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Épagny Metz-Tessy | | Departement = | Arrondissement = Annecy | Kanton = Annecy-le-Vieux | Plz = 74330 / 74370 | Insee = 74112 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 7 529 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 206 }} '''Épagny Metz-Tessy''' ass zanter dem 1. Januar 2016 eng nei franséisch Gemeng am Departement Haute-Savoie, an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Si ass bei der Fusioun vun den zwou fréiere Gemengen Épagny a Metz-Tessy entstanen. De Sëtz vun der Gemeng ass zu Épagny. Kategorie:Nei Gemengen am Departement Haute-Savoie Kategorie:Gemengen am Arrondissement Annecy | Epagny Metz-Tessy | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Épatesseran, Épatesseranne | géoloc-département = Haute-Savoie/Auvergne-Rhône-Alpes | siteweb = }} '''Epagny Metz-Tessy''' (Le ''-z'' final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe, (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007) et .) est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Épagny est son chef-lieu .. == Géographie == === Situation === }} }} }} === Voies de communication et transport === En avril 2023, deux véhicules électriques d'Autopartage opérés par Citiz Alpes Loire sont à disposition sur le territoire de la commune.. === Communes limitrophes === == Urbanisme == === Typologie === Au , Epagny Metz-Tessy est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine d'AnnecyUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieueDans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Annecy comprend une ville-centre et treize communes de banlieue... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... == Toponymie == Le nom de la commune est formé par la réunion de ceux des deux communes fusionnées. Le ''-z'' final de Metz ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007) et .. Les habitants de la commune sont nommés les Épatesserans.. == Histoire == La commune est créée le par un arrêté préfectoral du qui fusionne les deux communes d'Épagny et de Metz-Tessy qui ne deviennent pas des communes déléguées, ainsi qu'il est précisé à l'article 6 de cet arrêté[http://www.haute-savoie.gouv.fr/content/download/18694/115292/file/66-29septembre15recueil.pdf Arrêté préfectoral du 26 septembre 2015], ''Recueil des actes administratifs n°66'', 29 septembre 2015. Son chef-lieu est fixé à Épagny. == Politique et administration == === Administration municipale === Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes, au nombre de 50. === Liste des maires === === Intercommunalité === La commune fait partie de Grand Annecy. == Population et société == === Démographie === == Économie == La commune accueille de nombreuses entreprises, l'hôpital de l'agglomération, l'aéroport et la zone commerciale et artisanale du Grand Épagny. * Centre hospitalier Annecy Genevois * Aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc * Centre commercial régional - Grand Épagny - Annecy (ZAC du Grand Épagny) == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Pierre-aux-Liens d'Épagny === Personnalités liées à la commune === Ludovic Baetz (1973-), pilote de karting (1987 à 1995), 3 fois champion de France, habite Épagny depuis 1996 Kartmag |url=https://www.kartmag.fr/17-ans-apres-ludovic-baetz-la-fait/ |site=www.kartmag.fr |consulté le=2024-04-22}}. == Voir aussi == === Bibliographie === * === Articles connexes === * Commune nouvelle === Liens externes === * [http://epagnymetztessy.fr Site de la mairie] == Notes et références == === Notes === === Références === Catégorie:Commune en Haute-Savoie Catégorie:Commune du Genevois Catégorie:Commune nouvelle en Haute-Savoie Catégorie:Unité urbaine d'Annecy Catégorie:Aire d'attraction d'Annecy Catégorie:Grand Annecy Catégorie:Graphie du COG non conforme aux règles de typographie | Épagny Metz-Tessy | |term = 2020–2026 |intercommunality = CA Grand Annecy |coordinates = |elevation m = |elevation min m = |elevation max m = |area km2 = 12.06 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épagny Metz-Tessy''' is a commune in the Haute-Savoie department of southeastern France. The municipality was established on 1 January 2016 and consists of the former communes of Épagny and Metz-Tessy.[http://haute-savoie.gouv.fr/content/download/18694/115292/file/66-29septembre15recueil.pdf Arrêté préfectoral] 26 September 2015 It is part of the urban area of Annecy.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202074601-annecy Unité urbaine 2020 d'Annecy (74601)], INSEE ==Population== == See also == *Communes of the Haute-Savoie department == References == Category:Communes of Haute-Savoie Category:Populated places established in 2016 | Epagny Metz-Tessy | '''Epagny Metz-Tessy''' ist eine französische Gemeinde im Département Haute-Savoie in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie gehört zum Kanton Annecy-3 im Arrondissement Annecy. Sie entstand als ''Commune nouvelle'' mit Wirkung vom 1. Januar 2016 durch die Fusion der bisherigen Gemeinden Épagny und Metz-Tessy. Épagny ist der Hauptort (Chef-lieu). == Gliederung == == Geographie == Die Gemeinde Epagny Metz-Tessy liegt sieben Kilometer nordwestlich der Innenstadt von Annecy. Im Südosten bildet der Fluss Fier die Gemeindegrenze. Nachbargemeinden sind Pringy im Norden und Nordosten, Annecy-le-Vieux im Südosten, Poisy im Südwesten, Sillingy im Westen sowie La Balme-de-Sillingy im Nordwesten. Durch das Gemeindegebiet von Epagny Metz-Tessy führt die Autoroute A41 (Genf-Grenoble). == Weblinks == Kategorie:Gemeindegründung 2016 Kategorie:Commune nouvelle im Département Haute-Savoie |
Éourres | | Departement = | Arrondissement = Gap | Kanton = Laragne-Montéglin | Plz = 05300 | Insee = 05047 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 128 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 2 647 }} '''Éourres''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Hautes-Alpes an der Regioun Provence-Alpes-Côte d'Azur. Eourres Eourres Eourres | Éourres | | année_pop = | siteweb = [http://www.eourres.fr/ eourres.fr] | gentilé = | géoloc-département = Hautes-Alpes/Provence-Alpes-Côte d'Azur }} '''Éourres''' est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales, créé en 2015. == Géographie == La commune d’Éourres se situe au sud du département des Hautes-Alpes et aux confins de la Drôme et des Alpes de Haute-Provence, entre la vallée de la Méouge (affluent du Buech) et celle du Jabron (affluent de la Durance). Le village, à d’altitude, est entouré d’un cirque de montagnes avec, au nord, la montagne de Chanteduc (alt. ) et au sud, les montagnes de Mare et du Pied de Mulet . Outre le village d’Éourres, la commune comprend les hameaux des Damias (ou Damians), de la Beylonne, des Peyres et de Rougnouse (ce dernier étant aujourd’hui réduit en ruines). === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à , minimale en été.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Séderon », sur la commune de Séderon à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Éourres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (62,6 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %), prairies (1,3 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Helris'' en 1365, ''Cura de Euris'' en 1500. ''Eoras'' en occitan haut-alpin. == Histoire == Les premières traces d’habitation humaine sur l’actuelle commune d’Éourres, au néolithique, ont été trouvées dans une grotte située au-dessous de la Crête de Chanteduc, au nord de la commune. === Moyen Âge === Au Moyen Âge, Éourres appartenait à la seigneurie de Lachau, laquelle faisait partie du fief des Mévouillon, famille qui a régné sur la région pendant quatre siècles sous la suzeraineté des comtes de Provence. Au , les conquêtes d’Adhémar de Monteil (Montélimar) ont amené un partage de la seigneurie. À Éourres, le seigneur des lieux fut évincé par Adhémar, dont les descendants y ont construit un important château au ou . On n’en trouve plus de traces aujourd’hui, mais la butte de son emplacement s’appelle « le château » encore de nos jours. En l’an 1200, le seigneur de Lachau, Reybaud, a accordé la charte dite de Reybaud, charte accordant libertés et franchise à tous hommes placés sous sa juridiction et à leur héritiers. Cette charte fut ratifiée par le seigneur Raymond de Mévouillon. Le , le baron Raymond de Mévouillon se reconnaît vassal du Dauphin pour toutes les terres qu’il possède, parmi lesquelles celles d’« Euris », au canton de Ribiers. === Fin de l'Ancien Régime === En 1641, la lignée des Mévouillon s’éteint. Éourres passe avec tout le Val de Barret aux Valbelle, qui en font un comté en 1711. Une étude des registres paroissiaux faite par Gilberte et Raymond Manent de Laragne révèle qu’à la fin du , les métiers du village, outre une majorité d’agriculteurs, comprend : un tisserand, un tailleur d’habits, un cardeur de laine et un cordonnier, ainsi qu’un meunier et un maréchal à forge. Les personnalités « dominantes » (par leur fonction ou par leur argent) sont : le châtelain, le bayle, le juge, le notaire, le prêtre, puis le « régent de la jeunesse », maître d’école toujours issu d’une « bonne famille ». === Révolution française === thumb|La place du village, la fontaine, avec le paulownia en fleurs. En 1789, les réponses de la commune aux questions posées par les Procureurs généraux révèlent que les récoltes consistaient en froment, seigle, épeautre et avoine, ainsi que les produits des pommiers, poiriers et noyers. En 1803, il y a un moulin à huile (de noix) dans un hameau aujourd’hui disparu, celui de la Confrérie de l’Auzance (ce moulin existait toujours au début du ). La population d’Éourres atteint son maximum avec en 1831, plus que celle des communes voisines de Salérans et de Barret. Victime du déclin dû à l’exode rural avec l’avènement de la révolution industrielle, sa population décroît jusqu’à 250 en 1901, et à peine 190 en 1913. Deux guerres mondiales et l’exode rural continu laissent la commune exsangue, avec seulement en 1962. Cependant, deux nouveautés affectent la vie locale entre les deux guerres : l’arrivée de l’eau courante au robinet, puis l’électrification du village en 1935. === Période contemporaine === Dans les années 1960 et 1970, une communauté d’orientation New Age, Terre Nouvelle, et deux familles pratiquant le maraîchage biologique créent dans la commune une école (de pédagogie proche de Steiner[http://www.enfanceeourres.com Site de l'association de l'école d'Éourres ''École Éveil et Loisirs''].). Deux studios d'enregistrement (Muance et Labora), une association culturelle (Egora) produisant le FestiVal de Méouge, des artistes (Pema Trachy, Mildup, Jean-Marie Bevort) s'installent également dans le village. D'autres artistes, mais peu, y résident encore. En 2021, deux journalistes, Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre, dénoncent dans un livre les nombreuses dérives sectaires dans le village d'Éourres, notamment liées à l'anthroposophie.[https://www.lefigaro.fr/faits-divers/experiences-ascensionnelles-stages-survivalistes-et-derives-sectaires-eourres-un-village-isole-devenu-temple-de-l-esoterisme-20220714 ] sur ''lefigaro.fr'' du .. Lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2022, la commune enregistre un record en votant à 91 % pour le candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tandis que 6 candidats ne récoltent aucune voix.. === Les ruines du village de Rougnouse === Habité du Moyen Âge et jusqu'aux années 1960, le village de Rougnouse a finalement été déserté, victime de l'exode rural (le dernier berger l'a quitté dans les années 1980). Il est progressivement tombé en ruines avant d'être méticuleusement démantelé (cimetière inclus) au début des années 2000 pour la récupération de matériaux de construction. Le seul moyen d'accès qui permet encore d'y parvenir est un chemin de terre qui part de Ribiers et rejoint le village d'Éourres. Par le col Saint-Pierre, il est possible également de rejoindre la vallée du Jabron. === Gentilés === Les gentilés sont appelés soit Éourriens, soit Bacalars.. En provençal, ''bacalar'' est un terme méprisant pour désigner de jeunes hommes., l'étymologie de ce terme pourrait également désigner un vassal rural d'un ordre inférieur, un jeune guerrier qui n'est pas encore chevalier, un ecclésiastique d'un degré inférieur ou un jeune célibataire.. == Politique et administration == === Tendances politiques et résultats === À l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac a obtenu 100 % des suffrages exprimés , contre 0 pour Jean-Marie Le Pen. Au premier tour, Noel Mamère et Olivier Besancenot avaient obtenu dix voix, contre deux pour Le Pen et aucune pour Chirac. Le taux de participation au second tour s'élevait à 68,52 % ( sur ).. En 2007, Ségolène Royal (battue au niveau national) a recueilli (90,16 %), contre six (9,84 %) pour Nicolas Sarkozy. Au premier tour, José Bové avait obtenu , Ségolène Royal douze et Nicolas Sarkozy cinq. Le taux de participation au second tour s'élevait à 82,67 % ( sur ).. En 2012, François Hollande (élu au niveau national) a recueilli (89,71 %), contre sept (10,29 %) pour Nicolas Sarkozy. Au premier tour, Eva Joly avait obtenu (42,37 %, ce qui fut le score le plus élevé de France.), Jean-Luc Mélenchon et François Hollande douze voix. Le taux de participation au second tour s'élevait à 83,53 % ( sur ).. === Liste des maires === .|Parti=|Qualité=Agricultrice exploitante }} .|Parti=|Qualité=Profession intermédiaire de la santé et du travail social }} === Intercommunalité === Éourres fait partie : * de [] à [], de la communauté de communes du canton de Ribiers Val de Méouge ; * à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch. == Population et société == === Démographie === === Manifestations culturelles et festivités === ==== La semaine musicale ==== Depuis , l'association ''Les Trois Sources'' organise une semaine de concerts au mois d'août : musiques classiques et du monde. ==== L’association So Divine Sound System ==== Elle a organisé sous l'impulsion du DJ/Selecta ''Selectsam'' des soirées dansantes de plein air durant la saison estivale. La dernière soirée, intitulé « hope party », a eu lieu à la fin de l'été 2015. thumb|upright=0.8|Le clocher, un jeune olivier à gauche de la porte. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Étienne d'Éourres. == Voir aussi == === Bibliographie === * Pierre Magnan, ''Laure du bout du monde'', 2006 * Éric Dupin, ''Les Défricheurs'', 2014 * Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre, ''Le Nouveau Péril sectaire'', 2021 === Articles connexes === * Liste des communes des Hautes-Alpes * Liste des anciennes communes des Hautes-Alpes === Liens externes === * * * * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans les Hautes-Alpes Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Gap Catégorie:Communauté de communes du Sisteronais Buëch | Éourres | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 980 |elevation min m = 759 |elevation max m = 1613 |area km2 = 26.47 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Éourres''' (; ) is a commune in the Hautes-Alpes department in southeastern France. ==Population== ==See also== *Communes of the Hautes-Alpes department ==References== Category:Communes of Hautes-Alpes | Éourres | '''Éourres''' ist eine französische Gemeinde im Département Hautes-Alpes in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Kanton Laragne-Montéglin im Arrondissement Gap. Éourres ist die südlichste Gemeinde des Départements Hautes-Alpes. Sie grenzt im Norden an Salérans, Barret-sur-Méouge und Saint-Pierre-Avez, im Osten an Ribiers, im Süden an Noyers-sur-Jabron, Saint-Vincent-sur-Jabron und Curel sowie im Westen an Lachau. == Bevölkerungsentwicklung == mini|links|hochkant|Kirche Saint-Étienne == Weblinks == Kategorie:Ort in Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Émile Zola | Den '''Émile Zola''', gebuer den 2. Abrëll [] zu Paräis an do gestuerwen den 29. September [], war e franséische Schrëftsteller. Vun 1862 un huet den Émile Zola beim Verlagshaus Hachette geschafft an do huet hien eng Rei Schrëftsteller kennegeléiert. Hien hat Moler vum deemools neien Impressionismus a sengem Bekanntekrees an huet déi Stilrichtung ëffentlech verdeedegt. 1865 huet e sech dozou entscheet säi Liewe ganz der Schrëftstellerei ze widmen. ==Wierker== === Editioune vum Gesamtwierk === * ''Contes et Nouvelles'', ''Les Rougon-Macquart'', édition établie par Henri Mitterand, Gallimard, coll. « Bibliothèque de La Pléiade ». * Œuvres complètes, édition établie par Henri Mitterand, Cercle du Livre Précieux. * Œuvres complètes en 43 volumes, avec illustrations originales de TIM, édition distribuée par le Cercle du Bibliophile. * ''Les Rougon-Macquart'', édition établie par Colette Becker, Robert Laffont, coll. « Bouquins ». * Œuvres complètes, sous la direction de Henri Mitterand, Nouveau Monde Éditions. === Sachtexter=== * ''Mes haines, causeries littéraires et artistiques'', A. Faure, Paris, 1866. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215335v En ligne] * ''Mon Salon'', Librairie centrale, Paris, 1866. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215335v En ligne] * ''Édouard Manet, étude biographique et critique'', E. Dentu, Paris, 1867. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215335v En ligne] * ''À propos de « L'Assommoir »'', mam Édouard Rod, 1879. * ''Le Roman expérimental'', Charpentier, Paris, 1880 ; nei kommentéiert Editioun, GF-Flammarion, 2006. * ''Nos auteurs dramatiques'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Les Romanciers naturalistes'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Le Naturalisme au théâtre, les théories et les exemples'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Documents littéraires'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Une campagne (1880-1881)'', Charpentier, Paris, 1882. * ''Nouvelle campagne (1896)'', Fasquelle, Paris, 1897. * ''Humanité, vérité, justice. L'affaire Dreyfus. Lettre à la jeunesse'', Fasquelle, Paris, 1897. * « J'accuse...! », ''L'Aurore'', 13. Jan. 1898. * ''Les Quatre Évangiles'', 1899. * ''L'Affaire Dreyfus, la vérité en marche'', Fasquelle, Paris, 1901. === Romaner an Novellen=== * ''Contes à Ninon'', J. Hetzel et A. Lacroix, Paris, 1864 ; Charpentier, Paris, 1878. * ''La Confession de Claude'' (Roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1865. * ''Villégiature'', erauskomm an ''Le Petit journal'', Paris, 1865. * ''L'Attaque du Moulin'', 1880. * ''Le Vœu d'une morte'', A. Faure, Paris, 1866. * ''Les Mystères de Marseille'' (Roman), A. Arnaud, Marseille, 1867. * ''Thérèse Raquin'' (Roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1867. * ''Madeleine Férat'' (Roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1868. * ''Nouveaux Contes à Ninon'', 1874. * ''Nantas'', 1878. * ''Les Soirées de Médan'' (1880), zesumme mam Guy de Maupassant, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Henry Céard a Paul Alexis, Charpentier, Paris, 1880. * ''Jacques Damour'', 1880. * ''Madame Sourdis'', 1880. * ''Le Capitaine Burle'', (dodra sinn och ''Comment on meurt'' ; ''Pour une nuit d'amour'' ; ''Aux champs'' (dodranner: ''La Banlieue'', ''Le Bois'', ''La Rivière'') ; ''La Fête à Coqueville'' ; ''L' Inondation''. ''Le Capitaine Burle'' koum och bei Éditions Marpon an E. Flammarion eraus). * ''Naïs Micoulin'' (Novellen), Charpentier, Paris, 1884. * ''La Mort d'Olivier Bécaille'' (Novell), 1884. === Serie ''Rougon-Macquart'' === * ''La Fortune des Rougon'', A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1871. * ''La Curée'', A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1872. * ''Le Ventre de Paris'', Charpentier, Paris, 1873. * ''La Conquête de Plassans'', Charpentier, Paris, 1874. * ''La Faute de l'abbé Mouret'', Charpentier, Paris, 1875. * ''Son Excellence Eugène Rougon'', Charpentier, Paris, 1876. * ''L'Assommoir'', Charpentier, Paris, 1878. * ''Une page d'amour'', Charpentier, Paris, 1878. * ''Nana'', Charpentier, Paris, 1880. * ''Pot-Bouille'', Charpentier, Paris, 1882. * ''Au Bonheur des Dames'', Charpentier, Paris, 1883. * ''La Joie de vivre'', Charpentier, Paris, 1883. * ''Germinal'', Charpentier, Paris, 1885. * ''L'Œuvre'', Charpentier, Paris, 1886. * ''La Terre'', Charpentier, Paris, 1887. * ''Le Rêve'', Charpentier, Paris, 1888. * ''La Bête humaine'', Charpentier, Paris, 1890. * ''L'Argent'', Charpentier, Paris, 1891. * ''La Débâcle'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1892. * ''Le Docteur Pascal'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1893. === Serie ''Les Trois Villes'' === * ''Lourdes'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1894. * ''Rome'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1896. * ''Paris'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1898. === ''Serie Quatre Évangiles'' === * ''Fécondité'', Fasquelle, Paris, 1899. * ''Travail'', Fasquelle, Paris, 1901. * ''Vérité'', Fasquelle, Paris, 1903 (publication posthume). * ''Justice'' (resté à l'état de notes préparatoires). === Theater=== * ''Perrette'', 1861. * ''Thérèse Raquin'' (Drama a 4 Akten), nom Roman mam selwechten Numm, Charpentier, Paris, 1875 * ''Les Héritiers Rabourdin'' (comédie en 3 actes), Charpentier, Paris, 1874 * ''Le Bouton de rose'', 1878 * ''Renée'' (pièce en 5 actes), Adaptatioun vu ''La Curée'', 1887. * ''Madeleine'' (1889), écrit en 1865. === Lyresch Gedichter=== * ''Messidor'', Fasquelle, Paris, 1898. * ''L'Ouragan'', Fasquelle, Paris, 1901. === Chroniken=== * ''La République en marche. Chroniques parlementaires''. Fasquelle, 1956. == Um Spaweck == Kategorie:Gebuer 1840 Kategorie:Franséisch Auteuren Kategorie:Gestuerwen 1902 | Émile Zola | | lieu de naissance = Paris (France) | date de décès = | lieu de décès = Paris (France) | nationalité = Française | mouvement = Naturalisme | genre artistique = Roman, essai | période d'activité = 1865-1902 | distinctions = | domaine = - | adjectifs dérivés = « Zolien » | œuvres principales = * ''Thérèse Raquin'' ([]) * ''Les Rougon-Macquart'' (fresque romanesque) dont : ** ''L'Assommoir'' ([]) ** ''Nana'' ([]) ** ''Germinal'' ([]) * ''Le Roman expérimental'' (essai, []) | complément = * Engagement en faveur d'Alfred Dreyfus avec ''J'accuse...!'' paru le * Inhumation au Panthéon de Paris le | signature = Autograf, Zola, Nordisk familjebok.png | Nationalité du père = Italienne }} '''Émile Zola''' est un écrivain et journaliste français, né le à Paris et mort le dans la même ville. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populairesC. Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', avant-propos., les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Il a durablement marqué de son empreinte le monde littéraire français. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévisionPlus de cent cinquante films et téléfilms sont répertoriés.. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour ''Les Rougon-Macquart'', une fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants, d'une époque et d'une génération particulière, fait l'objet d'un roman. Zola peint la société du second Empire dans sa diversité, mettant en évidence sa dureté envers les ouvriers (''Germinal,'' 1885), ses turpitudes (''Nana'', 1880), mais aussi ses succès (l’avènement des grands magasins dans ''Au Bonheur des Dames'', 1883). Dans une recherche de la vérité qui prend pour modèle les méthodes scientifiques, Émile Zola accumule sur chaque sujet observations directes et documentation. Par son sens aigu du détail « qui sonne juste » et de la métaphore efficace, par le rythme de ses phrases et de ses constructions narratives, il crée un monde fictif puissant, habité par des interrogations angoissées sur le corps humain et le corps social. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en , dans le quotidien ''L'Aurore'', de l'article intitulé « J'accuse... ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année. == Biographie == === Enfance et adolescence provençale (1840-1858) === vignette|redresse|Émile Zola enfant avec ses parents, vers 1845. Émile Édouard Charles Antoine Zola naît 10, rue Saint-Joseph à Paris, le Archives départementales de Paris, état civil reconstitué - V3E N 2259 - 1840 - arrondissement (ancien) - vue 4/51., de François ZolaH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol.1 : ''Sous le regard d'Olympia'', ., natif de Venise, et d'Émilie Aubert, native de Dourdan. Son père, ingénieur de travaux publics, ancien officier subalterne italien, soumissionne la construction d'un système d'amenée d'eau potable à Aix-en-Provence depuis la montagne Sainte-Victoire. Il obtient le contrat le et s'installe alors avec sa famille à Aix-en-Provence. La concession est signée en 1844, il crée avec des partenaires financiers la Société du canal Zola. Les travaux commencent en 1847. Il meurt de pneumonie le après avoir dirigé la construction du barrage Zola à Aix-en-Provence.. Les créanciers poursuivent alors la société du canal. En [], Aubert se rend à Paris avec son fils pour suivre les actions en justice contre Jules Migeon et les créanciers qui se disputent la Société du canal Zola. Les créanciers font déclarer en banqueroute la société par le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence en []. Le , la Société du canal Zola est bradée aux enchères. Elle est rachetée par ses créanciers et devient Migeon et Compagnie[http://www.aixenprovencetourism.com/pdf/zola-fr.pdf Aix-en-Provence tourisme : sur les pas d'Émile Zola].. Émilie Aubert, sa mère, totalement démunie, s'occupe de l'orphelin avec sa grand-mère, Henriette Aubert. Restée proche de son fils jusqu'à sa mort en [], elle a fortement influencé son œuvre et sa vie quotidienne. Au collège à Aix-en-Provence, il se lie d'amitié avec Jean-Baptistin BailleJean-Baptistin Baille est reçu à Polytechnique en []. Il devient astronome adjoint à l'Observatoire de Paris, puis responsable des ateliers d'optique de son beau-père.C. Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', . et surtout Paul Cézanne qui reste son ami proche jusqu'en []. Ce dernier l'initie aux arts graphiques, et plus particulièrement à la peinture. Dès sa prime jeunesse, Émile Zola est passionné par la littérature. Il accumule les lectures et envisage très tôt le projet d'écrire à titre professionnel. Il considère dès son plus jeune âge l'écriture comme sa véritable vocation. En sixième, il rédige déjà un roman sur les croisades. Ses amis d'enfance Paul Cézanne et Jean Baptistin Baille sont ses premiers lecteurs. Il leur affirme plusieurs fois, dans ses échanges épistolaires, qu'il sera un jour un écrivain reconnu. === Vie de bohème (1858-1862) === Émile Zola quitte Aix-en-Provence en [] et rejoint sa mère à Paris, pour y vivre dans de modestes conditions, espérant trouver le succès. Petit à petit, il se constitue un petit cercle d'amis, majoritairement aixois d'origineComme Georges Bernard, George Pajot, Joseph Villevielle, Albert Coupin (cousin de Cézanne).. Il complète sa culture humaniste en lisant Molière, Montaigne et Shakespeare, mais pas encore Balzac qui ne l'inspirera que plus tardivement. Il est aussi influencé par des auteurs contemporains, comme Jules Michelet, source de ses inspirations scientifiques et médicalesC'est en lisant ''L'Amour'' et ''La Femme'' de Michelet que Zola découvre les théories du docteur Lucas.. Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ès sciences en [] après avoir été scolarisé au lycée Saint-Louis. Ces échecs marquent profondément le jeune homme qui se désespère d'avoir déçu sa mère. Il est aussi conscient que, sans diplôme, il va au-devant de graves difficultés matérielles. Le premier amour de Zola, dont il s'est entiché pendant l'hiver 1860-1861, s'appelle BertheH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', et s.. Le jeune homme la surnomme lui-même « une fille à parties », c'est-à-dire une prostituée. Il conçoit le projet de « la sortir du ruisseau », en essayant de lui redonner goût au travail, mais cet idéalisme se heurte aux dures réalités de la vie des bas quartiers parisiens. Il tire toutefois de cet échec la substance de son premier roman, ''La Confession de Claude''. vignette|redresse|[[Alexandrine Zola, femme d'Émile Zola vers 1900.]] D'autres passions s'expriment à ce moment de sa vie. En effet, le monde de la peinture fascine Zola, très proche du mouvement impressionniste, avec des peintres qu'il a sans cesse défendus dans ses chroniques. Il gagne l'amitié d'Édouard Manet, qui le représente plusieurs fois dans ses œuvres ; grâce à lui, Zola fait la connaissance de Stéphane Mallarmé. En [], avec Cézanne son ami d'enfance, ils rendent visite à Camille Pissarro dans son atelier de La Varenne. Il est également proche d'Auguste Renoir, d'Alfred Sisley et de Johan Barthold Jongkind. Pendant des dizaines d'années, Cézanne aura une place à part. Le peintre et l'écrivain se côtoient, échangent une correspondance riche et s'entraident même financièrement. Mais avec le temps, et surtout la publication de ''L'Œuvre'', roman dans lequel l'artiste croit se reconnaître dans le personnage du peintre raté Claude Lantier, leur amitié s'éteint. Cézanne adresse sa dernière lettre à l'écrivain en [], et ils ne se reverront jamais plus. === À la découverte de l'édition (1862-1865) === vignette|gauche|redresse|Le service des expéditions de la [[Hachette Filipacchi Médias|librairie Hachette.]] Ayant échoué au baccalauréat, Émile Zola affronte sans qualification le marché du travail et entre comme employé aux écritures aux docks de la douane en avril []. Insatisfait, il démissionne au bout de deux mois et connaît une longue période sans emploi, difficile moralement et financièrement, jusqu'au moment où il parvient à entrer en contact avec Louis Hachette, qui l'embauche comme commis dans sa librairie le . Il est naturalisé français le . Apprécié et multipliant les contacts avec le monde littéraire, il reste quatre ans au service de publicité chez Hachette, où il occupe finalement un emploi équivalent à celui des attachés de presse modernes[https://books.google.fr/books?id=-C3sy_0AczwC&pg=PA22&lpg=PA22&dq=zola+naturalisation+octobre+1862&source=web&ots=j1ODzJ7Fpz&sig=LozJVXFSobtm0XhGSDG0W7g-G4g&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=2&ct=result#PPA22,M1], .. À la librairie Hachette, l'idéologie positiviste et anticléricale le marque profondément. Il y apprend de plus toutes les techniques du livre et de sa commercialisation. Travaillant avec acharnement pendant ses loisirs, il parvient à faire publier ses premiers articles et son premier livre, édité par Hetzel : Les ''Contes à Ninon'' (en 1864). À la fin de 1864, Zola fait la connaissance d'Éléonore Alexandrine Meley, qui se fait appeler Gabrielle. Ce prénom aurait été celui de sa fille naturelle qu'à dix-sept ans elle a été forcée d'abandonner à l'Assistance publique, lourd secret qu'elle révéla certainement à Zola après leur mariageElle abandonne ce prénom vers 1877, époque où, l'aisance venue, elle réalise une enquête qui lui apprend que son bébé est décédé quelques semaines après l'abandon. Le secret espoir de retrouver cet enfant abandonné s'évapora.H. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', et s.. Née le à Paris, Alexandrine est la fille d'une petite marchande de dix-sept ans et d'un ouvrier typographe, né à Rouen. L'écrivain consacre un portrait à sa nouvelle conquête, « L'amour sous les toits », dans ''Le Petit Journal''Le 13 mars 1865 ; réédité dans ''Esquisses parisiennes.''Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. On ne connaît pas l'origine de cette liaison. Peut-être est-ce le fait du hasard, puisque Émile et Alexandrine habitaient tous deux les hauts de la montagne Sainte-GenevièveLui rue Saint-Jacques et elle rue Monsieur-le-Prince.. Des rumeurs font état d'une liaison préalable d'Alexandrine avec Paul Cézanne et du fait qu'elle ait pu être modèle pour le groupe de peintres que Zola fréquente, ou encore d'une relation avec un étudiant en médecineH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', .. Mais aucune preuve n'étaie ces affirmations. === Journaliste littéraire (1866-1868) === vignette|gauche|redresse|Zola au ''[[Le Figaro|Figaro'', caricature de Hix, dans ''Le Grelot'' du .]] Dès [], Zola collabore épisodiquement, puis régulièrement à partir de [], aux rubriques de critique littéraire et artistique de différents journaux. Les quotidiens permettent au jeune homme de publier rapidement ses textes et ainsi de démontrer ses qualités d'écrivain à un large public. C'est pour lui .}}. Il bénéficie de l'essor formidable de la presse au cours de la seconde moitié du , qui permet l'émergence immédiate de nouvelles plumes''Histoire de la presse en France'', PUF, et s.. À tous les apprentis romanciers lui demandant conseil, et jusqu'aux derniers jours de sa vie, l'écrivain recommande de marcher sur ses pas, en écrivant d'abord dans les journaux. Il fait ses débuts véritables dans des journaux du nord de la France''Le Journal populaire de Lille'', ''L'Écho du Nord.'', opposants au Second Empire. Zola met à profit sa connaissance des mondes littéraire et artistique pour rédiger des articles de critique, ce qui lui réussit. Dès [], à , il tient deux chroniques dans le journal ''L'Événement''. À ''L'Illustration'', il donne deux contes qui rencontrent un certain succès. Dès lors, ses contributions sont de plus en plus nombreuses : plusieurs centaines d'articles dans des revues et journaux très variés. On peut citer les principaux : ''L'Événement'' et ''L'Événement illustré'', ''La Cloche'', ''Le Figaro'', ''Le Voltaire'', ''Le Sémaphore de Marseille'' et ''Le Bien public'' à DijonBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. À partir de 1865, il quitte sa mère et emménage avec sa compagne dans le quartier des Batignolles, sur la rive droite, à proximité du faubourg Montmartre, le secteur où se situent les principaux organes de presse. Les réticences de Zola mèreLes lois de 1803 exigent un accord parental pour le mariage d'un garçon jusqu'à vingt-cinq ans. De vingt-cinq à trente ans, il peut passer outre, mais à condition que le refus des parents soit notifié trois fois de suite par acte notarié à un mois d'écart. Au-delà de trente ans, un seul acte suffit. retardent de cinq ans l'officialisation de cette liaison. C'est aussi une période de vaches maigres, pendant laquelle Alexandrine effectue de menus travaux afin que le couple puisse joindre les deux boutsNotamment, elle rédige à la chaîne des adresses sur des enveloppes.. En tant que critique artistique, il loue avec enthousiasme le tableau de Camille Pissarro ''La Côte du Jalais, Pontoise'', présenté au Salon de 1868 et écrit : « C'est la campagne moderne. On sent que l'homme est passé, tournant et coupant la terre... Et "Cette petite vallée, cette colline ont une simplicité et une franchise héroïques. Rien ne serait plus banal s'il n'était si grand. De la réalité ordinaire, le tempérament du peintre a tiré un rare poème de vie et de force."[https://www.metmuseum.org/art/collection/search/437299 Notice du Metropolitan Museum]. Outre la critique (littéraire, artistique ou dramatique), Zola a publié dans la presse une centaine de contes et tous ses romans en feuilletons. Il pratiquait un journalisme polémique, dans lequel il affichait ses haines, mais aussi ses goûts, mettant en avant ses positions esthétiques, mais aussi politiques. Il maîtrise parfaitement ses interventions journalistiques, utilisant la presse comme un outil de promotion de son œuvre littéraire. Pour ses premiers ouvrages, il a en effet rédigé des comptes rendus prêts à l'emploi qu'il a adressés personnellement à toute la critique littéraire parisienne, obtenant en retour de nombreux articlesH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', .. === Journaliste politique (1869-1871) === vignette|gauche|redresse|Portrait d'Émile Zola à trente ans en 1870. C'est au travers de ses interventions dans la presse politique que l'engagement de Zola est le plus marquant. La libéralisation de la presse en [] lui permet de participer activement à son expansion. Par des amis de Manet, Zola entre au nouvel hebdomadaire républicain ''La Tribune'', où il met en pratique ses talents de polémiste par l'écriture de fines satires anti-impériales. Mais c'est dans ''La Cloche'' que ses attaques les plus acides contre le Second Empire sont publiées. ''Thérèse Raquin'' n'a pas enthousiasmé Louis Ulbach, le directeur du journal, mais il admire l'insolence du chroniqueur. Sur le plan personnel, son mariage avec Alexandrine est finalement célébré le à la mairie du arrondissementLes témoins des époux sont Paul Cézanne, Paul Alexis, Marius Roux et Philippe Solari.Acte de mariage, archives départementales de Paris, NMD - V4E 2079 - 1870 - arrondissement - vue 22/31. Acte ., à la veille du conflit franco-prussien. Alexandrine est un soutien indispensable dans les nombreux moments de doute de l'écrivain. Il lui en sera toujours reconnaissant. L'écrivain n'est pas mobilisé pour la guerre. Il pourrait être intégré à la Garde nationale, mais sa myopie et son statut de soutien de famille (pour sa mère) l'en écartentBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Il suit la chute du Second Empire avec ironie. Alexandrine convainc son mari de fuir Paris avant le siège. Le couple gagne Marseille en . Puis, en décembre, Émile part pour Bordeaux, où siège la délégation gouvernementale. Il essaie auprès d'amis républicains de se faire nommer sous-préfet d'Aix-en-ProvenceH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', et s. ou de Castelsarrasin. Il n'est finalement engagé que comme secrétaire du ministre Alexandre Glais-Bizoin. Zola n'est ni un homme d'intrigues ni de réseaux''Ibid.'', .. Les Zola retournent à Paris en . Émile reprend son travail à ''La Cloche'', qui est hostile à l'insurrection de la Commune. Celle-ci contrôle Paris à partir du . Zola est arrêté le 20 et relâché le 21. En avril, il est scandalisé par l'interdiction de certains journaux par la Commune et, le 10, il est menacé d'être pris comme otage. Les Zola prennent alors la fuite en passant par Saint-Denis, qui est sous le contrôle des Prussiens, et se réfugient à Bennecourt. Ils reviennent à Paris fin mai, après la Semaine sanglante et l'écrasement de la Commune.. Le , dans ''Le Sémaphore de Marseille'', Zola écrit à propos du peuple de Paris : Tardi et Vautrin, ''Le Cri du Peuple'', tome 4 : ''Le Testament des ruines''.. Courageux, voire téméraire, Zola s'attaque avec dureté aux ténors de l'Assemblée comme Albert de Broglie ou Gabriel de Belcastel. Il vilipende une Chambre peureuse, réactionnaire, .}}. De à , il produit des chroniques parlementaires sous le titre de ''La République en marche'', publiées dans ''La Cloche'' et le ''Sémaphore de Marseille''. Elles lui permettent à la fois de se faire connaître du monde politique et d'y fonder de solides amitiés (et inimitiés). Il collecte aussi une foule de détails qu'il utilisera par la suite dans ses romansPrincipalement ''Son Excellence Eugène Rougon.''. Ces engagements sont quelque peu risqués pour l'écrivain. Il tombe deux fois sous le coup de la loi. Mais ces ennuis judiciaires n'ont pas de conséquences et il est chaque fois libéré le jour même. thumb|Texte de Emile Zola Zola reste soigneusement à l'écart du monde politique, auprès duquel il sait s'engager, mais avec retenue, recul et froideur. L'action politique ne l'intéresse pas et il n'a jamais été candidat à aucune élection. Il se sait avant tout écrivain, tout en exprimant une attitude de réfractaireH. Mitterand, ''Zola, la vérité en marche'', Gallimard, coll. « Découvertes », .. Il agit donc en libre-penseur et en moraliste indépendant, ce qui lui apporte une stature de libéral modéré. Il s'oppose radicalement à l'Ordre moral, notamment dans ''La Conquête de Plassans'', interdit de vente dans les gares par la commission de colportageConséquence de l'offensive de l'Église catholique en 1873, soutenue par le gouvernement.M. Sacquin ''et al.'', ''Zola'', BnF, ., et par la publication de ''La Faute de l'abbé Mouret'', une vive critique de la règle de la chasteté pour le clergé, renforcée alors par la Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', « Mariage », .. . Ce seront les derniers articles politiques de Zola, puisqu'il a entrepris le cycle des Rougon-Macquart qui va l'occuper pendant vingt-deux années. === Vers le succès littéraire (1872-1877) === vignette|gauche|redresse|Émile Zola, photographié par [[Nadar (avant 1880).]] Émile Zola est un homme éminemment sociable, multipliant les amitiés de tous ordres et tous milieux, tout en refusant les mondanités. Passionné par ses semblables, il privilégie cependant les amitiés artistiques et littéraires, et fuit les politiques. Dès 1868, et grâce à ses travaux journalistiques, il se lie avec les frères Goncourt, Edmond et Jules. Puis en 1871, il rencontre Gustave Flaubert. Celui-ci, à l'occasion de réunions dominicales, l'introduit auprès d'Alphonse Daudet et Ivan Tourgueniev. Toute sa vie, Zola gardera la nostalgie de ce « petit groupe » dans lequel de .}}. Zola se rapproche aussi de jeunes écrivains comme Guy de Maupassant, Paul Alexis, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique et Henry Céard, qui deviennent les fidèles des soirées de Médan, près de Poissy, où il possède une petite maison de campagne, acquise en []. C'est le « groupe des six » à l'origine des ''Soirées de Médan'' parues en 1880. Le groupe lui offre le célèbre « dîner Trapp » le . La puissance de travail du romancier a fini par porter ses fruits. Pendant cette période, Zola publie en effet un roman par an, de multiples collaborations journalistiques, ainsi que des pièces de théâtre et ''Les Nouveaux Contes à Ninon''. Connaissant depuis de longues années d'importantes difficultés sur le plan financier, il voit sa situation commencer à se stabiliser à la suite de l'énorme succès constitué par la publication de ''L'Assommoir'' en 1877. Dès ce moment, ses revenus annuels oscillent entre quatre-vingts et cent mille francsSoit à peu près entre à , selon [http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article398 ce principe de conversion]. À titre de comparaison, un instituteur gagnait entre sept cents et mille francs par an, un bon journaliste environ dix mille francs.Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Zola n'est pas fortuné à proprement parler, puisqu'après avoir eu sa mère à charge et ses deux foyers, les baisses de ventes de ses romans consécutives à ses engagements politiques l'amènent une fois ou l'autre à la gêne financière. Mais celle-ci n'est le plus souvent que momentanée, et il sera à l'abri de toute difficulté jusqu'à sa mort. Ses romans publiés en feuilletons lui rapportent mille cinq cents francs en moyenne et ses droits d'auteurs cinquante centimes par volume vendu. Il tire aussi des revenus importants de l'adaptation de ses romans au théâtre ainsi que de leurs nombreuses traductions. En quelques années, les revenus annuels de Zola augmentent rapidement, au point d'atteindre des montants de l'ordre de cent cinquante mille francs autour de 1895Soit environ , selon [http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article398 ce principe de conversion].Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. === Maître du naturalisme (1878-1885) === vignette|gauche|redresse|En 1878, grâce au succès de ''[[L'Assommoir'', Zola s'offre cette maison de campagne à Médan, qu'il ne cessera d'embellir.]] Observateur des hommes et des faits de son temps dans ses romans, Zola n'a cessé de s'engager dans des causes sociales, artistiques ou littéraires qui lui semblent justes, sans jamais faire de politique. Le personnel politique lui semble suspect et, avant l'affaire Dreyfus, il n'aura pas d'amis dans ce mondeVoir à ce titre la correspondance de l'écrivain des années 1871 à 1897.. Républicain convaincu, il s'engage tôt dans un combat contre l'Empire. Les premiers romans du cycle des ''Rougon-Macquart'' ont ainsi une visée à la fois satirique et politique''La Fortune des Rougon'' est une reproduction à l'échelle de la ville de Plassans du coup d'État du 2 décembre 1851.. Aussi, la censure dont il est l'objet dès [] avec ''La Curée'', au retour de la République, le déçoit-elle profondément. Mais il reste fervent républicain, la république étant pour lui . vignette|Caricature de [[Eugène Bataille|Sapeck (1880) illustrant .}}.]] Cette période, qui marque le début d'une certaine reconnaissance professionnelle, est assombrie par plusieurs événements dans la vie d'Émile Zola. L'année [] est à ce titre une année très difficile pour l'écrivain. Les décès d'Edmond DurantyPionnier du naturalisme, ami de Zola depuis la période Hachette., mais surtout de Gustave Flaubert terrassé par une attaque, atteignent profondément le romancier. Ces disparitions, qui se conjuguent avec la perte de sa mère à la fin de la même année, plongent durablement Zola dans la dépression. En [], parvenu à l'autonomie financière grâce à la publication régulière des ''Rougon-Macquart'', il cesse son travail de journaliste. À cette occasion, il publie des « adieux[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k277965r.r=.langfr Dans ''Le Figaro'' du 22 septembre 1881]. » dans lesquels il dresse un bilan de quinze années de combat dans la presse. Il ne reprendra la plume du journaliste, hormis quelques interventions çà et là, qu'à l'occasion de l'affaire Dreyfus en [], principalement au ''Figaro'' et à ''L'Aurore''. Mais il reste reporter dans l'âme : l'intrigue de ''Germinal'' s'inspire des rencontres avec des mineurs et décrit minutieusement l'envolée des actions minières en Bourse de LilleÉmile Zola, ''Germinal'', , chapitre I, http://un2sg4.unige.ch/athena/zola/zola_ge2.html.. [[Fichier:Zola Bureau.jpg|vignette|Médan : Émile Zola à sa table de travail, un Guy de Maupassant, ''Émile Zola'', dans [http://www.archives-zoliennes.fr/icono/zola-ecrivant-a-son-bureau/ ''Archives zoliennes'']. (eau forte de Fernand Desmoulin[https://data.bnf.fr/fr/14552027/fernand_desmoulin/ Fernand Desmoulin (1854-1914)], sur ''data.bnf.fr''., 1887).]] Un des atouts de Zola consiste en sa force de travail et sa régularité, résumées par sa devise qu'il a fait peindre sur la cheminée de son cabinet de travail à Médan : Sa vie obéit pendant plus de trente ans à un emploi du temps très strictBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', ., bien que sa forme ait varié dans le temps, notamment à l'époque où il conjuguait le journalisme avec l'écriture de romansIl travaillait alors le matin pour la presse et l'après-midi sur ses romans, ce qui lui a permis de livrer jusqu'à deux romans par an ainsi que des articles quotidiens au ''Sémaphore de Marseille'', d'après Maupassant.. En général, à Médan, après un lever à sept heures, une rapide collation et une promenade d'une demi-heure en bord de Seine avec son chien Pinpin, il enchaîne sa première séance de travail, qui s'étend sur environ quatre heures, et produit cinq pagesSoit quatre pages de roman.. L'après-midi est consacré à la lecture et à la correspondance, qui tient une large place chez Zola. Sa correspondance est notamment l’occasion pour lui de s’exprimer sur ses contemporains et d’esquisser le portrait de plusieurs d’entre eux. À la fin de sa vie, il modifie cet ordre immuable pour consacrer plus de temps à ses enfants, les après-midi, reportant une partie de ses activités en soirée et dans la nuit. === Achèvement des ''Rougon-Macquart'' (1886-1893) === vignette|gauche|redresse|Cliché d'Émile Zola en compagnie de [[Jeanne Rozerot et de leurs deux enfants, Denise et Jacques.]] En 1888, alors que Zola s'interroge sur le sens de son existence à la veille de la cinquantaine, sa vie bascule brutalement. N'avait-il pas soufflé à Goncourt : . ?”}} C'est à cette époque que Jeanne Rozerot, jeune femme de vingt et un ans, est engagée par Alexandrine Zola pour entrer au service des Zola à Médan. Alexandrine s'entiche de cette jeune femme qui est lingère comme elle l'a été elle-même.. Originaire du Morvan, orpheline de mère, Jeanne est « montée » à Paris pour se placer. Elle accompagne les Zola à la fin de l'été, lors des vacances du couple à Royan. Le romancier en tombe immédiatement éperdument amoureux. Il conçoit pour elle un amour d'autant plus fort qu'elle lui donne les deux enfants qu'il n'a jamais pu avoir avec sa femme Alexandrine. Jeanne élève Denise, née en [], et Jacques, né en [], dans le culte de leur père. Pour autant, celui-ci n'abandonne pas la compagne de sa jeunesse. L'idylle demeure secrète pendant trois ans, seuls quelques très proches amis de l'écrivain étant au courant. Zola installe sa maîtresse dans un appartement parisien et lui loue une maison de villégiature à Verneuil, à proximité de Médan, où il se rend à vélo. Alexandrine Zola apprend l'infidélité de son époux vers le mois de , et l'existence des deux enfants, par le biais probable d'une lettre anonymeBeckert ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. La crise est grave pour le couple qui passe au bord du divorce. Mais cette révélation est aussi un soulagement pour le romancier, après trois ans de secrets et de mensongesH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 2 : ''L'Homme de Germinal'', et s.. Contre l'assurance que son mari ne l'abandonnera pas, Alexandrine se résigne à cette situation, tandis que Jeanne accepte son statut de « femme cachée ». La femme de Zola s'occupe même des enfants, leur offrant des présents, les promenant de temps à autre, reportant sur eux un amour maternel dont elle a été privée. Après la mort de l'écrivain, elle fera reconnaître les deux enfants, afin qu'ils puissent porter le nom de leur père. Le 4 mai 1907, ils sont autorisés par décret à substituer à leur nom Rozerot celui de Émile-Zola. Zola essaye ainsi, tant bien que mal, d'organiser sa double vie en partageant son temps entre Alexandrine et Jeanne. En juillet [], il écrit : vignette|redresse|Caricature politique de Zola par Lepetit dans ''Le Contemporain'' (1887). Déjà, en son temps, l'immense succès de ''Thérèse Raquin'' avait agacé Daudet et les Goncourt. Avec la réussite, et surtout les scandales, d'autres grandes amitiés de l'écrivain se distendent. Des campagnes de presse sont lancées contre Zola, notamment avec un pamphlet publié dans ''Le Figaro'' en 1887 : le ''Manifeste des cinq''Article paru au moment de la parution de ''La Terre'' dans [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2801256 ''Le Figaro'' du 18 août 1887].. Cinq romanciers d'inspiration naturalistePaul Bonnetain, J.-H. Rosny dit Rosny aîné, Lucien Descaves, Gustave Guiches et Paul Margueritte. et proches de Daudet et Goncourt, opèrent une attaque en règle contre l'écrivain et ''La Terre'', son nouveau roman en cours de parution dans la presse. Ils lui reprochent violemment ses faiblesses documentaires, , , , en affirmant que . Zola décide de ne pas répondre, mais la presse se fait globalement le défenseur de l'écrivain. Les relations entre Zola, Goncourt et Daudet se refroidissent dès lorsCes jeunes auteurs exprimèrent tous des regrets après coup ; Rosny parla même .Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Avec le succès viennent les honneurs. Zola a accepté la croix de la Légion d'honneur à condition d'être dispensé de la demande écrite officielle. Après de nombreuses tergiversations, liées à des articles sévères du romancier sur ses confrères écrivains dans la presse, en [], Édouard Lockroy lui accorde cette décoration. L'écrivain est donc fait chevalier de la Légion d'honneur le , au grand dam encore une fois des Goncourt et d'Alphonse Daudet, mais aussi de ses proches, voire de son ami Paul Alexis. Octave Mirbeau intitule même un article sur Zola à la une du ''Figaro'' : Le , Raymond Poincaré le fait officier de la Légion d'honneur. Mais, en raison de sa condamnation consécutive à « J'accuse... ! », Zola est suspendu de l'ordre de la Légion d'honneur le et n'y sera jamais réintégré. vignette|redresse|Dessin représentant Émile Zola (1894). Par ailleurs, il est présenté à la Société des gens de lettres par Alphonse Daudet en 1891 et accueilli en son sein . Il est élu au comité, puis élu et réélu président de l'association de 1891 à 1900. Il exerce très sérieusement ses fonctions : il intervient dans la presse pour présenter son organisation et ses valeursPar exemple, dans ''Le Figaro'' du 4 avril 1896 : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2836068 « La Société des gens de lettres. Ce qu'elle est »] ; du 11 avril : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k283613g « La Société des gens de lettres. Ce qu'elle devrait être »] ; du 25 avril : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k283627b « La propriété littéraire »] ; ou du 13 juin : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k283676p « Auteurs et éditeurs »]. L'ensemble de ces articles sera rassemblé dans ''Nouvelle campagne''., il fait reconnaître la société comme établissement d'utilité publique, le droit de la propriété littéraire et la défense des auteurs en France progressent sous son autorité, des conventions sont signées avec des pays étrangers, comme la RussieQui ne respectait pas les règles du droit d'auteur. Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. === Affaire Dreyfus (1894-1899) === Les campagnes de haine antisémite, de plus en plus virulentes dans la France des années 1890, incitent Émile Zola à s’engager en faveur des Juifs. En une du ''Figaro'', le , il écrit : « Il y a une poignée de fous, d’imbéciles ou d’habiles qui nous crient chaque matin : « Tuons les Juifs, mangeons les Juifs, massacrons, exterminons, retournons aux bûchers et aux dragonnades. [...] Rien ne serait plus bête, si rien n’était plus abominable. ». L'année suivante, le romancier s'implique personnellement dans l’affaire Dreyfus. Convaincu de l'erreur judiciaire par Auguste Scheurer-Kestner, il publie dans ''Le Figaro'' une série d'articles dont le premier, intitulé « M. Scheurer-Kestner » , affirme dans sa conclusion : « La vérité est en marche, rien ne l'arrêtera plus ». Il prend à nouveau position dans les articles intitulés « Le Syndicat » ( décembre) et « Procès verbal » . ==== « J'accuse... ! » ==== vignette|gauche|redresse|Première des 32 pages autographes du manuscrit de « J'accuse... ! », janvier 1898. vignette|redresse|« J'accuse... ! » à la [[Une (journalisme)|une du journal ''L'Aurore''.]] L'analyse du dossier a convaincu Zola non seulement de l'innocence de Dreyfus, mais également de l'existence d'une collusion au sein de l'état-major de l'armée pour empêcher la vérité d'éclater. Dès la fin 1897, il prépare un résumé de l'Affaire. ''Le Figaro'' ayant refusé ses derniers articles afin de conserver son lectorat le plus conservateur, Zola se tourne vers ''L’Aurore'', un tout récent journal progressiste fondé par Ernest Vaughan. Le , quarante-huit heures après le verdict d'acquittement de Ferdinand Walsin Esterhazy, l'écrivain publie sa synthèse sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République, Félix Faure. Georges Clemenceau, éditorialiste de ''L’Aurore'', trouve pour l'article un titre ramassé et percutant : « J'accuse... ! ». Bien qu'historiquement imprécis, « J'accuse... ! » révèle pour la première fois au public l'affaire Dreyfus dans sa globalité. Le retentissement de l'article est considérable en France comme dans le monde. En accusant nommément les protagonistes de l'Affaire, Émile Zola s'expose volontairement à des poursuites judiciaires afin que la justice civile se saisisse des débats et que « l'enquête ait lieu au grand jour ». La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre, avec l'assignation d'Émile Zola pour diffamation. ==== Procès Zola ==== vignette|redresse|9 février 1898. Déposition du général Auguste Mercier. Zola observe. Le ministre ne retient que trois passages de l'articlePremière colonne, première page : Sixième colonne, première page : Deuxième colonne, deuxième page : Alain Pagès, ''Émile Zola. De « J'accuse » au Panthéon'', Éditions Alain Souny, ., soit dix-huit lignes sur plusieurs centaines. Le procès s'ouvre dans une ambiance de grande violence. Fernand Labori, l'avocat de Zola, fait citer environ deux cents témoins. Ce procès est le lieu d'une véritable bataille juridique, dans laquelle les droits de la défense sont sans cesse bafouésRepiquet, bâtonnier de l'ordre, in ''Edgar Demange et Fernand Labori'', Cour de cassation, et s.. De nombreux observateurs prennent conscience de la collusion entre le monde politique et les militaires. À l'évidence, la Cour a reçu des instructions pour que la substance même de l'erreur judiciaire ne soit pas évoquée. La phrase du président Delegorgue : , répétée des dizaines de fois[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62779w Voir l'intégralité des débats de 1898]., devient célèbre. Toutefois, l'habileté de Fernand Labori permet l'exposition de nombreuses irrégularités et incohérences, et force les militaires à en dire plus qu'ils ne l'auraient souhaité. Zola est condamné à un an de prison et à francs d'amende, la peine maximale (soit, avec les frais, ), qu'Octave Mirbeau paie de sa poche le Le 8 août, Mirbeau écrit à Ernest Vaughan : , 25.}} (''Cahiers Octave Mirbeau'', , 2009, ).. Le 2 avril, une demande de pourvoi en cassation reçoit une réponse favorable. L'affaire est déférée devant les assises de Seine-et-Oise à Versailles. Le , dès la première audience, M Labori se pourvoit en cassation en raison du changement de juridiction. Le procès est ajourné et les débats repoussés au 18 juillet. Labori conseille à Zola de quitter la France pour l'Angleterre avant la fin du procès, ce que fait l'écrivain. Les accusés sont de nouveau condamnés. ==== Exil à Londres ==== vignette|redresse|gauche|Première page du ''[[Le Pilori (journal satirique)|Pilori'' du 17 avril 1898 avec une caricature anti-dreyfusarde.]] On fait donc partir Zola immédiatement au soir du verdict, avant que celui-ci ne lui soit officiellement signifié et ne devienne exécutoire. À l'image de ceux d'Hugo, Voltaire ou Vallès, cet exil déclenche un important mouvement d'opinion. Le , Zola, seul, prend le train de 0 pour Calais, sans aucun bagageSauf une chemise de nuit pliée dans un journal (É. Zola, ''Pages d'exil'').. Il vit ensuite reclus à Londres, dans le secret et une solitude entrecoupée des visites de ses amis et de sa famille proche. Le suicide du lieutenant-colonel Henry, en , lui redonne l'espoir d'achever rapidement cet exil. Espoir vain, du fait des lenteurs de la justice. La procédure connaît de nombreux épisodes et s'étend sur tout le premier semestre 1899. La décision, positive, est rendue le et, le lendemain, l'écrivain rentre à Paris, au terme de onze mois d'exil, avec ''Fécondité'', son dernier roman achevé le précédent. ==== Émile Zola dans la révision et le second conseil de guerre ==== vignette|redresse|''Le roi des porcs'', caricature ordurière représentant Émile Zola dans le ''[[Musée des Horreurs''.]] Le jugement de 1894 est finalement cassé, le capitaine Dreyfus étant renvoyé devant un nouveau conseil de guerre à Rennes. La première action de Zola est d'écrire à Alfred Dreyfus, un peu après le retour de celui-ci en France métropolitaine, le . Dans une lettre de quatre pages[http://www.dreyfus.culture.fr/fr/mediatheque/zoom-html.php?id=71&langue=0&page=1&txt=zola Lettre du 6 juillet 1899 sur le site Dreyfus du ministère de la Culture]., il s'explique sur son léger retard : Entre-temps, l'écrivain a pris sa décision. Afin de ne pas hypothéquer les chances de succès au conseil de guerre de Rennes, Zola n'interviendra pas publiquement. Le procès s'ouvre le dans la salle des fêtes du lycée de Rennes. Fernand Labori, l'un des avocats de Dreyfus, est l'objet à Rennes d'une tentative d'assassinat qui l'écarte des débats pendant près d'une semaine. Zola lui apporte plusieurs témoignages d'affection, Labori ayant été son défenseur aux assises. Un verdict de culpabilité, avec circonstances atténuantes, est rendu le . Dans ''L'Aurore'' du Article titré « Le cinquième acte »., Zola explose : Le gouvernement décide finalement de gracier Dreyfus, du fait de son état de santé. Le dernier combat de Zola en faveur d'Alfred Dreyfus sera de contester la loi d'amnistie prévue par la Chambre des députés afin d'absoudre l'ensemble des acteurs de l'affaire. ==== Conséquences de l'engagement ==== Les conséquences de l'engagement de Zola ont été à la fois positives et négatives pour l'écrivain. Il apparaît évident que « J'accuse... ! » a totalement relancé l'affaire et lui a donné une dimension sociale et politique qu'elle n'avait pas jusqu'alors. Zola sort donc de ses démêlés judiciaires avec une stature de justicier et de défenseur des valeurs de tolérance, justice et vérité pour toute une frange de la population. Mais cet engagement coûte aussi très cher au romancier. Sur le plan financier, tout d'abord, la justice fait saisir ses biens et les vend aux enchères. Alors que le dreyfusisme s'exposait d'abord sous un jour immatériel pour les nationalistes anti-dreyfusards, ceux-ci trouvent en Zola leur tête de Turc. Il concentre dès lors toutes les attaques et incarne à lui seul le traître à la patrie et à l'armée. C'est ainsi que, dès 1898, l'écrivain est l'objet d'un torrent d'articles satiriques, de caricatures, de chansons et de livrets le traînant dans la boue, l'insultant, le diffamant. Dans certains journaux, il est même l'objet d'attaques quotidiennes. Jamais Zola n'a regretté son engagement, quel qu'en ait été le prix. Il a écrit dans ses notes : ..}} === Dernières années (1899-1902) === Malgré la nouvelle condamnation d'Alfred Dreyfus, qui l'affecte profondément, Zola se consacre toujours à l'écriture. Il entame la création d'un nouveau cycle, ''Les Quatre Évangiles'', dont le premier volume, ''Fécondité'', est publié en 1899. ''Travail'' suit en 1901 au moment même où disparaît son ami de toujours, Paul Alexis. ''Vérité'' paraît à titre posthume. Et ''Justice'' ne paraîtra jamais, l'ouvrage étant resté à l'état d'ébauche au moment de la mort de l'écrivain. L'autre occupation de Zola à l'automne de sa vie, c'est la photographie. Il est fasciné par l'exposition universelle de 1900, qu'il photographie sous toutes les coutures, laissant un impressionnant reportage photographique pour l'histoireFrançois Émile-Zola, ''Zola photographe'', et s.. Émile Zola a livré un unique combat pour les honneurs, celui qu'il a mené afin d'intégrer l'Académie française. Jeune, il l'avait qualifiée de . Vingt ans plus tard, il pose sa première candidature. Il affirme, après son premier échec en 1890, . Jusqu'à sa dernière candidature le , qui échoue en 1898, l'écrivain brigue dix-neuf fois le fauteuil d'ImmortelBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', . (vingt-quatre fois selon l'académicien Dominique Fernandez dans sa réponse au discours de réception de Danièle Sallenave le [http://www.academie-francaise.fr/actualites/index.html], vingt-cinq fois selon le site de l'Académie française qui précise qu'.}}). Le , il obtient son record de voix avec seize suffrages, alors que la majorité est fixée à dix-sept voix. Comprenant que son engagement dans l'affaire Dreyfus lui ferme définitivement les portes de l'Académie française, il renonce ensuite à se présenter. === Mort === vignette|redresse|Dessin sur la une de ''[[L'Assiette au beurre|L'Assiette au Beurre'' du 30 mai 1908.]] vignette|gauche|redresse|Tombe de Zola au cimetière de Montmartre : monument (devenu [[cénotaphe) en porphyre rouge de Frantz Jourdain surmonté d'un buste en bronze de Philippe Solari, inauguré le ..]] Le , de retour de Médan où il avait passé l'été, Émile Zola et son épouse Alexandrine sont intoxiqués, dans la nuit, par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur chambreH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 3 : ''L'Honneur'', et s. dans leur appartement au 21 bis, rue de Bruxelles (Paris )Source : Acte de décès, Archives Départementales de Paris, V4E 8895 - 1902 - arrondissement - Vue 21/31. Acte 1326.. Lorsque les médecins arrivent sur place, il est trop tard. Émile Zola meurt vers du matin. En revanche, son épouse survit. Cette mort serait accidentelle, mais étant donné le nombre d'ennemis qu'avait pu se faire Zola (notamment chez les anti-dreyfusards), la thèse de l'assassinat ou de la n'a jamais été totalement écartéeH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 3 : ''L'Honneur'', et s.. Après sa mort, une enquête de police est réalisée, mais n'aboutit à aucune conclusion probante. Au début du , les descendantes de Zola affirment qu'un homme avait confié à leur grand-père qu'un ramoneur, membre de la Ligue des patriotes, lui avait avoué à ses fins dernières qu'il était le responsable de la mort de l'écrivain, en ayant bouché sa cheminée sur ordre des anti-dreyfusardsAlain Pagès, ''Émile Zola : de "J'accuse" au Panthéon'', Éditions Lucien Souny, 2008 , . Le retentissement de la mort d'Émile Zola est immense. La presse se fait l'écho de l'émotion qui gagne la population entière. La presse nationaliste et antisémite exulte ; ainsi, le journal ''La Libre Parole'' titre : ''Scène naturaliste : Zola meurt d'asphyxie''. L'émotion gagne l'étranger où de nombreuses cérémonies ont lieu en mémoire de l'écrivain français, et les presses germanique, britannique, américaine s'en font largement l'écho. L'hommage est international. Lors des obsèques, Anatole France, qui avait insisté pour évoquer toutes les facettes de l'écrivain, y compris ses combats pour la justice, déclare : Une délégation de mineurs de Denain accompagne le cortège, scandant vignette|Tombe d'Émile Zola au [[Panthéon (Paris)|Panthéon.]] Les cendres de Zola sont transférées au Panthéon le . À la fin de la cérémonie, un journalisteSpécialiste des questions militaires au journal ''Le Gaulois.'' anti-dreyfusard, Louis Grégori, ouvre le feu avec un révolver sur Alfred Dreyfus, qui n'est que légèrement blessé au bras. Depuis 1985, la maison de Médan est devenue un musée. Chaque année, le premier dimanche d'octobre, un pèlerinage est organisé par la Société littéraire des amis d'Émile Zola. Le Minutier central des notaires de Paris, département des Archives nationales, conserve plusieurs actes notariés concernant l'écrivain : son testament daté du et un codicille (du ) déposé chez son notaire parisien le , un acte de notoriété et un inventaire de ses biens dressé à partir du , actes auxquels s'ajoute la donation effectuée par sa veuve de la propriété de Médan à l'Assistance publique (daté du ). Ces documents sont consultables sous la forme de microfilms cotés aux Archives nationales (site de Paris)MC/MI/RS/1012 (inventaire), MC/MI/RS/1013 (notoriété), MC/MI/RS/1014 (testament), MC/MI/RS/1015 (donation) ; cote originelle des documents : MC/ET/XXIX/1534.. == Œuvre littéraire == === Du réalisme au naturalisme === vignette|gauche|redresse|Journal ''[[La Petite Lune'' d'. La critique du romantisme par Zola attire les caricaturistes.]] vignette|redresse|Caricature de Gill (16 avril 1876) représentant Zola en écrivain muni d'une loupe et de pincettes. . Il est le sujet physiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d'organes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à chaque heure.}} Naturalisme : au début du , ce dérivé savant de « naturel » distinguait le système symbolique d'interprétation de phénomènes naturels. L'expression « naturalisme » s'employa plus tard dans le cadre de théories excluant une cause surnaturelle. Au , on utilise aussi ce mot dans le vocabulaire scientifique pour désigner le caractère naturel d'un phénomène. Ce terme tomba en désuétude jusqu'en [], au moment où la ''Revue moderne'' publia une critique. Celle-ci qualifia la peinture de Gustave Courbet de naturaliste, dans le sens de . Henri MitterandH. Mitterand, ''Zola et le naturalisme'', PUF, coll. « Que sais-je », . distingue deux périodes dans le naturalisme théorique de Zola, qu'il situe au carrefour du romantisme (Jules Michelet et Victor Hugo), dont il a été imprégné par ses lectures de jeunesse, et du positivisme, qu'il a pratiqué à la librairie Hachette (Taine et Littré). La première époque court de 1866 à 1878, avec un point de départ posé par la publication de ''Mes haines''. Zola s'y veut moderniste, révolutionnaire dans l'âme, en réaction. Il rejette le romantisme démodé . Au Congrès scientifique de France en [], Zola adresse un mémoire qui compare le roman naturaliste à l'épopée. L'écrivain y affirme que le genre épique est spécifique à la Grèce antique, et ce lien nécessaire entre un genre littéraire et un contexte spécifique donné manifeste clairement un déterminisme littéraire proche de celui de TaineDont Zola a fait la connaissance chez Hachette et a lu les œuvres maîtresses.. Cette démarche critique est ainsi définie par le philosophe : . Mais Zola se distingue de Taine en affirmant la prédominance du tempérament. C'est la différence principale entre le réalisme de Taine et le naturalisme. Ainsi, pour l'écrivain, . Après 1878 et la lecture de Claude BernardC. Bernard, [http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=31054&p=1&do=page ''Introduction à l'étude de la médecine expérimentale'', 1865]., Zola introduit la notion de méthode expérimentaleJusqu'en politique, où il s'écrie : « La République sera naturaliste ou elle ne sera pas. », afin que la littérature . Zola applique cette définition à la technique romanesque transformée Zola, préface de la deuxième édition de ''Thérèse Raquin'', 1878.}}. Il ne faut toutefois pas voir dans les textes de critique littéraire de Zola l'exacte clé des thèmes et du style de l'écrivain, même si une relation évidente existe entre l'œuvre technique et l'œuvre dramatique. Le naturalisme consiste donc en la recherche des causes du vice dans l'hérédité. De ce fait, le romancier naturaliste est . L'observateur accumule des renseignements sur la société et ses milieux, sur les conditions de vie et d'environnement. Il doit cerner de près la réalité, qu'il transpose par un usage serré et acéré du langage. L'expérimentateur joue dès lors son rôle, par la construction d'une trame qui amalgame les faits et construit une mécanique où il enchaîne ces faits par une forme de déterminisme des principes liés au milieu et à l'hérédité. Le personnage naturaliste est ainsi la conséquence déterminée de constantes physiques, sociales et biologiques. Le romancier naturaliste a un but moral. Zola écrit : La littérature naturaliste est une littérature de synthèse du type balzacien et de l'anti-héros flaubertien, qui engendre des personnages vidés d'individualitéH. Mitterand, ''Zola et le naturalisme'', , .. La prépondérance de Zola dans le milieu naturaliste est indiscutable et le débat se catalysera d'ailleurs essentiellement autour de lui. L'école naturaliste est le plus souvent appelée « école de Médan », du nom de la maison appartenant à Zola, où les écrivains proches du mouvement naturaliste, comme le premier HuysmansHuysmans abandonnera peu à peu le naturalisme. et Maupassant, avaient l'habitude de se réunir lors de soirées dites de Médan. Le volume collectif de ces ''Soirées'' paraît deux ans plus tard. En dehors de l'œuvre zolienne, le naturalisme a donné peu d'œuvres majeuresH. Mitterand, ''Zola et le naturalisme'', , .. C'est ainsi que Stéphane Mallarmé a pu dire : === Méthode de travail et style === ==== Minutie ==== vignette|gauche|redresse|Pour ''[[La Bête humaine'', Émile Zola effectue un voyage en locomotive à des fins de documentation.]] vignette|redresse|Plan de la Bourse de Paris de la main de Zola pour son roman, ''[[L'Argent'', vers 1890.]] Zola se présente comme un écrivain à la fois minutieux et méthodique. Il décrit ainsi sa méthode de travailLettre du 27 juin 1890 à Jules Héricourt, un ami écrivain. : Zola a toujours insisté sur sa démarche consciente et tranquille, qui s'apparente à celle du maçon construisant sa maison, sans fébrilitéBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', « Méthode de travail », .. Il veut donner l'image de la quiétude dans l'écriture, avec une construction de premier plan, puis de second plan, une description des personnages précise par l'établissement de fiches pour chacun d'eux. La rédaction du chapitre doit immédiatement suivre. Cependant, cette démarche théorique est quelque peu contredite par l'examen des dossiers de préparation laissés par l'auteur des ''Rougon-Macquart''. En effet, dans le cas de la documentation, plutôt que de réaliser ses recherches dans un premier temps, puis de réaliser la totalité de son travail d'écriture dans un second temps, on constate que Zola se documentait tout au long de la réalisation de ses romans. Le travail de Zola romancier commence donc par la constitution d'un dossier préparatoire[http://www.cahiers-naturalistes.com/wiki/doku.php Dictionnaire des dossiers préparatoires] sur le site des ''Cahiers naturalistes.''Ces dossiers sont conservés à la BnF pour les ''Rougon-Macquart'' et les ''Évangiles'', et à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence pour ''Les Trois Villes''.. Sa taille est variable en fonction du roman et du sujet, mais va plutôt en s'accroissant avec le temps. D'une cinquantaine de folios pour ''La Fortune des Rougon'', le dossier de ''Pot-Bouille'' en atteint 450, pour compter entre 900 et un millier de pages pour ''Germinal'', ''L'Argent'' ou ''La Terre'', et enfin culminer à près de pour ''La Débâcle''Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', v. tableau .. Le dossier préparatoire est aussi utile au romancier lorsqu'il doit se défendre des attaques assez nombreuses qui lui sont portées quant au sérieux de sa documentation. Zola viserait, à en croire ses contradicteurs, au superficiel et au spectaculaire. Il n'hésite pas, dès lors, à convoquer des journalistes pour leur prouver le sérieux de ses recherches en leur exposant ses dossiers. Zola s'appuie ainsi sur une solide documentation, ainsi que sur des enquêtes pour lesquelles il se déplace dans les régions qu'il veut décrire. Les voyages du romancier vers un lieu précis ont souvent provoqué moqueries et quolibets. La critique voit dans ces « mouvements puérils » un manque d'imagination de l'écrivain. C'était en effet très nouveau, dans la seconde moitié du , que de vouloir coller à la réalité d'aussi près. Mais le romancier souhaite absolument s'imprégner de l'ambiance d'un lieu pour y capter le détail véridique. C'est dans cet esprit qu'il part visiter le Valenciennois pendant une dizaine de jours pour ''Germinal'', ou qu'il produit trois cents pages d'observations sur les Halles pour ''Le Ventre de Paris'', entre autres. Il croque les scènes vécues, mais toujours dans l'optique de son roman en cours, jamais gratuitement. Il sélectionne ses observations et les utilise quasiment toutes dans le roman qu'il est en train d'écrire, ainsi qu'un peintre ferait avec son carnet de croquisH. Mitterand, ''Carnets d'enquêtes. Une ethnographie inédite de la France'', Plon, 1987.. Les dossiers préparatoires de Zola font aussi état de réflexions théoriques sur le roman en cours d'écriture, via une forme de dialogue avec lui-même. L'écrivain prend soin de définir le schéma narratif, la position des personnages dans chaque scène, le niveau de dramatisation, la véracité de la situation. Il porte une attention toute particulière au rythme de la narration et à l'équilibre de chacun des chapitres. ==== Brouillons ==== Zola préparait des brouillons avant d'écrire ses pages définitives. Mais il n'en a légué pratiquement aucun, et comme il travaillait toujours en solitaire, il n'existe aucun témoignage à ce sujet. Quelques bribes d'essais concernant un paragraphe ou une phrase ont été retrouvées, mais rien de systématique. Il est certain que cette étape intermédiaire a été détruite volontairement, comme chez HugoBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Les historiens de la littérature s'interrogent encore sur cette absenceV. à ce titre les commentaires des ''Rougon-Macquart'' dans l'édition de La Pléiade et Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', et s. et supposent que, peut-être, Zola a cherché à masquer une certaine réalité qui aurait pu nuire à l'édification de son personnage . En revanche, Zola fait de nombreuses retouches après la première publication, en appliquant une méthode originale : comme pratiquement tous ses romans sont parus d'abord sous la forme de feuilletons dans la presse, il découpe la page et y porte directement ses corrections en vue de l'édition en volume. Il a ainsi parfois apporté d'importantes corrections à ce qu'il a considéré comme un premier jetDans ''Nana'', il a repris totalement certaines phrases et même ajouté des épisodes.''Les Rougon-Macquart'', Bibliothèque de la Pléiade, vol. II, notes de H. Mitterand sur les ajouts.. Il lui est aussi arrivé d'avoir l'idée d'ajouter des personnages nouveaux dans le cycle des ''Rougon-Macquart'' et, dans ce cas, il pouvait reprendre un volume déjà paru et le modifier en vue d'une rééditionC. Beckert cite l'exemple de Lisa Macquart, apparue dans ''Le Ventre de Paris'' et introduite après coup dans ''La Fortune des Rougon''.. ==== Style ==== Dès [], Zola a élaboré sa première théorie du style, qu'il expose au moyen de la métaphore des trois écrans : l'écriture est un écran entre l'œil et le monde, et cet écran peut être de trois natures différentes, suivant l'esthétique à laquelle l'écriture obéit. De ces trois écrans, le classique, le romantique et le réaliste, il choisit le dernier parce qu'il est celui qui lui semble le moins déformer la réalité : Cette même exigence de transparence et de clarté dans l'écriture l'amène à refuser , celle des symbolistes notamment, contre lesquels il écrit en 1896 un article dans ''Le Figaro'', dans lequel il exprime son désir d'une écriture d'où l'« idée » puisse transparaître avec une , .}}. Le maître-mot est dès lors la « simplicité dans la langue« Stendhal », in ''Le Roman expérimental''. » contre les excès de la rhétorique et le Pour , Zola, dans une préface de 1889, conseille aux jeunes écrivains de se frotter à l'écriture journalistique : l'urgence, la nécessité de la concision, les amèneront à se débarrasser des adjectifs superflus, à ne plus conserver . C'est en effet à ce prix que la langue peut devenir . Pour autant, la langue que Zola appelle de ses vœux n'est pas une langue neutre, qui serait l'équivalent, dans le domaine de la littérature, de l'objectivité photographiqueZola critique explicitement la comparaison entre le naturalisme et la photographie (envisagée comme une reproduction objective du réel). Cf. Henri Mitterand, préface à Émile Zola, ''Écrits sur le roman'', Le Livre de poche, coll. « Références », Paris, 2004, .. Paradoxalement, alors qu'il prend pour modèle de la création romanesque la méthode scientifique, dans la démarche de laquelle la subjectivité de l'observateur est censée n'avoir aucune part, il ne cesse de rappeler l'importance de la personnalité, du tempérament propre du créateurCe paradoxe est développé par Henri Mitterand, dans sa préface à Émile Zola, ''Écrits sur le roman'', .. Le « grand style », c'est celui dans lequel s'exprime « l'expression personnelle » de l'artiste. C'est pour cette raison, explique Zola, qu'on peut reprocher à Balzac « ses phrases fâcheuses », « son style est à toujours à lui », et c'est ce qui fait de lui un grand écrivainCité par Henri Mitterand, in Zola, , .. Ce style personnel, ce tempérament, on ne peut selon lui ni l'acquérir quand on en est démuni, ni le changer quand on en possède un : le style, . Zola a par ailleurs donné quelques indications sur la manière dont il écrivait ses phrases, et qui a peu à voir avec l'idée selon laquelle la langue devrait se faire transparente pour ne pas faire obstacle à la manifestation du réel : la construction de celles-ci, explique-t-il, obéirait en effet avant tout aux lois de l'« euphonie » : , ..}} Ces paradoxes, ces décalages entre la théorie et la pratique, les silences sur certaines caractéristiques importantes de l'œuvre romanesque (la transformation du réel par l'irruption de dimensions fantasmatiques et mythiques, notammentCf. Henri Mitterand, in ''Zola'', , .) ont pu donner de l'écrivain qu'était Zola une vision tronquée et réductrice qui a souvent été utilisée par les adversaires du naturalisme. Henri Mitterand a ainsi pu écrire qu'.[...]}}. === Œuvres de jeunesse et premières publications === vignette|gauche|redresse=0.7|Affiche pour le lancement de ''[[Thérèse Raquin'' en fascicules hebdomadaires en [].]] vignette|redresse=0.7|[[Marius Roux.]] L'itinéraire littéraire d'Émile Zola est initialement marqué par une hésitation et une recherche reflète un parcours d'autodidacte à la suite d'une scolarité difficile. Poésie ? théâtre ? roman ? essai ? L'homme tergiverse. La poésie l'attire, il en a beaucoup écrit, il est même remarqué chez Hachette après avoir livré un poème. Mais il n'y a aucun parti à en tirer à court terme. Le théâtre permet d'accéder vite à la notoriété et à la fortune. Le jeune homme s'y essaye, aidé de rencontres dans le petit monde des auteurs dramatiques, sans succès. ''La Laide'', conte moral inspiré de Milton, et ''Madeleine''Qu'il transformera en roman, ''Madeleine Férat''. sont refusés. ''Les Mystères de Marseille'', un roman-feuilleton épique qui avait paru un peu plus tôt, est adapté pour le théâtre avec Marius Roux, mais la pièce ne vit que le temps de quelques représentations. Son premier ouvrage publié est un recueil de contes, ''Les Contes à Ninon'', dont la substance a pour origine des textes écrits dès 1859. Il était souffrant lorsqu'il a écrit cet ouvrage. Le Zola de vingt ans s'y exprime, déjà avec talent, sous une forme facile à publier dans la presse et dont l'administration impériale est friande. Les contes sont tout d'abord publiés dans ''La Revue du mois'', feuille littéraire et artistique de Géry Legrand, que Zola avait connu comme collaborateur dans la presse lilloise. Le volume imprimé par l'éditeur Pierre-Jules HetzelL'éditeur d'Erckmann-Chatrian et de Jules Verne. paraît à mille cinq cents exemplaires en . C'est au plus un succès d'estime, mais Zola a pu faire jouer ses relations et obtient plus de cent articles dans la presse en trois moisH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', .. Le , Émile Zola décide de démissionner de la librairie Hachette et de ne plus vivre que de sa plume. La dispersion du jeune homme, les publications des ''Contes à Ninon'' et, surtout, de son roman à dominante autobiographique ''La Confession de Claude'', semblent avoir joué un rôle prépondérant dans ce qu'il est convenu d'appeler une séparation amiableH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', et s.. ''La Confession de Claude'' est achevée à la fin de l'été 1865, publiée chez Lacroix à quinze cents exemplaires à la mi-novembre. C'est un roman écrit en réaction contre la mode du « rachat de la femme perdueComme dans ''La Dame aux Camélias'' d'Alexandre Dumas fils ou ''Marion Delorme'' d'Eugène de Mirecourt. », où Zola évoque déjà des thèmes récurrents dans son œuvre comme la peur de la souillure et de la déchéance, ou encore l'attrait maléfique de la FemmeBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. La censure, très active sous le Second Empire, s'intéresse immédiatement à ce premier roman, sans lui trouver matière à poursuites. Mais on lui reproche déjà la « crudité de l'observation », « le cynisme du détail » et son appartenance à une « école réaliste » prompte à « analyser de honteuses passions ». Dans le courant de l'année 1866, Zola parvient à contribuer régulièrement à ''L'Événement''. Il y propose son deuxième roman, ''Le Vœu d'une morte'', qui paraît en feuilleton du 11 au . Devant la faiblesse des livraisons, Villemessant, le directeur du journal, interrompt la publication à la fin de la première partie. La seconde partie, pourtant prévue, ne sera jamais écrite. , écrit-il à Zola fin . Le roman, complété des ''Esquisses parisiennes'', est publié en Chez Achille Faure.. À l'occasion de sa réédition chez Charpentier en 1889, le roman est totalement revu par l'écrivain. Le naufrage est évité par quelques belles pages de description parisiennes, de souvenirs bien sentis et par l'expression d'un thème majeur chez Zola : la perversion par l'argentBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Vivre de sa plume, vite dit ! Ces deux premiers romans ne rapportent à Zola rien d'autre qu'une certaine estime, et sa situation matérielle en reste au point mort. Le journaliste sauve toutefois le romancier pendant ces années sèches. Mais le succès littéraire approche. vignette|Lettre d'Émile Zola à Albert Lacroix pour la publication de son roman ''[[Thérèse Raquin''.]] Avec ''Thérèse Raquin'', l'entreprise se dessine. Première grande œuvre à succès de Zola, le roman illustre la théorie des tempéraments, le déséquilibre entre le sang et la personnalitéBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Le romancier a d'abord livré une nouvelle publiée dans ''Le Figaro'' du , intitulée ''Dans Paris. Un mariage d'amour''. Il s'agit plus d'une trame, dans laquelle les éléments principaux du roman à venir sont encore absents. Il propose ensuite au directeur de la ''Revue du '', Arsène Houssaye, le développement de cette nouvelle en un roman de six chapitres. Ce sont finalement trois livraisons qui sont publiées en août, septembre et , dans ''L'Artiste'', sous le titre ''Un mariage d'amour''. Pour la publication en volume, Zola décide de changer le titre en ''Thérèse Raquin'', le nom de l'héroïne du roman, s'inspirant ainsi de ''Madame Bovary'' de Flaubert et ''Germinie Lacerteux'' des Goncourt, dont l'influence est forte au-delà des seuls titres de roman. Le volume est édité par Lacroix, mis en vente en , tiré à quinze cents exemplaires et réimprimé dès . La réception du roman est variée. Il marque véritablement le début de la carrière d'écrivain de ZolaH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', et s.. Mais la polémique et la passion vont rapidement faire rage. Zola répond aux accusations de « pornographie » dans la préface de la seconde édition du roman, texte précieux puisque l'auteur s'y dévoile et emploie pour la première fois le concept de « roman naturaliste ». Louis Ulbach[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2710070 Article du 23 janvier 1868] dans ''Le Figaro''. Zola lui répond dans [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k271015k ''Une lettre à Ferragus''], le 31 janvier, dans le même journal, par une défense vigoureuse du naturalisme naissant., sous le pseudonyme de Ferragus, parle de « littérature putride [...] d'une flaque de boue et de sang [...] qui s'inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience ». Taine, dont Zola se considère comme le disciple, offre un regard bienveillant à l'auteur de ''Thérèse Raquin''. Il lui écrit : Zola va rapidement s'y employer en concevant un monument littéraire : ''Les Rougon-Macquart''. La voie de la littérature s'ouvre enfin à lui. Il s'y engouffre. Il vient d'avoir vingt-sept ans. === ''Les Rougon-Macquart'' === vignette|redresse|Caricature d'[[André Gill pour un hommage de Zola à Balzac vers [].]] vignette|gauche|redresse|Placard publicitaire annonçant la parution de ''[[La Terre (Zola)|La Terre'' en [].]] juillet 1871. Flaubert reprochera gentiment à Zola de s'être dévoilé dès le premier roman, ne laissant plus de surprise au lecteur..}} ==== Nouvelle ''Comédie humaine'' ==== À partir de [], Émile Zola conçoit un projet qui était déjà en germe depuis quelque temps : ''L'Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire''. Il envisage une fresque romanesque traversant toute la période, du coup d'État du 2 décembre 1851 à la défaite de Sedan en 1870. L'idée lui vient d'abord de sa passion pour Honoré de Balzac et de cette œuvre immensément variée, à laquelle Taine avait consacré un article très remarquéDans la revue [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26631r ''Nouveaux essais de critique et d'histoire''], 1865.. Cet article va influencer l'œuvre de Zola de manière déterminante. La Bibliothèque nationale conserve d'ailleurs un texte contemporain de l'initialisation des ''Rougon-Macquart'', intitulé : « Différences entre Balzac et moi », dans lequel le jeune écrivain exprime sa volonté de bien se distinguer de son prédécesseur''Zola et Balzac'', par C. Becker. : À la différence de ''La Comédie humaine'', rassemblée en une œuvre compilée sur le tardAprès 1835., les ''Rougon-Macquart'' sont, dès avant le départ de l'œuvre, un projet conscient, déterminé, réfléchi. Les travaux du docteur Lucas, dont son traité sur l'héréditéProsper Lucas, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k86272g ''Traité philosophique et physiologique de l'hérédité naturelle''] ''dans les états de santé et de maladie du système nerveux, avec l'application méthodique des lois de la procréation au traitement général des affections dont elle est le principe. Ouvrage où la question est considérée dans ses rapports avec les lois primordiales, les théories de la génération, les causes déterminantes de la sexualité, les modifications acquises de la nature originelle des êtres, et les diverses formes de névropathie et d'aliénation mentale'' (2 volumes, 1847-1850)., sont une autre source de l'œuvre à venirZola prit une soixantaine de pages de notes sur le traité du docteur Lucas.. Les ''Rougon-Macquart'' sont ainsi la rencontre de Balzac avec la science de ce milieu du Principes scientifiques réfutés dès le dernier quart du , notamment sur les questions d'hérédité., principalement illustrée par la physiologieBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Il se réfère aussi explicitement à Darwin, dont il interprète erronément la théorie dans le sens du darwinisme social. Ainsi, dans ''Germinal'', le personnage principal s'exclame à la fin du récit : Initialement prévu en dix volumes, le cycle évolue pour compter successivement douze, puis quinze, puis enfin, le succès venant, vingt tomes. Il est pensé dans le détail avec une ossature précise dès l'origine, dotée d'une vision ensembliste et systématiqueH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', .. Ce plan décrit les personnages, les grands thèmes de chaque ouvrage (l'argent, le monde ouvrier, l'armée), le lieu de l'action (Provence ou Paris). Zola ne cache pas non plus le côté rémunérateur de l'opération : assurer la stabilité de sa vie matérielle est l'une de ses obsessions, après ses difficiles années de vaches maigres. vignette|redresse|Page manuscrite de Zola décrivant le plan de son cycle ''[[Les Rougon-Macquart'', adressé à son éditeur, Lacroix.]] Zola a conservé à l'esprit toutes les ficelles de l'édition moderne, apprises chez Hachette, dont la publication en série : il a compris que chacun y gagne, l'éditeur comme le romancier. Mais Zola se sent aussi à un tournant littéraire après la publication de ses quatre premiers romans. Il prend conscience d'être arrivé aux limites d'un modèle. Si le naturalisme veut survivre comme nouveau genre littéraire, il ne doit pas se laisser enfermer dans les limites étroites imposées par ses premiers essais. Il a parfaitement assimilé les leçons que lui ont faites Taine et Sainte-Beuve sur ses premières œuvres, en termes d'équilibre et de vérité. L'initialisation des ''Rougon-Macquart'' marque donc un changement complet de stratégie dans l'œuvre naissante du romancierH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 1 : ''Sous le regard d'Olympia'', .. ==== Cycle construit sur l'outil hérédité ==== Le cycle repose sur l'histoire d'une famille issue de deux branches : les Rougon, la famille légitime, petits commerçants et petite bourgeoisie de province, et les Macquart, la branche bâtarde, paysans, braconniers et contrebandiers, qui font face à un problème général d'alcoolisme. Cette famille est originaire d'Aix-en-Provence . ''Les Rougon-Macquart'' mettent en scène une descendance s'étendant sur cinq générations. Certains membres de cette famille vont atteindre des sommets de la société d'Empire, alors que d'autres vont sombrer, victimes d'échecs sociaux et de leur hérédité. Il s'agit donc d'une entreprise de dévoilement du corps social, mais aussi du corps humain dans ses recoins les plus sombres. Zola veut montrer comment se transmet et se transforme, dans une même famille, une tare génétique, ce qui implique l'usage d'une généalogie que le romancier ne cessera de perfectionner au fil de l'élaboration de son œuvre. Ainsi, une relation directe entre chaque personnage existe de roman en roman, trait absent des œuvres précédentes. C'est par Émile Deschanel que Zola apprend l'existence des travaux des aliénistes Bénédict Augustin Morel et Joseph Moreau sur le thème de l'hérédité vue sous un angle morbide. L'écrivain n'a de cesse de compléter ses connaissances sur ce sujet, au point qu'on peut considérer qu'il a fait passer dans les ''Rougon-Macquart'' . Au contraire de Balzac, Zola se sert de l'hérédité comme d'un outil, fil conducteur de son cycle, qui lui permet une classification scientifique de ses romans. ==== Production constante et méthodique ==== vignette|redresse|Tableau d'hérédité de la famille Rougon-Macquart dessiné par Zola vers 1870. L'écriture de cette série constitue la principale préoccupation de l'écrivain pendant les vingt-cinq années suivantes. Avec une régularité à toute épreuve, Zola écrit trois à cinq pages par jour, ce qui représente chaque année un roman de deux volumes. Il fait paraître six romans entre 1871 et 1876 avec ''La Fortune des Rougon'', ''La Curée'', ''Le Ventre de Paris'', ''La Conquête de Plassans'', ''La Faute de l'abbé Mouret'' et ''Son Excellence Eugène Rougon''. Mais ce n'est pas encore le succès attendu. Il est évidemment reconnu en tant que romancier, mais pas au niveau qu'il souhaite. vignette|gauche|redresse|Arbre généalogique des Rougon-Macquart. Ferme dans son projet, l'écrivain s'attèle à l'écriture de son grand roman , ''L'Assommoir'', qu'il publie en [] chez Georges Charpentier. Il y décrit, tel un reportage, les drames de la classe ouvrière, au travers de ses misères et des ravages de l'alcool. C'est un texte dans lequel il met beaucoup de lui-même, s'inspirant de sa vie passée et de ses expériences dans les quartiers populairesH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 2 : ''L'Homme de Germinal'', et s.. Le roman a un retentissement considérable qui amène enfin la gloire attendue, mais aussi le scandale. La description de la réalité froide de l'alcoolisme, « monstrueusement détaillée » par un auteur instruit par une documentation précise, soulève et indigne une critique presque unanime. À droite, les accusations sont, comme d'habitude, de trivialité et de pornographie, mais à gauche on lui reproche de « salir le peuple ». Les attaques contre Émile Zola sont nombreuses et violentes, si bien que la parution du roman dans ''Le Bien public'', journal républicain, est interrompue au chapitre VIBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Mais le roman a un succès immense qui amène enfin au romancier l'aisance matérielle à laquelle il aspirait. Plusieurs de ses amis s'éloignent de lui à ce moment-là, par peur du scandale, mais aussi, parfois, par jalousie. Zola poursuit imperturbablement la production de son cycle, en publiant ''Une page d'amour'' en [], puis ''Nana'' en []. C'est à nouveau un scandale puisque l'œuvre porte sur les demi-mondaines et leurs frasques. Gustave Flaubert admire ce talent à multiples facettes et félicite Zola une fois de plus. Ses adversaires l'accusent à nouveau d'être un écrivain « pornographique » de par son « goût du sordide et du détail cru ». Mais le public s'arrache les exemplaires de ''Nana'', qui devient un immense succès de librairie en France et à l'étranger. Toujours constant dans l'effort, Émile Zola publie, de 1882 à 1884, cinq nouveaux romans : ''Pot-Bouille'', ''Au Bonheur des Dames'', ''La Joie de vivre'', ''Germinal'' et, hors le cycle des ''Rougon-Macquart'', ''Naïs Micoulin''. ''Germinal'', le roman sur les « gueules noires » et la grève, paraît en 1885. C'est très certainement le roman le plus travaillé, le plus préparé et documenté de ZolaH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 2 : ''L'Homme de Germinal'', et s.. Le romancier s'est déplacé dans le bassin houiller de Valenciennes, dans le nord de la France, à Anzin. Zola choisit le Nord plutôt que Saint-Étienne, sur les conseils du député Alfred Giard, qui le guidera dans la région. Sa visite de huit jours, en pleine grève des douze mille mineurs du carreau d'Anzin, transforme totalement sa vision du monde des « ouvriers de l'industrie ». Il n'a pas hésité à descendre au fond de la mineDans la fosse Renard, à moins , que Zola visite pendant cinq heures, habillé en mineur, jusque dans ses recoins les plus étroits.H. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 2 : ''L'Homme de Germinal'', ., en , y discutant avec les mineurs, les cadres et ingénieurs. Il assiste à des réunions syndicales, entre dans les maisons, les cafés, tous les lieux de convivialité, observe la détermination, le calme et la discipline des grévistes. Il est aussi témoin du drame social, « la débauche des filles qui ne se marient qu'au deuxième ou troisième enfant », la prostitution, le jeu, l'alcoolisme. Le livre est un immense succès alors que les ennemis de l'écrivain, de moins en moins nombreux, sont bien forcés à une reconnaissance de son immense talent. Il publie en 1890 un nouveau chef-d'œuvre, ''La Bête humaine'', puis en [], ''L'Argent'', qui a comme toile de fond le monde de la Bourse, de la finance et de la spéculation sous le Second Empire. Suit en 1892 ''La Débâcle'' ([]), roman historique consacré à la guerre de 1870, en particulier à la Bataille de Sedan et à la Commune de Paris. Il apporte à l'auteur son plus grand succès de librairieRoger Ripoll, préface de ''La Débâcle'', Le Livre de Poche, 2003, ... En 1893, Zola achève le cycle des ''Rougon-Macquart'' sur une note optimiste avec ''Le Docteur Pascal''''L'Année balzacienne'', , 1996, ., qui s'ouvre sur . === Après les ''Rougon-Macquart'' === L'achèvement des ''Rougon-Macquart'' approchant, Émile Zola a changé. Le contraste est fort entre une reconnaissance internationale inégalée et une hostilité générale en France, exprimée par des attaques continues et le refus obstiné de le voir entrer à l'Académie française. Il s'interroge sur son activité littéraire : Cette évolution est dans l'air du temps, avec un « néonaturalisme » illustré par les productions d'Anatole France et Maurice Barrès qui connaissent une évolution vers le roman à thèse. ==== ''Les Trois Villes'' ==== [[Fichier:Zola Leandre.jpg|vignette|redresse|« Enfin ! M. Zola arrive au bout de son rouleau en mettant au monde ''Paris''. Le père et l'enfant se portent bien tout de même. » Caricature de C. Léandre vers [].]] vignette|gauche|redresse|Théophile Alexandre Steinlen, ''Émile Zola au pèlerinage de Lourdes'', paru dans ''Gil Blas illustré'' du 22 avril 1894. Avant même la fin des ''Rougon-Macquart'', Émile Zola décide de se lancer dans la rédaction d'un roman ayant pour objet la religion en cette fin de . La révélation se fait à l'occasion d'un voyage dans le sud-ouest de la France en septembre [], où le romancier assiste, interloqué, au grand pèlerinage de Lourdes et à tout son décorum, avec . Le but du romancier est de dresser une forme de au travers d'un, puis deux, puis finalement trois romans, intitulés chacun du nom d'une ville : Lourdes, Rome et Paris. Son héros, l'abbé Pierre Froment, personnage sceptique et désabusé, en crise face à la religion, sert de fil conducteur au cycle ainsi que de porte-parole au romancierH. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 3 : ''L'Honneur'', .. C'est le nouveau souffle que recherchait Zola, apte à le relancer après l'énorme travail fourni sur les vingt volumes des ''Rougon-Macquart''H. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 2 : ''L'Homme de Germinal'', .. Le dernier trimestre de l'année 1893 et la première moitié de 1894 sont consacrés à l'écriture de ''Lourdes''. Ce roman s'appuie sur ''Mon voyage à Lourdes'' (qui ne sera édité qu'en 1958 chez FasquelleJean-Dominique Merchet, [http://www.liberation.fr/grand-angle/010173859-lourdes-c-est-du-zola « Lourdes, c'est du Zola », sur ''liberation.fr''], 11 février 2008.), journal réunissant observations et témoignages recueillis par Zola lors de son second voyage à Lourdes, en . Le roman ''Lourdes'' paraît le . Tiré à H. Mitterand, ''Biographie d'Émile Zola'', vol. 3 : ''L'Honneur'', ., il est présenté en avant-première dans ''Le Figaro''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282976b Article de Philippe Gille dans l'édition du 23 juillet 1894].. La critique littéraire reçoit correctement l'ouvrage, en regrettant parfois l'absence de renouvellement entre les deux cyclesComme A. Hallays dans le ''Journal des Débats'' du 27 juillet 1894.. La presse conservatrice et religieuse incendie le roman, amenant même des réponses sous forme de roman ou d'étude-réaction. L'ouvrage est mis à l'''Index'' le , mais c'est, en revanche, un immense succès de librairie. Émile Zola, qui est athée, ne croit ni aux apparitions ni aux miracles : 793..}} Il est bouleversé, à Lourdes, par la souffrance des malades : Cependant il ne veut pas voir dans leur terrible alignement une dénonciation de l'échec d'une science arrogante : 11..}} Pour Zola, , l'auteur fait ici allusion à sa propre hypothèse d'une influence de l'abbé Ader, à BartrèsÉmile Zola, ''Mon voyage à Lourdes'', éd. cit., 793 (et, pour l'abbé Ader, 793-795 et 801). — et les guérisons miraculeuses seraient une illusion. ''Rome'' et ''Paris'' suivent à peu de distance, écrits rapidement dans la foulée de la parution de ''Lourdes''. ''Rome'' a pour objet la description du haut clergé moderne, avec le Pape à son sommet, et son positionnement dans le modernisme social de cette fin de siècle. La rédaction du roman s'étale entre 1895 et 1896 ; il est publié en volume le , déclenchant les mêmes foudres que ''Lourdes''. Enfin, ''Paris'' est le roman de la capitale contemporaine. C'est le contraste entre la richesse et la misère, la bourgeoisie et le monde ouvrier, l'ordre contre l'anarchie. Le volume est mis en vente en pleine affaire Dreyfus, juste après le procès intenté contre Émile Zola à la suite de la publication de « J'accuse... ! ». ==== ''Les Quatre Évangiles'' ==== vignette|gauche|Raymond Tournon, affiche créée pour la parution de ''Fécondité'' en feuilleton dans ''[[L'Aurore (journal français, 1897-1914)|L'Aurore'', en [].]] Les quatre romans de ce nouveau cycle (''Fécondité'', ''Travail'', ''Vérité'' et ''Justice'') découlent directement de la série précédente, bâtis autour de chacun des fils de Pierre et Marie Froment. Mais la mort prématurée de l'écrivain prévient la réalisation du dernier ouvrage, qui reste à l'état d'ébauche. Zola a voulu ouvertement utopique ce cycle dans lequel il peut donner libre cours à ses rêves. Mais c'est aussi une conception du monde, sur le plan social, qui a très mal vieilli. Dans ''Fécondité'', Zola expose ses thèses natalistes. Le roman est basé sur une opposition stricte et rigoureuse, manichéenne, entre le couple Froment et leurs douze enfants, incarnant le bonheur, et les autres personnages qui se limitent volontairement à une progéniture réduite, voire inexistante : à ceux-ci revient la déchéance sociale et les malheurs de la vie. Le roman est publié en feuilleton dans ''L'Aurore'' de mai à , puis en volume le chez Fasquelle. La valeur morale de l'œuvre est remarquée, plus que ses qualités littéraires, malgré les fortes critiques de la droite nationaliste. ''Travail'' est un évangile socialiste, dans lequel Zola inaugure un nouveau genre pour lui-même, puisque c'est une œuvre d'anticipation, construite sur la volonté générale de progrès social et sur les évolutions industrielles de la fin du . Alors que les idéaux socialisants appellent à une lutte des classes sanglante, Zola aspire à une entraide. La rédaction du roman débute en et s'achève en ; le volume paraît chez Fasquelle en . L'œuvre est reçue avec bienveillance à gauche, avec des critiques enthousiastes, de Jaurès notamment. Les associations coopératives, disciples de Fourier, voient en Zola un allié de poids et lui organisent un banquet le . ''Vérité'', le troisième roman du cycleLa dernière œuvre d'Émile Zola, puisqu'il meurt quelques jours après le début de la parution en feuilleton. est l'adaptation de l'affaire Dreyfus dans le monde de l'Instruction publique, qui s'oppose à l'école privée catholique. L'œuvre est conçue dans le contexte du projet de séparation des Églises et de l'État. C'est la description d'un cléricalisme qui, envers et contre tout, cherche à conserver coûte que coûte son emprise sur la société civileM. Sacquin ''et al.'', ''Zola'', BnF, .. Le volume, qui paraît en chez Charpentier, est liseré de noir en signe de deuil. La critique s'attache à élucider les messages relatifs à l'affaire Dreyfus, en faisant remarquer que la transposition de la trahison militaire à l'affaire de mœurs fait perdre beaucoup au récitBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Mais la critique salue le traitement de l'éducation laïque.. Selon le journaliste et homme politique Joseph Reinach, auteur de l'''Histoire de l'affaire Dreyfus'', l'identité des principaux personnages de ce texte à clés., est la suivante : le maître d'école Simon est Dreyfus, Fulgence est le commandant Du Paty, le père Philibin est le commandant Henry, le frère Gorgias est le commandant Esterhazy, Gragnon est le général Mercier. Le procès de Rozan est le procès de Rennes. ''Justice'', le dernier roman de la série de ''Quatre Évangiles'' ne fut jamais commencé. On sait que Jean Froment devait en être le héros, militaire antimilitariste, certain de la nécessité du désarmement mondial pour assurer la paix des peuples et leur bonheur. Le but devait être la création d'une république universelle par la victoire contre les nationalismes et le militarisme. === Adaptations théâtrales et lyriques de l'œuvre de Zola === Toujours dans la perspective d'une amélioration de sa situation matérielle, Émile Zola a cherché rapidement à adapter ses romans. À la fin du , un succès sur une scène parisienne rendait immédiatement riche et célèbre. Mais Zola est aussi attiré par l'effet « tribune » du théâtre, dont il rêve d'exploiter l'écho potentiel pour son mouvement naturaliste. vignette|redresse|[[Alfred Bruneau, musicien de talent, initie Zola à la musique et lui apporte ses premiers succès de scène.]] ==== Auteur dramatique ==== Zola est attiré par le théâtre dès sa jeunesse en Provence. Il a entrepris dès 1855 des essais avec ses amis Baille et Cézanne, comme dans la comédie ''Enfoncé le pion !''Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. ''La Laide'' est sa première œuvre théâtrale. La pièce met en scène un père aveugle, son handicap lui révélant la véritable beauté, celle du cœur, incarnée par sa fille aînée. Ses deux filles se marient, l'une avec Lucien, l'autre avec un sculpteur sensible à la beauté académique de la cadette. La pièce, jugée naïve, ne sera jamais ni publiée, ni jouée du vivant de Zola. La seconde pièce de Zola, ''Madeleine'', n'obtient pas plus de succès. Proposée à la direction du théâtre du Gymnase, elle est refusée. L'auteur la transforme alors en roman, ''Madeleine Férat''. Ces échecs ne sont pas de nature à abattre l'écrivain, qui devra toutefois attendre ses premiers succès de librairie pour connaître un succès au théâtre. ''Thérèse Raquin'', drame en quatre actes, lui en donne l'occasion en 1873. La pièce est représentée neuf fois au théâtre de la Renaissance. La critique exprime un certain dégoût en même temps qu'une vraie admiration pour le talent de Zola. ''Les Héritiers Rabourdin'' en 1874 est un échec boudé par la critique et le public. ''Le Bouton de rose'', comédie en trois actes, n'est représenté que sept fois en . Sa dernière pièce, ''Renée'', drame en cinq actes, est écrite à la demande de Sarah Bernhardt d'après le roman ''La Curée''. Présentée en au théâtre du Vaudeville, c'est une nouvelle déception. Émile Zola, dès lors, n'écrira plus pour le théâtre et cesse ainsi sa carrière de dramaturge. Le théâtre est donc un échec cuisant pour l'auteur des ''Rougon-Macquart''. ==== Auteur lyrique ==== Émile Zola n'aime pas beaucoup la musique. Clarinettiste dans la fanfare d'Aix-en-Provence dans sa jeunesse, l'écrivain avouera plus tard ainsi que . Il ira même jusqu'à contester les subventions accordées à l'Opéra de ParisBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Mais paradoxalement, Émile Zola voue une certaine admiration à Richard Wagner. L'écrivain fut sans doute attiré par l'aspect révolutionnaire du musicien allemand, dont les scandales pouvaient être assimilés à ceux que provoquaient les publications naturalistes. C'est sa rencontre avec Alfred Bruneau en 1888 qui marquera un tournant. Celui-ci lui propose de mettre en musique ''Le Rêve'', en collaboration avec le librettiste Louis Gallet, œuvre à laquelle Zola participe activement. C'est un succès. Dès lors, les adaptations vont s'enchaîner régulièrement. ''L'Attaque du moulin'' fut créée en à l'Opéra-Comique. Toujours sur un livret de Louis Gallet et une musique d'Alfred Bruneau, la trame est un peu modifiée pour éviter la représentation de Prussiens sur scène. L'argument est donc reporté en 1793 au lieu de 1870. La pièce est représentée trente-sept fois à Paris, ainsi qu'en province et à l'étrangerBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Suivent ''Lazare'' en 1893, ''Messidor'' en 1897, ''Violaine la chevelue'', féerie lyrique en cinq actes et neuf tableaux qui ne sera jamais mise en musique, ''L'Ouragan'' en 1901, ''L'Enfant roi'' en 1905 et ''Sylvanire ou Paris en amour'', achevée par Zola juste quelques jours avant sa mort. Sans engendrer des succès de scène phénoménaux, le théâtre lyrique apporte à Zola une renommée supplémentaire et lui permet de mettre en scène et d'animer son naturalisme. == Esthétique zolienne == === Monde des arts === vignette|gauche|[[Henri Fantin-Latour, ''Un atelier aux Batignolles'', huile sur toile (1870). Zola est le quatrième depuis la droite.]] vignette|[[Frédéric Bazille, ''L'Atelier de Bazille, 9, rue la Condamine'', huile sur toile (1870). Zola est représenté sur l'escalier.]] Avec Charles Baudelaire et les Goncourt, Zola a été l'un des trois plus importants critiques d'art de la seconde moitié du Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', . et un grand défenseur des nouvelles tendances picturales opposées à l'académisme. La critique d’art telle qu’il la pratiquait peut être rapprochée de celle de Joris-Karl Huysmans. Émile Zola a été dès l'enfance un passionné de l'image, attiré spontanément par les arts graphiques, puis par la photographieJean-Pierre Leduc-Adine, « Zola et les arts plastiques », in ''Zola '', .. À partir de [], en compagnie de « son presque frère », Paul Cézanne, Émile Zola intègre le Groupe des Batignolles et visite les ateliers d'artistes parisiens. Il fait la connaissance de tout ce qui compte dans le monde artistique. Tous sont déjà impressionnés par le talent immense d'Édouard Manet, avec sa nouvelle manière de voir la peinture, dont les sujets sont contemporains et les paysages chatoyants rendus avec la technique du « plein air ». Gustave Courbet est l'autre source artistique du jeune Zola qui restera toujours, pour l'écrivain, un de ses modèles. Il le qualifiera de « seul peintre de notre époque », ajoutant . La petite population d'artistes se retrouve au quartier général de ce nouveau mouvement, le célèbre café Guerbois, aux Batignolles. Aux beaux jours, le groupe se déplace dans le petit village de Bennecourt près de Mantes-la-Jolie. Zola y révèle sa vision esthétique et complète ainsi ses autres apprentissages. Bien plus tard, dans ''L'Œuvre'', en 1886, l'écrivain fera revivre de manière romancée toutes les scènes de cette époque. Émile Zola se fait le défenseur virulent de ce nouveau mouvement artistique dès []. L'efficacité et la pertinence de ses critiques dans ''L'Événement'' sont vite reconnues. Il y attaque sévèrement le jury du salon de 1866, s'en prenant « aux fausses gloires », les peintres de salon (Alexandre Cabanel ou William Bouguereau) ou les peintres d'histoire (Jean-Louis-Ernest Meissonier ou Jean-Léon Gérôme). Il crée le scandale en suggérant que la place de l'œuvre de Manet est au Louvre, à l'occasion d'un manifeste en faveur du peintre en []. Après [], Zola s'écarte de ce mouvement (baptisé Impressionniste à partir du salon de 1874), qui évolue vers un art qui .}}. Pour Zola, le peintre est avant tout une personnalité. Il affirme : Cette personnalité doit exercer un effet unificateur puissant sur le tableau, dans lequel le peintre transpose toute son énergie. Le centre de l'œuvre devient alors non plus le sujet choisi, mais l'expression de la personnalité de l'artiste. vignette|''[[Portrait d'Émile Zola'' par Édouard Manet (1868).]] Dans une lettre à son ami Valabrègue écrite le , Zola expose une théorie qui repose sur une métaphore dite des trois écrans. Ceux-ci s'interposant entre l'artiste et l'observateur, la reproduction exacte du réel est impossible pour l'écrivain. Il a une préférence pour l'écran réaliste, mais s'insurge contre la représentation picturale de type photographique : le tempérament de l'artiste doit toujours s'exprimer dans l'œuvre. Loin de tout dogmatisme ou idée préconçue, Zola affirme très tôt une sûreté de jugement remarquable, acceptant de reconnaître la qualité, voire le génie, dans des tableaux réalisés par ceux-là mêmes qu'il critique sévèrement dans leur conception picturale. Ses critiques ont été assez visionnaires puisque ceux qu'il admirait sont toujours connus aujourd'hui, et ceux qu'il honnissait désormais oubliésJ.-P. Leduc-Adine, « Zola et les arts plastiques », in ''Zola '', .. L'influence des arts plastiques sur l'œuvre de Zola est patente. L'écrivain semble avoir structuré ses romans tel le peintre sa toile, avec l'emploi constant de dossiers préparatoires. Souvent, dans ceux-ci, Zola ébauche des représentations des lieux qu'il veut décrire, ou certains objets, ou encore des plans. Il déploie aussi un art de la composition éprouvé dans les descriptions. Il paraît avoir traité l'espace romanesque comme le peintre son espace pictural. Zola a donc apporté au groupe des impressionnistes sa force de conviction et son talent de critique pour convaincre. Sa proximité avec ce mouvement artistique l'a lui-même très fortement influencé dans sa démarche littéraire. Ses conceptions novatrices de la « personnalité » de l'artiste et de la transformation de l'objet en un réel artistique peuvent préfigurer le surréalisme, que Zola ne connaîtra jamais''Ibid.''. Zola s'est moins intéressé à la sculptureBecker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', .. Dans un article consacré au ''Nègre endormi'' de Philippe Solari en 1868, il écrit : Il n'a reconnu le talent que d'un seul sculpteur, outre Solari : Auguste Rodin. En [], à l'occasion de la réalisation d'une statue de Balzac financée par la Société des gens de lettres, il soutient passionnément la candidature de Rodin. === Photographie === vignette|gauche|redresse|Zola photographe vers 1890. Émile Zola découvre la photographie en 1894 à [http://information.tv5monde.com/en-continu/sept-preemptions-estimations-doublees-zola-photographe-seduit-musees-et-collectionneurs « Sept préemptions, estimations doublées : Zola photographe séduit musées et collectionneurs »], ''tv5monde'' 5 décembre 2017.. Victor Billaud, rédacteur et imprimeur de la ''Gazette des bains de mer de Royan-sur-l'Océan'' l'initie à cette technique pendant des vacances que l'écrivain passe à Royan, invité par son éditeur Charpentier''''. Mais ce n'est qu'à l'issue de l'achèvement des ''Rougon-Macquart'', en [], que Zola s'adonne pleinement à cette passionPassion restée longtemps ignorée du grand public, révélée dans le dernier quart du . V. F. Émile-Zola, ''Zola photographe'', éditions Denoël, 1979.. Possédant jusqu'à une dizaine d'appareils photographiques, il a produit autour de sept mille plaques, dont deux mille ont été conservées. Amateur éclairé et autodidacte[https://www.franceculture.fr/photographie/emile-zola-le-photographe « Émile Zola, le photographe »], ''France Culture'', 4 décembre 2017., Zola installe trois laboratoires photographiques (à Paris, Médan et VerneuilOù Jeanne Rozerot passe les vacances d'été avec les enfants de Zola.). Il développe lui-même ses négatifs, procède aux agrandissements et réalise toutes sortes d'essais avec des papiers de couleur ou des formats exotiquesC. Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'' et article « Photographie », .. Minutieux, il note dans de petits carnets les temps de pose et autres détails pour chaque cliché. Il est passionné par l'expression de la réalité quotidienne que lui fournissent ces moments figés. L'ensemble de ces photographies, expression d'un regard d'une grande modernité, forme un témoignage précieux sur la seconde moitié du . Ses sujets de prédilection sont les scènes de la vie quotidienne, photographiées à Paris, Médan ou Verneuil. Il effectue un véritable reportage photographique lors de l'Exposition universelle de 1900. Il aime aussi à photographier de nombreux paysages, notamment lors de ses voyages en Italie ou pendant son exil londonien. Dernier thème de prédilection : sa famille et ses enfants qu'il a surabondamment représentés en images. Dans ce cadre, il met lui-même au point un déclencheur à distance afin de se représenter avec ses enfants sur les clichés. La photographie n'a pas été un outil employé par l'écrivain pour la préparation de ses romans. Cette passion reste un outil de représentation du réel, passif, illustré par une dédicace sur un de ses albums consacrés à ses deux enfants : Le rôle de la photographie est en général négatif dans ses romans . La photographie, talent longtemps ignoré de l'écrivain, fait partie intégrante de l'œuvre zolienne, constitutive de sa personnalitéC. Becker ''et al.'', ''Dictionnaire d'Émile Zola'', article « Photographie », .. == Liste des œuvres d'Émile Zola == === Œuvres complètes === * Œuvres complètes en 51 volumes, notes et commentaires de Maurice Le Blond, François Bernouard, Paris, 1927-1929. * ''Contes et Nouvelles'', ''Les Rougon-Macquart'', édition établie par Henri Mitterand, Gallimard, coll. « Bibliothèque de La Pléiade ». * Œuvres complètes, édition établie par Henri Mitterand, Cercle du Livre Précieux. * Œuvres complètes en 43 volumes, avec illustrations originales de TIM, édition distribuée par le Cercle du Bibliophile. * ''Les Rougon-Macquart'', édition établie par Colette Becker, Robert Laffont, coll. « Bouquins ». * Œuvres complètes, sous la direction de Henri Mitterand, Nouveau Monde Édition. === Œuvres critiques === * ''Mes haines, causeries littéraires et artistiques'', A. Faure, Paris, 1866. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215335v En ligne] * ''Mon Salon'', Librairie centrale, Paris, 1866. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215335v En ligne] * ''Édouard Manet, étude biographique et critique'', E. Dentu, Paris, 1867. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215335v En ligne] * ''À propos de « L'Assommoir »'', en collaboration avec Édouard Rod, 1879. * ''Le Roman expérimental'', Charpentier, Paris, 1880 ; nouvelle édition commentée, GF-Flammarion, 2006. * ''Nos auteurs dramatiques'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Les Romanciers naturalistes'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Le Naturalisme au théâtre, les théories et les exemples'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Documents littéraires'', Charpentier, Paris, 1881. * ''Une campagne (1880-1881)'', Charpentier, Paris, 1882. * ''Nouvelle campagne (1896)'', Fasquelle, Paris, 1897. * ''Humanité, vérité, justice. L'affaire Dreyfus. Lettre à la jeunesse'', Fasquelle, Paris, 1897. * « J'accuse... ! », ''L'Aurore'', . * ''Les Quatre Évangiles'', 1899. * ''L'Affaire Dreyfus, la vérité en marche'', Fasquelle, Paris, 1901. === Romans et nouvelles === * ''Contes à Ninon'', J. Hetzel et A. Lacroix, Paris, 1864 ; Charpentier, Paris, 1878. * ''La Confession de Claude'' (roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1865. * ''Villégiature'', parue dans ''Le Petit journal'', Paris, 1865. * ''L'Attaque du Moulin'', 1880. * ''Le Vœu d'une morte'' (roman), A. Faure, Paris, 1866. * ''Les Repoussoirs'', 1866 * ''Les Mystères de Marseille'' (roman), A. Arnaud, Marseille, 1867. * ''Thérèse Raquin'' (roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1867. * ''Madeleine Férat'' (roman), A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1868. * ''Nouveaux contes à Ninon'', 1874. ** Contient ''Le Grand Michu'' * ''Nantas'' 1878. * ''Les Soirées de Médan'' (1880), en collaboration avec Maupassant, Huysmans, [http://www.chass.utoronto.ca/french/sable/collections/zola/correspondance/Index_g%E9n%E9ral/bios/henn.htm Léon Hennique], Henri Céard et Paul Alexis, Charpentier, Paris, 1880. * ''Jacques Damour'', 1880. * ''Madame Sourdis'', 1880. * ''Le Capitaine Burle''. 1882 * ''Naïs Micoulin'', Charpentier, Paris, 1883. ** ''Contient La Mort d'Olivier Bécaille'' === Série des ''Rougon-Macquart'' === * ''La Fortune des Rougon'', A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1871. * ''La Curée'', A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1872. * ''Le Ventre de Paris'', Charpentier, Paris, 1873. * ''La Conquête de Plassans'', Charpentier, Paris, 1874. * ''La Faute de l'abbé Mouret'', Charpentier, Paris, 1875. * ''Son Excellence Eugène Rougon'', Charpentier, Paris, 1876. * ''L'Assommoir'', Charpentier, Paris, 1878. * ''Une page d'amour'', Charpentier, Paris, 1878. * ''Nana'', Charpentier, Paris, 1880. * ''Pot-Bouille'', Charpentier, Paris, 1882. * ''Au Bonheur des Dames'', Charpentier, Paris, 1883. * ''La Joie de vivre'', Charpentier, Paris, 1883. * ''Germinal'', Charpentier, Paris, 1885. * ''L'Œuvre'', Charpentier, Paris, 1886. * ''La Terre'', Charpentier, Paris, 1887. * ''Le Rêve'', Charpentier, Paris, 1888. * ''La Bête humaine'', Charpentier, Paris, 1890. * ''L'Argent'', Charpentier, Paris, 1891. * ''La Débâcle'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1892. * ''Le Docteur Pascal'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1893. === Série des ''Trois Villes'' === * ''Lourdes'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1894. * ''Rome'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1896. * ''Paris'', Charpentier et Fasquelle, Paris, 1898. === Série des ''Quatre Évangiles'' === La série des ''Quatre Évangiles'' se compose de : * ''Fécondité'', Fasquelle, Paris, 1899. * ''Travail'', Fasquelle, Paris, 1901. * ''Vérité'', Fasquelle, Paris, 1903 (publication posthume). * ''Justice'' (resté à l'état de notes préparatoires). === Pièces de théâtre === * ''Perrette'', 1861. * ''Thérèse Raquin'' (drame en 4 actes), d'après le roman du même nom, Charpentier, Paris, 1875 . * ''Les Héritiers Rabourdin'' (comédie en 3 actes), Charpentier, Paris, 1874 . * ''Le Bouton de rose'', 1878 . * ''Renée'' (pièce en 5 actes), adaptation théâtrale de ''La Curée'', 1887. * ''Madeleine Férat'' (1889), écrit en 1865. En décembre 2021, le manuscrit de la pièce de théâtre ''Germinal'' d'Émile Zola se vend à €. L'acquéreur n'est autre que la Bibliothèque nationale de France.. === Poèmes lyriques === * ''Messidor'', Fasquelle, Paris, 1898. * ''L'Ouragan'', Fasquelle, Paris, 1901. === Chroniques journalistiques === * . == Notes et références == === Notes === === Références === == Voir aussi == === Bibliographie === ==== Bibliographie de référence ==== * * ==== Autres ouvrages ==== ===== Biographies ===== * Denise Le Blond-Zola, ''Émile Zola raconté par sa fille'', éditions Grasset, 2019. * Jean Bedel, ''Zola assassiné'', éditions Flammarion, 2002. * . * . * Henri Guillemin, ''Zola, légende et vérité'', Utovie, collection « H.G. », 1997, ; première édition : 1960. * Armand Lanoux, ''Bonjour Monsieur Zola'', éditions Grasset, 1993, ; première édition : Amiot-Dumont, Paris, 1954. * . * . * Alain Pagès et Owen Morgan, ''Guide Émile Zola'', Paris, éditions Ellipses, 2002. * François-Marie Mourad, ''Zola critique littéraire'', Honoré Champion, 2003. * Évelyne Bloch-Dano, ''Madame Zola'', éditions Grasset, 1997 . * Henri Troyat, ''Zola'', éditions Flammarion, coll. « Grandes Biographies », 2002. ===== Littérature ===== * . * Jean-Pierre Leduc-Adine et Henri Mitterand, ''Lire/Délire Zola'', Nouveau Monde éditions . * Simone Gougeaud-Arnaudeau, ''Le Chat d'Émile Zola'', La Tour verte, 2016 . * Henri Guillemin, ''Présentation des Rougon-Macquart'', éditions Gallimard, 1964, * . * Henri Mitterand, ''Émile Zola. Carnets d'enquêtes. Ethnographie inédite de la France'', Paris, France Loisirs, coll. « Terre humaine », 1987, * Gisèle Séginger (textes réunis par), ''Zola à l'œuvre'', en hommage à Auguste Dezalay, actes du colloque "Zola-Génétique et poétique du roman", 9-10 décembre, Presses Universitaires de Strasbourg, 2023 . * Éléonore Reverzy, Florence Pellegrini, ''Zola. La Fortune des Rougon'', Paris, Atlande, 2015. * . * . * . * . * Collectif, « Zola, explorateur des marges », ''Études françaises'', numéro préparé par Véronique Cnockaert, vol. 39, , 2003, 121 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-39-numero-2/). * Collectif, ''Lire Zola au '', Aurélie Barjonet, Jean-Sébastien Macke, Paris, Classiques Garnier, 2018. * Christophe Donner, ''La France goy'', Paris, Grasset, 2021. ===== Critique littéraire et artistique ===== * Christophe Salaün (dir.), ''Controverse sur Courbet et l'utilité sociale de l'art'', textes de P.-J. Proudhon et d'Émile Zola, notes et postface par Ch. Salaün, Paris, éditions Mille et Une Nuits, 2011 . ===== Affaire Dreyfus ===== * [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62779w Compte rendu ''in extenso'' du procès d'Émile Zola aux Assises de la Seine et à la Cour de cassation] (1898) . * . * . * . * . * . * . * Philippe Oriol, ''L'Histoire de l'affaire Dreyfus de 1894 à nos jours'', Les Belles Lettres, 2014. === CD-ROM === * ''Le Musée imaginaire d'Émile Zola'', Patricia Carles, Béatrice Desgranges, éd. Pages Jaunes (devenues Cadmos), 2000, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale. === Filmographie === En 1937, le romancier français inspire le film américain ''La Vie d'Émile Zola'' (''The Life of Emile Zola'') réalisé par William Dieterle, Oscar du meilleur film 1938. L'œuvre d'Émile Zola a connu une large adaptation cinématographique, avec [http://www.emilezolasocietylondon.org.uk/zola-cinema.html plus de cent cinquante films et téléfilms] réalisés d'après ses œuvres, en diverses langues. Les premières adaptations furent celles de ''L'Assommoir'', par Ferdinand Zecca, sous les titres ''Le Rêve d'un buveur'' (1898) et ''Les Victimes de l'alcoolisme'' (1902). Outre ''L'Assommoir'', plus de la moitié des titres de la série des ''Rougon-Macquart'' ont été adaptés à l'écran. Certains, comme ''Nana'' ou ''Germinal'', ont fait l'objet de plusieurs adaptations, avec une fidélité plus ou moins conforme aux œuvres d'origine. En dehors des ''Rougon-Macquart'', le seul ouvrage de Zola largement traité à l'écran est ''Thérèse Raquin'', mais plusieurs de ses nouvelles ont également été adaptées, et quelques autres livres comme ''Travail'' et ''Lourdes''. On peut relever les adaptations suivantes (certaines œuvres ont été adaptées plusieurs fois) : ==== Série des ''Rougon-Macquart'' ==== * ''La Curée.'' * ''L'Assommoir.'' * ''Nana.'' * ''Pot-Bouille.'' * ''Au Bonheur des Dames.'' * ''Germinal.'' * ''La Terre.'' * ''La Bête humaine.'' * ''L'Argent''. ==== Série des ''Trois Villes'' ==== * ''Miraklet'' ou ''Within the Gate'' de Victor Sjöström - 1913, Suède, N&B, muet, adaptation de ''Lourdes''. ==== Série des ''Quatre Évangiles'' ==== * ''Destruction'' de Will S. Davis - 1915, États-Unis, N&B, muet, adaptation de ''Travail''. * ''Au travail'' d'Henri Pouctal - 1920, France, N&B, muet, adaptation de ''Travail''. * ''Fécondité'' de Nicolas Evreinoff et Henri Étiévant - 1929, France, N&B, muet, adaptation de ''Fécondité''. ==== Cinéma ==== * 1930 : ''L'Affaire Dreyfus'', de Richard Oswald : joué par Heinrich George. * 1958 : ''L'Affaire Dreyfus'', de José Ferrer : joué par Emlyn Williams. * 2016 : ''Cézanne et moi'', de Danièle Thompson : joué par Guillaume Canet . * 2019 : ''J'accuse'', de Roman Polanski : joué par André Marcon. ==== Documentaires ==== * [] : ''Émile Zola'' de Jean Vidal (court-métrage documentaire). * [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=dossier_personnalite&id=74 Documentaires en accès libres], dossier Zola sur le site de l'INA. ==== Téléfilm ==== * 1995 : ''L'Affaire Dreyfus'', de Yves Boisset : joué par Jean-Claude Drouot. * 2010 : ''Drumont, histoire d'un antisémite français'', de Emmanuel Bourdieu : joué par Jérôme Kircher. ==== Romans ==== * ''Naïs'' de Raymond Leboursier - 1945, France, 117 min, N&B. Avec Fernandel dans le rôle de Toine et Jacqueline Pagnol dans celui de Naïs Micoulin, adaptation de ''Naïs Micoulin''. Marcel Pagnol participa à l'adaptation de l'œuvre pour son passage à l'écran. === Musique === * Giselher Kiebe '': Gervaise Macquart'', opéra d'après L'Assommoir d’Émile Zola, Düsseldorf, 1995. === Hommages === * (8096) Émilezola, astéroïde. === Postérité === * « Zola : ou le plaisir de puer ». Nietzsche. Œuvres philosophiques complètes, ''Divagations d'un inactuel'', Gallimard, p. 108. * « Tant qu'il n'aura pas dépeint complètement un pot de chambre plein, il n'aura rien fait ». Victor Hugo. * « Monsieur Zola est résolu à montrer que, s'il n'a pas de génie, il peut au moins être lourd ». Oscar Wilde. === Articles connexes === * Naturalisme (littérature) * Maison d'Émile Zola * Émile Zola dans l'affaire Dreyfus * Alexandrine Zola * Jeanne Rozerot * Albert Laborde * Chronologie de la littérature française : Littérature française du * Liste d'écrivains de langue française par ordre chronologique === Liens externes === * [http://www.bibliboom.com/pages/auteurs/zola-emile-livres-audio-gratuits-a-telecharger.html Les ''Rougon-Macquart'' d'Émile Zola en version audio] 20px. * [http://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/emile-zola/ Œuvres d'Émile Zola en version audio, gratuite] 20px. * . * [http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/livre-ecrit_1036/collection-textes_5281/foire-aux-textes_5283/emile-zola_16505.html Textes intégraux en accès libre]. * [http://www.cahiers-naturalistes.com/ Site des ''Cahiers naturalistes'']. * [http://www.caricaturesetcaricature.com/article-17543817.html Série de caricatures françaises d'Émile Zola]. * [http://expositions.bnf.fr/zola/index.htm Exposition de la BnF sur Zola]. * [http://www.theeuropeanlibrary.org/tel4/newspapers/search?query=%22emile%20zola%22 Emile Zola dans des journaux européens historiques]. * [http://affaire-dreyfus.com/ Site de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus]. * [https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?auteur=%5B%22Zola%2C%20%C3%89mile%20%281840-1902%29%22%5D&base=%5B%22Photographies%20%28M%C3%A9moire%29%22%5DI=%5B%22oui%22%5D Photographies prises par Zola]. ;Notices et ressources * Catégorie:Romancier français du XIXe siècle Catégorie:Nouvelliste français du XIXe siècle Catégorie:Essayiste français du XIXe siècle Catégorie:Journaliste français du XIXe siècle Catégorie:Épistolier du XIXe siècle Catégorie:Épistolier français Catégorie:Écrivain naturaliste Catégorie:Journaliste politique Catégorie:Collaborateur de Gil Blas Catégorie:Candidat à l'Académie française Catégorie:Auteur publié dans la Bibliothèque de la Pléiade Catégorie:Personnalité liée aux Yvelines Catégorie:Personnalité liée à Aix-en-Provence Catégorie:Dreyfusard Catégorie:Polémiste Catégorie:Personnalité militant pour la liberté d'expression Catégorie:Écrivain journaliste Catégorie:Président de la Société des gens de lettres Catégorie:Personnalité de la liste Portraits de France Catégorie:Auteur publié par les éditions Flammarion Catégorie:Éponyme d'un objet céleste Catégorie:Personnalité française née d'un parent italien Catégorie:Naissance en avril 1840 Catégorie:Naissance dans l'ancien 3e arrondissement de Paris Catégorie:Décès en septembre 1902 Catégorie:Décès à 62 ans Catégorie:Décès dans le 9e arrondissement de Paris Catégorie:Mort par intoxication respiratoire Catégorie:Mort non élucidée Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre Catégorie:Personnalité transférée au Panthéon de Paris | Émile Zola | | birth_place = Paris, France | death_date = | death_place = Paris, France | resting_place = Panthéon, Paris | occupation = Novelist, journalist, playwright, poet | nationality = French | genres = | movement = Naturalism | notableworks = , ''Thérèse Raquin'', ''Madeleine Férat'' | spouse = Éléonore-Alexandrine Meley | parents = | signature = Zola signature.svg }} '''Émile Édouard Charles Antoine Zola''' (, also , ; 2 April 184029 September 1902) was a French novelist, journalist, playwright, the best-known practitioner of the literary school of naturalism, and an important contributor to the development of theatrical naturalism. He was a major figure in the political liberalization of France and in the exoneration of the falsely accused and convicted army officer Alfred Dreyfus, which is encapsulated in his renowned newspaper opinion headlined ''J'Accuse...!'' Zola was nominated for the first and second Nobel Prize in Literature in 1901 and 1902. ==Early life== Zola was born in Paris in 1840 to François Zola (originally Francesco Zolla) and Émilie Aubert. His father was an Italian engineer with some Greek ancestry, who was born in Venice in 1795, and engineered the Zola Dam in Aix-en-Provence; his mother was French. The family moved to Aix-en-Provence in the southeast when Émile was three years old. In 1845, five-year-old Zola was sexually molested by an older boy. Two years later, in 1847, his father died, leaving his mother on a meager pension. In 1852, Zola entered the Collège Bourbon as a boarding student. He would later complain about poor nutrition and bullying in school. In 1858, the Zolas moved to Paris, where Émile's childhood friend Paul Cézanne soon joined him. Zola started to write in the Romantic style. His widowed mother had planned a law career for Émile, but he failed his baccalauréat examination twice.Larousse, [http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Zola/150676 ''Émile Zola''] French author|url=https://www.britannica.com/biography/Emile-Zola|access-date=2020-11-09|website=Encyclopedia Britannica|language=en}} Before his breakthrough as a writer, Zola worked for minimal pay as a clerk in a shipping firm and then in the sales department for the publisher Hachette. He also wrote literary and art reviews for newspapers. As a political journalist, Zola did not hide his dislike of Napoleon III, who had successfully run for the office of president under the constitution of the French Second Republic, only to use this position as a springboard for the coup d'état that made him emperor. ==Later life== In 1862 Zola was naturalized as a French citizen. In 1865, he met Éléonore-Alexandrine Meley, who called herself Gabrielle, a seamstress, who became his mistress. They married on 31 May 1870. Together they cared for Zola's mother. She stayed with him all his life and was instrumental in promoting his work. The marriage remained childless. Alexandrine Zola had had a child before she met Zola that she had given up, because she had been unable to take care of it. When she confessed this to Zola after their marriage, they went looking for the girl, but she had died a short time after birth. In 1888, he was given a camera, but he only began to use it in 1895 and attained a near professional level of expertise. Also in 1888, Alexandrine hired Jeanne Rozerot, a 21-year-old seamstress who was to live with them in their home in Médan. The 48-year-old Zola fell in love with Jeanne and fathered two children with her: Denise in 1889 and Jacques in 1891. After Jeanne left Médan for Paris, Zola continued to support and visit her and their children. In November 1891 Alexandrine discovered the affair, which brought the marriage to the brink of divorce. The discord was partially healed, which allowed Zola to take an increasingly active role in the lives of the children. After Zola's death, the children were given his name as their lawful surname. ==Career== thumb|right|upright|Zola early in his career During his early years, Zola wrote numerous short stories and essays, four plays, and three novels. Among his early books was ''Contes à Ninon'', published in 1864. With the publication of his sordid autobiographical novel ''La Confession de Claude'' (1865) attracting police attention, Hachette fired Zola. His novel ''Les Mystères de Marseille'' appeared as a serial in 1867. He was also an aggressive critic, his articles on literature and art appearing in Villemessant's journal ''L'Événement''. After his first major novel, ''Thérèse Raquin'' (1867), Zola started the series called . In Paris, Zola maintained his friendship with Cézanne, who painted a portrait of him with another friend from Aix-en-Provence, writer Paul Alexis, entitled ''Paul Alexis Reading to Zola''. ===Literary output=== thumb|left|[[Paul Cézanne, ''Paul Alexis Reading to Émile Zola'', 1869–1870, São Paulo Museum of Art]] More than half of Zola's novels were part of the twenty-volume cycle, which details the history of a single family under the reign of Napoléon III. Unlike Balzac, who in the midst of his literary career resynthesized his work into ''La Comédie Humaine'', Zola from the start, at the age of 28, had thought of the complete layout of the series. Set in France's Second Empire, in the context of Baron Haussmann's changing Paris, the series traces the environmental and hereditary influences of violence, alcohol, and prostitution which became more prevalent during the second wave of the Industrial Revolution. The series examines two branches of the family—the respectable (that is, legitimate) Rougons and the disreputable (illegitimate) Macquarts—over five generations. In the preface to the first novel of the series, Zola states, "I want to explain how a family, a small group of regular people, behaves in society, while expanding through the birth of ten, twenty individuals, who seem at first glance profoundly dissimilar, but who are shown through analysis to be intimately linked to one another. Heredity has its own laws, just like gravity. I will attempt to find and to follow, by resolving the double question of temperaments and environments, the thread that leads mathematically from one man to another." Although Zola and Cézanne were friends from childhood, they experienced a falling out later in life over Zola's fictionalised depiction of Cézanne and the Bohemian life of painters in Zola's novel (''The Masterpiece'', 1886). thumb|160px|Captioned "French Realism", caricature of Zola in the London magazine ''[[Vanity Fair (British magazine)|Vanity Fair'', 1880]] From 1877, with the publication of ''L'Assommoir'', Émile Zola became wealthy; he was better paid than Victor Hugo, for example. Because ''L'Assommoir'' was such a success, Zola was able to renegotiate his contract with his publisher Georges Charpentier to receive more than 14% royalties and the exclusive rights to serial publication in the press. Subsequently, sales of ''L'Assommoir'' were even exceeded by those of ''Nana'' (1880) and ''La Débâcle'' (1892). He became a figurehead among the literary bourgeoisie and organised cultural dinners with Guy de Maupassant, Joris-Karl Huysmans, and other writers at his luxurious villa (worth 300,000 francs) in Médan, near Paris, after 1880. Despite being nominated several times, Zola was never elected to the . Zola's output also included novels on population (''Fécondité'') and work (''Travail''), a number of plays, and several volumes of criticism. He wrote every day for around 30 years, and took as his motto ("not a day without a line"). The self-proclaimed leader of French naturalism, Zola's works inspired operas such as those of Gustave Charpentier, notably ''Louise'' in the 1890s. His works were inspired by the concept of heredity and milieu (Claude Bernard and Hippolyte Taine) and by the realism of Balzac and Flaubert. He also provided the libretto for several operas by Alfred Bruneau, including ''Messidor'' (1897) and ''L'Ouragan'' (1901); several of Bruneau's other operas are adapted from Zola's writing. These provided a French alternative to Italian verismo. He is considered to be a significant influence on those writers that are credited with the creation of the so-called new journalism: Wolfe, Capote, Thompson, Mailer, Didion, Talese and others. Tom Wolfe wrote that his goal in writing fiction was to document contemporary society in the tradition of John Steinbeck, Charles Dickens, and Émile Zola. ==Dreyfus affair== thumb|Front page cover of the newspaper ''L'Aurore'' for Thursday 13 January 1898, with the open letter ''[[J'Accuse...!'', written by Émile Zola about the Dreyfus affair. The headline reads "I Accuse...! Letter to the President of the Republic"—Paris Museum of Jewish Art and History]] Captain Alfred Dreyfus was a French-Jewish artillery officer in the French army. In September 1894, French intelligence discovered someone had been passing military secrets to the German Embassy. Senior officers began to suspect Dreyfus, though there was no direct evidence of any wrongdoing. Dreyfus was court-martialed, convicted of treason, and sent to Devil's Island in French Guiana. Lt. Col. Georges Picquart came across evidence that implicated another officer, Ferdinand Walsin Esterhazy, and informed his superiors. Rather than move to clear Dreyfus, the decision was made to protect Esterhazy and ensure the original verdict was not overturned. Major Hubert-Joseph Henry forged documents that made it seem as if Dreyfus were guilty, while Picquart was reassigned to duty in Africa. However, Picquart's findings were communicated by his lawyer to the Senator Auguste Scheurer-Kestner, who took up the case, at first discreetly and then increasingly publicly. Meanwhile, further evidence was brought forward by Dreyfus's family and Esterhazy's estranged family and creditors. Under pressure, the general staff arranged for a closed court-martial to be held on 10–11 January 1898, at which Esterhazy was tried ''in camera'' and acquitted. Picquart was detained on charges of violation of professional secrecy. In response Zola risked his career and more, and on 13 January 1898 published ''J'Accuse...!''[//en.wikisource.org/wiki/J'accuse...!?match=fr J'accuse letter] at French wikisource on the front page of the Paris daily ''L'Aurore''. The newspaper was run by Ernest Vaughan and Georges Clemenceau, who decided that the controversial story would be in the form of an open letter to the president, Félix Faure. Zola's ''J'Accuse...!'' accused the highest levels of the French Army of obstruction of justice and antisemitism by having wrongfully convicted Alfred Dreyfus to life imprisonment on Devil's Island. Zola's intention was that he be prosecuted for libel so that the new evidence in support of Dreyfus would be made public. The case, known as the Dreyfus affair, deeply divided France between the reactionary army and Catholic Church on one hand, and the more liberal commercial society on the other. The ramifications continued for many years; on the 100th anniversary of Zola's article, France's Catholic daily paper, ''La Croix'', apologised for its antisemitic editorials during the Dreyfus affair. As Zola was a leading French thinker and public figure, his letter formed a major turning point in the affair. thumb|Portrait of Zola by [[Nadar, 3 March 1898]] Zola was brought to trial for criminal libel on 7 February 1898, and was convicted on 23 February and removed from the Legion of Honour. The first judgment was overturned in April on a technicality, but a new suit was pressed against Zola, which opened on 18 July. At his lawyer's advice, Zola fled to England rather than wait for the end of the trial (at which he was again convicted). Without even having had the time to pack a few clothes, he arrived at Victoria Station on 19 July, the start of a brief and unhappy residence in the UK. Zola visited historic locations including a Church of England service at Westminster Abbey. After initially staying at the Grosvenor Hotel, Victoria, Zola went to the Oatlands Park Hotel in Weybridge and shortly afterwards rented a house locally called Penn where he was joined by his family for the summer. At the end of August, they moved to another house in Addlestone called Summerfield. In early October the family moved to London and then his wife and children went back to France so the children could resume their schooling. Thereafter Zola lived alone in the Queen's Hotel, Norwood. He stayed in Upper Norwood from October 1898 to June 1899. In France, the furious divisions over the Dreyfus affair continued. The fact of Major Henry's forgery was discovered and admitted to in August 1898, and the Government referred Dreyfus's original court-martial to the Supreme Court for review the following month, over the objections of the General Staff. Eight months later, on 3 June 1899, the Supreme Court annulled the original verdict and ordered a new military court-martial. The same month Zola returned from his exile in England. Still the anti-Dreyfusards would not give up, and on 9 September 1899 Dreyfus was again convicted. Dreyfus applied for a retrial, but the government countered by offering Dreyfus a pardon (rather than exoneration), which would allow him to go free, provided that he admit to being guilty. Although he was clearly not guilty, he chose to accept the pardon. Later the same month, despite Zola's condemnation, an amnesty bill was passed, covering "all criminal acts or misdemeanours related to the Dreyfus affair or that have been included in a prosecution for one of these acts", indemnifying Zola and Picquart, but also all those who had concocted evidence against Dreyfus. Dreyfus was finally completely exonerated by the Supreme Court in 1906. Zola said of the affair, "The truth is on the march, and nothing shall stop it." Zola's 1898 article is widely viewed in France as the most prominent manifestation of the new power of the intellectuals (writers, artists, academicians) in shaping public opinion, the media and the state. == The Manifesto of the Five == On August 18, 1887, the French daily newspaper ''Le Figaro'' published "The Manifesto of the Five" shortly after ''La Terre'' was released. The signatories included Paul Bonnetain, J. H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Margueritte and Gustave Guiches, who strongly disapproved of the lack of balance of both morals and aesthetics throughout the book's depiction of the revolution. The manifesto accused Zola of having "lowered the standard of Naturalism, of catering to large sales by deliberate obscenities, of being a morbid and impotent hypochondriac, incapable of taking a sane and healthy view of mankind. They freely referred to Zola's physiological weaknesses and expressed the utmost horror at the crudeness of La Terre." ==Death== thumb|Zola on his deathbed Zola died on 29 September 1902 of carbon monoxide poisoning caused by an improperly ventilated chimney. His funeral on 5 October was attended by thousands. Alfred Dreyfus initially had promised not to attend the funeral, but was given permission by Zola's widow and attended. At the time of his death Zola had just completed a novel, , about the Dreyfus trial. A sequel, , had been planned, but was not completed. thumb|upright|Gravestone of Émile Zola at cimetière Montmartre; his remains are now interred in the [[Panthéon (Paris)|Panthéon.]] His enemies were blamed for his death because of previous attempts on his life, but nothing could be proven at the time. Expressions of sympathy arrived from everywhere in France; for a week the vestibule of his house was crowded with notable writers, scientists, artists, and politicians who came to inscribe their names in the registers. On the other hand, Zola's enemies used the opportunity to celebrate in malicious glee. Writing in ''L'Intransigeant'', Henri Rochefort claimed Zola had committed suicide, having discovered Dreyfus to be guilty. Zola was initially buried in the Cimetière de Montmartre in Paris, but on 4 June 1908, just five years and nine months after his death, his remains were relocated to the Panthéon, where he shares a crypt with Victor Hugo and Alexandre Dumas. The ceremony was disrupted by an assassination attempt on Alfred Dreyfus by , a disgruntled journalist and admirer of Édouard Drumont, in which Dreyfus was wounded in the arm by the gunshot. Grégori was acquitted by the Parisian court which accepted his defense that he had not meant to kill Dreyfus, meaning merely to graze him. thumb|upright|Graves of [[Alexandre Dumas, Victor Hugo and Émile Zola at the Panthéon in Paris]] A 1953 investigation by journalist Jean Bedel published in the newspaper ''Libération'' under the headline "Was Zola assassinated?" raised the idea that Zola's death might have been a murder rather than an accident.''Hacquin, je vais vous dire comment Zola est mort''. [...] ''Zola a été asphyxié volontairement. C'est nous qui avons bouché la cheminée de son appartement''. |trans-quote=Hacquin, I'm going to tell you how Zola died. [...] Zola was asphyxiated on purpose. It was us who blocked the chimney of his apartment.}} It is based on the revelation by Norman pharmacist Pierre Hacquin, who was told by chimney-sweep Henri Buronfosse that he intentionally blocked the chimney of Zola's apartment in Paris. Literary historian Alain Pagès believes that is likely true and Zola's great-granddaughters, Brigitte Émile-Zola and Martine Le Blond-Zola, corroborate this explanation of Zola's poisoning by carbon monoxide. As reported in ''L'Orient-Le Jour'', Brigitte Émile-Zola recounts that her grandfather Jacques Émile-Zola, son of Émile Zola, told her at the age of eight that, in 1952, a man came to his house to give him information about his father's death. The man had been with a dying friend, who had confessed to taking money to plug Emile Zola's chimney. |trans-quote=Brigitte Émile-Zola agrees with Mr. Pagès. "I learned about it at the age of 8 from my grandfather, Dr. Jacques Émile-Zola, son of Émile Zola, who raised me. In 1952, a man came to my grandfather's house to give him information about his father's death. He said that he had been present with a friend in his last moments. The friend confessed to him that when he was working on a building near the one where Zola lived, he was contacted by the antidreyfusards, who asked him to plug the chimney of the writer's room. He was paid to carry out the misdeed. So Zola was indeed murdered. My grandfather passed on this story to all his Zola friends and I have done the same all my life."}} ==Scope of the Rougon-Macquart series== Zola's Rougon-Macquart novels are a panoramic account of the Second French Empire. They tell the story of a family approximately between the years 1851 and 1871. These twenty novels contain over 300 characters, who descend from the two family lines of the Rougons and Macquarts. In Zola's words, which are the subtitle of the Rougon-Macquart series, they are ''"L'Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire" ("The natural and social history of a family under the Second Empire").'' Most of the Rougon-Macquart novels were written during the French Third Republic. To an extent, attitudes and value judgments may have been superimposed on that picture with the wisdom of hindsight. Some critics classify Zola's work, and naturalism more broadly, as a particular strain of decadent literature, which emphasized the fallen, corrupted state of modern civilization. Nowhere is the doom-laden image of the Second Empire so clearly seen as in ''Nana'', which culminates in echoes of the Franco-Prussian War (and hence by implication of the French defeat). Even in novels dealing with earlier periods of Napoleon III's reign the picture of the Second Empire is sometimes overlaid with the imagery of catastrophe. thumb|right|Poster by [[Léon Choubrac advertising the publication of Zola's novel ''Germinal'' in ''Gil Blas'', 25 November 1884]] In the Rougon-Macquart novels, provincial life can seem to be overshadowed by Zola's preoccupation with the capital. However, the following novels (see the individual titles in the Livre de poche series) scarcely touch on life in Paris: ''La Terre'' (peasant life in Beauce), ''Le Rêve'' (an unnamed cathedral city), ''Germinal'' (collieries in the northeast of France), ''La Joie de vivre'' (the Atlantic coast), and the four novels set in and around Plassans (modelled on his childhood home, Aix-en-Provence), (, ''La Conquête de Plassans'', ''La Faute de l'Abbé Mouret'' and ''Le Docteur Pascal''). ''La Débâcle'', the military novel, is set for the most part in country districts of eastern France; its dénouement takes place in the capital during the civil war leading to the suppression of the Paris Commune. Though Paris has its role in the most striking incidents (notably the train crash) take place elsewhere. Even the Paris-centred novels tend to set some scenes outside, if not very far from, the capital. In the political novel ''Son Excellence Eugène Rougon'', the eponymous minister's interventions on behalf of his so-called friends, have their consequences elsewhere, and the reader is witness to some of them. Even Nana, one of Zola's characters most strongly associated with Paris, makes a brief and typically disastrous trip to the country. ==Quasi-scientific purpose== In ''Le Roman expérimental'' and ''Les Romanciers naturalistes,'' Zola expounded the purposes of the "naturalist" novel. The experimental novel was to serve as a vehicle for scientific experiment, analogous to the experiments conducted by Claude Bernard and expounded by him in ''Introduction à la médecine expérimentale''. Claude Bernard's experiments were in the field of clinical physiology, those of the Naturalist writers (Zola being their leader) would be in the realm of psychology influenced by the natural environment. Balzac, Zola claimed, had already investigated the psychology of lechery in an experimental manner, in the figure of Hector Hulot in ''La Cousine Bette''. Essential to Zola's concept of the experimental novel was dispassionate observation of the world, with all that it involved by way of meticulous documentation. To him, each novel should be based upon a dossier. With this aim, he visited the colliery of Anzin in northern France, in February 1884 when a strike was on; he visited La Beauce (for ''La Terre''), Sedan, Ardennes (for ''La Débâcle'') and travelled on the railway line between Paris and Le Havre (when researching ''La Bête humaine''). ==Characterisation== thumb|right|upright|[[Édouard Manet, ''Portrait of Émile Zola'', 1868, Musée d'Orsay]] Zola strongly claimed that Naturalist literature is an experimental analysis of human psychology. Considering this claim, many critics, such as György Lukács,György Lukács, ''Studies in European Realism. A Sociological Survey of the Writings of Balzac, Stendhal, Zola, Tolstoy, Gorki and Others'', London: 1950, pp. 91–95. find Zola strangely poor at creating lifelike and memorable characters in the manner of Honoré de Balzac or Charles Dickens, despite his ability to evoke powerful crowd scenes. It was important to Zola that no character should appear ''larger than'' life;Émile Zola, ''Les Romanciers naturalistes'', Paris: 1903, pp. 126–129. but the criticism that his characters are "cardboard" is substantially more damaging. Zola, by refusing to make any of his characters larger than life (if that is what he has indeed done), did not inhibit himself from also achieving verisimilitude. Although Zola found it scientifically and artistically unjustifiable to create larger-than-life characters, his work presents some larger-than-life symbols which, like the mine Le Voreux in ''Germinal'', take on the nature of a surrogate human life. The mine, the still in ''L'Assommoir'' and the locomotive La Lison in ''La Bête humaine'' impress the reader with the vivid reality of human beings. The great natural processes of seedtime and harvest, death and renewal in ''La Terre'' are instinct with a vitality which is not human but is the elemental energy of life.Letter from Émile Zola to Jules Lemaître, 14 March 1885. Human life is raised to the level of the mythical as the hammerblows of Titans are seemingly heard underground at Le Voreux, or as in ''La Faute de l'Abbé Mouret'', the walled park of Le Paradou encloses a re-enactment—and restatement—of the Book of Genesis. ==Zola's optimism== thumb|Luc Barbut-Davray, Portrait of Zola, oil on canvas, 1899 In Zola there is the theorist and the writer, the poet, the scientist and the optimist – features that are basically joined in his own confession of positivism; later in his life, when he saw his own position turning into an anachronism, he would still style himself with irony and sadness over the lost cause as "an old and rugged Positivist".See Émile Zola's speech at the annual banquet of the Students' Association at the Hotel Moderne in Paris, 20 May 1893, published in English by ''The New York Times'' on 11 June 1893 at [http://positivists.org/blog/archives/652 http://www.positivists.org]. The poet is the artist in words whose writing, as in the racecourse scene in ''Nana'' or in the descriptions of the laundry in ''L'Assommoir'' or in many passages of ''La Faute de l'Abbé Mouret'', ''Le Ventre de Paris'' and ''La Curée'', vies with the colourful impressionistic techniques of Claude Monet and Pierre-Auguste Renoir. The scientist is a believer in some measure of scientific determinism – not that this, despite his own words "devoid of free will" ("''dépourvus de libre arbitre''"),Émile Zola, ''Les Œuvres complètes'', vol. 34, Paris: 1928, ''Thérèse Raquin'', preface to 2nd edition, p. viii. need always amount to a philosophical denial of free will. The creator of "''la littérature putride''", a term of abuse invented by an early critic of ''Thérèse Raquin'' (a novel which predates series), emphasizes the squalid aspects of the human environment and upon the seamy side of human nature.Émile Zola, ''Les Œuvres complètes'', vol. 34, Paris: 1928, ''Thérèse Raquin'', preface to 2nd edition, p. xiv. The optimist is that other face of the scientific experimenter, the man with an unshakable belief in human progress. Zola bases his optimism on ''innéité'' and on the supposed capacity of the human race to make progress in a moral sense. ''Innéité'' is defined by Zola as that process in which "''se confondent les caractères physiques et moraux des parents, sans que rien d'eux semble s'y retrouver''";Émile Zola, ''Les Œuvres complètes'', vol. 22, Paris: 1928, ''Le Docteur Pascal'', p. 38. it is the term used in biology to describe the process whereby the moral and temperamental dispositions of some individuals are unaffected by the hereditary transmission of genetic characteristics. Jean Macquart and Pascal Rougon are two instances of individuals liberated from the blemishes of their ancestors by the operation of the process of ''innéité''. ==In popular culture== * ''The Life of Emile Zola'' (1937) is a well-received film biography, starring Paul Muni, which devotes significant footage to Zola's involvement in exonerating Dreyfus. The film won the Academy Award for Outstanding Production. * Zola is known to have been an inspiration to Christopher Hitchens as found in his book ''Letters to a Young Contrarian'' (2001).Hitchens, Christopher (2001). Letters to a young contrarian. Basic Books. p. xiii. . * The 2012 BBC TV series ''The Paradise'' is based on Zola's 1883 novel ''Au Bonheur des Dames''. * ''Cézanne et Moi'' (2016) is a French film, directed by Danièle Thompson, that explores the friendship between Zola and the Post-Impressionist painter Paul Cézanne. ==Bibliography== ===French language=== * ''La Confession de Claude'' (1865) * ''Les Mystères de Marseille'' (1867) * ''Thérèse Raquin'' (1867) * ''Madeleine Férat'' (1868) * ''Nouveaux Contes à Ninon'' (1874) * ''Le Roman Experimental'' (1880) * ''Jacques Damour et autres nouvelles'' (1880) * ''L'Attaque du moulin'' (1877), short story included in ''Les Soirées de Médan'' * ''L'Inondation'' (''The Flood'') novella (1880) * ** (1871) ** ''La Curée'' (1871–72) ** ''Le Ventre de Paris'' (1873) ** ''La Conquête de Plassans'' (1874) ** ''La Faute de l'Abbé Mouret'' (1875) ** ''Son Excellence Eugène Rougon'' (1876) ** ''L'Assommoir'' (1877) ** ''Une page d'amour'' (1878) ** ''Nana'' (1880) ** ''Pot-Bouille'' (1882) ** ''Au Bonheur des Dames'' (1883) ** ''La joie de vivre'' (1884) ** ''Germinal'' (1885) ** ''L'Œuvre'' (1886) ** ''La Terre'' (1887) ** ''Le Rêve'' (1888) ** ''La Bête humaine'' (1890) ** ''L'Argent'' (1891) ** ''La Débâcle'' (1892) ** ''Le Docteur Pascal'' (1893) * ''Les Trois Villes'' ** ''Lourdes'' (1894) ** ''Rome'' (1896) ** ''Paris'' (1898) * ''Les Quatre Évangiles'' ** ''Fécondité'' (1899) ** ''Travail'' (1901) ** ''Vérité'' (1903, published posthumously) ** ''Justice'' (unfinished) ===Works translated into English=== '''''The 3 Cities''''' # ''Lourdes'' (1894) # ''Rome'' (1896) # ''Paris'' (1898) '''''The 4 Gospels''''' # ''Fruitfulness'' (1900) # ''Work'' (1901) # ''Truth'' (1903) # ''Justice'' (Unfinished) '''Standalones''' *''The Mysteries of Marseilles'' (1895) * ''The Fête at Coqueville'' (1907) ====Modern Translations==== * ''Thérèse Raquin'' (1995, 2013) * ''The Flood'' (2013) '''The Rougon-Macquart''' (1993–2021) #The Fortune of the Rougons (2012) #His Excellency Eugène Rougon (2018) #The Kill (2004) #Money (2016) #The Dream (2018) #''The Conquest of Plassans'' (2014) #Pot Luck (1999) #The Ladies Paradise/The Ladies' Delight (1995, 2001) #The Sin of Abbé Mouret (2017) #A Love Story (2017) #The Belly of Paris (2007) #''The Bright Side of Life'' (2018) #''The Drinking Den'' (2000, 2021) #''The Masterpiece'' (1993) #''The Beast Within'' (1999) #''Germinal'' (2004) #''Nana'' (2020) #''The Earth'' (2016) #''The Debacle'' (2000) #''Doctor Pascal'' (2020) ==See also== *List of unsolved deaths ==References== ==Further reading== * * * * Harrow, Susan (2010). ''Zola, the Body Modern: Pressures and Prospects of Representation.'' Legenda: London. . OCLC 9781906540760 * * King, Graham (1978). ''Garden of Zola: Emile Zola and his Novels for English Readers''. London: Barrie & Jenkins. * * * * * * Richardson, Joanna (1978). ''Zola''. London: Weidenfeld & Nicolson. * Rosen, Michael (2017). ''The Disappearance of Émile Zola: Love, Literature and the Dreyfus Case''. London: Faber & Faber. . * * ==External links== * * * * * [https://norman.hrc.utexas.edu/fasearch/findingAid.cfm?eadID=00984 Émile Zola Collection] at the Harry Ransom Center * * * [http://www.notreprovence.fr/en_writer_zola-emile.php Life of Émile Zola on NotreProvence.fr] * [http://www.intratext.com/Catalogo/Autori/AUT851.HTM Émile Zola at InterText Digital Library] * [http://www.livres-et-ebooks.fr/auteur/%C3%89mile_Zola-804/ Émile Zola at Livres & Ebooks] * [http://expositions.bnf.fr/zola Émile Zola exhibition] at the Bibliothèque nationale de France * [http://lorgues.free.fr/zola1.html Lorgues, Plassans] * [http://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/emile-zola/ Livres audio gratuits pour Émile Zola] * * [https://archive.org/search.php?query=subject:%22Zola,+Emile,+1840-1902%22 Works about Émile Zola] at the Internet Archive * [http://www.theeuropeanlibrary.org/tel4/newspapers/search?query=%22emile%20zola%22 References to Émile Zola in historic European newspapers] * [http://www.shapell.org/manuscript/emile-zola-dreyfus-affair Emile Zola Writes a Letter to Alfred Dreyfus at the Height of the Dreyfus Affair] Category:1840 births Category:1902 deaths Category:Naturalized citizens of France Category:19th-century French dramatists and playwrights Category:19th-century French journalists Category:19th-century French male writers Category:19th-century French novelists Category:20th-century French male writers Category:20th-century French novelists Category:Accidental deaths in France Category:Burials at Montmartre Cemetery Category:Burials at the Panthéon, Paris Category:Deaths from carbon monoxide poisoning Category:Dreyfusards Category:French male novelists Category:French male journalists Category:French people of Italian descent Category:French people of Greek descent Category:French psychological fiction writers Category:Lycée Saint-Louis alumni Category:People from Provence-Alpes-Côte d'Azur Category:People of Venetian descent Category:Unsolved deaths in France Category:Writers from Paris | Émile Zola | mini|hochkant=1.2|Émile Zola, Aufnahme [[Nadar centre|128px|rahmenlos]] '''Émile Édouard Charles Antoine Zola'''Encyclopédie Larousse: ''[http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Zola/150676 Émile Zola]'', besucht am 11. April 2013. (* 2. April [] in Paris; † 29. September [] ebenda) war ein französischer Schriftsteller, Maler und Journalist. Zola gilt als einer der großen französischen Romanciers des 19. Jahrhunderts und als Leitfigur und Begründer der gesamteuropäischen literarischen Strömung des Naturalismus. Zugleich war er ein sehr aktiver Journalist, der sich auf einer gemäßigt linken Position am politischen Leben beteiligte. Sein Artikel ''J’accuse...!'' („Ich klage an...!“) spielte eine Schlüsselrolle in der Dreyfus-Affäre, die Frankreich jahrelang in Atem hielt, und trug entscheidend zur späteren Rehabilitierung des fälschlich wegen Landesverrats verurteilten Offiziers Alfred Dreyfus bei. == Leben == === Kindheit und Jugend in der Provence (1840–1858) === mini|Émile Zola als Kind mit seinen Eltern (um 1845) Émile Édouard Charles Antoine Zola wurde am 2. April 1840 in der Rue Saint-Joseph in Paris als Sohn eines italienischen Vaters und einer französischen Mutter geboren. Er blieb das einzige Kind von François Zola, geboren in Venedig, und Émilie Aubert, die aus Dourdan stammte. Sein Vater, ein früherer Offizier der italienischen Armee, war Bauingenieur und bewarb sich bei der Ausschreibung für den Bau einer Trinkwasserversorgung in Aix-en-Provence vom Berg Sainte-Victoire. Er erhielt den Zuschlag am 19. April 1843 und ließ sich in der Folge mit seiner Familie in Aix-en-Provence nieder. Nachdem der Vertrag im Jahr 1844 unterzeichnet worden war, gründete er mit einigen Investoren das Unternehmen ''Société du canal Zola''. Die Bauarbeiten begannen 1847, im gleichen Jahr starb Zola jedoch an einer Lungenentzündung, nachdem er den Bau der Zola-Talsperre nahe Aix-en-Provence geleitet hatte. Ab diesem Zeitpunkt verfolgten die Gläubiger die Kanalgesellschaft. Im Jahr 1851 zog Madame Aubert mit ihrem Sohn nach Paris, um die rechtlichen Schritte gegen Jules Migeon und die Gläubiger, die die Kanalgesellschaft vor Gericht bekämpften, zu verfolgen. Sie ließen das Unternehmen im Jahr 1852 vom Handelsgericht Aix-en-Provence bankrott erklären. Am 10. Mai 1853 wurde die Konkursmasse der ''Société du canal Zola'' versteigert. Sie wurde von den Gläubigern gekauft und in ''Migeon et Compagnie'' umbenannt.[https://www.ladissertation.com/Divers/Divers/Emile-Zola-Biographie-65464.html ''Emile Zola, Biographie''] ladissertation.com (französisch) Die nunmehr vollkommen auf sich gestellte Émilie Aubert versorgte ihren Sohn zusammen mit ihrer Mutter Henriette Aubert. Sie stand ihm bis zu ihrem Tod im Jahr 1880 sehr nahe und beeinflusste die Arbeit und das Leben von Émile Zola zutiefst. Während seiner Schulzeit in Aix-en-Provence freundete sich Émile Zola mit Jean-Baptistin BailleColette Becker, Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle: ''Dictionnaire d’Émile Zola.'' Robert Laffont, Collection Bouquins 1993, ISBN 2-221-07612-5, S. 47. und vor allem Paul Cézanne an, der ihm die graphischen Künste nahebrachte, insbesondere die Malerei. Von seiner frühen Jugend an hatte Émile Zola eine starke Leidenschaft für Literatur. Er las sehr viel und setzte sich sehr bald das Ziel, selbst professionell zu schreiben. Bereits als Jugendlicher sah er in der Schriftstellerei seine wahre Berufung. Als Erstklässler im Gymnasium schrieb er einen Roman über die Kreuzzüge, der jedoch nicht erhalten ist.Henri Mitterand: ''Zola: la vérité en marche.'' Découvertes Gallimard 1995, ISBN 2-07-053288-7, S. 19. Seine Kindheitsfreunde Cézanne und Baille wurden seine ersten Leser. In ihrem Briefwechsel sagte Zola ihnen mehrmals voraus, dass er eines Tages ein anerkannter Schriftsteller sein würde. === Bohème in Paris (1858–1862) === mini|hochkant|[[Alexandrine Zola (um 1900)]] mini|hochkant|Paul Cézanne: ''Porträt Émile Zola'', 1862–1864, [[Musée Granet, Aix-en-Provence]] Émile Zola verließ Aix im Jahr 1858 und zog zu seiner Mutter nach Paris, um dort in bescheidenen Verhältnissen zu leben und mit der Hoffnung, den Erfolg zu finden. In Paris baute Zola sich langsam einen Freundeskreis auf, der größtenteils aus Personen aus Aix bestand. Er begann Molière, Montaigne und Shakespeare zu lesen; Balzac beeinflusste ihn erst später. Auch zeitgenössische Autoren wie Jules Michelet wurden früh zur Inspirationsquelle. 1859 fiel Zola zweimal bei den Baccalauréats-Prüfungen durch. Diese Rückschläge prägten den jungen Mann tief, denn er fürchtete, seine Mutter enttäuscht zu haben. Ihm war auch die Gefahr bewusst, ohne Diplom in wirtschaftliche Schwierigkeiten zu geraten. Er stellte sich nun ohne Qualifikation dem Arbeitsmarkt und begann im April 1860 als Schreiber im Zollamt. Die Arbeit sagte ihm jedoch nicht zu, und er ließ die Stelle schon nach zwei Monaten fallen. Es folgte eine lange Zeit der Arbeitslosigkeit mit moralischen und finanziellen Schwierigkeiten. Zolas erste Liebe hieß Berthe. Sie war eine Prostituierte, in die er sich im Winter 1860/61 verliebte. Der junge Zola nannte sie selbst „geteiltes Mädchen“. Er wollte sie „aus der Gosse holen“ und ihr die Lust auf Arbeit zurückgeben, aber sein Idealismus scheiterte an der Realität der Armenviertel von Paris. Zugleich lieferte ihm dieses Scheitern den Stoff für seinen ersten Roman, ''La confession de Claude''. In dieser Phase kamen weitere Leidenschaften zum Durchbruch. Vor allem die impressionistische Malerei faszinierte Zola, und er verteidigte die Impressionisten in seinen Werken. Er gewann die Freundschaft von Édouard Manet, der ihn mehrmals in seinen Werken darstellte, und durch Manet fand er Kontakt zu Stéphane Mallarmé. Er stand auch Camille Pissarro, Auguste Renoir, Alfred Sisley und Johan Barthold Jongkind nahe. Mit Paul Cézanne, seinem Freund aus Kindertagen, verband ihn eine besondere Freundschaft. Bis in die 1870er Jahre kamen der Maler und der Schriftsteller zusammen, sie tauschten eine reiche Korrespondenz aus und halfen sich gegenseitig, auch finanziell. Die Freundschaft kühlte später ab und endete 1886 in einem Zerwürfnis, weil sich Cézanne in Zolas Roman ''Das Werk'' in der Figur des scheiternden Künstlers Lantier wiedererkannte.''Brockhaus, Die Großen der Welt.'' Band 5. Brockhaus, Leipzig 2005, ISBN 3-7653-9265-0, S. 155. === Anfänge im Verlegergewerbe (1862–1865) === mini|Die Versandabteilung der [[Hachette Filipacchi Médias|Librairie Hachette]] In seiner Zeit als Arbeitsloser kam Zola mit Louis Hachette in Kontakt, der ihn per 1. März 1862 als Angestellten seiner Buchhandlung aufnahm. Am 31. Oktober 1862 wurde Emile Zola als Franzose eingebürgert. Er blieb vier Jahre in der Werbeabteilung von Hachette, wo er schließlich einen Posten ähnlich dem Pressesprecher eines heutigen Unternehmens bekleidete.Marie-Aude de Langenhagen, Gilbert Guislan: ''[http://books.google.fr/books?id=-C3sy_0AczwC&pg=PA22&lpg=PA22&dq=zola+naturalisation+octobre+1862&source=web&ots=j1ODzJ7Fpz&sig=LozJVXFSobtm0XhGSDG0W7g-G4g&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=2&ct=result#PPA22,M1 Zola – Panorama d’un auteur].'' S. 20 f. Er wurde geschätzt und bekam die Möglichkeit, Kontakte in die Welt der Literatur zu knüpfen. Die positivistische und antiklerikale Ideologie bei der Librairie Hachette prägten Zola. Darüber hinaus lernte er alle Techniken der Herstellung und Vermarktung von Büchern kennen. Nach harter Arbeit in seiner Freizeit gelang es ihm, seine ersten Artikel und sein erstes Buch zu veröffentlichen, ''Les Contes à Ninon'' (1864 bei Hetzel). Ende 1864 machte Zola die Bekanntschaft von Éléonore-Alexandrine Meley, die sich Gabrielle nennen ließ. Gabrielle war der Name ihrer leiblichen Tochter, die sie mit 17 Jahren in die staatliche Fürsorge geben musste. Sie erzählte Emile Zola von diesem Umstand sicher erst nach ihrer Hochzeit. Die am 23. März 1839 in Paris geborene Frau war die Tochter einer 17-jährigen kleinen Markthändlerin und eines Typografen aus Rouen. Zola widmete ihr 1865 ein Porträt mit dem Titel ''Die Liebe unterm Dach'' (''L’amour sous les toits''), das im ''Petit Journal'' erschien.Colette Becker, Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle: ''Dictionnaire d’Émile Zola.'' Robert Laffont, Collection Bouquins 1993, S. 244. Man kennt den Ursprung dieser Verbindung nicht. Vielleicht entsprang sie dem Zufall, da Zola und Alexandrine beide auf dem Hügel ''Montagne Sainte-Geneviève'' lebten. Es gibt Gerüchte über eine vorherige Verbindung mit Paul Cézanne, oder sie könnte für die Gruppe von Malern, mit denen Zola befreundet war, als Modell gearbeitet haben. Auch eine vorherige Verbindung mit einem Medizinstudenten kommt in Frage. Bewiesen ist indes keine dieser Theorien. Im Jahr 1865 verließ Émile Zola seine Mutter und zog mit seiner Freundin in das Viertel Quartier des Batignolles auf dem rechten Seine-Ufer, in der Nähe von Montmartre, wo sich damals die Büros der wichtigsten Presseverlage befanden. Die Vorbehalte von Zolas Mutter verzögerten die Heirat um fünf Jahre. Anfang 1866 trennte sich Zola von der Librairie Hachette, er wollte künftig nur noch vom Schreiben leben. Alexandrine nahm Gelegenheitsarbeiten an, um das Paar über die Runden zu bringen. === Literaturjournalist === mini|Zola im ''[[Le Figaro|Figaro'', Karikatur von Hix in ''Le Grelot'' vom 10. Januar 1881: „Und so was nennt sich Republikaner“]] Ab 1863 arbeitete Émile Zola gelegentlich und ab 1866 regelmäßig an den Rubriken zur literarischen und künstlerischen Kritik von verschiedenen Zeitungen mit. Die Tageszeitungen erlaubten dem jungen Mann, seine Schriften schnell zu veröffentlichen, seine Qualitäten als Schriftsteller einem breiten Publikum zu zeigen und seine Einkünfte zu steigern.Colette Becker, Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle: ''Dictionnaire d’Émile Zola.'' Robert Laffont, Collection Bouquins 1993, S. 200. Er profitierte damit von der stürmischen Entwicklung der Presse in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts.Histoire de la Presse en France, PUF, S. 397 f. Bis zu seinen letzten Tagen empfahl Zola allen Nachwuchsschriftstellern, die ihn um Rat fragten, zunächst in Zeitungen zu veröffentlichen. Zola machte seine Anfänge in nordfranzösischen Zeitungen, die Gegner des Zweiten Kaiserreiches waren. Er nutzte seine Kenntnis der literarischen und künstlerischen Zirkel, um erfolgreich kritische Artikel zu schreiben. 1866, im Alter von 26 Jahren, erhielt er die Kunst- und Literaturspalten in der Zeitung ''L'Événement''. In ''L’Illustration'' publizierte er mit einigem Erfolg zwei Erzählungen. Danach wurden seine Beiträge zahlreicher: Hunderte von Artikeln erschienen in einer Vielzahl von Zeitschriften und Zeitungen. Zu den wichtigsten gehörten ''L’Événement'' und ''L’Événement Illustré'', ''La Cloche'', ''Le Figaro'', ''Le Voltaire'', ''Le Sémaphore de Marseille'' und ''Le Bien public'' aus Dijon.Colette Becker, Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle: ''Dictionnaire d’Émile Zola.'' Robert Laffont, Collection Bouquins 1993, S. 202–203. Neben Literatur-, Theater- und Kunstkritik veröffentlichte Zola in der Presse über 100 Erzählungen und Feuilleton-Romane. Er bediente sich dabei eines polemischen Journalismus, indem er seinen Hass, aber auch seinen Geschmack zeigte und seine ästhetischen wie auch politischen Positionen hervorhob. Zola beherrschte das journalistische Handwerk perfekt und benutzte die Presse als Werkzeug, um seine literarische Arbeit zu fördern. Für seine frühen Werke sandte Zola sogar vorgefertigte Berichte an Pariser Literaturkritiker persönlich und erhielt von ihnen zahlreiche Rückmeldungen. === Politischer Journalist === mini|[[Édouard Manet: Émile Zola (1868)]] mini|[[Paul Cézanne: ''Paul Alexis liest Émile Zola vor,'' 1869–1870, Museu de Arte Moderna de São Paulo]] Das Engagement von Émile Zola wird durch seine Auftritte in der politischen Presse besonders deutlich. Die Liberalisierung der Presse im Jahr 1868 ermöglichte es ihm, aktiv an ihrer Expansion mitzuwirken. Über Freunde von Manet stieß Zola zur neuen republikanischen Wochenzeitung ''La Tribune'', wo er seine polemischen Talente durch das Schreiben von feinen antikaiserlichen Satiren auslebte. Die giftigsten seiner Angriffe gegen das Kaiserreich wurden jedoch in der Satire-Zeitschrift ''La Cloche'' veröffentlicht (gegründet 1868 von Louis Ulbach). Ab 1868 war er dank seiner journalistischen Arbeiten mit den Brüdern Edmond und Jules de Goncourt befreundet. Zola war ein geselliger Mensch, der viele Freundschaften pflegte, dabei aber keinen Hang zum mondänen Leben hatte. Er freundete sich vor allem mit Künstlern und Literaten an und mied Politiker. Am 31. Mai 1870, am Vorabend des Deutsch-Französischen Krieges, heirateten Émile Zola und Alexandrine im Rathaus des 17. Arrondissements. Paul Cézanne, Paul Alexis, Marius Roux und Philippe Solari waren Trauzeugen. Alexandrine wurde danach in den zahlreichen Momenten der Selbstzweifel zu einer unersetzlichen Stütze für Zola. Dafür blieb er ihr für immer dankbar. Beim Kriegsausbruch im Juli 1870 wurde Zola nicht mobilisiert. Er hätte zur Mobilgarde eingezogen werden können, aber seine Kurzsichtigkeit und sein Status als Unterhaltspflichtiger (für seine Mutter) bewahrten ihn davor. Zola verfolgte den Sturz des Zweiten Kaiserreiches mit Ironie, während der „Blutigen Woche“ im Mai 1871 hielt er sich aber nicht in Paris auf. Zwar teilte er nicht den Geist der Pariser Kommune, anders als Flaubert, Goncourt oder Daudet lehnte er aber ihre gewaltsame Unterdrückung ab. Er beließ es dabei, sie in seinen Schriften moderat zu behandeln. Am 3. Juni 1871 schrieb Zola über die Menschen von Paris in der Zeitung ''Sémaphore de Marseille'': „Das Blutvergießen war vielleicht nur eine schreckliche Notwendigkeit, einige seiner Fieber zu beruhigen. Man wird sie nun in Weisheit und Herrlichkeit erstarken sehen.“''Le Cri du Peuple.'' Vol. 4: ''Le Testament des ruines.'' Tardi et Vautrin. Als die Republik ausgerufen wurde, versuchte Zola, zum Unterpräfekten in Aix-en-Provence und Castelsarrasin ernannt zu werden. Trotz einer Reise nach Bordeaux, wohin die Regierung evakuiert worden war, scheiterte er. Zola war kein Mann der Intrige oder von Netzwerken. 1871 lernte er Gustave Flaubert kennen. Dieser machte ihn an einer ihrer sonntäglichen Versammlungen mit Alphonse Daudet und Iwan Turgenjew bekannt. Sein ganzes Leben lang schwärmte Zola von der kleinen Gruppe, „in der wir zu dritt bis zu sechst einen Galopp über alle Fächer ritten, wo es immer wieder um Literatur ging, das aktuelle Buch oder ein aktuelles Stück, allgemeine Themen oder die gewagtesten Theorien“. Von Februar 1871 bis August 1872 produzierte Zola mehr als 250 kritische Artikel zur Tätigkeit des Parlaments. In mutiger bis tollkühner Weise griff Zola dessen führende Köpfe an. Er beschimpfte das Parlament als ein „schüchternes, reaktionäres und [...] manipuliertes Haus“. Für den Schriftsteller waren die meinungsstarken Kommentare nicht ohne Risiko. Im März 1871 wurde er zweimal verhaftet, kam aber beide Male am gleichen Tag wieder frei. Den politischen Stoff verarbeitete er später auch in seinen Romanen. Zola hielt zur Politik einen Abstand, der ihm die Einmischung mit Zurückhaltung, Distanz und Abgeklärtheit ermöglichte. Er war nicht an eigenem politischen Handeln interessiert, er ließ sich auch nie als Kandidat zu einer Wahl aufstellen. Er sah sich in erster Linie als Schriftsteller mit widerspenstigen Ansichten. Er engagierte sich für soziale, künstlerische oder literarische Ziele, die ihm gerecht erschienen, und blieb dabei Beobachter der Personen und Ereignisse seiner Zeit. Er handelte als Freidenker, als unabhängiger Moralist und wurde als moderater Liberaler eingeordnet. Zola behielt seine Tätigkeit als Journalist bis 1881 bei. Abgesehen von sporadischen Wortmeldungen meldete er sich dann erst wieder anlässlich der Dreyfus-Affäre in der Presse zu Wort: Ende 1897 in ''Le Figaro'' und Anfang 1898 in ''L’Aurore''. === Zola als erfolgreicher Romancier === mini|Porträt von Émile Zola im Alter von 30 Jahren (1870) 1867 hatte Émile Zola mit seinem dritten Roman ''Thérèse Raquin'' bereits Aufsehen erregt. 1869 begann er mit der Arbeit an dem monumentalen Zyklus ''Die Rougon-Macquart'', die ihn mehr als zwanzig Jahre lang beschäftigen sollte. Ab 1871 veröffentlichte er einen Roman pro Jahr, außerdem journalistische Beiträge und Theaterstücke wie ''Les Nouveaux Contes à Ninon''. Die ersten Romane des Zyklus ''Die Rougon-Macquart'' haben eine satirische und politische Stoßrichtung. Als nach der Ausrufung der Republik sein Roman ''Die Beute'' (1871) Opfer der Zensur wurde, war Zola zutiefst enttäuscht. Er blieb aber glühender Republikaner, denn für ihn war die Republik „die einzige gerechte Regierungsform, die möglich ist“. Zola behielt seine Distanz zum politischen Betrieb bei. Die Politiker schienen ihm nicht vertrauenswürdig, auch hatte er vor der Dreyfus-Affäre in der Politik keinerlei Freunde. Das belegen Zolas Briefwechsel aus den Jahren 1871 bis 1897. Nachdem Zola jahrelang mit erheblichen finanziellen Schwierigkeiten zu kämpfen hatte, besserte sich seine Lage nach dem großen Erfolg von ''Der Totschläger'' aus dem Jahre 1877. Schon 1878 konnte Zola ein Landhaus in Médan in der Nähe von Poissy erwerben. Ab diesem Zeitpunkt verfügte er über ein jährliches Einkommen zwischen 80.000 und 100.000 Francs.Ein Lehrer hatte ein Jahreseinkommen zwischen 700 und 1000 Francs, ein guter Journalist brachte es auf etwa 10.000 Francs. Damit war Zola wohlhabend, allerdings musste er auch seine Mutter und seine zwei Häuser unterhalten. Zola kam auch mit jungen Autoren wie Guy de Maupassant, Paul Alexis, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique und Henry Céard zusammen. Sie trafen sich häufig zu geselligen Abenden in seinem Haus in Médan. Dies war die ''Gruppe der sechs'', die in dem Novellenzyklus ''Les Soirées de Médan'' (1880) vorkommt. 1880 wurde ein schwieriges Jahr für den Schriftsteller. Der Tod von Edmond Duranty, danach vor allem jener von Gustave Flaubert erschütterten ihn. Als am Ende des Jahres auch noch seine Mutter starb, fiel Zola in eine Depression. Da er mittlerweile durch die regelmäßige Veröffentlichung der Rougon-Macquart-Romane finanziell unabhängig war, gab er 1881 seine Tätigkeit als Journalist auf. Aus diesem Anlass veröffentlichte er im ''Figaro'' einen Beitrag mit dem Titel ''Adieux'' („Abschied“), in dem er 15 Jahre journalistischer Auseinandersetzungen in der Presse Revue passieren ließ. In seinem Herzen blieb er jedoch Journalist. Zum Beispiel ist die Handlung von ''Germinal'' (1885) von Begegnungen mit Bergleuten inspiriert und beschreibt den Höhenflug der Bergbauaktien an der Börse von Lille minutiös.Émile Zola, [https://www.projekt-gutenberg.org/zola/germinal/ch07.html ''Germinal'', Teil 2, Kapitel 1.] mini|Zola in seinem Arbeitszimmer. Porträtaufnahme zum Nachruf in der Zeitschrift ''[[Die Woche (Scherl)|Die Woche'', 1902]] Zu den Stärken von Zola gehörten seine Schaffenskraft und die Beständigkeit gemäß seinem Motto, das er auf den Kamin seines Arbeitszimmers in Médan malen ließ: ''Nulla dies sine linea'' („Kein Tag ohne eine Zeile“). Mehr als 30 Jahre lang teilte Zola seine Zeit streng ein,Colette Becker, Gina Gourdin-Servenière, Véronique Lavielle: ''Dictionnaire d’Émile Zola.'' Robert Laffont, Collection Bouquins 1993, S. 128 f. wenngleich seine Planungen Änderungen unterworfen waren, vor allem dann, als er Journalismus und das Schreiben von Romanen unter einen Hut bringen musste. In Médan pflegte Zola um 7 Uhr aufzustehen, ein schnelles Frühstück einzunehmen und eine halbe Stunde an der Seine mit seinem Hund spazieren zu gehen. Danach begann seine erste Arbeitssitzung, die etwa 4 Stunden dauerte und in der er fünf Seiten produzierte. Den Nachmittag verbrachte er mit Lektüre und Korrespondenz, die bei Zola einen breiten Raum einnahm. Am Ende seines Lebens änderte er diese Gewohnheiten, um seinen beiden unehelichen Kindern, die er mit seiner Geliebten Jeanne Rozerot hatte,''Brockhaus, Die Großen der Welt.'' Band 5. Brockhaus, Leipzig 2005, ISBN 3-7653-9265-0, S. 161. am Nachmittag mehr Zeit zu widmen, dafür verschob er einige seiner Tätigkeiten in den Abend und die Nacht. Als sein politisches Engagement dazu führte, dass weniger seiner Romane verkauft wurden, konnte er zuweilen in Geldnot geraten. Dies geschah in der Regel nur vorübergehend und Zola hatte bis zu seinem Tod keine größeren finanziellen Schwierigkeiten mehr. Seine Feuilleton-Romane brachten ihm im Durchschnitt 1500 Francs ein und an jedem verkauften Romanexemplar verdiente er 50 Centimes. Die zahlreichen Übersetzungen und Anpassungen seiner Romane für das Theater waren weitere bedeutende Einnahmequellen. Somit stieg Zolas Einkommen und erreichte um 1895 etwa 150.000 Francs pro Jahr. In den Jahren 1894 bis 1898 veröffentlichte Zola einen zweiten Romanzyklus: ''Trois Villes'', bestehend aus drei Bänden. Das erzählerische Werk Zolas ist, ähnlich wie das der Goncourts, eine Fundgrube für Sozialhistoriker. === Dreyfus-Affäre === mini|hochkant|Autograph des Briefes an den Präsidenten Félix Faure Am 13. Januar 1898 versuchte Zola mit einem offenen Brief an den Staatspräsidenten Félix Faure, sein persönliches Prestige einzusetzen, für den zu Unrecht als prodeutschen Verräter verurteilten Hauptmann Alfred Dreyfus, den ersten französischen Juden des Generalstabes. Dieser Brief mit dem Titel ''J’accuse...!'' („Ich klage an...!“) entfachte einen ungeahnten innenpolitischen Sturm (Dreyfus-Affäre), der Frankreich für Jahre, oft bis in die Familien, in ''Dreyfusards'' und ''Antidreyfusards'' spaltete, d. h. in ein progressives linkes Lager und ein konservatives rechtes, das zugleich militant-nationalistisch und antisemitisch war. Zola selbst wurde noch 1898 vom Kriegsminister sowie von einigen Privatpersonen verklagt und in politischen Prozessen wegen Diffamierung zu einer Geld- und (kurzen) Gefängnisstrafe verurteilt. Er entzog sich der Strafe durch Flucht nach London, wo er fast ein Jahr blieb. === Tod === mini|Die Grabkammer von [[Alexandre Dumas der Ältere|Alexandre Dumas, Victor Hugo und Émile Zola im Pariser Pantheon]] mini|hochkant|[[Philippe Solari: ursprüngliche Grabstätte von Émile Zola auf dem Friedhof Montmartre]] 1898 nahm Zola einen dritten Romanzyklus in Angriff: ''Vier Evangelien (Quatre Evangiles)''. Der vierte Band mit dem Titel ''Gerechtigkeit (Justice)'' blieb unvollendet. Zola starb zu Beginn der Heizperiode im Herbst 1902 durch eine Kohlenmonoxidvergiftung in seinem Pariser Haus. Gerüchte, er sei durch absichtliches Verstopfen des Kamins ermordet worden, konnten bis heute nicht gänzlich entkräftet werden.Henri Mitterand: ''Zola.'' Band 3: ''L’Honneur''. Fayard, Paris 2002, S. 807 f. Eine Grabstätte befindet sich auf dem Friedhof Montmartre.[http://zefys.staatsbibliothek-berlin.de/index.php?id=dfg-viewer&set%5Bimage%5D=3&set%5Bzoom%5D=default&set%5Bdebug%5D=0&set%5Bdouble%5D=0&set%5Bmets%5D=http%3A%2F%2Fcontent.staatsbibliothek-berlin.de%2Fzefys%2FSNP27646518-19021001-0-0-0-0.xml ''Das Begräbnis Zolas'' (linke Spalte unten und mittlere Spalte unten)], in: Berliner Tageblatt, 1. Oktober 1902. Nach Zolas Tod söhnte sich seine Ehefrau Gabrielle mit seiner Geliebten Jeanne Rozerot aus, sodass die beiden unehelichen Kinder seinen Namen annehmen durften.''Brockhaus, Die Großen der Welt.'' Band 5. Brockhaus, Leipzig 2005, ISBN 3-7653-9265-0, S. 161. Am 4. Juni 1908 wurden die Überreste Zolas auf Anordnung der Regierung Georges Clemenceau in das Panthéon übergeführt, wohl auch, um das Engagement in der Dreyfus-Affäre zu würdigen. == Werke == === ''Thérèse Raquin'' === Zolas erster bedeutender Roman war ''Thérèse Raquin'' (1867). Zola verbindet eine spannende Handlung um die Titelheldin, die zur Ehebrecherin und Mörderin wird, mit einer ungeschönten Schilderung des Pariser Kleinbürgertums.Hg. und Übers. Wolfgang Tschöke. dtv, München 2002. Das Vorwort zur 2. Auflage 1868, in dem Zola sich gegen seine Kritiker (vor allem Louis Ulbach) und ihren Vorwurf der Geschmacklosigkeit verteidigt, wurde zum Manifest der jungen naturalistischen Schule, zu deren Oberhaupt Zola nach und nach avancierte. === Der Zyklus ''Die Rougon-Macquart'' === Ab 1869 konzipierte Zola nach dem Vorbild von Honoré de Balzac die meisten seiner Romane als Teile eines Zyklus mit dem Titel ''Les Rougon-Macquart. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire'' („Die Rougon-Macquart. Die Natur- und Sozialgeschichte einer Familie im Zweiten Kaiserreich“). Die insgesamt 20 Romane sollten eine Art positivistisch begründeter Familiengeschichte sein, wobei der Rougon-Zweig der Bourgeoisie und der Macquart-Zweig der Unterschicht angehörte. Die einzelnen Figuren sollten als durch ihre Erbanlagen (z. B. den Hang zum Alkoholismus), ihr Milieu (Bourgeoisie oder Unterschicht) und die historischen Umstände (die sozio-ökonomischen Verhältnisse des Zweiten Kaiserreichs, 1852–1870) determiniert vorgestellt werden. Auch wenn die Romane dank Zolas schriftstellerischen Temperaments begeisterten, handelte der von dem Physiologen Claude Bernard beeinflusstePaul Diepgen, Heinz Goerke: ''Aschoff/Diepgen/Goerke: Kurze Übersichtstabelle zur Geschichte der Medizin.'' 7., neubearbeitete Auflage. Springer, Berlin/Göttingen/Heidelberg 1960, S. 40. Zola sich mit der Zeit den Vorwurf einer mechanistischen und zu wissenschaftlichen Auffassung ein. Er selbst erkannte ab den 1890er Jahren, dass sein Bekenntnis als „alter, zerfurchter Positivist“ aus der Mode geriet und von einer Ära des „neuen Mystizismus“ überrollt würde.Siehe Zolas Rede vom 20. Mai 1893 vor Universitätsabsolventen in Paris, publiziert auf Englisch am [http://positivists.org/blog/archives/652 20. Juni 1893 in der ''New York Times'']. Mehrere Romane, unter anderem ''Der Totschläger'', ''Nana'' und ''Germinal'', wurden bald nach ihrem Erscheinen zu erfolgreichen Theaterstücken verarbeitet. Die 20 Romane des Zyklus: mini|Émile Zola # ''Das Glück der Familie Rougon'' (''La fortune des Rougon'' 1871), Manesse Bibliothek der Weltliteratur 2003, ISBN 3-7175-2024-5. Der Roman beschreibt die Vorgeschichte der Familien, wesentliche Protagonisten des Zyklus (u. a. Eugène Rougon, Dr. Pascal) werden eingeführt. Die Handlung dreht sich um die Unruhen in der Provinzstadt Plassans zur Zeit der Thronbesteigung Napoleons III. # ''Die Beute'' (''La curée'' 1871), Artemis & Winkler 1998, ISBN 3-538-05401-0'','' auch veröffentlicht als ''Die Jagdbeute'', Kurt Wolff Verlag 1922. # ''Der Bauch von Paris'' (''Le ventre de Paris'' 1873). Wichtigster Schauplatz sind die berühmten Markthallen von Paris. # ''Die Eroberung von Plassans'' (''La conquête de Plassans'' 1874). In dem Roman geht es um einen intriganten Geistlichen, der Unglück über eine Familie bringt. Nach Intervention der katholischen Kirche wurde der Verkauf des Romans an den Bahnhöfen von der Kolportagekommission verboten. # ''Die Sünde des Abbé Mouret'' (''La faute de l’Abbé Mouret'' 1875). In diesem Werk griff Zola das kirchliche Dogma der Keuschheit an. # ''Seine Exzellenz Eugène Rougon'' (''Son excellence Eugène Rougon'' 1876) # ''Der Totschläger'' (''L’Assommoir'' 1877). Am Schicksal einer Wäscherin und ihrer Familie beschreibt Zola eindringlich die Auswirkungen des Alkoholismus im beengten und tristen Unterschichtmilieu von Paris. # ''Ein Blatt Liebe'' (''Une page d’amour'' 1878) # ''Nana'' (''Nana'' 1880). (dt. EA 1881, Verlag von J. Gnadenfeld u. Co. Berlin W. 30. (um 100 Seiten gekürzt)). Die Geschichte einer jungen Frau aus dem Volk, die dank sexueller Attraktivität zur kostspieligen Geliebten eines Grafen aufsteigt, jedoch durch Ausschweifungen aller Art einen Niedergang erlebt, krank wird und früh stirbt. Der Roman wurde ein großer Erfolg. # ''Ein feines Haus'' (''Pot-Bouille'' 1882) # ''Das Paradies der Damen'' (''Au bonheur des dames'' 1883). Schauplatz der Handlung ist ein modernes Pariser Kaufhaus, in dem ein junges Mädchen aus der Provinz als Verkäuferin arbeitet. # ''Die Freude am Leben'' (''La joie de vivre'' 1884) # ''Germinal'' (''Germinal'' 1885), Manesse Bibliothek der Weltliteratur 2002, ISBN 3-7175-2000-8. Die dramatische Geschichte eines Bergarbeiterstreiks im Kräftefeld der wirtschaftlichen und ideologischen Antagonismen der Zeit. Zola schreibt aus der Perspektive eines sozial Engagierten und führt gegensätzliche Richtungen innerhalb der Arbeiterbewegung (vor allem Marx, Bakunin und Reformismus) in ihren praktischen Auswirkungen vor. # ''Das Werk'' (''L’Œuvre'' 1886). Der Protagonist ist ein gescheiterter Maler. Paul Cézanne meinte, er werde in dieser Figur dargestellt. Voller Empörung schickte er Zola einen letzten Brief. Damit war die Freundschaft beendet, Cézanne und Zola sahen sich danach nie wieder. # ''Die Erde'' (''La terre'' 1887). Dieser Roman behandelt das bäuerliche Milieu. # ''Der Traum'' (''Le rêve'' 1888) # ''Die Bestie im Menschen'' / ''Das Tier im Menschen'' (''La bête humaine'' 1890) # ''Das Geld'' (''L’argent'' 1891), zuletzt in der Übersetzung von Leopold Rosenzweig als Taschenbuch erschienen im Insel Verlag, Berlin 2012, ISBN 978-3-458-36227-2. # ''Der Zusammenbruch'' (''La débâcle'' 1892). Zu Zolas Lebzeiten war dieser Roman der erfolgreichste. Die Handlung spielt vor dem Hintergrund des Deutsch-Französischen Krieges von 1870/71 und der blutig unterdrückten Pariser Kommune. # ''Doktor Pascal'' (''Le docteur Pascal'' 1893), Manesse Bibliothek der Weltliteratur 1970 Die deutsche Gesamtausgabe des Zyklus erschien ab 1922 im Kurt Wolff Verlag in München. Spätere Auflagen erschienen bei ''Rütten & Loening'' in Berlin, Hauptstadt der DDR (mehrere Auflagen, auch als Paperback), sowie im Verlag Artemis & Winkler, Zürich. Eine auf dieser Ausgabe basierende Buchklubausgabe erschien in den 1970er Jahren im Bertelsmann Buchclub. Als elektronische Ressource erschien das Gesamtwerk 2005 als Band 128 der Digitalen Bibliothek, herausgegeben von Rita Schober (Directmedia Publishing, ISBN 3-89853-528-2). ┌─ Eugène Rougon ┌─ Maxime Rougon Saccard ──── Charles Rougon Saccard │ 1811-? │ 1840-1873 1857-1873 │ │ ├─ Pascal Rougon ├─ Clotilde Rougon Saccard ── Ein Kind │ 1813-1873 │ 1847-? 1874-? │ │ ┌─ Pierre Rougon ────┼─ Aristide Rougon ───┴─ Victor Rougon Saccard │ 1787-1870 │ 1815-? 1853-? │ │ │ ├─ Sidonie Rougon ────── Angélique Rougon Saccard │ │ 1818-? 1851-1869 │ │ │ └─ Marthe Rougon ───┐ ┌─ Octave Mouret ──────────── Zwei Kinder │ 1819-1864 │ │ 1840- │ │ │ │ ├─┼─ Serge Mouret ───────────── Ein Sohn und eine Tochter │ │ │ 1841-? │ │ │ │ ┌─ François Mouret ─┘ └─ Désirée Mouret │ │ 1817-1864 1844-? │ │ Adélaïde Fouque ─┼─ Ursule Macquart ──┼─ Hélène Mouret ────── Jeanne Grandjean 1768-1873 │ 1791-1839 │ 1824-? 1842-1855 │ │ │ └─ Silvère Mouret │ 1834-1851 │ │ ┌─ Lisa Macquart ─────── Pauline Quenu │ │ 1827-1863 1852-? │ │ │ │ ┌─ Claude Lantier ─────────── Jacques-Louis Lantier │ │ │ 1842-1870 1860-1869 │ │ │ └─ Antoine Macquart ─┼─ Gervaise Macquart ─┼─ Jacques Lantier 1789-1873 │ 1829-1869 │ 1844-1870 │ │ │ ├─ Étienne Lantier ────────── Eine Tochter │ │ 1846-? │ │ │ └─ Anna Coupeau dite Nana ─── Louis Coupeau gen. Louiset │ 1852-1870 1867-1870 │ └─ Jean Macquart ─────── Zwei Kinder 1831-? === Der Zyklus ''Trois Villes'' === Pierre, ein junger Priester, lernt durch seine Arbeit in den Armenvierteln von Paris das soziale und ökonomische Elend kennen. Im Streit zwischen Glauben und Vernunft entscheidet er sich für die Vernunft und gibt sein Amt auf. Der Zyklus besteht aus drei Romanen: # ''Lourdes'' (1894). Pierre begleitet einen Pilgerzug. Das bringt ihn zur Erkenntnis, dass die meisten Menschen schwere Krankheiten ohne Glauben nicht aushalten. Dies wird von Geschäftsleuten und einem Teil des Klerus ausgenutzt. Er sucht eine neue Religion, die keine Illusionen nährt, sondern Gerechtigkeit herstellt. # ''Rome'' (1896).Die Notizen zur Romreise sind in einem eigenen Buch erschienen: ''Meine Reise nach Rom.'' Aus dem Französischen von Helmut Moysich, Dietrich’sche Verlagsbuchhandlung, Mainz 2014, ISBN 978-3-87162-081-2. Pierre hat ein Buch über das große Elend der Armen geschrieben mit Lösungsvorschlägen zur Beseitigung der sozialen Ungerechtigkeiten, das die Kirche als revolutionär auf den Index setzt. Dies will er in einem Gespräch mit Papst Leo XIII korrigieren. Er muss aber erkennen, dass die Kirche zur Reform weder willens noch in der Lage ist. # Paris (1898). Zurück in Paris stellt Pierre fest, dass auch von der Politik nichts zu erwarten ist. Die Abgeordneten sind mit einem Finanzskandal (Panamaskandal) beschäftigt, die Lösung mit Gewalt (Anarchistenprozesse), in die auch sein Bruder verstrickt ist, lehnt er ab. So bleibt ihm am Ende nur die Vernunft. Die Wissenschaft soll die neue Religion, die Erzieherin der Menschheit sein. === Der Zyklus ''Quatre Evangiles'' (Vier Evangelien) === Die politische Dreyfus-Affäre bedeutete einen Einschnitt im poetischen Schaffen Zolas, der in dem, aus sozialistischem Impetus heraus entstandenen, letzten Zyklus ''Quatre Evangiles'' zum Ausdruck kam. Der unvollendete Romanzyklus besteht aus vier Teilen und hat als Dokument des Fin de Siècle auch zeitgeschichtliche Bedeutung: # ''Fécondité'' (Fruchtbarkeit) (1899). In diesem Roman geht es auf der Folie des gesamten Komplexes der Geburtenregelung und Eugenik, in einem moralisch-biologisch verbrämten Sinn, um einen „Betrug“ an der Natur. # ''Travail'' (Arbeit) (1901) nimmt auf utopische Weise und auf der Grundlage der Theorien von Charles Fourier die Umwandlung hochkapitalistischer Strukturen in eine Gesellschaft universalen Wohlstands vorweg. # ''Vérité'' (Wahrheit) (1903). Dieser Roman überträgt die Dreyfus-Affäre detailreich auf das Schulwesen im inzwischen ausgebrochenen Kulturkampf. # ''Justice'' (Gerechtigkeit) (unvollendet) === Andere Werke (Auswahl) === * ''Carnets d'enquêtes: une ethnographie inédite de la France.'' Plon, Paris 1991 (Terre humaine) * ''Meistererzählungen'', Manesse Bibliothek der Weltliteratur, Zürich 1994, ISBN 3-7175-1630-2Enthält: ''Der mich liebt. Das Blut. Ein Opfer der Reklame. Die vier Tage des Jean Gourdon. Für eine Liebesnacht. Nais Micoulin. Nantas. Der Tod des Oliver Bécaille. Die Muscheln von Monsieur Chabre. Jaques Damour. Angeline.'' * ''Madame Sourdis,'' in ''Französische Erzählungen von Chateaubriand bis France.'' Vorw. Victor Klemperer, Übers. Günther Steinig. Sammlung Dieterich, 124. Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung, Leipzig 1951, S. 330–378. ** dsb. Übers., separater Druck. Nachw. Horst-Werner Nöckler. (Illustr. wie 1960) Henschel, Berlin 1958. ** andere Übers.: Eva Rechel-Mertens, Nachw. Horst-Werner Nöckler. 24 Zeichnungen von Günter Horlbeck. Henschel, Berlin 1960. == Film == === Filmbiografie === * ''Das Leben des Emile Zola'', Filmbiografie von William Dieterle, USA 1937 (Oscar für den besten Film), Titelrolle: Paul Muni * ''Meine Zeit mit Cézanne'', Filmbiografie von Danièle Thompson, Frankreich 2016, beschreibt Zolas Freundschaft mit Paul Cézanne === Verfilmungen === * ''Les Victimes de l'alcoolisme'', (nach Der Totschläger), Ferdinand Zecca, F 1902 * ''L'Assomoir'' (Albert Capellani), F 1909[http://fondation-jeromeseydoux-pathe.com/albert-capellani-programme-1 Albert Capellani – L'Assomoir et autres drames], abgerufen am 27. Juni 2016. * ''Germinal'' (Albert Capellani), F 1913 * ''Die Bestie im Menschen'' (Ludwig Wolff), D 1921 * ''La terre'' (André Antoine), F 1921 * ''Le Rêve'' (Jacques de Baroncelli), F 1921 * ''Nana '' (Jean Renoir), F 1926 * ''Das Geld'' (Marcel L’Herbier), F 1928 * '' Das Paradies der Damen'' (Julien Duvivier), F 1930 * ''Bestie Mensch'' (Jean Renoir), F 1938 * ''Gift für den Anderen'' (Irving Rapper), UK 1951 * ''Thérèse Raquin – Du sollst nicht ehebrechen'' (Marcel Carné), F/I 1953 * ''Lebensgier'' (Fritz Lang), USA 1954 * ''Die Beute'' (Roger Vadim), F 1966 * ''Die Sünde des Abbé Mouret'' (Georges Franju), F 1970 * ''Germinal'' (Claude Berri), B/F/I 1993 * ''The Paradise'' (Bill Gallagher), Fernsehserie, GB 2012–2013 == Hörspiel == * ''[http://www.deutschlandradiokultur.de/zolas-schornstein.1034.de.html?dram:article_id=276877 Zolas Schornstein]''; (mit Audiodatei). Kriminalhörspiel (zu Zolas Tod) von Christoph Prochnow, Regie: Rainer Clute, Deutschlandradio Kultur, 17. Februar 2014, 21.33-22.30 Uhr * Germinal. Hörbuch. Gelesen von Hans-Helmut Dickow, Der Audio Verlag, Berlin, 2007, ISBN 978-3-86735-258-1 * ''Nana''. Szenisches Hörbuch. Sprecher: Ernst-August Schepmann, Julia Grimpe, Ulrike Johannson. Bearbeiterin: Brigitte Röttgers. Regie: Jürgen Nola. Berlin, Universal Music Group, 2010 ISBN 978-3-8291-2338-9 * ''Das Geld''. Hörspiel von Christiane Ohaus, OSTERWOLD''audio'', Hamburg, 2014, ISBN 978-3-86952-185-5 == Literatur == * Irene Albers: ''Sehen und Wissen. Das Photographische im Romanwerk Émile Zolas.'' (= ''Theorie und Geschichte der Literatur und der schönen Künste.'' 105). W. Fink, München 2002, ISBN 3-7705-3769-6. * Horst Althaus: ''Zwischen alter und neuer besitzender Klasse. Stendhal, Balzac, Flaubert, Zola. Beitr. zur französischen Gesellschaftsgeschichte.'' (= ''Schriften zur Kultursoziologie.'' 8). Reimer, Berlin 1987, ISBN 3-496-00899-7. * Veronika Beci: ''Émile Zola.'' Artemis & Winkler, Düsseldorf 2002, ISBN 3-538-07137-3. * Cord-Friedrich Berghahn: ''Émile Zola. Leben in Bildern''. Deutscher Kunstverlag, Berlin/ München 2013, ISBN 978-3-422-07209-1. * Marc Bernard: ''Emile Zola. Mit Selbstzeugnissen und Bilddokumenten.'' (= ''rororo 50024; Rowohlts Monographien''). 6. Auflage. Rowohlt, Reinbek 1997, ISBN 3-499-50024-8.Ab 1997 ist das Literaturverzeichnis ergänzt (letzter Titel von 1995). Sämtliche Ausgaben dennoch mit gleicher ISBN. Nur die Ausgabe 2002 mit Personenregister. * Manuela Biele-Wrunsch: ''Die Künstlerfreundschaft zwischen Édouard Manet und Émile Zola. Ästhetische und gattungsspezifische Berührungen und Differenzen.'' Driesen, Taunusstein 2004, ISBN 3-936328-17-X. * Martin Braun: ''Emile Zola und die Romantik. Erblast oder Erbe? Studium einer komplexen Naturalismuskonzeption.'' (= ''Erlanger romanistische Dokumente und Arbeiten.'' 10). Stauffenburg, Tübingen 1993, ISBN 3-923721-99-4. * Ronald Daus: ''Zola und der französische Naturalismus.'' (= ''Sammlung Metzler.'' 146). Metzler, Stuttgart 1976, ISBN 3-476-10146-0. * Herbert Eulenberg: ''Emile Zola.'' In: ''Schattenbilder. Eine Fibel für Kulturbedürftige in Deutschland.'' Zuerst Berlin 1909. * Günter Helmes: Georg Brandes und der französische Naturalismus. Unter besonderer Berücksichtigung von Émile Zola. In: Georg Brandes und der Modernitätsdiskurs. Moderne und Antimoderne in Europa I, hrsg. v. Matthias Bauer und Ivy York Möller-Christensen. Hamburg 2013, ISBN 978-3-86815-571-6, S. 42–74. * Frederick W. J. Hemmings: ''Emile Zola. Chronist und Ankläger seiner Zeit. Biographie.'' (= ''Fischer-Bücherei.'' 5099). Fischer, Frankfurt 1981, ISBN 3-596-25099-4. * Joseph Jurt: ''Frankreichs engagierte Intellektuelle. Von Zola bis Bourdieu''. Wallstein, Göttingen 2012, ISBN 978-3-8353-1048-3. * Karl Korn: ''Zola in seiner Zeit.'' (= ''Ullstein Lebensbilder.'' 27532). Ullstein, Frankfurt 1984. * Till R. Kuhnle: ''Der Millenarismus Zolas und die Dritte Republik.'' In: Ders.: ''Das Fortschrittstrauma. Vier Studien zur Pathogenese literarischer Diskurse.'' Stauffenburg, Tübingen 2005, ISBN 3-86057-162-1, S. 273–285. * Gustav Maier: ''Der Prozess Zola vor dem Schwurgerichte zu Paris im Februar 1898. Kritischer Bericht eines Augenzeugen.'' Bamberg 1898. * Heinrich Mann: ''Zola.'' In: ''Geist und Tat. Franzosen von 1780 bis 1930.'' Essays, Berlin 1931. (Wieder: Fischer TB, Frankfurt 1997, ISBN 3-596-12860-9; Erstauflage 1915) * * Peter Müller: ''Emile Zola, der Autor im Spannungsfeld seiner Epoche. Apologie, Gesellschaftskritik und soziales Sendungsbewußtsein in seinem Denken und literarischem Werk.'' (= ''Romanistische Abhandlungen.'' 3). Metzler, Stuttgart 1981, ISBN 3-476-00477-5. * Ralf Nestmeyer: ''Französische Dichter und ihre Häuser''. Insel, Frankfurt 2005, ISBN 3-458-34793-3. * Hans-Jörg Neuschäfer: ''Populärromane im 19. Jahrhundert. Von Dumas bis Zola.'' Fink, München 1976, ISBN 3-7705-1336-3. * Viktor Roth: ''Émile Zola um die Jahrhundertwende. Stationen eines kämpferischen Lebenslaufs.'' Steinmeier, Nördlingen 1987. * Barbara Vinken: ''Zola. Alles sehen, Alles wissen, Alles heilen. Der Fetischismus im Naturalismus.'' In: Rudolf Behrens, Roland Galle (Hrsg.): ''Historische Anthropologie und Literatur''. Königshausen & Neumann, Würzburg 1996, S. 215–226. * Barbara Vinken: ''Balzac – Zola: Hysterische Madonnen – Neue Mütter.'' In: Doris Ruhe (Hrsg.): ''Geschlechterdifferenz im interdisziplinären Gespräch''. Königshausen & Neumann, Würzburg 1998, S. 117–134. * Barbara Vinken: ''Pygmalion à rebours: Zolas Œuvre.'' In: Mathias Mayer, Gerhard Neumann (Hrsg.): ''Pygmalion. Die Geschichte des Mythos in der abendländischen Kultur.'' Rombach, Freiburg 1997, S. 593–621. ; Zu einzelnen Romanzyklen oder Werken * Willi Hirdt: ''Alkohol im französischen Naturalismus. Der Kontext des „Assommoir“.'' (= ''Abhandlungen zur Kunst-, Musik- und Literaturwissenschaft.'' 391). Bouvier, Bonn 1991, ISBN 3-416-02286-6. * Elke Kaiser: ''Wissen und Erzählen bei Zola. Wirklichkeitsmodellierung in den „Rougon-Macquart“.'' (= ''Romanica Monacensia.'' 33). Narr, Tübingen 1990, ISBN 3-8233-4300-9. * Sabine Küster: ''Medizin im Roman. Untersuchungen zu „Les Rougon-Macquart“ von Émile Zola.'' Cuvillier, Göttingen 2008, ISBN 978-3-86727-793-8. * Stephan Leopold: ''Die messianische Überwindung des mortalistischen Abgrundes: „Le docteur Pascal“ und „Les Quatre Évangiles“.'' In: Stephan Leopold, Dietrich Scholler (Hrsg.): ''Von der Dekadenz zu den neuen Lebensdiskursen. Französische Literatur und Kultur zwischen Sedan und Vichy.'' W. Fink, München 2010, S. 141–167. * Susanne Schmidt: ''Die Kontrasttechnik in den „Rougon-Macquart“.'' (= ''Bonner romanistische Arbeiten.'' 30). Peter Lang, Frankfurt 1989, ISBN 3-631-40612-6. ; Zur Rezeption * ''100 Jahre „Rougon-Macquart“ im Wandel der Rezeptionsgeschichte.'' Zugleich Beiheft zur Zeitschrift ''Beiträge zur romanischen Philologie''. Hrsg. Winfried Engler, Rita Schober. Narr, Tübingen 1995, ISBN 3-8233-4145-6. * Vera Ingunn Moe: ''Deutscher Naturalismus und ausländische Literatur. Zur Rezeption der Werke von Zola, Ibsen und Dostojewski durch die deutsche naturalistische Bewegung (1880–1895).'' (= ''Europäische Hochschulschriften. Reihe 1.'' 729). Peter Lang, Frankfurt 1983, ISBN 3-8204-5262-1. * Rolf Sältzer: ''Entwicklungslinien der deutschen Zola-Rezeption von den Anfängen bis zum Tode des Autors.'' (= ''New York University Ottendorfer series. N. F.'' 31). Peter Lang, Bern 1989, ISBN 3-261-03928-0. * Karl Zieger: ''Die Aufnahme der Werke von Emile Zola durch die österreichische Literaturkritik der Jahrhundertwende.'' (= ''Europäische Hochschulschriften. Reihe 18.'' 44). Peter Lang, Frankfurt 1986, ISBN 3-261-03560-9. == Weblinks == * * * * [http://www.gert-pinkernell.de/romanistikstudium/Internet2.htm Artikel in ''Namen, Titel und Daten der franz. Literatur''] (Quelle für die Biografie). Aufruf am 10. März 2013 * Erich Köhler: [https://www.freidok.uni-freiburg.de/fedora/objects/freidok:2652/datastreams/FILE1/content ''Vorlesungen zur Geschichte der Französischen Literatur'', Band 6.2] (PDF; 1,2 MB), S. 198–223 (Interpretation und Darlegung der Hauptwerke) * * * == Einzelnachweise == Kategorie:Autor Kategorie:Person (Dreyfus-Affäre) Kategorie:Literatur (19. Jahrhundert) Kategorie:Literatur (Französisch) Kategorie:Literatur (Frankreich) Kategorie:Literatur des Naturalismus Kategorie:Roman, Epik Kategorie:Librettist Kategorie:Schriftsteller (Paris) Kategorie:Person (Aix-en-Provence) Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1840 Kategorie:Gestorben 1902 Kategorie:Mann Kategorie:Person als Namensgeber für einen Asteroiden |
Épagny (Haute-Savoie) | | Departement = | Arrondissement = Annecy | Kanton = Annecy-le-Vieux | Plz = 74330 | Insee = | Koordinaten = | Bevëlkerung = 4 118 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 674 }} '''Épagny''' ass eng fréier franséisch Gemeng am Departement Haute-Savoie, an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Den 1. Januar 2016 huet se mat Metz-Tessy fusionéiert fir dei nei Gemeng Épagny Metz-Tessy ze bilden. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Annecy Kategorie:Fréier Gemengen am Departement Haute-Savoie Kategorie:Delegéiert Gemengen am Departement Haute-Savoie | Épagny (Haute-Savoie) | | région = Auvergne-Rhône-Alpes | département = Haute-Savoie | arrondissement = Annecy | canton = Annecy-le-Vieux | insee = 74112 | cp = 74330 | intercomm = CA Annecy | longitude = 6.091666667 | latitude = 45.93833333 | alt mini = 452 | alt maxi = 770 | superficie = 6.735 | population = | année_pop = | population agglomération = 139693 | gentilé = Épaniens | siteweb = [http://www.epagny.mairies74.org/menu/accueil.html epagny.mairies74.org] | géoloc-département = Haute-Savoie }} '''Épagny''' est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis le , elle fait partie de la commune d'Epagny Metz-Tessy dont elle est le chef-lieu[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?dateTexte=&categorieLien=id&cidTexte=JORFTEXT000031665394&fastPos=2&fastReqId=1232356974&oldAction=rechExpTexteJorf Arrêté du 26 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Epagny Metz-Tessy], ''Journal officiel, 22 décembre 2015. Les habitants d'Épagny sont nommés les Épaniens et les Épaniennes. == Géographie == === Situation === ==== Localisation ==== Épagny, d'une altitude moyenne de , est située dans les Préalpes, à environ à vol d'oiseau au nord-ouest de la ville d'Annecy. C'est pour l'essentiel une vallée glaciaire bordée au sud par le Nant de Gillon (affluent du Fier) et dominée au nord-ouest par la montagne de la Mandallaz. D'une superficie de , son territoire est le prolongement nord-ouest du bassin annécien et principalement une vallée de 2 km de large qui était à l'origine une zone marécageuse. Aujourd'hui largement asséchée, cette vallée est vidangée au sud par le Nant de Gillon, lui-même surplombé par le plateau de la commune de Poisy. ==== Voies de communication et transports ==== === Urbanisme === ==== Morphologie urbaine ==== Différents hameaux historiques ont été largement étendus ces dernières années par de nombreuses constructions : * ''Gillon'' (452 m) sur les rives du Nant de Gillon au sud ; * ''Saint-Paul'' (470 m) au nord du centre ; * ''Chez Pinget'' (500 m) au nord de ''Saint-Paul'' ; * ''Chez les Favres'' (706 m) sur les pentes sud-est de la montagne de la Mandallaz. ==== Logement ==== Le nombre total de logements dans la commune est de Données INSEE compulsées par le JDN - [http://www.journaldunet.com/management/ville/ville/immobilier_automobile/3519/epagny.shtml Logement à Épagny]. Parmi ces logements, 94,9 % sont des résidences principales, 1,8 % sont des résidences secondaires et 3,2 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 49,7 % des maisons individuelles, 48,6 % sont des appartements et enfin seulement 1,7 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 71,7 %. Ce qui est largement supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. Le nombre de locataires est de 25,7 % sur l'ensemble des logements qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %. On peut noter également que 2,6 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 4,1 % sont des studios, 19 % sont des logements de deux pièces, 19,2 % en ont trois, 23,4 % des logements disposent de quatre pièces, et 34,3 % des logements ont cinq pièces ou plus. == Toponymie == En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit ''Épanyi'', selon la ''graphie de Conflans''. == Histoire == Le , Épagny est l'épicentre d'un tremblement de terre, d'une magnitude de 5,2. Il provoque de dégâts matériels importants, principalement des chutes de cheminées et des fissures de murs, chiffrés à l'époque à une somme comprise entre 300 et 400 millions de francs. En 2015, les conseils municipaux d'Épagny et de Metz-Tessy décident d'une fusion entre les deux communes[http://www.francebleu.fr/infos/politique/haute-savoie-les-communes-d-epagny-et-de-metz-tessy-vont-fusionner-1443472946 Haute-Savoie: Les communes d’Epagny et de Metz-Tessy vont fusionner], France Bleu Pays de Savoie, Richard Vivion, 28 septembre 2015. La création de la commune nouvelle d'Epagny Metz-Tessy intervient le . == Politique et administration == === Tendances politiques et résultats === === Liste des maires === == Population et société == === Démographie === Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Épagny, comparaison entre l'année [] et []Recensement de l'INSEE en 1999 - [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_refpage.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=74112&p_id_princ=R_MRP&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Population totale par sexe et âge] : Le nombre total de ménages à Épagny est de . Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages. '''Les Ménages''' == Économie == === Revenus de la population et fiscalité === Le revenu moyen par ménage épagnien, en 2004, est de €/an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui s'élève à près de €/an. === Emploi === Le taux de chômage, en 1999, pour la commune s'élève à 5,3 %Données INSEE cités par le JDN - [http://www.journaldunet.com/management/ville/ville/education_emploi/3519/epagny.shtml Emploi], avec un nombre totale de 98 chomeurs. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 91 % ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 56,8 % d'actifs contre 8,9 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 24,7 % de jeunes scolarisés et 9,6 % de personnes sans activité. '''Répartition des emplois par domaine d'activité''' === Entreprises de l'agglomération === == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Pierre-aux-Liens d'Épagny * Oratoire ou "Grotte de Lourdes d'Épagny", inaugurée le , structure de 12 mètres de haut surmontée d'une croix de 3 mètres, construite après une souscription auprès des paroissiens. Un pèlerinage annuel y avait lieu jusque vers []L'Essor savoyard du 15 août 2013, page 7. == Voir aussi == === Bibliographie === * Ouvrage collectif, ''Épagny, Metz-Tessy racontés en quelques décennies'', ColorPress, Cran-Gevrier, 2005 * Dominique Bouverat, ''Histoire d'Épagny, Mairie d'Epagny'', 1996 * . === Articles connexes === * Liste des communes de la Haute-Savoie === Liens externes === * * * * [http://epagny74.fr/ Site de la mairie] * [http://sismalp.obs.ujf-grenoble.fr/cases/epagny/epagny.html Informations sur le séisme d'Épagny du 15 juillet 1996] == Notes et références == === Notes === === Références === Catégorie:Ancienne commune en Haute-Savoie Catégorie:Commune du Genevois Catégorie:Commune disparue en 2016 | Épagny, Haute-Savoie | |elevation min m = 452 |elevation max m = 770 |area km2 = 6.735 |population = 4118 |population date = 2013 |population footnotes = [https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2387611/ensemble.pdf Populations légales 2013: Téléchargement du fichier d'ensemble], INSEE |demonym = Épaniens / Épaniennes |website = }} '''Épagny''' (; ) is a former commune in the Haute-Savoie department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in south-eastern France. On 1 January 2016, it was merged into the new commune of Épagny Metz-Tessy.[http://haute-savoie.gouv.fr/content/download/18694/115292/file/66-29septembre15recueil.pdf Arrêté préfectoral] 26 September 2015 ==See also== *Communes of the Haute-Savoie department ==References== Category:Former communes of Haute-Savoie Category:Populated places disestablished in 2016 | Épagny (Haute-Savoie) | '''Épagny''' ist eine ehemalige französische Gemeinde mit zuletzt 4118 Einwohnern (Stand 2013) im Département Haute-Savoie in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie gehörte zum Arrondissement Annecy. Sie wurde mit Wirkung vom 1. Januar 2016 mit der früheren Gemeinde Metz-Tessy fusioniert und zur ''Commune nouvelle'' Epagny Metz-Tessy zusammengelegt. Sie verfügt dort jedoch nicht über den Status einer Commune déléguée. == Geographie == Épagny liegt auf , etwa 5 km nordwestlich der Stadt Annecy (Luftlinie). Das Dorf erstreckt sich im Becken von Annecy im Alpenvorland, in einer breiten Talniederung, die durch den Nant de Gillon zum Fier entwässert wird, am Südfuß der Montagne de Mandallaz, im Genevois. Zu Épagny gehörten neben dem eigentlichen Ortskern auch verschiedene ehemalige Weilersiedlungen, die um zahlreiche Neubauten erweitert wurden, nämlich: * ''Gillon'' am Nant de Gillon in der Ebene von Épagny * ''Saint-Paul'' am nördlichen Rand der Ebene von Épagny * ''Chez Pinget'' leicht erhöht am nördlichen Rand der Ebene von Épagny * ''Chez les Favres'' auf einem Geländevorsprung am Südosthang der Montagne de Mandallaz Nachbarorte von Épagny sind Pringy im Norden, Metz-Tessy im Osten, Meythet im Süden sowie Poisy, Sillingy und La Balme-de-Sillingy im Westen. == Geschichte == Épagny wird im 14. Jahrhundert erstmals in den Urkunden erwähnt. Der Ortsname geht auf den gallorömischen Personennamen ''Hispanius'' oder ''Spanius'' zurück und bedeutet so viel wie ''Landgut des Hispanius''. == Sehenswürdigkeiten == Die Kirche Saint-Pierre-aux-Liens stammt aus dem 19. Jahrhundert. mini|links|Kirche Saint-Pierre-aux-Liens == Bevölkerung == Seit Beginn der 1960er Jahre wurde dank der Nähe zu Annecy eine markante Bevölkerungszunahme verzeichnet. Während der letzten vier Jahrzehnte hat sich die Bevölkerungszahl fast verzehnfacht. Außerhalb des alten Ortskerns und entlang der Hauptstraße wurden ausgedehnte Wohngebiete und Gewerbezonen errichtet. Das Siedlungsgebiet ist heute beinahe lückenlos mit demjenigen von Metz-Tessy und Meythet zusammengewachsen. == Wirtschaft und Infrastruktur == Épagny war lange Zeit ein vorwiegend durch die Landwirtschaft geprägtes Dorf. Im Verlauf der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts erfolgte die rasche Entwicklung zu einer Vororts- und Industriegemeinde von Annecy. Ausgedehnte Industrie- und Gewerbezonen entstanden entlang der Hauptstraße N508. Hier ließen sich Dienstleistungsbetriebe, Einkaufsgeschäfte, Handelsfirmen und Betriebe der Automobilindustrie nieder. Die Ortschaft ist verkehrsmäßig sehr gut erschlossen. Sie liegt nahe der Hauptstraße N508, die von Annecy nach Bellegarde-sur-Valserine führt. Weitere Straßenverbindungen bestehen mit Annecy-le-Vieux und Poisy. Der nächste Anschluss an die Autobahn A41 befindet sich in einer Entfernung von rund 3 km. == Weblinks == * [https://www.epagnymetztessy.fr/ Offizielle Website der Gemeinde Epagny-Metz-Tessy] (französisch) Epagny Kategorie:Ehemalige Gemeinde im Département Haute-Savoie Kategorie:Gemeindeauflösung 2016 Kategorie:Epagny Metz-Tessy Kategorie:Ersterwähnung im 14. Jahrhundert |
Éparcy | | Departement = | Arrondissement = Vervins | Kanton = Hirson | Plz = 02500 | Insee = 02278 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 34 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 752 }} '''Éparcy''' ass eng Gemeng am franséischen Departement Aisne an der Regioun Hauts-de-France. ==Nopeschgemengen== Kategorie:Gemengen am Arrondissement Vervins Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Vervins Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Éparcy | | année_pop = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Aisne/Hauts-de-France }} '''Éparcy''' est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. == Géographie == |type3=shape|id3=Q3093 |fill3=#000000 |fill-opacity3=0|stroke-color3=#000088|stroke-width3=2 }} }} }} }} Avec une population 30 habitants au dernier recensement de 2017, Eparcy est la commune la moins peuplée du département de l'Aisne. Éparcy est limitrophe de cinq communes : Landouzy-la-Ville, La Hérie, Buire, Hirson et Bucilly. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Éparcy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hirson, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,7 %), terres arables (38,8 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %), zones urbanisées (0,1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == * ''Esparci'' en 1148''Dictionnaire historique du département de l'Aisne'', Tome I par Maximilien Melleville, 1865, page 353. * ''Sparcium'' et ''Esparciacus'' en 1130. == Histoire == === Moyen Âge === Au début du , les seigneurs de Rozoy détenaient le territoire d'Éparcy. Clarembaud, l'un d'eux, ayant eu avec l'église de Tournai des démêlés à la suite desquels il fut excommunié, acheta son absolution en abandonnant à cette église, en 1131, le terroir d'Eparcy et en accordant aux gens qui viendraient l'habiter différentes franchises dont les principales étaient : l'exercice en franchise des métiers, l'usage de la forêt pour y faire paître les porcs, pour y prendre du bois à brûler ou propre à bâtir. Mais Clarembaud avait conservé les droits d'avouerie dont l'exercice ne tarda pas à jeter la discorde entre lui et les moines de Saint-Martin de Tournai. Il chercha alors à se venger d'eux. Mais il fut excommunié et obligé en 1142, d'acheter son absolution en leur abandonnant sans réserve tous ses droits d'avoué. Cinq ans après, les moines de Saint-Martin de Tournai cédèrent Eparcy à l'abbaye de Foigny. Celle-ci garda ce territoire jusqu'à la Révolution française. Les moines de Foigny y bâtirent une forge dont les produits se vendaient dans toutes les villes du Nord. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune d'Éparcy est membre de la communauté de communes des Trois Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Buire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux.. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Hirson pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.. === Administration municipale === Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7.. ==== Liste des maires ==== |Parti=DVD |Qualité= }} . | Date à jour = 12 juillet 2020 }} == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === Éparcy (Aisne) église Saint-Martin.JPG|Église Saint-Martin. Éparcy (Aisne) moulin sur le Thon (02).JPG|Moulin sur le Ton. === Personnalités liées à Éparcy === * Hector Emmanuel Dubuquoy (1827-1893), colonel de cavalerie. == Voir aussi == === Articles connexes === * Thiérache * Communes de l'Aisne === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=9608 Éparcy sur le site de l'Institut géographique national] * [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=02278-COM Éparcy sur le site de l'Insee] == Notes et références == === Notes et cartes === ==== Notes ==== ==== Cartes ==== === Références === Eparcy Catégorie:Commune dans l'Aisne Catégorie:Aire d'attraction d'Hirson * Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 | Éparcy | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Trois Rivières |coordinates = |elevation m = 151 |elevation min m = 147 |elevation max m = 207 |area km2 = 7.52 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Éparcy''' is a commune in the Aisne department in Hauts-de-France in northern France. ==Population== ==See also== *Communes of the Aisne department ==References== Category:Communes of Aisne Category:Aisne communes articles needing translation from French Wikipedia | Éparcy | '''Éparcy''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Aisne in der Region Hauts-de-France; sie gehört zum Arrondissement Vervins, zum Kanton Hirson und zum Gemeindeverband Trois Rivières. == Geographie == Éparcy liegt in der Thiérache nahe der Grenze zu Belgien am Thon. === Nachbargemeinden === Umgeben ist Éparcy von den Nachbargemeinden Buire im Norden und Nordwesten, Hirson im Norden, Bucilly im Osten und Südosten, Ladouzy-la-Ville im Süden und Südwesten sowie La Hérie im Westen. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Martin * Mühle am Thon mini|links| == Weblinks == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Hauts-de-France Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Épicerie Binck am Fond-de-Gras | WEITERLEITUNG Epicerie Binck am Fond-de-Gras | null | null | null | null | null | null |
Éperlecques | | Departement = | Arrondissement = Saint-Omer | Kanton = Saint-Omer | Plz = 62910 | Insee = 62297 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 3 524 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 2 556 }} '''Éperlecques''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Eperlecques Eperlecques Eperlecques | Éperlecques | | insee = 62297 | cp = 62910 | maire = Laurent Denis | mandat maire = 2020-2026 | intercomm = CA du Pays de Saint-Omer | longitude = 2.152500 | latitude = 50.806944 | alt mini = 0 | alt maxi = 97 | superficie = 25.56 | type = Bourg rural | unité urbaine = Saint-Omer (banlieue) | aire d'attraction = Saint-Omer (commune de la couronne) | population = | année_pop = | gentilé = Éperlecquois | siteweb = http://www.eperlecques.fr/ | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France | drapeau = | légende drapeau = }} '''Éperlecques''' est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Éperlecquois''. La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe communes}} et compte |habitants}} en . La forêt d'Éperlecques, qui fait partie de la Znieff de la ''forêt d'Éperlecques et ses lisières'', occupe une surface totale de . Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. == Géographie == === Localisation === La commune, limitrophe du département du Nord, se trouve à de Saint-Omer et de Calais. Elle fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et est située à l'extrémité du marais audomarois. La commune s'étend sur dont de forêt. En longueur, elle fait plus de . La forêt d'Éperlecques occupe une surface totale de (avec la partie située en limite sud de Ruminghem) et constitue l'un des grands espaces naturels de l'agglomération. La commune s'étend au fond d'un large vallon. |externes= }} === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. La commune est traversée par sept cours d'eau : * le fleuve Aa canalisé, qui marque, à l'est, la frontière de la commune avec le département du Nord, d'une longueur de , et qui prend sa source dans la commune d'Arques et se jette dans la mer du Nord entre les communes de Grand-Fort-Philippe et de Gravelines ; * le ''Reninghe'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune de Watten et se jette dans l'Aa au niveau de la commune de Watten ; * le ''Paclose'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune de Nordausques et se jette dans le ''Reninghe'' au niveau de la commune de Watten. Quatre petits ruisseaux d'un kilomètre, affuents du Paclose, irriguent la commune : le ''ruisseau la Paclose'' et trois autres portant le nom de ''Nord Straëte'' ; * la ''Liette d'Eperlecques'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ''Paclose'' au niveau de la commune ; * la ''Motte Obin'', cours d'eau naturel non navigable de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Tiret au niveau de la commune de Ruminghem ; * l'''Est Mont'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune de Bayenghem-lès-Éperlecques et se jette dans la ''Liette d'Eperlecques'' au niveau de la commune ; * le ''Becque Declaire'', cours d'eau naturel non navigable de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Tiret au niveau de la commune de Ruminghem. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement ; forte humidité de l’air (plus de avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. |Charte=commune |tmin-jan=2 |tmin-fev=2 |tmin-mar=3.5 |tmin-avr=5.1 |tmin-mai=8.3 |tmin-jui=11.2 |tmin-jul=13.4 |tmin-aou=13.4 |tmin-sep=10.8 |tmin-oct=8.1 |tmin-nov=5 |tmin-dec=2.6 |tmin-ann=7.1 |tmoy-jan=4.8 |tmoy-fev=5.3 |tmoy-mar=7.6 |tmoy-avr=10.3 |tmoy-mai=13.5 |tmoy-jui=16.3 |tmoy-jul=18.5 |tmoy-aou=18.6 |tmoy-sep=15.7 |tmoy-oct=12.1 |tmoy-nov=8.1 |tmoy-dec=5.2 |tmoy-ann=11.3 |tmax-jan=7.6 |tmax-fev=8.5 |tmax-mar=11.7 |tmax-avr=15.5 |tmax-mai=18.6 |tmax-jui=21.3 |tmax-jul=23.7 |tmax-aou=23.8 |tmax-sep=20.7 |tmax-oct=16.1 |tmax-nov=11.1 |tmax-dec=7.9 |tmax-ann=15.5 |prec-jan=69.5 |prec-fev=57.8 |prec-mar=50 |prec-avr=43.9 |prec-mai=56.4 |prec-jui=58.8 |prec-jul=67 |prec-aou=72.9 |prec-sep=71.9 |prec-oct=83.9 |prec-nov=97.3 |prec-dec=93.4 |prec-ann=822.8 |tmax-record-jan=16.1| tmax-record-date-jan=01.01.22 |tmax-record-fev=20| tmax-record-date-fev=24.02.21 |tmax-record-mar=25.9| tmax-record-date-mar=31.03.21 |tmax-record-avr=28.9| tmax-record-date-avr=19.04.18 |tmax-record-mai=32.8| tmax-record-date-mai=27.05.05 |tmax-record-jui=35.8| tmax-record-date-jui=21.06.17 |tmax-record-jul=41.9| tmax-record-date-jul=25.07.19 |tmax-record-aou=37| tmax-record-date-aou=10.08.03 |tmax-record-sep=33.6| tmax-record-date-sep=05.09.13 |tmax-record-oct=29.9| tmax-record-date-oct=01.10.11 |tmax-record-nov=20.3| tmax-record-date-nov=07.11.15 |tmax-record-dec=16.4| tmax-record-date-dec=19.12.15 |tmax-record-ann=41.9| tmax-record-date-ann=2019 |tmin-record-jan=-19.3| tmin-record-date-jan=14.01.1982 |tmin-record-fev=-14.6| tmin-record-date-fev=11.02.12 |tmin-record-mar=-11| tmin-record-date-mar=07.03.1971 |tmin-record-avr=-4.6| tmin-record-date-avr=02.04.1996 |tmin-record-mai=-1.4| tmin-record-date-mai=03.05.1981 |tmin-record-jui=1.1| tmin-record-date-jui=02.06.1991 |tmin-record-jul=4.5| tmin-record-date-jul=01.07.1984 |tmin-record-aou=4.7| tmin-record-date-aou=28.08.1978 |tmin-record-sep=1.3| tmin-record-date-sep=22.09.1997 |tmin-record-oct=-6.8| tmin-record-date-oct=29.10.1997 |tmin-record-nov=-9.6| tmin-record-date-nov=30.11.1978 |tmin-record-dec=-13.8| tmin-record-date-dec=29.12.1996 |tmin-record-ann=-19.3| tmin-record-date-ann=1982 |soleil-jan= |soleil-fev= |soleil-mar= |soleil-avr= |soleil-mai= |soleil-jui= |soleil-jul= |soleil-aou= |soleil-sep= |soleil-oct= |soleil-nov= |soleil-dec= |soleil-ann= }} === Milieux naturels et biodiversité === ==== Espaces protégés et gérés ==== La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.. Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés : * le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de réparties sur , géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des caps et marais d'Opale.. * le marais audomarois avec : ** la réserve de biosphère, zone centrale, d'une superficie de , géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO)., ** la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de , géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer., ** la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de , géré par le syndicat mixte du parc naturel régional des Caps et marais d'Opale et la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer., ** la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de .. ==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ==== L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national. : * ''le marais de Warland et les étangs de la Musardière'', d’une superficie de et d'une altitude variant de deux à cinq mètres. Cette ZNIEFF située au pied des collines de Watten et d'Éperlecques, entre la Houlle au sud et la Liette au nord, parsemée de watergangs, a subi d'importantes modifications et les prairies naturelles ont régressé au profit de prairies semées et de cultures de maïs. ; * la ''forêt d'Éperlecques et ses lisières'', d’une superficie de et d'une altitude variant de 12 à . Cette ZNIEFF souligne les premières ondulations des collines crayeuses de l’Artois. La forêt d’Eperlecques et les bois environnant occupent ces collines.. et une ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. : ''le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants'', d’une superficie de et d'une altitude variant de . Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure.. 62297-Éperlecques-ZNIEFF1.png|Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune. 62297-Éperlecques-ZNIEFF2.png|Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune. ==== Site Natura 2000 ==== Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.. Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les ''prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants'', d'une superficie de .. == Urbanisme == === Typologie === Au , Éperlecques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-OmerUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération inter-départementale regroupant , dont elle est une commune de la banlieueDans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques, Longuenesse et Saint-Omer) et ... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (31,6 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones humides intérieures (1,6 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Lieux-dits, hameaux et écarts === Vue d'Hellebrouck (été 2007).|vignette|redresse=2.5|center La commune est composée de huit hameaux : Culem, le Mont, le Gandspette, le Sart, Bleue-Maison, Hellebroucq, la Meullemotte et le Centre. === Habitat et logement === En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de , alors qu'il était de en 2013 et de en 2008. Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements.. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Éperlecques en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière.. === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est desservie par les routes départementales D 207, D 219, D 222, D 300 et D 943 et est située à , à l'est, de la sortie de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes.. ==== Transports ==== La gare de Watten - Éperlecques est située sur la commune et sur la ligne de Lille aux Fontinettes et desservie par des trains TER Hauts-de-France. C'est une ancienne gare de bifurcation, origine de la ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg, exploitée de 1899 à 1964, qui reliait les communes d'Éperlecques et de Bourbourg (Nord). === Risques naturels et technologiques === Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Éperlecques, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles.. ==== Risque inondation ==== À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme du département.. == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes : ''Spirliacus'' au |consulté le=2021-10-24}}. ; ''Spirliacum'' au ; ''Sperleca'' en 1069-1129 ; ''Sperlaca'' en 1139 ; ''Sperleke'' vers 1140 ; ''Sperlecka'' en 1193 ; ''Sperleka'' en 1218 ; ''Esperlech'', ''Espellecque'' et ''Espreleke'' en 1298 ; ''Spellekae'' au ; ''Esprellecke'' en 1301 ; ''Esprelleche'' en 1303 ; ''Éperlecques'' en 1309 ; ''Espelleque'' en 1329 ; ''Esperleque'' en 1331 ; ''Exprelecque'' en 1332 ; ''Experleque'' en 1334 ; ''Esprelecque'' en 1372 ; ''Esprelesques'' en 1380 ; ''Esproulesques'' au ; ''Esperleke'' en 1412 ; ''Esperleques'' en 1720. ; ''Eperleque'' en 1793 et ''Éperlecques'' depuis 1801. Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en ''-(i)acum'', suffixe de localisation et de propriété d'origine gauloise, qui a évolué en ''-eke'' dans les régions néerlandophones et les villages néerlandophones jusque vers , la graphie ayant par la suite été francisée en ''-ecques''. Le ''s'' final s'explique peut-être par les formes au pluriel en ''-iacas'', caractéristique du Nord jusque la Normandie qui ont donné la terminaison ''-ies'' dans le domaine du gallo-roman. Ce suffixe est précédé d'un nom d’homme mal déterminé, peut-être latin ''*Spurilius'' (non attesté), hypocoristique de ''Spurius''Albert Dauzat et Charles Rostaing, ''Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France'', Librairie Guénégaud, Paris, 1978, p. 265b., sans doute porté par un indigène gallo-romain. La commune s'appelle ''Éparlecques'' en picard et ''Sperleke'' en néerlandais[http://www.crgfa.org/la-flandre/villes-et-villages/ Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois].. == Histoire == === Période romaine === L'Histoire antique d'Éperlecques est encore relativement méconnue. Eu égard au mobilier archéologique retrouvé lors de chantiers ou travaux agricoles, un passé gallo-romain est bien attesté. En effet, des fragments de poteries romaines, des pièces de monnaie, et parfois des sépultures ont été mis au jour à quelques reprises. De plus, et cela pourrait expliquer la présence de vestiges romains, on sait qu’à l’époque Eperlecques était traversée par deux voies romaines, connues de nos jours sous le nom de Grande Rue (au nord du village), et la Grande Leulène (extrémité ouest). === Période médiévale === Le comte Gérard en donna le domaine au monastère de Saint-Winoc en 821 . En 1071 Robert-le-Frison, comte de Flandres, cède Eperlecques à Eustache, comte de Boulogne. Vers 1140, les chanoines de l'abbaye de Watten prennent à cens de l'aumônier de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer et de son prévôt Manassès, une terre située à ÉperlecquesAlphonse Wauters,''Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique'', 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, partie, Année 1140.. Vers 1150, Drogon d'Éperlecques est témoin d'une charte passée par le comte de Guînes Arnould de Guînes en faveur de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer, en présence de plusieurs seigneurs du comté de GuînesAndré Du Chesne, ''Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres'', Paris, 1632, p. 60, [https://books.google.fr/books?id=8wx-yCoHAIsC&pg=PA7&dq=ardolphe+de+guines&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiq2eT8_qvcAhWH_qQKHX0YBCgQ6AEIKTAA#v=onepage&q=ardolphe%20de%20guines&f=false lire en ligne]. Au , Enguerrand de Bournonville puis son fils Antoine de Bournonville sont châtelains d'Éperlecques|passage=135|lieu=Paris|éditeur=Presses de l'Université de Paris-Sorbonne|collection=Cultures et civilisations médiévales|numéro dans collection=14|date=1997|pages totales=384|isbn=2-84050-074-4}}. Le château, pris par les Français en 1487, est repris par les Bourguignons en 1489. === Époque moderne === Le château d'Éperlecques, défendu par son capitaine Gauthier de Bersaques, est pris par les Français en 1542.. En 1627, la seigneurie d'Éperlecques, de même que Ruminghem, est détenue par un membre de la prestigieuse Maison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis de Renty, prince d'Havré, châtelain-vicomte de Bourbourg, Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries.. Le maréchal de Châtillon se rend maître du château le ; après deux jours de siège. Le maréchal de la Meillearaye détruit complètement le château en août 1639 après s’être emparé d'Hesdin puis, ayant fait sa jonction avec Maillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs de Lille. === Époque contemporaine === Pendant la Seconde Guerre mondiale, le blockhaus d'Éperlecques est construit par l'occupant nazi pour être une base de lancement de missiles V2, mais les différents bombardements Alliés ont rendu son achèvement impossible. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais. ==== Circonscriptions administratives ==== La commune faisait partie depuis 1803 du canton d'Ardres. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Omer ==== Commune et intercommunalités ==== Éperlecques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de , cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune. ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Liste des maires ==== . (1922-2013) |Parti= SE |Qualité= Agent SNCF}} ) (2001 → 2012)}} . |Parti= PS |Qualité= Fonctionnaire du Trésor publicVice-président de la CA de Saint-Omer }} avril 2014 |url = http://www.lavoixdunord.fr/region/premiere-echarpe-tricolore-pour-laurent-denis-le-jeune-ia37b48503n2034947 |consulté le = 4 janvier 2015}}... |Fin= |Identité= Laurent Denis |Parti= PS |Qualité= Chef de cuisineVice-président de la CA du Pays de Saint-OmerRéélu pour le mandat 2020-2026. |Date à jour= août 2023}} === Jumelages === La commune est jumelée avec : == Équipements et services publics == === Enseignement === La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B. La commune administre le groupe scolaire de la Liette.. Sur le territoire de la commune se trouve également un établissements privées : l'école primaire ''Saint Joseph'' gérée par l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC).. === Justice, sécurité, secours et défense === La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer.. == Population et société == Les habitants de la commune sont appelés les ''Éperlecquois''.. === Démographie === ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=0.3 |f90=0.5 |h75=3.8 |f75=6.4 |h60=14.6 |f60=14.9 |h45=19.9 |f45=18.0 |h30=21.2 |f30=21.4 |h15=16.1 |f15=16.1 |h00=24.0 |f00=22.6 }} === Sports et loisirs === * Club de football CAE - Le Cercle Athlétique Éperlecques, créé en 1971. * Club de karaté KTJE : taijitsu, full-contact, qi gong, créé en 1987. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === ==== Monument historique ==== La commune compte plusieurs monuments historiques : * Le blockhaus d'Éperlecques fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le .. Éperlecques Blockhaus face.jpg|Le blockhaus. ==== Autres lieux et monuments ==== * L'église Saint-Léger du et sa tour en pierre blanche du . Des éléments patrimoniaux se trouvant dans l'église Saint-Léger sont classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques : ** l'ancien jubé du classé depuis le ., ** la cloche du , fonte de Drouot inscrite depuis le .. * La chapelle Notre-Dame-des-Neiges du (hameau du Gandspette), chapelle bénite le .. * 6 petites chapelles : ** Notre-Dame-des-Trois-Cayelles (avant 1780, dans la forêt). ** Notre-Dame-de-Lourdes (1907, rue de l'église). ** Notre-Dame-des-Miracles (1912, rue du Mont). ** Saint-Antoine (dans la forêt). ** Saint-Pierre (rebâtie en 1837, rue Saint-Pierre). ** de la Viergette (1957, rue du Pavillon). 067 Eperlecques ( 62910 ).JPG|L'église. 022 Eperlecques ( 62910 ).JPG 049 Eperlecques ( 62910 ).JPG Éperlecques (Pas-de-Calais, Fr) église, statue l'ange gardien.JPG|La statue de l'ange gardien. Éperlecques (Pas-de-Calais, Fr) église, statue St flocel.JPG|La statue de Saint-Flocel. * Le monument aux morts.. * La gare. * Les traces d'anciens châteaux. * Le manoir de Bleue-Maison datant de 1592. * Le moulin à farine Seigre du .. * Le moulin du Gandspette. WATTEN-EPERLECQUES2.jpg|La gare. Eperlecques - Moulin-001.JPG|Les ruines du moulin. === Personnalités liées à la commune === * Enguerrand de Bournonville (vers 1368-1414), châtelain d'Éperlecques. * Antoine de Bournonville (vers 1403-1480), fils du précédent, châtelain d'Éperlecques. * Gilles Cocquempot (1952-), personnalité politique et maire de la commune de 1983 à 2001, né à Éperlecques. === Héraldique === et d'azur aux trois barres d'or, au franc-quartier senestre échiqueté d'or et d'argent, au et d'argent à trois étoiles d'azur.. |ornements = Croix de guerre 1939-1945 |statut = Adopté par la commune avant 1996. }} == Pour approfondir == === Bibliographie === * . Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais.. * Louis Delozière, ''L'Histoire d'Éperlecques'', foyer culturel de l'Houtland, réédition de 1994. Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais. * A. Leleu, Le château d'Éperlecques de ses origines au XVe siècle, 1996. Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais. === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais === Liens externes === * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === ==== Site de l'Insee ==== ==== Autres sources ==== Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Catégorie:Unité urbaine de Saint-Omer Catégorie:Aire d'attraction de Saint-Omer | Éperlecques | |term = 2020–2026 |intercommunality = Pays de Saint-Omer |coordinates = |elevation m = 15 |elevation min m = 0 |elevation max m = 97 |area km2 = 25.56 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Éperlecques''' (; ; ) is a commune in the Pas-de-Calais department in the Hauts-de-France region of France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM62297-eperlecques INSEE commune file] ==Geography== It is a farming commune comprising eight hamlets, all found within the regional nature reserve of the '''Caps et Marais d'Opale''', situated 6 miles (10 km) northwest of Saint-Omer, at the D222 and D219 road junction. The small river Liette runs through the village. ==Population== ==Places of interest== * The Blockhaus d'Éperlecques * St. Leodegar's church, dating from the sixteenth century. * Seven chapels. * Traces of ancient châteaux. * The flour mill at Seigre. ==Twin towns== Éperlecques is twinned with Zonnebeke in Belgium. ==See also== * Audomarois *Communes of the Pas-de-Calais department ==References== View towards Hellebrouck|thumb|upright=2.5|center Category:Communes of Pas-de-Calais | Éperlecques | '''Éperlecques''' (niederländisch ''Sperleke''Éperlecques/Sperleke in ''Noms de Communes du Nord-Pas de Calais en Langue Flamande'' ) ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Pas-de-Calais in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Saint-Omer und zum Kanton Saint-Omer. Nachbargemeinden von Éperlecques sind Ruminghem im Norden, Holque im Nordosten, Watten im Osten, Houlle im Südosten, Mentque-Nortbécourt im Südwesten, Bayenghem-lès-Éperlecques im Westen und Muncq-Nieurlet im Nordwesten. Die Gemeinde gehört zum Regionalen Naturpark Caps et Marais d’Opale. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Blockhaus von Éperlecques (deutscher Bunker aus dem Zweiten Weltkrieg, Monument historique) * Kirche Saint-Léger (15. Jahrhundert, Monument historique) * Manoir de Bleue-Maison (1592) == Städtepartnerschaften == * Zonnebeke (Belgien) == Literatur == * Louis Delozière, L'Histoire d'Eperlecques, foyer culturel de l'Houtland, Neuausgabe 1994. == Einzelnachweise == == Weblinks == Kategorie:Ort in Hauts-de-France |
Épernon | | Departement = | Arrondissement = Chartres | Kanton = Épernon | Plz = 28130 | Insee = 28084 | Koordinaten = | Fläch = 907 | Bevëlkerung = 738 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Épernon''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Eure-et-Loir an der Regioun Centre an der natierlecher Regioun vun der Beauce. Se läit um Zesummefloss vun dräi Flëss an enger Baach. De gréisste vun den dräi ass d'Drouette en Niewefloss vun der Eure. Hir Nieweflëss sinn d'Guesle an d'Guéville. De ''Ruisseau de la Mare'' leeft op der Gemengegrenz an d'Guéville. D'Gemeng ass un d'Eisebunnsnetz ugeschloss iwwer seng Gare op der Streck Paräis-Brest thumb|left|D'Stadhaus vun Épernon == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Arrondissement Chartres Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Chartres Kategorie:Gemengen an der Beauce Epernon | Épernon | | année_pop = | gentilé = Sparnoniens. | siteweb = http://www.ville-epernon.fr | géoloc-département = Eure-et-Loir/Centre-Val de Loire }} '''Épernon''' est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. == Géographie == === Situation === La ville est située à à l'est de Maintenon, à au sud-ouest de Rambouillet et à au sud-ouest de Paris. alt=Position d'Épernon (en rose) dans l'arrondissement de Chartres (en vert) au sein du département d'Eure-et-Loir (grisé).|gauche|vignette|redresse|Position d'Épernon (en rose) dans l'[[arrondissement de Chartres (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).]] Carte de la commune d'Épernon et des communes limitrophes { "type": "ExternalData", "service": "geoline", "ids": "Q287148", "properties": { "fill": "#fc3", "stroke": "#ac6600" }} === Communes, département et région limitrophes === La commune est limitrophe du département des Yvelines, région Île-de-France avec les communes de Raizeux, Saint-Hilarion et Émancé. | nord-est = Saint-Hilarion | est = Droue-sur-Drouette,Émancé | sud-est = Écrosnes | sud = Gas | sud-ouest = | ouest = Hanches | nord-ouest = }} === Lieux-dits et écarts === Houdreville, la Diane, Savonnières et Vinnerville. === Hydrographie === Épernon est situé au confluent de trois rivières, la Drouette que rejoint la Guéville puis la Guesle. La Drouette est un affluent en rive droite de l'Eure, sous-affluent du fleuve la Seine. === Transports et voies de communications === ==== Réseau routier ==== ==== Transports routiers ==== La commune est desservie par : * les lignes 21, 23A, 23B, D41 et 89 du réseau Transbeauce ; * la ligne 89 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines. ==== Desserte ferroviaire ==== vignette|right|alt=La [[gare d'Épernon.|La gare d'Épernon.]] La commune est desservie par la ligne de Paris-Montparnasse à Brest. La gare SNCF est à 7 minutes à pied du cœur historique de la ville. Paris-Montparnasse est à 42 minutes, Chartres à 15 minutes environ avec les trains semi-directs. En pointe le matin et le soir, la desserte est fréquente avec un train tous les quarts d'heure environ. La gare de Rambouillet permet la correspondance avec la ligne Transilien desservant notamment la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, et à Versailles-Chantiers sont offertes des correspondances pour La Défense, Massy-Palaiseau et Juvisy-sur-Orge, Issy-Val de Seine, Paris-Invalides et Austerlitz. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à ) et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Houx à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. |Charte=commune |tmin-jan=1.2 |tmin-fev=0.8 |tmin-mar=2.4 |tmin-avr=4 |tmin-mai=7.5 |tmin-jui=10.7 |tmin-jul=12.6 |tmin-aou=12.3 |tmin-sep=9.4 |tmin-oct=7.3 |tmin-nov=3.9 |tmin-dec=1.6 |tmin-ann=6.1 |tmoy-jan=4.2 |tmoy-fev=4.7 |tmoy-mar=7.5 |tmoy-avr=10.1 |tmoy-mai=13.6 |tmoy-jui=16.9 |tmoy-jul=19.1 |tmoy-aou=19 |tmoy-sep=15.4 |tmoy-oct=11.9 |tmoy-nov=7.4 |tmoy-dec=4.6 |tmoy-ann=11.2 |tmax-jan=7.2 |tmax-fev=8.6 |tmax-mar=12.7 |tmax-avr=16.3 |tmax-mai=19.7 |tmax-jui=23.2 |tmax-jul=25.7 |tmax-aou=25.6 |tmax-sep=21.5 |tmax-oct=16.5 |tmax-nov=10.9 |tmax-dec=7.6 |tmax-ann=16.3 |prec-jan=49.8 |prec-fev=42.8 |prec-mar=44.9 |prec-avr=46.2 |prec-mai=63.1 |prec-jui=55.6 |prec-jul=49.8 |prec-aou=46.9 |prec-sep=46.7 |prec-oct=56.5 |prec-nov=57.4 |prec-dec=62.4 |prec-ann=622.1 |tmax-record-jan=16.2| tmax-record-date-jan=27.01.03 |tmax-record-fev=21| tmax-record-date-fev=27.02.19 |tmax-record-mar=24.7| tmax-record-date-mar=25.03.1955 |tmax-record-avr=29.5| tmax-record-date-avr=21.04.18 |tmax-record-mai=33| tmax-record-date-mai=25.05.1953 |tmax-record-jui=38| tmax-record-date-jui=18.06.22 |tmax-record-jul=42.5| tmax-record-date-jul=24.07.19 |tmax-record-aou=40| tmax-record-date-aou=11.08.03 |tmax-record-sep=36.9| tmax-record-date-sep=09.09.23 |tmax-record-oct=30.8| tmax-record-date-oct=02.10.23 |tmax-record-nov=21.5| tmax-record-date-nov=07.11.15 |tmax-record-dec=17| tmax-record-date-dec=06.12.1979 |tmax-record-ann=42.5| tmax-record-date-ann=2019 |tmin-record-jan=-21| tmin-record-date-jan=07.01.1979 |tmin-record-fev=-18.8| tmin-record-date-fev=24.02.1963 |tmin-record-mar=-12.4| tmin-record-date-mar=13.03.13 |tmin-record-avr=-7| tmin-record-date-avr=06.04.21 |tmin-record-mai=-4.2| tmin-record-date-mai=07.05.1957 |tmin-record-jui=-1.2| tmin-record-date-jui=05.06.1991 |tmin-record-jul=1.1| tmin-record-date-jul=01.07.1960 |tmin-record-aou=1| tmin-record-date-aou=28.08.1974 |tmin-record-sep=-2.3| tmin-record-date-sep=20.09.1952 |tmin-record-oct=-6.5| tmin-record-date-oct=30.10.1997 |tmin-record-nov=-11.8| tmin-record-date-nov=30.11.10 |tmin-record-dec=-21| tmin-record-date-dec=29.12.1964 |tmin-record-ann=-21| tmin-record-date-ann=1979 |soleil-jan= |soleil-fev= |soleil-mar= |soleil-avr= |soleil-mai= |soleil-jui= |soleil-jul= |soleil-aou= |soleil-sep= |soleil-oct= |soleil-nov= |soleil-dec= |soleil-ann= }} == Urbanisme == === Typologie === Au , Épernon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernon, une agglomération inter-régionale dont elle est ville-centre.. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), zones urbanisées (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), forêts (13,5 %), prairies (1,8 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Risques majeurs === Le territoire de la commune d'Épernon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses.. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.. ==== Risques naturels ==== Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Guesle, la Drouette et la Guéville. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1999, 2000 et 2016, partie 1 - chapitre Risque inondation.. vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Épernon. La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux, chapitre Mouvements de terrain.. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les dénombrés sur la commune en 2019, 821 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM... Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 1997 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2020. ==== Risques technologiques ==== Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à , selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence, chapitre Risque transport de matières dangereuses.. == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Sparro'' en 1024Dans des chartes du prieuré d’Épernon. ; ''Sparnaicum'' en 1095 ; ''Esparnonium'' vers 1120 ; ''Esparlo'' vers 1150 ; ''Parlo'' 1208 ; ''Espernonne'' en 1450 ; ''Esparlum''Dans le cartulaire de Thiron. ; ''Sparnonium'' vers 1130Dans une charte du prieuré de Bréthencourt. ; ''Sparlo'' vers 1130Dans une charte de l’abbaye de Saint-Jean-en-Vallée. ; ''Sparnotum'' vers 1140Dans une charte de prieuré de Chuisnes. ; ''Sperno'' en 1415 ; ''Esperlio'' ; ''Asparlo''. ; ''Espernon'', puis ''Espierremont'' en 1603Dans le terrier de Dancourt ; ''Esparnon'' en 1282Dans une charte du chapitre de Chartres. ; ''Esparno'' vers 1297Dans le cartulaire des Vaux-de-Cernay. ; Épernon, jadis s’appelait ''Autrist'', ''Espernon'', puis ''Espierremont'' en 1603Dans le terrier de Dancourt.. Du gaulois ''sparno'' = épine, et o-dunum = hauteur, forteresse ; le bas latin ''sparro, sporonus'' signifierait : ''l’éperon fortifié, en forme d’épine''. Une autre étymologie, pas antinomique au demeurant (origine commune indo-européenne, cf. en français : ''éperon'' du francique/germanique ''sporo''), sollicite le germanique ''sporn'', dont la signification est ''éperon'' (cf. l'anglais ''spur'' et le vieux français ''esperon''). Épernon se situe au confluent de 3 cours d’eau qui forment la Droue, et son peuplement paraît avoir une origine préceltique. == Histoire == === Ancien Régime === * Robert II, fils d'Hugues Capet, fit élever les forteresses de Monfort et d'Épernon pour protéger le château de Saint-Léger, aux extrémités de la forêt d'Yveline (aujourd'hui, forêt de Rambouillet). La ville d'Épernon se forma au pied du château et s'étendit jusqu'à la rivière du Tahu (Guesle). La Maison de Montfort-l'Amaury en donna les châtelains puis les seigneurs au tournant des . * C'est sous Simon III le Chauve, seigneur de Montfort-l'Amaury entre 1137 et 1181, que fut entreprise la construction des halles et étals pour les marchands. Ce même seigneur accorda à cette époque, le du marché (le mardi) ou les droits d'un marché sur 10 ; il octroya aux bourgeois de la ville d'Épernon les franchises et les libertés communales qui suppriment une foule de droits arbitraires imposés jusque-là par le caprice du seigneur. La seigneurie passa à Laure de Montfort, fille du connétable Amaury VI, puis à la descendance qu'elle eut de son mariage vers 1256 avec l'infant Ferdinand de Castille-(Ponthieu)-Aumale, comte d'Aumale, fils du roi de Castille saint Ferdinand III et de sa deuxième femme Jeanne de Dammartin comtesse d'Aumale et de Ponthieu. Au , son arrière-petite-fille Jeanne de Castille-Aumale (fille de Catherine d'Artois x comte Jean II d'Aumale, fils d'Ide de Beaumont-le-Roger-Meulan-Gournay x Jean , fils de l'infant Ferdinand et Laure), dame d'Épernon, épousa Jean VI comte de Vendôme : ainsi Épernon passa aux Vendôme puis aux Bourbon-Vendôme jusqu'au roi Henri IV (Henri III de Navarre). * Henri III acquit la seigneurie en [] de son cousin le roi Henri de Navarre, pour l'offrir, avec érection en duché-pairie, à son mignon (favori) Jean-Louis de Nogaret de La Valette (1554-1642 ; amiral de France en 1587), d'où la suite des ducs d'Épernon avec son fils Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon (1592-1661 ; gendre du roi Henri IV ci-dessus). La seigneurie passera ensuite, avec le titre de ''seigneur du duché d'Épernon'', dans la famille des Goth de Rouillac puis dans celle des Pardaillan de Gondrin-ducs d’Antin (car Hélène de Nogaret, sœur de l'amiral Jean-Louis, épouse Jacques de Goth de Rouillac < Jeanne de Goth x Jean Zamet < Catherine/Marie-Christine Zamet x Roger-Hector de Pardaillan de Gondrin marquis d'Antin < Louis Henri marquis de Montespan et d'Antin x la marquise de Montespan favorite de Louis XIV < Louis-Antoine premier duc d'Antin, marquis de Montespan, seigneur des duchés de Bellegarde et d'Épernon † 1736 < Louis † 1712 x 1707 Marie-Victoire-Sophie de Noailles, fille d'Anne-Jules maréchal-duc de Noailles (remariée en 1723 avec Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV et de madame de Montespan, oncle de son premier mari Louis de Pardaillan d'Antin) < Louis duc d'Antin † 1743 < Louis duc d'Antin † 1757). * À l'extinction des ducs d'Antin en 1757, le maréchal-duc Louis de Noailles (1713-1793 ; fils du maréchal-duc Adrien-Maurice et de Françoise-Charlotte d'Aubigné (nièce héritière de madame de Maintenon, favorite puis épouse morganatique de Louis XIV), et neveu de Marie-Victoire-Sophie de Noailles) hérite Épernon de son petit-cousin Louis, dernier duc d'Antin, ci-dessus. Louis de Noailles était aussi comte de Nogent-le-Roi, et le cousin germain de Louis-Jean-Marie duc de Rambouillet et de Penthièvre (fils du comte de Toulouse ci-dessus et de Marie-Victoire-Sophie de Noailles ; le duc de Penthièvre (1725-1793), grand-père du roi Louis-Philippe, duc d'Aumale et comte d'Eu, était dans la région seigneur de Gisors, Vernon et Bizy, Pacy-sur-Eure, Les Andelys, Lyons, Anet, Dreux, Garencières-en-Drouais, La Ferté-Vidame, Sceaux...). === Époque contemporaine === ==== ==== Pendant la guerre franco-allemande, le , se déroula l'affaire d'Epernon ou bataille d'Epernon qui opposa l'armée française à l'armée prussienne. La France fut vaincue ce qui aboutit à la prise de la commune par les troupes du général prussien Constantin von Alvensleben. La ligne de chemin de fer Paris-Brest arrive à Épernon en []. ==== ==== En 1914, la ville devait recevoir 268 réfugiés (déclarés et recevant des aides) de Belgique, du Nord, de l'Oise, de la Haute-Marne et de la Marne, de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle pour une population d'environ habitants. En 1916, afin de pallier le manque de bras dans le domaine agricole, un escadron de 20 prisonniers allemands devaient travailler au domaine de Savonnières de la famille Plassard (Le Bon Marché, magasin parisien) ; d'autres, du même escadron de prisonniers, devaient, quant à eux, aider une des sociétés meulières de l'époque, la société Dupety. 1916 fut également l'année où SGM dut transplanter son industrie (obusiers pour la marine). Une piscine olympique y a été construite en [] par les membres de l'Amicale laïque d'Épernon. Au vu du coût des travaux de fondation de la piscine, l'ensemble des membres souhaite faire des économies. Pour cela, ils creusèrent eux-mêmes, pendant les vacances et pendant leur temps libre, les fondations de cette piscine (la seconde piscine olympique après Charlety de Paris). En 1939, en vue d'une inauguration en grande pompe, le championnat de France militaire de natation devait y être organisé. Cependant, la guerre en voulut autrement. Lors de l'exode, le , la piscine fut mitraillée, occasionnant alors de nombreux dégâts. Ce furent les Allemands qui la restaurèrent pour leur usage personnel. Ils y organisèrent un championnat des jeunesses hitlériennes en 1942. La piscine est encore, de nos jours, en usage, mais non couverte. Entre le et le arrivent en Eure-et-Loir plus de réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République espagnole devant les troupes de Franco. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution, dont Épernon. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre 922 personnes préfèrent rester et sont rassemblées à Dreux et Lucé. == Politique et administration == === Tendances politiques et résultats === ==== Élections municipales du 15 mars 2020 ==== ==== Élections municipales de 2014 ==== === Liste des mairesInformations sur le site de la ville. === ==== Liste des maires à partir de 1945 ==== |Fin= |Identité= Maxime Louvet |Parti= |Qualité= }} |Fin= |Identité= Alfred Manceau |Parti= |Qualité= }} |Fin= |Identité= François Gilles |Parti= |Qualité= Médecin}} |Fin= |Identité= Émile Rabette |Parti= |Qualité= }} |Fin= |Identité= Robert Lhopiteau |Parti= |Qualité= }} |Fin= |Identité= René Gallas |Parti= UDF-PRpuis DL |Qualité= Entrepreneur de travaux publicsConseiller régional du Centre-Val de LoireConseiller général du canton de Maintenon (1985 → 1998)Vice-président du conseil général d'Eure-et-Loir}} |Fin= |Identité= Françoise Ramond |Parti= DVD |Qualité= Ingénieure retraitéeSénatrice Les Républicains d'Eure-et-Loir (2018 → )https://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-gerard-cornu-senateur-eure-loir-t7744.htmlPrésidente de la communauté de communes du Val Drouette (2001 → 2017)Présidente de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France (2017 → 2019)}} ..|Parti=DVD |Qualité=Technicien }} ==== Liste des maires avant 1945 ==== }} === Intercommunalité === alt=Carte de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France dans le département d'Eure-et-Loir (2018).|vignette|redresse|Carte de la [[communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France dans le département d'Eure-et-Loir (2018).]] Épernon est le siège de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France, la troisième d'Eure-et-Loir par sa population, environ (2015). En 2018, la communauté regroupe 39 communes, devancée sur ce critère par celle du Cœur de Beauce qui en compte 51. === Canton d'Épernon === alt=Carte du canton d'Épernon, 2015.|vignette|redresse|Carte du [[canton d'Épernon dans le département d'Eure-et-Loir, 2015.]] Créé en 2015, le canton d'Épernon est formé de 23 communes des anciens cantons de Maintenon et de Nogent-le-Roi . === Politique environnementale === ==== Cadre de vie ==== Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/-toutes-les-communes-fleuries_14.html Site des villes et villages fleuris], consulté le 22 décembre 2016.. == Population et société == === Démographie === === Enseignement === === Manifestations culturelles et festivités === == Économie == vignette|Ensemble de [[Meule à grain|meules dans une carrière d'Épernon.]] vignette|Le [[conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon.]] Épernon fut de tous les temps, un très grand centre carrier. === Le grès === Dès le néolithique, les roches devaient servir aux contreforts de l'éperon barré au lieu-dit la Diane, puis toujours pour le grès, ces roches servirent aux constructions des maisons mais aussi en 1098 du lieu-dit les Pressoirs, salle voûtée construite par les dames de Haute Bruyère, dépendance de Fontevrault. Elles continuèrent et, de 1685 à 1689, ces exploitations ont contribué à la construction de l'aqueduc de Maintenon. La pierre extraite pour les constructions est un grès particulièrement dur. Les exploitations de grès sommeillèrent sans pour autant s'arrêter et ce jusqu'à la construction de la ligne de chemin de fer dès 1843. L'arrivée du chemin de fer rendit possible l'envoi de pierres et de pavés vers la région parisienne. Les travaux haussmanniens furent de très grands consommateurs de pavés d'Épernon. On dénombra ainsi jusqu'à 31 exploitants carriers exploitant les bancs de grès, ceux-ci employant certainement plus de 500 ouvriers. Les carrières de pavé disparurent avec la crise économique de 1929, mais les reliquats furent commercialisés jusqu'en 1940. === La pierre meulière === Des bancs affleurants de pierre meulière, assimilable à une sorte de silex, furent également exploités dès le sous diverses formes. Le nom de cette pierre dénote toutefois l'usage qui en fut majoritairement fait dès le : dès 1758, les meules d'Épernon furent exportées vers l'Angleterre, puis dès 1843, avec l'arrivée du chemin de fer, les sociétés fertoises s'intéressèrent à cette pierre en signant un contrat d'exclusivité avec Joseph Theill, ce qui provoqua une forte demande de ces meules de qualité dont la diffusion était gênée par la masse importante. De nombreuses sociétés se créèrent à partir de [] afin d'extraire et de commercialiser les meules, dont certaines issues d'un autre important centre d'extraction meulière en Seine-et-Marne, La Ferté-sous-Jouarre, alors en déclin. On citera les plus importantes : société E. Chevrier, Société générale meulière, société Dupetit-Orcel. Ce seront ces mêmes entreprises qui représenteront la ville d'Épernon aux expositions universelles. L'importance de l'activité meulière provoqua l'installation d'une voie spéciale en gare d'Épernon en [] ainsi que la réorganisation d'un trafic afin de livrer les meules jusqu'en Russie et dans toute l'Europe. Après [], il devint difficile de trouver des pierres suffisamment importantes pour constituer des meules entières, aussi les meules constituées de carreaux se généralisèrent. Une société fit son apparition en [] : L'Abrasienne, spécialisée dans les meules artificielles. Le succès de ces meules, nécessitant moins d'entretien que les pierres véritables, prolongea l'histoire meulière de la commune. La dernière société à commercialiser des meules en pierre véritable fut la Société générale meulière, dont la cessation d'activité date de []. L'Abrasienne existe toujours, mais son activité s'est diversifiée et a quitté Épernon. Depuis 2005, le conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon héberge des expositions sur l'histoire des carriers paveurs et meuliers de la région. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Pierre, , , , . ; * Cellier Les Pressoirs, , . ; * Maison à pan de bois, 5 place du Change, fin , . ; Maison, 5 place du Change}} * Conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon. Image:Épernon Plareau de Diane.jpg|Vue du plateau de Diane. Image:Épernon la Prairie.jpg|Vue de la Prairie. Image:Épernon Les Pressoirs 2.jpg|Cellier les Pressoirs. Image:Épernon Maison à pan de bois 5.jpg|Maison à pan de bois (détail). === Pèlerinage de Compostelle === alt=Cour intérieure du prieuré Saint-Thomas avec restes de vieux murs|vignette|Cour intérieure du prieuré Saint-Thomas. Épernon est située sur la via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (variante par Chartres). Le prieuré Saint-Thomas, fondé par Amaury de Montfort comme monastère de la Trinité de Seincourt en 1052 Ville d'Epernon|url=http://www.ville-epernon.fr/patrimoine|site=ville-epernon.fr|date=}}., accueille des pèlerins à Chartres, Épernon et Saint-Jacques-de-Compostelle depuis le . Fermé pendant la Révolution française, le prieuré a été acheté en 1936 par la congrégation des sœurs du Christ. qui continuent à recevoir des pèlerins. === Personnalités liées à la commune === * Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon (1554-1642), mignon d’Henri III, amiral de France ; * Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794) était propriétaire de la maison Renaissance place du Change – classée actuellement – dans les années 1780 ; * Michel Chasles (1793-1880), mathématicien, né à Épernon ; * Émile Bordier (1855-1902), homme politique né à Épernon, député d'Eure-et-Loir de 1898 à 1902. * Louis Dideron (1901-1980), sculpteur, ayant vécu et construit son atelier à Épernon à partir de 1960 chez son beau-frère décédé Henri Epsteskin ; * Jacques-André Boiffard, né le au 17, rue du Général-Leclerc, mort à Paris en 1961, photographe et illustrateur d'André Breton, un des créateurs du surréalisme ; * Lydia Délectorskaya (1910-1998), égérie et secrétaire de Matisse, vécut rue aux Juifs à Épernon de 1961 à 1998 ; * Jacky Lemée (1946), joueur de football né à Épernon ; * Jérôme Anger (1958), acteur, réalisateur, scénariste et producteur ayant vécu à Épernon entre 1968 et 1977. === Héraldique === .. }} == Voir aussi == === Bibliographie === * ; * ; * . === Articles connexes === * Duc d'Épernon * Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir * Liste des gares d'Eure-et-Loir * Liste des monuments historiques d'Eure-et-Loir * Liste des édifices labellisés « Architecture contemporaine remarquable » d'Eure-et-Loir * Liste des communes d'Eure-et-Loir === Liens externes === == Notes et références == === Notes et cartes === ==== Notes ==== ==== Cartes ==== === Références === , p. 46. Jeanine Sodigné-Loustau, , p. 43-44. Jeanine Sodigné-Loustau, , p. 47. }} Catégorie:Commune en Eure-et-Loir Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Catégorie:Unité urbaine d'Épernon Catégorie:Aire d'attraction de Paris Catégorie:Petite Cité de caractère Catégorie:Via Turonensis | Épernon | |term = 2020–2026 |intercommunality = Portes Euréliennes d'Île-de-France |coordinates = |elevation min m = 110 |elevation max m = 165 |area km2 = 6.43 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épernon''' is a French commune in the Eure-et-Loir department, Centre-Val de Loire. It lies some northeast of Chartres, at the confluence of the Drouette and the Guesle. ==History== Épernon was originally the home of the counts of Montfort and Amaury. In the 11th century, they raised the fortresses of Épernon and Montfort for the protection of the Château de St Léger and granted a charter to the town. Four gates gave access to the medieval city: the gate of Chartres, the gate of Geolle, the gate of Paris and the gate of Beauce. Above the gates an inscription paid homage to the village that previously existed there: ''Autrist fut jadis mon nom/A présent on me nomme Espierremont'' (Autrist was once my name/now my name is Espierremont). Charters of the 12th and 13th century variously refer to the town as Sparno and Sparnonum, but by the 14th century it had evolved to Esparnon and Espernon, very close to its present appellation. In the 13th century it became an independent lordship, which remained attached to the crown of Navarre till, in the 16th century, it was sold by Henry III of France to Jean Louis de Nogaret de La Valette, for whom it was raised to the rank of a duchy in 1581. De Nogaret's second son, Bernard (1592–1661), succeeded his father to the dukedom and after his death, the title was borne by the families of Goth and of Pardaillan. The Marquis de Sade wished to be buried in an unmarked grave on his family property in Épernon; however, his instructions were not followed and he is buried in Charenton. ==Épernon today== Although the Montforts were an important family and Épernon was an important duchy up through the 17th century, its location on the fringes of its greater neighbors of Chartres, Nantes and others left it somewhat passed over for a time. The population in 1999 was 5,498 but it is enjoying something of a resurgence as a fast-growing high-tech industrial center. At the industrial park of Val Drouette 3,000 people find employment.[https://www.ville-epernon.fr/acteurs-economiques Acteurs économiques], Ville d'Épernon, accessed 12 November 2021. == Education == The town is endowed with one secondary school named after the French mathematician Michel Chasles and which was founded in 1973.[http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-chartrain/2013/05/07/college-michel-chasles-40-ans-ca-se-fete_1542628.html Collège Michel-Chasles : 40 ans, ça se fête !], L'Écho Républicain, 7 May 2013. It is located on the Boulevard Michel Chasles and is composed of three buildings (A, B and C). ==Population== ==See also== *Communes of the Eure-et-Loir department *Jean Louis de Nogaret de La Valette ==References== ==External links== * [http://www.ville-epernon.fr/ Épernon official website] * * [http://www.michelchasles.eurelien.net Collège Michel Chasles official website] Category:Communes of Eure-et-Loir | Épernon | '''Épernon''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Eure-et-Loir in der Region Centre-Val de Loire. Die Einwohner des Ortes heißen ''Sparnonien(ne)s'' oder ''Epernonien(ne)s.'' Die Stadt liegt am Ufer des Flusses Drouette, an der Einmündung der beiden Nebenflüsse Guéville und Guesle. == Geschichte == Der Sohn von Hugo Capet ließ die Festungen in Montfort-l’Amaury und Épernon errichten, um das Schloss von Saint-Léger zu schützen. Die Stadt Épernon entstand am Fuße des Schlosses und dehnte sich bis zum Ufer der ''Guesle'' aus. Der Name der Stadt änderte sich im Laufe der Zeit: ''Sparro'' (1024), ''Sparnaïcum'' (1095), ''Esparnonium'' (~1120), ''Espernonne'' (1450). Durch die Lage an der alten Bahnstrecke Paris–Brest erhielt die Stadt bereits 1849 Bahnanschluss. === Bevölkerungsentwicklung === == Sehenswürdigkeiten == mini|links|Kirche Saint-Pierre * Katholische Pfarrkirche Saint-Pierre mit bemalter Holzbalkendecke aus dem 16. Jahrhundert == Wirtschaft == In Épernon waren aufgrund der reichen Sandstein-Vorkommen seit dem 15. Jahrhundert zahlreiche Steinbrüche. Hier wurde unter anderem das Baumaterial für den Aquädukt von Maintenon gefördert. Nach der Eröffnung der Bahnlinie nach Paris wurde die unter Baron Haussmann im Umbruch befindliche Hauptstadt ein Großabnehmer des Sandsteins aus Épernon. Über viele Jahrhunderte wurden zudem in Épernon Mühlsteine hergestellt, die gegen Ende des 19. Jahrhunderts nach ganz Europa transportiert wurden. == Partnerstadt == * Amberg, Deutschland == Persönlichkeiten == * Michael Chasles (1793–1880), französischer Mathematiker == Siehe auch == * Herzog von Épernon == Weblinks == * [https://www.ville-epernon.fr/ Stadt Épernon] Kategorie:Ort in Centre-Val de Loire Kategorie:Stadt in Frankreich |
Épiez-sur-Chiers | | Departement = | Arrondissement = Briey | Kanton = Mont-Saint-Martin| Bevëlkerung = 165 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 519 | Koordinaten = }} '''Épiez-sur-Chiers''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Meurthe-et-Moselle an der Regioun Grand Est. Wéi hiren Numm et seet, läit se un der Kuer. == D'Gemengenhaus == D'Gemengenhaus vun Épiez ass vun []. Et ass eng Konstruktioun wéi ee se net dacks fënnt. D'Säll fir d'Gemengeverwaltung goufen iwwer engem Wäschbuer opgeriicht, deen am Ufank vum 19. Joerhonnert gebaut gouf. D'Pläng dovu stame vun engem Architekt vu Briey, dem Edouard Sibille. D'Gebai ass aus Kalleksmollonge gebaut a mat Zille gedeckt. ==Nopeschuertschaften== *An der Belsch **Torgny *A Frankräich **Allondrelle-la-Malmaison **Charency-Vezin **Villers-le-Rond ==Kuckeswäertes== * De Château de Villelongues == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Arrondissement Briey Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Briey Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Épiez-sur-Chiers | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Meurthe-et-Moselle/Grand Est }} '''Épiez-sur-Chiers''' est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. == Géographie == Située juste au nord-ouest de la commune de Charency-Vezin, Épiez est délimitée au nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg. Le village belge le plus proche est Torgny au nord-ouest. ) | nord-est = | est = Charency-Vezin | sud-est = Charency-Vezin | sud = Charency-Vezin | sud-ouest = | ouest = Velosnes | nord-ouest = | description = }} === Hydrographie === ==== Réseau hydrographique ==== La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers et le ruisseau l'Urbule.. La Chiers, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Épiez-sur-ChiersLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. ==== Gestion et qualité des eaux ==== Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur . Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est.. La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Épiez-sur-Chiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), prairies (35,1 %), forêts (23,4 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Bas latin ''spicarium'', formé à l’aide de ''spica'' ("épi") et du suffixe collectif ''arium'', apparaît pour la au dans la loi salique ; il aboutit au français ''espier'' ("bâtiment où s’entassent les épis"), et par métonymie: droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d’autres produits (FEW, XII, 173b). == Histoire == * Village de l'ancienne province du Barrois. * Épiez-sur-Chiers est une commune de la vallée de la Chiers (un affluent de la Meuse) dont l'origine semble remonter à l'antiquité romaine. Au Moyen Âge, différentes maisons castrales y prennent lieu et notamment le château de Manteville, toujours existant de nos jours. == Politique et administration == .. Réélu pour le mandat 2020-2026 |Parti=|Qualité=Ancien cadre }} == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === ==== Édifice civils ==== vignette|Église Saint-Denis. * Château de Villelongue, reconstruit en 1613, date portée par une porte de la cave, détruit par un incendie vers 1847, dont il ne subsiste que la tour nord-ouest et les caves ; reconstruit en 1851, date portée par un cartouche sur la façade principale, propriété de la famille de Villelongue au , passe à la famille de Reumont en 1779, vendu comme bien national. * Château à Manteville. Propriété de la famille de Manteville, passée à la famille de Reumont puis à la famille de Thomassin de Montbel. Maison forte construite au . Partiellement repercée au , restaurée limite / pour le baron de Montbel. Éléments défensifs. Mention d'un manoir à Manteville dès 1456. En 1602, maison forte avec colombier et dépendances. En 1903-1904, d'importants travaux de restauration ont modifié l'extérieur (percement de fenêtres), mais sans altérer les intérieurs. En 1940, un incendie détruit les intérieurs et la toiture : rénovation postérieure. Parc réalisé en trois périodes : (canal et terrasse adjacente), (escalier et terrasses) et début du (statuaire de 1921-1922). Cet édifice est l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du .. * Maison seigneuriale située en contrebas de l'église rétablie en 1764 (date portée) aux frais de Philippe Raphaël de Manteville, détenteur des trois quarts de la seigneurie d'Epiez et de celle de Manteville. * Maison du berger communal construite au (1771). ==== Édifice religieux ==== * Église paroissiale Saint-Denis, reconstruite en 1733 aux frais de l'abbaye de Juvigny. Tour clocher à base talutée ajoutée en 1733 (date portée par la porte d'entrée) aux frais des bourgeois d'Épiez. Ancien chœur à chevet plat modifié et allongé en 1830 (date portée), en même temps que la reconstruction de la sacristie. === Personnalités liées à la commune === * François Borella se marie le avec Marie-Claire de Thomassin de Montbel, ancienne responsable féminine à la JEC et avocate, à l'église Saint-Denis d'Épiez-sur-Chiers.. === Héraldique, logotype et devise === == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes de Meurthe-et-Moselle === Liens externes === * * * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=50111 Épiez-sur-Chiers sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune en Meurthe-et-Moselle Catégorie:Villes et villages fleuris en Meurthe-et-Moselle Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Catégorie:Frontière entre la Belgique et la France | Épiez-sur-Chiers | |term = 2020–2026 |coordinates = |elevation m = 190 |elevation min m = 189 |elevation max m = 360 |area km2 = 5.19 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épiez-sur-Chiers''' (, literally ''Épiez on Chiers'') is a commune in the Meurthe-et-Moselle department in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meurthe-et-Moselle department ==References== Category:Communes of Meurthe-et-Moselle | null | null |
Épieds-en-Beauce | | Departement = | Arrondissement = Orléans | Kanton = Meung-sur-Loire | Plz = 45130 | Insee = 45134 | Koordinaten = | Fläch = 4 022 | Bevëlkerung = 1 429 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Épieds-en-Beauce''' ass eng franséisch Gemeng am Loiret an der Regioun Centre. == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Arrondissement Orléans Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Orléans | Épieds-en-Beauce | | année_pop = | population agglomération = 1516 | gentilé = Spicaciens. | siteweb = https://epiedsenbeauce.fr/fr/ | géoloc-département = Loiret/Centre-Val de Loire | légende drapeau = #logotype }} '''Épieds-en-Beauce''' est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. == Géographie == === Localisation === vignette|gauche|Carte de la commune d'Épieds-en-Beauce et des communes limitrophes. La commune d'Épieds-en-Beauce se trouve à l'extrémité ouest du département du Loiret, en limite du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole de la Beauce de Patay. et l'aire urbaine d'Orléans. À vol d'oiseau, elle se situe à d'Orléans ., préfecture du département, et à de Meung-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d'Orléans .. Les communes les plus proches sont : Charsonville , Coulmiers , Saint-Sigismond , Gémigny , Prénouvellon (, en Loir-et-Cher), Rozières-en-Beauce , Tournoisis , Baccon , Ouzouer-le-Marché et Villamblain .. ==== Hameaux et Lieux-Dits ==== * ''Saintry, Cerqueux, Villemars, Perreuse, Villers le Temple, Villiers le Gast, Presailles, Poiseaux, Favelles, Cheminiers, Mauny.'' * ''L'Alleu, Le Lingot d'Or, Villevoindreux, Bordebuse, Villaumoy, Les Vanneries, Les Sapins, Saint-George, Le Petit Saint-George, Villiers le Hart, Fourneaux.'' vignette|Panneau d'agglomération. vignette|Panneau d’information, Accueil, sur la RD2157 === Géologie et relief === ==== Géologie ==== La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.. Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des limons et lœss remontant à l’époque Pléistocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°362 - Patay » de la carte géologique au }} du département du Loiret. et sa notice associée.. vignette|centre|redresse=1.6|Carte géologique de la commune. |------------------------------------------------------------------------------------------| | rowspan=2 bgcolor=#FFE619 style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Néogène( - ) | bgcolor=#FFFF99 style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Pliocène | style="text-align:left ; border:1px solid grey;" | non présent |------------------------------------------------------------------------------------------| | bgcolor=#FFFF00 style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Miocène | rowspan=1 style="text-align:left ; border:1px solid grey;" | |-----------------------------------------------------------------------------| | rowspan=3 bgcolor=#FD9A52 style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Paléogène( - ) | rowspan=1 bgcolor=#FDC07A style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Oligocène | style="text-align:left ; border:1px solid grey;" | non présent |-----------------------------------------------------------------------------| | rowspan=1 bgcolor=#FDB46C style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Éocène | style="text-align:left ; border:1px solid grey;" | non présent |-----------------------------------------------------------------------------| | rowspan=1 bgcolor=#FDA75F style="text-align:centre; border:1px solid grey;" | Paléocène | style="text-align:left ; border:1px solid grey;" | non présent |-----------------------------------------------------------------------------| |} ==== Relief ==== La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de ...|group="Note"}}. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint . L'altitude du territoire varie entre et .. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation et un été peu pluvieux.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Orléans - Bricy », sur la commune de Bricy à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Milieux naturels et biodiversité === L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Épieds-en-Beauce ne comprend pas de ZNIEFF.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Épieds-en-Beauce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,4 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %), forêts (0,1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. 45134-Épieds-en-Beauce-Sols.png|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC). 45134-Épieds-en-Beauce-Orthophoto.jpeg|Carte orthophotographique de la commune en 2016. === Planification === ==== Plan local d’urbanisme ==== Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d’urbanisme le . Après une enquête publique qui se déroule du 5 juin au , le document est approuvé le 23 juillet 2001. Il est ensuite modifié en 2003 .. ==== SCoT du Pays Loire Beauce ==== La commune est membre de 2002 à 2017 du Pays Loire Beauce, qui regroupe initialement 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Pays Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence dans ses statuts.. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013.. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014., l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études.. Après étude et concertation de 2014 à 2018, un diagnostic est présenté aux élus en 2018. Le Syndicat Mixte du Pays Loire Beauce est transformé en Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Pays Loire Beauce par arrêté préfectoral du 12 mai 2017. Il couvre désormais l'intégralité des communautés de communes des Terres du Val de Loire et de la Beauce Loirétaine, soit .. === Logement === === Voies de communication et transports === vignette|redresse=1.4|Réseau routier principal de la commune d’Épieds-en-Beauce (avec indication du trafic routier 2014). ==== Infrastructures routières ==== La commune est traversée par deux routes départementales : une route importante, la RD 2157, ex RN 157, qui relie Saint-Jean-de-la-Ruelle à Charsonville dans le Loiret et se prolonge vers Blois, supportant en 2016 un trafic de dont 1 164 PL/j (19.1 %), et une route à faible trafic.}}, la RD 4, qui relie Tournoisis à Épieds-en-Beauce et supporte en 2016 un trafic de dont 65 PL/j (12.9 %).. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants. ==== Transports en commun routiers ==== En 2019, Épieds-en-Beauce est desservie par la ligne régulière n°1D du Réseau de mobilité interurbaine (Rémi)., qui relie Orléans à Ouzouer-le-Marché. La compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande, initialement assurée par les départements, a été transférée le , des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015.. === Risques naturels et technologiques === La commune d'Épieds-en-Beauce est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque industriel et le risque industriel.. Entre 1989 et 2019, un arrêté ministériel ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues.. ==== Risques naturels ==== Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.. Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse.. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).. Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissanten°2010-1255 du 22 octobre 2010}} portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible. ==== Risques technologiques ==== Dans le domaine des risques technologiques, la commune est concernée par un établissement classé "site SEVESO seuil bas" de par ses activités.. La commune est également exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire structurant supportant un fort trafic (la route départementale D2157).. == Toponymie == Attestée sous les formes ''Hugo de Espiers'' en 1175Archives Départementales du Loiret, prieuré de Saint-Samson d’Orléans, ''Parrochia de Espiers'' en 1277Archives Départementales du Loiret-D 371, fol. 221, ''la paroisse de Espiers'' le 27 janvier 1298Cartulaire de Beaugency, charte 151, ., ''Espiedz'' le 30 janvier 1317Archives Nationales-JJ 53, fol. 12, ., ''Espiedz'' octobre 1364Archives Nationales-JJ 96, , fol. 114 v°, ''Espiez en Beaulce'' en 1550Archives Départementales du Loiret-D 572, ''Espieds'' en 1578Archives Départementales du Loiret-G, compte des décimes du diocèse d’Orléans, ''Espiers en Beausse'' en 1580, ''Espiedz'' en 1584Archives Départementales du Loiret-B 12 supplément rôle de la noblesse orléanaise, ''Espiés'' en 1740Bibliothèque Municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 72, ''Epieds'' en 1768, ''Epiez'' au Carte de Cassini. La commune prend le nom d'''Épieds en Beauce'' par décret du . Du bas latin ''spicarium'', formé à l’aide de ''spica'' ("épi") et du suffixe collectif ''arium'', il aboutit au français ''espier'' ("bâtiment où s’entassent les épis")François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, page 104., et par métonymie: droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d’autres produits. Homonymie avec Épieds (Eure), Épieds (Aisne) et Épieds (Maine-et-Loire). == Histoire == === Préhistoire === Un monument mégalithique remarquable atteste de l'occupation du territoire communal à l'époque du néolithique (de ). Il s'agit du dolmen dit de Coulmiers. Cette période de la préhistoire se caractérise par les développements de l’agriculture (élevage, cultures) induisant la sédentarisation, de l’utilisation de la pierre polie, de la céramique et du mégalithisme (particulièrement dans la région). === Protohistoire et Antiquité === La civilisation gauloise s'épanouit pendant la période du second âge du fer, dénommée La Tène, à partir de 500 L'Orléanais est habité pour la plus grande partie par les Carnutes.. L'habitat est avant tout composé de fermes isolées. Des vestiges de l'âge du Fer sont mis en évidence à Épieds-en-Beauce en 2004 par un diagnostic archéologique dans la zone d’activités « les Chantaupiaux », puis par un second diagnostic en 2007, suivi de fouilles en 2010 et 2011. Celles-ci ont révélé l'existence de communautés agropastorales hallstattiennes et laténiennes. Il s’agit d’un enclos carré ayant eu une fonction funéraire. La présence de très petites pièces de métal fondu, de clous, de vases brûlés et brisés en place et de résidus d'offrandes sont autant d'arguments laissant présager des crémations in situ. La structure et les pratiques seraient héritées de la culture gauloise, mais les caractéristiques auraient été gommées au profil d'une romanisation volontairement affichée. L'ensemble des découvertes est daté des années 30 de notre ère et indique une utilisation très limitée dans le temps... === Moyen Âge === Un fils de Conrad, conte d’Allemagne, et d’Adélaïde de France, Hugues, était abbé de Saint-Aignan et seigneur d’Épieds en 886. Il échangea sa seigneurie contre celle de Bracieux avec Rainon, évêque d’Angers. Cette transaction est mentionnée dans les lettres de Hugues Capet et de Robert 1er, rois de France. Puis ce dernier donna Épieds au chapitre du couvent de Bonne nouvelle d’Orléans.. Un peu plus tard, vers 1115, Bernard de Ponthieu fonda un prieuré qui fut doté par Louis VI le Gros. Le manoir seigneurial fut détruit pendant les guerres de religion au . Épieds dépendait alors du châtelain de Montpipeau. L'église est construite en 1512. === Époque moderne === ==== Organisation administrative, judiciaire, militaire et ecclésiastique ==== Sous l'Ancien Régime, sur le plan de l’administration générale et fiscale, la paroisse d’Épieds dépendait de la généralité d’Orléans..}} et de la subdélégation de Beaugency..}}. La permanence de la taille, l'impôt le plus lourd de l'Ancien Régime, destiné à faire contribuer les sujets appartenant au Tiers-État à l'effort de guerre de la monarchie, impôt qui remonte au , était perçu dans l’élection de Beaugency dans le cadre religieux traditionnel du diocèse, puis à partir du dans le cadre d’élections..}} De tous les impôts indirects, la gabelle, la taxe sur le sel, était le plus lourd. À la fin du les paroisses comprises à l'intérieur des limites du Loiret se répartissaient entre dix-sept greniers à sel, dépendant eux-mêmes de trois directions, celles de Paris, Orléans et Bourges. Épieds dépendait du grenier à sel de Beaugency.. En matière d'organisation judiciaire, l'Orléanais, le Gâtinais et le Berry étaient pays de « droit coutumier », par opposition aux pays de « droit écrit » de la partie méridionale du royaume. À l'origine transmises oralement et par la jurisprudence, les coutumes avaient été rédigées au cours du en application de l'ordonnance de 1453.. La plus grande partie du Loiret suivait les coutumes d'Orléans et de Montargis qui, toutes deux, procédaient de la coutume de Lorris. Le niveau judiciaire le plus élevé était le Parlement, « cour souveraine établie pour rendre la justice en dernier ressort «au nom du roi» selon la définition la plus courante à la fin de l'Ancien Régime.. Au-dessous se situaient les présidiaux, et beaucoup plus anciens qu'eux, puisque remontant au Moyen Âge, se trouvaient ensuite les tribunaux des bailliages royaux, rouages essentiels de la justice royale. En principe, une certaine concordance existait entre bailliages et coutumes. Non seulement la coutume d'Orléans régissait le bailliage du même nom, mais elle était suivie également par ceux de Beaugency, Boiscommun, Neuville, Vitry-aux-Loges, Yèvre-le-Chitel et une partie de celui de Janville, tous bailliages secondaires d'Orléans. Ainsi, Épieds dépendait du parlement de Paris et du bailliage de Beaugency, appliquant la coutume d’Orléans.. Sur le plan militaire, Épieds dépendait du gouvernement de l'Orléanais. Les gouvernements avaient été des divisions à la fois militaires et politiques avant l'institution des intendants. Réduits à un rôle uniquement militaire - qui ne devint bientôt plus que théorique - les gouvernements étaient à peu près totalement étrangers à la vie ordinaire des populations aux .. Sur le plan ecclésiastique, Épieds dépendait du diocèse d'Orléans et de l’archidiaconé de Beaugency. Chaque église paroissiale était placée sous la protection d'un saint, dont le vocable peut être retrouvé dans les « pouillés » - registres diocésains - du . Le vocable d'Épieds était Saint Privat. Le choix des curés des paroisses était fait par un présentateur. Le prieur de Saint-Laurent des Orgerils (Orléans) faisait office de présentateur pour Épieds. === Époque contemporaine === ==== De la Révolution française à la fin du ==== Avec la réorganisation territoriale engagée après la Révolution, la commune est dans un premier temps rattachée au canton d'Épieds et au district de Beaugency de 1790 à 1795. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance.. Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix est opéré.. La commune, orthographiée Épiez, est alors rattachée au canton de Méun par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801).. vignette|Ancienne Église d'Epieds en Beauce. Le , un incendie se déclare dans une meule de foin près de l'église, se propageant à celle-ci et entraînant sa destruction ainsi que les trois quarts des bâtiments du bourg, qui étaient couverts de chaume. L’église est reconstruite et remise en service en 1822, avec une nouvelle cloche remplaçant l’ancienne qui avait fondu dans l’incendie. Ce n'est qu'en 1846 qu’apparaît l'existence d'un corps municipal de sapeurs-pompiers. L'église est reconstruite en 1882.. == Politique et administration == === Découpage territorial === ==== Bloc communal (Commune et intercommunalités) ==== Créée en 1793, la commune ne connaît aucun événement de restructuration majeure de son territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création. La commune d'Épieds-en-Beauce n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2012 et fait partie, à cette date, des du Loiret dites « isolées », dont les dix communes du canton d'Artenay.. La commune rejoint la communauté de communes de la Beauce oratorienne le janvier 2013, une intercommunalité créée en 1999 dont le siège est à Ouzouer-le-Marché dans le Loir-et-Cher.. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des servicesLa commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS) , centre intercommunal d'action sociale (CIAS).. ==== Circonscriptions et collectivités de rattachement ==== La commune d'Épieds-en-Beauce est rattachée administrativement à l'arrondissement d'Orléans et politiquement au canton de Meung-sur-Loire pour les élections départementales et à la deuxième circonscription du Loiret pour les élections législatives.. La commune est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire., à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales. === Politique et administration municipales === ==== Conseil municipal et maire ==== Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Épieds-en-Beauce, commune de plus de , est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027414225&fastPos=1&fastReqId=145414438&categorieLien=id&oldAction=rechTexte Loi du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral], article 51 et son [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E7E8A50375501782ABDCC5528D9C3404.tpdjo07v_2?cidTexte=JORFTEXT000028091134&categorieLien=id décret d'application du 18 octobre 2013]., pour un mandat de six ans renouvelable.. Il est composé de 15 membresArticle du code général des collectivités territoriales. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. ..|Parti=|Qualité=Ancien agriculteur exploitant}} == Équipements et services == === Environnement === ==== Gestion des déchets ==== Au 31 décembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire .. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal., accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons...). L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole, .. Depuis le , la ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Terres du Val de Loire, en application de la loi NOTRe du , .. Dans ce nouveau cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le .. ==== Production et distribution d'eau ==== Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques.. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même.. Des analyses de l'eau potable sont faites périodiquement.. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes et suivants.. ==== Assainissement ==== La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, ., est assurée par la commune elle-même.. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, route de Cheminiers, mise en service le et agrandie en 2011.. Sa capacité nominale de traitement est de , soit /jour}}. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par la Lyonnaise des Eaux Orléans.. L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel.. Depuis le , la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations... == Population et société == === Démographie === == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === vignette|Dolmen dit des Pierres Fenats. * Dolmen des ''Pierres Fenats'' (pierres fainéantes), monument du Néolithique, depuis [] ; haut de près de et long de 50, il est composé de cinq pierres. Des ossements funéraires ont été retrouvés à sa base. vignette|Église Saint-Privat d'Épieds-en-Beauce en 1906. * Église Saint-Privat, reconstruite, suite à un incendie, au . * *Présence de 3 monuments commémoratifs, honorent les soldats français tombés lors des combats, pendant la guerre franco-prussienne, lors de la bataille d'Épieds en 1870. Marquant ainsi la mémoire collective des sacrifices militaires.vignette|Monuments D'Epieds en Beauce * * Des souterrains ont été découverts au lieu-dit Fourneaux. Dans l’un, on a constaté des vestiges d’un cloître qui montraient encore des sièges taillés dans le tuf, des arcades, de la vaisselle en terre rouge, un carreau en terre cuite. Dans l’autre, on a trouvé des tubes de terre cuite qui s’enchâssaient les uns dans les autres.. === Héraldique === Au premier d'azur semé d'épis de blé d'or, Au second coupé de gueules et d'or, au premier une crosse d'or posée en pal, représentant l'église Saint-Privat, au second un dolmen de gueules posé de profil, représentant le dolmen des Pierres-Fenats. Fichier:Blason_Epieds_en_Beauce.jpg == Personnalités liées à la commune == * François Gaumet est un homme politique français né le 9 novembre 1880 à Châtillon-sur-Loire (Loiret) et décède le 6 janvier 1964 à Orléans. Notaire à Épieds-en-Beauce, il est maire de la commune et conseiller général. Il est député du Loiret de 1928 à 1932, sous l'étiquette Union républicaine démocratique. Battu en 1932, il se retire de la vie politique. * Xavier Gillot est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération (décret du 17 novembre 1945) au titre de son action dans la France libre. * Mikaele Tui (1956-2023) est un journaliste, chef coutumier et fonctionnaire de Wallis-et-Futuna, qui réside à Épieds-en-Beauce à partir de 2015. * Serge Cleuziou (1945-2009) est un archéologue et protohistorien français. == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === == Voir aussi == === Articles connexes === * Liste des communes du Loiret === Liens externes === * * * === Bibliographie === * * trimestre 1974 |pages totales=126 |isbn= |id=Debal1974}} * * . * * * * Catégorie:Commune dans le Loiret Catégorie:Commune dans la Beauce Catégorie:Toponyme évoquant la Beauce Catégorie:Commune dans l'arrondissement d'Orléans Catégorie:Commune dans le canton de Meung-sur-Loire Catégorie:Ancien chef-lieu de canton dans le Loiret Catégorie:Aire d'attraction d'Orléans | Épieds-en-Beauce | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation min m = 114 |elevation max m = 129 |area km2 = 40.22 |population = |population date = |population footnotes = |demonym = Spicaciens |website = }} '''Épieds-en-Beauce''' (, literally ''Épieds in Beauce'') is a commune in the Loiret department in the agricultural region of Beauce. The area the commune is located in has been occupied since Neolithic times. ==See also== *Communes of the Loiret department ==References== Category:Communes of Loiret | null | null |
Épinoy | | Departement = | Arrondissement = Arras | Kanton = Bapaume | Plz = 62860 | Insee = 62298 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 545 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 808 }} '''Épinoy''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Arras Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Arras Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Épinoy | | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Spinétiens | siteweb = [https://www.mairie-de-epinoy.info mairie-de-epinoy.info] | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Épinoy''' est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Spinétiens''. La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe communes et compte |habitants}} en . == Géographie == === Localisation === Commune à la frontière entre les départements du Nord (59) et du Pas-de-Calais (62). À égale distance entre Douai et Cambrai. Épinoy se situe sur un plateau, à quelques kilomètres de la vallée de la Sensée. Une ancienne base aérienne militaire est installée (BA 103) sur le territoire de la commune (en reconversion pour le futur projet E-Valley, plus grande plateforme e-logistique européenne). }} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont cinq dans le département du Nord : === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. |Charte=commune |tmin-jan=1.3 |tmin-fev=1.5 |tmin-mar=3.3 |tmin-avr=5.2 |tmin-mai=8.6 |tmin-jui=11.4 |tmin-jul=13.4 |tmin-aou=13.3 |tmin-sep=10.8 |tmin-oct=8 |tmin-nov=4.5 |tmin-dec=2 |tmin-ann=6.9 |tmoy-jan=3.8 |tmoy-fev=4.4 |tmoy-mar=7.2 |tmoy-avr=10.1 |tmoy-mai=13.5 |tmoy-jui=16.4 |tmoy-jul=18.6 |tmoy-aou=18.6 |tmoy-sep=15.5 |tmoy-oct=11.6 |tmoy-nov=7.2 |tmoy-dec=4.4 |tmoy-ann=10.9 |tmax-jan=6.2 |tmax-fev=7.3 |tmax-mar=11.1 |tmax-avr=15 |tmax-mai=18.4 |tmax-jui=21.4 |tmax-jul=23.8 |tmax-aou=23.8 |tmax-sep=20.3 |tmax-oct=15.3 |tmax-nov=10 |tmax-dec=6.7 |tmax-ann=14.9 |prec-jan=54.1 |prec-fev=47.9 |prec-mar=50 |prec-avr=42.7 |prec-mai=56.7 |prec-jui=63.7 |prec-jul=67.7 |prec-aou=67.7 |prec-sep=56.5 |prec-oct=63.6 |prec-nov=62.6 |prec-dec=69.7 |prec-ann=702.9 |tmax-record-jan=14.9| tmax-record-date-jan=09.01.15 |tmax-record-fev=18.6| tmax-record-date-fev=26.02.19 |tmax-record-mar=23.3| tmax-record-date-mar=31.03.21 |tmax-record-avr=27.6| tmax-record-date-avr=20.04.18 |tmax-record-mai=30.9| tmax-record-date-mai=27.05.05 |tmax-record-jui=34.7| tmax-record-date-jui=27.06.1976 |tmax-record-jul=41.8| tmax-record-date-jul=25.07.19 |tmax-record-aou=38.2| tmax-record-date-aou=06.08.03 |tmax-record-sep=34.7| tmax-record-date-sep=15.09.20 |tmax-record-oct=28.6| tmax-record-date-oct=01.10.11 |tmax-record-nov=19.5| tmax-record-date-nov=06.11.18 |tmax-record-dec=16.2| tmax-record-date-dec=30.12.22 |tmax-record-ann=41.8| tmax-record-date-ann=2019 |tmin-record-jan=-19.8| tmin-record-date-jan=05.01.1985 |tmin-record-fev=-17.2| tmin-record-date-fev=21.02.1956 |tmin-record-mar=-11.4| tmin-record-date-mar=13.03.13 |tmin-record-avr=-4.5| tmin-record-date-avr=12.04.1986 |tmin-record-mai=-1.3| tmin-record-date-mai=07.05.1997 |tmin-record-jui=1.2| tmin-record-date-jui=05.06.1991 |tmin-record-jul=4.5| tmin-record-date-jul=01.07.1984 |tmin-record-aou=5| tmin-record-date-aou=30.08.1963 |tmin-record-sep=0.8| tmin-record-date-sep=17.09.1971 |tmin-record-oct=-5.4| tmin-record-date-oct=29.10.1997 |tmin-record-nov=-9| tmin-record-date-nov=15.11.1983 |tmin-record-dec=-12.8| tmin-record-date-dec=31.12.1978 |tmin-record-ann=-19.8| tmin-record-date-ann=1985 |soleil-jan= |soleil-fev= |soleil-mar= |soleil-avr= |soleil-mai= |soleil-jui= |soleil-jul= |soleil-aou= |soleil-sep= |soleil-oct= |soleil-nov= |soleil-dec= |soleil-ann= }} === Paysages === La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent ... Ce paysage régional, qui concerne , est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent de la surface agricole utilisée (SAU).. === Milieux naturels et biodiversité === ==== Espèces faunistiques et floristiques ==== Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont et (espèces et sous-espèces) menacées et quasi-menacées.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Épinoy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,6 %), zones urbanisées (4,9 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est desservie par les routes départementales D 21 E2 et D 643.. ==== Transport ferroviaire ==== La commune se trouve à proximité de la gare d'Aubigny-au-Bac, située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, desservie par des trains TER Hauts-de-France. == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Spinetum in pago Ostrebandensi'' en 880 ; ''Spinoit'' en 1150 ; ''Spinetum'' en 1194 ; ''Espinoy'' en 1236 ; ''Espinois'' au ; ''Espinoy-lez-Cambrai'' en 1528 ; ''Espinoy'' au [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1101013/f222.image Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes], Bibliothèque nationale de France., ''Epinoy'' en 1793 ; ''Epinoy'' et ''Épinoy'' depuis 1801. Variante de ''Épinay'', du latin ''spinetum'' (« buisson d’épines, lieu épineux »). == Histoire == Cimetière militaire britannique de la Sucrerie d'Épinoy.}} Le village est tombé aux mains des Allemands dès le début de la guerre fin août 1914 et restera loin des combats tout au long de la guerre, le front se stabilisant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du côté de Bapaume. À partir du 8 août 1918, l'offensive des Cent-Jours est déclenchée et les troupes alliées progressent vers l'est. Ce sont les troupes britanniques des Dorsetshire Regiment et York and Lancaster Regiment qui sont chargées de libérer Épinoy . Evacué de ses habitants, le village encore aux mains des Allemands est bombardé et de nombreux soldats trouvent la mort lors des combats des 29, 30 et 1er octobre 1920. Le village, entièrement détruit, sera reconstruit dans les années 1920. Epinoy Carte postale 1920 a.jpg|Ruines du village à l'issue de la guerre 14-18. Epinoy Carte postale 1920.jpg|Ruines du village à l'issue de la guerre 14-18. La commune est titulaire de la croix de guerre 1914-1918 depuis le . == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801. ==== Commune et intercommunalités ==== La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion. ==== Circonscriptions administratives ==== La commune est rattachée au canton de Bapaume. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Marquion . ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Liste des maires ==== vignette|Tombe d'Eugène Bustin dans le cimetière d'Épinoy. .Léon Rincheval devient chevalier de la légion d'honneur le en sa qualité de maire, fonction qu'il occupe alors depuis trente-quatre ans et huit mois. |Fin= |Identité=Léon Rincheval |Parti= |Qualité= }} http://www.lavoixdunord.fr/region/epinoy-gilbert-theron-entame-son-quatrieme-mandat-ia29b0n2041478. |Parti= |Qualité= }} .. |Date à jour=4 avril 2023|Identité=Corinne Delevaque |Parti= |Qualité= }} == Équipements et services publics == === Enseignement === La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B. La commune administre une école élémentaire, en regroupement pédagogique intercommunal (RPI).. === Justice, sécurité, secours et défense === La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras.. == Population et société == === Démographie === Les habitants sont appelés les ''Spinétiens''.. ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 51,55 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=0.4 |f90=1.1 |h75=6.0 |f75=8.7 |h60=11.4 |f60=12.0 |h45=21.7 |f45=20.0 |h30=20.3 |f30=20.4 |h15=14.6 |f15=17.0 |h00=25.7 |f00=20.8 }} == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * L'église Saint-Nicolas. * Le monument aux morts.. * le cimetière britannique de la sucrerie d'Épinoy (Sucrerie Cemetery, Épinoy), chemin de Fressies, lieu-dit Au-dessus de la Chapelle.. Eglise-Epinoy-62.jpeg|L'église Saint-Nicolas. File:Epinoy - Sucrerie Cemetery 11.jpg|Le cimetière britannique. panneau-Epinoy-62.jpeg|gauche|Un panneau de la commune. === Personnalités liées à la commune === * Florence de Verquigneul (1559-1638), moniale bénédictine, née à Épinoy. * Paul Duez (1888-1947), juriste, né à Épinoy. === Héraldique === .. |explications = Armes de deux familles : les De Werquignoeul et les De Tournay d'Assignies. |ornements = Croix de guerre 1914-1918 }} == Pour approfondir == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais === Liens externes === * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais Catégorie:Aire d'attraction de Douai Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais | Épinoy | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Osartis Marquion |coordinates = |elevation m = 76 |elevation min m = 45 |elevation max m = 79 |area km2 = 8.08 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épinoy''' (; ) is a commune in the Pas-de-Calais department in the Hauts-de-France region of France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM62298-epinoy INSEE commune file] ==Geography== A farming village situated southeast of Arras at the junction of the N43 and D21 roads. ==Population== ==Places of interest== * Traces of an old castle. * The church of St. Nicholas, rebuilt, as was most of the village, after World War I. ==See also== *Communes of the Pas-de-Calais department ==References== ==External links== * [http://www.cwgc.org/find-a-cemetery/cemetery/61204 Sucrerie CWGC cemetery at Épinoy] Category:Communes of Pas-de-Calais | null | null |
Épinouze | | Departement = | Arrondissement = Valence | Kanton = Drôme des collines | Plz = 26210 | Insee = 26118 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 1 594 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 121 }} '''Épinouze''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Drôme an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Valence Kategorie:Gemengen am Arrondissement Valence | Épinouze | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Epinouziens, Epinouziennes | siteweb = [http://www.epinouze.fr/ www.epinouze.fr] | géoloc-département = Drôme/Auvergne-Rhône-Alpes | blason = | légende drapeau = }} '''Épinouze''' est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. == Géographie == === Localisation === Épinouze est situé au nord du département, à de Chanas et de Saint-Rambert-d'Albon. === Relief et géologie === Sites particuliers : ==== Géologie ==== === Hydrographie === La commune est arrosée par les cours d'eau suivants. : * le Dolon ; * le Dolure ; * l'Oron ; * l'Oronnat. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à ), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à ).. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Voies de communication et transports === == Urbanisme == === Typologie === Au , Épinouze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,6 %), terres arables (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (2,3 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Morphologie urbaine === ==== Quartiers, hameaux et lieux-dits ==== Site Géoportail (carte IGN) : === Logement === === Projets d'aménagement === === Risques naturels et technologiques === == Toponymie == === Attestations === Dictionnaire topographique du département de la Drôme. : * 1000 : ''villa que dicitur Spinosa in valle Aurea'' (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 102). * 1000 : mention de l'ager : ''ager qui est in valle Aurea et dicitur Spinosa'' (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 102). * 1267 : ''villa de Spinosa'' (inventaire des dauphins, 345). * 1267 : ''villa alias de Espinosa'' (inventaire des dauphins, 444). * 1267 : mention de la paroisse : ''parrochia de Spinosa'' (inventaire des dauphins, 2144). * 1521 : mention de la paroisse : ''ecclesia Espinose'' (pouillé de Vienne). * 1788 : ''Epinouse'' (alman. du Dauphiné). * 1891 : ''Epinouze'', commune du canton du Grand-Serre. === Étymologie === De l’occitan ''espinòs'' « buisson épineux », du francoprovençal ''epena'' et du suffixe féminin ''-ouse'' (du latin ''-osa''). Le toponyme signifierait « ( terre ) couverte de buissons ».. == Histoire == === Antiquité : les Gallo-romains === * Site romain de la ferme de Landrin.. * Couvercle de sarcophage paléo-chrétien (au château de Lachal). === Du Moyen Âge à la Révolution === Épinouze serait l'ancienne ''Epaone'' où s'est tenu, au , le Concile sur la discipline ecclésiastique. Au point de vue féodal, Épinouze faisait partie de la terre et seigneurie de Moras. Avant 1790, Épinouze était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté et mandement de Moras. Son église était dédié à saint Bonnet. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Saint-Pierre de Vienne qui présentait à la cure. L'ager d'Épinouze avait la même étendue que la paroisse de ce nom. ==== Les Templiers et/ou les Hospitaliers ==== Château de Lachal, ancienne commanderiehttps://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00116944. Cette commanderie a été premièrement attribuée aux Templiers.. Aujourd'hui, cette interprétation est remise en question : une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est attestée à partir de 1263 (alors que l'ordre du Temple a été dissout en 1312) : « L'implantation des Hospitaliers à Lachal a dû se faire au cours du , voire avant, une commanderie hospitalière étant mentionnée dans le probus en 1263. »|passage=19}}.. En 1317, nous avons : ''Frater Artaudus Helye, preceptor domus Hospitalis de Calma, de Chalma''. Par ailleurs, durant la période hospitalière, le moulin du Temple, dépendant de la commanderie de Lachal, était celui de l'ancienne commanderie templière d'Albon, ce qui a amené certains auteurs à penser que cette commanderie fut d'abord de l'ordre du Temple. On constate deux états de construction : un état roman et un du au . À l'origine, le corps du logis était une chapelle romane entourée d'un cimetière qui a probablement été donnée aux hospitaliers par le dauphin du Viennois au . Les hospitaliers modifièrent la chapelle en la fortifiant par une tour-porche. En 1480, la commanderie de Lachal est réunie à la commanderie de Bellecombe près de Heyrieux. Au , le commandeur Humbert de Beauvoir entreprend de nouveaux travaux en construisant la chapelle Saint-Jean et en restructurant le corps de logis existant (on peut encore voir les plafonds à la française, de belles cheminées dont une aux armes d'Humbert dans la salle du commandeur, ainsi qu'un sol carrelé en arêtes de poisson. Après la dissolution de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1793, la commanderie est vendue comme bien national. === De la Révolution à nos jours === En 1790, Épinouze fait partie de la commune de Moras. La révolution de février 1848 est favorablement accueillie au village d'Épinouze, qui faisait alors partie de Moras-en-Valloire. Plusieurs peupliers sont plantés comme arbres de la liberté en célébration de la Deuxième République. Quatre ans plus tard, le régime étant devenu autoritaire, le préfet Ferlay demande leur arrachage (décret du ). La municipalité ne s'exécute pas. Ils ne disparaîtront que dans les années 1970F. Monteiller, ''Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme'', Études drômoises, 69, décembre 1986, page 49. le , la paroisse d'Épinouze est distraite de la commune de Moras pour former une commune distincte du canton du Grand-Serre. == Politique et administration == === Tendance politique et résultats === === Administration municipale === === Liste des maires === : depuis 1878 .|Qualité=maire sortant}} === Rattachements administratifs et électoraux === === Politique environnementale === === Finances locales === === Jumelages === == Population et société == === Démographie === === Services et équipements === * Refuge de chiens. === Enseignement === === Santé === === Manifestations culturelles et festivités === === Loisirs === === Sports === === Médias === === Cultes === == Économie == === Agriculture === En 1992 : céréales, fruit et légumes (coopérative), miellerie. * Foire : le mardi saint. === Tourisme === === Revenus de la population et fiscalité === === Emploi === == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Château de Lachal, ancienne commanderie. * Château du Mouchet, maison forte du remaniée au : portail. * Église Saint-François-Régis d'Épinouze dont la partie centrale date du , reconstruite au . * Maisons en appareil limousin très régulier. * Fermes fortes. * Ancienne gare ferroviaire. Epinouze (Drôme). - ancien Château de la Chal (33726371954).jpg|Le château de Lachal. Epinouze (Drôme) - Quartier de l'Eglise (33729172804).jpg|Epinouze, le quartier de l'église. Epinouze (Drôme). - Place au Quartier Neuf (33726372144).jpg|Epinouze, la place du Quartier Neuf. 170611-Epinouze-02.jpg|L'ancienne gare d'Épinouze. === Patrimoine culturel === À travers l'association ''Valloire loisirs'', Épinouze et d'autres villages des alentours soutiennent des projets socio-culturels.. === Patrimoine naturel === === Personnalités liées à la commune === * Fabien Revol (né le à Épinouze) : théologien catholique français, spécialiste de la théologie de la Création. === Héraldique, logotype et devise === == Annexes == === Bibliographie === * [https://data.bnf.fr/fr/12940670/michele_bois Michèle Bois] et Chrystèle Burgard, ''Fortifications et châteaux dans la Drôme'', éditions Créaphis, 192 pages, 2004. === Articles connexes === * Liste des communes de la Drôme === Liens externes === * * == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes * Cartes === Références === Catégorie:Commune dans la Drôme Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Valence Catégorie:Commune abritant une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem Catégorie:Aire d'attraction de Roussillon | Épinouze | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 215 |elevation min m = 191 |elevation max m = 248 |area km2 = 11.21 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épinouze''' is a commune in the Drôme department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in southeastern France. ==Population== ==See also== *Communes of the Drôme department ==References== Category:Communes of Drôme | null | null |
Épinonville | | Departement = | Arrondissement = Verdun | Kanton = Clermont-en-Argonne | Bevëlkerung = 69 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 406 | Plz = 55270 | Insee = 55174 | Koordinaten = }} '''Épinonville''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. Den Andon mécht am Norde plazeweis d'Grenze mat Cierges-sous-Montfaucon a mat Nantillois. Aner Waasserleef sinn de ''Ruisseau de Baronvaux'' an de ''Ravin de Bouage'' allen zwéin Nieweflëss vun der Buante. ==Nopeschgemengen== Kategorie:Gemengen am Arrondissement Verdun Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Verdun Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Épinonville | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Épinonvillois, Épinonvilloises | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Épinonville''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == === Lieux-dits === Épinonville, Éclisfontaine, Ivoiry. === Cours d'eau === * Andon (rivière) * Liste des cours d'eau[http://www.meuse.chambagri.fr/fileadmin/documents/site_1/internet/conditionnalite/Annexe1_Liste_cours_eau.pdf Annexe de l'arrêt n°2010-0013 du 21-01-2010 relatif à la liste des cours d'eau] à prendre en compte dans le département de la Meuse, des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) : ** 17402 Ruisseau de Baronvaux, ** 17404 Ravin de Bouage, ** 17405 Les Erables, ** 17406 Ruisseau d'Exmorieux. === Communes limitrophes === === Hydrographie === La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau l'Andon (Bras-Nord), le ruisseau de Baronvau, le cours d'eau 01 du Ravin de Bouage et le ruisseau de Mayange.. L'Andon (Bras-Nord), d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Montfaucon-d'Argonne et se jette dans la Meuse à Doulcon, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'ÉpinonvilleLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Septsarges », sur la commune de Septsarges à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Épinonville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,6 %), prairies (31,9 %), forêts (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == == Histoire == == Politique et administration == === Budget et fiscalité 2014 === En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/RDep.php?type=BPS&dep=055 Les comptes de la commune] : * total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des ressources d'investissement : , soit par habitant ; * total des emplois d'investissement : , soit par habitant ; * endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : * taxe d'habitation : 8,10 % ; * taxe foncière sur les propriétés bâties : 4,70 % ; * taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,95 % ; * taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ; * cotisation foncière des entreprises : 0,00 %. === Liste des maires === .|Parti= |Qualité= Ancienne agricultrice}} == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == vignette|Mosaïque au-dessus de l'entrée de l'église Saint-Badéric vignette|Chapelle Saint-Nicolas d'Ivoiry, le clocher. vignette|Vestiges de l'église Saint-Nicolas d'Ivoiry. === Lieux et monuments === * Église Saint-Baldéric[http://www.catholique-verdun.cef.fr/spip/spip.php?page=service&id_article=1191 Qui était Saint Baldéric ?], la première début du détruite, remplacée par une nouvelle au , restaurée après 1918. * Chapelle Saint-Nicolas d'Ivoiry, la cloche de 1924 est offerte par madame Ditson de New-York en souvenir du colonel américain Frédérick Gabbaith du d'infanterie est blessé à Ivoiry. * Vestiges de l'église Saint-Nicolas d'Ivoiry, détruite par un ouragan en 1974. * Monument aux morts[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_global.php?insee=55174&dpt=55&comm=%C9pinonville& Synthèse des relevés - Épinonville]([http://www.francegenweb.org/cimgenweb/result_com.php3?id=284&dpt=55 Cimetière communal]. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique === . |statut = Création Robert André Louis, Dominique Lacorde. Adopté en avril 2012 en même temps que celui de la commune dont ce village fait partie. }} . |statut = Création Robert André Louis, Dominique Lacorde. Adopté en avril 2012 en même temps que celui de la commune dont ce village fait partie. }} == Voir aussi == === Bibliographie === * [http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-55174 Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet] * [https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/55174/tab/especes Inventaire national du patrimoine naturel de la commune] * [http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/cavites-souterraines/donnees#/dpt/55/com/55174/page/1 Cavités souterraines naturelles] : LORCS00002030 Perte du Cimetière Allemand; LORCS00002031 Trou de Saint-Balderick === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse * Liste des nécropoles militaires en Lorraine === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=51304 Épinonville sur le site de l'Institut géographique national] * [http://www.lorraine.developpement-durable.gouv.fr/ Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)] et [http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/21/carte_globale_lorraine.map&group=Nature Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Epinonville Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 | Épinonville | |term = 2020–2026 |intercommunality = Argonne-Meuse |coordinates = |elevation m = 210 |elevation min m = 178 |elevation max m = 272 |area km2 = 14.06 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épinonville''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meuse department ==References== Category:Communes of Meuse (department) | Épinonville | '''Épinonville''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Meuse in der Region Grand Est (vor 2016: Lothringen). Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Verdun, zum Kanton Clermont-en-Argonne und zum Gemeindeverband Argonne-Meuse. Die Einwohner werden ''Épinonvillois'' genannt. == Geographie == Épinonville liegt etwa 27 Kilometer nordwestlich von Verdun. Umgeben wird Épinonville von den Nachbargemeinden Cierges-sous-Montfaucon im Norden, Nantillois im Nordosten, Montfaucon-d’Argonne im Osten, Véry im Süden, Charpentry im Südwesten, Baulny im Südwesten und Westen sowie Exermont im Westen und Nordwesten. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Baldéric * Reste der Kirche Saint-Nicolas, 1974 durch einen Wirbelsturm zerstört * Kapelle Saint-Nicolas im Ortsteil Ivoiry * Deutscher Soldatenfriedhof Epinonville Église Saint-Baldéric.JPG|Kirche Saint-Baldéric Épinonville Vestiges de l'église Saint-Nicolas d'Ivoiry.JPG|Ruine der Kirche Saint-Nicolas Épinonville Chapelle Saint-Nicolas d'Ivoiry.JPG|Kapelle Saint-Nicolas Epinonville cimetiere militaire allemand.JPG|Deutscher Soldatenfriedhof == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 1, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 575–576. == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Équevillon | | Departement = | Arrondissement = Lons-le-Saunier | Kanton = Champagnole | Insee = 39210 | Plz = 39300 | Koordinaten = | Fläch = 484 | Bevëlkerung = 580 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Équevillon''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Jura an der Bourgogne-Franche-Comté. Equevillon Equevillon Kategorie:Franséisch Gemengen ouni Kierch | null | null | null | null | null | null |
Équihen-Plage | | Departement = | Arrondissement = Boulogne-sur-Mer | Kanton = Outreau | Plz = 62224 | Insee = 62300 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 2 804 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 381 }} '''Équihen-Plage''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Equihen-Plage Equihen-Plage Equihen-Plage Kategorie:Séibieder a Frankräich | null | null | null | null | null | null |
Épiez-sur-Meuse | | Departement = | Arrondissement = Commercy | Kanton = Vaucouleurs | Insee = 55173 | Plz = 55140 | Koordinaten = | Fläch = 819 | Bevëlkerung = 34 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Épiez-sur-Meuse''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Arrondissement Commercy Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Commercy Kategorie:Franséisch Uertschafte bei der Meuse | Épiez-sur-Meuse | | année_pop = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Épiez-sur-Meuse''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == Épiez-sur-Meuse se situe à au sud de Vaucouleurs et à de Commercy, à l'écart des grandes routes, dans un petit vallon qui conduit à la vallée de la Meuse. La commune est voisine de Burey-en-Vaux, Maxey-sur-Vaise, Amanty et de Badonvilliers. Elle a fait partie successivement du territoire des Leuques (au temps de Jules César) avec Tullum (Toul) pour capitale, de la Belgique (l'une des quatre provinces de la Gaule), de la Champagne (à partir du ) mais une portion de son territoire fut rattachée au Barrois mouvant au . Situé à d'altitude, le Ruisseau d'Amanty, le Ruisseau d'Epiez, le Ruisseau de Montigny sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Épiez-sur-Meuse. La commune est proche du parc naturel régional de Lorraine. === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montigny et le ruisseau d'Epiez.. Le ruisseau de Montigny, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Badonvilliers-Gérauvilliers et se jette dans la Meuse à Vaucouleurs, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Épiez-sur-MeuseLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Épiez-sur-Meuse est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), terres arables (44,3 %), prairies (10,8 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Du bas latin ''spicarium'', formé à l'aide de ''spica'' (« épi ») et du suffixe collectif ''arium'', apparaît pour la au dans la loi salique ; il aboutit au français ''espier'' (« bâtiment où s’entassent les épis »), et par métonymie : droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d'autres produits (FEW, XII, 173b). == Histoire == Le village d'Épiez remonte à l'époque gallo-romaine, comme l'attestent les vestiges d'antiquité trouvés sur son territoire. Son château primitif, « tour » d'Épiez, situé au-dessus du cimetière actuel, fut habité par l'écuyer Perrin d'Épiez puis par la famille de Jean de Verrières, seigneur d'Épiez jusqu'au , avant d'être détruit pendant la guerre de Trente Ans. Un autre château fut construit au , détruit puis reconstruit par la famille de L'Écluse avant d'être vendu à la Révolution. Épiez a souffert de nombreuses guerres : notamment de celle qui opposa Louis XIII et le duc de Lorraine (1635) et de la guerre de Trente ans. == Politique et administration == De la féodalité à la Révolution, Épiez fut partagée en deux communautés distinctes, l'une barroise, l'autre champenoise, administrée chacune par un mayeur ou maire particulier. Parmi ces maires, on peut citer : Aubry Parisot (1537), Jean Toussaint et Demange Viard (1626), Charles Uriot (1683), Gaspard Laurent, maire des deux communautés (1730), François Laratte (1752), Christophe Laratte (1789), Jean Crance (1791), Gaspard Laurent (1793), Jean-François Crance (1852). . |Parti= |Qualité= }} == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * L'église de la Conversion-de-Saint-Paul. * La chapelle Saint-Anne-de-Broyes. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique === == Voir aussi == === Bibliographie === * Abbé A. Génin, ''Epiez près Maxey sur Vaise, un village mi-barrois, mi-champenois'', 1912 === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=51302 Épiez-sur-Meuse sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Localité sur la Meuse en France | Épiez-sur-Meuse | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 300 |elevation min m = 274 |elevation max m = 410 |area km2 = 8.19 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Épiez-sur-Meuse''' (, literally ''Épiez on Meuse'') is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meuse department ==References== Category:Communes of Meuse (department) | Épiez-sur-Meuse | '''Épiez-sur-Meuse''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Meuse in der Region Grand Est (bis 2015 Lothringen); sie gehört zum Arrondissement Commercy und zum Gemeindeverband Communauté de communes de Commercy-Void-Vaucouleurs. == Geografie == Épiez-sur-Meuse liegt rund 43 Kilometer südwestlich der Stadt Nancy im Süden des Départements Meuse. Verkehrstechnisch befindet sich die Gemeinde fernab von überregionalen Verkehrsverbindungen nahe der D964. Der Ort liegt am ''Ruisseau d’Épiez'' westlich der Maas. Weite Teile des Gemeindegebiets sind bewaldet (Bois d’Épiez und Forêt Dominiale des Défours). Nachbargemeinden sind Burey-en-Vaux im Norden, Nordosten und Osten, Maxey-sur-Vaise im Südosten, Amanty im Süden sowie Badonvilliers-Gérauvilliers im Westen. == Geschichte == Funde aus gallo-römischer Zeit belegen eine frühe Besiedlung. Wie alle Orte der Gegend litt Épiez-sur-Meuse im Mittelalter unter Konflikten. Die schlimmsten Verwüstungen richteten der Hundertjährige Krieg und der Dreißigjährige Krieg an. Der Name der heutigen Gemeinde wurde im Jahr 1327 unter dem Namen ''Espiez'' erstmals in einem Dokument erwähnt. Im Mittelalter gehörte der Ort zur ''Barrois mouvant'' und war Teil der Champagne. Épiez-sur-Meuse gehörte von 1793 bis 1801 zum District Gondrecourt. Zudem seit 1793 bis heute zum Kanton Vaucouleurs. Die Gemeinde ist seit 1801 dem Arrondissement Commercy zugeteilt. Bis 1919 trug die Gemeinde den Namen Épiez ohne den heutigen Zusatz. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Conversion-de-Saint-Paul * Kapelle Saint-Anne-de-Brois * Gedenktafel und Kirchenfenster für die Gefallenen[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=79461 Gedenkplatte für die Gefallenen][http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=65861 Kirchenfenster für die Gefallenen] * Drei Wegkreuze an der Rue Sainte-Anne nördlich und an der D193 östlich des Dorfs == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 2, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 1031–1032. == Weblinks == * [https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/55-Meuse/55173-Epiez-sur-Meuse Kirche und Kapelle] == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Grand Est |
Équateur | |Musek= Serge Gainsbourg |Schnëtt= Babeth Si Ramdane |Dekoren= |Produzent= Alain PoiréCharles MensahGaumont InternationalCorso ProductionsTF1 Films Production |Haaptacteuren= Francis Huster als TimerBarbara Sukowa als AdeleReinhard Kolldehoff als Eugene SchneiderJean BouiseFrançois DyrekJulien Guiomar als BouillouxRoland Blanche }} ''' Équateur''' ass e franséische Film vum Serge Gainsbourg aus dem Joer 1983 no engem Roman vum Georges Simenon. == Ëm wat geet et am Film? == E Kriminalfilm no engem Roman vum Georges Simenon deen an Afrika spillt.... == Um Spaweck == Kategorie:Franséisch Filmer Kategorie:Franséisch Kriminalfilmer Kategorie:Filmer vum Serge Gainsbourg Kategorie:Filmer 1983 | Équateur (film) | | genre = DramePolicier | durée = | année de sortie = 1983 }} '''''Équateur''''' est un film franco-germano-gabonais, réalisé par Serge Gainsbourg, sorti en 1983. == Synopsis == Parti plein d'enthousiasme pour les colonies, Joseph Timar ressent, dès son arrivée au Gabon, un malaise indéfinissable qui n'est pas seulement dû à la moiteur accablante du climat. Il s'est installé dans l'unique hôtel européen du port de Libreville, tenu par les Renaud et, dès le premier jour, la plantureuse patronne Adèle, dont le mari agonise lentement, s'est offerte à lui. Entre la sensualité et le remords, le jeune homme ressent le trouble et le déséquilibre de ce milieu inconnu. Le lendemain, un meurtre a été commis : la victime est un boy contre lequel la patronne s'est emportée l'autre soir. Timar l'a même entrevue, courant dans la nuit à sa poursuite. Mais les Blancs, ici, s'enorgueillissent des sévices qu'ils infligent aux Noirs et sont solidaires entre eux : « On trouvera bien un coupable », a déclaré le Procureur... Entre-temps, le mari d'Adèle est mort, et celle-ci, après avoir averti son amant que la factorerie qu'il doit rejoindre est au bord de la faillite, le persuade d'utiliser l'appui d'un oncle influent pour obtenir une concession en forêt. Elle a tout prévu et le contrat est bientôt signé. Ils vont pouvoir s'installer ensemble, après un interminable voyage à travers une nature que Joseph Timar devine oppressante, hostile. Malgré les caresses d'Adèle, il se sent de plus en plus gagné par un vide affreux et par le sentiment d'une gigantesque absurdité. Lorsque Adèle le quitte pour aller témoigner au procès du jeune Noir accusé du meurtre de son boy, Joseph se lance sur ses traces, décidé à dénoncer devant le tribunal l'énorme imposture à laquelle il a assisté. Ne sachant ce qui le pousse à agir ainsi, il se sent la proie d'un cauchemar. C'est pourtant la vérité qu'il crie à la face des juges avant de sombrer dans la démence, victime du « coup de lune », et de répéter, comme un halluciné, sur le paquebot qui le ramène en Europe : « Ça n'existe pas, ça n'existe pas ! » == Fiche technique == * Titre : ''Équateur'' * Réalisation : Serge Gainsbourg * Scénario : Serge Gainsbourg d'après ''Le Coup de lune'' de Georges Simenon * Directeur de la photographie : Willy Kurant * Cadreur : Yann Le Masson * Décors : Jean Ladislaw * Son : Michel Brethez& Éric Vaucher * Musique : Serge Gainsbourg * Montage : Babeth Si Ramdane * Production : Charles Mensah * Sociétés de production : Corso Productions, TF1 Films Production * Pays d'origine : , et * Genre : drame, policier * Dates de sortie : France, (''Festival de Cannes'') / (Sortie nationale) == Distribution == * Barbara Sukowa : Adèle * Francis Huster : Timar * Jean Bouise : le procureur * Reinhard Kolldehoff : Eugène Schneider, le patron d'Adèle * Julien Guiomar : Bouilloux * François Dyrek : le superintendant == Production == === Choix des interprètes === * Gainsbourg avait initialement choisi de confier le rôle principal à Patrick Dewaere. Celui-ci s'étant suicidé à quelques mois du début du tournage, le réalisateur le remplace par Francis HusterChristophe Carrière, ''Patrick Dewaere : Une vie'', éditions Balland, 2012, p. 230.. == Accueil == === Accueil critique === * Ce second long-métrage de Serge Gainsbourg est à sa sortie un échec critique et public ; il vaut à son réalisateur d'être hué au Festival de Cannes en 1983, consulté le 23 août 2010. == Notes et références == == Liens externes == * * [http://medias.unifrance.org/medias/200/98/156360/format_page/media.jpg Affiche originale] Catégorie:Film français sorti en 1983 Catégorie:Film allemand sorti en 1983 Catégorie:Film gabonais sorti en 1983 Catégorie:Film dramatique français Catégorie:Film dramatique allemand Catégorie:Film dramatique gabonais Catégorie:Film policier français Catégorie:Film policier allemand Catégorie:Film policier gabonais Catégorie:Film tourné au Gabon Catégorie:Film se déroulant au Gabon Catégorie:Film se déroulant dans une jungle Catégorie:Film avec une musique composée par Serge Gainsbourg Catégorie:Film produit par Alain Poiré Catégorie:Adaptation d'un roman belge au cinéma Catégorie:Film tiré d'une œuvre de Georges Simenon Catégorie:Film réalisé par Serge Gainsbourg Catégorie:Film en français Catégorie:Film de Gaumont | Équateur (film) | | runtime = 85 minutes | country = FranceWest GermanyGabon | language = FrenchGerman | based_on = }} '''''Équateur''''' (, "equator") is a 1983 French drama film directed by Serge Gainsbourg, starring Francis Huster. Based on a 1933 novel by Georges Simenon, it was screened out of competition at the 1983 Cannes Film Festival. ==Plot== thumb|Map of [[French Gabon at the time ''Équateur'' is set.]] Gabon, the 1930s, then part of French Equatorial Africa. A Frenchman comes to Libreville to work for a timber company; he falls for a mysterious white woman who is involved with murder. == Cast == * Francis Huster – Timar * Barbara Sukowa – Adele * Reinhard Kolldehoff – Eugene Schneider * François Dyrek – Superintendent * Jean Bouise – Public prosecutor * Julien Guiomar – Bouilloux * Roland Blanche – one-eyed man * Murray Gronwall – the forester * Stéphane Bouy – the pedlar * Franck-Olivier Bonnet – the man from Lyon == References == == External links == * Category:1983 films Category:French drama films Category:Gabonese drama films Category:1980s French-language films Category:1983 drama films Category:Films directed by Serge Gainsbourg Category:Films based on Belgian novels Category:Films based on works by Georges Simenon Category:Films scored by Serge Gainsbourg Category:Films set in Gabon Category:1980s French films | null | null |
Éply | | Departement = | Arrondissement = Nanzeg | Kanton = Entre Seille et Meurthe | Insee = 54179 | Plz = 54610 | Koordinaten = | Fläch = 1.117 | Bevëlkerung = 247 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Éply''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Meurthe-et-Moselle an der Regioun Grand Est. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Nanzeg Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Nanzeg Kategorie:Uertschaften op der Seille Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Éply | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Espliens, Esplienneshttps://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54 | siteweb = | géoloc-département = Meurthe-et-Moselle/Grand Est }} '''Éply''' est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. == Géographie == Faisant partie du département de Meurthe-et-Moselle, la commune d'Éply, arrosée par la Seille, est limitrophe du département de la Moselle ; elle en est séparée par un petit cours d'eau, le ruisseau de Moince, qui se jette dans la Seille aux confins des bans d'Éply et de Cheminot. Le Moince, né entre Alémont et Saint-Jure, a donné son nom à une ferme-moulin, la ferme de Moince, qui utilisait son eau à la limite des bans d'Éply et de Louvigny. Tandis que la Seille sépare Éply de Morville et de Port-sur-Seille à l'ouest, Clémery et Rouves sont limitrophes au sud ; la commune de Raucourt avoisine Éply à l'est. La configuration du terrain présente quelques reliefs, petites côtes assez raides à grimper, mais aussi un grand espace aplani vers Raucourt. On n'a trouvé aucune trace de construction montrant que le territoire a été habité, même au temps de la Gaule romaine. Il y a cependant lieu de penser que le village d'Éply peut remonter à des temps préhistoriques, d'après les nombreuses trouvailles d'un jeune préhistorien, dont la famille est originaire de l'endroit, monsieur René Dezavelle. Il a parcouru les champs d'Éply en tous sens pour y déceler, à plusieurs endroits, des stations de taille en silex et quartzite : au Poirier d'Argent et au Grand Poirier. Les objets préhistoriques trouvés, destinés à la chasse et à la préparation des peaux, attestent certainement la présence de l'homme. Mais dans quel habitat ? On ne sait. Le sol de la commune est par endroits très argileux, par d'autres, au contraire, il est très calcaire ; les fossiles y abondent : griffes, ammonites, bélemnites... Le sol calcaire recèle une bonne pierre à bâtir. Elle existe par couches superposées, espacées de quelques dizaines de centimètres de terre. Les lits inférieurs donnent une pierre épaisse d'une quinzaine de centimètres et plus, d'une couleur bleu ardoise : cassée en moellons, elle est facile à employer. Cuite, elle donne une chaux d'excellente qualité. Pour reconstruire le village, entièrement détruit durant la guerre de 1914, un entrepreneur parisien fut chargé de rebâtir toutes les maisons. Pour avoir presque tout le matériau sur place, il a acheté quelques hectares de terre pour y établir une carrière. Ses carriers tiraient la pierre de cette carrière située au Haut du Plançon. Le sous-sol a été sondé par une association d'industriels. Ce sondage, installé dans une prairie, en contrebas des Vaux, était à une centaine de mètres de la Seille. Il a fonctionné plusieurs années, aux environs de 1900, frappant jour et nuit sur les tuyaux dans lesquels tournait le trépan. Assez vite, on est arrivé à une montée d'eau très chaude, semblable à celle du parc de Nancy : il a fallu l'évacuer dans la Seille. Mais, ce qu'on cherchait, c'était la houille. Un sondage a été effectué jusqu'à , traversant quelques minces couches carbonifères. Quand tout s'est arrêté, la conclusion a été que ce n'était pas exploitable par galeries. Tout a été rebouché avec bien du mal. === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le ruisseau de Moince et le ruisseau de Pompy.. La Seille, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans divers bras mort de la Moselle à Metz, après avoir traversé . Le ruisseau de Moince, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Solgne et se jette dans la Seille sur la commune, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'ÉplyLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « M.n.l. », sur la commune de Goin à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Éply est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), prairies (23,2 %), forêts (3,3 %), zones urbanisées (2,3 %), cultures permanentes (2,3 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Histoire == Présences protohistorique, gallo-romaine et franque. La commune fut un village-frontière avec l'Allemagne de 1870 à 1919 pour redevenir simple limite territoriale avec le département de la Moselle. L'historien français Henri Lepage, membre de la Société royale des Sciences, dans son historique du département de la Meurthe en 1834, nous fait connaître ce qu'était Éply à cette époque : nord de Nancy, chef-lieu de l'arrondissement ; nord-ouest de Nomeny, chef-lieu de canton. Population : . Surface terrestre : en terres labourables, en prés, en vignes, en bois... Le village d'Éply, domaine spirituel et temporel des évêques de Metz, paraît avoir été plus considérable autrefois qu'il ne l'est maintenant ; il a eu sans doute à souffrir pendant les guerres du , car une grande bataille fut livrée dans son voisinage par les Suédois, entre Clémery, Port-sur-Seille et Éply. On croit par tradition, qu'il y avait anciennement un ou deux couvents ; et, ce qui semble confirmer cette opinion, c'est qu'on a trouvé des fondations et des tombeaux de pierre, les uns découverts, les autres fermés encore d'un couvercle. Son nom d'Éply Aux Deux Tours (ayant été appelé Esply Aux Deux Tours jusqu'en 1800), lui vient d'un fort composé de deux tours fortifiées, maintenant en ruines (à ce jour, il n'y en a plus aucune trace. On ne sait où les situer). Ce fort a, dit-on, soutenu un siège contre les Suédois qui, après s'en être rendu maîtres, l'auront sans doute détruit. L'église est de construction moderne, mais la tour remonte à une époque beaucoup plus reculée.}} La tradition ou la légende parle de l'existence d'un château au nord-ouest de l'église, non loin de celle-ci. Une ruelle, en forme d'équerre, y passait avant 1914 et une muraille haute de près de deux mètres retenait la terre du château en surélévation d'un jardin. Au pied de ce mur, sortait la source Saint-Christophe dont l'eau était retenue en une sorte de cuvette entourée de pierres. Cette muraille était encore bien visible avant les bombardements de 1914. Quant aux tours, la légende les situe quelque part dans la plaine sans précision de lieu. Elles devaient servir de guet pour le château. === Première Guerre mondiale === Du fait de sa position géographique, Éply est un village frontière, la commune subit dès les premiers jours de guerre l'insécurité par l'ennemi allemand. Une petite partie des habitants fuit rapidement et durant les combats violents qui s'ensuivent, le village est ravagé. Éply est occupée principalement par le Landwehr Infanterie Regiment 68., de nombreux documents photographiques en témoignent. Les Français se trouvaient sur l'autre rive de la Seille, à Morville et Port-sur-Seille notamment. Dans son livre la Grande Meute, Paul Vialar évoque un point d'eau situé à proximité de la commune où Allemands et Français venaient se désaltérer. Parmi les habitants mobilisés, trente-quatre meurent au combat, on dénombre aussi trois victimes civiles. Le village est presque entièrement détruit. Beaucoup d'habitants ne reviennent pas après la guerre : on compte 508 habitants en 1911, et seulement 374 en 1921. La guerre terminée, l'État fait construire des baraques en bois pour héberger les habitants revenus au village libéré avant que l'entreprise Chabanne de Paris ne reconstruise le village. Le tracé des rues a été modifié à cette occasion. L'école est reconstruite après 1918 grâce aux aides américaines. == Politique et administration == vignette|Mairie. |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | }} .. Réélu pour le mandat 2020-2026|Parti=|Qualité=Ancienne profession intermédiaire }} == Population et société == === Démographie === === Enseignement === L'école du village est fermée depuis de nombreuses années. La scolarité est assurée à Nomeny jusqu'au collège, puis à Pont-à-Mousson pour les lycéens et étudiants en BTS. Un bus scolaire se charge d'acheminer les élèves. === Manifestations culturelles et festivités === * L'animation du village est assurée par le foyer rural. * Le deuxième dimanche de juillet, l'Amicale des sapeurs pompiers d'Éply organise une brocante qui réunit plus de 150 exposants et de très nombreux visiteurs. Image:brocanteeply4.JPG Image:brocanteeply3.JPG Image:brocanteeply7.JPG * Une association communale de chasse agréée (ACCA) réunit les chasseurs du village. == Économie == L'économie de la commune est rurale. On dénombre quelques exploitations agricoles et une ferme auberge : Les Verts Pâturages. == Culture locale et patrimoine == vignette|L'église Saint-Christophe. === Lieux et monuments === * Tours d'un fort maintenant disparu. * Église Saint-Christophe, reconstruite après 1918 : statue en bois de saint Christophe, vitraux modernes. * Abbaye détruite en 1630 par les Suédois. === Personnalités liées à la commune === * Eugène Darmois (1884 - 1958), physicien et chimiste, né et inhumé à Éply. * Georges Darmois (1888 - 1960), mathématicien frère d'Eugène, né et inhumé à Éply. === Héraldique, logotype et devise === == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === == Annexes == === Article connexe === * Liste des communes de Meurthe-et-Moselle === Liens externes === * * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=50113 Éply] - Institut géographique national Catégorie:Commune en Meurthe-et-Moselle Catégorie:Aire d'attraction de Metz Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Catégorie:Localité sur la Seille | Éply | |term = 2020–2026 |intercommunality = Seille et Grand Couronné |coordinates = |elevation m = 192 |elevation min m = 177 |elevation max m = 238 |area km2 = 11.17 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Éply''' is a commune in the Meurthe-et-Moselle department in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meurthe-et-Moselle department == References == Category:Communes of Meurthe-et-Moselle | null | null |
Érard de La Marck | Den '''Érard de La Marck-Sedan''', genannt "De Kardinol vu Bouillon", gebuer den 31. Mee [] zu Sedan, a gestuerwen den 18. Mäerz [] zu Léck, war zanter []Vum Poopst den 2. Mäerz 1506 confirméiert. (Histoire de la Principuauté de Liège, Säit 120). Prënzbëschof vu Léck, zanter 1520 Äerzbëschof vu Valencia a vu 1507 bis 1525 Bëschof vu Chartres. == Liewen == Den Érard de La Marck-Sedan war den drëtte Jong vum Robert I. de La Marck an der Jeanne de Saulcy, genannt de Marlay. Säi grousse Brudder war de Robert II. de La Marck, Marschall vu Bouillon. Hien hat säi Studium op der Universitéit vu Köln gemaach. Hien hat d'Prebendë vun den Doumkapitele vun Tréier, Metz an Tours, an huet eng Zäit zu Roum an um Haff vum Louis XII. gelieft an huet zu deem sengen Alliéierte gezielt. 1505 krut en d'Prebende vum Doumkapitel vu Saint-Lambert zu Léck zougesprach, wat em d'Méiglechkeet ginn huet d'Successioun vum hellege Lambert ze revendiquéieren, an als Géigekandidat vum Bëschofsstull géint de Jacques de Croy, Bëschof vu Cambrai opzetrieden, dee vun den Habsburger ënnerstëtzt gouf. Seng Kandidatur zu Léck gouf vun de Lécker ënnerstëtzt, déi verlaangt hunn, datt den zukënftege Bëschof e Lécker wier, a franséisch géif schwätzen. Sou gouf en den 30. Dezember [] inoffiziell zum Bëschof vu Léck deklaréiert. Säi Virgänger de Jean vun Hoorn war den 18. Dezember dat Joer zu Maastricht gestuerwen. Nodeem seng Ernennung vum Poopst confirméiert war, huet hie sech den 13. Mee 1506 zum Geeschtleche weie gelooss, an de 17. Mee gouf en zu Tongeren zum Bëschof geweit. No engem Tour duerch d'Grofschaft Looz ass hien erëm op den Haff vum Louis XII. gaangen, vun deem e sech grouss Avantagen erwaart huet. Een dovu war d'Ernennung zum Bëschof vu Chartres, obschonn den Doumkapitel vun do sech dogéint gewiert hat. Hie war ni selwer zu Chartres, huet sech awer vill ëm Restauratioun vun der Kathedral Notre-Dame bekëmmert. Den de La Marck war eng staark Perséinlechkeet, déi sech séier um europäesche Plang bemierkbar gemaach huet, woubäi e vill Geschéck bewisen huet fir ëmmer erëm d'Neutralitéit vum Prënzbistum z'erhalen an ze stäerken. Well hien dacks um franséischen Haff war, an de Louis XII. als Beroder mat bei deem sengen Italiefeldzich begleet huet, hat Marguerite vun Éisträich beim Poopst Jules II. en Hiewel uegesat fir den de La Marck als Bëschof vu Léck ofzesetzen. Well deen awer lous genuch war, fir sech net un de schismateschen Ausernanersetzungen ze bedeelegen hat de Poopst keng Ursaach fir dem Wonsch vun den Éisträicher nozekommen. Ënner dem François I. hu seng gutt Relatioune mat Frankräich ofgekillt. Hien hat de franséische Kinnek um Napp well deen dem Äerzbëschof vu Bourges amplaz him zum Kardinolshutt verhollef hat. Doropshin huet hien zesumme mat sengem Brudder Robert deen Här vu Sedan war, Frankräich de Réck gekéiert. D'Habsburger hu sech déi Situatioun net entgoe gelooss a Kontakter mat den de La Marck opgeholl. Den Érard huet fir seng Allianz mat den Habsburger eng Lëscht mat senge Wënsch opgestallt. Dozou hunn e spuenesche Bistum, als Ersatz fir de Bistum vu Chartres, eng räich Abtei am Brabant, eng déck Rent, an d'militäresch Ënnerstëtzung vu Spuenien am Fall vun enger franséischer Attack gehéiert. Am Abrëll 1518 goufe mam Keeser Maximilian zwéi Kontrakter ënnerschriwwen. Den éischten, deen déi Lécker Stänn hu misse ratifizéieren, huet sech ëm eng defensiv Allianz, de fräien Duerchgang vun de spuenesch-nidderlänneschen Truppen, d'Sécherheet vun de Stroossen, an de fräien Handel gedréint. Am zweeten, deen d'Haus de La Marck betraff huet, hunn den Érard a säi Brudder sech engagéiert datt bei engem vun hinne hirem Doud, den Iwwerliewenden, oder en Herrscher dee vum Keeser a vun de Stänn bestëmmt géif, d'Stied an d'Festunge géif iwwerdroe kréien. Duech seng geschéckt Verhandlunge mat den Habsburger huet en et fäerdeg bruecht de Risiko fir de Fürstentum sou kleng wéi méiglech ze halen, z. B. doduerch datt den Duerchmarsch vun Habsburger Truppen iwwer de Lécker Territoire ausgeschloss blouf. Am Géigesaz zu sengem Brudder, deen ëm 1520 erëm Frëndschaft mat de Fransouse geschloss huet, blouf hien op der Säit vun den Habsburger an huet d'Wal vum Karel V. als Keeser vum Hellege réimesche Räich ënnerstëtzt. Deen huet dem Maximilian seng Verspriechen ageléist, an den Érard krut am Mäerz 1520 den Äerzbistum vu Valencia zougesprach an am Juli d'Abtei ''Saint-Michel'' zu Antwerpen. [] hat hie grouss Ënnerstëtzung vum Karel V. wéi et ëm seng Ernennung zum Kardinol gaangen ass. De Karel de V. huet em och nach e Koup aner kierchlech Ämter zoukomme gelooss, an der Hoffnung doduerch selwer méi weltlechen Afloss an den Territoirë vu Bouillon a Léck ze kréien, dozou huet den Äerzbistum vun Toledo am Joer [] gezielt. Domat gouf hien de prestigiéiste Prelat am nordwestlechen Europa. Säi Brudder, de Robert huet däi franséisch Stëpplereien zu Léck ënnerstëtzt, an der Hoffnung säin eegene Jong séier op de Bëschofstroun ze kréien. D'Äntwert dorop war ganz zolidd. E puer vun de Stëppler goufe festgeholl, an zum Doud verurteelt, aner goufen an den Exil geschéckt an d'Schlass vu Logne gouf zerstéiert. Am Zuch vun deene Reiwereien, déi bis 1529 gedauert hunn, krut hien och mat der Ënnerstëtzung vum Karel V. beim Traité vu Cambrai d'Herrschaft iwwer Bouillon, wat em de Spëtznumm ''Kardinol vu Bouillon'' abruecht huet. De gréisste Problem fir hie war, datt de Karel V. him de Corneille vu Berghes als Coadjutor imposéiert hat. Dee gouf dat am Joer 1522, huet awer 1533 déi Plaz opginn. Alt erëm duerch seng geschéckt Verhandlunge konnt e vermeiden datt 1527 Léck sollt u Geldern ugeschloss ginn, grad sou wéi datt Maastricht sollt bei de Brabant kommen. Als Nofollger hat hie säin Neveu Guillaume am A, awer duerch säi stënterlechen Doud nach éier deem seng Successioun confirméiert war, koum et datt schliisslech de Corneille vu Berghes säin Nofollger gouf. == Kuckt och == * Schlass De Burg * Prënzbistum Léck * Lëscht vun de Bëscheef a Prënzbëscheef vu Léck == Um Spaweck == Kategorie:Kathoulesch Bëscheef Kategorie:Kardineel Kategorie:Prënzbëscheef vu Léck Kategorie:Bëscheef vu Léck Kategorie:Gebuer 1472 Kategorie:Gestuerwen 1538 Erard Kategorie:Bëscheef a Frankräich Kategorie:Bëscheef a Spuenien | null | null | null | null | null | null |
Érard de la Marck | WEITERLEITUNG Érard de La Marck | null | null | null | null | null | null |
Équirre | | Departement = | Arrondissement = Arras | Kanton = Saint-Pol-sur-Ternoise | Plz = 62134 | Insee = 62301 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 67 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 419 }} '''Équirre''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Arras Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Arras | Équirre | | insee = 62301 | cp = 62134 | maire = Marcel Prin | mandat maire = 2020-2026 | intercomm = CC du Ternois | longitude = 2.2375 | latitude = 50.4733333333 | alt mini = 79 | alt maxi = 155 | superficie = 4.19 | type = Commune rurale à habitat très dispersé | unité urbaine = Hors unité urbaine | aire d'attraction = Hors attraction des villes | population = | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Équirrois | siteweb = | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Équirre''' est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Équirrois''. La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe communes et compte |habitants}} en . == Géographie == === Localisation === La commune se situe à au nord-ouest de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise. |externes= }} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes : === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. La commune est traversée par le ''fossé d'Équirre'', cours d'eau naturel non navigable de , qui prend sa source à Crépy et se jette dans le ''Faux'' au niveau de la commune de Bergueneuse. Le ''fossé d'Équirre'' a trois petits affluents, portant le même nom, qui drainent le territoire de la commune : * l'''Équirre'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ''fossé d'Équirre'' au niveau de la commune ; * l'''Équirre'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune de Lisbourg et se jette dans le ''fossé d'Équirre'' au niveau de la commune ; * l'''Équirre'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ''fossé d'Équirre'' au niveau de la commune. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement ; forte humidité de l’air (plus de avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Paysages === La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent ... Ces paysages, qui concernent avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre . Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage. Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que .. === Milieux naturels et biodiversité === ==== Espèces faunistiques et floristiques ==== Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont et (espèces et sous-espèces) menacées et quasi-menacées.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Équirre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), forêts (14,6 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est desservie par la route départementale D 71.. ==== Transport ferroviaire ==== La commune se trouve à , au nord-ouest, de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur les lignes de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples et d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France.. == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Scire'' en 1051 ; ''Escuræ'' en 1126 ; ''Scures'' au ; ''Scires'' en 1224 ; ''Schires'' en 1226 ; ''Eschires'' en 1227 ; ''Eschieres'' en 1227 ; ''Eskieres'' en 1252 ; ''Skieres'' en 1252 ; ''Eskires'' en 1257 ; ''Esquire-lès-Heuchin'' en 1418 ; ''Esquires'' en 1515 ; ''Escoüires'' en 1720 ;'' Esquire-lez-Berguine Heuse'' en 1739[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1101013/f223.image Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes], Bibliothèque nationale de France., ''Equire'' en 1793 ; ''Equire'' et ''Équirre'' depuis 1801. Du germanique ''skirjon'' « la claire », dérivé de ''skiru-'' « clair , blancheâtre », ayant dû désigner d'abord le ruisselet qui prend sa source à Equirre.. == Histoire == Équirre était avant la Révolution française le siège d'une seigneurie. Le , est rendu une sentence de noblesse pour Jean de Verloing, licencié-es-lois, seigneur d'Esquires (Équirre) et de Pressy, originaire de Saint-Pol, demeurant à Arras. Il a pour armes « De sinople à la bande d'argent »Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 20, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].. Il est probablement le fils de Jean de Verloing, seigneur d'Équirre, mort le 21 juillet 1589 et dont une plaque commémorative, classée monument historique, située dans l'église d'Équirre conserve la mémoire.. Par lettres d'octobre 1712, les terres d'Esquire, Crépy et la Rachie sont érigées en marquisat en faveur de Joseph de Partz de Pressy, député.. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1926, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol. ==== Commune et intercommunalités ==== La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993. Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi ''de réforme des collectivités territoriales'' du sur Légifrance, et notamment son article 35. (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois. Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Section III de l', sur Légifrance. À l'initiative des intercommunalités concernées., la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de : - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des ''populations totales'', au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la ''population municipale'', c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la ''population comptée à part'', qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons...).Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les ''populations municipales'', ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques ; - la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et ; - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et . Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du ... La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le .. ==== Circonscriptions administratives ==== La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise. ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Liste des maires ==== ... }} .. |Date à jour= 16 février 2022}} == Équipements et services publics == === Justice, sécurité, secours et défense === La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras.. == Population et société == === Démographie === Les habitants sont appelés les ''Équirrois''.. ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 26,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 45,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 56,25 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=2.2 |f90=0.0 |h75=11.1 |f75=11.4 |h60=31.1 |f60=34.3 |h45=13.3 |f45=17.1 |h30=13.3 |f30=14.3 |h15=11.1 |f15=8.6 |h00=17.8 |f00=14.3 |max=41.8 }} == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Le château, incendié et détruit en 1984. * Le monument aux morts surmonté d'une croix latine.. * L'église Sainte-Madeleine. Elle héberge répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont cinq sont classés.. === Personnalités liées à la commune === === La commune dans les arts === * 1950 : ''Journal d'un curé de campagne'', film de Robert Bresson. Des scènes sont tournées à l'église du village, à l'école (devenue le presbytère) ainsi qu'au château (figurant la demeure du comte et faisant fonction par ailleurs de studio improvisé) .. === Héraldique === .. |explications = Armes de la famille De Partz de Pressy |statut = Adopté par la municipalité en 1994. }} == Pour approfondir == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais === Liens externes === * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais | null | null | Équirre | '''Équirre''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Arrondissement Arras des Départements Pas-de-Calais. Sie liegt im Kanton Saint-Pol-sur-Ternoise und ist Mitglied des Kommunalverbandes Ternois. == Weblinks == Kategorie:Ort in Hauts-de-France |
Érezée | | Communautéit = | Provënz = | Arrondissement = Marche-en-Famenne | Gemeng = | Telefonszon = 086 | Postcode = 6997 | Koordinaten = | Fläch = 7.844 | Bevëlkerung = 2.929 | Bevëlkerungsdatum = ''(1. Jan. 2008)'' | Kaart = Erezée_Luxembourg_Belgium_Map.png | Kaarttext = Lag vun der Gemeng (rout) an der Provënz Lëtzebuerg (hellgro) am Arrondissement Marche-en-Famenne (donkelgro) }} '''Érezée''' ass eng belsch Uertschaft a Gemeng an der Provënz Lëtzebuerg. Aner Uertschaften an der Gemeng sinn: *Amonines *Mormont * Fisenne * Biron * Soy * Sadzot thumb|left|D'Kierch|250px == Um Spaweck == *[http://www.Erezee.be Offiziell Websäit vun der Gemeng] Kategorie:Uertschaften an der Provënz Lëtzebuerg Kategorie:Gemengen an der Provënz Lëtzebuerg | Érezée | '''Érezée''' (en wallon ''Erezêye'') est un village de l'Ardenne belge, et commune francophone de Belgique située en Région wallonne et province de Luxembourg, ainsi qu’une localité où siège son administration. == Situation et description du village == Le village d'Érezée est situé en Ardenne sur une crête (altitude : 330 m) dominant à l'ouest la vallée de l'Aisne et au nord-est la vallée de l'Estinale. Sur cette crête, se trouvent, entre autres, les bâtiments abritant l'administration communale, l'église Saint-Laurent, un kiosque et une ancienne pompe à eau en fonte du (place du Capitaine Garnir).. La localité est traversée par la route nationale 807 qui monte du Pont d'Érezée (sur l'Aisne) pour ensuite rejoindre Manhay. Elle avoisine les hameaux d'Oster au nord et de Hazeilles et Erpigny au sud. == Géographie de la commune == La plus grande partie de la commune se trouve en Ardenne. La partie la plus occidentale de la commune (Biron et Ny) est par contre située en Calestienne. Quant au village de Soy, il se situe à la limite de ces deux régions géologiques. L'Aisne, affluent de l'Ourthe, traverse la commune du sud au nord en arrosant successivement les villages et hameaux d'Amonines, Blier, Pont d'Érezée, Eveux, Fanzel et Laforge. L'Aisne reçoit en rive droite l'Estinale à Fanzel et l'Amante sous Laforge. Le tramway touristique de l'Aisne suit cette rivière en amont de Pont d'Érezée. === Sections === === Villages de la commune === Les villages et hameaux de la commune sont, entre autres : Amonines, Awez, Biron, Blier, Briscol, Clerheid, Érezée, Erpigny, Éveux, Fanzel, Fisenne, Hazeilles, Hoursinne, Laforge, Mélines, Mormont, Pont d'Érezée, Sadzot, Soy et Wy. === Communes limitrophes === == Histoire == === Première Guerre mondiale === Le , les RIR et BCR -Régiment d'Infanterie et Bataillon de Chasseurs de Réserve- de l'armée impériale allemande passèrent par les armes 11 civils et détruisirent 16 maisons lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion. == Héraldique == . | DC1 = 17 mars 1981 | AE1 = 18 décembre 1991 }} == Démographie == ===Évolution démographique avant la fusion de 1977=== Colors= id:a value:gray(0.9) id:b value:gray(0.7) id:c value:rgb(1,1,1) id:d value:rgb(0.7,0.8,0.9) id:e value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:550 height:373 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:900 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:b increment:100 start:0 ScaleMinor = gridcolor:a increment:50 start:0 BackgroundColors = canvas:c BarData= bar:1831 text:1831 bar:1846 text:1846 bar:1856 text:1856 bar:1866 text:1866 bar:1880 text:1880 bar:1890 text:1890 bar:1900 text:1900 bar:1910 text:1910 bar:1920 text:1920 bar:1930 text:1930 bar:1947 text:1947 bar:1961 text:1961 bar:1970 text:1970 bar:1976 text:1976 PlotData= color:d width:20 align:left bar:1831 from:0 till: 725 bar:1846 from:0 till: 721 bar:1856 from:0 till: 737 bar:1866 from:0 till: 878 bar:1880 from:0 till: 870 bar:1890 from:0 till: 812 bar:1900 from:0 till: 815 bar:1910 from:0 till: 872 bar:1920 from:0 till: 866 bar:1930 from:0 till: 848 bar:1947 from:0 till: 864 bar:1961 from:0 till: 799 bar:1970 from:0 till: 750 bar:1976 from:0 till: 721 PlotData= bar:1831 at: 725 fontsize:S text: 725 shift:(-10,5) bar:1846 at: 721 fontsize:S text: 721 shift:(-10,5) bar:1856 at: 737 fontsize:S text: 737 shift:(-10,5) bar:1866 at: 878 fontsize:S text: 878 shift:(-10,5) bar:1880 at: 870 fontsize:S text: 870 shift:(-10,5) bar:1890 at: 812 fontsize:S text: 812 shift:(-10,5) bar:1900 at: 815 fontsize:S text: 815 shift:(-10,5) bar:1910 at: 872 fontsize:S text: 872 shift:(-10,5) bar:1920 at: 866 fontsize:S text: 866 shift:(-10,5) bar:1930 at: 848 fontsize:S text: 848 shift:(-10,5) bar:1947 at: 864 fontsize:S text: 864 shift:(-10,5) bar:1961 at: 799 fontsize:S text: 799 shift:(-10,5) bar:1970 at: 750 fontsize:S text: 750 shift:(-10,5) bar:1976 at: 721 fontsize:S text: 721 shift:(-10,5) *Source: DGS - recensements de la population ===Évolution démographique de la commune fusionnée=== En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante: Colors= id:a value:gray(0.9) id:b value:gray(0.7) id:c value:rgb(1,1,1) id:d value:rgb(0.7,0.8,0.9) id:e value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:800 height:450 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:3600 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:b increment:400 start:0 ScaleMinor = gridcolor:a increment:200 start:0 BackgroundColors = canvas:c BarData= bar:1831 text:1831 bar:1846 text:1846 bar:1856 text:1856 bar:1866 text:1866 bar:1880 text:1880 bar:1890 text:1890 bar:1900 text:1900 bar:1910 text:1910 bar:1920 text:1920 bar:1930 text:1930 bar:1947 text:1947 bar:1961 text:1961 bar:1970 text:1970 bar:1981 text:1981 bar:1990 text:1990 bar:2000 text:2000 bar:2010 text:2010 bar:2020 text:2020 bar:2024 text:2024 PlotData= color:d width:20 align:left bar:1831 from:0 till: 2826 bar:1846 from:0 till: 2983 bar:1856 from:0 till: 3200 bar:1866 from:0 till: 3328 bar:1880 from:0 till: 3415 bar:1890 from:0 till: 3204 bar:1900 from:0 till: 3176 bar:1910 from:0 till: 3294 bar:1920 from:0 till: 3075 bar:1930 from:0 till: 3005 bar:1947 from:0 till: 2844 bar:1961 from:0 till: 2507 bar:1970 from:0 till: 2300 bar:1981 from:0 till: 2122 bar:1990 from:0 till: 2404 bar:2000 from:0 till: 2745 bar:2010 from:0 till: 3009 bar:2020 from:0 till: 3267 bar:2024 from:0 till: 3345 PlotData= bar:1831 at: 2826 fontsize:S text: 2.826 shift:(-10,5) bar:1846 at: 2983 fontsize:S text: 2.983 shift:(-10,5) bar:1856 at: 3200 fontsize:S text: 3.200 shift:(-10,5) bar:1866 at: 3328 fontsize:S text: 3.328 shift:(-10,5) bar:1880 at: 3415 fontsize:S text: 3.415 shift:(-10,5) bar:1890 at: 3204 fontsize:S text: 3.204 shift:(-10,5) bar:1900 at: 3176 fontsize:S text: 3.176 shift:(-10,5) bar:1910 at: 3294 fontsize:S text: 3.294 shift:(-10,5) bar:1920 at: 3075 fontsize:S text: 3.075 shift:(-10,5) bar:1930 at: 3005 fontsize:S text: 3.005 shift:(-10,5) bar:1947 at: 2844 fontsize:S text: 2.844 shift:(-10,5) bar:1961 at: 2507 fontsize:S text: 2.507 shift:(-10,5) bar:1970 at: 2300 fontsize:S text: 2.300 shift:(-10,5) bar:1981 at: 2122 fontsize:S text: 2.122 shift:(-10,5) bar:1990 at: 2404 fontsize:S text: 2.404 shift:(-10,5) bar:2000 at: 2745 fontsize:S text: 2.745 shift:(-10,5) bar:2010 at: 3009 fontsize:S text: 3.009 shift:(-10,5) bar:2020 at: 3267 fontsize:S text: 3.267 shift:(-10,5) bar:2024 at: 3345 fontsize:S text: 3.345 shift:(-10,5) ''Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.'' *Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvierhttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK == Législature actuelle (2018 - 2024). == == Curiosités == vignette|gauche|[[Fisenne : la chapelle Saint-Remi de Fisenne ]] * L'église d'Érezée a pour saint-patron saint Laurent. * Le lieu-dit ''Pont d'Érezée'' se trouve à une extrémité de la ligne du Tramway touristique de l'Aisne. * La chapelle Saint-Remi de Fisenne * La houssière de Hazeilles. * Plusieurs châteaux : château de Biron, château-ferme de Blier, château d'Erpigny, château-ferme de Fanzel, château-ferme de Fisenne, château de Laforge, château-ferme de Soy. * Le moulin à eau de Mélines. * Le ''Sadzot Museum 44''. * Le patrimoine immobilier classé. == Sécurité et secours == La commune fait partie de la zone de police Famenne-Ardenne pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112. == Notes et références == == Voir aussi == === Liens externes === * * [http://www.erezee-info.be Le Royal Syndicat d'Initiative d'Érezée] Catégorie:Village en Wallonie Catégorie:Commune dans la province de Luxembourg | Érezée | |picture = Erezée JPG01.jpg |picture-legend = |map = Érezée Luxembourg Belgium Map.svg |map-legend = Location of Érezée in Luxembourg province |arms = Blason ville BE Erezee.svg |flag = Flag of Erezée.svg |region = |community = |province = |arrondissement = Marche-en-Famenne |nis = 83013 |pyramid-date= |0-19= |20-64= |65= |foreigners= |foreigners-date= |mayor = Michel Jacquet |majority = IC |postal-codes = 6997 |telephone-area = 086 |web = [http://www.erezee.be/ www.erezee.be] |coordinates = }} '''Érezée''' (; ) is a municipality of Wallonia located in the province of Luxembourg, Belgium. On 1 January 2007 the municipality, which covers , had 2,968 inhabitants, a population density of . The municipality consists of the following districts: Amonines, Érezée, Mormont, and Soy. Other localities are Clerheid and Fisenne. ==Attractions== *Tramway Touristique de l'Aisne ==See also== * List of protected heritage sites in Érezée ==References== ==External links== * Category:Municipalities of Luxembourg (Belgium) | Érezée | '''Érezée''' ist eine belgische Gemeinde in der Provinz Luxemburg. Sie besteht aus den Ortschaften ''Fisenne'', ''Érezée'', ''Amonines, Mormont'' und ''Soy''. Die Freiherrenfamilie Fisenne hat von der Ortschaft Fisenne ihren Namen, wo sie seit vielen Generationen das ''Schlossgut Fisenne'' besitzt. Erezée JPG01.jpg|Die Kirche Saint-Laurent in Érezée Fisenne (Erezée) JPG00.jpg|Fisenne (Érezée), Kirche Saint-Remy (18. Jhd.) Fisenne-Kasteelhoeve Fisenne (4).JPG|Schlossgut Fisenne in Fisenne 0 Château-ferme de Fisenne (2).JPG|Scheune, Bergfried, Südostfassade und Garten des Schlosshofes Tramway TTA AR133 1.jpg|Straßenbahn von Erezée == Weblinks == Kategorie:Ort in der Provinz Luxemburg |
Érize-Saint-Dizier | | Departement = | Arrondissement = Bar-le-Duc | Kanton = Bar-le-Duc 1 | Bevëlkerung = 180 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1.249 | Koordinaten = }} '''Érize-Saint-Dizier''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Bar-le-Duc Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Bar-le-Duc | Érize-Saint-Dizier | | année_pop = | gentilé = Érizienshttps://www.habitants.fr/meuse-55 | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Érize-Saint-Dizier''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == === Localisation === === Communes limitrophes === Le territoire de la commune est limitrophe de cinq communes. === Hydrographie === La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ezrule.. L'Ezrule, d'une longueur de , prend sa source dans la commune et se jette dans l'Aire à Chaumont-sur-Aire, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Érize-Saint-DizierLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Behonne_sapc », sur la commune de Behonne à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Érize-Saint-Dizier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44 %), forêts (30,7 %), prairies (22,9 %), zones urbanisées (2,4 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == vignette|Entrée d'Érize-Saint-Dizier. == Histoire == Attaquée en 1423 par La Hire, Jean Raoulet et Perrin de Montdoré, Érize subit d'importantes destructions. Ce qui lui vaut (ainsi que Aulney, Condé et Domrémy) une exemption de la tailleLes mouvements de troupes dans le Barrois au . A.Renaudin. On dénombrait 40 habitants en 1749 sur les deux hameaux constituant ÉrizeMémoires alphabétiques pour servir l'histoire du Pouillé et à la desc gén du Barrois.. == Politique et administration == === Liste des maires === .Réélu pour le mandat 2020-2026|Parti= |Qualité=Ancien cadre }} === Politique environnementale === Le parc éolien de Haut de Bâne, mis en service en par Maïa Eolis, est situé sur le territoire de la commune et celui voisin de Rumont. Composé de , il développe une puissance totale de et produit par an... Un deuxième parc éolien est installé en par EDF sur le seul territoire de la commune. Composé de , il développe une puissance totale de .. == Population et société == === Démographie === == Économie == * Le parc éolien. vignette|Parc éolien. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * L'église Saint Didier d'Érize-Saint-Didier a été reconstruite fin , début du probablement en 1603. On mentionnait quatre statues des évangélistes dans le chœur et un bel autel en marbre du . Elle sera encore modifiée au (la nef et ses baies) et finalement au (reprise globale du pignon avec le portail et le porche).. * Il y avait aussi dans la paroisse d'Érize une chapelle fondée sous le vocable de Saint-George. * Une chapelle seigneuriale existait au château de Francquemont (ancien château du Ham) mais rien n'indique que ces deux chapelles soient les mêmesDoyenné de Condé - AD Meuse. * Monument aux morts. * Croix de chemin. Érize-Saint-Dizier (Meuse) église (01).jpg|Église Saint-Didier. Érize-Saint-Dizier (Meuse) monument aux morts.jpg|Monument aux morts. Érize-Saint-Dizier (Meuse) croix de chemin.jpg|Croix de chemin. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique === Les armoiries de la maison de Franquemont étaient : ''de gueules à deux saumons adossés d'or''Félix Liénard, ''Dictionnaire topographique du département de la Meuse'', 1872.. Celles-ci ont été reprises sur le blason communal. == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=51313 Érize-Saint-Dizier sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Aire d'attraction de Bar-le-Duc | Érize-Saint-Dizier | |term = 2022–2026 |intercommunality = CC de l'Aire à l'Argonne |coordinates = |elevation min m = 290 |elevation max m = 371 |area km2 = 12.49 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Érize-Saint-Dizier''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meuse department ==References== Erizesaintdizier | Érize-Saint-Dizier | '''Érize-Saint-Dizier''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Meuse in der Region Grand Est. Sie gehört zum Arrondissement Bar-le-Duc und zum Kanton Bar-le-Duc-1. == Lage == Nachbargemeinden sind Rumont im Norden, Lavallée im Nordosten, Géry im Südosten, Loisey im Süden und Naives-Rosières im Westen. Im Gemeindegebiet entspringt das Flüsschen Ezrule, das zur Aire entwässert. == Bevölkerungsentwicklung == mini|links|Kirche Saint-Didier == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 2, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 1075–1076. == Siehe auch == * Liste der Monuments historiques in Érize-Saint-Dizier == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Ersterwähnung 1402 |
Érin | | Departement = | Arrondissement = Arras | Kanton = Saint-Pol-sur-Ternoise | Plz = 62134 | Insee = 62303 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 218 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 636 }} '''Érin''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Arras Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Arras | Érin | | insee = 62303 | cp = 62134 | maire = Cédric Leclercq | mandat maire = 2020-2026 | intercomm = CC du Ternois | longitude = 2.21055555556 | latitude = 50.4397222222 | alt mini = 46 | alt maxi = 123 | superficie = 6.36 | type = Commune rurale à habitat dispersé | unité urbaine = Hors unité urbaine | aire d'attraction = Saint-Pol-sur-Ternoise (commune de la couronne) | population = | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Érinois | siteweb = | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Érin''' est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Érinois''. La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe communes et compte |habitants}} en . == Géographie == === Localisation === La commune se situe à au nord-ouest de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise. |externes= }} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de , qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu. Sur le territoire de la commune, le petit ruisseau ''la Motte'', d'une longueur de , prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement ; forte humidité de l’air (plus de avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Paysages === La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent ... Ces paysages, qui concernent avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre . Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage. Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que .. === Milieux naturels et biodiversité === ==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ==== L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national. : le ''réservoir biologique de la Ternoise'', d’une superficie d'un hectare et d'une altitude variant de . Cette ZNIEFF est la seule partie de la Ternoise non affectée par les activités anthropiques et, de ce fait, est une pépinière au niveau de l’écosystème de la rivière.. et une ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. : ''la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse''. Cette ZNIEFF, située au nord d'une ligne allant de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, d’une superficie de et d'une altitude variant de , présente des fonds de vallées, des coteaux crayeux et des zones prairiales.. 62303-Érin-ZNIEFF1.png|Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune. 62303-Érin-ZNIEFF2.png|Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune. == Urbanisme == === Typologie === Au , Érin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,1 %), prairies (9,7 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones urbanisées (4 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est desservie par la route départementale D 94.. ==== Transport ferroviaire ==== La commune se trouve à , au nord-est, de la gare de Blangy-sur-Ternoise, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France.. == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Hérin'' en 1113 ; ''Erin'' en 1137 ; ''Ering'' en 1177 ; ''Dérin'' en 1430 ; ''Hérin'' en 1512 ; ''Érin'' en 1789., ''Erin'' en 1793 ; ''Ezin'' et ''Érin'' depuis 1801. == Histoire == Guillaume d'Erin, seigneur d'Erin, a combattu et trouvé la mort à la bataille d'Azincourt en 1415.. === Première Guerre mondiale === Lors de la Première Guerre mondiale, le quartier général du ''tank corps'' de l'armée anglaise, placé sous les ordres du lieutenant-colonel Elles et des capitaines, Martel et Hotblack, s'installe en au château de Bermicourt.. Cet état-major décide d'implanter à Érin les ateliers de tanks de l'armée britannique, le « Central Workshops and Stores ». Le site prévu pour accueillir et , demeurera en service jusqu'en 1921. À partir d’, trois compagnies de chinois arrivent dans le Ternois pour travailler dans les ateliers.. En , des avions allemands font des repérages aériens, et bombardent l'atelier, la nuit du 24 au 25, tuant quatre travailleurs. La création d'un musée est envisagée par l'association ''Groupe de recherches historiques des ateliers des tanks[http://www.tank-erin.com/ Site du GRHAT]'' (GRHAT), qui souhaite acheter en 2018 le bâtiment de l'ancienne mairie et de l'école d'Érin, afin de rappeler l'histoire du l'« Central Workshops and Stores ».. File:The British Army on the Western Front, 1914-1918 Q6826.jpg|Des tanks britanniques Mark V et Whippet nettoyés au dépôt d'Érin, . File:The British Army on the Western Front, 1914-1918 Q6828.jpg|Des tanks dans leurs hangars. === Seconde Guerre mondiale === Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux rampes de lancement de V1 ont été construites par l'armée allemande, l'une sur la route Bernicourt - Érin et l'autre entre Érin et Fleury.. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol. ==== Commune et intercommunalités ==== La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993. Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi ''de réforme des collectivités territoriales'' du sur Légifrance, et notamment son article 35. (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois. Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de de l', sur Légifrance. À l'initiative des intercommunalités concernées., la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de : - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des ''populations totales'', au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la ''population municipale'', c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la ''population comptée à part'', qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons...).Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les ''populations municipales'', ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques ; - la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et ; - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et . Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du ... La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le .. ==== Circonscriptions administratives ==== La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise. ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Liste des maires ==== . |Identité= Charles du Hays |Parti= Divers droite |Qualité= }} ..Réélu pour le mandat 2020-2026.. | Date à jour = 17 février 2022 }} == Équipements et services publics == === Justice, sécurité, secours et défense === La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras.. == Population et société == === Démographie === Les habitants de la commune sont appelés les ''Érinois''.. ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 43,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 50,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=0.0 |f90=0.0 |h75=7.0 |f75=8.8 |h60=8.7 |f60=13.3 |h45=14.8 |f45=17.7 |h30=22.6 |f30=19.5 |h15=21.7 |f15=16.8 |h00=25.2 |f00=23.9 }} == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * L'église Sainte-Madeleine. * La commune héberge , répertoriés dans la base Palissy, inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont seize se trouvent dans l'église Sainte-Madeleine.. * Le monument aux morts.. === Personnalités liées à la commune === * Clovis Grimbert (d) (1887-1918), poète, journaliste et militaire, né à Érin. === Héraldique === et d'agent à trois fasces de gueules, aux et d'argent à trois doloires de gueules rangées en bande; sur le tout, d'or au créquier de gueules.. |explications = Association des fasces et des doloires des De Croÿ et le créquier des De Créqui. |statut = Adopté par la municipalité. }} == Pour approfondir == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais === Liens externes === * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais Catégorie:Aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise | Érin | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Ternois |coordinates = |elevation m = |elevation min m = |elevation max m = |area km2 = 6.36 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Érin''' is a commune in the Pas-de-Calais department in the Hauts-de-France region in France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM62303-erin INSEE commune file] ==Situation== Érin is a small village on the south side of the small river, the Ternoise which flows through St.Pol-sur-Ternoise and joins the River Canche at Hesdin. The geology of the area is like that of the Somme valley to its south. The Ternoise valley is the most northerly flowing in the syncline to the south of the Variscan front. The London-Brabant Massif underlies the land to the north. ==Communications== The road, D94 follows the river between St.Pol and Hesdin. Alongside it runs the Arras to Boulogne-sur-Mer railway. ==History== During the First World War, the principal depôt of the British Army unit, then known as the Tank Corps, developed at Érin. The Tank Corps developed through the Heavy branch of the Machine Gun Corps from the Heavy Section. This was founded in March 1916. The depôt was known as the Central Workshops and was set up in January 1917 under the command of Major Brockbank. Other parts of the organization were nearer the neighbouring villages of Bermicourt (maintenance school) and Fleury (wireless and signals). ==See also== *Communes of the Pas-de-Calais department ==References== ==External links== *[http://management.journaldunet.com/ville/ville/demographie/14813/erin.shtml Demographics] Category:Communes of Pas-de-Calais | Érin | '''Érin''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Arrondissement Arras des Départements Pas-de-Calais. Sie liegt im Kanton Saint-Pol-sur-Ternoise und ist Mitglied des Kommunalverbandes Ternois. == Weblinks == Kategorie:Ort in Hauts-de-France |
Éridan | D''''Éridan''' ass eng zweestufeg franséisch Héichtefuerschungsrakéit, déi duerch de Gebrauch vum ''Stromboli-Dreifwierk'' vun der Dragon respektiv vun der Dauphin als éischt an zweet Stuf entstoung. Si gehéiert domat zu enger Famill vu Feststoffrakéiten, déi aus der Bélier, der Centaure, der Dragon, der Dauphin an der Éridan bestoung. Als leeschtungsfäegst Versioun vun där Rei konnt si Notzlaaschte vun 100 bis 420 kg op Héichte vun 200 bis max. 460 km bréngen. Si huet dofir 230 bis 350 Sekonne gebraucht Den éischte Start war de 26. September [] vun der Startplaz Kourou, deen awer feelgeschloe war. 12 weider Starte vun deem Terrain sinn an der Zäit vum 12. Abrëll [] bis de 14. November [] op Héichte vun 196 bis 420 km gemaach ginn. Zwee Exemplare goufen am Januar an am Februar 1975 vun de Kerguelen aus gestart. == Kuckt och == * Lëscht vu Rakéitentyppen == Um Spaweck == * Encyclopedia Astronautica: [http://www.astronautix.com/lvs/eridan.htm Eridan] Eridan | Éridan (fusée) | |diamètre = |poids_décollage = à (charge utile comprise) |guidage = non |ergol = plastolane |nombre_étages = 2 |poussée_décollage = 90 kN |durée_propulsion = 32 s. |rampe_lancement = rampe F1 |site_lancement = Centre spatial guyanais et îles Kerguelen |version_décrite = |autres_versions = |famille = |masse = 120 - 250 kg |altitude = 425 - 220 km |1er étage = Stromboli S2 |2ème étage = Stromboli S2 |missions = Astronomie UV, ... }} '''Éridan''' est une fusée-sonde à propergol solide comportant deux étages développée pour le compte de l'agence spatiale française, le CNES, par la société Sud-Aviation qui a été tirée à quinze exemplaires entre 1968 et 1979. Elle pouvait lancer une charge utile d'une masse comprise entre 120 et 250 kilogrammes à une altitude comprise respectivement entre 425 et 220 kilomètres. == Historique == ''Éridan'' fait partie d'une famille d'engins de fusées-sondes de troisième génération du constructeur Sud-Aviation qui a pris la suite de plusieurs modèles de ce constructeur utilisés depuis le début des années 1960 : Bélier, Centaure, Dragon, Dauphin. Cette nouvelle famille de fusées-sondes résulte d'un plan d'amélioration mis au point par le CNES en . La nouvelle famille devait permettre de réduire les coûts de production et l'interchangeabilité entre les éléments et limiter les opérations d'assemblage et de contrôle. Quinze tirs sont effectués entre 1968 et 1979 dont 4 tirs d'essais (1 échec) et 11 lancements de charge utile (aucun échec). Tous les tirs sont effectués depuis Kourou sauf deux réalisés en 1975 dans l'archipel Kerguelen pour l'étude de la magnétosphère. Les charges utiles sont des expériences d'astronomie ultraviolet (4 tirs), d'étude de la magnétosphère (2 tirs) de physique solaire (1 tir) et des tirs d'entrainement des opérateurs de la base de lancement de Kourou (4 tirs). Une version améliorée portant le nom Eridan II fut développée en 1971 mais demeura sur papier après annulation du projet vers 1973.. == Caractéristiques techniques == La fusée-sonde Eridan, non guidée et stabilisée par rotation, comporte deux étages identiques Stromboli S2 brûlant un propergol solide, le plastolane. Sa hauteur est de avec un diamètre du corps de 56 cm et hors tout de . La masse totale est comprise à (charge utile incluse). La charge utile a une masse comprise entre 120 et 250 kg qui peut être lancée à une altitude comprise respectivement entre 425 et 220 kilomètres. == Notes et références == == Source == * == Voir aussi == === Articles connexes === *Fusée-sonde *Programme spatial français *Sud-Aviation Catégorie:Programme spatial français Eridan | Éridan (rocket) | |designer=|manufacturer=|date=|purpose=high altitude research|successor=|status=|cycle=|type=sounding rocket|fuel=solid|oxidiser=|capacity=|combustion_chamber=|nozzle_ratio=|thrust(SL)=|thrust(Vac)=|specific_impulse_vacuum=|specific_impulse_sea_level=|chamber_pressure=|thrust_to_weight=|diameter=|length=|dry_weight=|first_date=26 September 1968|last_date=14 November 1979}} thumb|Sud-Aviation Belier rocket family. The '''Éridan''' is a two-stage French sounding rocket, which results from the use of the ''Stromboli'' engine (also used on the Dragon and Dauphin) for the first and second stages. 54th International Astronautical Congress of the International Astronautical Federation, the International Academy of Astronautics, and the International Institute of Space Law |url=https://arc.aiaa.org/doi/abs/10.2514/6.IAC-03-IAA.2.3.05 |access-date=2023-07-30 |website=International Astronautical Congress (IAF) |date=29 September 2003 |language=en |doi=10.2514/6.IAC-03-IAA.2.3.05}} It belonged to a family of solid-propellant rockets that also encompasses the Belier, the Centaure, the Dragon, and the Dauphin. As the most powerful version of this series it could lift payloads from 100 to 420 kg to heights of 200 to a maximum of 460 km. Its ascent time is between 230 and 350 seconds. Total thrust was 90.00 kN (20,232 lbf) with a gross mass of 2,127 kg (4,689 lb). The rocket had a height of 9.92 m (32.54 ft), a diameter of 0.56 m (1.82 ft) and a span of 1.55 m (5.10 ft). == Launches == The main launch site was Kourou, but the first flight on 26 September 1968 from this site failed. Twelve additional launches took the rocket to altitudes of 196 – 420 km between 12 April 1969 and 14 November 1979. Two Éridan were launched in January and February 1975 off the Kerguelen Islands. == See also == * Belier * Centaure * Dauphin * Dragon ==References== Category:1974 in spaceflight Category:Sud-Aviation Belier rocket family | Eridan | Die '''Eridan''' ist eine zweistufige französische Höhenforschungsrakete, die durch die Verwendung des ''Stromboli-Triebwerks'' der Dragon bzw. Dauphin als Erst- und Zweitstufe entstand. Sie gehörte damit zu einer Familie von Feststoffraketen, die aus der Belier, der Centaure, der Dragon, der Dauphin und der Eridan bestand. Als leistungsfähigste Version dieser Reihe konnte sie Nutzlasten von 100 bis 420 kg auf Höhen von 200 bis max. 460 km bringen. Sie benötigte dafür Steigzeiten von 230 bis 350 s. Der Erststart am 26. September 1968 vom Startplatz Kourou misslang. Zwölf weitere Starts von diesem Gelände brachten die Rakete zwischen dem 12. April 1969 und dem 14. November 1979 auf Höhen von 196 bis 420 km. Zwei Exemplare wurden im Januar und Februar 1975 von den Kerguelen gestartet. == Weblinks == * Kategorie:Höhenforschungsrakete Kategorie:Französische Raumfahrt |
Établissement de radiodiffusion socioculturelle | REDIRECT Radio 100,7 | null | null | null | null | null | null |
Éric Rohmer | Den '''Éric Rohmer''', mam richtegen Numm ''Maurice Henri Joseph Schérer'', gebuer den 21. Mäerz [] zu Tulle (Corrèze) a gestuerwen den 11. Januar [][http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20100111.OBS3329/le_realisateur_eric_rohmer_est_mort.html. Nouvel Observateur] zu Paräis, war e franséische Filmregisseur, Dréibuchauteur, Journalist an Auteur. == Biographie == Ier e Filmer gemaach huet, war de Rohmer Däitschprof a Schrëftsteller (''Élisabeth'', 1946, ënner dem Pseudonym Gilbert Cordier). Duerno huet hien, deelweis an der vun him gegrënnter ''Gazette du Cinéma'', Filmkritike geschriwwen, an, zesumme mam Claude Chabrol, dat éischt Buch iwwerhaapt iwwer den Alfred Hitchcock. 1959 huet hie säin éischte Film gedréint, ''Le signe du lion''. Zesumme mam Barbet Schroeder, huet hien d'Produktiounsgesellschaft ''Les Films du Losange'' gegrënnt. Seng Filmer sinn dacks Deel vu méi groussen Zyklen: Mat sengem éischten Zyklus, ''Contes Moraux'' genannt, koum hie grouss eraus. ''Ma nuit chez Maud'' (1969), a ''Le Genou de Claire'' (1970) sinn déi bekanntst doraus. Duerno koum den Zyklus ''Comédies et Proverbes'', wouvu ''Le Rayon vert'' (1986) de Gëllene Léiw op der Mostra vu Venedeg krut. An den 1990er Jore waren d'Filmer ënner dem "Leitmotiv" ''Contes des quatre saisons'', zesummegfaasst, an dee leschten Zyklus hat historesch Theemen als Sujet. Hien huet awer och nach niewelaanscht Filmer gedréit, déi net an en Zyklus gepasst hunn. Vill vu senge Filmer goungen ëm d'Sech-Verléiwen, a wat dat alles sou mat sech bréngt. == Filmographie == === Kino === ==== als Regisseur ==== * 1950: ''Journal d'un scélérat'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Paul Gégauff * 1951: ''Présentation ou Charlotte et son steak'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Jean-Luc Godard * 1954: ''Bérénice'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Teresa Gratia, Éric Rohmer * 1956: ''La sonate à Kreutzer'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Françoise Martinelli, Jean-Claude Brialy * 1958: ''Véronique et son cancre'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Nicole Berger * 1959: ''Le signe du lion'' - Haaptacteuren: Jess Hahn, Michèle Girardon * 1962: ''La Boulangère de Monceau'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Barbet Schroeder, Michèle Girardon, Fred Junck * 1962: ''La carrière de Suzanne'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Catherine Sée, Philippe Beuzen * 1964: ''Nadja à Paris'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Nadja Tesich * 1966: ''Une étudiante d'aujourd'hui'' (Kuerzfilm) * 1967: ''La collectionneuse'' - Haaptacteuren: Patrick Bauchau, Haydée Politoff * 1969: ''Ma nuit chez Maud'' - Haaptacteuren: Jean-Louis Trintignant, Françoise Fabian, Marie-Christine Barrault * 1970: ''Le genou de Claire'' - Haaptacteuren: Jean-Claude Brialy, Laurence de Monaghan * 1972: ''L'amour l'après-midi'' - Haaptacteuren: Bernard Verley, Zouzou * 1976: ''Die Marquise von O...'' - Haaptacteuren: Edith Clever, Bruno Ganz * 1978: ''Perceval le Gallois'' - Haaptacteuren: Fabrice Luchini, André Dussollier * 1981: ''La femme de l'aviateur'' - Haaptacteuren: Philippe Marlaud, Mathieu Carrière * 1982: ''Le beau mariage'' - Haaptacteuren: Béatrice Romand, André Dussollier * 1982: ''Pauline à la plage'' - Haaptacteuren: Amanda Langlet, Arielle Dombasle * 1984: ''Les nuits de la pleine lune'' - Haaptacteuren: Pascale Ogier, Tchéky Karyo * 1986: ''Le rayon vert'' - Haaptacteuren: Marie Rivière, Amira Chemakhi * 1987: ''L'ami de mon amie'' - Haaptacteuren: Emmanuelle Chaulet, Sophie Renoir * 1987: ''Quatre aventures de Reinette et Mirabelle'' - Haaptacteuren: Joëlle Miquel, Jessica Forde * 1990: ''Conte de printemps'' - Haaptacteuren: Anne Teyssèdre, Hugues Quester * 1992: ''Conte d'hiver'' - Haaptacteuren: Charlotte Véry, Frédéric van den Driessche * 1996: ''Conte d'été'' - Haaptacteuren: Melvil Poupaud, Amanda Langlet * 1998: ''Conte d'automne'' - Haaptacteuren: Marie Rivière, Béatrice Romand * 1993: ''L'arbre, le maire et la médiathèque'' - Haaptacteuren: Pascal Greggory, Fabrice Luchini * 1995: ''Les rendez-vous de Paris'' - Haaptacteuren: Clara Bellar, Antoine Basler * 2001: ''L'anglaise et le Duc'' - Haaptacteuren: Jean-Claude Dreyfus, Lucy Russell * 2004: ''Triple agent'' - Haaptacteuren: Katerina Didaskalou, Cyrielle Clair * 2005: ''Le canapé rouge'' (Kuerzfilm) - Haaptacteuren: Marie Rivière, Charlotte Véry * 2007: ''Les amours d'Astrée et de Céladon'' - Haaptacteuren: Andy Gillet, Stéphanie Crayencour == Bibliographie vum Éric Rohmer == * ''La Maison d'Elisabeth'', Gallimard, Paris (1946), Neioplo 2007, ISBN 978-2-07-078515-5 * ''Six Contes moraux'', L'Herne, Paris, 1974, Neioplo 2003, ISBN 978-2-85197-707-6 * ''Le Trio en mi bémol'', Actes Sud Papiers, Arles, 1988 ISBN 978-2-86943-123-2 * ''De Mozart en Beethoven'', Essai, Actes Sud, Arles, 1998 ISBN 978-2-7427-1960-0 * ''Organisation de l'espace dans le Faust de Murnau'', Petite Bibliothèque des Cahiers du cinéma (poche), Paris, 2000 ISBN 978-2-86642-257-8 * ''Rohmer et les autres'', sous la direction de Noel Herpe, Presses universitaires de Rennes, 2007, ISBN 978-2-7535-0409-7 * ''Éric Rohmer 3, Contes des quatre saisons et Tragédies de l'histoire'', sous la direction de Yannick Mouren ; avec des études de Didier Coureau, Suzanne Liandrat-Guigues, Joel Magny (et al.), Lettres modernes Minard (Études cinématographiques 71), Paris-Caen, 2008 == Um Spaweck== Kategorie:Gebuer 1920 Kategorie:Gestuerwen 2010 Kategorie:Franséisch Journalisten Kategorie:Franséisch Filmregisseuren Kategorie:Franséisch Auteuren | Éric Rohmer | '''Maurice Schérer''', dit '''Éric Rohmer''' Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API., est un réalisateur français, né le à Tulle (Corrèze) et mort le dans le [https://deces.matchid.io/id/v4YK-xPWwQif Relevé des fichiers de l'Insee]. Il a réalisé vingt-trois longs métrages qui constituent une œuvre atypique et personnelle, en grande partie (les deux tiers) organisée en trois cycles : les ''Contes moraux'', les ''Comédies et proverbes'' et les ''Contes des quatre saisons''. Considéré, avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette, comme l'une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière. Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les ''Cahiers du cinéma'' peu après leur création au début des années 1950. Il est rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise tout au long des années 1950 des courts métrages et, en 1959, son premier long métrage, ''Le Signe du Lion''. À la différence de ceux de Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, ses premiers films ne rencontrent aucun succès. Évincé des ''Cahiers du cinéma'' par Jacques Rivette en 1963, Éric Rohmer travaille pour la télévision scolaire, pour laquelle il réalise des films pédagogiques. Dans le même temps, il entame la réalisation de ses ''Six contes moraux'' et s'assure une indépendance financière en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production, ''Les Films du Losange''. Il rencontre un premier succès d'estime en 1967 avec ''La Collectionneuse'', puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants : ''Ma nuit chez Maud'' (1969), ''Le Genou de Claire'' (1970) et ''L'Amour l'après-midi'' (1972). Au cours des années 1980, après deux films d'époque, adaptés d'œuvres littéraires (''La Marquise d'O...'' et ''Perceval le Gallois''), il réalise les six films du cycle ''Comédies et proverbes'', puis, au cours des années 1990, le cycle des ''Contes des quatre saisons''. Dans les années 2000, il revient à la réalisation de films d'époque avec un film sur la Révolution française (''L'Anglaise et le Duc'', 2001), un film sur une histoire d'espionnage dans les années 1930 (''Triple agent'') et une adaptation de ''L'Astrée'' (''Les Amours d'Astrée et de Céladon''). Son cinéma se caractérise à la fois par l'importance du thème des rencontres amoureuses et de la séduction, par l'écriture et l'importance de ses dialogues, et par une grande économie de moyens. Malgré sa notoriété, Rohmer a souvent tourné dans des conditions proches de l'amateurisme, avec une équipe technique légère et une caméra . == Biographie == === Enfance et adolescence === Maurice Schérer naît le à Tulle en CorrèzeLe ''Who's Who in France 2008'', , indique (1925) : , née Jeanne Monzat. Mar. le 22 août 1957 à Thérèse Barbet.}}.Il existe une ambiguïté sur sa date et son lieu de naissance. Certaines sources évoquent une naissance à Nancy le 4 avril 1920 : ( et ). Cette ambiguïté n'est pas étonnante. Claude Chabrol explique en effet : , dans ., deux ans avant son frère, le futur philosophe René Schérer.. Il est scolarisé à l'école élémentaire Sévigné à Tulle puis au lycée Edmond-Perrier. Il obtient son baccalauréat en mathématiques et en philosophie en 1937.. Dès son enfance, il est déjà un grand lecteur et apprécie notamment Jules Verne, la comtesse de Ségur ou encore Erckmann et Chatrian. Il pratique aussi le dessin et la peinture et surtout le théâtre.. En septembre 1937, Maurice Schérer est admis en hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris. Il découvre alors les grands auteurs, comme Proust ou Balzac et la philosophie, notamment avec Alain, professeur au lycée Henri IV.... C'est aussi à ce moment-là qu'il découvre le cinéma... Au lycée Henri-IV, il rencontre notamment Maurice Clavel et Jean-Louis Bory.. En mai 1940, Maurice Schérer est mobilisé dans l'armée française. Il arrive le 9 juin à la caserne de Valence. Il est démobilisé le 22 juillet sans avoir été envoyé au front mais reste mobilisé dans un « groupement de jeunesse ». Il est surtout préoccupé par la préparation du concours de l'École normale supérieure auquel il échoue pour la seconde fois le 29 novembre. Libéré de ses obligations militaires le 31 janvier 1941, il rejoint Clermont-Ferrand où ses parents se sont installés en 1939 et suit des études de lettres classiques à la faculté. Durant l'année scolaire 1942-1943, il s'installe à Lyon avec son frère et prépare l'agrégation de lettres classiques. Il échoue à l'agrégation mais obtient le certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges (CAEC), ancêtre du Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (Capes). Il déménage à Paris à l'été 1943 et s'installe dans un hôtel de la rue Victor-Cousin.. À cette époque, il nourrit des ambitions littéraires et rédige quelques nouvelles avant d'écrire en 1944 son premier et unique roman, ''''. Publié en 1946 sous le pseudonyme de Gilbert Cordier, le livre ne rencontre pas le succès .Au début des années 1970, il semble que Rohmer ait renié cette œuvre puisqu'il déclarait dans un entretien n'avoir jamais écrit de roman. Ce n'est que dans les années 2000 qu'il a accepté la réédition du roman sous le nom d'Éric Rohmer .. La même année, son ancien camarade de classe à Henri-IV, Jean-Louis Bory, remporte le prix Goncourt avec ''Mon village à l'heure allemande''. === Critique de cinéma et apprenti cinéaste (1947-1963) === De 1947 à 1951, il anime le ciné-club du Quartier latin (CCQL) rue Danton avec Frédéric Froeschel. Il y rencontre Jean-Luc Godard et Jacques Rivette.. En 1950, il organise notamment une projection du ''Juif Süss'', film de propagande nazie, ce qui suscite une polémique''https://www.cairn.info/revue-archives-juives1-2016-2-page-95.htm..'' Rohmer publie son premier article de critique de cinéma dans ''La Revue du cinéma'', alors dirigée par Jean George Auriol. réédité dans .. La même année, il publie dans ''Les Temps modernes'' « Pour un cinéma parlant » mais peu après, il quitte la revue après avoir écrit par esprit de provocation : ..}} Lors du festival du film maudit de Biarritz en 1949, il fait la rencontre de Jean Douchet et de François Truffaut... Cette même année, il invente avec Paul Gégauff le personnage d'Anthony Barrier[http://www.fichesducinema.com/spip/spip.php?article4430 Entretien avec Noël Herpe par Paul Fabreuil], le 4 mars 2014 sur FichesDuCinéma.com., cinéaste fictif qu'il utilise comme pseudonymeAnne Diatkine, « [http://next.liberation.fr/cinema/2013/12/06/eric-rohmer-de-filles-en-aiguille_964719 Eric Rohmer, de filles en aiguille] », le 6 décembre 2013 sur Liberation.fr.. Après la disparition de ''La Revue du cinéma'' en 1950, Éric Rohmer fonde la ''Gazette du cinéma'', dans laquelle Jacques Rivette et Jean-Luc Godard publient leur premiers articles critiquesJean-Luc Godard publie alors sous le pseudonyme de « Hans Lucas » .. La ''Gazette du cinéma'' ne compte que cinq numéros mais constitue pour ceux qui y participent une première expérience critique importante. André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze créent les ''Cahiers du cinéma'' en 1951. Éric Rohmer, Jean Douchet, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Jacques Rivette rejoignent chacun à leur tour la nouvelle revue. Au sein de celle-ci, ce groupe de jeunes critiques devient de plus en plus influent, notamment après la publication de l'article de François Truffaut, « Une certaine tendance du cinéma français », en janvier 1954, qui attaque le cinéma français de « qualité » incarné par les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost... Les jeunes critiques ont en commun un goût pour Howard Hawks et Alfred Hitchcock. Rohmer publie d'ailleurs avec Claude Chabrol un ouvrage sur Hitchcock.. Ils refusent de juger un film sur son scénario et s'intéressent avant tout à la mise en scène. Ils défendent aussi la « politique des auteurs ». Au sein du groupe des futurs réalisateurs de la Nouvelle Vague, Maurice Schérer fait figure de grand frère. Il a en effet dix ans de plus que Godard et Chabrol et douze de plus que Truffaut. Il est surnommé « le grand Momo » par ses amis. Très tôt, Rohmer cherche à passer à la réalisation et réalise au cours des années 1950 de nombreux courts métrages : le ''Journal d'un scélérat'' en 1950, ''Présentation ou Charlotte et son steak'' en 1951 (avec Jean-Luc Godard), ''Les Petites Filles modèles'' en 1952, ''Bérénice'' en 1954 et ''La Sonate à Kreutzer'' (avec Jean-Luc Godard et Jean-Claude Brialy) en 1956. ''Présentation ou Charlotte et son steak'', tourné en 1950, n'est sonorisé qu'en 1960 avec les voix d'Anna Karina, Jean-Luc Godard et Stéphane Audran. En 1958, il tourne ''Véronique et son cancre'' dans l'appartement de Chabrol.. Il écrit aussi le scénario de ''Tous les garçons s'appellent Patrick'' ou ''Charlotte et Véronique'', un court métrage réalisé par Jean-Luc Godard en 1958. En 1957, Éric Rohmer devient rédacteur en chef des ''Cahiers'' aux côtés d'André Bazin et de Jacques Doniol-Valcroze. En tant que rédacteur en chef de la revue, on lui reconnaît une certaine ouverture d'esprit. Michel Mourlet, par exemple, lui est reconnaissant de lui avoir permis de publier son manifeste mac-mahonien « Sur un art ignoré » dans les ''Cahiers'' en août 1959 alors même que celui-ci n'était pas dans la droite ligne éditoriale de la revue... Il est finalement contraint de démissionner de la rédaction des ''Cahiers'' en 1963 et de laisser sa place à Jacques Rivette. En 1959, il réalise son premier long métrage, ''Le Signe du Lion'', grâce au soutien financier de Claude Chabrol.. Alors que Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard connaissent chacun le succès avec ''Le Beau Serge'', ''Les Quatre Cents Coups'' et ''À bout de souffle'', Rohmer, le plus âgé de la bande, doit attendre 1962 pour que son film soit distribué et le film ne rencontre pas son public.. Pierre Cottrell explique : === ''Contes moraux'' (1963-1972) === thumb|[[Barbet Schroeder a créé avec Éric Rohmer et Pierre Cottrell les Films du Losange. Il joue aussi le rôle principal dans ''La Boulangère de Monceau''.]] Avec Barbet Schroeder, il tourne les deux premiers films de la série des ''Contes moraux'' : ''La Boulangère de Monceau'' et ''La Carrière de Suzanne'', en amateur. Les films sont tournés en avec une caméra Beaulieu qui se remonte à la main, ce qui contraint à ne pas faire de plan de plus de vingt secondes. Pour diffuser ces films, Barbet Schroeder crée avec Rohmer et Pierre Cottrell la société Les Films du Losange.. Ces deux premiers films ne sont distribués qu'en 1974.. Les ''Contes moraux'' se caractérisent par leur unité thématique : un homme à la recherche d'une femme en rencontre une autre et hésite avant de finalement revenir à la première. Dans ''La Boulangère de Monceau'', le narrateur aborde une jeune femme qui lui plaît puis constatant son absence, commence à séduire la boulangère, mais quand la jeune femme réapparaît, il abandonne sans hésiter la boulangère. Dans ''La Carrière de Suzanne'', Bertrand, amoureux de Sophie, hésite à lui préférer Suzanne. Dans ''Ma Nuit chez Maud'', Jean-Louis, amoureux de Françoise, blonde et catholique, est tenté par Maud, brune et franc-maçonne mais choisit finalement de se marier à Françoise. Dans ''La Collectionneuse'', Adrien, tenté par Haydée, décide finalement de rejoindre sa petite amie à Londres. Dans ''L'Amour l'après-midi'', Frédéric, marié à Hélène, est tenté par Chloé mais au dernier moment il se ravise et rentre chez lui retrouver sa femme. Les films de cette série sont tous centrés sur un personnage masculin qui est tenté de déroger à ses principes ou à ses désirs mais à chaque fois, plus par hasard que par sa volonté, finit par adopter un comportement conforme à ses principes. Pour Rohmer, l'expression « conte moral » doit être entendue au sens littéraire du terme : ..}} Après son éviction des ''Cahiers du cinéma'' en 1963, il travaille pour la télévision scolaire et tourne des documentaires. Il réalise notamment des émissions littéraires sur Miguel de Cervantes, Edgar Allan Poe, Jean de La Bruyère, Blaise Pascal et Victor Hugo pour une série intitulée « En profil dans le texte », une émission sur Carl Theodor Dreyer et une émission sur les rapports entre le cinéma et les autres arts intitulée ''Le Celluloïd et le Marbre'', pour la série « Cinéastes de notre temps ».Le ''Celluloïd et le Marbre'' est aussi le titre d'une série d'articles publiés par Rohmer dans les ''Cahiers'' dans les années 1950 sur le même thème. Ces articles ont été réédités en 2010 dans .. Il s'intéresse aussi dès cette époque à l'aménagement du territoire avec ''L’Ère industrielle: métamorphoses du paysage'', un film en noir et blanc qui montre la transformation des paysages ruraux et urbains depuis le .. En 1964, pour le tournage du court métrage ''Nadja à Paris'', qui fait le portrait d'une étudiante américaine qui découvre Paris, il commence à travailler avec le chef opérateur Néstor Almendros. Leur collaboration perdure jusqu'au début des années 1980, au moment où après le succès des ''Nuits de la pleine lune'', Rohmer cherche à revenir à un cinéma plus amateur avec ''Le Rayon vert''. En 1966, après avoir échoué à la commission d'avance sur recettes pour ''Ma nuit chez Maud'', le troisième volet des ''Contes moraux'', il tourne en amateur ''La Collectionneuse'', initialement conçu comme le quatrième volet de la série. Même si le film est amateur, il est tourné en et en couleurs. Rohmer monte une première version muette et noir et blanc et Barbet Schroeder montre cette version à différents producteurs. C'est finalement Georges de Beauregard qui apporte l'argent pour finir le film et assurer sa distribution. Le film sort dans une seule salle parisienne, le studio Gît-le-Cœur, mais remporte l'Ours d'argent au festival de Berlin.. Il finit par obtenir l'avance sur recettes pour ''Ma nuit chez Maud'' et le film sort sur les écrans en 1969. Pour la première fois, il peut tourner en son direct. Après avoir vu ''La Rosière de Pessac'' de Jean Eustache, il a voulu rencontrer Jean-Pierre Ruh qui s'était occupé de la prise de son sur le film et il a tout de suite voulu travailler avec lui. ''Ma Nuit chez Maud'' est tourné entièrement en son direct à l'exception de la scène finale sur la plage qui a été tournée une année auparavant sur l'île de Ré et qui a dû être post-synchronisée.. La projection du film au festival de Cannes est catastrophique. Le film sort sur les écrans le 4 juin 1969 et c'est seulement à partir du mois de décembre qu'il devient un succès.. Le film est projeté au festival du film de New York et y reçoit un accueil critique favorable.. Il est ensuite nommé pour l'Oscar du meilleur scénario original, ce qui lui assure une diffusion mondiale immédiate, et donne à Rohmer une certaine notoriété. Le cinquième volet des ''Contes moraux'', ''Le Genou de Claire'' (1971), est filmé au bord du lac d'Annecy. Comme pour ''La Collectionneuse'', on retrouve des personnages en vacances.. Le film confirme le succès du cinéaste ( en France).. Ce dernier, ainsi que ''L'Amour l'après-midi'', ont été distribués aux États-Unis avril 2012}}.. ''L'Amour l'après-midi'' clôt le cycle des ''Contes moraux''. Avec en France, le film est un succès.. Dans l'ensemble des films de Rohmer, c'est le long métrage qui a eu le plus grand succès aux États-Unis.. === Littérature et théâtre (1972-1981) === Parallèlement à son travail de cinéaste, Rohmer poursuit une réflexion théorique sur le cinéma et soutient en 1972 une thèse de troisième cycle à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne sur ''L'Organisation de l'espace dans le Faust de Murnau''. La thèse est publiée en 1977.... Il donne également un cours de mise en scène à l'université Paris-1 à partir de 1969 et jusque dans les années 1980.. À partir de 1977, et jusqu'en 2001, Rohmer donne un cours hebdomadaire de cinéma à l'Institut d'art et d'archéologie de la rue Michelet à Paris [https://web.archive.org/web/20100621084808/http://www.mayrevue.com/JMahon-ENG Lessons from Éric Rohmer] revue ''May'', , en archives.. Il fait aussi une apparition en tant qu'acteur dans le film de Jacques Rivette ''Out 1 : Noli me tangere'' (1971). Il y joue le rôle d'un spécialiste de l'œuvre d'Honoré de Balzac qui aide le personnage de Colin (Jean-Pierre Léaud) à interpréter l'''Histoire des Treize''. Il revient à la télévision en 1973 pour tourner quatre émissions sur les villes nouvelles. L'intérêt de Rohmer pour cet urbanisme se retrouve ensuite dans ses films de fiction : il filme Marne-la-Vallée dans ''Les Nuits de la pleine lune'' et Cergy-Pontoise dans ''L'Ami de mon amie''. thumb|''[[Le Cauchemar (Füssli, 1781)|Le Cauchemar'' (1781) de Johann Heinrich Füssli. Dans ''La Marquise d'O...'', Rohmer s'inspire librement de ce tableau dans un plan du film où le personnage principal est allongé dans la même position et sur un divan..]] En 1976, Éric Rohmer réalise une première adaptation d'une œuvre littéraire au cinéma avec ''La Marquise d'O...'' d'après Heinrich von Kleist. Pour l'univers pictural du film, il s'inspire de l'esthétique du romantisme allemand et notamment de Johann Heinrich Füssli et Caspar David Friedrich. C'est le parti pris de Rohmer pour les films historiques. Dans un entretien qu'il accorde aux ''Cahiers du cinéma'' en mai 1981, il explique que pour retrouver la réalité d'une époque, il faut passer par la peinture. Le film rassemble en France.. En 1978, Rohmer porte à l'écran ''Perceval ou le Conte du Graal'' de Chrétien de Troyes avec les comédiens Arielle Dombasle et Fabrice Luchini, ''Perceval le Gallois''. Rohmer prend le parti de représenter Perceval en adoptant les codes de représentations de l'époque de l'écriture du texte (le ). Ainsi, la représentation de l'espace dans le film est conforme aux règles de la peinture du Moyen Âge. Par exemple, comme dans la peinture du , les personnages sont plus grands que le château ou que les arbres qui les entourent. Le film déroute le public (..). thumb|Rohmer adapte ''Perceval le Gallois'' à l'écran en prenant le parti d'adopter les codes de représentation de la peinture du . Il fait une première expérience au théâtre en 1979 avec la mise en scène de ''La Petite Catherine de Heilbronn'' de Heinrich von Kleist au théâtre des Amandiers à Nanterre, dans le cadre du festival d'automne. La distribution comprend notamment : Pascale Ogier, Arielle Dombasle, Marie Rivière, Rosette et Pascal Greggory. C'est d'ailleurs à cette occasion qu'il donne à l'actrice Françoise Quéré le surnom de « Rosette », qu'elle adopte ensuite comme nom de scène. Son interprétation de la pièce choque car il utilise des procédés cinématographiques au théâtre. Par exemple, des images de personnages filmés en gros plans sont projetées sur un écran pendant la représentation. La pièce est très mal reçue... === ''Comédies et proverbes'' (1980-1990) === ''Comédies et proverbes''}} En 1980, il fonde une seconde société de production, la ''Compagnie Éric Rohmer''. Cette seconde société produit exclusivement ses films alors que Les Films du Losange produisent de nombreux autres réalisateurs. Elle donne à Rohmer une plus grande indépendance. À partir de cette date, plusieurs films sont coproduits par Les films du Losange et la Compagnie Éric Rohmer. En 1981, il inaugure la série ''Comédies et proverbes'' avec ''La Femme de l'aviateur''. Dans cette série, chaque film illustre une phrase tirée de la sagesse populaire, inventée pour les besoins de la cause le cas échéant. Rohmer dit lui-même que le proverbe arrive à la fin mais que les films ne sont pas vraiment construits autour des proverbes : Alors que dans les ''Contes moraux'', l'histoire est toujours filmée du point de vue de l'homme, les films du cycle ''Comédies et proverbes'' sont centrés sur des personnages féminins. De même, les principes universels attachés aux personnages principaux des ''Contes moraux'' ont été remplacés par des proverbes.. ''Les Nuits de la pleine lune'' s'ouvre sur le proverbe « Qui a deux femmes perd son âme. Qui a deux maisons perd sa raison. » En fait, le proverbe est ici inventé de toutes pièces par Rohmer ([http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1033_19840824/OBS1033_19840824_055.pdf suite]).. La comédienne Pascale Ogier participe au choix des vêtements, de la décoration, de la musique et des lieux et fait du film un portrait de la jeunesse new wave des années 1980. Elle fait découvrir au cinéaste la musique d'Elli et Jacno. Pascale Ogier obtient le prix d'interprétation féminine à la Mostra de Venise. Elle meurt quelques jours après la sortie du film d'un arrêt cardiaque.. Rohmer renoue alors avec le succès avec en France.. D'après le sociologue Michel Bozon, le film est l'un des premiers à mettre en scène la cohabitation sans mariage en tant que période d'essai du couple. À côté de son travail personnel, il aime aussi participer aux projets des acteurs qui l'entourent. Il apparaît ainsi en 1982 dans ''Chassé-croisé'', le premier film réalisé par Arielle Dombasle. Il tient la caméra dans la série ''Les Aventures de Rosette'', une série de films de vacances réalisée par son actrice Rosette et tournée en Super 8 entre 1983 et 1987. Il réalise également un clip pour elle, intitulé ''Bois ton café, il va être froid'' et il est même perchman sur un court métrage de Haydée Caillot en 1985.. Après le succès des ''Nuits de la pleine lune'', Rohmer cherche à revenir à un cinéma plus amateur et à s'encadrer d'une équipe technique réduite et jeune. À propos des ''Nuits de la pleine lune'', il confie à sa productrice et collaboratrice Françoise Etchegaray : et il ajoute : ..}} À partir de ce moment, il cesse de travailler avec son chef opérateur Néstor Almendros et s'entoure de techniciens plus jeunes et novices dans le métier (Diane Baratier, Pascal Ribier, Mary Stephen, Françoise Etchegaray et Lisa Heredia)''Les Cahiers du cinéma'', , février 2010, 32... ''Le Rayon vert'' est un film tourné dans des conditions très proches de l'amateurisme. Il est tourné en avec un budget de francs et une équipe technique extrêmement légère.. Alors que Rohmer a l'habitude d'écrire avec précision ses dialogues, il choisit cette fois de laisser place à l'improvisation des acteurs.. C'est le seul film de Rohmer qui soit entièrement improvisé.. Le film se termine par un plan sur un rayon vert. Il est très rare de pouvoir observer, et ''a fortiori'' filmer, ce phénomène et Rohmer est opposé à l'idée de recourir à un effet spécial. Il n'a pas eu la chance de filmer ce rayon vert sur le tournage même du film. Le plan a finalement été tourné aux Canaries, sept mois après la fin du tournage, par Philippe Demard. L'image a ensuite été retravaillée et notamment ralentie pour les besoins du film.. Rohmer innove aussi dans sa stratégie de distribution en diffusant ''Le Rayon vert'' sur Canal+ trois jours avant sa sortie en salles... Le film obtient le Lion d'or à Venise et fait en salles... Rohmer enchaîne ensuite le tournage des ''Quatre aventures de Reinette et Mirabelle'' et de ''L'Ami de mon amie'', dernier volet de la série des ''Comédies et proverbes''. thumb|Pour le dernier plan de son film, ''[[Le Rayon vert (film, 1986)|Le Rayon vert'', Rohmer refuse d'avoir recours à un trucage et cherche à filmer un rayon vert.]] Après la mise en scène de ''La Petite Catherine de Heilbronn'' en 1979, Rohmer revient au théâtre en 1987 avec son unique pièce de théâtre, le ''Trio en mi-bémol'', qu'il met en scène lui-même avec les comédiens Jessica Forde et Pascal Greggory. En 1989, il réalise pour la télévision l'émission « Les jeux de société », un documentaire sur l'histoire des jeux de société qui s'inspire du travail des historiens Georges Duby et Philippe Ariès.. En 1990, il réalise le clip vidéo de la chanson ''Amour symphonique'' d'Arielle Dombasle. === ''Contes des quatre saisons'' (1990-2000) === ''Contes des quatre saisons''}} Les années 1990 sont marquées par les ''Contes des quatre saisons'', dans lesquels le cinéaste poursuit son exploration des jeux et des hasards amoureux. À la différence de la série des ''Contes moraux'', il n'y a pas ici de canevas préétabli qui fasse le lien entre les quatre films.. Avec le ''Conte d'hiver'', Rohmer retrouve le thème du pari de Pascal au centre de ''Ma nuit chez Maud''. Le personnage principal, Félicie, renonce aux deux hommes qu'elle n'aime que modérément et parie sur ses retrouvailles avec son véritable amour, Charles, avec qui elle a perdu contact par un hasard malheureux.. vont voir le film. En 1993, juste avant les élections législatives françaises, Rohmer sort ''L'Arbre, le maire et la médiathèque'' dans lequel il aborde pour la première fois le thème de la politique. On retrouve aussi dans ce film le thème plus classique chez lui de l'aménagement du territoire.. C'est le premier film entièrement produit par la Compagnie Éric Rohmer. Il a coûté francs et a été revendu à Canal + pour de francs.. ont vu le film en France.. ''Les Rendez-vous de Paris'' est composé de trois sketchs, « Le rendez-vous de », « Les bancs de Paris » et « Mère et enfant 1907 »., une des unités du film en dehors du thème des amours contrariées, est lié à l'importance des références iconographiques, aussi bien Joan Miro que Picasso. Après ''La Collectionneuse'', ''Pauline à la plage'' et ''Le Rayon vert'', ''Conte d'été'' s'inscrit dans la série des films de vacances. L'action se déroule cette fois à Dinard en Bretagne.. vont voir le film.. Avec la Compagnie Éric Rohmer, il produit et réalise aussi des courts métrages avec ses proches collaboratrices, ''France'' de Diane Baratier, ''Les Amis de Ninon'' de Rosette, ''Des goûts et des couleurs'', ''Heurts divers''. À l'exception de ''France'', Rohmer réalise tous ces films sur des histoires inspirées de ses collaboratrices mais ne signe que le « découpage » au générique du film et attribue le film à ses collaboratrices.. Plusieurs de ces films sont diffusés ensemble au cinéma en 1998 sous le titre ''Anniversaires''.. Une autre série de six courts-métrages consacré aux arts picturaux et intitulés ''Le Modèle'' est sortie entre 1998 et 2009, dont ''La Cambrure'' (1999) de Edwige Shaki et ''Le Canapé rouge'' (2005) de Marie Rivière. Rohmer clôt le cycle des ''Contes des quatre saisons'' avec ''Conte d'automne'' en 1998. Pour filmer l'automne, Rohmer choisit les paysages de la Drôme. Le film remporte un grand succès public (un million de spectateurs dans l'ensemble de l'Union européenne depuis sa sortie.). === Littérature et histoire (2000-2010) === thumb|Dans ''[[L'Anglaise et le Duc'', Éric Rohmer met en scène les mémoires de Grace Elliott.]] Dans les années 2000, il tourne trois films d'époque : ''L'Anglaise et le Duc'' en 2001, ''Triple Agent'' en 2004 sur les années 1930 et ''Les Amours d'Astrées et de Céladon'' en 2007 à partir du texte d'Honoré d'Urfé. ''L'Anglaise et le Duc'' s'inspire des mémoires de Grace Elliott, la maîtresse du duc d'Orléans pendant la Révolution française. Rohmer cherche à montrer la Révolution et refuse de filmer en décor réel dans une ville qui ne soit pas Paris. Comme pour ''Perceval le Gallois'', il conçoit le décor en s'inspirant des représentations picturales de l'époque où se déroule l'action. Pour représenter Paris, il utilise les possibilités du numérique pour incruster les acteurs filmés sur fond vert dans des tableaux peints sous sa direction reconstituant avec fidélité la topographie de l'époque et peints à la manière de la fin du ... Comme le coût du film est élevé (, soit ), il est produit en collaboration par la Compagnie Éric Rohmer et Pathé.. Le film est tourné entièrement en studio en douze semaines.. Au regret de certains observateurs comme Antoine de Baecque, le film n'est pas sélectionné au festival de Cannes mais rencontre un certain succès public ( dans l'ensemble de l'Union européenne depuis sa sortie).. thumb|gauche|''Les Amours d'Astrée et de Céladon'' est une adaptation cinématographique de ''[[L'Astrée''.]] ''Triple Agent'' surprend par son sujet. Pour la première fois, Rohmer s'intéresse à une histoire d'espionnage, en fait lié aux opérations des services secrets de l'URSS dans les milieux des Russes exilés. Mais, à la différence des films d'espionnage classiques, il ne se passe rien à l'écran en termes d'actions spectaculaires. Rohmer dit lui-même : , entretien également diffusé sur France Culture dans l'émission « À voix nue » du 8 au 12 mars 2004..}} L'action se situe à Paris dans les années 1930. Rohmer s'attache à respecter la langue et la diction de l'époque. Par exemple, les acteurs prononcent « fassiste » plutôt que « fachiste ». Pour la première fois de sa carrière, Rohmer utilise dans son film des images d'archives. Le film ne fait que en France. avril 2012}}.. Si on considère l'ensemble des entrées dans l'Union européenne depuis la sortie du film, on obtient le chiffre de .. Enfin, avec son dernier long métrage ''Les Amours d'Astrée et de Céladon'', il signe une troisième adaptation d'une œuvre littéraire après ''La Marquise d'O...'' et ''Perceval''. C'est le réalisateur Pierre Zucca qui, le premier, avait eu le projet d'adapter ''L'Astrée'' au cinéma : bien qu'ayant rédigé un scénario, il n'avait jamais pu réaliser son film. Rohmer a découvert le roman d'Honoré d'Urfé grâce au scénario de Zucca, mais son projet d'adaptation est complètement différent de celui de Zucca. À l'inverse des précédents films d'époque tournés en studio, celui-ci est tourné entièrement en décor naturel.. L'univers du film s'inspire des esthétiques picturales de Nicolas Poussin et de Jean-Honoré Fragonard.. Le film est tourné en super 16.. Il ne rencontre pas de succès et n'est pas vendu à l'étranger. Le film a fait dans l'Union européenne depuis sa sortie.. En 2011, le Festival du film de Belfort - Entrevues consacre une rétrospective à Éric Rohmer. === Mort === thumb|redresse|Tombe d'Éric Rohmer au [[cimetière du Montparnasse (division 13).]] Éric Rohmer meurt à l'âge de le dans le arrondissement de Paris. Ses obsèques ont lieu dans la matinée du en l'église Saint-Étienne du Mont., suivies de son inhumation dans la division du cimetière du Montparnasse, où une plaque au seul nom de « Maurice Schérer » est posée sur sa tombe dans un premier temps[http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article2374 Cimetières de France et d'ailleurs : Rohmer Éric (Maurice Schérer : 1920-2010), Montparnasse - ].. De nombreuses personnalités du cinéma lui rendent hommage et assistent à ses funérailles, notamment Arielle Dombasle et Fabrice Luchini, qu'il a fait jouer dans de nombreux films[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5izbBn1BUKx9Dx_N9oW0un_ojC1Fw « Le cinéaste Éric Rohmer inhumé au cimetière du Montparnasse »], AFP, 19 janvier 2010.. Le , un hommage lui est rendu à la Cinémathèque française en présence de Serge Toubiana, Frédéric Mitterrand, Jean Douchet et Barbet Schroeder. À cette occasion, Jean-Luc Godard réalise un court métrage en son hommage.. Conformément à sa volonté, ses archives ont été confiées à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine.''Cahiers du cinéma'', 664, février 2011, 67.. Avant sa mort, il a confié un scénario intitulé ''Étoiles étoiles'' à sa collaboratrice Françoise Etchegaray.. == Analyse de son œuvre == === Méthode de travail === Conformément à la « politique des auteurs » qu'il a défendue en tant que critique de cinéma dans les années 1950, Éric Rohmer s'est toujours considéré comme un auteur qui a souhaité construire une œuvre cohérente. Ainsi, dans un entretien à la revue ''Séquences'' en 1971, il explique : ==== Économie des moyens ==== À la différence de nombreux autres cinéastes, Rohmer ne cherche pas à rencontrer un large public. Il considère que ses films ont un caractère intime et qu'ils n'ont pas vocation à plaire à une large audience. Partant de ce constat, il adapte le coût de ses films à leurs recettes potentielles. À la différence des autres protagonistes de la Nouvelle Vague, il n'a pas cherché à faire des films à gros budgets quand il en a eu la possibilité. Au contraire, il a toujours essayé de rester dans une économie proche de l'amateurisme. Par exemple, il a réalisé de nombreux films en . Il travaille avec une équipe légère, sans assistant ni scripte. Dès 1952, alors qu'il tourne ''Les Petites Filles modèles'', Rohmer craint que l'entourage de techniciens trop nombreux ralentisse le travail du réalisateur et le freine dans ses innovations et ses audaces réédité dans .. Il n'a dérogé à sa ligne de conduite que lorsque le projet l'exigeait. Ce fut notamment le cas pour ''Perceval le Gallois'' et ''L'Anglaise et le Duc''.. Même en tant que cinéaste reconnu, il continue d'accorder une grande importance au court métrage. Ainsi au milieu des années 1980, après le succès du ''Rayon vert'', il tourne ''Quatre aventures de Reinette et Mirabelle'' et au milieu des années 1990, il tourne ''Les Rendez-vous de Paris''.. Cette économie des moyens est aussi liée au désir de laisser la place à l'aléa lors des tournages. Dans l'entretien qu'il accorde aux ''Cahiers du cinéma'' en mai 1981, Rohmer dit : Par exemple, dans ''La Femme de l'aviateur'', la pluie n'était pas prévue. Dans le même entretien il explique : Cette économie des moyens correspond aussi à un souci d'autonomie. Après l'échec du ''Signe du Lion'' en 1962, il décide de créer avec Barbet Schroeder une société de production, Les Films du Losange, puis au début des années 1980, la ''Compagnie Éric Rohmer''.. ==== Acteurs ==== thumb|left|upright|[[Pascal Greggory a tourné avec Rohmer dans ''Le Beau Mariage'', ''Pauline à la plage'' (1983) et ''L'Arbre, le Maire et la Médiathèque'' (1993). Il a aussi joué avec lui au théâtre dans ''La Petite Catherine de Heilbronn'' (1979) et ''Le Trio en mi-bémol'' (1987).]] thumb|upright|[[Fabrice Luchini a tourné avec Rohmer dans ''Le Genou de Claire'' (1970), ''Perceval le Gallois'' (1978), ''La Femme de l'aviateur'' (1980), ''Les Nuits de la pleine lune'' (1984), ''Quatre aventures de Reinette et Mirabelle'' (1987) et ''L'Arbre, le Maire et la Médiathèque'' (1993). À la mort d'Éric Rohmer, il a déclaré que Rohmer était l'homme qui avait .}}.]] thumb|upright|[[Arielle Dombasle a tourné avec Éric Rohmer dans ''Perceval le Gallois'' (1978), ''Le Beau Mariage'' (1981), ''Pauline à la plage'' (1982) et ''L'Arbre, le Maire et la Médiathèque'' (1993).]] Même s'il a de temps en temps travaillé avec des comédiens célèbres comme Jean-Claude Brialy dans ''Le genou de Claire'' et Jean-Louis Trintignant dans ''Ma Nuit chez Maud'', il a également souvent tourné ses films aux côtés d'acteurs peu connus du grand public, issus de la télévision ou du théâtre et même des acteurs amateurs. Dans un entretien aux ''Inrockuptibles'' en 1998, il explique pourquoi il joue peu avec des acteurs célèbres : ..}} Éric Rohmer a ainsi découvert de nombreux acteurs et actrices au cours de sa carrière parmi lesquels Fabrice Luchini, Arielle Dombasle, Pascal Greggory, Marie Rivière, Rosette, Serge Renko, Béatrice Romand et Pascale Ogier. Il accorde une importance primordiale à l'intelligibilité des dialogues et cherche toujours des acteurs qui articulent bien. Le style de jeu des acteurs de Rohmer est très particulier. Arielle Dombasle explique que ses films sont toujours écrits à la virgule près et qu'en même temps les ..}} Cette impression provient aussi de l'écriture des dialogues. Dans la revue ''Séquences'', le critique Maurice Elia parle à leur propos d'..}} Les différents témoignages montrent qu'en général Rohmer travaille plusieurs mois à l'avance le texte avec les acteurs et le réécrit partiellement en fonction de la personnalité et du langage des interprètes, de sorte qu'il est à la fois très écrit et dit avec un certain naturel.... Pour ''Le Rayon Vert'', les acteurs sont ainsi crédités comme auteurs des dialogues. De même, Emmanuelle Chaulet, actrice dans ''L'Ami de mon amie'', explique que son personnage a été construit après de longues conversations qu'elle a eues avec le cinéaste au cours des deux années qui ont précédé le tournage réédité dans .. François-Éric Gendron, qui joue dans ''L'Ami de mon amie'', explique que pour obtenir l'impression de spontanéité et d'improvisation recherchée par Rohmer, l'acteur doit justement connaître son texte sur le bout des doigts. En revanche, sur le tournage lui-même, il semble que Rohmer soit assez peu directif. Fabrice Luchini explique qu'il ne donnait généralement aucune indication de jeu aux acteurs.. Emmanuelle Chaulet explique la même chose : Dans un entretien donné au journal ''Libération'' après la sortie de ''Pauline à la plage'', Rohmer explique lui-même qu'il et .}}. ==== Écriture du film ==== La majorité des scénarios de Rohmer proviennent d'histoires qu'il a écrites dans sa jeunesse dans des carnets.. Il est important pour Rohmer que le film existe d'abord sous une forme littéraire. Il dit qu'il a besoin de se considérer comme l' de sa propre œuvre. Cela signifie que les dialogues, le texte, est écrit avant d'envisager la mise en scène. Par exemple, ''Ma Nuit chez Maud'' a été écrit deux ans avant le tournage et ''La Femme de l'aviateur'' a été écrit sans penser aux lieux de tournage. ==== Tournage ==== À l'exception de certains projets spécifiques comme ''Perceval'', Rohmer aime tourner en extérieur. Cela est lié à son désir de laisser place à l'aléa lors des tournages. En général, il engage très peu de figurants et filme les gens tels qu'ils sont dans la rue. Par exemple, dans ''La Femme de l'aviateur'', il n'y a pas de figurants dans les scènes qui se déroulent aux Buttes-Chaumont ou dans les scènes qui se déroulent à la gare de l'Est. Cette méthode suppose aussi de tourner avec de petites équipes et du matériel peu encombrant. ''La Femme de l'aviateur'' est ainsi tourné avec une caméra . ==== Représentation de l'espace ==== Éric Rohmer prête une grande attention à la perception de l'espace dans ses films. Cette attention se manifeste dès son premier article critique publié dans ''La Revue du cinéma'' en 1948 et intitulé « Du cinéma, art de l'espace ». Il oppose ainsi le cinéma au théâtre. Alors qu'au théâtre, toute la mise en scène se concentre sur l'espace scénique, la mise en scène de cinéma se déploie sur un lieu réel qui déborde le cadre. Dans un entretien aux ''Inrockuptibles'' après la sortie de ''Conte d'automne'', il explique qu'il cherche à faire partager au spectateur l'espace réel dans lequel se situe l'action du film : Ainsi ses films sont toujours fortement ancrés dans un lieu précis. Rohmer indique toujours les lieux de l'intrigue avec une grande précision, soit en nommant les rues, soit en filmant en gros plan les panneaux indiquant le nom de la rue ou de la ville. Par exemple, au début de ''La Boulangère de Monceau'', le narrateur décrit avec précision les lieux dans lesquels se déroule l'action du film.. Dans le film à sketches ''Paris vu par...'', qui comprend des courts métrages de Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet et Jean Douchet, Luc Moullet remarque que Rohmer est le seul à utiliser dans son film la spécificité du lieu qu'il filme. Les autres courts métrages auraient pu être filmés ailleurs qu'à Paris, alors que dans ''Place de l’Étoile'', Rohmer, qui connaît bien le lieu puisque la rédaction des ''Cahiers'' se situe juste à côté, joue sur la synchronisation des feux rouges au sein même de son film.. Rohmer filme souvent les déplacements de ses personnages. Si un personnage va d'un endroit à un autre, on a généralement un plan montrant son déplacement. Ainsi, le spectateur prend conscience de l'espace dans lequel se situent les personnages. ==== Musique ==== Il y a généralement très peu de musique dans l’œuvre de Rohmer. Il n'aime pas l'utilisation de la musique qui est faite dans les films à l'exception de ceux de Jean-Luc Godard et de Marguerite Duras. Il considère la musique extradiégétique, ou musique de fosse, comme une facilité destinée à compléter ce que le réalisateur n'a pas su exprimer avec des images. En revanche, il arrive que Rohmer utilise une musique d'écran. Dans l'émission ''Preuves à l'appui'', Rohmer explique que pour lui, lorsqu'il y a des dialogues, il faut les entendre pleinement, sans musique de fond, et que lorsqu'il n'y a pas de dialogues, les « bruits de la nature » sont intéressants en eux-mêmes. Il en conclut qu'il n'y a généralement pas de place pour la musique dans un film. Rohmer fait toutefois quelques exceptions dans son œuvre. Le début de la rêverie de Frédéric dans ''L'Amour l'après-midi'' est accompagné d'une légère musique. À la fin de ''La Femme de l'aviateur'', on entend la chanson ''Paris m'a séduit'' chantée par Arielle Dombasle. À la fin du ''Rayon vert'', l'apparition du photométéore est accompagnée d'une composition sonore de Jean-Louis Valero. La première séquence du ''Conte d'hiver'' est accompagnée d'une musique de fond au piano. On trouve aussi de la musique d'écran, qui appartient à l'espace représenté, dans certaines scènes de danse (''Les Nuits de la pleine lune'', ''Pauline à la plage''), lorsque le personnage met un disque (''Le Signe du lion'') ou encore quand le personnage joue lui-même de la musique (Gaspard dans ''Conte d'été'')... Les musiques de film dans les films de Rohmer sont créditées au nom de Jean-Louis Valero ou de Sébastien Erms. Sébastien Erms est en réalité un pseudonyme. Le E et le R sont les initiales d'Éric Rohmer et le M et le S correspondent aux initiales de Mary Stephen. La chanson ''Paris m'a séduit'' et la musique du prologue de ''Conte d'hiver'' est attribuée à Sébastien Erms. C'est en fait une idée de Rohmer développée par Mary Stephen.. De même, la musique de ''Conte d'été'' est en fait un thème suggéré par Rohmer puis développé par Mary Stephen et Melvil Poupaud.. Jean-Louis Valero a composé ''Slow bel oiseau des îles'', le slow qui passe au dancing et que Pauline et son ami vont écouter dans ''Pauline à la plage''. Pour ''Le Rayon vert'', Rohmer a exceptionnellement demandé à Valero une « vraie musique de film ». Pour ''Quatre aventure de Reinette et Mirabelle'', il est revenu à ses principes sur la musique et a simplement demandé une musique très simple pour le générique. Valero a composé une musique très simple qui dit le titre en code Morse et enfin il a composé le ''Montmorency Blues'' pour le ''Conte de printemps'' réédité dans .. ==== Prise de son ==== Rohmer accorde une grande importance au réalisme des sons. Pour lui les sons ne sont pas des effets mais sont là pour reconstituer une ambiance. Il travaille la plupart du temps en son direct. === Filmer la parole === Dans l'un de ses premiers articles, intitulé « Pour un cinéma parlant », Éric Rohmer déplore que le cinéma, bien qu'il soit devenu parlant depuis 1930, n'accorde en général qu'une place secondaire aux dialogues. Pour lui, le cinéma parlant tel qu'il est pratiqué au moment où il rédige l'article n'est en réalité qu'un réédité dans .. Ses films accordent généralement une place importante aux dialogues et à la parole. Ses détracteurs qualifient ses films de « films bavards ». Le critique François-Guillaume Lorrain considère que Pour le critique de cinéma Michel Mourlet, .}}. Certains détracteurs jugent que Rohmer accorde plus d'importance au texte (aux dialogues) qu'à la mise en scène et qualifient alors son cinéma de « littéraire ».. Rohmer affirme chercher à filmer la parole : ..}} === Personnages === Jean-François Pigouillé distingue deux types de personnages rohmériens, ceux qui sont orgueilleux et qui s'illusionnent sur eux-mêmes, comme Jean-Louis dans ''Ma Nuit chez Maud'', Sabine dans ''Le Beau Mariage'' ou Philippe-Égalité dans ''L'Anglaise et le Duc'' et ceux qui font confiance à la grâce ou à la Providence comme Félicie dans ''Le Conte d'hiver''. Le personnage de Félicie est en quelque sorte récompensé de son humilité et de sa foi par la ré-apparition finale de Charles.. Les personnages de Rohmer ont toujours une position sociale clairement déterminée. On connaît en général leur profession. Cette information passe la plupart du temps par le dialogue plutôt que par la situation puisqu'il est très rare que Rohmer filme un personnage dans l'exercice de son métier. === Rohmer et l'Histoire === Les films de Rohmer sont majoritairement contemporains. Les films historiques, ''La Marquise d'O'', ''Perceval'', ''L'Anglaise et le duc'', ''Les Amours d'Astrées et Céladon'', sont tous des adaptations d'œuvres littéraires. Rohmer le justifie par un souci de réalité : . === Représentation du couple === Dans un article publié en 2007, le sociologue et démographe Michel Bozon, spécialiste de la sociologie du couple, analyse l'évolution de la représentation du couple dans l’œuvre d’Éric Rohmer. Il remarque que si, dans la série des ''Six contes moraux'' le thème du mariage est omniprésent, il a quasiment disparu de celle des ''Comédies et proverbes''. Il constate aussi dans ce dernier cycle une plus grande autonomie des femmes, en phase selon lui avec l'évolution de la société. Alors que les ''Contes moraux'' sont filmés du point de vue de l'homme, la série ''Comédies et proverbes'' prend toujours le point de vue d'une femme. Enfin, alors que dans les ''Contes moraux'', les personnages cherchent à agir au nom de grands principes, les personnages du cycle ''Comédies et proverbes'' bricolent leurs règles de conduite en s'adaptant aux situations concrètes. Dans la troisième série de films, les ''Contes des quatre saisons'', Michel Bozon remarque un élargissement de l'éventail des personnages concernés par les rencontres amoureuses. Le personnage principal de ''Conte d'automne'' par exemple a quarante ou cinquante ans. === Rohmer et Marivaux === thumb|L'œuvre de Rohmer est souvent rapprochée de celle de [[Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux|Marivaux.]] L'œuvre de Rohmer est souvent comparée à l'œuvre de Marivaux. Ainsi dans ''Le Point'', François-Guillaume Lorrain le qualifie de .}}. Le titre de l'ouvrage de Michel Serceau consacré à Rohmer ''Les jeux de l'amour, du hasard et du discours''. est lui-même une référence à une célèbre pièce de Marivaux ''Le Jeu de l'amour et du hasard''. On qualifie souvent ses intrigues de « marivaudages » parce que ses personnages donnent l'impression de jouer et de se prendre au jeu de la séduction, comme dans les pièces de Marivaux. Pourtant, dans l'émission de télévision ''Preuves à l'appui'', Rohmer explique qu'il n'apprécie pas particulièrement le théâtre de Marivaux.''Éric Rohmer : preuves à l'appui'' de André S. Labarthe et Jean Douchet dans la série « Cinéma de notre temps », Arte, 1994.. === Rohmer et Pascal === thumb|Éric Rohmer a souvent fait référence à [[Blaise Pascal dans son œuvre. Après ''L'entretien sur Pascal'' dans laquelle la vision du philosophe Brice Parain s'oppose à celle moins pascalienne du père Dubarle, Rohmer reprend le thème du pari pour le transposer non plus au choix de la religion contre le monde mais au choix de son conjoint dans ''Ma nuit chez Maud'' (1969) et dans le ''Conte d'hiver''.]] Dès 1965, Rohmer réalise pour la télévision ''Entretien sur Pascal'' avec le philosophe Brice Parain et le père Dubarle. Pascal est aussi explicitement mentionné dans ''Ma nuit chez Maud'' et dans ''Conte d'hiver''. Dans le premier film, la référence au philosophe, auteur des ''Pensées'', est omniprésente. Le film se situe à Clermont-Ferrand, ville natale de Blaise Pascal. C'est aussi la ville où le philosophe et savant fit réaliser par son beau-frère une expérience scientifique décisive qui faisait apparaître l'existence d'une pression atmosphérique. On y trouve deux conversations directes sur lui, la première dans un café entre Vidal et Jean-Louis, dans laquelle Jean-Louis, le catholique, exprime sa déception à la relecture de Pascal tandis que Vidal, le communiste, applique le pari du philosophe à sa propre situation de communiste qui doit parier sur le fait que l'histoire ait un sens. La seconde conversation a lieu chez Maud. Jean-Louis exprime son refus de choisir entre Dieu et les plaisirs quotidiens, symbolisés par le vin de Chanturgue, alors que Vidal voit en Pascal la mauvaise conscience de Jean-Louis qui refuse de choisir alors qu'il doit choisir. Dans ''Conte d'hiver'', Loïc compare le choix de Félicie d'être fidèle à son amour perdu, Charles, au pari de Pascal. Indépendamment de ces références explicites, les thèmes du choix et du hasard sont omniprésents dans l’œuvre de Rohmer.. === Rohmer et la Nouvelle Vague === Avec Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette et François Truffaut, Rohmer fait partie du groupe de la Nouvelle Vague, dit aussi groupe des ''Cahiers du cinéma''. La Nouvelle Vague n'est pas une école, au sens où les films de ces cinéastes sont tous très différents et n'obéissent pas à des principes esthétiques communs. Ces cinéastes ont en commun d'être venus au cinéma par la critique et d'être devenus réalisateurs sans avoir fait une école de cinéma ou avoir été l'assistant d'un autre réalisateur. Rohmer juge que cela leur a donné une certaine liberté et il considère que leurs films sont moins « scolaires » que les autres films. Ils ont aussi en commun des références cinématographiques et littéraires. Au cinéma, ils ont tous partagé une admiration pour Alfred Hitchcock et Howard HawksÉric Rohmer a publié avec Claude Chabrol un ouvrage sur Hitchcock et François Truffaut a réalisé un grand livre d'entretiens avec Hitchcock.. En littérature, ils avaient tous une admiration pour Balzac et Dashiell Hammett.. === Rohmer et Bazin === Intellectuellement, Rohmer est proche d'André Bazin. Il a travaillé avec lui aux ''Cahiers du cinéma'' et le considère comme son professeur et son ami. Il reprend aussi la conception du cinéma de Bazin fondée sur l'opposition entre ceux qui comme Eisenstein et Gance croient d'abord à l'image et ceux qui comme Flaherty, Stroheim ou Murnau croient d'abord à la réalité.. === Points de vue critiques === Jacques Lourcelles, dans son ''Dictionnaire des films'', est particulièrement critique à l'égard des films de Rohmer. Il décrit la série ''Comédies et proverbes'' comme « peuplée comme le reste de l'œuvre de Rohmer de midinettes et de Marie-Chantal plus ou moins esseulées, bavardes, nombrilistes ». Il condamne dans ses films « deux excès également haïssables : le texte trop écrit, logorrhée rhétorique... et le texte trop improvisé... hérité des expériences du cinéma vérité des années 1960 ». Ces artifices théoriques auraient, selon lui, pour conséquence des films « criant de fausseté ».. == Héritage == thumb|Le cinéaste coréen [[Hong Sang-soo revendique l'héritage d'Éric Rohmer.]] L’œuvre de Rohmer est reconnue comme une œuvre à part. Sa productrice à la Compagnie Éric Rohmer, Françoise Etchegaray, ne lui voit pas de descendance.. Néanmoins, certains cinéastes sont souvent qualifiés de « rohmériens » par la critique cinématographique. C'est par exemple le cas du cinéaste coréen Hong Sang-soo.. Pour Jean-François Rauger, critique au journal ''Le Monde'', la manière de Hong Sang-soo .}}. Hong Sang-soo revendique lui-même clairement l'influence de Rohmer.. C'est aussi le cas de la réalisatrice Mia Hansen Løve notamment lors de la promotion d'un film comme ''L'avenir''. De même, l'œuvre d'Emmanuel Mouret est aussi souvent considérée comme proche de celle de Rohmer... Le moyen métrage ''Un monde sans femmes'' (2012) de Guillaume Brac a été comparé par un grand nombre de critiques à un film de Rohmer.... et le long métrage espagnol ''La Amiga de mi amiga'' de Zaida Carmona qui s'inscrit aussi dans cette filiation est une référence directe au film ''L'amie de mon amie''. Le film ''Maestro'', réalisé par Léa Fazer et sorti en 2014, est un hommage direct à Éric Rohmer et à son univers. Il s'agissait à l'origine d'un projet de l'acteur Jocelyn Quivrin à qui l'idée avait été inspirée par son expérience sur ''Les Amours d'Astrée et de Céladon'' : Michael Lonsdale y interprète le rôle du réalisateur Cédric Rovère et l'histoire se déroule sur le tournage d'un film inspiré de ''L'Astrée''. ''Maestro'' est dédié à Éric Rohmer et à Jocelyn Quivrin, décédés à quelques mois d'intervalle[http://www.lexpress.fr/culture/cinema/maestro-le-film-posthume-de-jocelyn-quivrin_1560821.html Maestro, le film posthume de Jocelyn Quivrin], ''L'Express'', 24/07/2014.. Dans son premier album, ''Clio'' (2016), la chanteuse Clio rend hommage à Éric Rohmer avec la chanson ''Éric Rohmer est mort'', en duo avec Fabrice Luchini. == Vie personnelle == Rohmer est toujours très discret sur sa vie privée. Il a même volontairement brouillé les pistes. Par exemple, dans un entretien au ''Film Quarterly'' en 1971, il avoue lui-même ne pas toujours indiquer la même date de naissance : ...}} D'après son biographe Antoine de Baecque, le goût du secret d'Éric Rohmer est surtout lié à sa mère, décédée en 1970, à qui il a voulu cacher son métier de cinéaste.. Il a évité autant qu'il a pu les cérémonies et les festivals.. Par exemple, en 1976, il refuse d'aller présenter ''La Marquise d'O...'' au festival de Cannes et justifie sa décision dans une lettre adressée aux responsables à la fois par sa timidité et par sa volonté de rester anonyme : ..}} Il a toutefois fait quelques exceptions à cette règle de conduite et a, par exemple, accepté de se rendre à la Mostra de Venise en 2001 pour recevoir un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière.. Le cinéaste faillit néanmoins entrer à l'Académie française, ce qui aurait fait de lui le second réalisateur à en faire partie, le premier ayant été René Clair. C'est l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, grand admirateur de Rohmer qui aurait envisagé ce projet. Mais après avoir tâté la réaction de ses collègues, peu favorables, il y renonça. Marc Fumaroli aurait également fait campagne pour que Rohmer rejoigne « les Immortels ».. Pour les mêmes raisons, Rohmer a longtemps été hostile à l'idée de donner des interviews filmées. Ainsi André S. Labarthe a mis des années à le convaincre de lui consacrer une émission dans la série « Cinéma de notre temps ». De même, Serge Toubiana, réalisateur avec Michel Pascal d'un film sur François Truffaut intitulé ''François Truffaut : Portraits volés'' pour lequel il souhaitait recueillir le témoignage d'Éric Rohmer, a rencontré les mêmes difficultés pour obtenir son assentiment.. Toubiana confirma ensuite cela et fit convaincre Rohmer que Truffaut avait un dossier sur lui dans les locaux des Films du Carrosse (c'était un scénario coécrit dans les années 1950, ''L'Église moderne''). Le choix du pseudonyme « Éric Rohmer » remonte au début des années 1950. Certains voient dans le choix de ce pseudonyme un double hommage à Erich von Stroheim et Sax Rohmer. Rohmer lui-même explique qu'il a choisi ce pseudonyme sans raison particulière, uniquement parce qu'il aimait bien la sonorité.. On sait cependant qu'il est le frère du philosophe René Schérer ; qu'il a épousé le , , Thérèse Barbet (morte à en 2023)https://www.deces-en-france.fr/resultats/27114007-barbet-therese-paule-augusta ; enfin qu'il est le père de deux enfants, Laurent Schérer et le journaliste René Monzat... == Filmographie == Filmographie exhaustiveLa filmographie a été mise à jour à partir de celle, complète, publiée dans le des ''Cahiers du cinéma'' en février 2010, 51.. === Réalisateur === ==== Courts métrages ==== * 1950 : ''Journal d'un scélérat'' * 1951 : ''Présentation ou Charlotte et son steak'' * 1952 : ''Les Petites Filles modèles'' (inachevé) * 1954 : ''Bérénice'' * 1956 : ''La Sonate à Kreutzer'' * 1958 : ''Véronique et son cancre'' * 1962 : ''La Boulangère de Monceau'' (premier des ''Six contes moraux'') * 1963 : ''La Carrière de Suzanne'' (deuxième des ''Six contes moraux'') * 1964 : ''Nadja à Paris'' *1964 : ''Les Métamorphoses du paysage'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1320455s/f1] * 1965 : ''Place de l'Étoile'' pour le film collectif ''Paris vu par...'' * 1966 : ''Une étudiante d'aujourd'hui'', * 1968 : ''Fermière à Montfaucon'', ==== Longs métrages ==== * 1959 : ''Le Signe du Lion'' * 1962-1972 : ''Six contes moraux'' : *# 1962 : ''La Boulangère de Monceau'' (voir courts métrages) *# 1963 : ''La Carrière de Suzanne'' (voir courts métrages) *# 1967 : ''La Collectionneuse'' *# 1969 : ''Ma nuit chez Maud'' *# 1970 : ''Le Genou de Claire'' *# 1972 : ''L'Amour l'après-midi'' * 1976 : ''La Marquise d'O...'' * 1978 : ''Perceval le Gallois'' * 1981-1987 : ''Comédies et proverbes'' : *# 1981 : ''La Femme de l'aviateur'' ou ''On ne saurait penser à rien'', antithèse de l'œuvre de Musset ''On ne saurait penser à tout'' *# 1982 : ''Le Beau Mariage'' ou ''Quel esprit ne bat la campagne qui ne fait château en Espagne'' de La Fontaine *# 1983 : ''Pauline à la plage'' ou ''Qui trop parole, il se mesfait'' de Chrétien de Troyes *# 1984 : ''Les Nuits de la pleine lune'' ou ''Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd sa raison'', proverbe de la province de Champagne *# 1986 : ''Le Rayon vert'' ou ''Que le temps vienne où les cœurs s'éprennent'', vers extraits du poème ''Chanson de la plus haute tour'' d'Arthur Rimbaud *# 1987 : ''L'Ami de mon amie'', proverbe ''Les amis de mes amis sont mes amis'' * 1987 : ''Quatre aventures de Reinette et Mirabelle'' * 1990-1998 : ''Contes des quatre saisons'' : *# 1990 : ''Conte de printemps'' *# 1992 : ''Conte d'hiver'' *# 1996 : ''Conte d'été'' *# 1998 : ''Conte d'automne'' * 1993 : ''L'Arbre, le Maire et la Médiathèque'' * 1995 : ''Les Rendez-vous de Paris'' * 2001 : ''L'Anglaise et le Duc'' * 2004 : ''Triple Agent'' * 2007 : ''Les Amours d'Astrée et de Céladon'' ==== Téléfilms ==== * 1980 : ''Catherine de Heilbronn'' (captation théâtrale) * 1989 : ''Les Jeux de société'' ==== Documentaires ==== * 1964 : ''Les Cabinets de physique : la vie de société au '' * 1964 : ''Les Métamorphoses du paysage : l'ère industrielle'' * 1965 : ''Perceval ou le conte du Graal'' * 1965 : ''Don Quichotte de Cervantès'' * 1965 : ''Les Histoires extraordinaires d'Edgar Poe'' avec Antoine Vitez * 1965 : ''Les Caractères de La Bruyère'' * 1965 : ''Entretien sur Pascal'' avec Brice Parain et le père Dubarle * 1965 : ''Carl Th. Dreyer'' * 1966 : ''Victor Hugo : les Contemplations'' * 1966 : ''Le Celluloïd et le Marbre'' dans la série « Cinéastes de notre temps » produite par Janine Bazin et André S. Labarthe * 1966 : ''Entretien avec Mallarmé'' * 1966 : ''Nancy au '' * 1968 : ''Louis Lumière'' avec Jean Renoir et Henri Langlois * 1968 : Fermière à Montfaucon * 1969 : ''Victor Hugo architecte'' * 1969 : ''Le Béton dans la ville'' * 1975 : ''Villes nouvelles'' : *# ''Enfance d'une ville'' *# ''La Diversité du paysage urbain'' *# ''La Forme d'une ville'' *# ''Le Logement à la demande'' ==== Clip ==== * 1987 : ''Bois ton café'' de Rosette * 1989 : ''Amour symphonique'' d'Arielle Dombasle === Producteur / Contributeur à la réalisation === ; Série ''Anniversaires'' * 1993 : ''L'Anniversaire de Paula'' réalisé par Haydée Caillot, * 1996 : ''France'' réalisé par Diane Baratier, * 1996 : ''Des goûts et des couleurs'' réalisé par Anne-Sophie Rouvillois, * 1997 : ''Heurts divers'' réalisé par François et Florence Rauscher, * 1998 : ''Les Amis de Ninon'' réalisé par Rosette, ; Série ''Le Modèle'' * 1998 : ''Un dentiste exemplaire'', réalisé et scénarisé par Éric Rohmer, Aurélia Alcaïs, Haydée Caillot et Stéphane Pioffet, * 1999 : ''Une histoire qui se dessine'', réalisé par Éric Rohmer et Rosette, * 1999 : ''La Cambrure'' réalisé par Edwige Shaki et Éric Rohmer, * 2005 : ''Le Canapé rouge'', réalisé par Marie Rivière et Éric Rohmer, * 2008 : ''Le Nu à la terrasse'', réalisé par Éric Rohmer d’après une idée de Joëlle Miquel, * 2009 : ''La Proposition'', réalisé par Éric Rohmer et Anne-Sophie Rouvillois d’après une idée de Sybille Chevrier, === Scénariste (outre ses propres films) === * 1958 : ''Tous les garçons s'appellent Patrick'' ou ''Charlotte et Véronique'' de Jean-Luc Godard === Acteur === *1966 : ''Brigitte et Brigitte'' de Luc Moullet : le professeur Schérer *1971 : ''Out 1 : Noli me tangere'' de Jacques Rivette : le balzacien *1976 : ''La Marquise d'O...'' de lui-même : un officier russe *1982 : ''Passage de la vierge'' de Haydée Caillot : le tueur de prostituées *1982 : ''Chassé-croisé'' d'Arielle Dombasle *2009 : ''La Traversée du désir'' d'Arielle Dombasle : lui-même == Théâtre == Mise en scène : * 1979 : ''La Petite Catherine de Heilbronn'' de Heinrich von Kleist au théâtre des Amandiers à Nanterre. * 1987 : ''Trio en mi-bémol'' de lui-même au théâtre du Rond-Point.. == Publications == * .}} * . * . * .}} * . * . * . * . * . * . * . * . * . * . * . === Découpages et dialogues de films === * ''La Collectionneuse'', L'Avant-scène cinéma 69, 1967. * ''Ma nuit chez Maud'', L'Avant-scène cinéma 96, 1969. * ''La Marquise d'O...'', L'Avant-scène cinéma 173, 1976. * ''Perceval le Gallois'', L'Avant-scène cinéma 221, 1979. * ''Le Beau mariage'', L'Avant-scène cinéma 293, 1982. * ''Pauline à la plage'', L'Avant-scène cinéma 310, 1983. * ''La Femme de l'aviateur'' et ''Les Nuits de la pleine lune'', L'Avant-scène cinéma 336, 1985. * ''Conte de printemps'', L'Avant-scène cinéma 392, 1990. === Autres publications === * . == Distinctions == * 1967 : Ours d'argent (Grand prix du jury) au Festival de Berlin pour ''La Collectionneuse'' * 1969 : Prix Méliès pour ''Ma nuit chez Maud'' * 1970 : Prix Louis-Delluc pour ''Le Genou de Claire'' * 1971 : Coquille d'or au festival international du film de Saint-Sébastien pour ''Le Genou de Claire'' * 1971 : Prix Méliès pour ''Le Genou de Claire'' * 1976 : Grand prix spécial du jury au Festival de Cannes pour ''La Marquise d'O...'' * 1979 : Prix Méliès pour ''Perceval le Gallois'' * 1983 : Prix Méliès pour ''Pauline à la plage'' * 1983 : Ours d'argent du meilleur réalisateur au Festival de Berlin pour ''Pauline à la plage'' * 1984 : Prix Méliès pour ''Les Nuits de la pleine lune'' * 1986 : Lion d'or à la Mostra de Venise pour ''Le Rayon vert'' * 2001 : Lion d'or à la Mostra de Venise pour l'ensemble de sa carrière == Box-office == En tant que réalisateur, Éric Rohmer n'a pas obtenu d'énormes succès au box-office. Seul le film ''Ma nuit chez Maud'' a dépassé la barre du million d'entrées en France. *'''Sources :''' JPBox-Office.com.. *'''Légendes''' : Budget (entre 1 et , entre 10 et et plus de ), France (entre et 1 M d'entrées, entre 1 et 2 M d'entrées et plus de 2 M d'entrées) et États-Unis (entre 1 et 50 M$, entre 50 et 100 M$ et plus de 100 M$). == Voir aussi == === Bibliographie === ==== Ouvrages ==== * . * . * * * . * . * . * * . * . * * . * . * * . * . * . * . * . * . * . * . * . * . * ; * * Hughes Moreau (dir.), ''Le Paradis français d'Éric Rohmer'', Pierre-Guillaume de Roux, 2017 * Julie Wolkenstein, ''Les vacances'', roman, Paris, P.O.L., 2017. * Patrice Guillamaud, ''Le Charme et la sublimation. Essai sur le désir et la renonciation dans l'œuvre d'Eric Rohmer'', Paris, éd. du Cerf, 2017 . * Françoise Etchegaray, ''Contes des mille et un Rohmer'', Exils, 2020. * Rosette, ''Éric (l'ami Rohmer)'', Éditions de Paris, 2024. * Victorien Daoût, ''Au travail avec Éric Rohmer - Entretiens avec ses collaborateurs'', Capricci, 2024. ==== Articles ==== * . * . * . * . * . * . * Dossier spécial ''Cahiers du cinéma'', 588, mars 2004. * . * . * . * . * Dossier spécial ''Cahiers du cinéma'', 653 février 2010. * Numéro spécial ''Senses of cinema'' 54, avril 2010, [http://www.sensesofcinema.com/issue/issue-54/ lire en ligne]. * . * . * . * Dossier ''Rohmer, l'art du naturel'' dans la revue ''Positif'', , janvier 2011. * . * . * . * . * . * * Jean-Pierre Pagliano et Robert Hammond: "Écriture et cinéma. Entretien avec Eric Rohmer (1980)", "Jeune Cinéma" , octobre 2019. === Films sur Éric Rohmer et son œuvre === * [] : ''En répétant Perceval'' de Jean Douchet, * [] : ''Perceval le Gallois'' de Philippe Collin, * 1994 : ''Éric Rohmer : preuves à l'appui'' de André S. Labarthe et Jean Douchet pour la série « Cinéma de notre temps » sur Arte, deux parties de . * [] : ''À propos du film d'Éric Rohmer « L'Anglaise et le Duc »'' de Françoise Etchegaray, , documentaire * [] : ''Les Contes secrets ou les Rohmériens'' de Marie Binet, * 2005 : ''La Fabrique du Conte d'été'' de Jean-André Fieschi et Françoise Etchegaray, * [] : ''En compagnie d’Éric Rohmer (La Farandole)'' de Marie Rivière, , documentaire * 2010 : ''Il y avait quoi (pour Éric Rohmer)'' de Jean-Luc Godard, court métrage de * 2014 : ''Maestro'' de Léa Fazer, long métrage de fiction === Chanson sur Éric Rohmer === * ''Éric Rohmer est mort'', 2016. La chanteuse Clio l'interprète seule et aussi avec Fabrice Luchini. === Rétrospectives === * ''Éric Rohmer, l'art de la fugue'', rétrospective à la cinémathèque française du 17 mars au 2 mai 2004.. * Rétrospective Éric Rohmer au festival international du film de La Rochelle en juillet 2010. * "''Eric Rohmer, Now!"'', Cinéma Xenix, Zürich, 01. 09 - 05.10.2016 === Colloques === * [] : ''Rohmer en perspectives'', organisé par Laurence Schifano du 17 février au à Paris.. * [] : ''Les archives Éric Rohmer : pour quelles recherches ?'', organisée par le LASLAR (groupe de recherche des Lettres, Arts du Spectacle et Langues Romanes de l'Université de Caen) et l'IMEC, le 11 mars 2014 à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.. == Notes et références == === Notes === === Références === == Liens externes == * [http://www.forumdesimages.fr/les-rencontres/toutes-les-rencontres/eric-rohmer-un-cineaste-dans-la-ville Conférence de Philippe Fauvel ''Eric Rhomer un cinéaste dans la ville''] au Forum des images en . * * * [http://www.rts.ch/archives/tv/culture/cinema-vif/3469699-eric-rohmer.html Éric Rohmer], parle de la Nouvelle Vague en 1965, sur RTS.ch * Catégorie:Réalisateur français Catégorie:Journaliste français du XXe siècle Catégorie:Critique français de cinéma Catégorie:Collaborateur des Cahiers du cinéma Catégorie:Élève du lycée Edmond-Perrier Catégorie:Élève du lycée Henri-IV au XXe siècle Catégorie:Nouvelle Vague Catégorie:Pseudonyme Catégorie:Ours d'argent de la meilleure réalisation Catégorie:Prix Jean-Le-Duc Catégorie:Naissance en mars 1920 Catégorie:Naissance à Tulle Catégorie:Décès en janvier 2010 Catégorie:Décès dans le 13e arrondissement de Paris Catégorie:Décès à 89 ans Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 13) | Éric Rohmer | | birth_place = Tulle, France | death_date = | death_place = Paris, France | occupation = | yearsactive = 1945–2009 | children = 2 | spouse = }} '''Jean Marie Maurice Schérer''' or '''Maurice Henri Joseph Schérer''', known as '''Éric Rohmer''' (; 21 March 192011 January 2010), was a French film director, film critic, journalist, novelist, screenwriter, and teacher. Rohmer was the last of the post-World War II French New Wave directors to become established. He edited the influential film journal ''Cahiers du cinéma'' from 1957 to 1963, while most of his colleagues—among them Jean-Luc Godard and François Truffaut—were making the transition from critics to filmmakers and gaining international attention. Rohmer gained international acclaim around 1969 when his film ''My Night at Maud's'' was nominated at the Academy Awards. He won the San Sebastián International Film Festival with ''Claire's Knee'' in 1971 and the Golden Lion at the Venice Film Festival for ''The Green Ray'' in 1986. Rohmer went on to receive the Venice Film Festival's Career Golden Lion in 2001. After Rohmer's death in 2010, his obituary in ''The Daily Telegraph'' described him as "the most durable filmmaker of the French New Wave", outlasting his peers and "still making movies the public wanted to see" late in his career. ==Early life== Rohmer was born ''Jean-Marie Maurice Schérer'' (or ''Maurice Henri Joseph Schérer'')Dave Kehr [https://www.nytimes.com/2010/01/12/movies/12rohmer.html?ref=obituaries "Eric Rohmer, a Leading Filmmaker of the French New Wave, Dies at 89"], ''New York Times'', 11 January 2010 in Nancy (also listed as Tulle), Meurthe-et-Moselle department, Lorraine, France, the son of Mathilde (née Bucher) and Lucien Schérer.[http://www.filmreference.com/film/71/Eric-Rohmer.html Eric Rohmer Biography (1920?-)], Film Reference Rohmer was a Catholic.[https://web.archive.org/web/20060209003618/http://www.adherents.com/people/pr/Eric_Rohmer.html The religion of director Eric Rohmer], Adherents.com He was secretive about his private life and often gave different dates of birth to reporters.James Monaco. ''The New Wave''. New York: Oxford University Press. 1976. p. 286. He fashioned his pseudonym from the names of two famous artists: actor and director Erich von Stroheim and writer Sax Rohmer, author of the Fu Manchu series. Rohmer was educated in Paris and received an advanced degree in history, though he seemed equally interested and learned in literature, philosophy, and theology.John Wakeman, ''World Film Directors, Volume 2, 1945-1985''. New York: H. W. Wilson, 1988. pp. 919-928. ==Career as a journalist== Rohmer first worked as a teacher in Clermont-Ferrand. In the mid-1940s he quit his teaching job and moved to Paris, where he worked as a freelance journalist. In 1946 he published a novel, ''Elisabeth'' (AKA ''Les Vacances'') under the pen name Gilbert Cordier. While living in Paris, Rohmer first began to attend screenings at Henri Langlois's , where he first met and befriended Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques Rivette and other members of the French New Wave. Rohmer had never been very interested in film, preferring literature, but soon became an intense lover of films and about 1949 switched from journalism to film criticism. He wrote film reviews for such publications as ''Révue du Cinéma'', ''Arts'', ''Temps Modernes'' and ''La Parisienne''. In 1950, he co-founded the film magazine ''La Gazette du Cinéma'' with Rivette and Godard, but it was short-lived. In 1951 Rohmer joined the staff of André Bazin's newly founded film magazine ''Cahiers du Cinéma'', of which he became the editor in 1956. There, Rohmer established himself as a critic with a distinctive voice; fellow ''Cahiers'' contributor and French New Wave filmmaker Luc Moullet later remarked that, unlike the more aggressive and personal writings of younger critics like Truffaut and Godard, Rohmer favored a rhetorical style that made extensive use of questions and rarely used the first person singular.Luc Moullet. [http://mubi.com/notebook/posts/the-mask-and-the-role-of-god The Mask and the Role of God.] Mubi Notebook. Rohmer was known as more politically conservative than most of the ''Cahiers'' staff, and his opinions were highly influential on the magazine's direction while he was editor. Rohmer first published articles under his real name but began using "Éric Rohmer" in 1955 so that his family would not find out that he was involved in the film world, as they would have disapproved. Rohmer's best-known article was "Le Celluloïd et le marbre" ("Celluloid and Marble", 1955), which examines the relationship between film and other arts. In the article, Rohmer writes that in an age of cultural self-consciousness, film is "the last refuge of poetry" and the only contemporary art form from which metaphor can still spring naturally and spontaneously. In 1957 Rohmer and Claude Chabrol wrote ''Hitchcock'' (Paris: Éditions Universitaires, 1957), the earliest book-length study of Alfred Hitchcock. It focuses on Hitchcock's Catholic background and has been called "one of the most influential film books since the Second World War, casting new light on a filmmaker hitherto considered a mere entertainer". ''Hitchcock'' helped establish the auteur theory as a critical method and contributed to the reevaluation of the American cinema that was central to that method. By 1963 Rohmer was becoming more at odds with some of the more radical left-wing critics at ''Cahiers du Cinéma''. He continued to admire US films while many of the other left-wing critics had rejected them and were championing ''cinéma vérité'' and Marxist film criticism. Rohmer resigned that year and was succeeded by Rivette. ==Film career== ===1950–1962: Shorts and early film career=== In 1950 Rohmer made his first 16mm short film, ''Journal d'un scélérat''. The film starred writer Paul Gégauff and was made with a borrowed camera. By 1951 Rohmer had a bigger budget provided by friends and shot the short film ''Présentation ou Charlotte et son steak''. The 12-minute film was co-written by and starred Jean-Luc Godard. The film was not completed until 1961. In 1952 Rohmer began collaborating with Pierre Guilbaud on a one-hour short feature, ''Les Petites Filles modèles'', but the film was never finished. In 1954 Rohmer made and acted in ''Bérénice'', a 15-minute short based on a story by Edgar Allan Poe. In 1956 Rohmer directed, wrote, edited and starred in ''La Sonate à Kreutzer'', a 50-minute film produced by Godard. In 1958 Rohmer made ''Véronique et son cancre'', a 20-minute short produced by Chabrol. Chabrol's company AJYM produced Rohmer's feature directorial debut, ''The Sign of Leo'' (''Le Signe du lion'') in 1959. In the film an American composer spends the month of August waiting for his inheritance while all his friends are on vacation and gradually becomes impoverished. It included music by Louis Sagver. ''The Sign of Leo'' was later recut and rescored by distributors when Chabrol was forced to sell his production company, and Rohmer disowned the recut version.James Monaco. ''The New Wave''. New York: Oxford University Press. 1976. p. 287. In 1962 Rohmer and Barbet Schroeder co-founded the production company Les Films du Losange (they were later joined by Pierre Coltrell in the late 1960s). Les Films du Losange produced all of Rohmer's work (except his last three features produced by La Compagnie Eric Rohmer).Agnès Poirier [https://www.theguardian.com/commentisfree/2010/jan/12/eric-rohmer-tribute-french-films "Eric Rohmer: un hommage"], ''The Guardian'', 12 January 2010 ===1962–1972: ''Six Moral Tales'' and television work=== Rohmer's career began to gain momentum with his ''Six Moral Tales'' (''Six contes moraux''). Each of the films in the cycle follows the same story, inspired by F. W. Murnau's ''Sunrise: A Song of Two Humans'' (1927): a man, married or otherwise committed to a woman, is tempted by a second woman but eventually returns to the first.Glòria Salvadó Corretger, "Object/Subject: The Films of Eric Rohmer," ''Formats'' (2005), http://www.upf.edu/materials/depeca/formats/arti8_ing.htm . For Rohmer, these stories' characters "like to bring their motives, the reasons for their actions, into the open, they try to analyze, they are not people who act without thinking about what they are doing. What matters is what they ''think'' about their behavior, rather than their behavior itself." The French word "moraliste" does not translate directly to the English "moralist" and has more to do with what someone thinks and feels. Rohmer cited the works of Blaise Pascal, Jean de La Bruyère, François de La Rochefoucauld and Stendhal as inspirations for the series.James Monaco. ''The New Wave''. New York: Oxford University Press. 1976. He clarified, "a ''moraliste'' is someone who is interested in the description of what goes on inside man. He's concerned with states of mind and feelings." Regarding the repetition of a single storyline, he explained that it would allow him to explore six variations of the same theme. Plus, he stated, "I was determined to be inflexible and intractable, because if you persist in an idea it seems to me that in the end you do secure a following." The first ''Moral Tale'' was ''The Bakery Girl of Monceau'' (1963). This 26-minute film portrays a young man, a college student, who sees a young woman in the street and spends days obsessively searching for her. He meets a second woman who works in a bakery and begins to flirt with her, but abandons her when he finally finds the first woman. Schroder starred as the young man and Bertrand Tavernier was the narrator. The second ''Moral Tale'' was ''Suzanne's Career'' (1963). This 60-minute film portrays a young student who is rejected by one woman and begins a romantic relationship with a second. The first and second ''Moral Tales'' were never theatrically released and Rohmer was disappointed by their poor technical quality. They were not well known until after the release of the other four. In 1963 Les Films du Losange produced the New Wave omnibus film ''Six in Paris'', of which Rohmer's short "Place de l'Etoile" was the centerpiece. After being driven out of his editor position at ''Cahiers'', Rohmer began making short documentaries for French television. Between 1964 and 1966 Rohmer made 14 shorts for television through the Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF) and Télévision Scolaire. These included episodes of ''Filmmakers of Our Time'' on Louis Lumiere and Carl Theodor Dreyer, educational films on Blaise Pascal and Stéphane Mallarmé, and documentaries on the Percival legend, the Industrial Revolution and female students in Paris. Rohmer later said that television taught him how to make "readable images". He later said, "When you show a film on TV, the framing goes to pieces, straight lines are warped...the way people stand and walk and move, the whole physical dimension...all this is lost. Personally I don't feel that TV is an intimate medium." In 1964 Rohmer made the 13-minute short film ''Nadja à Paris'' with cinematographer Nestor Almendros. Rohmer and Schroder then sold the rights of two of their short films to French television in order to raise $60,000 to produce the feature film ''La Collectionneuse'' in 1967, the third ''Moral Tale''.James Monaco. ''The New Wave''. New York: Oxford University Press. 1976. p. 288. The film's budget went only to film stock and renting a house in St. Tropez as a set. Rohmer described it as a film about ''l'amour par désoeuvrement'' ("love from idleness"). ''La Collectionneuse'' won the Jury Grand Prix at the 17th Berlin International Film Festival and was praised by French film critics, though US film critics called it "boring". The fourth ''Moral Tale'' was ''My Night at Maud's'' in 1969. The film was made with funds raised by Truffaut, who liked the script, and was initially intended to be the third ''Moral Tale''. But because the film takes place on Christmas Eve, Rohmer wanted to shoot the film in December. Actor Jean-Louis Trintignant was not available so filming was delayed for a year.James Monaco. ''The New Wave''. New York: Oxford University Press. 1976. p. 303. The film centers on Pascal's Wager and stars Trintignant, Françoise Fabian, Marie-Christine Barrault and Antoine Vitez. ''My Night at Maud's'' was Rohmer's first successful film both commercially and critically. It was screened and highly praised at the 1969 Cannes Film Festival and later won the Prix Max Ophüls. It was released in the US and praised by critics there as well. It eventually received Oscar nominations for Best Original Screenplay and Best Foreign Film. James Monaco wrote, "Here, for the first time the focus is clearly set on the ethical and existential question of choice. If it isn't clear within ''Maud'' who actually is making the wager and whether or not they win or lose, that only enlarges the idea of ''le pari'' ("the bet") into the encompassing metaphor that Rohmer wants for the entire series." The fifth ''Moral Tale'' was ''Le genou de Claire'' (''Claire's Knee'', 1970). It won the Grand Prix at the San Sebastián International Film Festival, the Prix Louis Delluc and the Prix Méliès, and was a huge international success. Vincent Canby called it "something close to a perfect film." It was Rohmer's second film in color. Rohmer said, "the presence of the lake and the mountains is stronger in color than in black and white. It is a film I couldn't imagine in black and white. The color green seems to me essential in that film...This film would have no value to me in black and white." The sixth and final ''Moral Tale'' was 1972's ''Love in the Afternoon'' (released as ''Chloe in the Afternoon'' in the US). Molly Haskell criticized the film for betraying the rest of the series by making a moral judgment of the main character and approving of his decision in the film. Overall, Rohmer said he wanted the ''Six Moral Tales'' "to portray in film what seemed most alien to the medium, to express feelings buried deep in our consciousness. That's why they have to be narrated in the first person singular...The protagonist discusses himself and judges his actions. I film the process." ===1972–1987: Adaptations and ''Comedies and Proverbs''=== Following the ''Moral Tales'' Rohmer wanted to make a less personal film and adapted a novella by Heinrich von Kleist, ''La Marquise d'O...'' in 1976. It was one of Rohmer's most critically acclaimed films, with many critics ranking it with ''My Night at Maud's'' and ''Claire's Knee''. Rohmer stated that "It wasn't simply the action I was drawn to, but the text itself. I didn't want to translate it into images, or make a filmed equivalent. I wanted to use the text as if Kleist himself had put it directly on the screen, as if he were making a movie ... Kleist didn't copy me and I didn't copy him, but obviously there was an affinity." In 1978 Rohmer made the Holy Grail legend film ''Perceval le Gallois'', based on a 12th-century manuscript by Chrétien de Troyes. The film received mostly poor critical reviews. Tom Milne said that the film was "almost universally greeted as a disappointment, at best a whimsical exercise in the faux-naif in its attempt to capture the poetic simplicity of medieval faith, at worse an anticlimatic blunder" and that it was "rather like watching the animation of a medieval manuscript, with the text gravely read aloud while the images — cramped and crowded, coloured with jewelled brilliance, delighting the eye with bizarre perspectives — magnificently play the role traditionally assigned to marginal illuminations." In 1980 Rohmer made a film for television of his stage production of Kleist's play ''Catherine de Heilbronn'', another work with a medieval setting.[http://www.dvdclassik.com/test/dvd-la-marquise-d-o-potemkine-coffret-integrale-eric-rohmer Review] of ''Éric Rohmer coffret intégrale'' (Éditions Potemkine, 2013). ''Cathérine de Heilbronn'' is included as a supplement to the DVD disk ''Die Marquise von O''. Retrieved 10 January 2015. Later in 1980 Rohmer embarked on a second series of films: the "Comedies and Proverbs" (''Comédies et Proverbes''), where each film was based on a proverb. The first "Comedy and proverb" was ''The Aviator's Wife'', which was based on an idea that Rohmer had had since the mid-1940s. This was followed in 1981 with ''Le Beau Mariage'' (''A Perfect Marriage''), the second "Comedy and Proverb". Rohmer stated that "what interests me is to show how someone's imagination works. The fact that obsession can replace reality." In his review of the film, film critic Claude Baignères said that "Eric Rohmer is a virtuoso of the pen sketch...[He had not been] at ease with the paint tubes that Persival required, [but in this film he created] a tiny figurine whose every feature, every curl, every tone is aimed at revealing to us a state of soul and of heart." Raphael Bassan said that "the filmmaker fails to achieve in these dialogues the flexibility, the textual freedom of ''The Aviator's Wife''. ''A Perfect Marriage'' is only a variation on the spiritual states of the petty bourgeoise who go on and on forever about the legitimacy of certain institutions or beliefs confronted by problems of the emotions. Quite simply, this is a minor variation on this central Rohmerian theme." The third "Comedy and proverb" was ''Pauline at the Beach'' in 1983. It won the Silver Bear for Best Director at the 33rd Berlin International Film Festival. It was based on an idea that Rohmer had in the 1950s, originally intended for Brigitte Bardot. Rohmer often made films that he had been working on for many years and stated "I can't say 'I make one film, then after that film I look for a subject and write on that subject...then I shoot.' Not at all...these are films that are drawn from one evolving mass, films that have been in my head for a long time and that I think about simultaneously." The fourth "Comedy and Proverb" was ''Full Moon in Paris'' in 1984. The film's proverb was invented by Rohmer himself: "The one who has two wives loses his soul, the one who has two houses loses his mind." The film's cinematographer Renato Berta called it "one of the most luxurious films ever made" because of the high amount of preparation put into it. The film began with Rohmer and the actors discussing their roles and reading from the film's scenario while tape recording the rehearsals. Rohmer then re-wrote the script based on these sessions and shot the film on Super 8mm as a dress rehearsal. When the film was finally shot, Rohmer often used between two and three takes for each shot, and sometimes only one take. Alain Bergala and Alain Philippon have stated that "all the art of Eric Rohmer consists of creating on the set a veritable osmosis among himself, the actors and the technicians." Rohmer even encouraged actress Pascale Ogier to design sets for the film since her character is an interior decorator. Ogier later won the Best Actress award at the Venice Film Festival. Alain Philippon called the film "one of the most accomplished films that Rohmer has given us...and that if the film moves it is because of its own risk-taking." The fifth "Comedy and Proverb" was ''The Green Ray'' in 1986. Rohmer explained that "I was struck by the naturalness of television interviews. You can say that here, nature is perfect. If you look for it, you find it because people forget the cameras." As was becoming his custom in pre-production, Rohmer gathered his cast together to discuss the project and their characters, but then allowed each actor to invent their own dialogue. Rohmer stated that lead actress Marie Rivière "is the one who called the shots, not only by what she said, but by the way she'd speak, the way she'd question people, and also by the questions her character evoked from the others." The film was shot chronologically and in 16mm so as to be "as inconspicuous as possible, to have Delphine blend into the crowd as a way, ultimately, of accentuating her isolation." Rohmer also instructed his cinematographer Sophie Maintigneux to keep technical aspects of the shoot to a minimum so as to not interrupt or distract the actors. The film's only major expense was a trip to the Canary Islands in order to film the green rays there. Rohmer chose to première the film on Canal Plus TV, a pay-TV station that paid $130,000 for the film, which was only one fifth of its budget. Rohmer stated that "Cinema here will survive only because of television. Without such an alliance we won't be able to afford French films." The experiment paid off when the film was a theatrical hit after being released three days after its initial broadcast. It won the Golden Lion and the FIPRESCI Prize at the 1986 Venice Film Festival. It was mostly praised by film critics, although Alain Robbe-Grillet wrote an unfavorable review and stated "I didn't like it very much." The Sixth "Comedy and Proverb" was ''Boyfriends and Girlfriends'' (''L'Ami de mon amie'') in 1987. ===1987–2009: ''Tales of the Four Seasons'' and later film career=== He followed these with a third series in the 1990s: ''Tales of the Four Seasons'' (''Contes des quatre saisons''). ''Conte d'automne'' or ''Autumn Tale'' was a critically acclaimed release in 1999 when Rohmer was 79. The previous titles of the series were ''A Tale of Springtime'' (1990), ''A Tale of Winter'' (1992), and ''A Summer's Tale'' (1996). Beginning in the 2000s, Rohmer, in his eighties, returned to period drama with ''The Lady and the Duke'' and ''Triple Agent''. ''The Lady and the Duke'' caused considerable controversy in France, where its negative portrayal of the French Revolution led some critics to label it monarchist propaganda. Its innovative cinematic style and strong acting performances led it to be well received elsewhere. In 2001, his life's work was recognised when he received the Golden Lion at the Venice Film Festival. In 2007, Rohmer's final film, ''The Romance of Astrea and Celadon'', was shown during the Venice Film Festival, at which he spoke of retiring. ==Style== Rohmer's films concentrate on intelligent, articulate protagonists who frequently fail to own up to their desires. The contrast between what they say and what they do fuels much of the drama in his films. Gerard Legrand once said that "he is one of the rare filmmakers who is constantly inviting you to be intelligent, indeed, more intelligent than his (likable) characters." Rohmer considered filmmaking to be "closer to the novel—to a certain classical style of novel which the cinema is now taking over—than the other forms of entertainment, like the theater." The structure of his films is often circular, where the main part of the film consists of a digression that will "seem to promise escape from a trap which the protagonist feels closing around him or her, but will come to be seen rather as itself a trap from which the protagonist must escape." This is most easily observable in films such as ''Pauline at the Beach'' and ''A Summer's Tale'', which begin with their protagonists arriving and end with their protagonists leaving in the same manner in which they arrived. Rohmer saw the full-face closeup as a device that does not reflect how we see each other and avoided its use. He avoids extradiegetic music (not coming from onscreen sound sources), seeing it as a violation of the fourth wall. He has on occasion departed from the rule by inserting soundtrack music in places in ''The Green Ray'' (1986) (released as ''Summer'' in the United States). Rohmer also tends to spend considerable time in his films showing his characters going from place to place, walking, driving, bicycling or commuting on a train, engaging the viewer in the idea that part of the day of each individual involves quotidian travel. This was most evident in (1982), which had the female protagonist constantly traveling, particularly between Paris and Le Mans. Rohmer typically populates his films with people in their twenties and the settings are often on pleasant beaches and popular resorts, notably in ''La Collectionneuse'' (1967), ''Pauline at the Beach'' (1983), ''The Green Ray'' (1986) and ''A Summer's Tale'' (1996). These films are immersed in an environment of bright sunlight, blue skies, green grass, sandy beaches, and clear water. He explained that "people sometimes ask me why most of the main characters in my films are young. I don't feel at ease with older people ... I can't get people older than forty to talk convincingly." Half a dozen of Rohmer's films are set in the summertime, which he depicts as a time of beauty and leisure, but also of "stagnation and aimlessness". He does this through cinematography and sound design, but primarily through presenting "reflective characters with too much time on their hands and too many thoughts in their heads". Rohmer said he wanted to look at "thoughts rather than actions", dealing "less with what people do than what is going on in their minds while they are doing it." Given Rohmer's professed interest in the anticipation rather than the climax in his tales, the summertime provides his characters with the time and space to show their self-consciousness and anxiety, rather than the solitude and relaxation that they desired. Rohmer preferred to use non-professional actors in his films. He usually held a large number of rehearsals before shooting and would shoot his films very quickly. He spent little time editing his films. He usually shot his films chronologically, and often shot scenes during the time of day in which they took place. He explained that "my films are based on meteorology. If I didn't call the weather service everyday, I couldn't make my films because they're shot according to the weather outside. My films are slaves to weather." Similarly, Rohmer's films all have a strong sense of place. Whether shot in Paris, Clermont-Ferrand, or elsewhere, his films clearly show where they are and how the characters are part of that place. Characters travel or walk past signposts or monuments, or converse about these places. The locations in which the characters exist are as important an element in his films as what his characters are saying and doing. For this reason, Rohmer has been called a "poet of place". The director's characters engage in long conversations—mostly talking about man–woman relationships but also on mundane issues like trying to find a vacation spot. There are also occasional digressions by the characters on literature and philosophy as most of Rohmer's characters are middle class and university educated. ''A Summer's Tale'' (1996) has most of the elements of a typical Rohmer film: no soundtrack music, no close-ups, a seaside resort, long conversations between beautiful young people (who are middle class and educated) and discussions involving the characters' interests from songwriting to ethnology. Beginning in the late 1970s during the production of ''Perceval le Gallois'' Rohmer began to reduce the number of crew members on his films. He first dispensed with the script supervisor, then (controversially) cut out the assistant director, then all other assistants and technical managers until, by the time he shot ''The Green Ray'' in 1986, his crew consisted only of a camera operator and a sound engineer. Rohmer stated that "I even wonder if I could work in the usual conditions of filmmaking." His style was famously criticised by Gene Hackman's character in the 1975 film ''Night Moves'' who describes viewing Rohmer's films as "kind of like watching paint dry". Rohmer was a highly literary man. His films frequently refer to ideas and themes in plays and novels, such as references to Jules Verne (in ''The Green Ray''), William Shakespeare (in ''A Winter's Tale'') and Pascal's wager (in ''Ma nuit chez Maud''). ==Personal life and death== Rohmer's brother was the philosopher René Schérer. In 1957, Rohmer married Thérèse Barbet. The couple had two sons. The elder, René Monzat (b. 1958), is an author and investigative journalist at, most recently, ''Le Monde'' and ''Mediapart''. His work focuses on the French far-right. Rohmer was a devout Catholic, monarchist, and "ecological zealot". For years he had no telephone and refused to get into cars, which he called "immoral pollutors". For many years he was known to jog two miles to his office every morning. He was well known for his need for personal privacy and sometimes wore disguises, such as a false moustache at the New York premiere of one of his films. Rohmer's mother died without ever knowing that her son was a famous film director. thumb|right|Rohmer's grave in [[Cimetière du Montparnasse|Montparnasse Cemetery]] Rohmer died on the morning of 11 January 2010 at the age of 89 after a series of strokes.Anoine de Baecque and Noël Herpe ''Éric Rohmer : a biography''. New York: Columbia University Press. 2016. He had been admitted to hospital the previous week. The former Culture Minister Jack Lang called Rohmer "one of the masters of French cinema". Director Thierry Fremaux called his work "unique". Rohmer's grave is in district 13 of Montparnasse Cemetery. At the 2010 César Awards, actor Fabrice Luchini presented a special tribute to Rohmer: I'm going to read a remarkable text written by Jacques Fieschi, writer, director, creator of "the cinematographe", challenger of ''Les cahiers du cinéma'', which recently published a special edition on Eric Rohmer. Truffaut once said he was one of the greatest directors of the 20th century, Godard was his brother, Chabrol admired him, Wenders couldn't stop taking photos of him. Rohmer is a tremendous international star. The one and only French director who was in coherence with the money spent on his films and the money that his films made. I remember a phrase by Daniel Toscan Du Plantier the day ''Les Visiteurs'' opened, which eventually sold 15 million tickets: "Yes but there is this incredible film called ''L'arbre, le maire et la médiathèque'' that sold 100,000 tickets, which may sound ridiculous in comparison, but no, because but it was only playing in one theater for an entire year." A happy time for cinema when this kind of thing could happen. Rohmer. Here is a tribute from Jacques Fieschi: "We are all connected with the cinema, at least for a short time. The cinema has its economical laws, its artistic laws, a craft that once in a while rewards us or forgets us. Éric Rohmer seems to have escaped from this reality by inventing his own laws, his own rules of the game. One could say his own economy of the cinema that served his own purpose, which could skip the others, or to be more accurate that couldn't skip the audience with its originality. He had a very unique point of view on the different levels of language and on desire that is at work in the heart of each and every human being, on youth, on seasons, on literature, of course, and one could say on history. Éric Rohmer, this sensual intellectual, with his silhouette of a teacher and a walker. As an outsider he made luminous and candid films in which he deliberately forgot his perfect knowledge of the cinema in a very direct link with the beauty of the world." The text was by Jacques Fieschi and it was a tribute to Éric Rohmer. Thank you. On 8 February 2010, the Cinémathèque Française held a special tribute to Rohmer that included a screening of ''Claire's Knee'' and a short video tribute to Rohmer by Jean-Luc Godard.[http://cinemasparagus.blogspot.com/2010/02/godard-on-death-of-rohmer.html Godard on the Death of Róhmer], Cinemasparagus blog ==Awards and nominations== ==Filmography== ===Features=== * ''The Sign of Leo'' (1962) * ''The Collector'' (1967) * ''My Night at Maud's'' (1969) * ''Claire's Knee'' (1970) * ''Love in the Afternoon'' (1972) * ''The Marquise of O'' (1976) * ''Perceval le Gallois'' (1978) * ''Catherine de Heilbronn'' (1980, television film) * ''The Aviator's Wife'' (1981) * ''A Good Marriage'' (1982) * ''Pauline at the Beach'' (1983) * ''Full Moon in Paris'' (1984) * ''The Green Ray'' (1986) * ''Boyfriends and Girlfriends'' (1987) * ''Four Adventures of Reinette and Mirabelle'' (1987) * ''Le trio en mi bémol'' (1988) * ''A Tale of Springtime'' (1990) * ''A Tale of Winter'' (1992) * ''The Tree, the Mayor and the Mediatheque'' (1993) * ''Rendezvous in Paris'' (1995) * ''A Summer's Tale'' (1996) * ''Autumn Tale'' (1998) * ''The Lady and the Duke'' (2001) * ''Triple Agent'' (2004) * ''The Romance of Astrea and Celadon'' (2007) ==Notes== ==References== ==Bibliography== * de Baecque, Antoine and Herpe, Noël. ''Éric Rohmer''. Stock. 2014. . * Montero, José Francisco & Paredes, Israel. Imágenes de la Revolución. La inglesa y el duque/La commune (París, 1871). 2011. Shangrila Ediciones. https://web.archive.org/web/20140421082451/http://shangrilaedicionesblog.blogspot.com/2011/10/imagenes-de-la-revolucion-intertextos.html * ''Eric Rohmer: Realist and Moralist'' (Midland: 22 June 1988) [https://www.amazon.com/Eric-Rohmer-Realist-Moralist-Midland/dp/0253204739 ''Eric Rohmer: Realist and Moralist'']- Retrieved 30 July 2017 ==External links== * * [http://www.newwavefilm.com/french-new-wave-encyclopedia/eric-rohmer.shtml extensive biography of Eric Rohmer] * * [https://web.archive.org/web/20050728144759/http://www.kamera.co.uk/features/comedies_and_proverbs_an_eric_rohmer_retrospective.php Éric Rohmer — critical essay at Kamera] * [http://film.guardian.co.uk/interview/interviewpages/0,,546277,00.html Interview with 'The French Revolutionary - Eric Rohmer] * Tom Milne [https://www.theguardian.com/film/2010/jan/11/eric-rohmer-obituary Obituary: Eric Rohmer], ''The Guardian'', 11 January 2010 * Christopher Hawtree [https://www.independent.co.uk/news/obituaries/eric-rohmer-prolific-filmmaker-critic-and-novelist-whose-pioneering-work-homed-in-on-romantic-tangles-1865999.html "Eric Rohmer: Prolific film-maker, critic and novelist whose pioneering work homed in on romantic tangles"], ''The Independent'', 13 January 2010 * [http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/obituaries/article6984156.ece?token=null&offset=0&page=1 "Eric Rohmer: director whose films included Le genou de Claire"], ''The Times'', 12 January 2010 * [http://nplusonemag.com/eric-rohmer "On Eric Rohmer"] in memoriam from n+1 * [http://www.wretch.cc/blog/shihlun/27222621 "The Grave of Eric Rohmer (Maurice Scherer), Montparnasse Cemetery, Paris."] }} Category:1920 births Category:2010 deaths Category:20th-century French novelists Category:Burials at Montparnasse Cemetery Category:Cahiers du Cinéma editors Category:Directors of Golden Lion winners Category:French film critics Category:French film directors Category:French journalists Category:French male novelists Category:French male screenwriters Category:French people of German descent Category:French Roman Catholics Category:French screenwriters Category:German-language film directors Category:Lycée Henri-IV alumni Category:People from Tulle Category:Silver Bear for Best Director recipients Category:Golden Lion for Lifetime Achievement recipients Category:French film production company founders | Éric Rohmer | mini|Éric Rohmer, 2004 '''Éric Rohmer''', Pseudonyme ''Gilbert Cordier'' und ''Dirk Peters'', eigentlich ''Jean-Marie Maurice Schérer''Andere Quellen sprechen von ''Maurice Henri Joseph Schérer''. (* 21. März []man findet auch andere Geburtsjahre (1921, 1923 und 1928), -tage (4. April, 1. Dezember) und -orte (Nancy, Nuits-les-Saulniers) in Tulle, Département Corrèze; † 11. Januar [] in Paris) war ein französischer Film- und Theaterregisseur, Essayist, Autor, Filmkritiker und -theoretiker. Er zählte zu den Vertretern der Nouvelle Vague. == Leben == === Frühes Leben und die ''Cahiers du cinéma'' === Rohmer besuchte 1937 das Traditionsgymnasium Lycée Henri IV in Paris. Nach einem kurzen Militärdienst 1940 studierte er an der École normale supérieure (ENS) klassische Literatur. Im Anschluss arbeitete Rohmer von 1944 bis 1952 als Lehrer in Paris, anschließend bis 1955 in Vierzon. 1946 publizierte er unter dem Pseudonym Gilbert Cordier seinen einzigen Roman ''Elisabeth'', der 2003 auf Deutsch erschien. Im Juni 1948 erschien sein erster Artikel in der berühmten, aber kurzlebigen ''La Revue du Cinéma.'' Im Juni 1951 veröffentlichte er seinen ersten Artikel in der neu gegründeten Zeitschrift ''Cahiers du cinéma.'' 1955 publizierte er dort in fünf Folgen den filmtheoretischen Essay ''Le Celluloid et le Marbre'' („Zelluloid und Marmor“), erstmals unter dem Pseudonym Eric Rohmer. Er entfernte sich jedoch später von den damals geäußerten theoretischen Positionen, einen Nachdruck des Essays verweigerte er. Seit 1957 vertrat er kommissarisch den schwerkranken André Bazin als Chefredakteur der ''Cahiers,'' ab 1959 war er dies ganz offiziell. 1955 publizierte er zusammen mit Claude Chabrol das erste Buch überhaupt über Alfred Hitchcock, das erst 2013 von Robert Fischer ins Deutsche übersetzt und herausgegeben wurde. === Rohmer als Regisseur === Die 1950er-Jahre hindurch arbeitete Rohmer an mehreren Kurzfilmen zusammen mit seinen Kritikerkollegen. 1959 drehte Rohmer seinen ersten Spielfilm ''Im Zeichen des Löwen'' ''(Le Signe du Lion)'', der erst 1962 einen Verleih fand. Zu diesem Zeitpunkt war die Nouvelle Vague nicht mehr so ''en vogue'' wie noch einige Jahre zuvor, und der Film fiel in den Kinos durch. Rohmer ließ sich durch ein Erlebnis von Paul Gégauff, einem bedeutenden Drehbuchautor der Nouvelle Vague und häufigem Co-Autor von Claude Chabrol, zu diesem Film inspirieren. Die Persönlichkeit von Gégauff stand Pate für zahlreiche Figuren in den Filmen von Rohmer und anderen Nouvelle-Vague-Regisseuren. 1962 gründete Rohmer zusammen mit Barbet Schroeder die Produktionsfirma Les Films du Losange. „Losange“ heißt Raute, das Firmenzeichen der Gesellschaft. 1963 wurde Rohmer von Jacques Rivette aus der Chefredaktion der ''Cahiers'' verdrängt. Damit konnte sich Rohmer ganz der Filmarbeit widmen. Bereits 1962 hatte er mit dem Kurzfilm ''Die Bäckerin von Monceau'' seinen ersten Filmzyklus ''Contes Moraux'' (Moralische Erzählungen) eröffnet, innerhalb dessen er bis 1972 weitere fünf Filme realisierte: ''Die Karriere von Suzanne'' ''(La Carrière de Suzanne'', Kurzfilm, 1963), ''Die Sammlerin'' ''(La Collectioneuse'', 1967), ''Meine Nacht bei Maud'' ''(Ma nuit chez Maud'', 1969), ''Claires Knie'' ''(Le genou de Claire'', 1970) und ''Die Liebe am Nachmittag'' ''(L’Amour L’Après-midi'', 1972). ''Meine Nacht bei Maud'', der sich ohne die Unterstützung der französischen Filmförderung ''Avance sur recettes'' (= Vorschuss auf das Einspielergebnis) um drei Jahre verzögerte, wurde ein großer Publikumserfolg und Rohmers erfolgreichster Film. Wie in beinahe seinem gesamten Werk war auch in diesem Film das zentrale Thema die Liebe.[https://www.zeit.de/kultur/film/2010-01/eric-rohmer-nachruf?page=all Er hat für das Kino die Liebe gerettet] (Die Zeit) In dieser Zeit entstanden auch über zwanzig Filme für das französische Schulfernsehen vor allem zu literarischen und historischen Themen, außerdem ein langer Fernsehfilm, ''Le celluloid et le marbre'' (1966), eine Dokumentation über den dänischen Filmregisseur Carl Theodor Dreyer (1965) und der Kurzfilm ''Place de l’Étoile'' als Beitrag zu dem Episodenfilm ''Paris vu par ...''(1965), dessen andere Teile von Jean-Daniel Pollet, Jean Rouch, Jean Douchet, Jean-Luc Godard und Claude Chabrol stammen. 1972 legte Rohmer mit seiner Dissertation ''L’organisation de l’espace dans le Faust de Murnau'' sein Doktorexamen an der Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ab (deutsch als ''Murnaus Faustfilm'' bei Hanser, München, 1980). Ab 1972 hatte Rohmer einen Lehrauftrag für Filmregie an der Universität Paris-Nanterre. 1976 entstand ''Die Marquise von O.'' ''(La Marquise d’O ...)'' nach der gleichnamigen Novelle von Heinrich von Kleist. Der Film wurde mit deutschen Schauspielern in deutscher Sprache im Schloss Obernzenn in Mittelfranken gedreht. 1978 realisierte Rohmer ''Perceval le Gallois'' nach einem mittelalterlichen Stoff, dem Perceval-Roman des französischen Schriftstellers Chrétien de Troyes. Er verwendete ein extrem stilisiertes theatralisches Dekor und ließ die Schauspieler in mittelalterlicher Sprache sprechen. In diesem Film traten zum ersten Mal zahlreiche Schauspieler auf, die später noch häufig in Rohmers Filmen zu sehen waren, wie Arielle Dombasle, Anne-Laure Meury, André Dussollier und Marie Rivière. 1979 inszenierte Rohmer im Maison de la Culture in Nanterre ''Das Käthchen von Heilbronn'' von Heinrich von Kleist. Das Projekt fiel bei Publikum und Kritik durch. Besonders die von Rohmer angefertigte Versübersetzung und die Besetzung wurden kritisiert. 1981 begann Rohmer mit ''Die Frau des Fliegers'' ''(La femme de l’aviateur)'' einen neuen sechsteiligen Filmzyklus unter der Überschrift ''Comédies et proverbes'' (Komödien und Sprichwörter). Der Film wurde mit einem sehr niedrigen Budget von 125.000 Euro realisiert. Jedem Film dieser Serie ist ein bekanntes, manchmal auch abgewandeltes Sprichwort als spielerisches Motto vorangestellt. Weitere Filme dieses Zyklus sind: ''Die schöne Hochzeit'' (1982) mit Béatrice Romand, ''Pauline am Strand'' ''(Pauline à la plage'', 1982), ''Vollmondnächte'' ''(Les nuits de la pleine lune'', 1984), der sehr stark improvisierte ''Das grüne Leuchten'' ''(Le rayon vert'', 1986), für den er auf dem Filmfestival von Venedig einen Goldenen Löwen erhielt, und ''Der Freund meiner Freundin'' (1987). Außerhalb des Zyklus entstand 1987 ''Vier Abenteuer von Reinette und Mirabelle'' (''Quatre aventures de Reinette et Mirabelle''), ein vierteiliger Episodenfilm. Für die Produktion dieses Films gründete Rohmer die Produktionsgesellschaft C.E.R. (Compagnie Eric Rohmer), um das finanzielle Risiko dieses kleinen und sehr billigen Films von ''Les films du Losange'' fernzuhalten. 1984 erschien eine Sammlung von Rohmers Filmkritiken unter dem Titel ''Le gout de la beauté'' in der Buchreihe der ''Cahiers du cinéma'', eingeleitet von einem längeren Interview.Deutsch: ''Der Geschmack des Schönen.'' Verlag der Autoren, Frankfurt/M., 2000. 1987 schrieb Rohmer das Theaterstück ''Das Trio in Es-Dur (Le trio en mi-bémol)'', eine ''Comédie en sept tableaux'' für zwei Personen. Im Dezember 1987 hatte das Stück, gespielt von Jessica Forde und Pascal Greggory, unter seiner Regie Premiere am Théatre Renaud-Barrault in Paris. Es entstand auch eine Fernsehfassung davon. Mit ''Frühlingserzählung (Conte de Printemps)'' eröffnete Rohmer 1990 seinen dritten Filmzyklus ''Contes des quatre saisons'' (Erzählungen der vier Jahreszeiten). Es folgte 1992 ''Wintermärchen (Conte d’hiver)''. 1993 entstand außerhalb des Zyklus, wiederum produziert von der C.E.R., ''Der Baum, der Bürgermeister und die Mediathek oder Die 7 Zufälle (L’arbre, le maire et la médiathèque ou les sept hasards)'', der billigste Spielfilm seiner Karriere. In diesem fröhlichen Allotria um Kommunalpolitik in der französischen Provinz spielen die bekannten Gesichter Arielle Dombasle, Pascal Greggory und Fabrice Luchini. Der satirische Aspekt ging allerdings in all den Wortkaskaden ein wenig unter. 1995 folgte ''Rendezvous in Paris (Les Rendez-vous de Paris)'', ein dreiteiliger Episodenfilm, in dessen Mittelpunkt Paare unterschiedlicher Stadtviertel von Paris stehen. Auch publizistisch wurde Rohmer wieder aktiv. 1996 erschien der Essay ''De Mozart en Beethoven. Essai sur la notion de profondeur en musique'' bei ''Actes Sud''.Deutsch: ''Von Mozart zu Beethoven'', Residenz-Verlag, Salzburg, 1997. Rohmer hatte sich schon immer auch für klassische Musik interessiert. Der ''Jahreszeiten''-Zyklus wurde 1996 mit dem Film ''Sommer'' (''Conte d’été)'' fortgesetzt, der in der Bretagne gedreht wurde. 1998 folgte ''Herbstgeschichte (Conte d’automne)''. Mit 81 Jahren realisierte Rohmer 2001 seinen kostspieligsten Film. ''Die Lady und der Herzog (L’Anglaise et le Duc)'' entstand durchgehend mit den Mitteln digitaler Videotechnik. Die Handlung basiert auf den Erlebnissen der Engländerin Grace Elliott während der Französischen Revolution. Die gemalten Kulissen für die Außenszenen wurden mit den Aufnahmen der Schauspieler tricktechnisch kombiniert. 2004 erlebte ''Triple Agent'', eine Agentengeschichte aus den 1930er Jahren, seine Premiere auf der Berlinale. Im Frühjahr 2004 zeigte die Cinémathèque française eine komplette Retrospektive seiner Werke. Mit Erscheinen der dritten Box wurde auch die DVD-Edition von Rohmers Filmen komplettiert. Die ''Cahiers du cinéma'' widmeten Rohmer im März 2004 ein längeres Dossier. Im Interview verkündete dieser das Ende seiner Karriere: „En fin de compte, je n’ai rien dans mes tiroirs“. Trotzdem arbeitete Rohmer weiter: 2005 dreht er den Kurzfilm ''Le canapé rouge'' mit Marie Rivière. Im Mai und Juni 2006 fanden die Dreharbeiten für sein letztes Projekt ''Les amours d'Astrée et de Céladon'' nach einem Roman des 17. Jahrhunderts von Honoré d’Urfé statt. Der Film kam am 5. September 2007 in die französischen Kinos und feierte Premiere auf den 64. Filmfestspielen von Venedig, wo das Drama im offiziellen Wettbewerb vertreten war, jedoch bei den Preisen unberücksichtigt blieb. Rohmer spürte verstärkt sein inzwischen hohes Alter, insbesondere durch eine schmerzhafte Skoliose, und wollte daher kein eigenes Filmprojekt mehr beginnen. Er blieb allerdings dem Schreiben verhaftet und arbeitete in seinen letzten Lebensjahren an einem Drehbuch sowie einem Essay.Antoine de Baecque, Noël Herpe, Lisa Neal, Steven Rendall: ''Éric Rohmer : A Biography''. Columbia University Press, New York, 2016. S. 540–553 === Privates === Trotz der vielfältigen Aktivitäten rund um Theorie und Praxis des Films und des Theaters fand Rohmer stets die Zeit, sich mit Literatur, Philosophie, Musik, Architektur und Stadtplanung zu befassen. Er sprach Deutsch,s. dazu das Faksimile eines von Rohmer in deutscher Sprache verfassten, handgeschriebenen Briefes vom 8. November 1972 an das Österreichische Filmmuseum, veröffentlicht in: Viennale (Hrsg.): ''Retrospektive Eric Rohmer'', Seiten 63 ff. spielte Klavier und galt als hervorragender Balzac-Kenner, was ihm in dem Mammutwerk ''Out One'' (1970) von Jacques Rivette einen kleinen Auftritt als Balzac-Spezialist einbrachte. Rohmer war mit der 1929 geborenen Thérèse Barbet verheiratet, die er 1957 heiratete. Sie bekamen zwei Söhne: Denis Schérer (* 1958), der unter dem Pseudonym René Monzat als Journalist tätig ist, und Laurent.s. Stefan Flach: ''Eric Rohmer.'' In: Viennale (Hrsg.): ''Retrospektive Eric Rohmer'', S. 174. Eric Rohmer starb im Januar 2010 im Alter von 89 Jahren, nachdem er zuvor mehrere Schlaganfälle erlitten hatte.Antoine de Baecque, Noël Herpe, Lisa Neal, Steven Rendall: ''Éric Rohmer : A Biography''. Columbia University Press, New York, 2016. S. 550–553 Er ist auf dem Friedhof Montparnasse in Paris beigesetzt.s. Stefan Flach: ''Eric Rohmer.'' In: Viennale (Hrsg.): ''Retrospektive Eric Rohmer.'' S. 175. === Pseudonyme === Zur Wahl seines Pseudonyms erklärte Rohmer: „Es war ein Name, den ich einfach so gewählt habe, aus keinem bestimmten Grund, einfach weil er mir gefiel“.Eric Rohmer im New York Times Magazine, 1971: „It was a name I chose just like that, for no particular reason, only because I liked it“. Mit diesem Pseudonym signierte er erstmals 1950 einen Artikel in der Zeitschrift ''La Gazette du Cinéma''. Eine Zeitlang zeichnete er abwechselnd als Scherer oder Rohmer, bevor er ab 1955 nur noch den Namen Rohmer verwendete. Außerdem benutzte er auch die Namen Gilbert Cordier und Dirk Peters. Das Pseudonym Sébastien Erms benutzte Rohmer zusammen mit der Filmeditorin Mary Stephen für die Musik zu ''Wintermärchen'', ''Sommer'', ''Rendezvous in Paris'' und ''Der Baum, der Bürgermeister und die Mediathek''. Der Nachname ist aus den Initialen der beiden zusammengesetzt, der Vorname wurde als Hommage an Johann Sebastian Bach gewählt.Noël Herpe (Hrsg.): ''Rohmer et les autres.'' Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007 S. 243 [https://books.openedition.org/pur/694#tocto1n21 Online] == Filmografie (Auswahl) == (nur die langen Spielfilme sind aufgeführt, Kurzfilme sind nur als Teile von Zyklen erwähnt) === „Moralische Erzählungen“ === '''''''''' * 1962: Die Bäckerin von Monceau '''', Kurzfilm * 1963: Die Karriere von Suzanne '''' * 1967: Die Sammlerin '''' * 1969: Meine Nacht bei Maud '''' - als vierter Film entstanden, aber nach Rohmers Zählung der dritte Teil des Zyklus * 1970: Claires Knie '''' * 1972: Die Liebe am Nachmittag '''' === „Komödien und Sprichwörter“ === '''''''''' * 1981: Die Frau des Fliegers oder Man kann nicht an nichts denken '''' * 1982: Die schöne Hochzeit '''' * 1982: Pauline am Strand '''' * 1984: Vollmondnächte '''' * 1986: Das grüne Leuchten '''' * 1987: Der Freund meiner Freundin '''' === „Erzählungen der vier Jahreszeiten“ === '''''''''' * 1989: Frühlingserzählung '''' * 1992: Wintermärchen '''' * 1996: Sommer '''' * 1998: Herbstgeschichte '''' === Filme außerhalb von Zyklen === * 1956: Die Kreutzersonate '''' * 1959: Im Zeichen des Löwen '''' * 1965: Place de l’Étoile - Episode aus: Paris gesehen von... '''' * 1976: Die Marquise von O. '''' * 1978: * 1987: Vier Abenteuer von Reinette und Mirabelle '''' * 1993: Der Baum, der Bürgermeister und die Mediathek oder Die 7 Zufälle '''' * 1995: Rendezvous in Paris '''' * 2001: Die Lady und der Herzog '''' * 2004: * 2007: Astrée und Céladon '''' == Werke in Schriftform == mini|Rohmers Grab im [[Cimetière Montparnasse|Friedhof Montparnasse.]] * ''Marmor und Zelluloid.'' Übersetzung Marcus Seibert, Alexander Verlag, Berlin 2017, ISBN 978-3-89581-457-0.1955 schrieb Rohmer in den Cahiers du Cinéma eine fünfteilige Reihe mit dem Titel ''Zelluloid und Marmor.'' Er bestimmte den Standort der „jungen Kunst“ Film im Verhältnis zu Literatur, Malerei und Musik und erklärte den Film zur maßgeblichen Kunst unserer Zeit. Diese Essays nannte Rohmer seine filmtheoretische „Summe“, sein Lebenswerk. Das Buch enthält ferner fünf Gespräche von 2009, die Rohmers Biografen Noël Herpe und Philippe Fauvel mit Rohmer über diese Texte geführt haben. Diese letzten Interviews zeigen ihn als einen wachen Geist, der seine Lebensspanne ironisch betrachtet. * als Gilbert Cordier: ''Elisabeth.'' Gallimard, Paris 1946. Deutsch hrsg. und übers. von Marcus Seibert, Rogner und Bernhard, Hamburg 2003, TB Diana-Verlag, 2005, ISBN 3-8077-0143-5. * Eric Rohmer: ''Das Trio in Es-Dur''. Deutsch von Ruth Henry. In: ''Spectaculum 49''. Suhrkamp Verlag, Frankfurt am Main 1989, ISBN 3-518-09811-X, S. 239–258. * Eric Rohmer: ''Der Geschmack des Schönen.'' Übersetzt von Marcus Seibert, Verlag der Autoren, Frankfurt am Main 2000, ISBN 3-88661-220-1. == Literatur == * Antoine de Baecque, Noël Herpe, Lisa Neal, Steven Rendall: ''Éric Rohmer : A Biography''. Columbia University Press, New York, 2016, ISBN 978-0-231-54157-2 (in englischer Sprache). * Emilie Bickerton: ''Eine kurze Geschichte der Cahiers du cinéma.'' diaphanes, 2010, ISBN 978-3-03734-126-1 (Erstveröffentlichung: ''A Short History of Cahiers du Cinema''. Verso, London 2009, ISBN 978-1-84467-232-5). * Pascal Bonitzer: ''Eric Rohmer''. 2. Auflage. Editions Cahiers du Cinéma, Paris 1999 (in französischer Sprache). * Uta Felten: [https://digi20.digitale-sammlungen.de//de/fs1/object/display/bsb00041666_00001.html ''Figures du désir: Untersuchungen zur amourösen Rede im Film von Eric Rohmer.''] Fink, München 2004. * Frieda Grafe: ''Ausgewählte Schriften in Einzelbänden.'' 3. Band. Brinkmann & Bose, Berlin 2003, ISBN 3-922660-82-7; darin ** ''High Fidelity - Zu den Filmen von Eric Rohmer anlässlich einer Retrospektive im Österreichischen Filmmuseum.'' Erstveröffentlichung in: ''Süddeutsche Zeitung'' vom 16./17. Dezember 1972, S. 91–97. ** ''Gesellschaftsspiele.'' Gespräch mit Eric Rohmer. Erstveröffentlichung in: ''Süddeutsche Zeitung'' vom 13. April 1988, S. 137–142. ** ''Ein Leuchtturm - Zum 80. Geburtstag von Eric Rohmer''. Erstveröffentlichung in: ''Süddeutsche Zeitung'' vom 21. März 2000, S. 161–164. * Thomas Koebner: ''Eric Rohmer * 1920''. In: ders. (Hrsg.): ''Filmregisseure. Biographien, Werkbeschreibungen, Filmographien.'' 3., aktualisierte und erweiterte Auflage. Reclam, Stuttgart 2008, ISBN 978-3-15-010662-4, S. 641–647. * Fabienne Liptay, Thomas Koebner, Uta Felten (Hrsg.): ''Film-Konzepte 17. Eric Rohmer. Filmkunst zwischen Liebe und Lüge'', edition text + kritik, München 2010, ISBN 978-3-86916-052-8. * Joel Magny: ''Eric Rohmer.'' 3. Auflage. Rivages, 1995 (in französischer Sprache). * Viennale (Hrsg.): ''Retrospektive Eric Rohmer.'' Schüren Verlag, Marburg 2010, ISBN 978-3-89472-699-7. == Weblinks == * * * * * * [https://texte.ink/2023/10/09/eric-rohmer-1930-2010/ Ekkehard Knörer: Kommentare zu Filmen von Éric Rohmer] bei [https://texte.ink Texte.ink] * Christian Buß: [https://www.spiegel.de/kultur/kino/zum-tode-eric-rohmers-das-meer-der-moeglichkeiten-a-671493.html ''Zum Tode Eric Rohmers. Das Meer der Möglichkeiten.''] Spiegel Online, 12. Januar 2010 == Einzelnachweise == Kategorie:Filmregisseur Kategorie:Theaterregisseur Kategorie:Autor Kategorie:Drehbuchautor Kategorie:Filmkritiker Kategorie:Träger des Silbernen Bären Kategorie:Künstler (documenta) Kategorie:Pseudonym Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1920 Kategorie:Gestorben 2010 Kategorie:Mann |
Érize-la-Brûlée | | Departement = | Arrondissement = Bar-le-Duc | Kanton = Bar-le-Duc 1 | Bevëlkerung = 193 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1.082 | Koordinaten = }} '''Érize-la-Brûlée''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Bar-le-Duc Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Bar-le-Duc | Érize-la-Brûlée | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Brulots | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Érize-la-Brûlée''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == Érize-la-Brulée est située au kilomètre 12 de la Voie sacrée. === Communes limitrophes === === Hydrographie === La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ezrule, la Petite Chée, le Fossé de Dessous la Haie, le Fond de Bonnet et le Fond de la Brévière.. L'Ezrule, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Érize-Saint-Dizier et se jette dans l'Aire à Chaumont-sur-Aire, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Érize-la-BrûléeLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chaumont_sapc », sur la commune de Chaumont-sur-Aire à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Érize-la-Brûlée est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,6 %), prairies (14,9 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (2,3 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == == Histoire == Érize est une ancienne seigneurie qui appartenait à la fin du à la famille de Serocourt.. == Politique et administration == .Réélu pour le mandat 2020-2026|Parti= |Qualité= }} == Démographie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Mansuy. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique === d'or à la bande d'azur chargée de trois alérions d'argent, au coupé au I d'argent à trois losanges de sable, au II d'azur au bûcher de gueules enflammé d'or. |statut = Création Jean-François Binon. Adopté en août 2013. }} == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse * Liste des bornes de la Voie sacrée === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=51306 Érize-la-Brûlée sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Aire d'attraction de Bar-le-Duc | Érize-la-Brûlée | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 282 |elevation min m = 278 |elevation max m = 363 |area km2 = 10.82 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Érize-la-Brûlée''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. It is located 80 km south-west of Metz and north-west of Nancy. Nearby settlements include Érize-Saint-Dizier, Rumont, Raival, Érize-la-Petite, and Chaumont-sur-Aire. Its name derives from the name of the local river L'Ezrule (in Latin, Ericia). The suffix 'la-Brûlée', meaning 'burnt', may date back to 1247 when the village was destroyed by invaders.Communal website http://www.cc-entreaireetmeuse.fr/intercommunalite/erize_la_brulee.htm ==See also== *Communes of the Meuse department ==References== Category:Communes of Meuse (department) | Érize-la-Brûlée | '''Érize-la-Brûlée''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Meuse in der Region Grand Est. Sie gehört zum Arrondissement Bar-le-Duc und zum Kanton Bar-le-Duc-1. == Lage == Das Gemeindegebiet wird vom Flüsschen Ezrule durchquert. Nachbargemeinden sind Belrain im Nordosten, Villotte-sur-Aire im Osten, Levoncourt im Südosten, Rumont im Süden, Vavincourt im Südwesten, Seigneulles im Westen sowie Raival im Nordwesten. == Bevölkerungsentwicklung == mini|links|Kirche Saint-Mansuy == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 2, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 1074–1075. == Siehe auch == * Liste der Monuments historiques in Érize-la-Brûlée == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Ersterwähnung 1402 |
Établissement public Centres, foyers et services pour personnes âgées | redirect: Servior | null | null | null | null | null | null |
Érize-la-Petite | | Departement = | Arrondissement = Bar-le-Duc | Kanton = Revigny-sur-Ornain | Bevëlkerung = 63 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 718 | Koordinaten = }} '''Érize-la-Petite''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Bar-le-Duc Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Bar-le-Duc Kategorie:Franséisch Gemengen ouni Kierch | Érize-la-Petite | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est | légende blason = | légende drapeau = }} '''Érize-la-Petite''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == Érize-la-Petite se trouve sur la Voie Sacrée, au sud de Verdun et au nord de Bar-le-Duc. === Communes limitrophes === === Hydrographie === La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ezrule, le Fossé 06 de la commune de Chaumont-sur-Aire et le Fossé 01 de la commune de Chaumont-sur-Aire.. L'Ezrule, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Érize-Saint-Dizier et se jette dans l'Aire à Chaumont-sur-Aire, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Érize-la-PetiteLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chaumont_sapc », sur la commune de Chaumont-sur-Aire à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Érize-la-Petite est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), prairies (28,9 %), forêts (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == == Histoire == == Politique et administration == === Liste des maires === .Réélue pour le mandat 2020-2026|Parti=DVD |Qualité= }} === Politique environnementale === Le parc éolien de la Voie sacrée, mis en service en par Sorgenia France, est situé sur le territoire de la commune et ceux voisins de Beausite, Raival et Courcelles-sur-Aire. Composé de , il développe une puissance totale de .. == Population et société == === Démographie === == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === Une grande borne kilométrique de 5 mètres de hauteur représentant la Voie Sacrée est visible à Érize-la-Petite. Elle fut érigée à l'occasion du Tour de France 2001 mais elle était à Lemmes quand les coureurs sont passés car c'est à cet endroit qu'il rejoignaient la Voie Sacrée après être partis de Verdun. Mais, ayant été construite par trois retraités dont un qui est un ancien maire et habitant d'Erize-la-Petite, la borne retrouva place dans le village quelques jours plus tard, sur la petite place devant la mairie. === Personnalités liées à la commune === * John Dos Passos (1896-1970), écrivains américain du . === Héraldique === == Voir aussi == === Bibliographie === * Capt. Eddie V. Rickenbacker, ''Fighting the Flying Circus'', . === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse * Liste des bornes de la Voie sacrée === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=51311 Érize-la-Petite sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Commune sans église en France | Érize-la-Petite | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC de l'Aire à l'Argonne |coordinates = |elevation m = 250 |elevation min m = 234 |elevation max m = 326 |area km2 = 7.18 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Érize-la-Petite''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meuse department ==References== Erizelapetite | Érize-la-Petite | '''Érize-la-Petite''' ist eine französische Gemeinde im Département Meuse in der Region Grand Est. Sie hat eine Fläche von 7,3 km2 und Einwohner und wird vom Flüsschen Ezrule durchquert. == Bevölkerungsentwicklung == == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 2, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 1003. == Weblinks == mini|links|hochkant|Monumentaler Kilometerstein an der [[Voie Sacrée in Érize-la-Petite]] Kategorie:Ort in Grand Est |
Étain (Savoie) | | Departement = | Arrondissement = Chambéry | Kanton = Bugey savoyard | Insee = | Plz = 73190 | Koordinaten = | Fläch = | Bevëlkerung = | Bevëlkerungsdatum = | Gemeng = Yenne}} '''Étain''' ass eng franséisch Uertschaft an der Gemeng Yenne am Departement Savoie an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes Étain läit um rietsen Uwänner vum Rhône am Westhank vum Plateau vu Jongieu op enger Héicht vu ronn 300 Meter. Et ass e Stroossenduerf an e gudden Zäitzeie fir fréier Dierfer an der Savoie. ==Toponymie== Kategorie:Uertschaften am Departement Savoie Kategorie:Uertschaften op der Via Gebennensis | null | null | null | null | null | null |
Érôme | | Departement = | Arrondissement = Valence | Kanton = Tain-l'Hermitage | Plz = 26600 | Insee = 26119 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 824 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 733 }} '''Érôme''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Drôme an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Valence Kategorie:Gemengen am Arrondissement Valence | Érôme | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Érômains, Érômaines | siteweb = | géoloc-département = Drôme/Auvergne-Rhône-Alpes }} '''Érôme''' est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. == Géographie == === Situation et description === Érôme est situé dans la vallée du Rhône, à au nord de Valence et à au sud de Saint-Vallier. === Communes limitrophes === L'une des autres communes les plus proches est Arras-sur-Rhône. === Géologie et relief === === Hydrographie === *L'Érôme, ruisseau affluent du Rhône, ayant (en 1891) 3,07 km de parcours, une largeur moyenne de 3,03 m, une pente de 63,50 m, un débit extraordinaire de 15 mètres cubes.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à ), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à ).. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Gervans à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Voies de communication et transports === Le territoire communal est traversé par la route nationale 7 (RN7), selon un axe nord-sud. == Urbanisme == === Typologie === Au , Érôme est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), cultures permanentes (16,6 %), eaux continentalesLes eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres. (6,2 %), zones urbanisées (5,1 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Morphologie urbaine === === Risques naturels et technologiques === ==== Risques sismiques ==== ==== Autres risques ==== == Toponymie == === Attestations === Dictionnaire topographique du département de la Drôme. : *1266 : ''Eraume'' et ''Erazme'' (cartulaire de Saint-Vallier, 19). *1320 : ''Héraume'' (inventaire de la chambre des comptes). *1403 : ''Erame'' (archives de la Drôme, E 2298). *1470 : ''Heramen'' (de Coston : ''Étym. de la Drôme''). *1521 : mention de la paroisse : ''Ecclesia de Hocasinae Mure'' (pouillé de Vienne). *1778 : ''Hérome'' (Aff. du Dauphiné). *1891 : ''Érôme'', commune du canton de Tain. === Étymologie === == Histoire == === Antiquité : les Gallo-romains === *Villa romaine, sépultures, matériel gallo-romain et paléo-chrétien.. === Du Moyen Âge à la Révolution === Possession des comtes de Valentinois. La seigneurie : *Terre de la baronnie de Serves. *Fin : acquise par les La Croix-Chevrières, derniers seigneurs. Avant 1790, Érôme était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté de Serves, dont l'église était sous le vocable de Saint-Martin et dont les dîmes appartenaient au prieur de Notre-Dame-de-la-Mure, qui présentait à la cure (voir Saint-Antoine). === De la Révolution à nos jours === En 1790, Érôme forma, conjointement avec Ponsas, une municipalité du canton de Tain, et fut compris en l'an VIII dans la commune de Serves, à laquelle Érôme donna ensuite son nom, mais de laquelle Serves fut distrait en 1844 pour former une commune distincte du canton de Tain. == Politique et administration == === Tendance politique et résultats === === Administration municipale === === Liste des maires === === Rattachements administratifs et électoraux === === Politique environnementale === === Finances locales === === Jumelages === == Population et société == === Démographie === === Enseignement === === Manifestations culturelles et festivités === *Fête : . ==== Loisirs ==== === Santé === === Services et équipements === === Sports === === Médias === === Cultes === == Économie == En 1992 : céréales, vignes (vin AOC ''Crozes-Hermitage'' et ''Côtes-du-Rhône''), fruits, légumes. *Foire le . *Marché (fruits) de mai à août. === Tourisme === == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === *Château ruiné. *Église Saint-Roch d'Érôme du : tableau du (objet classé). *Canal du Rhône. === Patrimoine culturel === === Patrimoine naturel === === Personnalités liées à la commune === === Héraldique, logotype et devise === == Annexes == === Bibliographie === === Articles connexes === *Liste des communes de la Drôme === Liens externes === * *[http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=27474 Érôme sur le site de l'Institut géographique national] / page archivée depuis 2011. * == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes * Cartes === Références === Catégorie:Commune dans la Drôme Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Valence Catégorie:Commune située au bord du Rhône Catégorie:Aire d'attraction de Valence | Érôme | |term = 2020–2026 |intercommunality = CA Arche Agglo |coordinates = |elevation m = 134 |elevation min m = 115 |elevation max m = 377 |area km2 = 7.33 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Érôme''' (; ) is a commune in the Drôme department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in southeastern France[https://pricesmalaysia.com/ .] ==Population== ==See also== *Communes of the Drôme department ==References== Category:Communes of Drôme | Érôme | '''Érôme''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Drôme in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie gehört zum Arrondissement Valence und zum Kanton Tain-l’Hermitage. Die Einwohner werden ''Érômains'' und ''Érômaines'' genannt. == Geographie == Érôme liegt etwa 20 Kilometer nordnordwestlich von Valence an der Rhône, die die westliche Gemeindegrenze bildet. Umgeben wird Érôme von den Nachbargemeinden Serves-sur-Rhône im Norden, Ponsas im Norden und Nordosten, Saint-Barthélemy-de-Vals im Nordosten, Chantemerle-les-Blés im Osten und Südosten, Larnage im Süden und Südosten, Crozes-Hermitage und Gervans im Süden sowie Vion im Westen. Durch die Gemeinde führt die Route nationale 7. == Bevölkerungsentwicklung == == Weblinks == Kategorie:Ort in Auvergne-Rhône-Alpes Kategorie:Ort an der Rhone Kategorie:Weinbauort in Frankreich |
Étain | Mat '''Étain''' kënne follgend Uertschafte gemengt sinn: *Étain, eng franséisch Gemeng an der Meuse *Étain, eng franséisch Uertschaft an der Savoie | Étain (homonymie) | '''Étain''' peut désigner : * L''''étain''' est un élément chimique, de symbole Sn et de numéro atomique 50 * '''Étain''' est une importante déesse de la mythologie celtique irlandaise * '''Étain''' est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Grand Est. | Etain | '''Etain''' (also '''Étain''', '''Étáin''') can refer to: * Étaín, a character from Irish mythology * the fairy princess in Rutland Boughton's opera ''The Immortal Hour'' * the fairy princess in the play The Immortal Hour (play) * Étain, Meuse, a commune in the Meuse ''département'' in France * Étain-Rouvres Air Base (also Étain Air Base), former name of Base Lieutenant Étienne Mantoux * Étain, the French word for tin or pewter | null | null |
État de crise | VIRULEEDUNG Ausnamezoustand | null | null | null | null | null | null |
États généraux | VIRULEEDUNG Generalstänn (Frankräich) | null | null | null | null | null | null |
État-major | Den '''État-major''' ass bei enger Arméi den Ensembel vun den Offizéier a vun anerem qualifizéiertem Personal (ouni Truppen), iwwer deen den Arméischef verfüügt, an déi him bei der Ausféierung vu senger Kommandosmissioun hëllefen. Kategorie:Arméi | null | null | General staff | Redirect Staff (military) }} | Generalstab | Als '''Generalstab''' wird in der deutschen Militärgeschichte häufig die Gesamtheit aller speziell ausgebildeten Generalstabsoffiziere bezeichnet, die der obersten militärischen Führung zuarbeiten. Andererseits wird damit auch eine bestimmte Dienststelle bezeichnet, die höchste militärische Kommandobehörde vieler Streitkräfte. Ihr Leiter ist der ''Generalstabschef''. Der Generalstab ist heute in den meisten Ländern dem Verteidigungsministerium nachgeordnet. Die entsprechende Kommandobehörde von Seestreitkräften ist in vielen Staaten der ''Admiralstab'' bzw. die Admiralität. mini|Der [[Großer Generalstab|Große Generalstab der Königlich Preußischen Armee 1870/71]] == Aufgaben == Der Generalstab setzt die Aufträge der politischen Führung in militärische Maßnahmen um. Zu den Aufgaben eines Generalstabs können gehören: * Personalplanung * militärische Spionage * Einsatzplanung * Einsatzführung * Mobilmachungs- und Aufmarschplanung * Logistik * Ausbildung * Streitkräfteplanung == Vorgeschichte == Anstoß für die Entwicklung von Generalstäben war das verstärkte Aufkommen Stehender Heere in der zweiten Hälfte des 17. Jahrhunderts. Die Heere waren bereits im Dreißigjährigen Krieg so stark geworden, die Kriegsschauplätze so ausgedehnt, dass es für den Souverän schwierig wurde, allein zu befehligen. In Preußen, in England unter Richard Cromwell, in Österreich und anderen süddeutschen Staaten wurden zu dieser Zeit Frühformen von Generalstäben eingerichtet. Das Bild wandelte sich endgültig, als mit der Französischen Revolution der Krieg der Fürsten und Könige zum Volkskrieg wurde und Massenheere an verschiedenen, oft weit auseinander gelegenen Schauplätzen kämpften. Damit war es unmöglich geworden, dass ein Feldherr allein befehligte und jetzt war ein Feldzug, bei dem Millionen Soldaten zu mobilisieren waren, nicht mehr aus dem Augenblick heraus zu organisieren. == Entstehung und Bedeutung des Generalstabs in Deutschland == === Preußen === Der Große Kurfürst organisierte seinen ''Generalquartiermeisterstab'' Ende des 17. Jahrhunderts nach dem Muster der schwedischen Armee. Die Aufgabe des Stabes war es, den Ingenieursdienst der Armee zu betreuen, die Marschrouten zu überwachen und Lager und befestigte Stellungen auszuwählen. In Preußen kam mit Blick auf die Erfolge Friedrichs des Großen eine entsprechende Entwicklung der Heeresorganisation nur langsam voran. So entwickelten sich Vorläufer des Generalstabs im 18. Jahrhundert und wurden 1803 durch Christian von Massenbach und Levin von Geusau konkret. Vor allem Massenbach setzte sich für ein militärisches Organ ein, das nicht mehr nur Hilfsaufgaben löste. In diesem Zug bildete sich aus der lockeren Schar von Adjutanten und Ingenieuroffizieren, die seit 1787 als Generalquartiermeisterstab firmierte, wenigstens auf dem Papier eine bürokratische Organisation, zuständig für Landesaufnahme, Militärwissenschaften und Operationsplanung. Ausschlaggebend dürften auch die Erfolge Napoleons gewesen sein, der in Frankreich bereits auf einen Stab von Fachleuten zurückgriff, den man einen Generalstab im Sinne der Neuzeit nennen konnte. In Preußen kam der Gedanke aber erst nach der Niederlage gegen Frankreich im Rahmen der Preußischen Heeresreform nach 1806 zum Durchbruch. Gerhard von Scharnhorst entwarf als Vertreter einer Gruppe junger, reformorientierter Offiziere weitreichende Pläne. Dazu gehörte die Auflösung des alten Quartiermeisterstabs und die Schaffung eines Kriegsministeriums und 1808 eines Generalstabs als Organ des Ministeriums. Als Eingangsschule dazu gründete Scharnhorst die Preußische Kriegsakademie. Über die Generalstabsoffiziere bei den ebenfalls neu formierten Truppenbrigaden verfügte der Generalstab über Kommunikationskanäle in das Heer hinein. Wenige Jahre nach seiner Gründung, in den Befreiungskriegen 1813–1815, trat der preußische Generalstab erstmals in Aktion. Dessen Chef Scharnhorst hatte den Operationsplan für die preußische Armee entworfen, nach seinem Tod führte August Neidhardt von Gneisenau sein Werk fort. Paris wurde 1814 nach Gneisenaus Plan genommen. Nach den Befreiungskriegen wurden der Generalstab weiter entwickelt. Dazu gehörte die Erforschung der Kriegsgeschichte, die Planung möglicher Kriege entsprechend der politischen Lage, die Verbesserung von Landkarten, die Untersuchung von Verwaltungs- und Nachschubfragen und die Überwachung des Ausbaus des Straßennetzes nach militärischen Gesichtspunkten. Der Generalstab erhielt die Aufgabe, alle Personalfragen des Heeres zu bearbeiten und eine Mobilmachung vorzubereiten. Jeder Infanterie-Division wurde ein Generalstäbler als Verbindungsoffizier zugeteilt und die Auftragstaktik mit selbstständig entscheidenden Offizieren weiterentwickelt. Viele Staaten sandten Offiziere nach Berlin, damit sie die Arbeit des Großen Generalstabes studierten, oder baten um Entsendung preußischer Generalstäbler als Instrukteure. Der preußische Erfolg in der Schlacht bei Königgrätz 1866 wird auch auf die Arbeit des Generalstabs unter Helmuth von Moltke zurückgeführt, auf deren Grundlage drei preußische Armeen getrennt in Böhmen einrückten und präzise erst auf dem Schlachtfeld zusammentrafen, um das gegnerische Heer zu schlagen. Unter Moltke wurde ebenfalls 1866 mit der Einrichtung des Nachrichtenbüros im preußischen Generalstab die Grundlage für einen modernen Militärnachrichtendienst gelegt. Zuvor hatten solche Abteilungen lediglich für die Dauer von Kriegen oder Feldzügen bestanden und sich die Militärspionage ansonsten meist auf die weniger organisierten Werkzeugen der Militärattachés und Offiziers-Erkundungsreisen beschränkt. Das Nachrichten-Bureau blieb aber dauerhaft bestehen. 1889 erfolgte die Umbenennung in Abteilung III b. ==== Generalstabschefs ==== Seit der Einführung der dienstlichen Bezeichnung: * Generalleutnant Friedrich Carl Ferdinand Freiherr von Müffling – 11. Januar 1821 bis 21. Januar 1829 * General der Infanterie Johann Wilhelm von Krauseneck – 29. November 1829 bis 13. Mai 1848 * General der Kavallerie Karl Friedrich Wilhelm von Reyher – 13. Mai 1848 bis 7. Oktober 1857 * Generalfeldmarschall Helmuth Graf von Moltke – 29. Oktober 1857 bis 10. August 1888 === Deutsches Reich === ==== Deutsches Kaiserreich ==== mini|hochkant|''[[Wilhelm II. (Deutsches Reich)|Kaiser Wilhelm'' (Mitte) ''und seine Heerführer'' (Postkarte von 1915):Kluck, Emmich (Ecken oben links und rechts);Bülow, Kronprinz Rupprecht, Kronprinz Wilhelm, Herzog Albrecht, Heeringen (1. Reihe);François, Beseler, Hindenburg, Stein (2. Reihe);Tirpitz, Prinz Heinrich (3. Reihe);Lochow, Haeseler, Woyrsch, Einem (4. Reihe);Mackensen, Ludendorff, Falkenhayn, Zwehl (5. Reihe)]] Der preußische „Generalstab der Armee“ führte mit zukommandierten Generalstabsoffizieren aus Sachsen, Württemberg und Bayern im „Großen Generalstab“ die militärische Planung im Reich durch. Diese war allerdings im Wesentlichen beschränkt auf die konkrete Aufmarschplanung für den Fall eines Krieges, die Planung des jährlichen Kaisermanövers sowie die Beobachtung ausländischen Militärs. Zugleich blieben die Kompetenzen des Generalstabs insbesondere in Friedenszeiten begrenzt, wodurch er auch die praktische Vorbereitung eines Krieges nur begrenzt betreiben konnte. So bestanden keine Weisungsbefugnisse gegen andere Teile der Militärverwaltung, keine Rechte zur Inspektion von Truppenteile und keine Gestaltungsmöglichkeiten für die Personalstärke, Ausrüstung und Ausbildung (mit Ausnahme der Kriegsakademie) der Truppe sowie zur Besetzung von Offiziersstellen.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 37 f. Der Generalstab wurde unterteilt in den zentralen, den „Großen Generalstab“ in Berlin und in die Truppengeneralstäbe bei den Korps-Kommandos bzw. Generalkommandos und die Generalstabsoffiziere bei den Divisionen. Der Chef des Großen Generalstabes nannte sich „Chef des Generalstabes“ und war gleichzeitig Fachvorgesetzter aller Generalstabsoffiziere. Schon in Preußen hatte der Generalstab seit Moltke eine besondere, auch politische Bedeutung. Nach der Reichseinigung baute Moltke den Einfluss der Generalstabs und seines Chefs aus und machte die Organisation zunehmend unabhängiger vom Kriegsministerium. 1872 erreichte er die Unterstellung der Kriegsakademie unter den Chef des Generalstabs. 1881 wurde die neue Position des Generalquartiermeisters geschaffen. Dieser diente als Stellvertreter des Chefs des Generalstabs. Erster Amtsträger war Alfred Graf von Waldersee.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 36. 1883 erhielt der Chef des Generalstabs zusammen mit den Kommandierenden Generalen und den Oberbefehlshabern Immediatrecht beim Kaiser als „Oberster Kriegsherr“ (Deutsches Reich) und „Chef der Armee“ (Preußen) und damit faktisch die Möglichkeit hatte, militärische Entscheidungen vorbei an Kanzler und Reichstag zu treffen. Das gilt als eine der Keimzellen der Katastrophe des Ersten Weltkrieges, da die militärische Planung damit nicht zwangsläufig einer politischen Kontrolle unterworfen war (siehe hierzu auch: Primat der Politik). De facto setzten sich Reichskanzler und Minister in Konflikten mit den Generalstabschefs aber meist durch. Allerdings etablierten letztere in der Militärführung eine Kultur der strategischen Offensive und des Präventivkriegs, die sich durch den personellen Austausch über die Truppengeneralstäbe in das gesamte Heer hinein ausweitete.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 36 f, 39. So entwickelte sich der Schlieffenplan zum einzigen Kriegsplan und geradezu zum Dogma, ohne dass maßgebliche Politiker des Reiches auch nur eingeweiht waren. Auch die Führung der Kaiserlichen Marine kannte diese Heeresplanung nicht. ===== Innere Gliederung ===== Der „Große Generalstab“ gliederte sich in mehrere Abteilungen. Die genaue Anzahl veränderte sich mehrfach. So existierten im Jahr 1900 16 Abteilungen sowie die Abteilung III b als militärischer Nachrichtendienst.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 39. Im Wesentlichen waren die Zuständigkeiten wie folgt verteilt: * 1. Abteilung für Russland * 2. Abteilung als „deutsche“ Abteilung, auch Aufmarschabteilung genannt. Sie bestand aus zwei Sektionen. ** Die 1. Sektion hatte alle das deutsche Heer betreffenden Fragen zu bearbeiten, soweit sie seine kriegsmäßige Entwicklung in Friedenszeiten betrafen. Dazu gehört seine Ausbildung, Bewaffnung, Ausrüstung und Organisation. Ebenso erstreckte sich ihr Arbeitsgebiet auf den Grenzschutz und den Aufmarsch des Heeres im Mobilmachungsfall. ** 2. Sektion bearbeitete alle Fragen, die sich auf die Verteidigungsfähigkeit und Armierung deutscher Festungen bezogen. Später, ab ca. 1908 kam noch die technische Sektion dazu. Sie hatte sich mit der immer wichtiger werdenden Militärtechnik zu befassen. * Eisenbahnabteilung * 3. Abteilung befasste sich mit Frankreich und England * 4. mit den Festungen dieser Staaten * 5. mit Italien und Österreich-Ungarn * 6. war die Manöverabteilung zur Planung der Kaisermanöver * Abteilung Z, Zentralabteilung, unmittelbar dem Chef des Generalstabs unterstellt Weitere Abteilungen hatten die Politik und das Militär der anderen Staaten der Erde aus der Presse, Diplomatie sowie Militär- und Agentenberichten zu beobachten sowie auszuwerten. Weitere Abteilungen zur Unterstützung waren die * Kriegsgeschichtliche Abteilung * Abteilung Korps- und Generalstabsreisen * Preußische Landesaufnahme Diese hatte das Land trigonometrisch und topographisch zu vermessen, Karten anzufertigen und auf dem neuesten Stand zu halten. Ebenso hatte sie Karten vom Ausland zu sammeln und zu vervielfältigen. Die Verantwortung lag im Großen Generalstab außer beim Chef des Generalstabes selbst, bei dem alle Arbeiten zusammenliefen, bei einem Oberquartiermeister (OQ I). Dieser war Vorgesetzter aller Abteilungsleiter. Nach dem Rücktritt Moltkes 1888 und dem Aufrücken Waldersees war die Stelle des Generalquartiermeisters zunächst nicht neu besetzt worden. Stattdessen wurden 1889 drei Oberquartiermeister und 1894 ein vierter berufen. Diese beaufsichtigten jeweils mehrere Abteilungen und stellten damit die oberste Funktionsträgerschicht unterhalb des Chefs und des Generalquartiermeisters dar.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 37. Die Alltagsarbeit des Generalstabs bestand neben der fortwährenden Überarbeitung von Plänen für den Kriegsaufmarsch und die Kaisermanöver im Wesentlichen aus dem Sammeln von Informationen und dem Verfassen von Denkschriften, die dem Chef zugeleitet und von diesem an Politik und Verwaltung des Reiches weitergegeben wurden.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 40. Personell wuchs der Große Generalstab von 125 Offizieren im Jahr 1871 auf 246 im Jahr 1888 und 386 unmittelbar vor Beginn des Ersten Weltkriegs an. Zusammen mit den Vertretern bei den Korps und Divisionen gab es im Frühjahr 1914 rund 620 Generalstabsoffiziere. Unter ihnen war der Anteil Bürgerlicher besonders hoch 40 Prozent im Jahr 1888 und 62 Prozent im Jahr 1914. Dies deutet auf eine weitgehend gelungene Umsetzung des Prinzips einer Auswahl ausschließlich nach Befähigung hin. Die Rekrutierung erfolgte über Lehrgänge an der Kriegsakademie. Von den jährlich 400 bis 600 Bewerbern wurde nur rund ein Viertel angenommen. Es folgte ein mehrfach gestaffelter Auswahlprozess, so dass jährlich nur rund zehn Offiziere dauerhaft in den Generalstabsdienst aufgenommen wurden.Lukas Grawe: ''Planer, Mahner, Kriegstreiber: Der preußisch-deutsche Generalstab 1900 bis 1914''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 40–42. mini|Der Stab der [[8. Armee (Deutsches Kaiserreich)|8. Armee unter Hindenburg]] Mit Beginn des Ersten Weltkrieges wurde aus den preußischen, sächsischen, württembergischen und bayerischen Generalstäben die Oberste Heeresleitung (OHL) gebildet, also ein vergrößerter und erweiterter Großer Generalstab. Die Leitung lag beim preußischen „Chef des Generalstabes der Armee“. Helmuth von Moltke d. J. und Erich von Falkenhayn waren die Chefs der Ersten bzw. Zweiten OHL. Nach der Ablösung Falkenhayns wurde die Dritte OHL gebildet. Dies waren Paul von Hindenburg, dem als nahezu gleichberechtigtem Partner Erich Ludendorff zur Seite stand. Daher wurde für Ludendorff die Bezeichnung Erster Generalquartiermeister eingeführt. Nach der Entlassung Ludendorffs folgte ihm Groener in diese Stellung. ===== Generalstabschefs ===== * Generalfeldmarschall Helmuth Graf von Moltke – 29. Oktober 1857 bis 10. August 1888; Moltke war der letzte preußische Generalstabschef und der erste Chef des Großen Generalstabes * General der Kavallerie Alfred Graf von Waldersee – 10. August 1888 bis 7. Februar 1891 * General der Kavallerie Alfred Graf von Schlieffen – 7. Februar 1891 bis 1. Januar 1906 * Generaloberst Helmuth von Moltke d. J. – 1. Januar 1906 bis 14. September 1914 * General der Infanterie Erich von Falkenhayn – 14. September 1914 bis 29. August 1916 * Generalfeldmarschall Paul von Hindenburg – 29. August 1916 bis 3. Juli 1919 ** Erster Generalquartiermeister als ständiger Vertreter *** General der Infanterie Erich Ludendorff – 29. August 1916 bis 26. Oktober 1918 *** Generalleutnant Wilhelm Groener – 30. Oktober 1918 bis 15. Juli 1919 ==== Weimarer Republik ==== Die Reichswehr durfte nach den Bestimmungen des Vertrags von Versailles keinen Generalstab besitzen. Artikel 160 des Vertrags bestimmte: „Der deutsche Generalstab und alle ähnlichen Formationen werden aufgelöst und dürfen unter keiner Gestalt neu gebildet werden.“ Die Rolle des Generalstabs übernahm das zum 1. Oktober 1919 eingerichtete ''Truppenamt'' (eine Tarnbezeichnung) im Reichswehrministerium. Ehemalige Generalstabsoffiziere kamen draüber hinaus in den beiden neu geschaffenen Organisationen Heerespersonalamt und Heereswaffenamt im Reichswehrministerium unter sowie in den Teilen der kriegsgeschichtlichen Abteilung des Generalstabs, die ihre Arbeit im ebenfalls neu gegründeten Reichsarchiv fortsetzten.Michael Jonas: ''Militärelite in Krise und Vorkrieg: Der deutsche Generalstab und der Weg in den Zweiten Weltkrieg''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 216. Außer im Truppenamt gab es in den beiden Gruppenkommandos und in den zehn Divisionsstäben einen Generalstab. Die Generalstabs-Offiziere wurde jedoch nicht mehr als solche bezeichnet, sondern hießen „Führerstabsoffiziere“. Die Generalstabsausbildung firmierte unter der Bezeichnung „Führergehilfenausbildung“ und wurde dezentral in den Wehrkreisen durchgeführt. Insgesamt gab es in der Zeit der Weimarer Republik etwa 250–300 Stellen für Generalstabsoffiziere, was sich bei der Aufrüstung der Wehrmacht ab 1933 als störend bemerkbar machte.Vgl. Görlitz, S. 244 f. ===== Innere Gliederung ===== Das Truppenamt setzte sich zunächst aus sieben, dann aus den fünf folgenden Abteilungen zusammen:Vgl. Görlitz, S. 244 f. * Die Abteilung ''T 1'', auch „Abteilung Landesverteidigung“ genannt, übernahm die Aufgaben der einstigen Aufmarsch- und Operationsabteilung. * ''T 2'' Organisation * ''T 3'', auch „Heeresstatistische Abteilung“, beschäftigte sich mit dem Studium fremder Heere * ''T 4'' Ausbildung * ''T 7'' Transportabteilung, zuständig für Eisenbahn- und Schiffstransport von Truppen ===== Chefs des Truppenamts ===== * Generalmajor Hans von Seeckt – 1. Oktober 1919 bis 26. März 1920 * Generalmajor Wilhelm Heye – 28. März 1920 bis Februar 1923 * Generalmajor Otto Hasse – Februar 1923 bis Oktober 1925 * Generalmajor Georg Wetzell – Oktober 1925 bis Dezember 1926 * Generalmajor Werner von Blomberg – Januar 1927 bis 30. September 1929 * Generalleutnant Kurt Freiherr von Hammerstein-Equord – 1. Oktober 1929 bis 31. Oktober 1930 * Generalmajor Wilhelm Adam – 31. Oktober 1930 bis 30. September 1933 ==== Zeit des Nationalsozialismus ==== mini|hochkant|Handbuch für den Generalstabsdienst im Kriege (1939) Obwohl es auch nationalsozialistische Ideen einer radikalen Neuorganisation des deutschen Militärs gab, bekannte sich Hitler bereits während seiner Machtübernahme 1933 ausdrücklich zu den bestehenden Strukturen.Michael Jonas: ''Militärelite in Krise und Vorkrieg: Der deutsche Generalstab und der Weg in den Zweiten Weltkrieg''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 225 f. Mit Wirkung vom 1. Juni 1935 wurde das Truppenamt in „Generalstab des Heeres“ umbenannt.Vgl. Görlitz, S. 302. Er war neben dem Heerespersonalamt einer der beiden Teile des Oberkommandos des Heeres (OKH). Mitte der 1930er Jahre wurde auch die militärgeschichtliche Forschung dem OKH zugeordnet, sodass zahlreiche Funktionen und auch Personal des Generalstabs aus dem Ersten Weltkrieg dort vereint waren.Michael Jonas: ''Militärelite in Krise und Vorkrieg: Der deutsche Generalstab und der Weg in den Zweiten Weltkrieg''. in: ''Gehirne der Armeen? Die Generalstäbe der europäischen Mächte im Vorfeld der Weltkriege''. (= Krieg in der Geschichte. Bd. 118). Schoeningh, Paderborn u. a. 2023, ISBN 978-3-657-79195-8, S. 217. Chef des Generalstabs des Heeres wurde am 1. Juli 1935 Generalleutnant Ludwig Beck, der schon seit dem 1. Oktober 1933 das Truppenamt im Reichswehrministerium leitete. Chef des Generalstabs der Luftwaffe wurde am 1. März 1935 Generalmajor Walther Wever, der ebenfalls schon vorher, seit dem 1. September 1933, Chef des Luftwaffen-Kommando-Amts im Reichsluftfahrtministerium und damit Chef des getarnten Generalstabs der Luftwaffe war. Zur gleichen Zeit wurde die Marineleitung in Oberkommando der Marine umbenannt, der bisherige Chef der Marineleitung, Admiral Erich Raeder, wurde Oberbefehlshaber der Marine (Ob.d.M.), die fortan als Kriegsmarine bezeichnet wurde. Die Marine kannte keinen Admiralstab, sondern nur die Seekriegsleitung, die 1938 eingeführt wurde. Der Inhaber dieser Kommandostelle hieß zunächst „Chef des Stabes der Seekriegsleitung“, ab Mai 1944 „Chef der Seekriegsleitung“. Im Zuge der Blomberg-Fritsch-Krise im Februar 1938 erlangte Hitler den unmittelbaren Oberbefehl über die Wehrmacht und schuf sich zugleich einen eigenen militärischen Stab – das ''Oberkommando der Wehrmacht'' (OKW) mit General Wilhelm Keitel als ''Chef des Oberkommandos der Wehrmacht'' an der Spitze. Seitdem fungierten besondere Stäbe im OKW sowie in den Oberkommandos der Wehrmachtteile (Generalstab der Luftwaffe und Admiralstab) als Generalstab. Die eigentliche Stabsarbeit wurde dabei vom ''Wehrmachtführungsamt (WFA) im Oberkommando der Wehrmacht'' mit seinen verschiedenen Abteilungen geleistet. Das WFA (1940 umbenannt in ''Wehrmachtführungsstab'' (WFSt)) wurde, mit kurzer Unterbrechung 1939, bis zum Kriegsende von Alfred Jodl als ''Chef des Wehrmachtführungsstabes im Oberkommando der Wehrmacht'' geführt. Die Struktur und die Aufgabenverteilung des Generalstabs im Kriegsfall wurden in der geheimen Vorschrift „H.Dv.g 92 – Handbuch für den Generalstabsdienst im Kriege – 1.8.1939“ geplant und festgelegt. Das OKW bzw. der Wehrmachtführungsstab war aber entgegen dem, was der Name suggerierte, nicht der oberste militärische Stab für die gesamte Wehrmacht. Der jeweilige Hauptkriegsschauplatz, also ab 1941 die Führung des Krieges gegen die Sowjetunion, lag in den Händen des Oberkommandos des Heeres, lediglich die übrigen Kriegsschauplätze lagen in der Zuständigkeit des Wehrmachtführungsstabes. ===== Generalstabschefs des Heeres ===== * General der Artillerie Ludwig Beck – 1. Oktober 1933 bis 31. Oktober 1938 * Generaloberst Franz Halder – 31. Oktober 1938 bis 24. September 1942 * Generaloberst Kurt Zeitzler – 24. September 1942 bis 10. Juli 1944 * Generalleutnant Adolf Heusinger – 10. bis 20. Juli 1944 (mit der stellvertretenden Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) * Generaloberst Heinz Guderian – 21. Juli 1944 bis 28. März 1945 (mit der Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) * General der Infanterie Hans Krebs – 29. März bis 1. Mai 1945 (mit der Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) * Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel – 1. bis 13. Mai 1945 (mit der Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) * Generaloberst Alfred Jodl – 13. bis 23. Mai 1945 (mit der Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) ===== Generalstabschefs der Luftwaffe ===== * Generalleutnant Walther Wever – 1. März 1935 bis 3. Juni 1936 * Generalleutnant Albert Kesselring – 3. Juni 1936 bis 31. Mai 1937 * General der Flieger Hans-Jürgen Stumpff – 1. Juni 1937 bis 31. Januar 1939 * Generaloberst Hans Jeschonnek – 1. Februar 1939 bis 19. August 1943 * General der Flieger Günther Korten – 4. September 1943 bis 22. Juli 1944 * General der Flieger Werner Kreipe – 2. August bis 28. Oktober 1944 (mit der Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) * General der Flieger Karl Koller – 1. November 1944 bis 8. Mai 1945 * Generaloberst Hans-Jürgen Stumpff – 8. bis 23. Mai 1945 (mit der Wahrnehmung der Geschäfte beauftragt) ===== Chefs des Stabes der Seekriegsleitung (ab 1944 Chef der Seekriegsleitung) ===== * Admiral Otto Schniewind – 31. Oktober 1938 bis 12. Juni 1941 * Admiral Kurt Fricke – 13. Juni 1941 bis 21. Februar 1943 * Admiral Wilhelm Meisel – 21. Februar 1943 bis 22. Juli 1945 === Bundesrepublik Deutschland === Nach 1945 war durch das Potsdamer Abkommen eine eigenständige deutsche Armee und der Generalstab verboten. Bei der Wiederbewaffnung wurde der Begriff ''Generalstab'' in der Bundeswehr nicht mehr verwendet. Gleichwohl existieren die oben genannten Aufgaben eines Generalstabs auch in der Bundeswehr. Ihre oberste Führungsbehörde war bis 2012 der Führungsstab der Streitkräfte (Fü S) im Bundesministerium der Verteidigung (BMVg). An der Spitze des Fü S stand der Generalinspekteur der Bundeswehr als höchster Soldat der Bundeswehr. In der Zeit bis 1990 hatte die Bundesrepublik Deutschland die operative Führung des Feldheeres der NATO übertragen. Höchste nationale Führungsebene war das Korps. Auslandseinsätze der Bundeswehr, die nicht unter der Führung der NATO oder einer anderen internationalen Organisation stehen, werden durch das Einsatzführungskommando geführt. ==== Generalstabsoffiziere (i. G.) ==== In der Bundeswehr wurden ab 1957 die Offiziere, die für Verwendungen als Offizier im Generalstabsdienst oder als Admiralstabsoffiziere vorgesehenen waren, nach Teilstreitkräften getrennt in einem zweijährigen Lehrgang an der Führungsakademie der Bundeswehr (FüAkBw) in Hamburg ausgebildet. Seit 2004 werden die Offiziere unabhängig vom Uniformträgerbereich in einem gemeinsamen Lehrgang ausgebildet, dem Nationalen Lehrgang Generalstabs-/Admiralstabsdienst (LGAN). Bestimmte Dienstposten sind als Generalstabsdienstposten gekennzeichnet. In militärischen Stäben – im Heer von der Brigadeebene an aufwärts – unterstützen Generalstabsoffiziere den Truppenführer als Führergehilfen. Sie dienen außerdem in vielen anderen leitenden Positionen des BMVg, an Akademien und Schulen oder als Militärattachés. Offiziere des Heeres und der Luftwaffe, die auf Generalstabsdienstposten dienen, führen bei ihrem Dienstgrad den Zusatz „i. G.“ mit der Bedeutung „im Generalstabsdienst“ (bis 1945 bedeutete i. G. „im Generalstab“) und sind durch äußerliche Zeichen an der Uniform (karmesinrote Kragenspiegel, karmesinrote Unterlegung der Schulterklappe) kenntlich. Die meisten von ihnen – aber nicht alle – haben an der Generalstabsausbildung an der Führungsakademie der Bundeswehr teilgenommen. Die Marine kennt weder Dienstgradzusätze noch Kennzeichnungen von Admiralstabsoffizieren. In allen Teilstreitkräften und Uniformträgerbereichen ist die Auswahl und Absolvierung der Generalstabsausbildung bestimmend für den weiteren Verwendungsaufbau. Nahezu alle Generale und Admirale haben diese Ausbildung durchlaufen. === Deutsche Demokratische Republik === Die Nationale Volksarmee (NVA) der DDR verfügte im Gegensatz zu allen anderen Warschauer-Pakt-Armeen während ihrer gesamten Existenz über keinen Generalstab und es gab weder einen Generalstabsdienst noch eine eigenständige Generalstabsausbildung. Stattdessen begnügte man sich mit einem Hauptstab. Spätere Bemühungen den Hauptstab in Generalstab umzubenennen scheiterten am Veto der Sowjetunion.Klaus Froh und Rüdiger Wenzke: ''Die Generale und Admirale der NVA: ein biographisches Handbuch.'' Ch. Links Verlag, 2007. S. 11. == Österreich == Der Chef des Generalstabes in Österreich ist der oberste Berater des Bundesministers für Landesverteidigung in allen militärischen Angelegenheiten und repräsentiert die militärische Führung des Bundesheeres im In- und Ausland. Er ist beratendes Mitglied des Nationalen Sicherheitsrates und Vorsitzender des Arbeitsausschusses „M“ im Rahmen der Umfassenden Landesverteidigung und militärischer Berater der Bundesheer-Beschwerdekommission sowie Repräsentant des Bundesheeres im EU-Militärausschuss, im Koordinierungsausschuss der Euro-Atlantischen Partnerschaft sowie in einschlägigen multinationalen Gremien. Ihm obliegt die Dienst- und Fachaufsicht über die Streitkräfte und die Nachrichtendienste sowie die Akademien, die Waffen- und Fachschulen, die Militärmission, die Militärberatungen und die Büros der Verteidigungsattachés. Der Chef des Generalstabes bedient sich dabei seines Generalstabes. Bis 2002 war die Bezeichnung dieses Postens Generaltruppeninspektor. Im österreichischen Bundesheer führen die Offiziere mit Generalstabsausbildung den Zusatz „dG“ (des Generalstabsdienstes, z. B. MjrdG). Alle Truppenoffiziere werden frühestens fünf Jahre nach der Ausmusterung zum Leutnant einem mehrstufigen Auswahlverfahren unterzogen. Der Generalstabslehrgang dauert sechs Semester. Eine Generalstabsausbildung für Milizoffiziere ist nicht vorgesehen. ;Siehe auch: * zu Österreich-Ungarn: k.u.k. Stabswesen == Schweiz == Der Generalstab war unter verschiedenen Namen bis zur Armeereform XXI die für die Planung und oberste Leitung verantwortliche Organisationseinheit der Schweizer Armee und stand unter der Führung des Generalstabschefs im Range eines Korpskommandanten. Auch nach der Armeereform besteht das Korps der Generalstabsoffiziere, die in der Generalstabsschule zu Führungsgehilfen der höheren Führung ausgebildet werden. == Weitere Länder == === Vereinigte Staaten === In den Vereinigten Staaten beraten die Joint Chiefs of Staff (kurz JCS, etwa ''Vereinigte Stabschefs'' oder auch ''Vereinigter Generalstab'') den Präsidenten, den Verteidigungsminister und die Vorsitzenden des United States Homeland Security Council und des United States National Security Council in militärischen Fragen. Der Vorsitzende diese Gremiums, der ''Chairman of the Joint Chiefs of Staff'' (CJCS), wird am 1. Oktober der ungeraden Jahre vom Präsidenten mit Zustimmung des Senats ernannt. Darüber hinaus hat jede der vier Teilstreitkräfte einen Generalstab, deren Chefs, Commandant of the Marine Corps, Chief of Naval Operations, Chief of Staff of the Army und Chief of Staff of the Air Force, Mitglieder des Joint Chiefs of Staff sind. Der erste CJCS war der General of the Army Omar N. Bradley 1949. Nach der 1986 durch den Goldwater-Nichols Act durchgeführten Reorganisation der militärischen Kommandokette haben die Joint Chiefs of Staff keinerlei operative Befehlsgewalt über die US-Streitkräfte mehr, vielmehr ist ihre Aufgabe, dafür zu sorgen, dass die Bereitschaft jedes Teilbereiches der Streitkräfte sichergestellt ist. Die operative Befehlskette läuft vom US-Präsidenten über den US-Verteidigungsminister bis zu den einzelnen Kommandeuren der Unified Combatant Commands. === Israel === Die israelischen Streitkräfte (Tzahal) haben einen Generalstab (hebr. מטה הכללי), der vom ranghöchsten Offizier (hebr.: ראש המטה הכללי) geführt wird, zurzeit (2016) ist dies Rav Aluf (Generalleutnant) Gadi Eizenkot. === Japan === Japan hatte mehrere Generalstäbe, die 1945 von der US-Besatzung aufgelöst wurden. Der ''Sambō Hombu'' des Heeres wurde 1878 nach preußischem Vorbild geschaffen. 1884 folgte der ''Gunreibu'' für die Marine. Zur Koordinierung beider wurde 1893 das ''Daihon’ei'' gegründet, das auch als Kaiserlicher Generalstab bezeichnet wird. Für die 1954 gegründeten Selbstverteidigungsstreitkräfte wurden die Heeres-Stabsabteilung (, ''Rikujō Bakuryō Kambu'', engl. ''Ground Staff Office''), die Marine-Stabsabteilung (, ''Kaijō Bakuryō Kambu'', engl. ''Maritime Staff Office'') und die Luftwaffen-Stabsabteilung (, ''Kōkū Bakuryō Kambu'', engl. ''Air Staff Office''), sowie die koordinierende Gemeinsame Stabsabteilung (, ''Tōgō Bakuryō Kambu'', engl. ''Joint Staff Office'') im Verteidigungsministerium eingerichtet. === Vereinigtes Königreich === Das Vereinigte Königreich hat einen Vereinigten Generalstab ''(Chiefs of Staff Committee)'', der sich vor allem aus den Stabschefs der Teilstreitkräfte zusammensetzt und von einem gemeinsamen Vorsitzenden (dem ''Chief of the Defence Staff'') geleitet wird. Erster Inhaber dieser erst 1965 geschaffenen Position war Großadmiral Louis Mountbatten, 1. Earl Mountbatten of Burma, derzeit ist es General Sir Nick Houghton. Darüber hinaus hat jede der Teilstreitkräfte einen eigenen Generalstab. Der Stabschef der Royal Navy wird als ''Erster Seelord'' bezeichnet, der Stabschef der British Army als ''Chief of the General Staff'' und der Stabschef der Royal Air Force als ''Chief of the Air Staff''. Vor 1965 wurden die Aufgaben des Generalstabschefs der gesamten britischen Streitkräfte vom jeweiligen Stabschef der British Army wahrgenommen, der 1904–1909 als ''Chief of the General Staff'' und danach bis 1964 als ''Chief of the Imperial General Staff'' bezeichnet wurde. Seit der Schaffung des Vereinigten Generalstabs im Jahr 1965 lautet der Titel des Stabschefs des Heeres wieder ''Chief of the General Staff''. === Russland/Sowjetunion === In der Sowjetunion bestand seit 1918 ein ''Gesamtrussischer Hauptstab'' (seit 1921 als ''Stab'' und seit 1935 als ''Generalstab der Roten Arbeiter- und Bauernarmee'' bezeichnet). Nach einigen weiteren Namensänderungen hieß er ab 1955 bis zum Ende der Sowjetunion ''Generalstab der Streitkräfte der UdSSR''. Die Russischen Streitkräfte führten ihn nach 1991 weiter. Das Hauptquartier des Kommandos des Obersten Befehlshabers (Russisch: , Transkription: , kurz Stawka) war bereits im russischen Kaiserreich eine Einrichtung, die einem Generalstab ähnlich ist. Sie unterstand direkt dem Zaren und wurde 1914 eingerichtet. In der Sowjetunion wurde die Stawka 1918 aufgelöst und nach dem deutschen Überfall auf die Sowjetunion 1941 parallel zum Generalstab geführt. == Siehe auch == * K.u.k. Stabswesen * Ranghöchste Offiziere des Bundesheeres seit 1956 == Literatur == * Trevor N. Dupuy: ''Der Genius des Krieges. Das deutsche Heer und der Generalstab 1807–1945.'' Ares-Verlag, Graz 2009, ISBN 978-3-902475-51-0. * Waldemar Erfurth: ''Die Geschichte des deutschen Generalstabes von 1918 bis 1945.'' Muster-Schmidt, Göttingen 1957, ISBN 978-3-941960-20-6. * Gerhard Förster / Heinz Helmert / Helmut Otto / Helmut Schnitter: ''Der preußisch-deutsche Generalstab 1640–1965'', Dietz, Berlin (Ost) 1966. * Othmar Hackl: ''Generalstab, Generalstabsdienst und Generalstabsausbildung in der Reichswehr und Wehrmacht 1919–1945. Studien deutscher Generale und Generalstabsoffiziere in der Historical Division der US Army in Europa 1946–1961.'' Biblio-Verlag, Osnabrück 1999, ISBN 3-7648-2551-0. * Walter Görlitz: ''Kleine Geschichte des deutschen Generalstabes.'' 2. Auflage. Haude & Spener, Berlin 1977. * Heinz Helmert: ''Kriegspolitik und Strategie – Politische und militärische Ziele der Kriegführung des Preussischen Generalstabes vor der Reichsgründung (1859–1869)''. Deutscher Militärverlag, Ost-Berlin 1970. * geheime Vorschrift H.Dv.g. 92, Handbuch für den Generalstabsdienst im Kriege - Teil I, 1939, ISBN 978-3-758323-16-4. * geheime Vorschrift H.Dv.g. 92, Handbuch für den Generalstabsdienst im Kriege - Teil II, 1939. == Weblinks == * [http://www.fueakbw.de/ Website der FüAkBw] * [http://www.jcs.mil/ Joint Chief of Staff (US-Generalstab)] * [https://www.spiegel.de/spiegel/print/d-44450966.html Generalstab: Der Gefreite schlief], Artikel in ''Der Spiegel'' 40/1950 vom 4. Oktober 1950 über den Generalstab und seine Geschichte == Einzelnachweise == Kategorie:Allgemeine Truppenkunde Kategorie:Leitungsorgan Generalstab |
Étalle (Ardennes) | | Departement = | Arrondissement = Charleville-Mézières | Kanton = Rocroi | Plz = 08260 | Insee = 08155 | Koordinaten = | Fläch = 444 | Bevëlkerung = 91 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étalle''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Ardennes an der Regioun Grand Est. Wéi 2011 de Parc naturel régional des Ardennes entstanen ass, war Étalle eng vun de Grënnungsgemengen. Bis 1958 war Étalle un d'Eisebunnsnetz ugeschloss mat enger Gare op der Streck Tournes-Auvillers wat eng Deviatioun vun der Streck Charleville-Hirson (via Rimogne) war. ==Biller== Étalle (Ardennes) city limit sign.JPG|Entrée vun der Uertschaft Étalle (Ardennes) mairie.JPG|D'Märei Étalle (Ardennes) monument aux morts.JPG|Monument aux morts Étalle (Ardennes) église.JPG|D'Kierch Étalle (Ardennes) croix de chemin.JPG|E Weekräiz == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Parc naturel régional des Ardennes Kategorie:Gemengen am Arrondissement Charleville-Mézières Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Charleville-Mézières | Étalle (Ardennes) | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Ardennes/Grand Est }} '''Étalle''' est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. == Géographie == === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sormonne, le ruisseau la Cense, le ruisseau la Saultry, le ruisseau du Pre, le ruisseau de Parfondrue et le ruisseau de la Ferriere.. La Sormonne, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé . Le ruisseau la Cense, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Sormonne à Blombay, après avoir traversé . Le ruisseau la Saultry, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Sévigny-la-Forêt et se jette dans la Sormonne à Chilly, après avoir traversé . vignette|centre|upright=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Étalle. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rocroi », sur la commune de Rocroi à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étalle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,3 %), forêts (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Histoire == Étalle est un village construit au début du 13e siècle par le chapitre de la cathédrale de Reims dans son domaine des Potées (ou Pothées) — qui tient son nom de « de Potestatibus » ou propriétés, avec la notion de souveraineté. C’est donc un des 17 villages édifiés dans la forêt du même nom, avec Aubigny, Blombay, Cernion, Chilly, Ecle (sous Marby), Flaignes-les-Oliviers, Justine, Laval-Morency, Lépron, Logny, Marby, Marlemont, Maubert-Fontaine, Prez, Sévigny-la-Forêt et Vaux-Villaines. Nicolas V de Rumigny — et par la suite ses successeurs — en devient l’avoué à qui le chapitre accorde dès 1215 douze deniers blancs et une poule ou un chapon à recevoir annuellement de chaque famille des villages nouveaux. De son côté, l’avoué promet aux chanoines aide et assistance pour les constructions projetées et aux habitants son appui et protection. == Politique et administration == .Réélu pour le mandat 2020-2026|Parti=|Qualité=Réélu pour le mandat 2014-2020 }} Étalle a adhéré à la charte du Parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [http://www.champagne-ardenne.developpement-durable.gouv.fr/le-parc-naturel-regional-des-a3076.html Création du PNR des Ardennes]. == Démographie == == Héraldique == d’azur à la croix d’argent, au de gueules à la divise ondée d’argent.. }} == Lieux et monuments == * Église Saint-Martin d'Étalle. Étalle (Ardennes) mairie.JPG|Mairie. Étalle (Ardennes) monument aux morts.JPG|Monument aux morts. Étalle (Ardennes) église.JPG|Église. Étalle (Ardennes) croix de chemin.JPG|Croix de chemin. == Personnalités liées à la commune == == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes des Ardennes === Liens externes === * [http://www.etalle.gtx.fr/ Site officiel de la mairie d'Etalle] * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=93944 Étalle sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans les Ardennes Catégorie:Aire d'attraction de Charleville-Mézières | Étalle, Ardennes | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 225 |elevation min m = |elevation max m = |area km2 = 4.44 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étalle''' is a commune in the Ardennes department in the Grand Est region in northern France. ==Geography== The river Sormonne flows through the commune and forms part of its southern border. ==Population== ==See also== *Communes of the Ardennes department ==References== Category:Communes of Ardennes (department) Category:Ardennes communes articles needing translation from French Wikipedia | Étalle (Ardennes) | '''Étalle''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Ardennes in der Region Grand Est (bis 2015 Champagne-Ardenne). Sie gehört zum Arrondissement Charleville-Mézières, zum Kanton Rocroi und zum Gemeindeverband Ardennes Thiérache. == Geografie == Die Gemeinde liegt im 2011 gegründeten Regionalen Naturpark Ardennen. Umgeben wird Étalle von den Nachbargemeinden Maubert-Fontaine im Nordwesten, Sévigny-la-Forêt im Nordosten, Chilly im Osten, Blombay im Süden sowie von der im Kanton Signy-l’Abbaye gelegenen Gemeinde Marby im Südwesten. == Geschichte == Das Dorf wurde zu Beginn des 13. Jahrhunderts durch das Domkapitel der Kathedrale von Reims gegründet. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Martin mini|links|hochkant|Kirche Saint-Martin == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est |
Étalle | '''Étalle''': * Étalle, eng franséisch Gemeng am Departement Ardennes * Étalle, eng belsch Gemeng an der Provënz Lëtzebuerg | Étalle | '''Étalle''' est une commune belge située en Région wallonne dans la province de Luxembourg * '''Étalle''' est une commune française située dans les Ardennes | Étalle | '''Étalle''' may refer to: * Étalle, Belgium, a municipality in the province of Luxembourg, Belgium * Étalle, Ardennes, a commune of the Ardennes département, France | Étalle | '''Étalle''' ist der Name mehrerer geografischer Objekte im frankophonen Raum: * Étalle (Ardennes), eine französische Gemeinde im Département Ardennes * Étalle (Belgien), eine belgische Gemeinde in der Provinz Luxemburg |
Étain (Meuse) | | Departement = | Arrondissement = Verdun | Kanton = Étain | Plz = 55400 | Insee = 55181 | Koordinaten = | Fläch = 2 000 | Bevëlkerung = 3 543 | Bevëlkerungsdatum = [] | Bild = Mairie Etain.JPG | Bildtext = }} '''Étain''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. D'Gemeng läit 20 Kilometer nordëstlech vu Verdun. ==Nopeschgemengen== ==Jumelage== * Düppenweiler 300px|links|thumb|D'Kierch vum Hl. Martin == Um Spaweck == }} Etain Etain Etain Etain | Étain (Meuse) | | année_pop = | gentilé = Stainois. | siteweb = [http://www.ville-etain.fr ville-etain.fr] | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Étain''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les ''Stainois''. == Géographie == centre|400px|Carte de la commune. === Localisation === Étain est située à de Verdun et de Jarny. La commune est également située à 10 kilomètres de l'autoroute au péage de Ville-en-Woëvre (Paris - Metz - Strasbourg) et à une heure des grandes villes de Metz et Nancy. === Géologie et relief === Les Côtes de Meuse et la plaine de la Woëvre se situent au cœur du Parc naturel régional de Lorraine. Hydrogéologie et climatologie : [https://sigesrm.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=55181 Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse] : :: ''Territoire communal'' : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage), :: ''Géologie'' : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques, :: ''Hydrogéologie'' : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques. Bois de Tilly, Herméville, Saulx. === Sismicité === * Risque sismique dans la Meuse. La commune est située dans une zone de sismicité 1 très faible[https://www.meuse.gouv.fr/contenu/telechargement/4115/23918/file/DCI_ETAIN_2013.pdf Commune de Étain. Informations sur les risques naturels, miniers et technologiques]. === Hydrographie === ==== Réseau hydrographique ==== La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne, le ruisseau de Tavannes[https://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau_Carthage2017/A8020400 Ruisseau de Tavannes], le ruisseau de Perroi[https://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau_Carthage2017/A8020610 Ruisseau de Perroi], le ruisseau du Gros Pré[https://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau_Carthage2017/A8020310 Ruisseau du Gros Pre] et le ruisseau de Rosa[https://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau_Carthage2017/A8040500 Ruisseau de Rosa].. L'Orne, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé . Les caractéristiques hydrologiques de l'Orne sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:03 TU à partir des 272 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1997 au 01/04/2024.. Le débit moyen journalier maximum est de , atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de , atteint le .. Le ruisseau de Tavannes, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Eix et se jette dans l'Orne sur la commune, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'ÉtainLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. ==== Gestion et qualité des eaux ==== Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur . Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est.. La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... |Charte=commune|diagramme=oui |tmin-jan=0.3 |tmin-fev=-0.2 |tmin-mar=1.5 |tmin-avr=3.9 |tmin-mai=7.3 |tmin-jui=11.1 |tmin-jul=13 |tmin-aou=13 |tmin-sep=9.5 |tmin-oct=7.2 |tmin-nov=3.7 |tmin-dec=1.8 |tmin-ann=6 |tmoy-jan=2.9 |tmoy-fev=3.2 |tmoy-mar=6.5 |tmoy-avr=10 |tmoy-mai=13.3 |tmoy-jui=17.1 |tmoy-jul=19.4 |tmoy-aou=19.1 |tmoy-sep=15.4 |tmoy-oct=11.3 |tmoy-nov=6.6 |tmoy-dec=4.4 |tmoy-ann=10.8 |tmax-jan=5.6 |tmax-fev=6.5 |tmax-mar=11.4 |tmax-avr=16.1 |tmax-mai=19.3 |tmax-jui=23.1 |tmax-jul=25.8 |tmax-aou=25.3 |tmax-sep=21.2 |tmax-oct=15.3 |tmax-nov=9.4 |tmax-dec=6.9 |tmax-ann=15.5 |prec-jan=66.6 |prec-fev=46.2 |prec-mar=41.1 |prec-avr=33.2 |prec-mai=69.8 |prec-jui=71.7 |prec-jul=45.2 |prec-aou=55 |prec-sep=45.6 |prec-oct=68.9 |prec-nov=50.1 |prec-dec=74.9 |prec-ann=668.3 |tmax-record-jan=13.6| tmax-record-date-jan=15.01.20 |tmax-record-fev=20.3| tmax-record-date-fev=27.02.19 |tmax-record-mar=24.9| tmax-record-date-mar=31.03.21 |tmax-record-avr=27.9| tmax-record-date-avr=21.04.18 |tmax-record-mai=32.4| tmax-record-date-mai=28.05.17 |tmax-record-jui=35.7| tmax-record-date-jui=22.06.17 |tmax-record-jul=40.2| tmax-record-date-jul=24.07.19 |tmax-record-aou=37.2| tmax-record-date-aou=19.08.12 |tmax-record-sep=34| tmax-record-date-sep=15.09.20 |tmax-record-oct=26.9| tmax-record-date-oct=13.10.23 |tmax-record-nov=21.6| tmax-record-date-nov=02.11.20 |tmax-record-dec=17.6| tmax-record-date-dec=31.12.22 |tmax-record-ann=40.2| tmax-record-date-ann=2019 |tmin-record-jan=-14.5| tmin-record-date-jan=16.01.21 |tmin-record-fev=-15.4| tmin-record-date-fev=07.02.12 |tmin-record-mar=-12.1| tmin-record-date-mar=15.03.13 |tmin-record-avr=-5.9| tmin-record-date-avr=04.04.22 |tmin-record-mai=-2.6| tmin-record-date-mai=03.05.21 |tmin-record-jui=3| tmin-record-date-jui=05.06.12 |tmin-record-jul=3.7| tmin-record-date-jul=31.07.15 |tmin-record-aou=3.1| tmin-record-date-aou=26.08.18 |tmin-record-sep=-1.4| tmin-record-date-sep=20.09.12 |tmin-record-oct=-5.7| tmin-record-date-oct=29.10.12 |tmin-record-nov=-7.8| tmin-record-date-nov=30.11.16 |tmin-record-dec=-12.4| tmin-record-date-dec=17.12.22 |tmin-record-ann=-15.4| tmin-record-date-ann=2012 |soleil-jan= |soleil-fev= |soleil-mar= |soleil-avr= |soleil-mai= |soleil-jui= |soleil-jul= |soleil-aou= |soleil-sep= |soleil-oct= |soleil-nov= |soleil-dec= |soleil-ann= }} Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étain est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine d'ÉtainUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centreDans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Étain comprend une ville-centre et une commune de banlieue... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étain, dont elle est la commune-centreLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (19,3 %), forêts (15,7 %), zones urbanisées (13,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] La commune dispose d'un Plan local d'urbanisme[https://www.ville-etain.fr/urbanisme/ PLU][https://www.geoportail.gouv.fr/ Cartes], sur Géoportail. === Voies de communication et transports === * À 10 kilomètres de l’échangeur de l'A4 à Ville-en-Woëvre. * À 33 kilomètres de l'échangeur de l'A30 à Aumetz. ==== Transports en commun ==== * Fluo Grand Est. ==== Lignes SNCF ==== gauche|150px|[[Gare de Verdun.]] * Gare SNCF d'Étain, * Gare de Baroncourt, * Gare de Conflans - Jarny, * Gare de Verdun, * Gare de Valleroy - Moineville. ==== Transports aériens ==== Les aéroports les plus proches sont : * Base aérienne d'Étain-Rouvres. * Aéroport de Metz-Nancy-Lorraine. ==== Ports et zones portuaires ==== * Nouveau port de Metz == Toponymie == La première mention connue d'Étain était ''Villa de Stain'' en 707, centre d'un ban'''Ban''' : aire soumise à la justice du seigneur local. (bannus) dont les limites étaient : Longeau, Haraigne, Herméville et Warcq. Les autres mentions furent : ''Stagnum'' ; ''Stain'' (1152) ; ''Stein'' (1221 et 1222) ; ''Estain'' (1224) ; ''Estaule'' (1224) ; ''Estain'' (1228) ; ''Stain'' (1324) ; ''Stannum'' (1642) ; ''Estaing'' (1749) ; ''Etain'' (1793). == Histoire == Une importante foire de drapiers s'y tient en 1409. Avant 1790, il y avait un hôpital et un couvent de Capucins et la ville avait quatre portes et était entourée de murs. Ancien chef-lieu de prévôté et de bailliage ; Étain fut ensuite chef-lieu de district de 1790 à 1795. La maîtrise'''Maîtrise''' : juridiction supérieure à la gruerie, pouvant en regrouper plusieurs. Jusqu'à une certaine somme, on parlait de maîtrise particulière, au-delà on se référait aux 20 « grandes maîtrises » que comptait la France. particulière d''''Estain''' avait dans son ressort les grueries'''Gruerie''' : juridiction chargée de réprimer les petits délits commis dans les forêts et de percevoir une partie du prix des coupes et des amendes (braconnage, coupe de bois sauvage, etc.) d'Arrancy, Étain, Longuyon, Villers-la-Montagne. vignette|155px|[[Sud-Aviation SA330 Puma|SA330 Puma devant l'un des hangars du 3e régiment d'hélicoptères de combat à Etain-Rouvres.]] centre|550px|Vue panoramique Photographie panoramique intitulée « Etain, au nord-est de Verdun, détruite par les Allemands ». :La Bibliothèque du Congrès, Washington, D. C. Don de Breckinridge Long. La bataille d'Étain-Buzy est l'affrontement ayant eu lieu du 24 au 25 août 1914, aux frontières sur le front occidental, dans le département de la Meuse. Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 et de la croix de guerre 1939-1945[https://croixdeguerre-valeurmilitaire.fr/villes-decorees-2/ L’Association Nationale des Croix de guerre et de la Valeur militaire rassemble les villes et communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918 et / ou 1939-1945]. De 1953 à 1957, l'USAF occupait la base aérienne d'Étain-Rouvres aujourd'hui occupée par le d'hélicoptères de combat de l'ALAT. == Politique et administration == === Intercommunalité === Commune membre de la Communauté de communes du pays d'Étain. === Tendances politiques et résultats === === Liste des maires === . |label=[dérouler] |largeur=70% |contenu= }} |- | 1990 || 1990 ||colspan="3" | ''délégation spéciale nommée par le sous-préfet''[https://fr.geneawiki.com/index.php/55181_-_Étain 55181 - Étain], sur Geneawiki |- . |Identité=Jean Picart. |Parti=PCF |Qualité=Instituteur puis professeur de collège, retraitéConseiller général puis départemental d'Étain (2001-2021)Président de la CC du Pays d'Étain (2008-2014)Démissionnaire}} ..Réélu pour le mandat 2020-2026|Parti=ECO-DVG. |Qualité=Directeur d'école}} === Budget et fiscalité 2021 === [[Fichier:Mairie Etain.JPG|vignette|300px|L'hôtel de ville[https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=55181_2 Hôtel de Ville].]] En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/cll/zf1/accueil/flux.ex?_flowId=accueilcclloc-flow Les comptes de la commune] : * total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des ressources d'investissement : , soit par habitant ; * total des emplois d'investissement : , soit par habitant ; * endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : * taxe d'habitation : 8,29 % ; * taxe foncière sur les propriétés bâties : 36,72 % ; * taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,50 % ; * taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ; * cotisation foncière des entreprises : 8,31 %. Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-55181 Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet]. === Situation administrative === * Chef-lieu de canton === Jumelages === * ; * . == Population et société == === Démographie === ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== === Enseignement === Établissements d'enseignements[https://www.journaldesfemmes.fr/maman/ecole/etain/ville-55181 Établissements d'enseignements] : * École maternelle et primaire, * Collège, * Lycées à Landres, Jarny, Verdun. === Santé === Professionnels et établissements de santé[https://medecin-360.fr/55/etain/ Professionnels et établissements de santé] : * Médecins, * Pharmacies, * Hôpitaux à Briey, Longuyon, Joeuf, Moyeuvre-Grande, Gorze, Hayange. === Cultes === * Culte catholique, Paroisse Saint-Michel-du-Vald'Orne[https://catholique-verdun.cef.fr/paroisses/ Saint-Michel-du-Vald'Orne], Diocèse de Verdun. == Économie == === Entreprises et commerces === ==== Agriculture ==== * Culture et élevage associés[https://agriculteur-eleveur.annuairefrancais.fr/etain/ Culture et élevage associés]. ==== Tourisme ==== * Restauration de type rapide. * Hôtel restaurant La Sirène. * Gîtes ruraux et chambres d'hôtes[https://www.eterritoire.fr/territoires/grand-est/meuse/etain/55181/21402?hebergement Hébergement-restauration]. ==== Commerces et services ==== * L'agrandissement de l'Écomarché situé route de Longwy, renommé Intermarché. * De nombreuses entreprises de tout genre occupent la ville (boulangerie, presse, bar-tabac, banque, artisanat,...)[https://www.eterritoire.fr/territoires/grand-est/meuse/etain/55181/21402 Annuaires]. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === Image:Maison retraite Lataye Etain.JPG|La maison de retraite Lataye. Image:Maison fusilles Etain.JPG|La Maison des Fusillés de septembre 1914. Image:Étain Monument aux morts.JPG|Monument aux morts. Image:Synagogue Etain.JPG|La synagogue. ==== Édifices civils ==== * Fortification : enceinte urbaine construite au Moyen Âge, renforcée en 1629, détruite en 1635 sur ordre de Richelieu. Comportait 13 ou 14 tours dont le moulin à vent, la tour Mohaine, la tour Jean Thierry, la tour des Prêtres et le colombier, détruit en 1777, ainsi que 4 portes, porte à la Vaux, porte en haut, porte en bas, porte à Warcq détruites à la fin du règne de Louis XVI. En 1923, il subsistait un pan de mur soutenant le jardin du presbytère. Occupait l'espace délimité par la rue de Remoiville ou rue des jardiniers, la rue du Docteur-Munier, la place des Grèves, les rues du Ravelin et du petit Ornel et la rivière. * Château Paul situé rue Justin-Paul, château construit pour Justin Paul[https://archives.meuse.fr/search/results?q=Etain&scope=all&mapBounds=&facet_geographicName=Étain+%28Meuse%29&page=1 Étain. Château Paul], négociant en vins et futur banquier, détruit pendant la guerre 1914-1918 à l'exception des deux pavillons encadrant la cour devenus la gendarmerie (à gauche), la perception et le bureau d'enregistrement (à droite), modifiés après 1918. * Château de la Fontaine au Rupt situé au 75 avenue du B.C.P, élevé vers 1890 pour M. Hutin, directeur de l'usine la Baleine puis Petitcolin qui fabriquait des baleines de corsets et des peignes en fanons de baleine. Endommagé pendant la guerre 1914-1918, restauré après la guerre. * Hôtel de Ville situé place Jean-Baptiste Rouillon, reconstruit de 1780 à 1787 sous l'administration de François Verdun, maire d'Étain (1760, 1789), remplaçant l'ancienne maison commune placée à l'alignement de la rue Nationale. En partie détruit par la Première Guerre mondiale, reconstruit de 1922 à 1926, l'ordonnance originelle de la façade principale a été respectée. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis [].. * L'usine ''Petitcollin'' dernière et plus ancienne fabrique de baigneurs et de poupées encore en activité créée en 1860[https://www.blelorraine.fr/2023/03/fermeture-atelier-historique-de-fabrication-des-poupees-petitcollin-a-etain/ Fermeture de l’atelier historique de fabrication des poupées Petitcollin à Étain], par Thomas Riboulet], sur Groupe BLE Lorraine[https://archives.meuse.fr/ark:/52669/j8sfl4d062z1 SARL Petitcollin à Étain : demande de subvention au Département]. ::Visites guidées permettant de découvrir le moulage des pièces, le montage, l'implantation des cheveux et d'admirer les anciens modèles en celluloïd. * La Maison des Fusillés de [https://verdun-meuse.fr/index.php?qs=fr/lieux-et-visites/maison-des-fusilles-a-etain Maison des Fusillés]. * Monument aux morts[https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/5063/etain-presdeleglise/ Monument aux morts] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962). ==== Édifices religieux ==== vignette|[[Pieta de l'église Saint-Martin de Ligier Richier à Étain.]] vignette|Pieta de Ligier Richier à Étain. * Église paroissiale Saint-Martin, construite au , dont il subsiste la tourelle d'escalier sud et les murs contigus ainsi que des vestiges dans la travée droite de chœur. Les 5 premières travées de la nef et des bas-côtés sont construites au , après que l'archevêque de Trêves ait eu échangé en 1221, avec la collégiale de la Madeleine à Verdun[https://archives.meuse.fr/ark:/52669/2n6t1vhxwkqm Collégiale Sainte-Marie Madeleine de Verdun], la ville d'Étain contre la ville de Mackeren aujourd'hui Kœnigsmacker en Moselle. et ajoutées au . Chœur reconstruit à partir de 1437 aux frais de Guillaume Huin, futur cardinal du titre de Sainte-Sabine, originaire d'Étain (décédé en 1456). Six chapelles ajoutées aux bas-côtés nord et sud aux , et s : à la nord, chapelle fondée en 1385 pour Gilles Paixel ; la nord, chapelle des fonts du ; aux et sud, chapelle du ; à la sud, chapelle du Sacré-cœur limite , ; à la nord, chapelle Saint-Joseph fondée en 1519 pour Jean d'Issoncourt ; à la nord, chapelle Saint-Nicolas du . Tour clocher reconstruite entre 1761 et 1771 (date portée avant la guerre 1914-1918). Édifice gravement endommagé en , restauré entre 1920 et 1953, il est classé au titre des monuments historiques depuis [].. :: Grand orgue de tribune, construit en 1936 par la Manufacture Roethinger[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-etain-eglise-saint-martin-fr-55181-etain-stmart1-x/ Grand orgue de tribune]. :: Dalle funéraire de Simon Brunnessaulx Dalle funéraire de Simon Brunnessaulx. :: Plaque funéraire d'Havys, femme de Buevelat Plaque funéraire d'Havys, femme de Buevelat. * La pietà de l'église Saint-Martin sculpture attribuée à Ligier Richier, classée monument historique en 1905. La pietà (signifiant pitié en italien) est un épisode de la vie du Christ qui se déroule après la Descente de Croix et la Déploration. Elle se déroule avant la Mise au Tombeau. Marie reçoit le Christ mort dans ses bras. En Lorraine ce thème a connu une grande dévotion et tend à remplacer les ''Vierges à l'enfant'' à partir du . Même si le nom de la statue est ''Vierge de Pitié'', ce n'est pas la Vierge qui occupe le premier plan mais le Christ. De sa main gauche la Vierge soutient le bras du Christ. Sa main droite le retient contre elle. La tête de Jésus s'appuie sur l'épaule de sa mère.. * Couvent de Capucins avec chapelle situé derrière l'hôtel de ville, fondé en 1635, avec la permission du prince François de Lorraine, évêque de Verdun ; bâtiments reconstruits dans le courant du , vendus comme bien national le . * La chapelle de la Maison de retraite de Lataye[https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/55-Meuse/55181-Etain/169611-ChapelledelamaisonderetraiteLataye La chapelle de la Maison de retraite de Lataye], sur l'Observatoire du patrimoine religieux. * La synagogue, rue de Morteau remplace celle de 1877 reconstruite en 1926 par Antoine Verneris.[https://inventaire-nancy.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/synagogue-d-etain/6d8cf139-fab1-4e87-b0fa-ec1152a3d2cf Synagogue d'Etain]. À noter qu'il existe à proximité une « rue de la Synagogue ». === Personnalités liées à la commune === * Jean-François Jacqueminot, vicomte de Ham ( - Nancy ✝ - Meudon), général et homme politique français du . * Roger Piantoni, né à Étain le , et décédé le à Nancy, ancien footballeur International A, de 1952 à 1961 (37 sélections et 18 buts marqués). * Michaël Grégorio, né à Mulhouse le , chanteur et imitateur français ayant passé une grande partie de son enfance à Étain. * Michel Vannier, né le à Étain et décédé le . Joueur et international de rugby à XV. * Émile Gigleux (1868-1902), poète français, y est né. * Éric Ferber (né en 1961), sculpteur français, y est né. * Michèle Watrin (1950-1974), actrice française, inhumée à Étain. === Héraldique, logotype et devise === == Voir aussi == === Bibliographie === * Claude Bonnabelle, ''Notice sur la ville d'Étain'', C. Lacour, Nîmes, 2004, 74-108 (extrait des ''Mémoires de la Société d'archéologie lorraine'', 1878, fac simile de l'édition de Nancy, Imprimerie G. Crépin-Leblond, 1878) * Petit de Baroncourt, ''Histoire de la ville d'Étain, Meuse : depuis les premiers temps jusqu'à nos jours'', C. Lacour, Nîmes, 2006, 140 p. (fac-simile de l'édition originale de Verdun, Henriot ; Étain, Nicolas, 1835) * Félix Liénard (1812-19..?). ''Dictionnaire topographique du département de la Meuse : comprenant les noms de lieu anciens et modernes'', 1872, 79-80 [https://gallica.bnf.fr/catalog?CT=N039299 Bibliothèque nationale de France-Gallica] * [https://www.la-halle-etain.com/fr/la-halle/decouverte-en-pays-d-etain/patrimoine ''Le patrimoine du territoire du Pays d’Étain''] * [https://www.photos-alsace-lorraine.com/album/2432/%C9tain ''Photos de l'église Saint-Martin d'Étain''], sur www.photos-alsace-lorraine.com/ * [http://dignois.fr/Etain-St-Martin/ ''Étain Paroisse Saint-Martin''], sur dignois.fr/ * [https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=55181_1 ''Les vitraux de l'église Saint Martin''], sur www.petit-patrimoine.com/ * [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-55181 ''Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet''] * [https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/55181/tab/especes ''Inventaire national du patrimoine naturel de la commune''] === Articles connexes === * Cantons de la Meuse * Liste des communes de la Meuse * Liste des monuments historiques de la Meuse === Liens externes === * * * * [http://www.ville-etain.fr Site de la mairie] * [http://www2.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ Le patrimoine architectural et mobilier de la commune] sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région :: [https://www.pop.culture.gouv.fr/ "Étain (Meuse)" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/] * [https://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/ Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === * Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Aire d'attraction d'Étain Catégorie:Ancien chef-lieu de district Catégorie:Ancien chef-lieu de bailliage Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 | Étain, Meuse | |term = 2020–2026 |intercommunality = Pays d'Étain |coordinates = |elevation min m = 196 |elevation max m = 236 |elevation m = 210 |area km2 = 19.64 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étain''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. ==Geography== Étain is situated on the river Orne, approximately to the east north east of Verdun. ==History== left|thumb|300px|[[World War I damage at Étain]] The town, which dates from the late 7th/early 8th century, does not have any natural defense features so has fallen to the Prussians and Russians in 1815 right after the Battle of Waterloo, and to the Germans in 1870, 1914 and again in 1940. ==Population== ==See also== * Communes of the Meuse department * Étain-Rouvres Air Base * Petitcollin * Route nationale 18 * Sidi Brahim Barracks ==References== ==External links== * [http://membres.lycos.fr/eha/town.htm The town of Etain] Category:Communes of Meuse (department) Category:Duchy of Bar | Étain | '''Étain''' ist eine französische Gemeinde im Département Meuse in der Region Grand Est (bis 2015 Lothringen). Sie gehört zum Arrondissement Verdun und zum Kanton Étain. Étain hat Einwohner auf ca. 20 km2. Die Einwohner des Ortes nennen sich ''Stainois''. == Geografie == Die Gemeinde Étain liegt an der oberen Orne, 20 Kilometer nordöstlich von Verdun. Östlich des Ortes liegt der Militärflugplatz Étain-Rouvres. Der Bahnhof Étain liegt an der Bahnstrecke Saint-Hilaire-au-Temple–Hagondange. == Geschichte == mini|links|Kirche St. Martin Die erste urkundliche Erwähnung als ''Villa de Stain'' stammt aus dem Jahr 707. Étain war zu dieser Zeit das Zentrum eines Bannes mit den Ortschaften Longeau, Haraigne, Herméville und Warcq. 1409 ist eine bedeutende Tuchmesse in Étain belegt. Bereits vor 1790 gab es ein Hospital und ein Kloster der Kapuziner. Die Stadt war mit einer Mauer befestigt und hatte vier Stadttore. === Bevölkerungsentwicklung === == Sehenswertes == * Die Pietà von Ligier Richier in der Kirche Saint Martin wurde 1905 als Monument historique eingestuft. * ''Petitcollin'' ist die älteste Puppenfabrik Frankreichs (gegründet 1860). == Gemeindepartnerschaft == Étain pflegt eine Partnerschaft mit Düppenweiler im Saarland. == Persönlichkeiten == * Claude Parisot (1704–1784), Orgelbauer * Roger Piantoni (1931–2018), Fußballspieler == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 1, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 393–399. == Weblinks == * [https://www.ville-etain.fr/ Website von Étain] Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Ersterwähnung 707 Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) Kategorie:Stadt in Frankreich |
Étalle (Belsch) | | Communautéit = Franséisch Communautéit | Provënz = | Arrondissement = Virton | Gemeng = | Telefonszon = 063 | Postcode = 6740 | Koordinaten = | Fläch = 7.810 | Bevëlkerung = 5.469 | Bevëlkerungsdatum = ''(1. Jan. 2008)'' | Kaart = Etalle_Luxembourg_Belgium_Map.png |Kaarttext = Lag vun der Gemeng Étalle an der Provënz Lëtzebuerg. }} '''Étalle''' ass eng belsch Uertschaft a Gemeng an der Provënz Lëtzebuerg an der Gaume. Aner Uertschaften an der Gemeng si Sainte-Marie, Villers-sur-Semois, Fratin, Vance, Chantemelle, Mortinsart a Buzenol. ==Kuckeswäertes== * De Weier vu Montauban == Um Spaweck == [http://www.Etalle.be Offiziell Websäit vun der Gemeng] Kategorie:Uertschaften an der Provënz Lëtzebuerg Kategorie:Gemengen an der Provënz Lëtzebuerg Kategorie:Naturpark Gaume | Étalle (Belgique) | '''Étalle''' (en gaumais ''Ètaule'') est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Luxembourg, ainsi qu’une localité où siège son administration. Elle fait partie de la Lorraine gaumaise. == Géographie == La commune d’Étalle est située dans le sud de la province de Luxembourg, dans une région appelée la Lorraine belge (prolongement de la Lorraine française), et dans une région culturelle appelée la Gaume. Étalle est le chef-lieu du canton du même nom. Une justice de paix y est installée. Les villages de Vance, Sivry et Étalle, sont traversés par la Semois, rivière qui prend sa source à Arlon et va se jeter dans la Meuse à Monthermé (département français des Ardennes). Le village est traversé par la route nationale 83 reliant Arlon et Bouillon. Il est en outre contourné par l’ouest par la route nationale 87 reliant la frontière française à Lamorteau (Rouvroy) et Parette (Attert), près de la frontière luxembourgeoise. === Sections de commune et villages === vignette|93x93px|gauche|Logo utilisé par l'administration, dérivé du blason.|alt=Logo utilisé par l'administration, dérivé du blason. ====Sections==== ====Villages==== * Étalle : Lenclos et Sivry * Sainte-Marie-sur-Semois : Croix-Rouge, Fratin, Huombois * Vance : Villers-Tortru * Villers-sur-Semois : Mortinsart === Communes limitrophes === == Histoire == Étalle a une histoire très ancienne. L'endroit fut occupé dès l'âge du fer. Sur le site de Montauban-Buzenol, on a découvert un grand site archéologique dont une gravure exceptionnelle représentant la moissonneuse des Trévires (peuple celte occupant alors la région), machine agricole citée par plusieurs auteurs romains (dont Pline). Ce site, Montauban, est un des plus célèbres d'Europe. Par ailleurs, le site de ''la tranchée des portes'' est le plus grand Oppidum de Belgique (100 hectares) et du pays des trévires. De récentes découvertes permettent de dater la première occupation au plus tôt vers 4000 ans avant J.-C. La dénomination « Étalle » vient du latin ''STABULUM'', signifiant «séjour, gite». Stabulum était un relais romain sur la voie romaine Reims-Trèves (la chaussée romaine existe toujours et on peut l'emprunter notamment de Sivry à Sampont). Ce nom est ensuite devenu ''Estale'' puis enfin Étalle. Les habitants d'Étalle se nomment les Stabulois. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , jour du déclenchement de la Bataille de France, en réaction à l'invasion de la Belgique par l'Allemagne, l'armée française pénètre immédiatement en Belgique. C'est ainsi que vers , des éléments de la légère de cavalerie commencent à occuper Étalle, lorsqu'une heure après surgissent les premiers Allemands du ''Schützen-Regiment 69'' (de la Panzerdivision), qui entreprennent alors de s'emparer du pont sur la Semois que protègent les défenseurs par une barricade, mais cette première attaque échoue, ce qui pousse les Allemands à déborder les positions des Français.. Malgré la destructions de trois automitrailleuses de découverte françaises, cette seconde attaque marque le pas jusqu'à l'arrivée des chars du ''Panzer-Regiment 7'' (de la ''10. Panzer-Division'') ; les défenseurs détruisent également quelques chars ennemis mais sont néanmoins pris au piège dans Étalle ; une première tentative de dégagement échoue et une seconde, le soleil se couchant, est annulée, laissant Étalle aux Allemands. == Héraldique == == Économie == Les sources d’eaux minérales découvertes dans la région d’Étalle ont permis à la multinationale du secteur alimentaire Nestlé (Valvert étant une marque d’eau minérale naturelle du groupe Nestlé, département Waters Marketing & Distribution) d’y installer une importante usine d’embouteillage et d’exporter sa production dans toute l’Europe grâce à un accès direct au chemin de fer et au réseau autoroutier européen. == Démographie == ===Évolution démographique avant la fusion de 1977=== Colors= id:a value:gray(0.9) id:b value:gray(0.7) id:c value:rgb(1,1,1) id:d value:rgb(0.7,0.8,0.9) id:e value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:550 height:373 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:30 DateFormat = x.y 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shift:(-10,5) bar:1856 at: 1720 fontsize:S text: 1.720 shift:(-10,5) bar:1866 at: 1652 fontsize:S text: 1.652 shift:(-10,5) bar:1880 at: 1661 fontsize:S text: 1.661 shift:(-10,5) bar:1890 at: 1573 fontsize:S text: 1.573 shift:(-10,5) bar:1900 at: 1154 fontsize:S text: 1.154 shift:(-10,5) bar:1910 at: 1102 fontsize:S text: 1.102 shift:(-10,5) bar:1920 at: 1048 fontsize:S text: 1.048 shift:(-10,5) bar:1930 at: 1012 fontsize:S text: 1.012 shift:(-10,5) bar:1947 at: 1011 fontsize:S text: 1.011 shift:(-10,5) bar:1961 at: 1155 fontsize:S text: 1.155 shift:(-10,5) bar:1970 at: 1185 fontsize:S text: 1.185 shift:(-10,5) bar:1976 at: 1209 fontsize:S text: 1.209 shift:(-10,5) *Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre *1900: Scission de Buzenol ===Évolution démographique de la commune fusionnée=== En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante: Colors= id:a value:gray(0.9) id:b value:gray(0.7) id:c value:rgb(1,1,1) id:d value:rgb(0.7,0.8,0.9) id:e value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:800 height:450 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:6500 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:b increment:500 start:0 ScaleMinor = gridcolor:a increment:250 start:0 BackgroundColors = canvas:c BarData= bar:1831 text:1831 bar:1846 text:1846 bar:1856 text:1856 bar:1866 text:1866 bar:1880 text:1880 bar:1890 text:1890 bar:1900 text:1900 bar:1910 text:1910 bar:1920 text:1920 bar:1930 text:1930 bar:1947 text:1947 bar:1961 text:1961 bar:1970 text:1970 bar:1981 text:1981 bar:1990 text:1990 bar:2000 text:2000 bar:2010 text:2010 bar:2020 text:2020 bar:2024 text:2024 PlotData= color:d width:20 align:left bar:1831 from:0 till: 3928 bar:1846 from:0 till: 4449 bar:1856 from:0 till: 4577 bar:1866 from:0 till: 4504 bar:1880 from:0 till: 4568 bar:1890 from:0 till: 4506 bar:1900 from:0 till: 4535 bar:1910 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3278 fontsize:S text: 3.278 shift:(-10,5) bar:1981 at: 3618 fontsize:S text: 3.618 shift:(-10,5) bar:1990 at: 3847 fontsize:S text: 3.847 shift:(-10,5) bar:2000 at: 4890 fontsize:S text: 4.890 shift:(-10,5) bar:2010 at: 5537 fontsize:S text: 5.537 shift:(-10,5) bar:2020 at: 5961 fontsize:S text: 5.961 shift:(-10,5) bar:2024 at: 6024 fontsize:S text: 6.024 shift:(-10,5) ''Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.'' *Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvierhttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK == Monuments == vignette|gauche|redresse|L’église Saint-Léger * Le patrimoine immobilier classé == Sécurité et secours == La commune fait partie de la zone de police Gaume pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112. == Notes et références == == Voir aussi == === Liens externes === * Catégorie:Commune dans la province de Luxembourg Catégorie:Gaume Catégorie:Commune sur la Semois | Étalle, Belgium | |community = |province = |arrondissement = Virton |nis = 85009 |pyramid-date = |0-19= |20-64= |65= |foreigners = |foreigners-date = |mayor = Henry Thiry (MR) |majority = Mayeur |postal-codes = 6740-6743 |telephone-area = 063 |web = |coordinates = }} '''Étalle''' (; Lorrain: ''Ètaule'') is a municipality of Wallonia located in the province of Luxembourg, Belgium. On 1 January 2007 the municipality, which covers , had 5,389 inhabitants, giving a population density of . The municipality consists of the following districts: , , Étalle, , , and . Other population centers include: Croix Rouge, Fratin, Huombois, and Sivry. ==See also== * List of protected heritage sites in Étalle, Belgium ==References== ==External links== * Category:Municipalities of Luxembourg (Belgium) | Étalle (Belgien) | '''Étalle''' ist eine belgische Gemeinde im Arrondissement Virton der Provinz Luxemburg. == Ortsteile == Zur Gemeinde gehören neben Étalle die Orte Buzenol, Chantemelle (dt.: ''Schantmill''), Sainte-Marie, Vance (dt.: ''Wanen'') und Villers-sur-Semois. == Sehenswürdigkeiten == Das Museum ''Montauban-Buzenol'' liegt auf einem 340 Meter hohen Berg etwa 13 Kilometer nördlich der Stadt Virton inmitten einer vier Hektar großen gallo-römischen Ausgrabungsstätte, die vor allem den Treverern zugeordnet wird. Es sind Reste einer römischen Festungsmauer erhalten. Das Museum zeigt gallo-römische Reliefs sowie einen Nachbau der ''Gallischen Mähmaschine''. Datei:Teich von Montauban.jpg|Teich an der Schmiede Datei:Reste des alten Schmiedewerkes bei Montauban-sous-Bouzenol.jpg|Schmiedewerk bei Montauban-sous-Buzenol Datei:Mähmaschine.jpg|Mähmaschine der Treverer == Weblinks == *[http://www.etalle.be offizielle Website der Gemeinde] *[http://www.museesgaumais.be/index.php?articleId=1887 Les Musées gaumais : Montauban ] Kategorie:Ort in der Provinz Luxemburg |
Étaples | | Departement = | Arrondissement = Montreuil | Kanton = Étaples | Plz = 62630 | Insee = 62318 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 11 196 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 295 }} '''Étaples''' (pcd: Étape, nl: Stapel), dacks och '''Étaples-sur-Mer''', ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Montreuil Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Montreuil Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1939-1945 kruten Kategorie:Franséisch Hafestied Kategorie:Touristesch Gemengen a Frankräich | Étaples | à la suite de la démission de Philippe Fait pour son élection comme député | mandat maire = 2022-2026 | intercomm = Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois | longitude = 1.64138888889 | latitude = 50.5186111111 | alt mini = 2 | alt maxi = 78 | superficie = 12.95 | type = Centre urbain intermédiaire | unité urbaine = Berck (ville-centre) | aire d'attraction = Étaples - Le Touquet-Paris-Plage (commune-centre) | population = | année_pop = | gentilé = Étaplois | siteweb = [https://www.etaples-sur-mer.fr etaples-sur-mer.fr] | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Étaples''' (parfois appelée ''Étaples-sur-Mer'') est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Étaplois''. Ville portuaire de |habitants}}, elle fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois. Elle est située sur la rive droite de la Canche, face à la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage. == Géographie == === Localisation === Étaples se situe au sud du Boulonnais, au nord des Bas-Champs, à l'ouest de l'Artois, entre les villes côtières de Boulogne-sur-Mer (située à ) et de Berck (à ). Elle est par ailleurs à d'Abbeville, de Calais et de Lille. La commune est située sur la Côte d'Opale. Elle est bordée par la Canche qui se jette dans la Manche à l'ouest. |externes= }} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : === Géologie et relief === vignette|redresse=1.3|alt=Carte de la Côte d'Opale|Étaples est sur la [[Côte d'Opale.]] La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . ==== Géologie ==== ===== Descriptif du littoral ===== La commune d'Étaples est située sur un littoral, composé de paysage dunaires et d'estuaires, de entre le sud d’Équihen-Plage et le nord de Berck. On peut distinguer cinq grands types de milieux naturels qui sont, d’ouest en est, depuis la mer : les estrans et les estuaires, les cordons dunaires, la plaine humide des bas champs, les anciennes dunes plaquées sur les falaises et les falaises fossiles du rebord du plateau d’Artois. Ces espaces dunaires occupent l’ensemble de la façade littorale sur une profondeur dans les terres (de l’ouest vers l’est) pouvant atteindre quatre kilomètres comme au niveau de la commune d'Étaples. On y observe des dunes nues et des dunes boisées artificiellement comme Hardelot et le Touquet-Paris-Plage.. ===== Histoire de la formation du littoral ===== L’histoire des paysages dunaires et estuaires d’opale est une succession de transgressions et de régressions marines du bassin parisien. Il y a , au Jurassique, le boulonnais est un golfe et le milieu de sédimentation assez proche d’aujourd’hui. À , la mer Crétacé envahit le continent et dépose d’épaisses couches de sédiments. À , l’anticlinal de l’Artois commence à se soulever et sépare définitivement le bassin parisien de celui de Londres-Bruxelles. Ce soulèvement crée les premières côtes à falaise. À , les littoraux de la mer du Nord et de la Manche sont au niveau des Pays-Bas et de la Normandie. À , au Pléistocène moyen, le pas de Calais est ouvert, probablement lié à un effondrement de blocs entre des jeux de faille qui crée l’ouverture du détroit, créant une fosse entre les îles Britanniques et l’Europe. À , lors de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était plus bas et le détroit était à sec. Puis survient, avec la fonte des glaces, la transgression flandrienne qui entraine l’élévation de la mer et l’inondation du détroit. C’est à partir de cette période que les dépôts sableux de la plaine maritime se mettent en place. À , à l’Holocène, début du réchauffement, la mer est encore à environ au-dessous du niveau actuel. À , la jonction entre la mer du Nord et la Manche est réalisée puis, il y a , le niveau de la mer s’établit sensiblement au niveau actuel. Ensuite recommence une évolution littorale des falaises et des marais littoraux, aboutissant par érosion et colmatage à la situation actuelle. Les dunes littorales forment un seul ensemble entre Équihen et le nord de la baie de la Canche. Elles continuent d’envahir, du Moyen Âge jusque récemment, le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles (collines d’Artois) et enfin, les résurgences de sources au pied des coteaux, qui proviennent de la nappe de craie, sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les bas-champs. La commune d'Étaples est, en partie vers le nord-est, adossée sur les falaises fossiles. ===== Estuaire de la Canche ===== La baie de la Canche, qui constitue un écosystème remarquable, est le seul estuaire picard à avoir conservé une rive nord, le musoir, indemne de tout aménagement humain lourd, c’est donc un site unique avec son système complexe de contre poulier au niveau du ply de Camiers. Au sud de Camiers, débute un vaste ensemble de dunes plaquées sur les falaises fossiles du Crétacé (craie calorifère), ces habitats prennent toute leur ampleur sur la commune d’Étaples. Dans ce paysage de l’estuaire de la Canche, il faut distinguer deux parties : le schorre qui correspond aux prés salés appelés mollières dans la région, c’est une partie de la grève qui est recouverte de vives eaux seulement par haute mer. le score est le domaine d’une flore riche et diversifiée, on peut y voir l’obione, la salicorne appelée aussi passe-pierre, la soude maritime et l’aster maritime. le pâturage par les ovins était le mode de gestion de ces sites ; et la slikke qui est la partie basse des estuaires, recouverte à chaque marée, composée de vasières nues. Elle a une productivité biologique importante, elle occupe 20 % de la surface et 80 % de la biomasse. C’est le domaine des limicoles (bécasseaux, courlis...). on peut y trouver également la salicorne. ===== Bas-Champs ===== La zone humide arrière littorale appelée bas champs occupent une bande étroite, d’est en ouest, de et, du nord au sud, de , essentiellement situés entre Canche et Authie, bien que l’on trouve une étroite zone humide à l’arrière des dunes du nord d’Étaples. Ces marais arrières-littoraux font partie des deux vallées fluviales, comme au niveau de la Canche avec une importante zone humide entre Étaples et Montreuil-sur-Mer. Elles recueillent les eaux des collines de l’est, résurgences de la nappe de la craie. Ces eaux trouvent leur chemin entre les dunes infranchissables et les falaises fossiles, et qui, comme la grande Tringue, vont se jeter dans la Canche. Ces zones humides et marais constituent une zone de nourrissage pour les oiseaux migrateurs utilisant le rail littoral, comme les marais de Balençon. ==== Superficie et relief ==== La superficie de la commune est de ; son altitude varie de Institut national de l'information géographique et forestière, ''Répertoire géographique des communes'', .. === Hydrographie === Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. La commune est située sur la rive droite de la Canche qui se jette quelques kilomètres plus loin dans la Manche. C'est sur ce fleuve que se trouve le port de pêche et de plaisance.. Elle est également traversée, à l'ouest, par le ''ruisseau de Camiers'', appelé aussi ''ruisseau du Rohard'', d'une longueur de , qui prend sa source à Dannes et se jette dans l'estuaire de la Canche au niveau de la commune. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement ; forte humidité de l’air (plus de avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. |Charte=commune |tmin-jan=2.6 |tmin-fev=2.4 |tmin-mar=4 |tmin-avr=5.6 |tmin-mai=8.7 |tmin-jui=11.6 |tmin-jul=13.8 |tmin-aou=14 |tmin-sep=11.6 |tmin-oct=9 |tmin-nov=5.6 |tmin-dec=3.1 |tmin-ann=7.7 |tmoy-jan=5.1 |tmoy-fev=5.3 |tmoy-mar=7.5 |tmoy-avr=9.9 |tmoy-mai=13 |tmoy-jui=15.6 |tmoy-jul=17.6 |tmoy-aou=18 |tmoy-sep=15.6 |tmoy-oct=12.4 |tmoy-nov=8.4 |tmoy-dec=5.7 |tmoy-ann=11.2 |tmax-jan=7.6 |tmax-fev=8.2 |tmax-mar=10.9 |tmax-avr=14.1 |tmax-mai=17.2 |tmax-jui=19.7 |tmax-jul=21.4 |tmax-aou=21.9 |tmax-sep=19.5 |tmax-oct=15.8 |tmax-nov=11.3 |tmax-dec=8.2 |tmax-ann=14.7 |prec-jan=76.8 |prec-fev=61.7 |prec-mar=54.2 |prec-avr=50.2 |prec-mai=59 |prec-jui=55.9 |prec-jul=58.8 |prec-aou=73 |prec-sep=76.8 |prec-oct=101.3 |prec-nov=114.2 |prec-dec=106.9 |prec-ann=888.8 |tmax-record-jan=16.7| tmax-record-date-jan=01.01.22 |tmax-record-fev=19.3| tmax-record-date-fev=24.02.21 |tmax-record-mar=23.2| tmax-record-date-mar=31.03.21 |tmax-record-avr=25.5| tmax-record-date-avr=22.04.11 |tmax-record-mai=31.4| tmax-record-date-mai=27.05.05 |tmax-record-jui=34.6| tmax-record-date-jui=21.06.17 |tmax-record-jul=39.9| tmax-record-date-jul=19.07.22 |tmax-record-aou=36.4| tmax-record-date-aou=11.08.03 |tmax-record-sep=32.8| tmax-record-date-sep=10.09.23 |tmax-record-oct=27.1| tmax-record-date-oct=01.10.11 |tmax-record-nov=19.8| tmax-record-date-nov=07.11.15 |tmax-record-dec=16.4| tmax-record-date-dec=31.12.22 |tmax-record-ann=39.9| tmax-record-date-ann=2022 |tmin-record-jan=-19.1| tmin-record-date-jan=08.01.1985 |tmin-record-fev=-18.2| tmin-record-date-fev=21.02.1956 |tmin-record-mar=-8.9| tmin-record-date-mar=03.03.1965 |tmin-record-avr=-4.5| tmin-record-date-avr=09.04.1968 |tmin-record-mai=-2.2| tmin-record-date-mai=03.05.1981 |tmin-record-jui=-0.4| tmin-record-date-jui=01.06.1975 |tmin-record-jul=4| tmin-record-date-jul=01.07.1951 |tmin-record-aou=3.9| tmin-record-date-aou=01.08.1976 |tmin-record-sep=1.8| tmin-record-date-sep=23.09.1979 |tmin-record-oct=-3.8| tmin-record-date-oct=28.10.03 |tmin-record-nov=-8.6| tmin-record-date-nov=15.11.1983 |tmin-record-dec=-11.6| tmin-record-date-dec=29.12.1996 |tmin-record-ann=-19.1| tmin-record-date-ann=1985 |soleil-jan=61,8 |soleil-fev=78,4 |soleil-mar=132,8 |soleil-avr=189,6 |soleil-mai=209,8 |soleil-jui=220,4 |soleil-jul=225,1 |soleil-aou=205,1 |soleil-sep=161,2 |soleil-oct=110,6 |soleil-nov=62,7 |soleil-dec=52,5 |soleil-ann=1710 }} === Paysages === La commune est située à la jonction de deux paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent ... * le « paysage montreuillois », qui concerne , se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette..., offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy.... ; * le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne , s’étend le long de la côte sur environ , de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers. :Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de de dunes et de plages, dont d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de par les communes et d’un peu plus de par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000.. === Milieux naturels et biodiversité === Sur la commune on remarque la présence de dunes de sable fin protégées par la loi littoral. ==== Espaces protégés et gérés ==== La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.. Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protégés : * ''les garennes de Lornel'', d'une superficie de , terrain acquis par le Conservatoire du littoral. ; * la ''baie de Canche'', réserve naturelle nationale, d'une superficie de . ; * les ''cavités d'Étaples'', d'une superficie de . Terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France.. ==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ==== L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national. : * ''la zone humide du fond du Valigot'', zone de type 1, d'une superficie de , altitude de . ; * ''les dunes de camiers et la baie de Canche'', zone de type 1, d'une superficie de , altitude de . Ce site, d’intérêt patrimonial de niveau européen, a une partie classée en réserve naturelle nationale. Il est constitué de dunes médiévales et contemporaines récentes et de dunes plus anciennes plaquées sur les falaises de craies fossiles de la branche méridionale de l’anticlinal de l’Artois. Par ailleurs, l’estuaire de la Canche est le seul estuaire de type picard ayant conservé en rive nord son musoir. ; et une ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. : ''la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin''.. 62318-Étaples-ZNIEFF1.png|Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune. 62318-Étaples-ZNIEFF2.png|Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune. ==== Sites Natura 2000 ==== Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune, dont deux de type B en site d'importance communautaire (SIC) : * ''l'estuaire de la Canche, dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, forêt d'hardelot et falaise d'Équihen'', d'une superficie de , altitude de . ; * la ''baie de la Canche et le couloir des trois estuaires'', d’une superficie de et d'une altitude variant de . Ce site se délimite à partir du trait de côte, s'étend jusqu'à la limite des , limité au sud par le phare d'Ault et au nord par le village de Sainte-Cécile, sur la commune de Camiers.. et un de type A en zone de protection spéciale (ZPS) : * l'''estuaire de la Canche'', d’une superficie de et d'une altitude variant de . C’est un site de type : A (ZPS).. ==== Inventaire national du patrimoine géologique ==== Le territoire communal comprend le site de l''estuaire de la Canche''. il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique.. ==== Biodiversité ==== L'inventaire national du patrimoine naturel permet de découvrir les espèces présentes., les espèces protégées. ainsi que le statut biologique (indigène, introduite dont envahissante...) des espèces recensées sur la commune de Preures.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étaples est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine de BerckUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centreDans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Berck comprend deux villes-centres (Berck et Étaples) et cinq communes de banlieue... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage, dont elle est la commune-centreLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral.. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.. === Occupation des sols === vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] L'occupation des sols est marquée par l'importance des terres arables. La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2018 est la suivante : terres arables (28,7 %), zones urbanisées (22,8 %), forêts (16,3 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (12,7 %), prairies (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %), zones humides côtières (0,4%), eaux maritimes (0,2%) Données et études statistiques - Répartition des superficies en d'occupation des sols (métropole) |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |site=le site de l'inventaire biophysique de l’occupation des sols et de son évolution |consulté le=2 avril 2021}}.. L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.. === Lieux-dits, hameaux et écarts === La commune est constituée d'un hameau et de plusieurs lieux-dits : le hameau de Fromessent, au nord-est de la commune, et les lieux-dits les Bergeries ; le Blanc-Pavé ; la Butte aux Signaux ; le Camp d'Hilbert ; le Fond des Mortiers ; la Fosse aux Lions ; la Fosse Aza'hu ; la Garenne de la Justice ; la Grande Fosse ; Hilbert ; les Mollières ; les Moulins ; le Mont de la Clef ; la Palette ; le Pendu ; la Pièce-à-Liards ; les Pins ; le Puits d'Amour ; Rombly ; les Sablins ; la Tombe ; Tombelle ; la Zac. === Logement === La communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois vote, en accord avec la commune, la mise en application, à compter du , du permis de louer, afin de lutter contre l'habitat indigne, sur une zone comprenant .. === Planification de l'aménagement === La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) du pays maritime et rural du Montreuillois a été approuvé par délibération du .. En matière de planification, la commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) approuvé le .. La communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) a engagé une démarche de planification de l’urbanisme à l’échelle de son territoire, sous la forme d’un PLU intercommunal (PLUi), en collaboration étroite avec les . Le PLUi est un document de planification urbaine qui administre, à l’échelle des communes, les possibilités de construction et d’usage des sols. Il se substituera aux anciens documents d’urbanisme (PLU, POS, CC). Le PLUI-H, regroupement du PLUi, plan local d'urbanisme intercommunal, et du PLH, programme local de l'habitat, traduit un projet commun de développement urbain et d’aménagement du territoire communautaire pour les 10-15 ans à venir. Il est bâti dans un objectif de développement durable et d’équilibre des espaces, de cohérence et d’optimisation des politiques publiques, visant à promouvoir une dynamique d’agglomération tout en préservant les spécificités de chaque commune. Ce PLUI-H se déroule en quatre phases : * Phase 1, 2019 à 2020, état des lieux, diagnostic et enjeux ; * Phase 2, 2020 à 2022, projet d'aménagement et de développement durable ; * Phase 3, 2022 à 2024, règlement et zonage ; * Phase 4, 2024 à 2025, avis des personnes publiques associées et enquêtes publiques.. === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est reliée à l'autoroute A16 (qui relie la région Île-de-France à la frontière franco-belge), desservie par la }} « Étaples - Le Touquet ». Elle est sur le trajet de plusieurs routes nationales et départementales, dont la reliant Arras au Touquet-Paris-Plage, et la qui relie l'estuaire de la Seine à la frontière franco-belge. Elle est reliée à la rive gauche de la Canche par le pont d'Étaples qui dessert, vers le sud, les communes de Cucq et du Touquet-Paris-Plage. ==== Transport ferroviaire ==== vignette|La gare. La gare d'Étaples - Le Touquet est située au centre de la commune. Elle est desservie par deux lignes : la ligne Paris-Boulogne et la ligne Arras-Étaples. Elle est desservie par des TGV, qui permettent de rejoindre les gares de Boulogne, Calais et Lille, par des Intercités vers Boulogne, Amiens et Paris et de nombreux TER Nord-Pas-de-Calais. Au cours de la première moitié du , de 1900 à 1940, une ligne de tramway relie la gare d'Étaples à Paris-Plage avec un arrêt sur la Grand-Place (aujourd'hui place du Général-de-Gaulle) d'Étaples. ==== Transport aérien ==== L'aéroport du Touquet-Côte d'Opale est à proximité immédiate de la commune. ==== Transports en commun ==== La commune est desservie par les lignes 1A, 1B et Navette du réseau de transport de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM). Elle est également desservie par la ligne 430 du réseau interurbain Oscar. ==== Voies de la commune ==== File:Étaples (carte détaillée - ouest).png|Les voies à l'ouest de la commune. File:Étaples (carte détaillée - centre-ville).png|Les voies du centre-ville de la commune. File:Étaples (carte détaillée - est).png|Les voies à l'est de la commune. === Risques naturels et technologiques === ==== Risques naturels ==== Le risque sismique est « très faible » sur l'ensemble du territoire communal ( du zonage mis en place en ) mai 2011 |site=planseisme.fr |consulté le=20 avril 2021 }}., la majorité des communes étant en risque « faible » . La commune n'est pas exposé à un risque important d'inondation ou de mouvement de terrain, il est noté la présence de , le potentiel radon est faible et l'exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune est avéré. La commune n'est pas sur un territoire à risques importants d'inondation (TRI) mais elle s'inscrit dans un plan de prévention des risques et fait l'objet d'un programme d'action de prévention des inondations (PAPI). À la suite de chocs mécaniques liés à l'action des vagues, d'inondations, coulées de boue, mouvements ou glissements de terrains la commune est reconnue, à plusieurs reprises, par arrêté porté au ''Journal officiel'', en état de catastrophe naturelle.. À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme du département.. ==== Risques technologiques ==== Un site pollué ou potentiellement pollué est recensé dans la commune, mais la commune n'est pas soumise à un plan de prévention des risques technologiques installations industrielles. Une canalisation de matières dangereuses (gaz) est recensée dans la commune. La commune est à plus de d'une centrale nucléaire. Les centrales nucléaires françaises les plus proches, productrices de la grande majorité de l'électricité fournie à la commune, sont celles de Gravelines et Penly (chacune à environ au nord et au sud), à noter que la centrale de Dungeness, en Angleterre, est située à . == Toponymie == === Étaples === ==== Attestations anciennes ==== Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Stapula'' au ; ''Stapulae'' au ; ''Staplae'' en 1042 ; ''Staples'' en 1141 ; ''Estaples'' en 1170 ; ''Estagles'' au ; ''Estaples-sur-le-Mer'' en 1322 ; ''Estapples'' en 1346 ; ''Estaplez'' en 1404 ; ''Estaple'' en 1553 ; ''Estappes'' en 1660., ''Estaples'' en 1793 ; ''Étaples'' depuis 1801. ==== Étymologie ==== Vient du latin ''stapula'' (forme latinisée du vieux néerlandais ''stapal''.) signifiant « entrepôt ». On l'écrit ''Étape'' en picard et ''Stapel'' en néerlandais[http://www.crgfa.org/la-flandre/villes-et-villages/ Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois]. === Quentovic === ==== Attestations anciennes ==== Du à la fin du , le port voisin de Quentovic lui est préféré, dont le nom est attesté sous les formes ''Wic'' en 718 ; ''Wicus'' en 799 ; ''Quentawie'' au ; ''Quoentavie'' au ; ''Quentavich'' au ; ''Quentowicus'' en 831 ; ''Quentavicus'' en 835 ; ''Cuentavicus'' en 840 ; ''Quantovicus'' en 842 ; ''Contwig'' en 842 ; ''Quentvicus'' en 844 ; ''Quentwicus'' en 857 ; ''Quintovicus'' en 858 ; ''Quintuicus'' en 866 ; ''Quentovicus'' de 877 à 879 ; ''Qwentowic'' de 879 à 884 et ''Quentovic'' depuis le . ==== Étymologie ==== Son nom serait formé de ''Quentia'', nom latin de la Canche, et de ''vicus'' ou ''wicus'' ; ''vicus'' désignant une petite agglomération., alors que ''wicus'' pourrait signifier « baie, port » selon Léon Levillain qui traduit Quentovic par « Port-sur-Canche ».. == Histoire == === Préhistoire === L'emplacement occupé aujourd'hui par la ville d'Étaples présente des traces de présence humaine remontant au Paléolithique. Certains silex taillés découverts sur le site de Bagarre sont vieux d'environ . On trouve, à partir du Hallstatt, à l'âge du fer ( avant Jésus-Christ), de nombreux sites de l'installation des Gaulois sur la côte et dans les dunes bordant le nord-ouest de la ville. === Moyen Âge === Bien que le site fut occupé au début du premier millénaire de notre ère par les Romains, la ville elle-même fut probablement fondée par les Francs qui envahirent la au cours du et du . Elle porte à cette époque le nom de Stapula, « l'entrepôt ». De la fin du à la fin du , du fait de la montée du niveau de la mer, la ville est lentement abandonnée au profit de la ville portuaire de Quentovic, qui elle, profite de cette montée des eaux et de l'augmentation du tirant d’eau et de l’élargissement naturel des voies navigables afin de devenir un port prospère du royaume des Francs, et ce jusqu'à la fin du où celle-ci, victime de ses richesses, fut pillée, mise à sac et brûlée à maintes reprises par les Normands qui se répandaient dans tout le pays à la recherche de butin. Ils avaient fait de la ville leur base de départ et l'entrepôt de toutes les richesses recueillies aux alentours. À la suite de cela, la ville retrouve son nom de Stapula. Mathieu d'Alsace, comte de Boulogne, y construisit une forteresse en 1172 qui fut élevée sur les ruines d'un château beaucoup plus ancien (datant de la domination romaine) dont les traces d'incendie laissent penser qu'il fut brûlé lors d'un raid des Normands. Philippe Auguste en fit le principal port des flottes du Nord (1193). En 1346, les Anglais incendièrent la ville en revenant vainqueurs de la bataille de Crécy, et en 1355, le duc de Lancastre la pilla. Étaples subit des sièges en 1351, 1378 et 1435. Lancelot de Fromessent, sur la commune actuelle d'Étaples, combattit et trouva la mort à la bataille d'Azincourt en 1415.. En 1455 et 1546, elle fut à nouveau détruite par les flammes. Signé le , le traité d'Étaples entre Charles VIII et Henri VII d'Angleterre fut le premier traité entre la France et l'Angleterre depuis le traité de Picquigny marquant la fin de la guerre de Cent Ans. === Temps modernes === vignette|Relevé par le géographe du roi [[Christophe Tassin en 1634.]] Lors de la tenue du camp du Drap d'Or, la réunion diplomatique près de Calais entre François de France et Henri VIII d’Angleterre, }} séjourna au château d'Étaples. La réunion a eu lieu à Balinghem entre le 7 et le et }} y dormit le 27. Le château fut démantelé vers 1641 et détruit en 1660. === === C'est à cette période que débute l'exploitation des carrières à Étaples, elle dure près de trois siècles. Celles-ci se trouvaient dans la partie nord-ouest de la ville, comme en témoigne la rue des Carrières. On y extrayait des matériaux comme la chaux et les moellons. Cette activité voit naître plusieurs générations de maçons comme ceux de la famille Roux. À la fin des années 1930, elles seront utilisées comme champignonnières et elles serviront de refuge pendant la Seconde Guerre mondiale |auteur=Thomas Byhet-Bonvoisin |jour=12 |mois=8 |année=2020 |site=chronista.hypotheses.org |consulté le=7 juin 2021 }}.. === === De 1803 à 1805, Napoléon réunit une puissante armée tout le long des côtes de la Manche dans le but d'envahir l'Angleterre. Ce fut le célèbre camp de Boulogne. Pendant deux ans, les troupes du d'armée du maréchal Ney stationnèrent dans la ville d'Étaples et ses proches environs. Les trois divisions d’infanterie et la brigade de cavalerie étaient réparties en six camps. L’empereur vint plusieurs fois à Étaples pour y passer ses troupes en revue. Parmi ces troupes, figurait le d’infanterie légère. Il regroupait en six cantonnements trois divisions d'infanterie et une brigade de cavalerieMahaut Tyrelle, ''Un camp napoléonien à Étaples-sur-Mer : l’apport de l’archéologie à l’histoire'', INRAP, , en ligne [http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques_de_presse/p-71-Un_camp_napoleonien_a_Etaples_sur_Mer_br_L_apport_.htm Un camp napoléonien à Étaples-sur-Mer L'apport de l'archéologie à l'histoire - institut de recherches archeologiques], consulté le 27 octobre 2008.. En 1848, fut inaugurée la ligne de chemin de fer reliant Amiens à Boulogne-sur-Mer passant par Étaples. Après la guerre de 1870, une épidémie de choléra décime le quart de la population.. Entre 1880 et 1914, la ville fut le siège d'une importante colonie d'artistes peintres internationaux que l'on appela par la suite l'école d'Étaples. La Première Guerre mondiale mis une fin brutale à cette colonie artistique. Pendant la Première Guerre mondiale, Étaples vécut à l'heure britannique : l'armée britannique installa un immense camp d'entraînement au mont Levin- FRANCOIS Lionel, Putkowski Julian, Le camp britannique d'Étaples, Sucellus, 1998. Mémoire de maîtrise, Université d'Artois (Archives départementales du Pas-de-Calais)., aujourd'hui couvert d'habitations (camp britannique d'Étaples). Dans ce camp, qui compta jusqu'à hommes, éclata en 1917 une violente mutinerie. Étaples vécut pendant plusieurs jours des heures dramatiques ; dans ses rues se déroulèrent des scènes extrêmement violentes. Ce camp était un centre de préparation des soldats venant du Commonwealth, mais aussi un centre disciplinaire réputé très dur. C'est aussi l'endroit où étaient réceptionnées et montées les mitrailleuses qui devaient partir pour le front allié. L'ennemi allemand, attiré par les installations militaires, bombarda la ville, malgré la présence d'un hôpital militaire, causant destructions et victimes parmi la population. La grippe espagnole a également fait de nombreuses victimes dans la population en 1918-1919. Pour le lourd tribut payé pendant quatre ans, la ville reçoit la croix de guerre en 1920.. Image:Etaples-cimetiere.JPG|Le cimetière anglais. Image:PSIMG 5265tonemapped.jpg|Les tombes allemandes au cimetière d'Étaples. Image:PSIMG 5266tonemapped.jpg Image:PSIMG 5268tonemapped.jpg Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Étaples est à nouveau la cible des bombardements aériens qui font civiles et détruisirent ou endommagèrent le tiers des habitations. En 1949, le ministre de la Défense vient agrafer une palme sur la croix de guerre de la ville. Il lit la citation suivante : == Politique et administration == === Découpage territorial === ==== Commune et intercommunalité ==== Cucq faisait partie de la communauté de communes mer et terres d'Opale, créée fin 1999. Dans le cadre des prescriptions de la Loi NOTRe, qui impose que les intercommunalités regroupent, sauf exceptions, au moins , celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois dont est désormais membre la ville. ==== Circonscriptions administratives et électorales ==== vignette|L'hôtel de ville d'Étaples. La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais. Elle fait partie du canton de Montreuil, depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est le chef-lieu du canton d'Étaples, qui est alors modifié, passant de 19 à 15 communes.. Pour l'élection des députés, elle fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Élections de 2020 ==== Le conseil municipal d'Étaples, commune de plus de , est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027414225&fastPos=1&fastReqId=145414438&categorieLien=id&oldAction=rechTexte Loi du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral], article 51 et son [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E7E8A50375501782ABDCC5528D9C3404.tpdjo07v_2?cidTexte=JORFTEXT000028091134&categorieLien=id décret d'application du 18 octobre 2013]., pour un mandat de six ans renouvelable.. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 33Article du code général des collectivités territoriales. Les sont élus au premier tour avec un taux de participation de 44,08 %, se répartissant en vingt-neuf issus de la liste conduite par Philippe Fait (UDI), trois de la liste conduite par Pascal Thiébaux (PCF) et un de la liste conduite par Xavier Brassart (RN). Dans les communes de et plus, les conseillers sont élus au suffrage direct à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire.. Les attribués à la commune au sein de la CA2BM sont élus dès le premier tour : neuf issus de la liste menée par Philippe Fait et un sur la liste menée par Pascale Thiébaux.. * Maire sortant : '''Philippe Fait''' (UDI) * '''33''' sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale : habitants) * '''10''' sièges à pourvoir au conseil communautaire ==== Liste des maires ==== . |Identité= Jean-Claude Baheux |Parti= DVG |Qualité= Cadre SNCF retraité vice-président de la CC Mer et Terres d'Opale (? → 2014)}} . . .Conseiller municipal élu en 2008Enseignant en détachement .Conseiller départemental du canton d'Étaples (2015 →) vice-président de la CC Mer et Terres d'Opale (2014 → 2017)Réélu pour le mandat 2020-2026..Député LREM depuis juin 2022Démissionnaire à la suite de son élection comme député }} .|Date à jour=2 août 2022|Identité= Franck Tindiller |Parti= |Qualité= Gérant de meublés de tourisme}} === Instances de démocratie participative === La commune dispose d'un conseil municipal d'enfants composé de dix-sept jeunes.. === Jumelages === Au 21 avril 2021, d'après l'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Étaples est jumelée avec . : Le site web de la commune évoque un partenariat depuis la fin des avec Folkestone au Royaume-Uni, qui aurait abouti à la signature d'un contrat de jumelage en 2009 .. C'est à la même époque qu'a été établi le partenariat avec Hückeswagen, la première charte a été signée en 1972 par les maires des deux communes, européens convaincus .. == Équipements et services publics == === Eau et déchets === ==== Prélèvements en eau et usages ==== En 2018, la commune a prélevé, }}, d'origine à 100 % souterraine dont }} à usage industriel et activités économiques (hors irrigation). Le site de captage d'eau potable de Rombly est situé au nord-est de la commune .. À noter que ce site est proche de l'ancien village de Rombly disparu sous les sables au . ==== Services en production et distribution d'eau potable, assainissement collectif, assainissement non collectif ==== La Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) est compétente en matière de gestion de l'eau potable de la commune en gestion délégué à Véolia Eau, elle gère également l'assainissement collectif en gestion délégué et l'assainissement non collectif géré en régie par à Véolia Eau.. Sur le territoire de la commune de Cucq, au bord de la Canche et proche du pont d'Étaples, se trouve la station d'épuration qui traite, depuis le début des années 1980, les eaux usées de la commune, du Touquet, de Merlimont et de Cucq, soit deux millions de mètres cubes traités puis rejetés dans le milieu naturel. Cette station a bénéficié d'importants travaux de modernisation de 2007 à 2009, pour améliorer la qualité des eaux de la Canche et du bord de mer, et est dimensionnée pour supporter l'afflux de touristes en période estivale... ==== Tarifs de l'eau ==== au les tarifs sont les suivants : * Eau potable, pour une facture de }}, le est facturé . * Assainissement collectif, pour une facture de }}, le est facturé . * Assainissement non-collectif, pour un diagnostic de bon fonctionnement et d'entretien, le montant facturé est de . ==== Gestion des déchets ==== La gestion des déchets est organisée par la CA2BM.. La commune est à proximité des déchèteries de Berck , Beaumerie et de Verton .. Un site de compostage est situé à Cucq dont le maître d'ouvrage est Agriopale Services.. === Espaces publics === La commune d'Étaples bénéficie, depuis 2019, du label « villes et villages fleuris » avec quatre fleurs., et, en 2022, elle obtient le label « Villes et villages où il fait bon vivre ».. Le port de plaisance de la commune, datant de 1984 et qui dispose de , est également labellisé Pavillon bleu. C'est le seul port labellisé du Pas-de-Calais.... === Enseignement === La commune d'Étaples est située dans l'académie de Lille. La ville administre et : * Les établissements publics sont : ** Deux écoles maternelles, Jean Moulin et les Mouettes ; ** L'école élémentaire, Jean Macé ; ** Deux écoles primaires, Jean Moulin et Rombly ; ** Le collège Jean Jaurès ; ** Le lycée professionnel Jules Verne. * Les établissements privés sont : ** Deux écoles primaires, Notre-Dame-de-Foy et Saint-Joseph ; ** Le collège Saint-Joseph ; ** Le lycée professionnel Saint-Joseph.. === Espaces publics === Sur le plan touristique, deux niveaux de classement sont prévus pour les communes qui développent une politique touristique sur leur territoire. Le premier niveau se matérialise par l’obtention de la dénomination en « commune touristique » et délivrée par un arrêté préfectoral pris pour une durée de cinq ans. Le second niveau, plus élevé que le premier, se matérialise par le classement en « station classée de tourisme », attribué par décret pour une durée de douze ans. La commune d'Étaples est « station classée de tourisme ».. === Postes et télécommunications === La commune dispose d'un bureau de poste situé au rue du Général-Obert.. === Santé === Les Étaplois bénéficient, d'une part, des services du centre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil (CHAM), situé à Rang-du-Fliers, à . Cet établissement, né en 1980, s'est agrandi depuis, il offre aujourd'hui plus de et places ., et d'autre part, de la clinique des acacias, ouverte en 1958, au hameau de Trépied, à Cucq. Cette clinique, créée en 1958, fait partie de la fondation Hopale, et dispose de . Elle a un service spécialisé maternité de 1958 à 1998.. En juin 2023, s'ouvre « La Canote », le nouvel établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du centre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil (CHAM), situé au Domaine des Prés. Il dispose de dont quatorze pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et abrite deux services de psychiatrie et les consultations avancées du CHAM.. === Justice, sécurité, secours et défense === ==== Justice ==== La commune relève du tribunal de proximité de Montreuil, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel d'Amiens et de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer et du tribunal paritaire des baux ruraux de Boulogne-sur-Mer, Calais et Montreuil .. ==== Sécurité ==== La commune dispose : * d'une police municipale, dont les bureaux sont situés au rue Grand-Pierre. * d'une brigade de gendarmerie, au avenue du Blanc-Pavé, dont le territoire de compétence comprend les communes : Camiers, Cormont, Frencq, Hubersent, Lefaux, Tubersent et Widehem.... ==== Secours ==== La commune a sur son territoire le centre d'incendie et de secours (CIS) d'Étaples.. == Population et société == Les habitants sont appelés les ''Étaplois''.. === Démographie === ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 36,7 %, ce qui est égal à la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=0.6 |f90=1.0 |h75=4.0 |f75=8.2 |h60=17.8 |f60=20.1 |h45=20.2 |f45=20.3 |h30=18.1 |f30=16.0 |h15=19.7 |f15=16.3 |h00=19.6 |f00=18.1 }} === Manifestations culturelles et festivités === La commune propose, tout au long de l'année, différents festivals et animations : le festival « Comme par magie » en février ; le festival de musique Rock en Stock. ; le festival rencontres folkloriques ; le festi'moules en juillet. ; le festival du Hareng Roi ; le festival des arts dans la rue Quartiers Libres le 14 juillet ; la fête de la Coquille, organisée par le club local de football, l'AS Étaples, ayant lieu tous les ans, durant un week-end du mois d'avril. ; le triathlon international d'Étaples ; la Joute à canotes ; le salon « Je lis Jeu'nesse » ; la ducasse de la Saint-Michel ; le défilé des ''Guénels'' ; le défilé de Saint-Nicolas ; la procession et bénédiction de la mer et, depuis 2023, le « trophée des yoles en Canche » qui se déroule en juin et où participent exclusivement les bateaux à clins.. ==== La joute à canotes ==== La joute a canotes est une course de petites embarcations à rames qui se déroule en automne sur l'estuaire de la Canche à Étaples. Elle est devenue au fil du temps une véritable institution qui rassemble une centaine de participants et quelques milliers de spectateurs. Plusieurs épreuves sont organisées par catégories (nombre de rameurs, avec ou sans barreur etc.). Les compétitions sont très sérieuses, mais elles laissent une large part au folklore et à l'humour assurant une ambiance « bon enfant », gage de son succès populaire. La réunion se termine généralement par une course à la godille où le rameur est seul. C'est peut-être la moins spectaculaire mais sans doute la plus éprouvante pour les compétiteurs. File:Joute à canotes 1.jpg File:Joute à canotes 2.jpg File:Joute à canotes 3.jpg File:Joute à canotes 4.jpg === Sports et loisirs === ==== Sports nautiques ==== La commune d'Étaples, de par situation sur la rive droite de la Canche et proche de la baie qui offre un vaste plan d'eau à marée haute, est naturellement tournée vers les sports nautiques qui sont organisés par . Celui-ci offre la possibilité de pratiquer de nombreuses activités comme la voile sur Optimist, catamaran, catamaran Topaz 14 et Hobie 16, la planche à voile, le kayak.. ==== Autres sports ==== La commune propose, avec les associations, différentes activités : * Association sportive étaploise football (ASE Football) ; * Association sportive étaploise de basket (ASE Basket) ; * Association Sportive étaploise de boxe américaine (ASE Boxe Américaine) ; * Poney-Club de Rombly, poneys et chevaux ; * Touquet-Étaples Rugby Club (TERC) ; * AF Haute Ville Étaples Football. ==== Sentiers pédestres ==== Le sentier de grande randonnée ou (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la Canche .. ==== Pistes cyclables ==== La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur , traverse la commune, en venant de Camiers, en longeant le port puis en empruntant le pont d'Étaples, pour desservir, par piste cyclable, les villes de Cucq et du Touquet-Paris-Plage... En projet, une piste cyclable longeant le boulevard Billiet et la route d'Hilbert, devant relier la piste cyclable, du quai et du pont d'Étaples, à la piste cyclable menant à l'usine Valéo.. ==== Loisirs ==== vignette|redresse=0.6|Promenade en bois sur pilotis sur le port. Depuis 2020, une promenade en bois sur pilotis sur le port d’Étaples surplombe l’estuaire, uniquement piétonne avec un belvédère offrant un point de vue sur la Canche. === Vie associative === La commune dispose de nombreuses associations qui sont définies comme suit : les amicales comme celles de la ville d'Étaples, des anciens de Valéo et des sapeurs-pompiers. ; les associations culturelles comme celles des amis chemin, autrement dit autrement vu, des commerçants et artisans, passion culture, Scrabble étaplois, rock en stock, souvenir et sauvegarde des traditions des marins-pêcheurs étaplois, chorale mixte d’Étaples, club les Cronquelets, cercle ornithologique Étaplois, comité de jumelage Étaples et Folkestone, comité des échanges d’Hückeswagen, entente patriotique et anciens combattants, forum et association mémoire d'Opale, la guilde ludique, Ivy, jeunes et voyages, les amis du musée de la marine d'Étaples, les bons Z'Enfants d'Étaples, les mouettards, musique communale, modélisme club naval, nomade gaming zone, souvenir français, wolf moon.; les associations sportives qui regroupent, en plus des sports évoqués plus haut dans la rubrique sports et loisirs, de nombreuses autres activités comme le badminton, hand-ball, pétanque, cyclotourisme, judo, plongée, tir à l'arc, tennis, tennis de table.... ; les associations caritatives et de quartiers... === Cultes === Le territoire de la commune est rattaché à la paroisse « Notre-Dame-de-Foy » au sein du doyenné de Berck-Montreuil, dépendant du diocèse d'Arras. Ce doyenné couvre .. La commune d'Étaples possédait autrefois trois lieux de culte, la chapelle du Saint-Sacrement, située au milieu de la place (aujourd'hui, place du Général-de-Gaulle), démolie en 1640, Notre-Dame-de-Foi, située rue du Chœur et l'église Saint-Michel. L'ancienne église Saint-Michel, (-), située rue de l’Abreuvoir, l’actuelle place Jeanne-d’Arc, a été détruite lors du bombardement du .. L'église Saint-Michel actuelle, qui a été reconstruite après guerre, entre 1955 et 1960, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Pierre Requier, est située rue du Bac, au lieu-dit « Le mont à baudet ». Elle est inscrite au patrimoine architectural du ministère de la culture.. File:Étaples - Église Saint-Michel-2.jpg File:Étaples - Église Saint-Michel-1.jpg === Médias === Le quotidien régional ''La Voix du Nord'' publie une édition locale pour le Montreuillois .. La commune est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais. Jusqu'en 2014, on pouvait également recevoir les programmes d'Opal'TV. Actuellement, la commune est également couverte par BFM Grand Littoral.. == Économie == === Revenus de la population et fiscalité === En 2018, le revenu fiscal médian par ménage de la commune d'Étaples est de , pour un revenu fiscal médian en métropole de . En 2018, 67 % des foyers fiscaux ne sont pas imposables et .. === Emploi === La commune d'Étaples fait partie, selon l'INSEE, de l'unité urbaine de Berck, de l'aire d'attraction des villes d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage et de la zone d’emploi et du bassin de vie de Berck. La commune est composée de 69,8 % de travailleurs, comprenant 56,1 % d'actifs et 13,7 % de chômeurs et de 30,2 % de personnes sans activité professionnelle (25,9 % pour la métropole), qui se décompose en retraités (9,4 %) et personnes n’exerçant pas d'activité professionnelle : élèves, étudiants, stagiaires non rémunérés et autres inactifs (20,7 %) : En 2017, le taux de chômage est de 19,7 % alors qu'il était de 16,2 % en 2007. Sur 100 actifs, 55 travaillent dans une autre commune que leur commune de résidence .. === Entreprises et commerces === Au , Étaples comptait (hors agriculture) : 34 dans l'industrie, 76 dans la construction, 202 dans le commerce de gros et de détail, hébergement et restauration, 10 dans l'information et communication, 30 dans l'activité financières et l'assurance, 17 dans l'activité immobilière, 68 dans l'activité spécialisée, scientifique et technique et activité de service administratif et de soutien, 129 dans le secteur administratif et 62 dans les autres activités de services .. En 2019, ont été créées .. La commune propose, chaque jour, la vente de produits de la mer, sur le port, et un marché de plein-air se déroule chaque mardi et chaque vendredi, place du Général-de-Gaulle.. Le , la commune remporte la quatrième édition du plus beau marché de France, organisé par le journal de 13 heures de TF1. Pour l'occasion, Dominique Lagrou-Sempère se retrouve en direct du marché et remet le trophée au maire de la ville... Depuis le , un patron pêcheur étaplois, désireux de faire revivre le port de pêche d'Étaples tel qu'il l'a connu dans sa jeunesse, décide de débarquer le produit de sa pêche sur le port, à chaque fois que les horaires de la marée le permettent.. Le port de pêche et de plaisance est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Boulogne-sur-Mer Côte d'Opale, il est devenu ''port départemental'' dans le cadre des lois de décentralisation. L'usine de Saint Frères d'Étaples est une ancienne fabrique de cordages et filets de pêche. Les frères Saint ont ouvert cette usine en []. Ils représentent à l'époque un groupe familial important dans le textile et possèdent d'autres usines, notamment à Flixecourt et dans la Somme[http://www.encyclopedie.picardie.fr/index.php/Les_usines_textiles_Saint_Fr%C3%A8res Les Usines textiles des Saint-Frères], ''Encyclopédie Picardie'', Service Régional de l'Inventaire", publié le 03/03/08. Jusqu'à 600 salariés furent employés par l'usine[http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Montreuil/actualite/Secteur_Montreuil/2010/08/18/article_etaples-sur-mer-la-cite-resolument-tourn.shtml Étaples-sur-Mer, la cité résolument tournée vers la mer], ''La Voix du Nord'', 18 août 2010, dont de nombreuses femmes de pêcheurs. L'usine a fermé en 1989, et a été reconvertie en bâtiment administratif et sportif (judo et ping-pong), abritant également l'office du tourisme. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ''Kommandantur'' allemande y installa ses QG[http://onac62.chez-alice.fr/memoire/Alphabet/E/etaples.htm Etaples, monuments aux morts]. Image:PSIMG 4894tonemapped.jpg|Le port d'Étaples en 2009. Image:etaples.jpg|Le bateau étaplois ''Stapula''. Image:Etaples-corderie.JPG|L'ancienne . ==== Agriculture ==== La commune d'Étaples fait partie de la petite région agricole des « Bas-champs picards ».. En 2010, on comptait , pour une superficie agricole utilisée de , dont avec un cheptel de vaches nourrices.. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === ==== Monuments historiques ==== *L'hôtel Souquet-Marteau, la façade et la toiture sur la place (cad. AB 85) sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le .[http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/france-dpt.htm Bases de données Ministère de la culture]. Il fut occupé de 1803 à 1805 par le maréchal Ney. Napoléon y a effectué deux visites. Fichier:Ètaples - L'hôtel Souquet-Marteau.jpg *Le chalutier Charles de Foucauld est classé au titre d'objet depuis le . Il est exposé à l'ex-chantier ''Leprêtre''. File:Étaples - Chalutier-1.jpg|La proue du chalutier Foucault B2795. File:Étaples - Chalutier-2.jpg|La poupe du chalutier Foucault B2795. File:Étaples - Chalutier-3.jpg|La cabine et le pont du chalutier Foucault B2795. ==== Autres constructions et lieux notables ==== * Le moulin. * Le calvaire des marins, flanqué d'une stèle de pierre gravée du nom des marins péris en mer avec le matricule et le nom de leurs bateaux. File:Étaples - Calvaire des marins.jpg Étaples - Stèle des marins-2.jpg Étaples - Stèle des marins-1.jpg * L'église Saint-Michel.. * L'église du Sacré-Cœur.. * La chapelle Notre-Dame-de-la-Garde. Un petit panneau d'information jouxte le bâtimentTexte en français du panneau d'information : . Etaples - Chapelle-1.jpg Etaples - Chapelle-2.jpg * La gare d'Étaples - Le Touquet. * Le cimetière militaire du Commonwealth d'Étaples (''Étaples Military Cemetery''). * Le monument aux morts, sis au cimetière, sculpture réalisée par Augustin Lesieux.. File:Etaples - Monument aux morts.jpg * L'oratoire Notre-Dame de Boulogne situé près du stade des Bergeries. Érigé à la place d'un ancien calvaire, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut construit en en souvenir du passage à Étaples le de la statue Notre-Dame de Boulogne lors du Grand Retour. File:Étaples - Oratoire.jpg * L'ancienne corderie Saint Frères. * La brasserie Delaporte construite en 1754, mais en grande partie détruite par les bombardements en 1918. Reconstruite en 1924, elle n'est plus en activité. ==== Sites archéologiques ==== Deux projets de lotissement ont permis, lors de campagnes de fouilles préventives, de mettre au jour deux sites archéologiques, le premier, en 2009, avec la découverte d'une partie du camp napoléonien du Puits d'amour où le de la Grande Armée y stationne d' à ., le second, en 2011, au chemin de la Motte, où le même régiment stationne aux mêmes dates.. === Patrimoine culturel === ==== Patrimoine culturel immatériel ==== L'« art de la charpenterie de marine du Nord de la France » est répertorié, depuis 2022, à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France du Ministère de la Culture à la thématique « Les savoirs et savoir-faire ». Deux chantiers détenteurs de ces savoir-faire et engagés dans leur préservation sont situés dans le Pas-de-Calais : le chantier naval à Calais et le chantier de construction navale traditionnelle de la ville d’Étaples. Ces chantiers mettent en œuvre deux techniques traditionnelles de construction : celle à clin pour les canots et bateaux d’échouage de petit taille caractéristiques de la côte d’Opale, celle à franc-bord avec des spécificités régionales pour les plus grosses unités... ==== Costume traditionnel ==== Image:PSIMG 5163.JPG|Une Étaploise avec sa coiffe traditionnelle. Image:PSIMG 5165.JPG|La préparation de la coiffe. Image:PSIMG 5166.JPG|La préparation de la coiffe. ==== Espaces culturels ==== * Le musée Quentovic d'Étaples, musée d'archéologie Quentovic[http://www.gralon.net/actualites/art-et-culture/infomb-musee-d-archeologie-quentovic---une-nouvelle-salle-permanente-286.htm Musée Quentovic]. * Le musée de la marine d'Étaples. * La « Maison du port départemental » qui accueille des expositions des peintres de la Côte d'Opale, depuis 2012. File:Étaples - Maison du port départemental du Pas-de-Calais.jpg|La Maison du port départemental, exposition Eugène Chigot (2023). * Maréis, centre de découverte de la pêche en mer. * La médiathèque Marie Madeleine Gauffeny, inaugurée le .. Elle se situe rue de Camiers dans une ancienne corderie réhabilitée dont la cheminée a été conservée. Un panneau, installé dans la partie bibliothèque, résume le parcours de Madame Gauffeny au sein de la municipalité. File:Étaples - Bibliothèque.jpg File:Étaples - Panneau Gauffeny.jpg * Le syndicat Intercommunal à Vocation Unique de généalogie (SIVU) « Opal'Origine » constitué entre les communes (arrêté préfectoral du ) de Attin, Beussent, Estrée, Estréelles, Étaples, Inxent, Le Touquet-Paris-Plage, Tubersent.. === La commune dans les arts === La commune d'Étaples connaît une effervescence artistique importante, entre la fin du , vers les années 1880 et le début du , au début de la Première Guerre mondiale, avec l'arrivée de nombreux peintres venus de France et du monde entier, et qui donnèrent naissance à l'école des peintres d'Étaples. Parmi ceux-ci, on peut citer les américains Myron G. Barlow et Henry Ossawa Tanner, les australiens Rupert Bunny et Iso Rae, les britanniques Edith Mary Garner, Mabel Lee Hankey et William Lee Hankey, les français Eugène Chigot, Henri Le Sidaneret Francis Tattegrain. Certaines rues d'Étaples portent le nom de ces artistes peintres. File:Rupert Bunny, 1902 - Boat building, Étaples.jpg|Construction d'un bateau à Étaples, Rupert Bunny, 1902. File:Hankey fisherfolk.jpg|Femme de pêcheur, William Lee Hankey, 1920. File:Dunkerque musee BA lesidaner etaple eglise.JPG|Église Saint-Michel d'Étaples, . File:Shrimpers returning etaples.jpg|Retour des pêcheuses à Étaples, Thomas Austen Brown. File:Scott-Rainy Night.jpg|Nuit pluvieuse à Étaples, William Edouard Scott, 1912. File:Baker-Clack Boatyard.jpg|The Boat Yard, Étaples, Arthur Baker-Clack, 1913. === Personnalités liées à la commune === ==== Elles y sont nées ou y ont grandi ==== * Jean Avantage, († []), médecin, ecclésiastique, évêque d'Amiens, né à Étaples ; * Jacques Lefèvre d'Étaples (1450-1537), théologien et humaniste, né à Étaples ; * Charles François Dauphin (1702-1769) seigneur d'Halinghen, avocat et président de la Sénéchaussée du Boulonnais, né à Étaples ; * Marc Antoine Marie Obert (1774-1830), général des armées de la République et de l'Empire, né à Étaples, mort à Saint-Germain-en-Laye ; * Gustave Souquet (1805-1867), inventeur, imprimeur, historien et précurseur de la photographie archéologique, né et mort à Étaples ; * Paul Louis Chigot (1906-1978), chirurgien français et fils d'Eugène Chigot, artiste peintre ; * Achille Caron (1912-1996), photographe et passionné d'histoire, né à Étaples ; * Louis Bigot (1913-1996), médecin et joueur d'échecs ; * Roger Dambron (1921-2017), inventeur ; * Guy Seradour (1922-2007), peintre, né à Étaples ; * Irène Darras (1923-2001), née Jaladis, artiste peintre figurative ; * Matthieu Bataille (1978-), judoka français ; * Mélody Donchet (1990-), football freestyle. ==== Elles y vivent ou y ont vécu ==== * Raymond Lens (1807-1887), géomètre-topographe, mort et inhumé à Étaples ; * Eugène Boudin (1824-1898), peintre impressionniste français ; * Désiré Deboffe (1828-1909), adjoint au maire d'Étaples et officier de santé, une rue d'Étaples porte son nom, mort à Étaples. * Eugène Chigot (1860-1923), peintre français ; * Iso Rae (1860-1940), peintre et dessinatrice impressionniste australienne, membre de la colonie artistique d'Étaples ; * Henri Le Sidaner (1862-1939), peintre français ; * Rupert Bunny (1864-1947), peintre impressionniste australien ; * Augustus Koopman (1869-1914), peintre américain mort à Étaples ; * Andrew Fairbairn Affleck (1869-1940), peintre graveur Britannique mort à Étaples ; * Victor-Ferdinand Bourgeois (1870-1957), peintre et pastelliste français ; * Florence Engelbach (1872-1951), peintre et membre de la colonie artistique d'Étaples ; * Myron G. Barlow (1873–1937), peintre américain mort à Étaples ; * Gaston Balande (1880-1971), peintre français ; * Edith Mary Garner (1881-1956), peintre britannique, membre de la colonie artistique d'Étaples ; * Duncan Alistair Antoine Grant (1925-1997), artiste peintre britannique ; * Jean-Christophe Macquet (1964-), écrivain français. === Héraldique === .. |explications = Les coquilles renvoient à la traditionnelle pêche étaploise des coques (appelées localement « hénons ») et plus récemment celle de la coquille Saint-Jacques (ou « écalites » en picard). |statut = Adopté par la municipalité. |ornements = Croix de guerre 1914-1918Croix de guerre 1939-1945 }} == Pour approfondir == === Bibliographie === ==== Ouvrages historiques ==== * William Allison et John Fairle, ''Les Mutins'', 1978 * William Allison, John Fairley, ''The monocled mutineer'', Quartet Books, London, 1978 (récit de la mutinerie d'Étaples en novembre 1917) * Pierre Baudelicque, ''Histoire d'Étaples, des origines à nos jours'' (trois tomes), 2002 * Pierre Baudelicque''Histoire religieuse d'Étaples, des origines à l'an 2000'', 2005 * Pierre Baudelicque, ''Étaples'', collection Mémoire en Images, 2004 * Bruno Béthouart, ''Histoire de Montreuil-sur-mer, Étaples, Le Touquet-Paris-Plage'', 2006 * Achille Caron et Eanger Irving Couse, ''Scènes de la Vie Étaploise'' (tomes 1 et 2), 1987 * Sophie Chegaray, Pierre Bigot et Jean-Pierre Grandidier, ''Marins-pêcheurs, un défi permanent en Côte d'Opale'', 2008 * Gilles Desnots, ''Messieurs les Citoyens d'Étaples'', 1991 * Marguerite Lecat''Quand les laboureurs courtisaient la terre'', 1983 * Henri Leprêtre, ''Marin-pêcheurs au temps des voiliers'', 1984 * Jean-Claude Lesage, ''L'Album Couse'', 1995 * Jean-Claude Lesage, ''Peintres australiens à Étaples'', 2000 * Bernard Maire, ''Mosaïque en Baie de Canche'', 1989 * Raymonde Menuge-Wacrenier, ''La Côte d'Opale à la Belle Époque'' (tome 2), 2004 * Gustave Souquet, ''Histoire et description du château d'Étaples'', 1855 * Gustave Souquet, ''Histoire militaire et navale d'Étaples, depuis 1800 jusqu'à 1806'', 1856 * Gustave Souquet, ''Recherches historiques sur les hommes célèbres de la ville d'Étaples'', 1857 * Gustave Souquet, ''Histoire chronologique de Quentowic et d'Étaples'', 1863 Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais. : * C. Drugy, Étaples dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : une petite ville ?, Arras, Association Généalogique du Pas-de-Calais, 1997. * D. Gill et J. Putkowski, Le camp britannique d'Étaples 1914-1918, Étaples, Musée Quentovic, 1998. * M. Moyne, D'un regard à l'autre. Photographies d'Étaples avant 1914, Paris, Somogy, 2015. ==== Ouvrages universitaires ==== * Christophe Drugy, ''Étaples dans la seconde moitié du , une petite ville ?'', 1997 * Sophie Joule, ''Les Rues d'Étaples (1860-1960)'', mémoire de maîtrise, 1998 * Valérie Souche, ''Le Port d'Étaples en 1866'' ==== Ouvrages fictifs ==== * Jean-Christophe Macquet, ''L'Anneau de la Myère'' === Filmographie === * ''Géométrie affective'', documentaire de Laurent Pernel, sur la cité provisoire d'Étaples construite après la Seconde Guerre mondiale. === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais *Liste des 139 sites funéraires et mémoriaux de la Première Guerre mondiale inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco === Liens externes === ==== Bases de données, dictionnaires et encyclopédies ==== ==== Autres liens externes ==== * [https://etaples-sur-mer.fr Site officiel de la commune] * * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * * [https://bibliotheque.etaples-sur-mer.fr Site web de la médiathèque Marie Madeleine Gauffeny] * [https://centrenautique.etaples-sur-mer.fr Site web du centre nautique de la Canche] * [https://chantier-naval.etaples-sur-mer.fr Site web du chantier de construction navale] * [https://chronista.hypotheses.org/ Chronica Stapulensis - Petites chroniques étaploises - Thomas Byhet-Bonvoisin] == Notes et références == === Notes === === Références === ==== Insee ==== ==== Autres sources ==== Catégorie:Étaples Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais Catégorie:Ville portuaire en France Catégorie:Port de pêche en France Catégorie:Port de plaisance en France Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Catégorie:Unité urbaine de Berck Catégorie:Commune ayant obtenu le titre de plus beau marché de France Catégorie:Aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage | Étaples | |term = 2022–2026 |intercommunality = CA Deux Baies en Montreuillois |coordinates = |elevation m = 10 |elevation min m = 2 |elevation max m = 78 |area km2 = 12.95 |population = |population date = |population footnotes = }} thumb|295px|A satirical caricature of Napoleon's preparations for invasion by [[Robert Dighton, (1805)]] '''Étaples''' or '''Étaples-sur-Mer''' (; or ; formerly ; ) is a commune in the department of Pas-de-Calais, Hauts-de-France, northern France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM62318-etaples INSEE commune file] It is a fishing and leisure port on the Canche river. ==History== Étaples takes its name from having been a medieval staple port (''stapal'' in Old Dutch), from which word the Old French word ''Estaples'' derives. As a port it was part of the administrative and economic complex centred on Montreuil after access from the sea to that town was restricted by silting. The site of modern Étaples lies on the ridge of dunes which once lay to seaward of a marsh formed off-shore from the chalk plateau of Artois. From the Canche northwards, the dunes tend to extend inland, all the way to the old chalk cliff.Carte Géologique It lay just outside the southern edge of the mediaeval Boulonnais and some eighteen kilometres south of the geological region of that name. The dunes were established as the sea level rose during the Quaternary and show signs of habitation during the Palaeolithic. They had therefore stabilized at something like their present form by 2000 BC. The dunes to the north-west of the town have revealed Iron Age, Gaulish material. ===The Early-Medieval settlement=== Étaples was one of a number of sites formerly identified as Quentovicus from which, as from Boulogne-sur-Mer, Roman ships prepared for the passage to Britannia. However, excavations coordinated by Dr David Hill of Manchester University between 1984 and 1991 uncovered the remains of a substantial settlement at Visemarest near the hamlet of La Calotterie. This site is located to the east of Étaples, further up the Canche valley, near the town of Montreuil-sur-Mer.Hill, D. et al. (1990) This is now accepted as the site of Quentovic, although the finds from the excavations were located in the Musée de Quentovic in Étaples (at present indefinitely closed).[https://etaples-sur-mer.fr/culture/les-musees/musee-quentovic/ Town site] ===The Middle Ages=== During the ninth century the coast was subject to raids and settlement by Norsemen. From their point of view, this off-shore site, protected by mud flats and marsh, was ideal as a base from which to conduct raids elsewhere, assemble the booty and ship it home. In 1172, Matthew of Alsace, Count of Boulogne, built a fortress on the old Roman site. In 1193, King Philip Augustus made it the main port of his northern fleet after the southern end of the County of Boulogne (The Boulonnais) was added to the royal domain, forming the only direct access to this coast from royal lands in the hinterland. Étaples was to suffer particularly during the Hundred Years War, owing to its proximity to the English landing places a little further north. Edward III of England burnt the port in 1346 as he was returning from the Battle of Crécy.Jean Froissart, ''Chronicles'', Harmondsworth 1978 [https://books.google.com/books?id=qcYNhMtiwFEC&q=%C3%89taples&pg=PT96 Bk 1] In 1351 it was sacked by Roger Mortimer, 2nd Earl of March and burned in 1359 by Edward's son, John of Gaunt.Clifford J. Rogers, ''War cruel and sharp: English strategy under Edward III, 1327-60'', Rochester NY 2000, [https://books.google.com/books?id=6jy1XDqJ6isC&dq=Froissart+Etaples&pg=PA402 pp.288, 402] There were sieges in 1378 and 1435 and it was burnt again in 1455 and 1546. To complete its disasters, the town had a severe outbreak of the plague in 1596.Baudelicque ===The Renaissance onwards=== On 3 November 1492, the castle was the scene of the signing of the Treaty of Étaples between Charles VIII of France and Henry VII of England. At the time of the Field of the Cloth of Gold, the diplomatic meeting near Calais between Francis I of France and Henry VIII of England, Francis stayed in the castle of Étaples. The meeting took place at Balinghem from 7 to 24 June 1520 and Francis slept at the castle on the 27th. Louis XIV was received there on 26 May 1637 and it was dismantled around 1641. ===The Napoleonic period=== Between 1803 and 1805, Napoleon gathered a large army in places along this coast, principally at Boulogne, so as to threaten an invasion of England. As part of this, for two years the Sixth Army Corps of Marshal Ney was stationed in and near to Étaples. The Emperor came several times to the town to review his troops. After the Battle of Trafalgar ended any hope of providing naval cover for an invasion, the troops moved on. ===The 19th century and the influence of the railway=== By the mid-19th century, the Bradshaw railway guide was describing Étaples as 'a decayed fishing port, on a sandy plain'. The railway between Amiens and Boulogne had recently been built northwards along the coast and the Étaples-Le Touquet station was opened in 1848. Traffic was increased when the local railway company was amalgamated with the Chemins de fer du Nord in 1851 and the connection between Boulogne and Calais was completed in 1867, slowly reversing the decay. The line enabled the swift transport of fish inland as far as Paris, displacing the old chasse-marée system and requiring changes to working practices in order to accommodate the rail timetables. The town's economy also benefited from the influx of holiday visitors as what is now called the Côte d'Opale was developed. However, Étaples remained a working port with its fishing and associated trades such as boat building and rope making. The main holiday resort was developed away, south of the river, at what was then called Paris-Plage. The two banks of the Canche were linked by a road bridge in 1860 and the Étaples tramway was built from the town station to the resort in 1900.The through route was advertised by the Nord Company in the booklet [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203519h.image.f2.langFR ''Paris-Plage Le Touquet par Etaples'' (1902)] The big money flowed there and cheaper prices in the town attracted an international colony of artists between 1880 and 1914. thumb|Sir John Lavery's oil painting of the war cemetery at Étaples ===World War I=== The railway, with its network of connections across the north of France, became of strategic importance during World War I, and it was added to temporarily during the period it lasted. Étaples became the principal depôt and transit camp for the British Expeditionary Force in France and also the point to which the wounded were transported. Among the atrocities of the war, the hospitals there were bombed and machine-gunned from the air several times during May 1918. In one hospital alone, it was reported, 'One ward received a direct hit and was blown to pieces, six wards were reduced to ruins and three others were severely damaged. Sister Baines, four orderlies and eleven patients were killed outright, whilst two doctors, five sisters and many orderlies and patients were wounded.'E.J.King, ''The Knights of St John in the British Empire'', London 1934, pp.200-1. The military camp had a reputation for harshness and the treatment received by the men there led to the Étaples Mutiny in 1917. Étaples was also, from a later British scientific viewpoint, at the centre of the 1918 flu pandemic. The British virologist, John Oxford,[http://ec.europa.eu/research/profiles/index_en.cfm?p=1_oxford EU Research Profile on Dr. John Oxford] and other researchers, have suggested that the Étaples troop staging camp was at the centre of the 1918 flu pandemic or at least home to a significant precursor virus to it. There was a mysterious respiratory infection at the military base during the winter of 1915–16. Private A S Bullock recorded in his World War I memoir entering Étaples with his battalion just after the armistice. The camp, he noted, was 'almost infinitely expandable at very short notice', attributable to its organisation in groups of huts, each of which contained a headquarters, a cookhouse, and a store housing numerous additional tents and equipment.Bullock, A S, ''Gloucestershire Between the Wars: A Memoir'', The History Press, 2009, page 93 Bullock also describes the military hospital, whose thirty or so inmates were all 'murderers...at psychological war with one another'.Bullock, A S, ''Gloucestershire Between the Wars: A Memoir'', The History Press, 2009, page 94-95 The nearby six-hectare Étaples Military Cemetery is resting place to 11,658 British and Allied soldiers from the conflict. When the war artist John Lavery depicted it in 1919, he showed a train in the background, running along the bank of the river below the sandy crest on which the cemetery was sited. Following the war, the town was given recognition by the French state for the difficulty of accommodating up to 80,000 men at a time over four years (according to Bullock 'when full it could accommodate half a million men') and the damage done by the enemy bombing which their presence attracted, and it was awarded the Croix de guerre in 1920. ===World War II=== In World War II, Étaples suffered again from German bombing and the tramway was irreparably damaged. The town was then occupied by the Germans and during the Allied invasion was again bombarded, causing seventy civilian casualties and destroying or damaging a third of its houses. In 1949, the Minister of Defence came and added a ''palme'' (bar) to the Croix de guerre. ==Demography== In 1807 the population was recorded as 1,507 and had grown to 4,692 by 1901. This had nearly doubled to 9,095 by 1968 and had grown to 11,714 in 2007. ==Places of interest== thumb|The old rope walk (rope-making works) *The Rope Walk houses the tourist information office, the Museum of the Miniature (models etc.), the Maréis (all aspects of sea fishing). * Étaples Museum of Seafaring: mainly the history of étapleois fishing. In the former fish market. * The Canche Bay nature reserve: 505 hectares, mainly of natural dunes.Town web site *Hôtel Souquet-Marteau noted for its façade and roof on the main square. It was occupied in 1803-5 by Marshal Ney. Napoleon paid two visits. *The Delaporte Brewery was built in 1754 but largely destroyed by shelling in 1918. It was reconstructed in 1924 and is now out of use. * Étaples Military Cemetery ==International relations== Étaples is twinned with: * Hückeswagen, Germany since 29 July 1972 * Folkestone, United Kingdom since August 2009 ==See also== Etaples art colony ==References== ==Bibliography== * anon ''Carte Géologique de la France à l'échelle du millionième'' 6th edn. BRGM (2003) * Hill, D. et al. (1990). 'Quentovic defined', Antiquity, 64, no. 242. * [http://www.etaples-tourisme.com/www/fr/accueil/a_voir/histoire.aspx Baudelicque, P. ''L'Histoire de la Cité des Pêcheurs''. Étaples Tourism web site.] *Bellew, G. ''Britain’s Kings and Queens 63 Reigns in 1100 Years''. Pitkin Pictorials 1966. *Volkmann, J-C. [https://books.google.com/books/about/Bien_connaître_les_généalogies_des_ro.html?id=Irrqehamos4C ''Bien Connaître les Généalogies des Rois de France'']. Editions Jean-Paul Gisserot. (1997) ==External links== * [http://www.libcom.org/history/articles/etaples-mutiny-1917/ The Etaples Mutiny of 1917] * [http://www.remembrancetrails-northernfrance.com/visit-the-sites/the-allies-logisitics-base-on-the-channel-coast/etaples-military-cemetery.html Étaples Military Cemetery on the website "Remembrance Trails of the Great War in Northern France"] * Category:Communes of Pas-de-Calais | Étaples | '''Étaples''', auch ''Étaples-sur-Mer'' [] (, ), ist eine französische Stadt mit Einwohnern (Stand ) im Département Pas-de-Calais in der Region Hauts-de-France. Sie liegt im Arrondissement Montreuil. Der Name leitet sich vom lateinischen Wort ''Stapulae'' ab. Die Einwohner werden ''Étaplois'' genannt. == Geographie == mini|Straßenbrücke über die [[Canche, im Hintergrund Étaples]] Étaples ist eine Hafenstadt im Nordwesten Frankreichs an der Nordseite der Mündung (Ästuar) der Canche in den Ärmelkanal zwischen den Städten Boulogne-sur-Mer (23 Kilometer nördlich) und Berck (13 Kilometer südlich) an der Côte d’Opale (''Opalküste''). Auf der Südseite der Flussmündung liegt der Badeort Le Touquet-Paris-Plage. Die Gemeinde grenzt mit dem Ästuar an den Meeresnaturpark Estuaires Picards et Mer d’Opale. == Geschichte == mini|Alte Brücke über die Canche mit Zug der Straßenbahn Étaples–Le Touquet-Paris-Plage mini|[[Hôtel de ville (Rathaus)]] mini|Soldatenfriedhof Étaples war das Quentovicus oder Stapulae, von dem das römische Militär zur Invasion Britanniens aufbrach. Im 9. Jahrhundert begann für Étaples eine dramatische Zeit. Bei manchem Besitzwechsel wurde sie geplündert, von den Normannen niedergebrannt, die sich im Land auf der Suche nach Beute ausbreiteten. Sie hatten die Stadt zum Ausgangspunkt und Sammelplatz für die geraubten Reichtümer der Umgebung gemacht. 1172 ließ Matthieu d’Alsace, Graf von Boulogne, eine Festung erbauen, die auf den Ruinen einer Burg aus der Römerzeit errichtet wurde, die, den Spuren nach zu urteilen, bei einem Raubzug der Normannen niedergebrannt wurde. 1193 machte Philippe Auguste aus Étaples den Haupthafen für seine Nordflotte. 1346 wurde die Stadt von den Engländern nach dem Sieg in der Schlacht von Crécy niedergebrannt, 1355 wurde sie vom Herzog von Lancaster geplündert. Die Stadt wurde in den Jahren 1351, 1378 und 1435 noch mehrmals geplündert und brannte 1455 und 1546 ab. Um 1450 wurde hier Jacques Lefèvre d’Étaples geboren, dessen Bible de Lefèvre d’Étaples die erste vollständige französische Bibel-Übersetzung ist. 1492 wurde in Étaples ein Friedensvertrag zwischen Karl VIII. von Frankreich und Heinrich VII. von England unterzeichnet. [] wurde die Burg zerstört. Von 1803 bis 1805 zog Napoleon als Vorbereitung für eine Invasion Englands eine starke Armee entlang der Küste des Ärmelkanals zusammen, das berühmte „Camp de Boulogne“. Zwei Jahre lang war in Étaples und seiner Umgebung das 6. Armeekorps des Marschall Ney stationiert. Im Ersten Weltkrieg installierte die britische Armee ein riesiges Truppenlager auf dem Mont Levin, der heute bebaut ist. Dort brach 1917 eine Meuterei aus. Deutsche Flugzeuge bombardierten die Stadt, weswegen Étaples 1920 das Croix de guerre verliehen bekam. Nördlich von Étaples befindet sich ein bedeutender Soldatenfriedhof mit mehr als 11.500 Grabstätten beider Weltkriege. == Bevölkerung == Mit Einwohnern (Stand ) gehört Étaples zu den Kleinstädten der Region Nord-Pas-de-Calais. Die Bevölkerungszahl stieg vor allem in den 1980er Jahren, in den letzten 20 Jahren ist die Einwohnerzahl in etwa konstant geblieben. Im Jahre 1715 hatte die Stadt ca. 1000 Einwohner, Anfang des 19. Jahrhunderts waren es 1500. Die Bevölkerungsdichte liegt bei 863 Einw./km2. == Wirtschaft und Verkehr == mini|Hafen mini|Eurostar-[[Hochgeschwindigkeitszug im Bahnhof Étaples-Le Touquet]] Der Ort lebt vom Fischfang, profitiert aber auch von der Nähe zu den benachbarten Badeorten. Er beherbergt eine Flotte für den Fischfang sowie die niedrigen Häuser in den engen Straßen des Fischerviertels und bezeichnet sich daher als „Cité des pêcheurs en Côte d’Opale“, also Stadt der Fischer an der Opalküste. Mit den Brücken der dort gebündelten Departementsstraßen D 939 (ehemalige Nationalstraße N 318) und D 940 (ehemalige N 40) und der Eisenbahnstrecke zwischen Abbeville und Boulogne-sur-Mer ist Étaples der einzige Übergang über die Canche in ihrem breiten Mündungsbereich. Über die Straßenbrücke wird daher auch ein Großteil des Straßenverkehrs zu den Fremdenverkehrsorten Le-Touquet und Stella-Plage (Gemeinde Cucq) abgewickelt. Durch die Anschlussstelle 66 (Étaples-sur-Mer) der Autobahn A 16 östlich der Ortslage ist Étaples an den Fernverkehr angeschlossen. Der Bahnhof Étaples-Le Touquet an den Bahnstrecken Longueau–Boulogne-Ville und Saint-Pol-sur-Ternoise–Étaples liegt im Osten der Altstadt. Le Touquet-Paris-Plage wurde zwischen 1909 und 1929 von dort mit einer Straßenbahn erschlossen. == Kultur == Ein kleines Museum an der Hafenpromenade informiert über die Geschichte der Fischerei in Étaples. == Naturschutzgebiet == Breite Strände, die bei Flut fast vollständig überschwemmt werden, befinden sich im Nordwesten des Ortes. Deren Hinterland ist als „Réserve naturelle de la baie de Canche“ oder „Réserve ornithologique“, also als Naturschutzgebiet Canche-Bucht bzw. Vogelschutzgebiet ausgewiesen. Dieses Naturschutzgebiet beginnt südlich des Nachbarortes Saint-Gabriel und erstreckt sich fast bis Étaples. Das Gebiet besteht aus Sandbänken, Schlickwatten und Salzwiesen an der Küste sowie einer Dünenlandschaft, die langsam nach Osten hin ansteigt. ;Fauna Das Naturschutzgebiet Canche-Bucht beherbergt eine der größten europäischen Möwenkolonien (etwa 100.000 Tiere), darunter manchmal mehr als 10.000 Mantel- und Silbermöwen. Zu den dort regelmäßig rastenden Zugvögeln gehören die Pfuhlschnepfe (Limosa lapponica), der Sandregenpfeifer (Charadrius hiaticula) im Frühling, Brandgänse (Tadorna) im Juli, Sperber (Accipiter nisus) im Herbst und Strandläufer im Winter. Dazu kommen Wildschweine, Rehe, Füchse, Hasen und sechs Arten Frösche und Kröten. == Städtepartnerschaften == Zum deutschen Hückeswagen besteht seit 29. Juli 1972 eine Städtepartnerschaft.''[https://etaples-sur-mer.fr/le-jumelage-etaples-sur-mer-huckeswagen-fete-ses-50-ans/ Jumelage huckeswagen fete ses 50ans]'', abgerufen am 15. April 2024. Weitere Partnerschaften bestehen mit den englischen Städten Whitstable und Folkestone, beide in der Grafschaft Kent.[http://www.etaples-sur-mer.net/index.php?file=Associations&op=article&artid=27 etaples-sur-mer.net] == Persönlichkeiten == * Jacques Lefèvre d’Étaples (1450/1455–1536), Theologe und Humanist * Alain Lambert (1931–2008), Schriftsteller und Cellist * Matthieu Bataille (* 1978), Europameister im Judo, Kampfrichter == Literatur == * Douglas Gill, Gloden Dallas: ''Mutiny at Etaples Base in 1917.'' In: ''PAST & PRESENT – A JOURNAL OF HISTORICAL STUDIES.'' Nr. 69, November 1975 (englisch). * Douglas Gill, Julian Putkowski: ''Le camp britannique d’etaples – The british base camp at Etaples 1914–1948.'' Musee Quentovic, Ville d’Etaples 1997 (englisch/französisch). * Axel Bornkessel: ''Im Schatten des Krieges. Hückeswagen und Etaples-sur-Mer von 1914–1918.'' 1. Auflage. Baumgarten 2016, ISBN 978-3-937708-24-9. == Weblinks == * [http://www.etaples-sur-mer.fr/ Offizielle Website] * [http://www.etaples-tourisme.com/www/fr/accueil/a_voir/musees_et_centres_museographiques/musee_de_la_marine.aspx Marinemuseum Étaples] * [http://www.etaples-tourisme.com/ Tourismussite Étaples] == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Hauts-de-France Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Étienne Galowich | Den '''Étienne''' (och '''István''' oder '''Stephan''') '''Galowich''', gebuer de 6. Mee [] zu Újvidék a Serbien, a gestuerwen de 16. Mäerz [] an der Stad Lëtzebuerg, war e Konschtschmadd. Am Ufank hat hien déi ungaresch Nationalitéit, gouf awer [] duerch Naturalisatioun Lëtzebuerger. Den Étienne Galowich huet als ''Chef d'Atelier'' an der ''École d'Artisans'' an der Stad Lëtzebuerg geschafft. [] krut hien, zesumme mat der Angélina Drumaux, de Prix Grand-Duc Adolphe. == Um Spaweck == Kategorie:Gebuer 1872 Kategorie:Gestuerwen 1925 Kategorie:Konschtschmatten Kategorie:Prix Grand-Duc Adolphe | null | null | null | null | null | null |
Étienne Heuschling | Den '''Étienne Heuschling''', gebuer de 6. Abrëll [] an der Stad Lëtzebuerg, a gestuerwen den 29. August [] zu Bréissel, war e lëtzebuergesch-belsche Jurist a Philolog. Hien huet säi Secondaire am Stater Kolléisch, deemools ''Collège royal thérésien'' genannt, gemaach. 1782 ass en zum Professer am ''Collège-internat royal de Namur'' genannt ginn. Kuerz duerno ass en dann awer op Louvain eng Lizenz am Droit maache gaang. Dunn huet hien zu Roum orientalesch Sprooche studéiert; a 1788, no engem Concours an deem e ganz gutt ofgeschnidden hat, krut hien e Léierstull an der orientalescher Sprooch ''Syriaque'' op der Theologescher Akademie déi un der Sapienza-Universitéit gekoppelt war. Zeréck an den Éisträicheschen Nidderlanden huet hien, vu 1790 un, Hebräesch um ''Collège des Trois Langues'' vu Louvain enseignéiert. Hie war souguer dee leschte Professer um Collège des Trois Langues, wéi dës 1517 gegrënnt Institutioun am Kontext vum franséische Regime 1797 ofgeschaf gouf. Hien huet sech bestuet an ass op Bréissel wunne gaangen, wou en eng Zäitchen an der ''École centrale'' vum Departement Dyle ''grammaire générale''-Coursë ginn huet. Vun 1806 un huet hien op der ''École de droit de Bruxelles'', déi grad just am Kader vun der ''Université impériale'' gegrënnt gi war, als Professeur ''suppléant'' Coursë ginn. 1817 gouf hien uerdentleche Professer fir Droit op der Université d'État de Louvain, déi grad vum hollännesche Pouvoir - nieft den Universitéite vu Léck a vu Gent - gegrënnt gi war. ==Literatur== * ''Biographie générale des Belges morts ou vivants.'' G. Deroovers, Bruxelles 1850, 264 S. [Heuschling (Etienne): S. 216]. [https://books.google.lu/books?id=R08_AAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=Biographie+générale+des+Belges+morts+ou+vivants&hl=fr&sa=X&ei=jgV0VbaABoG2UYa5g5AK&ved=0CBkQ6AEwAQ#v=onepage&q=Biographie%20générale%20des%20Belges%20morts%20ou%20vivants&f=false] * Nève, Félix, 1848. ''Étienne Heuschling et les derniers temps de l'enseignement de l'hébreu au collège des Trois-Langues.'' Annuaire de l'Université catholique de Louvain, 12e année, S. 274-320 [Biographie Heuschling: S. 302-320]. [https://books.google.lu/books?id=4SkGAAAAQAAJ&pg=PA274&lpg=PA274&dq=%22Étienne+Heuschling+et+les+derniers+temps+de+l%27enseignement+de+l’hébreu+%22&source=bl&ots=3-gp4wgD0L&sig=mbUJ4Kdm8U3v83A5m2UiBnJc_rM&hl=fr&sa=X&ei=qwd0VYKOD8WBU_rzgOAJ&redir_esc=y#v=onepage&q=%22Étienne%20Heuschling%20et%20les%20derniers%20temps%20de%20l'enseignement%20de%20l’hébreu%20%22&f=false] * Neyen, Auguste, 1860. ''Biographie Luxembourgeoise. Histoire des hommes distingués originaires de ce pays considéré à l'époque de sa plus grande étendue ou qui se sont rendus remarquables pendant le séjour qu'ils y ont fait.'' Tome 1. Luxembourg, P. Bruck, 480 S. [Heuschling, Etienne: S. 246-247]. Kategorie:Lëtzebuergesch Philologen Kategorie:Belsch Philologen Kategorie:Gebuer 1762 Kategorie:Gestuerwen 1847 | Étienne Heuschling | '''Étienne Heuschling''', est un orientalisant et un philologue d'origine luxembourgeoise devenu belge après la révolution belge (1830-1839). Il naquit à Luxembourg, alors dans le duché de Luxembourg (Pays-Bas autrichiens), le , et il mourut à Bruxelles le . == Biographie == Après ses études secondaires au collège royal thérésien de Luxembourg (ex-collège des Jésuites), il fut brièvement professeur de 6e et de 5e au collège-pensionnat royal de Namur avant d'aller faire une licence de droit à l'université de Louvain. Pendant ses études, il put compter sur l'attention protectrice de son oncle Jean Pierre Heuschling qui était lui-même un juriste réputé, professeur royal de pandectes. Ensuite, il s'appliqua à Rome à l'étude des langues orientales (hébreu, syriaque et araméen), et il obtint en 1788, après avoir bien passé un concours, la chaire de langue syriaque à l'Académie théologique rattachée à l'université romaine dite « La Sapienza ». Étienne Heuschling parlait, dit-on, quatorze langues! Rentré en 1790 dans les Pays-Bas méridionaux, alors encore « autrichiens », il enseigna l'hébreu au Collegium Trilingue. Il fut d'ailleurs le dernier professeur de cette institution fondée en 1517 par le Luxembourgeois Jérôme de Busleyden et fermée en 1797. S'étant marié, il vint s'établir à Bruxelles où il enseigna pendant quelque temps la ''grammaire générale'' à l'École centrale du département de la Dyle. À partir de 1806, il fut professeur suppléant à l'École de droit de Bruxelles créée depuis peu dans le cadre de l'Université impériale. Il ne semble toutefois pas avoir eu besoin de beaucoup intervenir à cette école. En 1817, il fut nommé professeur ordinaire de langues orientales et de grammaire à l'université d'État de Louvain tout juste fondée, en même temps que les universités de Liège et de Gand, par Guillaume Ier d'Orange-Nassau dans le sud de son royaume des Pays-Bas réunis. Étienne Heuschling ne demeura qu'environ trois ans à Louvain. En effet, il retourna s'établir à Bruxelles où, doté par le gouvernement d'une pension de 1500 florins, il vécut à l'abri du besoin, d'autant plus qu'il avait quelque fortune personnelle. Il s'adonna librement à des recherches relevant des domaines linguistique et philosophique, rédigea divers mémoires reprenant les conclusions de ses travaux, mais la vie dans l'isolement qu'il avait choisie ne lui permit pas de diffuser ses connaissances et d'en faire vraiment profiter autrui. Il laissa certes un certain nombre de manuscrits, dont les titres sont d'ailleurs connus, à ses neveux, mais ces papiers ont été plus ou moins perdus de vue ou égarés avec le temps. Il est le grand-père maternel du professeur Pierre Craninx, lecteur à l'université d'État de Louvain puis professeur à l'Université catholique. ==Bibliographie== * ''Biographie générale des Belges morts ou vivants.'' G. Deroovers, Bruxelles 1850, 264 S. [Heuschling (Etienne): ]. [https://books.google.lu/books?id=R08_AAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=Biographie+générale+des+Belges+morts+ou+vivants&hl=fr&sa=X&ei=jgV0VbaABoG2UYa5g5AK&ved=0CBkQ6AEwAQ#v=onepage&q=Biographie%20générale%20des%20Belges%20morts%20ou%20vivants&f=false] * Félix Nève, 1848. ''Étienne Heuschling et les derniers temps de l’enseignement de l’hébreu au collège des Trois-Langues.'' Annuaire de l’Université catholique de Louvain, , [Biographie Heuschling: ]. [https://books.google.lu/books?id=4SkGAAAAQAAJ&pg=PA274&lpg=PA274&dq=%22Étienne+Heuschling+et+les+derniers+temps+de+l%27enseignement+de+l’hébreu+%22&source=bl&ots=3-gp4wgD0L&sig=mbUJ4Kdm8U3v83A5m2UiBnJc_rM&hl=fr&sa=X&ei=qwd0VYKOD8WBU_rzgOAJ&redir_esc=y#v=onepage&q=%22Étienne%20Heuschling%20et%20les%20derniers%20temps%20de%20l'enseignement%20de%20l’hébreu%20%22&f=false] * Auguste Neyen, 1860. ''Biographie Luxembourgeoise. Histoire des hommes distingués originaires de ce pays considéré à l'époque de sa plus grande étendue ou qui se sont rendus remarquables pendant le séjour qu'ils y ont fait.'' Tome 1. Luxembourg, P. Bruck, 480 p. [Heuschling, Etienne: ] * * * Catégorie:Professeur au Collegium Trilingue Catégorie:Professeur à l'université de Louvain (1425-1797) Catégorie:Professeur à l'université d'État de Louvain Catégorie:Professeur d'hébreu | null | null | null | null |
Étienne | '''Étienne''' oder '''Etienne''' ass déi franséisch Form vum ''Stefan ''oder ''Steven'' an, am franséischsproochege Raum a ronderëm, e geleefege männleche Virnumm. Étienne kënnt awer och als Familljennumm vir. == Ursprong a Bedeitung vum Numm == Den Numm Étienne geet gemenkerhand op den éischte Märtyrer vum chrëschtleche Glawen, den hellege Stephanus, zeréck. == Namensdag == Den Étienne feiert säin Namensdag op Stiefesdag, de 26. Dezember, als Referenz un den hellege Stephanus. == Varianten an Ofkierzungen == Varianten am Lëtzebuergesche sinn: Ët(chen), Ët(es), Ëti. An anere Sprooche gëtt et eng sëllege Varianten, sou wéi och an hiren Diminutiv- oder Affektivformen, sou z. B.: Esteban, Stepas, Steponas, Stefano, Stephen, ... == Leit mat deem Virnumm == === Étienne=== * Étienne Galowich (1872-1925), ungaresche Konschtschmadd * Étienne Lenoir (1822-1900), belschen Erfinder * Étienne Périer (* 1931), belsche Filmregisseur an Dréibuchauteur * Étienne Schmit (1886-1937), lëtzebuergesche Jurist === Etienne=== * Etienne Bausch (1901-1970), lëtzebuergesche Foussballspiller * Etienne Schneider (* 1971), lëtzebuergesche Politiker * Etienne Weber (1887-1957), lëtzebuergesche Politiker == Kuckt och == * Stefan - Steffen - Stephan - Steve - Steven * De Familljennumm Étienne == Um Spaweck == | null | null | Étienne | | gender = Male | meaning = | region = | origin = | related names = Stephen/Steven | footnotes = }} '''Étienne''', a French analog of Stephen or Steven, is a masculine given name. An archaic variant of the name, prevalent up to the mid-17th century, is Estienne. '''Étienne''', '''Etienne''', '''Ettiene''' or '''Ettienne''' may refer to: ==People== ===Scientists and inventors=== *Étienne Bézout (1730–1783), French mathematician *Étienne Louis Geoffroy (1725–1810), French entomologist and pharmacist *Étienne Laspeyres (1834–1913), German professor of economics and statistics *Étienne Lenoir (1822–1900), Belgian engineer who invented the first internal combustion engine to be produced in numbers *Étienne Lenoir (instrument maker) (1744–1832), French scientific instrument maker and inventor of the repeating circle surveying instrument *Étienne Mulsant (1797–1880), French entomologist and ornithologist *Étienne Pascal (1588–1651), French lawyer, scientist and mathematician best known as the father of Blaise Pascal *Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772–1844), French naturalist *Étienne Pierre Ventenat (1757–1808), French botanist *Étienne Wasserzug (1860–1888), French biologist ===Intellectuals and academics=== *Étienne Balazs (1905–1963), Hungarian-born French sinologist *Étienne Balibar (born 1942), French Marxist philosopher and professor *Étienne Baluze (1630–1718), French scholar also known as Stephanus Baluzius *Étienne de La Boétie (1530–1563), French intellectual and noted friend of Michel de Montaigne *Étienne Cabet (1788–1856), French philosopher and utopian socialist *Étienne Bonnot de Condillac (1715–1780), French philosopher *Étienne Dolet (1509–1546), French scholar, translator and printer *Étienne Fourmont (1683–1745), French orientalist *Étienne Gilson (1884–1978), French philosopher *Étienne Hubert (Arabist) (1567–1614), French physician, Orientalist and diplomat, also known as Stephanus Hubertus *Étienne Lamotte (1903–1983), Belgian priest, Indologist and authority on Buddhism *Etienne Vermeersch (1934–2019), Belgian philosopher *Étienne Weill-Raynal (1887–1982), French historian, resistant, journalist and Socialist politician. *Étienne Wenger (born 1952), education theorist ===Politicians, government officials and soldiers=== *Étienne François, duc de Choiseul (1719–1785), French military officer, statesman and diplomat *Étienne Bazeries (1846–1931), French military cryptanalyst *Étienne Eustache Bruix (1759–1805), French Navy admiral *Étienne Clavière (1735–1793), Swiss-born French financier and politician of the French Revolution *Étienne Clémentel (1864–1936), French politician *Étienne Compayré (1748–1817), French politician. *Étienne Davignon (born 1932), Belgian politician, businessman and former vice-president of the European Commission *Étienne Jacques Macdonald (1765–1840), Marshal of the Empire *Étienne Maurice Gérard, comte Gérard (1773–1852), French general and statesman *Étienne Guy (1774–1820), surveyor and politician in Lower Canada *Etienne van der Horst (born 1958), Curaçaoan politician *Etyen Mahçupyan (born 1950), Turkish-Armenian journalist, writer and politician *Étienne Manac'h (1910–1992), French diplomat and writer *Étienne Marcel (died 1358), provost of the merchants of Paris under King John II *Étienne Parent (1802–1874), Canadian journalist and government official *Étienne Perier (governor) (1687–1766), French naval officer and colonial administrator *Étienne Richaud (1841–1889), Governor of French India *Etienne Saqr (born 1937), Lebanese founder of the Guardians of the Cedars militia and political party *Étienne Tshisekedi (1932–2017), politician in the Democratic Republic of the Congo *Étienne de Vignolles (1390–1443), called La Hire, a French military commander during the Hundred Years' War and a close comrade of Joan of Arc *Etienne Ys (born 1962), twice Prime Minister of the Netherlands Antilles *Martine Etienne (born 1956), French politician *Jean-Claude Étienne (1941–2017), French politician ===Arts and entertainment=== *Etienne Aigner (1904–2000), Hungarian-born German fashion designer *Étienne Chatiliez (born 1952), French film director *Étienne de Crécy (born 1969), French electronic music producer and DJ *Étienne Daho (born 1956), French singer, songwriter and record producer *Etienne Debel (1931–1993), Belgian actor and director *Étienne Doirat (c. 1675–1732), French furniture designer. *Étienne Maurice Falconet (1716–1791), French Rococo sculptor *Etienne Girardot (1856–1939), Anglo-French actor *Étienne Jodelle, seigneur de Limodin (1532–1573), French dramatist and poet *Étienne Loulié (1654–1702), French musician, pedagogue and musical theorist *Étienne Méhul (1763–1817), French composer *Étienne Moulinié (1599–1676), French Baroque composer *Étienne Périer (director) (1931–2020), Belgian film director ===Sports=== *Étienne Bally (1923–2018), French sprinter *Etienne Barbara (born 1982), Maltese footballer *Étienne Boulay (born 1983), Canadian football player *Étienne Capoue (born 1988), French footballer *Étienne Dagon (born 1960), Swiss breaststroke swimmer * *Ettiene de Bruyn (born 1977), South African cricketer *Étienne Desmarteau (1873–1905), Canadian winner of the 54 pound weight throw at the 1904 Olympics *Étienne Didot (born 1983), French footballer *Etienne Eto'o (born 1990), Cameroonian footballer *Étienne Mattler (1905–1986), French footballer *Etienne L. de Mestre (1832–1916), Australian racehorse trainer *Etienne Oosthuizen (rugby union, born 1992), South African rugby union player *Etienne Oosthuizen (rugby union, born 1994), South African rugby union player *Ettienne Richardson (born 1981), Grenadian footballer *Ettiene Smit (born 1974), South African strongman competitor *Etienne Stott (born 1979), English slalom canoeist ===Other=== *Etienne, pen name of gay male erotica artist Dom Orejudos (1933–1991), who established many landmarks of late-20th-century gay male culture *Étienne Bacrot (born 1983), French chess player, formerly the youngest person ever to have earned the Grandmaster title *Étienne Brûlé (c. 1592–c. 1643), French explorer in what is now Canada *Étienne Gaboury (1930–2022), Canadian architect *Étienne Pasquier (1529–1615), French lawyer and man of letters *Étienne Pernet (1824–1899), French Roman Catholic priest, founder of Little Sisters of the Assumption Order *Étienne Provost (1785–1850), French-Canadian fur trader *Étienne Tempier (died 1279), also known as Stephanus of Orleans, French bishop of Paris and Chancellor of the Sorbonne ==Fictional characters== *Étienne of Navarre, a main character in ''Ladyhawke'', a 1985 historical-fantasy, played by Rutger Hauer *Ettienne R. LaFitte, "real" name of Gung-Ho (G.I. Joe) *Étienne Lantier, protagonist of Émile Zola's novel ''Germinal'' *Etienne LeBlanc, a main character in the novel ''All the Light We Cannot See'' by Anthony Doerr *Étienne St. Clair, a main character in the novel ''Anna and the French Kiss'' by Stephanie Perkins *Etienne, a hero tower drone pilot in ''Bloons TD 6'' == See also == *Saint Etienne (disambiguation) *Jean-Étienne *Stéphane ==References== Category:French masculine given names Category:Masculine given names Category:French-language surnames | Etienne | '''Étienne''' oder '''Etienne''' ist eine französische Variante des Vornamens Stefan sowie ein Familienname. Étienne wird auch als weiblicher Vorname benutzt. == Namensträger == === Vorname === * Etienne Aigner (1904–2000), Modeschöpfer * Étienne Bally (1923–2018), französischer Leichtathlet * Étienne Bonnot de Condillac (1714–1780), französischer Philosoph * Étienne „Patotte“ Bousquet (1925–1998), französischer Gypsy-Jazz-Musiker * Étienne Capoue (* 1988), französischer Fußballspieler * Etienne Chatton (1875/76–1902), Schweizer Straftäter, letzte Hinrichtung im Kanton Freiburg und der Romandie * Étienne de Crécy (* 1969), französischer DJ * Étienne Daho (* 1956), französischer Sänger * Etienne Frey (* 1961), Schweizer Tänzer * Etienne Gardé (* 1978), deutscher Fernsehmoderator und Redakteur * Etienne Green (* 2000), englisch-französischer Fußballtorwart * Etienne Jornod (* 1953), Schweizer Unternehmer und Manager * Étienne LeNoir (1699–1778), französischer Uhrmacher * Étienne Lenoir (1744–1832), französischer Instrumentenbauer * Étienne Lenoir (1822–1900), Erfinder und Geschäftsmann * Etienne „Timbo“ Mehrstein (* 1977), französischer Jazzmusiker * Jacques Étienne Montgolfier (1745–1799), Erfinder des Heißluftballons (mit Bruder Joseph Michel) * Etienne Vermeersch (1934–2019), belgischer Philosoph * Étienne Wenger (* 1952), Schweizer Sozialforscher === Familienname === * Adolf Etienne (1818/1819–1897), deutscher Politiker und Minister im Kurfürstentum Hessen * Alfred Etienne (1885–1961), deutscher Politiker * Andreas Etienne (* 1955), deutscher Schauspieler und Kabarettist * Axelle Étienne (* 1998), französische Radrennfahrerin * Bruno Étienne (1937–2009), französischer Soziologe, politischer Analytiker und eine Persönlichkeit des Freimaurertums * Carissa Etienne (1952–2023), dominicanische Medizinerin und Direktorin der Panamerikanischen Gesundheitsorganisation * Charles-Guillaume Étienne (1777–1845), französischer Schriftsteller und Politiker * Clifford Etienne (* 1972), US-amerikanischer Boxer * Danielle Étienne (* 2001), haitianische Fußballspielerin * Derrick Etienne (* 1996), haitianisch-US-amerikanischer Fußballspieler * Dieudonne Luma Étienne (* 1972), haitianische Politikerin und Senatorin * Erich Etienne (1915–1942), deutscher Geophysiker und Pilot * Eugène Étienne (1844–1921), französischer Politiker, Innenminister, Kriegsminister der Dritten Republik * ''Frank Étienne'' (* 1936), haitianischer Schriftsteller und Künstler, siehe Frankétienne * Johanna Etienne (1805–1881), deutsche Augustinerin * Karl Etienne (1895–1962), deutscher Politiker im Saarland (SPS und SPD) * Loftus Etienne (* 1951), dominicanischer Collagekünstler * Luc Étienne (1908–1984), französischer Schriftsteller * Martine Étienne (* 1956), französische Politikerin * Michael Etienne (1827–1879), österreichischer Journalist und Publizist * Noémie Étienne (* 1981), Schweizer Kunsthistorikerin und Autorin * Odette Étienne († 2013), französische Sängerin * Ophélie-Cyrielle Étienne (* 1990), französische Schwimmerin * Pascal Etienne (1966–2010), französischer Biathlontrainer * Paul Dennis Etienne (* 1959), US-amerikanischer Geistlicher, Erzbischof von Seattle * Pauline Étienne (* 1989), belgische Schauspielerin * Philippe Étienne (* 1955), französischer Botschafter in Rumänien, bei der EU und in Deutschland * Servais Etienne (1886–1952), belgischer Romanist und Literaturwissenschaftler * Travis Etienne (* 1999), US-amerikanischer American-Football-Spieler * Treva Etienne (* 1965), britischer Schauspieler * Thomas L’Etienne (* 1956), deutscher Jazzmusiker == Sonstiges == * Étienne-Fjord, Bucht an der Westküste des Grahamlands, Antarktika == Siehe auch == * Estienne * Saint-Étienne (Begriffsklärung) Kategorie:Familienname Kategorie:Männlicher Vorname Kategorie:Französischer Personenname |
Étienne Schneider | VIRULEEDUNG Etienne Schneider | null | null | null | null | null | null |
Éteignières | | Departement = | Arrondissement = Charleville-Mézières | Kanton = Rocroi | Plz = 08260 | Insee = 08156 | Koordinaten = | Fläch = 1 179 | Bevëlkerung = 456 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Éteignières''' ass eng franséisch Gemeng an den Ardennen an der Regioun Grand Est. Wéi 2011 de Parc naturel régional des Ardennes entstanen ass, war Éteignières eng vun de Grënnungsgemengen. ==Biller== File:Éteignières (Ardennes) Église.JPG|D'Kierch File:Éteignières (Ardennes) Monument aux morts dans l'église.JPG|De Monument aux morts vun der Par File:Éteignières (Ardennes) Monument aux morts de la commune.JPG|De Monument aux morts vun der Gemeng File:Éteignières (Ardennes) Croix de chemin.JPG|Weekräiz == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Parc naturel régional des Ardennes Kategorie:Gemengen am Arrondissement Charleville-Mézières Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Charleville-Mézières | Éteignières | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Eteigniérois, Eteigniéroises | siteweb = | géoloc-département = Ardennes/Grand Est }} '''Éteignières''' est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. == Géographie == === Localisation === thumb|left|Un nid de cigognes à Éteignières.|alt= Éteignières a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [http://www.champagne-ardenne.developpement-durable.gouv.fr/le-parc-naturel-regional-des-a3076.html Création du PNR des Ardennes]. === Hydrographie === La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Rhin-Meuse et Seine-Normandie. Elle est drainée par la Sormonne, le ruisseau de Wagny, le ruisseau des Pres des Bois et le ruisseau Les Boutrous.. La Sormonne, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé . vignette|centre|upright=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Éteignières. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rocroi », sur la commune de Rocroi à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Éteignières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,9 %), forêts (26,1 %), mines, décharges et chantiers (5,4 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), terres arables (0,1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Issue du gaulois ''taxo'' (blaireau), avec la préposition ''és'' (« en les »), accompagné du suffixe ''-aria'', au sens d' « aire, lieu d'abondance », ''taxo'' a donné en bas-latin ''taxonaria'' qui deviendra, après l’amuïssement du ''x'' intervocalique, la « tanière »., qui avant d'être celle du loup ou de l'ours était donc celle du blaireau. == Histoire == En l'an IX, les notables communaux sont au nombre de cinq : François Lagneaux, membre du conseil d'arrondissement ; Nicolas Berger, maire ; Jean-Baptiste Lamy, adjoint ; Jean Jouard, dit Babette, propriétaire, et Georges Lafineur, cultivateur. Lors de la Guerre mondiale, la commune, qui comptait à l’époque près de , a payé un lourd tribut. Ainsi, les monuments aux morts de la commune et de la paroisse mentionnent le nom de , dont celui de Camille Legras, 49 ans, arrêté le jour même de l’arrivée des troupes de la armée allemande dans le village, le , pour être sorti le soir après le couvre-feu. Il est fusillé le lendemain en même temps que sept civils belges. Parmi ceux-ci, trois habitants de Mariembourg, les frères Van Schoor, originaires de Fépin, Ernest, 30 ans, et Edgard, 20 ans, ainsi que Jules Nicolas, 42 ans. Avec eux se trouvaient Charles Franqueville, 36 ans, ouvrier verrier de nationalité française né à Gaillefontaine de Morialmé (Belgique), et Joseph Deloris, de Jamioulx (Belgique). Auparavant, les Allemands ont arrêté et molesté plusieurs habitants dont le curé, l‘abbé Ludet, des civils et des soldats français prisonniers. Ils seront condamnés à mort mais au dernier moment, un colonel allemand les fait libérer. Un autre ecclésiastique, le curé de Frasnes-lez-Couvin (Belgique), emmené par l’occupant, a été durement malmené et finalement libéré in extremis. == Politique et administration == == Démographie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * vignette|Lavoir historique de 1899 à Éteignières situé Rte de Beaulieu, 08 Éteignières.Église Sainte-Anne d'Éteignières. Fichier:Éteignières (Ardennes) Église.JPG|Église. Fichier:Éteignières (Ardennes) Monument aux morts dans l'église.JPG|Monument aux morts de la paroisse. Fichier:Éteignières (Ardennes) Monument aux morts de la commune.JPG|Monument aux morts de la commune. Fichier:Éteignières (Ardennes) Croix de chemin.JPG|Croix de chemin. === Personnalités liées à la commune === * Le général Orphis Léon Lallemand. * Le général Constant Lamy. === Héraldique === == Voir aussi == * Liste des communes des Ardennes == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === == Liens externes == * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=93890 Éteignières sur le site de l'Institut géographique national] Catégorie:Commune dans les Ardennes | Éteignières | |term = 2020–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 261 |elevation min m = |elevation max m = |area km2 = 11.79 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Éteignières''' is a commune in the Ardennes department in the Grand Est region in northern France. ==Geography== The river Sormonne forms most of the commune's northern border. ==Population== ==See also== * Communes of the Ardennes department ==References== Category:Communes of Ardennes (department) Category:Ardennes communes articles needing translation from French Wikipedia | Éteignières | '''Éteignières''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Ardennes in der Region Grand Est (bis 2015 Champagne-Ardenne). Sie gehört zum Arrondissement Charleville-Mézières, zum Kanton Rocroi und zum Gemeindeverband Ardennes Thiérache. == Geografie == Die Gemeinde liegt im 2011 gegründeten Regionalen Naturpark Ardennen. Umgeben wird Éteignières von den Nachbargemeinden Auvillers-les-Forges im Südwesten, Neuville-lez-Beaulieu im Westen, Regniowez im Norden, Taillette im Nordosten, Maubert-Fontaine im Osten sowie von der im Kanton Signy-l’Abbaye gelegenen Gemeinde Girondelle im Süden. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Sainte-Anne mini|links|hochkant|Kirche Sainte-Anne == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est |
Étienne François de Choiseul | Den '''Étienne-François, comte de Stainville''' duerno '''duc de Choiseul''', gebuer den 28. Juni [] a gestuerwen den 8. Mee [], war en Ambassadeur a Staatssekretär vum Louis XV. thumb|250px|Portrait vum Choiseul vum [[Carle Van Loo]] Als eelste Jong vum François Joseph de Choiseul, Marquis vu Stainville ([]-[]), huet de Choiseul fir d'éischt den Titel vu sengem Papp ugeholl. Hien huet sech an der Arméi engagéiert, a war bei de Campagnen a Béimen ([]) an an Italien derbäi, ënner anerem bei der Schluecht vu Coni am Éisträicheschen Ierffollegkrich. De Choiseul hat en Don fir d'Affären a war ganz äifreg wann et ëm Aarbecht gaangen ass, mä hie war net wëllensstaark géint seng Géigner. Physesch war e kleng an ellen. :« ''Léger et frivole dans son privé jusqu'à l'effronterie, roué dans l'intrigue jusqu'au cynisme, il joignait aux grandes capacités de l'hommme d'État le rayonnement d'un chef de parti, et de ce double fait il a dominé la vie politique de son temps. Son amoralisme dans les affaires de l'amour et du pouvoir – inextricablement enchevêtrées au long de sa carrière – ne l'empêchait pas d'avoir, à la différence de plusieurs de ses rivaux, une conception sérieuse et personnelle des tâches politiques. Laïque et libéral – admirateur du système britannique – il ne semble pas qu'il se fût jamais fortement attaché au projet de réformer l'État, bien qu'il en conçût la nécessité. Son domaine favori était la politique extérieure, où il incarne une vue exigeante, mais non point déraisonnable ni stérile de la fierté nationale et du "leadership" français. Il disputait à Kaunitz le titre de "cocher de l'Europe".'' » (Edgar Faure) Vun [] bis [] war hien an Holland bei de Belagerunge vu Mons, Charleroi a Maastricht derbai. Hie koum bis zum Rang vum Generollieutenant. [] huet hie sech mat der Louise Honorine Crozat, der Duechter vum Louis François Crozat, Marquis du Châtel (zanter []), bestuet, wat him e grousse Räichtum abruecht huet. De Choiseul krut d'Faveur vun der Madame de Pompadour wéi hien hir Bréiwer vum Louis XV. u seng Kusin d'Madame de Choiseul-Romanet gewisen huet, mat där de Kinnek eng galant Aventure hat. Nodeem e kuerz ''Bailli'' vun de Vogese war, gouf hien als Ambassadeur op Roum am Joer [] geschéckt. wou hien d'Verhandlunge ronderëm d'peepstlech Bull ''Unigenitus'' gefouert huet. Hie war ganz effikass a seng Protectrice huet hien duerno op Wien geschéckt, wou hien déi nei Allianz tëscht Frankräich an Éisträich festege sollt. Duerch seng Réussite konnt hien de Poste vum Staatssekretär fir d'auslännesch Affäre kréien ([]-[]/[]-[]), als Nofollger vum Antoine Louis Rouillé an domat d'franséisch Diplomatie wärend dem Siwejärege Krich steieren. Hie krut den Herzogstitel a gouf zu engem Pair de France. Am Joer [] krut hien ausserdeem d'Charge vum Staatssekretär fir de Krich a fir d'Marin. Säi Cousin, de Choiseul-Praslin, huet säi Poste beim Ausseministère iwwerholl. [] koum de Choiseul zeréck bei den Ausseministère an de Choiseul-Praslin huet d'Marine iwwerholl. Wéi hien un d'Muecht koum ass, war d'Moral no den Defaite vu Rossbach a Krefeld relativ déif, a sou huet hie versicht, de Konflikt séier op en Enn ze bréngen. [] gouf den Traité vu Paräis ënnerschriwwen, duerch dee Groussbritannien de Kanada an Indie krut. An der Hoffnung datt sech d'Verhältnesser an engem neie Konflikt, dee Frankräich gewanne géif, géifen änneren, huet hie mat vill Energie d'Marine an d'Arméi reforméiert. Hien huet an d'Kolonie vun den Antillen investéiert, virun allem Saint-Domingue, an ënner dem Choiseul koumen och Korsika a Loutrengen zu Frankräich. Seng intern Gestioun gouf vun den Encyklopediste favorabel opgeholl, déi hien ënnerstëtzt huet, ënner anerem duerch d'Verbanne vun de Jesuitten. Mä de Choiseul hat net nëmme Frënn, an ënner anerem duerch d'Ënnerstëtzung déi hien dem Louis-René Caradeuc de La Chalotais ginn huet, an d'Oppositioun vun de Parlamenter vun de Provënze koum et zu senger Chute. Seng Feinde goufe ugefouert vun der Madame du Barry, der Maîtresse vum Kinnek, an dem Kanzler Maupeou, a si haten Erfolleg: [] krut de Choiseul den Uerder, sech op säi Schlass vu Chanteloup bei Amboise zeréckzezéien. D'Intrige géint hien haten awer seng Popularitéit nëmmen nach méi grouss gemaach, a wärend senger Verbannung, déi bis [] gedauert huet, krut hien dacks Besuch vu wichtege Perséinlechkeeten. Hie gouf domat zu engem richtege Chef vun der Oppositioun. Den Abt Morellet huet [] geschriwwen: « ''Le duc de Choiseul, exilé à Chanteloup, y avait toute la France'' ». A sengem Park huet hie vu sengem Architekt Louis-Denis Le Camus eng Pagod vu siwe Stäck baue gelooss - déi haut nach do steet - wou d'Nimm vun 210 héichgestallte Persounen agravéiert sinn, déi hien a sengem Exil besicht hunn. Seng Partisanen hu weider all Reformversich zerstéiert, e Paradox vun engem Liberalen deen un der Spëtzt vu lauter Konservative stoung. Wéi de Louis XVI. op den Troun komm ass, huet de Choiseul gehofft, nees un d'Muecht ze kommen. Den Doud vum Louis XV. an den Exil vun der Du Barry ware favorabel. De Choiseul hat Erfarung a war ganz beléift. Ausserdeem war hien de Mann vun der Allianz tëscht Frankräich an Éisträich. Mee, obschonn d'Marie-Antoinette de Choiseul appreciéiert huet, sou war awer d'Maria Theresia ganz mam Herzog vun Aiguillon zefridden. De Louis XVI. konnt dem Choiseul och net verzeihen, datt hie sech sou vif géint säi Papp opgestallt hat, deemools Dauphin. Hei goung et ëm eng Affär déi d'Jesuitten intresséiert hat, an d'ganz Geschicht gouf sou opgebauscht, datt et [] nom Doud vum Dauphin zu Rumeure koum, de Choiseul hätt hie vergëft. De Kinnek huet him awer erlaabt, nees op Paräis ze kommen. Den 12. Juni [] koum de Choiseul nees un den Haff, mä de Conseil war fest an den Hänn vum Maurepas an de Vergennes war Staatssekretär fir d'auslännesch Affären. De Louis XVI. huet hien net immens frëndlech empfaangen, a sot zu him nëmmen: « ''Monsieur de Choiseul, vous avez perdu une partie de vos cheveux.'' » De Choiseul huet verstanen, datt hie sech hei näischt méi erhoffe konnt, an ass den Dag drop nees op säi Schlass vu Chanteloup gefuer. Hien ass den 8. Mee [] gestuerwen. == Literatur zum Theema == * Anne Brienne, ''Le duc de Choiseul. La France sous Louis XV'', Albatros, Paräis, [] ; * Jean de Choiseul, ''Les Choiseul et l'histoire'', éd. du Papyrus, [] ; * Guy Chaussinand-Nogaret, ''Choiseul (1719–1785). Naissance de la gauche'', Perrin, Koll. « Histoire », Paräis, [] . Kategorie:Gebuer 1719 Kategorie:Franséisch Ausseministeren Kategorie:Pair de France Kategorie:Gestuerwen 1785 | Étienne-François de Choiseul | duc d'Amboise dit et pair de France | fonction1 = Principal ministre d'État | à partir du fonction1 = 1758 | jusqu'au fonction1 = 1770 | élection1 = | réélection1 = | président 1 = | premier ministre 1 = | gouvernement 1 = | législature 1 = | coalition 1 = | groupe parlementaire 1 = | prédécesseur 1 = ''Vacance de la fonction (1743-1758)'' | successeur 1 = René de Maupeou | fonction2 = Colonel général des Suisses et des GrisonsGouverneur et lieutenant-général de TouraineGouverneur et grand-bailli de Mirecourt et du pays des Vosges | à partir du fonction2 = | jusqu'au fonction2 = | fonction3 = Ambassadeur de France près le Saint-Siège | à partir du fonction3 = 1753 | jusqu'au fonction3 = 1757 | prédécesseur 3 = Louis-Jules Mancini-Mazarini | successeur 3 = Henri Joseph Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre | fonction4 = Ambassadeur de France en Autriche | à partir du fonction4 = 1757 | jusqu'au fonction4 = | prédécesseur 4 = Louis Charles César Le Tellier | successeur 4 = César Gabriel de Choiseul-Praslin | fonction5 = Secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Lieutenant général des armées du roi | à partir du fonction5 = | jusqu'au fonction5 = | monarque 5 = Louis XV de France | gouvernement 5 = Ministres de Louis XV | fonction6 = Secrétaire d'État à la Guerre | à partir du fonction6 = | jusqu'au fonction6 = | monarque 6 = Louis XV de France | gouvernement 6 = Ministres de Louis XV | prédécesseur 6 = Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle | successeur 6 = Louis François de Monteynard | fonction7 = Secrétaire d'État à la Marine | gouvernement 7 = Ministres de Louis XV | à partir du fonction7 = | jusqu'au fonction7 = | monarque 7 = Louis XV | monarque 1 = Louis XV | prédécesseur 7 = Nicolas-René Berryer | successeur 7 = César Gabriel de Choiseul-Praslin | dynastie = Maison de Choiseul | date de naissance = | lieu de naissance = Nancy (duché de Lorraine) | date de décès = | lieu de décès = Château de Chanteloup (royaume de France) | nature du décès = | sépulture = | nationalité = | parti = | père = | mère = | fratrie = | conjoint = | enfants = | entourage = | université = | profession = | résidence = Château de La BourdaisièreChâteau d'AmboiseChâteau de Chanteloup | signature = Signatur Étienne-François de Choiseul.PNG | emblème = | liste = Ambassadeur de France près le Saint-SiègeMinistres de Louis XVMinistre français des Affaires étrangèresMinistre français de la DéfenseMinistre français de la Marine et des Colonies }} '''Étienne-François de Choiseul-Beaupré-Stainville''', comte puis duc de Choiseul-(Stainville) [en 1758] et duc d'Amboise [en 1764], né le à Nancy et mort le au château de Chanteloup, est un homme d'État français. Il fut le chef du gouvernement de Louis XV entre 1758 et 1770. Il était préoccupé par la modernisation de l'État et son renforcement face au pouvoir de l'Église, symbolisant l'alliance sociologique et politique entre une frange libérale de la noblesse européenne et la bourgeoisie progressiste d'affaires, tout comme William Pitt en Grande-Bretagne, Pombal au Portugal, Tanucci à Naples, Du Tillot à Parme et Kaunitz en Autriche. Son ami le baron de Gleichen, diplomate allemand au service du Danemark, l'a décrit au physique comme |passage=19|oclc=836576905|pages totales=, 227|format=in-12}}..}} Il est au contraire vu par ses ennemis comme . Bête noire de Frédéric II et de Catherine II, qui se plaignaient de son interventionnisme, il a œuvré à resserrer l'alliance défensive avec la cour de Vienne, à la suite du traité du mai 1756, accélérateur de la guerre de Sept Ans. == Origines == vignette|Louise Honorine Crozat du Châtel (1737-1801), duchesse de Choiseul, sans postérité. La maison de Choiseul est connue au début du par le mariage de Renard II de Choiseul avec la princesse capétienne Alix de Dreux, fille de Robert II, comte de Dreux. Par son grand-père, le baron François Joseph de Choiseul-Beaupré (1650-1711)[http://www.biographi.ca/fr/bio/morpain_pierre_3F.html Biographie de], dernier gouverneur de l'île de la Tortue puis gouverneur de Saint-Domingue, Étienne-François de Choiseul héritera de plantations. au Bonnet à l'Evêque, paroisse de la Petite-Anse (au Cap-Français), dont il « tire de solides bénéfices. ». Il est le fils aîné de François Joseph de Choiseul-Beaupré de StainvilleNé à Chassey-Beaupré le et mort le à Paris., qui avait de rente et se livrait |passage=9|oclc=7059944|pages totales=, 473|format=1 vol. : pl., portraits ; in-8°}}.}}. Il a deux frères, Léopold Charles de Choiseul Stainville (1724-1774), archevêque de Cambrai, et Jacques Philippe de Choiseul Stainville (1727-1789), qui sera fait maréchal de France en 1783, longtemps après la disgrâce de son frère. Il a aussi une sœur, Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont, que le duc passait pour aimer |oclc=956105373|pages totales=617|passage=175|format=in-8°}}.}}. Amie de la marquise de Pompadour, la duchesse de Gramont est une salonnière et bibliophile, aux manières libres et brusques, une femme impérieuse et tranchante, avec de l'influence sur Étienne François. Sujet du duc Léopold de Lorraine, Étienne-François reçoit les prénoms du fils du duc. Le souverain meurt en 1729 et le prince François-Étienne lui succède. Le Traité de Vienne donnant la Lorraine et le Barrois à Stanislas Leszczynski, beau-père du roi de France, le duc François III Étienne reçoit en compensation le grand-duché de Toscane et nomme le jeune Choiseul auprès de la cour de France. Ayant épousé l'archiduchesse Marie-Thérèse, fille aînée de l'empereur, l'ex-duc de Lorraine sera élu empereur en 1745. == Carrière militaire (de 1739 à 1749) == Après la défense du Rhin et la campagne de Flandre, il est promu sous-lieutenant en 1739. Il participe aux campagnes de Bohême en 1741 et d’Italie, notamment la bataille de Coni, pendant la guerre de Succession d'Autriche, dans le régiment de Navarre. Il est promu colonel (1743), puis brigadier et maréchal de camp. De 1745 à 1748, il est aux Pays-Bas pendant les sièges de Mons, Charleroi et Maastricht et atteint le rang de lieutenant général. == Mariage (1750) == En 1750, il fait partie, avec le roi Stanislas Leszczynski, des membres fondateurs de l'Académie de Stanislas à Nancy.. Le , Choiseul épouse Louise Honorine Crozat, fille de Louis François Crozat, et petite-fille d'Antoine Crozat, première fortune de France sous Louis XIV. Elle lui apporte de rente et l'hôtel Crozat, rue de Richelieu , construit en 1706 par Cartault pour Pierre Crozat., grand-oncle de l'épousée. Choiseul avait eu un enfant avec la sœur aînée de Louise, déjà mariée ; au moment de mourir, celle-ci aurait fait promettre à sa sœur (âgée de dix ans) d'épouser le futur duc de Choiseul|oclc=562850102|pages totales=163|passage=45|format=in-4°}}.. Une autre des sœurs de Louise est une des intimes de la marquise de Pompadour[http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article145 L'Histoire en ligne], maîtresse de Louis XV, qui va donc désormais appuyer totalement sa carrière diplomatiqueLe baron de Gleichen décrit avec une grande précision les membres du « clan des Choiseul » : « Madame de Choiseul a été l'être le plus moralement parfait que j'aie connu : elle était épouse incomparable, amie fidèle et prudente, et femme sans reproche. C'était une sainte, quoiqu'elle n'eût d'autres croyances que celles que prescrit la vertu ; mais sa mauvaise santé, la délicatesse de ses nerfs, la mélancolie de son humeur, et la subtilité de son esprit, la rendaient sérieuse, sévère, minutieuse, dissertatrice, métaphysicienne, et presque prude. Voilà du moins comme elle était représentée à son mari par sa sœur, et le cercle joyeux qui se divertissait chez elle. Malgré cela, il était pénétré d'estime, de reconnaissance, et de respect pour une femme qui l'adorait, qui lui conciliait les ennemis de sa sœur, et à qui son cœur rendait la justice d'avoir une vertu plus pure, plus solide, et plus méritoire que n'était la sienne ».. Il adopte Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul[http://www.binocheetgiquello.com/html/fiche.jsp?id=395406&np=2&lng=fr&npp=20&ordre=1&aff=1&r=], fils d'une cousine issue de germains, qui avait épousé sa nièce Marie Stéphanie de Choiseul (1763-1833). == Ambassadeur à Rome et à Vienne == vignette|''Départ du duc de Choiseul de la [[place Saint-Pierre'', huile sur toile de Giovanni Paolo Panini, 1754, Gemäldegalerie.]] Brièvement bailli des Vosges, il devient en maréchal de camp en Flandre, sous les ordres du prince de Soubise. À son retour, en octobre, une lettre du maréchal de Noailles l'informe que le duc de Nivernais quitte l'ambassade de Rome. Nommé à sa place, il mène les négociations concernant les troubles provoqués par la résistance janséniste à la bulle papale ''Unigenitus''. En 1757, grâce à l'influence de ses protecteurs, notamment la marquise de Pompadour, il est nommé ambassadeur à Vienne. À cette époque, parallèlement avec le rapprochement entre la Grande-Bretagne et la Prusse, la France, sous l'impulsion du cardinal de Bernis, avait opéré un renversement diplomatique en signant un traité d'alliance avec l'Autriche le . Dans ce traité, la France promet de soutenir l'Autriche en cas de guerre tandis que l'Autriche devait apporter son aide à la France contre n'importe quelle puissance ennemie, à l'exception de l'Angleterre. Après l'invasion de la Saxe, alliée de l'Autriche, par Frédéric II en , un second traité signé le , transforme le précédent accord en alliance offensive : Louis XV s'engage à lever une armée de et à fournir à l'Autriche des subsides annuels de 30 millions de livres.. Choiseul se défend d'avoir participé à ces négociations mais il semble qu'il en ait eu vent par Madame de Pompadour et le cardinal de Bernis. S'il affirma que la lecture du traité le déprima, il n'en jugea pas moins qu'il était selon lui le seul possible. Il parvient à cimenter la nouvelle alliance entre la France et l'Autriche par un autre traité, assorti de la promesse d'un mariage entre le dauphin, futur Louis XVI, et l'archiduchesse Marie-Antoinette. En récompense, la terre de Stainville est érigée en duché en sa faveur et l’ambassadeur prend le titre de duc de Choiseul dès 1758. Sa fonction à Vienne est la fois diplomatique et militaire, car il doit concerter les mouvements des armées françaises avec ceux des armées autrichiennes, devenant un point central vers lequel les informations politiques et les faits de guerre convergentLa correspondance de 1763 à 1770 entre Choiseul et Voltaire remet en question un certain nombre d’idées courantes sur Choiseul, il est moins que certain de présenter Choiseul comme un partisan absolu de la cause autrichienne, à la différence de Bernis ou de Louis XV, son opinion est marquée par un réalisme plus lucide sur les atouts et les limites de cette révolution diplomatique que constitua le renversement des alliances de 1757 marquée par le premier et le second traité de Versailles.. Près d'une centaine de courriers des généraux français lui sont destinés durant les quinze mois de son ambassade. En 1757, les troupes franco-germaniques sont taillées en pièces à la bataille de Rossbach, ce qui fait dire au maréchal de Belle-Isle dans une lettre destinée à Choiseul : . Lors de la défaite de Krefeld en 1758, le général vaincu, le comte de Clermont constate dépité que . Pour Choiseul, dans une lettre à Bernis, ce sont les trahisons à Paris qui expliquent ces désastres successifs : vis-à-vis de plus de de nos troupes}}. Dans ses ambassades à Rome puis à Vienne, Choiseul a pour adjoint Joseph Roch Boyer de Fonscolombe, qui sera un ami intime du ménage Choiseul de 1754 à sa mort. == Principal ministre d'État (1758-1770) == vignette|''Portrait du duc de Choiseul'', huile sur toile d'[[Adélaïde Labille-Guiard, 1786, château de Versailles.]] L'accès au pouvoir de Choiseul en 1758 s'effectue dans un contexte de défaites militaires en Allemagne et de conflit entre Louis XV et la cour à propos de l'influence de la marquise de Pompadour. Depuis la mort de Fleury en 1743, la France semblait en crise de direction politique et déchirée par les luttes de factions. Rapidement, Choiseul met fin à l'effondrement de l'autorité royale. Sa réussite lui permet de devenir secrétaire d’État aux Affaires étrangères de 1758 à 1761. À peine installé, il fait nommer son ami le financier Jean-Joseph de Laborde banquier de la cour, principale fonction économique et commerciale du royaume|isbn=978-2-21364-781-4|pages totales=1058|passage=726}}.. En politique étrangère, il considérait que les deux premiers traités franco autrichiens avaient été très mal négociés et demande un renouvellement du traité de Versailles entre la France et l'Autriche, prévoyant de s'assister réciproquement et de ne faire la paix que d'un commun accord. Toujours en 1761, il devient secrétaire d’État à la Guerre et à la Marine, poste auquel il avait appelé le lieutenant général de la police Antoine de Sartine, transférant le secrétariat d’État aux Affaires étrangères à son cousin Choiseul-Praslin. En 1766, il reprend les Affaires étrangères, Choiseul-Praslin héritant de la Marine. De 1766 à 1770, succédant au cardinal de Bernis, il est duc et pair de France. La politique de Choiseul se fait en deux périodes : il se concentre sur l'effort de guerre et les moyens d'en sortir entre 1758 et 1762, puis entre 1762 et 1770 sur la rénovation de la politique étrangère, la reconstruction d'une flotte susceptible de rivaliser avec l'Angleterre et la modernisation de l'armée. === La guerre de Sept Ans (1756-1763) === Il s'agit d'une guerre qui voit son armée aller de défaite en défaite et sa marine détruite. L'Angleterre en sort grand vainqueur. La France perd la Nouvelle-France après la défaite de Louisbourg et de la Bataille des Plaines d'Abraham, perd Saint-Louis du Sénégal, Ile de Gorée, La Guadeloupe et les comptoirs indiens sont menacés lorsque les Anglais mettent le siège devant Pondichéry. Par ailleurs la guerre coûte cher et les finances françaises en sortent avec de très lourds déficits et une forte dette. === Le pacte de famille et la recherche d'alliance === Dès le , Choiseul comme ses prédécesseurs n'a de cesse d'alerter la cour des Bourbons d'Espagne sur le danger d'une suprématie britannique dans les Amériques. Choiseul doit cependant attendre la mort de Ferdinand VI pour véritablement arrimer l'Espagne à la France, sans pour autant rester dans l'attentisme ; en effet dans cette période de transition entre 1758 et la fin de 1759, Choiseul pose habilement les jalons de l'alliance future avec le roi de Naples et futur roi d'Espagne Charles IIIChoiseul Ministère des Affaires étrangères : Espagne 524, f» 274. De manière habile, Choiseul fait savoir au futur Charles III, le , que Louis XV s'était assuré qu'au moment de la mort du roi Ferdinand VI, ni la cour de Vienne ni celle de Turin ne feraient aucune démarche pouvant troubler la situation politique de l'Italie et que tout y resterait en l'état jusqu'à la conclusion de la paix générale. Dans cette stratégie, Choiseul vise à ne pas brusquer l’orgueil historique des Espagnols afin de les amener à ses vues. Il semblait difficile à Choiseul « qu'un prince de la maison de Bourbon qui régnerait en Espagne ne se sentît tôt ou tard essentiellement intéressé à s'unir avec la France ». Le , il ratifie avec Jerónimo Grimaldi le troisième Pacte de famille entre la France et l’Espagne.. Ce pacte est vu comme un des succès diplomatiques majeurs de Choiseul dans sa lutte contre l’Angleterre. D'ailleurs, l’historiographie espagnole au a reproché au roi Charles III d'avoir été le jouet de la politique de Choiseul, responsable de l'entrée en guerre de l'Espagne durant la guerre de Sept Ans. === Le traité de Paris de 1763 : désastre et revanche future === Choiseul était conscient que, dès le début des hostilités, l'orientation de la guerre fut très mal menée. Il ne fut jamais dupe du soutien autrichien et, dès sa prise de fonction, il n'eut de cesse que de sortir du conflit du mieux possible avec un double objectif : mettre fin à l'alliance entre la Prusse et l'Angleterre et négocier séparément un traité de paix avec les Britanniques. La mort de Georges II en 1760 et le renversement du Premier ministre britannique William Pitt en 1761 lui donnent un cadre politique plus favorable pour avancer une demande de paix directement adressée à l'Angleterre, conduite par de nouveaux dirigeants plus conciliants en la personne de Georges III. La négociation franco-britannique permet à Choiseul de séparer l’Angleterre de la Prusse. Le sont signés les préliminaires de paix de Fontainebleau entre la France, l'Espagne et l'Angleterre, qui sont définitivement ratifiés lors du traité de Paris le . Jamais Frédéric II de Prusse ne pardonna, ce qu'il estima être une trahison de l'Angleterre. La France évacue les territoires des alliés de l'Angleterre en Allemagne, ainsi que les territoires du Hanovre, propriété personnelle du roi de Grande-Bretagne. La Grande-Bretagne rend Belle-Île à la France, prise en 1761. Dans les colonies américaines : * La Grande-Bretagne obtient de la France l'Île Royale, l'Isle Saint-Jean, l'Acadie et le Canada, y compris le bassin des Grands Lacs et la rive gauche du Mississippi. * Conformément à la capitulation conditionnelle de 1760, la Grande-Bretagne garantit une liberté de religion limitée aux Canadiens. * L'Espagne reçoit l'ouest du Mississippi, donc la Louisiane, et le delta ainsi que la Nouvelle-Orléans. * L'Espagne cède, quant à elle, la Floride à la Grande-Bretagne. * La France conserve des droits de pêche à Terre-Neuve et dans le golfe du Saint-Laurent. En retour, elle acquiert Saint-Pierre-et-Miquelon et recouvre ses lucratives possessions dans les Antilles. Dans le reste du monde : * La France récupère ses comptoirs en Inde (Pondichéry) et son poste de traite des esclaves sur l'île de Gorée (Sénégal) mais elle doit céder Saint-Louis du Sénégal. Le bilan de ce traité est formellement très positif pour la Grande-Bretagne, qui acquiert un grand empire, alors que la France perd son premier empire colonial. Choiseul, en signant le traité de Paris, dit de manière prémonitoire : . Dans son dernier rapport à Louis XV en 1770, alors qu'il quittait ses fonctions, le duc de Choiseul écrivait qu’il n’y avait aucun regret à avoir abandonné le Canada : . La Corse avait été achetée aux Génois en 1768 — pour tournois, somme devant être payée chaque année pendant dix ans — afin de rétablir la maîtrise de la France en Méditerranée. Cette vision du traité de Paris est depuis une dizaine d'années radicalement remise en question par l'historiographie anglo-américaine comme l’écrit l’historien Dull : le traité de Paris, aussi désastreux qu’il puisse paraître à première vue, a permis à la France de conserver son statut de puissance maritime grâce à la restitution des Antilles et des droits de pêche devant Terre-Neuve avec Miquelon et Saint-Pierre. Les concessions des Anglais sur le sujet constituèrent à maints égards une grande faute. Une fois la paix signée, la France commença à reconstruire son armée et à rétablir un ordre militaire conséquent sur mer et sur terre. Son adversaire le plus implacable durant la guerre de Sept Ans, William Pitt, dira de Choiseul qu'il fut . Dans l’espoir qu’un nouveau conflit, cette fois-ci victorieux, pourra rétablir l’équilibre des puissances en Europe, Choiseul réforma avec énergie l’armée et la marine. L’un des premiers actes de cette politique de redressement fut l’ordonnance du , qui donnait à l’infanterie une forme nouvelle. Chaque bataillon fut composé d’une compagnie de grenadiers et de huit compagnies de fusiliers. La même ordonnance établissait sur des bases plus solides, l’administration intérieure, la police et la discipline des corps. Elle réformait les commandants de bataillon, qui ne devaient plus être employés dans ce grade qu’à l’armée seulement, supprimait les prévôts, créait un sous aide-major et deux porte-drapeaux, choisis parmi les sergents, pour remplacer les deux enseignes. 92 régiments étaient conservés sur pied. Cette ordonnance provoqua la démission de beaucoup de vieux officiers attachés à leurs privilèges et à l’ancien ordre des choses. === Naissance du patriotisme === Le mot patriotisme, selon Monique Cottret, fut créé vers 1750 à partir de l'anglais ''Patriotism'' au moment de la traduction du livre de Lord Bolingbroke ''Lettres sur l'esprit du patriotisme et sur l'idée d'un roi patriote'' par Claude de Thiard de Bissy . Le mot fut instrumentalisé en France par Choiseul durant et après la guerre de Sept Ans pour mobiliser l'opinion. Il fut notamment utilisé pour glorifier la France et fustiger l'Angleterre comme dans le poème de 1762 de Charles-Pierre Colardeau ''Le Patriotisme''. Choiseul encouragea également les académies à se saisir du sujet. C'est ainsi que l'abbé Millot adressa à l'Académie de Lyon un ''Discours sur le patriotisme français''. De même, l'Académie française dédia ses concours à l'apologie des grands hommes là où auparavant ils étaient utilisés pour magnifier l'action de Louis XIV. Monique Cottret note : === Une réorientation de la politique diplomatique et une tentative de reconstruction de la puissance française === vignette|upright=1.5|''Étienne-François, duc de Choiseul-Stainville (1719-1785)'', huile sur toile de [[Louis Michel van Loo, 1763, château de Versailles.]] L'échec de la France et de l'Autriche (ainsi que de leurs alliés) à vaincre la Prusse était considéré par Choiseul comme une des principales raisons de la perte par la France de nombreuses colonies au profit des Britanniques, tandis que les Autrichiens n'avaient guère été impressionnés par le niveau de l'aide française reçue en vue de récupérer la Silésie. Le comte de Mercy-Argenteau, nouvel ambassadeur autrichien, n'avait pas l'habileté ni l'intelligence politique de son prédécesseur Starhemberg (1755-1766). Cette déception conduisit à un refroidissement des relations entre les deux États : la France se rapprocha de sa voisine, l'Espagne, tandis que l'Autriche se tourna vers son allié russe à l'Est, avec lequel elle partageait une hostilité envers l'Empire ottoman. La conséquence fut, de la part de Choiseul, un retrait progressif de la politique française vis-à-vis de l’Europe de l’Est et une réorientation diplomatique axée sur la revanche de la Grande-Bretagne. Cette volonté de réorientation se traduisit notamment en Italie, où Choiseul fit du duché de Parme une vassalité de la France, et ceci par le moyen de son protégé Guillaume du Tillot, Premier ministre du duché de Parme, mis en place par la France et l'Espagne. D’ailleurs, par souci de limiter l'influence des Autrichiens, Choiseul exprima sa préférence pour une cousine de Louis XV, Bathilde d'Orléans, particulièrement riche, mais l'Espagne repoussa cette proposition. Cette politique mécontenta les partisans de la politique autrichienne sans que pour autant Choiseul bénéficiât du soutien des dévots. Un exemple de ce refroidissement fut sa disgrâce fin 1770 et son remplacement à la tête du ministère des Affaires étrangères par le duc d'Aiguillon. Cette décision de Louis XV fut largement considérée avec satisfaction par le chancelier Kaunitz, le jugeant plus malléable et moins compétent que Choiseul. ==== Réformes militaires : la refondation d'un outil de puissance ==== L'organisation de l’armée durant les premières années de la guerre de Sept Ans fut catastrophique, les différents ministres qui se succédèrent n’ayant jamais eu assez d’autorité politique pour véritablement définir et proposer un cadre prospectif de réforme. Confusion et désertion (trois amnisties furent accordées par le roi entre 1757 et 1761) régnaient à tous les niveaux de la hiérarchie militaire. On dut incorporer les milices aux compagnies faute d’hommes volontaires. Les principales réformes entamées notamment par Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1743-1758) et Charles-Louis-Auguste Fouquet de Belle-Isle (1758-1761) concernaient les fortifications, les camps militaires, les hôpitaux militaires et l’artillerie, sans toucher directement à l’organisation des corps militaires eux-mêmes. Belle-Isle, nommé le , augmenta le traitement des officiers et la solde des soldats (2 deniers). Choiseul, avant même la fin de la guerre de Sept Ans, entreprend de profondes réformes militaires : par l’édit royal du est instituée une école militaire pour 500 gentilshommes afin d’élargir la base sociale de recrutement des officiers de l’armée. Seuls les orphelins pouvaient être reçus jusqu'à 13 ans. Il fallait être sain de corps et d'esprit, savoir lire, écrire et compter et prouver quatre générations de noblesse. À 18 ans, les jeunes élèves devaient entrer dans les régiments et, pendant les trois premières années, ils recevaient du roi une pension de . Leur éducation, dit le texte de l'édit, comprendra tout ce qui peut contribuer à former un bon chrétien, un militaire, un homme sociable. L'instruction portera sur la religion, l'histoire, la géographie, les langues latines et allemandes, les mathématiques, les exercices militaires, l'équitation, l'escrime, la danse et le dessin. La garde de l'école était confiée à une compagnie de 50 invalides. L'ordonnance du vise à faire de l’administration civile du royaume la principale organisatrice du recrutement des armées du Roi, elle est éditée afin de combler les béances du recrutement, elle institutionnalise le projet de recrues provinciales avec un règlement : établissant le cadre d’organisation pour la mobilisation des recrues volontaires au niveau des provinces. Pour ce faire, un commissaire établi dans chaque généralité sera chargé des enrôlements et ceci en étroite liaison avec les intendants du royaume. Les ordonnances capitales des 10 et et dotent chaque régiment d’une caisse de financement avec un officier comptable trésorier du régiment ; le major était déclaré officier supérieur à tous les capitaines, le grade de brigadier des armées du roi pouvant lui être directement conféré : ils sont les dépositaires de la discipline, de la surveillance des officiers et du commandement des exercices. Les grades d’enseigne et de cornettes sont abolis et remplacés par les sous-lieutenants institués dans chaque compagnie. En outre, ces ordonnances déchargeaient les capitaines des responsabilités du recrutement et de la prise en charge des soldats (habillement, solde), le roi prenant en charge les dettes contractées par le capitaine du régiment pour l’entretien des compagnies. Leurs fonctions devaient être remplies par les sous-lieutenants nouvellement institués dans toutes les compagnies. Le grade de maréchal des logis dans la cavalerie fut également supprimé ainsi que toutes les prérogatives qui y étaient attachées. Les nouveaux sous-officiers de cavalerie, appelés cependant maréchaux des logis, furent établis au rang de sergent d'infanterie. Les sous-officiers ne sont plus nommés par les capitaines mais devaient être désignés par voie d'élection par les sergents dans l'infanterie, les maréchaux des logis dans la cavalerie, ainsi que les quartiers-maîtres et porte-drapeau, qui choisissaient trois noms dans la liste des brigadiers. Cette pré-sélection était présentée au major qui, avec l’accord du plus ancien capitaine, sélectionnait un nom qu'il portait au colonel. Celui-ci nommait alors le nouveau sergent. Les quartiers-maîtres (adjudant de bataillon), porte-drapeau (sous-lieutenant), sous-aide-major (lieutenant) choisis parmi les sergents, étaient nommés par le roi sur la présentation du colonel. Les compagnies n'eurent plus de rang d'ancienneté qui leur fût propre et prirent entre elles le rang d'ancienneté de leur capitaine. D'après Lucien Mouillard, février 1763 on établissait 31 régiments de recrues d'un bataillon en résidence dans chacune des capitales de province et un régiment de 2 bataillons à Saint-Denis. Les préposés aux recrues, établis depuis 1760, devaient faire conduire les recrues à ces bataillons. Le prix d'engagement était fixé à 30 livres pour 8 années ; le tiers donné lors de la signature, un tiers au régiment de recrue et le reste au régiment définitif [...]. La durée de l'engagement était fixée à 8 ans, avec promesse formelle d'accorder le congé à l'expiration de ce terme, le soldat restant toutefois sujet à la milice. Pour le recrutement des soldats étrangers on devait procéder de la même manière}}. L'historien ajoute : . Les canons et les fusils furent transformés — c'est la réforme de Gribeauval. Malheureusement pour les fusils, la contestation sur la méthode employée pour le choix des fusils à réformer aboutit au procès des Invalides, en 1773. ==== La reconstruction de la marine ==== Le trésor royal étant exsangue, il lance le « don des vaisseaux » qu'il fait financer grâce à la volonté de revanche de l'opinion. Il investit dans les colonies des Antilles, notamment Saint-Domingue, et il achète la Corse à la république de Gênes mais subit un lourd échec en tentant une opération de colonisation rapide de la Guyane. ==== L'annexion de la Lorraine ==== Choiseul, à la suite du décès du roi et duc Stanislas Leszczyński en 1766 et conformément à la convention de 1735, en février [], prend officiellement possession du Barrois et de la Lorraine au nom du roi. Il crée le Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois qui acte l'annexion du Duché de Lorraine et de Bar par le royaume de France. Ce Grand gouvernement gérait les territoires suivants : * le duché de Lorraine et de Bar, * la province des Trois-Évêchés (province Française de facto depuis 1552), * le Luxembourg français (bailliage de Thionville, prévôté de Montmédy), * le duché de Carignan, * le pays de la Sarre, * le duché de Bouillon. ==== La relance de la politique méditerranéenne ==== La politique méditerranéenne de Choiseul peut se comprendre par sa corruption par des agents d'influence ottoman déguisé en marchands, sous prétexte officielle de contenir la puissance russe par l'entremise de l'Empire ottoman (voir Archives des Affaires étrangères). En effet la Méditerranée est inscrite dans une vision géopolitique hantée par la menace Russe notamment. Dans l'espoir de desserrer l'emprise russe en Pologne, où Stanislas Auguste Poniatowski avait été élu roi en 1764 sous la protection des troupes de Catherine II, Choiseul s'efforça de convaincre l'empire ottoman, inquiet pour sa propre sécurité, à entrer en guerre contre la Russie. Ses instructions furent servies avec zèle par le nouvel ambassadeur français à Constantinople, puisque le Grand Seigneur entra en conflit contre la Russie en . Cette volonté anti-russe, inspire à Choiseul non seulement des instructions précises aux ministres envoyés à Saint-Pétersbourg, mais aussi le conduit à soutenir financièrement les confédérés polonais. Le premier ministre ordonne au comte de Vergennes, ambassadeur de Constantinople, de pousser le Sultan à la guerre contre la Russie. Cette volonté se précise dans un mémoire envoyé par Choiseul à son chargé d'affaires en Russie Sabatier de Cabre, le : . Malgré les mises en garde de Vergennes, Choiseul est certain de la puissance militaire de l’Empire ottoman non pas tant pour vaincre la puissance russe mais du moins pour retarder son affirmation en Europe. Cette politique légitimement cynique encourage une guerre qui débute dès 1768. En 1770, année du départ de Choiseul du pouvoir, la flotte russe intervient en Méditerranée et détruit la marine de guerre ottomane lors de la bataille de Tchesmé . En août de la même année, la victoire terrestre de Kagoul établit définitivement la supériorité militaire russe. La Méditerranée orientale semble sous tutelle russe, Choiseul alarmé des projets de conquête de Constantinople nourris par Catherine II conduit son ambassadeur Saint-Priest à proposer le baron de Tott comme conseiller militaire au sultan Mustapha III afin de défendre les Dardanelles. Ceci n'empêchera pas la défaite finale de l'Empire ottoman, la diplomatie française dirigée par le duc d'Aiguillon ne poursuivra pas la stratégie offensive de Choiseul qui se retires de toute ambition géopolitique. Le traité de Kütchuk-Kaïnardja marque l'expansion méridionale de la Russie. Les conceptions géopolitiques de Choiseul à propos de la Méditerranée ont été de nouveau discutées au début du règne de Louis XVI, partisan de la conquête de l'Empire ottoman, notamment à partir de sa province la plus riche : l'Égypte. Choiseul s'oppose à la politique de Vergennes qui soutient une démarche plus classique d'alliance avec l'empire Ottoman. Dans son projet égyptien, Choiseul aura pour héritier Napoléon Bonaparte. ==== L’acquisition de la Corse ==== À partir de 1763, Choiseul réoriente la diplomatie française vers le Sud et délaisse le versant nord-européen. Cette politique vise à contrer l'influence grandissante de la Grande-Bretagne. Dans la Méditerranée orientale, il renoue la politique de Louis XIV et de François envers l'Empire ottoman en établissant un dialogue politique et une coopération soutenue, avec ce dernier. En Méditerranée occidentale orientale, la Corse occupe une position importante et est de ce fait un objectif fondamental pour le ministre français. Entre-temps, incapable de s'opposer toute seule à la révolte corse, Gênes doit faire appel au roi de France pour obtenir des troupes d'occupation à envoyer sur l'île en sédition. Choiseul voit dans cet appel l'occasion qu'il cherchait pour occuper l'île sans déchaîner un nouveau conflit européen tel que la France ne pourrait soutenir à l'instant. Plusieurs milliers de soldats français — pour le compte du gouvernement de Gênes et à ses frais — sont ainsi envoyés garnir les forteresses de l'île contre les Corses qui les assiègent. Toutefois, Choiseul préfère tenir ses troupes enfermées dans les ports et dans les forteresses corses plutôt que de balayer la révolte, en se donnant des airs de médiateur entre les Corses et Gênes. En quelques années, sans avoir rien obtenu, l'ancienne république se trouve endettée envers le roi de France au-delà de ses possibilités économiques. Ainsi, Choiseul force Gênes à céder la Corse, en résignant les créances que le roi de France a sur Gênes : elle avait cumulé une dette de 2 millions de lires avec Louis XV pour l'aide militaire qu'il avait fournie à la République ligure pour « réprimer » la révolte des Corses. vignette|La bataille de Ponte-Novo, qui se déroule du 8 au 9 mai 1769, se solde par une victoire décisive de l'armée française sur les troupes paolistes. Le traité de Versailles du rattache la Corse au patrimoine personnel du roi de France, c'est-à-dire que l'île reste juridiquement possession de la république de Gênes mais que, de fait, elle est occupée et administrée par la France. Il n’est à l’origine qu’un traité de « conservation ». En effet, moyennant une rente annuelle d’environ lires pour une durée de 10 ans, la république de Gênes ne cède pas ses droits de souveraineté sur la Corse à la France, laquelle est chargée d’administrer et de pacifier l’île. Néanmoins, Gênes, ruinée, est incapable de rembourser à la France les frais occasionnés par la pacification des troupes de Louis XV exigés dans les deux derniers articles « séparés et secrets » du traité. Louis XV, qui refuse de reconnaître la République corse comme légitime, envoie son armée prendre possession de l'île. Le , les troupes paolistes mettent en déroute l'armée française à Borgo. Cependant, le , les Corses perdent la bataille de Ponte-Novo et la Corse passe sous administration militaire française. Le , Pascal Paoli quitte la Corse pour la Grande-Bretagne. La même année, Louis XV ordonne la fermeture de l'université de Corte. L'acquisition de la Corse par la France fut perçue par la Grande-Bretagne comme un revers diplomatique attestant d'un retour inquiétant de la puissance française. La politique méditerranéenne de Choiseul refit surface durant le début du règne de Louis XVI, ceci à la suite de l'affaiblissement de l'Empire ottoman. Sous le règne de Louis XVI, deux politiques s'opposaient : l'une, défendue par Choiseul, préconisait une conquête pure et simple et l'établissement d'un empire colonial français, à l'image de celui que les Anglais se taillaient en Inde, l'autre dont Vergennes était le partisan, voulait au contraire renforcer l'Empire ottoman en l'aidant à se moderniser de façon à préserver l'équilibre territorial européen tout en développant l'influence française. ==== Le conflit avec Genève ==== Choiseul, comme ses devanciers et en premier lieu Colbert, visait à affirmer une politique étrangère liée aux intérêts économiques. En tant que colonel général des Suisses et Grisons (1762-1770), il institua et fit ratifier avec les cantons suisses catholiques en 1764 une capitulation générale (traité d'alliance) pour tous les régiments suisses permanents au service de France. Ce fut toutefois à l'occasion d'une crise spécifique avec les autorités de Genève que se déployèrent tous les aspects de la politique de Choiseul. En , le petit conseil de Genève ordonna que le ''Contrat social'' et ''L’Émile'' de Jean-Jacques Rousseau fussent lacérés et brûlés par le bourreau, et décréta en outre que Rousseau devait être « saisi et appréhendé » s'il venait à Genève. La condamnation de Rousseau et de ses livres provoqua de graves troubles sociaux à Genève. Pour rétablir l’ordre dans la République, les Conseils restreints décidèrent, en , de faire appel aux puissances garantes. De mars à , les ministres plénipotentiaires zurichois, bernois et français écoutèrent les arguments des partisans et des adversaires des Conseils restreints puis élaborèrent un plan de pacification de la république de Genève. Cependant, toutes ces manœuvres politiques ne parvinrent pas à convaincre le parti populaire et, le , citoyens et bourgeois, contre 515, rejetèrent le projet de règlement des médiateurs. Le jour même, le représentant de Louis XV déclara que le roi, son maître, était indigné de la conduite « indécente », « insolente » et « téméraire » du peuple de Genève, et il leur fit savoir qu’à partir de ce jour, Louis XV leur interdisait « l’entrée et le commerce dans son royaume ». Ceux qui, malgré cette « défense », essayeraient néanmoins de « se présenter sur les terres de Sa Majesté », y seraient « arrêtés » et leurs marchandises « saisies ». Pour contraindre les Genevois à accepter l'édit de pacification, Choiseul les soumit en 1766 à un blocus sévère. Dès 1767, il soutint le projet de Versoix-la-Ville, chercha à y établir une manufacture royale d'horlogerie et à y créer un port (qui portera son nom) pour ruiner Genève, projet qui ne se releva pas de la disgrâce du ministre en 1770. ==== La crise des Malouines ==== Dans le recensement des causes de la chute de Choiseul, il faut nécessairement évoquer la crise des Malouines de 1770 qui se révéla une crise diplomatique de grande ampleur entre la Grande-Bretagne et l'Espagne, à propos de la possession de cet archipel de l'Atlantique Sud. Ces événements ont été la cause d’une situation de guerre. Finalement, c'est un manque de soutien français envers l'Espagne qui a désamorcé les tensions, l’Espagne et la Grande-Bretagne s’obligeant à établir un compromis aux termes duquel les deux nations ont maintenu leurs colonies sans renoncer à leur revendication sur les îles. En , le gouverneur espagnol de Buenos Aires envoie cinq frégates à Port-Egmont, dont le petit détachement britannique se trouve sous le commandement de George Farmer. Lorsque le Parlement se réunit en novembre à Londres, les députés, indignés par cette insulte à l'honneur national, réclament une action immédiate. Beaucoup de parlementaires britanniques ayant considéré l’annexion de la Corse par Choiseul en 1768 comme un échec diplomatique sont irrités par ce qu'ils estiment être une menace similaire envers les Malouines. Au milieu de cette avalanche de menaces et contre-menaces, les Espagnols tentent de renforcer leur position en réclamant le soutien de la France, invoquant le Pacte de Famille entre les deux branches royales des Bourbon. Mais Louis XV va reculer. Il écrit à son cousin Charles III : « Mon ministre souhaite la guerre, mais je n'en ai pas envie ». Choiseul est démis de ses fonctions, et sans le soutien français les Espagnols sont obligés de chercher un compromis avec les Britanniques. Cette crise a eu des répercussions ultérieures: au cours de la guerre d'Indépendance américaine, les Britanniques allaient penser que, à l'instar de ce qui s'était passé aux Malouines, la France n'oserait pas intervenir dans leurs affaires coloniales. Théorie qui se révèlera fausse à ce moment-là, et portera préjudice aux intérêts britanniques. === Économie et finances publiques === vignette|Médaillon en [[Manufacture nationale de Sèvres|céramique-porcelaine de Sèvres représentant le duc de Choiseul, conservé au Metropolitan Museum of Art.]] La politique financière constitue, à tout le moins, le plus notable échec de la politique de Choiseul. L’historien Lucien Mouillard juge que ses réformes notamment militaires ont été trop ambitieuses : pour servant à différents titres. La solde était insuffisante, mais les capitaines et les colonels soulageaient la misère du soldat. En 1770, la dépense réelle fut de , pour sous les armes ; le ministre avait demandé au conseil des finances 64 millions ; le conseil en avait accordé 55 ; déficit pour cette seule année, 39 millions ; 15 ans plus tard, en 1786, la dépense réelle fut de 115 millions, pour , le ministre demandait 90 millions ; le conseil en accordait 80. Ce fut pendant 30 ans un déficit de 35 à 40 millions. La réforme de Choiseul fut donc une des causes nombreuses de la catastrophe financière de la fin du siècle}}. Cette critique omet de dire que Choiseul, à l'instar de son prédécesseur Louvois, est préoccupé de maintenir et de préserver le rang de la France et ceci à n'importe quel prix financier. Choiseul durant son gouvernement n’eut pas de ministre de l'envergure de Philibert Orry sous le ministère précédent de Fleury pour donner des bases solides à ses finances. Choiseul était comparable à Louvois plutôt qu'à Colbert ; la France du dehors plutôt que la France du dedans. D'ailleurs, au contraire de ses prédécesseurs il avait expressément réduit le pouvoir du contrôleur général des finances au profit d’un cercle de financiers tels Laborde, banquier de la cour qui procura des secours au Trésor, en même temps qu'elle lui donnait autorité sur le contrôle des finances. Durant la guerre de Sept Ans, la politique était évidemment celle de l'urgence : il fallut recourir à l’émission de multiples emprunts et à une augmentation des impôts afin de pallier le déficit entraîné par la guerre. Cette économie de guerre se poursuivit paradoxalement après la paix. Pour Choiseul les finances relevaient de l'intendance, c'est-à-dire de quelque chose de secondaire au regard de l'ambition de ses projets ; ce fut son erreur, qui ne lui était pas d'ailleurs imputable à lui seul, Louis XV ayant abandonné toute volonté de réforme financière depuis le retrait du projet de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville en . Durant le gouvernement Choiseul, il y eut six contrôleurs généraux des finances successifs : * - : Jean de Boullongne * - : Étienne de Silhouette * - : Henri Léonard Jean Baptiste Bertin * -1er octobre [] : Clément Charles François de L’Averdy * - : Étienne Maynon d'Invault * - : Abbé Joseph Marie Terray Ceux-ci ne surent ni ne purent réellement réorganiser de manière équilibrée la politique financière du royaume. Les parlements, dans cette situation, jouèrent un rôle des plus néfastes en bloquant toute velléité de réformes. Bien entendu, Choiseul, obsédé par la guerre contre l'Angleterre, ne voulut contrevenir à ce conservatisme, le soutien fiscal du parlement de Paris pour une éventuelle guerre contre l'ennemi britannique étant à ses yeux à ce prix. À cette première cause de l’insuccès dans les reformes financières, il faut ajouter qu'à la différence des domaines de souverainetés extérieures ou régaliens (affaires étrangères, police et armée), Choiseul n'était pas l'unique détenteur des pouvoirs sur le contrôle général des finances ; sa protectrice madame de Pompadour et ses obligés avaient aussi leur droit de regard sur la politique financière, ce qui ne pouvait que conforter l'impression d'une certaine instabilité. Néanmoins, la stratégie économique de Choiseul ne se réduit pas à la politique financière ; en matière économique, il mène, avec Henri Bertin, contrôleur des finances entre 1759 et 1763, un programme ambitieux de rénovation de l'agriculture. Ce programme s'inscrivait dans le cadre d'une politique résolument libérale dont la plus notable mesure fut celle décidée avec le successeur de Bertin au contrôle des finances, Clément Charles François de L’Averdy : elle reposait sur la mise en application les théories des physiocrates qui préconisaient la liberté du commerce des grains. En 1763 et 1764, ils supprimèrent toute entrave au commerce des grains, à l'intérieur des frontières, puis à l'international. Les belles récoltes et les bas prix des années 1760-1763 incitaient à l'optimisme. Cela déclencha 6 ans de révoltes populaires jusqu'à l'annulation en 1770 par l'abbé Terray. L'Averdy est renvoyé à la fin de . Turgot rétablit cette libéralisation en 1774, mais seulement à l'intérieur des frontières. === Choiseul, les parlements, les jésuites et la monarchie === Pour Emmanuel Le Roy Ladurie : === Choiseul et les suites de la bulle Unigenitus === La bulle Unigenitus visait à supprimer le courant janséniste. Vers 1750, il était possible de penser que c'en était fini de ce courant et qu'il suffisait d'attendre pour qu'il disparaisse complètement. C'est alors que l'archevêque de Paris, Christophe de Beaumont décida de forcer les choses et exige qu'avant de recevoir les sacrements les fidèles exhibent un billet de confession qui attestait de leur fidélité à la bulle Unigenitus. Cela entraîna le sentiment de persécution des jansénistes et leur acquit le soutien de la population, qui comprenait mal toutes ces subtilités. Le Parlement de Paris présentent de 1751 à 1753 quatre remontrances au roi. Le roi y répond en exilant le Parlement en En le Parlement revient d'exil tannique l'archevêque est exilé le . Selon Choiseul l'archevêque de Paris a fait ce que voulait les jésuites un ordre selon lui très politique. Il écrit : ..}} Il n'est pas plus tendre avec le "parti janséniste" puissant dans les parlements. Il faut se rappeler que les jansénistes de la première génération étaient issus souvent des Parlements et que la persécution qui les empêche de devenir prêtres les conduit à embrasser une carrière juridique.. Concernant le Parlement et les jansénistes, Choiseul écrit dans ces mémoires : .}} === Contestation du pouvoir de Choiseul : le déclin progressif de la faveur royale === thumb|right|Étienne-François de Choiseul, [[Louise-Julie-Constance de Brionne|Madame de Brionne et l’abbé Barthélemy par Jacques Wilbaut, Getty Center.]] Choiseul progressivement à partir de la mort de madame de Pompadour, doit utiliser de manière permanente son habileté à maintenir son pouvoir et son influence sur Louis XV, tant celui-ci était l’objet de stratégies concurrentes pour supplanter l’influence du ministre. Par le moyen de la faveur royale, les coteries et autres clans investissaient en utilisant le moyen d’intrigantes, rêvant pour la plupart à un destin similaire à celui de madame de Pompadour. François Furet écrit : Pour J.F. SolnonDans ''La Cour de France'', Fayard, 1987, ., . Choiseul sans cesse écrivit à Louis XV pour devancer les attaques et éviter la disgrâce. L’autre stratégie déployée par Choiseul était de prévenir de manière raffinée les attaques d’intrigantes, jouets, pour la plupart, des diverses coteries de la cour de Versailles. Ce fut le cas dans l'affaire de madame d'Esparbès : cette dernière, parente de , accordait ses faveurs à de nombreux princes, dont Louis-Henri-Joseph, prince de Condé, puis, étant absente, au roi lui-même. À la mort de Mme de Pompadour, le , Louis XV réserva à un appartement à Marly et un autre à Versailles, au point de la faire presque passer pour sa maîtresse déclarée. Choiseul tenta de lui substituer la duchesse de Gramont, qui avait 34 ans et était de son clan. Les Rohan-Soubise soutinrent quant à eux qui semblait bien devoir triompher, lorsqu'au printemps 1766, Choiseul introduit dans l'intimité de cette dernière une amie infidèle, qui l'interroge sur ses rapports avec le roi, et obtient des confidences scandaleuses qui furent publiées par les nouvellistes à la main. Le roi, informé par Choiseul, donna sur-le-champ ordre à de se retirer auprès de son mari. Après la mort de madame de Pompadour, le duc de Choiseul caressait l'espoir de placer auprès du roi sa sœur, la duchesse de Grammont, ou toute autre femme à leur dévotion. Aussi les Choiseul n'accueillirent-ils pas d'un bon œil l’ascension de la nouvelle favorite , qui leur fit perdre une part d'influence auprès du roi. Une créature du clan Choiseul, Pidansat de Mairobert, fut le rédacteur des premières attaques, souvent triviales contre Du Barry. Il suscita des chansons grivoises et même des libelles pornographiques (L’Apprentissage d’une fille de modes, ou L’Apothéose du roi Pétaud). Par la force des choses, Du Barry se retrouva soutenue par le parti dévot, par le fait même qu'il était hostile à Choiseul qui, pour avoir conclu le mariage du nouveau Dauphin Louis-Auguste et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, semblait encore intouchable (on pensa même régulariser la situation en la faisant officiellement épouser par le roi). Prévenue contre Du Barry dès son arrivée en France, la dauphine, jeune et entière, lui voua d'emblée un mépris profond en ne lui parlant pas, ce qui était grave quand on vivait à la cour, moins parce qu'elle était favorite royale que parce qu'elle était non agréée par le parti lorrain de la cour (1770). En effet, Marie-Antoinette était de la Maison de Lorraine. === Disgrâce et chute === Membre de la commission pour la réforme fiscale de L'Averdy, l'abbé Terray est remarqué par René-Nicolas de Maupeou, qui le fait nommer contrôleur général des finances en . Terray l'aide à se débarrasser de Choiseul et de son cousin Choiseul-Praslin, le . Sa disgrâce se dessine progressivement. L’affaire d’Aiguillon-La Chalotais mécontente Louis XV sur l'orientation libérale de son ministre dont la pratique politique s'apparentait à une cogestion implicite avec les adversaires de la monarchie absolue. La connaissance d’une négociation menée secrètement par Choiseul avec Charles III d’Espagne pour une reprise de la guerre contre l’Angleterre, guerre dont le roi ne voulait pas, accéléra la disgrâce du ministre à la fin de 1770. À cette première cause idéologique s'ajoute une raison liée à l'intimité de Louis XV. Ses ennemis, menés par la comtesse du Barry, maîtresse du roi, et le chancelier Maupeou, eurent raison de lui. Ce dernier se rapproche en effet du clan du Barry et dénonce au Roi la politique de soutien de Choiseul envers les parlementaires. Courroucé, le Roi le fut davantage encore en voyant le duc de Choiseul travailler à susciter une guerre au dehors. Un incident met un comble à l’indignation royale : le roi et Choiseul se rencontrent dans la galerie des glaces alors que le ministre était suivi d’un cortège à la tête duquel il semblait être un souverain, tandis que Louis XV à peine accompagné semblait un souverain en disgrâce. Cette circonstance décide de la chute de Choiseul, représenté aussitôt comme osant se présenter pour rival du souverain. En 1771, à la suite d'humiliations répétées contre Du Barry – entre autres au théâtre de Fontainebleau –, Louis XV décide le renvoi de Choiseul et des siens, et le fait remplacer par le duc d’Aiguillon, ce qui accroit la rancœur de Marie-Antoinette à son égard. Le neveu du duc d’Aiguillon remet au duc de Choiseul une lettre par laquelle le Roi l’exilait non seulement avec dureté mais de manière menaçante. Le , Choiseul recevait cette lettre du roi : la duchesse de Choiseul, dont la santé m’est fort intéressante. Prenez garde que votre conduite ne me fasse prendre un autre parti ; sur ce, je prie Dieu, mon cousin, qu’il vous ait en sa sainte garde}}. Il reçut l’ordre de se retirer dans son château de Chanteloup près d’Amboise. == Retraite == vignette|[[Alexis-Nicolas Pérignon, ''Cinquième vue du château de Chanteloup prise du milieu de la cascade'', vers 1770, collection particulière.]] thumb|right|Monument funéraire du duc de Choiseul à Amboise. En 1771, il doit démissionner de sa charge de colonel général des Suisses. Comme l’écrivit un chroniqueur : « jamais un ministre au faîte de la faveur et de la puissance ne fut aussi triomphant que le duc de Choiseul dans sa disgrâce ». Malgré tout, le roi Louis XV conserva une haute opinion de Choiseul ; apprenant le démembrement de la Pologne, il s'écria : « ah ! Cela ne serait pas arrivé, si Choiseul eût été encore ici ». L'impératrice Marie-Thérèse, après avoir formellement déploré cette situation, se satisfît parfaitement du duc d’Aiguillon, qu’elle jugea . Durant son bannissement, Choiseul fut visité par des personnages puissants et apparut comme un véritable chef de l’opposition. , observe l’abbé Morellet en 1773. Les libelles fleurirent. Au mois de , Théveneau de Morande, devenu une des « créatures » du clan Choiseul, s’attaqua alors à la favorite royale, Madame du Barry. Le lieutenant général de police Sartine fait alors perquisitionner les libraires pour connaître l’éditeur. Finalement Théveneau est localisé à Londres, son arrestation échoue et c’est Beaumarchais qui est envoyé, début 1774, pour négocier avec le libelliste. La même année, lors de la constitution du gouvernement de Louis XVI, questionné sur le choix des ministres, Choiseul répond alors : . En effet, malgré ses différends avec Vergennes, celui-ci, issu du courant traditionnel diplomatique du cardinal Fleury, peut être considéré comme le continuateur de la politique de redressement de Choiseul. Marie-Antoinette considère d'un très mauvais œil le départ de Choiseul, auquel elle pensait devoir son mariage. Pendant toute sa disgrâce, elle lui témoigna une grande fidélité et le fait rappeler à l’avènement de Louis XVI, le , lui donnant une audience à Reims au moment du sacre. Cependant, Louis XVI ne pardonnait pas à Choiseul de s’être vivement opposé à son père, le dauphin Louis, à propos de l’expulsion des Jésuites, en [], à tel point que lorsque le Dauphin mourut en 1765, le bruit des opposants fit courir la rumeur que Choiseul l’avait fait empoisonner. Le roi, cédant aux instances de la reine, lui permet toutefois de revenir à Paris. Il paraît de nouveau à la Cour dès le , mais à cette date, Maurepas domine le Conseil et Vergennes occupe le secrétariat d’État aux Affaires étrangères. Louis XVI lui réserve un accueil maussade, se bornant à lui dire : . Choiseul comprend qu’il n’a plus rien à espérer et repart dès le lendemain pour Chanteloup où il meurt onze ans plus tard. Son monument funéraire se trouve au cimetière des Ursulines d'Amboise[http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article5005 Cimetières de France et d'ailleurs]. Le château de Chanteloup, vendu en 1786 par sa veuve au duc de Penthièvre, fut vidé de son mobilier par les saisies révolutionnaires, puis acquis par Chaptal, dont le fils, pressé par ses créanciers, le vendit à la « Bande Noire ». Cette sorte d'association de marchands de biens et de matériaux le dépèce et le démolit, à l'exception des caves, des deux pavillons de l'avant-cour et de la pagode qui, avec la forêt, fut achetée ensuite par Louis-Philippe. == Personnalité == vignette|''Portrait de Choiseul'' par [[Louis-Michel Van Loo.]] Il usa de la séduction et de la manipulation au service d'une vision exigeante de la raison d'État, instrumentalisant par exemple la marquise de Pompadour jusqu'à en faire un objet de sa puissanceEn 1752, informé de la liaison entre le roi et l'épouse de son cousin, de Romanet, il obligea cette dernière à quitter la Cour et révéla l'affaire à madame de Pompadour, qui lui manifesta en retour une grande reconnaissance., dupant le cardinal de Bernis devenu son marchepied pour accéder au pouvoir et instrumentalisant le roi d'Espagne Charles III afin d'en faire un allié docile de la France. . Durant la guerre de Sept Ans, il organisa une politique de propagande autour de grands esprits tels Voltaire afin de contrebalancer les pamphlets de Frédéric II de Prusse rédigés contre Louis XV et madame de Pompadour. Jules Michelet, ''Histoire de France'', 1724-1759, volume 18 1876.. Frédéric II de Prusse garda d'ailleurs une rancune tenace envers le duc de Choiseul, accusé à demi-mot d'avoir fait circuler différentes rumeurs (avérées depuis par les historiens) sur son homosexualité. Selon Gleichen, il était vu par ses ennemis comme un boute-feu qui aurait embrasé l'EuropeCharles Henri baron de Gleichen ''Souvenirs'', édition 2011.. L'amoralisme du duc de Choiseul dans les affaires de l’amour et du pouvoir – inextricablement enchevêtrées au long de sa carrière – ne l’empêchait pas d’avoir, à la différence de plusieurs de ses rivaux, une conception sérieuse et personnelle des tâches politiques. Il fut à la fois laïc et libéral – admirateur du système britannique – et en même temps le contempteur et l'ennemi le plus résolu de la Grande-Bretagne ; c'est ce qui constitue là encore le paradoxe chez ce libéral anglophile idéologiquement et anglophobe politiquement. Il a été considéré injustement comme n'ayant jamais eu le projet de réformer l’État (cf. les ''Mémoires'' de Charles Maurice de Talleyrand). La réalité est plus complexe. Une certaine historiographie (Michel Antoine) s'est complu à le représenter comme héritier d'un courant libéral orléaniste opposé formellement au courant plus régalien d'un cardinal de Fleury ou plus tard d'un Vergennes. La réalité est moins caricaturale (Ladurie), Choiseul dans ses fonctions d'homme d'État a été à l'origine de la modernisation des appareils de souveraineté tels que l'armée, la marine, la diplomatie, afin de préparer la revanche contre l’Angleterre. De ce fait, il a contribué de manière directe à la victoire de la guerre d'indépendance américaineZysberg A. ''Nouvelle histoire de la France moderne'', Tome 5, ''La monarchie des Lumières 1715-1786'', Paris, Ed. du Seuil, 2002, 552 p. (Collection : Points. Histoire, n°211, ). Son domaine favori était la politique extérieure, où il incarna une vue exigeante, mais non point déraisonnable ni stérile de la fierté nationale et du « leadership » français. Selon Edgar Faure, il disputait à Kaunitz le titre de « cocher de l’Europe ». Le duc de Choiseul avait à cœur de vivre en grand seigneur, toujours soucieux d'affirmer son rang non seulement par la politique mais aussi en tant qu'homme amateur des arts et des œuvres. Il était dans son train de vie et sa superbe souvent comparé à une autre famille historique issue de la Lorraine, les Guise, connus pour leur patronage artistique et leur mécénat tout autant que par leur rôle politique et militaire. Ses goûts artistiques étaient sûrs et incontestables. Plusieurs musées et grandes collections conservent des épaves du mobilier et de la collection du duc de Choiseul, certaines issues des saisies révolutionnaires opérées en 1794 à Chanteloup. Les achats et les ventes de mobiliers et d'objets d'art par les Choiseul ont jalonné l'histoire de la curiosité et des collections de 1764 à 1875, dont les ventes prestigieuses de 1793 et 1808 [...] le goût Choiseul a été somptueux. == Le jugement de la postérité == === Appréciation de ses contemporains === Durant le , le duc de Choiseul est perçu comme la quintessence de l'homme d'État dans son génie autant que dans ses chimères, il est représenté souvent comme la réincarnation du duc de Guise tant sa superbe et son éclat provoquent jalousie et haine. Il fut admiré par son disciple Talleyrand. Choiseul fut le modèle politique de Louis XVIII mais aussi de Metternich, notamment lorsque ce dernier eut à établir une politique d'équilibre et de rapprochement avec Napoléon. Beaumarchais s'est inspiré de lui pour le personnage du comte Almaviva des ''Noces de Figaro''. Il bénéficie de l'amitié et de l'admiration de Voltaire et des encyclopédistes. Jean-Jacques Rousseau fait son éloge, de façon voilée, dans un alinéa du ''Contrat social''l. III, chap. 6, O C III, p. 410., mais le ministre aurait pris le passage à contresens et se serait cru insulté. Tout en gardant une grande estime pour ses talents d'homme d'État, Rousseau fera de lui, à la suite de cette mauvaise interprétation supposée, l'un des principaux responsables des persécutions dirigées contre lui. Marie Du Deffand écrit : « Il est aussi charmant que jamais ; il n'y a plus que lui en qui on trouve de la grâce, de l'agrément et de la gaieté ; hors lui, tout est sot, extravagant ou pédant. » Le baron de Gleichen en guise d'hommage écrit à propos de Choiseul : « Il n'aimait les honneurs, la richesse et la puissance que pour en jouir et en faire jouir ceux qui l'entouraient. » L'action politique et diplomatique du duc de Choiseul est l'objet durant la première moitié du d’une assez profonde étude historiographique. Parmi les ''Trois Dialogues des Morts'' attribués à Frédéric II, roi de Prusse (1712-1786), se trouve celui qui met en scène Socrate, Choiseul et Johann Friedrich de Struensee, homme politique danois d'origine allemande (1737-1772). Choiseul est dépeint comme un homme à l'ambition démesurée dont la propension à la « grandeur » constitua une menace pour Frédéric II. Tout au long du , à l'exception notable de la République, Choiseul est considéré comme la figure politique centrale de la période pré-révolutionnaire. Louis XVIII dans ses ''Mémoires'' publiés en 1832 avouait sa grande admiration pour Choiseul, ce « grand politique ». Pour Gaëtan de Raxis de Flassan, auteur d'une ''Histoire générale et raisonnée de la diplomatie française'' publiée en 1811, . On connaît la description de Choiseul faite par Alexandre Dumas dans son roman ''Joseph Balsamo'', dans un dialogue imaginé entre le duc de Richelieu et Madame du Barry, qui synthétise la représentation du : l'homme des paradoxes, à la fois au faîte de la puissance du fait de son génie politique et au bord de la disgrâce du fait de la jalousie qu'il suscite chez ses opposants, au premier chef chez Madame Du Barry. Le duc est peint comme un Machiavel moderne, aimant à déstabiliser les esprits les plus roués tels le maréchal de Richelieu. Pour Charles de Mazade, « le duc de Choiseul fut un moment le roi, le dictateur tout-puissant [...] d’avoir eu tous les dehors de la grandeur, d’avoir ressemblé à un contemporain de Louis XIV égaré dans le . Pendant douze années, il tint d’une main ferme et souple les affaires de l’État. [Il avait] les vues et la ferme trempe d’un politique capable de concevoir la seule pensée patriotique qui se soit fait jour dans le : c’était de fonder l’alliance du midi par le pacte de famille de 1761 et de préparer la France à retrouver sa puissance amoindrie par les dernières guerres. M. de Choiseul avait évidemment quelques-unes des qualités de l’homme d’État, le coup d’œil, l’esprit d’initiative, la hardiesse de conception, et ce qu’on appellerait de nos jours le sentiment de la grandeur de la France ; il avait en même temps les faiblesses de sa nature, la légèreté et l’étourderie audacieuse. Son grand art était d’éblouir et de gagner l’opinion en dissimulant ses fautes mêmes sous cette brillante aisance qui le faisait appeler par l’impératrice Catherine de Russie le cocher de l’Europe. Ce n’était pas un homme d’État méthodique, c’était un joueur hardi qui réussit tant que de Pompadour fut là ; sa fortune eut une chance de moins à la mort de la marquise en 1764. »Charles de Mazade à propos de la Correspondance inédite de Du Deffand, précédée d’une notice par le marquis de Sainte-Aulaire, 2 vol. in-8°, 1859. ''Revue des deux Mondes'' t.24, 1859.. === Perception dans l'historiographie républicaine === À partir du milieu du , Choiseul subit les foudres de l'histoire républicaine : mêle dans son opprobre indistinctement Louis XV et ses ministres, en premier lieu Choiseul. Celui-ci est dépeint par Michelet comme tyrannisant le roi : « C'est la jouissance peureuse du mauvais écolier (Louis XV) qui croit faire un tour à ses maîtres. Nulle part il n'est plus misérable. Il s'égare en ses propres fils, veut tromper ses agents, ment à ceux qui mentent pour lui, il perd la tête et convient qu'il "s'embrouille". Là son tyran Choiseul le pince et l'humilie. Il se renfonce dans l'obscur, dans la vie souterraine d'un rat sous le parquet. Mais on le tient : Versailles tout entier est sa souricière. L'affaire d'Éon [...] illumine le rat dans ses plus misérables trous. Choiseul y est cruel, impitoyable pour son maître. On ne s'étonne pas de la haine fidèle que lui garda un homme qui haïssait peu (Louis XVI)''. » ''Choiseul est pour Michelet le représentant honni de la Lorraine autrichienne, une réincarnation du clan des Guise. Dans la seconde partie de la Troisième République, dans un contexte de la lutte avec l'Allemagne, il est réhabilité par Lavisse et par une historiographie sensible à l'effort de redressement politique et militaire amorcé par Choiseul. Cette lecture s'amplifie avec les travaux d'Edgar Faure dans les années 1960, qui restituent Choiseul dans son œuvre d'homme d'État. Il fut ensuite, notamment à la fin du , largement préempté en tant qu'homme d'État d'inspiration libérale (en termes politiques). Ainsi l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie le voit-il en continuateur de la politique intérieure du Régent Philippe d'Orléans (1715-1723). Pour Emmanuel Le Roy Ladurie, l'année 1763 « marque le début d'un déclin plus que bi-séculaire de la France, du moins du point de vue de la puissance » ; Choiseul est néanmoins inscrit dans une phase « ouverte » de l'histoire de la monarchie française, marquée par une certaine prospérité économique et un pragmatisme idéologique propre à tout effort de modernisation. « Périodes d'ouverture : Anne de Beaujeu, Henri III, la Régent Philippe d'Orléans, Choiseul, phases au cours desquelles la France s'approche quelque peu, de très loin, et sans jamais égaler celles-ci, du "paradis" des libertés anglaises. » En opposition avec « les périodes de rigueur : Louis XI, Louis XIV, le comte Pierre d'Argenson, Maupeou, périodes caractérisées par le trinôme autorité-fiscalité-voire intolérance ». Le Roy Ladurie le reconnaît sans ambages : « Mes sympathies de citoyen vont bien sûr davantage aux phases d'ouverture plus ou moins "à l'anglaise" ». Pour l'historien Guy Chaussinand-Nogaret, Choiseul est le prédécesseur généalogique de la gauche politique française.. Libéral en politique intérieure, conservateur en politique extérieure, régalien dans le renforcement de l'État, libéral en économie, Choiseul déroute et surprend les regards historiographiques trop linéaires. Dans le personnel politique européen de cette époque, il est avec Pitt l'homme d'État ayant la vision la plus mondiale des enjeux diplomatiques. Sa vision stratégique l'a conduit à percevoir mieux que d'autres le caractère international de la guerre de Sept Ans (Jonathan R. Dull) et anticiper de manière remarquable la guerre d'indépendance américaine. === Choiseul était-il un libéral ? === Pour les tenants d’un absolutisme monarchique, Choiseul avait devancé la conception du libéralisme parlementaire mis au service d’une monarchie constitutionnelle et arbitrale. Sans souscrire totalement à cette idée, il faut bien constater qu’à la différence de ses contemporains européens, Choiseul était considéré par l'opinion publique française comme une sorte d'opposant de l'intérieur à la politique de la monarchie absolue. C’est ce qui en fait une figure non seulement singulière mais très intéressante sur le plan de l’étude du gouvernement. Chez Choiseul, le service de l’État est disjoint de la croyance à la monarchie de type absolutiste, contrairement à un Olivarès premier ministre de Philippe IV d'Espagne au début du , qui s’acharna à centraliser et le pouvoir politique et le pouvoir de l’État au nom d’une vision mystique de la monarchie ; Contrairement aussi à Fleury, Choiseul est plus que réservé sur l’idée d’une « monarchie universelle » (J Eliott). Il est en « bon sceptique », le serviteur soucieux d’un État mais dont la tête (Le roi) ne serait qu’une figure de représentation. D’où l’admiration méfiante de Louis XV et la haine des conservateurs (duc d’Aiguillon). Pour autant cette lecture, si elle paraît séduisante après coup, ne peut faire abstraction d'un autre fait tout aussi marqué : l'obsession qu'a entretenue Choiseul de la revanche vis-à-vis de l’Angleterre; cette volonté systématique le conduisit à indexer l'autorité de Louis XV face aux Parlements au profit d'une politique active de réarmement afin de réparer l'humiliation subie au traité de Paris de 1763. Cette démarche ne pouvait se faire sans l'appui des parlementaires notamment concernant le vote de nouveaux financements pour la reconstruction de l’appareil militaire. == Titres == * ''Comte de Choiseul''. ; * Marquis ''d'Estainville'' et de La Bourdaisière ; * duc de Stainville dit et pair de France (1758) ; * duc d'Amboise dit et pair de France (1764) ; == Décorations == * Chevalier du Saint-Esprit (Versailles, ) ; * Chevalier de la Toison d'or (ordre espagnol, [], brevet ) ; == Armoiries == ; Armes du duc de Choiseul : ''D'azur, à la croix d'or''... ; Armes des Choiseul-Stainville : (1) ''D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2 qui est de Choiseul, et chargé en cœur d'une croix ancrée de gueules qui est de Stainville''.. ; : (2) ''Écartelé de Choiseul et de Stainville''. * Supports : deux lions d'or. Fichier:Blason fam fr Choiseul-Stainville 2.svg|(1) De Choiseul ; sur le tout, de Stainville. Fichier:Blason fam fr Choiseul-Stainville 1.svg|(2) Écartelé de Choiseul et de Stainville. == Généalogie == == Iconographie == * Un portrait à mi-corps, assis à un bureau, par Louis Michel Van Loo (1763), reproduit partiellement sur cette page (anc. collection de Louis XV, musée national du château de Versailles), fut gravé par Fessard en 1769; il en existe des répliques d'atelier et copies anciennes, certaines d'après l'estampe et avec des variantes, à la mairie d'Amboise (qui en conserve un autre de Choiseul plus jeune en buste, daté, et un troisième, de celui-ci cuirassé, désignant une bataille), Coutances, Limeray, Versailles, et dans des collections particulières; * un portrait, également à mi-corps, cuirassé, de l'atelier du même peintre (dépôt du musée de Versailles au musée des beaux-arts de Tours en 1927); * un médaillon en bronze dans un cadre de bronze ciselé et doré, portant l'inscription "Et.F (Étienne-François) de Choiseul-Amboise, pair de France" au musée Nissim-de-Camondo à Paris (431 de la édit. du catalogue, après 1936). == Filmographie == == Notes et références == === Notes === === Références === == Ouvrages cités == * . * Charles Auguste Désiré Filon, L'Ambassade de Choiseul à Vienne en 1757 et 1758 d'après des documents inédits : mémoire lu à l'Académie des sciences morales et politiques dans les séances du et du . * |passage=9|oclc=7059944|pages totales=, 473|format=1 vol. : pl., portraits ; in-8°}}. * |pages totales=527|oclc=695762631|format=Illustr., gravures hors texte et 1 portrait en héliogravure ; in-8°}}. * Louis Blart, ''Les Rapports de la France et de l'Espagne après le pacte de famille jusqu'à la fin du ministère du duc de Choiseul'', Paris, Félix Alcan, 1915. * Henri Bédarida, Parme dans la politique française au : à l'apogée de la puissance bourbonienne (Alcan 1930). * Rohan d'Olier Butler, ''Choiseul'', Oxford ; New York, Oxford University Press ; Clarendon Press, 1980. * Pierre Thibaudault, Échec de la démesure en Guyane : autour de l'expédition de Kourou : une tentative européenne de réforme des conceptions coloniales sous Choiseul (Saint-Maixent-l'École 1995). * . * . == Bibliographie == * David Feutry, ''Le duc de Choiseul'', Paris, Perrin, 2023, 440 p. * Lucien Mouillard, ''Les Régiments sous Louis XV'', Paris, J. Dumaine, 1882, 120 p. ; * [Fernand Calmettes], ''Mémoires du duc de Choiseul 1719-1785'', 1904, Paris, Librairie Plon, XIX-467 pages ; * André Corvisier, ''L'Armée française de la fin du au ministère de Choiseul. Le soldat'', Paris, Presses universitaires de France, 1964. * Jacques Levron, ''Choiseul. Un sceptique au pouvoir'', « Coll. Présence de l’Histoire », Paris, Librairie académique Perrin, 1976, 334 p. * Patrick Villiers, ''La Marine de Louis XVI, 1 Vaisseaux et frégates : de Choiseul à Sartine'', Grenoble, J.-P. Debbane, 1985, , 480 p., illustr., couv. illustrations en coul. ; 32 cm. * * Jean de Choiseul, ''Les Choiseul et l'histoire'' (Éditions du Papyrus, 1988). * |pages totales=1049}}. * |éditeur=PUF|année=1992|isbn=}}. * Gilles Poissonier, ''Histoire des Choiseul'' (Le Pythagore éditions, 1996). * . * André Zysberg, ''Nouvelle histoire de la France moderne'', tome 5, La monarchie des Lumières 1715-1786 (Paris, Ed. du Seuil, 2002, 552 p.). * |sous-titre=le cas des Phélypeaux, Gouffier, Choiseul|lire en ligne=|lieu=Paris|éditeur=L'Harmattan|année=2005|isbn=978-2-29641-197-5|pages totales=566}}. * Véronique Moreau, ''Chanteloup : un moment de grâce du duc de Choiseul'' (Paris : Somogy, 2007). * Alfred Bourguet, ''Études sur la politique étrangère de duc de Choiseul'' (réédition Broché 2009). * Gabriel Monod, ''Avant-propos'' in Alfred Bourguet ''Études sur la politique étrangère de duc de Choiseul''(réédition Broché 2009). * Eugène Théodore Daubigny, ''Choiseul et la France d'outre-mer après le traité de Paris '' (de Broché - ). * . * . * |oclc=956105373|pages totales=617|format=in-8°}}. * , 250|format=23 cm}}. * Arnaud de Maurepas, Antoine Boulant, ''Les Ministres et les ministères du siècle des Lumières (1715-1789). Étude et dictionnaire'' (9 Volume 19. Kindle édition 2011). * Jean-Philippe Zanco, ''Dictionnaire des Ministres de la Marine 1689-1958]'' (S.P.M. Kronos, Paris 2011). * Tugdual de Langlais, ''L'armateur préféré de Beaumarchais Jean Peltier Dudoyer, de Nantes à l'Isle de France'', Éd. Coiffard, 2015, 340 p. . * . * . == Voir aussi == === Articles connexes === * Maison de Choiseul * Duché de Choiseul * Famille Crozat * Château de Chanteloup * Choiseul (île) * Golfe Choiseul * Hôtel de Choiseul (Paris) * Institut Choiseul === Liens externes === Etienne Catégorie:Naissance en juin 1719 Catégorie:Personnalité liée à la Lorraine Catégorie:Naissance à Nancy Catégorie:Duc français du XVIIIe siècle Catégorie:Ministre de Louis XV Catégorie:Ministre français des Affaires étrangères Catégorie:Ministre français de la Guerre Catégorie:Ministre français de la Marine Catégorie:Guerres d'indépendance corse Catégorie:Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'Or (XVIIIe siècle) Catégorie:Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit Catégorie:Membre de l'Académie de Stanislas Catégorie:Colonel général (France) Catégorie:Décès en mai 1785 Catégorie:Décès à 65 ans Catégorie:Décès à Amboise Catégorie:Ambassadeur de France près le Saint-Siège Catégorie:Comte français du XVIIIe siècle Catégorie:Cour de Louis XV Catégorie:Personnalité de la guerre de Sept Ans Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière des Ursulines | Étienne François de Choiseul, Duke of Choiseul | | death_date = | birth_place = Nancy, Duchy of Lorraine | residence = Château de Chanteloup, Touraine | office4 = Ambassador of the Kingdom of France to the Archduchy of Austria | signature = Signatur Étienne-François de Choiseul.PNG | allegiance = | serviceyears = 1740 – 1770 | rank = Lieutenant General | battles = Russo-Turkish WarWar of the Austrian SuccessionSeven Years' War | branch = Royal French Army | term4 = 1757 – 1758 | monarch3 = Louis XV | honorific_suffix = Marquis of Stainville, Duke of Choiseul | predecessor1 = François-Joachim de Pierre de Bernis | honorific_prefix =The Most High and Most Potent Lord | image = Louis-Michel Van Loo, 'Portrait of the Duke of Choiseul' – Grateau 2015, after p 62.jpg | caption = Étienne François de Choiseul. Painting by Louis-Michel van Loo. | office1 = Minister for Foreign Affairs | monarch1 = Louis XV | term1 = 3 December 1758 – 13 October 1761 | successor1 = César Gabriel de Choiseul | successor3 = Louis Phélypeaux | term2 = 10 April 1766 – 24 December 1770 | successor2 = Louis Phélypeaux | predecessor2 = César Gabriel de Choiseul | monarch2 = Louis XV | office3 = Minister of War | term3 = 27 January 1761 – 24 December 1770 | predecessor3 = Charles Louis Auguste Fouquet | awards = 25px Order of the Holy Spirit25px Order of the Golden Fleece }} '''Étienne François, marquis de Stainville, duc de Choiseul''', KOHS, OGF (28 June 17198 May 1785) was a French military officer, diplomat and statesman. From 1758 to 1761 and from 1766 to 1770, he was Foreign Minister of France and had a strong influence on France's global strategy throughout the period. He is closely associated with France's defeat in the Seven Years' War and subsequent efforts to rebuild French prestige. ==Biography== ===Rise=== The eldest son of François Joseph de Choiseul, marquis de Stainville (1700–1770), Étienne François was born in Nancy in the Duchy of Lorraine where his father was one of the leading advisors to the Duke of Lorraine who ruled an independent French-speaking state with close cultural and political links with France. At birth, he bore the title of '''''comte de Stainville'''''. In 1737, Francis Stephen of Lorraine (the future Holy Roman Emperor Francis I) was pressured into giving up Lorraine and becoming ruler of Tuscany in Italy. Realising that continued loyalty to the House of Lorraine would limit his opportunities, Étienne François transferred his allegiance to France.Soltau (1909), p.6. After gaining experience during the Austro-Turkish War, the comte de Stainville entered the French army, and during the War of the Austrian Succession served in Bohemia (1741) and in Italy (1744), where he distinguished himself at the Battle of Coni. He was also present at the Battle of Dettingen in Germany and carried news of the French defeat there to Paris.Soltau (1909), p.7. He had been appalled by what he had witnessed of the French forces at Dettingen, particularly what he later described as their "indifference and ignorance", and his experiences motivated his later reforms of the French military.Blaufarb (2002), p.25. From 1745 to 1748, he was with the army in the Low Countries and was present at the sieges of Mons, Charleroi and Maastricht. He attained the rank of lieutenant-general and, in 1750, married Louise Honorine Crozat, daughter of Louis François Crozat, marquis du Châtel (died 1750), who brought her husband her share of the large fortune of her grandfather Antoine Crozat as well as his brother Pierre's grand Hôtel de Crozat on the rue de Richelieu, and proved a most devoted wife. thumb|200px|Choiseul rose to power in part through the [[patronage of Madame de Pompadour.]] Choiseul gained the favour of Madame de Pompadour by procuring for her letters that King Louis XV had written to his cousin's wife, Charlotte-Rosalie de Romanet, comtesse de Choiseul-Baupré, with whom the king had formerly had an intrigue; and after a short time as bailli of the Vosges, he was given the appointment of ambassador to Rome in 1753, where he was entrusted with the negotiations concerning the disturbances called forth by the papal bull ''Unigenitus''. He acquitted himself skillfully in this task, and, in 1757, his patroness obtained his transfer to Vienna, where he was instructed to cement the new alliance between France and Austria. He was one of the principal authors of the Second Treaty of Versailles, signed in May 1757, which pledged the two states to a combined war in Germany against Prussia. ===Chief Minister=== ====Seven Years' War==== His success in Vienna opened the way to a larger career in 1758, when he supplanted Cardinal de Bernis as minister for foreign affairs and so largely had the direction of French foreign and military policy during the Seven Years' War. In 1759, he planned an ambitious invasion of Britain which was halted by French naval defeats at the Battle of Lagos and the Battle of Quiberon Bay. His other major plan to achieve victory in 1759 was an attack on Hanover, which was thwarted by the French defeat at the Battle of Minden. Between 1759 and 1762, further French moves into Germany were unsuccessful, including the Battle of Vellinghausen. thumb|Duke of Choiseul, depicted wearing armor and the [[Order of the Holy Spirit (blue) and the Order of the Golden Fleece (red, Spain n°756), Second half of 18th century]] He was then made a peer of France and created ''duc de Choiseul''. Although from 1761 to 1766, his cousin César Gabriel de Choiseul, ''duc de Praslin'', was minister for foreign affairs, Choiseul continued to control the policy of France until 1770 and held most of the other important offices of state at the time. As author of the Pacte de Famille, he sought to retrieve the disastrous results of the alliance with Austria by an alliance with the Spanish House of Bourbon, but his action came too late. His vigorous policy in other departments of state was not, however, fruitless. Coming to power during the demoralization after the defeats of Rossbach and Krefeld, by boldness and energy he reformed and strengthened both army and navy, and, although too late to prevent the loss of Canada and India, he developed French colonies in the Antilles and San Domingo. His management of home affairs in general satisfied the ''philosophes''. He allowed the ''Encyclopédie'' to be published and brought about the banishment of the Jesuits and the temporary abolition of the order by Pope Clement XIV. ====Rebuilding French power==== In the years following the Treaty of Paris of 1763, Choiseul attempted to rebuild the French military. Alarmed by the British victory in the Seven Years' War and the upset in the European balance of power that followed, he tried to secure continued Spanish support for a future war of revenge against Britain and drew up a number of plans for an invasion of Britain. In an effort to compensate for French territorial losses, he added Corsica and Lorraine to the crown of France. He directed the French conquest of Corsica. He also oversaw a failed scheme to settle Guiana.Dull (2005), p.246. By the late 1760s Choiseul was concerned by the growing strength of Russia around the Baltic Sea fearing that Britain was behind it. He believed they were planning a "northern league" against France. To counter this he hoped to depose or severely weaken the power of Catherine the Great by encouraging the Ottoman Empire to attack Russia.Murphy (1982), p.151. However, Choiseul's fall was caused by his action against the Jesuits and by his support of their opponent La Chalotais, and of the provincial ''parlements''. After the death of Madame de Pompadour in 1764, his enemies, incorporating the King's new mistress, Madame du Barry, in their plots, and the chancellor Maupeou, were too strong for him. He had supported his sister Béatrix de Choiseul-Stainville, in her attempt to succeed Madame de Pompadour as the king's mistress, which placed him in opposition to Madame du Barry.Williams, Hugh Noel, Madame Dubarry, Beijer, Stockholm, 1905 In an attempt to boost the Austrian alliance, Choiseul was an advocate of the marriage between the Dauphin, the future Louis XVI, and the archduchess Marie Antoinette, a daughter of the Holy Roman Empress Maria Theresa and the Emperor Francis I. Choiseul considered the marriage a personal triumph and believed it would cement his position of power. In 1770, a dispute between Britain and Spain over the Falkland Islands threatened to flare into open warfare. As part of his long-term strategy to overturn what he perceived as British hegemony, Choiseul strongly supported Spain and mobilised the French military in preparation for war. Louis XV, who sought peace after the wars that had dominated much of his reign, was angry when he discovered that.Black (1999), p.116. At the height of the Falkland Crisis in 1770, Choiseul was dismissed and ordered to retire to his country estate, the Château de Chanteloup. The crisis was then settled peacefully by Britain and Spain. ===Retirement=== thumb|right|200px|Duc de Choiseul, Madame de Brionne and [[Jean-Jacques Barthélemy|Abbé Barthélemy (1775)]] The intrigues against him had, however, increased his popularity, which was already great, and, during his retirement, which lasted until 1774, he lived in the greatest affluence and was visited by many eminent figures. He was succeeded as Chief Minister by Emmanuel-Armand de Richelieu, duc d'Aiguillon whose foreign policy was similar to that of Choiseul. D'Aiguillon favoured a more absolute monarchy than Choiseul did, and was strongly connected to the faction grouped around Madame Du Barry.Lever (2000), p.38. Choiseul enjoyed widespread popularity and many people came to bid him farewell, as a gesture of support, as he prepared to leave Paris for his Chanteloup estate. In 1771, he participated in the unsuccessful attempt to arrange a secret marriage between the king and Albertine-Elisabeth Pater in order to depose Madame du Barry.Fleury, Maurice & comte, Louis XV intime et les petites maîtresses., Paris, 1909 Greatly to Choiseul's disappointment, Louis XVI did not restore him to his former position although the king allowed him to come back to Paris in 1774. Choiseul died in his private residence, the ''Hôtel Delaunay'', in Paris, on 8 May 1785 and was buried in Chanteloup. He left a huge accumulation of debts, which was scrupulously discharged by his widow. Choiseul's widow, a woman "in whom industrious malice could not find an imperfection", lived in retirement until her death, on 3 December 1801. ==Assessment== Choiseul possessed both ability and diligence, and though lacking in tenacity, he showed foresight and liberality in his direction of affairs. In appearance he was a short, ill-featured man, with a ruddy countenance and a sturdy frame. His ''Mémoires'' were written during his exile in Chanteloup, and are merely detached notes upon different questions. English writer Horace Walpole, in his ''Memoirs'', gives a vivid description of the duke's character, accuses him of having caused the Russo-Turkish War (1768–1774), as a revenge on Tsarina Catherine II and says of his foreign policy: "he would project and determine the ruin of a country, but could not meditate a little mischief or a narrow benefit.... He dissipated the nation's wealth and his own; but did not repair the latter by plunder of the former". In reference to Choiseul's private life, Walpole asserts that "gallantry without delicacy was his constant pursuit". ==Art collection== Choiseul was interested in music, theatre, and art. He created one of the most important collections of paintings in France and was a generous patron of many French artists. The items in his collection are known with some accuracy because of two important visual records: first, a snuffbox, often referred to as the 'Choiseul box', with five miniature paintings (1770–1771) by Louis-Nicolas van Blarenberghe, depicting the interior of his Paris residence, the Hôtel de Choiseul on the Rue de Richelieu; and second, a 1771 catalog of his collection with engravings created by Pierre-François Basan.Anonymous 1996; Watson 1966; Basan 1771. Choiseul's collection of paintings mainly consisted of Dutch, Flemish, and French pictures, and included eight works by Rembrandt (for example, the ''Finding of Moses'', Philadelphia Museum of Art), Jacob van Ruisdael's ''Shore at Egmond aan Zee'' (National Gallery, London), Gerard ter Borch's ''Woman Playing a Theorbo to Two Men'' (National Gallery, London), Philips Wouwerman's ''Stag Hunt'' (Hermitage Museum, St. Petersburg), Claude Lorrain's ''Mercury and Io'' (National Gallery, Dublin), Louis Le Nain's ''Forge'' (Louvre, Paris), Jean-Baptiste Greuze's ''Girl with a Dog'' (Upton House, Warwickshire) and ''Sacrifice to Love'' (Wallace Collection, London), Joseph Vernet's ''Rock Arch'' (Musée des Beaux-Arts, Nîmes), Hubert Robert's ''Egyptian Palace by the Sea'' (Musée des Beaux-Arts, Dunkirk) and Joseph-Marie Vien's ''Greek Girl at the Bath'' (Museo de Arte, Ponce).Anonymous 1996. Choiseul also owned a large number of engraved views of France (including works by Claude Chastillon, Israel Silvestre, Albert Flamen, and Reinier Nooms) and one of the most famous pieces of French furniture of the 18th century, a desk later owned by Talleyrand, Franz von Wolff-Metternich, and Edmond Adolphe de Rothschild, that has been attributed to the ''ébéniste'' Antoine Gaudreau and the bronze-chaser Jacques Caffieri. ==Commemoration and popular culture== Choiseul Island, the largest island of the Solomon Islands is named after him. Choiseul Sound, a major inlet on East Falkland is named after him. Choiseul appears in the 1934 film ''Madame du Barry'' where he is played by Henry O'Neill. Choiseul appears in the 2006 film ''Marie Antoinette'', directed by Sophia Coppola, where he is played by Jean-Christophe Bouvet. ==See also== ==References== ==Sources== * Anonymous (1996). [http://www.oxfordartonline.com/groveart/view/10.1093/gao/9781884446054.001.0001/oao-9781884446054-e-7000017351 "Choiseul(-Stainville), Étienne-François, Duc de"], vol. 7, pp. 193–195, in ''The Dictionary of Art'' (34 vols.), edited by Jane Turner. New York: Grove. . Also at Oxford Art Online, subscription required. * * * * * * * * * Watson, F. J. B. (1966). "Choiseul Boxes", pp. 141–158, reprint from ''Eighteenth Century Gold Boxes of Europe'', edited by A. Kenneth Snowman. Boston Book and Art Shop. . '''Attribution:''' ==External links== Category:1719 births Category:1785 deaths Category:Military personnel from Nancy, France Category:18th-century French politicians Category:18th-century French diplomats Category:French generals Category:Lycée Louis-le-Grand alumni Category:Dukes of Choiseul Category:Secretaries of State of the Navy (France) Category:Secretaries of State for War (France) Category:Peers created by Louis XV Category:Knights of the Golden Fleece of Spain Category:18th-century French military personnel Category:French people of the Seven Years' War Category:Court of Louis XV Category:Politicians from Nancy, France Category:Choiseul family | Étienne-François de Choiseul | mini|Étienne-François de Choiseul, Herzog von Amboise [[Datei:Signatur Étienne-François de Choiseul.PNG|rahmenlos|klasse=skin-invert-image]] mini|Étienne-François de Choiseul, [[Louise Julie Constance de Rohan-Rochefort|Madame de Brionne und Abbé Barthélemy]] mini|Die Ausfahrt des Duc de Choiseul auf dem Petersplatz in Rom (1754), von [[Giovanni Paolo Pannini]] '''Étienne François de Choiseul, Herzog von Choiseul''' (* 28. Juni [] in Nancy, Herzogtum Lothringen, heute Frankreich; † 8. Mai [] in Paris) war Marquis de Removille, Seigneur de Chanteloup, Marquis de Stainville (seit 1770), Duc de Choiseul und Pair von Frankreich (seit 1758) sowie Herzog von Choiseul, Herzog von Amboise, Pair von Frankreich (seit 1764) und ein führender französischer Staatsmann zur Zeit des Ancien Régime. == Leben == Choiseul war der älteste Sohn von François Joseph de Choiseul, marquis de Stainville (1700–1770). Er trug in seinen früheren Jahren den Höflichkeitstitel ''Comte de Stainville'' (Graf von Stainville). Zu seinen Brüdern zählten der Fürsterzbischof von Cambrai Léopold-Charles de Choiseul-Stainville sowie der Marschall von Frankreich Jacques Philippe de Choiseul-Stainville. Er trat in die Armee ein, diente während des Österreichischen Erbfolgekriegs 1741 in Böhmen und Italien, wo er sich bei der Schlacht von Coni 1744 auszeichnete. Von 1745 bis 1748 war er mit der Armee auf dem Gebiet der Niederlande und nahm an den Schlachten bei Mons, Charleroi und Maastricht teil. Er wurde zum Lieutenant général ernannt und heiratete 1750 Louise Honorine, Tochter des Bankiers Louis François Crozat (1691–1750),[http://www.pastellists.com/Genealogies/Crozat.pdf pastellists.com] (PDF; 115 kB) Marquis de Chatel, die ein großes Vermögen in die Ehe einbrachte. Choiseul gewann die Gunst von Madame de Pompadour, indem er ihr einige Briefe beschaffte, die Ludwig XV. an seine Cousine Madame de Choiseul geschrieben hatte. Nach einer kurzen Zeit als Landvogt von Vosges wurde er 1753 zum Botschafter in Rom ernannt, wo er mit den Verhandlungen betraut wurde, die die Unruhen im Zusammenhang mit der Bulle ''Unigenitus Dei filius'' betrafen. Er erfüllte seine Verpflichtung mit Geschick. 1757 sorgte seine Patronin für seine Versetzung nach Wien, wo er instruiert wurde, die neue Allianz zwischen Frankreich und Österreich zu zementieren. Sein Erfolg in Wien eröffnete ihm die Möglichkeit für eine weitergehende Karriere: Choiseul ersetzte Abbé François-Joachim de Pierre de Bernis als Außenminister (1758–1761/1766–1770) und steuerte daher während des Siebenjährigen Krieges die französische Außenpolitik. Zu dieser Zeit wurde er zum ''Duc d’Amboise'' erhoben. Obwohl in den Jahren 1761 bis 1766 sein Cousin César Gabriel de Choiseul-Praslin das Amt des Außenministers bekleidete, bestimmte doch Choiseul weiterhin die französische Politik bis 1770. So amtierte er phasenweise zugleich als Kriegsminister (1761–1770) und Marineminister (1761–1766). 1766 tauschte er mit seinem Cousin das Marineministerium gegen das Außenministerium. Als der Urheber des „Familienpaktes“ versuchte er, durch eine Allianz mit dem Bourbonen-Haus in Spanien die verheerenden Ergebnisse der Allianz mit Österreich wiedergutzumachen; seine Maßnahme kam aber zu spät. Seine energische Politik in anderen Bereichen des Staats war jedoch nicht vergeblich. Nachdem er inmitten einer Phase der Demoralisierung an die Macht gekommen war, verursacht durch die Niederlagen von Rossbach und Krefeld, reformierte er mit Mut und Energie die Streitkräfte. Auch wenn er zu spät kam, um den Verlust Kanadas und Indiens noch zu verhindern, entwickelte er die französischen Kolonien in den Antillen – darunter die „Perle der Karibik“ Saint Domingue – und brachte Korsika und Lothringen unter die französische Krone. Seine Innenpolitik stellte im Allgemeinen die '''' zufrieden. Er erlaubte die Veröffentlichung der '''' und führte die Verbannung der Jesuiten herbei. Choiseuls Sturz wurde durch seine Maßnahmen gegen die Jesuiten und durch seine Unterstützung für deren Gegner La Chalotais und der Provinzparlamente verursacht. Nach dem Tod Madame Pompadours 1764 wurden seine Feinde, angeführt von Madame Dubarry und dem Kanzler Maupeou, zu stark für ihn, und 1770 wurde er gezwungen, sich auf seinen Landsitz in Chanteloup zurückzuziehen. Die Intrigen gegen ihn hatten jedoch seine schon vorher große Popularität noch befördert, und während seines Ruhestands, der bis 1774 andauerte, lebte er im größten Luxus und wurde von vielen berühmten Persönlichkeiten besucht. Zu seiner großen Enttäuschung setzte ihn Ludwig XVI. nicht wieder in sein früheres Amt ein, wenn auch der König ihm 1774 die Rückkehr nach Paris gestattete. Dort starb er 1785 mit einem Berg an Schulden, den seine Witwe gewissenhaft beglich. Von 1762 bis 1771 war er Colonel général der Cent-Suisses et Grisons. == Bedeutung == Choiseul arbeitete sowohl mit Fähigkeit als auch mit Fleiß, und obwohl es ihm an Hartnäckigkeit fehlte, zeigte er in seiner Amtsführung Voraussicht und Liberalität. Horace Walpole gab in seinen Memoiren eine lebhafte Beschreibung von Choiseuls Charakter. Er bezichtigte ihn, den Krieg zwischen Russland und dem Osmanischen Reich 1768 angefacht zu haben, um sich an der Zarin Katharina II. zu rächen. Von seiner Außenpolitik sagte er An anderer Stelle schrieb er , und in Bezug auf Choiseuls Privatleben behauptete er . Choiseuls Witwe, eine Frau , lebte bis zu ihrem Tod am 3. Dezember 1808 im Ruhestand. == Namensgeber == Nach Étienne-François de Choiseul benannt sind: * Choiseul, der Hauptort des gleichnamigen Distriktes auf St. Lucia * der Choiseul Sound auf den Falklandinseln == Literatur == * Lucien Bély: ''Les Relations internationales en Europe'' (XVIIe–|XVIIIe. éditions PUF, 1992. * Johann Hartwig Ernst, Graf von Bernstorff: ''Correspondance entre le comte Johan Hartvig Ernst Bernstorff et le duc de Choiseul, 1758–1766''. 1871. * Louis Blart: ''Les Rapports de la France et de l’Espagne après le pacte de famille jusqu'à la fin du ministère du duc de Choiseul''. Paris, Félix Alcan, 1915. * Pierre Étienne Bourgeois de Boyne: ''Journal inédit 1765–1766 : Suivi du Mémoire remis par le duc de Choiseul au roi Louis XV (1765)''. 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Perrin, coll. « Histoire », Paris, [] ISBN 2-262-01278-4. * Étienne François, duc de Choiseul '' Recueil d’estampes gravées d’après les tableaux du cabinet de Monseigneur le duc de Choiseul: '' (François Basan; Pre-1801 Imprint Collection (Library of Congress)); * Étienne François, duc de Choiseul,'' Lettre du Duc de Choiseul à Monsieur de Montmorin''. 1791. * Jean de Choiseul: ''Les Choiseul et l’histoire'', éd. du Papyrus, []; * André Corvisier: ''L’Armée française de la fin du XVIIe au ministère de Choiseul. Le soldat''.Paris, Presses universitaires de France, 1964 * Laurence Cossé: ''La Femme du premier ministre'', roman sur Louise-Honorine de Choiseul (éd. Gallimard, 1998);. * Jacques Cuvillier et Daniel Roche: ''Famille et patrimoine de la haute noblesse française au XVIIIe: le cas des Phélypeaux, Gouffier, Choiseul'' [Broché] 2005); * Eugene Theodore Daubigny: ''Choiseul et la France d’outre-mer après le traité de Paris''. de Broché – 9 avril 2009. * Jonathan R. 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Broché, 2010. * Willy Marcus: ''Choiseul und Voltaire''. 1910. == Einzelnachweise == Kategorie:Kriegsminister (Frankreich) Kategorie:Außenminister (Frankreich) Kategorie:Minister (Ancien Régime) Kategorie:Pair von Frankreich (Ancien Régime) Kategorie:Markgraf (Frankreich) Kategorie:Ritter des Ordens vom Heiligen Geist Kategorie:Ritter des Ordens vom Goldenen Vlies Kategorie:Colonel général Kategorie:Person im Österreichischen Erbfolgekrieg Etiennefrancois Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1719 Kategorie:Gestorben 1785 Kategorie:Mann |
Étienne Lenoir | De '''Jean Joseph Étienne Lenoir''' gebuer den 12. Januar [] zu Missech, deemools Groussherzogtum Lëtzebuerg, haut belsch Provënz Lëtzebuerg, a gestuerwen de 7. August [] zu La Varenne-Saint-Hilaire bei Paräis, war en Erfinder (80 Patenter) a Geschäftsmann. Den Étienne Lenoir huet [] den éischte brauchbare Gasmotor gebaut, [] dat éischt Gefier op der Strooss, dat domat ugedriwwe gouf, den HippomobileDe Lenoir huet deemools tëscht 350 - 400 där Hippomobile verkaaft. Quell: http://en.wikipedia.org/wiki/Hippomobile_(car) an [] e Motorboot, dat mat Gas bedriwwe gouf. Mat sengem Gasmotorwon huet hien den 9 km laangen Trajet vu Paräis op Joinville-le-Pont an ongeféier 3 Stonnen zeréckgeluecht. An der ganzer europäescher Press gouf iwwer dem Lenoir säi Gasmotorwon geschriwwen. De russeschen Zar Alexander II. war sou dovun impressionéiert, datt en him een ofkaf huet. Den Nikolaus Otto huet sech bei der Entwécklung vum Ottomotor um Lenoir sengem Gasmotor orientéiert. Den Étienne Lenoir gouf ''chevalier de la Légion d'honneur'' a krut d'franséisch Nationalitéit. D'Gemeng Steesel huet an hirer Industriezon eng Gedenkplack fir de Lenoir opgeriicht an do och e Rondpoint no him benannt.''Verteilerkreis nach Automobilpionier benannt. Gedenktafel für Jean-Joseph Etienne Lenoir in Steinsel eingeweiht.'' Luxemburger Wort 2012, Nr. 129 (4. Juni), S. 20. — Kuckt och: mywort: Steinsel / Rédacteur: Luc Ewen / 26.10.2010. ''Square in Industriezone erhält einen Namen.'' [http://www.mywort.lu/steinsel/news-election/2960156.html?lang=fr] – ''Steinsel: DP kritisiert zunehmende Verschuldung.'' Lëtzebuerger Journal, veröffentlicht am 03.11.2010. [http://www.journal.lu/2010/11/03/dp-kritisiert-zunehmende-verschuldung/] == Literatur == * Anonyme (1980). ''Jean Joseph Etienne Lenoir. 1822-1900''. 22 S. Hesperange. [an der Lëtzebuerger Nationalbibliothéik ze kréien] * Anonymus (1948). ''Luxemburger Forscher.'' Tageblatt 1948, Nr. 80 (7. April), S. 4. [http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?application=DIRECTLINK&custom_att_2=simple_viewer&pid=133505&search_terms=#panel:pp|issue:133505|page:4] * Paul Conrardy (1982). ''Motoren und Autos "made in Luxembourg".'' Auto-Touring / Revue de l'Automobile-Club de Luxembourg, n° 5: 20-25 [Artikel iwwer lëtzebuergesch Automobilconstructeuren] * Jean-Pierre Monhonval (1985). ''Etienne Lenoir: un moteur en héritage.'' [préf.: Christian Calmes, André Desvallées]. 123 p. Michel frères, Virton. * Marcel Oberweis (2000). ''Der Erfinder des ersten Gasmotors mit elektrischer Funkenzündung. Am 7. August 1900 starb Jean Joseph Lenoir.'' Luxemburger Wort, 8. August 2000, S. 4. * Romain Hilgert (2015): ''Auf der Suche nach Étienne Lenoirs Auto''. d'Lëtzebuerger Land Nr.5/30. Januar 2015, S.25. * Claude Feyereisen: ''Der Luxemburg-Motor - Die Fondation Etienne Lenoir baut das Triebwerk des legendären Erfinders nach'', am Luxemburger Wort vum 17. Dezember 2018 S. 47. == Um Spaweck == * [http://andre.j.balout.free.fr/charente(16)_pdf/jean_joseph_etienne_lenoir001.pdf Biographie (.pdf)] Image:Lenoir_gas_engine_1860.jpg|Schema vum Lenoir-Gasmotor File:Lenoir_Motor_2.jpg|Lenoir-Gasmotor am Musée des arts et métiers zu Paräis Kategorie:Gebuer 1822 Kategorie:Franséisch Erfinder Kategorie:Gestuerwen 1900 Kategorie:Chevalier de la Légion d'honneur Kategorie:Belsch Erfinder | Étienne Lenoir | | lieu de naissance = Mussy-la-Ville, Belgique | date de décès = | lieu de décès = Saint-Maur-des-Fossés, France | âge au décès = | nationalité = Belge français | profession = | activités autres = réalise le premier moteur à combustion interne utilisable. | signature = }} '''Étienne Lenoir''', de son nom complet '''Jean-Joseph Étienne Lenoir''', né à Mussy-la-Ville au Luxembourg (aujourd'hui en Belgique)À l'époque situé dans le grand-duché de Luxembourg (période néerlandaise), puis en Belgique en 1839. le et mort à Saint-Maur-des-Fossés (plus précisément à La Varenne-Saint-Hilaire) le ., est un inventeur franco-belge. Autodidacte, et dépositaire de nombreux brevets dans des domaines divers, Lenoir est surtout connu pour être l'inventeur, en [], du premier moteur à allumage commandé opérationnel par bougie d'allumage : un moteur à deux temps utilisant du gaz de houille comme carburant. == Biographie == Troisième d'une famille qui comptera huit enfants, il est le fils de Jean-Louis Lenoir, un « marchand », et de Margot Magdelaine, son épouseRetranscription de l'acte de naissance d'Étienne Lenoir, dans J.-P. Monhonval, 1985, p. 33.. En 1838, âgé de seize ans, il quitte son village natal et vient s'installer rue du Temple à ParisRichard, 1990, p. 1-2 (16-17).. Il devient garçon de café à l'Auberge de l'Aigle d'or où, dans une cave, il réalise des expériences. Il fait breveter sa première invention – celle d'une hélice pour bateau – en 1845.. Engagé comme ouvrier chez un émailleur, il fait enregistrer, le , une patente concernant « l'application des métaux les uns sur les autres ». Il dépose plusieurs autres brevets, relatifs à des inventions touchant à des domaines fort divers. Il obtient la nationalité française en 1870 pour son aide pendant la guerre franco-prussienne et reçoit la Légion d'honneur en 1881 (non pas pour son moteur, mais pour ses développements en télégraphie). Il s'appauvrit dans ses dernières années malgré le succès de son moteur. Il meurt le à La Varenne-Saint-Hilaire et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise ( division)[http://archives.paris.fr/r/216/cimetieres/ ''Répertoire annuel d'inhumation'', 6 août 1900, n°3607, page 19]. == Créations et brevets == === Le moteur Lenoir === thumb|Schéma du moteur à gaz de Lenoir. Le , Étienne Lenoir dépose le brevet n° : « pour un moteur dilaté par la combustion du gaz de l'éclairage enflammé par l'électricité ».G. Lefebvre, 1864, p. 11., un moteur à simple effet et à deux temps, dont le principe est le suivant : Dans le premier temps, le piston s'éloigne du fond du cylindre, aspire le mélange de gaz d'éclairage et d'air ; vers le milieu de sa course l'ouverture d'aspiration est fermée, une étincelle éclate au fond du cylindre et produit l'explosion ; la fin de la course est motrice du fait de la détente des gaz brûlés. Dans le second temps, le piston, en revenant en arrière par l'effet d'une bielle, chasse dehors les gaz de combustion par une soupape d'échappement commandée mécaniquement par le moteurC. Martinot-Lagarde, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5731925r/f10 Le moteur à explosion]'', Paris, Berger-Levrault, 1912, p. 2. - En ligne sur Gallica.. Le moteur consomme par cheval-heure. Lenoir le fabrique en [] en « [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3705453/f41 Liste des moteurs placés dans Paris] », avec indication de leur usage (130 moteurs listés), dans G. Lefebvre, 1864, p. 40-44. qui servent notamment, l'année suivante, à faire fonctionner sur la Seine le premier bateau à moteur. Ce moteur consomme de mélange gazeux pour développer une puissance de deux chevaux. Le brevet sera « amendé » à six reprises : les , 5 et , le et les et . Lenoir réalise un moteur à quatre temps en se basant sur le principe du cycle de Beau de Rochas : son automobile à moteur à gaz parcourt de Paris à Joinville-le-Pont en trois heures . === Les voitures Lenoir === alt=La voiture de Lenoir|vignette|La voiture de Lenoir La première automobile de Lenoir, très audacieuse, est décrite dans la revue Le Monde Illustré du 16 juin 1860"''Voiture mue par un moteur du système Lenoir.''" [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62281766/f11.item.r=lenoir Le Monde Illustré du 16 juin 1860.]. Les dates à laquelle Lenoir a construit ses automobiles varient de 1860 à 1863. Il est évident qu'il a construit une petite voiture avec son moteur vers 1860. Son automobile de 1862 était capable de rouler à 3 km/h. En 1861, il met un de ses moteurs dans un bateau. En 1863, Lenoir fait la démonstration d'un deuxième chariot à trois roues, une sorte de wagon placé sur une plate-forme de tricycle. Il est propulsé par un moteur "hydrocarbures liquides" (pétrole) de ( ; ) , avec un carburateur rudimentaire qui est déposé en 1886. Il a parcouru avec succès les de Paris à Joinville-le-Pont et en quatre-vingt-dix minutes aller-retour, soit une vitesse moyenne inférieure à celle d'un marcheur, bien qu'il y ait sans doute eu des pannes. En 1863, il vend ses brevets à la Compagnie parisienne de gaz et se tourne vers les bateaux à moteur, construisant en 1888 un moteur quatre temps alimenté au ligroïne. Jules Verne écrit dans son roman de 1863 ''Paris au '' à propos de boulevards bondés de voitures sans chevaux, « la machine Lenoir appliquée à la locomotion. » === Brevets divers === thumb|Moteur à gaz de Lenoir au [[Musée des arts et métiers à Paris.]] Durant sa vie, Lenoir dépose de nombreux autres brevets : * un procédé de production d'émail blanc ; * l'amélioration de la galvanoplastie « [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6545525m/f145 Reproduction en ronde bosse par la galvanoplastie. Par M. Lenoir] », dans ''Le Génie industriel : revue des inventions françaises et étrangères...'', Paris, 1856, t. 12, p. 135. – En ligne sur Gallica. ; * le freinage électrique pour wagons (21 novembre 1855) ; * la signalisation pour voies ferrées ; * l'étamage du verre (1857) ; * le tannage du cuir ; * la bougie d'allumage pour moteur en []. == Hommages == alt=plaque en marbre vert sur laquelle est apposé le portrait en bronze de Lenoir ; en lettres dorées figure l’inscription suivante : Étienne Lenoir (portrait) 1822 - 1900 Inventer du premier moteur à gaz industriel 1860 Plaque commémorative érigée par souscription sur l'initiative de la Chambre Syndicale de l’Industrie des moteurs à gaz, à pétrole et des gazogènes le 16 décembre 1912 Monsieur Fernand David, ministre du commerce et de l’Industrie (J. Malet)|vignette|Plaque dans l’église du musée des Arts et Métiers. *Lenoir est fait chevalier de la Légion d'honneur. *Un timbre à l'effigie de Lenoir a été émis par la poste belge en 1955[http://colnect.com/fr/stamps/stamp/78509-Belgian_Scientists_Jean-Etienne_Leonard-Inventors-Belgique Timbre à l'effigie de Lenoir (erreur dans le nom indiqué...)], sur le site Colnect.. *Le , peu avant sa mort, Lenoir reçoit un prix de l'Automobile Club de France, une plaque de vermeil portant l'inscription "En reconnaissance de ses grands mérites en tant qu'inventeur du moteur à essence et constructeur de la première voiture au monde". * Une place porte son nom dans la commune de Schaerbeek (Bruxelles). * Une avenue à Louvain-la-Neuve porte son nom. * Une école technique à Arlon (Institut technique Étienne Lenoir Arlon) porte son nom. *Une plaque en son honneur a été apposée au musée des Arts et Métiers de Paris par la Chambre syndicale de l’industrie des moteurs en 1912. == Notes et références == == Bibliographie == *Eugène Armengaud, ''Publication industrielle des machines, outils et appareils les plus perfectionnés et les plus récents employés dans les différentes branches de l'industrie française et étrangère. Tome treizième''. Paris, Armengaud, 1861, p. [https://books.google.be/books?id=jEfj08nt6tEC&hl=fr&pg=PA62#v=onepage 62-63] et [https://books.google.be/books?id=jEfj08nt6tEC&hl=fr&pg=PA230#v=onepage 230-253]. – En ligne sur Google Livres. *Eugène Armengaud, ''Traité théorique et pratique des moteurs à vapeur... Tome 2'', Paris, Armengaud, 1862. Chap. « [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62058304/f447 Moteur Lenoir] », . – En ligne sur Gallica. *Gustave Lefebvre, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3705453 Moteur Lenoir. Notice et instruction pratique sur le moteur à air dilaté par la combustion du gaz d'éclairage]'', Paris, Dentu, 1864, 57 p., p. d'ill. – En ligne sur Gallica. – Publication à caractère commercial. *Fernand Forest, ''Les Bateaux automobiles'', Paris, H. Dunod - E. Pinat, 1906, XIV-703 p. *Pierre Souvestre, ''Histoire de l'automobile'', Paris, H. Dunod - E. Pinat, 1907. Chap. « [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5495467j/f112 L'invention de Lenoir - Aventures du premier canot - Question de priorité] », . – En ligne sur Gallica. *Louis Lefebvre, « Étienne Lenoir, fils illustre de la Gaume », dans ''Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg'', 1948, , . 2 1/2 p. – Article repris entièrement dans . *Yves Le Gallec, « Les origines du moteur à combustion interne..., 4 : Le moteur à gaz de Lenoir », dans ''Techniques et Civilisations'', 1951, vol. 2, fasc. 7, . *E.-P. Fouss, « Etienne Lenoir 1822-1900. Inventeur du moteur à gaz », dans ''Le Pays gaumais'', 1959, , 93-108. – Article repris en partie dans . * , citant comme source à ladite liste ''Description des machines'', 1850-1884, 1874-1889.}} *Jacques Ickx, ''Ainsi naquit l'automobile'', Lausanne, Edita, 1971. 2 vol. * David Burgess Wise, « Lenoir : The Motoring Pioneer », dans Ian Ward (dir.), ''The World of Automobiles'', Londres, Orbis, 1974, . * anniversaire du moteur Lenoir.}} *Richard, « [http://andre.j.balout.free.fr/charente(16)_pdf/jean_joseph_etienne_lenoir001.pdf Jean-Joseph Lenoir (1822-1900) Inventeur du moteur à explosion (1860) Chevalier de la Légion d'Honneur] », dans ''Revue de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Honneur'', , , . – En ligne . == Voir aussi == === Articles connexes === * Nikolaus Otto * Gaz d'éclairage * Histoire de l'automobile === Liens externes === * [http://www.amneville.com/culture.aspx?num_p=26 Musée de la moto et du vélo d'Amnéville-les-Thermes (Moselle)] Sur le site amneville.com * [https://www.youtube.com/watch?v=WxqyIDJJtOY Moteur Lenoir en vidéo] Sur le site youtube.com Catégorie:Naissance à Musson Catégorie:Naissance dans le royaume uni des Pays-Bas Catégorie:Ingénieur belge du XIXe siècle Catégorie:Ingénieur français du XIXe siècle Catégorie:Inventeur belge du XIXe siècle Catégorie:Inventeur français du XIXe siècle Catégorie:Histoire automobile Catégorie:Personnalité liée à l'automobile Catégorie:Personnalité liée à la Gaume Catégorie:Double nationalité franco-belge Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 91) Catégorie:Naissance en janvier 1822 Catégorie:Décès en août 1900 Catégorie:Décès à Saint-Maur-des-Fossés Catégorie:Décès dans le département de la Seine Catégorie:Décès à 78 ans | Étienne Lenoir | |birth_place = Mussy-la-Ville, Belgium |death_date = |death_place = La Varenne-Sainte-Hilaire, France |residence = |citizenship = |ethnicity = |field = Engineering |work_institutions = |alma_mater = |doctoral_advisor = |doctoral_students = |known_for = |author_abbrev_bot = |author_abbrev_zap = |influences = |influenced = |prizes = |religion = |footnotes = |signature = }} '''Jean Joseph Étienne Lenoir''', also known as '''Jean J. Lenoir''' (12 January 1822 – 4 August 1900), was a Belgian-French engineer who developed the internal combustion engine in 1858. Prior designs for such engines were patented as early as 1807 (De Rivaz engine), but none were commercially successful. Lenoir's engine was commercialized in sufficient quantities to be considered a success, a first for the internal combustion engine. He was born in Mussy-la-Ville (then in Luxembourg, part of the Belgian Province of Luxembourg since 1839). In 1838, he immigrated to France, taking up residence in Paris, where he developed an interest in electroplating. His interest in the subject led him to make several electrical inventions, including an improved electric telegraph. ==Lenoir engine== thumb|right|Lenoir motor thumb|left|Lenoir gas engine 1860 By 1859, Lenoir's experimentation with electricity led him to develop the first internal combustion engine which burned a mixture of coal gas and air ignited by a "jumping sparks" ignition system by Ruhmkorff coil, and which he patented in 1860. The engine was a steam engine converted to burn gaseous fuel and thus pushed in both directions. The fuel mixture was not compressed before ignition (a system invented in 1801 by Philippe LeBon who developed the use of illuminating gas to light Paris), and the engine was quiet but inefficient, with a power stroke at each end of the cylinder. In 1863, the Hippomobile, with a coal gas fueled, one cylinder, internal combustion engine, made a test drive from Paris to Joinville-le-Pont, covering 18 km in 3 hours. Lenoir was an engineer at Petiene et Cie (Petiene & Company), who supported him in his founding of the companies of ''Corporation Lenoir-Gautier et Cie engines Paris'' and ''Société des Moteurs Lenoir '' in Paris in 1859, with a capitalization of two million ''franc''s and a factory in the ''Rue de la Roquette'', to develop the engine, and a three-wheeled carriage constructed to use it. Although it ran reasonably well, the engine was fuel inefficient, extremely noisy, tended to overheat, and, if sufficient cooling water was not applied, seize up. German engineer H. Boetius describes in an 1861 essay that the Lenoir engine's fuel consumption was falsely advertised. Instead of the promised , the fuel consumption (in a Kuhn-built Lenoir engine) was rather in the range. Nevertheless, ''Scientific American'' reported in September 1860 that the Parisian newspaper ''Cosmos'' had pronounced the steam age over. By 1865, 143 had been sold in Paris alone, and production of Lenoir Gas Engines, by Reading Gas Works in London, had begun. Lenoir had completed work on his engine in 1859 and had a grand unveiling on 23 January 1860, for twenty guests. In his speech he said, "If it works, I will add carburetor heating, at a constant level, which will allow the use of petrol, or gasoline, or tar, or any resin". He turned on the illuminating gas valve, pushed the flywheel, and the engine came to life. In 1860, Lenoir received a patent for "an air motor expanded by gas combustion" from Conservatoire national des arts et métiers, no. N.43624 ==Lenoir's automobiles== thumb|right|Lenoir's Hippomobile Dates vary from 1860 to 1863 on when Lenoir built his automobiles. It is apparent that he built a small carriage with his engine around 1860. His automobile of 1862 was capable of 3 kilometers per hour. In 1861, he put one of his engines in a boat. In 1863, Lenoir demonstrated a second three-wheeled carriage, the '''Hippomobile''', little more than a wagon body set atop a tricycle platform. It was powered by a 2543 cc (155 in3; 180×100 mm, 7.1×3.9in) 1.5 hp, "liquid hydrocarbon" (petroleum) engine with a primitive carburettor which was patented in 1886. It successfully covered the 11 km (7 mi) from Paris to Joinville-le-Pont and back in about ninety minutes each way, an average speed less than that of a walking man (though doubtless there were breakdowns). This succeeded in attracting the attention of Tsar Alexander II, and one was sent to Russia, where it vanished; Lenoir was not pleased. In 1863, he sold his patents to Compagnie parisienne de gaz and turned to motorboats instead, building the first naptha-fueled four-cycle, fueled by ligroin (heavy naptha), in 1888. Jules Verne wrote in his 1863 novel Paris in the Twentieth Century of boulevards crowded with horseless carriages, "the Lenoir machine applied to locomotion." ==Stationary engines== Most applications of the Lenoir engine were as a stationary power plant powering printing presses, water pumps, and machine tools. They "proved to be rough and noisy after prolonged use", however. Other engineers, especially Nicolaus Otto, began making improvements to internal combustion technology, which soon rendered the Lenoir design obsolete. Fewer than 500 Lenoir engines. of between 6 and 20 hp, were built, including some under license in Germany. ==Electrical engineering== In 1865, Lenoir returned to electrical engineering. He developed a new type of automatic telegraph device that could send information in written form. This device was of great value during the Franco-Prussian War. He also installed an improved version of his engine in a 12-meter-long boat for a Mr. Dalloz, who used it on the Seine for two years.Franco-Prussian War ==French citizenship== Lenoir was granted French citizenship in 1870 for assistance during the Franco-Prussian War, and awarded the ''Légion d'honneur'' for developments in telegraphy in 1881. Lenoir was impoverished in later years despite his engine's relative success. ==Honors== On 16 July 1900, not long before his death, Lenoir received an award from the '''ACF''' (Automobile Club de France), which was a vermeil plate with the inscription, ''"In recognition of his great merits as an inventor of the gas engine and builder of the first car in the world."'' Lenoir Rock in Antarctica is not named after the engineer, but after a scientific instrument maker also named Étienne Lenoir. Lenoir died in La Varenne-Sainte-Hilaire on 4 August 1900. ==See also== * Hippomobile * History of the internal combustion engine * Lenoir cycle * Timeline of hydrogen technologies ==References== Wise, David Burgess, "Lenoir: The Motoring Pioneer" in Ward, Ian, executive editor. ''The World of Automobiles'' (London: Orbis Publishing, 1974), p. 1181. Wise, David Burgess, "Lenoir: The Motoring Pioneer" in Ward, Ian, executive editor. ''The World of Automobiles'' (London: Orbis Publishing, 1974), p. 1182. }} ===Sources=== * G.N. Georgano ''Cars: Early and Vintage 1886–1930''. London: Grange-Universal, 1990 (reprints AB Nordbok 1985 edition). . * Wise, David Burgess, "Lenoir: The Motoring Pioneer" in Ward, Ian, executive editor. ''The World of Automobiles'', p. 1181–2. London: Orbis Publishing, 1974. ==External links== Category:1822 births Category:1900 deaths Category:19th-century Belgian engineers Category:19th-century Belgian inventors Category:Naturalized citizens of France Category:19th-century French inventors Category:French automotive pioneers Category:People associated with the internal combustion engine | Étienne Lenoir (Erfinder) | mini|Étienne Lenoir '''Jean-Joseph Étienne Lenoir''' (* 12. Januar [] in Mussy-la-Ville (Großherzogtum Luxemburg, seit [] Belgien); † 4. August [] in La Varenne-Saint-Hilaire, Teil von Saint-Maur-des-Fossés (Frankreich)) war ein Erfinder mit 80 Patenten und Geschäftsmann. Er war ein Pionier im Bau von Wärmekraftmaschinen und entwickelte den ersten funktionstüchtigen Gasmotor, den er auch in einen Wagen und Boote einbaute. Lenoir war Ritter der Ehrenlegion und erhielt die französische Staatsbürgerschaft. == Jugend == Lenoir kam als drittes von acht Kindern in der 800-Seelen-Gemeinde Mussy-la-Ville in der Nähe von Virton zur Welt. Er scheint sich früh für einen technischen Beruf entschieden zu haben, eine entsprechende Ausbildung konnte sich seine Familie jedoch nicht leisten. Er verließ seine Heimat 1838 offenbar ohne Bedauern. Überliefert ist, dass er am Dorfausgang seine Schuhe wegwarf, weil er keine Krume Erde mitnehmen wollte aus einem Land, das nicht verstünde, was er wolle.''Revue de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Honneur, Nr. 107'' Zu Fuß ging er über Reims und Meaux nach Paris, wo er im Sommer 1838 eintraf. Den Lebensunterhalt in dieser Zeit verdiente er sich durch Gelegenheitsarbeiten auf Bauernhöfen. == Erfindungen vor dem Gasmotor == Er fand eine Anstellung als Kellner auf wertpapiergeschichte.com, abgerufen am 21. Juli 2013 in der ''Auberge de l’Aigle d’Or'' in der rue du Temple im 3. Arrondissement, wo er auch wohnte. In seiner Freizeit las er und experimentierte im Keller der Herberge. Ein Emaillierer im Quartier stellte ihn als Arbeiter ein. Lenoir beschäftigte sich nun mit dem Problem, weißes Email mittels Oxidation herzustellen. Er fand eine Formel und erhielt 1847 sein erstes Patent darauf. Das Verfahren wurde vor allem bei der Herstellung von Zifferblättern angewendet. Lenoir interessierte sich auch für Elektrolyse und entwickelte ein spezielles Verfahren zum Versilbern oder Verkupfern kleiner runder Gegenstände. Der Goldschmied Charles Christofle kaufte es ihm ab und empfahl ihm, es patentieren zu lassen. Das geschah 1851. Christofle wandte das Verfahren bei der ornamentalen Ausgestaltung der Pariser Oper an. Keinen Erfolg hatte Lenoir mit der Entwicklung eines elektromagnetischen Motors. Zwischen 1855 und 1857 erhielt er mehrere Patente zu völlig unterschiedlichen technischen Lösungen: im Eisenbahnbereich arbeitete er an elektrischen Signalen und Sicherheitssystemen wie Bremsen; er entwickelte einen Regler für Dynamos, erfand eine mechanische Knetmaschine, einen Wasserzähler und ein Verfahren zur Beschichtung von gläsernen Oberflächen. Vom Verkauf seiner Erfindungen konnte Lenoir mittlerweile leben. Er wohnte damals am Boulevard du Prince-Eugène 139 – 1870 umbenannt in Boulevard Voltaire. Seit er über den ''Fardier'' des Nicholas Cugnot gelesen und das Fahrzeug an der École Centrale des Arts et Manufactures gesehen hatte (wo es heute noch steht), überlegte er, wie eine solche Konstruktion besser ausgeführt werden könnte. Der ''Fardier'' war über sieben Meter lang, wog vier Tonnen und hatte eine dem Stand der Technik beim Bau entsprechende ineffiziente Dampfmaschine als Antrieb. Die Bremse war ebenso ungenügend und der Steuermechanismus schwerfällig, weil der Kolben der Maschine auf das gelenkte Vorderrad der Maschine einwirkte. Hinzu kam das Gewicht des direkt darüber angebrachten Heizkessels. Bei seinen zahlreichen Besuchen in der ''École Centrale'' lernte Lenoir den Eisenbahningenieur Alphonse Beau de Rochas (1815–1893) kennen. Der als schwierig bekannte Rochas half Lenoir bei seinen Recherchen. == Der Gasmotor == mini|Schema des Lenoir-Gasmotors mini|Lenoir-Gasmotor im Technischen Museum Wien mini|Verdichtungsloser, direkt wirkender Gas-Zweitaktmotor von Lenoir, 1861 Lenoir war davon überzeugt, dass das Potential der Dampfmaschine weitgehend ausgeschöpft war. Außerdem waren die Nachteile offensichtlich: Die Maschine muss lange angeheizt werden, ehe gearbeitet werden kann, und sie ist schwer. Die neue finanzielle Unabhängigkeit nutzte Lenoir, um seinen eigenen Motor zu bauen. Er besuchte kostenlose Vorlesungen an der ''École Centrale'' und nach einigen Monaten begann er mit der Umsetzung in der mechanischen Werkstätte seines Freundes Hippolyte Auguste Marinoni (1823–1904) in der Rue de la Roquette im 11. Arrondissement. Marinoni, Sohn eines Polizeioffiziers und Erfinder einer Maschine zur Bearbeitung von Reis und Baumwolle, verdiente mit seiner Rotationsdruckmaschine ein Vermögen. === Funktionsweise === Der Durchbruch gelang 1858 mit einem Stationärmotor. Lenoir entwickelte den Einzylinder im Laufe des Jahres 1859 weiter zum ersten brauchbaren Gasmotor. Zu dessen Vorzügen gehörte es, dass die Energieversorgung direkt im Haus möglich war: Der Motor musste bloß an die städtische Gasversorgung angeschlossen werden. Außerdem lief er sehr leise; der Verbrauch hingegen war hoch. Die Konstruktion ist eine Kombination bereits bekannter Elemente mit eigener Erfindungsgabe und hat einige Ähnlichkeiten mit der Dampfmaschine. Anstatt den Brennstoff wie bei der Dampfmaschine außerhalb zu verbrennen und danach die Wärme in den Zylinder zu leiten, entsteht sie beim Gasmotor durch die Verbrennung im Inneren. Der Antrieb wirkt beim Lenoirschen Motor im Unterschied zum Flugkolbenmotor von Nikolaus Otto und Eugen Langen direkt auf die Kurbelwelle. Lenoirs Motor arbeitet als Zweitakter ohne Verdichtung; eine Broschüre des ''Musée des Arts et Métiers'' bezeichnet ihn als „Eintakter mit zwei Halbtakten“, wobei Einlass und Verbrennung den ersten und der Ausstoß den zweiten Halbtakt bilden.Musée des Arts et Métiers: ''Carnet Lenoir''Frankenberg / Matteucci nennen den Motor einen Dreitakter (Ansaugen – Verbrennen – Ausstoßen); der Verdichtungstakt entfällt (S. 15). Ein Zündgemisch aus Leuchtgas und Luft treibt den auf einem Patent von Robert Street beruhenden Kolben an, und dieser wiederum das Schwungrad. Es wird mit einem Flachschieber abwechselnd auf jede Seite des Kolbens geleitet, sodass dieser analog dem Gasmotor von Philippe Lebon (1767–1804) in beide Richtungen arbeitet (doppeltwirkend). Dabei wird durch die Bewegung des Kolbens gleichzeitig das im vorhergehenden Takt verbrannte Gas auf der anderen Seite ausgestoßen. Der Schieber wird über ein Exzenter von der Kurbelwelle angetrieben.Nach Frankenberg / Matteucci laufen zwei Kolben im Zylinder (S. 15). Das von Lenoir erdachte Zündsystem, von ihm ''inflammateur'' genannt, besteht aus zwei der von Robert Wilhelm Bunsen entwickelten galvanischen Elemente, die Niederspannung an einen Rühmkorffschen Induktionsapparat (Induktionsspule) weitergeben. Die von Lenoir entwickelte Zündkerze basiert auf einem von Isaac de Rivaz (1752–1828) entdeckten Prinzip. Sie besteht aus einem Mantelbolzen aus Kupfer, der einen Stift aus Porzellan mit dem Zünddraht enthält. Auch den Zündverteiler dazu konstruierte Lenoir selbst. Wie auch bei Dampfmaschinen üblich, verwendete Lenoir einen Fliehkraftregler mit Kugeln, um einen gleichmäßigen Lauf zu erreichen. Der Prototyp drehte mit 130/min, die Serienversion mit etwa 100/min. Ein solcher Motor wog etwa 100 kg und hatte einen Hubraum von etwa 2,5 Litern. Lenoir berechnete einen Verbrauch von 500 Litern Gas pro PS und Stunde, tatsächlich liegt er bei über 3000 Litern pro PS und Stunde.Max Ensslin: ''Die heutigen Gas- und Erdölmotoren und ihre Bedeutung für die Industrie.'' In: ''Polytechnisches Journal'', 1900, Band 315 (S. 234–239). [http://dingler.culture.hu-berlin.de/article/pj315/ar315057 Online], abgerufen am 29. Januar 2020. Zu Lenoirs Innovationen gehören das Ventil im Zylinderkopf, der Kipphebel und das Zündsystem. Im November 1859 meldete Lenoir den Motor zum Patent an. Zur feierlichen Unterzeichnung des Dokuments am 23. Januar 1860 mit Demonstration waren etwa 20 Personen eingeladen. Das für eine Gültigkeit von 15 Jahren ausgestellte Patent umfasst einen „Luftausdehnungsmotor durch Verbrennung von Gas“''« un moteur à air dilaté par la combustion des gaz »'', datiert vom 24. Januar [], und trägt die Nummer 43624.Noch eine Besonderheit bei Frankenberg / Matteucci: Sie nennen (wohl irrtümlich) den 24. Juni 1860; dieses Datum wird von keiner anderen Quelle bestätigt (S. 15). === Schwächen === Der Lenoir-Motor hatte einige grundlegende Nachteile: Physikalisch bedingt ist der maximale Wirkungsgrad von atmosphärischen Motoren grundsätzlich niedrig; konkrete Angaben sprechen von 3 bis 5 Prozent. Ein modernes Auto mit Benzinmotor erreicht 30 Prozent. Infolgedessen verbrauchte der Motor auch sehr viel Treibstoff. Da der Kolben beidseitig Explosionen ausgesetzt war, entwickelten sich sehr hohe Betriebstemperaturen. Mit den damaligen Werkstoffen und der möglichen Fertigungspräzision bestand schnell die Gefahr eines Kolbenklemmers. Dementsprechend benötigte der Motor viel Schmieröl sowie eine sehr leistungsfähige Wasserkühlung. === Produktion === Einige Motoren entstanden zunächst bei Marinoni. Bereits 1859 suchte Lenoir Kapitalgeber. Mit dem Investor Gautier wurde die ''Société des Moteurs Lenoir'' mit Sitz am Boulevard de Sebastopol 101 gegründet. Kapitalisiert war die Gesellschaft mit zwei Millionen Francs. Die Produktionsstätte lag wie Marinonis Fabrik an der Rue de la Roquette; es ist unklar, ob sie im selben Gebäude untergebracht war. Die erste Serienmaschine mit einer Leistung von 4 PS nach damaliger Berechnungsmethode wurde im Mai 1860 werbewirksam an den Drehermeister Levêque an der Rue Rousselet 35 im 7. Arrondissement ausgeliefert. In den folgenden Monaten verließen 380 Motoren mit 1 bis 4 PS das Werk.Gemäß ''wertpapiergeschichte.com'' 330 Exemplare innert fünf Jahren; bis 1864 liefen allein in Paris 130 Lenoir-Motoren. Der Motor wurde sehr wohlwollend aufgenommen. So erhielt er an der Weltausstellung 1862 in London eine Auszeichnung. Ein Standard-Motor kostete zwischen 1100 und 2800 Franc. Es gab ihn mit 1⁄2, 1, 2 oder 3 PS und auf Sonderbestellung als Zweizylinder mit 4 PS. Vorteilen wie der einfachen Installation, der sofortigen Einsatzfähigkeit ohne Vorheizen, der Zuverlässigkeit und der Laufruhe standen Nachteile gegenüber; so gab es anfangs keine Motoren mit mehr als 4 PS Leistung, und Kaufpreis wie Unterhaltskosten waren hoch. Verwendung fanden sie oft in Handwerks- und kleinen Familienbetrieben wie Kleidermanufakturen, in mechanischen Werkstätten oder in Druckereien. Unter Lizenz wurden Lenoir-Motoren in Deutschland, Großbritannien und den USA hergestellt. === Boote === 1861 brachte Lenoir einen 2-PS-Motor versuchsweise in einem Boot unter. Da Gas noch nicht mitgeführt werden konnte, musste er eine andere Treibstoffversorgung finden. Anstelle von Leuchtgas verwendete er Petroleum. Dies wiederum machte eine Vorrichtung zur Gemischaufbereitung, also eine frühe Form des Vergasers, erforderlich. 1865 baute Lenoir für den Herausgeber der Zeitschrift ''Le Monde Illustré'', Dalloz, einen 6-PS-Motor in ein zwölf Meter langes Boot. Der Besitzer nutzte es für Vergnügungsfahrten auf der Seine. === Hippomobile === mini|Lenoir Hippomobile (Schnittzeichnung) Eine Version des Motors mit 11⁄2 PS, der ebenfalls unabhängig von der stationären Gasversorgung funktionierte, baute er 1863 in einen dreirädrigen, Hippomobile genannten Wagen ein. Hier verwendete er einen Treibstoff auf Terpentin-Basis. Die Karosserie bestand aus einem hochliegenden quaderförmigen Aufbau. Darunter gab es ein Holzabteil mit der Antriebstechnik. Mit diesem Fahrzeug fuhr er die 18 km lange Strecke von seiner Werkstatt nach Joinville-le-Pont und zurück in etwa drei Stunden. Das ergab einen Durchschnitt von 6 km/h inklusive Pausen. Die Information über die Fahrt stammt von Lenoir selbst, gilt aber als gesichert. Akten, die beim Automobile Club de France liegen, belegen die Fahrt sowie ein Patent von 1864.Lengerke: ''Automobil-Rennen und Wettbewerbe'' (1894–1907), Faksimile eines Werks von 1908, S. 8. Das Fahrzeug wurde kein Erfolg wegen des hohen Gewichtes und des mit nur 100/min drehenden Motors. Ein zweites Automobil entstand 1865 und wurde an den russischen Zaren Alexander II. verkauft. Keines der Fahrzeuge ist erhalten; das Hippomobile wurde im Deutsch-Französischen Krieg 1870–1871 zerstört. === Luftschiff === mini|Das Luftschiff ''Aeolus'' von Paul Haenlein (1872) mit einem Lenoir-Gasmotor. Der deutsche Maschineningenieur Paul Haenlein arbeitete seit mindestens 1864 an einem halbstarren Luftschiff, das er mit einem Gasmotor antreiben und dadurch lenkbar machen wollte. Das Gas dazu sollte der Hülle des Luftschiffs mittels Verteilerrohr entnommen werden; im gleichen Maß, wie Gas verbraucht wurde, sollte dieses durch Aufpumpen des Ballonetts mit Pressluft ausgeglichen werden. Darauf erhielt er am 1. April 1865 ein Patent. Die erste Fahrt sollte in Wiener Neustadt stattfinden, wurde aber kurzfristig nach Brünn verlegt. Sie war insofern erfolgreich, als das Luftschiff tatsächlich bis 20 Meter aufstieg und eine Geschwindigkeit von 18 km/h erreichte. Das stets von Soldaten gesicherte Fluggerät blieb aber unter seinen Möglichkeiten, weil das Brünner Stadtgas elf Prozent schwerer war als jenes von Wiener Neustadt, für welches das Luftschiff berechnet war. Damit wurde ''Aeolus'' 250 kg schwerer als vorgesehen.[http://www.austroclassic.at/index.php?option=com_content&task=view&id=1665&Itemid=46 Paul Haenlein und sein Luftschiff „Aeoius“] auf austroclassic.at, abgerufen am 21. Juli 2013 == Späteres Leben und weitere Erfindungen == Der Erfolg von Lenoirs Gasmotoren dauerte nur etwa fünf Jahre an. Auf der Weltausstellung 1867 in Paris konkurrierte Ottos und Langens neuartiger Flugkolbenmotor mit 14 Gasmotoren verschiedener Hersteller und setzte sich durch. Auch Lenoir räumte dessen Überlegenheit ein und nannte seine eigene Erfindung sogar „monströs unperfekt“. Die meisten Lenoir-Motoren waren nach wenigen Jahren ausgemustert. Étienne Lenoir hatte die Rechte an seinem Gasmotor bereits 1863 an die ''Compagnie Parisienne du Gaz'' verkauft und arbeitete neben und nach dem Gasmotor an zahlreichen weiteren unterschiedlichen Erfindungen. So konstruierte er einen Apparat „zur telegraphischen Übermittlung von geschriebenen oder gezeichneten Dokumenten“, welcher anlässlich der Belagerung von Paris (1870–1871) sogar militärisch genutzt wurde. Weitere Arbeiten betrafen eine chemische Methode zum Gerben von Leder mit Ozon. Das Verfahren verkürzte den Gerbvorgang massiv, und es war außerdem für die Angestellten gesundheitsschonender. Seinen Lebensabend verbrachte Lenoir in geruhsamem Wohlstand in seiner Wohnung an der Rue du Bac N° 114 im Stadtteil La Varenne-St. Hilaire im 7. Pariser Arrondissement. Von hier ging er oft zum Fliegenfischen an die nahe Seine, blieb aber aktiv und verfolgte die weitere Entwicklung des Verbrennungsmotors mit Interesse. Er erkannte die Überlegenheit des Viertaktmotors von Otto und arbeitete sogar selber an einer Viertaktversion des Gasmotors, die er 1883 patentieren ließ. Dieser wurde ab 1894 von ''Mignon & Rouart'' und der ''Compagnie Parisienne du Gaz'' produziert. Den Wirkungsgrad verbesserte Lenoir auf 15 Prozent. 1886 entstand noch einmal ein Boot, das von einem solchen Motor angetrieben wurde. Jean-Joseph Étienne Lenoir verschied in aller Stille am 4. August 1900. Er wurde auf dem Pariser Friedhof Père Lachaise beigesetzt. == Würdigung == Jean-Joseph Étienne Lenoir hat zwar weder den Explosions- noch den Gasmotor erfunden. Dennoch kommt diesem unter seinen 75 patentierten Erfindungen zweifellos die größte Bedeutung zu. Lenoirs Verdienst ist es, einzelne Komponenten bekannter Konstruktionen sinnvoll angeordnet und mit großem schöpferischen Elan um eigene Ideen erweitert zu haben. Zweifellos war seine Erfindung der erste wirklich einsatzfähige Gasmotor; als solcher wurde er industriell gefertigt und bildete eine Zeitlang und für eine beschränkte Nutzungsart eine echte Alternative zur Dampfmaschine und legte eine der Grundlagen für serienmäßig hergestellte Motorfahrzeuge zu Land, zu Wasser und in der Luft. Gottlieb Daimler sah den Motor schon 1860 in Paris, ohne dass dieser ihn beeindruckt hätte. Lenoirs Erfindung hat aber eine andere, eher unerwartete Auswirkung: Nicolaus Otto ließ 1861 einen Lenoir-Motor nachbauen und erkannte, dass er mit Spiritus besser laufen würde. Die Entwicklung eines zuverlässigen Vergasers zur Gemischaufbereitung benötigte viel Zeit; einer der Gründe dafür, dass Otto erst 1878 sein Patent erhielt. Es ist nicht ohne Ironie, dass Lenoir auch hier auf dem richtigen Weg war; seine mit Petroleum oder Terpentin betriebenen Fahrzeuge benötigten ebenfalls einen Vergaser. 1864 präsentierte Otto seinen Flugkolbenmotor. Auch dieser war unverdichtet. Es handelte sich dabei um einen weiteren logischen Schritt weg vom Dampfmaschinenbau. Die Explosion erfolgte nur noch auf einer Seite des Kolbens; die Antriebswelle regulierte nun die Geschwindigkeit der Kolbenbewegung unabhängig von der Drehzahl des Schwungrades, was zu einer drastischen Reduktion des Treibstoffverbrauchs führte. mini|Der ''Fardier'' von [[Nicholas Cugnot (1771)]] War das Hippomobile das erste „richtige“ Auto? In dem Sinne, dass es eine größere Strecke aus eigener Kraft zurücklegen konnte, und das weitaus besser, als es der ''Fardier'' und andere frühere Konstruktionen konnten: Ja. Das sah offenbar auch der Automobile Club de France (ACF) so, der Lenoir am 16. Juli 1900 eine Plakette überreichte „in Anerkennung der großen Verdienste durch die Erfindung des Gasmotors und den Bau des ersten Automobils der Welt“.''« en reconnaissance de ses grands mérites en tant qu’inventeur du moteur à gaz et constructeur de la première automobile du monde »'' Allerdings eignete sich der Gasmotor schlecht für mobile Anwendungen. Es ist kein Zufall, dass Lenoir nur drei Boote und zwei Landfahrzeuge mit seinem Motor ausrüstete. Nach ihm orientierte sich Nicolaus Otto bei der Entwicklung seines Viertaktmotors an diesem Gasmotor, der allein dadurch ein wichtiger Meilenstein auf dem Weg zum Automobil wurde. Für den Experimentalphysiker Louis Leprince-Ringuet (1901–2000) war Lenoir „einer der 100 größten Erfinder aller Zeiten“. Originalmotoren Lenoirs sind im Deutschen Museum in München, in Köln, Wien, Prag und London ausgestellt; das erwähnte ''Musée des Art et Métiers'' in Paris besitzt zwei (von 1861 und 1862) sowie das Modell eines Lenoir-Viertakters und einen Lenoir-Telegraphen. Hier wird auch Cugnots ''Fardier'' präsentiert. == Ehrungen == * 1878: ''Prix Montyon'' des Institut de France für seine Methode zur Oberflächenbearbeitung von Glas * 1880: ''Grand prix d’Argenteuil'' der ''Société d'encouragement à l'Industrie nationale'' für seine Methode zum Gerben von Leder * 1881: Französische Staatsbürgerschaft * 1881: Chevalier (Ritter) der Französischen Ehrenlegion wegen seiner Verdienste bei der Verteidigung von Paris (Fernmeldetechnik); zusammen mit der Staatsbürgerschaft * 1900: Verdienstplakette des ACF * Sonderbriefmarke Monaco € 1.75 ''150 Jahre Erfindung des Gasmotors'' * Sonderbriefmarke Belgien € 4 + 1 Zu Lenoirs Ehren wurden eine Marmorstatue in Virton und ein Monument in Arlon errichtet. Hier ist auch eine Straße nach ihm benannt. Eine Marmorinschrift findet sich in ''Musée des Arts et Métiers'', weitere Inschriften gibt es am Geburtshaus an der ''Grand rue'' und am Grundschulhaus in Mussy-La-Ville. == Literatur == * Richard v. Frankenberg, Marco Matteucci: ''Geschichte des Automobils'' (1973), Sigloch Service Edition, Künzelsau/STIG Torino; ohne ISBN * B. von Lengerke: ''Automobil-Rennen und Wettbewerbe'' (1894–1907), Fachbuchverlag-Dresden, 2014, Faksimile eines Werks von 1908 (Verlag Richard Carl Schmidt & Co., Berlin); ISBN 3-95692-272-7, ISBN 978-3-95692-272-5, Taschenbuch == Weblinks == * [http://andre.j.balout.free.fr/charente(16)_pdf/jean_joseph_etienne_lenoir001.pdf Revue de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Honneur, Nr. 107, Mai 1990, S. 16–18: ''Biographie Jean-Joseph Étienne Lenoir (1822–1900)''] (französisch, PDF, 88 KiB) * (Broschüre über den lenoir-Gasmotor; französisch, PDF; 360 kB) * [http://www1.eere.energy.gov/vehiclesandfuels/pdfs/deer_2004/session1/2004_deer_fairbanks.pdf Engine Maturity, Efficiency, and Potential Improvements, S. 7–8] (englisch; PDF-Datei; 2,63 MB) * (englisch) (abgerufen am 14. August 2013) == Anmerkungen == == Einzelnachweise == Kategorie:Ingenieur, Erfinder, Konstrukteur Kategorie:Mitglied der Ehrenlegion (Ritter) Kategorie:Belgier Kategorie:Luxemburger Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1822 Kategorie:Gestorben 1900 Kategorie:Mann |
Étienne-Charles de Loménie de Brienne | Den '''Étienne-Charles de Loménie de Brienne''', gebuer den 9. Oktober [] zu Paräis an do gestuerwen de 16. Februar [], war e franséische Politiker a Geeschtlechen. De Brienne koum aus enger Famill aus dem Limousin, déi sech bis an d'15. Joerhonnert zeréckverfollege léisst. No sengem Studium ass hien an d'Kierch agetrueden, well dat e gudde Wee war, fir eng héich Positioun an der Gesellschaft ze kréien. [] krut hien den Doktertitel an der Theologie, obschonn et Zweiwel un der Orthodoxie vu senger Dissertatioun gouf. [] huet de Äerzbëschof vu Rouen hien zum Groussvikar ernannt. No enger Rees op Roum gouf hien am Joer [] zum Bëschof vu Condom ernannt a [] an d'Äerzbistum vun Toulouse versat. Vu [] bis [] war hien Abt vum Mont-Saint-Michel. Hien hat vill aflossräich Frënn, dorënner den Turgot, den André Morellet an de Voltaire, [] ass hien an d'Académie française agetrueden. Bei dräi Geleeënheete war hie President vum Büro vun der Jurisdiktioun bei der Generalversammlung vum Klerus; hien huet sech och fir aktuell politesch a sozial Froen intresséiert, an huet zu deenen Theemen och eng Rei Schrëften un den Turgot verfaasst. [] gouf hien zum President vun der Notabeleversammlung nominéiert. An dëser Funktioun huet hien d'Finanzpolitik vum Calonne ugegraff, deem säin Nofollger hien den 1. Mee [] als Leeder vum Finanzministerium gi war. Eemol un der Muecht war et him gelongen, datt d'Parlament Edikter enregistréiert huet, déi sech mam banneschte Fräihandel, der Ariichtung vu provinzielle Versammlungen an den Ofkaf vun der Corvée (Frondéngschtsteier) beschäftegt hunn. Wéi d'Parlament sech geweigert huet seng Edikter zu der Timberesteier an enger neier allgemenger Grondsteier z'enregistréieren, konnt hien de Kinnek zu engem Justizbett iwwerzeegen, fir d'Fuerderungen duerchzesetzen. Fir d'Oppositioun géint dës Moossnamen z'erstécken, huet hien de Kinnek iwwerriet, d'Parlament op Troyes an den Exil ze schécken (18. August []). Nodeem d'Parlament zougestëmmt hat, d'Steier vum Vingtième ëm zwee Joer ze verlängeren, huet hien op en Enregistrement vun der Timberen- an Territorialsteier verzicht, an d'Deputéiert koumen nees zeréck op Paräis. Engem weidere Versuch, d'Parlament zu engem Enregistrement vun engem Edikt ze beweegen, mat deem e Prêt vun 120 Millioune Livres sollt opgeholl ginn, ass op eng vehement Oppositioun gestouss. De Sträit tëscht dem Parlament an dem Brienne ass zu Ongonschte vum Brienne ausgaangen; allerdéngs huet hie gefuerdert, datt d'Generalstänn missten aberuff ginn, fir der Staatskris Meeschter ze ginn. De Brienne, deen an der Tëschenzäit Äerzbëschof vu Sens gi war, stoung elo virun enger genereller Oppositioun; hie war gezwongen d'Cour plenière nees opzeléisen, déi hien als Ersatz fir d'Parlament gegrënnt hat, an hiet d'Aberuffung vun de Generalstänn misse verspriechen. Mä och déi Zougeständnesser konnten hien net un der Muecht halen, an de 25. August [] huet hie missen zerécktrieden. De 15. Dezember gouf hien zum Kardinol ernannt an ass an Italie gaangen, wou hien zwee Joer blouf. Nom Ausbroch vun der Revolutioun ass hien nees zeréck a Frankräich gaangen an huet [] en Eed op d'Zivilverfaassung vum Klerus geleescht. De Poopst huet déi Aktioun net unerkannt a [] huet hien op Uweisung vum Pius VI. säi Kardinolshutt missen ofginn. Säi Verhalen an der Vergaangenheet an an der Géigewaart huet hien zu engem Zil vu Verdächtegungen duerch d'Revolutionnäre gemaach. Hie gouf den 9. November [] zu Sens verhaft an ass de 16. Februar [] am Prisong gestuerwen - ob duerch e Schlag oder duerch Gëft ass net kloer. == Säi Wierk == * ''Oraison funébre du Dauphin'' (Paräis, 1766) * ''Compte-rendu au roi'' (Paräis, 1788) * ''Le Conciliateur'', zesumme mam Turgot (Roum a Paräis, 1754) Kategorie:Franséisch Abbéen Kategorie:Franséisch Kardineel Kategorie:Bëscheef a Frankräich Kategorie:Gebuer 1727 Kategorie:Gestuerwen 1794 Kategorie:Membere vun der Académie française Kategorie:Finanzministere vu Frankräich am Ancien Régime Kategorie:Ministere vum Louis XVI. | Étienne-Charles de Loménie de Brienne | '''Étienne-Charles de Loménie de Brienne''', né le à Paris et mort le à Sens, est un homme d'Église et homme politique français, cardinal et ministre. == Biographie == === Le prélat === Issu de la famille de Loménie, originaire de Flavignac en Limousin, et dont on peut remonter la lignée jusqu’au , il est le fils de Nicolas Louis, comte de Brienne, et de Anne Gabrielle de Chamillart. Il fait de brillantes études à la Sorbonne, où il fait la connaissance de Turgot, de l'abbé Morellet, de l'abbé de Vermond Il entre ensuite dans les ordres. En 1751, en dépit de doutes sur l'orthodoxie de sa thèse[https://en.wikisource.org/wiki/Catholic_Encyclopedia_(1913)/Etienne-Charles_de_Lom%C3%A9nie_de_Brienne Article qui lui est consacré dans la ''Catholic Encyclopedia''], il obtient le titre de docteur en théologie. Pour sa carrière dans l'Église, il bénéficie du soutien de sa grand-tante, la duchesse de Luynes (1684-1763)Pierre Chevallier, « Une promotion épiscopale sous Louis XV (1752-1753) », ''Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine'', 1959, p. 211-225. [https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1959_num_6_3_2693# Numérisé].. En 1752, il est choisi comme grand vicaire par l'archevêque de Rouen, Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes, lui-même cardinal et grand aumônier de France (en l'abbé de Brienne devient grand vicaire de Pontoise). Après une visite à Rome, il est nommé en 1760 évêque de Condom. En 1763, il devient archevêque de Toulouse, où il entreprend de grands travaux publics qui transforment la ville. En 1771, il scelle la suppression du vicariat de la maison de l'Inquisition de Toulouse, prononcée par le chapitre national des Prêcheurs français, sur son intervention. En 1772, il préside la commission des réguliers qui supprime certaines maisons religieuses ou certains ordres religieux en déclin, comme l'ordre de Grandmont. De 1766 à 1769, il est également abbé du Mont Saint-Michel. Proche de la reine Marie-Antoinette, il succède à Calonne à la tête des Finances du royaume en 1787}} et est nommé archevêque de Sens l'année suivante. En 1788, il devint abbé commendataire de Corbie. Parmi ses amis, aussi célèbres que nombreux, on compte Turgot, l'encyclopédiste André Morellet et Voltaire. Élu en 1770 au de l'Académie française, il y succède au duc de Villars. De 1770 à 1778, il fait reconstruire, avec son frère Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne, le château de Brienne le château. Il est trois fois rapporteur à la commission des réguliers de l'Assemblée du clergé et s’intéresse aussi aux questions politiques et sociales du jour. Il adresse ainsi à Turgot plusieurs mémoires sur ces sujets, dont un particulièrement remarquable où il étudie les causes de la misère. Loménie de Brienne a parfois été désigné comme incroyantClaude Manceron, Anne Manceron, ''La Révolution française : dictionnaire général'', Renaudot, 1989, p. 81 : à la mort de l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont, en 1781, il est écarté par qui déclare : 42 note de bas de page (Bredin cite à son tour Paul Bastid, ''Sieyès et sa pensée'', Paris, 1939, rééd. Slatkine Reprints, Genève, 1978, 18 sq.).}} Cependant, son incrédulité paraît peu probable à certains historiens. En , il est nommé abbé commendataire de Saint-Ouen de Rouen, à la suite de Georges-Louis Phélypeaux d'Herbault, archevêque de Bourges, décédé le mois précédent. === Le ministre === En 1787, il est nommé président de l'Assemblée des notables, et c’est en cette qualité qu’il attaque la politique fiscale de Calonne. Il s'impose par la suite comme principal ministre d'État le , avec l'appui de la reine Marie-Antoinette. A l'annonce de ce choix, Louise de France (fille de Louis XV devenue carmélite sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin) aurait dit : . Il appelle au conseil le duc de Nivernais. Il met fin aux grandes spéculations boursières, puis réussit à faire enregistrer par le parlement de Paris des décrets établissant le libre-échange à l’intérieur du pays et prévoyant l'instauration d'assemblées provinciales ainsi que le rachat des corvées. Lorsque les parlementaires refusent d'enregistrer les décrets qu’il propose d'appliquer au droit de timbre et au nouvel impôt foncier général, il persuade de tenir un lit de justice pour les y contraindre. Le , les parlementaires sont exilés à Troyes et ne sont rappelés à Paris qu'après avoir consenti à étendre l'impôt direct à toutes les formes de revenus. Une nouvelle tentative visant à contraindre le parlement à enregistrer un décret autorisant un emprunt de de livres rencontre une opposition déterminée. Mais Loménie de Brienne réussit à faire enregistrer l'édit de Versailles accordant aux non-catholiques un état-civilMichel Péronnet, « Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse, principal ministre du roi et l'Édit des Non Catholiques de novembre 1787 », ''Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français'', Actes des journées d'étude sur l'édit de 1787 (Paris, 9 et ), , avril-, , .. Brienne a été nommé entre-temps, le , archevêque de Sens et abbé commendataire de l'abbaye Saint-Pierre de Corbie. Avec le garde des Sceaux Lamoignon, il entreprend en une grande réforme : l'enregistrement des lois est confiée à une Cour plénière, la justice est réorganisée avec l'affaiblissement des compétences des parlements et la mise en place des grands bailliagesMarcel Marion, ''Le garde des sceaux Lamoignon et la réforme judiciaire de 1788'', Paris, Hachette, 1905.. L'arrêt du Conseil du annonce la prochaine tenue des états généraux. Mais cesse bientôt de soutenir les deux hommes, et le , Loménie de Brienne doit se retirer, laissant un trésor vide. Le , il est fait cardinal et se rend en Italie, où il passe deux ans à visiter des bibliothèques et à acheter des incunablesGilles Bresson, ''La Malédiction des Grandmontains'', 2002, éd. d'Orbestier.. === Pendant la Révolution === vignette|[[Bas-relief des Ponts-Jumeaux, ''une visite au chantier '' par Édouard Debat-Ponsan.]] Il revient en France à la Révolution et prête serment à la constitution civile du clergé en 1790. Devenu évêque constitutionnel de l'Yonne en 1791, il est désavoué par le pape et doit renoncer à la barrette de cardinal sur ordre de . Sa conduite passée aussi bien que sa conduite présente l'ayant rendu suspect aux révolutionnaires, il est arrêté à Sens, le , et détenu à domicile. De nouveau arrêté le , il meurt la nuit même, victime soit d'une attaque d'apoplexie, soit d'un empoisonnement. Son frère, Louis-Marie-Athanase de Loménie, comte de Brienne, secrétaire d'État à la Guerre, et ses trois fils adoptifs font partie du convoi de vingt-quatre personnes guillotinées en même temps que la sœur du roi, Madame Élisabeth, le . Du groupe, seule la ci-devant comtesse de Sérilly put échapper à la mort grâce à la princesse qui l'encouragea à signaler un début de grossesse. Étienne-Charles de Loménie de Brienne est enterré discrètement, sans cérémonie, dans la crypte de la basilique Saint-Savinien de Sens sous le sol de laquelle reposaient déjà plusieurs évêques de la ville. === Distinction === * chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (1782) === Portrait === Son buste, sculpté en terre cuite vers 1791 par Philippe-Laurent Roland, est vendu le à l'hôtel Drouot, à Paris, par l'étude de Maigret. == Notes et références == == Voir aussi == === Œuvres === * === Bibliographie === * * Pierre Chevallier, ''Loménie de Brienne et l'ordre'' ''monastique (1766-1789)'', Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1959-1960, 2 volumes. * Léon Dutil, « Philosophie ou religion : Loménie de Brienne, Archevêque de Toulouse », ''Annales du Midi'', 1948, p. 33-70. Numérisé sur [https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1948_num_61_1_5638 Persee]. * Caroline Galland, « Écrire l'histoire du temps présent : Loménie de Brienne et la fabrique des archives de la Commission des réguliers », ''Chrétiens et sociétés'', 26 | 2020, 55-74. [https://journals.openedition.org/chretienssocietes/5406#quotation En ligne]. *Michel Péronnet, « Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse, principal ministre du roi et l'Édit des Non Catholiques de novembre 1787 », ''Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français'', vol. 134, Actes des Journées d'étude sur l'Édit de 1787 (Paris 9 et 10 octobre 1987, printemps 1988, p. 261-280. * Joseph Perrin, ''Le cardinal de Loménie de Brienne archevêque de Sens, ses dernières années.- Episodes de la révolution'', Sens, imp. Paul Duchemin, 1896, . * Graziano Ruffini, ''La chasse aux livres : bibliografia e collezionismo nel viaggio in Italia di Étienne-Charles de Loménie de Brienne e François-Xavier Laire (1789-1790)'', Firenze, Firenze University Press, coll.« Fonti storiche e letterarie », n ̊ 32, 2012. *Gilles Banderier, « Un pamphlet inconnu contre Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse (1770) », Annales du Midi, t. CXXXIV, n° 319-320, juillet-décembre 2022, p. 439-454 === Articles connexes === * Maison de Brienne * Famille de Loménie * Château de Brienne le Château * Liste des cardinaux créés par Pie VI * Liste des évêques et archevêques de Toulouse === Liens externes === | |Archevêques de Sens |Abbés du Mont-Saint-Michel }} Catégorie:Abbé du Mont-Saint-Michel Catégorie:Abbé de Saint-Wandrille Catégorie:Abbé de Corbie Catégorie:Évêque constitutionnel Catégorie:Évêque de Condom Catégorie:Archevêque de Sens Catégorie:Archevêque de Toulouse Catégorie:Cardinal ayant démissionné Catégorie:Évêque catholique français du XVIIIe siècle Catégorie:Cardinal français créé au XVIIIe siècle Catégorie:Cardinal créé par Pie VI Catégorie:Ministre français des Finances Catégorie:Ministre de Louis XVI Catégorie:Membre de l'Académie française Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France) Catégorie:Académie des inscriptions et belles-lettres Catégorie:Académie des Jeux floraux Catégorie:Personnalité liée à Toulouse Catégorie:Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit Catégorie:Naissance à Paris Catégorie:Naissance en octobre 1727 Catégorie:Décès en février 1794 Catégorie:Décès à 66 ans Catégorie:Personnalité morte dans les prisons de la Révolution française Étienne-Charles | Étienne Charles de Loménie de Brienne | |birth_place=Paris |death_date= |death_place=Sens |footnotes='''Chief Minister of France''' Count of Vergennes *Jacques Necker }} }} '''Étienne Charles de Loménie de Brienne''' (; 9 October 172719 February 1794) was a French clergyman, bishop, cardinal, politician and finance minister of King Louis XVI. ==Life== === Early career === He was born in Paris, in the Loménie family from Flavignac, some twenty kilometres from the city of Limoges, in the Limousin region of France, currently part of Nouvelle-Aquitaine. Their origins have been traced back there to the 15th century. The Loménie de Brienne were the junior branch of the Loménie family and had succeeded in implanting themselves into the world of the French royal court over several centuries. They had been ennobled in 1552 when Martial de Loménie became secretary to King Henry II of France, and later acquired the lordship of Versailles (1561–1571). By an advantageous marriage in 1623 the Loménie became counts of Brienne. They continued in high ranking positions in the state, occupying important government posts in foreign affairs under Louis XIV and towards the end of the Ancien régime at the ministry of war. Charles-François de Loménie de Brienne was Bishop of Coutances (1668–1720) and their adopted cousin Pierre-François de Loménie was briefly to be Coadjutor Archbishop of Sens (1789–1794). A capable student, Étienne-Charles entered the clergy, seeing this as the path to attaining a distinguished position. In 1751 he became a doctor of theology, though there were doubts as to the orthodoxy of his thesis. The same year he was appointed vicar general ''(grand vicaire)'' to the Cardinal Archbishop of Rouen, Nicolas de Saulx-Tavannes. After visiting Rome, he was made Bishop of Condom on 19 Dec 1760, and on 21 Mar 1763 was translated to become Archbishop of Toulouse. In the years [] to [], he was commendatory Abbot of Mont-Saint-Michel Abbey, and from 1788 commendatory Abbot of Corbie. In 1772, he chaired the ''Commission des Réguliers'', set up to suppress religious houses that were in terminal decline. His many famous friends included A.R.J. Turgot, André Morellet and Voltaire, and in 1770 he was elected to the Académie française. He was three times head of the ''bureau de jurisdiction'' at the general assembly of the clergy. He also took a lively interest in political and social questions of the day, and addressed to Turgot a number of ''memoires'' on these subjects, including one on pauperism . Though some contest the suggestion,Cf. Bernard Plongeron, ''L’Eglise constitutionnelle à l’épreuve du Directoire: réorganisation, liberté des cultes, papauté et concile national de 1797'', in Hervé Leuwers (dir.), ''Du Directoire au Consulat: 2. L’intégration des citoyens dans la Grande Nation'', |Université Charles de Gaulle, Lille, 2000, p. 161. Loménie de Brienne has not rarely been regarded as an unbeliever from the outset.Claude Manceron, Anne Manceron, ''La Révolution française: dictionnaire général'', Renaudot, Paris, 1989, p. 81. In 1781, at the death of the Archbishop of Paris, Christophe de Beaumont, there was a lobby to make Loménie de Brienne his successor, but Louis XVI refused, allegedly exclaiming: ‘The Archbishop of Paris should at least believe in God!'.Cf. ‘Il faudrait au moins que l'archevêque de Paris crût en Dieu’: cf. Jean-Denis Bredin, in ''Sieyes. La clé de la Révolution française'', Fallois, Paris, 1988, p. 42. === Politics === thumb|110px|left|upright|Arms of the Loménie de Brienne familythumb|Louis XVI le 19 novembre 1787 – Musée de la Révolution française In 1787, in the Assembly of Notables, Loménie de Brienne led the opposition to the fiscal policy of Calonne. Close to Queen Marie-Antoinette, Loménie de Brienne was then appointed to succeed him during deliberations by nobles held on May 25, 1787. Once in power, he succeeded in making the ''parlement'' register edicts dealing with internal free trade, the establishment of provincial assemblies and the redemption of the corvée. In May 1788 the process of tax collection was faulting and the loyalty of the army was slipping. As a result, Louis XVI suspended parlements in May 1788 and created 47 courts. When the ''parlement'' refused to register edicts on the stamp duty and the proposed new general land-tax, Loménie de Brienne persuaded Louis XVI to hold a ''lit de justice'' to enforce their registration. The king also agreed to exile the ''parlement'' to Troyes (18 August 1787) as a further measure to crush opposition. When the ''parlement'' agreed to prolong the direct tax on all kinds of income, the councillors were recalled to Paris. A further attempt to force the ''parlement'' to register an edict for raising a loan of 120 million livres met with determined opposition. The struggle of the ''parlement'' against Loménie de Brienne ended on 8 May in its consenting to an edict for its own abolition, with the proviso that the Estates General should be summoned to remedy the disorders of the state. Loménie de Brienne resigned as finance minister on 25 August 1788.Schama, p. 238. Loménie de Brienne, who had in the meantime been made Archbishop of Sens (confirmed by Rome 10 Mar 1788), now faced almost universal political opposition. He was forced to suspend the ''Cour plenière'' which had been set up to take the place of the ''parlement'', and to promise that the States General should be summoned. Even these concessions were not enough to keep him in power, and on 29 August he had to retire, leaving the treasury empty. On September 14, 1788, the publicly-hated Guillaume-Chrétien de Lamoignon de Malesherbes was finally recalled, and this led to renewed energy on the part of revolutionaries, who began rioting in Paris. Rioters tried to burn down the homes of both Lamoignon and Brienne. === Rise and fall === On 15 December following, he was made a cardinal, and went to Italy, where he spent two years. An adopted nephew, Pierre-François de Loménie, was appointed at his request Coadjutor of the diocese in his absence. Étienne-Charles consecrated him. He was to follow his uncle in swearing the oath to the Civil Constitution of the Clergy, but along with other members of the family the coadjutor was guillotined on 10 May 1794, having in the meantime repented of his submission.Honoré Fisquet, La France pontificale, Paris, 1864, Tome II pp. 165–166; Jean Montier, ''Martial de Brienne, dernier abbé de Jumièges et son oncle Loménie de Brienne, ministre de Louis XVI'', Durand & fils, Fécamp, 1967. After the outbreak of the French Revolution Étienne-Charles returned to France, and took the oath of the Civil Constitution of the Clergy in 1790, one of the few bishops of the Ancien regime to do so,Schama, p. 240. and he encouraged many of his priests to do the same. Subsequently, he had himself elected constitutional Bishop of the Yonne department.Paul Pisani, ''Repertoire biographique de l’Épiscopat constitutionnel (1791–1802),'' Picard, Paris, 1907, pp. 82–84. He was repudiated by Pope Pius VI, and in 1791 at the Pope's insistence resigned in pique as a cardinal, just in time to avoid being stripped of the dignity. He bought the former Abbey of Saint-Pierre-le-Vif in the city centre of Sens and had the majestic church, burial place of his predecessors as Archbishop of Sens, demolished, installing himself in the abbot's house with members of his family. He had a gift for winning popularity and a section of the local population were his ardent supporters. Nevertheless, the days even of the Constitutional Church were soon done. Though he had refused to ordain constitutional bishops,Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Picard, Paris, 1891, p. 367. at the height of the Revolution, on 15 November 1793, he renounced the priesthood, but his past and present conduct made him an object of suspicion to the then prominent revolutionaries. He was arrested at Sens on 18 February 1794, and that same night died in prison, whether from a stroke or by poison, some said by suicide, though the shock of the failure of his bravado and all his frantic efforts at survival would perhaps have been enough to kill him.Paul Pisani, ''Repertoire biographique de l’Épiscopat constitutionnel (1791–1802),'' Picard, Paris, 1907, p. 83. == Works == The chief works published by Loménie de Brienne are: * ''Oraison funébre du Dauphin'' (Paris, 1766) * ''Compte-rendu au roi'' (Paris, 1788) * ''Le Conciliateur'', in collaboration with Turgot (Rome, Paris, 1754) * == Notes == == References == * * * * Category:Counts of Brienne Category:1727 births Category:1794 deaths Category:Politicians from Paris Category:Bishops of Condom Category:Archbishops of Sens Category:Archbishops of Toulouse Category:18th-century French cardinals Category:Members of the Académie Française Category:Members of the French Academy of Sciences Category:People of the French Revolution Category:Finance ministers of France Category:Cardinals created by Pope Pius VI Category:Resigned cardinals | Étienne Charles de Loménie de Brienne | mini|Étienne Charles de Loménie de Brienne als [[Erzbistum Toulouse|Erzbischof von Toulouse (Ölgemälde von 1770, Schloss Versailles)]] '''Étienne Charles de Loménie de Brienne''' (* 9. Oktober [] in Paris; † 16. Februar [] in Sens) war französischer Politiker und Kleriker. == Leben == Brienne gehörte zur Familie Limousin, die man bis ins 15. Jahrhundert zurückverfolgen kann. Nach einer brillanten Karriere als Student trat er in eine Laufbahn in der Kirche ein, da dies als der beste Weg erschien, eine bedeutsame Stellung zu erlangen. 1751 wurde er Doktor der Theologie, obwohl es Zweifel an der Orthodoxie seiner Dissertation gab. 1752 wurde er zum Großvikar des Erzbischofs von Rouen ernannt. Nachdem er eine Reise nach Rom gemacht hatte, wurde er Bischof von Condom (1760), und 1763 wurde er ins Erzbistum von Toulouse versetzt. Er hatte viele berühmte Freunde, darunter Turgot, den Abbé Morellet und Voltaire, und 1770 wurde er Akademiker. Bei drei Gelegenheiten war er Vorsitzender des Büros der Jurisdiktion bei der Generalversammlung des Klerus; er interessierte sich auch für aktuelle politische und soziale Fragen und wandte sich mit einer Reihe von Schriften über diese Themen an Turgot, von denen besonders eine über die Armenfrage bemerkenswert ist. 1787 war er Mitglied in der Notablenversammlung; in dieser Funktion griff er die Finanzpolitik von Calonne an, dem er am 1. Mai 1787 als Leiter des Finanzministeriums nachfolgte. Einmal an der Macht gelang es ihm, dass das Parlement de Paris Edikte registrierte, die sich um den inneren Freihandel, die Einrichtung provinzieller Versammlungen und die Ablösung der corvée (Frondienststeuer) drehten. Als das Parlement es ablehnte, seine Edikte zur Stempelsteuer und zu einer vorgeschlagenen neuen allgemeinen Grundsteuer zu registrieren, überzeugte er den König, ein lit de justice abzuhalten, um die Registrierung durchzusetzen. Um die Opposition gegen diese Maßnahmen zu ersticken, überredete er den König, das Parlement nach Troyes zu exilieren (18. August 1787). Nachdem das Parlement zugestimmt hatte, die Steuer der zwei vingtièmes (Zwanzigster, eine direkte Steuer auf alle Einkommensarten) um zwei Jahre zu verlängern, verzichtete er auf die Registrierung der Stempelsteuer sowie der Territorialsteuer und berief die Abgeordneten zurück nach Paris. Aber einem weiteren Versuch, das Parlement zur Registrierung eines Edikts zu zwingen, mit dem ein Darlehen von 120 Millionen Livres aufgenommen werden sollte, stand eine vehemente Opposition entgegen. Der Kampf des Parlements gegen die Unfähigkeit Briennes endete am 8. Mai damit, dass es seiner eigenen Abschaffung zustimmte; allerdings unter der Bedingung, dass die Generalstände einberufen werden sollten, um die Krise des Staats zu beheben. Brienne, der in der Zwischenzeit zum Erzbischof von Sens ernannt worden war, sah sich nun einer fast allumfassenden Opposition entgegen; er war gezwungen, das Cour plenière aufzulösen, das an die Stelle des Parlaments hatte treten sollen, und er musste die Einberufung der Generalstände versprechen. Aber selbst diese Zugeständnisse reichten nicht, um ihn an der Macht zu halten, und am 29. August musste er zurücktreten. Immerhin hatte er während seiner Regierungszeit zum Erlass des Edikts von Versailles beigetragen. Am folgenden 15. Dezember wurde er zum Kardinal ernannt und ging nach Italien, wo er zwei Jahre verbrachte. Nach dem Ausbruch der Revolution kehrte er nach Frankreich zurück und leistete 1790 den Eid auf die Zivilverfassung des Klerus. Er wurde vom Papst nicht anerkannt und musste 1791 musste auf Anweisung von Pius VI. seinen Kardinalshut wieder abgeben. Sowohl sein Verhalten in der Vergangenheit als sein gegenwärtiges machten ihn zum Ziel von Verdächtigungen durch die Revolutionäre; er wurde am 9. November 1793 in Sens verhaftet und starb am 16. Februar 1794 im Gefängnis, entweder durch einen Schlaganfall oder durch Gift. 1770 wurde er Mitglied der Académie française und 1787 Ehrenmitglied der Académie royale des sciences sowie der Académie des Inscriptions et Belles-Lettres in Paris. == Weblinks == * * == Einzelnachweise == Kategorie:Finanzminister (Frankreich) Kategorie:Minister (Ancien Régime) Kategorie:Bischof von Condom Kategorie:Erzbischof von Sens Kategorie:Römisch-katholischer Bischof (18. Jahrhundert) Kategorie:Kardinal (18. Jahrhundert) Kategorie:Kommendatarabt Kategorie:Mitglied der Académie française Kategorie:Mitglied der Académie des sciences Kategorie:Mitglied der Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Kategorie:Kommandeur des Ordens vom Heiligen Geist Kategorie:Erzbischof von Toulouse Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1727 Kategorie:Gestorben 1794 Kategorie:Mann |
Étienne Maurice Gérard | De Grof '''Étienne Maurice Gérard''' gebuer de 4. Abrëll [] zu Damvillers an der Meuse, a gestuerwen de 17. Abrëll [] zu Paräis war e franséische Generol a Maréchal de France. == Um Spaweck == Kategorie:Gebuer 1773 Kategorie:Gestuerwen 1852 Kategorie:Maréchaux de France Kategorie:Genereel Kategorie:Grofen | Étienne Maurice Gérard | | jusqu'au fonction1 = | monarque 1 = Louis-Philippe | premier ministre 1 = | gouvernement 1 = Gérard | législature 1 = législature | prédécesseur 1 = Jean-de-Dieu Soult | successeur 1 = Hugues-Bernard MaretSimon Bernard | nom de naissance = | date de naissance = | lieu de naissance = Damvillers, Lorraine (France) | date de décès = | lieu de décès = Ancien 1er arrondissement de Paris (France) | nationalité = française | parti = Indépendant | profession = Officier général | religion = catholique | emblème = Coat of Arms of the July Monarchy (1831-48).svg | liste = Présidents du Conseil des ministres français }} | grade = Général de division | arme = Infanterie | début de carrière = [] | fin de carrière = [] | conflit = Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes | commandement = | faits d'armes = []-[] : Allemagne, Italie []-[] : Grande Armée []-[] : Allemagne []-[] : Espagne []-[] : Grande Armée []-[] : France []-[] : Belgique | distinctions = Maréchal de FranceGrand croix de la Légion d'honneur Chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis Pair de France | hommages = Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile | autres fonctions = Ministre de la Guerre Sénateur et député Grand chancelier de la Légion d'honneur | famille = | signature = | emblème = | liste = }} '''Étienne Maurice, comte Gérard'''Son acte de naissance porte les prénoms dans l'ordre « Maurice Étienne », quoique l'ordre inverse semble d'un usage plus répandu chez les lexicographes. Les témoignages du temps donnent à penser que son prénom usuel était « Maurice ». est un maréchal de France et homme d'État, né le à Damvillers en Lorraine et mort le à Paris. == Biographie == Fils de Jean Gérard (1739-1801), huissier royal et audiencier de la prévôté royale de Damvillers et de Marville puis négociant à Damvillers, et de Marie-Jeanne Saint-Rémy, Étienne Maurice Gérard participa à toutes les campagnes de l'Empire et gravit tous les échelons de la carrière militaire. Il est le grand-père de Rosemonde Gérard, épouse d'Edmond Rostand. === De l'engagé volontaire au colonel, 1791-1800 === Engagé à dix-huit ans le 11 octobre 1791 dans le de volontaires de la Meuse, nommé grenadier un an plus tard, il reçut le baptême du feu en 1792 dans les défilés de l'Argonne sous les ordres de Dumouriez. Il prit part à la bataille de Jemmapes le 6 novembre et est nommé sergent-major le 16 décembre, puis sous-lieutenant le 21. Lieutenant le , il s'était entre-temps battu à la Neerwinden le 18 mars 1793. L'année suivante en avril 1794, Gérard fut affecté à la de première formation commandée par Bernadotte, faisant partie de l'armée du Nord. Avec elle, il passa la Sambre le 12 juin et se battit à Fleurus le 16. Il participa ensuite à la prise de Charleroi le 25 juin et servit à nouveau lors de la bataille de Fleurus le 26 juin. À la fin de l'année 1794, il suivit Bernadotte à l'armée de Sambre-et-Meuse nouvellement créée et placée sous le commandement du général Jourdan. Il se distingua au passage de la Rour à Aldenhoven, le 2 octobre 1794, où il s'élança au travers des lignes ennemies pour établir un filin au travers de la rivière afin de permettre aux troupes de traverser. Ce fait d'armes fut remarqué par Bernadotte, qui fit nommer le lieutenant Gérard adjoint à son état-major le 28 avril 1795. En 1796, il participa à tous les combats par lesquels l'armée de Sambre-et-Meuse se rendit maîtresse de la rive gauche du Rhin et tenta, mais sans succès durable, d'effectuer une percée en territoire allemand. Le 22 août 1796, il prit part à la bataille de Teining. Nommé capitaine à la de deuxième formation le 20 avril 1797, il devint aide de camp de Bernadotte et le suivit en janvier 1798 dans son ambassade à Vienne, entre février et avril 1798. Dans la capitale autrichienne, il fit preuve de courage pour repousser une émeute excitée contre l'ambassade de France — qui avait arboré un drapeau tricolore à son balcon — et parvint à sauver la vie de son ambassadeur. Il fut promu successivement adjoint aux adjudants généraux, chef d'escadron et colonel en []. === Général de l'Empire === ==== D'Austerlitz à Moscou ==== Un décret de 1801 ayant disposé que les généraux de division ne pourraient avoir d'aide de camp d'un grade supérieur à celui de chef d'escadron, Gérard dut cesser ses fonctions auprès de Bernadotte et resta dans l'inactivité jusqu'au 20 août 1805. À cette date, un décret impérial le nomma adjudant commandant et premier aide-de-camp de Bernadotte, qui avait été élevé depuis à la dignité de maréchal d'Empire en 1804. Il fut blessé à la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805 en chargeant avec brio à la tête de ses escadrons contre la Garde impériale russe. Il fut promu général de brigade le 13 novembre 1806 après avoir montré une grande bravoure à la bataille de Halle. À Iéna, le 14 octobre [], il chargea la cavalerie prussienne à la tête du de hussards, la culbuta et lui fit de nombreux prisonniers. En tant que chef d'état-major du de Bernadotte, il se signala également à Erfurt et à Wagram où, à la tête de la cavalerie saxonne, il contribua de manière significative à la victoire française. Peu après, Napoléon le créa baron de l'Empire par lettres patentes du 3 mai 1809. L'année suivante il refusa de suivre Bernadotte en Suède et fut envoyé à l'armée d'Espagne du 26 juillet 1810 au octobre 1811. Il se distingua à la bataille de Fuentes de Oñoro le 5 mai 1811. Il était au Portugal en 1810 avec le général Drouet d'Erlon et ne revint à la Grande Armée qu'en 1812. Il fut ensuite envoyé à l'armée d'Italie en qualité de commandant de la de cavalerie légère le 25 décembre 1811. Lorsque la campagne de Russie fut décidée, il passa au de la Grande Armée et contribua à la prise de Smolensk le 17 août 1812, où il remplaça le général Gudin, mortellement blessé à la tête de sa division pendant la bataille de Valoutina. Gudin, expirant, demanda à Napoléon comme dernière grâce que sa division fût confiée à Gérard, ce que l'Empereur accorda. Le 23 septembre 1812, peu après la bataille de la Moskova où il s'était une nouvelle fois distingué, Gérard fut nommé général de division et reçut le commandement de la du de la Grande Armée. Il entra dans Moscou avant de participer à la désastreuse retraite de Russie sous les ordres du maréchal Ney et du prince Eugène. À la Bérézina, sous les ordres de Ney, Gérard commandait en second le corps formé pour protéger les débris épars de l'armée. ==== Dernière campagne d'Allemagne ==== vignette|Le général Gérard (dessin de Charles-Aimé Forestier, vers 1820). Lors de l'évacuation de la Pologne, Gérard commanda l'arrière-garde, composée de Napolitains et de trois bataillons de conscrits. Il arriva à Francfort-sur-l'Oder sans avoir subi de pertes excessives ; mais alors le sort de ses troupes, à peu près isolées, parut désespéré. Les environs de Francfort étaient envahis par les Russes, la population était en pleine insurrection contre les Français et le tsar Alexandre s'y trouvait en personne avec des forces considérables. Ce dernier fit sommer Gérard, par un de ses aides de camp, d'évacuer la ville. Gérard répondit fièrement qu'il n'évacuerait pas. Après quoi, manœuvrant avec habileté, il put effectuer sa retraite sur l'Elbe trois jours plus tard. Il prit ensuite le commandement des avant-postes. Il fut fait comte de l'Empire par décret impérial du 21 janvier 1813. Le 7 mars, il reçut le commandement du dans la campagne de Saxe. Il se signala sous les ordres du maréchal Macdonald à Lützen et à Bautzen où se trouvait placé en avant de la Sprée, de manière à se lier avec le corps de l'extrême droite. Après le combat le plus meurtrier, ce corps fut forcé de se replier. Macdonald jugeant que ce mouvement rétrograde compromettait son avant-garde, commandée par le général Gérard, lui envoya l'ordre de se replier : À l'instant il donna l'ordre d'attaquer ; en deux heures les positions abandonnées furent reprises, et la victoire de Bautzen fut arrachée des mains de l'ennemi. Guéri d'une blessure qu'il reçut quelques jours après, Gérard reprit le commandement de sa division lorsque l'armistice de Pläswitz fut rompu. Au combat de Goldberg, il renouvela, sous les ordres de Lauriston qui commandait en l'absence du duc de Tarente, ce qu'il avait fait aux bords de la Sprée : sa division faisait l'extrême gauche, et le général en chef, se voyant forcé à sa droite et au centre, lui envoya à plusieurs reprises l'ordre de faire sa retraite ; mais Gérard, au lieu de se retirer, attaqua vivement les Prussiens et les culbuta. Après cette affaire, quoiqu'il ne fût lieutenant-général que depuis moins d'un an, et qu'il fût le plus jeune officier de ce grade, il reçut le commandement du et le garda pendant toute la campagne. Il se signala ensuite à l'attaque de Nieder-Au où il força les divisions de Yorck et du prince de Mecklembourg à repasser la Katzbach. À cette bataille, le général Gérard, quoique blessé d'une balle à la cuisse, ne quitta pas le champ de bataille. À la seconde journée de la bataille de Leipzig, le 18 octobre 1813, il reçut à la tête une blessure plus grave qui le contraignit à céder le commandement. Il part pour Hambourg en décembre 1813, accompagné de son aide de camp, le lieutenant Rolin. ==== Campagnes de 1814 et 1815 ==== vignette|Le général Étienne Maurice Gérard à cheval (gravure du ). Il fut cependant assez tôt rétabli pour prendre part à la campagne de France en 1814. Il fut nommé commandant du corps des réserves de Paris, uniquement composé de conscrits. Il se battit à Brienne. À la bataille de La Rothière, il commandait l'aile droite et malgré les attaques opiniâtres d'un ennemi supérieur en nombre, il conserva ses positions. À minuit, sur ordre formel de l'Empereur, il abandonna la défense du pont de Dienville. Il se distingua ensuite à Saint-Dizier. Avant de quitter Paris, Napoléon lui confia le commandement du corps des divisions de réserve qui devaient agir dans les plaines de Champagne. Il arrêta la marche des généraux Giulay et Colloredo, comme chef de l'aile droite de la Grande Armée, et contribua ainsi aux victoires de Nogent, Nangis et Montereau, où il remplaça le maréchal Victor. L'action de Montereau avait commencé à neuf heures du matin et les diverses attaques avaient été repoussées ; vers une heure, un aide de camp porta à Gérard l'ordre de se mettre à la tête des troupes. Celui-ci fit aussitôt de nouvelles dispositions, ordonna un mouvement général, enleva toutes les positions de l'ennemi, le poursuivit l'épée dans les reins et lui prit un grand nombre de canons, de drapeaux et de prisonniers. Le 22 février, à la tête du , il dispersa l'avant-garde ennemie commandée par Platov. Deux jours plus tard, il força la division à battre en retraite et la poursuivit jusqu'au-delà de Bar-sur-Aube. Ayant adhéré à la déchéance de en mai [], il est chargé de ramener en France la garnison de Hambourg. En témoignage de satisfaction, Louis XVIII le fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le juin 1814 et grand-croix de la Légion d'honneur le 29 juillet de la même année. Peu de temps après, il est nommé inspecteur général de la militaire et désigné pour le commandement du camp de Belfort. Le 22 mars 1815, Gérard était inspecteur général d'infanterie en Alsace ; de Strasbourg, où il était en inspection. Il applaudit cependant au retour de Napoléon et reçoit le commandement de l'armée de la Moselle, devinu par la suite le d'armée. Il est élevé à la dignité de pair de France le 2 juin 1815. En remettant les nouvelles aigles à ses troupes, il leur dit : Il reçoit au commencement de juin l'ordre de se rendre à marches forcées sur la frontière du Nord. Il franchit la Sambre à la tête de son corps d'armée et se conduit avec vaillance pendant la bataille de Ligny, où le succès de ce combat important fut le résultat de ses habiles dispositions autant que de son intrépidité personnelle et de celle de ses troupes. Le 18, il était dans la direction de Wavre lorsqu'on entendit le canon du côté de la forêt de Soignes. Les commandants des divers corps s'étaient alors réunis en conseil, le général Gérard voulait que, suivant les principes généraux de la guerre, on fût droit au canon, en passant la Dyle sur le pont de Munster. Grouchy ne se défendit de cette opinion que par des ordres contraires et positifs de l'Empereur. Ce mouvement aurait peut-être changé le résultat de la bataille de Waterloo. Avant la fin de la journée, Gérard reçut une cinquième blessure. Une balle de l'arrière-garde de Blücher lui traversa la poitrine au moment où, à la tête de l'infanterie, il allait attaquer le village de Bierges. Il voulut néanmoins partager le sort du reste de l'armée et se fit transporter au-delà de la Loire. Un monument a été érigé en 1958 à sa mémoire sur le site du moulin de Bierges : le monument au général Gérard. === Au service du roi === Après la capitulation de Paris, le maréchal Davout désigne les généraux Kellermann, Gérard et Haxo pour traiter au nom de l'armée avec le nouveau gouvernement. Cette mission accomplie, Gérard est mis en non-activité en septembre [] et se retire à Bruxelles. Il rentre en France en 1817 et s'installe au château de Villers-Saint-Paul dans l'Oise, dont il avait fait l'acquisition la même année. Le 28 janvier 1822, il est élu député du de la Seine en remplacement du baron Pasquier, élevé à la pairie641 voix sur 1.126 votants contre 476 voix à M. de La Panouse, et il est réélu par le même arrondissement le 9 mai suivant850 voix sur 1.499 votants contre 620 à M. Labbé. Il siège dans l'opposition libérale, signe la protestation contre l'expulsion de Manueldéputé libéral, exclu de la Chambre le 4 mars 1823 à cause de ses prises de position contre la guerre d’Espagne , et n'est pas réélu en []. Le , il est renvoyé à la Chambre par le électoral de la Dordogne (Bergerac)172 voix sur 309 votants et 394 inscrits contre 121 voix à M. de Courson et, le même jour, il est également élu dans le de l'Oise (Clermont)211 voix sur 335 votants et 381 inscritrs contre 120 à M. Boulard. À la Chambre, il prend constamment la défense des anciens soldats de l'Empire, renvoyés sans traitement dans leurs foyers et tombés, pour beaucoup, dans la misère. Il est réélu le dans l'arrondissement de Clermont335 voix sur 407 votants et 451 inscrits contre 64 au baron de Mackau. === Maréchal de France === thumb|Le maréchal Gérard expliquant les manœuvres au [[Ferdinand-Philippe d'Orléans|duc d'Orléans et au duc de Nemours durant le siège d'Anvers le 22 décembre 1832 ; épisode de l'expédition de Hollande.]] Pendant la révolution de 1830, il soutient activement la cause du duc d'OrléansLe comte Rodolphe Apponyi, neveu de l'ambassadeur d'Autriche à Paris, rapporte dans ses ''Souvenirs'' avoir été choqué, lors d'un dîner offert au Palais-Royal à la fin octobre 1830, par : La Fayette en fait autant}}. Cité par Guy Antonetti, ''Louis-Philippe'', Paris, Fayard, 1994, .. Il est l'un des premiers signataires de la protestation contre les ordonnances de Saint-Cloud et est nommé ministre de la Guerre par la Commission municipale provisoire, qui se chargea d'administrer la capitale devant la défaillance des autorités civiles et militaires. Louis-Philippe le confirme dans ses fonctions de ministre de la Guerre dans son premier ministère le 11 août, et l'élève à la dignité de maréchal de France le 17 août 1830. Gérard avait déjà provoqué, le août, le rétablissement des couleurs nationales ; le 11 août, il fait opérer la dissolution de la Garde royale et de la maison de Charles X. Le 16 août, il ordonne la reconstitution de la Garde municipale ; le 27 août, enfin, il signe la dissolution du Conseil supérieur de la Guerre. Il conserve le portefeuille de la Guerre dans le ministère Laffitte jusqu'au 17 novembre 1830, date à laquelle, jugé trop interventionniste dans les affaires de Belgique, il quitte le gouvernement, officiellement pour raisons de santé. Après ces nominations, les électeurs de Clermont le réélisent député le 21 octobre 1830343 voix sur 354 votants et 459 inscrits. En janvier 1831, il est nommé membre du conseil général de l'Oise. Le 5 juillet 1831, il est aussi élu député par le collège de Senlis345 voix sur 392 votants et 492 inscrits contre 25 à M. Marquis. À la Chambre des députés, il vote avec les conservateurs. thumb|right|Monument rappelant le souvenir des soldats [[France|français morts durant le siège de la citadelle d'Anvers en 1832. Tournai, place de Lille.]] thumb|left|''Le duc de Nemours et le maréchal Gérard dans la tranchée de la citadelle d'Anvers, décembre 1832''. Huile sur toile d'Amédée Faure, 1837. La Belgique l'avait amené à quitter le ministère mais elle devait lui offrir, en 1832, sa dernière grande victoire militaire. Le 4 août 1831, le maréchal Gérard est appelé au commandement de l'Armée du Nord. Cette armée allait intervenir dans la Belgique tout juste indépendante des Pays-Bas à l'appel du roi Léopold Ier pour contrer l'invasion néerlandaise. Les Hollandais se replient devant Gérard et évacuent toutes leurs positions en Belgique, à l'exception de la citadelle d'Anvers. Revenu en Belgique le 15 novembre 1832, il met le siège devant Anvers qu'il force à capituler le 23 décembre. Cette victoire lui vaut, de la part de la Belgique, une épée d'honneur en témoignage de reconnaissance. Le 11 février 1833, il est nommé pair de France. Le , Guizot et Thiers ayant obtenu le départ du maréchal Soult, le maréchal Gérard est appelé à diriger le ministère avec le portefeuille de la Guerre. Alors auréolé de la gloire de son expédition belge, il présentait un profil similaire à celui de son prédécesseur, celui dit de « l'illustre épée », tout en s'en distinguant par sa proximité avec le tiers parti. Il avait été choisi sur les instances de Thiers, qui avait eu toutes les peines du monde à le décider à accepter, le maréchal n'ayant montré aucune inclination à la direction du gouvernement dans laquelle il craignait d'user sa popularité. Piètre orateur, ce qui constituait un handicap majeur dans un régime où les joutes parlementaires étaient essentielles, le maréchal se révéla }}. Comme ministre de la Guerre, son administration voit la création des spahis et l'organisation des comités spéciaux d'armes. Comme président du Conseil, il tente, mais sans succès, d'imposer l'amnistie réclamée par le tiers parti et doit démissionner devant le refus de Louis-Philippe, de Guizot et de Thiers. Le 19 octobre 1834. Il est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur en remplacement du maréchal Mortier, victime de l'attentat de Fieschi le 28 juillet 1835. Il abandonne cette fonction le 11 décembre 1838 pour remplacer le maréchal Mouton comme commandant en chef de la Garde nationale. L'affaiblissement de sa vue le contraint à abandonner cette fonction. Le 21 octobre 1842, il redevient grand chancelier de la Légion d'honneur, fonction dont il est démis par le gouvernement provisoire en février 1848. Il est nommé sénateur du Second Empire le 26 janvier 1852 et meurt quelques mois après, à Paris le 17 avril 1852. Son corps, celui de sa épouse et ceux de leurs trois enfants sont inhumés dans une crypte attenant à l’église de Nogent-sur-Oise. == États de service == === Grades et affectations === ==== Durant la Révolution française, de 1791 à 1794 ==== * : Volontaire au de la Meuse * : Sergent-major * : Sous-lieutenant * : Lieutenant ==== Durant le Directoire ==== * : Capitaine à la de ligne * : Aide-de-camp du général Bernadotte * : Capitaine à la suite de la cavalerie légère * : Adjoint à l'adjudant-général Villatte * : Chef d'escadron * : Attaché au de hussards ==== Durant le Consulat ==== * : Chef de brigade * : Admis au traitement de non-activité ==== Durant le Premier Empire ==== * : Adjudant commandant, premier aide-de-camp du maréchal Bernadotte * : Général de brigade * : Commandant une brigade (division Desjardins) au de la Grande Armée * : du de la Grande Armée * : Chef d'état-major du maréchal Bernadotte à Hambourg * : Employé à l'armée d'Espagne * : Attaché au de cette armée * [] : Disponible * : Commandant la de cavalerie légère à l'armée d'Italie * : Employé au de la Grande Armée * Septembre 1812 : Commandant provisoire de la du de la Grande Armée * : Général de division * : Commandant la d'infanterie du corps d'observation de l'Elbe * : Commandant la d'infanterie faisant partie du de la Grande Armée * : Commandant la division de réserve formée à Paris * : Commandant les divisions de réserve de Paris * mars [] : d'armée :::⇒ 06.04.[] : ''Première destitution de Napoléon , début de la première Restauration'' * : Maintenu dans la jouissance du traitement d'activité :::⇒ 01.03.[] : ''Fin de la première Restauration, début des Cent-Jours'' ==== Durant les Cent-Jours ==== * mars [] : Employé dans la militaire * : Commandant en chef de l'armée de la Moselle devenue d'observation et commandant supérieur des et militaires :::⇒ 22.06.[] : ''Deuxième destitution de Napoléon , début de la seconde Restauration'' Le 16 juin 1815, participe à la bataille de Ligny à la tête du Corps d'armée de l'Armée du Nord. Fait ensuite partie de l'armée de Grouchy les 17, 18 et 19 juin 1815. Grièvement blessé lors des combats au moulin de Bierges (Wavre) le 18 juin 1815[http://www.abnapoleon.be Département recherche de l'Association Belge Napoléonienne]. ==== Durant la Restauration ==== * Septembre [] : En non-activité après le licenciement de l'armée * : Compris comme disponible dans le cadre d'organisation de l'état-major général * Membre du comité philhellène de Paris ==== Durant la monarchie de Juillet ==== * : ministre de la Guerre * : maréchal de France * : sans fonctions * : commandant en chef de l'armée du Nord * : ministre de la Guerre * : grand chancelier de la Légion d'honneur * : commandant en chef de la garde nationale du département de la Seine * - : grand chancelier de la Légion d'honneur === Campagnes === * []-[] : Allemagne, Italie, Armée de l'Ouest * []-[] : Grande Armée * []-[] : Allemagne * []-[] : Espagne * []-[] : Grande Armée * []-[] : France * []-[] : Guerre belgo-néerlandaise === Décorations === ==== Françaises ==== * Légion d'honneur : ** chevalier (25 mars 1804) ** officier (14 juin 1804) ** commandeur (27 juillet 1806) ** grand officier (18 décembre 1813) ** grand-croix (29 juillet 1814) * Grand-croix de l'ordre de la Réunion * Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ( []) ==== Étrangères ==== * 50x50px Chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (autorisé le ) * de Danemark (autorisé le ) * 50x50px Grand-croix de l'ordre de l'Épée de Suède * 50x50px Grand cordon de l'ordre de Léopold de Belgique (autorisé le ) * 50x50px Commandeur de l'ordre des Séraphins de Suède et des ordres du roi (autorisé le ) == Armoiries == == Hommages et jugements == 200px|thumb|right|[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est, et .]] * Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe à Paris, sur le pilier Est. * Plusieurs communes de France ont nommé une voie publique à son nom dont Nancy, Nogent-sur-Oise, Sevran et Villers-Saint-PaulVoies publiques visibles sur Google Maps.. *Damvillers, son village natal, lui a élevé une statue en 1858 sur la place portant son nom. * — Paul Thureau-Dangin. == Iconographie == * Portrait par Jacques-Louis David réalisé en [], lors de son exil à Bruxelles. Metropolitan Museum of Art, New York. == Mariage et descendance == Il épouse à Bruxelles le 10 août 1816, Louise Rose Aimé de Timbrune-Thiembrone de Valence (Paris, 7 octobre 1789 - Paris, 20 novembre 1860), deuxième fille du général Jean-Baptiste Cyrus de Timbrune de Thiembronne général, comte de l'Empire, sénateur du 1er Empire, pair de France sous la Restauration, et d'Edmée Nicole Pulchérie Brûlart de Genlis, fille de la comtesse de Genlis. Ils eurent trois enfants : * Georges ''Cyrus'' Gérard (1818-1841), diplomate, qui fut secrétaire d'ambassade à Constantinople, non marié ; * Louis Maurice Fortuné, comte Gérard (1819-1880), colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, mort sans alliance. Il a cependant eu, d'une relation avec Sylvie Perruche, Louise Rose Etiennette dite Rosemonde Gérard, épouse d'Edmond Rostand, de l'Académie Française. * Nicole Etiennette ''Félicité'' Gérard (1822-1845), mariée en 1844 avec Laurent Arnulf Olivier Desmier, comte d'Archiac, secrétaire d'ambassade (1811-1848), dont postérité . == Notes et références == === Notes === === Références === == Voir aussi == === Bibliographie === * * * * Benoît Yvert (dir.), ''Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815. Histoire et dictionnaire raisonné'', Paris, Perrin, 2002 - === Liens internes === * Château de Villers Saint Paul === Liens externes === * Alain Begyn, [http://membres.lycos.fr/begyn/ Site sur la carrière militaire du maréchal Gérard] == Chronologies == Catégorie:Naissance en avril 1773 Catégorie:Naissance dans la province de Lorraine Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1806 Catégorie:Pair de France (Cent-Jours) Catégorie:Maréchal de France de la monarchie de Juillet Catégorie:Opposant à la Restauration Catégorie:Député de la Restauration Catégorie:Député de la Seine Catégorie:Député de la Dordogne Catégorie:Député de l'Oise Catégorie:Député de la monarchie de Juillet Catégorie:Conseiller général de l'Oise Catégorie:Ministre de la monarchie de Juillet Catégorie:Ministre français de la Guerre Catégorie:Président du Conseil des ministres de la monarchie de Juillet Catégorie:Pair de France (monarchie de Juillet) Catégorie:Sénateur du Second Empire Catégorie:Baron de l'Empire Catégorie:Comte de l'Empire Catégorie:Grand-croix de la Légion d'honneur Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Catégorie:Grand-croix de l'ordre de la Réunion Catégorie:Grand chancelier de la Légion d'honneur Catégorie:Grand cordon de l'ordre de Léopold Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile Catégorie:Membre du comité philhellène de Paris Catégorie:Chevalier de l'ordre de Dannebrog Catégorie:Personnalité de la Garde nationale (France) Catégorie:Général français de la monarchie de Juillet Catégorie:Chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière Catégorie:Militaire français des guerres de la Révolution française Catégorie:Chef militaire français des guerres napoléoniennes Catégorie:Militaire français de la guerre belgo-néerlandaise Catégorie:Décès en avril 1852 Catégorie:Décès dans l'ancien 1er arrondissement de Paris Catégorie:Décès à 79 ans | Étienne Maurice Gérard | | birth_place = Damvillers, Kingdom of France(modern-day France) | death_date = | death_place = Paris, French Empire | party = | allegiance = | rank = Marshal of France | battles = French Revolutionary WarsNapoleonic WarsBelgian Revolution | awards = Legion of Honor (Grand Cross) }} '''Étienne Maurice Gérard, 1st Comte Gérard''' (; 4 April 177317 April 1852) was a distinguished French general and statesman. He served under a succession of French governments including the ''ancien regime'' monarchy, the Revolutionary governments, the Restorations, the July Monarchy, the First and Second Republics, and the First Empire (and arguably the Second), becoming prime minister briefly in 1834. ==Biography== ===Early life and career=== Born at Damvillers, in Lorraine, he joined a battalion of volunteers in 1791, and served in the campaigns of 1792–1793 under Generals Charles François Dumouriez and Jean-Baptiste Jourdan. In 1795, he served Jean-Baptiste Bernadotte as aide-de-camp. In 1799 he was promoted ''chef d'escadron'', and in 1800 colonel. ===Rise to prominence=== He distinguished himself at the battles of Austerlitz and Jena, and was made Brigadier General in November 1806, and for his conduct in the battle of Wagram he was created a baron of the First French Empire. In the Spanish campaign of 1810 and 1811, Gérard gained special distinction at the Battle of Fuentes de Oñoro; and in the expedition to Russia he was present at the battle of Smolensk and the battle of Valutino, and displayed such bravery and ability in the battle of Borodino that he was made ''général de division''. He won further distinction in the disastrous retreat from Moscow. ===Campaigns of 1813–1814=== In the campaign of 1813, in command of a division, he took part in the battle of Lützen and the battle of Bautzen, as well as in the operations of Marshal Macdonald, and at the battle of Leipzig (in which he commanded the XI Corps) he was gravely wounded. After the battle of Bautzen, he was created by Napoleon a count of the Empire. In the Six Days' Campaign of 1814, and especially at La Rothière and the battle of Montereau, in which he took over command of 2nd corps from Marshal Victor, he won still greater distinction. ===Restoration and July Revolution=== After the first Bourbon Restoration, he was named by King Louis XVIII Grand Cross of the Legion of Honor and chevalier of St Louis. During the Hundred Days, Napoleon made Gérard a Peer of France and placed him in command of the IV Corps of the Army of the North. In this capacity Gérard took a brilliant part in the battle of Ligny, and on the morning of 18 June he was foremost in advising Marshal Grouchy to march to the sound of the guns to aid the emperor at Waterloo. Having failed in this he took part in the battle of Wavre. Gérard retired to Brussels after the fall of Napoleon, and did not return to France until 1817. He sat as a member of the Restoration's Chamber of Deputies in 1822–1824, and was re-elected in 1827. Gérard took part in the July Revolution of 1830, after which he was appointed minister of war and named a Marshal of France. On account of his health he resigned the office of War Minister in the following October. ===Belgian campaign and later distinctions=== However, in 1831 he took the command of the Northern Army, and was successful in forcing the army of the Netherlands to withdraw from Belgium (''see Belgian Revolution''). In 1832 he commanded the besieging army in the famous siege of the citadel of Antwerp. He was again chosen war minister in July 1834, and served as Prime Minister of the July Monarchy,[http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/Gerard_Maurice.asp «GERARD, MAURICE-ETIENNE (1773–1852), GÉNÉRAL, MARÉCHAL»], from the website napoleon.org but resigned in the following October. In 1836 he was named grand chancellor of the Legion of Honour in succession to Marshal Mortier, and in 1838 commander of the National Guards of the Seine ''département'', an office which he held until 1842. He became a senator of the Second Empire in 1852 (before it was formally instituted), and died in the same year, aged 79. ==Marriage and descendants== Gérard married Rosemonde de Valence. Their granddaughter was Rosemonde Gérard. ==Notes== ==References== * Category:1773 births Category:1852 deaths Category:People from Meuse (department) Category:Counts of the First French Empire Category:Politicians from Grand Est Category:Prime ministers of France Category:Ministers of war of France Category:Members of the Chamber of Peers of the Hundred Days Category:Members of the Chamber of Deputies of the Bourbon Restoration Category:Members of the 1st Chamber of Deputies of the July Monarchy Category:Members of the 2nd Chamber of Deputies of the July Monarchy Category:Members of the Chamber of Peers of the July Monarchy Category:French senators of the Second Empire Category:Marshals of France Category:French military personnel of the French Revolutionary Wars Category:French commanders of the Napoleonic Wars Category:People of the Belgian Revolution Category:Grand Cross of the Legion of Honour Category:Grand Chancellors of the Legion of Honour Category:Names inscribed under the Arc de Triomphe | Étienne-Maurice Gérard | miniatur|General Gérard (Porträt von [[Jacques Louis David)]] '''Étienne-Maurice, comte Gérard''' (* 4. April [] in Damvillers; † 17. April [] in Paris) war ein französischer General und Staatsmann, Pair und Marschall von Frankreich. == Biografie == Gérard kämpfte 1794 als Freiwilliger in der Nordarmee bei Fleurus, wurde Capitaine und Adjutant Bernadottes und diente unter diesem am Rhein und in Italien. Nach dem Frieden von Campo Formio begleitete er Bernadotte 1798 nach Wien, wo er ihm in einem Volksauflauf das Leben rettete, nahm dann am letzten Feldzug in der Vendée und als Colonel an der Schlacht bei Austerlitz teil. Als Général de brigade machte er den Feldzug von 1806 mit und zeichnete sich als Generalstabschef des 9. Armeekorps unter Bernadotte in der Schlacht bei Wagram, dann in Spanien aus. Im russischen Feldzug 1812 trug er zur Einnahme von Smolensk wesentlich bei, wofür er zum Grafen erhoben wurde, führte in der Schlacht bei Walutino (19. August) die Division des gefallenen Generals Gudin und deckte an der Beresina mit einer Abteilung des Neyschen Korps den Übergang. 1813 befehligte er eine Division des 11. Armeekorps unter Jacques MacDonald. Er hatte das größte Verdienst am Sieg in der Schlacht bei Bautzen, worauf er das Kommando über das 11. Armeekorps erhielt. In der Völkerschlacht bei Leipzig schwer verwundet, übernahm er doch bereits gegen Ende des Jahres den Oberbefehl über das aus Rekruten gebildete Reservekorps von Paris, kommandierte bei La Rothière den rechten Flügel und erkämpfte bei Montereau einen bedeutenden Vorteil über ein feindliches Korps. Nach Napoleons Abdankung erhielt er den Auftrag, die Garnison von Hamburg zurückzuführen; dann erhielt er die Generalinspektion über die 5. Militärdivision. Nach der Rückkehr des Kaisers 1815 erhielt er, zum Pair ernannt, den Befehl über eine Division im Korps Grouchys, kämpfte bei Ligny, erhielt das Kommando über das 4. Corps und drängte am 18. Juni Grouchy vergeblich dazu, in der Schlacht bei Waterloo einzugreifen. Bei Wavre schwer verwundet, begab er sich nach Brüssel, von wo er 1817 nach Frankreich zurückkehrte. 1822 als Deputierter in die Kammer gewählt, schloss er sich der liberalen Opposition an. Nach der Julirevolution ernannte ihn Louis-Philippe zum Kriegsminister und zum Marschall. Im Oktober 1830 trat er zurück, übernahm aber im August 1831 den Oberbefehl über die Armee, die Belgien gegen Holland zu Hilfe eilte, drängte die Holländer in einem 13-tägigen Feldzug aus Belgien und erzwang am 24. Dezember 1832 in der Belagerung von Antwerpen die Übergabe der hartnäckig verteidigten Zitadelle. Im Juli 1834 wurde er nochmals in das Kriegsministerium berufen, trat jedoch schon am 29. Oktober wieder zurück. 1835 erhielt er das Großkreuz der Ehrenlegion verliehen und wurde 1838 Oberbefehlshaber der Nationalgarde. Da er inzwischen erblindet war, musste er 1842 sein Amt niederlegen. Étienne-Maurice Gérard starb am 17. April 1852 in Paris und ruht auf dem Friedhof von Villers-Saint-Paul. == Auszeichnungen und Ehrungen == * 1814: Großkreuz der Ehrenlegion (Großkanzler 1835) * 1855: Errichtung einer Statue in Damvillers * 1856: Errichtung einer Statue in Paris Sein Name ist am Triumphbogen in Paris in der 14. Spalte eingetragen. == Mitgliedschaften == 1842 wurde Gérard von Charles Henry Dessalines d’Orbigny als Mitglied Nummer 251 der Société Cuvierienne vorgestellt.Société cuviérienne, S. 68. == Literatur == * == Einzelnachweise == |ZEIT=31.07. 1830 – 17.11. 183018.07. 1834–10.11. 1834 |VORGÄNGER=Nicolas Jean-de-Dieu Soult |NACHFOLGER=Simon Bernard |AMT2=Großkanzler der Ehrenlegion |ZEIT2=04.02. 1836 – 17.03. 183921.10. 1842 – 19.03. 1848 |VORGÄNGER2=Édouard MortierCharles Oudinot |NACHFOLGER2=Charles OudinotBaron Jacques Subervie }} Kategorie:Kriegsminister (Frankreich) Kategorie:Mitglied der Pairskammer (Herrschaft der Hundert Tage) Kategorie:Mitglied der Pairskammer (Julimonarchie) Kategorie:Marschall von Frankreich Kategorie:Person in den Koalitionskriegen (Frankreich) Kategorie:Mitglied der Ehrenlegion (Großkreuz) Kategorie:Mitglied der Société Cuvierienne Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1773 Kategorie:Gestorben 1852 Kategorie:Mann |
Étienne Périer | Den '''Étienne Périer''' gebuer den 11. Dezember [] ass e belsche Filmregisseur an Dréibuchauteur. == Filmographie (Auswiel)== === Kino === * 1958: ''Meurtre en 45 tours'', mam Danielle Darrieux a Jean Servais * 1959: ''Bobosse'', mam Micheline Presle a François Périer * 1961: ''Bridge to the Sun'', mam Carroll Baker an James Shigeta * 1964: ''Dis-moi qui tuer'', mam Michèle Morgan a Paul Hubschmid * 1968: ''Le rouble à deux faces'' oder ''Le téléphone rouge'', mam Robert Taylor, Charles Boyer a Marie Dubois * 1968: ''Des garçons et des filles'', mam Nicole Garcia a Marc Porel * 1970: ''When Eight Bells Toll'', mam Anthony Hopkins a Robert Morley * 1971: ''Zeppelin'', mam Michael York an Elke Sommer * 1972: ''Un meurtre est un meurtre'', mam Jean-Claude Brialy, Stéphane Audran a Robert Hossein * 1974: ''La main à couper'', mam Lea Massari a Michel Bouquet * 1978: ''La part du feu'', mam Michel Piccoli a Claudia Cardinale * 1979: ''La confusion des sentiments'', mam Michel Piccoli a Gila von Weitershausen * 1979: ''Un si joli village...'', mam Victor Lanoux a Valérie Mairesse * 1979: ''Rouge Venise'', mam Victor Lanoux an Andréa Ferréol === TV === * 1981: ''La confusion des sentiments'', mam Michel Piccoli a Gila von Weitershausen * 1984: ''Lousiana'', mam Margot Kidder a Victor Lanoux * 1985: ''La dérapade'', mam Corinne Dacla a Christophe Malavoy * 1985: ''L'ordre'', mam Jacques Perrin a Valérie Mairesse * 1988: ''La garçonne'', mam Marie Trintignant a Françoise Arnoul * 1991: ''À la vie, à l'amour'', mam Cyrielle Clair a Jean-Yves Berteloot * 1993: ''Maigret et l'homme du banc'', mam Bruno Cremer * 1993: ''La vérité en face'', mam Claude Rich an Danielle Darrieux * 1994: ''Balle perdue'', mam Robin Renucci a Ludmila Mikaël * 1995: ''Samson le magnifique'', mam Charlotte Rampling a Roger Hanin * 1997: ''La rumeur'', mam Christine Boisson a Roger Miremont * 1998: ''Le dernier fils'', mam Magali Noël a Jean-Pierre Jorris * 2000: ''Que reste-t-il...'', mam Danielle Darrieux a Martine Sarcey * 2004: ''Table rase'', mam Christophe Malavoy a Roger Miremont == Um Spaweck == Kategorie:Belsch Filmregisseuren Kategorie:Belsch Televisiounsregisseuren Kategorie:Belsch Dréibuchauteuren Kategorie:Gebuer 1931 | Étienne Périer (réalisateur) | '''Étienne Périer''' est un réalisateur belge né le à Bruxelles et mort le au Plan-de-la-Tour. == Biographie == == Filmographie == == Notes et références == == Liens externes == Catégorie:Réalisateur belge Catégorie:Réalisateur de télévision Catégorie:Naissance en décembre 1931 Catégorie:Naissance à Bruxelles au XXe siècle Catégorie:Décès au Plan-de-la-Tour Catégorie:Décès à 88 ans Catégorie:Décès en juin 2020 | Étienne Périer (director) | | birth_place = Brussels, Belgium | death_date = | death_place = | nationality = Belgian | other_names = | known_for = | occupation = film director }} '''Étienne Périer''' (11 December 1931 – 21 June 2020) was a Belgian film director. == Filmography == ===Director=== * 1956 : ''Bernard Buffet'' * 1959 : '''', with Micheline Presle and François Périer * 1960 : ''Murder at 45 R.P.M.'', with Danielle Darrieux, Michel Auclair, Jean Servais * 1961 : ''Bridge to the Sun'', with Carroll Baker and James Shigeta * 1962 : ''Swordsman of Siena'', with Stewart Granger, Sylva Koscina and Christine Kaufmann * 1965 : ''Dis-moi qui tuer'', with Michèle Morgan and Paul Hubschmid * 1967 : '''', with Nicole Garcia, Ludmila Mikaël, music from Jean Michel Jarre * 1968 : ''Hot Line'', with Robert Taylor, Charles Boyer, George Chakiris, Marie Dubois * 1971 : ''When Eight Bells Toll'', with Anthony Hopkins, Robert Morley, Nathalie Delon and Jack Hawkins * 1971 : ''Zeppelin'', with Michael York and Elke Sommer * 1972 : '''', with Stéphane Audran, Michel Serrault, Robert Hossein and Jean-Claude Brialy * 1974 : '''', with Lea Massari, Michel Serrault, Michel Bouquet and Bernard Blier * 1978 : ''Fire's Share'', with Claudia Cardinale, Michel Piccoli, Jacques Perrin * 1979 : ''Un si joli village'', with Victor Lanoux and Jean Carmet * 1981 : '''' (TV), with Michel Piccoli as ''the professor'' and Pierre Malet as ''Roland'' * 1985 : ''La dérapade'' (TV), with Christophe Malavoy * 1985 : ''L'Ordre'' (TV), with Pierre Malet and Irina Brook * 1988 : ''La Garçonne'' (TV), with Marie Trintignant * 1989 : '''', with Vincent Spano, Victor Lanoux, Wojciech Pszoniak and Andréa Ferréol * 1991 : ''À la vie, à l'amour'' (TV) * 1993 : ''Maigret et l'homme du banc'' (TV) * 1993 : ''La Vérité en face'' (TV), with Claude Rich as ''Paul Noblet'' and Danielle Darrieux * 1994 : ''La Balle perdue'' (TV) * 1994 : ''Samson le magnifique'' (TV), with Charlotte Rampling as ''Isabelle de Marsac'' and Roger Hanin * 1997 : ''La Rumeur'' (TV) * 1998 : ''Le Dernier Fils'' (TV) * 2000 : ''Que reste-t-il...'' (TV), with Danielle Darrieux * 2004 : ''Table rase'' (TV), with Christophe Malavoy ===Screenwriter=== * ''Charming Boys'' (1957) ==References== == External links == * Category:1931 births Category:2020 deaths Category:Belgian film directors | Étienne Périer (Regisseur) | '''Étienne Périer''' (* 11. Dezember [] in Brüssel; † 21. Juni [] in Le Plan-de-la-Tour) war ein belgischer Filmregisseur, Drehbuchautor und Schauspieler, der zwischen den Jahren 1952 und 2004 international rund 30 Kino- und TV-Filme inszenierte, darunter ''Mord bei 45 Touren'', ''Degenduell'', ''Zeppelin'' oder ''Das Mörderschiff''.Biographische Daten von Etienne Périer in: François Guérif, H. Veyrier: ''Le cinéma policier français.'' 1981, S. 209 ([https://books.google.de/books?id=_O3oAAAAMAAJ&q=%22Etienne+Perier%22+1931&dq=%22Etienne+Perier%22+1931&hl=de&sa=X&ei=X3mwULeuEofHswbSjYBI books.google.de]). == Leben und Karriere == Périer, geboren 1931 in Brüssel, begann seine Filmkarriere unmittelbar nach Abschluss der Hochschule mit den beiden Kurzfilmen in Belgien ''La Cité qui dort'' (''The Sleeping Town'', 1952) und ''Ghent'' (1953), und zwei weiteren in Paris, (1954) mit ''A propos des Gloutons Optiques''''Etienne Périer.'' In: ''Memo from Belgium: Ausgaben 72-95.'' Ministère des affaires étrangères Services de l’information et des relations culturelles, Belgien. 1966, S. 183 ([https://books.google.de/books?id=bu3gAAAAMAAJ&q=%22Etienne+P%C3%A9rier%22+1931&dq=%22Etienne+P%C3%A9rier%22+1931&source=bl&ots=_5_5H3rfhc&sig=PN0p8hhrxNWn-Mql9P3Bn1SPfUU&hl=de&sa=X&ei=3RIiUOf-OonntQbDtIGwDw&sqi=2 books.google.de]) und 1956 mit ''Bernard Buffet''. Ein Jahr später 1957 schrieb er das Drehbuch für Henri Decoins Film ''Kavaliere'' ''(Charmants garçons)'', eine romantische Komödie mit Daniel Gélin, Henri Vidal, François Périer und Gert Fröbe in den Hauptrollen. 1960 folgte sein Kinoleinwanddebüt mit dem Film ''Mord bei 45 Touren'' ''(Meurtre en 45 tours)''. Ein Mystery-Thriller mit der namhaften Besetzung Danielle Darrieux, Michel Auclair und Jean Servais. Ein weiterer Spielfilm den Périer realisierte war die ambitionierte amerikanisch-französische Co-Produktion ''Die Brücke zur Sonne'' (Bridge to the Sun), ein Liebesdrama das während der Zeit des Zweiten Weltkrieges spielte. Mit Carroll Baker in der Rolle der ''Gwen Terasaki'' und der japanische Schauspieler James Shigeta als ihren Ehemann. Es war eine ernstgestimmte Verfilmung des autobiographischen Romans von Gwen Terasaki, einer Amerikanerin, die kurz vor dem Krieg einen idealistischen japanischen Diplomaten heiratete und mit ihm nach Tokio zog. Der Kriegsausbruch und die Folgen gefährden die Ehe schwer und leiten den tragischen Ausgang der einstigen Liebesbeziehung ein.''Etienne Périer.'' In: James King: ''Under Foreign Eyes.'' 2012, S. 45 ([https://books.google.de/books?id=_bjiRV7uI6UC&pg=PA45&lpg=PA45&dq=%22Etienne+P%C3%A9rier%22+1931&source=bl&ots=m_bNs2VgFg&sig=wNgAx6zophH6Dw5tY2cSK8Zq8Bs&hl=de&sa=X&ei=3RIiUOf-OonntQbDtIGwDw&sqi=2#v=onepage&q=%22Etienne%20P%C3%A9rier%22%201931&f=false books.google.de]) 1962 folgte mit der italienisch-französischen Co-Produktion ''Degenduell'' ''(La congiura dei dieci)'' ein Abenteuerfilm der alten Schule mit Stewart Granger als Star. Co-Star des Films war Christine Kaufmann. Nach vier weiteren weniger bekannten Spielfilmen während der 1960er Jahre folgte zu Beginn der 1970er Jahre der britische Erste-Weltkriegs-Spionagethriller ''Zeppelin'' mit Michael York und Elke Sommer in den Hauptrollen. Das Drehbuch schrieb diesmal Donald Churchill und Arthur Rowe, nach der gleichnamigen Geschichte von Owen Crump. Der Film ''Zeppelin'' konnte mit gut fotografierten Bildern des James-Bond-Kameramanns Alan Hume und einem dramatischen Soundtrack des britischen Komponisten Roy Budd aufwarten. Die Kritik schrieb dazu: }} Anschließend verfilmte Périer einen weiteren Abenteuerfilm mit internationaler Starbesetzung nach einem Roman des Bestseller Autors Alistair MacLean, der auch das Drehbuch schrieb, Titel des Films: ''Das Mörderschiff'' ''(When Eight Bells Toll)'' mit einem noch relativ jungen Anthony Hopkins zu Beginn seiner Filmkarriere. Auch 1972 ganz Kosmopolit führte Périer bei einem weiteren französischen Krimi Regie. ''Mord bleibt Mord'' ''(Le maître de musique)'' mit der Besetzung: Jean-Claude Brialy, Stéphane Audran und Robert Hossein. Bis 1978 folgten dann einige weniger namhafte internationale Produktionen, bis Périer 1978 wieder das Drehbuch nach einer Idee von Alain Page ausarbeitete. Das Drama ''Das gefährliche Spiel von Ehrgeiz und Liebe'' ''(La part du feu)'' eindrucksvoll besetzt und gespielt von Michel Piccoli und Claudia Cardinale. In den 1980er und 1990er Jahren ebbte Périers internationale Kinokarriere dann deutlich ab, und bis auf den Spielfilm * 1989: ''Rosso veneziano – Eine mörderische Affäre'' ''(Rouge Venise)'' einem Musical nach einem Roman von Georges Garone mit Vincent Spano, Victor Lanoux und Andréa Ferréol, wo Etienne Périer selbst wieder einen kleinen Part als Schauspieler übernahm – die anderen kleineren Rollen hatte er als Schauspieler 1974 in seinem Film ''Die abgetrennte Hand'' ''(La main à couper)'' und 1980 in Francis Girods ''Die Bankiersfrau'' ''(La banquière)'' gespielt, folgten nur noch wenig bekannte TV-Produktionen. Den letzten TV-Film inszenierte er im Jahre 2004. == Kinofilme (Auswahl) == * 1960: Mord bei 45 Touren ''(Meurtre en 45 tours)'' * 1961: Die Brücke zur Sonne ''(Bridge to the Sun)'' * 1962: Degenduell ''(La congiura dei dieci)'' * 1967: Sechs Jungen und vier Mädchen ''(Des garçons et des filles)'' * 1971: Zeppelin * 1971: Das Mörderschiff ''(When Eight Bells Toll)'' * 1972: Mord bleibt Mord ''(Le maître de musique)'' * 1974: Die abgetrennte Hand ''(La main à couper)'' * 1978: Das gefährliche Spiel von Ehrgeiz und Liebe ''(La part du feu)'' * 1989: Rosso veneziano – Eine mörderische Affäre ''(Rouge Venise)'' == Weblinks == * * == Einzelnachweise == Kategorie:Filmregisseur Kategorie:Drehbuchautor Kategorie:Filmschauspieler Kategorie:Künstler (Brüssel) Kategorie:Darstellender Künstler (Belgien) Kategorie:Belgier Kategorie:Geboren 1931 Kategorie:Gestorben 2020 Kategorie:Mann |
Étienne Schmit | Den '''Étienne Schmit''', gebuer den 22. Oktober [] zu Rammerech, a gestuerwen den 19. Dezember [] an der Stad Lëtzebuerg, war e lëtzebuergesche Jurist a Politiker. == Liewen a Karriär == thumb|right|D'Monument zu Éiere vum Étienne Schmit zu [[Kietscht]] thumb|right|Rond-point zu Kietscht, mam Monument zu Éiere vum Étienne Schmit Den Étienne Schmit war am Ufank vu senger berufflecher Carrière Affekot um Barreau zu Lëtzebuerg. Duerno gouf hien d'éischt Friddensriichter an duerno Substitut ier hie President vum Tribunal de commerce ginn ass.[https://web.archive.org/web/20201009050537/http://www.eluxemburgensia.lu/BnlViewer/view/index.html?lang=fr#panel:pa|issue:659095|article:DTL80|query:etienne%20schmit Begräbnisfeierlichkeiten von Innenminister Etienne SCHMIT] am Tageblatt vum 23. Dezember 1937 Hie war vun [] bis [] Generaldirekter (Minister) fir Finanzen a Bildung an der Regierung Prüm, vun [] bis [] Generaldirekter fir Bauten, Handel an Industrie an der Regierung Bech an [], vum 5. November bis zu sengem Doud, den 19. Dezember, Minister fir den Interieur, Handel, Industrie an Transport an der Regierung Dupong-Krier. Hie war och vun [] bis [] am Gemengerot vun der Stad Lëtzebuerg. Den Étienne Schmit war de Papp vun der Yvonne Schmit (1910-2003), der Fra vum Lucien Wercollier. Hien ass um Nikloskierfecht um Lampertsbierg begruewen. ==Éierung== Zu Kietscht, um Rond-Point deen no him genannt ass (place Étienne Schmit) steet e Monument mat engem Buste vum Étienne Schmit. == Gielercherissue:659305article:DTL388query:etienne%20schmit |titel=Doudesannonce vum Etienne Schmit am Escher Tageblatt vum 21. Dezember 1937 |bezochtdatum=2015-02-22 |archivedate=2020-10-09 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20201009050537/http://www.eluxemburgensia.lu/BnlViewer/view/index.html?lang=fr#panel:paissue:659305article:DTL388query:etienne%20schmit }} == * Commandeur de l'Ordre de la couronne de chêne (Promotioun 1935) * Grand-Officier vum Ordre de Mérite civil et militaire d'Adolphe de Nassau * Grand-Croix vum Ordre de la Couronne de Belgique * Grand-Officier vum Ordre du Christ du Portugal * Commandeur vun der Légion d'honneur * Officier d'Académie == Kuckt och == * Lëscht vun de lëtzebuergesche Regierungsmemberen Kategorie:Educatiounsministere vu Lëtzebuerg Kategorie:Finanzministere vu Lëtzebuerg Kategorie:Inneministere vu Lëtzebuerg Kategorie:Transportministere vu Lëtzebuerg Kategorie:Gebuer 1886 Kategorie:Gestuerwen 1937 Kategorie:Justizministere vu Lëtzebuerg Kategorie:Commandeur de l'ordre de la couronne de chêne Kategorie:Grand officier de l'ordre de mérite civil et militaire d'Adolphe de Nassau Kategorie:Grand-Croix vum Ordre de la Couronne Kategorie:Commandeur de la Légion d'honneur Kategorie:Lëtzebuergesch Magistraten | Étienne Schmit | ) | président du gouvernement 1 = Pierre Dupong | gouvernement 1 = Dupong-Krier | prédécesseur 1 = Nicolas Braunshausen | successeur 1 = Joseph Bech (intérim) | fonction2 = Ministre de la Justice et des Travaux publics | à partir du fonction2 = 24 décembre 1936 | jusqu'au fonction2 = 5 novembre 1937 | président du gouvernement 2 = Joseph Bech | gouvernement 2 = Bech | prédécesseur 2 = Norbert Dumont (Justice)''lui-même'' (Travaux publics) | successeur 2 = (Justice) | fonction3 = Directeur général des Travaux publics, du Commerce et de l'Industrie | à partir du fonction3 = 11 avril 1932 | jusqu'au fonction3 = 24 décembre 1936 | président du gouvernement 3 = Joseph Bech | gouvernement 3 = Bech | prédécesseur 3 = Albert Clemang | successeur 3 = ''lui-même'' (Travaux publics)Nicolas Braunshausen (Commerce et Industrie) | fonction4 = Directeur général des Finances et de l'Instruction publique | à partir du fonction4 = 19 mars 1925 | jusqu'au fonction4 = 15 juillet 1926 | président du gouvernement 4 = Pierre Prüm | gouvernement 4 = Prüm | prédécesseur 4 = Alphonse Neyens (Finances)Joseph Bech(Instruction publique) | successeur 4 = Pierre Dupong (Finances)Joseph Bech(Instruction publique) | nom de naissance = | date de naissance = 22 octobre 1886 | qualificatif date = au Luxembourg | lieu de naissance = Rambrouch (Luxembourg) | date de décès = 19 décembre 1937 | lieu de décès = Luxembourg (Luxembourg) | nature du décès = | sépulture = Cimetière Notre-Dame (Luxembourg) | nationalité = luxembourgeoise | parti = RLP (1932-1937) | syndicat = | surnom = | père = | mère = | fratrie = | conjoint = | enfants = | famille = | entourage = Lucien Wercollier (gendre) | université = | profession = | hommage = | religion = | résidence = | site web = | signature = | taille signature = | emblème = | taille emblème = | liste = | féminin = }} '''Étienne Schmit''', né le à Rambrouch (Luxembourg) et mort le à Luxembourg (Luxembourg), est un avocat et homme politique luxembourgeois, membre du Parti radical-libéral (RLP). == Biographie == Etienne Schmit commence sa carrière professionnelle en s'inscrivant comme avocat au barreau de Luxembourg. Ensuite, il devient juge de paix avant de devenir président du Tribunal de commerce.. Du . au ., il est nommé directeur général des Finances et de l'Instruction publique au sein du gouvernement dirigé par Pierre Prüm. Il est contraint de démissionner en raison de l'absence de majorité au Parlement, toutefois, il fait à nouveau partie du gouvernement à partir du . en qualité de directeur général des Travaux publics, du Commerce et de l'Industrie. Il remplace alors Albert Clemang dans le gouvernement de Joseph Bech. Au cours de son mandat, l'arrêté grand-ducal du remplace le titre de « directeur général » par celui de « ministre ». Le de la même année, on lui retire les portefeuilles du Commerce et de l'Industrie et on lui ajoute celui de la Justice.. En raison des résultats aux élections législatives et au référendum concernant la « loi muselière » de 1937, Joseph Bech démissionne face à ce camouflet bien qu'une majorité au Parlement avec les socialistes soit possible. Étienne Schmit est néanmoins reconduit dans le gouvernement suivant de Pierre Dupong.. Il récupère le ministère de l'Intérieur pendant une courte durée, seulement un mois après sa nomination, il meurt. En ce qui concerne la politique locale, il est également membre du conseil communal de la ville de Luxembourg de 1929 à 1931. Etienne Schmit est le père d'Yvonne Schmit (1910-2003), l'épouse du sculpteur luxembourgeois Lucien Wercollier. Il est enterré dans le cimetière Notre-Dame dans le quartier du Limpertsberg à Luxembourg. == Décorations == * . (Luxembourg, 1935) * (Luxembourg) * (Belgique) * 50px|link=Grand officier de l'ordre du Christ du Portugal Grand officier de l'ordre du Christ du Portugal (Portugal) * (France) * Officier d'académie == Hommage == vignette|droite|Le rond-point à Koetschette et le monument en l'honneur d'Étienne Schmit sur la droite. En son honneur, un rond-point intitulé « place Étienne Schmit » porte son nom dans le village de Koetschette, une section de la commune de Rambrouch. Un monument comprenant un buste d'Étienne Schmit se dresse à l'est de la place. == Notes et références == Catégorie:Naissance en octobre 1886 Catégorie:Naissance à Rambrouch Catégorie:Décès en décembre 1937 Catégorie:Décès à Luxembourg Catégorie:Décès à 51 ans Catégorie:Ministre luxembourgeois des Finances Catégorie:Ministre luxembourgeois de la Justice Catégorie:Ministre luxembourgeois de l'Intérieur Catégorie:Ministre luxembourgeois des Travaux publics Catégorie:Commandeur de l'ordre de la Couronne de chêne Catégorie:Grand officier de l'ordre d'Adolphe de Nassau Catégorie:Grand-croix de l'ordre de la Couronne Catégorie:Grand officier de l'ordre du Christ Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée) Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière Notre-Dame de Luxembourg | Étienne Schmit | '''Étienne Schmit''' (22 October 1889 – 19 December 1937) was a Luxembourgian politician and jurist. He served in the Chamber of Deputies, and in the governments of Pierre Prüm (1925–1926), Joseph Bech (1932–1937), and Pierre Dupong (1937). He died in office, when he was Minister for Transport. Schmit also sat in the communal council of Luxembourg City (1929–1931). |- |- |- Category:1886 births Category:1937 deaths Category:People from Rambrouch Category:Liberal League (Luxembourg) politicians Category:Radical Liberal Party (Luxembourg) politicians Category:Ministers for finances of Luxembourg Category:Ministers for public works of Luxembourg Category:Ministers for justice of Luxembourg Category:Ministers for transport of Luxembourg Category:Members of the Chamber of Deputies (Luxembourg) Category:Councillors in Luxembourg City Category:Luxembourgian jurists Category:20th-century Luxembourgian politicians | null | null |
Étoile de Bessèges 2012 | Déi '''42. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 1. bis de 5. Februar [] gefuer a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2012 an der Kategorie 2.1. == Etappen == ==Generalklassement== 200px|right|thumb|De Jérôme Coppel um Depart vun der 5. Etapp 2012 Kategorie:Vëlossport 2012 Kategorie:UCI Europe Tour 2012 | Étoile de Bessèges 2012 | | Année = 2012 | Edition = | nombre_étape = 5 | date = 1 - | distance_parcourue = (réduit à en raison des conditions météorologiques) | ville_depart = Beaucaire | ville_arrivee = Alès | vainqueur = Jérôme Coppel | meilleur_grimpeur = Bert-Jan Lindeman | meilleur_sprinteur = | meilleur_jeune = Anthony Delaplace | meilleur_points = Bobbie Traksel | classement_combiné = | meilleure_equipe = Saur-Sojasun | moyenne_du_vainqueur = | nombre_participant = 136 | coureurs_arrives = 76 | article principal = Étoile de Bessèges | compétition précédente = Étoile de Bessèges 2011 | compétition suivante = Étoile de Bessèges 2013 }} La de la course cycliste par étapes '''Étoile de Bessèges''' a eu lieu du 1 au . La course fait partie de l'UCI Europe Tour 2012, en catégorie 2.1. L'épreuve est marquée par des conditions météorologiques extrêmes (froid, vent, neige) qui conduisent les organisateurs à raccourcir trois étapes. == Les équipes engagées == Classé en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux UCI ProTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et à des équipes nationales. |valign=top| |} == Favoris == == La course == == Classements des étapes == == Classement général == 200px|right|thumb|[[Jérôme Coppel au départ de la 5b étape.]] == Évolutions des classements == == Liste des participants == * [http://www.etoiledebessges.com/index.php?option=com_content&view=article&id=186&Itemid=232&d4a169521abb8f811d30f606ed524359=ff85275f7a8954626a87b5a921e5e444] == Notes et références == == Liens externes == * Catégorie:Cyclisme sur route en 2012 Catégorie:Cyclisme en France en 2012 2012 Catégorie:Cyclisme en février 2012 Catégorie:Sport en France en février 2012 | null | null | null | null |
Étoile de Bessèges 2011 | Déi '''41. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 2. bis de 6. Februar [] gefuer a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2011 an der Kategorie 2.1. == Etappen == ==Generalklassement== 2011 Kategorie:Vëlossport 2011 Kategorie:UCI Europe Tour 2011 | Étoile de Bessèges 2011 | | Année = '''2011''' | Edition = | nombre_étape = 5 | date = 2 - | distance_parcourue = | ville_depart = Beaucaire | ville_arrivee = Bessèges | vainqueur = Anthony Ravard | meilleur_grimpeur = | meilleur_sprinteur = | meilleur_jeune = Arthur Vichot | meilleur_points = Anthony Ravard | classement_combiné = | meilleure_equipe = Vacansoleil-DCM | moyenne_du_vainqueur = 40,236 km/h | nombre_participant = | coureurs_arrives = | article principal = Étoile de Bessèges | compétition précédente = Étoile de Bessèges 2010 | compétition suivante = Étoile de Bessèges 2012 }} La de la course cycliste par étapes '''Étoile de Bessèges''' a eu lieu du 2 au . La course fait partie de l'UCI Europe Tour 2011, en catégorie 2.1. C'est le Français Anthony Ravard (AG2R La Mondiale) qui remporte cette édition. == Les équipes engagées == [http://www.directvelo.com/direct-velo/actualites/12328/etoile-de-besseges-les-partants.html Liste des engagés] |valign=top| |} == Favoris == == La course == == Classements des étapes == == Classement général == == Liens externes == * Catégorie:Cyclisme sur route en 2011 Catégorie:Cyclisme en France en 2011 2011 Catégorie:Cyclisme en février 2011 | null | null | Étoile de Bessèges 2011 | Frankreich | zeitraum = 2. bis 6. Februar | etappen = 5 Etappen | laenge = 715,2 km (Schnitt 40,336 km/h) | starter = 134 Fahrer | nationen = | teams = 17 | imziel = 104 | erster = Anthony Ravard | ersterzeit = 17:46:10 h | zweiter = Marco Marcato | zweiterzeit = + 00:07 min | dritter = Johnny Hoogerland | dritterzeit = + 00:07 min | teamsieger = Vacansoleil-DCM | teamzeit = 53:19:45 h | trikot1gewinner = Anthony Ravard | trikot1bezeichnung= Gesamtwertung | trikot1grafik = Jersey granate.svg | trikot2bezeichnung= Punktewertung | trikot2grafik = Jersey yellow.svg | trikot2gewinner = Anthony Ravard | trikot3bezeichnung= Nachwuchswertung | trikot3grafik = Jersey white.svg | trikot3gewinner = Arthur Vichot | trikot4bezeichnung= Bergwertung | trikot4grafik = Jersey blue.svg | trikot4gewinner = Bram Schmitz | trikot5bezeichnung= | trikot5grafik = | trikot5gewinner = | trikot6bezeichnung= | trikot6grafik = | trikot6gewinner = | trikot7bezeichnung= | trikot7grafik = | trikot7gewinner = | karte = | vorjahr = 2010 | folgejahr = 2012 }} Der '''41. Étoile de Bessèges''' (dt. ''Stern von Bessèges'') war ein französisches Rad-Etappenrennen, das vom 2. bis zum 6. Februar 2011 stattfand. Es wurde in fünf Etappen über eine Gesamtdistanz von 715,2 Kilometern im französischen Département Gard rund um die Stadt Bessèges ausgetragen. Das Rennen war Teil der UCI Europe Tour 2011 und dort in die Kategorie 2.1 eingestuft. Den Gesamtsieg sicherte sich der Franzose Anthony Ravard (Ag2r La Mondiale), der zugleich auch die Punktewertung gewann. Er verwies den italienischen Profi Marco Marcato vom niederländischen Team Vacansoleil-DCM und dessen Mannschaftskollegen Johnny Hoogerland auf die Plätze. == Teilnehmer == Der Veranstalter UC Bességeoise lud die 17 Mannschaften ein, die auch schon am Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise wenige Tage zuvor teilgenommen hatten. Mit dabei waren also alle international lizenzierten französischen Teams sowie zwei ausländische ProTeams. Neben einigen ausländischen Professional Continental Teams und Continental Teams erhielt auch der Klub VC La Pomme Marseille eine Wildcard. == Etappen und Rennverlauf == Die erste Etappe führte das Feld über flaches Terrain um Beaucaire und Bellegarde.LIVE Radsport CH [http://06.live-radsport.ch/details_20611/Etoile_de_Bessegraveges_%2821%29.html Ergebnisse] Nach Jérémy Roys Sieg beim Grand Prix von Marseille wenige Tage zuvor bescherte der Weißrusse Jauheni Hutarowitsch dem Team FDJ im Massensprint den nächsten Saisonsieg. Am folgenden Tag konnte Hutarowitsch allerdings nicht in den Kampf um den Tagessieg eingreifen und verlor die Gesamtführung an Anthony Ravard von Ag2r La Mondiale, der wie am Vortag Zweiter wurde. Tagessieger wurde Ravards Teamkollege Lloyd Mondory. Der Grand Prix du C.C Rhône-Cèze-Languedoc bildete die Kulisse für die dritte Etappe. Eine zehnköpfige Spitzengruppe um den neuen Gesamtführenden Johnny Hoogerland überstand die letzte Bergwertung einige Kilometer vor dem Zielstrich am besten. Samuel Dumoulin (Cofidis, le Crédit en Ligne) bejubelte den dritten französischen Tagessieg in Folge vor den späteren Gesamtzweiten und -dritten Hoogerland und Marcato. Der vierte Tagesabschnitt wurde vom Grand Prix der Stadt Alès gebildet. Im Massensprint setzte sich Saur-Sojasun-Profi Stéphane Poulhies vor Marcato durch, Ravard sicherte sich durch Zeitgutschriften an den Zwischensprints wieder das Trikot des Führenden. Die letzte Etappe, die in Bessèges endete, sah den Sieg von Saïd Haddou im Sprint und den Gesamtsieg für Ravard, der durch die Zeitbonifikationen für Tagesrang drei und an einem Zwischensprint die Führung sogar noch ausbauen konnte, während sich Marco Marcato durch eine ebensolche Gutschrift noch auf Platz zwei des Gesamtrankings verbesserte. == Siehe auch == * Bessèges * Département Gard == Weblinks == * [http://www.etoiledebesseges.com/ Offizielle Website des Étoile de Bessèges] == Einzelnachweise == #2010 Kategorie:Radrennen 2011 |
Étival (Jura) | | Departement = | Arrondissement = Saint-Claude | Kanton = Moirans-en-Montagne | Plz = 39130 | Insee = 39216 | Interkomm = | Koordinaten = | Bevëlkerung = 306 | Fläch = 1 383 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étival''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Jura an der Bourgogne-Franche-Comté. ==Nopeschgemengen== Kategorie:Gemengen am Arrondissement Saint-Claude Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Saint-Claude Kategorie:Gemengen am Parc naturel régional du Haut-Jura | Étival (Jura) | | insee = 39216 | cp = 39130 | maire = Carole Delorme | mandat maire =2023-2026 | intercomm = CC Terre d'Émeraude Communauté | alt mini = 772 | alt maxi = 1028 | superficie = 13.83 | type = Commune rurale à habitat dispersé | unité urbaine = Hors unité urbaine | aire d'attraction = Hors attraction des villes | population = | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Jura/Bourgogne-Franche-Comté }} '''Étival''' (parfois nommée également '''Étival-les-Ronchaux''' non officiellement) est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. == Géographie == === Localisation === vignette|gauche|Le village. La commune se situe dans le Parc naturel régional du Haut-Jura. === Communes limitrophes === === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === vignette|redresse=1.4|Carte hydrographique de la commune. vignette|gauche|L'un des lacs en hiver, pris par la glace. La commune est connue pour ses lacs : Grand lac d'Étival (17 hectares, profondeur 9,5 m maxi) et Petit lac d'Étival (5 hectares, profondeur 7,5 m maxi), auxquels il faut ajouter le lac de la Fauge. Les lacs sont situés au pied d'une barre calcaire haute de plus de qui est le premier élément de l'anticlinal de Prénovel. Les lacs sont au fond d'une gouttière synclinale tapissé de dépôts marno-calcaires Ce sont des petits lacs glaciaires situés sur le deuxième plateau du massif du Jura, à près de 800 mètres d'altitude. Les tourbières du Latay et du Marais sont réhabilitées en 2024 pour restaurer leur fonctionnement écologique... === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons ( à ), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogna », sur la commune de Cogna à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étival est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), prairies (23,8 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentalesLes eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres. (2,1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. === Habitat et logement === En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 241, alors qu'il était de 233 en 2015 et de 218 en 2010. Parmi ces logements, 60,7 % étaient des résidences principales, 26,9 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19 % des appartements.. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Étival en 2020 en comparaison avec celle du département du Jura et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,9 %), nettement supérieure à celle du département (10,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,1 % en 2015), contre 66,1 % pour le département du Jura et 57,5 pour la France entière.. == Toponymie == vignette|File:Étival - Entrée village (juil 2018).jpg == Histoire == Ancienne ''Estiva Castra'' fortifiée par les Romains. Seigneurie aux Ronchaux dont le château a été démoli en 1810. Existence d'une maladrerie. === Époque contemporaine === La commune, instituée par la Révolution française, absorbe en 1922 celle de Ronchaux.. == Politique et administration == === Rattachements administratifs et électoraux === ==== Rattachements administratifs ==== La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Claude du département du Jura. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Moirans-en-Montagne. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. ==== Rattachements électoraux ==== Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Moirans-en-Montagne porté de 16 à 63 communes. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Jura. === Intercommunalité === Étival était membre de la petite communauté de communes Jura Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de , cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes dénommée Terre d'Émeraude Communauté, dont est désormais membre la commune. === Tendances politiques et résultats === Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sont Jean-Luc Mélenchon (27,11 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (19,28 %), François Fillon (16,87 %) et Emmanuel Macron (13,86 %).Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille 92 voix (67,15 %) et Marine Le Pen 45 voix (32,85 %), lors d'un scrutin où 25,66 % des électeurs se sont abstenus.. Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sont Jean-Luc Mélenchon (38,67 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (19,89 %), Emmanuel Macron (17,13 %) et Yannick Jadot (4,97 %).Au second tour, le candidat élu recueillpe 81 voix (55,10 %) et Marine Le Pen 66 voix (44,90 %), lors d'un scrutin où 23,89 % des électeurs se sont abstenus.. === Liste des maires === . |Charte=commune}} |Parti=|Qualité=Cultivateur}} . |Fin=|Identité=Marcel Bourgeois|Parti=|Qualité=}} . }} . | Parti = | Qualité = }} . |Fin=mars 2014|Identité= Nicolas Debray |Parti= |Qualité= }} . |Identité=Célestin Capelli. |Parti=SE|Qualité=Artisan retraité Démissionnaire}} . |Fin= |Identité=Carole Delorme|Parti= |Qualité=Technicienne |Date à jour= 8 janvier 2024.}} == Équipements et services publics == vignette|L'école primaire en 2018. La commune dispose d'une bibliothèque municipale.. === Enseignement === Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux des Crozets et de Châtel-de-Joux dans le cadre d'un regroupement pédagogique concentré situé à Étival et construit en 2018... == Population et société == === Démographie === Le saut démographique constaté entre 1821 et 1831 correspond à l'absorption par Étival de l'ancienne commune de Ronchaux, intervenue en 1822. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Ancienne fromagerie des Ronchaux * Église de l'Assomption de la Vierge, construite en 1829, dont le clocher est rénové en 2023... * Les lacs d'Étival, de la Fauge et de l'Assencière. Lac d'Etival.jpg|Un des lacs d'Étival Petit Lac d'Etival.jpg|Petit Lac d'Étival Étival - Église 2 (juil 2018).jpg|L'église... Étival (Jura) - église - intérieur.JPG|... et sa nef Étival - Monument aux morts 2 (juil 2018).jpg|Le monument aux morts. === Personnalités liées à la commune === * vignette|redresse. * Gabriële Buffet-Picabia (1881-1985) épouse le peintre Francis Picabia en 1909, musicienne française et personnalité liée au mouvement dada. En , alors qu'elle se trouvait avec sa mère dans la maison familiale d'Étival, Picabia l'y rejoint en compagnie de Guillaume Apollinaire et de Marcel DuchampGabriële Buffet-Picabia, ''Aires abstraites,'' Pierre Cailler Éditeur, Genève, 1957. (Jura). Apollinaire achève et nomme son poème ''Zone'', le poème liminaire d''Alcools.'' Ce voyage inspire à Duchamp quatre " notes marginales ", ''" Route Jura-Paris"'' de ''La boîte verte''''Duchamp du signe'', Flammarion, collection « Champs», 1994, pp 41-42., prélude à son œuvre "''La Mariée mise à nu par ses célibataires, même".'' En , sont organisées à Étival l'événement " Route Jura-Paris " : exposition d’artistes européen, conférences d’universitaires, des Apéro-poésie dans la maison familiale; diffusion d’un entretien inédit, avec Marcel Duchamp, conduit en 1966 par Patrick Bailly-Cowell (petit fils de Gabriële et Picabia). Quatre rues d’Étival sont baptisées en l’honneur de Challié, Picabia, Duchamp et Apollinaire. * == Pour approfondir == === Articles connexes === * Liste des communes du Jura * Anciennes communes du Jura === Liens externes === * . * [http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=COM-39216 Résumé statistique d'Étival sur le site de l'Insee] * * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === ==== Site de l'Insee ==== ==== Autres sources ==== Catégorie:Commune dans le département du Jura | Étival, Jura | |INSEE = 39216 |postal code = 39130 |arrondissement = Saint-Claude |canton = Moirans-en-Montagne |mayor = Carole Delorme |term = 2023–2026 |elevation min m = 759 |elevation max m = 1027 |area km2 = 13.83 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étival''' (; sometimes referred to as ''Étival-les-Ronchaux'') is a commune in the Jura department in Bourgogne-Franche-Comté in eastern France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM39216-etival INSEE commune file] ==Population== == See also == * Communes of the Jura department == References == Category:Communes of Jura (department) | Étival | '''Étival''' ist eine französische Gemeinde im Département Jura in der Region Bourgogne-Franche-Comté. == Geographie == Étival liegt auf , etwa 14 Kilometer nordnordwestlich der Stadt Saint-Claude (Luftlinie). Das Bauerndorf erstreckt sich im Jura, in einer Mulde, in der waldreichen Umgebung der Forêt de la Joux im westlichen Hochjura. Die Fläche des km2 großen Gemeindegebiets umfasst einen Abschnitt des französischen Juras. Die Landschaft ist geprägt durch Geländestrukturen wie Höhenrücken und Mulden, die gemäß der Streichrichtung des Faltenjuras in diesem Gebiet in Richtung Südsüdwest-Nordnordost orientiert sind. Die Muldenlagen weisen keinen oberirdischen Abfluss auf, da das Niederschlagswasser im porösen kalkhaltigen Untergrund versickert. Östlich des Dorfes befinden sich die beiden Seen ''Petit Lac'' und ''Grand Lac'', die in einer Senke liegen. Die westliche Abgrenzung verläuft auf dem Höhenzug, der Étival vom Quellgebiet der Cimante (Zufluss des Ain) trennt. Östlich daran schließt sich die Längsmulde von Étival (durchschnittlich auf ) an. Diese wiederum wird flankiert von einer Geländestufe, die zum dicht bewaldeten Höhenrücken der ''Forêt des Piards'' und der ''Forêt de Prénovel'' überleitet. Auf einer Kuppe dieses Höhenrückens wird mit die höchste Erhebung von Étival erreicht. Das Gemeindegebiet ist Teil des Regionalen Naturparks Haut-Jura (frz.: ''Parc naturel régional du Haut-Jura''). Zu Étival gehören der Weiler ''Les Ronchaux'' in der Mulde südlich des Grand Lac sowie einige Einzelhöfe. Nachbargemeinden von Étival sind Châtel-de-Joux im Norden, Les Piards im Osten, Les Crozets und Moirans-en-Montagne im Süden sowie Meussia im Westen. == Geschichte == Das Gemeindegebiet von Étival war bereits zur Römerzeit besiedelt. Hier befand sich das römische Lager ''Estiva castra''. Erstmals urkundlich erwähnt wird der Ort im 12. Jahrhundert. Ronchaux bildete seit dem Mittelalter eine eigene kleine Herrschaft. Zusammen mit der Franche-Comté gelangte Étival mit dem Frieden von Nimwegen 1678 an Frankreich. Zu einer Gebietsveränderung kam es 1822, als das vorher selbständige Les Ronchaux mit Étival fusionierte. == Kunstgeschichte == Am 26. Oktober 1912 kamen Marcel Duchamp, Francis Picabia und Guillaume Apollinaire von Paris nach einer abenteuerlichen Autofahrt in Picabias Wagen, einem Peugeot Type 141A Sport, unter strömenden Regen in Etival an. Sie statteten Gabrièle Buffet einen Besuch ab, Picabias Gattin, selbst Pianistin und Mäzenin vieler Künstler, außerdem Autorin eines vielbeachteten Buches über die wichtigsten Künstler dieser Zeit "Ères abstraites". Gabrièle Buffet war selbst seit einigen Wochen bei ihrer Mutter im Elternhaus zu Besuch. Apollinaire arbeitete dort an seinem Großgedicht "Zone" (aus dem Band "Alcool"), das er so nannte nach der sog. "zone franche", die damals dort zwischen der Schweiz und Frankreich eingerichtet worden war. In Duchamps Notizen aus "la boîte verte" finden sich Spuren dieser Reise. Duchamp war damals mit 25 Jahren der Jüngste Teilnehmer der Reise. Patrick Bailly-Cowell, Enkel von Francis Picabia und Gabrièle Buffet, selber Künstler und wohnhaft im Familienhaus in Etival plante für 2012 zum 100-jährigen Jubiläum der "Route Jura – Paris" eine Großausstellung mit internationalen befreundeten Künstlern. Nach seinem plötzlichen Tod im Januar 2012 übernahmen seine Frau Armelle Bailly-Cowell und seine Tochter Gillian-Joy das Projekt. Die von Benoît Tremsal kuratierte Ausstellung mit Nebenprogramm aus hochkarätigen Vorträgen wurde am 5. Oktober 2012 im ganzen Dorf eröffnet. Die Gemeinde Etival nutzte die Gelegenheit, um die Idee von Patrick Bailly-Cowell umzusetzen: Vier Straßen des Dorfes wurden feierlich umbenannt nach den drei Künstlern aus Paris und Jean Challié, Maler und Verwandter von G. Buffet, damals in Etival ansässig. == Sehenswürdigkeiten == mini|Kirche Mariä Himmelfahrt Die heutige Dorfkirche Mariä Himmelfahrt in Étival wurde im 19. Jahrhundert errichtet. Zu den Natursehenswürdigkeiten zählen die beiden Seen von Étival. == Bevölkerung == Mit Einwohnern (Stand ) gehört Étival zu den kleinen Gemeinden des Départements Jura. Nachdem die Einwohnerzahl in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts stets im Bereich von ungefähr 360 Personen gelegen hatte, wurde in den 1960er Jahren eine leichte Bevölkerungszunahme verzeichnet. Seither ist die Einwohnerzahl deutlich rückläufig. == Wirtschaft und Infrastruktur == Étival war bis weit ins 20. Jahrhundert hinein ein vorwiegend durch die Landwirtschaft, insbesondere Viehzucht und Milchwirtschaft, sowie durch die Forstwirtschaft geprägtes Dorf. Daneben gibt es heute einige Betriebe des lokalen Kleingewerbes. Mittlerweile hat sich das Dorf auch zu einer Wohngemeinde gewandelt. Viele Erwerbstätige sind Wegpendler, die in den größeren Ortschaften der Umgebung ihrer Arbeit nachgehen. Die Ortschaft liegt abseits der größeren Durchgangsstraßen an einer Departementsstraße, die von Clairvaux-les-Lacs nach Saint-Lupicin führt. Weitere Straßenverbindungen bestehen mit Meussia und Les Piards. == Weblinks == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Bourgogne-Franche-Comté Kategorie:Ersterwähnung im 12. Jahrhundert |
Étienne de Gerlache | De Baron '''Étienne Constantin de Gerlache''', gebuer de 26. Dezember [] um Schlass vu Biourge an der deemoleger Gemeng Orgeo, (haut an der Provënz Lëtzebuerg), a gestuerwen zu Ixelles den 10. Februar [] war e belsche Staatsmann a Magistrat. Hie war de Monni vum Alexandre de Gerlache. Kategorie:Gebuer 1785 Kategorie:Gestuerwen 1871 Kategorie:Belsch Magistraten Kategorie:Belsch Ministeren Kategorie:Bertrix | Étienne de Gerlache | | jusqu'au fonction1 = | prédécesseur 1 = ''Fonction créée'' | successeur 1 = Eugène Defacqz | fonction2 = Président de la Chambre des représentants de Belgique | à partir du fonction2 = | jusqu'au fonction2 = | monarque 2 = | premier ministre 2 = | gouvernement 2 = | législature 2 = | coalition 2 = | groupe parlementaire 2 = | prédécesseur 2 = ''Fonction créée'' | successeur 2 = Jean Raikem | fonction3 = Chef de cabinet belge | à partir du fonction3 = | jusqu'au fonction3 = | élection3 = | réélection3 = | monarque 3 = Érasme-Louis Surlet de Chokier ''(Régent)'' | premier ministre 3 = | gouvernement 3 = Gerlache | législature 3 = | coalition 3 = Unioniste | groupe parlementaire 3 = | prédécesseur 3 = Gouvernement provisoire | successeur 3 = Joseph Lebeau | fonction4 = Président du Congrès national | à partir du fonction4 = | jusqu'au fonction4 = | monarque 4 = | premier ministre 4 = | gouvernement 4 = | législature 4 = | coalition 4 = | groupe parlementaire 4 = | prédécesseur 4 = Érasme-Louis Surlet de Chokier | successeur 4 = | nom de naissance = Étienne Constantin de Gerlache | date de naissance = | lieu de naissance = Biourge (Pays-Bas autrichiens) | date de décès = | lieu de décès = Ixelles (Belgique) | nature du décès = | sépulture = | nationalité = belge | parti = Parti catholique | père = | mère = | fratrie = | conjoint = | enfants = | entourage = | université = École de droit de la Sorbonne | profession = Avocat | religion = Catholicisme | résidence = 16, rue de la Loi | signature = | emblème = Emblem of the Belgian Chamber of Representatives.svg | liste = Président de la Chambre des représentants de BelgiqueChefs de cabinet belges | syndicat = | depuis le fonction1 = | emblème 2 = State Coat of Arms of Belgium.svg | blason = Armoiries de la famille de Gerlache.png | famille = Famille de Gerlache }} Le baron '''Étienne-Constantin de Gerlache''', né à Biourge (alors dans le duché de Luxembourg), le , et mort à Ixelles, le , est un magistrat, homme d'État et historien belge de tendance catholique. Il joue un rôle considérable dans la toute jeune Belgique, occupant successivement les fonctions de président du Congrès national ([]), de chef de gouvernement ([]), de président de la Chambre des représentants ([]-[]) et de président de la Cour de cassation ([]-[]). == Biographie == Fils de François de Gerlache, seigneur de Waillimont et de Gomery, et de Marguerite de Groulart, il perd en 1791 son père. À dix-huit ans, il part pour Paris afin d'étudier le droit. Il obtient une licence en droit de l'École de droit de Paris. Il fut ensuite nommé avocat à la Cour de cassation et au Conseil des prises en France. Il rentre en Belgique et devient conseiller de la régence (au sens de municipalité) de Liège ([]), membre des états généraux ([]-[]), puis conseiller à la cour supérieure de justice de Liège ([]). Il avait été nommé en 1822 secrétaire général de la Société libre d'émulation. Aux états généraux, membre de la Seconde Chambre, il s'oppose à la politique de des Pays-Bas. vignette|Portrait de Gerlache. Le , pendant la révolution belge, des troubles éclatent à Liège et il crée une commission de sûreté publique pour gérer la situation. Début septembre, il se rend aux états généraux à La Haye et met le roi Guillaume en garde quant aux conséquences d'une intervention militaire contre la Belgique. Le 29 septembre, les états généraux votent la séparation administrative des deux pays. De Gerlache rentre en Belgique et est nommé par le Gouvernement provisoire président de la commission chargée d'élaborer la Constitution. Le 27 octobre, il est élu député au Congrès national du district de Liège, puis vice-président de cette assemblée. Il s'y prononce pour l'indépendance de la Belgique et la monarchie. Quand Surlet de Chokier devient régent, il devient président du Congrès. Il fut Premier ministre du premier gouvernement de la Belgique indépendante ([]). Tous ses ministres, nommés par le régent Surlet de Chokier, étaient des libéraux (Albert Goblet, Alexandre Gendebien, Sylvain Van de Weyer, Charles de Brouckère, Jean-François Tielemans). Ce gouvernement ne tiendra qu'un mois (du 26 février au .), à cause des attaques des libéraux contre de Gerlache, qui sera poussé à la démission dès le (démission acceptée le par le conseil des ministres.). De retour au Congrès, il est un de ceux qui proposent la candidature de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha au trône de Belgique et fait partie de la délégation envoyée à Londres pour annoncer officiellement au prince son élection. Il fut le premier président de la chambre des représentants de Belgique en ponctuant son discours par la phrase : « Sire, montez au trône ! » Il est ensuite élu député de Liège à la Chambre des représentants de Belgique ([]-[]) dont il est élu président. Il devient ensuite premier président de la Cour de cassation ([]-[]). En [], il sera ambassadeur chargé de mission extraordinaire à la Conférence de Londres et tentera d'obtenir une révision du Traité des XXIV articles. On lui doit différents ouvrages historiques (''Histoire de Liège depuis César jusqu'à la fin du '', ''Histoire du royaume des Pays-Bas'', ''Essai sur les grandes époques de notre histoire nationale'', ''Essai sur Grétry''). == Publications == * ''Révolutions de Liége sous Louis de Bourbon'' (1831) * ''Histoire du Royaume des Pays-Bas depuis 1814 jusqu'en 1830'' (1839) * ''Histoire du Royaume des Pays-Bas : Depuis 1814 Jusqu'en 1850'' (1842) * * ''Essai sur Grétry'', 1844 * ''Études sur Salluste et sur quelques-uns des principaux historiens de l'antiquité considérés comme politiques, comme moralistes et comme écrivains: suivies de réflexions et de discours sur la manière d'étudier et d'écrire l'histoire'' (1847) * ''Essai sur le mouvement des parties en Belgique, depuis 1830 jusqu'à ce jour, suivi de quelques réflexions sur ce qu'on appelle les grands principes de 1789'' (1852) * ''Histoire de Liège depuis César jusqu'à la fin du XVIIIe siècle'' (1859) * ''Œuvres complètes de M. le baron de Gerlache'' (1859) * ''Essais sur les grandes époques de notre histoire nationale et mélanges politiques et littéraires'' (1876) * ''Traduction des 22 premiers chapitres de la conjuration de Catilina'' == Hommages et distinctions == === Hommages === *Rue du Président de Gerlache, Bruxelles === Distinctions === * (1856) * Croix de fer * (1837) *50x50px Commandeur de l'ordre de Pie IX *50x50px Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand == Notes et références == === Sources === * P. de Gerlache, ''De Gerlache et la fondation de la Belgique indépendante'', Bruxelles, 1931 * Th. Juste, ''Le baron de Gerlache'', Bruxelles, 1871 * Père de Terwecoren s-j. "Nécrologie de E.C de Gerlache." dans ''Les précis historiques''; 1871. pp 176–178. Disponible en ligne. == Voir aussi == === Articles connexes === * Gouvernement de Gerlache === Liens externes === * * * * [http://www.parlement.com/9353000/1f/j9vvhy5i95k8zxl/vg09lltiz9z4 Fiche sur Parlement.com] * [http://www.unionisme.be/cnde_Gerlache.htm Biographie sur unionisme.be] * [http://www.odis.be/pls/odis/opacuvw.toon_uvw?CHK=PS_3121&p_modus=O&P_DOC_TYPE_ID=HTM&refresh=undefined Fiche sur odis.be] * [http://www.inreallife.be/Articles/175ECdeGerlache00.php Biographie détaillée] * [https://www.stampsoftheworld.co.uk/wiki/Belgium_1981_Historical_Anniversaries#/media/File:Belgium_1981_Historical_Anniversaries_6F.jpg] Portrait sur un timbre de 1981 Catégorie:Premier ministre de Belgique Catégorie:Ministre belge Catégorie:Député belge Catégorie:Membre du Congrès national de Belgique Catégorie:Président de la Chambre des représentants de Belgique Catégorie:Avocat belge du XIXe siècle Catégorie:Magistrat belge du XIXe siècle Catégorie:Historien belge du XIXe siècle Catégorie:Ambassadeur belge Catégorie:Personnalité du règne de Léopold Ier de Belgique Catégorie:Baron belge Catégorie:Récipiendaire de la croix de fer (Belgique) Catégorie:Grand cordon de l'ordre de Léopold Catégorie:Commandeur de l'ordre de Pie IX Catégorie:Officier de la Légion d'honneur promu en 1837 Catégorie:Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand Catégorie:Naissance en décembre 1785 Catégorie:Naissance à Bertrix Catégorie:Décès en février 1871 Catégorie:Décès à Ixelles Catégorie:Décès à 85 ans Catégorie:Naissance dans le duché de Luxembourg | Étienne Constantin de Gerlache | |birth_place = Bertrix, France(now Belgium) |death_date = |death_place = Ixelles, Belgium |children = 5 |spouse = Anne Buschmann |party = Catholic Party }} '''Étienne Constantin, Baron de Gerlache''' (; 26 December 178510 February 1871) was a lawyer and politician in the United Kingdom of the Netherlands, and later became in 1831 the first prime minister of the newly founded Belgian state.Destourets, ou de l'Essai sur Grétry du Liégeois Étienne Constantin Gerlache. Le propre neveu du compositeur, André-Joseph Grétry, et un autre editions.cmbv.fr. He was born as son of Francois de Gerlache and Margarethe de Groulart. He studied law in Paris and practised there for some time, but settled at Liège after the establishment of the kingdom of the Netherlands. As member of the states-general he was an energetic member of the opposition, and, though he repudiated an ultramontane policy, he supported the alliance of the extreme Catholics with the Liberal party, which paved the way for the revolution of 1830. On the outbreak of disturbance in August 1830 he still, however, thought the Orange-Nassau dynasty and the union with the Dutch states essential; but his views changed, and, after holding various offices in the provisional government, he became president of congress, and brought forward the motion inviting Leopold of Saxe-Coburg to become king of the Belgians. In 1832 he was president of the chamber of representatives, and for thirty-five years he presided over the court of appeal. He presided over the Catholic congresses held at Mechelen between 1863 and 1867. That his early Liberal views underwent some modification is plain from the Conservative principles enunciated in his ''Essai sur le mouvement des partis en Belgique'' (Brussels, 1852). As a historian his work was strongly colored by his anti-Dutch prejudices and his Catholic predilections. His ''Histoire des Pays-Bas depuis 1814 jusquen 1830'' (Brussels, 2 vols., 1839), which reached a fourth edition in 1875, was a piece of special pleading against the Dutch domination. The most important of his other works were his ''Histoire de Liège'' (Brussels, 1843) and his ''Études sur Salluste et sur quelques-uns des principaux historiens de l'antiquité'' (Brussels, 1847). In 1831, he was elected in Liège for the Belgian Chamber of Representatives, of which he was president until 1832. Later on, he became the first 1st president of the Belgian Court of Cassation, a position he occupied until 1867. He died on 10 February 1871 in Ixelles. == Honours == * : Grand Cordon of the Order of Leopold (Belgium).RD of 09.07.1856 * : War Cross (Belgium). * : Officer of the Legion of Honour. * Knight of the Order of Saint Gregory the Great. ==References== ==External links== * [http://www.odis.be/lnk/en/PS_3121 Étienne Constantin de Gerlache] in [https://www.odis.eu ODIS - Online Database for Intermediary Structures] |- Category:1785 births Category:1871 deaths Category:Belgian barons Category:19th-century Belgian lawyers Category:Catholic Party (Belgium) politicians Category:Court of Cassation (Belgium) judges Category:Members of the National Congress of Belgium Category:People from Bertrix Category:Presidents of the Chamber of Representatives (Belgium) Category:Walloon people | Étienne Constantin de Gerlache | mini|Étienne Constantin de Gerlache '''Étienne Constantin Baron de Gerlache''' (* 26. Dezember [] in Biourge, heute Bertrix, Luxemburg; † 11. Februar [] in Brüssel) war ein belgischer Politiker. Gerlache studierte Rechtswissenschaften und war während der Napoleonischen Kaiserzeit Rechtsanwalt am Obersten Gerichtshof in Paris. Nach der Vereinigung Belgiens mit den Niederlanden zum Vereinigten Königreich der Niederlande (1815) war er als Rat am Appellationshof in Lüttich tätig und verfasste in dieser Zeit einige Schriften über das Steuer-, Zoll- und Gewerbswesen Belgiens. 1824 wurde er Mitglied der Zweiten Kammer der Generalstaaten, wo er sich als Führer der katholischen Opposition durch Rednertalent und politischen Blick auszeichnete. Beim Ausbruch der Revolution 1830 wurde er zunächst Mitglied der Lütticher Sicherheitskommission, dann Präsident der Kommission, die mit der Ausarbeitung eines Verfassungsentwurfs beauftragt war. Nachdem Surlet de Chokier zum Regenten Belgiens ernannt worden war, wurde er als dessen Nachfolger zum Präsidenten des Nationalkongresses gewählt. Er stand an der Spitze der Delegation, die dem Prinzen Leopold von Sachsen-Coburg die belgische Krone antrug, und nahm als Präsident der Repräsentantenkammer dem neuen König den Eid auf die Verfassung ab. Am 27. Februar 1831 wurde er erster Ministerpräsident Belgiens. Während Gerlache selbst ein Vertreter des Katholizismus war, gehörten alle anderen Minister seiner Regierung den Liberalen an. Dies führte zu Konflikten mit den katholischen Abgeordneten, in deren Folge Gerlache bereits am 7. März 1831 seinen Rücktritt anbot und am 18. März 1831 schließlich entlassen wurde. Anschließend wurde er 1832 Präsident des Obersten Gerichtshofs Belgiens und war gleichzeitig Direktor der belgischen Akademie der Wissenschaften und Präsident der belgischen Geschichtskommission. 1869 trat er in den Ruhestand. In den kirchlichen Fragen gehörte er zu den Vertretern des belgischen Ultramontanismus. == Werke == * ''Œuvres complètes''. Groemaere, Brüssel 1875 # ''Histoire du royaume des Pays-Bas 1814–1830''. (Bd. 1) # ''Histoire du royaume des Pays-Bas 1814–1830''. (Bd. 2) # ''Histoire du royaume des Pays-Bas 1813–1830''. (Bd. 3) # ''Histoire de Liége''. # ''Études sur Salluste''. # ''Essais sur les grandes époques de notre histoire nationale''. * ''Revolution de Liége sous Louis de Bourbon''. Brüssel 1831 * ''Souvenirs historiques du pays et de la principauté de Liége''. Brüssel 1825. == Literatur == * Théodore Juste: ''Le baron de Gerlache. Ancien président du Congrès National''. Editions Muquardt, Brüssel 1870 (Les fondateurs de la monarchie belge; Bd. 9) Kategorie:Präsident der Abgeordnetenkammer (Belgien) Kategorie:Person (Lüttich) Kategorie:Baron (Belgien) Kategorie:Belgier Kategorie:Geboren 1785 Kategorie:Gestorben 1871 Kategorie:Mann |
Étoile-Saint-Cyrice | | Departement = | Arrondissement = Gap | Kanton = Serres | Plz = 05700 | Insee = 05051 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 31 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 441 }} '''Étoile-Saint-Cyrice''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Hautes-Alpes an der Regioun Provence-Alpes-Côte d'Azur. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Gap Kategorie:Gemengen am Arrondissement Gap Kategorie:Gemengen am Parc naturel régional des Baronnies provençales | Étoile-Saint-Cyrice | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = [http://www.etoilestcyrice.fr etoilestcyrice.fr] | géoloc-département = Hautes-Alpes/Provence-Alpes-Côte d'Azur | position = n }} '''Étoile-Saint-Cyrice''' est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune est née de la fusion d'Étoile-le-Château et de Saint-Cyrice le . La commune de Saint-Cyrice a été détruite par la Gestapo et la milice de Gap car des maquisards y avaient trouvé refuge. Seules l'église et la mairie furent épargnées (cf image ci-dessous) . La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales, créé en 2015. == Toponymie == Étoile-Saint-Cyrice est formée de la réunion des hameaux d'Étoile et de Saint-Cyrice. Étoile est attesté sous son nom latin ''Stela'' en 1075Stéphane Gendron - 2006 - La toponymie des voies romaines et médiévales: les mots des routes anciennes - Page 64 - ., ''Stella'' en 1085Dans le cartulaire de Saint Victor., ''castrum de Stella'' au Dans les archives du Dauphiné.. ''Stela'' peut-être issu de l'occitan ''estela'', du provençal ''èsteu'' signifiant écueil, « pointe rocheuse ». Saint-Cyrice est attesté sous sa forme latine ''Sanctus Ciricius'' en 1173Dans le cartulaire du monastère de Durbon .. ''Sant-Cirici'' en occitan haut-alpin. Saint Cyrice, plus connu sous l'appellation saint Cyr, est le plus jeune martyr chrétien connu. == Géographie == La commune se situe au sud-ouest du département des Hautes-Alpes, à la limite du département de la Drôme. Étoile-Saint-Cyrice est à 19 kilomètres Laragne-Montéglin, à 25 kilomètres de Serres (Hautes-Alpes), à 40 kilomètres de Sisteron et à 60 kilomètres de Gap.droite|frameless|350x350px === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à , minimale en été.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Séderon », sur la commune de Séderon à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étoile-Saint-Cyrice est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Histoire == Au Moyen Âge, l’église paroissiale dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette égliseBaratier, Duby & Hildesheimer, , carte 72. Saint-Cyrice plaque commémorative des maquisard vignette == Politique et administration == === Liste des maires === ..|Parti=|Qualité=Ancien agriculteur exploitant }} === Intercommunalité === Étoile-Saint-Cyrice fait partie : * de [] à [], de la communauté de communes interdépartementale des Baronnies ; * à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch. == Démographie == == Lieux et monuments == * L’église Saint-Cyrice , un des plus vieux édifices des Hautes-Alpes encore couverts, est inscrit comme monument historique depuis 1987. * L'église Saint-Antoine est l'église paroissiale. == Galerie == Fichier:Étoile-Saint-Cyrice.JPG Fichier:Étoile-Saint-Cyrice 03.JPG Fichier:Étoile-Saint-Cyrice 05.JPG Fichier:Étoile-Saint-Cyrice 06.JPG Fichier:Étoile-Saint-Cyrice 04.JPG Fichier:Eglise de Saint-Cyrice.JPG|Église de Saint-Cyrice. Fichier:Étoile-Saint-Cyrice église.JPG|Église Saint-Antoine d'Étoile-Saint-Cyrice == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === == Voir aussi == === Bibliographie === * Pierre Faure et Jean-Paul Rouxel, ''Ceux de St Cyrice'', Association départementale de sauvegarde du patrimoine du Pays du Buëch et des Baronnies – A la belle étoile, 2011 === Articles connexes === * Liste des communes des Hautes-Alpes * Liste des anciennes communes des Hautes-Alpes === Liens externes === * * * * * L'église de Saint-Cyrice sur : ** le site internet de la [http://www.paca.culture.gouv.fr/banqueImages/imago/resultat.php?MODE=simple&send=Rechercher&termes=&DPT=05&COM=Etoile-Saint-Cyrice&EDIF=&TICO=%E9glise+paroissiale+Saint-Cyrice+%28ancienne%29+dite+chapelle&MCL=&NB=20&action=&SERV=crmh&ADRS=&AUT=&AUTR=&DATPV=&DENO=&DIFF=&DOC=&LBASE=&LEG=&LIEU=&NUMCD=&NUMI=&OBS=&REN=&SUJE&page=1&formatSortie=imprimante&modeAffichage=cartex DRAC-PACA] ** la [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_5=LBASE&VALUE_5=PA00080564 base Mémoire] ** [https://sda04.hypotheses.org/903 Étoile-Saint-Cyrice (Hautes-Alpes) : étude archéologique de l’église Saint-Cyrice] - Carnet de recherche du Service départemental d'archéologie des Alpes de Haute-Provence * | Étoile-Saint-Cyrice | |term = 2020–2026 |intercommunality = Sisteronais-Buëch |coordinates = |elevation m = 880 |elevation min m = 698 |elevation max m = 1296 |area km2 = 14.41 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étoile-Saint-Cyrice''' (; ) is a commune in the Hautes-Alpes department in southeastern France. ==Geography== Map commune FR insee code 05051.png ==Population== ==See also== *Communes of the Hautes-Alpes department ==References== Category:Communes of Hautes-Alpes | Étoile-Saint-Cyrice | '''Étoile-Saint-Cyrice''' [] ist eine französische Gemeinde im Département Hautes-Alpes in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Arrondissement Gap und zum Kanton Serres. == Geographie == Sie ist rund 19 Kilometer von Laragne-Montéglin entfernt und liegt an der Grenze zum benachbarten Département Drôme in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie grenzt an folgende Gemeinden: * im Nordwesten an Montjay, * im Nordosten an Chanousse, * im Osten an Orpierre, * im Südosten an Sainte-Colombe, * im Südwesten an Laborel (Département Drôme), * im Westen an Villebois-les-Pins (Département Drôme). == Geschichte == Die Gemeinde wurde am 1. Januar 1969 aus den ehemaligen Gemeinden Étoile-le-Château und Saint-Cyrice gebildet. Saint-Cyrice war am 14. Januar 1944 von der Gestapo zerstört worden, nur die Kirche und das Rathaus (Mairie) blieben verschont. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Antoine * Kirche Saint-Cyrice, erbaut im 11./12. Jahrhundert, Monument historique Étoile-Saint-Cyrice église.JPG|Kirche Saint-Antoine Eglise de Saint-Cyrice.JPG|Kapelle Saint-Cyrice == Weblinks == Kategorie:Ort in Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Étobon | | Departement = | Arrondissement = Lure | Kanton = Héricourt-2 | Plz = 70400 | Insee = 70221 | Koordinaten = | Fläch = 1.226 | Bevëlkerung = 302 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étobon''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Haute-Saône an der Bourgogne-Franche-Comté. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Lure Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Lure Kategorie:Uertschaften, déi d'Légion d'honneur kruten Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1939-1945 kruten | Étobon | | région = Bourgogne-Franche-Comté | blason = Blason Étobon.svg | légende blason = Étobon#Héraldique | département = Haute-Saône | arrondissement = Lure | canton = Canton d'Héricourt-2 | circonscription législative = | insee = 70221 | cp = 70400 | maire = Daniel Cousseau | mandat maire = 2020-2026 | intercomm = CC du Pays d'Héricourt | longitude = 6.67694444444 | latitude = 47.6438888889 | alt mini = 343 | alt maxi = 585 | superficie = 12.26 | type = Commune rurale à habitat dispersé | unité urbaine = Hors unité urbaine | aire d'attraction = Montbéliard (commune de la couronne) | population = | année_pop = | siteweb = | géoloc-département = Haute-Saône/Bourgogne-Franche-Comté }} '''Étobon''' est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Son histoire remonte au Moyen Âge. Un château féodal est attesté en 1256, construit sur la butte d'Étobon, il dominait les lieux jusqu'en 1519 où il fut incendié et détruit. Cette butte d'Étobon se détache du paysage et a été le théâtre d'un accident aérien en 1933. Elle appartient au un massif collinéen au cœur duquel se situe le territoire de la commune. Celui culmine à la tête de cheval . La commune est reconnue comme village martyr de la Seconde Guerre mondiale. En , alors que les Alliés sont sur le point de libérer la région, les Allemands répondent aux harcèlements des résistants par l’exécution d’une quarantaine d’habitants. == Géographie == === Situation === vignette|gauche|Étobon et les collines couvertes de forêts. Étobon est un village situé au cœur d'une région boisée et au relief accidenté de la Haute-Saône en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'étend sur à une altitude de . Avec ses en 2005, soit 23,3 habitants par km, Étobon est la du département et la ville de France. Un sentier de randonnée, le chemin de la Cude, traverse le village. La commune est proche du parc naturel régional des Ballons des Vosges à environ . La grande ville la plus proche est Belfort à ; les villages limitrophes de la commune sont Belverne, Frédéric-Fontaine et Chenebier. === Communes limitrophes === === Géologie et relief === vignette|gauche|Vue générale du Chérimont depuis le mont Gédry à [[Arpenans, au centre se distingue la silhouette triangulaire de la butte d'Étobon.]] vignette|redresse=1.4|Carte hydrographique de la commune. Étobon se situe au cœur du massif du , un petit massif montagneux dépassant rarement l'étage collinéen. Situé entre les Vosges saônoises, la trouée de Belfort et les contreforts du massif du Jura, le territoire de la commune est particulièrement vallonné et boisé. Le sommet le plus marquant du territoire est celui de l'ancien château féodal qui domine le village par le nord .. Plus au nord, le territoire de la commune se limite aux flancs de la , un massif qui tient son nom de sa forme ; c'est aussi le sommet le plus étendu et le plus élevé du Chérimont : il culmine à sur le territoire de la commune voisine de Clairegoutte et attient à Étobon. Au sud-est de la commune, le bois de Thure recouvre un sommet notable qui culmine à d'altitude .. Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien occupe le territoire communal, recouvert par un Permien épais.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... |Charte=commune|diagramme=oui |tmin-jan=-0.9 |tmin-fev=-0.6 |tmin-mar=1.7 |tmin-avr=5 |tmin-mai=8.7 |tmin-jui=12.3 |tmin-jul=13.8 |tmin-aou=13.5 |tmin-sep=10 |tmin-oct=6.9 |tmin-nov=3 |tmin-dec=0.1 |tmin-ann=6.1 |tmoy-jan=1.9 |tmoy-fev=2.9 |tmoy-mar=6.5 |tmoy-avr=10.5 |tmoy-mai=14.1 |tmoy-jui=18.2 |tmoy-jul=19.8 |tmoy-aou=19.4 |tmoy-sep=15.4 |tmoy-oct=11.2 |tmoy-nov=6.2 |tmoy-dec=2.8 |tmoy-ann=10.7 |tmax-jan=4.7 |tmax-fev=6.5 |tmax-mar=11.2 |tmax-avr=16.1 |tmax-mai=19.6 |tmax-jui=24 |tmax-jul=25.8 |tmax-aou=25.3 |tmax-sep=20.7 |tmax-oct=15.6 |tmax-nov=9.3 |tmax-dec=5.5 |tmax-ann=15.4 |prec-jan=124.1 |prec-fev=91.1 |prec-mar=105.4 |prec-avr=83.9 |prec-mai=120.3 |prec-jui=88.9 |prec-jul=87.2 |prec-aou=108.8 |prec-sep=87.8 |prec-oct=123.2 |prec-nov=119.3 |prec-dec=132.5 |prec-ann=1272.5 |tmax-record-jan=16| tmax-record-date-jan=25.01.16 |tmax-record-fev=20| tmax-record-date-fev=24.02.21 |tmax-record-mar=26| tmax-record-date-mar=31.03.21 |tmax-record-avr=28| tmax-record-date-avr=21.04.18 |tmax-record-mai=31.5| tmax-record-date-mai=28.05.17 |tmax-record-jui=36| tmax-record-date-jui=26.06.19 |tmax-record-jul=38.5| tmax-record-date-jul=24.07.19 |tmax-record-aou=38| tmax-record-date-aou=07.08.15 |tmax-record-sep=33| tmax-record-date-sep=15.09.20 |tmax-record-oct=29| tmax-record-date-oct=07.10.09 |tmax-record-nov=23| tmax-record-date-nov=07.11.15 |tmax-record-dec=16| tmax-record-date-dec=17.12.15 |tmax-record-ann=38.5| tmax-record-date-ann=2019 |tmin-record-jan=-11| tmin-record-date-jan=07.01.17 |tmin-record-fev=-14.5| tmin-record-date-fev=13.02.12 |tmin-record-mar=-18| tmin-record-date-mar=01.03.05 |tmin-record-avr=-5| tmin-record-date-avr=01.04.13 |tmin-record-mai=-1| tmin-record-date-mai=06.05.19 |tmin-record-jui=1| tmin-record-date-jui=02.06.06 |tmin-record-jul=6| tmin-record-date-jul=03.07.11 |tmin-record-aou=5| tmin-record-date-aou=08.08.05 |tmin-record-sep=2| tmin-record-date-sep=20.09.12 |tmin-record-oct=-5| tmin-record-date-oct=29.10.12 |tmin-record-nov=-8| tmin-record-date-nov=30.11.10 |tmin-record-dec=-18| tmin-record-date-dec=20.12.09 |tmin-record-ann=-18| tmin-record-date-ann=2009 |soleil-jan= |soleil-fev= |soleil-mar= |soleil-avr= |soleil-mai= |soleil-jui= |soleil-jul= |soleil-aou= |soleil-sep= |soleil-oct= |soleil-nov= |soleil-dec= |soleil-ann= }} Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étobon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (81,3 %), prairies (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), eaux continentalesLes eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres. (2 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. === Habitat et logement === En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 159, alors qu'il était de 161 en 2015 et de 149 en 2010. Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 6,3 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,3 % des appartements.. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Étobon en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,3 %) légèrement supérieure à celle du département (6,2 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,6 % en 2015), contre 68,8 % pour la Haute-Saône et 57,5 pour la France entière.. == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous différentes formes depuis le : ''Estobon'' en 1256, puis ''Estoboin'' en 1275, puis ''Etaubon'' en 1343.. La commune prend finalement le nom d'''Étobon'' en 1588. Il existe plusieurs étymologies fantaisistes du nom de la commune. ''Estobon'' (d'après sa première graphie), serait construit de la façon suivante : « es », « to », « bon », ce qui doit se comprendre comme « près des deux fontaines ». L'élément « es » a valeur d'article-préposition ''près'', « to », « zwo » voulant dire ''deux'' et « bon » en vieux patois signifiant ''fontaine'' et qu'il faut rapprocher ici du terme d'origine teutonique ''brunn'', ''bren'' qui a la même signification. Une autre explication consiste à interpréter le « to », comme une altération de ''tectum'' ou de ''dach'' « toit » (en latin et en allemand) : ''Etobon'' signifierait alors « près de la fontaine couverte, munie d'un toit » . Selon Ernest Nègre, Etobon provient simplement d'un nom de personne germanique, ''Stoppo''[https://books.google.fr/books?id=jbpVLN1tRNoC&pg=PA840&lpg=PA840&dq=toponymie+Etobon&source=bl&ots=fgbMfpOqNM&sig=kqwkc9eMeXOrpKPjWJFuUN8j3II&hl=fr&sa=X&ei=KooiT621NMyFhQestZXYBA&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false Ernest Nègre, ''Toponymie générale de la France. Formations non romanes'']. == Histoire == Depuis l'époque médiévale, le village d'Étobon est intimement lié à l'histoire du comté de Montbéliard, puis à celle de la Principauté de Montbéliard. === Le Chastel-Thierry === Sur la hauteur du village, il existait une importante forteresse, dont l'existence est attestée dès 1256, appartenant aux sires de Chalon. Une charte datée du le nomme Chastel-Thierry en hommage au comte de MontbéliardLes villages ruinés du comté de Montbéliard. Hugues, seigneur de Montbrison et d'Aspremont et fils d'Hugues de Bourgogne en était le suzerain en 1287.. En 1407, par l'avènement du mariage de la princesse Henriette d'Orbe, petite-fille d'Étienne de Montfaucon, la terre d'Étobon et son château passent dans la Maison de Wurtemberg. Le château était fort d'une part par sa position et de l'autre par les travaux considérables qui avaient été réalisés. Il était situé à au-dessus du village et mesurait dans sa plus grande longueur et de large. Incendié et détruit en 1519 par le comte Guillaume de Furstenberg, seigneur d'Héricourt, alors en guerre contre le duc Ulric de Wurtemberg, comte de Montbéliard, pour une affaire de succession. Ulric , qui recouvra le château, ne crut pas devoir le remettre en état. Il tomba dès lors en ruine.. En 1580, Jean Ulrich de Steinek vend la seigneurie comprenant les villages de Magny-Danigon, Clairegoutte, Belverne et Étobon à son suzerain, Frédéric de Würtemberg.. En 1587, le village est de nouveau dévasté et incendié par l'armée des Guise et les habitants massacrés. La guerre de Dix Ans qui s'ensuivit, n'apporta au village que peste et famine. On ne comptait alors plus que 22 habitants dans le village. Dès le milieu du , après le désastre de la Guerre de Dix Ans, les habitants du village, avec la permission du prince de Montbéliard, prirent une grande quantité de pierres du château ruiné pour la reconstruction de maisons. Leurs descendants les imitèrent. Aujourd'hui, il ne reste plus rien du château - roman historique |lieu=Besançon |éditeur=Cêtre|année=2006|isbn=978-2-87823-161-8 |pages=403}}.. La recolonisation du village débuta en 1662 et se poursuivit en 1715 avec la venue d' éléments suisses francophones et protestants. En 1748, après la perte des Quatre Terres dépendantes (Clémont, Châtelot, Blamont, Héricourt), la principauté redevient comté. En 1755, un certain nombre d'habitants émigre en Nouvelle-Écosse (Canada) à cause de la surpopulation et de l'interdiction de défricher la forêt de Chagey. === Franabie === Franabie ou Frénebie est un hameau situé entre Étobon, Belverne et Chenebier dont l'existence est avérée dès le par une charte de [] où Guy et Hugues de Granges donnent à l'abbaye de Bithaine tout ce qu'ils possèdent à "Franabit et Genubit". Leur exemple sera suivi par Guy de Traves, chevalier, qui avec l'accord de sa femme Eluys ou Illiette de Faucogney et de leurs fils Étienne et Rainaud, renonce aux biens qu'il tient dans ses deux localités en faveur du même monastère. Un document de décembre [] fait état de la cession de la jouissance viagère du château d'Étobon et de la châtellenie par Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard, en faveur de son frère Hugues. Par ce document Renaud se réserve la "grange de Franabie" et une portion du territoire ainsi décrite : . Franabie semble avoir cessé d'exister vers le début du . === Temps modernes === Étobon se convertit au protestantisme en même temps que le reste de la principauté de Montbéliard, au cours du , conversion imposée par le prince. Pour enseigner la foi selon la formule de concorde de Wittemberg relevant du luthéranisme, le village est doté d’une école dès la fin du . La scolarisation est alors obligatoire de 6 à 12 ou (et l’absentéisme puni d’amende à partir de []). L’école était aussi pourvue d’une bibliothèqueÉlisabeth Berlioz, « [http://histoire-education.revues.org/1344 Enseignement, protestantisme et modernité. Les écoles du pays de Montbéliard (1724-1833)] », ''Histoire de l’éducation'', 110 | 2006, mis en ligne le 01 janvier 2011, consulté le 03 novembre 2013.. Du au , le bois de la forêt du Chérimont est exploité et transporté par flottage sur la LuzineAndré Gibert, « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1933_num_21_2_5361 Notes au sujet de l'ancien flottage du bois sur le Doubs] », ''Revue de géographie alpine'', 1933, Tome 21, 2, 434.. === L'époque contemporaine === Étobon est réuni à la France le et intégré au département de la Haute-Saône., mais change plusieurs fois de département : * 1793 : Haute-Saône ; * 1797 : Mont-Terrible ; * 1801 : Haute-Saône. L'intégration à la France de la Franche-Comté de 1793.}} Après le creusement d'un sondage positif à Lomont, une concession de , incluant le territoire communal, est accordée à la société de recherche de houille entre Montbéliard et Villersexel en 1904 pour l'exploitation d'un gisement de houille se prolongeant au sud du puits Arthur-de-Buyer, exploité par les houillères de Ronchamp. Mais il n'y eut aucune extraction de charbon. Un autre sondage est établi sur la commune, il n'a pas rencontré ce gisement... Un accident aérien s'est produit le dans lequel l'avion postal percute la butte d'Étobon et s'y écrase faisant deux morts parmi les cinq occupants de l'appareil.... ==== Seconde Guerre mondiale ==== La Seconde Guerre mondiale n'a pas plus épargné Étobon. En , alors que les Alliés sont sur le point de libérer la région, les Allemands répondent aux harcèlements des résistants par l’exécution d’une quarantaine d’habitants, fusillés dans le village voisin de Chenebier[http://www.cancoillotte.net/spip.php?article405 Le massacre d’Etobon]. Le * [http://studylibfr.com/doc/145250/ Etobon, village de terroristes] par Jules Perret p.166 et suivantes, trente-neuf hommes du village sont fusillés par les troupes allemandes contre l'église protestante de Chenebier. et vingt-sept autres emmenés comme prisonniers en représailles de la mort d’un général allemand tué le par les patriotes du Chérimont dans la forêt entre Belverne et Lyoffans. ; neuf de ces derniers sont fusillés près de Belfort et les autres, dont le pasteur du village, qui avait demandé à plusieurs reprises à mourir pour tous, sont déportés dans les camps de concentration, d'où plusieurs ne devaient pas revenir. La commune a reçu la Croix de guerre 1939-1945 à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. et la croix de chevalier de la Légion d'honneur par le décret du .. == Politique et administration == vignette|Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays d'Héricourt. vignette|Mairie d'Étobon. === Rattachements administratifs et électoraux === ==== Rattachements administratifs ==== La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Ouest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. ==== Rattachements électoraux ==== Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Héricourt-2 Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Saône. === Intercommunalité === Étobon est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt,, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. === Liste des maires === . |Fin=1983|Identité=Louis Jeand'heur|Parti=DVG|Qualité=}} . |Parti=DVG|Qualité=}} . |Identité= Bernard Jacoutot |Parti= |Qualité=Restaurateur de pianoforte. }} des élections municipales à Étobon s’est déroulé vendredi soir avec l’élection du maire et d’un adjoint, lors du conseil municipal.À noter l’absence du maire sortant Bernard Jacoutot qui a donné pouvoir à Joël Goux.Le doyen d’âge Claude Jacquot préside la séance, le temps de l’élection du premier édile : un seul candidat Daniel Cousseau est élu avec 8 voix, 2 bulletins blancs et 1 voix à André Boyer.Un homme d’expérience avec déjà 2 mandats de maire (1995 à 2008). Après « six années sabbatiques », il est de retour sur la scène communale.}} |Fin=septembre 2023. |Identité= Daniel Cousseau |Parti= |Qualité=Réélu pour le mandat 2020-2026.Démissionnaire}} . |Fin= |Identité=André Louis |Parti= |Qualité=Ingénieur ou cadre technique d'entreprise |Date à jour= 30 novembre 2023}} == Équipements et services publics == vignette|Le local incendie. Hormis les services assurés par la mairie et un local incendie, la commune n'a aucun service public sur son territoire. L'ensemble des services publics sont disponibles à Lure, qui concentre le Pôle emploi, EDF, les impôts, la justice ou la bibliothèque, médiathèque et espace culturels. === Enseignement === Liste des collèges|Liste des lycées de la Haute-Saône des Lycées de la Haute-Saône}} De manière générale, Étobon dépend de l'académie de Besançon, l'école la plus proche est le pôle éducatif des Vosges Saônoises, co-géré par la communauté de communes Rahin et Chérimont et la communauté de communes du Pays de Lure.. Pour les niveaux de scolarisation des collégiens et des lycéens, le collège Pierre et Marie Curie d'Héricourt et le lycée Louis Aragon d'Héricourt seront les établissements privilégiés. === Santé === Il n'existe aucune infrastructure de santé ou de médecins au sein du village, ni dans les communes limitrophes. L'hôpital le plus proche étant celui de Lure, de plus en plus désinvestis par les services publics au profit de celui de Vesoul, il n'est pas exclu qu'à moyen terme, Étobon se trouve dans un désert médical, contraignant à la fréquentation de l'hôpital Nord Franche-Comté situé à Trévenans, dans le sud du Territoire de Belfort (département voisin)[http://www.trevenans.fr/vie-municipale/hopital-nord-franche-comte.htm Hôpital Nord Franche-Comté] sur le site de la commune de Trévenans. de l'HNFC.. == Population et société == === Démographie === === Sports et loisirs === L’association Étobon sports loisirs organise chaque année la Ronde des bois, qui propose à travers plusieurs milliers d’hectares boisés plusieurs circuits de vélos tout-terrain. La a eu lieu le avec quatre circuits, respectivement de 12 km, 25 km 48 km et 62 km. et a regroupé 456 amateurs. == Économie == Le village dépendant économiquement des deux centres urbains de Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Montbéliard (qui concentrent l'emploi) grâce à une bretelle sur la voie expresse passant au sud de la commune. Ces deux pôles offrent de nombreux emplois et sont rapidement accessibles par une voie expresse passant dans ces axes à proximité d'Étobon. L'Insee rattache le village au bassin de vie de Champagney - Ronchamp.. == Culture et patrimoine == vignette|redresse=0.7|Le temple d'Étobon. === Lieux et monuments === * Le temple d'Étobon est édifiée de 1854 à 1858 grâce au pasteur Pierre-Frédéric Beurlin. Son clocher de tuiles jaunes et brunes se voit de partout à la ronde. Les sculptures de la chaire, de la table de communion et des bancs sont remarquables. L'église d'Étobon possède deux cloches. Sur l'une d'elles on peut lire « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ». Le toit de ce sanctuaire possède . La première pierre du presbytère fut posée le et la charpente le . Il ne fut achevé qu'en novembre suivant. 2016-09 - Étobon - 05.jpg 2016-09 - Étobon - 04.jpg * L'ancien château d'Étobon dont ils subsiste quelques bases de construction en ruine. Vestiges château Etobon 04.JPG Vestiges château Etobon 05.JPG * L'Allée du souvenir rendant hommage aux fusillés, et le monument aux morts et la stèle mémorielle de l'accident aérien du . 2016-09 - Allée du souvenir à Étobon - 02.jpg|L’Allée du souvenir. 2016-09 - Allée du souvenir à Étobon - 08.jpg 2016-09 - Allée du souvenir à Étobon - 06.jpg 2016-09 - Étobon - 14.jpg|Le monument aux morts. La commune est aussi dotée de nombreux étangs et de plusieurs fontaines, dont celle de la Comtesse.. 2016-09 - Étobon - 01.jpg 2016-09 - Étobon - 02.jpg 2016-09 - Étobon - 18.jpg Bassin de la source de la comtesse.jpg|Bassin de la source de la comtesse. Étobon vu de la forêt.jpg|Étobon vue de la forêt. Ancien presbytère.jpg|L'ancien presbytère. 2016-09 - Étobon - 23.jpg|Drapeau fixe de la mairie. === Folklore === Au mai, les filles du village reçoivent du charmille si elles sont jolies, du sapin pour celles qui sont enceintes, des branches si elles sont laides. Des habitants d'Étobon, partis faire fortune en Amérique, sont revenus au pays sans avoir réussi. C'est pourquoi certains terrains d'Étobon portent le nom « d'Amérique ». À Étobon, la Tante Arie remplace le Père Noël. Cette légende est née grâce à la comtesse Henriette qui était très bonne pour les gens de la seigneurie. === Héraldique === ..}} == Pour approfondir == === Articles connexes === * Liste des communes de la Haute-Saône === Liens externes === * . * [http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=COM-70221 Résumé statistique d'Étobon sur le site de l'Insee] * * * === Bibliographie === * * * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === ==== Site de l'Insee ==== ==== Références aux ouvrages en bibliographie ==== ==== Autres sources ==== Catégorie:Commune en Haute-Saône Catégorie:Aire d'attraction de Montbéliard Catégorie:Ville décorée de la Légion d'honneur Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 | Étobon | |INSEE = 70221 |postal code = 70400 |arrondissement = Lure |canton = Héricourt-2 |mayor = André-François Louis |term = 2023–2026 |intercommunality = CC pays d'Héricourt |elevation min m = 343 |elevation max m = 585 |area km2 = 12.26 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étobon''' is a commune in the Haute-Saône department in the region of Bourgogne-Franche-Comté in eastern France. ==History== ===Crash of 1933=== On this last day of October, the pilot Gaston Lafannechère was assisted by the mechanic Bloquet and the radio operator Camille Suply. The plane of the Air France company, which had hardly more than 1,500 flight hours, was, it seems, heavily loaded on departure from Basel. While it only carried two passengers in the comfortable cabin with eight adjustable back seats, heavy packages had been loaded, apparently not very securely stowed. According to Henri Colin, whose father was a P.T.T. In Lure at the time, L'Etoile d'Argent also carried mail bags that his father urgently took by taxi after the accident, for delivery by the normal route. Finally, the plane was still carrying five boxes containing 239 kg of gold (i.e. 4,302,000 francs at the time) and four chamois that the Basel Zoological Garden sent to London (one injured was completed on site, the others fled). Regarding the general meteorological situation that reigned that day, it seems that the Paris region was well cleared which made the end of the trip safe. On the other hand, the east of France had to be covered, as often happens at this time of the year, with a thick layer of fog. Finally, let's not forget the altitude of Etobon Hill which is 575 meters. Knowing all these data, one can imagine the large three-engined aircraft rising with difficulty in the freezing fog, not managing to get out of the opaque layer, its ascending capacities gradually disappearing, and worse, the propellers probably transformed into "sleeves of pickaxe "as the experienced pilots say, getting carried away without dragging the plane which finally collapses into the trees ... In the accident of October 31, 1933, two occupants of the cabin were killed: the radio Camille Suply and a passenger, Dr. Werner Spoeri (pharmacist in Einsideln in Switzerland writes Michel Bregnard). ===Second World War=== On 27 September 1944, 39 men from Étobon were shot by German troops against the Protestant temple of Chenebier, a village near Etobon, and 27 others taken prisoner in retaliation for the death of a German general killed on 9 September by the French Resistance in the nearby forest between Belverne and Lyoffans. The town received the Croix de Guerre 1939-1945 after the Second World War and the Legion of Honour in 1949. ==See also== *Communes of the Haute-Saône department ==References== Category:Communes of Haute-Saône | Étobon | '''Étobon''' [] ist eine Gemeinde im französischen Département Haute-Saône in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Im September 1944 war das Dorf Schauplatz eines Massakers, bei dem etwa ein Zehntel der Einwohner von deutschen Soldaten erschossen wurden. == Geographie == Étobon liegt auf einer Höhe von 440 m über dem Meeresspiegel, zehn Kilometer nordwestlich von Héricourt und etwa 14 Kilometer westlich der Stadt Belfort (Luftlinie). Das Dorf erstreckt sich im südlichen Vorland der Vogesen, an einem leicht nach Süden geneigten Hang unterhalb des Schlossberges, der zum Hügelgebiet des Chérimont gehört. Die Fläche des km2 großen Gemeindegebiets umfasst einen Abschnitt im südlichen Vogesenvorland. Der zentrale Teil des Gebietes wird von einem breiten Sattel eingenommen, der durchschnittlich auf 400 m liegt. Er trennt die Einzugsgebiete von Lizaine, im Osten und Scey im Westen. Somit wird der westliche Gemeindeteil durch den ''Ruisseau du Fau'', der östliche durch den ''Ruisseau de Chenebier'' und den ''Ruisseau des Noriandes'' entwässert. Flankiert wird dieser Sattel im Süden vom ''Bois de la Thure'' (563 m), im Norden vom einzelstehenden Schlossberg und dem Chérimont, an dem mit 585 m die höchste Erhebung von Étobon erreicht wird. Diese Erhebungen gehören zum überwiegend bewaldeten Hügelland, das die südwestliche Fortsetzung der Vogesen bildet und teils aus Buntsandstein, teils aus permischen Schichten aufgebaut ist, teils tritt auch das kristalline Grundgebirge zutage. Zu Étobon gehört der Weiler ''Les Chésaux'' (425 m) auf dem Sattel südlich des Dorfes. Nachbargemeinden von Étobon sind Clairegoutte und Champagney im Norden, Chenebier im Osten, Luze im Süden sowie Belverne im Westen. == Geschichte == mini|Die Allée du souvenir erinnert an das [[Massaker von Étobon]] mini|[[Mairie (Rathaus)]] Erstmals urkundlich erwähnt wird Étobon im Jahr 1275 unter dem Namen ''Estoboin''. Im Lauf der Zeit wandelte sich die Schreibweise über ''Etaubon'' (1343) zu Etobon (1588). Die Existenz der mittelalterlichen Burg Étobon ist seit 1256 belegt. Zunächst bildete Étobon eine Herrschaft, die unter der Oberhoheit der Herzöge von Burgund stand. Durch eine Erbschaft kam die Herrschaft 1397 an das Haus Württemberg (Grafen von Montbéliard). Im Jahr 1519 wurde die Burg von Guillaume de Furstemberg, Herr von Héricourt, gebrandschatzt, weil er im Konflikt mit den Grafen von Montbéliard lag. Auch das Dorf wurde 1587/88 beim Einfall der Guisen in Mitleidenschaft gezogen. Die Herrschaft Étobon wurde 1620 an die Grafschaft Württemberg-Mömpelgard (Montbéliard) angegliedert und teilte fortan deren Schicksal. Während des 18. Jahrhunderts wanderten viele Bewohner wegen Überbevölkerung nach Kanada aus. Mit der Annexion der Grafschaft Montbéliard gelangte Étobon 1793 endgültig in französische Hand. Im Zweiten Weltkrieg war das Dorf 1944 von heftigen Kämpfen zwischen der französischen Widerstandsbewegung und den deutschen Truppen betroffen. Am 27. September 1944 kam es zum Massaker von Étobon: Deutsche Soldaten exekutierten 39 Einwohner des Dorfes und verschleppten weitere 27 nach Deutschland, von denen sieben wenige Tage später erschossen wurden.Peter Lieb: ''Konventioneller Krieg oder NS-Weltanschauungskrieg?'' Kriegführung und Partisanenbekämpfung in Frankreich 1943/44, Oldenbourg, München 2007, ISBN 978-3-486-57992-5, S. 498. Seit 2001 ist Étobon Mitglied des 20 Ortschaften umfassenden Gemeindeverbandes Communauté de communes du Pays d’Héricourt. == Bevölkerung == Mit Einwohnern gehört Étobon zu den kleinen Gemeinden des Départements Haute-Saône. Nachdem die Einwohnerzahl in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts (nicht zuletzt durch das Massaker im September 1944) deutlich abgenommen hatte (1886 wurden noch 501 Personen gezählt), trat eine Periode der Stagnation ein. Seit 1990 wurde wieder ein Bevölkerungswachstum verzeichnet. == Sehenswürdigkeiten == mini|Lutherische Kirche mini|Reste der ehemaligen Burganlage Die protestantische Dorfkirche von Étobon wurde von 1854 bis 1858 errichtet und besitzt eine reich skulptierte Kanzel. Von 1828 bis 1829 wurde das Pfarrhaus erbaut. Die Kirchengemeinde gehört mit elf weiterenDie weiteren Gliedgemeinden sind in Belverne, Brevilliers, Chagey, Champey, Chenebier, Couthenans, Échenans-sous-Mont-Vaudois, Héricourt, Luze, Tavey und Trémoins. zum lutherischen Pfarrverbund ''Le Mont Vaudois''.Vgl. [http://fleury2.free.fr/temples/temples/mont-vaudois.htm „Mont-Vaudois : l'églises ou temples luthériens“], auf: [http://fleury2.free.fr/temples/index.htm ''Les temples ou églises luthériennes de France''], abgerufen am 22. Januar 2016. Im Ortskern sind verschiedene Häuser aus dem 17. bis 19. Jahrhundert im traditionellen Stil der Franche-Comté erhalten. Die mittelalterliche Burg, die einst eine Länge von 220 m und eine Breite von 60 m aufwies, zerfiel seit dem 17. Jahrhundert zur Ruine und wurde als Steinbruch für den Bau von Häusern im Dorf genutzt. == Wirtschaft und Infrastruktur == Étobon war bis weit ins 20. Jahrhundert hinein ein vorwiegend durch die Landwirtschaft (Ackerbau, Obstbau und Viehzucht) und die Forstwirtschaft geprägtes Dorf. Daneben gibt es heute einige Betriebe des lokalen Kleingewerbes. Mittlerweile hat sich das Dorf auch zu einer Wohngemeinde gewandelt. Viele Erwerbstätige sind deshalb Wegpendler, die in den größeren Ortschaften der Umgebung und im Agglomerationsraum Belfort-Montbéliard ihrer Arbeit nachgehen. Die Ortschaft liegt abseits der größeren Durchgangsachsen. Die Hauptzufahrt erfolgt von der Hauptstraße D438, die von Héricourt nach Lure führt. Der nächste Anschluss an die Autobahn A36 befindet sich in einer Entfernung von ungefähr 20 km. Weitere Straßenverbindungen bestehen mit Champagney und Chenebier. == Weblinks == * [http://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/%C3%89tobon/182071 Informationen über die Gemeinde Étobon] (französisch) == Nachweise == Kategorie:Ort in Bourgogne-Franche-Comté Kategorie:Mitglied der Ehrenlegion (Stadt) Kategorie:Ersterwähnung 1275 |
Étoile-sur-Rhône | | Departement = | Arrondissement = Valence | Kanton = Loriol-sur-Drôme | Plz = 26800 | Insee = 26124 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 5 347 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 4 279 }} '''Étoile-sur-Rhône''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Drôme an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Valence Kategorie:Gemengen am Arrondissement Valence Kategorie:Uertschaften um Rhône | Étoile-sur-Rhône | | année_pop = | population agglomération = | siteweb = | géoloc-département = Drôme/Auvergne-Rhône-Alpes }} '''Étoile-sur-Rhône''' est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont dénommés les Étoiliens et Étoiliennes. == Géographie == === Localisation === La commune d'Étoile-sur-Rhône est située à au sud du centre-ville de Valence, préfecture du département de la Drôme. La ville se situe également à de Grenoble et à de Lyon. Étoile est un carrefour le long de la vallée du Rhône et mène, à l'est, vers la vallée de la Drôme (Crest) et le Diois (Die). === Relief et géologie === Sites particuliers : ==== Géologie ==== === Hydrographie === === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à ), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à ).. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. |Charte=commune |tmin-jan=1.7 |tmin-fev=1.8 |tmin-mar=4.5 |tmin-avr=7.1 |tmin-mai=10.9 |tmin-jui=14.3 |tmin-jul=16.3 |tmin-aou=15.9 |tmin-sep=12.6 |tmin-oct=9.8 |tmin-nov=5.4 |tmin-dec=2.5 |tmin-ann=8.6 |tmoy-jan=4.9 |tmoy-fev=5.9 |tmoy-mar=9.6 |tmoy-avr=12.6 |tmoy-mai=16.5 |tmoy-jui=20.4 |tmoy-jul=22.7 |tmoy-aou=22.4 |tmoy-sep=18.3 |tmoy-oct=14.2 |tmoy-nov=8.8 |tmoy-dec=5.5 |tmoy-ann=13.5 |tmax-jan=8.1 |tmax-fev=9.9 |tmax-mar=14.7 |tmax-avr=18 |tmax-mai=22.1 |tmax-jui=26.5 |tmax-jul=29.2 |tmax-aou=28.9 |tmax-sep=24 |tmax-oct=18.5 |tmax-nov=12.3 |tmax-dec=8.5 |tmax-ann=18.4 |prec-jan=62.4 |prec-fev=41.8 |prec-mar=49.5 |prec-avr=74.2 |prec-mai=80.9 |prec-jui=61.6 |prec-jul=55.3 |prec-aou=66.4 |prec-sep=108.4 |prec-oct=129.3 |prec-nov=118.2 |prec-dec=56.5 |prec-ann=904.5 |tmax-record-jan=19.5| tmax-record-date-jan=10.01.15 |tmax-record-fev=21.8| tmax-record-date-fev=23.02.1990 |tmax-record-mar=26| tmax-record-date-mar=25.03.1994 |tmax-record-avr=30.2| tmax-record-date-avr=24.04.07 |tmax-record-mai=33.6| tmax-record-date-mai=24.05.09 |tmax-record-jui=38.9| tmax-record-date-jui=29.06.19 |tmax-record-jul=39.3| tmax-record-date-jul=24.07.19 |tmax-record-aou=40.8| tmax-record-date-aou=13.08.03 |tmax-record-sep=33.9| tmax-record-date-sep=03.09.05 |tmax-record-oct=28.8| tmax-record-date-oct=09.10.23 |tmax-record-nov=23.2| tmax-record-date-nov=11.11.1995 |tmax-record-dec=20.6| tmax-record-date-dec=18.12.1989 |tmax-record-ann=40.8| tmax-record-date-ann=2003 |tmin-record-jan=-13.2| tmin-record-date-jan=11.01.10 |tmin-record-fev=-10.1| tmin-record-date-fev=05.02.12 |tmin-record-mar=-10.4| tmin-record-date-mar=02.03.05 |tmin-record-avr=-4.4| tmin-record-date-avr=08.04.21 |tmin-record-mai=2.3| tmin-record-date-mai=07.05.19 |tmin-record-jui=6| tmin-record-date-jui=10.06.1987 |tmin-record-jul=8.4| tmin-record-date-jul=18.07.00 |tmin-record-aou=7.4| tmin-record-date-aou=30.08.1993 |tmin-record-sep=2.9| tmin-record-date-sep=30.09.1995 |tmin-record-oct=-2.7| tmin-record-date-oct=26.10.03 |tmin-record-nov=-5.9| tmin-record-date-nov=23.11.1998 |tmin-record-dec=-8.4| tmin-record-date-dec=30.12.05 |tmin-record-ann=-13.2| tmin-record-date-ann=2010 |soleil-jan= |soleil-fev= |soleil-mar= |soleil-avr= |soleil-mai= |soleil-jui= |soleil-jul= |soleil-aou= |soleil-sep= |soleil-oct= |soleil-nov= |soleil-dec= |soleil-ann= }} === Voies de communication et transports === Située dans l'agglomération valentinoise, à proximité de quelques-uns des plus grands réseaux de communication du territoire, la commune d'Étoile-sur-Rhône permet un accès rapide et facile aux grands marchés rhônalpins et du sud-est de l'Europe. En matière d'infrastructure routière et autoroutière, la commune d'Étoile est à proximité immédiate : * de la RN 7 et de la RN 86 ; * de l'A7 (Lyon/Marseille) et de l'A49 (Valence/Grenoble). Étoile est à dix minutes de Valence , à une heure de Lyon , à une heure de Grenoble , à deux heures de Marseille . Depuis l'aéroport de Valence-Chabeuil (à 10 min d'Étoile), Lyon-Saint-Exupéry et Marseille Provence sont à 1 h et 1 h 50. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étoile-sur-Rhône est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue.. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), cultures permanentes (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones urbanisées (4,3 %), eaux continentalesLes eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres. (4,3 %), forêts (3,3 %), mines, décharges et chantiers (1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Morphologie urbaine === ==== Quartiers, hameaux et lieux-dits ==== Site Géoportail (carte IGN)https://www.geoportail.gouv.fr/ : Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits : * ''Allouette'' est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé ''lous Allouvaus'' en 1470 (archives de la Drôme, E 1262).. === Logement === === Projets d'aménagement === === Risques naturels et technologiques === == Toponymie == === Attestations === Dictionnaire topographique du département de la Drôme. : * 1157 : ''castrum de Stella'' (Gall. christ., XVI, 104). * 1258 : ''burgum Stelle'' (inventaire des dauphins, 74). * 1345 : ''Tellane'' (archives de la Drôme, E 461). * 1391 : ''Estelle'' (choix de documents, 214). * : mention de la paroisse : ''capella de Stella'' (pouillé de Valence). * 1421 : ''Estoille'' (Duchesne, ''Comtes de Valentinois'', 6). * 1503 : ''l'Estoile'' (Bull. hist. ecclés., III, 136). * 1520 : ''Estoyle'' (rôles de tailles). * 1523 : ''Esteulle'' (de Coston, ''Hist. de Montélimar'', II, 150). * 1540 : mention de la paroisse : ''cura Stelle'' (rôle de décimes). * 1549 : mention de la paroisse : ''cura Estelle'' (rôle de décimes). * 1563 : ''Estoelle'' (archives de la Drôme, E 3338). * 1564 : ''l'Estoille'' (lettres de Catherine de Médicis, II, 224). * 1645 : mention de la paroisse Notre-Dame : ''N.-D. d'Etoile'' (archives de la Drôme, B 129). * 1891 : ''Etoile'', commune du canton de Valence. (non daté) : ''Étoile-sur-Rhône''. === Étymologie === Le nom de la localité est attesté sous la forme latine ''Stella'' en 1157. Outre le sens « étoile », Ernest Nègre lui donne le sens géographique de « rond-point »Ernest Nègre, ''Toponymie générale de la France'' (lire en ligne) [https://books.google.fr/books?id=AdAYRLukKUcC&pg=PA1450&lpg=PA1450&dq=ernest+n%C3%A8gre+%C3%A9toile&source=bl&ots=fi6CEYh3No&sig=uz60D5LEIrhl9DyXxCWBk8BrAeI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiIv7_A5sbLAhXDORoKHUk-CI4Q6AEIODAE#v=onepage&q=ernest%20n%C3%A8gre%20%C3%A9toile&f=false], autrement dit de « carrefour ». Il sera francisée par la suite en ''Étoile''. ''Estela'' signifie « étoile » en ancien occitan et en occitan. == Histoire == === Préhistoire === Étoile est un carrefour naturel entre le nord, le sud et l'est. Il constitue aussi un poste de surveillance idéal de la vallée du Rhône. Le Néolithique moyen est représenté uniquement par trois fragments de silex (deux lamelles et une esquille) extraits du sédiment de surface d'un empierrement. La présence de ces éléments pose un problème d'attribution chronologique de l'empierrement. Est-ce un vestige du Néolithique moyen isolé dans un contexte d'occupation du Bronze ancien ? Ces éclats de silex sont-ils en position secondaire à la surface d'une structure du Bronze ancien ? Il est difficile de trancher. On peut simplement déduire que l'existence de vestiges du Néolithique moyen sur ce secteur reste une probabilité très faible. Le Bronze ancien est une période en revanche bien attestée (présence importante de mobilier céramique, plusieurs structures de types fosses et empierrements (foyers à pierres chauffées). On note la présence de vases à double cordon digité, des anses larges et des fragments de tasses à carènes et anses. Ce lot est comparable aux corpus des céramiques des sites des grottes du défilé de Donzère (Vital, 1990), des Croisières à Guilherand-Granges (Néré, 2012), de la ZAC du Bouquet à Montélimar (Cordier, 2013), de la ZAC de la Motte à Valence (Néré, ''in'' Réthoré, Ronco, 2013) et du plateau de Lautagne à Valence (Néré, ''in'' Réthoré, 2011 et 2012, et Ferber, 2010). La densité des vestiges observés et le type de céramique (domestique) permettent d'envisager l'existence d'un site d'habitat au Bronze ancien. La période suivante, le Bronze final, plus précisément le Bronze final IIa, est représenté par six ensembles fossoyés (fosses). Cette période apparaît beaucoup plus discrète que la précédente. Le mobilier céramique retrouvé dans les différentes fosses constitue un lot très cohérent. Son niveau de conservation est exceptionnel. Ce mobilier s'apparente à celui des sites de la grotte de La Balme à Donzère (Vital, 1990), de Laprade à Lamotte-du-Rhône (Billaud, 2002) ou encore de la ZAC du Bouquet à Montélimar (Cordier, 2013). À proximité des zones de diagnostic, des occupations ou des vestiges du Bronze final sont attestées également sur les sites proches de La Lauze à Livron-sur-Drôme (Vicard, 2008), du Clos Chauvin à Loriol-sur-Drôme (Cordier, 2012) et plus au nord sur la ZAC de la Motte à Valence (Réthoré, Ronco, 2013). === Protohistoire === Oppidum gaulois.. === Antiquité : les Gallo-romains === Habitat gallo-romain.. * Deux bornes milliaires (trouvées au hameau de la Paillasse en 1754 et en 1814). * Nécropole du Bois-Rond (en 1906). * Sites gallo-romains du Francillon et de Pizey. * Présomption de site : ''villa'' gallo-romaine au lieu-dit les Petits Robins. * Présomption de site : ''mutatio Umbenno'', relais signalé sur l'itinéraire de Bordeaux à Jérusalem, au hameau des Battendons. On aurait trouvé les traces d'un camp militaire (fortifié) romain. === Du Moyen Âge à la Révolution === Au Moyen Âge, le rôle de « sentinelle » d'Étoile se renforce, rôle qu'elle partage avec Livron-sur-Rhône, Savasse et la Garde-Adhémar. L'établissement à Étoile d'une importante communauté cistercienne contribue grandement à l'attraction culturelle et commerciale d'Étoile. La seigneurie : *Terre patrimoniale des comtes de Valentinois. Ils y avaient une de leurs résidences. Une charte de libertés municipales sera accordée aux habitants le (Ses habitants sont exemptés d'impôts et de corvée). *1157 : le « haut domaine » est concédé aux évêques de Valence par les empereurs germaniques (L'empereur Frédéric Barberousse donne Étoile en fief à l'évêque de Valence). * La terre passe aux Dauphins. * 1419 : elle est léguée au royaume de France par le dernier comte de Valentinois. * 1454 : la couronne de France l'engage aux Crussol. * 1485 : la couronne de France la donne aux Poitiers-Saint-Vallier qui s'en intitulent vicomtes. : (Diane de Poitiers (1499/1500-1566), duchesse de Valentinois et maîtresse influente du roi Henri II (1519-1559), y a séjourné fréquemment). * 1566 : à la mort de Diane, la terre fait retour à la couronne de France. * 1643 : engagée aux Ville, derniers seigneurs. 1448 (démographie) : la population d'Étoile se compose de sept ecclésiastiques, trois familles nobles, 35 familles solvables et 111 familles ne payant pas d'impôts. À la fin du Moyen Âge, Étoile est une cité florissante, qui aurait abrité plus de . La cité semble être restée assez longtemps à l'abri des troubles liés aux guerres des Religions. Toutefois, en 1566 (l'année de la mort de Diane), les huguenots prennent possession du bourg et le conservent pendant deux ans. Ils l'envahissent à nouveau en 1588 mais ne peuvent obtenir la reddition de la garnison retranchée dans le château. Ils repartent après avoir pillé le village. La cité perd son statut de place forte. Richelieu (1585-1642), qui craint que certains lieux stratégiques du sud-est ne deviennent des poches de résistance huguenote, ordonne la destruction d'un grand nombre de fortifications. Étoile en fait partie et ses murailles sont en partie détruites. Le passage répété de troupes aurait contribué à l'appauvrissement de la collectivité. Les dragons ont laissé un très mauvais souvenir à la population (vols, saccages, maltraitances). 1688 (démographie) : 600 familles. Avant 1790, Étoile était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Valence. Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, et les dîmes appartenaient au prieur du lieu, qui présentait à la cure (voir Saint-Marcellin). ==== Saint-Marcellin ==== Dictionnaire topographique du département de la Drôme.. * 1179 : ''ecclesia de Stella'' (cartulaire de Saint-Chaffre, 33). * 1400 : ''prioratus Sancti Marcellini prope Stellam'' (terrier de Beaumont-lès-Valence). * 1891 : ''saint-Marcellin'', chapelle et ferme de la commune d'Étoile. Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoit (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Chaffre-le-Monestier) dont le titulaire était collateur et décimateur dans la paroisse d'Étoile. === De la Révolution à nos jours === Dès l'été 1789, la communauté s'organise autour du curé Chaix. Ce dernier devient premier échevin. Le colonel Melleret prend la tête de la milice bourgeoise. Le , se produit un événement d'une grande portée : la fête de la Fédération qui regroupe les 17 communes des régions de Valence et de La Voulte-sur-Rhône (une autre aura lieu le à Montélimar). C'est le point de départ d'un mouvement qui aboutira à la constitution d'une véritable armée patriotique nationale, comme l'a expliqué Michelet dans sa célèbre ''Histoire de la Révolution française''. En 1790, Étoile devient le chef-lieu d'un canton du district de Valence, comprenant les municipalités de Beaumont-lès-Vaience, Étoile, Fiancey, Montéléger, Montmeyran, Upie et la Vache. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Valence. 1790 (démographie) : 546 chefs de famille. Le , la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée (LM) ouvre la ligne de Valence à Avignon et la gare d'Étoile.. 1292 album dauphiné, Etoile-sur-Rhone, Drome, by AD cropped.jpg|Étoile au par Alexandre Debelle (1805-1897). GareEtoileSurRhone1900.jpg|La gare d'Étoile vers 1900. == Politique et administration == vignette|La mairie. === Tendances politiques et résultats === === Administration municipale === À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire (Françoise Chazal), de 7 adjoints (Yoann Durif, Florence Chareyron, Yves Pernot, Carine Courtial, Christophe Lavigne, Anne-Marie Dubois et Daniel Imbert) et de 21 conseillers municipaux (Jean-Christophe Chastang, Marie Claire Faure, Nathalie Ducros, Odile Mourier, Valérie Leclere, Christiane Péralde, Pierric Paul, Isabelle Leo, Anne Przyzycki, Adrien Chapignac, Christian Bernard, Christian Salendres, Christine Jargeat Goncalves, Dmitri Treuvey, Françoise Delamontagne, Fabrice Giraudeau, Cécile Robin, Alexandre Lapicotiere, Ghislaine Monna et Marcel Datin) === Liste des maires === : de la Révolution au Second Empire }} : depuis la fin du Second Empire .|Parti=|Qualité=}} === Rattachements administratifs et électoraux === La commune d’Étoile-sur-Rhône fait partie du Département de la Drôme, faisant lui-même parti de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est membre de la Communauté d'agglomération Valence Romans Agglo. Elle fait aussi partie de l’Arrondissement de Valence. Pour ce qui est du découpage électoral, la ville fait partie de la Deuxième circonscription de la Drôme, ce qui fait de Lisette Pollet sa députée. Enfin, elle fait partie du Canton de Loriol-sur-Drôme pour les Élections départementales, ce qui fait de la Maire d’Étoile-sur-Rhône, Françoise Chazal, et de l’ancien Maire de Loriol-sur-Drôme et actuel Vice-président du Conseil départemental, Jacques Ladegaillerie les conseillers départementaux. === Politique environnementale === ==== Villes et villages fleuris ==== En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris.. === Finances locales === Finances locales de Étoile-sur-Rhône de 2000 à 2018.. === Jumelages === * * * == Population et société == === Démographie === === Services et équipements === * Services publics municipaux : crèches et garderie du Pôle Petite Enfance et Relais Assistantes Maternelles, === Enseignement === Étoile-sur-Rhône relève de l'académie de Grenoble et compte plusieurs établissements scolaires : * Écoles maternelles et primaires. * Les quatre écoles publiques et privée de la commune accueillent 550 élèves. === Santé === === Action sociale === * Un « chéquier 3 étoiles » de 43 € est proposé depuis plusieurs années aux familles d'Étoile ayant des enfants scolarisés dans les écoles primaires de la commune. Ces chéquiers sont distribués lors de forums des associations.. * Le CMET (Contrat Municipal ETudiant) a pour but de rémunérer dix étudiants pour un certain nombre d'heures de travail pour la commune. Les étudiants doivent satisfaire à certaines conditions.. * La communauté Emmaüs dispose d'une antenne à Etoile-sur-Rhône[https://www.emmaus-association-drome.fr/association-humanitaire-etoile-sur-rhone NOTRE ASSOCIATION HUMANITAIRE ETOILE SUR RHÔNE], Emmaüs Association des Amis. === Manifestations culturelles et festivités === Principaux événements : * Tournoi du 1er mai (football). * Feria le premier dimanche de juin (carnaval, festival de musique, animation taurine...). * Fête des illuminations début décembre Le maire déclenche les illuminations en compagnie du « maire des enfants » élu démocratiquement par les membres du « conseil municipal des enfants » (eux-mêmes élus par leurs camarades de classe).. === Loisirs === * Les Clévos, cité des savoirs. * Etoile Park 26, base de loisirs avec téléskis nautique, aquapark.... === Sports === * Football. * Handball. * Rugby. * Tennis. === Médias === === Cultes === == Économie == === Agriculture === En 1992 : céréales, vignes, fruits, ovins, porcins. * Un marché se tient le mercredi matin et le samedi matin.. === Industrie === La commune possède quatre zones industrielles: Blacheronde, Bosses, Basseaux et les Caires. === Tourisme === * Office du tourisme de Valence Romans Agglo. === Revenus de la population et fiscalité === === Emploi === == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Cité de plaine fortifiée : remparts, rues en escalier. * La fontaine couverte (plus ancien monument d'Étoile). Elle alimente un lavoir public. * Ancienne porte (entrée du château de la Boisse) (IMH) et château de la Boisse. : Vestiges du château des Poitiers (château de la Boisse). * Mesures à grains seigneuriales. * Église Notre-Dame d'Étoile-sur-Rhône du : ancienne prieurale romane Notre-Dame (MH) : trois nefs, chapiteaux historiés. La charte du est scellée au linteau. : Notre-Dame-d'Étoile, église datant de la fin du . Plusieurs modifications gothiques puis modernes n'ont pas altéré l'impression d'homogénéité générale de l'édifice. À ces époques, les piliers furent retaillés, leurs angles largement biseauté, les portails furent repris, ainsi que certaines voûtes. L'élément le plus remarquable est son portail nord. Les structures extérieures ont été très reprises, mais six colonnes et chapiteaux romans subsistent, d'une sculpture assez riche.. On voit à l'intérieur quelques traces de peinture du . : Fixée au portail nord, la Charte des Franchises stipule que le seigneur « de Poitier » baissera pour toujours les impôts. * Chapelle Saint-Marcellin. Ancien prieuré dépendant du monastère de Saint-Chaffre, le prieur disposait du droit de nommer à la cure de la paroisse de l'Etoile. Des éléments archéologiques carolingiens ont été identifiés, mais l'édifice actuel daterait du . * La Porte Aiguière, ancienne porte médiévale de la ville. * Chapelle et hôpital. * Temple protestant.. * Le Pilori. Il servait à punir les malhonnêtes et les voleurs. On les montrait au public. * Cure. * Chapelle des Pénitents Blancs. * Château Saint-Ange. * Monument de la Fédération. * Mairie et ancienne mairie. Tour renaissance et porte du château.jpg|Tour Renaissance et porte du château. Porte du château des Poitiers.jpg|Porte du château des Poitiers. Porte fortifiée Château de La Boisse.jpg|Porte fortifiée du château de La Boisse. Fontaine couverte.JPG|Fontaine couverte et lavoir. Ancienne mesure à blé.jpg|Ancienne mesure à blé. Église notre dame d'Etoile XIIe et XIIIe siécle.jpg|Église Notre-Dame-d'Étoile, . Église Notre-Dame d'Étoile-sur-Rhône.jpg|Église Notre-Dame-d'Étoile. === Patrimoine culturel === === Patrimoine naturel === * Une grotte (au pied sud du Serre de Peilles). === Personnalités liées à la commune === * Diane de Poitiers (née en 1499/1500, morte en 1566) : maîtresse du roi Henri II, duchesse de Valentinois. * Alexandre-Louis de Fontbonne (né à Etoile en 1750, mort en 1796) : général de division de la Révolution française. * Napoléon Bonaparte aurait séjourné à Etoile alors qu'il était lieutenant. === Héraldique, logotype et devise === La devise du village est ''Non Licet Omnibus''. == Annexes == === Bibliographie === * . * . === Articles connexes === * Liste des communes de la Drôme * Histoire de la Drôme === Liens externes === * * * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=27485 Étoile-sur-Rhône sur le site de l'Institut géographique national] / page archivée depuis 2007. * [https://www.valence-romans-tourisme.com Office du tourisme d'Étoile-sur-Rhône] == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes * Cartes === Références === Catégorie:Aire d'attraction de Valence Catégorie:Ancien chef-lieu de canton dans la Drôme Catégorie:Commune dans la Drôme Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Valence Catégorie:Commune située au bord du Rhône Catégorie:Unité urbaine de Valence Catégorie:Villes et villages fleuris | Étoile-sur-Rhône | |term = 2020–2026 |intercommunality = CA Valence Romans Agglo |coordinates = |elevation m = 172 |elevation min m = 93 |elevation max m = 241 |area km2 = 42.79 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étoile-sur-Rhône''' (, literally ''Étoile on Rhône''; ) is a commune in the Drôme department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in southeastern France. ==Population== and INSEE (1968-2017)[https://www.insee.fr/fr/statistiques/4515315?geo=COM-26124#ancre-POP_T1 Population en historique depuis 1968], INSEE |1911|2567 |1962|2133 |1968 |2268 |1975 |2559 |1982 |2897 |1990 |3504 |1999 |4054 |2007 |4471 |2012 |5024 |2017 |5478 }} ==See also== *Communes of the Drôme department ==References== Category:Communes of Drôme | Étoile-sur-Rhône | '''Étoile-sur-Rhône''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Drôme in der Region Auvergne-Rhône-Alpes; sie gehört zum Arrondissement Valence und zum Kanton Loriol-sur-Drôme. Die Einwohner heißen ''Etoilien(ne)s''. == Geographie == Étoile-sur-Rhône liegt am Fluss Véore, der hier in die Rhône mündet, und wird umgeben von den Nachbargemeinden Portes-lès-Valence und Beauvallon im Norden, Montéléger im Nordosten, Montmeyran im Osten, Montoison im Südosten, Allex und Livron-sur-Drôme im Süden, La Voulte-sur-Rhône im Südwesten, Beauchastel und Saint-Georges-les-Bains im Westen sowie Charmes-sur-Rhône und Soyons im Nordwesten. Durch die Gemeinde führen die Autoroute A7 von Lyon nach Marseille und die Route nationale 7. Der Bahnhof liegt an der Bahnstrecke Paris–Marseille. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Notre-Dame aus dem 12. und 13. Jahrhundert * Protestantische Kirche * Ruinen des Schlosses von Poitiers Église d'Etoile-sur-Rhône.jpg|Kirche Notre-Dame Temple protestant (Etoile-sur-Rhône).jpg|Protestantische Kirche Tour renaissance et porte du château.jpg|Turm mit Tor des Schlosses Poitiers Etoile sur Rhône 2003-04-03 025.jpg|Blick auf Étoile-sur-Rhône == Gemeindepartnerschaften == * Połaniec, Woiwodschaft Heiligkreuz, Polen * Viggiano, Provinz Potenza (Basilikata), Italien * Vonitsa, Ätolien-Akamanien, Griechenland == Weblinks == Kategorie:Ort in Auvergne-Rhône-Alpes Kategorie:Ort an der Rhone Kategorie:Weinbauort in Frankreich |
Étoile de Bessèges | D''''Étoile de Bessèges''' ass eng Vëloscourse, déi a Frankräich am Departement Gard gefuer gëtt. Bei den dräi éischten Oploe gouf d'Epreuve als Course vun engem Dag vu Bessèges op Bessèges gefuer. Zanter [] gëtt d'''Étoile de Bessèges'' an e puer Etappe gefuer. Den eenzege lëtzebuergesche Succès bei där Course war d'éischt Plaz vum Bob Jungels am Generalklassement bei der Étoile de Bessèges 2015 an de Fränk Schleck hat an der Editioun vun 2005 eng aacht Plaz gemaach. 2020 gouf de Kevin Geniets de véierten. == Palmarès == == Um Spaweck == * [http://www.memoire-du-cyclisme.eu/etapes/eta_besseges.php Resultater vun der ''Étoile de Bessèges'' op der Websäit vu ''Mémoire du Cyclisme''] E | Étoile de Bessèges-Tour du Gard | Gard (France) | nombre d'éditions = 54 (en 2024) | organisateur = Union Cycliste Bessèges | catégorie = UCI Europe Tour 2.1 | type = course à étapes | périodicité = annuel (février) | participants = | statut des joueurs = Professionnel | tenant = Mads Pedersen | plus titré = Jean-Luc Molinéris Jo Planckaert Jérôme Coppel(2 victoires) | directeur = | site web = [http://www.etoiledebesseges.com www.etoiledebesseges.com] | Saison à venir = | Saison en cours = Étoile de Bessèges-Tour du Gard 2024 | Saison dernière = Étoile de Bessèges-Tour du Gard 2023 }} L''''Étoile de Bessèges-Tour du Gard''' est une course cycliste par étapes française créée en 1971 et disputée aux alentours de Bessèges, dans le Gard. Elle fait partie de l'UCI Europe Tour depuis 2005, en catégorie 2.1. == Histoire == Le ''Grand Prix de Bessèges'' est créé en 1971 à l'initiative de Roland Fangille (1939-2020), cycliste amateur né en Moselle et marchand de meubles, président de l'Union cycliste bességeoise. Il s'agit alors d'une classique. La première édition compte seulement vingt-deux partants, dont Raymond PoulidorL'Équipe du 5 février 2020. Il prend la forme d'une course par étapes en 1974. Disputée début février, dans la semaine qui suit le Grand Prix La Marseillaise, l'''Étoile de Bessèges'' ouvre traditionnellement la saison cycliste professionnelle des courses à étapes en France. La course est l'une des courses à étapes organisées dans la région vallonnée du Sud-Est en février, aux côtés du Tour du Haut Var, de La Méditerranéenne et du Tour La Provence. Ces courses de début de saison sont principalement disputées par des équipes françaises et elles sont considérées comme des courses préparatoires à Paris-Nice, la première épreuve par étapes World Tour européenne en mars. L'édition 2018 est diffusée en direct pour la première fois, sur La chaîne L'Équipe. Cependant, la municipalité de Laudun-l'Ardoise ayant refusé de payer les 36 000 euros correspondant aux sommes avancées par l'organisateur pour accueillir une étape en 2018, l'édition 2019 est longtemps menacée en raison de déficit dans le budget[http://www.objectifgard.com/2018/09/29/fait-du-jour-letoile-de-besseges-en-danger-laudun-lardoise-pointee-du-doigt/ FAIT DU JOUR L’Étoile de Bessèges en danger : Laudun-l’Ardoise pointée du doigt]. Elle est finalement maintenue[http://www.objectifgard.com/2018/10/18/gard-letoile-de-besseges-est-sauvee/ L’Étoile de Bessèges est sauvée], mais le nombre d'étapes passe de cinq à quatre[https://www.directvelo.com/actualite/70948/etoile-de-besseges-le-programme-2019 Etoile de Bessèges : Le programme 2019]. Pour la première fois, l'organisateur invite 22 équipes (au lieu de 20 habituellement), dont cinq équipes du WorldTour[https://www.directvelo.com/actualite/71140/etoile-de-besseges-les-equipes-engagees Etoile de Bessèges : Les équipes engagées]. En 2020, l'épreuve est à nouveau tracée sur cinq étapes, avec toujours le traditionnel contre-la-montre d'Alès, qui se termine au sommet de la montée de l'Hermitage. Sept équipes World Tour sont au départ en 2020, puis un record de onze lors de l'édition 2021 qui est renommée ''Étoile de Bessèges-Tour du Gard''. == Palmarès == == Statistiques == === Victoires d'étape === Vainqueurs de plusieurs étapes sur un même tour : === Victoire général === Multiples vainqueurs Les plus petit écarts au général Les plus gros écarts au général Les plus jeunes vainqueurs Les plus vieux vainqueurs == Notes et références == == Liens externes == * * [http://memoire-du-cyclisme.eu/etapes/eta_besseges.php Palmarès de l'Étoile de Bessèges sur ''memoire-du-cyclisme.eu''] * [http://www.siteducyclisme.net/wedstrijdfiche.php?wedstrijdid=154 Palmarès de l'Étoile de Bessèges sur ''siteducyclisme.net''] * | Étoile de Bessèges | | nickname = | discipline = Road | competition = UCI Europe Tour | type = Stage race | organiser = | director = | first = | number = 54 (as of 2024) | last = | firstwinner = | mostwins = ''(2 wins)'' | mostrecent = }} The '''Étoile de Bessèges''' is an early-season five-day road bicycle racing stage race held annually around Bessèges, in the Gard department of the Languedoc-Roussillon region of France. First organized in 1971 as a one-day race, it became a stage race run over five days in 1974. Since 2005, it is on the calendar of the UCI Europe Tour as a 2.1 event and features as the earliest stage races of the European season. The Étoile de Bessèges is the first of several stage races held in the hilly South of France in February, preceding La Méditerranéenne, the Tour du Haut Var and the Tour La Provence. These early-season races are competed mainly by French teams and are considered preparations for Paris–Nice, the first European World Tour event in March. ==Winners== |team=Sonolor–Lejeune}} |team=Sonolor}} |team=Sonolor}} |team=Peugeot–BP–Michelin}} |team=Peugeot–BP–Michelin}} |team=Gan–Mercier}} |team=Maes–Mini Flat }} |team=IJsboerke–Gios}} |team=}} |team=TI–Raleigh}} |team=TI–Raleigh}} |team=TI–Raleigh}} |team=TI–Raleigh}} |team=Panasonic}} |team=Panasonic}} |team=La Vie Claire}} |team=Z–Peugeot}} |team=PDM–Concorde}} |team=Histor–Sigma}} |team=Buckler}} |team=}} |team=Helvetia}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=Panaria–Vinavil}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=Chocolade Jacques}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} |team=}} ==References== ==External links== * Category:UCI Europe Tour races Category:Cycle races in France Category:Sport in Gard Category:Recurring sporting events established in 1971 Category:1971 establishments in France | Étoile de Bessèges | Der '''Étoile de Bessèges''' (dt. ''Stern von Bessèges'') ist ein jährlich im Februar stattfindendes französisches Straßenradrennen am östlichen Rand der Cevennen in der Umgebung von Bessèges. Das Rennen wurde 1971 erstmals als Eintagesrennen unter dem Namen ''Grand Prix Bessèges'' ausgetragen. Im Jahr 1974 wurde die Veranstaltung in ''Étoile de Bessèges'' umbenannt und war eine Rennserie von fünf Eintagesrennen. Seit 1979 wird das Rennen als meist drei- bis viertägiges Etappenrennen ausgetragen. Der relativ flache Kurs mit kurzen Einzelzeitfahren bevorzugte dabei oft die Sprinter. Seit 2005 gehört der ''Étoile de Bessèges'' zur UCI Europe Tour und ist in die Kategorie 2.1 eingestuft. Er verlor in den nächsten Jahren durch die neu im internationalen Kalender geführten Rennen in Australien und er arabischen Halbinsel zunehmend an Bedeutung. Nach einer Zuwendungskürzung lokaler Behörden war die Austragung des Jahres 2019 gefährdet, bevor die Ankündigung einer Übertragung durch L’Équipe-TV, dem Sportsender der Amaury Sport Organisation, Sponsoren anzog. Nachdem der Gründer des Rennens Roland Fangile Ende 2020 an COVID-19 erkrankte und darum bat, das Rennen ausfallen zu lassen, um die Gefährdung von Helfern zu vermeiden, war die Austragung 2021 wiederum fraglich, bis seine Tochter, Claudine Alègre-Fangile, von ihren Kindern überzeugt wurde, die Organisation zu übernehmen. Der Etoile 2021 wurde wegen des Ausfalls zahlreicher anderer Rennen infolge der COVID-19-Pandemie eine der bestbesetzten Austragungen. == Sieger == == Einzelnachweise == == Weblinks == * [https://www.etoiledebesseges.com/ Offizielle Website] * * |
Étoile de Bessèges 2013 | Déi '''43. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 30. Januar bis den 3. Februar [] gefuer a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2013 an der Kategorie 2.1. == Etappen == ==Generalklassement== 2013 Kategorie:Vëlossport 2013 Kategorie:UCI Europe Tour 2013 | Étoile de Bessèges 2013 | | Année = 2013 | Edition = | nombre_étape = 6 | date = 30 janvier – | distance_parcourue = | ville_depart = Bellegarde | ville_arrivee = Alès | vainqueur = Jonathan Hivert | meilleur_grimpeur = Georg Preidler | meilleur_sprinteur = | meilleur_jeune = Jérôme Cousin | meilleur_points = Bryan Coquard | classement_combiné = | meilleure_equipe = FDJ | moyenne_du_vainqueur = | nombre_participant = 149 | coureurs_arrives = 98 | article principal = Étoile de Bessèges | compétition précédente = Étoile de Bessèges 2012 | compétition suivante = Étoile de Bessèges 2014 }} La ''' de l'Étoile de Bessèges''' a eu lieu du 30 janvier au . La course fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2013 en catégorie 2.1. La course a été remporté par le Français Jonathan Hivert (Sojasun), devant ses compatriotes Jérôme Cousin (Europcar), vainqueur de la et Anthony Roux (FDJ) vainqueur du contre-la-montre final. Cousin finit par la même occasion meilleur jeune, alors que son coéquipier Bryan Coquard, lauréat de deux étapes, remporte le classement par points. Le maillot de meilleur grimpeur revient à l'Autrichien Georg Preidler (Argos-Shimano) alors que la formation française FDJ s'adjuge le classement par équipes avec notamment quatre coureurs dans le top 10 du général. == Présentation == === Parcours === Le Parcours de cette édition est presque semblable à celui de l'année précédente. 6 étapes en 5 jours de courses (le dimanche est composé d'une-demi étape le matin et d'un contre-la-montre l'après-midi. Les ( et ) étapes sont accidentées. === Équipes === Classée en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux UCI ProTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et, éventuellement, à des équipes nationales. 19 équipes participent à cette Étoile de Bessèges - 6 ProTeams, 10 équipes continentales professionnelles et 3 équipes continentales : ;UCI ProTeams ;Équipes continentales ;Équipes continentales professionnelles === Favoris === == Étapes == == Déroulement de la course == === === || |'''Classement général''' |} === === || |'''Classement général''' |} === === || |'''Classement général''' |} === === || |'''Classement général''' |} === === || |'''Classement général''' |} === === || |'''Classement général''' |} == Classements finals == === Classement général === === Classements annexes === ==== Classement par points ==== ==== Classement du meilleur grimpeur ==== ==== Classement du meilleur jeune ==== ==== Classement par équipes ==== == Évolution des classements == == Liste des participants == * [http://www.etoiledebesseges.com/images/documents/2013/Partants1.pdf Liste de départ complète] | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | |} == Notes et références == == Liens externes == * [http://www.etoiledebesseges.com/ Site officiel] * [http://www.etoiledebesseges.com/index.php?option=com_content&view=article&id=278&Itemid=300 Résultats] 2013 Catégorie:Cyclisme en France en 2013 Catégorie:Cyclisme sur route en 2013 Catégorie:Cyclisme en janvier 2013 Catégorie:Cyclisme en février 2013 Catégorie:Sport en France en février 2013 Catégorie:Sport en France en janvier 2013 | null | null | null | null |
Étoile de Bessèges 2014 | Déi '''44. Editiou vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 5. bis den 9. Februar [] gefuer a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2014 an der Kategorie 2.1. D'Kompetitioun gouf vum Schwed Tobias Ludvigsson gewonnen deen och de Contre-la-montre vun der fënnefter Etapp gewonnen hat. Hanner him koumen de Fransous Jérôme Coppel a säin däitsche Koequipier John Degenkolb[http://chroniqueduvelo.fr/ludvigsson-en-opportuniste-coquard-marque-les-esprits/ Ludvigsson en opportuniste, Coquard marque les esprits, Chronique du vélo 9. Februar 2014][http://www.eurosport.fr/cyclisme/etoile-de-besseges/2014/etoile-de-besseges-tobias-ludvigsson-doublement-recompense-face-a-jerome-coppel_sto4129084/story.shtml Etoile de Bessèges: Tobias Ludvigsson doublement récompensé face à Jérôme Coppel][http://www.be-celt.com/2014/02/09/tobias-ludvigsson-remporte-la-5-eme-etape-le-general-de-letoile-de-besseges/ Tobias Ludvigsson remporte la étape et le général de l'Etoile de Bessèges]. De Ludvigsson war och de beschte jonke Coureur, den Degenkolb huet d'Punkteklassement gewonnen a Giant-Shimano war déi bescht Ekipp. De Fransous Clément Koretzky konnt sech de Biergpräis ënner den Nol rappen. == Etappen == == Generalklassement == 2014 Kategorie:Vëlossport 2014 Kategorie:UCI Europe Tour 2014 | Étoile de Bessèges 2014 | | Année = 2014 | Edition = | nombre_étape = 5 | date = 5 - | distance_parcourue = | ville_depart = Bellegarde | ville_arrivee = Alès | vainqueur = Tobias Ludvigsson | meilleur_grimpeur = Clément Koretzky | meilleur_sprinteur = | meilleur_jeune = Tobias Ludvigsson | meilleur_points = John Degenkolb | classement_combiné = | meilleure_equipe = Giant-Shimano | moyenne_du_vainqueur = | nombre_participant = 158 | coureurs_arrives = 129 | article principal = Étoile de Bessèges | compétition précédente = Étoile de Bessèges 2013 | compétition suivante = Étoile de Bessèges 2015 }} La ''' de l'Étoile de Bessèges''' a eu lieu du 5 au . La course fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2014 en catégorie 2.1. L'épreuve a été remportée par le Suédois Tobias Ludvigsson (Giant-Shimano) vainqueur du contre-la-montre lors de la dernière étape. Il devance le Français Jérôme Coppel (Cofidis) et son coéquipier l'Allemand John Degenkolb étape et le général de l’Etoile de Bessèges|site=be-celt.com|date=9 février 2014}}. Ludvigsson termine par la même occasion meilleur jeune de la course tandis que Degenkolb gagne le classement par points et leur formation néerlandaise Giant-Shimano finit meilleure équipe. Le Français Clément Koretzky (Bretagne-Séché Environnement) s'adjuge quant à lui le classement de la montagne. == Présentation == L'épreuve est la première course par étape de l'UCI Europe Tour 2014, c'est donc la course de reprise pour une grande partie des coureurs. Le classement général a souvent souri aux puncheurs et sprinteurs tandis que les cinq dernières éditions ont été remportées par des Français. Cependant, aucun coureur tricolore n'a remporté la moindre course en 2014 avec d'aborder cette épreuve. === Parcours === Quatre étapes en ligne d'environ chacune et un contre-la-montre individuel sont au programme de l'épreuve. La première ainsi que la deuxième étapes sont plates et ne devront pas échapper au sprinteurs. La troisième étape propose trois tours de circuit d'environ comprenant plusieurs montées dont le col de Trelys d'une longueur de puis se termine par un autre circuit de à effectuer également à trois reprises qui pourrait peut être permettre au peloton d'organiser un sprint massif. Pour la quatrième étape, l'organisateur a proposé un double ascension inédite du mur de Laudin d'une longueur avoisinante d' avec un passage à 17 % à et de l'arrivée qui se jugera en légère montée. Pour finir les coureurs effectueront un contre-la-montre individuel de dans les rues d'Alès avec une arrivée sur les hauteurs de la colline de l'Ermitage après avoir grimper sur à 7 % de moyenne. === Équipes === Classée en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux UCI ProTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et aux équipes nationales. L'organisateur a communiqué la liste des équipes invitées le avant d'y ajouter une vingtième équipe. 20 équipes participent à cette Étoile de Bessèges - 5 ProTeams, 8 équipes continentales professionnelles et 7 équipes continentales : ;UCI ProTeams ;Équipes continentales professionnelles ;Équipes continentales === Favoris === En l'absence du tenant du titre Jonathan Hivert et avec un contre-la-montre, les favoris pour le classement général peuvent être des rouleurs mais aussi des puncheurs ou des sprinteurs qui accumuleront assez de secondes de bonifications avant le contre-la-montre. Le Français Tony Gallopin et le Belge Maxime Monfort (Lotto-Belisol), les autres Français Jérôme Coppel (Cofidis) et Jérémy Roy (FDJ.fr), les Estoniens Gert Jõeäär et Rein Taaramäe (Cofidis), le Polonais Jarosław Marycz (CCC Polsat Polkowice) et le Suédois Tobias Ludvigsson (Giant-Shimano) font partie des bons rouleurs présents alors que les Belges Bart De Clercq (Lotto-Belisol), Dries Devenyns (Giant-Shimano) et Yves Lampaert (Topsport Vlaanderen-Baloise), les Italiens Stefano Pirazzi (Bardiani CSF) et Davide Rebellin (CCC Polsat Polkowice) et le Français Arthur Vichot (FDJ.fr) représenteront les puncheurs. Pour les sprinteurs, les Français Nacer Bouhanni (FDJ.fr), Bryan Coquard (Europcar), Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) et Romain Feillu (Bretagne-Séché Environnement), les Belges Kenneth Vanbilsen (Topsport Vlaanderen-Baloise), vainqueur du récent Grand Prix d'ouverture La Marseillaise et Baptiste Planckaert (Roubaix Lille Métropole), son dauphin, et Fréderique Robert (Wanty-Groupe Gobert), l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) et le Biélorusse Yauheni Hutarovich (AG2R La Mondiale) seront favoris tandis que d'autres coureurs rapides comme les Français Justin Jules (La Pomme Marseille 13) et Stéphane Poulhiès (Cofidis), l'Italien Francesco Lasca (Caja Rural-Seguros RGA) et le Néerlandais Michel Kreder (Wanty-Groupe Gobert) seront également présents. == Étapes == == Déroulement de la course == === === 20 équipes inscrivent 8 coureurs sauf la formation italienne Bardiani CSF qui n'en compte que 7. De plus, un coureur est non-partant avant le début de l'épreuve : le Belge Gaëtan Bille (Verandas Willems). 158 coureurs sont donc au départ de la course. L'étape d'une longueur de se déroule sous une forte pluie. L'échappée du jour est lancée sous l'impulsion du Français Benoît Jarrier (Bretagne-Séché Environnement). Il est rejoint quelques kilomètres plus loin par quatre Belges que sont Sander Helven (Topsport Vlaanderen-Baloise), Michael Goolaerts (Verandas Willems), Boris Dron (Wallonie-Bruxelles) et Laurens De Vreese (Wanty-Groupe Gobert). Le groupe des cinq possède d'avance sur le peloton au km 14 alors qu'une dizaine de kilomètres plus loin, l'Irlandais Marcus Christie (An Post-ChainReaction) fait la jonction pour porter à six le nombre de coureurs à l'avant. Au km 33, l'avance de l'échappée est de . Au km 40, l'écart passe à , le maximum de la journée, tandis que le peloton est emmené par les formations FDJ.fr et La Pomme Marseille 13 pour leur sprinteurs français respectifs Nacer Bouhanni et Justin Jules. L'avance baisse donc à à de l'arrivée mais augmente de nouveau pour repasser à à de la ligne finale. Cependant, le peloton se scinde en deux à du but et dix kilomètres plus loin les écarts sont de d'avance pour l'échappée sur le premier peloton et sur le second d'une trentaine de coureurs dont font partie les Français Brice Feillu (Bretagne-Séché Environnement), Cyril Gautier (Europcar), Benjamin Giraud (La Pomme Marseille 13) et Blel Kadri (AG2R La Mondiale) notamment. Avec de retard sur l'échappée à de l'arrivée, le peloton passe pour la première fois sur la ligne qui marque l'entrée sur le circuit final comprenant quatre boucles de tandis que le deuxième peloton pointe encore plus loin. Au second passage l'écart est de pour le peloton menée par la formation FDJ.fr, puis lors du tour suivant. Lors de l'avant-dernier passage, l'avance passe à puis à l'entame du dernier tour, Christie, De Vreese, Dron, Goolaerts, Helven et Jarrier possèdent à de l'arrivée. La victoire se joue donc entre les six coureurs échappés depuis le début de l'étape et lors de ce sprint c'est Helven qui s'impose devant De Vreese et Jarrier. C'est la deuxième victoire de la saison pour l'équipe belge Topsport Vlaanderen-Baloise après la victoire de Kenneth Vanbilsen sur le Grand Prix d'ouverture La Marseillaise trois jours auparavant. Le peloton réglé par l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) arrive plus tard. Helven s'empare donc de la tête du classement général cinq secondes devant De Vreese et Jarrier qui sont dans le même temps. Helven prend également le commandement du classement par points tandis que De Vreese occupe la première place du classement de la montagne. Goolaerts en fait de même pour le classement du meilleur jeune alors que la formation Topsport Vlaanderen-Baloise prend place en première position du classement par équipes|site=be-celt.com|date=5 février 2014}}. || |'''Classement général''' |} === === L'étape de , marquée par le retour du soleil, commence par quelques tentatives d'échappées dont une d'une quinzaine de coureurs. Cependant la bonne se détache au km 30 avec les Français Axel Domont (AG2R La Mondiale), Dimitri Le Boulch (BigMat-Auber 93), Clément Koretzky (Bretagne-Séché Environnement), Julien Fouchard (Cofidis) et Thomas Rostollan (La Pomme Marseille 13) et possède rapidement d'avance au km 37 sur un peloton contrôlé par l'équipe Topsport Vlaanderen-Baloise. L'écart passe ensuite au km 94 puis les coureurs arrivent au premier passage sur la ligne d'arrivée marquant l'entame du premier des cinq tours de du circuit final. L'échappée possède à ce moment d'avance à de l'arrivée sur le peloton toujours mené l'équipe Topsport Vlaanderen-Baloise du Belge Sander Helven leader du classement général. Un tour plus tard, l'avance n'est plus que de pour les cinq Français à l'avant puis à trois tours de l'arrivée au moment où l'équipe Europcar roule en tête du peloton pour leur sprinteur français Bryan Coquard. Devant des attaques se succèdent entre les différents coureurs échappés mais un regroupement s'opère entre eux à l'entame de l'avant-dernier tour tandis que le peloton ne pointe plus qu'à des cinq hommes. Rostollan attaque et s'en va seul pour posséder une dizaine de secondes d'avance sur ses anciens compagnons mais un regroupement total s'effectue à de l'arrivée avec la formation Europcar qui emmène le peloton. Un sprint massif, dans lequel manque le Belge Michael Goolaerts (Verandas Willems) meilleur jeune de l’épreuve, se prépare. Il est remporté par le Français Nacer Bouhanni (FDJ.fr), pour la première victoire française en 2014, devant l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) et le Biélorusse Yauheni Hutarovich (AG2R La Mondiale). Helven reste toujours leader du classement général, toujours cinq secondes devant son compatriote Laurens De Vreese (Wanty-Groupe Gobert) et le Français Benoît Jarrier (Bretagne-Séché Environnement), mais aussi de celui par points. De Vreese reste toujours leader du classement de la montagne tandis que l'Irlandais Marcus Christie (An Post-ChainReaction) s'empare de la tête du classement du meilleur jeune. La formation française Bretagne-Séché Environnement en fait de même pour le classement par équipes étape de l’Etoile de Bessèges|site=be-celt.com|date=6 février 2014}}. || |'''Classement général''' |} === === Le parcours se décompose en comprenant trois boucles d'environ avec plusieurs ascensions dont le col de Trelys long de puis un circuit final de à parcourir à trois reprises également. Après plusieurs tentatives d'échappées, c'est finalement le champion de France Arthur Vichot (FDJ.fr) qui prend les devants rejoint quelques kilomètres plus loin par les Français Rémy Di Grégorio (La Pomme Marseille 13) et Blel Kadri (AG2R La Mondiale) mais aussi par le Néerlandais Albert Timmer (Giant-Shimano). Ils sont ensuite rattrapés par un duo composé des Français Cyril Gautier (Europcar) et Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale). Cependant un regroupement général avec plusieurs coureurs s'effectue à l'avant tandis qu'une cinquantaine de coureurs sont lâchés à l'arrière du peloton. Au km 20 Di Grégorio, Gautier, Vichot et Vuillermoz, accompagnés cette fois-ci par le Colombien Rodolfo Torres (Colombia) sont en tête avec d'avance un peloton qui récupère les anciens coureurs lâchés de derrière. À de l'arrivée, les échappés possèdent sur le peloton. Celui-ci est emmené par la formation Giant-Shimano de son leader l'Allemand John Degenkolb au moment où l'échappée finit le premier tour de circuit à de la ligne finale. Au moment du deuxième tour bouclé c'est l'équipe Lotto-Belisol qui dirige le peloton avec un retard de sur la ligne puis au troisième passage de la journée du col de Trelys. Devant Torres attaque ses anciens compagnons d'échappée dans la côte du Grand Châtaignier et possède rapidement sur eux et sur le peloton. Mais à la fin du troisième tour un regroupement des cinq échappés s'opère pour entamer les restants coupés en trois tours de circuit avec d'avance sur un peloton emmené par la formation Bretagne-Séché Environnement. Au tour suivant l'écart n'est plus que de puis le peloton rattrape l'échappée peu avant l'avant dernier passage sur la ligne marquant le dernier tour de . Un sprint massif d'une centaine de coureurs se prépare avec l'équipe Giant-Shimano qui mène pour Degenkolb. C'est finalement le Français Bryan Coquard (Europcar) qui gagne devant son compatriote Nacer Bouhanni (FDJ.fr) et Degenkolb. Au classement général, le Belge Sander Helven (Topsport Vlaanderen-Baloise) devance désormais le Français Benoît Jarrier (Bretagne-Séché Environnement) de cinq secondes et son compatriote Boris Dron (Wallonie-Bruxelles) de douze secondes puisqu'un autre Belge Laurens De Vreese (Wanty-Groupe Gobert), anciennement deuxième, a terminé l'étape attardé. Bouhanni, Vichot et Coquard deviennent respectivement leader des classements par points, de la montagne et du meilleur jeune tandis que la formation Bretagne-Séché Environnement reste toujours en tête du classement par équipes. || |'''Classement général''' |} === === D'une longueur de , l'étape est marquée par le double franchissement du mur de Laudin ( avec un passage à 17 %) à 30 et de l'arrivée. Au bout de , un groupe de huit coureurs s'échappe avec en son sein les Français Clément Koretzky (Bretagne-Séché Environnement), Romain Sicard (Europcar), Thomas Rostollan (La Pomme Marseille 13) et Rudy Barbier (Roubaix Lille Métropole), les Biélorusses Yauheni Hutarovich (AG2R La Mondiale) et Branislau Samoilau (CCC Polsat Polkowice), l'Américain Chad Haga (Giant-Shimano) et le Belge Sean De Bie (Lotto-Belisol). L'écart avec le peloton est de à de l'arrivée mais le peloton, emmenée par l'équipe Cofidis, ne laisse pas partir les échappés et compte à de Laudun puis plus loin. Barbier et Haga se relèvent mais la formation Cofidis perd le Français Stéphane Poulhiès sur crevaison et laisse l'échappée filer pour retrouver à du final. Après le retour de Poulhiès dans le peloton, Cofidis reprend la chasse mais finit par perdre du terrain et lâche l'effort après une longue partie de manivelles avec l'échappée. L'écart grimpe à à puis à de l'arrivée. Plus tard c'est la formation Colombia qui se met à rouler pour faire descendre l'écart à à puis à à du but sous un nouvel effort de la formation Cofidis. À de l'arrivée, les échappées n'ont plus que au moment d'entamer le premier des deux tours de circuit de qui débute par l’ascension du mur de Laudin ou Sicard attaque mais se fait reprendre quelques kilomètres plus loin. Au deuxième passage du mur, Koretzky et Sicard sont seuls en tête, suivis par Hutarovich alors que les autres sont un peu plus loin et que le peloton n'est qu'à une dizaine de secondes cette fois-ci emmenée par l'équipe FDJ.fr. Alors que la formation Topsport Vlaanderen-Baloise roule en tête de peloton, Koretzky, Sicard et Hutarovich possèdent à puis à du terme. Derrière les Français Stéphane Rossetto (BigMat-Auber 93) et Rudy Kowalski (Roubaix Lille Métropole) partent en contre et pointent à du trio de tête et ont le même écart sur le peloton. Le peloton avale tout le monde dans la dernière ascension mais une chute intervient alors que la formation Europcar mène pour le Français Bryan Coquard. Un nouveau sprint massif se profile au sommet d'une courte côte. Coquard l'emporte devant l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) et le Français Tony Gallopin (Lotto-Belisol) alors que tout le monde est classé dans le même temps par suite de la chute. Le Belge Sander Helven (Topsport Vlaanderen-Baloise) reste toujours leader avec cinq secondes d'avance sur le Français Benoît Jarrier (Bretagne-Séché Environnement) et douze sur son compatriote Boris Dron (Wallonie-Bruxelles). Degenkolb prend la tête du classement par points, Koretzky celui de la montagne. Coquard et la formation Bretagne-Séché Environnement restent toujours premier de leur classement respectif du meilleur jeune et de la meilleure équipe. || |'''Classement général''' |} === === Le contre-la-montre est long de et se court dans les rues d'Alès avec une arrivée au sommet de la colline de l'Ermitage ( à 7 % de moyenne). Avant ce chrono, sépare le leader le Belge Sander Helven (Topsport Vlaanderen-Baloise) du Français Axel Domont (AG2R La Mondiale) treizième. Puis 65 coureurs suivent à du Belge. Le classement général en est assez ouvert. Le contre-la-montre est remporté par le Suédois Tobias Ludvigsson (Giant-Shimano) en , à une vitesse de . Il devance le Français Jérôme Coppel (Cofidis) de quatre secondes et l'Italien Sonny Colbrelli (Bardiani CSF) de onze. Les Français Jérémy Roy et Arthur Vichot, tous les deux membres de l'équipe FDJ.fr, terminent, respectivement, quatrième et cinquième, à quatorze et quinze secondes. Tandis que le premier sprinter, l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) les suit au classement de l'étape, à vingt-et-une secondes. Sa victoire, le dernier jour, permet à Ludvigsson de remporter le classement général, quatre secondes devant Coppel et vingt-et-une devant son coéquipier Degenkolb. Le Suédois met un terme à cinq victoires de rang françaises, et termine, en outre, meilleur jeune de la course. Degenkolb gagne le classement par points, alors que leur formation Giant-Shimano termine meilleure équipe de l'épreuve. Le Français Clément Koretzky (Bretagne-Séché Environnement) s'adjuge, quant à lui, le classement de la montagne. || |'''Classement général''' |} == Classements finals == === Classement général === === Classements annexes === ==== Classement par points ==== ==== Classement du meilleur grimpeur ==== ==== Classement du meilleur jeune ==== ==== Classement par équipes ==== == Évolution des classements == == Liste des participants == * [http://www.etoiledebesseges.com/images/documents/2014/Partants1.pdf Liste de départ complète] | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | | |- valign=top | | |} == Notes et références == == Liens externes == * [http://www.etoiledebesseges.com/ Site officiel] * [http://www.etoiledebesseges.com/index.php?option=com_content&view=article&id=432&Itemid=362 Résultats] 2014 Catégorie:Cyclisme en France en 2014 Catégorie:Cyclisme sur route en 2014 Catégorie:Cyclisme en février 2014 Catégorie:Sport en France en février 2014 | null | null | null | null |
Étoile de Bessèges 2019 | Déi '''49. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 7. Februar bis den 10. Februar [] gefuer, a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2019 an der Kategorie 2.1. == Etappen == == Generalklassement == 2019 Etoile Etoile | Étoile de Bessèges 2019 | L''''Étoile de Bessèges 2019''', la de cette course cycliste par étapes masculine, fut remportée par Christophe Laporte. Elle a lieu en France du 7 au entre Bellegarde et Alès sur un parcours de et fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2019 en catégorie 2.1. == Présentation == === Parcours === L'Étoile de Bessèges est tracé sur quatre étapes, dont par un contre-la-montre individuel de 10,7 kilomètres, en guise de dernière étape. === Équipes === 21 équipes participent à la course - 5 WorldTeams, 12 équipes continentales professionnelles et 4 équipes continentales : == Étapes == == Déroulement de la course == === === === étape === === étape === Les cent premiers kilomètres se déroulent avec des attaques régulières mais aucune échappée significative, quand Anthony Turgis attaque dans Méjannes-le-Clap suivi par Axel Domont et plus tard rejoint par d'autres coureurs pour former un groupe de six. Mais les Groupama-FDJ maîtrisent cette échappée afin qu'elle n'atteigne pas la minute d'avance et permettre à leur sprinteur Marc Sarreau de remporter l'étape. === étape === Christophe Laporte, porteur du maillot corail de leader, fait le même temps en haut de l'Ermitage que Tobias Ludvigsson. . == Classements finals == === Classement général === === Classements annexes === ==== Classement par points ==== ==== Classement de la montagne ==== ==== Classement des jeunes ==== ==== Classement par équipes ==== == Classements UCI == La course attribue le même nombre de points pour l'UCI Europe Tour 2019 et le Classement mondial UCI (pour tous les coureurs), avec le barème suivant[https://www.uci.org/docs/default-source/rules-and-regulations/2-roa-20190101-f.pdf?sfvrsn=448068eb_14 Titre II: Épreuves sur Route (version au 01.01.2019)] : == Évolution des classements == == Liste des participants == == Références == == Liens externes == * [https://www.etoiledebesseges.com/ Site officiel] * 2019 Catégorie:Cyclisme en France en 2019 Catégorie:Cyclisme sur route en 2019 Catégorie:Cyclisme en février 2019 Catégorie:Sport en France en février 2019 | 2019 Étoile de Bessèges | | unit = km | time = 10h 29' 35" | first = Christophe Laporte | first_team = | first_nat = FRA | first_color = orange | second = Tobias Ludvigsson | second_team = | second_nat = SWE | third = Jimmy Janssens | third_team = | third_nat = BEL | points = Christophe Laporte | points_team = | points_nat = FRA | points_color = yellow | mountains = Edward Planckaert | mountains_team = | mountains_nat = BEL | mountains_color = blue | youth = Valentin Madouas | youth_team = | youth_nat = FRA | youth_color = white | team = | previous = 2018 | next = 2020 }} The '''2019 Étoile de Bessèges''' was a road cycling stage race that took place between 7 and 10 February 2019. The race was rated as a 2.1 event as part of the 2019 UCI Europe Tour, and was the 49th edition of the Étoile de Bessèges cycling race. The race was won by French rider Christophe Laporte of the team. ==Teams== Twenty-two teams of up to seven riders started the race: '''UCI WorldTeams''' * * * * * '''UCI Professional Continental Teams''' * * * * * * * * * * * * '''UCI Continental Teams''' * * * * * ==Route== ==Stages== ===Stage 1=== ;7 February 2019 – Bellegarde to Beaucaire, ===Stage 2=== ;8 February 2019 – Saint-Geniès-de-Malgoirès to La Calmette, ===Stage 3=== ;9 February 2019 – Bessèges to Bessèges, ===Stage 4=== ;10 February 2019 – Alès to Alès, , individual time trial (ITT) == Classifications == ==Final classification standings== ===General classification=== }} |10h 29' 35"|20px20px}} |+ 16"}} |+ 29"}} |+ 29"}} |+ 34"}} |+ 36"}} |+ 36"}} |+ 43"|20px}} |+ 46"}} |+ 48"}} ===Points classification=== |82|20px20px}} |45}} |39}} |35}} |33}} |29}} |26}} |21}} |20}} |18}} ===Mountains classification=== |22|20px}} |14}} |12}} |8}} |6}} |4}} |4}} |2}} |2}} |2}} ===Young rider classification=== |10h 30' 18"|20px}} |+ 8"}} |+ 32"}} |+ 34"}} |+ 40"}} |+ 52"}} |+ 56"}} |+ 1' 07"}} |+ 1' 19"}} |FRA||+ 2' 57"}} ===Teams classification=== |31h 30' 38"}} |+ 20"}} |+ 30"}} |+ 56"}} |+ 57"}} |+ 1' 13"}} |+ 1' 18"}} |+ 1' 21"}} |+ 1' 24"}} |+ 1' 36"}} ==References== ==External links== * Etoile de Besseges Etoile de Besseges 2019 | null | null |
Étoile de Bessèges 2015 | Déi '''45. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 4. Februar bis den 8. Februar [] gefuer a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2015 an der Kategorie 2.1. Se gouf vum Lëtzebuerger Bob Jungels gewonnen, deen och déi 5. Etapp an d'Täsch gestach hat. Hie war am General 9 Sekonne virum Fransous Tony Gallopin, Gewënner vun der 4. Etapp an 10 Sekonne virum Belsch Kris Boeckmans, Gewënner vun der 1. Etapp. De Belsch Edward Theuns gouf éischten am Punkteklassement, de Fransous Julien Loubet krut de Biergpräis a säi Kompatriot Alexis Gougeard war de beschte jonke Coureur. Déi amerikanesch Ekipp Trek Factory Racing gewënnt d'Ekippeklassement. == Etappen == == Generalklassement == | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Trek Factory Racing | temps du vainqueur = | 2e = Tony Gallopin | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Kris Boeckmans | pays du 3e = | équipe du 3e = Lotto-Soudal | temps du 3e = + | 4e = Alexis Gougeard | pays du 4e = | équipe du 4e = AG2R La Mondiale | temps du 4e = + | 5e = Edward Theuns | pays du 5e = | équipe du 5e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 5e = + | 6e = Cyril Gautier | pays du 6e = | équipe du 6e = Europcar | temps du 6e = + | 7e = Pierre Latour | pays du 7e = | équipe du 7e = AG2R La Mondiale | temps du 7e = + | 8e = Maxime Monfort | pays du 8e = | équipe du 8e = Lotto-Soudal | temps du 8e = + | 9e = Eliot Lietaer | pays du 9e = | équipe du 9e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 9e = + | 10e = Pim Ligthart | pays du 10e = | équipe du 10e = Lotto-Soudal | temps du 10e = + }} 2015 Etoile Etoile | Étoile de Bessèges 2015 | | Année = 2015 | Edition = | nombre_étape = 5 | date = 4 - | distance_parcourue = | ville_depart = Bellegarde | ville_arrivee = Alès | vainqueur = Bob Jungels | meilleur_grimpeur = Julien Loubet | meilleur_sprinteur = | meilleur_jeune = Alexis Gougeard | meilleur_points = Edward Theuns | classement_combiné = | meilleure_equipe = Trek Factory Racing | moyenne_du_vainqueur = | nombre_participant = 168 | coureurs_arrives = 136 | article principal = Étoile de Bessèges | compétition précédente = Étoile de Bessèges 2014 | compétition suivante = Étoile de Bessèges 2016 }} La ''' de l'Étoile de Bessèges''' a eu lieu du 4 au . La course fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2015 en catégorie 2.1. Elle a été remportée par le Luxembourgeois Bob Jungels (Trek Factory Racing), vainqueur du contre-la-montre final, qui s'impose respectivement de devant le Français Tony Gallopin, lauréat de la quatrième étape, et sur le Belge Kris Boeckmans, vainqueur quant à lui de la première étape, tous les deux coureurs de la formation Lotto-Soudal. Le Belge Edward Theuns (Topsport Vlaanderen-Baloise) remporte le classement par points, les Français Julien Loubet (Marseille 13 KTM) celui de la montagne et Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) celui du meilleur jeune. La formation américaine Trek Factory Racing termine meilleure équipe. == Présentation == === Parcours === Étoile de Bessèges 2015 (A5).jpg|. === Équipes === Classée en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux WorldTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et aux équipes nationales. Vingt-et-une équipes participent à cette Étoile de Bessèges - quatre WorldTeams, neuf équipes continentales professionnelles et huit équipes continentales : | ALM }} | FDJ }} | LTS }} | TFR }} | BSE }} | CJR }} | CCC }} | COF }} | COL }} | EUC }} | ROO }} | TSV }} | WGG }} | SKT }} | ADT }} | AUB }} | M13 }} | ROT }} | RLM }} | VER }} | WBC }} === Favoris === == Étapes == |- | || 4 février || Bellegarde - Beaucaire || || align="center"| 154 || Kris Boeckmans || Kris Boeckmans |- | || 5 février || Nîmes - Les Fumades-les-Bains || || align="center"| 154,5 || Roy Jans || Kris Boeckmans |- | || 6 février || Bessèges - Bessèges || || align="center"| 152,6 || Bryan Coquard || Edward Theuns |- | || 7 février || L'Ardoise - Laudun || || align="center"| 147,1 || Tony Gallopin || Edward Theuns |- | || 8 février || Alès - Alès || || align="center"| 11,92 || Bob Jungels || Bob Jungels |} == Déroulement de la course == === === | équipe du vainqueur = Lotto-Soudal | temps du vainqueur = | deuxième = Edward Theuns | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du deuxième = m.t | troisième = Marco Coledan | pays du troisième = | équipe du troisième = Trek Factory Racing | temps du troisième = m.t | quatrième = Cyril Gautier | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Europcar | temps du quatrième = m.t | cinquième = Julien Duval | pays du cinquième = | équipe du cinquième = Armée de Terre | temps du cinquième = m.t | sixième = Evaldas Šiškevičius | pays du sixième = | équipe du sixième = Marseille 13 KTM | temps du sixième = m.t | septième = Arnaud Courteille | pays du septième = | équipe du septième = FDJ | temps du septième = m.t | huitième = Alexis Gougeard | pays du huitième = | équipe du huitième = AG2R La Mondiale | temps du huitième = m.t | neuvième = Loïc Chetout | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Cofidis | temps du neuvième = m.t | dixième = Brian van Goethem | pays du dixième = | équipe du dixième = Roompot | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Lotto-Soudal | temps du vainqueur = | 2e = Edward Theuns | pays du 2e = | équipe du 2e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 2e = + | 3e = Marco Coledan | pays du 3e = | équipe du 3e = Trek Factory Racing | temps du 3e = + | 4e = Cyril Gautier | pays du 4e = | équipe du 4e = Europcar | temps du 4e = + | 5e = Julien Duval | pays du 5e = | équipe du 5e = Armée de Terre | temps du 5e = + | 6e = Evaldas Šiškevičius | pays du 6e = | équipe du 6e = Marseille 13 KTM | temps du 6e = + | 7e = Arnaud Courteille | pays du 7e = | équipe du 7e = FDJ | temps du 7e = + | 8e = Alexis Gougeard | pays du 8e = | équipe du 8e = AG2R La Mondiale | temps du 8e = + | 9e = Loïc Chetout | pays du 9e = | équipe du 9e = Cofidis | temps du 9e = + | 10e = Brian van Goethem | pays du 10e = | équipe du 10e = Roompot | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = Wanty-Groupe Gobert | temps du vainqueur = | deuxième = Alexandre Blain | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Marseille 13 KTM | temps du deuxième = m.t | troisième = Bob Jungels | pays du troisième = | équipe du troisième = Trek Factory Racing | temps du troisième = m.t | quatrième = Marco Coledan | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Trek Factory Racing | temps du quatrième = m.t | cinquième = Yannick Martinez | pays du cinquième = | équipe du cinquième = Europcar | temps du cinquième = m.t | sixième = Olivier Chevalier | pays du sixième = | équipe du sixième = Wallonie-Bruxelles | temps du sixième = m.t | septième = Antoine Demoitié | pays du septième = | équipe du septième = Wallonie-Bruxelles | temps du septième = m.t | huitième = Baptiste Planckaert | pays du huitième = | équipe du huitième = Roubaix Lille Métropole | temps du huitième = m.t | neuvième = Edward Theuns | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du neuvième = m.t | dixième = Fábio Silvestre | pays du dixième = | équipe du dixième = Trek Factory Racing | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Lotto-Soudal | temps du vainqueur = | 2e = Edward Theuns | pays du 2e = | équipe du 2e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 2e = + | 3e = Marco Coledan | pays du 3e = | équipe du 3e = Trek Factory Racing | temps du 3e = + | 4e = Cyril Gautier | pays du 4e = | équipe du 4e = Europcar | temps du 4e = + | 5e = Alexis Gougeard | pays du 5e = | équipe du 5e = AG2R La Mondiale | temps du 5e = + | 6e = Julien Duval | pays du 6e = | équipe du 6e = Armée de Terre | temps du 6e = + | 7e = Dennis Vanendert | pays du 7e = | équipe du 7e = Lotto-Soudal | temps du 7e = + | 8e = Pim Ligthart | pays du 8e = | équipe du 8e = Lotto-Soudal | temps du 8e = + | 9e = Loïc Chetout | pays du 9e = | équipe du 9e = Cofidis | temps du 9e = + | 10e = Evaldas Šiškevičius | pays du 10e = | équipe du 10e = Marseille 13 KTM | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = Europcar | temps du vainqueur = | deuxième = Giacomo Nizzolo | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Trek Factory Racing | temps du deuxième = m.t | troisième = Edward Theuns | pays du troisième = | équipe du troisième = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du troisième = m.t | quatrième = Pim Ligthart | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Lotto-Soudal | temps du quatrième = m.t | cinquième = Marc Sarreau | pays du cinquième = | équipe du cinquième = FDJ | temps du cinquième = m.t | sixième = Anthony Maldonado | pays du sixième = | équipe du sixième = Auber 93 | temps du sixième = m.t | septième = Edwin Ávila | pays du septième = | équipe du septième = Colombia | temps du septième = m.t | huitième = Justin Jules | pays du huitième = | équipe du huitième = Veranclassic-Ekoï | temps du huitième = m.t | neuvième = Julien Duval | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Armée de Terre | temps du neuvième = m.t | dixième = Dylan Groenewegen | pays du dixième = | équipe du dixième = Roompot | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du vainqueur = | 2e = Kris Boeckmans | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Marco Coledan | pays du 3e = | équipe du 3e = Trek Factory Racing | temps du 3e = + | 4e = Cyril Gautier | pays du 4e = | équipe du 4e = Europcar | temps du 4e = + | 5e = Alexis Gougeard | pays du 5e = | équipe du 5e = AG2R La Mondiale | temps du 5e = + | 6e = Julien Duval | pays du 6e = | équipe du 6e = Armée de Terre | temps du 6e = + | 7e = Pim Ligthart | pays du 7e = | équipe du 7e = Lotto-Soudal | temps du 7e = + | 8e = Loïc Chetout | pays du 8e = | équipe du 8e = Cofidis | temps du 8e = + | 9e = Eliot Lietaer | pays du 9e = | équipe du 9e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 9e = + | 10e = Brian van Goethem | pays du 10e = | équipe du 10e = Roompot | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = Lotto-Soudal | temps du vainqueur = | deuxième = Christophe Laporte | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Cofidis | temps du deuxième = m.t | troisième = Edward Theuns | pays du troisième = | équipe du troisième = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du troisième = m.t | quatrième = Fabio Felline | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Trek Factory Racing | temps du quatrième = m.t | cinquième = Roy Jans | pays du cinquième = | équipe du cinquième = Wanty-Groupe Gobert | temps du cinquième = m.t | sixième = Pim Ligthart | pays du sixième = | équipe du sixième = Lotto-Soudal | temps du sixième = m.t | septième = Baptiste Planckaert | pays du septième = | équipe du septième = Roubaix Lille Métropole | temps du septième = m.t | huitième = Armindo Fonseca | pays du huitième = | équipe du huitième = Bretagne-Séché Environnement | temps du huitième = m.t | neuvième = Bob Jungels | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Trek Factory Racing | temps du neuvième = m.t | dixième = Marco Marcato | pays du dixième = | équipe du dixième = Wanty-Groupe Gobert | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du vainqueur = | 2e = Kris Boeckmans | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Marco Coledan | pays du 3e = | équipe du 3e = Trek Factory Racing | temps du 3e = + | 4e = Cyril Gautier | pays du 4e = | équipe du 4e = Europcar | temps du 4e = + | 5e = Julien Duval | pays du 5e = | équipe du 5e = Armée de Terre | temps du 5e = + | 6e = Pim Ligthart | pays du 6e = | équipe du 6e = Lotto-Soudal | temps du 6e = + | 7e = Alexis Gougeard | pays du 7e = | équipe du 7e = AG2R La Mondiale | temps du 7e = + | 8e = Loïc Chetout | pays du 8e = | équipe du 8e = Cofidis | temps du 8e = + | 9e = Eliot Lietaer | pays du 9e = | équipe du 9e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 9e = + | 10e = Brian van Goethem | pays du 10e = | équipe du 10e = Roompot | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = Trek Factory Racing | temps du vainqueur = | deuxième = Tony Gallopin | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Lotto-Soudal | temps du deuxième = + | troisième = Fabio Felline | pays du troisième = | équipe du troisième = Trek Factory Racing | temps du troisième = + | quatrième = Riccardo Zoidl | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Trek Factory Racing | temps du quatrième = + | cinquième = Pierre Latour | pays du cinquième = | équipe du cinquième = AG2R La Mondiale | temps du cinquième = + | sixième = Maxime Monfort | pays du sixième = | équipe du sixième = Lotto-Soudal | temps du sixième = + | septième = Alexis Gougeard | pays du septième = | équipe du septième = AG2R La Mondiale | temps du septième = + | huitième = Jonathan Hivert | pays du huitième = | équipe du huitième = Bretagne-Séché Environnement | temps du huitième = + | neuvième = Kris Boeckmans | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Lotto-Soudal | temps du neuvième = + | dixième = Thibaut Pinot | pays du dixième = | équipe du dixième = FDJ | temps du dixième = + }} == Classements finals == === Classement général final === | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Trek Factory Racing | temps du vainqueur = | 2e = Tony Gallopin | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Kris Boeckmans | pays du 3e = | équipe du 3e = Lotto-Soudal | temps du 3e = + | 4e = Alexis Gougeard | pays du 4e = | équipe du 4e = AG2R La Mondiale | temps du 4e = + | 5e = Edward Theuns | pays du 5e = | équipe du 5e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 5e = + | 6e = Cyril Gautier | pays du 6e = | équipe du 6e = Europcar | temps du 6e = + | 7e = Pierre Latour | pays du 7e = | équipe du 7e = AG2R La Mondiale | temps du 7e = + | 8e = Maxime Monfort | pays du 8e = | équipe du 8e = Lotto-Soudal | temps du 8e = + | 9e = Eliot Lietaer | pays du 9e = | équipe du 9e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 9e = + | 10e = Pim Ligthart | pays du 10e = | équipe du 10e = Lotto-Soudal | temps du 10e = + }} === Classements annexes === ==== Classement par points ==== | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Topsport Vlaanderen-Baloise | points du vainqueur = 65 | deuxième = Roy Jans | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Wanty-Groupe Gobert | points du deuxième = 42 | troisième = Tony Gallopin | pays du troisième = | équipe du troisième = Lotto-Soudal | points du troisième = 33 }} ==== Classement de la montagne ==== | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Marseille 13 KTM | points du vainqueur = 28 | deuxième = Brice Feillu | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Bretagne-Séché Environnement | points du deuxième = 10 | troisième = Flavien Dassonville | pays du troisième = | équipe du troisième = Auber 93 | points du troisième = 10 }} ==== Classement du meilleur jeune ==== | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = AG2R La Mondiale | temps du vainqueur = | 2e = Pierre Latour | pays du 2e = | équipe du 2e = AG2R La Mondiale | temps du 2e = + | 3e = Antoine Warnier | pays du 3e = | équipe du 3e = Wallonie-Bruxelles | temps du 3e = + }} ==== Classement par équipes ==== | deuxième = Lotto-Soudal | pays du deuxième = BEL | temps du deuxième = + | troisième = AG2R La Mondiale | pays du troisième = FRA | temps du troisième = + }} === UCI Europe Tour === Cette Étoile de Bessèges attribue des points pour l'UCI Europe Tour 2015, par équipes seulement aux coureurs des équipes continentales professionnelles et continentales, individuellement à tous les coureurs sauf ceux faisant partie d'une équipe ayant un label WorldTeam. Edward Theuns | Topsport Vlaanderen-Baloise | 20 | 23 | 16 | 59 }} Cyril Gautier | Europcar | 16 | 5 | - | 21 }} Bryan Coquard | Europcar | 3 | 16 | - | 19 }} Roy Jans | Wanty-Groupe Gobert | - | 20 | - | 20 }} Alexandre Blain | Marseille 13 KTM | - | 11 | - | 11 }} Christophe Laporte | Cofidis | - | 11 | - | 11 }} Eliot Lietaer | Topsport Vlaanderen-Baloise | 7 | - | - | 7 }} Jonathan Hivert | Bretagne-Séché Environnement | 5 | - | - | 5 }} Julien Duval | Armée de Terre | - | 4 | - | 4 }} Yannick Martinez | Europcar | - | 4 | - | 4 }} Olivier Chevalier | Wallonie-Bruxelles | - | 2 | - | 2 }} Anthony Maldonado | Auber 93 | - | 2 | - | 2 }} Evaldas Šiškevičius | Marseille 13 KTM | - | 2 | - | 2 }} == Évolution des classements == == Liste des participants == * [http://www.votrecourse.com/medias/resultats/924d6_partants.pdf Liste de départ complète] janvier 1993}} Thomas Voeckler (FRA) | }} Pierre Rolland (FRA) | }} Bryan Coquard (FRA) | }} Jérôme Cousin (FRA) | }} Cyril Gautier (FRA) | }} Giovanni Bernaudeau (FRA) | }} Yannick Martinez (FRA) | }} Jimmy Engoulvent (FRA) | }} Thibaut Pinot (FRA) | }} Arnaud Courteille (FRA) | NP-5 }} Anthony Geslin (FRA) | }} Steve Morabito (SUI) | }} Laurent Pichon (FRA) | }} Kévin Réza (FRA) | }} Marc Sarreau (FRA)* | }} Benoît Vaugrenard (FRA) | }} Guillaume Bonnafond (FRA) | }} Alexis Gougeard (FRA)* | }} Maxime Daniel (FRA) | AB-3 }} Hubert Dupont (FRA) | }} Ben Gastauer (LUX) | }} Pierre Latour (FRA)* | }} Alexis Vuillermoz (FRA) | }} Hugo Houle (CAN) | }} Marco Coledan (ITA) | }} Stijn Devolder (BEL) | }} Fabio Felline (ITA) | }} Bob Jungels (LUX) | }} Giacomo Nizzolo (ITA) | }} Fábio Silvestre (POR) | }} Kristof Vandewalle (BEL) (Clm) | AB-2 }} Riccardo Zoidl (AUT) (Route) | }} Tony Gallopin (FRA) | }} Dennis Vanendert (BEL) | }} Sean De Bie (BEL) | }} Kris Boeckmans (BEL) | }} Maxime Monfort (BEL) | }} Sander Armée (BEL) | }} Pim Ligthart (NED) | }} Tosh Van der Sande (BEL) | }} Ángel Madrazo (ESP) | }} Carlos Barbero (ESP) | NP-3 }} Miguel Ángel Benito (ESP)* | }} Peio Bilbao (ESP) | }} Fabricio Ferrari (URU) | }} Fernando Grijalba (ESP) | }} Amets Txurruka (ESP) | NP-5 }} Omar Fraile (ESP) | }} Gert Jõeäär (EST) (Clm) | }} Christophe Laporte (FRA) | }} Rudy Molard (FRA) | }} Stéphane Rossetto (FRA) | }} Loïc Chetout (FRA) | }} Anthony Turgis (FRA)* | }} Kenneth Vanbilsen (BEL) | }} Michael Van Staeyen (BEL) | }} Davide Rebellin (ITA) | }} Jan Hirt (CZE) | }} Branislau Samoilau (BLR) | }} Nikolay Mihaylov (BUL) (Clm) | NP-5 }} Marek Rutkiewicz (POL) | }} Stefan Schumacher (GER) | AB-1 }} Adrian Honkisz (POL) | }} Mateusz Taciak (POL) | }} Edwin Ávila (COL) | }} Leonardo Duque (COL) | }} Camilo Castiblanco (COL) | }} Brayan Ramírez (COL) | }} Sebastián Molano (COL)* | }} Walter Pedraza (COL) | }} Carlos Ramírez (COL)* | }} Carlos Quintero (COL) | AB-3 }} Olivier Chevalier (BEL) | }} Sébastien Delfosse (BEL) | }} Antoine Demoitié (BEL) | }} Gaëtan Pons (BEL) | }} Grégory Habeaux (BEL) | }} Kevyn Ista (BEL) | }} Antoine Warnier (BEL)* | }} Julien Stassen (BEL) | NP-5 }} Brice Feillu (FRA) | }} Romain Feillu (FRA) | }} Jonathan Hivert (FRA) | }} Florian Vachon (FRA) | AB-2 }} Pierrick Fédrigo (FRA) | }} Arnaud Gérard (FRA) | }} Armindo Fonseca (FRA) | }} Eduardo Sepúlveda (ARG) | }} Simone Antonini (ITA) | }} Frederik Backaert (BEL) | }} Roy Jans (BEL) | }} Björn Leukemans (BEL) | }} Marco Marcato (ITA) | }} Boris Dron (BEL) | }} Kévin Van Melsen (BEL) | }} Frederik Veuchelen (BEL) | }} Julien Guay (FRA) | }} Flavien Dassonville (FRA) | }} César Bihel (FRA) | }} Alo Jakin (EST) (Route) | }} Anthony Maldonado (FRA) | }} Maxime Renault (FRA) | }} Steven Tronet (FRA) | }} Théo Vimpère (FRA) | }} Sander Helven (BEL) | }} Eliot Lietaer (BEL) | }} Floris De Tier (BEL) | }} Bert Van Lerberghe (BEL) | }} Pieter Jacobs (BEL) | }} Oliver Naesen (BEL) | }} Edward Theuns (BEL) | }} Arthur Vanoverberghe (BEL) | }} Yannick Eckmann (USA)* | AB-3 }} Nico Brüngger (SUI) | NP-5 }} Dylan Page (SUI)* | NP-5 }} Colin Stüssi (SUI)* | AB-1 }} Michael Bresciani (ITA)* | NP-2 }} Roland Thalmann (SUI)* | AB-3 }} Lukas Jaun (SUI) | AB-3 }} Andrea Vaccher (ITA) | NP-5 }} Julien Antomarchi (FRA) | }} Rudy Barbier (FRA) | }} Thomas Damuseau (FRA) | }} Timothy Dupont (BEL) | }} Romain Pillon (FRA) | }} Baptiste Planckaert (BEL) | }} Anthony Turgis (FRA) | }} Maxime Vantomme (BEL) | NP-5 }} Johnny Hoogerland (NED) | }} Michel Kreder (NED) | }} Wesley Kreder (NED) | }} Tim Kerkhof (NED)* | }} Dylan Groenewegen (NED)* | }} André Looij (NED)* | }} Ivar Slik (NED)* | }} Brian van Goethem (NED) | }} Ignatas Konovalovas (LTU) | }} Julien El Fares (FRA) | }} Julien Loubet (FRA) | }} Alexandre Blain (FRA) | }} Benjamin Giraud (FRA) | }} Yoann Paillot (FRA) | }} Evaldas Šiškevičius (LTU) | NP-4 }} Rémy Di Grégorio (FRA) | AB-3 }} Eoin McCarthy (IRL)* | AB-3 }} Alexander Maes (BEL)* | }} Xandro Meurisse (BEL) | }} Paulius Šiškevičius (LTU)* (Route) | }} Conor Dunne (IRL) | AB-4 }} Jens Vandenbogaerde (BEL) | NP-2 }} Alistair Slater (GBR)* | }} Ryan Mullen (IRL)* (Route) | }} Yann Guyot (FRA) | }} Benoît Sinner (FRA) | }} Julien Duval (FRA) | }} Bryan Alaphilippe (FRA)* | AB-3 }} Alexis Bodiot (FRA) | AB-4 }} Julien Gonnet (FRA) | AB-3 }} Yoann Barbas (FRA) | }} David Cherbonnet (FRA)* | AB-3 }} Sébastien Rosseler (BEL) | NP-5 }} Edwig Cammaerts (BEL) | }} Serge Dewortelaer (BEL) | }} Gorik Gardeyn (BEL) | NP-5 }} Justin Jules (FRA)| }} Robin Stenuit (BEL) | AB-2 }} Thomas Vaubourzeix (FRA) | }} Francesco Van Coppernolle (BEL) | NP-5 }} == Notes et références == . . . . . . . . . . . . . . }} == Liens externes == * * [http://www.votrecourse.com/medias/resultats/20150208-03850_5-%20general%20uci.pdf Classement final sur le site de l'organisateur] * [http://www.uci.infostradasports.com/asp/lib/TheASP.asp?PageID=19006&TaalCode=2&StyleID=0&SportID=102&CompetitionID=20437&EditionID=1002285&SeasonID=488&EventID=12146&GenderID=1&ClassID=1&PhaseStatusCode=262280&EventPhaseID=1002793&Phase1ID=0&Phase2ID=0&Phase3ID=0&PhaseClassificationID=1068793&Detail=1&Ranking=0&DerivedEventPhaseID=-1&S00=1&S01=2&S02=3&PageNr0=-1&Cache=8 Classement final sur le site de l'UCI] * * * 2015 Catégorie:Cyclisme en France en 2015 Catégorie:Cyclisme sur route en 2015 Catégorie:Cyclisme en février 2015 Catégorie:Sport en France en février 2015 | 2015 Étoile de Bessèges | | speed = 39.45 | first = Bob Jungels | first_nat = LUX | first_natvar = | first_team = | first_color = orange | second = Tony Gallopin | second_nat = FRA | second_team = | third = Kris Boeckmans | third_nat = BEL | third_team = | points = Edward Theuns | points_nat = BEL | points_team = | points_color = yellow | mountains = Julien Loubet | mountains_nat = FRA | mountains_team = | mountains_color = blue | youth = Alexis Gougeard | youth_nat = FRA | youth_team = | youth_color = white | team = | previous = 2014 | next = 2016 }} The '''2015 Étoile de Bessèges''' (English: ''Star of Bessèges'') was the 45th running of the Étoile de Bessèges road cycling stage race. It was rated as a 2.1 event on the UCI Europe Tour and took place from 4 to 8 February 2015 in southern France, near the town of Bessèges. It was the first stage race of the 2015 European season. The race consisted of five stages, four of which were road stages and the last of which was an individual time trial. The 2014 champion was Tobias Ludvigsson, but his was not selected to take part in the 2015 edition. The race was won by Bob Jungels , who won the time trial on the final day. He finished nine seconds ahead of the second placed rider, 's Tony Gallopin, with Gallopin's teammate Kris Boeckmans a further second back in third place. Edward Theuns won the points competition, while Julien Loubet won the mountains competition. The best young rider was Alexis Gougeard . were the best team. ==Teams== Twenty-one teams competed in the 2015 Étoile de Bessèges. These included four UCI WorldTeams, nine UCI Professional Continental and eight UCI Continental teams. The teams that participated in the race were: * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ==Route== ==Stages== ===Stage 1=== ;4 February 2015 — Bellegarde to Beaucaire, ===Stage 2=== ;5 February 2015 — Nîmes to Les Fumades, ===Stage 3=== ;6 February 2015 — Bessèges to Bessèges, ===Stage 4=== ;7 February 2015 — L'Ardoise to Laudun, ===Stage 5=== ;8 February 2015 — Alès to Alès, , individual time trial (ITT) ==Classification leadership table== In the 2015 Étoile de Bessèges, four different jerseys were awarded. For the general classification, calculated by adding each cyclist's finishing times on each stage, and allowing time bonuses for the first three finishers at intermediate sprints and at the finish of mass-start stages, the leader received an orange jersey. This classification was considered the most important of the 2015 Étoile de Bessèges, and the winner of the classification was considered the winner of the race. Additionally, there was a points classification, which awarded a yellow jersey. In the points classification, cyclists received points for finishing in the top 15 in a mass-start stage. For winning a stage, a rider earned 25 points, with 20 for second, 16 for third, 13 for fourth, 11 for fifth with a point fewer per place down to a single point for 15th place. Points towards the classification could also be accrued at intermediate sprint points during each stage; these intermediate sprints also offered bonus seconds towards the general classification. There was also a mountains classification, the leadership of which was marked by a blue jersey. In the mountains classification, points were won by reaching the top of a climb before other cyclists, with more points available for the higher-categorised climbs. The fourth jersey represented the young rider classification, marked by a white jersey. This was decided in the same way as the general classification, but only riders born after 1 January 1992 were eligible to be ranked in the classification. There was also a classification for teams, in which the times of the best three cyclists per team on each stage were added together; the leading team at the end of the race was the team with the lowest total time. ==Final results== ===General classification=== |15h 43' 21"|}} |+ 9"}} |+ 10"}} |+ 17"|}} |+ 20"|}} |+ 22"}} |+ 30"}} |+ 31"}} |+ 31"}} |+ 35"}} == References == == External links == * Category:2015 UCI Europe Tour Category:2015 in French sport 2015 | null | null |
Étoile de Bessèges 2020 | Déi '''50. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 5. Februar bis den 9. Februar [] gefuer, a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2020 an der Kategorie 2.1. == Lëtzebuerger um Depart == Um Depart waren zwéi Lëtzebuerger Coureuren. De Kevin Geniets ass am General de véierte ginn, den Alex Kirsch 33.. == Etappen == == Generalklassement == 2020 Etoile Etoile | Étoile de Bessèges 2020 | L''''Étoile de Bessèges 2020''' est la de cette course cycliste par étapes masculine. Elle a lieu en France du 5 au entre Bellegarde et Alès sur un parcours de et fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2020 en catégorie 2.1. == Présentation == === Parcours === L'Étoile de Bessèges est tracé sur cinq étapes, dont par un contre-la-montre individuel de , en guise de dernière étape. La propose une arrivée au mont Bouquet, une ascension très pentue. === Équipes === 20 équipes participent à la course - 7 WorldTeams, 8 ProTeams et 5 équipes continentales : == Étapes == == Déroulement de la course == === === Une échappée de trois coureurs avec Ibon Ruiz, Lindsay De Vylder et Samy Aurignac ne résiste qu'une trentaine de kilomètres. Un fort vent engendre plusieurs groupes de coureurs et par moments certains se rejoignent. Après des dizaines de mouvements en tête de course, Alexys Brunel a quatre kilomètres de l'arrivée, revient vers un petit groupe et les dépasse. Benoît Cosnefroy essaie de le rejoindre dans la côte finale, mais Brunel a pris assez d'avance pour s'imposer. === étape === === étape === === étape === Fichier: 4th stage Etoile de Bessèges 2020- Mont Bouquet- caravan C GDST.jpg|Caravane au mont Bouquet lors de la . Fichier: 4th stage Etoile de Bessèges 2020- Mont Bouquet- Grupeto 2.jpg|Coureurs attardés arrivant au sommet du mont Bouquet. Fichier: 4th stage Etoile de Bessèges 2020- Mont Bouquet- Podium- Ben O'Connor.jpg|Ben O'Connor vainqueur de la . Fichier: 4th stage Etoile de Bessèges 2020- Mont Bouquet- Podium- Benoît Cosnefroy.jpg|Benoît Cosnefroy leader du classement général au soir de la . === étape === == Classements finals == === Classement général === === Classements annexes === ==== Classement par points ==== ==== Classement de la montagne ==== ==== Classement des jeunes ==== ==== Classement par équipes ==== == Classements UCI == La course attribue des points au Classement mondial UCI 2020 selon le barème suivant : == Évolution des classements == == Liste des participants == == Références == == Liens externes == * [https://www.etoiledebesseges.com/ Site officiel] * 2020 Catégorie:Cyclisme en France en 2020 Catégorie:Cyclisme sur route en 2020 Catégorie:Cyclisme en février 2020 | 2020 Étoile de Bessèges | | first_nat = FRA | first_color = orange | second = Alberto Bettiol | second_team = | second_nat = ITA | third = Alexys Brunel | third_team = | third_nat = FRA | points = Magnus Cort | points_team = | points_nat = DEN | points_color = yellow | mountains = Georg Zimmermann | mountains_team = | mountains_nat = GER | mountains_color = blue | youth = Alexys Brunel | youth_team = | youth_nat = FRA | youth_color = white | team = | previous = 2019 | next = 2021 }} The '''2020 Étoile de Bessèges''' was a road cycling stage race that took place between 5 and 9 February 2020. The race is rated as a 2.1 event as part of the 2020 UCI Europe Tour, and was the 50th edition of the Étoile de Bessèges cycling race. ==Teams== Twenty teams were invited to the race. Of these teams, seven are UCI WorldTour teams, eight are UCI Professional Continental teams, and five are UCI Continental teams. While entered six riders, every other team submitted seven. Of the 139 riders who started the race, 114 riders finished. '''UCI WorldTeams''' * * * * * * * '''UCI Professional Continental Teams''' * * * * * * * * '''UCI Continental Teams''' * * * * * ==Route== ==Stages== ===Stage 1=== ;5 February 2020 – Bellegarde to Bellegarde, ===Stage 2=== ;6 February 2020 – Milhaud to Poulx, ===Stage 3=== ;7 February 2020 – Bessèges to Bessèges, ===Stage 4=== ;8 February 2020 – Pont du Gard to , ===Stage 5=== ;9 February 2020 – Alès to Alès, , (ITT) == Classification leadership table == ==Classification standings== ===General classification=== |14h 39' 57"|20px}} |+ 13"}} |+ 14"|20px}} |+ 1' 02"}} |+ 1' 05"}} |+ 1' 26"}} |+ 1' 45"}} |+ 2' 14"}} |+ 2' 17"}} |+ 2' 19"}} ===Points classification=== |66|20px}} |47|20px}} |44|20px}} |39}} |37}} |31}} |28|20px}} |27}} |25}} |22}} ===Mountains classification=== |28|20px}} |22}} |18}} |14}} |14}} |12|20px}} |10}} |10}} |10}} |10}} ===Young rider classification=== |14h 40' 11"|20px}} |+ 48"}} |+ 2' 19"}} |+ 2' 19"}} |+ 2' 28"}} |+ 2' 58"}} |+ 3' 22"}} |+ 3' 59"|20px}} |+ 4' 25"}} |+ 5' 08"}} ===Teams classification=== |44h 01' 40"}} |+ 1' 03"}} |+ 1' 21"}} |+ 3' 55"}} |+ 4' 27"}} |+ 6' 04"}} |+ 6' 32"}} |+ 6' 57"}} |+ 7' 27"}} |+ 9' 33"}} ==References== ==External links== * 2020 Category:2020 UCI Europe Tour Category:February 2020 sports events in France | null | null |
Étoile de Bessèges 2018 | Déi '''48. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 31. Januar bis de 4. Februar [] gefuer, a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2018 an der Kategorie 2.1. == Etappen == == Generalklassement == 2018 Etoile Etoile | Étoile de Bessèges 2018 | L''''Étoile de Bessèges 2018''' est la de cette course cycliste sur route masculine. Elle a lieu du 31 janvier au dans le département du Gard, dans le sud de la France, et fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2018 en catégorie 2.1. Elle est remportée par le coureur français Tony Gallopin, de l'équipe AG2R La Mondiale. Vainqueur de l'étape contre la montre, il devance au classement général Christophe Laporte (Cofidis) et Yoann Paillot (Saint-Michel-Auber 93). == Présentation == === Parcours === === Équipes === Classée en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux WorldTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et aux équipes nationales janvier 2018|consulté le=25 février 2018}}. Dix-neuf équipes participent à cette Étoile de Bessèges - deux WorldTeams, douze équipes continentales professionnelles et quatre équipes continentales : === Favoris === == Étapes == == Déroulement de la course == Les trois premières étapes se terminent par un sprint massif. La première est remportée par Marc Sarreau (Groupama-FDJ) devant Thomas Boudat (Direct Energie) et Bryan Coquard (Vital Concept). Le lendemain, Christophe Laporte (Cofidis) s'impose devant Bryan Coquard et Timothy Dupont et s'empare du maillot corail. Marc Sarreau reprend la tête du classement général à l'occasion de la troisième étape, où il devance Thomas Boudat et Samuel Dumoulin. La quatrième étape, jugée en haut du mur de Laudun, voit une quarantaine de coureur se disputer la victoire. Celle-ci revient à Sean De Bie (Verandas Willems-Crelan), qui devance Timothy Dupont (Wanty-Groupe Gobert) et Rudy Barbier (AG2R La Mondiale). Sarreau, huitième de l'étape, reste en tête de la course. Le contre-la-montre final, long de est décisif. Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) s'y impose, parcourant l'étape en 15 minutes et 21 secondes. Il devance Yoann Paillot (Saint-Michel-Auber 93) et Sylvain Chavanel (Direct Energie), respectivement de 20 et 22 secondes. Au classement général, Gallopin prend la première place, devant Christophe Laporte, quatrième de l'étape, et Yoann Paillot. Deuxième des trois précédentes éditions de l'Étoile de Bessèges, Tony Gallopin remporte sa première course par étapes. C'est également sa première victoire avec AG2R La Mondiale. === === === === === === === === Un quatuor d'échappés composé de Antomarchi, Devriendt, Di Gregorio et Marchand, prend jusqu'à d'avance sur un peloton mené souvent par l'équipe FDJ. Di Gregorio va chercher les points au sommet des côtes. Le Belge Devriendt fait plusieurs tentatives mais est repris à 10 kilomètres de l'arrivée à Laudun. Dans le dernier kilomètre, A. Turgis et T. Dupont attaquent dans la dernière côte, Sean De Bie les rattrape et gagne l'étape devant son compatriote Dupont. === === == Classements finals == === Classement général === === Classements annexes === ==== Classement par points ==== ==== Classement de la montagne ==== ==== Classement du meilleur jeune ==== ==== Classement par équipes ==== === Classements UCI === Cette Étoile de Bessèges attribue des points pour l'UCI Europe Tour 2018, y compris aux coureurs faisant partie d'une équipe ayant un label WorldTeam. De plus la course donne le même nombre de points individuellement à tous les coureurs pour le Classement mondial UCI 2018. == Évolution des classements == == Notes et références == == Liens externes == * * 2018 Catégorie:Cyclisme en France en 2018 Catégorie:Cyclisme sur route en 2018 Catégorie:Cyclisme en février 2018 Catégorie:Sport en France en février 2018 | 2018 Étoile de Bessèges | | speed = | first = Tony Gallopin | first_nat = France | first_team = | first_color = orange | second = Christophe Laporte | second_nat = France | second_team = | third = Yoann Paillot | third_nat = France | third_team = | points = Marc Sarreau | points_nat = France | points_team = | points_color = yellow | mountains = Rémy Di Gregorio | mountains_nat = France | mountains_team = | mountains_color = blue | youth = Benjamin Thomas | youth_nat = France | youth_team = | youth_color = white | previous = 2017 | next = 2019 }} The '''2018 Étoile de Bessèges''' was a road cycling stage race that took place between 31 January and 4 February 2018. The race was rated as a 2.1 event as part of the 2018 UCI Europe Tour, and was the 48th edition of the Étoile de Bessèges cycling race. The race included five stages; the first four were road stages while the fifth and final stage was a individual time trial. ==Teams== Eighteen teams were invited to start the race. These included two UCI WorldTeams, twelve UCI Professional Continental teams and four UCI Continental teams. }} ==Route== ==Stages== ===Stage 1=== ;31 January 2018 — Bellegarde to Beaucaire, ===Stage 2=== ;1 February 2018 — Nîmes to Générac, ===Stage 3=== ;2 February 2018 — Bessèges to Bessèges, ===Stage 4=== ;3 February 2018 — Chusclan to Laudun-l'Ardoise, ===Stage 5=== ;4 February 2017 — Alès to Alès, , individual time trial (ITT) ==References== ==External links== * Etoile de Besseges Etoile de Besseges 2018 | null | null |
Étoile de Bessèges 2017 | Déi '''47. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 3. bis de 5. Februar [] gefuer, a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2017 an der Kategorie 2.1. == Etappen == == Generalklassement == 2017 Etoile Etoile | Étoile de Bessèges 2017 | La ''' de l'Étoile de Bessèges''' s'est tenue du 1 au . La course fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2017 en catégorie 2.1. == Présentation == === Parcours === === Équipes === Classée en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux WorldTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et aux équipes nationales juillet 2017|consulté le=22 mars 2018}}. Dix-huit équipes participent à cette Étoile de Bessèges - quatre WorldTeams, neuf équipes continentales professionnelles et six équipes continentales : === Favoris === == Étapes == == Déroulement de la course == === === === === === === === === === === == Classements finals == === Classement général === === Classements annexes === ==== Classement par points ==== ==== Classement de la montagne ==== ==== Classement du meilleur jeune ==== === UCI Europe Tour === Cette Étoile de Bessèges attribue des points pour l'UCI Europe Tour 2017, y compris aux coureurs faisant partie d'une équipe ayant un label WorldTeam. De plus la course donne le même nombre de points individuellement à tous les coureurs pour le Classement mondial UCI 2017. == Évolution des classements == == Liste des participants == janvier 1994}} Tony Gallopin (FRA) | }} Kris Boeckmans (BEL) | }} Jens Debusschere (BEL) | }} Jasper De Buyst (BEL) | }} Maxime Monfort (BEL) | }} Tosh Van der Sande (BEL) | }} Jelle Vanendert (BEL) | }} Jelle Wallays (BEL) | }} Arthur Vichot (FRA) (Route) | AB-1 }} Arnaud Démare (FRA) | }} Mickaël Delage (FRA) | }} Davide Cimolai (ITA) | HD-5 }} Jacopo Guarnieri (ITA) | }} Marc Sarreau (FRA) | }} Olivier Le Gac (FRA) | }} Ignatas Konovalovas (LTU) (Contre-la-montre) | }} Rudy Barbier (FRA) | }} Nico Denz (GER) | }} Samuel Dumoulin (FRA) | }} Hubert Dupont (FRA) | }} Quentin Jauregui (FRA) | }} Pierre Latour (FRA) | }} Nans Peters (FRA) | }} Julien Duval (FRA) | }} Alexander Kristoff (NOR) | }} Jenthe Biermans (BEL) | }} Marco Haller (AUT) | }} Reto Hollenstein (SUI) | }} Rein Taaramäe (EST) | }} Nils Politt (GER) | }} Mads Würtz Schmidt (DEN) | }} Rick Zabel (GER) | }} Alexandre Pichot (FRA) | }} Fabien Grellier (FRA) | }} Lilian Calmejane (FRA) | }} Romain Cardis (FRA) | }} Sylvain Chavanel (FRA) | }} Jérémy Cornu (FRA) | }} Yohann Gène (FRA) | }} Perrig Quemeneur (FRA) | }} Maxime Bouet (FRA) | NP-3 }} Maxime Daniel (FRA) | }} Anthony Delaplace (FRA) | }} Armindo Fonseca (FRA) | }} Romain Hardy (FRA) | }} Arnold Jeannesson (FRA) | }} Daniel McLay (GBR) | }} Florian Vachon (FRA) | }} Christophe Laporte (FRA) | }} Dimitri Claeys (BEL) | AB-4 }} Jérôme Cousin (FRA) | }} Hugo Hofstetter (FRA)| }} Florian Sénéchal (FRA) | AB-4 }} Anthony Turgis (FRA) | }} Jimmy Turgis (FRA) | }} Kenneth Vanbilsen (BEL) | AB-4 }} Romain Combaud (FRA) | }} Mauro Finetto (ITA) | }} Benjamin Giraud (FRA) | NP-3 }} Julien El Farès (FRA) | }} Ángel Madrazo (ESP) | }} Quentin Pacher (FRA) | }} Evaldas Šiškevičius (LTU) | }} Gatis Smukulis (LAT) (Route et Contre-la-montre) | AB-3 }} Kenneth Van Rooy (BEL) | }} Edward Planckaert (BEL) | }} Jonas Rickaert (BEL) | }} Jarl Salomein (BEL) | }} Thomas Sprengers (BEL) | }} Stijn Steels (BEL) | }} Preben Van Hecke (BEL) | }} Bert Van Lerberghe (BEL) | }} Frederik Backaert (BEL) | }} Robin Stenuit (BEL) | }} Yoann Offredo (FRA) | NP-3 }} Andrea Pasqualon (ITA) | }} Guillaume Van Keirsbulck (BEL) | }} Pieter Vanspeybrouck (BEL) | }} Frederik Veuchelen (BEL) | NP-2 }} Wesley Kreder (NED) | }} Dylan Page (SUI) | AB-4 }} Eduard Prades (ESP) | }} Jaime Rosón (ESP) | }} Jon Irisarri (ESP) | }} Fabricio Ferrari (URU) | }} Alex Aranburu (ESP) | }} Josu Zabala (ESP) | AB-4 }} Kevyn Ista (BEL) | }} Roy Jans (BEL) | }} Lawrence Naesen (BEL) | }} Sébastien Delfosse (BEL) | }} Olivier Pardini (BEL) | }} Ludwig De Winter (BEL) | }} Maxime Vantomme (BEL) | }} Alex Kirsch (LUX) | }} Jérémy Bescond (FRA) | }} Flavien Dassonville (FRA) | AB-4 }} Romain Feillu (FRA) | }} Alo Jakin (EST) | }} Pierre Gouault (FRA) | }} Anthony Maldonado (FRA) | }} Damien Touzé (FRA) | }} Nicolas Baldo (FRA) | }} Julien Antomarchi (FRA) | }} Jérémy Cabot (FRA) | }} Joeri Calleeuw (BEL) | AB-3 }} Dylan Kowalski (FRA) | NP-2 }} Jérémy Lecroq (FRA) | }} Jérémy Leveau (FRA) | }} Félix Pouilly (FRA) | }} Emiel Vermeulen (BEL) | }} Sander Cordeel (BEL) | }} Stijn Devolder (BEL) | HD-5 }} Timothy Dupont (BEL) | AB-3 }} Christophe Prémont (BEL) | }} Dries De Bondt (BEL) | }} Stef Van Zummeren (BEL) | }} Otto Vergaerde (BEL) | }} Michael Goolaerts (BEL) | AB-3 }} Bryan Alaphilippe (FRA) | }} Bastien Duculty (FRA) | }} Damien Gaudin (FRA) | }} Yann Guyot (FRA) | }} Kévin Lebreton (FRA) | }} Julien Loubet (FRA) | NP-5 }} Steven Tronet (FRA) | }} Yannis Yssaad (FRA) | HD-5 }} Valentin Baillifard (SUI) | AB-4 }} Jonathan Fumeaux (SUI) (Route) | }} Lukas Jaun (SUI) | }} Pirmin Lang (SUI) | AB-2 }} Matthias Reutimann (SUI) | AB-3 }} Colin Stüssi (SUI) | }} Roland Thalmann (SUI) | }} Damian Lüscher (SUI) | AB-4 }} Jonas Bokeloh (GER) | }} Mark Stewart (GBR) | }} Matthew Teggart (IRL) | AB-3 }} Sean Mackinnon (CAN) | AB-2 }} Przemysław Kasperkiewicz (POL) | }} Davy Gunst (NED) | NP-2 }} Daniel Gardner (GBR) | }} Massimo Vanderaerden (BEL) | NP-5 }} Robby Cobbaert (BEL) | }} Matthias De Witte (BEL) | }} Michiel Dieleman (BEL) | }} Brecht Ruyters (BEL) | }} Dennis Coenen (BEL) | }} Jimmy Janssens (BEL) | }} Joeri Stallaert (BEL) | }} Stijn De Bock (BEL) | HD-5 }} == Notes et références == == Liens externes == * * 2017 Catégorie:Cyclisme en France en 2017 Catégorie:Cyclisme sur route en 2017 Catégorie:Cyclisme en février 2017 Catégorie:Sport en France en février 2017 | 2017 Étoile de Bessèges | | speed = 42.711 | first = Lilian Calmejane | first_nat = France | first_team = | first_color = orange | second = Tony Gallopin | second_nat = France | second_team = | third = Mads Würtz Schmidt | third_nat = Denmark | third_team = | points = Alexander Kristoff | points_nat = Norway | points_team = | points_color = yellow | mountains = Nico Denz | mountains_nat = Germany | mountains_team = | mountains_color = blue | youth = Mads Würtz Schmidt | youth_nat = Denmark | youth_team = | youth_color = white | previous = 2016 | next = 2018 }} The '''2017 Étoile de Bessèges''' was a road cycling stage race that took place between 1 and 5 February 2017. The race was rated as a 2.1 event as part of the 2017 UCI Europe Tour, and was the 47th edition of the Étoile de Bessèges cycling race. The race included five stages; the first four were road stages while the fifth and final stage was an individual time trial. The champion of the 2016 Étoile de Bessèges, Jérôme Coppel, did not defend his title as he had retired from professional cycling at the end of the 2016 season. rider Lilian Calmejane took the first professional stage race win of his career, after fending off a late charge from 's Tony Gallopin in the final stage time trial. Calmejane – who won the third stage of the race – held an 18-second lead over Gallopin going into the time trial, but despite Gallopin's best efforts, setting a time some 13 seconds quicker than anyone else, Calmejane was able to retain the race leader's orange jersey by 5 seconds. The podium was completed by the best young rider of the race, Mads Würtz Schmidt from , 24 seconds down on Calmejane. The race's other classifications were won by rider Nico Denz for the mountains classification, while 's Alexander Kristoff won the points classification. ==Teams== Nineteen teams were invited to start the race. These included four UCI WorldTeams, nine UCI Professional Continental teams and six UCI Continental teams. |team2=|team3=|team4=|team5=}} ==Route== ==Stages== ===Stage 1=== ;1 February 2017 — Bellegarde to Beaucaire, ===Stage 2=== ;2 February 2017 — Nîmes to Rodilhan, ===Stage 3=== ;3 February 2017 — Bessèges to Bessèges, ===Stage 4=== ;4 February 2017 — Chusclan to Laudun-l'Ardoise, ===Stage 5=== ;5 February 2017 — Alès to Alès, , individual time trial (ITT) ==Classification leadership table== In the 2017 Étoile de Bessèges, four different jerseys were awarded. For the general classification, calculated by adding each cyclist's finishing times on each stage, and allowing time bonuses for the first three finishers at intermediate sprints and at the finish of mass-start stages, the leader received an orange jersey. This classification was considered the most important of the 2017 Étoile de Bessèges, and the winner of the classification was considered the winner of the race. Additionally, there was a points classification, which awarded a yellow jersey. In the points classification, cyclists received points for finishing in the top 15 in a mass-start stage. For winning a stage, a rider earned 25 points, with 20 for second, 16 for third, 13 for fourth, 11 for fifth with a point fewer per place down to a single point for 15th place. Points towards the classification could also be accrued at intermediate sprint points during each stage; these intermediate sprints also offered bonus seconds towards the general classification. There was also a mountains classification, the leadership of which was marked by a blue jersey. In the mountains classification, points were won by reaching the top of a climb before other cyclists, with more points available for the higher-categorised climbs. The fourth jersey represented the young rider classification, marked by a white jersey. This was decided in the same way as the general classification, but only riders born after 1 January 1994 were eligible to be ranked in the classification. ==References== ==External links== * Etoile de Besseges Etoile de Besseges Category:Étoile de Bessèges | Étoile de Bessèges 2017 | Der '''47. Étoile de Bessèges 2017''' war ein Straßenradrennen in Frankreich. Das Etappenrennen fand vom 1. bis zum 5. Februar [] statt. Zudem gehörte das Radrennen zur UCI Europe Tour 2017 und ist dort in der Kategorie 2.1 eingestuft. == Teilnehmende Mannschaften == == Etappen == === 1. Etappe === === 2. Etappe === === 3. Etappe === === 4. Etappe === === 5. Etappe === == Gesamtwertung == == Wertungstrikots == == Weblinks == * [https://www.etoiledebesseges.com/ Offizielle Website] * #2017 Kategorie:Radrennen 2017 |
Étoile de Bessèges 2016 | Déi '''46. Editioun vun der Étoile de Bessèges''' gouf vum 3. bis de 7. Februar [] gefuer, a stoung um Kalenner vun der UCI Europe Tour 2016 an der Kategorie 2.1. D'Course gouf vum Fransous Jérôme Coppel gewonnen, dee sech och déi fënneft Etapp ënner den Nol gerappt hat. Hie konnt sech 13 respektiv 14 Sekonne viru senge Landsmänner Tony Gallopin an Thibaut Pinot duerchsetzen. De Fransous Bryan Coquard, deen déi éischt an zweet Etapp gewonnen hat konnt d'Klassement bei de Sprinter gewannen an de Schwäizer Roland Thalmann krut de Biergpräis. De Pierre Latour war de beschte jonke Coureur an d'FDJ war déi bescht Ekipp. == Etappen == == Generalklassement == | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = IAM | temps du vainqueur = | 2e = Tony Gallopin | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Thibaut Pinot | pays du 3e = | équipe du 3e = FDJ | temps du 3e = + | 4e = Sylvain Chavanel | pays du 4e = | équipe du 4e = Direct Énergie | temps du 4e = + | 5e = Arthur Vichot | pays du 5e = | équipe du 5e = FDJ | temps du 5e = + | 6e = Dries Devenyns | pays du 6e = | équipe du 6e = IAM | temps du 6e = + | 7e = Pierre Latour | pays du 7e = | équipe du 7e = AG2R La Mondiale | temps du 7e = + | 8e = Maxime Monfort | pays du 8e = | équipe du 8e = Lotto-Soudal | temps du 8e = + | 9e = Anthony Delaplace | pays du 9e = | équipe du 9e = Fortuneo-Vital Concept | temps du 9e = + | 10e = Julien Antomarchi | pays du 10e = | équipe du 10e = Roubaix Métropole européenne de Lille | temps du 10e = + }} == Um Spaweck == * [http://media.wix.com/ugd/d6dcf8_f37751dcc0724fcbb080776588b95c71.pdf Generalklassement op der Websäit vum Organisateur] * [https://web.archive.org/web/20160223224916/http://www.uci.infostradasports.com/asp/lib/TheASP.asp?PageID=19006&TaalCode=2&StyleID=0&SportID=102&CompetitionID=20437&EditionID=1424708&SeasonID=490&EventID=12146&GenderID=1&ClassID=1&PhaseStatusCode=262280&EventPhaseID=1425133&Phase1ID=0&Phase2ID=0&Phase3ID=0&PhaseClassificationID=1543138&Detail=1&Ranking=0&DerivedEventPhaseID=-1&S00=1&S01=2&S02=3&PageNr0=-1&Cache=8 Generalklassement bei der UCI] * 2016 Etoile Etoile | Étoile de Bessèges 2016 | La ''' de l'Étoile de Bessèges''' a eu lieu du 3 au . La course fait partie du calendrier UCI Europe Tour 2016 en catégorie 2.1. L'épreuve a été remportée par le Français Jérôme Coppel (IAM), vainqueur de la cinquième étape, qui s'impose respectivement de 13 et 14 secondes devant ses compatriotes Tony Gallopin (Lotto-Soudal) et Thibaut Pinot (FDJ). Un autre français Bryan Coquard (Direct Énergie), lauréat des première et deuxième étapes, s'adjuge le classement par points tandis que le Suisse Roland Thalmann (Roth) gagne celui de la montagne. Le Français Pierre Latour (AG2R La Mondiale) termine meilleur jeune et la formation française FDJ meilleure équipe. == Présentation == === Parcours === === Équipes === Classée en catégorie 2.1 de l'UCI Europe Tour, l'Étoile de Bessèges est par conséquent ouverte aux WorldTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et aux équipes nationales janvier 2016|consulté le=22 mars 2018}}.. Dix-neuf équipes participent à cette Étoile de Bessèges - quatre WorldTeams, huit équipes continentales professionnelles et sept équipes continentales : | ALM }} | FDJ }} | IAM }} | LTS }} | CJR }} | COF }} | DMP }} | DEN }} | FVC }} | ROT }} | TSV }} | WGG }} | SKT }} | ADT }} | AUB }} | RML }} | VER }} | VWT }} | WBC }} === Favoris === == Étapes == == Déroulement de la course == === === | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | deuxième = Timothy Dupont | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Verandas Willems | temps du deuxième = m.t | troisième = Antoine Demoitié | pays du troisième = | équipe du troisième = Wanty-Groupe Gobert | temps du troisième = m.t | quatrième = Rudy Barbier | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Roubaix Métropole européenne de Lille | temps du quatrième = m.t | cinquième = Baptiste Planckaert | pays du cinquième = | équipe du cinquième = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du cinquième = m.t | sixième = Bert Van Lerberghe | pays du sixième = | équipe du sixième = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du sixième = m.t | septième = Anthony Maldonado | pays du septième = | équipe du septième = HP BTP-Auber 93 | temps du septième = m.t | huitième = Justin Jules | pays du huitième = | équipe du huitième = Veranclassic-Ago | temps du huitième = m.t | neuvième = Arnaud Démare | pays du neuvième = | équipe du neuvième = FDJ | temps du neuvième = m.t | dixième = Nicolas Vereecken | pays du dixième = | équipe du dixième = An Post-ChainReaction | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | 2e = Timothy Dupont | pays du 2e = | équipe du 2e = Verandas Willems | temps du 2e = + | 3e = Antoine Demoitié | pays du 3e = | équipe du 3e = Wanty-Groupe Gobert | temps du 3e = + | 4e = Tony Gallopin | pays du 4e = | équipe du 4e = Lotto-Soudal | temps du 4e = + | 5e = Sean De Bie | pays du 5e = | équipe du 5e = Lotto-Soudal | temps du 5e = + | 6e = Rudy Barbier | pays du 6e = | équipe du 6e = Roubaix Métropole européenne de Lille | temps du 6e = + | 7e = Baptiste Planckaert | pays du 7e = | équipe du 7e = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du 7e = + | 8e = Bert Van Lerberghe | pays du 8e = | équipe du 8e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 8e = + | 9e = Anthony Maldonado | pays du 9e = | équipe du 9e = HP BTP-Auber 93 | temps du 9e = + | 10e = Justin Jules | pays du 10e = | équipe du 10e = Veranclassic-Ago | temps du 10e = + }} === === | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | deuxième = Matteo Pelucchi | pays du deuxième = | équipe du deuxième = IAM | temps du deuxième = m.t | troisième = Dimitri Claeys | pays du troisième = | équipe du troisième = Wanty-Groupe Gobert | temps du troisième = m.t | quatrième = Bert Van Lerberghe | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du quatrième = m.t | cinquième = Arnaud Démare | pays du cinquième = | équipe du cinquième = FDJ | temps du cinquième = m.t | sixième = Romain Feillu | pays du sixième = | équipe du sixième = HP BTP-Auber 93 | temps du sixième = m.t | septième = Antoine Demoitié | pays du septième = | équipe du septième = Wanty-Groupe Gobert | temps du septième = m.t | huitième = Adrien Petit | pays du huitième = | équipe du huitième = Direct Énergie | temps du huitième = m.t | neuvième = Mickaël Delage | pays du neuvième = | équipe du neuvième = FDJ | temps du neuvième = m.t | dixième = Nicolas Vereecken | pays du dixième = | équipe du dixième = An Post-ChainReaction | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | 2e = Dimitri Claeys | pays du 2e = | équipe du 2e = Wanty-Groupe Gobert | temps du 2e = + | 3e = Timothy Dupont | pays du 3e = | équipe du 3e = Verandas Willems | temps du 3e = + | 4e = Matteo Pelucchi | pays du 4e = | équipe du 4e = IAM | temps du 4e = + | 5e = Antoine Demoitié | pays du 5e = | équipe du 5e = Wanty-Groupe Gobert | temps du 5e = + | 6e = Tony Gallopin | pays du 6e = | équipe du 6e = Lotto-Soudal | temps du 6e = + | 7e = Kai Reus | pays du 7e = | équipe du 7e = Verandas Willems | temps du 7e = + | 8e = Sean De Bie | pays du 8e = | équipe du 8e = Lotto-Soudal | temps du 8e = + | 9e = Bert Van Lerberghe | pays du 9e = | équipe du 9e = Topsport Vlaanderen-Baloise | temps du 9e = + | 10e = Arnaud Démare | pays du 10e = | équipe du 10e = FDJ | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | deuxième = Tony Gallopin | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Lotto-Soudal | temps du deuxième = m.t | troisième = Arthur Vichot | pays du troisième = | équipe du troisième = FDJ | temps du troisième = m.t | quatrième = Sébastien Delfosse | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du quatrième = m.t | cinquième = Jérôme Cousin | pays du cinquième = | équipe du cinquième = Cofidis | temps du cinquième = m.t | sixième = Romain Hardy | pays du sixième = | équipe du sixième = Cofidis | temps du sixième = m.t | septième = Fabricio Ferrari | pays du septième = | équipe du septième = Caja Rural-Seguros RGA | temps du septième = m.t | huitième = Flavien Dassonville | pays du huitième = | équipe du huitième = HP BTP-Auber 93 | temps du huitième = m.t | neuvième = Boris Dron | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Wanty-Groupe Gobert | temps du neuvième = m.t | dixième = Maxime Cam | pays du dixième = | équipe du dixième = Fortuneo-Vital Concept | temps du dixième = m.t }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | 2e = Tony Gallopin | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Arthur Vichot | pays du 3e = | équipe du 3e = FDJ | temps du 3e = + | 4e = Boris Dron | pays du 4e = | équipe du 4e = Wanty-Groupe Gobert | temps du 4e = + | 5e = Jérôme Cousin | pays du 5e = | équipe du 5e = Cofidis | temps du 5e = + | 6e = Angélo Tulik | pays du 6e = | équipe du 6e = Direct Énergie | temps du 6e = + | 7e = Anthony Delaplace | pays du 7e = | équipe du 7e = Fortuneo-Vital Concept | temps du 7e = + | 8e = Antoine Warnier | pays du 8e = | équipe du 8e = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du 8e = + | 9e = Flavien Dassonville | pays du 9e = | équipe du 9e = HP BTP-Auber 93 | temps du 9e = + | 10e = Hubert Dupont | pays du 10e = | équipe du 10e = AG2R La Mondiale | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = Caja Rural-Seguros RGA | temps du vainqueur = | deuxième = Evaldas Šiškevičius | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Delko-Marseille Provence-KTM | temps du deuxième = + | troisième = Dieter Bouvry | pays du troisième = | équipe du troisième = Roubaix Métropole européenne de Lille | temps du troisième = + | quatrième = Frédéric Brun | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Fortuneo-Vital Concept | temps du quatrième = + | cinquième = Jacob Scott | pays du cinquième = | équipe du cinquième = An Post-ChainReaction | temps du cinquième = + | sixième = Thomas Rostollan | pays du sixième = | équipe du sixième = Armée de Terre | temps du sixième = + | septième = Timothy Dupont | pays du septième = | équipe du septième = Verandas Willems | temps du septième = + | huitième = Sylvain Chavanel | pays du huitième = | équipe du huitième = Direct Énergie | temps du huitième = + | neuvième = Romain Feillu | pays du neuvième = | équipe du neuvième = HP BTP-Auber 93 | temps du neuvième = + | dixième = Baptiste Planckaert | pays du dixième = | équipe du dixième = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du dixième = + }} | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Direct Énergie | temps du vainqueur = | 2e = Tony Gallopin | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Arthur Vichot | pays du 3e = | équipe du 3e = FDJ | temps du 3e = + | 4e = Jérôme Cousin | pays du 4e = | équipe du 4e = Cofidis | temps du 4e = + | 5e = Anthony Delaplace | pays du 5e = | équipe du 5e = Fortuneo-Vital Concept | temps du 5e = + | 6e = Pierre Latour | pays du 6e = | équipe du 6e = AG2R La Mondiale | temps du 6e = + | 7e = Dries Devenyns | pays du 7e = | équipe du 7e = IAM | temps du 7e = + | 8e = Thibaut Pinot | pays du 8e = | équipe du 8e = FDJ | temps du 8e = + | 9e = Romain Hardy | pays du 9e = | équipe du 9e = Cofidis | temps du 9e = + | 10e = Sébastien Delfosse | pays du 10e = | équipe du 10e = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du 10e = + }} === === | équipe du vainqueur = IAM | temps du vainqueur = | deuxième = Thibaut Pinot | pays du deuxième = | équipe du deuxième = FDJ | temps du deuxième = + | troisième = Jean-Christophe Péraud | pays du troisième = | équipe du troisième = AG2R La Mondiale | temps du troisième = + | quatrième = Tony Gallopin | pays du quatrième = | équipe du quatrième = Lotto-Soudal | temps du quatrième = + | cinquième = Sylvain Chavanel | pays du cinquième = | équipe du cinquième = Direct Énergie | temps du cinquième = + | sixième = Dries Devenyns | pays du sixième = | équipe du sixième = IAM | temps du sixième = + | septième = Arthur Vichot | pays du septième = | équipe du septième = FDJ | temps du septième = + | huitième = Pierre Latour | pays du huitième = | équipe du huitième = AG2R La Mondiale | temps du huitième = + | neuvième = Sander Armée | pays du neuvième = | équipe du neuvième = Lotto-Soudal | temps du neuvième = + | dixième = Maxime Monfort | pays du dixième = | équipe du dixième = Lotto-Soudal | temps du dixième = + }} == Classements finals == === Classement général final === | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = IAM | temps du vainqueur = | 2e = Tony Gallopin | pays du 2e = | équipe du 2e = Lotto-Soudal | temps du 2e = + | 3e = Thibaut Pinot | pays du 3e = | équipe du 3e = FDJ | temps du 3e = + | 4e = Sylvain Chavanel | pays du 4e = | équipe du 4e = Direct Énergie | temps du 4e = + | 5e = Arthur Vichot | pays du 5e = | équipe du 5e = FDJ | temps du 5e = + | 6e = Dries Devenyns | pays du 6e = | équipe du 6e = IAM | temps du 6e = + | 7e = Pierre Latour | pays du 7e = | équipe du 7e = AG2R La Mondiale | temps du 7e = + | 8e = Maxime Monfort | pays du 8e = | équipe du 8e = Lotto-Soudal | temps du 8e = + | 9e = Anthony Delaplace | pays du 9e = | équipe du 9e = Fortuneo-Vital Concept | temps du 9e = + | 10e = Julien Antomarchi | pays du 10e = | équipe du 10e = Roubaix Métropole européenne de Lille | temps du 10e = + }} === Classements annexes === ==== Classement par points ==== | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Direct Énergie | points du vainqueur = 54 | deuxième = Ángel Madrazo | pays du deuxième = | équipe du deuxième = Caja Rural-Seguros RGA | points du deuxième = 43 | troisième = Sylvain Chavanel | pays du troisième = | équipe du troisième = Direct Énergie | points du troisième = 41 }} ==== Classement de la montagne ==== | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = Roth | points du vainqueur = 18 | deuxième = Jérôme Coppel | pays du deuxième = | équipe du deuxième = IAM | points du deuxième = 16 | troisième = Thibaut Pinot | pays du troisième = | équipe du troisième = FDJ | points du troisième = 16 }} ==== Classement du meilleur jeune ==== | pays du vainqueur = | équipe du vainqueur = AG2R La Mondiale | temps du vainqueur = | 2e = Antoine Warnier | pays du 2e = | équipe du 2e = Wallonie Bruxelles-Group Protect | temps du 2e = + | 3e = Jacob Scott | pays du 3e = | équipe du 3e = An Post-ChainReaction | temps du 3e = + }} ==== Classement par équipes ==== | deuxième = AG2R La Mondiale | pays du deuxième = FRA | temps du deuxième = + | troisième = IAM | pays du troisième = SUI | temps du troisième = + }} === UCI Europe Tour === Cette Étoile de Bessèges attribue des points pour l'UCI Europe Tour 2016, y compris aux coureurs faisant partie d'une équipe ayant un label WorldTeam. De plus la course donne le même nombre de points individuellement à tous les coureurs pour le Classement mondial UCI 2016. Jérôme Coppel | IAM | 125 | 14 | - | 139 }} Tony Gallopin | Lotto-Soudal | 85 | 5 | - | 90 }} Sylvain Chavanel | Direct Énergie | 60 | 14 | 6 | 80 }} Thibaut Pinot | FDJ | 70 | 5 | - | 75 }} Arthur Vichot | FDJ | 50 | 3 | - | 53 }} Dries Devenyns | IAM | 40 | - | - | 40 }} Pierre Latour | AG2R La Mondiale | 35 | - | - | 35 }} Bryan Coquard | Direct Énergie | - | 28 | 6 | 34 }} Maxime Monfort | Lotto-Soudal | 30 | - | - | 30 }} Anthony Delaplace | Fortuneo-Vital Concept | 25 | - | - | 25 }} Julien Antomarchi | Roubaix Métropole européenne de Lille | 20 | - | - | 20 }} Ángel Madrazo | Caja Rural-Seguros RGA | 3 | 14 | - | 17 }} Sébastien Delfosse | Wallonie Bruxelles-Group Protect | 15 | - | - | 15 }} Jérôme Cousin | Cofidis | 10 | - | - | 10 }} Jean-Christophe Péraud | AG2R La Mondiale | 3 | 3 | - | 6 }} Maxime Cam | Fortuneo-Vital Concept | 5 | - | - | 5 }} Boris Dron | Wanty-Groupe Gobert | 5 | - | - | 5 }} Timothy Dupont | Verandas Willems | - | 5 | - | 5 }} Matteo Pelucchi | IAM | - | 5 | - | 5 }} Evaldas Šiškevičius | Delko-Marseille Provence-KTM | - | 5 | - | 5 }} Antoine Warnier | Wallonie Bruxelles-Group Protect | 5 | - | - | 5 }} Dieter Bouvry | Roubaix Métropole européenne de Lille | - | 3 | - | 3 }} Dimitri Claeys | Wanty-Groupe Gobert | - | 3 | - | 3 }} Flavien Dassonville | HP BTP-Auber 93 | 3 | - | - | 3 }} Antoine Demoitié | Wanty-Groupe Gobert | - | 3 | - | 3 }} Hubert Dupont | AG2R La Mondiale | 3 | - | - | 3 }} Fabricio Ferrari | Caja Rural-Seguros RGA | 3 | - | - | 3 }} Romain Hardy | Cofidis | 3 | - | - | 3 }} Oliver Naesen | IAM | 3 | - | - | 3 }} Sébastien Reichenbach | FDJ | 3 | - | - | 3 }} Angélo Tulik | Direct Énergie | 3 | - | - | 3 }} Maxime Vantomme | Roubaix Métropole européenne de Lille | 3 | - | - | 3 }} == Évolution des classements == == Liste des participants == * [http://media.wix.com/ugd/d6dcf8_b147bc52662f42848ed0f0b241c04481.pdf Liste de départ complète] janvier 1993}} Tony Gallopin (FRA) | }} Sander Armée (BEL) | }} Stig Broeckx (BEL) | }} Sean De Bie (BEL) | }} Maxime Monfort (BEL) | }} Tosh Van der Sande (BEL) | }} Jelle Vanendert (BEL) | }} Jelle Wallays (BEL) | }} Thibaut Pinot (FRA) | }} Arnaud Démare (FRA) | }} Mickaël Delage (FRA) | NP-5 }} Sébastien Reichenbach (SUI) | }} Arthur Vichot (FRA) | }} Kévin Réza (FRA) | }} Daniel Hoelgaard (NOR)* | }} Ignatas Konovalovas (LTU) | }} François Bidard (FRA) | }} Guillaume Bonnafond (FRA) | }} Nico Denz (GER)* | }} Quentin Jauregui (FRA)* | }} Blel Kadri (FRA) | }} Pierre Latour (FRA)* | }} Hubert Dupont (FRA) | }} Jean-Christophe Péraud (FRA) | }} Jérôme Coppel (FRA) (Clm) | }} Dries Devenyns (BEL) | }} Sondre Holst Enger (NOR)* | }} Pirmin Lang (SUI) | NP-1 }} Oliver Naesen (BEL) | }} Matteo Pelucchi (ITA) | }} Lawrence Warbasse (USA) | }} Jonathan Fumeaux (SUI) | }} Thomas Voeckler (FRA) | }} Sylvain Chavanel (FRA) | }} Bryan Coquard (FRA) | }} Antoine Duchesne (CAN) | }} Julien Morice (FRA) | }} Adrien Petit (FRA) | }} Perrig Quéméneur (FRA) | }} Angélo Tulik (FRA) | }} Javier Aramendia (ESP) | }} Carlos Barbero (ESP) | AB-2 }} Miguel Ángel Benito (ESP)* | }} Sergio Pardilla (ESP) | }} Fabricio Ferrari (URU) | }} Diego Rubio (ESP) | }} Jonathan Lastra (ESP)* | }} Ángel Madrazo (ESP) | }} Jérôme Cousin (FRA) | }} Jonas Ahlstrand (SWE) | NP-3 }} Arnold Jeannesson (FRA) | }} Anthony Perez (FRA) | NP-5 }} Florian Sénéchal (FRA)* | }} Anthony Turgis (FRA)* | }} Kenneth Vanbilsen (BEL) | NP-3 }} Romain Hardy (FRA) | }} Jonathan Hivert (FRA) | AB-2 }} Frédéric Brun (FRA) | }} Maxime Cam (FRA) | }} Anthony Delaplace (FRA) | }} Kévin Ledanois (FRA)* | AB-3 }} Armindo Fonseca (FRA) | }} Franck Bonnamour (FRA)* | }} Brice Feillu (FRA) | }} Asbjørn Kragh Andersen (DEN) | AB-1 }} Mikel Aristi (ESP)* | }} Leonardo Duque (COL) | }} Thierry Hupond (FRA) | }} Benjamin Giraud (FRA) | }} Martin Laas (EST)* | }} Quentin Pacher (FRA) | }} Evaldas Šiškevičius (LTU) | }} Julien Antomarchi (FRA) | }} Rudy Barbier (FRA) | NP-3 }} Florent Pereira (FRA)* | }} Daan Myngheer (BEL)* | }} Maxime Vantomme (BEL) | }} Dieter Bouvry (BEL) | }} Louis Verhelst (BEL) | }} Jimmy Turgis (FRA) | }} Gijs Van Hoecke (BEL) | }} Maxime Farazijn (BEL)* | }} Bert Van Lerberghe (BEL) | }} Thomas Sprengers (BEL) | NP-3 }} Aimé De Gendt (BEL)* | }} Ruben Pols (BEL)* | }} Jonas Rickaert (BEL)* | AB-3 }} Sander Helven (BEL) | }} Frederik Backaert (BEL) | AB-3 }} Dimitri Claeys (BEL) | }} Antoine Demoitié (BEL) | }} Tom Devriendt (BEL) | }} Boris Dron (BEL) | }} Jérôme Baugnies (BEL) | }} Frederik Veuchelen (BEL) | }} Julien Guay (FRA) | }} Flavien Dassonville (FRA) | }} Romain Feillu (FRA) | }} Alo Jakin (EST) | }} César Bihel (FRA) | }} David Menut (FRA) | }} Guillaume Levarlet (FRA) | }} Anthony Maldonado (FRA) | }} Nicolas Baldo (FRA) | NP-4 }} Tristan Marguet (SUI) | AB-1 }} Marco D'Urbano (ITA) | NP-5 }} Roland Thalmann (SUI)* | }} Grischa Janorschke (GER) | }} Dylan Page (SUI)* | }} Rino Zampilli (ITA) | NP-5 }} Colin Stüssi (SUI)* | AB-4 }} Baptiste Planckaert (BEL) | NP-5 }} Grégory Habeaux (BEL) | }} Gaëtan Pons (BEL) | }} Antoine Warnier (BEL)* | }} Olivier Pardini (BEL) | }} Jimmy Duquennoy (BEL)* | AB-3 }} Sébastien Delfosse (BEL) | }} Julien Stassen (BEL) | }} Yannis Yssaad (FRA)* | }} Benoît Sinner (FRA) | NP-3 }} Julien Duval (FRA) | }} Jordan Levasseur (FRA)* | }} Alexis Bodiot (FRA) | AB-3 }} Stéphane Poulhiès (FRA) | }} Thomas Rostollan (FRA) | }} Benjamin Thomas (FRA)* | NP-3 }} Calvin Watson (AUS)* | NP-5 }} Jacob Scott (GBR)* | }} Connor McConvey (IRL) | }} Jasper Bovenhuis (NED) | }} Nicolas Vereecken (BEL) | }} Emiel Wastyn (BEL) | }} Oliver Kent-Spark (AUS) | }} Damien Shaw (IRL) (Route) | }} Justin Jules (FRA) | AB-4 }} Jonathan Breyne (BEL) | AB-3 }} Julien Dechesne (BEL) | }} Matthias Legley (BEL) | }} Antoine Leleu (BEL)* | NP-5 }} Yannick Mayer (GER) | }} Robin Mertens (BEL) | AB-3 }} Dimitri Peyskens (BEL) | }} Brecht Dhaene (BEL) | }} Stef Van Zummeren (BEL) | }} Jari Verstraeten (BEL) | AB-2 }} Kai Reus (NED) | }} Timothy Dupont (BEL) | }} Sander Cordeel (BEL) | }} Dries De Bondt (BEL) | AB-3 }} Christophe Prémont (BEL) | }} == Notes et références == . . . . . . . . . . . . . . }} == Liens externes == * * [http://media.wix.com/ugd/d6dcf8_f37751dcc0724fcbb080776588b95c71.pdf Classement final sur le site de l'organisateur] * [http://www.uci.infostradasports.com/asp/lib/TheASP.asp?PageID=19006&TaalCode=2&StyleID=0&SportID=102&CompetitionID=20437&EditionID=1424708&SeasonID=490&EventID=12146&GenderID=1&ClassID=1&PhaseStatusCode=262280&EventPhaseID=1425133&Phase1ID=0&Phase2ID=0&Phase3ID=0&PhaseClassificationID=1543138&Detail=1&Ranking=0&DerivedEventPhaseID=-1&S00=1&S01=2&S02=3&PageNr0=-1&Cache=8 Classement final sur le site de l'UCI] * 2016 Catégorie:Cyclisme en France en 2016 Catégorie:Cyclisme sur route en 2016 Catégorie:Cyclisme en février 2016 Catégorie:Sport en France en février 2016 | 2016 Étoile de Bessèges | – | stages = 5 | distance = 621 | unit = km | time = 14h 49' 26" | speed = 11.6 | first = Jérôme Coppel | first_nat = FRA | first_team = | first_color = orange | second = Tony Gallopin | second_nat = FRA | second_team = | third = Thibaut Pinot | third_nat = FRA | third_team = | points = Bryan Coquard | points_nat = FRA | points_team = | points_color = yellow | mountains = Roland Thalmann | mountains_nat = SUI | mountains_team = | mountains_color = blue | youth = Pierre Latour | youth_nat = FRA | youth_team = | youth_color = white | team = | previous = 2015 | next = 2017 }} The '''2016 Étoile de Bessèges''' was a road cycling stage race that took place between 3 and 7 February 2016. The race was rated as a 2.1 event as part of the 2016 UCI Europe Tour. It was the 46th edition of the Étoile de Bessèges cycling race. The race included five stages. The first four were road stages; the fifth and final stage was a individual time trial. The champion of the 2015 Étoile de Bessèges, Bob Jungels, did not take part in the 2016 event as his team, , was not among those invited. The first two stages were won in sprints by Bryan Coquard , giving him the lead of the race. His teammate, Sylvain Chavanel, won a reduced sprint on the following stage to take over the race lead. He retained this lead in the following stage, won in a breakaway by Ángel Madrazo . He lost his lead, however, in the final stage time trial: he lost 30 seconds to Jérôme Coppel, who therefore won the race overall. Tony Gallopin came second, with Thibaut Pinot third. Chavanel finished fourth. Coquard won the points classification and FDJ won the team classification. Roland Thalmann won the mountains classification and Pierre Latour won the youth classification, having finished seventh overall. == Teams == Nineteen teams were invited to start the race. These included four UCI WorldTeams, six UCI Professional Continental teams and nine UCI Continental teams. == Stages == === Stage 1 === '''3 February 2016 – Bellegarde–Beaucaire, ''' === Stage 2 === '''4 February – Nîmes–Méjannes-le-Clap, ''' === Stage 3 === '''5 February – Bessèges–Bessèges, ''' === Stage 4 === '''6 February – Tavel–Laudun, ''' === Stage 5 === '''7 February – Alès–Alès, (ITT''' == References == == External links == * Etoile de Besseges Etoile de Besseges 2016 | Étoile de Bessèges 2016 | Der '''46. Étoile de Bessèges 2016''' fand vom 3. bis zum 7. Februar [] in Frankreich. Dieses Radrennen war Teil der UCI Europe Tour 2016 und war dort in der Kategorie 2.1 eingestuft. == Teilnehmende Mannschaften == == Etappen == == Wertungsübersicht == == Weblinks == * #2016 Kategorie:Radrennen 2016 |
Éton (Meuse) | | Departement = | Arrondissement = Verdun | Kanton = Bouligny | Plz = 55240 | Insee = 55182 | Koordinaten = | Fläch = 1 100 | Bevëlkerung = 208 | Bevëlkerungsdatum = [] | Bild = Eglise Eton.JPG | Bildtext = D'Kierch ''Saint-Jean-Baptiste''. }} '''Éton''' ass eng franséisch Gemeng an der Meuse an der Regioun Grand Est. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Verdun Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Verdun Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Éton (Meuse) | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Éton''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == === Hydrographie === La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.. vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'ÉtonLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Éton est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,4 %), terres arables (40,8 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (3,3 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == == Histoire == Le village détruit durant la Première Guerre mondiale a été reconstruit grâce au parrainage du collège anglais d'Eton[https://www.geneanet.org/cartes-postales/view/6298176#0 Ruines d'Éton en 1918]. == Politique et administration == .|Parti=|Qualité=Ancien agriculteur}} == Population et société == === Démographie === ==== Évolution démographique ==== == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Jean-Baptiste, reconstruite par l'architecte Paul Noulin-Lespès et inaugurée en 1926 par l'évêque de Verdun Charles Ginisty. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique === == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse * Canton de Spincourt * Communauté de communes du pays de Spincourt === Liens externes === * [http://www.codecom-spincourt.fr/spincourt/codecom/eton.htm Description de la commune d'Eton dans le site de la Codecom de Spincourt] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 | Éton | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Damvillers Spincourt |coordinates = |elevation min m = |elevation max m = |elevation m = 245 |area km2 = 11 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Éton''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meuse department ==References== Category:Communes of Meuse (department) | Éton | '''Éton''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Meuse in der Region Grand Est (vor 2016: Lothringen). Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Verdun und zum Kanton Bouligny. == Geographie == Éton liegt etwa 33 Kilometer ostnordöstlich von Verdun. Umgeben wird Éton mit den Nachbargemeinden Gouraincourt im Norden, Domremy-la-Canne im Nordosten, Dommary-Baroncourt im Osten, Rouvres-en-Woëvre im Süden, Amel-sur-l’Étang im Westen sowie Senon im Nordwesten. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Jean-Baptiste, 1926 wieder errichtet mini|links|hochkant|Kirche Saint-Jean-Baptiste == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 2, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 916–917. == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Étraye | | Departement = | Arrondissement = Verdun | Kanton = Montmédy | Insee = 55183 | Plz = 55150 | Koordinaten = | Fläch = 799 | Bevëlkerung = 55 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étraye''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Meuse an der Regioun Grand Est. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Verdun Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Verdun | Étraye | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Étrayenshttps://www.habitants.fr/meuse-55 | siteweb = | géoloc-département = Meuse/Grand Est }} '''Étraye''' est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. == Géographie == === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau d'Etraye et le ruisseau de Maurupt.. vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'ÉtrayeLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Septsarges », sur la commune de Septsarges à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étraye est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), prairies (21,7 %), terres arables (13,7 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == ''Estrey'' (1324), ''Estray'' (1656), ''Etrya'' (1738). == Histoire == vignette|centre|Etraye vue du cimetière. Avant 1790, Étraye faisait partie du Luxembourg français, dans le bailliage de Marville et la prévôté de Damvillers. Elle était rattachée au diocèse de Verdun (doyenné de Chaumont, annexe de Wavrille). == Politique et administration == .Réélu pour le mandat 2020-2026|Parti= |Qualité= }} == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Église Saint-Jean-Baptiste, la première date de 1860, reconstruite après 1918. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique, logotype et devise === == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes de la Meuse === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=51322 Étraye sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans la Meuse Catégorie:Aire d'attraction de Verdun Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 | Étraye | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Damvillers Spincourt |coordinates = |elevation m = 228 |elevation min m = 216 |elevation max m = 373 |area km2 = 7.99 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étraye''' is a commune in the Meuse department in Grand Est in north-eastern France. == See also == * Communes of the Meuse department ==References== Category:Communes of Meuse (department) | Étraye | '''Étraye''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Meuse in der Region Grand Est (bis 2015 Lothringen). Sie gehört zum Arrondissement Verdun und zum Kanton Montmédy. Die Einwohner werden ''Étrayens'' genannt. == Geografie == Étraye liegt etwa 28 Kilometer nördlich von Verdun. Umgeben wird Étraye von den Nachbargemeinden Réville-aux-Bois im Westen und Norden, Damvillers im Nordosten und Osten, Wavrille im Osten und Süden sowie Consenvoye im Südwesten. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Jean-Baptiste von 1860, 1918 wieder errichtet mini|links|hochkant|Kirche Saint-Jean-Baptiste == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes de la Meuse.'' Flohic Editions, Band 1, Paris 1999, ISBN 2-84234-074-4, S. 328. == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Évange | | Departement = | Arrondissement = Diddenuewen | Kanton = Yutz | Gemeng = Breistroff-la-Grande | Bevëlkerung =| Bevëlkerungsdatum = [] | Koordinaten = }} '''Évange''' ass eng franséisch Uertschaft an der Gemeng Breistroff-la-Grande am Departement Moselle an der Regioun Grand Est. ===Kuckeswäertes=== *D'Kräiz vun Évange Evange | Évange | '''Évange''' est une ancienne commune française du département de la Moselle, elle est rattachée à celle de Breistroff-la-Grande depuis 1810. Ses habitants sont appelés ''Iewénger'' en francique lorrain. == Géographie == La localité d'Évange est située dans le Nord du pays thionvillois, à au Nord-Est de Thionville et à au Sud-Est de Breistroff-la-Grande. Partiellement situé en zone inondable, ce hameau est traversé par le ruisseau de Breistroff et est délimité au Nord par la forêt appelée Ewinger Busch. == Toponymie == En allemand : ''Evingen''« Dénominations allemandes de lieux relatées en français », dans ''Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg'', volume XVIII, 1863, et ''Ewingen''. En francique lorrain : ''Iewéngen''. et ''Iewéng''. Anciennes mentions : ''Effingen'' (1450), ''Evyngen'' (1473), ''Eyfingen'' (1537), ''Elfingen'' (1572), ''Ewinges'' et ''Euwingen'' (1681), ''Eving'' (1756), ''Evange'' (1793), ''Évange'' (1845)Administration générale des postes, ''Dictionnaire des postes aux lettres'', Paris, Imprimerie royale, 1845, , ''Evingen nommé Evange'' (1863), ''Ewingen'' (1871-1918). Étymologie : le toponyme ''Évange'' dérive du nom patronymique germain ''Effo'' |lieu=Luxembourg |éditeur=V. Buck |date=1863}} suivi du suffixe ''-ingen'' francisé en ''-ange''. == Histoire == Village de la seigneurie de Cattenom ; siège d'une justice haute, moyenne et basse ; Évange a également fait partie de la mairie de Hagen et de la paroisse d'UsselskirchErnest de Bouteiller, ''Dictionnaire topographique de l'ancien Département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle'', Paris, Imprimerie nationale. Cette localité est mentionnée dans plusieurs dénombrements de feux fiscaux de la prévôté de ThionvilleJules Vannérus, ''Dénombrements des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny'', Bruxelles, 1921.. Chef-lieu communal après 1789, Évange est réuni à la commune de Breistroff-Grande par décret du . == Démographie == | 1800 = 48 | 1806 = 58 }} En 1817, il y a 60 habitants répartis dans 8 maisonsClaude Philippe de Viville, ''Dictionnaire du département de la Moselle : Contenant une histoire abrégée'', Metz, 1817 et en 1844, la population est de 76 personnes réparties dans 9 maisonsFrançois Verronnais, ''Statistique historique, industrielle et commerciale du département de la Moselle'', Metz, 1844.. == Économie == Au début du , l'économie d'Évange est essentiellement concentrée sur des activités agricoles ; sachant que ce hameau avait en 1817 un territoire productif de dont 18 en bois. == Monuments == * Bildstock, érigé en 1540 et mesurant une hauteur totale de , il se compose d'un socle carré, d'un fût octogonal, de quatre niches de style gothique flamboyant dans lesquelles il y a plusieurs saints, d'une toiture à double bâtière, le tout étant surmonté d'une croix fleurdelisée et percée au milieu * Oratoire, dans lequel un Christ en croix a été volé en == Linguistique == Le dialecte francique de Rodemack diffère très peu de celui parlé à Esing, Faulbach, Semming, Fixem, Évange, Boler, Basse-Parthe, Haute-Parthe et Boust. Ces 10 localités ont à peu près le même vocalisme et le même nombre de diphtongues (le dialecte de Rodemack en a 10), elles forment ainsi une petite aire linguistique et seul quelques mots sont différents à l'intérieur de cette aire. Par ailleurs, la diphtongue [ëu] existante à Évange, correspond à la voyelle longue [ö] existante à Breistroff-la-Grande. Autrement dit, la diphtongue [ëu] existe dans le dialecte d'Évange mais n'existe pas dans le dialecte de Breistroff-la-Grande. == Notes et références == Evange Catégorie:Commune disparue au XIXe siècle Catégorie:Prévôté de Thionville | null | null | null | null |
Étreux | | Departement = | Arrondissement = Vervins | Kanton = Guise | Plz = 02510 | Insee = 02398 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 1 482 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 036 }} '''Étreux''' ass eng Gemeng am franséischen Departement Aisne an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Vervins Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Vervins Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1939-1945 kruten | Étreux | | année_pop = | gentilé = Étreusien(ne)s | siteweb = [http://www.etreux.fr/ etreux.fr] | géoloc-département = Aisne/Hauts-de-France }} '''Étreux''' est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. == Géographie == |type3=shape|id3=Q3093 |fill3=#000000 |fill-opacity3=0|stroke-color3=#000088|stroke-width3=2 }} }} }} 1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes. }} === Localisation === vignette|center|400px|Panorama du village. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontaine-les-Vervins », sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étreux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine d'Étreux, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre.. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Nouvion-en-Thiérache, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (25,7 %), zones urbanisées (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Estron'' (1114) ; ''Territorium de Estruen'' (1189) ; ''Estruem'' (1207) ; ''Estreuil'', ''Estreuz'' (1561) ; ''Estreux'' (1566) ; ''Estreux-Landrena'' (1568) ; ''Estreul'' (1587) ; ''Estreu-Landrena'' (1599) ; ''Estreux-Landrenal'' (1661) ; ''Estreux-Landrenas'' (1709) ; ''Estreux-Landernat'' (1723) ; ''Étreu-les-Landerna'' (1742) ; ''Estreux-Landerna'' (1773).. Issu du mot estrée caractéristique des pays de langue d'oïl en France. C'est un terme de l'ancien français pour désigner une route pavée (du latin ''strata'' (via)).. Étreux est situé sur la voie romaine secondaire qui reliait Saint-Quentin à Étrœungt (autre déformation de ''strata'').. == Histoire == Durant la Grande Guerre, Étreux a été occupé d' à et siège d'une Kommandantur allemande. Cette occupation est décrite dans le ''Journal de Pabert''. Le , au hameau du Gard, à la suite d'une embuscade de la Résistance, les Allemands arrêtent et fusillent 36 hommes et brûlent de nombreuses maisons. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune d'Étreux est membre de la communauté de communes Thiérache Sambre et Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Guise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux.. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Guise pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.. === Administration municipale === vignette|upright=1.2|L'hôtel de ville. ..|Date à jour=28 mai 2020}} == Démographie == thumb|droite|Carte postale de la gare vers 1920. == Culture locale et patrimoine == vignette|L'église se mirant dans le [[canal de la Sambre à l'Oise..]] === Lieux et monuments === * Hameau du Gard : '''monument « Aux victimes du »'''. * Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge. === Personnalités liées à la commune === Albert Denisse, brasseur et auteur d'un témoignage sur l'occupation d'Etreux pendant la Grande Guerre. === Héraldique === .. | ornements = Croix de guerre 1914-1918 et croix de guerre 1939-1945 }} == Voir aussi == === Articles connexes === * Communes de l'Aisne * Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale === Liens externes === * * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=9649 Étreux sur le site de l'Institut géographique national] * [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=02298-COM Étreux sur le site de l'Insee] * * == Notes et références == === Notes et cartes === ==== Notes ==== ==== Cartes ==== === Références === Catégorie:Étreux Catégorie:Commune dans l'Aisne Etreux Catégorie:Aire d'attraction du Nouvion-en-Thiérache Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Etreux | Étreux | |term = 2022–2026 |intercommunality = |coordinates = |elevation m = 144 |elevation min m = 115 |elevation max m = 160 |area km2 = 10.36 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étreux''' is a commune in the Aisne department in Hauts-de-France in northern France. ==History== The first major engagement of the British Expeditionary Force (BEF) in the First World War in August 1914, resulted in what became known as the Great Retreat during the Battle of Mons, in the course of which a strategic rearguard action was called for in order to allow the BEF to escape. Tasked with holding their ground under all circumstances, the 2nd Royal Munster Fusiliers, in their first action in France, achieved a military feat seldom paralleled in modern warfare.[http://www.rmfa92.org/etreux.html The Etreux Rearguard Action] External link to Home Page: Royal Munster Fusiliers Association A brigade may occasionally have the task of trying to delay a whole enemy division. A division may perhaps be deployed in an attempt to turn aside or halt an advancing army corps – but for a single battalion to stem the advance of an entire army by their sole action was unprecedented. In fact, less than a battalion strength, just 3 companies of the 2nd. Battalion of The Munsters halted the advance of the German Army for fourteen hours in the area of Oisny & Étreux during the retreat from Mons on 27 August, thus enabling the rest of the British Army to withdraw to a safe distance of twelve miles. In their action at Ètreux the 2nd Munsters were decimated, with only five officers and 196 other ranks surviving. Nevertheless, the Battalion's action effectively prevented German pursuit of the BEF I Corps.Bowman, Timothy: ''Irish Regiments in the Great War'' "Regular regiments at war" p.49, Manchester University Press (2003) Notes to Bowman above Ch.2: McCance, S.: ''The History of the Royal Munster Fusiliers, vol.II, From 1861 to 1922'' p.119, Gale and Polden, Aldershot (1927) Jervis, H.S.: ''The 2nd Munsters in France'' p.8 & p.12, Gale and Polden, Aldershot (1922) Johnstone, T.: ''Orange, Green and Khaki'' The Story of Irish Regiments in the Great War, 1914–18 pp.27–34, Gill and Macmillan, Dublin (1992) Staunton, M.: ''The Royal Munster Fusiliers in the Great War'' p.26, MA thesis, University College Dublin (1986) They were outnumbered at odds of over 6 to 1, and when finally defeated, the survivors were congratulated on their supreme bravery by the German soldiers they had fought. In 1922, a cross was erected in an orchard in Étreux, just behind the railway station, to the memory of 120 men of the Munsters's 2nd. Battalion who fell there in their last stand on 27 August 1914. The officers and men of the Regiment who died in that battle are buried there alongside the carved monumental cross dedicated to their memory. Part of the inscription reads " In proud and lasting memory of ..... the officers, warrant officers, non-commissioned officers and men of the 2nd. Battalion, Royal Munster Fusiliers ..... who laid down their lives during The Great War in the cause of Freedom and Justice, 1914–1918" The Great War occupation by the Germans soldiers in Etreux has been recorded by Albert Denisse (1868 – 1946) ==Population== ==See also== *Communes of the Aisne department ==References== Category:Communes of Aisne Category:Aisne communes articles needing translation from French Wikipedia | Étreux | '''Étreux''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Aisne in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Vervins, zum Kommunalverband ''Thiérache Sambre et Oise'' und zum Kanton Guise. == Geographie == === Lage === Étreux liegt im Norden Frankreichs in der Thiérache am Zusammenfluss von Noirrieu und Morteau. Hier endet der Canal de la Sambre à l’Oise. === Nachbargemeinden === Umgeben ist Étreux von den Nachbargemeinden Oisy im Norden, Boué im Nordosten, La Neuville-lès-Dorengt im Osten und Süden, Vénérolles im Südwesten und Westen sowie Wassigny im Nordwesten. == Geschichte == Zu Beginn des Ersten Weltkrieges gelang es den britischen Expeditionsstreitkräften, Étreux bis zum 27. August 1914 zu halten. Die 2nd Royal Munster Fusiliers wurden als Bataillon fast vollständig aufgerieben. Auch die deutschen Truppen, die mit etwa 5000 Mann zahlenmäßig sechsfach überlegen waren, zahlten mit 1500 Toten einen hohen Preis. === Bevölkerungsentwicklung === == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Notre-Dame de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge mini|links| == Weblinks == * [http://www.etreux.fr/ Offizieller Internetauftritt der Gemeindeverwaltung Étreux] == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Hauts-de-France Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Étretat | | Departement = | Arrondissement = Le Havre | Kanton = Octeville-sur-Mer | Insee = 76254 | Plz = 76790 | Koordinaten = | Fläch = 407 | Bevëlkerung = 1.242 | Bevëlkerungsdatum = 2018 | Bild = Etretat Platz 1.JPG | Bildtext = Märei }} '''Étretat''' ass eng Uertschaft a Gemeng a Frankräich, am Departement Seine-Maritime an der Regioun Normandie. Et läit 25 km nërdlech vu Le Havre, op der Küst vun der Manche, op der sougenannter Côte d'Albâtre déi Deel ass vum Pays de Caux. Et ass international bekannt fir seng Fielse laanscht d'Mier aus wäisser Kräid, absënns déi 3 Béi dodrann, a seng Plage aus groe Kiselsteng. Étretat war e klengt Fëscherduerf, dat sech am 19. Joerhonnert zu enger beléifter Destinatioun fir Kënschtler entwéckelt huet. De Jacques Offenbach oder Guy de Maupassant hunn do mat hire Frënn Fester gefeiert. Moler wéi de Gustave Courbet, den Eugène Boudin oder de Claude Monet hu mat hire Molereie vun der Uertschaft zu hirer Bekanntheet bäigedroen. Och Schrëftsteller wéi de Gustave Flaubert oder de Maurice Leblanc hunn zäitweileg oder fir méi laang do gewunnt. Vum leschtgenannte gëtt et eng Episod vu senger Serie ''Arsène Lupin'' mam Numm ''L'Aiguille creuse'', déi do spillt. == Biller == Aiguille2.jpg|D'''Porte d'Aval'' an d'''Aiguille'' Manneporte en soir.jpg|Manneporte La chapelle Notre-Dame-de-la-Garde et les falaises d'Etretat.jpg|D'Kapell ''Notre-Dame de la Garde'' uewent der ''Porte d'Amont'' mat Vue op d'''Porte d'Aval'' an d'''Aiguille'' == Étretat an der Molerei == La Falaise d'Étretat après l'orage - Gustave Courbet.jpg|Gustave Courbet, ''Étretat'' Gustave Courbet 019.jpg|''La vague'', Courbet, Étretat en 1869–1870, musée André-Malraux, Le Havre Claude Monet 019.jpg|Claude Monet, ''Étretat'', 1883 Claude Monet 020.jpg|Claude Monet, ''Étretat, la plage et la porte d'Amont'', 1883 Claude Monet The Cliffs at Etretat.jpg|Claude Monet, ''Étretat, l'aiguille et la falaise'', 1885 Claude Monet-Etretat the Aval door fishing boats leaving the harbour mg 1819.jpg|Claude Monet, ''La porte d'aval avec des bateaux partant à la pêche'', 1885 Monet - Regen bei Eretat.jpg|Claude Monet, ''Pluie à Étretat'', 1884 Monet - Sonnenaufgang bei Etretat.jpg|Claude Monet, ''La falaise d'Étretat, soleil couchant'' Grosse mer à Étretat - Claude Monet.jpg|Claude Monet, ''Tempête à Étretat'', 1868 La Porte d'Aval by Claude Monet.jpg|Claude Monet, ''Marée Haute'', 1885 Claude Monet 005.jpg|Claude Monet, ''Bateaux sur la plage à Étretat'', 1885, Fondation Bemberg, Toulouse The Manneporte near Étretat.JPG|Claude Monet, ''La Manneporte à Étretat'', 1886 == Um Spaweck == * [http://www.etretat.fr/ Websäit vun der Gemeng] Kategorie:Gemengen am Departement Seine-Maritime Kategorie:Uertschaften am Departement Seine-Maritime Kategorie:Séibieder a Frankräich | Étretat | | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Étretatais | siteweb = [http://www.etretat.fr etretat.fr] | géoloc-département = Seine-Maritime/Normandie }} '''Étretat''' est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Ce bourg se trouve au nord du Havre, sur le littoral de la Manche, sur la côte d'Albâtre qui fait partie du pays de Caux. Jadis modeste village de pêcheurs, Étretat devient au une station balnéaire à la mode et un territoire de prédilection pour la société bourgeoise et intellectuelle en quête de loisirs. Le site attire alors les artistes comme Jacques Offenbach ou Maupassant qui y organisent des fêtes pour leurs cercles d'amis. Des écrivains normands comme Flaubert, des peintres comme Marquet, Courbet, Boudin ou encore Monet contribuent alors à sa renommée, tout en en immortalisant sa singularité et en trouvant une source d'inspiration tour à tour apaisée ou violente, habitée, mystérieuse. Sans oublier Maurice Leblanc, qui y vit, et contribue au mythe entourant le site avec ''L'Aiguille creuse'', repaire d'Arsène Lupin. Ses falaises de craie blanche hautes de plus de 90 mètres, ses trois arches et ses plages de galets grisâtres, relativement proches de Paris, en ont fait un des lieux du tourisme international avec plus de trois millions de visiteurs par an"Après 3 "selfies" mortels en 2022, de nouvelles mesures de sécurité à Etretat pour éloigner les promeneurs du vide" par Sylvie Callier sur France 3 le 09/02/2023 [https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/apres-3-selfies-mortels-en-2022-de-nouvelles-mesures-de-securite-a-etretat-pour-eloigner-les-promeneurs-du-vide-2710558.html], au point que le classement des endroits où ne pas aller, pour les préserver, du guide américain Fodor's, Article dans Positiv [https://positivr.fr/tourisme-durable-voici-la-liste-des-32-villages-a-decouvrir-en-2023/]Article dans ETX [https://dailyup.etxstudio.com/articles/rn/fr/news_JpPqXe8g/destinations/un-guide-americain-fait-le-pari-dun-classement-des-destinations-ou-il-ne-faut-pas-aller-pour-la-bonne-cause], mentionne explicitement Etretat dans un groupe de villes et lieux à éviter. == Géographie == === Description === vignette|Étretat vu par le satellite Spot. vignette|Sur la plage d'Étretat, les trois [[Épi (maritime)|épis en ciment chargés de piéger les galets emportés par la dérive littorale, ont été implantés dans la seconde moitié du puis ont été renforcés et rallongés.]] vignette|Strates de silex qui expliquent la présence de galets sur la plage. Encoches de sapement creusées par la mer au pied des falaises. Étretat est une commune balnéaire et touristique située le long de la Manche, sur la côte d'Albâtre, proche de l'estuaire de la Seine, marquée par ses falaises et célèbre pour ses trois arches successives. Elle se trouve à au nord du Havre, au nord-ouest de Rouen et à la même distance au nord-est de Caen. Elle est desservie par l'ancienne RN 40 (actuelle ). Les falaises d'Étretat sont constituées de calcaire du Crétacé, c'est-à-dire, pour l'essentiel, de la craie blanche à silex du SénonienPierre Auger et Gérard Granier, ''Le Guide du Pays de Caux'', Éd. la Manufacture 1993, ., plus précisément du Turonien au Coniacien.. Il n'y a pas d'autres minéraux, contrairement à ce que l'on observe ailleurs sur ce même littoral cauchois (par exemple le grès dans le nord du département de Seine-Maritime, aux environs de Dieppe), ni de calcaire oolithique du Jurassique comme celui des falaises du Calvados qui est de teinte plus jaune. On y distingue donc uniquement les strates régulières de silex, ce qui explique la présence de galets sur la plage. En effet, à la suite de l'effondrement de pans de falaise, le calcaire et le silex se trouvent au contact de l'eau de mer qui dissout le calcaire et l'action des vagues polit le silex pour en faire des galets. Plus à l'est, le visiteur trouve à Fécamp des falaises calcaires qui comptent parmi les plus hautes de ce type avec au cap Fagnet et en haut de la côte de la Vierge, contre seulement au maximum côté aval et 84 au maximum côté amont à Étretat. Au pied des falaises, on constate la présence d'éboulis qui proviennent de la chute de pans entiers de roche. En effet, l'eau de pluie s'infiltre dans la craie poreuse et l'action du gel peut alors s'ajouter à ce phénomène destructeur. Comparativement, l'action de la mer est moindre, bien que son rôle ait un effet établi dans le processus de destruction des falaises, car elle en érode la base en pratiquant des encoches de sapement. Autrement dit, , ..}} L'existence de trois arches successives : la ''porte d'Amont'', la ''porte d'Aval'' et la ''Manneporte'' ne serait pas liée à l'origine à l'érosion marine, mais à l'action d'une rivière souterraine parallèle à la plage qui aurait creusé son lit dans la falaise avant le recul non uniforme de celle-ci, matérialisé par trois caps. L'érosion sur ces caps fragilisés par le conduit interne de la rivière serait à l'origine des trois arches à leur tour érodées plus ou moins complètement. Une seconde rivière souterraine serait à l'origine d'une seconde série d'arches dont l'une a uniquement son plancher d'effondré (les autres ont complètement disparu). Le pilier de l'arche correspondrait ainsi à l'« aiguille » d'un calcaire plus dur qui a empêché sa dissolution définitive, d'où cette extraordinaire création de la nature. Ensuite, la mer aurait élargi les arches, donnant au site l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui. Une autre hypothèse met au contraire l'accent sur une érosion différentielle par la mer, qui serait liée aux caractéristiques de dureté de la craie locale dans la zone de balancement des marées.. ; Paysage Cette côte rocheuse accidentée, en particulier ces deux falaises qui encadrent la baie ont contribué à la renommée de l'endroit. La Porte d'Amont est au nord-est (en regardant vers la droite si face à la mer). C'est un promontoire en pente avec une arche surbaissée. À l'opposé se trouve la Porte d'Aval, une falaise plus haute (plus de 80 mètres) et plus spectaculaire avec son sommet divisé connu sous le nom d'Aiguille. Au fur et à mesure que le visiteur se rapproche d'Amont depuis Aval, ce pic se déplace jusqu'à ce qu'il soit en partie visible à travers l'arc.. Fichier:Photo de l'aiguille d'Étretat.jpg|Photo de l'aiguille d'Étretat. === Communes limitrophes === |nord-est = |est = Bénouville |sud-est = Bordeaux-Saint-Clair |sud = Le Tilleul |sud-ouest = Le Tilleul |ouest = |nord-ouest = }} === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement ; forte humidité de l’air (plus de avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Octeville-sur-Mer à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étretat est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral.. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.. === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (25,7 %), prairies (24,9 %), zones urbanisées (20,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,2 %), forêts (10,3 %), zones humides côtières (6,8 %), eaux maritimes (0,7 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Logement === Le parc de logements, dont l'importance est stable, se transforme progressivement : nombre de résidences principales deviennent des résidences secondaires pour les estivants, ou restent vacants. === Voies de communications et transports === == Toponymie == === Attestations anciennes === .Charles de Beaurepaire, Jean Laporte, ''Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime'', Paris, 1982-1984, ). ., ''Strudard'' en 1040 [?]Abbé Cochet, ''Ibidem''. *''Estrutat''Chartes des abbayes de Valmont, du Valasse, de Fontenelle et de Fécamp, Rôles de l'échiquier, bulle des papes.''Neustria pia'', .Pouillé d'Eudes Rigaud. du au F. de Beaurepaire, . *''Strutart'' en 1166-1173Beaurepaire (Charles de), Laporte (dom Jean), . *''Estrutart''Sir William Dugdale, ''Monasticon Anglicanum'' t II, .''Magni rotuli Scaccarii Normanniae sub regibus Angliae'' : ''Les Grands Rôles de l'échiquier de Normandie'', publication de la Société des antiquaires de Normandie, t. XV. . du au *''Estretat'' en 1203Bulle d'Innocent III à l'abbaye de Montivilliers, copie du dans l''Antimoine'' du curé de Rouelles. *''Estrutart, Estrudard, Estructat, Estrutat'' au Cartulaire de l'abbaye de Fécamp. *''Strutat'' en 1397-99 *''Etretat sur-la-mer'' en 1433 *''Estretat'' en 1433 *''Strusarda'', ''Strünsaert'' en 1586Lucas Janszoon Waghenaer, ''Speculum nauticum super navigatione maris occidentalis'', Leyde, Frans Van Raphelengen, 1586. *''Estretal'' en 1630-1631Gérard Mercator, ''Atlas sive cosmographicae meditationes de Fabrica Mundi et Fabricati Figura Primum a Gerardo Mercatore inchoatae deinde a Iudoco Hondio Piae memoriae ad finem perductae, Iam vero multis in locis emendatae et de novo in lucem editae'', Hendrick Hondius, Amsterdam, 1630 ; Johann Cloppenburg, Amsterdam, 1632.Nicolas Tassin, ''Les Plans et profils de toutes les principales villes et lieux considérables de France'', ''Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie, avec la carte générale et les particulières de chascun gouvernement d'icelles'' (1631). *''Estretot'' en 1600-1650François Ranchin, ''Description générale de l’Europe quatriesme partie du monde avec tous ses empires royaumes, estatchroniques, et republiques'', Claude Sonnius et Denys Bechet, Paris, 1643.''Description dv pais de Cavx'', carte dessinée par Jean Le Clerc et gravée par Salomon Rogers, 1600 - 1650. *''Strataliœ portes'' en 1657Kaspard Mérian, ''Topographia Galliæ'', Francfort 1657. *''Estretat'' en 1715-1766''Carte particulière du diocèse de Rouen dressée sur les lieux'' par Mr Frémont de Dieppe sous les yeux et par les ordres de feu Mre Jacques Nicolas Colbert, archevesque de Rouen / gravée par Berey, Paris, 1715.''Carte réduite de la Manche'' par Belin, 1766. *''Etretat'' en 1757 *''Étretat'' en 1792-1795''Les Côtes de France'', d'après les plans levés en 1776 par MM Lacouldre de la Bretonnière et Méchain, publié en 1792, ''pour le service des vaisseaux de la République.''Noël de la Morinière, ''Essai sur la Seine-Inférieure'', 1795. }} === Étymologie === L'étymologie du lieu a beaucoup stimulé l'imagination des érudits du passé, des auteurs de sites internet et ne fait pas l'unanimité parmi les toponymistes modernes : ==== Conjectures anciennes ==== vignette|Photographie ancienne du presbytère et de l'église d'Étretat Au , l'Abbé Cochet, . cherche à établir l'« orthographe » d'Étretat et pour cela, il cite, avec une certaine exhaustivité et précision, les formes anciennes. Cependant, il considère comme des corruptions (''sic'') les deux formes les plus anciennes ''Strutat'' et ''Strudard''. Curieusement, il retient le nom d''Estretal'', attesté seulement à partir du , comme pertinent, sans doute parce qu'il est « répété aujourd'hui par beaucoup d'habitants de nos campagnes. » (il veut certainement dire « Étretal »). À l'époque, on n'a pas conscience que les noms propres, comme les noms communs, peuvent s'altérer au fil des siècles dans la bouche des gens du peuple. Par contre, il considère la forme isolée et tardive ''Étretot'' comme étant « évidemment une corruption », puisqu'elle n'apparaît que sous la plume des géographes (qu'il oppose aux habitants de nos campagnes avec un certain bon sens) et il rejette aussi implicitement les formes anciennes récurrentes ''Estrutat'', ''Estrutart'', comme savantes. Selon lui, la désinence ''tot'' (''sic''), si elle est commune en pays de Caux, ne se rencontre pas dans des vallées. L'abbé privilégie une étymologie latine d''Estretal'' conformément à sa formation : ''stratœ talus'', qui comporterait aujourd'hui un astérisque *''Stratae talus'', car cette forme n'est pas attestée. Elle signifierait, selon lui, ''strata'', voie pierrée, « traduite en français généralement par ''étré'' »On dirait aujourd'hui que l'appellatif toponymique ''estrée'' est le réflexe du latin ''strata'' (''via''). et il y associe les noms de lieux Étréville (''stratae villa'', c'est-à-dire ''*Stratae villa''), Étrécauchie (''stratae calceia'', c'est-à-dire ''*Stratae calceia''), Étrépagny (''stratae pagus'', c'est-à-dire ''*Stratae pagus'') et Étréham (''stratae hammus'', c'est-à-dire ''*Stratae hammus''), toutes ces formes étant de son invention. Le second terme ''talus'' serait issu du celtique ''tal'' et signifierait « marché » ou « extrémité » (''sic''). En réalité, selon les principes de la phonétique historique, ''Strutat'' aboutit à ''Estrutat'' et ''Strudard'' à ''Estrudard'', et l'évolution de ''Strutat'' en ''Étretat'' est régulière et récurrente en langue d'oïl (cf. par exemple le gallo-roman STUDIA > ''estudie'' > ''estuide'' > ''étude'')Cette évolution correspond à un phénomène d'épenthèse dans le groupe [s] + consonne en gallo-roman.. Aussi, même s'il fut employé par les habitants des campagnes, ''Estretal'' n'a pas beaucoup plus de raisons qu''Estretot'' d'être l'« orthographe originelle » du toponyme. Quant à l'affirmation de l'abbé sur la « désinence ''tot'' », qui est en fait un appellatif toponymique suffixé ''-tot'', selon laquelle ''-tot'' ne s'applique jamais à un lieu situé dans une vallée, elle est contredite sur un simple exemple : Hautot-sur-Seine. Outre le fait qu'elle ne correspond à aucune attestation ancienne, son explication par ''*Stratae talus'', composé pour le moins insolite, se heurte à de sérieux arguments. De plus, l'abbé semble ignorer l'existence en ancien français du terme ''estrée'' « route », issu effectivement du latin ''strata (via)'' et qui, comme il le pressent, constitue bien le premier élément d'Estrée-Cauchy, mais celui-ci est identifié comme tel dès l'origine : ''Estrées'' en 1096Albert Dauzat et Charles Rostaing, ''Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France'', Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet), p. 274b., forme sans rapport avec les attestations anciennes d'Étretat à la même époque. Quant aux autres toponymes cités, leurs formes anciennes véritablement attestées ne montrent aucune relation avec l'ancien français ''estree'' : Étréville (''Sturivilla'' vers 1054), Étrépagny (''Sterpiniacum'' 628, ''Stirpiniaco'' 872) et Étréham (''Œsterham'' 1350). En outre, ni ''-ville'', ni ''-ham'' ne sont généralement associés à un appellatif roman comme premier élément et ''pagus'' ne peut pas aboutir régulièrement à ''-pagny''. Il y a bien un élément ''tal'' en celtique, ou plus précisément le gaulois ''talu'' qui signifie « front, surface »Xavier Delamarre, ''Dictionnaire de la langue gauloise'', Errance, Paris, 2001, .. Il apparaît dans le radical du mot gallo-roman TALUTU qui a certes donné ''talus'', mot français, mais apparemment aucun autre dérivé. Le latin classique ''talus'' en revanche signifie « osselet du paturon de certains animaux, qui servait à jouer aux osselets » et ne convient pas ici. Il est probable que le mot prononcé [etrœtal] (et non pas [etretal]) soit le résultat d'une évolution populaire de la forme ''Estrutart'' où la finale [-ar] aurait fait place à [-al] : cette altération a pu être motivée par l'analogie avec les noms en ''-dalle'', fréquents dans le pays de Caux cf. aussi le hameau de ''Taintal'' (ancien lieu-dit au sud de Valmont, cf. Cassini), attesté sous la forme ''Stendala'' au . L'abbé fait cependant remarquer avec une sagesse toute scientifique « les rapprochements sont la meilleure voie, la seule peut-être où doive marcher l'étymologie, si elle veut jamais s'élever jusqu'au rang de science » et « hâtons-nous de sortir du royaume des conjectures et des tâtonnements, pour nous placer sur le terrain de l'histoire et des réalités ». Ce type d'explications se retrouve encore dans divers ouvrages sur l'histoire d'ÉtretatRaymond Lindon, ''Étretat, son histoire, ses légendes'', les Éditions de Minuit 1963. et sur plusieurs sites internet[http://www.etretat-info.com/divers/histoire-d-etretat.htm Histoire et étymologie d'Étretat sur Etretat-info.com].. À titre d'exemple : ''estre'' qui veut dire étroit et pourrait évoquer la configuration d'Étretat serré entre deux falaises, ou encore ''estruere'', verbe latin signifiant « trouer, percer »''Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime'', t. I, Haute-Normandie, Éd. Flohic 1997. ..}} Ces différentes hypothèses ne correspondent en rien à la nature des formes anciennes mentionnées plus haut et ne sont pas basées sur une analyse linguistique des éléments attestés, ainsi le latin ''ostrea'' a donné ''oistre'' en ancien français (jusqu'au ) et ''huître'' parallèlement. ''*Ostreosa'' (non attesté) aurait donc évolué en ''*oistreuse'' ou ''*huîtreuse'' et ''statio'' en ''estacïon'' (''estacion'' attesté fin , moderne ''station'', forme savante attestée à partir de la fin du également). Quant au ''estre'' proposé par ces sources, on peut supposer qu'il s'agit d'une forme parallèle à ''étroit'', issu du latin ''strictus'', en réalité ce terme n'existe pas en ancien français avec la signification d'« étroit », mais au sens de « ce qui est à l'extérieur » (terme issu du latin ''exterus''). En outre, on ne trouve aucune tentative pour expliquer l'élément ''-tat''. ''E(x)struere'' est avec ce sens un terme de latin médiéval., forme fabriquée d'après le latin ''exstruere'' (italien ''estruere'') « construire, édifier, amasser », contaminée par l'ancien français ''troe'' « trou » (issu d'un bas latin ''*traucum'') même chose que pour l'hypothèse précédente, d'où procède ''-tat'' ? ==== Études modernes ==== Les toponymistes, au contraire, analysent les différents éléments composant ''Étre-tat'' ou ''Étr-etat'', à partir des formes les plus anciennes (''Stru-tat'', ''Stru-tard''), les plus régulières, et dont l'évolution s'explique par les lois de la phonétique historique. Ils notent le caractère insolite de la finale ''-at'', dans une région de langue d'oïl comme la Normandie. En effet, il ne peut pas s'analyser comme une terminaison ''-at'' issu du suffixe gallo-roman *-ATU, inexistant en Normandie sous cette forme, car son évolution aurait régulièrement abouti à la terminaison ''-é'', éventuellement à ''-et, -ey'' ou ''-ay''. Or, cette mutation est antérieure au . Par conséquent, il ne peut pas s'agir d'un nom de lieu celtique ou gallo-latin terminé par ''-at-'' (cf. le toponyme gaulois ''Condate'' devenu '''' au nord de la France) et c'est une formation toponymique postérieure à cette évolution phonétique. Il s'agit vraisemblablement d'une formation médiévale du , ou . * Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent ce toponyme comme obscurAlbert Dauzat et Charles Rostaing, , .. * François de Beaurepaire hésite sur la nature des deux éléments contenus dans ce nom de lieu. Il reconstruit les formes ''*Sturstat'' et ''*Turstat''. Le second élément ''-stat'' serait issu du vieux norrois ''stadr'' (''staðr'') « lieu, place », tout comme les noms de lieux du Jutland en ''-sted'' et d'Angleterre en ''-stead''. Il pense sans doute que l'alternance des formes anciennes en ''-ard'' et en ''-at'' peut se justifier par le [r] de l'ancien scandinave ''staðr'' qui se serait amuï, engendrant une forme parallèle en ''-at''. Quant au premier élément, il s'expliquerait par l'adjectif vieux norrois ''stur'' « grand », aussi porté comme anthroponyme, ou encore ''Thor'' (''Þórr''), fréquemment attesté comme nom de personne en Normandie dans les noms de lieux de type par exemple. Remarque : l'adjectif qui signifie « grand » en vieux norrois est ''stórr'' et non pas ''stur'', d'où islandais ''stór'' et norvégien ''stor'' « grand ». * Ernest Nègre reprend l'analyse de Fr. de Beaurepaire sur la base, toutefois, d'un surnom scandinave différent : ''Styrr'' (variante vieux danois ''Styr''[http://www.nordicnames.de/w/index.php?title=Special%3ASearch&ns0=1&ns14=1&redirs=0&search=Styrr&fulltext=Search Site de Nordic Names : Styrr, Styr].) > latinisé en ''Esturus'' dans les textesErnest Nègre, ''Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., vol. 2'', Librairie Droz 1991. . (''y'' se prononce « u » dans presque toutes les langues germaniques). Ernest Nègre considère implicitement que le [s] de ''staðr'' s'est assimilé au [r] de ''Styrr'', c'est-à-dire ''*Styrrstaðr'' > ''*Styrrtaðr''. * René Lepelley se contente de l'explication de Beaurepaire.. * Jean Renaud est le seul à donner une version radicalement différente de l'étymologie du lieu. Le second élément serait issu du vieux norrois ''stakkr'' « rocher élevé, en mer » bien attesté près des établissements vikings : ''stakk'' aux Shetland, ''stac'' aux Hébrides, et que l'on retrouve sur la côte des Îles de la Manche et du Cotentin sous les formes ''étac'' ou ''état'', comme l'Étacq à Jersey, l'État à Chausey ou l'État, rocher au large de Jobourg (cf. stack). Le premier élément serait peut-être le vieux norrois ''stútr'' utilisé dans le sens de « dressé, projeté ». Selon lui, le nom a dû s'appliquer à la fameuse aiguille d'Étretat : le « rocher dressé »Jean Renaud, ''Vikings et noms de lieux de Normandie'', éditions OREP, 2009. .. L'évolution phonétique serait la suivante ''*Stútrstakkr'' > ''*Sturstac'' > ''*Sturtat'' > ''Strutat''. On ne conserve cependant aucune trace de ces évolutions phonétiques complexes dans les formes anciennes. L'hypothèse de François de Beaurepaire, par l'anthroponyme vieux danois ''Thor'' ou vieux norrois ''Þórr'', peut convenir dans la mesure où ce nom de personne a parfois évolué en ''Tur-'' lorsqu'il est associé à un autre mot norrois. NL ''Toretot'' > Turretot, ''*Torcleville'' (''Torclevilla'' 1158) > Turqueville ; NP ''Thorgisl'' > Turgis, ''Thorketill'' > Turquetil. En outre, on constate aussi des métathèses et des évolutions de la voyelle initiale, comme dans NP Turquetil > Truptil (Pays de Caux) ; NL ''*Tormodeville'' (''Tormodi villa'' 1025) > Trémauville. Le passage de ''*Þórrstaðr'' à ''*Storta(r)t'', puis ''*Sturta(r)t'' et enfin ''Struta(r)t'' vers 1040 serait la conséquence de deux métathèses successives. Parallèlement, on note l'extrême fréquence de celles-ci dans le dialecte local, le cauchois, exemple : ''eune frémi'' « une fourmi ». Dans l'hypothèse ''*Þórrstaðr'', il existe un nom de lieu équivalent en Norvège, Torstad, situé sur le littoral dans le Nord-Trøndelag (voir aussi le lieu Þórðarstaðir en Islande). Cependant, le premier élément ''*Stur-'' > ''Stru-'' > ''Estru-'' semble se retrouver dans Éturville (''Sturvilla'' 1165, Manche) et Étréville (''Sturivilla'' vers 1054; ''Esturvilla'' vers 1148; ''Sturvilla'' en 1179, Eure)François de Beaurepaire, ''Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure'', Éd. Picard 1981. .. Il s'agit probablement du nom de personne masculin d'origine scandinave ''Styr(r)'' qui se perpétue dans les noms de famille normands Estur, encore en usage dans le pays de Caux et Étur, dans le pays de Caux et le Cotentin[http://www.geopatronyme.com/cgi-bin/carte/nomcarte.cgi?numero=0336191&periode=4 Géopatronyme : Répartition du nom de famille Estur].. Dans ''Estrutat'', il a d'abord subi une métathèse de ''Stur''- en ''Stru-'', d'où ''Estru-'' au lieu d''Estur''. Ce mot fait directement écho sur le plan phonétique, avec un ancien anthroponyme normand ''Esturman'', latinisé en ''Strumannus'', mentionné dans le ''Cartulaire de Jersey'' et dont la forme originelle est ''Sturmannus'', issu du vieux norrois ''stýrimaðr''Elisabeth Ridel, ''Bateaux de type scandinave en Normandie ( - )'' . in ''Colloque international de la Hague, L'Héritage des Vikings en Europe de l'Ouest'', Université de Caen 2002. ou vieux danois ''Styrman'', ainsi que l'ancien normand ''esturman'' mot-à-mot « homme du gouvernail » → « capitaine ». C'est pourquoi l'hypothèse ''*Styrrstaðr'' > ''*Styrrtaðr'' (avec assimilation de [s] à [r]) d'Ernest Nègre est la plus forte, elle est en outre phonétiquement plus simple. == Histoire == === Préhistoire et Antiquité === D'après des découvertes archéologiques, l'occupation humaine du site remonterait à l'Antiquité. Cependant, on ignore tout des détails de la vie et du rôle tenu historiquement par le village, et même son nom ancien. L'activité a dû toujours être liée à la pêche, avant le développement du village en tant que station balnéaire au et la disparition des pêcheurs à la fin du . Une vieille légende attribue la fondation du village à des Vikings, qui surgissant de leur ''esnèque'' (drakkar), auraient tenté d'abuser d'une Dame Olive, une sainte femme fort riche, qui avait coutume de se baigner ou de laver son linge dans la fontaine au pied d'un rocher. Le nom de « Fontaine Olive » a subsisté pour désigner sur la plage, une source devenue sous-marine par le recul du littoral et matérialisée par une enceinte carrée d'époque antique. Agglomération secondaire dans l'Antiquité, Étretat était reliée à ''Jvliobona'' ou ''Iuliobona'' (Lillebonne) par une voie romaine. Plusieurs traces de ce passé gallo-romain ont été mises au jour : un aqueduc de trois kilomètres détruit dans la première moitié du , des monnaies, des vases, une villa, un cimetière à incinération relativement modeste de cinq à six urnes en terre cuite accompagnées d'assiettes en terre rouge et de clous en fer, ensuite l'abbé Cochet a encore exhumé quatre nouvelles sépultures avec dix-huit vases. Comme ailleurs, ces objets et infrastructures caractéristiques de la civilisation romaine n'indiquent pas la présence de Romains, mais la conversion progressive des populations celtiques, en l'occurrence les Calètes, à la civilisation romaine perçue par les élites comme plus raffinée. En outre, on note qu'aucune tombe de militaire romain, ni de camp romain datant du Haut-Empire n'a jamais été mis au jour par des archéologues dans le Nord-Ouest de la Gaule. Dans le jardin du presbytère, un autre cimetière recouvrait des ruines d'époque romaine. Il date des Mérovingiens et regroupait, entre autres, des tombes de militaires, comme habituellement dans la région, qui ont livré : une spatha, des agrafes en bronze, des plaques de ceinturon, un scramasaxe. Une douzaine de squelettes, voire davantage, était inhumée en position assise, comme à Londinières, Envermeu, SelzenLudwig Lindenschmit, Wilhelm Lindenschmit : ''Das germanische Todtenlager bei Selzen in der Provinz Rheinhessen dargestellt und erläutert.'' von Zabern Verlag, Mayence 1848 (réimpression, avec préface de Kurt Böhner éditeur, 1969)., au Danemark et en Angleterre (Yorkshire, Northamptonshire). Postérieurement, on a déterré d'autres sépultures contenant des squelettes avec des silex au pied et du mobilier : trois breitsaxes, des boucles et des plaques en fer damasquinés, des épingles en os. Le mobilier recueilli, la présence d'armes, la répartition géographique limitée de tels rites funéraires indiquent l'installation d'étrangers francs ou saxons dans la région, comme il a été analysé avec précision ailleurs, par exemple à Frénouville ou à Vron. On notera également que les Germains tout comme les Celtes, tendaient à la romanisation et à l'assimilation dans l'Empire. === Moyen Âge === vignette|Acte de possession de Harfleur, Montivilliers, Étretat, Fécamp et Lorris au comte de Gueldre en 1293 par le roi [[Philippe IV le Bel - BNF Paris.]] Le lieu est sous l'autorité des ducs de Normandie au , avant de passer sous celle de l'abbaye de Fécamp qui fait établir des ermitages hors du village, dont l'église au et des fermes. Étretat, plus que Fécamp, fournit des bateaux au roi de France Philipe de Valois. Il semble qu'avec la rivalité anglo-française d'alors, le port d'échouage soit abandonnéSur le site de la mairie d'Étretat - http://www.etretat.fr/download/PLU_FINAL/2-Rapport_de_presentation/2.1_diagnostic_et_etat_initial_de_l'environnement.pdf, ou attribué à la seigneurie de Bénouville. Le , le village de pêcheurs est submergéListe des crues historiques marquantes dans [http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/inondations_historiques_repertoriees_avant_2011.pdf].. === Temps modernes === vignette|Gros plan sur l'estuaire d'Étretat dans une carte du - Musée Maison de l'Armateur - [[Le Havredans « 1 - Carte particulière des Costes de Normandie », depuis Dieppe jusqu'à la pointe de la Percée en Bessin (en toises et lieues communes) - Musée Maison de l'Armateur - Le Havre..]] Sur les cartes topographiques conservées à la Bibliothèque Nationale, « ''Strétal'' » apparait comme un lieu-dit en arrière de la côte sur les deux cartes de 1650 de Louis-Nicolas de ClervilleLouis-Nicolas de Clerville, ''Carte topographique des costes maritimes de Normandie et partie de Picardie depuis Étretat jusque à Cayeux et Carte topographique des costes maritimes de Normandie depuis le Port Embessin jusqu'à Étretat''... au Cap d'Antifer dont l'aiguille est l'amer. La carte indique la profondeur de 5 à 8 brasses, indiquant ainsi le danger du marnage de de haut. « ''Estretat'' » paraît en 1740 dans la carte de LemoyneLemoyne, ''Carte d'une partie des costes de Normandie...[Le Tréport - Étretat]''.. Alors que sur les cartes les plus anciennes du pays de Caux une simple rivière et son estuaire sont bien indiquésin ''Description du pais de Caux'' / Salomon Rogers sculpsit 1619., sur une carte de 1753, « ''Etretat'' » apparait comme un vaste port naturel dans un estuaire bien protégécarte particulière des costes de Normandie depuis Dieppe jusqu'à la pointe de la Percée en Bessin.. Il n'y a pas de village juste une église construite au sur la carte de ManginMagin, Nicolas (1663-1742, ingénieur ordinaire). Carte de Fécamp.. En effet en 1665 sous Louis XIV, la plage est placée sous sa protection directe et devient une capitainerie avec une garnison. La dernière autorité militaire en fut Jacques-Nicolas-Joseph-Adam de Grandval qui fit construire en 1786 le Château du Grandval où il est mort en 1811. Sur la plage se trouvait un petit fortin rond dont les ruines sont visibles sur les photographies du in E. Parmentier, ''Étretat : son origine, ses légendes, ses villas et leurs habitants'', Ed. Leroux 1890, .. En 1669, une grande marée ne laisse que des ruines, selon l'abbé Biot dans ''Remarques sur le Havre de Grâce'', ce qui est également indiqué sur la carte de Cassini. En 1782, l'ingénieur Lamblardie décrit la baie comme un port d'échouage, de de large environ mais dont la ville et le sol de la vallée sur une profondeur de sont placés en dessous du niveau de la mer à marée haute, protégée par une digue de galets portés par les maréesCet échouage est Étretat, petit port de pêcheurs , situé à l’embouchure d’un vallon de de largeur, mesuré d’un escarpement à l’autre. La plage où les bateaux peuvent aborder a de longueur ; deux caps qui s’avancent dans la mer jusqu’à de distance réduite, la terminent à droite et à gauche, et forment une baie rentrante en croissant, à l’abri des vents depuis l’ouest jusqu’au nord-est, en passant par le sud. Le sol du vallon qui répond à cette baie, se trouve, sur plus de de longueur, de plusieurs pieds au-dessous du niveau des hautes mers. Tout le village d’Étretat, établi dans cette partie du vallon , n’est préservé des irruptions de la mer que par une digue naturelle que les vagues ont formée avec les seuls cailloux qui proviennent des deux parties saillantes de la côte qui circonscrivent la baie ; aussi la grosseur des galets dont cette digue est formée ne dépasse pas communément celle d’un pouce cube. Les vieillards de ce village ne se ressouviennent que d’une seule irruption de la mer à travers la digue. in Jacques Élie de Lamblardie, ''Mémoire sur les côtes de la haute Normandie comprises entre l'embouchure de la Seine et celle de la Somme, considérées relativement au galet qui remplit les ports situés dans cette partie de la Manche'', Le Havre, 1789, , Bnf. Il propose d'y créer un port. === Révolution française et Empire === C'est une période charnière pour Étretat qui, de village de pêcheursen 1787- Carte de l'embouchure de la riviere de Seine et de la coste du Nord jusqu'à Fescamp sur laquelle le principal cours de cette riviere approche presentement du Port d'Honfleur., va devenir ville balnéaire. Peu à peu, l'activité traditionnelle de la pêche va être supplantée par le tourisme. C'est aussi l'époque où va être définitivement abandonné le projet récurrent de François à Napoléon de construire un port militaire. En effet, les rois de France ont cherché à protéger Le Havre avec différents projets : avec celui de l'amiral Bonivel pour François , un projet pour Colbert, un pour Louis XVI et enfin le projet de Lapeyre pour Napoléon conservé aux Archives départementales de la Seine-Maritime.. En 1761, Jean Huber décrit ''Estretal'' comme « une belle petite ville, près de la mer et a une petite distance du cap d'Antifer »Jean Huber, ''La Géographie Universelle: Où L'On Donne Une Idée Abrégée Des autres parties du Monde en 1757-1761'', .. C'est de cette époque que datent les deux plus anciens bâtiments d'Étretat. vignette|Éléments du parc à huîtres de Marie-Antoinette, fortifiés par l'armée allemande entre 1940 et 1944. vignette|Sources d'eau douce de la rivière souterraine se déversant dans la Manche à Étretat visible à marée basse, avec falaise d'amont au fond. Au , la ville cultive et affine des huîtres pour Marie-Antoinette, et les bourriches d'huîtres sont livrées en une nuit à Versailles pour y être consommées fraîches au matin[https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/dans-le-splendide-paysage-qu-offrent-les-falaises-d-etretat-7174202]. Aujourd'hui, les restes des parcs à huîtres sont bien visibles au bas de la falaise d'aval. En 1777, le marquis de Belvert pour satisfaire la Reine, fait transporter les huîtres par deux sloops, « La Syrène » et la « Cauchoise » depuis la baie de Cancale, après plusieurs mois de raffinage dans l'eau salée de mer et d'eau douce de la rivière souterraine, il les expédiait à Paris, à dos d'âne ou de cheval.. === Époque contemporaine === Pendant la première moitié du siècle, il y a entre vingt-cinq et trente bateaux de pêche sur le ''perrey''. Cependant, dès 1850, leur nombre diminue fortement pour ne plus atteindre qu'une seule unité. Ils sont remplacés par des canots qui pratiquent la pêche côtière. Les ''clinques'', des bateaux traditionnels à clin, naviguaient jusqu'à Dieppe pour pêcher le hareng à la fin de l'automne et le village abritait de . La seule activité restée florissante à Étretat jusqu'à la fin du est la pêche au maquereau, que l'on pratique pendant les trois mois d'été. Le site est découvert par Eugène IsabeyAdolphe Joanne, ''Le Havre, Étretat, Fécamp, Saint-Valery-en-Caux'', Guide Touristique, Ed Hachette, Paris, 1872, . qui vient y peindre six mois en 1820Abbé Cochet, ''Étretat, son passé, son présent, son avenir'', 1853, .. Il fait découvrir le lieu à ses amis et aux peintres romantiques Bonington, Paul Huet, Roqueplan... qui mettent en avant dans leurs peintures l'aspect sombre et tragique des tempêtes, des naufrages et des falaises tombant à pic dans la mer. En 1831, Eugène Lepoittevin s'y fait construire un atelier pour étudier la mer. En 1840, le « Manuel de voyage de John Murray », décrit Étretat à l'attention des touristes anglais et recommande de s'y arrêter sur la route 18 Havre–Dieppe : au sud-ouest de Fécamp, sur la côte, se trouve le village de pêcheur, Étretat, au milieu des rochers qui ont été sculptées par la mer en arches, aiguilles et dans d'autres formes fantastiques. Ce lieu est apprécié des artistes français, et il y a une petite auberge correcte et simple (Au rendez-vous des Artistes). La route menante est mauvaise''Murray's Hand-Book for travellers in France : Normandy, ...'', « Route 18 Havre- Dieppe », 1840, éd. 1848, ..}} Dès 1824 à Dieppe s'installe un établissement de bains où la duchesse de Berry lance la vogue des bains de mer, ce qui entraîne la transhumance de la haute société parisienne et le développement des stations balnéaires adoptant l'architecture néo-normande sur la côte d'Albâtre.. Mais le village de 300 pêcheurs « indigents » apprécié des artistes ne profite pas immédiatement de cette vogue. Il est détruit plusieurs fois à la Pentecôte 1806, 17 février 1807, 1808, 1823 et 6 février 1842 chaque fois faisant de nombreux morts à la suite d'orages et de grandes marées provoquant inondations, torrents de boue transformant le village en « un lac jaune » bien qu'on y ait installé un petit canal avec une écluse, laissant apparaître d'anciennes fortifications-diguesAbbé Cochet, ''Revue de Rouen et de Normandie'', Sociétés des émules, Rouen, 1842, .. ==== Créé sous le Second Empire ==== vignette|Photographie ancienne de l'Hôtel Hauville à Étretat avec ses dépendances. vignette|Photographie ancienne de la gare d'Étretat. Aussi Étretat ne succombe-t-elle à la mode des bains de mer qu'après 1843. Alphonse Karr, auteur d'un roman à succès sur la ville en 1836 ''Histoire de Romain d'Étretat'', va beaucoup contribuer au lancement de la petite station. C'est à cette époque que l'on construit la route de Fécamp et la route du Havre. On établit des liaisons régulières par ''omnibus'' à cheval. C'est avec Napoléon III, le duc de Morny, le comte d'Escherny et Lecomte-du Nouÿ que se met en place un projet de station balnéaire dont les premiers investisseurs sont des musiciens de l'Opéra de Paris. C'est aussi à cette époque que l'on commence à bâtir des villas de style balnéaire, à un rythme de plus en plus soutenu, alors que ce n'était guère le cas avant 1830. On reconstruit également le village, tout comme les villas, avec des silex taillés et des briques. En 1852, s'ouvre un casino de planches et d'ardoises, sous l'égide de la société des ''Bains de mer d'Étretat'' nouvellement créée. On y donne des spectacles tel ''Orphée aux Enfers'' de Jacques Offenbach. Cet opéra bouffe va donner son nom à la villa étretataise de son auteur. Dès cette époque tous ceux qui comptent autour de l'Opéra de Paris, chanteuses, chanteurs, compositeurs, librettistes y font construire une villa, Gustave Charpentier, Jean-Baptiste Faure, Ludovic Halévy, Hortense Schneider, Madame Dorus... et commandent aux peintres des vues des falaises. En 1861, le ''Manuel de voyage Murray'' décrit pour les touristes anglais la gare ferroviaire des Ifs-Étretat, là des fiacres desservent une station balnéaire bien adaptée, « remarquable pour la beauté de son paysage côtier », et où l'on peut séjourner dans les hôtels Blanquet, des Bains, ou Gustave HauvilleJohn Murray, ''A handbook for travellers in France : being a guide to Normandy, Brittany; the rivers Seine, Loire....'', ed. Murray, Londres, 1861, .. La société parisienne prend le « petit train des plaisirs » de la gare Saint-Lazare pour Le Havre à l'occasion de l'exposition universelle du Havre de 1869, où Étretat est vanté pour son pittoresque autant par Courbet que par Alexandre Dumas. Cependant la difficulté du lieu, pris entre des falaises, fait préférer aux banquiers et au duc de Morny le projet de Deauville. La présence de galets et l'absence totale de sable sont sans doute en partie responsables du moindre succès de l'endroit pour la baignade, par rapport à des plages comme Trouville-sur-Mer ou même Dieppe et Le Havre. Cependant, la raison principale est autre : des difficultés d'accès sont engendrées par la mauvaise qualité des voies de communication. En , la ville est prise sans coup férir par des lanciers uhlans prussiens qui semblent déçus par ce lieu réputé du Second EmpireLudovic Halevy, ''Notes et souvenirs, 1871-1872, L'invasion : souvenirs et récits'', chapitre Étretat, , Paris, 1889.. ==== Après l'Empire ==== vignette|Les [[lavandières d'Étretat n'ont pas de lavoir sous abri, mais deux sources qui sourdent à l'ouest de la plage[https://lh3.googleusercontent.com/proxy/snXtgcZ9tZ-W2UpO1mCu33jVxhNortv4kwFBgkkoz7vc3kKKj_ditR82JJkueKAHDXFeWYdobNWBf8vNpmnTX4zfpUaYTTDFzSMIqzXcKdT6vQGuRsQEnnOIQu3GI__hOYRfWG8RtEsbvq0k476_5yjQUpLr2RgODA Plan du littoral, dessiné d'après photo aérienne], tiré de . Le cordon de galets est en gris, le platier rocher en brun. Les deux sources utilisées par les lavandières qui viennent y laver leur linge à marée basse, sont figurées en bleu : les Laveuses (débit de 45 l/s mesuré en 1969 par le BRGM) et la Fontaine d'Olive (débit estimé à 50 l/s). et qui sont alimentées par un ruisseau souterrain venu du Grand Val.]] vignette|Attelage de femmes et d'hommes à un cabestan pour remonter une ''clinque'' (« caïque », un type de bateau à clin typique de la région) sur les galets à Étretat vers 1900. vignette|La gare d'Étretat vers 1910. On enterre alors la petite rivière qui circule dans le Grand Val[https://lh3.googleusercontent.com/proxy/oKzhcYltJBrhDS-bSajzhgEVmPm3C4fE2iEawCQNH2-mdKphlyQDM3h_8ENDlVeEF2iiyz7NRwtLq0eRRvT5Df-pUjQRUbOMeAP9VrGbU01qFmn-BOwBpTCqmqKAE_qx-KTVBG5XSZCLkbCyF1ut645sbBW_kDVvXX8on16yEw Carte géomorphologique d'Étretat], tirée de . qui devient une rivière souterraine qui s'écoule aujourd'hui directement dans la mer et que l'on peut observer à marée basse. De plus comme on peut le constater en se rapportant à la carte de Cassini, la ville gagne sur la mer, sur le ''perrey'', empêchant celle-ci d'entrer dans le val à marée haute. De plus en plus, le lieu prend des allures de rendez-vous touristique international, stimulé par la célébrité des falaises popularisées par les toiles de Claude Monet, dont la cote n'a jamais été aussi élevée, et de Gustave Courbet. La proximité de Paris, du Havre et de Rouen, grâce aux moyens de transport modernes, ne sont pas étrangères au succès de l'endroit. Finalement, une ligne de chemin de fer et une gare mises en service en 1895 achèveront de désenclaver ce lieu de villégiature déjà reconnu.. Les reines d'Espagne Marie-Christine de Bourbon-Siciles et sa fille Isabelle II viennent séjourner régulièrement l'été jusqu'en 1880 dans la résidence du prince Lubomirski (1838-1911), grand chambellan du tsar Nicolas . Le temple protestant d'Étretat est inauguré en 1883 par les architectes Émile Bénard et Charles Letrosne, dans une architecture caractéristique du pays de Caux, en brique et silex. ==== ==== vignette|Photographie ancienne des cabines des bains de mer à Étretat. Si le site naturel d'Étretat reste inchangé, bien que la biodiversité et la qualité des eaux soient menacées, ce sont surtout les aménagements et l'atmosphère même du bourg qui ont subi une grande mutation au par rapport au siècle précédent, déjà prodigue en bouleversements. Confiée à l'architecte de la ville de Fécamp Émile Mauge, l'urbanisation de la ville se voit transformer, avec la construction de bâtiments à colombage, imitant le style normand : le manoir de la Salamandre, les Halles, le Clos Lupin, l'Orfraie, la villa Arthus ou le casino sur le front de mer aujourd'hui détruitÉmile et Jacques Mauge, ''Travaux d'architecture à Fécamp, Étretat et Pierrefiques'', Fécamp, 1937.. ===== De la Première à la Seconde Guerre mondiale ===== vignette|Étretat - Banc du souvenir en granit devant la mer - 1914-1918. Étretat devient, pendant la Première Guerre mondiale, une base arrière et l'hôpital général des armées britanniques et du Commonwealth, puis ''Base Hospital Unit'' de l'armée américaine dont témoignent aujourd'hui les du cimetière britannique et américain, une plaque commémorative sur la halle et un banc de granit sur le perrey sur lequel on peut lire ; « A Etretat, - General Presbyterian HOSP.B.E.F - Souvenir 1917-1918 ». En 1922 est fondée l'association des Amis d'Étretat afin de soutenir son électrification. Beaucoup de Parisiens comptent alors une résidence secondaire dans ce village de pêcheurs.. La Seconde Guerre mondiale met un frein à la croissance du tourisme, qui avait été auparavant favorisée en partie par de meilleures conditions de vie et une plus grande facilité de transport. Le front de mer est mutilé par l'occupant allemand, qui détruit le casino et les villas pour améliorer la défense du site en cas de débarquement allié. Les villas sont occupées et pillées. Plusieurs batailles navales ont lieu devant Étretat. Le à , le bateau allemand VP1501 de de long. est coulé par deux torpilles anglaises. Il repose par de fond. Puis, dans la nuit du à le chasseur de sous-marin UJ1433 de de long est coulé par le torpilleur La Combattante des Forces navales françaises libres. L'épave allemande dite « patrouilleur de Bénouville » repose par de fond. La ville est un lieu de « repos du guerrier » pour les troupes allemandes jusqu'à sa libération en septembre 1944. par la division des Highlanders. Après la guerre, la façade maritime fait l'objet d'une reconstruction moderne dans laquelle le béton domine. La villa de Jean-Baptiste Faure, qui avait fait la réputation d'Étretat au , devenue un hôtel-pension tombé en ruines, est rasée en 1978. ===== Vers le tourisme de masse ===== L'institution des congés payés a marqué, comme ailleurs, le début d'une ère nouvelle. En cela, elle permit d'appliquer à la lettre les propos d'Alphonse Karr selon qui, s'il devait faire découvrir la mer à un ami, « ce serait à Étretat ». On peut situer ce tournant après la Première Guerre mondiale. En effet, une grande partie de l'intelligentsia parisienne, des écrivains, artistes et hommes politiques qui le fréquentaient l'été, a alors déserté ce lieu de villégiature pour des cieux plus cléments et pour échapper au tourisme de masse. Cependant, la « classe des estivants » subsiste toujours dans les années 1960-1980. Ces estivants sont des familles originaires le plus souvent de Paris et de sa région. Ils possèdent parfois une résidence à Étretat depuis plusieurs générations, et les rapports avec les « autochtones » n'ont pas toujours été des plus cordiauxInterview de Benoît Duteurtre, dans ''Les États d'Étretat'', film documentaire télévisé produit par France 3 Normandie en 1991.. Si depuis les années 1960 les ''clinques'' ou ''clincarts'' improprement appelées « caïques » (l'abbé Cochet n'utilise d'ailleurs pas ce mot dans son ouvrage sur Étretat) avaient été complètement supplantées par des bateaux plus modernes, la pêche traditionnelle disparaît totalement dans les années 1990, le dernier pêcheur ayant cessé son activité professionnelle à cette époque. Plusieurs fois entre le (il y eut une victime) et surtout le dans les deux cas au cours d'une grande marée de tempête, le cordon de galets qui protège la digue en empêchant les vagues de s'y briser a été emporté par la mer en amont. Toute la ville basse est en dessous du niveau de la mer à marée haute : elle est construite en fait dans l'estuaire du Grand Val au . Plusieurs centaines de maisons ont été inondées sur à partir du littoral. La mer reprend son lit naturel dans le Val, comme lors des grandes inondations du , et empêchant pendant plusieurs jours l'écoulement de la rivière souterraine qui a dégorgé[http://www.alertes-meteo.com/divers_pheno/catasrophe_fran/tempetes_france/prevoir.htm].. Et de fait la mer s'arrête devant les maisons les plus anciennes du . Le président de la République de l'époque, François Mitterrand, viendra lui-même se rendre compte sur place le . La ville a été déclarée en état de catastrophe naturelle 8 fois entre 1984 et 1999 pour inondations, coulées de boues et action des vagues.. Dans les années 2000 se sont terminés les travaux de reconstruction et de consolidation de la digue-promenade (le perrey) et du casino, qui a retrouvé un cachet perdu jadis. La protection des galets, qui forment un rempart protégeant des inondations et de l'érosion des falaises, est un enjeu pour la municipalité dont un arrêté municipal indique qu'une contravention de première classe en application de l'article R610-5 du code pénal en cas de ramassage de galet s'appliqueSelon l'association "touche pas à mes galets" créée en 2016, trois à quatre-cents kilos sont retirés chaque jour de l'été par les touristes pour garder un souvenir. Cf ., et que le contrevenant s'expose à une amende.. Le réseau des canalisations d'eau potable et de son captage par une source dans la nappe phréatique, datant du , est rénovée depuis 2005Conseil municipal du 19 octobre 2016, [http://www.etretat.fr/download/pv_cm_du_19_octobre_2016.pdf En ligne].. Débarrassé des boues d'alluvions, il donne une très bonne qualité d'eau en 2015.. Le tourisme de masse engendre un véritable problème de cohabitation entre les piétons et les automobiles dans les rues étroites, au moment des week-ends en saison et des vacances d'été. Les autorités locales ont construit de grandes aires de stationnement visant à réduire le trafic en centre-ville et à délester les zones saturées de véhicules. Elles sont situées rue Guy-de-Maupassant, près du petit temple protestant d'Étretat où s'est marié en 1895 André Gide, autre célébrité d'Étretat, et à côté de la résidence pour personnes âgées Germaine-Coty. Plus récemment, un grand parking a été construit sur la route du Havre. 29 avril 2017 - Intervention-secours des pompiers à Etretat.jpg|Intervention-secours des marins-pompiers le pour secourir des promeneurs. inconscients piégés par la marée montante. "Caîque" traditionnelle d'Etretat.JPG|alt=Étrave d'une caïque à Étretat, héritée du bateau viking.|Étrave d'une « caïque » à Étretat, héritée du bateau viking. FMIB 37349 Reparation des Filets, sur la greve d'Etretat (Seine-Inferieure).jpeg|Réparation des filets, sur les galets d'Étretat au pied d'une ''caloge'', bateau de pêche couvert d'un toit, transformé en appentis pour ranger le matériel. 26 avril 2017 - Etretat - panneau d'alerte sur les restes d'un bunker.jpg|Panneaux de prévention sur les restes d'un bunker allemand. == Politique et administration == vignette|La [[mairie et l'office de tourisme.]] === Rattachements administratifs et électoraux === ==== Rattachements administratifs ==== La commune se trouve dans l'arrondissement du Havre du département de la Seine-Maritime. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Criquetot-l'Esneval. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. ==== Rattachements électoraux ==== Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Octeville-sur-Mer Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de la Seine-Maritime . === Intercommunalité === Étretat était membre de la communauté de communes du canton de Criquetot-l'Esneval, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001. Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes Caux Estuaire et la communauté de l'agglomération havraise pour former, le , la communauté urbaine dénommée Le Havre Seine Métropole, dont Étretat est désormais membre. === Liste des maires === . |Qualité=Démissionnaire }} . |Fin= mars 2008|Identité= Jean-Bernard Chaix Henri Dupain. Puis de mars 1989 à mars 1995, c’est en tant que , chargé de la jeunesse et du sport. De mars 1995 à mars 2001, il prend les fonctions de . Fonction qu’il poursuit sous le mandat de Mme Chevessier et c’est en octobre 2005, qu’il prend la fonction de maire jusqu’aux élections de mars 2008. En décembre 2016, il revient au sein du conseil municipal en tant que conseiller municipal lorsque Catherine Millet est élue maire. Il quitte le conseil municipal en mars 2018}}. |Parti= DVD |Qualité= }} . . |Identité= Franck CottardRéélu pour le mandat 2014-2020 : tour |périodique=Paris Normandie |lien périodique=Paris Normandie |date=23/3/2014 |url texte=http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/135375/etretat--franck-cottard-reelu-des-le-1er-tour#.Vkgs3eKo3VJ |consulté le=15 novembre 2015 }}.. |Parti= SE. |Qualité= Professeur des écoles Vice-président de la CC du canton de Criquetot-l'Esneval. (2014 → 2018)Mandat écourté par la démission de plus d'un tiers du conseil municial, dont les quatre adjoints }} . |Fin= juillet 2020. |Identité= Catherine Millet |Parti= |Qualité= }} . .. |Date à jour=10 août 202|Identité= André Baillard|Parti= |Qualité=Militaire de la Marine nationale retraité }} === Jumelages === == Équipements et services publics == === Eau et déchets === === Espaces publics === === Enseignement === === Santé === == Population et société == === Démographie === === Manifestations culturelles et festivités === === Sports et loisirs === === Vie associative === === Cultes === === Médias === == Économie == === Revenus de la population et fiscalité === === Emploi === === Entreprises et commerces === L'économie d'Étretat repose essentiellement sur le tourisme de courte durée qui engendre un commerce local florissant à la belle saison mais demeure en grande difficulté le reste de l'année.. En effet, la ville perd des habitants. depuis 2000, entrainant la fermeture de classes et le transfert des cabinets médicaux dans les communes limitrophes.. Les villas des estivants « parisiens », traditionnellement transmises dans les familles de génération en génération sont transformées en maison d'hôtes. En effet, la ville se hisse au tout premier rang des sites touristiques haut-normands les plus visités avec le palais Bénédictine à Fécamp, la cathédrale de Rouen et les jardins et maison de Claude Monet à Giverny avec des visites à la journée. Le site et la ville accueillent entre de visiteurs par an suivant les statistiques et les années.. Un casino, un golf, 40 restaurants, un camping, 14 hôtels et une vingtaine de maisons et chambres d'hôtes sont présents dans la ville. Le site est classé au titre de la loi de 1930 et comporte plusieurs zones Natura 2000 et espaces naturels sensibles, propriétés du Conservatoire du Littoral au titre de la protection de sa biodiversité.. Les falaises reçoivent en moyenne visiteurs par jour en étéhttp://www.seinemaritime.fr/docs/dossier-cotech-ogs_06nov2014.pdf., ce qui crée des problèmes de développement durable et de protection de l'environnement. En 2013, pour les fiscaux, le revenu moyen mensuel à Étretat est inférieur à ., mettant la ville au niveau de vie le plus bas de la communauté de communes. Par ailleurs, 44 % de la population y est retraitée.. Le tourisme est essentiellement constitué de nordistes et picards des Hauts-de-France, de Belges, de Hollandais, d'Allemands et d'Anglais... L'organisation du tourisme dépend de la ville, mais aussi du ministère du Développement durable, Opérations Grands Sites, du département, de la Région, du ministère de la Culture et de celui des Affaires Étrangères. dans le cadre d'opération comme Festival Normandie Impressionniste. Le budget de la ville est évalué à d'euroshttp://www.journaldunet.com/business/budget-ville/etretat/ville-76254/budget. couvert par les recettes provenant à 36 % par le stationnement automobile, 31 % par les impôts, 4 % par la taxe de séjour, 19 % par le casino (chiffres 2015)http://www.etretat.fr/download/bulletin_municipal_mai_2015_version_30.04.pdf.. == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === ==== Lieux ==== * Le site d'Étretat est connu pour ses falaises, son aiguille et sa plage. Image:Aiguille et Porte d ́Aval.jpg|Aiguille et Porte d ́Aval Image:Vue panoramique d'Etretat et des falaises.jpg|Vue panoramique du site d'Étretat vignette|La vue de la porte d'Aval et de l'aiguille depuis les Jardins d'Étretat. * Les Jardins d'Étretat sont un jardin néo-futuriste perché sur la falaise d'amont d'Étretat. ==== Monuments ==== ===== Église Notre-Dame ===== Elle est située à l'écart du centre du bourg. C'est un grand édifice comparativement à l'importance du village autrefois, qui peut s'expliquer par sa dépendance ancienne de la puissante abbaye de Fécamp. Sa construction remonte aux . Il a été remanié au et classé au titre des monuments historiques.. Image:Étretat Liebfrauenkirche 15.JPG|Vue générale de l'édifice et des tombes blanches des militaires du Commonwealth Image:Notre-Dame Etretat chevet1.jpg|Le chevet de Notre-Dame ===== Halles ===== Les halles d'Étretat sont une reconstitution de halles traditionnelles en bois, exécutée en partie avec des matériaux anciens, qui proviendraient pour certains d'une grange de Brionne, par des charpentiers originaires de la Manche, conçues par l'architecte Emile Mauge en 1926. Elle abrite des commerçants et des artisans qui y vendent souvenirs et objets divers. Image:Etretat clocher halles - Copie.JPG|Le clocher. Image:Etretat halles intérieur.jpg|L'intérieur ===== Châteaux, manoirs et villas ===== Étretat compte plusieurs châteaux, manoirs ou villas remarquables : * le château des Aygues., inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1997, fut la résidence balnéaire des reines d'Espagne Marie-Christine et Isabelle II. Il fut auparavant l'ancienne propriété du prince Joseph Lubomirski (de la Maison Lubomirski), grand chambellan du tsar Nicolas de Russie et a été construit selon les plans de l'architecte havrais Théodore Huchon au ; * la villa ''La Guillette''., inscrite au titre des monuments historiques depuis 2016, construite sur commande de Guy de Maupassant ; * le ''Clos Lupin'', situé rue Guy de Maupassant et à proximité de l'ancienne maison de ce dernier « la Guillette », est une maison à colombages dans laquelle Maurice Leblanc rédigea 19 romans et 39 nouvelles. ; * le temple protestant d'Étretat, élevé en 1883 rue de Guy de Maupassant, où s'est marié André Gide ; * le manoir de la Salamandre est une maison admirée des touristes et située dans la rue principale près de la halle, mais du côté opposé. Elle fait partie des édifices les plus anciens d'Étretat, mais il s'agit d'un remontage selon les plans de l'architecte fécampois Émile Mauge au . En effet, cette demeure, caractéristique d'une habitation citadine du pays d'Auge, se trouvait jadis à Lisieux, ''Grande Rue'', au . Elle était à l'enseigne de ''Plantefor cirier''. Elle fut démontée de son emplacement d'origine en 1889 pour être rebâtie ici, mais en en modifiant quelques éléments, par exemple : un encorbellement a été ajouté sur le pignon ; la grande lucarne couverte d'un ''essentage'' de tuiles (et non plus d'ardoises) se trouvait autrefois à gauche du pignon et la petite (représentée sur la photo) n'existait pas. En outre, le nom ''Manoir de la Salamandre'' désigne un autre logis de Lisieux, sis dans la ''Rue aux Fèvres'', aujourd'hui disparu. Seules quelques sculptures sont en fait imitées du manoirGeorges Bernage, ''[https://www.patrimoine-normand.com/article-148136-de-lisieux-tretat-les-tribulati.html De Lisieux à Étretat : les tribulations du manoir de la Salamandre]'', ''Patrimoine normand'', , 2005. .. Les sculptures intérieures et extérieures sont dues au sculpteur et ébéniste RabotJean-Pierre Thomas, ''Étretat des origines à nos jours'', éditions Corlet, 2011 .. * la ''Villa Orphée'', qui domine la baie d'Étretat avec sa vue sur la falaise d'aval, a été construite pour Jacques Offenbach en 1858 grâce au succès d''Orphée aux Enfers''. Jacques Offenbach y organisa de nombreuses réceptions et y séjourna à maintes reprises jusqu'à sa mort, le . Etretat château des Aygues 001.jpg|Château des Aygues. Museum Maurice Leblanc.jpg|Domicile de Maurice Leblanc, le ''Clos Lupin'', aujourd'hui musée. Etretat décor de maison à colombages.jpg|Petite lucarne du ''manoir de la Salamandre''. === Étretat et les arts === === Personnalités liées à la commune === * Jacques Offenbach (1819-1880), compositeur, y a habité. * Guy de Maupassant (1850-1893), écrivain, y a passé son enfance. * Maurice Leblanc (1864-1941), écrivain, y a habité. * René Coty (1882-1962), président de la République française, a habité dans la commune. === Culture populaire === Le site est associé au mythe populaire d'Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur d'après les romans de Maurice Leblanc, autographes ou apocryphes, leurs pastiches et dans ces innombrables adaptations cinématographiques et télévisées, en bandes dessinées, en mangas, ou en chansons, qui cache ses butins dans l'aiguille. === Héraldique === == Voir aussi == === Bibliographie === * Pierre Auger et Gérard Granier, ''Le Guide du Pays de Caux'', Éd. la Manufacture 1993. * Jean Benoît Désiré Cochet, ''Petite histoire d'Étretat'', Éditions PyréMonde, 2006. * Marie-Hélène Desjardins, ''Des peintres au pays des falaises'', Éd. des falaises, 2004 * Jacques-Sylvain Klein ** ''La Normandie, berceau de l'Impressionnisme'', Éd. Ouest-France, 1996. ** ''Lumières normandes, les hauts-lieux de l'impressionnisme'', Éd. Point de vues, 2013. ** ''La Normandie des Impressionnistes'', Guide du Routard, Hachette, 2013. * Isabelle Rogeret, ''Carte archéologique de la Gaule : la Seine-Maritime 76'', Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997. * * Guides bleus et ''Paris-Normandie'', ''Normandie'', éditions Hachette, 1994 === Articles connexes === * Liste des communes de la Seine-Maritime === Liens externes === * * [http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/23/Palmar%C3%A8s-du-Prix-Ars%C3%A8ne-Lupin La lettre du libraire], au sujet du prix littéraire ''Arsène Lupin'' * . * . * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === * Catégorie:Station balnéaire en France Catégorie:Falaise en France Catégorie:Lieu lié à la peinture Catégorie:Lieu lié à l'impressionnisme Catégorie:Aire d'attraction du Havre | Étretat | |term = 2020–2026 |intercommunality = Le Havre Seine Métropole |coordinates = |elevation m = 8 |elevation min m = 0 |elevation max m = 102 |area km2 = 4.07 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étretat''' is a commune in the Seine-Maritime department in the Normandy region of Northwestern France. It is a tourist and farming town situated about northeast of Le Havre, at the junction of the D 940, D 11 and D 139 roads. It is located on the coast of the Pays de Caux area. ==The cliffs== thumb|left|One of the chalk cliffs in Étretat thumb|left|Panorama of the cliffs Étretat is best known for its chalk cliffs, including three natural arches and a pointed formation called ''L'Aiguille'' or the Needle, which rises above the sea. The Etretat Chalk Complex, as it is known, consists of a complex stratigraphy of Turonian and Coniacian chalks. Some of the cliffs are as high as . These cliffs and the associated resort beach attracted artists including Eugène Boudin, Charles Daubigny, Gustave Courbet and Claude Monet. They were featured prominently in the 1909 Arsène Lupin novel ''The Hollow Needle'' by Maurice Leblanc. They also feature in the 2014 film ''Lucy'', directed by Luc Besson. Two of the three famous arches are visible from the town, the Porte d'Aval, and the Porte d'Amont. The Manneporte is the third and the biggest one, and cannot be seen from the town. The GR 21 long-distance hiking path (Le Havre to Le Tréport) passes through the town. ==''The White Bird''== Étretat is known for being the last place in France from which the 1927 biplane ''The White Bird'' (''L'Oiseau Blanc'') was seen. French World War I war heroes Charles Nungesser and François Coli were attempting to make the first non-stop flight from Paris to New York City, but after the plane's 8 May 1927 departure, it disappeared somewhere over the Atlantic. It is considered one of the great unexplained mysteries of aviation. A monument to the flight was established in Étretat, but destroyed during World War II, when the Germans occupied the area. A new and taller monument was constructed in 1963, along with a nearby museum. ==Demographics== ==Economy== thumb|The old Covered Market in Étretat The economy of Étretat rests mainly on tourism, which gives the locals a growing commercial outlet. The city places itself as the number one tourist attraction in Normandy, as the site most visited along with Bénédictine distillery and museum at Fécamp, the Rouen Cathedral and the Claude Monet Foundation in Giverny. During the eighteenth and nineteenth centuries the economy was supplemented by kelp-burning on the beaches. The white plumes of smoke by the shore can be clearly seen in George Inness' painting 'Étretat' (1875, Wadsworth Athenaeum). "The discovery and development of iodine-rich mineral deposits in Chile about the same time the iodine-from-kelp industry reached full vigor, dealt the kelp industry another severe blow in the late 1870s. However, small quantities of kelp continued to be harvested for soda, potash and iodine in northern France". ==Notable people== thumb|Chapelle Notre-Dame de la Garde Étretat was the birthplace of Élie Halévy (1870–1937), philosopher and historian. Guy de Maupassant (1850–1893) spent most of his childhood in Étretat, at "Les Verguies". In 1882 he wrote a short story for Le Gaulois entitled "The Englishman of Étretat" (''L'Anglais d'Étretat''), based on encounters in 1868, as a house guest of G. E. J. Powell, with the English poet Algernon Charles Swinburne, whom he had helped save from drowning. The dried human hand displayed on one of the tables was later acquired by Maupassant to adorn his Paris apartment; it inspired another short story, "The Flayed Hand" (''La Main Écorchée''). In 1883 he built his own house in Étretat, "La Guillette", in the Mediterranean style in "Le Grand Val", since renamed ''rue Guy-de-Maupassant''. Jean-Baptiste Faure (1830–1914), the great French operatic baritone whose career centred on Paris and London, also owned a villa there. A friend of the artist Édouard Manet and a keen collector of art, Faure did amateur paintings of the local area, including the scenic cliff. Claude Monet did several paintings in the area particularly of the natural cliff arches and stacks. Jacques Offenbach had a villa there called “Villa d'Orphée”, named after his operetta, ''Orpheus in the Underworld''. ==In popular media== Much of the filming for the fifth episode of the first season of ''Lupin'' was completed in and near the commune. This location is significant because Maurice Leblanc, the creator of the character Arsène Lupin (a fictional master thief) featured in 17 novels and 39 novellas, lived in the commune. He wrote much of the series at his home. (In total, Leblanc wrote over 60 novels and short stories.) That home is now the Clos Lupin Museum. ==Gallery: Étretat in paintings== File:Eugène Poittevin, Les Bains de Mer, Plage d’Etretat, 1864.tif|Eugène Lepoittevin, ''Les Bains de Mer, Plage d'Étretat'', 1864 File:PoittevinBainsdemer.jpg|Eugène Lepoittevin, ''Bains de mer à Étretat'', 1866. File:La Falaise d'Étretat après l'orage - Gustave Courbet.jpg|Gustave Courbet, 1870 File:Поленов Рыбацкая лодка. Этрета. Нормандия.jpg|Vasily Polenov, 1874 File:Claude Monet 019.jpg|Claude Monet, 1883 File:Félix Vallotton--La baignade à Étretat--1899.jpg|Félix Vallotton, ''La baignade à Étretat'', 1899 ==See also== *Communes of the Seine-Maritime department *Etretat Churchyard *Etretat Gardens ==References== ==External links== * *Tourist Information |https://visitetretat.com] *[https://web.archive.org/web/20070927212348/http://www.cslevine.com/etretat/2007.htm 3D view from Google Earth of part of Étretat's cliffs] *The full story of English eccentric Algernon Swinburne's [http://www.normandythenandnow.com/the-curious-incident-of-the-poet-in-the-sea-at-etretat/ near drowning at Etretat and his meeting with Maupassant] (English) Category:Cliffs of Metropolitan France Category:Communes of Seine-Maritime Category:Natural arches of France Category:Seaside resorts in France Category:Stacks (geology) Category:Landforms of Normandy Category:Rock formations of France Category:Caletes | Étretat | '''Étretat''' ist eine französische Gemeinde und ein Seebad mit Einwohnern (Stand ) im Département Seine-Maritime in der Region Normandie. Die Bewohner werden ''Étretatais'' und ''Étretataises'' genannt. Bekannt ist Étretat vor allem durch die steilen Felsklippen mit ihren außergewöhnlichen Felsformationen, die den Ort auf beiden Seiten umrahmen. Der Ort ist mit Hotels, Restaurants, Souvenirläden sowie vielfältigen Freizeit- und Sportangeboten auf den Tourismus ausgerichtet. Die Gemeinde erhielt 2022 die Auszeichnung „Zwei Blumen“, die vom Conseil national des villes et villages fleuris (CNVVF) im Rahmen des jährlichen Wettbewerbs der blumengeschmückten Städte und Dörfer verliehen wird. == Geographie und Geologie == mini|Étretat von [[SPOT (Satellit)|SPOT]] Étretat liegt auf Meereshöhe direkt am Ärmelkanal in einer der wenigen Talöffnungen in der 120 km langen Steilküste zwischen Dieppe und Le Havre, die wegen ihrer hellen Färbung Alabasterküste genannt wird. Der Tidenhub ist, wie überall in der Normandie, beträchtlich. Die Klippen von Étretat entstanden in der Oberkreide. Sie bestehen im Wesentlichen aus weißer Kreide und aus Feuerstein.Pierre Auger, Gérard Granier: ''Le guide du Pays de Caux'', éditions la Manufacture 1993. S. 76–77. Andere Mineralien, die an der Küste der östlichen Normandie häufig sind, kommen bei Étretat nicht vor. Man findet dort weder den Sandstein, der im Norden des Départements in der Gegend von Dieppe auftritt, noch den gelblichen Oolith aus der Gegend von Caen. Bei Fécamp, etwas weiter nördlich, findet man die höchsten Klippen dieses Typs mit 105 m Höhe. Die ''Falaises d’Aval'' südwestlich von Étretat sind 75 m hoch, die östlich gelegenen ''Falaises d’Amont'' sind 84 m hoch. Unterhalb der Klippen findet man Geröll, das vom Absturz großer Felsbrocken herrührt. Die Erosion durch Regenwasser, das in die poröse Kreide eindringt, und Frost fördern diesen Zerfall. An der Basis erodiert die Meeresbrandung den Fels. Die Kreide wird im Meerwasser gelöst und fortgespült. Der schichtweise abgelagerte Feuerstein bleibt unterhalb der Felsen liegen. Er wird in der Meeresbrandung zu rundlichen Kieseln geschliffen. Diese bilden die charakteristischen Kiesstrände an der Alabasterküste. Die Erosion durch Süßwasser und Eis hat einen stärkeren Einfluss als diejenige durch das Meer. Dies zeigt sich an den Kiesstränden im Seinetal, bei denen das Meer keine Rolle spielt.Pierre Auger, Gérard Granier: ''Le guide du Pays de Caux'', S. 79. Die drei markanten Felsbögen Porte d’Amont, Porte d'Aval und Manneporte verdanken ihre Entstehung jedoch der Meeresbrandung und nicht einem Fluss, der parallel zur heutigen Küstenlinie verlaufen wäre, wie es häufig unrichtig dargestellt wird.Françoise Foucher, ''Étretat'', Éditions d’Art Jack, Louannec, Juni 2018, ISBN 978-2-37773-037-7, Seite 4 Die Felsnadel Aiguille besteht aus etwas härterem Kalkstein, der dieser rückschreitenden Erosion bis heute widerstanden hat. Eine weitere bekannte Formation ist der Pointe de la Courtine. == Ortsname == Entgegen älteren QuellenRaymond Lindon: ''Étretat, son histoire, ses légendes'', les Éditions de Minuit 1963.Abbé Cochet: ''Petite histoire d'Étretat'', Éditions PyréMonde, 2006, Urverlag 1845. ist der Name Étretat weder lateinischen noch gallorömischen Ursprungs. Wahrscheinlich handelt es sich um einen altnordischen Namen. In dieser Region der Normandie sind solche Namen besonders häufig. Um 1040 wurde der Ort zum ersten Mal als ''Strutat'' erwähnt. Dieser Name findet sich auch in Quellen vom 12. bis zum 15. Jahrhundert wieder, regelmäßig als ''Estrutat'' und ''Estrutart'' erwähnt. Andere Formen wie ''Estretot'' und ''Estretal'' traten nur vereinzelt auf und waren wahrscheinlich Schreibfehler. Der erste Namensteil findet sich in Eturville (Département Manche, 1165 ''Sturvilla''), in Étreville (Département Eure, 1054 ''Sturivilla,'' 1148 ''Esturvilla'') und in Eturqueraye (Département Eure, neben Étreville).François de Beaurepaire: ''Les noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure,'' éditions Picard 1981, ISBN 2-7084-0067-3 Es handelt sich wahrscheinlich um den skandinavischen männlichen Vornamen ''Styri'' oder ''Sturi''. Im Familiennamen ''Estur,'' der im Pays de Caux noch verbreitet ist, findet er sich wieder. Im altnormannischen Fachnamen ''esturman'' („Mann des Steuers, Lotse“), der als ''Strumannus'' latinisiert worden ist, wird die gleiche phonetische Entwicklung festgestellt. Dieses Wort ist im ''Cartulaire de Jersey'' zum ersten Mal erwähnt und es leitet aus dem altnordischen ''stýrimaðr'' ab.Elisabeth Ridel: ''Bateaux de type scandinave en Normandie (Xe siècle – XIIIe siècle),'' S. 311. In: ''Colloque international de la Hague, L'héritage des Vikings en Europe de l’ouest,'' Université de Caen 2002. Das zweite Element ist möglicherweise das altnordische ''staðr'' „Ort“.De Beaurepaire 75 Eine andere Interpretation besagt, dass der erste Namensteil sich von dem Personennamen ''Thor, Thori''[http://www.nordicnames.de/wiki/Thori Nordic Names] (englisch) ableitet, wie bei den normannischen Orten namens Tourville. In diesem Fall gibt es zwei Metathesen: ''*Thorstaðr'' zu ''*Stortat, *Sturtat'' und endlich zu ''Strutat'' 1040. Besonders häufig sind diese Metathesen im Dialekt des Pays de Caux, dem ''Cauchois''. == Geschichte == === Anfänge === Archäologische Funde belegen, dass der Ort schon im Altertum besiedelt war. Es sind aber keine Einzelheiten über die Bedeutung des Ortes oder das Leben seiner Bewohner in der Antike bekannt. Selbst der antike Name ist nicht überliefert. Mit der Stadt ''Iuliobona'', Lillebonne, war der Ort über eine Römerstraße verbunden. Mehrere Objekte aus der gallorömischen Zeit haben bis in die heutige Zeit überdauert: ein drei Kilometer langer Aquädukt, dessen obere Hälfte im 19. Jahrhundert zerstört wurde, Münzfunde, Gefäße, eine Villa rustica, eine Grabstätte für Feuerbestattungen mit einigen wenigen Urnen aus Terrakotta, roten Steinguttellern und Eisennägeln. Der Abbé Cochet exhumierte vier weitere Grabstätten mit 18 Vasen. Wie andernorts auch beweisen diese Fundstücke römischer Zivilisation nicht eindeutig die Anwesenheit von Römern, sondern die allmähliche Wandlung der keltischen Bevölkerung, in diesem Fall der Caleti, zur römischen Lebensweise. Vorangetrieben wurde dieser Wandel von den eigenen Eliten dieser Bevölkerung. Aus der Zeit bis etwa 200 nach Christus wurde kein römisches Militärgrab und kein Feldlager im gesamten Nordwesten Galliens entdeckt. Im ''jardin du presbytère'', dem Presbytergarten, befindet sich ein Friedhof aus Merowingischer Zeit. Unter anderem wurden in jener Zeit einige römische Soldatengräber dorthin verlegt. Sie enthielten eine Spatha, Agraffen aus Bronze, Centurionen-Schilde und ein Scramasax sowie ein Dutzend Skelette in sitzender Haltung. Andere Grabstätten enthielten Gegenstände aus Feuerstein am Fuß der Beigesetzten, drei Scramasaxe, Schließen und Schilde aus tauschiertem Eisen, knöchernen Nadeln und anderen Gegenständen. Die ausgegrabenen Gegenstände und die Waffenfunde, deren Verbreitung auf Grabstätten beschränkt war, deuten auf Franken oder Sachsen her, die sich dort niederließen, ähnlich wie in Frénouville oder Vron. Ebenso wie die Kelten assimilierten sich auch die Germanen an die römische Lebensweise. === Austernpark === Der Austernpark wurde 1777 gebaut, angeblich für Königin Marie-Antoinette. Die gezüchteten Austern stammten nicht aus Étretat selbst, sondern wurden von zwei Booten (''Syrène'' und ''Cauchoise'') aus Cancale angeliefert, 100 Millionen Austern im Jahr. Diese blieben hier einige Monate, abwechselnd in Salz- und Süßwasser, was der Geschmacksverfeinerung dienen sollte. Dann wurden sie nach Paris weitertransportiert. === 19. Jahrhundert === mini|Häuser der Fischersiedlung aus dem 19. Jahrhundert Für Étretat bedeutete das 19. Jahrhundert den Übergang vom traditionellen Fischerdorf zum Badeort. Den Plan, dort einen Kriegshafen zu bauen, den bereits von Franz I. bis Napoleon Bonaparte überlegten, wurde in dieser Zeit endgültig aufgegeben. Bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts zählte man nicht weniger als 25 bis 30 Fischkutter am ''Perrey'', dem Strandbollwerk. Dann ging ihre Zahl rasch zurück, bis schließlich nur noch ein einziger übrig blieb. Sie wurden durch kleine Boote ersetzt, mit denen in Küstennähe gefischt wurde. ''Clinques'', Schiffe mit traditioneller Klinker-Beplankung, fuhren bis Dieppe, um Hering zu fischen. Das Dorf zählte gegen Herbstende regelmäßig 250 bis 300 Seeleute. Ende des Jahrhunderts blieb die Makrele als einziger nennenswerter Fangfisch übrig, dem man während der drei Sommermonate nachstellte. Die Unzugänglichkeit des Ortes erschwerte den Bau von Telegrafen- und Telefonleitungen. Aufgrund des sandlosen Kiesstrandes blieb Étretat als Badeort weniger erfolgreich als Trouville-sur-Mer oder selbst Dieppe oder Le Havre. Die Entwicklung des Tourismus kam erst nach 1843 in Schwung. Alphonse Karr, der einen erfolgreichen Roman über den Ort schrieb, trug viel zu dessen Popularität bei. In jener Zeit wurden die Straßen nach Fécamp und nach Le Havre gebaut. Regelmäßige Verbindungen mit Pferde-Omnibussen wurden eingerichtet. Schließlich erlösten 1890 eine Bahnlinie und ein Bahnhof den Ort, der damals als Sommerfrische schon bekannt war, aus der Isolation. In immer rascher wachsender Zahl baute man große Villen im Stil, wie er in den Badeorten vorherrschte. Auch der Ort selbst wurde zum großen Teil neu erbaut, mit Häusern aus behauenem Feuerstein und aus Ziegelsteinen. 1852 eröffnete ein Casinohaus, das aus Holz und Schiefer bestand. Es wurde von der neu gegründeten ''Société des Bains de mer d’Étretat'' betrieben.dt. Gesellschaft der Seebäder von Étretat in ihm fanden Bühnenaufführungen, wie beispielsweise Orpheus in der Unterwelt von Jacques Offenbach statt. Der Komponist besaß in Étretat eine Villa, die er nach dieser komischen Oper benannte. === 20. Jahrhundert === mini|[[Mairie (2011)]] Nach dem Ersten Weltkrieg, als die Lebensbedingungen und Verkehrsmittel sich verbesserten und bezahlter Urlaub üblich wurde, nahm der Tourismus stark zu. Der dichten Besiedlung geschuldet, sank die Wasserqualität, die Biodiversität und selbst die Luftqualität. Eine große Anzahl von Künstlern, Intellektuellen und Politikern, die den Ort zuvor besucht hatten, mieden nun diesen Ort des Massentourismus. Der Zweite Weltkrieg setzte diesem Wachstum ein Ende. Die deutschen Besatzer bauten das Meeresufer um, rissen sogar das Casino und Villen zugunsten von Wehranlagen ab. Nach dem Krieg wurde die Meeresfassade in umstrittener Form wiederaufgebaut. In den 2000er Jahren waren die Wiederaufbauarbeiten an der Strandpromenade ''Perrey'' und der Wiederaufbau des Casino abgeschlossen. Mehr und mehr wurde der Ort zum Ziel eines internationalen Tourismus. Unter anderem durch die Gemälde von Claude Monet und Gustave Courbet wurden die Kreideklippen von Étretat bekannt. Auch die Nähe zu Paris, Rouen und Le Havre förderte den Zustrom des internationalen Publikums. Trotzdem gibt es auch weiterhin die traditionellen Sommerfrischler. Diese Feriengäste kommen häufig aus der Pariser Region. Viele besitzen seit Generationen ein Haus und pflegen Freundschaften mit der örtlichen Bevölkerung.Sendung ''Les États d'Étretat'', Interview von Benoît Duteurtre, ausgestrahlt 1991 In den engen Straßen des Ortes wurde der Autoverkehr und das Miteinander von Fußgängern und Autos zu einem Problem, besonders an den Wochenenden und während der Sommerferien. Um den Verkehr zu mindern, ließ die Stadtverwaltung große Parkplätze in der ''rue Guy de Maupassant'' einrichten, in der Nähe der kleinen protestantischen Kirche und gegenüber dem Seniorenheim ''Germaine Coty''. In jüngster Vergangenheit wurde ein weiterer großer Parkplatz an der ''route du Havre'' erbaut. 1990 gab der letzte Berufsfischer am Ort sein Gewerbe auf. == Legenden und Begebenheiten == === Brunnen von Olive === Zur Zeit der Völkerwanderung wusch eine junge Frau namens Olive ihre Wäsche in einem Brunnen am Strand, als sie sich von einer Horde Wikinger umzingelt sah. Sie betete zu Gott um Errettung aus deren Hand und gelobte, eine Kirche zu bauen. Ein Sturm kam auf, und die Boote der Wikinger wurden ins Meer zurückgedrängt. Olive entschied, die Kirche am Strand zu bauen. Aber der Teufel schaffte die dafür herbeigebrachten Steine an den Fuß des Hügels ''Saint-Clair'', und so wurde die Kirche an ihrem heutigen Standort gebaut. === Chambre des Demoiselles === Eines Tages wurden drei junge Frauen vom Herrn von Fréfossé entführt und in eine Grotte, die Chambre des Demoiselles, eingesperrt. Da sie sich ihm jedoch verweigerten, wurden sie lebendig eingemauert. So verharrten sie drei Tage und drei Nächte, und Fischer hörten ihr Wehklagen, bis es erlosch. Da sah eine alte Frau vom Strand aus drei Engelsformen zum Himmel aufsteigen. === Indischer Fürst === Der indische Fürst ''Bapu Saheb Gatjay'' verbrachte zusammen mit seinem Schwiegersohn und dessen Gefolge vor der Weiterreise nach Oxford den Sommer 1884 in Étretat. Er erlag aber trotz ärztlicher Behandlung binnen weniger Tage einer Erkrankung. Nach hinduistischem Ritus sollte der Leichnam verbrannt werden; dazu wurde der damalige Bürgermeister Étretats ''Adolphe Boissaye'' um Erlaubnis gefragt. Der gab das um acht Uhr abends, also nach Dienstschluss, telegraphisch an den Präfekten des Départements weiter und stellte dabei klar, dass die Zeremonie bei ausbleibender Antwort in der darauffolgenden Nacht stattfinden werde. Als um Mitternacht keine Antwort zurückgekommen war, wurde der Leichnam in die Stadt gebracht und dort zwei Stunden später in aller Eile auf einem Scheiterhaufen verbrannt. Bei Morgengrauen waren nur noch einige Knochen vorhanden, um sechs Uhr morgens gar keine Spuren mehr zu finden. Als sich die Nachricht verbreitet hatte, eilten die Stadtbewohner zum Strand, fanden aber nur geschwärzte Kiesel. Am selben Morgen traf eine Depesche des Präfekten ein: „Einäscherung strengstens verboten“. == Politik == == Wappen == == Bevölkerung == 1793 hatte Étretat 925 Einwohner. Nachdem die Bevölkerung bis auf 1591 im Jahr 1836 angewachsen war, sank sie auf 1014 im Jahr 1841. Danach stieg sie konstant an, 1886 erreichte sie mit 2131 ihren Höhepunkt. Sie blieb dann bei etwa 2000 Einwohnern, nach dem Ersten Weltkrieg waren es etwas weniger. Seit 1962 werden die Einwohner mit Zweitwohnsitz nicht mehr mitgezählt; in der Folge pendelte sich die Einwohnerzahl bei rund 1500 Bewohnern ein, bevor diese in letzter Zeit deutlich abnahm.[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=13284 Die Gemeinde auf cassini.ehess.fr] == Wirtschaft == Wichtigster Wirtschaftszweig am Ort ist der Tourismus. Gemeinsam mit dem ''Palais Bénédictine'' in Fécamp, der Kathedrale von Rouen und dem Haus und Garten Claude Monet in Giverny gehört Étretat zu den vier meistbesuchten touristischen Zielen der Haute-Normandie. == Küste == === Arche und Aiguille === mini|''Aiguille'' und ''Porte d’Aval'' Die Erosion hat einen natürlichen Brückenbogen geformt, die ''Arche'', auch ''Porte d’Aval'' (Elefantenrüssel) genannt, sowie die Felsnadel Aiguille. Maurice Leblanc beschrieb sie folgendermaßen: Schon zu Lebzeiten von Leblanc zog der Ort viele Touristen an, darunter die ''Lupinophilen'': Bewunderer von Leblancs Romanfigur Arsène Lupin, amerikanische Studenten, die den Eingang zu der Höhle finden wollten, wo der ''Gentleman-Einbrecher'' den Schlüssel zum Schatz der Könige von Frankreich gefunden hatte. Der Film ''Arsène Lupin – Der König unter den Dieben'' bietet zahlreiche Panoramaansichten der ''Falaise d’Aval'' und der ''Aiguille''. === Manneporte === mini|Manneporte Der Name Manneporte kommt aus dem Altfranzösischen ''manne porte'', großes Tor. ''Manne'', von lateinisch ''magnum'' oder ''magna'', findet sich wieder in Ortsnamen wie Manéglise und Mandeville. Die ''Manneporte'' befindet sich südwestlich der Valleuse de Jambourg und der ''Porte d'Aval'' und ist größer als sie. Zwischen Manneporte und dem südwestlich hiervon gelegenen Pointe de la Courtine entspringt die Quelle Les Pisseuses direkt aus dem Steilufer. === Falaise d’Amont === mini|Porte d'Amont Die Porte d’Amont ist das kleinste der drei Felsentore. Auf dem Gipfel oberhalb der Klippe erhebt sich die Kapelle der Notre-Dame-de-la-Garde, Schutzpatronin der Seeleute. Die Vorgängerin der heutigen Kapelle wurde im 19. Jahrhundert im neugotischen Stil erbaut und von den deutschen Besatzern gesprengt. Ferner befindet sich auf dem Felsen ein kleines Museum, erbaut vom Architekten Gaston Delaune und das Nungesser-und-Coli-Denkmal. Es ist den Piloten Charles Nungesser und François Coli gewidmet, die 1927 bei dem Versuch, den Atlantik zu überfliegen, verschollen gingen. === Strand und Felsenweg === mini|Kapelle ''Notre-Dame de la Garde'' oberhalb der ''Porte d'Amont'' mit Blick nach Südwesten zur ''Porte d’Aval'' und der ''Aiguille'' Von Klippen umgeben ist der Strand gut gegen die vorherrschenden Winde geschützt. Im Sommer ist er belebt und dient zudem als Festplatz, im Winter zeigt er sich eher rau. Es ist mühsam, auf den Kieseln zu gehen. Sie dämpfen jedoch die Kraft der Wellen, deshalb ist es verboten, Strandkiesel mitzunehmen. Die natürliche Meeresströmung verfrachten die Kiesel jedoch in nördliche Richtung. In früheren Zeiten sammelten Einwohner Strandkiesel, die sie in große Tragekörbe schütteten, die von Pferden transportiert wurden. Die silikatreichen Steine wurden hauptsächlich an Porzellan-, Keramik- und Glasfabriken verkauft. Zwischen Strand und Ort befindet sich ein Damm, der gleichzeitig als Promenade dient; er wird ''Perrey'' oder auch ''Perré'' genannt. Dieser Dialektausdruck bedeutet ''mit Schotter bedeckt''.frz. empierré Er bezeichnete ursprünglich nur den Abschnitt des Strandes, von dem aus die Boote zu Wasser gelassen wurden. Der Damm ist nötig, um den Ort vor Sturmfluten zu schützen. Am Fuß der ''Falaise d’Aval'' sind noch einige Wehrmachtsbunker aus dem Zweiten Weltkrieg in Teilen zu entdecken. Ebenfalls unterhalb dieser Felsklippe sind ''Caloges'' stationiert. Dieser Dialektausdruck bezeichnet alte Fischerboote, die von ihren Besitzern in Schutzhütten und Lagerräume für Werkzeug umgewandelt wurden. Sie sind mit Reet gedeckt. In dem bei Ebbe freiliegenden Uferstreifen unterhalb der ''Porte d’Aval'' sind Vertiefungen im Kalksockel zu sehen, die zum Teil mit grünen Algen überwachsen sind. Es handelt sich um die Überreste ehemaliger Austernkulturen, die jedoch nur wenige Jahre hier gezüchtet wurden. Das große schwarze Loch unterhalb, seitlich am Felsbogen, ist das Trou à l’Homme.dt. Mannsloch Es verdankt seinen Namen einem schwedischen Seemann, dem einzigen Überlebenden einer Schiffskatastrophe während eines fast 24 Stunden dauernden Sturms. Die Höhle ist über eine eiserne Leiter erreichbar und liegt auch während der Springtide stets oberhalb des Wasserspiegels. Immer wieder werden jedoch Besucher von der Flut dort eingeschlossen; es bleibt ihnen dann nur die Wahl zwischen einem Feuerwehreinsatz oder sechsstündigem Warten bis zur nächsten Ebbe. Der lange Tunnel, der sich hinter dem ''Trou à l’homme'' öffnet, führt zur Bucht namens ''Petit-Port''dt. kleiner Hafen am unteren Ende eines Trockentals zwischen den Felsen. Der Gipfel oberhalb des Felsens kann vom Strand aus über einen gut gepflegten Treppenstieg und am Golfplatz vorbei erreicht werden. Dort oben bietet sich ein Ausblick über den Ort, die ''Aiguille'' und die ''Manneporte'', zudem gibt es hier die kleine Höhle ''Chambre des demoiselles'', die von Maurice Leblanc in ''L’Aiguille creuse'' beschrieben wurde. Der Sage nach spuken dort die Geister von drei Fräuleins, die vom Chevalier de Fréfossé ermordet wurden, weil sie sich seinen Avancen widersetzt hatten. Er ließ sie in Fässern, die nach innen mit langen Nägeln gespickt waren, vom Felsen stürzen. Seitdem verfolgen ihn ihre Geister Nacht für Nacht bis in sein Schloss. Von der ''Porte d’Amont'' führt ein Fußweg ebenfalls auf den Felsen, aber der Aufstieg ist sehr viel steiler. == Bauwerke (Auswahl) == === Notre-Dame === mini|Notre-Dame d’Étretat Die Kirche Notre-Dame d’Étretat liegt etwas abseits vom Ortszentrum. Gemessen an der Ortsgröße handelt es sich um ein großes Gebäude, was vermutlich damit zusammenhängt, dass es sich um einen Ableger der reichen Abtei Fécamp handelt. Sie wurde im 12. und 13. Jahrhundert erbaut und im 19. Jahrhundert renoviert und ist als Monument historique ausgewiesen. === Markthalle === Die Markthalle Étretat ist eine Rekonstruktion des ursprünglichen Holzbaus. Teilweise wurde sie von Zimmerleuten aus der Region mit historischen Balken erbaut, die beispielsweise aus einer Scheune in Brionne stammen. Neben den regionalen Produkten, wie Cidre, Calvados, Pommeau, Camembert, traditionellem normannischen Gebäck oder Gegenständen des täglichen Bedarfs werden dort auch Kunstgegenstände und Souvenirs verkauft. === Schlösser, Herrenhäuser und Villen === mini|Manoir de la Salamandre * Der Manoir de la Salamandre liegt in der Hauptstraße in der Nähe der Markthalle. Es gehört zu den ältesten Gebäuden im Ort. Ursprünglich stand das Gebäude in Lisieux in der ''Grande Rue'' Nr. 50. 1889 wurde es dort abgebaut und in Étretat wiederaufgebaut. Dabei wurden jedoch einige Elemente verändert: unter anderem wurde ein Kragbogen am Giebel hinzugefügt und die große ziegelgedeckte Dachmansarde wurde verlegt und mit Ziegeln gedeckt statt wie zuvor mit Schiefer. Die kleine Dachmansarde, die auf dem Bild zu sehen ist, gab es am alten Gebäude nicht. Der Name ist eine Nachahmung, denn der ''Manoir de la Salamandre'' war ein anderes Haus in Lisieux, das in der ''Rue aux Fèvres'' stand und heute nicht mehr existiert. Einige Skulpturen sind Kopien von solchen aus diesem ursprünglichen Haus.Georges Bernage: ''Patrimoine normand'' 53 (2005). S. 29–37 * Der ''Clos Lupin'' in der ''rue Guy de Maupassant'' war das Wohnhaus und Arbeitsrefugium von Maurice Leblanc. Der Schriftsteller kaufte 1918 die im anglonormannischen Stil im 19. Jahrhundert gebaute Villa und wohnte dort 20 Jahre lang. Heute beherbergt sie das Museum ''Le Clos Arsène Lupin, Maison Maurice Leblanc''. * Das ''Château des Aygues'' war Baderesidenz der spanischen Königinnen Maria Christina und Isabella II. Zuvor hatte es Joseph Lubomirski gehört, der aus dem polnischen Hochadelsgeschlecht Lubomirski stammte und Groß-Kammerherr von Zar Nikolaus I. war. Es wurde im 19. Jahrhundert nach Plänen des Architekten Huchon aus Le Havre erbaut. Das als Monument historique ausgewiesene Gebäude steht im Sommer Besuchern offen; ferner können eine Suite und ein Zimmer des Schlosses als „Chambres d’hôtes de prestige“ gemietet werden. Etretat décor de maison à colombages.jpg|Manoir de la Salamandre Etretat château des Aygues 001.jpg|Château des Aygues M Leblanc 3.JPG|Le Clos Lupin, Maison Maurice Leblanc == Étretat in der Literatur == * Von Guy de Maupassant ist ein Brief vom 3. November 1877 an Gustave Flaubert mit einer Schilderung der Felsen überliefert. * Ein Teil der Handlung des Arsène-Lupin-Romans ''L’Aiguille creuse'' von Maurice Leblanc spielt in Étretat. * Der Kriminalroman ''Maigret et la vieille dame'' von Georges Simenon spielt in Étretat, Yport und Fécamp. * Die 2005 erschienene Erzählung ''Falaises'' von Olivier Adam beginnt mit dem Suizid seiner Mutter, die sich vom Felsen stürzt. * ''La porte d’Aval'' von Michelle Huenaerts, erschienen 2005, ist ein fantastischer Roman für Jugendliche, der in Étretat spielt. * Der 2008 erschienene Roman ''Les Pieds dans l’eau'' von Benoît Duteurtre erzählt von den Erinnerungen des Autors an den Ort. * Der 1984 erschienene Roman ''Die Steinesammlerin'' von Gert Heidenreich (Neufassung ''Die Steinesammlerin von Étrétat'', 2004) erzählt eine deutsch-französische Liebesgeschichte aus dem Jahr 1945. == Étretat in der Malerei == La Falaise d'Étretat après l'orage - Gustave Courbet.jpg|Gustave Courbet, ''Étretat'' Gustave Courbet 019.jpg|Eine Version von ''La vague'', Courbet, Étretat en 1869–1870, musée André-Malraux, Le Havre Claude Monet 019.jpg|Claude Monet, ''Étretat'', 1883 Claude Monet 020.jpg|Claude Monet, ''Étretat, la plage et la porte d'Amont'', 1883 Claude Monet The Cliffs at Etretat.jpg|Claude Monet, ''Étretat, l'aiguille et la falaise'', 1885 Claude Monet-Etretat the Aval door fishing boats leaving the harbour mg 1819.jpg|Claude Monet, ''la porte d'aval avec des bateaux partant à la pêche'', 1885 Monet - Regen bei Eretat.jpg|Claude Monet, ''Pluie à Étretat'', 1884 Monet - Sonnenaufgang bei Etretat.jpg|Claude Monet, ''La falaise d'Étretat, soleil couchant'', 1883, 55,2 × 80,6 cm., North Carolina Museum of Art Grosse mer à Étretat - Claude Monet.jpg|Claude Monet, ''Tempête à Étretat'', 1868 La Porte d'Aval by Claude Monet.jpg|Claude Monet, ''Marée Haute'', 1885 Claude Monet 005.jpg|Claude Monet, ''Bateaux sur la plage à Étretat'', 1885, Fondation Bemberg, Toulouse The Manneporte near Étretat.JPG|Claude Monet, ''La manneporte à Étretat'', 1886 Seit dem Beginn der Romantik war Étretat ein Sujet der Malerei. Die Liste der Maler, die sich damit beschäftigt haben, ist lang; zu ihnen zählen: * Richard Parkes Bonington – Aquarelle, 1823 * Eugène Boudin – Gemälde, 1864 * Jean-Baptiste Camille Corot – Gemälde, 1872 * Gustave Courbet – Gemälde, der Felsen und der Wellen bei seinem Aufenthalt 1869 * Eugène Delacroix – Aquarelle * Narcisso Virgilio Díaz de la Peña – Gemälde * Paul Huet – Aquarelle * Eugène Isabey – Aquarelle, ab 1824 malte er häufig die Felsklippen zwischen Le Havre und Dieppe * Johan Barthold Jongkind – Gemälde, 1850–1853 * Eugène Lepoittevin – Gemälde eines Kopfsprungs ins Meer mit dem Titel ''Les bains de mer'' * Henri Matisse – Serie von Gemälden während seines Aufenthalts von Juni bis August 1920 * Claude Monet – Serie von mehr als 80 Gemälden während seiner Aufenthalte 1868, 1869, 1872, 1882, 1891 und 1916. == Literatur == * Pierre Auger, Gérard Granier: ''Le guide du Pays de Caux''. Éditions la Manufacture 1993. * Abbé Cochet: ''Petite histoire d’Étretat''. Éditions PyréMonde, 2006. * Françoise Foucher: ''Étretat'', Éditions d’Art Jack, Louannec, Juni 2018, ISBN 978-2-37773-037-7, Seite 15. * == Weblinks == * [http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=com-76254 Étretat auf der Website des Insee] == Anmerkungen und Übersetzungen == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in der Normandie Kategorie:Seebad in Frankreich |
Étreval | | Departement = | Arrondissement = Nanzeg | Kanton = Meine au Saintois | Plz = 54330 | Insee = 54185 | Koordinaten = | Fläch = 237 | Bevëlkerung = 59 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étreval''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Meurthe-et-Moselle an der Regioun Grand Est. ==Nopeschgemengen== == Um Spaweck == Kategorie:Gemengen am Arrondissement Nanzeg Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Nanzeg | Étreval | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Étrevalois, Étrevaloises | siteweb = | géoloc-département = }} '''Étreval''' est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. == Géographie == Etreval se trouve dans le Saintois. === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Brenon et le ruisseau du Tabourin.. Le Brénon, d'une longueur de , prend sa source dans la commune de Grimonviller et se jette dans le Madon à Pulligny, après avoir traversé . vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'ÉtrevalLes ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étreval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,6 %), terres arables (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), forêts (3,5 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == == Histoire == Présence gallo-romaine. La mainmorte est supprimée en 1491 par le duc de Lorraine René II. François de Tavagny, capitaine de Vézelise, installe sa résidence secondaire dans le château et, en 1533, le duc Antoine en fait une haute-justice. Le château et la seigneurie passèrent à la famille de Gournay au , puis à la famille Beauvau-Craon au XVIIIe, pour laquelle la seigneurie est brièvement élevée au rang de comté en 1724, incluant les villages alentour. Le eut lieu à Nancy Saint-Sébastien le mariage de Nicolas Charles Antoine Thomassin avec Anne Louise de Tervenus d'Étreval ( AD Meurthe-et-Moselle ). == Politique et administration == .|Parti=|Qualité=Retraité de l'enseignement }} .|Parti=|Qualité=Profession intermédiaire administrative de la fonction publique }} == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * Le château, situé sur un éperon dominant le village, était constitué à la fin du d'une enceinte rectangulaire de 42 mètres par 32 mètres, entourée de fossés secs et cantonnée de six tours rondes (quatre aux angles et deux au milieu des grands côtés) ; deux corps de logis furent construits au nord et à l'ouest par François de Tavagny à partir de 1533 ; à la fin du , une porte cochère et une porte piétonne, ornées de bossages vermiculés, furent ajoutées à l'entrée de la basse-cour ; il ne reste plus aujourd'hui que le corps principal au nord, celui de l'ouest s'étant écroulé vers 1940 ; les côtés est et sud de l'enceinte ont également disparu. L'élément le plus remarquable du château est sa façade Renaissance, en très bon état de conservation. Les travées, inégales, sont encadrées par deux ordres de colonnes à chapiteaux italianisant, surmontés au niveau du grenier par des pilastres à gargouilles. La façade renaissante est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du , les toitures et les façades du lieudit ''Derrière le Château'' sont inscrites par arrêté du .. * Église paroissiale Sainte-Anne . Jusqu'à la construction de l'église à l'initiative du propriétaire du château, la commune ne possédait pas d'édifice religieux et dépendait de Thorey-Lyautey. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique, logotype et devise === == Voir aussi == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes de Meurthe-et-Moselle. === Liens externes === * * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=50125 Étreval sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune en Meurthe-et-Moselle Catégorie:Aire d'attraction de Nancy | Étreval | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Pays du Saintois |coordinates = |elevation m = 272 |elevation min m = 265 |elevation max m = 328 |area km2 = 2.37 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étreval''' is a commune in the Meurthe-et-Moselle department in north-eastern France. ==See also== *Communes of the Meurthe-et-Moselle department ==References== Category:Communes of Meurthe-et-Moselle | Étreval | '''Étreval''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Meurthe-et-Moselle in der Region Grand Est (vor 2016 Lothringen). Sie gehört zum Arrondissement Nancy und zum Kanton Meine au Saintois. == Geografie == Étreval im Norden der Landschaft Saintois liegt etwa 27 Kilometer südsüdwestlich von Nancy am Brénon. Umgeben wird Étreval von den Nachbargemeinden Ognéville im Norden und Nordosten, Vroncourt im Osten, Chaouilley im Südosten und Süden sowie Thorey-Lyautey im Südwesten und Westen. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Sainte-Anne aus dem 19. Jahrhundert * Renaissanceschloss, Ende des 15. Jahrhunderts erbaut, seit 1927 Monument historique Étreval, Église Sainte-Anne.jpg|Kirche Sainte-Anne F54 Étreval-château-Renaissance.jpg|Renaissanceschloss Étreval, Monument aux morts.jpg|Gefallenendenkmal == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est |
Étrun | | Departement = | Arrondissement = Arras | Kanton = Arras-1 | Plz = 62161 | Insee = 62320 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 320 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 222 }} '''Étrun''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Arras Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Arras Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Étrun | | insee = 62320 | cp = 62161 | maire = Michel Mathissart | mandat maire = 2020-2026 | intercomm = CU d'Arras | longitude = 2.70194444444 | latitude = 50.315 | alt mini = 58 | alt maxi = 107 | superficie = 2.22 | type = Ceinture urbaine | unité urbaine = Arras (banlieue) | aire d'attraction = Arras (commune de la couronne) | population = | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Strumensiens | siteweb = [http://www.etrun.fr etrun.fr] | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Étrun''' est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Strumensiens''. La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe communes et compte |habitants}} en . == Géographie == === Localisation === La commune d'Étrun, située dans la vallée du Gy en Artois, se trouve dans le sud-est du département et à au nord-ouest de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement). |externes= }} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === vignette|gauche|Le Gy et sa petite cascade à Étrun. Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. La commune est traversée par le ''Gy'', d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune de Montenescourt et se jette dans la rivière ''Scarpe'' au niveau de la commune de Duisans. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Milieux naturels et biodiversité === ==== Espace protégé et géré ==== La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.. Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : le ''marais de Marœuil'' d’une superficie de . Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France.. ==== Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ==== L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national. : la '' haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves''. Cette ZNIEFF, d’une superficie de et d'une altitude variant de , s'inscrit dans un région agricole, dans une plaine dénudée avec deux vallées verdoyantes, celles de la Scarpe et du Gy.. vignette|redresse=1.6|centre|Carte de la ZNIEFF sur la commune. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étrun est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine d'ArrasUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération intra-départementale regroupant , dont elle est une commune de la banlieueDans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), prairies (11 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est desservie par la route départementale D 939 qui relie Le Touquet-Paris-Plage et Arras.. ==== Transport ferroviaire ==== La commune se trouve à , au nord-ouest, de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des et des trains régionaux du réseau .. == Toponymie == === Attestations anciennes === Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Stroms'' au ; ''Estrum'' en 1053 ; ''Estrom'' en 1104 ; ''Strummum'' en 1115 ; ''Strumum'' en 1135 ; ''Struem'' en 1141 ; ''Stroem'' en 1155 ; ''Estruhem'' en 1179 ; ''Strumh'' en 1180 ; ''Struhem'', ''Strumæ'' au ; ''Estruem'' en 1227 ; ''Estroem'' au ; ''Estrem'' en 1302 ; ''Estrein'' en 1315 ; ''Estrain-l’Abbie'' en 1324 ; ''Estren'' en 1326 ; ''Struen'' en 1332 ; ''Estreun'' en 1363 ; ''Estrehem'' en 1402 ; ''Estrumes'' en 1403 ; ''Estroen'' en 1442 ; ''Estrunæ'' en 1551 ; ''Estrun'' au ., ''Etrun'' en 1793 ; ''Etrun'' et ''Étrun'' 1801. ''Stroom'' en flamand[http://www.crgfa.org/la-flandre/villes-et-villages/ Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois]. === Étymologie === Toponyme dérivant du germanique ''strom'', « cours d'eau ». == Histoire == La commune est installée sur l'emplacement d'un ancien ''oppidum'' (agglomération fortifiée celtique) dont on peut encore discerner les remparts dans la topographie. Il s'agissait vraisemblablement de la capitale des Atrébates, peuple gaulois occupant le Sud-Est du Pas-de-CalaisDelmaire R., ''Carte archéologique de la Gaule : Le Pas-de-Calais (62/2)'', Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 608 p.. En 881, Louis le gros fait construire un retranchement où « il ne put trouver quelqu'un à qui confier cette forteresse pour la défendre. » L'histoire de cette commune est marquée par la vie de l'abbaye des Dames d'Étrun. Pour être admises à l’abbaye bénédictine d’Étrun, les religieuses devaient faire la preuve de huit quartiers de noblesse, quatre paternels et quatre maternels. Toutes issues de la haute noblesse, les dames et demoiselles de l’abbaye d’Étrun recrutaient leurs servantes dans les familles bourgeoises et nobles de moins grande richesse. Pendant la Première guerre mondiale, des soldats français affectés sur le front de l'Artois ont séjourné sur la commune, par exemple en février 1915.. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801. ==== Commune et intercommunalités ==== La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras. ==== Circonscriptions administratives ==== La commune est rattachée au canton d'Arras-1. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1991, rattachée au canton de Dainville. ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Liste des maires ==== .. |Date à jour= 19 février 2022}} == Équipements et services publics == === Espaces publics === La commune fait partie des villages labellisés Village Patrimoine La Gazette Nord-Pas de Calais |url=https://www.gazettenpdc.fr/article/huit-%25c2%25abvillage-patrimoine%25c2%25bb-en-pays-d%25e2%2580%2599artois |site=gazettenpdc.fr |consulté le=2023-11-03}}., qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique, culturel, naturel, architectural, etc.). === Justice, sécurité, secours et défense === La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras.. == Population et société == === Démographie === Les habitants sont appelés les ''Strumensiens''.. ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 31,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=0.0 |f90=2.0 |h75=7.3 |f75=11.2 |h60=17.1 |f60=15.0 |h45=20.4 |f45=24.7 |h30=20.2 |f30=18.5 |h15=14.9 |f15=11.8 |h00=20.1 |f00=16.7 }} == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === ==== Site classé ==== Un site classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique...) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[http://www.developpement-durable.gouv.fr/Effets,23726.html Articles L. 341-1 à 22 du code de l'environnement]. Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du : les parcelles suivantes au lieu dit le bois du mont César : 23, 26 à 29, 30p, 32, 33 section A 5.. ==== Monuments historiques ==== * La Chapelle votive ''Notre-Dame-de-Pitié'' fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques, par arrêté, depuis le .. ** Sur le dessus de la porte on peut lire : « ''... trois demoiselles religieuses d'Etrun ... l'an 1624 ont fessé batard ces chapelle de Notre Dame de Pitié ...'' » ** La légende dit que trois religieuses ont été emmenées par un cheval emballé et qu'elles ont juré qu'elles bâtiraient une chapelle à l'endroit où le cheval s'arrêterait. ** Il semble que la route de Saint-Pol à cette époque passait à cet endroit, son tracé fut rectifié ultérieurement. * La maison de campagne de monseigneur de la Tour-d'Auvergne est une propriété, comprenant une partie de l'oppidum gaulois, qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le et le Mémoires des antiquaires de France : 1817-1869, Volume 5 - éditeur Fournier, 1823 - [https://books.google.fr/books?id=g5pbAAAAQAAJ&pg=RA2-PA213&dq=ESTRUN+CESAR&lr=lang_fr&as_drrb_is=q&as_minm_is=0&as_miny_is=&as_maxm_is=0&as_maxy_is=#=100&as_brr=1&cd=13#v=onepage&q&f=false A lire] et où subsistent des vestiges de l'ancienne abbaye des Dames.[http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/france-dpt.htm Bases de données Ministère de la culture].. ==== Autres monuments ==== * L'oppidum d'Etrun est un site fortifié d'une superficie de . C’est le seul connu sur le territoire des Atrébates dont il fut sans doute le chef-lieu. Il a une forme ovale de 840 x 560 m. Son rempart haut de 7 à 8 m n’est conservé que dans ses parties orientale et occidentale. L’intérieur du site n’a pas fait l'objet de véritables fouilles archéologiques. Les objets mis au jour sont datés de l'âge du fer (La Tène) : quelques monnaies et céramiqueshttp://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=53. * Le monument aux morts.. * L'église Saint-Nicolas. Cette église est le seul vestige de l'abbaye bénédictine de femmes de la haute noblesse, fondée au .. Cette église héberge répertoriés dans la base Palissy dont cinq sont classés au titre d'objet des monuments historiques.. * Le cimetière militaire de Duisans, situé sur le territoire de la commune à deux kilomètres à l'ouest. Etrun église.jpg|L'église Saint-Nicolas. Duisans 10.jpg|Le cimetière militaire de Duisans. === Personnalités liées à la commune === === Héraldique === parti émanché de trois pièces de sable et d'or, au d'azur à la crosse contournée d'or tenue par un dextrochère de carnation, mouvant de l'émanché et brochant sur le tout.. |explications = Armes de l'abbaye bénédictine des Dames. |statut = Adopté par la municipalité en 1968. |ornements = Croix de guerre 1914-1918 }}. == Pour approfondir == === Bibliographie === * B. Lesueur de Moriamé, ''Histoire d'Etrun : l'abbaye, la commune'', Arras : impr. Repesse-Crepel, 1899. Texte en ligne disponible sur [http://nordnum.univ-lille.fr/ark:/72505/a011506592739ixQiTv/406982742c NordNum] === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais === Liens externes === * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais Catégorie:Unité urbaine d'Arras Catégorie:Aire d'attraction d'Arras | Étrun | |term = 2020–2026 |intercommunality = CU Arras |coordinates = |elevation m = 153 |elevation min m = 58 |elevation max m = 107 |area km2 = 2.22 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étrun''' (; ) is a commune in the Pas-de-Calais department in the Hauts-de-France region of France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM62320-etrun INSEE commune file] ==Geography== A farming village situated northwest of Arras, at the junction of the N39 and the D55 roads. The river Gy flows through the commune. ==Population== ==Places of interest== * The church of St. Nicolas, dating from the seventeenth century. * The Duisans British Cemetery, a WW-I Commonwealth War Graves Commission cemetery. * The remnants of an old chateau. ==See also== *Communes of the Pas-de-Calais department ==References== ==External links== * [http://www.cwgc.org/find-a-cemetery/cemetery/4300 The CWGC cemetery at Étrun] Category:Communes of Pas-de-Calais | Étrun | '''Étrun''' (flämisch: ''Stroom'') ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Pas-de-Calais in der Region Hauts-de-France. Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Arras und zum Kanton Arras-1 (bis 2015: Kanton Dainville). Die Einwohner werden ''Strumensiens'' genannt. == Geographie == Étrun liegt etwa sechs Kilometer westnordwestlich des Stadtzentrums von Arras am Gy. Umgeben wird Étrun von den Nachbargemeinden Marœuil im Norden und Osten, Duisans im Süden, Agnez-lès-Duisans im Westen und Südwesten sowie Haute-Avesnes im Nordwesten. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Nicolas * Kapelle Notre-Dame-de-Pitié Etrun_%C3%A9glise.jpg|Kirche Saint-Nicolas Chapelle_votive_Notre-Dame-de-Piti%C3%A9.jpg|Kapelle Notre-Dame-de-Pitié == Weblinks == Kategorie:Ort in Hauts-de-France Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Étrépigny | | Departement = | Arrondissement = Charleville-Mézières | Kanton = Nouvion-sur-Meuse | Insee = 08158 | Plz = 08160 | Koordinaten = | Fläch = 423 | Bevëlkerung = 217 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étrépigny''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Ardennes an der Regioun Grand Est. == Um Spaweck == Etrépigny Etrépigny | Étrépigny | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = Sterpiniens, Sterpiniennes | siteweb = | géoloc-département = Ardennes/Grand Est }} '''Étrépigny''' est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. == Géographie == === Localisation === Le village est situé à au sud-est de Charleville-Mézières. === Relief === Le point culminant du territoire communal est à d’altitude, au Bois Marguerite, et le point le plus bas à , à la limite avec le territoire de la commune de Flize. Le village est situé au pied des crêtes préardennaises jurassiques, sur les marnes bleues du lias. === Voies de communication et transports === Étrépigny se trouve à l'écart des principales voies mais reste proche de la vallée de la Meuse et de Charleville-Mézières. En voie routière, la D 433 permet de rejoindre la D 33 reliant Boutancourt à FLize === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Boutancourt et le ruisseau du Pierge.. vignette|centre|upright=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Étrépigny. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étrépigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43 %), terres arables (24,9 %), forêts (24,7 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Pour ce village ardennais d’Etrépigny, plusieurs formes sont rencontrées dans des textes anciens : ''Esterpigny'' en 1252, ''Stirpignis'' en 1256, ''Estrepigny'' en 1324, ''Estrepigny'' en 1312 et 1344, ''Etrepigny'' en 1576, ''Tarpigny'' en 1589, ''Trepigny'' en 1733. Le nom d’Étrépigny est probablement issu d'un nom propre romain, ''Sterpinius'', ou de ''sterpinium'', mot bas-latin désignant un terrain plein de souches, suivi du suffixe localisant ou de propriété ''(i)acum'', d'origine gauloise et qui a régulièrement abouti à la terminaison ''-y'' dans le Nord de la France. == Histoire == La paroisse d'Étrépigny est fondée aux environs de l'an 1200 par l'abbaye d'Élan. Une première mention du village apparaît dans un acte de 1252. À l'époque, ce territoire fait partie du comté de Rethel, un des principaux fiefs de cette région. Un château y est mentionné dès 1256. Les seigneurs d'Étrépigny ont droit de haute, basse et moyenne justice, et également droit de gruerie. Ce territoire intègre le domaine royal au . Différentes familles se succèdent en ce lieu, dont Jacques de Villiers qui achète la terre le , puis la transmet à ses descendants. Deux siècles plus tard, Jean-Ernest de Terwel (~1618-1678), l'achète à son tour en 1661 et devient seigneur d'Étrepigny. Il devient également maréchal général des armées du Roi, commissaire général des troupes de Champagne, intendant pour le Roi sur la Meuse. Cet aristocrate protestant (un ''hérétique'' pour Charles-Maurice Le Tellier, archevêque-duc de Reims) meurt le à Sedan et y est enterré, transmettant la seigneurie à son épouse Marie Conquérant. L'édit de Fontainebleau révoquant en 1685 l'édit de Nantes, rend plus délicate la position de cette famille sur un fief intégré au domaine royal. Marie Conquérant meurt en , et Antoine de Toully achète la seigneurie en 1697. De [] à [], l'église a pour curé Jean Meslier qui se plaint de ce châtelain, Antoine de Toully, l'accusant en chaire de maltraiter les paysans. Ce curé fait prier pour Antoine de Toully, afin . Non content de faire sonner systématiquement de la trompe de chasse sous les verrières de l'église pendant les offices, Messire Anthoine de Touilly, chevalier, seigneur de Cléry, Saint-Martin-sur-Barre et Pouilly, obtient aisément l'appui de l'évêque de Reims, de Mailly (successeur de Charles-Maurice Le Tellier), pour réprimander le petit curé qui se le tient pour dit... jusqu'à sa mort en 1729 où, sous forme d'un manuscrit de plus de mille pages, il laisse à ses paroissiens un testament philosophique. Dans ce manuscrit, le curé Jean Meslier nie notamment l'immortalité de l'âme et affirme que l'emprise de la religion n'a été favorisée que pour permettre la domination d'un petit nombre sur les autres. Antoine de Toully meurt en 1722. La seigneurie passe à sa fille, Claude Reine de Toully, qui se marie à un membre de la famille de Fuchsamberg, Gabriel Renart de Fuchsamberg. Une petite-fille de ce couple, Marie Gabrielle Renart de Fuchsamberg, épouse Léonard François Marie, comte de Moriolles. Alexandre Nicolas Léonard Charles Marie, marquis de Moriolles, est le dernier seigneur d'Étrepigny. Il émigre pendant la Révolution française, en 1793. En 1814 et 1815, le village subit différentes réquisitions des troupes étrangères stationnant dans les Ardennes. Pendant la guerre de 1870, il est occupé du au . Pendant la Première Guerre mondiale, il est de nouveau occupé de 1914 à 1918. En , au début de la Seconde Guerre mondiale, la population évacue le village pour un exode vers l'Ouest de la France, puis revient progressivement. Une partie des terres cultivables est réquisitionnée par les Allemands et exploitée sous la direction d'un chef de culture de la WOL ou Wirtschaftoberleitung. == Politique et administration == === Rattachements administratifs et électoraux === La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription des Ardennes. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Flize. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France. La commune est désormais intégrée au canton de Nouvion-sur-Meuse. === Intercommunalité === La commune était membre de la petite communauté de communes du Pays des Sources au Val de Bar, créée en 1993. Cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former, le , la communauté d'agglomération Ardenne Métropole, dont la commune est désormais membre. === Liste des maires === .. |Identité=Francis Quènelisse|Parti=|Qualité=Douanier retraitéDémissionnaire}} .Réélue pour le mandat 2020-2026|Parti=|Qualité=| Date à jour=26 mai 2020}} Sarah Mineur a été amenée à remplacer, au poste de maire, Francis Quènelisse, démissionnaire en 2018. Puis elle a présentée une liste en 2020 et a été élue au tour. === Élections nationales === À titre indicatif, lors de l'élection présidentielle française de 2017, au premier tour, sept candidats ont réuni plus de 1 % des exprimés dans cette commune : Nicolas Dupont Aignan de Debout la France (2,27 %), Jean Lassalle, indépendant, (4,55 %), Benoît Hamon du Parti socialiste (7,39 %), Francois Fillon pour Les Républicains (13,64 %), Jean-Luc Melenchon pour La France insoumise (21,59 %), Emmanuel Macron pour En Marche ! (21,59 %), et Marine Le Pen pour le Front national (parti français) (28,41 %). Le taux de participation est de 85,65 % pour ce tour dans cette commune. Au second tour de cette même élection, Emmanuel Macron obtient 52,6 % des suffrages exprimés à Étrépigny, contre Marine Le Pen qui rassemble 47,4 % des suffrages.. Lors des élections présidentielles françaises de 2022, plusieurs candidats ont obtenu plus de 1 % des suffrages exprimés. Au 1er tour, Marine Le Pen (Rassemblement national) a recueilli 30,86 % des voix, Emmanuel Macron (Renaissance) 27,16 %, Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) 14,20 %, Éric Zemmour (Reconquête) 9,26 %, Yannick Jadot (Europe Écologie les Verts) 4,94 %, Valérie Pécresse (Les Républicains) 4,32 %, Jean Lassalle 3,09 %, Fabien Roussel (Parti communiste français) 1,85 %, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (NPA) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) ont chacun reçu 1,23 %, et Anne Hidalgo (Parti socialiste) 0,62 %. Au second tour, Marine Le Pen a obtenu 51,80 % des voix, tandis qu'Emmanuel Macron en a obtenu 48,20 %.. == Population et société == === Démographie === === Enseignement === L'école primaire publique d’Étrépigny, sur la commune, est une école élémentaire publique, située au 1 rue Lefevre-Gineau. Cet établissement est rattaché à l'académie de Reims et se trouve en zone B... Des écoles maternelles existent dans des villages à proximité, comme Boutancourt à , Balaives-et-Butz à , Flize à , ou encore Saint-Marceau à . Différents collèges sont situés sur la commune de Nouvion-sur-Meuse à , Villers-Semeuse , Vrigne-aux-Bois et d’autres encore à Charleville-Mézières . Les lycées les plus proches sont à Charleville-Mézières (dont un lycée professionnel) et Sedan. Il faut signaler également le lycée agricole de Saint-Laurent. == Économie == Étrépigny se trouve à l'écart des principales voies mais reste proche de la vallée de la Meuse et de Charleville-Mézières. Elle appartient à l'aire urbaine, à la zone d'emploi et au bassin de vie de Charleville-Mézières. Peu de commerces et d'entreprises se trouvent sur place.. En 2010, le revenu fiscal net par foyer dans la commune était de pour une moyenne nationale de .. ==Culture locale et patrimoine== === Lieux et monuments === ==== Bâti dans le village ==== Sa rue principale aligne des maisons caractéristiques en pierre de Dom prolongées par une allée de marronniers vénérables débouchant sur le château et l'église, hauts symboles de l'histoire peu banale de la localité. ==== Église Saint-Julien d'Étrépigny ==== Implantée au milieu du cimetière, elle est sans style défini, et semble de la fin du ou du début du , comme semble le montrer l'existence simultanée de fenêtres cintrées qui disparaissent à cette époque, et de fenêtres ogivales. La fenêtre en forme de rosace au-dessus de la porte d'entrée est de construction ultérieure. La maçonnerie des murs a plus d'un mètre d'épaisseur. Le clocher est au-dessus du porche, composé d'un cube surmonté de formes pyramidales à quatre côtés. Une sacristie est adossée au mur côté sud, qui date du . ==== Château ==== Si l'église du est toujours celle connue par Jean Meslier, le château en revanche ne montre plus que quelques vestiges de ce qu'il a été sous l'Ancien Régime. Cet ancien château est cité dès 1256. Une description à la fin du mentionne notamment plusieurs bâtiments, un donjon, quatre tourelles et des fossés. Il comporte également un pont-levis. Il est vendu et, ayant été ravagé par un incendie, il est détruit lors de la Révolution française, dans la dernière décennie du . Une nouvelle bâtisse est érigée en [] par un autre personnage illustre, Louis Lefèvre-Gineau, physicien et député, à qui l'on doit d'avoir, en [], défini la masse du kilogramme. Après Louis Lefèvre-Gineau, son fils adoptif, Louis-Hercule Viez-Lefèvre-Gineau, homme des lettres, y séjourne, puis la fille de celui-ci, Louise Adelaïde Viez-Lefèvre-Gineau, mariée au célèbre éditeur Ernest Panckoucke. Mais cet édifice a été un moment abandonné au . Il est rénové en partie, et habité. === Personnalités liées à la commune === * Jean Meslier (1664-1729), curé de la paroisse, philosophe des Lumières français. * Louis Lefèvre-Gineau (1751-1829), chimiste et scientifique français, homme politique, fit construire et habitat le château d'Étrépigny. === Héraldique === == Voir aussi == * Liste des communes des Ardennes * (7647) Étrépigny == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Etrepigny Catégorie:Aire d'attraction de Charleville-Mézières | Étrépigny | |term = 2020–2026 |intercommunality = CA Ardenne Métropole |coordinates = |elevation m = |elevation min m = |elevation max m = |area km2 = 4.23 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étrépigny''' is a commune in the Ardennes department in the Grand Est region in northern France. ==History== The atheist Jean Meslier was the priest at Étrépigny from 1689 to 1729. ==See also== *Communes of the Ardennes department ==References== Category:Communes of Ardennes (department) Category:Ardennes communes articles needing translation from French Wikipedia | Étrépigny | '''Étrépigny''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Ardennes in der Region Grand Est (bis 2015 Champagne-Ardenne). Sie gehört zum Arrondissement Charleville-Mézières, zum Kanton Nouvion-sur-Meuse und zum Gemeindeverband Ardenne Métropole. Die Einwohner werden ''Sterpiniens'' genannt. == Geographie == Étrepigny liegt auf einem Plateau über der Maas, sieben Kilometer südlich von Charleville-Mézières. Umgeben wird Étrépigny von den Nachbargemeinden Chalandry-Elaire im Norden, Flize im Süden, Osten und Westen sowie Saint-Marceau im Nordwesten. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Julien * Schloss Étrépigny-FR-08-église-01.jpg|Kirche Saint-Julien Étrépigny-FR-08-château-04.jpg|Schloss == Persönlichkeiten == * Jean Meslier (1664–1729), Priester und Aufklärer == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est |
Étrez | | Departement = | Arrondissement = Bourg-en-Bresse | Kanton = Attignat | Plz = 01340 | Insee = 01154 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 820 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 215 | Gemeng = Bresse Vallons }} '''Étrez''' ass eng fréier franséisch Gemeng am Departement Ain an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Den 1. Januar [] huet Étrez mat Cras-sur-Reyssouze fusionéiert, fir déi nei Gemeng Bresse Vallons ze bilden. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Bourg-en-Bresse Kategorie:Fréier Gemengen am Departement Ain Kategorie:Delegéiert Gemengen am Departement Ain | Étrez | | intercomm = Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse | longitude = 5.1855 | latitude = 46.335 | alt mini = 197 | alt maxi = 229 | superficie = 12.15 | population = | année_pop = | siteweb = [http://www.etrez.fr etrez.fr] | géoloc-département = Ain/Auvergne-Rhône-Alpes }} '''Étrez''' est une ancienne commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le , elle fusionne avec Cras-sur-Reyssouze et devient une commune déléguée de la commune nouvelle de Bresse Vallons. La commune a connu une forte expansion démographique entre 1975 et 2013 en doublant sa population. Avec 17 associations, elle possède un tissu associatif certain. == Géographie == Étrez est un petit village bressan situé à au nord de Bourg-en-Bresse, environ 70 km de Lyon, 30 km de Mâcon et 40 km de Lons-le-Saunier. Il n'est pas non plus très loin de la Suisse (70 km). === Communes limitrophes === == Histoire == Par un arrêté préfectoral du , Étrez forme Bresse Vallons avec la commune déléguée de Cras-sur-Reyssouze au . == Politique et administration == == Démographie == == Économie == La vie économique d'Étrez s'articule principalement autour de 2 industries. === La laiterie coopérative === vignette|Laiterie coopérative. Elle fut créée en 1938 autour de 520 sociétaires et traitait litres de lait par an. En 2016, elle compte encore 59 sociétaires et traite 31 000 000 litres de lait. ==== Historique de la laiterie ==== * 1938 : Création de la Coopérative. * 1975 : Absorption de la beurrerie coopérative de Marsonnas. * 1986 : Fusion avec la Laiterie Coopérative de Beaupont. * 1994 : Fermeture du site de Beaupont, agrandissement et mise aux normes européennes de l'usine d'Étrez. * 2003 : 112 sociétaires, litres de lait par an. * 2016 : Fusion avec la laiterie de Saint-Denis-lès-Bourg Elle produit du beurre, de la crème, des fromages frais, des yaourts nature et aux fruits, de l'emmental au lait cru et du metton (utilisé pour la production de cancoillotte). Depuis 2012, elle produit de la crème et du beurre de Bresse AOP. === Stockage de gaz de Storengy (filiale d'Engie) === Installé sur la commune d'Étrez depuis plus de 30 ans, c’est le premier stockage souterrain en cavités salines de France, et un des premiers d'Europe. Il comporte 25 cavités en exploitation creusées dans une couche de sel d’une épaisseur de à une profondeur de variant de à . La capacité d’une cavité est de l’ordre de et la capacité de stockage du site doublera d’ici 2015. En 2010, cette capacité avoisinait le milliard de mètres cubes de gaz naturel. Depuis la mi-2010, des travaux sont réalisés pour la réhabilitation et la rénovation du site d'Étrez. === Usine chimique Solvay === L'usine Solvay de Tavaux (Jura), a exploité, à partir de 1930, un important gisement souterrain de sel à Poligny (Jura). À partir de 1977, c'est de la saumure diluée, pompée dans le gisement d'Étrez, et transportée par saumoduc, qui a servi à la dissolution du sel dans le sous-sol. Le gisement s'épuisant, cette saumure est envoyée, depuis 2007 (toujours par saumoduc), vers le gisement de sel découvert à Marboz (Ain), distant de 6 km. == Patrimoine == === Lieux et monuments === thumb|L'église du village. === Personnalités liées à la commune === == Pour approfondir == === Bibliographie === * Michel BernardMaire d'Étrez de 1977 à 2001., ''Si Étrez m'était conté'', Association Loisirs et Cultures. === Articles connexes === * Liste des anciennes communes de l'Ain * Bresse Vallons === Liens externes === * == Notes et références == === Notes === === Références === Catégorie:Ancienne commune dans l'Ain Catégorie:Commune déléguée dans l'Ain Catégorie:Villes et villages fleuris dans l'Ain | Étrez | |elevation m = |elevation min m = 197 |elevation max m = 229 |area km2 = 12.15 |population = 868 |population date = 2021 |population footnotes = }} '''Étrez''' is a former commune in the Ain department in eastern France. On 1 January 2019, it was merged into the new commune of Bresse Vallons.[http://www.ain.gouv.fr/IMG/pdf/recueil-01-2018-173-recueil-des-actes-administratifs-special.pdf Arrêté préfectoral] ==Population== ==See also== *Communes of the Ain department ==References== Category:Former communes of Ain Category:Ain communes articles needing translation from French Wikipedia Category:Populated places disestablished in 2019 Category:Bresse | Étrez | '''Étrez''' ist eine Ortschaft und eine ehemalige französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Ain in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie gehörte zum Kanton Attignat im Arrondissement Bourg-en-Bresse. Mit Wirkung vom 1. Januar 2019 wurden die ehemaligen Gemeinden Cras-sur-Reyssouze und ''Étrez'' zur ''Commune nouvelle'' Bresse Vallons zusammengeschlossen und haben in der neuen Gemeinde den Status einer Commune déléguée. Der Verwaltungssitz befindet sich im Ort Cras-sur-Reysouze.. == Geographie == Étrez liegt etwa 14 Kilometer nordnordwestlich von Bourg-en-Bresse und etwa 27 Kilometer ostnordöstlich der Stadt Mâcon. Umgeben wird Étrez von den Ortschaften Foissiat im Norden, Marboz im Osten, Cras-sur-Reyssouze im Süden sowie Malafretaz im Westen. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Martin mini|links|Kirche Saint-Martin == Weblinks == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Auvergne-Rhône-Alpes Kategorie:Commune déléguée im Département Ain Kategorie:Gemeindeauflösung 2018 Kategorie:Bresse Vallons |
Évegnée | | Communautéit = | Provënz = | Arrondissement = Léck | Gemeng = | Telefonszon = 04 | Postcode = 4630 | Koordinaten = | Fläch = | Bevëlkerung = | Bevëlkerungsdatum = }} '''Évegnée''' op Wallounesch ''Evgnêye'', a lokal '' a Mgnèye'', ass eng belsch Uertschaft a Sektioun vun der Gemeng Soumagne an der Provënz Léck. Bis zur Gemengefusion am Joer [] bei där Évegnée mat Tignée fusionéiert huet, war et eng eegestänneg Gemeng. Duerno hu se zesummen ënner dem Gemengennumm Évegnée-Tignée bis zur belscher Gemengereform vun 1977 funktionéiert, bei där se bei d'Gemeng Soumagne geprafft goufen. An der Uertschaft wunne knapps 500 Leit. === Kuckeswäertes === * d' Plaz mat dem Buer an den Träch, déi zu de Quelle vum ''Ruisseau d'Évegnée'' geheieren, engem Niewefloss vun der Baach Julienne. * d'Kierch Notre-Dame vu 1695. == Kuckt och == *Fort d'Évegnée-Tignée Kategorie:Fréier Gemengen an der Provënz Léck Kategorie:Uertschaften an der Provënz Léck | Évegnée | '''Évegnée''' (en wallon ''Evgnêye'', localement '' a Mgnèye'') est une section de la commune belge de Soumagne située en Région wallonne dans la province de Liège. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1949. À cette date, Tignée la rejoint pour former la commune d'Évegnée-Tignée, qui fusionne à son tour en 1977 avec Soumagne. Le hameau compte moins de 500 habitants. Jusque dans les années 1970, le village était très peu peuplé, essentiellement d'agriculteurs et de leurs familles. Depuis les années 1980, des habitants de Liège (à 15 km) viennent s'installer en périphérie, entre autres dans le village. Depuis lors, le mouvement ne semble pas s'essouffler, bien que le nombre de terrains disponibles ait diminué fortement. Le prix des terrains a en conséquence fortement augmenté. L'agriculture locale se concentre à présent sur l'élevage et, dans une moindre mesure, les plantations céréalières sur les terrains en retrait des constructions. Autrefois, les prés étaient des vergers sur lesquels étaient plantés les fameux poiriers de type « Légipont ». Ces arbres permettaient un excellent rendement par mètre carré planté mais leur grande taille entraînait des coûts en main-d'œuvre plus élevés qu'avec les arbres à basses tiges qui se sont imposés dans les exploitations restantes (exemple : Profruit). Les petites exploitations familiales ont quasiment disparu. == Art == == Patrimoine == Le village est caractérisé par un nombre important de potales, définis par des trous dans les façades, hébergeant le plus souvent une statuette à l'effigie de la vierge Marie. On peut en avoir un aperçu via le site Google Maps. Le fort d'Évegnée. == Économie == La plupart des habitants travaillent en dehors du village. Il n'y a pas de statistiques fiables mais le revenu par habitant est assez élevé par rapport à la ville de Liège et plus élevé que la moyenne de la commune de Soumagne. Le taux de chômage est faible vis-à-vis du taux wallon moyen. On notera la présence de commerces et services de proximité. == Politique == Les habitants d'Évegnée élisent les représentants au conseil communal sur des listes qui reprennent les candidats de toute la commune de Soumagne. Le conseil communal de Soumagne, après les élections d' est composé du PS (socialistes, 14 sièges), du MR (libéraux, 6 sièges), du cdH (Centre démocrate humaniste, 3 sièges) et d'ECOLO+ (Ecolo 2 sièges). Il a, ces dernières années, contribué à la lutte contre l'insécurité routière (zone 30 aux abords de l'école, ralentisseurs, rénovation des routes), ainsi qu'aux égouts et l'amélioration de la qualité des eaux. Les enjeux du village pour les prochaines décennies sont la gestion du vieillissement de la génération 1950-1960 (fort représentée), l'intégration des nouveaux arrivants et le maintien de l'école communale (le nombre de jeunes est proportionnellement à la baisse). Le projet de liaison autoroutière de Cerexhe-Heuseux à Beaufays a longtemps suscité l'inquiétude à Évegnée. Les détracteurs s'opposaient à de nouvelles nuisances sonores, visuelles et environnementales. Les partisans, plus discrets, y voyaient la possibilité de se rendre dans le sud de la province, en particulier à l'Université de Liège, sans traverser la ville de Liège. À la suite de la crise économique de 2008, le gouvernement wallon mis en place en 2009 a abandonné le projet. == Notes et références == Evegnee Evegnee | null | null | null | null |
Évegnée-Tignée | '''Évegnée-Tignée''' war eng Gemeng an der Provënz Léck tëscht [] an []. Si ass 1949 aus der Fusioun vun den deemolegen eegestännege Gemengen Évegnée an Tignée ervirgaangen. Am Joer 1977, bei der belscher Gemengereform gouf et eng Sektioun vun der Gemeng Soumagne. Kategorie:Fréier Gemengen an der Provënz Léck | Évegnée-Tignée | | communaute = | province = | arrondissement = Liège | commune = Soumagne | latitude = 50.6482N | longitude = 05.7068E | superficie = 2.93 | population = 860 | année_pop = 1/1/2020 | gentilé = | cp = 4630-4631 | zone-telephonique = 04 | site = }} '''Évegnée-Tignée''' (en wallon ''Evgnêye-Tegnêye'') est une section de la commune belge de Soumagne située en Région wallonne dans la province de Liège. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977, elle-même née en 1949 de la fusion d'Évegnée (en wallon ''Evgnêye'') et Tignée (en wallon ''Tegnêye''). == Évolution démographique == Colors= id:a value:gray(0.9) id:b value:gray(0.7) id:c value:rgb(1,1,1) id:d value:rgb(0.7,0.8,0.9) id:e value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:550 height:373 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:550 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:b increment:50 start:0 ScaleMinor = gridcolor:a increment:25 start:0 BackgroundColors = canvas:c BarData= bar:1831 text:1831 bar:1846 text:1846 bar:1856 text:1856 bar:1866 text:1866 bar:1880 text:1880 bar:1890 text:1890 bar:1900 text:1900 bar:1910 text:1910 bar:1920 text:1920 bar:1930 text:1930 bar:1947 text:1947 bar:1961 text:1961 bar:1970 text:1970 bar:1976 text:1976 PlotData= color:d width:20 align:left bar:1831 from:0 till: 476 bar:1846 from:0 till: 421 bar:1856 from:0 till: 397 bar:1866 from:0 till: 421 bar:1880 from:0 till: 437 bar:1890 from:0 till: 516 bar:1900 from:0 till: 502 bar:1910 from:0 till: 476 bar:1920 from:0 till: 432 bar:1930 from:0 till: 434 bar:1947 from:0 till: 380 bar:1961 from:0 till: 371 bar:1970 from:0 till: 397 bar:1976 from:0 till: 486 PlotData= bar:1831 at: 476 fontsize:S text: 476 shift:(-10,5) bar:1846 at: 421 fontsize:S text: 421 shift:(-10,5) bar:1856 at: 397 fontsize:S text: 397 shift:(-10,5) bar:1866 at: 421 fontsize:S text: 421 shift:(-10,5) bar:1880 at: 437 fontsize:S text: 437 shift:(-10,5) bar:1890 at: 516 fontsize:S text: 516 shift:(-10,5) bar:1900 at: 502 fontsize:S text: 502 shift:(-10,5) bar:1910 at: 476 fontsize:S text: 476 shift:(-10,5) bar:1920 at: 432 fontsize:S text: 432 shift:(-10,5) bar:1930 at: 434 fontsize:S text: 434 shift:(-10,5) bar:1947 at: 380 fontsize:S text: 380 shift:(-10,5) bar:1961 at: 371 fontsize:S text: 371 shift:(-10,5) bar:1970 at: 397 fontsize:S text: 397 shift:(-10,5) bar:1976 at: 486 fontsize:S text: 486 shift:(-10,5) *Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre. == Références == Catégorie:Commune avant fusion dans l'arrondissement de Liège Catégorie:Soumagne | null | null | null | null |
Étueffont | | Departement = | Arrondissement = Belfort | Kanton = Giromagny | Insee = 90041 | Plz = 90170 | Koordinaten = | Fläch = 1 253 | Bevëlkerung = 1 479 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Étueffont''' ass eng franséisch Gemeng am Territoire de Belfort an der Bourgogne-Franche-Comté. D'Gemeng gehéiert zu den 198 Gemengen déi de Parc naturel régional des Ballons des Vosges bilden. D'Uertschaft läit am Dall vun der Madeleine Kategorie:Gemengen am Territoire de Belfort Kategorie:Uertschaften am Territoire de Belfort Kategorie:Gemengen am Parc naturel régional des Ballons des Vosges | Étueffont | | année_pop = | gentilé = Ttinaise | géoloc-département = Territoire de Belfort/Bourgogne-Franche-Comté | siteweb = [http://www.etueffont.fr etueffont.fr] }} '''Étueffont''' (prononcer ; ) est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les ''Taffions'' (d'après le patois). == Géographie == vignette|gauche|Le [[Fayé, montagne vosgienne, vue d'Étueffont.]] La commune est située à d'altitude en moyenne et culmine à au sommet du Fayé, dans le canton de Giromagny et le département du Territoire de Belfort. Elle est issue de la fusion des deux anciennes communes d'Étueffont-Bas et Étueffont-Haut le . Sa superficie est de . Le village est situé au pied du versant sud du massif des Vosges, sur la rivière La Madeleine, cours d’eau qui prend sa source au pied du Baerenkopf[http://www.belfort-tourisme.com/1/3/309007481/etueffont-etueffont.htm#sthash.efW95Ipv.dpuf Etueffont, village qui se situe sur la Route des Villages Fleuris] et qui traverse ensuite Anjoutey. Jusqu'en [], date à laquelle fut instituée la paroisse d'Anjoutey, la paroisse d'Étueffont comprenait les villages de Bourg-sous-Châtelet, Petitmagny, Anjoutey, Étueffont-Haut, Étueffont-Bas et Lamadeleine-Val-des-Anges. L'église, dédiée à saint Valbert, date du début du . Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien s’étend sur le territoire communal et aux alentours, entre Bouhans-lès-Lure, Ronchamp, Lomont à l'ouest et Rougemont, Romagny à l'est. C'est une des 188 communes[http://www.parc-ballons-vosges.fr/comprendre/parc-naturel-regional-ballons-vosges/le-parc-en-chiffres/ Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges], Charte 2012 - 2024 du parc naturel régional des Ballons des Vosges. === Communes limitrophes === === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée ( à ) en toutes saisons et un hiver rude (moins de ).. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felon_sapc », sur la commune de Felon à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Étueffont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine d'ÉtueffontUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centreDans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Étueffont comprend une ville-centre et trois communes de banlieue... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), prairies (9,6 %), zones urbanisées (5,2 %), eaux continentalesLes eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres. (2,2 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == *'''Étueffont-Bas''' : Estuefon (1260), Eytauffen (1296), Eitůfun (1316), Stauffen prope Rotenburg (1337), Stoffen/Eisthoffan (1427), Nider Stauffen (1579), Estueffond (1779). En allemand : ''Nieder Stauffen''Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).. *'''Étueffont-Haut''': Ober Stauffen (1579), Estueffon-Dessus (1620), Stueffon/Stouffont/Stueffont (1533), Etuffont le Haut (1793), Etueffont-Haut (1801). En allemand : ''Ober Stauffen''. == Histoire == === Faits historiques === * Pendant l'antiquité, un camp fortifié gallo-romain est installé au sommet du Fayé. * [] première mention du nom d'Étueffont dans une bulle du pape Clément III. * [] : Thiébaud, le comte de Ferrette cède le droit de patronage de l'église à l'abbaye de Lucelle. * [] Étueffont est considérée comme chef-lieu d'une mairie composée de Bourg-sous-Châtelet, Lamadeleine-Val-des-Anges, Petitmagny, Anjoutey, Étueffont-Haut et Étueffont-Bas. Cette mairie est alors rattachée à la seigneurie du Rosemont. * 1870-1871 : après la guerre franco-prussienne, Étueffont reste français avec l'arrondissement de Belfort alors que le Haut-Rhin est annexée par le Reich Allemand (traité de Francfort). * 1939-1945 : Seconde Guerre mondiale ; Étueffont, située en zone Interdite, est étroitement surveillée. Étueffont aurait failli être détruit : des soldats allemands furent tués (attentat) et enterrés mais ils furent retrouvés avant la fin de la guerre ; les autorités allemandes (Kommandantur) de Belfort voulurent brûler le village, projet qui fut abandonné en raison de la progression des Alliés vers l'est. * Depuis près de 30 ans, Gérard Guyon, politiquement proche de Jean-Pierre Chevènement, est maire du village, il est également président de la communauté de communes du Pays Sous Vosgien. Dès la fin du Moyen Âge, le village se tourne vers l'industrie naissante : une forge qui transforme le fer produit par le fourneau de Bethonvilliers, l'exploitation minière de plomb argentifère dans le massif des Vosges tout proche (le sommet nommé ''Tête du Mineur'' est là pour le rappeler), l'exploitation forestière et la fabrication du charbon de bois. Par la suite un moulin est installé sur la rivière, des étangs sont creusés. Dès le début du le tissage à bras se développe suivi vers le milieu du siècle par le tissage mécanique Boigeol-Japy, à cette époque des recherches pour découvrir un gisement de houille sont entrepris, deux puits de mine et trois sondages sont creusés sur la commune, mais abandonnés faute de résultats concluants.. En 1879, les frères Zeller, originaires d'Oberbruck (Haut-Rhin) installent des tissages et une filature à Étueffont. Ces usines prospèrent pendant un demi-siècle (1880-1930), donnant du travail à plusieurs centaines d'ouvriers. Mais la crise de 1929 amorce le déclin du textile qui cessera son activité à Étueffont vers 1960. La famille Zeller a marqué les deux communes de leur empreinte : Albert Zeller (de 1881 à 1886) puis René Zeller (de 1892 à 1924) ont été maires d'Étueffont-Bas, Roger Zeller a été maire d'Étueffont-Haut. L'ancien château de René Zeller accueille aujourd'hui le centre de formation professionnelle Thérèse-Bonnaymé de l'Association des Paralysés de France. Au début du , Étueffont est un bourg d'environ , plutôt résidentiel, mais qui a su conserver quelques commerçants et artisans ainsi qu'une activité agricole réduite. Il est situé sur la route des villages fleuris du pays sous-vosgien, un chemin qui suit le tracé d'une ancienne voie romaine. Étueffont accueille le siège de la communauté de communes du Pays Sous Vosgien (14 communes), et de la paroisse de la vallée de La Madeleine. === Héraldique === .. |explications= D'Hozier a attribué "D'or à deux chevrons de sable". }} == Politique et administration == === Tendances politiques et résultats === === Budget et fiscalité 2014 === En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/RDep.php?type=BPS&dep=090 Les comptes de la commune] : * total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des ressources d’investissement : , soit par habitant ; * total des emplois d’investissement : , soit par habitant ; * endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : * taxe d’habitation : 11,68 % ; * taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,55 % ; * taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,39 % ; * taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ; * cotisation foncière des entreprises : 0,00 %. === Liste des maires === == Population et société == === Démographie === === Enseignement === Une école primaire est située à côté de la mairie d'Étueffont. La commune compte également une école maternelle située dans la partie basse de celle-ci. === Santé === Un pôle de santé réunit les professionnels de la santé officiant à Étueffont. L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé dans le sud du département, à Trévenans[http://www.trevenans.fr/vie-municipale/hopital-nord-franche-comte.htm Hôpital Nord Franche-Comté] sur le site de la commune de Trévenans. de l'HNFC.. === Personnalités liées à la commune === * L'abbé Robert Miclo vicaire à Étueffont. == Économie == == Lieux et monuments == vignette|Chapelle du mont Bonnet. * L'église Saint-Valbert, dédiée à saint Valbert daterait du début du ). * La chapelle du Mont Bonnet, érigée en [][http://www.etueffont.fr/etueffont/histoire-et-patrimoine.htm La Chapelle du Mont Bonnet]. * Tissage et filature de coton Zeller Frères et Cie, puis Ets Zeller frères, puis usine d'articles en caoutchouc et de pièces détachées en matière plastique Transac.. * La forge-musée d'Étueffont est un témoin de l'activité de cinq générations de forgerons au . De nombreux outils et objets forgés sont exposés dans cette maison traditionnelle construite dans les années 1840, où se tient un marché de Noël au début de décembre.. * Monuments commémoratifs[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_global.php?insee=90041&dpt=90&comm=%C9tueffont& Monument aux Morts devant l'église Saint-Valbert, Plaque commémorative de la chapelle du Mont Bonnet, Plaque commémorative 1914-1918 de l'église Saint-Valbert, Stèle commémorative]. Étueffont, Mairie.jpg|La mairie. Étueffont, Forge-musée.jpg|La forge-musée. == Pour approfondir == === Bibliographie === * [http://ogygie.pagesperso-orange.fr/etueffont.htm L'industrie textile à Etueffont : Les établissements Zeller à Étueffont] * [http://ogygie.pagesperso-orange.fr/etueffontcheminees.htm La chute des cheminées des usines Zeller à Étueffont] * [http://ste.madeleine.free.fr/Documents/Histoire_paroisse_Etueffont.pdf Histoire de la Paroisse d’Étueffont et des quatre communes qui la composent] : Étueffont Haut et Bas, Petitmagny, Lamadeleine Val des Anges * [http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-90041 Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet] * [http://www.patrimoine-horloge.fr/sh-etueffont.html Le patrimoine horloger] * [http://www.patrimoine-horloge.fr/fichiers/Etueffont.pdf Histoire d'Étueffont] * [https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/90041/tab/especes Inventaire national du patrimoine naturel de la commune] === Articles connexes === * Liste des communes du Territoire de Belfort === Liens externes === * [http://www.etueffont.fr Site de la mairie] * [http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ Le patrimoine architectural et mobilier de la commune] sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Franche-Comté * [http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/ Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Territoire de Belfort Catégorie:Commune du parc naturel régional des Ballons des Vosges Catégorie:Unité urbaine d'Étueffont Catégorie:Aire d'attraction de Belfort | Étueffont | |INSEE = 90041 |postal code = 90170 |arrondissement = Belfort |canton = Giromagny |mayor = Alain Fessler |term = 2020–2026 |intercommunality = Vosges du Sud |elevation min m = 399 |elevation max m = 915 |area km2 = 12.53 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Étueffont''' (; ) is a commune in the Territoire de Belfort department in Bourgogne-Franche-Comté in northeastern France. ==History== The separate villages of Étueffont-Bas (founded in the 16th century, with 28 families in 1760) and Étueffont-Haut (founded in the 12th century, with 38 families in 1760) were merged into the current commune on 12 June 1973. ==Geography== The town sits at the foot of the Vosges mountains on the banks of the river Madeleine, in the Regional Natural Park ''Les Ballons des Vosges.'' ==Sights== In the village center an 18th-century smithy houses a Forge Museum[http://forge.etueffont.free.fr The Forge Museum website] that commemorates four generations of blacksmiths working in the village from 1843 to 1977. ==See also== *Communes of the Territoire de Belfort department ==References== Category:Communes of the Territoire de Belfort | Étueffont | '''Étueffont''' (deutsch früher ''Staufen'') ist eine französische Gemeinde im Département Territoire de Belfort in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Die Gemeinde entstand im Jahr 1973 durch Fusion von ''Étueffont-Haut'' (ehemals ''Oberstaufen'') und ''Étueffont-Bas'' (ehemals ''Unterstaufen''). == Geografie == Étueffont liegt auf 450 m Meereshöhe, etwa elf Kilometer nordnordöstlich der Stadt Belfort (Luftlinie). Das Dorf erstreckt sich in hügeligem Gebiet im südlichen Vorland der Vogesen beidseits des Flusslaufs der Madeleine zwischen den Hügeln der Forêt de Roppe im Süden und dem Baerenkopf im Norden. Es liegt im Regionalen Naturpark Ballons des Vosges. Die Fläche des km2 großen Gemeindegebiets umfasst einen Abschnitt im Bereich des Vogesenvorlands. Der zentrale Teil des Gebiets wird in Nord-Süd-Richtung vom Tal der Madeleine durchquert. Diese tritt beim Dorf aus den Vogesen in den Talkessel von Étueffont aus. Weiter im Süden weitet sich das Tal zu einer rund zwei Kilometer breiten Ebene. Die Madeleine erhält von mehreren kurzen Seitenbächen, die mit ihren Tälern das Relief stark gliedern, weiteren Zufluss. In Muldenlagen, insbesondere in einem Tal westlich von Étueffont-Bas, befinden sich zahlreiche Weiher, die einst für die Fischzucht angelegt wurden. Nach Süden reicht der Gemeindeboden im hügeligen Vogesenvorland bis in das Quellgebiet der Autruche am Rand der ''Forêt de Roppe''. Nördlich des Talkessels von Étueffont steigt das Gelände rasch an zu den dicht bewaldeten Höhen beidseits des Madeleine-Tals. Auf seiner Ostseite wird das Tal von der ''Tête le Moine'' (790 m), auf der Westseite vom ''Fayé'' flankiert. Auf dem Letztgenannten wird mit 915 m die höchste Erhebung von Étueffont erreicht. Diese beiden Höhen gehören zu den nach Süden ausgreifenden Hügelketten des Baerenkopfs. Die Gemeinde Étueffont besteht aus den Ortsteilen ''Étueffont-Haut'' (450 m) in einem Talkessel der Madeleine am Vogesenfuß und ''Étueffont-Bas'' (421 m) in der Talebene der Madeleine sowie einigen Gehöften. Nachbargemeinden von Étueffont sind Lamadeleine-Val-des-Anges im Norden, Rougemont-le-Château im Osten, Anjoutey im Süden sowie Grosmagny und Petitmagny im Westen. == Geschichte == Erstmals urkundlich erwähnt wird Étueffont im Jahr 1188 in einer Bulle des Papstes Clemens III als ''Estophum''. Es gehörte zur Herrschaft Rosemont und war Hauptort einer Meierei, welche auch die umliegenden Dörfer am Oberlauf der Madeleine umfasste. Mitte des 14. Jahrhunderts gelangte Étueffont unter die Oberhoheit der Habsburger. Zusammen mit dem Sundgau kam das Dorf mit dem Westfälischen Frieden 1648 an die französische Krone. Seit 1793 gehörte es zum Département Haut-Rhin, verblieb jedoch 1871 als Teil des Territoire de Belfort im Gegensatz zum restlichen Elsass bei Frankreich. Schon im ausgehenden Mittelalter siedelte sich in Étueffont metallverarbeitendes Gewerbe an, wobei Schmieden, der Bergbau auf Blei wie auch die Herstellung von Holzkohle von Bedeutung waren. Im Lauf des 19. Jahrhunderts kamen Webereien und um 1890 eine Spinnerei hinzu. Im Herbst 1913 wurde Étueffont durch eine Schmalspurbahnlinie, die über Les Errues nach Belfort führte, an das französische Eisenbahnnetz angebunden. Nach dem Zweiten Weltkrieg wurde der Betrieb jedoch eingestellt. Bis zur Fusion im Jahr 1973 bildeten Étueffont-Haut und Étueffont-Bas zwei selbständige Gemeinden, deren Siedlungsgebiet heute jedoch beinahe lückenlos zusammengewachsen ist. 1984 wechselte die Gemeinde vom Kanton Giromagny in den Kanton Rougemont-le-Château (bis 2015). Heute ist Étueffont Verwaltungssitz des 14 Gemeinden umfassenden Gemeindeverbandes Communauté de communes du Pays Sous Vosgien. == Sehenswürdigkeiten == Die Kirche Saint-Valbert wurde zu Beginn des 18. Jahrhunderts neu erbaut. Aus dem 19. Jahrhundert stammt die Chapelle du Mont Bonnet auf einem Hügel östlich des Dorfs. In einem Haus, das um 1840 erbaut wurde, befindet sich das Forge-Musée. In diesem Museum wird dem Besucher der Beruf des Schmieds im 19. Jahrhundert näher gebracht. Siehe auch: Liste der Monuments historiques in Étueffont Étueffont, Forge-musée.jpg|Schmiedemuseum Étueffont, Église Saint-Valbert 2.jpg|Kirche Saint-Valbert Étueffont, Église Saint-Valbert 1.jpg|Kirche Saint-Valbert, Nordostseite == Bevölkerung == Mit Einwohnern gehört Étueffont zu den kleineren Gemeinden des Département Territoire de Belfort. Nachdem die Einwohnerzahl in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts deutlich abgenommen hatte (1901 wurden noch 1750 Personen gezählt), wurde seit Mitte der 1970er Jahre wieder ein kontinuierliches Bevölkerungswachstum verzeichnet. == Wirtschaft und Infrastruktur == Étueffont war schon früh ein hauptsächlich durch Gewerbe und Industrie geprägtes Dorf. Heute gibt es verschiedene Betriebe des Klein- und Mittelgewerbes. Zu den wichtigen Branchen zählen dabei die Textilindustrie, die Holzverarbeitung und die Feinmechanik. Ferner sind in Étueffont viele Geschäfte des Einzelhandels für den täglichen Bedarf vorhanden. Mittlerweile hat sich das Dorf auch zu einer Wohngemeinde gewandelt. Viele Erwerbstätige sind deshalb Wegpendler, die in den Agglomerationen Belfort und Mülhausen ihrer Arbeit nachgehen. Étueffont verfügt über ein Institut für die Behandlung gelähmter Kinder und ist Standort einer Berufsschule. Die Ortschaft ist verkehrstechnisch gut erschlossen. Sie liegt an einer Departementsstraße, die von Giromagny entlang dem Vogesenfuß nach Masevaux-Niederbruck führt. Der nächste Anschluss an die Autoroute A 36 befindet sich in einer Entfernung von ungefähr acht Kilometern. Weitere Straßenverbindungen bestehen mit Les Errues, Lamadeleine-Val-des-Anges und Saint-Nicolas. Mit der Stadt Belfort ist Étueffont durch eine Buslinie verbunden. == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes du Territoire de Belfort.'' Flohic Editions, Paris 1999, ISBN 2-84234-037-X, S. 225–228. == Weblinks == Kategorie:Ort in Bourgogne-Franche-Comté Kategorie:Ersterwähnung 1188 |
Évaux-et-Ménil | | Departement = | Arrondissement = Épinal | Kanton = Charmes | Bevëlkerung =327 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 500 | Koordinaten = }} '''Évaux et Ménil''' ass eng franséisch Gemeng an de Vogesen an der Regioun Grand Est. == Nopeschgemengen == * Brantigny * Varmonzey * Ubexy * Vincey Kategorie:Gemengen am Arrondissement Épinal Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Épinal | Évaux-et-Ménil | | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Valménilois, Valméniloises | siteweb = | géoloc-département = Vosges/Grand Est }} '''Évaux-et-Ménil''' est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les ''Valménilois''. == Géographie == === Localisation === vignette|centré|redresse=1.5|Situation géographique d'Évaux-et-Ménil. centré|Légende === Communes limitrophes === === Hydrographie === ==== Réseau hydrographique ==== La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Colme.. vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseaux hydrographique et routier d'Évaux-et-Ménil. ==== Gestion et qualité des eaux ==== Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eauxUne zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins. de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de , est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges.. La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évaux-et-Ménil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), forêts (20,3 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (8,4 %), cultures permanentes (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == == Histoire == Évaux-et-Ménil était autrefois composé de trois hameaux, le Val-d’en-Bas, le Val-du-Milieu et le Val-d’en-Haut. Les trois hameaux ont été réunis en un seul et même village du fait de l’évolution démographique et des nouvelles constructions. Évaux-et-Ménil dépendait en [] du bailliage de Charmes, prévôté de Dompaire et de Valfroicourt. Au , la seigneurie appartenait au sieur de Tilly et au chapitre de Remiremont. En [], la commune relève du district de Mirecourt et du canton de Charmes. Avant [], époque de son érection en succursale, il n’y avait qu’une chapelle dite de Saint-Césaire, fondée le . == Politique et administration == === Découpage territorial === Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Neufchâteau portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges |périodique=Recueil des actes administratifs Édition du |date=2023-09-15 |lire en ligne=https://www.prefectures-regions.gouv.fr/grand-est/irecontenu/telechargement/109089/820552/file/RAA15092023.pdf |format=pdf |pages=71-83 |consulté le=2024-02-22 |auteur institutionnel=Préfecture de la région Grand Est}}. === Liste des maires === vignette|La mairie-école. === Budget et fiscalité 2014 === En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/RDep.php?type=BPS&dep=088 Les comptes de la commune] . : * total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des ressources d’investissement : , soit par habitant ; * total des emplois d’investissement : , soit par habitant ; * endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : * taxe d’habitation : 19,83 % ; * taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,77 % ; * taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,36 % ; * taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ; * cotisation foncière des entreprises : 22,97 %. == Population et société == === Démographie === == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === * L'église Saint-Césaire. Le saint patron de la ville est Saint Césaire diacre et martyr de Terracina. * La croix-calvaire du [http://patrimoine-de-lorraine.blogspot.fr/search/label/Evaux-et-M%C3%A9nil Croix-calvaire]., située au village d'Évaux et classée au titre des monuments historiques par arrêté du .. *vignette|Saint Césaire diacre et martyr de Terracina, Patron de Évaux-et-Ménil.Monument aux morts et plaque commémorative 1914-1918 dans l'église[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_global.php?insee=88166&dpt=88&comm=%C9vaux-et-M%E9nil& Monument aux Morts et plaque commémorative 1914-1918 dans l'église].[http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/monument/27596/evaux-et-menil-dansleglise/ Monument aux morts].. === Personnalités liées à la commune === * Jacques Fruminet, tueur en série, né en [] dans la commune. === Héraldique === . Les couleurs du blason sont celles des chanoinesses de Remiremont et de la famille de Bassompierre, toutes deux seigneurs du lieu. Le blason des Bassompierre est même très proche de celui-ci, car il est d’argent à trois chevrons de gueules[http://www.genealogie-lorraine.fr/info/blasons_88.php?blason=EVAUX_MENIL Site des généalogistes lorrains].. }} == Pour approfondir == === Bibliographie === === Articles connexes === * Liste des communes du département des Vosges === Liens externes === * . * . * . * . * [http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ Le patrimoine architectural et mobilier de la commune] sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine. * [http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/ Site de la Direction régionale de l’environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL)] et [http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/21/carte_globale_lorraine.map&group=Nature Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est]. * ))|site=Banque d'images Wayback Machine|consulté le=12 février 2020}}. == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes * Cartes === Références === Catégorie:Commune dans le département des Vosges Catégorie:Aire d'attraction d'Épinal | Évaux-et-Ménil | |term = 2020–2026 |intercommunality = CC Mirecourt Dompaire |coordinates = |elevation m = 320 |elevation min m = 293 |elevation max m = 437 |area km2 = 5 |population = |population date = |population footnotes = }} thumb|right|250px|General View of the village Évaux-et-Ménil '''Évaux-et-Ménil''' is a commune in the Vosges department in Grand Est in northeastern France. ==See also== *Communes of the Vosges department ==References== Category:Communes of Vosges (department) | Évaux-et-Ménil | '''Évaux-et-Ménil''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Arrondissement Épinal des Départements Vosges. Sie liegt im Kanton Charmes. == Bevölkerungsentwicklung == Évaux-et-Ménil, Mairie-école.jpg|Rathaus von Évaux-et-Ménil Évaux-et-Ménil, Église Saint-Césaire 1.jpg|Kirche Saint-Césaire == Siehe auch == * Liste der Monuments historiques in Évaux-et-Ménil == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Weinbauort in Frankreich |
Évariste Galois | Den '''Évariste Galois''', gebuer de 25. Oktober [] zu Bourg-la-Reine, a gestuerwen den 31. Mee [] zu Paräis, war e franséische Mathematiker. Hien ass am Alter vu just 20 Joer bei engem Duell gestuerwen, koum awer duerch seng Aarbechten iwwer d'Léisung vun algebraeschen Equatiounen, der sougenannter Galoistheorie, posthum zu Unerkennung. == Um Spaweck == Kategorie:Franséisch Mathematiker Kategorie:Gebuer 1811 Kategorie:Gestuerwen 1832 | Évariste Galois | . | date de naissance = 25 octobre 1811 | lieu de naissance = Bourg-la-Reine | pays de naissance = France | date de décès = 31 mai 1832 | lieu de décès = Paris | pays de décès = France | domicile = France | nationalité = | champs = Mathématicien | formation = École préparatoire | diplôme = | directeur thèse = | étudiants thèse = | renommé pour = Théorie de Galois, corps de Galois | notes = Républicain engagé | signature = Galois-Signature.svg }} '''Évariste Galois''', né le à Bourg-la-Reine et mort le à Paris, est un mathématicien français. Il a entre autres laissé son nom à la théorie de Galois, qui étudie la résolubilité des équations algébriques à partir des groupes de permutations de leurs racines et qui est considérée comme un ingrédient important dans le point de vue structural des mathématiques modernes. Il a aussi contribué à l'élaboration des « corps de Galois », autre nom des corps finis, qui jouent par exemple un rôle essentiel en cryptographie. Son militantisme républicain lui vaut d'être emprisonné plusieurs mois, juste avant qu'un duel ne lui coûte la vie. Ses démêlés avec les autorités, tant scientifiques que politiques, les zones d'ombre entourant sa mort prématurée, contrastant avec l'importance désormais reconnue de ses travaux, ont contribué à en faire l'incarnation même du génie malheureux. == Biographie == === Origines familiales et enfance === vignette|redresse|alt=Carte postale figurant une rue en enfilade.|La Grande-Rue de [[Bourg-la-Reine, où se trouvait la maison natale d'Évariste Galois, au début du , devenue aujourd'hui l'avenue du Général-Leclerc..]] Évariste Galois naît le , à Bourg-la-Reineacte de naissance extrait du ., le second d'une famille qui comprendra trois enfants...}}. Sa famille appartient à la bourgeoisie modeste et lettrée. Son père, Nicolas-Gabriel Galois (1775-1829), dirige un pensionnat pour jeunes gens rattaché à l'Université impériale. Il a hérité l'institution de son propre père qui l'a créée avant la Révolution mais que cette dernière a favorisée. Le frère aîné de Nicolas-Gabriel, Théodore-Michel Galois, est officier dans les armées napoléoniennes. Nicolas-Gabriel Galois devient maire de Bourg-la-Reine lors des Cent-Jours, puis il est maintenu dans son poste lors de la seconde Restauration (et le restera jusqu'à son suicide en 1829). Tout ceci le classerait plutôt parmi les bonapartistes modérés. Sa mère, Adélaïde-Marie Demante (1788-1872), fille d'un président du tribunal de Louviers, sœur d'Antoine-Marie Demante, est issue d'une famille de juristes, qui est probablement plutôt légitimiste. Elle a reçu de son père une solide éducation classique et religieuse. C'est elle qui s'occupe de l'éducation d'Évariste jusqu'à ses . Certainement, en plus d'une éducation religieuse, lui enseigne-t-elle le français, le latin et le grec, selon un usage courant de l'époque. === Collège Louis-le-Grand === vignette|redresse|alt=Angle intérieur d'une cour. De part et d'autre deux bâtiments de deux étages et dans l'angle un probable escalier.|Cour d'honneur du [[lycée Louis-le-Grand à Paris en 2007.]] ==== Débuts (1824-1826) ==== Évariste est scolarisé en quatrième comme interne au Collège royal Louis-le-Grand l'année scolaire 1823-1824 et à la suite la quasi-totalité de ses biographes, par exemple , le font rentrer en quatrième en 1823. C'est une erreur selon , qui a découvert dans le registre d'entrées-sorties de l'établissement la mention de l'inscription de Galois comme interne en février 1824, et de son entrée en quatrième le avril 1824.. La discipline y est sévère. La scolarité est alors centrée sur les humanités classiques, au premier chef le latin. En quatrième et troisième Il s'avère excellent élève, obtient des prix et des accessits au collège en latin et en grec et un accessit de version grecque au concours général. Mais ses résultats se dégradent en seconde (1825-1826). Le proviseur, qui ne l'estime pas assez mûr, propose un redoublementLe point de vue du proviseur de l'époque est connu par une lettre au père d'Évariste retrouvée par Dupuy dans les archives de Louis-le-Grand et publiée dans ., manifestement refusé un premier temps par la famille puisque Évariste fait la rentrée 1826 en classe de rhétorique (correspondant chronologiquement à notre classe de première). Il est cependant rétrogradé en seconde à la fin du premier trimestre. ==== Rencontre avec les mathématiques (1827-1828) ==== Les enseignements ne sont cependant pas tout à fait les mêmes que ceux de l'année précédente : une réforme de la scolarité dans les collèges royaux, mise en place à la rentrée 1826, a introduit en classe de seconde un enseignement de mathématiques (arithmétique et géométrie plane) en plus des disciplines classiquesL'arrêté qui met en place cette réforme, et donne entre autres, le programme des deux années de mathématiques préparatoires, la première année en classe de seconde, et la seconde en classe de rhétorique, est reproduit dans .. Dès lors Galois se prend de passion pour cette nouvelle matière. Ainsi il dévore les ''Éléments de géométrie'' de Legendre, d'après Ludovic Lalanne, condisciple de Galois à Louis-Le-Grand et frère de Léon Lalanne, qui a suivi au lycée le même parcours que Galois, étant dans la même classe en deuxième année de mathématiques préparatoires et en mathématiques spéciales ; voir également .. En fin d'année il obtient un deuxième accessit dans sa classe de mathématiques et le premier prix au concours général. Hors les mathématiques, son travail devient irrégulier et son comportement se dégrade, comme en témoignent ses bulletins scolairesLes bulletins trimestriels de l'année 1826-1827 sont reproduits par ., bulletins qui relèvent aussi l'évolution de son caractère vers la « bizarrerie » et une « originalité » jugée « souvent affectée ». Tout ceci ne l'empêche pas d'obtenir à nouveau prix et accessits dans les matières traditionnelles, auxquels s'ajoute un accessit au concours général de version grecque. Évariste poursuit l'année scolaire 1827-1828 en classe de rhétorique, peut-être sous la pression de ses parents qui ne se résolvent pas à le voir abandonner la voie des humanités pour une carrière scientifiqueÀ l'époque la plupart des élèves qui se destinent à une carrière scientifique peuvent passer directement de la troisième ou de la seconde à la classe de philosophie, et n'ont pas besoin du baccalauréat pour se présenter aux concours comme polytechnique et autres écoles spéciales de l'État, , , .. Selon le maître d'études, trimestre reproduite par .}}. Dans leurs appréciations ses maîtres se lamentent au sujet tant de son travail que de sa conduite et de son caractère, dominé par Les bulletins trimestriels de l'année 1826-1827 sont reproduits par .. En seconde année de mathématiques préparatoires, où il conserve selon l'usage le même professeur, celui-ci souligne son zèle, ses progrès et ses dispositions, même s'il regrette un manque de méthode. Il n'obtient que le 7 accessit en mathématiques. En fin d'année scolaire il se présente pour la première fois au concours d'entrée à l'École polytechnique, alors qu'il a tout juste l'âge minimal requis, et échoue. Il n'a pas le niveau d'études nécessaire mais il a pu le compléter par la lecture de la ''Géométrie'' de Legendre et des œuvres de Lagrange, le ''Traité de la résolution des équations numériques'', la ''Théorie des fonctions analytiques'' et les ''Leçons sur la théorie des fonctions'', qu'il aurait lu à cette époque selon la biographie du ''Magasin pittoresque''. Il n'a cependant pas reçu d'enseignement adapté à cet examen seulement oral qui demande de connaître les questions de cours à traiter, les méthodes attendues pour la résolution des exercices, et même parfois les préférences des examinateurs à ce sujet. C'est aussi dès cette époque qu'il s'intéresse à la résolution par radicaux d'une équation algébrique, le fait de déterminer les solutions de celle-ci en n'utilisant que les quatre opérations usuelles et la racine carrée : selon la nécrologie d'Auguste Chevalier, à 16 ans Galois croit trouver une méthode générale pour le degré 5 (des méthodes générales sont connues jusqu'au degré 4 depuis le ) avant de se rendre compte de son erreurAbel avait commis la même erreur, avant de montrer, et de publier en 1826, que cette résolution était impossible. Galois mentionne le fait dans une note sur Abel trouvée parmi ses manuscrits, et ajoute dans une « note de l'éditeur » que la même mésaventure lui est arrivée en 1828 .. ==== Mathématiques spéciales (1828-1829) ==== Galois abandonne l'étude des humanités à la rentrée 1828, et passe directement en classe de mathématiques spéciales, sautant la classe de mathématiques élémentaires. Il continue de s'intéresser exclusivement aux mathématiques, négligeant maintenant ses cours de physique et de chimie, comme le montrent ses bulletinsLes bulletins trimestriels de l'année scolaire 1828-1829 sont reproduits par .. Le cours de mathématiques, dont le programme est celui du concours de Polytechnique auquel prépare la classeLe ''Programme des connaissances exigées pour l'entrée à l'École polytechnique'', est reproduit par , [https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_1995_ant_6_1_3744 lire en ligne]., est assuré par Louis Richard, qui apprécie hautement Galois, écrit-il dans le relevé du premier trimestre, au point de conserver douze copies de son élèveVoir la section #Travaux scolaires.. Ces copies soignées montrent un Galois qui sait se conformer à la pratique des exercices scolaires. Cependant ses solutions reposent souvent sur des arguments purement géométriques, en évitant le recours à la géométrie analytique que l'on trouve dans les manuels de l'époque. Alors que le style mathématique de Galois est en train de se forger, ceci annonce cette qu'il mettra plus tard en avantCitation de la ''Préface pour deux mémoires d'analyse pures'' reprise de , voir aussi ., et pour laquelle l'influence de Richard, élève de Michel Chasles et adepte de sa géométrie aurait donc pu jouer. En fin d'année Évariste est classé cinquième au concours général de mathématiques []. Il se consacre aussi à ses recherches propres, publiant son premier article en , dans les ''Annales'' de Gergonne. En , il soumet deux mémoires, ou les deux parties d'un même mémoire, intitulés ''Recherches algébriques'' et ''Recherches sur les équations algébriques de degré premier'', à Cauchy, qui les présente devant l'Académie des sciences dont il est membre, le 25 mai et le 1er juin. Cette procédure, plus rare et plus valorisante qu'un simple dépôt au secrétariat de l'Académie, montre l'intérêt de Cauchy pour les travaux du jeune Galois, ce d'autant que l'académicien est peu coutumier du fait, intérêt peut-être lié à ses propres travaux de 1815 sur les permutations. Il est vraisemblable qu'Évariste ait été à ce moment en contact avec Cauchy. Il n'y eut cependant pas de rapport à l'Académie, et les mémoires ont été perdus. Un drame le touche en fin d'année scolaire. Son père, qui est toujours maire de Bourg-la-Reine, apprécié de ses concitoyens, et de tendance libérale, est victime d'une campagne de calomnie menée par un nouveau curé de la paroisse aidé d'un des adjoints municipaux. Il finit par se suicider le dans son appartement parisien de la rue Jean-de-Beauvais (derrière le collège royal Louis-le-Grand). L'enterrement, auquel assiste Évariste, a lieu dans une atmosphère d'émeute où le curé est blessé au front. Tout cela l'impressionne profondément et durablement Voir aussi le témoignage à ce sujet de son ami Auguste Chevalier, .. Peu de temps après Galois se présente de nouveau au concours d'entrée à l'École polytechnique où il échoue une seconde fois, dans des circonstances devenues légendaires. Le mathématicien Joseph Bertrand expose une version qui parait plus vraisemblable, mais sans donner ses sources : selon lui, l'examinateur est Charles Louis Dinet, qui pose des questions classiques pour lesquelles il attend des réponses détaillées. Ce type d'examen est peu adapté à Galois, que les exercices trop scolaires impatientent, et qui aurait refusé de développer sa réponse à une question sur les logarithmes qu'il considérait trop simple , .}}. Cet échec affecte profondément Galois et participe à son sentiment de révolte contre l'ordre établi. Cependant Galois, occupé par ses recherches personnelles, ne s'est pas vraiment préparé à cette épreuve orale. L'appréciation de Richard au second trimestre, « cet élève ne travaille qu'aux parties supérieures des mathématiques » n'est pas forcément un compliment de la part d'un enseignant qui prépare au concours d'entrée d'une école d'ingénieurs. De plus, contrairement à la majorité des candidats, il ne s'est pas inscrit dans une préparation privée parallèle, qui entraîne à l'épreuve orale, chose impossible en mathématiques spéciales vu l'effectif. En revanche Galois réussit le concours d'entrée à l'École préparatoire en sciences où il s'est présenté le 20 août. Il s'agit, contrairement à Polytechnique, d'épreuves écrites multidisciplinaires suivies d'oraux de vérification, mais où les mathématiques jouent un rôle très prépondérant. === École préparatoire (1829-1830) === ==== L'établissement ==== L'École préparatoire vient d'être créée en 1826, dans le même esprit que l'École normale napoléonienne fermée en 1822. Comme cette dernière, elle est destinée à former les professeurs de l'enseignement secondaire. Elle prépare à l'agrégation, en l'occurrence une agrégation de sciences. L'École préparatoire est rebaptisée École normale après la Révolution de juillet 1830 et la durée des études qui est de 2 ans, passe à 3 ans. L'établissement est installé dans le collège du Plessis, annexe de Louis-le-Grand, dont elle a le proviseur pour directeur. Elle a son propre directeur des études, Joseph-Daniel Guigniaut. ==== Admission ==== Galois est classé second parmi les six admis dans la section « Sciences » de l'École préparatoire le 25 octobre 1829, grâce à son examen de mathématiques et malgré un mauvais résultat à l'oral de physique. Il doit cependant obtenir les baccalauréats ès lettres et ès sciences dans l'année universitaire suivante pour que cette admission soit définitive, examens qu'il obtient de justesse le . Il peut signer le l'engagement décennal qui le lie à l'Université. ==== Scolarité ==== Au sein de l'école, Évariste se signale par son dédain pour ses professeurs et son peu de régularité aux cours. En fin d'année scolaire, en juillet et août soit en pleins troubles révolutionnaires, il valide cependant sans difficultés ses examens de première année de licence. Il se lie d'amitié avec Auguste Chevalier, étudiant en deuxième et dernière année à l'École préparatoire, et saint-simonien comme son frère aîné de Michel Chevalier. Cette amitié perdurera jusqu'à la mort d'Évariste bien que celui-ci soit davantage attiré par l'action révolutionnaire. ==== Échec pour le Prix de l'Académie des sciences (1830) ==== vignette|redresse|alt=Photographie noire et blanche d'un homme en buste de trois-quarts droit.|[[Augustin Louis Cauchy|Augustin Cauchy. Lithographie de Grégoire et Deneux (vers 1840). ]] Dès , Galois, ayant pris connaissance des travaux d'Abel, découvre que celui-ci est arrivé à des conclusions similaires à celles mentionnées par certains points de son premier mémoire. Probablement sur les conseils de Cauchy, y ait renoncé et ait encouragé le jeune mathématicien à écrire une nouvelle version de son mémoire, développant ses contributions originales par rapport au travail d'Abel . L'hypothèse est reprise par .}}, il dépose à l'Académie, en un ''Mémoire sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux'' en vue de concourir au grand prix de mathématiques de . Une « Analyse d'un mémoire sur la résolution algébrique des équations », petite note destinée à présenter ce mémoire est publiée en , dans le ''Bulletin général et universel des annonces et des nouvelles scientifiques'' du baron de Férussac. En , paraissent, toujours dans le ''Bulletin de Férussac'', deux autres travaux de Galois, une « Note sur la résolution des équations numériques » et un travail plus important sur les équations modulaires, « Sur la théorie des nombres ». Le , le Grand prix de mathématiques de l'Institut de France est attribué à Niels Abel, à titre posthume, et à Charles Jacobi, deux mathématiciens pour lesquels Évariste Galois avait la plus grande admiration. S’étonnant que son travail ne soit pas cité, Galois apprend que celui-ci n’a pas été retrouvé dans les papiers de Fourier, qui était chargé de l'examiner, après la mort de ce dernier le . C'est pour Galois une grande déception. La perte de son mémoire l'exaspère et renforce son sentiment d'être persécuté par les autorités scientifiques de l'époque. ==== Révolution de Juillet ==== vignette|redresse|alt=Peinture d'un enfant blessé sur des barricades, aidé par un camarade, menant avec un drapeau tricolore la foule.|[[Jean-Victor Schnetz, ''Combat devant l’hôtel de ville, le '' (1833), huile sur toile.]] Le débutent les Trois Glorieuses qui vont voir l'effondrement du régime de Charles X. Les polytechniciens s'y illustrent. Les étudiants y prennent bonne part. Un ancien normalien est tué devant les Tuileries. Mais les élèves de École préparatoire sont tenus consignés par leur directeur des études, Joseph-Daniel Guigniaut, qui, le 28 juillet, après avoir menacé ceux d'entre eux qui voulaient sortir, dont Galois, de faire appel à la force armée, puis leur avoir laissé entendre qu'ils seraient libres de partir le lendemain, fait verrouiller les issues du collège du Plessis. Galois en éprouve une rancune tenace envers Guigniaut, ce d'autant que le , une fois le danger passé, Guigniaut déclare par voie de presse remettre ses élèves à la disposition du nouveau régime. À la suite de ces événements l'École préparatoire redevient l'École normale le 6 août et Guigniaut en est nommé directeur. Pendant les vacances d'été qui suivent, Galois affiche auprès de sa famille ses convictions républicaines. Dupuy pense que dès cette époque il commence à fréquenter la Société des amis du peuple, association républicaine née de la révolution de 1830. La Société est dissoute le 2 octobre 1830, ce qui ne la fait pas disparaître pour autant. Galois aurait pu y adhérer à l'automne, même si les attestations de son appartenance sont plus tardives. À la rentrée, sans un contexte post-révolutionnaire agité, Guigniaut prend en main fermement la direction de l'École normale. L'organisation des études et des examens est revue. Guignaut repousse les demandes de certains élèves, dont Galois, de porter l'uniforme comme les polytechniciens et d'avoir des armes pour s'exercer aux manœuvres militaires. Son comportement vaut à Galois d'être consigné indéfiniment. Parallèlement, sous la direction de François Arago, les polytechniciens sont en train de décider du règlement de leur école. ==== Renvoi de l'École normale ==== vignette|redresse|alt=Bâtiment vu en partie avec en enfilade une aile et une entrée monumentale surmontés d'un dôme.|''Le collège des Quatre Nations,siège de l'[[Institut de France|Institut.'']] La ''Gazette des Écoles'', créée en 1829, s'oppose vigoureusement à la politique universitaire en cours. Son créateur et directeur Antoine Guillard, agrégé de mathématiques au collège Louis-le-Grand, est engagé, par journaux interposés, dans une vive polémique avec Guigniaut. En réponse à une attaque de ce dernier, Guillard réagit avec virulence, l'accusant de carriérisme, dans la ''Gazette'' du , et fait suivre sa réplique d'une lettre anonyme, dont l'auteur s'avère être Galois}}.}}La « réplique » de Guillard est reproduite dans , la lettre de Galois dans . Le numéro de la ''Gazette des Écoles'' du 5 décembre 1830 est aussi [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97924497/f3.item accessible sur Gallica].. La lettre de Galois critique l'attitude de Guigniaut pendant les Trois Glorieuses qu'il accuse d'opportunisme, s'en prend au fonctionnement de la nouvelle École normale et attaque vertement la personnalité de son directeur. Celui-ci riposte le en renvoyant Évariste Galois. Cette expulsion provoque un émoi certain, l'affaire est reprise dans la presse. ''Le Constitutionnel'', quotidien libéral, en appelle au ministre dans son numéro du 12 décembre''Le constitutionnel'', numéro du 12 décembre 1830, p. 2/4, col. 3 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k653653z/f2.item lire en ligne].. Cependant le renvoi de Galois de l'École normale est entériné le . Le ministère lui fait cependant savoir qu'il ne sera pas inquiété pour la rupture de son engagement décennal. Après son expulsion Galois n'est pas resté inactif. Il s'enrôle dans l'artillerie de la Garde nationale de Paris, probablement dès son renvoi, et forcément avant le , date à laquelle ce corps est dissoutOrdonnance 1044, dans .. Il publie le , dans la ''Gazette des Écoles'' une lettre, « sur l'enseignement des sciences », où il s'attaque au système des classes préparatoires, à une méthode d'apprentissage fondée selon lui sur le par cœur, aux contenus, des « théories tronquées et chargées de réflexions inutiles », et à ceux qu'il tient pour les premiers responsables de ce désastre, les examinateurs de polytechnique, qui compliqueraient artificiellement leurs questions, tout en exigeant des étudiants les méthodes qu'ils préférent. En l'état des sources disponibles, la situation financière de Galois qui en résulte n'est pas si claire que l'ont écrit certains biographes pour qui il finit sa vie dans la pauvreté. Selon une lettre de Sophie Germain datée d'avril 1831, il serait sans fortune et sa mère |mois=juillet à décembre|année=1879|pages=632|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17147s/f636.item.r=|consulté le=18 août 2016}}.}}. Cependant les parents d'Évariste n'étaient en rien désargentés. Sa mère dispose encore de sa dot. Si elle est bien logée chez une veuve, ce n'est pas forcément par nécessité. Il reste possible qu'Évariste lui-même ait des difficultés financières, dues par exemple à des désaccords avec sa famille, mais rien ne permet de l'affirmer. === Engagement républicain (1831-1832) === L'agitation politique n'a pas cessé à Paris après la révolution de juillet{{sfn|Dupuy|1896|p=233|groupe=D}. Àprès son renvoi de l'École normale, Galois s'y investit à plein, en tant que membre de la frange la plus intrangiseante du mouvement républicain|Dupuy|1896|p=234|groupe=D}}. C'est maintenant essentiellement par le témoignage de ses compagnons politiques qu'est connu le Galois de cette époque, avec des déformations inévitables. Il s'agit aussi de construire un personnage. ==== Premier semestre 1831 ==== vignette|redresse|Plaque du 16, [[rue des Bernardins à Paris, où Galois vécut en 1831.]] Lors du premier semestre 1831, Galois, pris par ses activités militantes, ne consacre que peu de temps, semble-t-il, à ses recherches mathématiquesUn seul manuscrit, ''Sur la division des fonctions elliptiques'', semble pouvoir être daté de cette période .. ===== Activité mathématique ===== Sur la demande de Siméon Denis Poisson, il rédige une nouvelle version de son mémoire, que celui-ci présente à l'Académie le . Poisson est chargé de l'examiner en compagnie de Sylvestre-François Lacroix. Soucieux de diffuser ses idées mathématiques, même si ce doit être hors des institutions académiques, Galois n'abandonne pas l'enseignement puisqu'il ouvre le un cours hebdomadaire d'algèbre supérieure au 5 rue de Sorbonne, à la librairie d'Antoine Caillot, lieu alors consacré à la diffusion des connaissances. Le programme, annoncé dans la ''Gazette des Écoles'', est très ambitieux, puisqu'il recouvre à peu près l'ensemble de ses recherches. Selon la ''Gazette des Écoles'' la première séance réunit une trentaine d'auditeurs, mais on ne sait pas grand chose du contenu réel et de l'audience à terme. Il est probable que le cours n'ait pas duré, ait pu être rempli, du fait de l'agitation politique intense de l'époque, dans laquelle Galois s'était lancé à plein}} .}}. ===== Activité militante ===== Parallèlement Galois s'est manifestement plongé dans l'action politique dès décembre 1830, après son renvoi de l'école normaleL'activité militante de Galois est brièvement résumée dans la ''Gazette des Écoles'' du 23 juin 1831.. Le directeur de la ''Gazette des écoles'' continue de soutenir Galois dans son journal, en cherchant à obtenir l'annulation de son renvoi, et le promeut comme un mathématicien doué victime des injustices de la société. Cependant Galois reste un étudiant républicain relativement anonyme jusqu'au banquet des ''Vendanges de Bourgogne'' du 9 mai. ==== Banquet du et premier emprisonnement ==== Le , au rez-de-jardin du restaurant ''Vendanges de Bourgogne'', faubourg du Temple, Évariste Galois participe à un banquet d'environ 200 personnes organisé à l'occasion de l'acquittement de dix-neuf républicains. En effet des émeutes ont eu lieu en , à l'occasion du procès des ministres de Charles X, émeutes auxquelles participe probablement Galois. Après celles-ci le gouvernement fait arrêter dix-neuf républicains, dont Ulysse Trélat, Joseph Guinard, Godefroi Cavaignac et Pescheux d'Herbinville accusés de De brèves biographies des dix-neuf, le chef d'accusation, et un compte-rendu du procès sont données dans , reproduit dans |série=1830-1834 |numéro dans collection=11 |lieu=Paris |diteur=Éditions d'Histoire Sociale (EDHIS) |année=1974 |pages totales=642 |passage=1-16 (vue 21-36)|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6829g/f11.item.r=%22%20Les%20R%C3%A9volutions%20du%20XIXe%20si%C3%A8cle%22}}.. Leur procès, qui se tient en avril 1831, et auquel assiste Galois conduit à leur acquittement. C'est pour fêter celui-ci qu'est organisé par la Société des amis du peuple le banquet du . Vers la fin du banquet, plusieurs toasts sont portés. Galois, brandissant un poignard, lève à son tour son verre et s'écrie : , ce serait sous la pression de son avocat et de ses amis que Galois l'ajoute lors du procès, expliquant alors qu'elle s'est perdue dans le tumulte provoqué par le toast .}} !}} Cet appel au régicide provoque le départ de quelques participants dont Alexandre Dumas, présent sur les lieux. Militantisme républicain assumé ou chahut d'étudiant ? Dans une lettre écrite à son ami Auguste Chevalier juste après le banquet, Galois attribue aux « fumées du vin » ce geste provocateur. Le lendemain, Galois est arrêté chez sa mère pour incitation au régicide et emprisonné en préventive à Sainte-Pélagie. Au procès qui suit, le , c'est l'occasion pour Galois d'affirmer publiquement ses convictions de jeune républicain de 1830. Son avocat plaide l'acquittement, arguant que la réunion était d'ordre privé, et l'obtient des jurés malgré un discours provocateur de l'accusé qui n'aide pas sa défense. Galois est libéré. ==== Rapport défavorable de l'Académie ==== Le , Poisson et Lacroix rendent leur rapport sur le mémoire de Galois.}}. Celui-ci est probablement rédigé par Poisson qui semble le seul à avoir lu le mémoire. Le rapport est défavorable à la publication. Il déplore, entre autres, le manque de clarté du mémoire. Ses raisonnements ne sont ni assez clairs, ni assez développés pour que nous ayons pu juger de leur exactitude}}, Poisson cité par .. Ce rapport révolte Galois, et ses auteurs ont parfois été jugés sévèrement après que les travaux de Galois aient été reconnus. Cependant le rapport n'est pas un refus définitif, mais, dans sa conclusion, engage l'auteur à développer sa théorie, Poisson cité par .. L'analyse des pratiques de l'Académie des sciences à cet époque confirme que la réponse de Poisson et Lacroix peut être vue comme un encouragement : en 1831 il n'y a aucun rapport pour plus de deux travaux déposés sur trois, le simple fait de publier un rapport défavorable, mais relativement circonstancié, est une marque d'intérêt. ==== Second emprisonnement (14 juillet 1831) ==== vignette|redresse|alt=Dans une pièce miséreuse évoquant un tripot des hommes sont pour les uns attablés, d'autres devisent.|''La [[Prison Sainte-Pélagie|prison pour dettes (Sainte-Pélagie) vers 1835. Le cabaret.'']] Le parti républicain organise une manifestation le qui est interdite la veille par le gouvernement. Galois et un étudiant de ses amis, Ernest Duchâtelet, tous deux armés et en costume d'artilleur de la Garde nationale, s'engagent à la tête d'un parti de manifestants sur le pont Neuf, où ils sont arrêtés puis incarcérés. Galois est transféré à Sainte-Pélagie. Le procès en correctionnelle n'a lieu que le , Galois et Duchâtelet sont condamnés pour port illégal de costume militaire à six mois de prison pour Galois et 3 mois pour Duchâtelet. Les condamnations sont confirmées en appel le 3 décembre, et Galois reste à Sainte-Pélagie. Durant son incarcération, il croise Gérard de Nerval et côtoie François-Vincent Raspail qui raconte la vie dans le quartier des politiques. Ils y jouissent d'une relative liberté : ils organisent à leur guise des chœurs et des cérémonies au drapeau dans une cour qui leur est réservée, dorment dans des dortoirs qui ne sont pas toujours fermés. Mais Raspail y déplore l'existence d'une cantine dans laquelle l'alcool coule à flots. Galois, par deux fois, pour répondre aux défis de ses camarades, y boira jusqu'à s'en rendre malade. C'est aussi Raspail qui évoque la mise au cachot de Galois lors d'une confrontation avec l'administration, sanction qui provoque une mutinerie générale des républicains révoltés par ce traitement}}. Mais Galois n'abandonne pas son travail mathématique : il met la dernière main à son mémoire qu'il prévoit de distribuer directement aux mathématiciens de son époque, et se lance dans des recherches sur les fonctions elliptiques. Le , le nouveau préfet de police Henri Gisquet, voulant prévenir les ravages de l'épidémie de choléra, transfère en échange de leur parole d'honneur ses prisonniers les plus fragiles, dont Galois, dans une maison de santé privée, la clinique Faultrier, rue de Lourcine. Il n'y a pas unanimité pour sa date de fin de peine : le selon Paul Dupuy , à la fin du mois de mai pour le biographe anonyme du ''Magasin pittoresque'', sa peine aurait dû s'achever le juin 1832}} pour Robert BourgnePour une discussion à propos de la date de libération de Galois, voir .. === Le duel (printemps 1832) === vignette|redresse|alt=Gravure noire et blanche. Deux protagonistes s'affrontent au pistolet devant trois témoins.|Bauce et Rouget, ''Duel au pistolet au '' (1857).}}. Sur la mort d'Évariste Galois, les faits avérés sont minces. On sait, d'après les lettres qu'il a écrites la veille de sa mort, qu'il va se battre en duel : et Paris, }}. Les destinataires, Napoléon Lebon et Vincent Delaunay membres de la Société des amis du peuple, ont été identifiés par André Dalmas .}}. .}} Le duel a lieu le au matin, près de l'étang de la GlacièreCes étangs, alimentés par la Bièvre, étaient situés dans l'ancienne commune de Gentilly et actuel quartier de la Maison-Blanche.. Évariste Galois est atteint d'une balle tirée à , qui le touche de profil, à l'abdomen. Conduit à l'hôpital Cochin par un paysan, il meurt d'une péritonite le lendemain, le -1859)|année=1832|mois=5|jour=31|pages totales=51 vues|passage=vue 22|lire en ligne=http://archives.paris.fr/s/5/etat-civil-reconstitue|consulté le=2 août 2020}}., dans les bras de son frère Alfred, après avoir refusé le service d'un prêtre. L'identité de est restée pendant longtemps inconnue mais la découverte de deux manuscrits de Galois, recopiant deux lettres reçues par lui, permet de reconstituer les faits. Durant son séjour à la pension Faultrier, Galois se serait épris d'une , d'un amour apparemment malheureux. Elle lui aurait demandé de rompre le . Selon Alberto Infantozzi, serait Stéphanie-Félicie Poterin du Motel, qui habitait dans la même rue que la pension Faultrier, et il fait le rapprochement avec un Poterin Dumotel qui y aurait été médecin interne.. Sur l'identité de son adversaire, on cite les noms de Pescheux d'Herbinville. ou d'Ernest Duchâtelet. Cette dernière hypothèse s'appuie sur la découverte par André Dalmas Éditions Fasquelle|année=1982|numéro d'édition=2|année première édition=1956|pages totales=182|format livre=22 cm|passage=71-72, 176|isbn=|oclc=903364084|consulté le=20 août 2016}}. du récit du duel dans un journal de Lyon, ''Le Précurseur'', où l'adversaire de Galois est indiqué par les initiales |sous-titre=(Corresp. particulière du Précurseur)|périodique=Le Précurseur. Journal constitutionnel de Lyon et du Midi|lieu=Lyon|numéro=1689|jour=4 et 5|mois=6|année=1832|pages=3 |issn=2019-5478|lire en ligne= http://collections.bm-lyon.fr/BML_01PER0030213011?pageOrder=2|consulté le=20 août 2016}}.}} ; mais René Taton signale que les imprécisions de l'article du journal demandent que cette hypothèse soit validée par des études plus poussées., d’autant que l’amitié entre Galois et Duchâtelet est établie. Olivier Courcelle expose comment les initiales peuvent être celles de Lepescheux d'Herbinville et apporte une autre preuve sous la forme d'un manuscrit versé au plus tard en 1970 à la Bibliothèque nationale de France.. Gabriel Demante, cousin d'Évariste Galois, parle de deux hommes respectivement fiancé et oncle de la jeune fille. Quant au frère d'Évariste, Alfred, il était convaincu d'un complot politique, avis partagé par Leopold Infeld. === Destin posthume === vignette|redresse|alt=Feuille manuscrite.|Dernier feuillet de la [[lettre-testament d'Évariste Galois à Auguste Chevalier (1832).]] ==== Derniers écrits ==== Le , veille du duel, Évariste Galois écrit une }}, une }}, et résume l'état de ses recherches à Auguste Chevalier.}}. La lettre à Auguste Chevalier, considérée comme son testament de mathématicien, est restée célèbre : Galois lui demande instamment de }} qu'il a trouvés et dont il dresse le bilan, et de faire imprimer la lettre dans la ''Revue encyclopédique''. La lettre a effectivement été publiée en . Selon la biographie anonyme du ''Magasin pittoresque'', en bas de la lettre à ses deux amis républicains, auraient été portés ces mots : . ==== Funérailles ==== Les funérailles d'Évariste Galois sont célébrées le à Paris au cimetière du Montparnasse. Son cercueil, porté à bras d’homme par ses amis, est déposé dans la fosse commune du cimetière. Si aucun membre de sa famille n'est présent, et bien qu'éclipsées par la mort du général Lamarque survenu la veille, ces funérailles donnent lieu à un cortège de deux à trois mille personnes, sympathisants de la Société des amis du peuple et délégués des étudiants. Elles se déroulent sous la haute surveillance de la police, car le préfet de police redoute une émeute, qui n'éclate que trois jours plus tard, à la suite des funérailles du général Lamarque. ==== Reconnaissance de l’œuvre ==== vignette|redresse|alt=Portrait en buste de trois-quarts droits d'un homme jeune|Portrait d'Évariste Galois effectué de mémoire seize ans après sa mort par son frère Alfred pour le [[Magasin pittoresque.]] Les papiers d'Évariste Galois, rassemblés par Chevalier, aidé d'Alfred Galois, sont transmis à Joseph Liouville, professeur à Polytechnique. Le , Liouville annonce à l'Académie des sciences qu'il a trouvé dans le mémoire de Galois des résultats très intéressants concernant la théorie des équations algébriques. En 1846 il publie les manuscrits de Galois dans son journal, le ''Journal de mathématiques pures et appliquées'', ce qui leur confère immédiatement un rayonnement international.}}. Ainsi dans la seconde moitié du , les travaux de Galois sont repris et prolongés par Enrico Betti, Arthur Cayley, Camille Jordan, Joseph-Alfred Serret, Richard Dedekind, Leopold Kronecker, James Cockle, Paul Bachmann et Heinrich Weber. Selon Caroline Ehrhardt, la réhabilitation de Galois dans la seconde moitié du siècle provient du fait que les mathématiciens ont les outils pour le comprendre et que l'objet de ses recherches est alors à l'ordre du jour. La réputation de Galois est déjà bien établie lorsque les célébrations du centenaire de l'École normale en 1895 donnent l'occasion à Sophus Lie, admis à la suite de Cauchy à l'Académie des sciences, de publier ''Influence de Galois sur le développement des mathématiques''. == Les mathématiques de Galois == === Conditions de résolubilités des équations algébriques === vignette|redresse|alt=Portrait d'un homme de face en buste du début du .|[[Nicolas-Eustache Maurin, ''Poisson'' (vers 1822) ., est rapporteur du mémoire de Galois en 1831 .}}.]] Un premier mémoire portant sur la théorie des équations fut soumis en à Cauchy, avant l'admission d'Évariste Galois à l'École préparatoire. Après révision, il fut soumis en à Fourier pour le grand prix de mathématique de l'Académie des sciences puis, d'après Auguste Chevalier, réécrit à la demande de Siméon Denis Poisson qui le refusa le . Le mémoire « Mémoire sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux », daté du , est une troisième version, comme la préface évoquant cette incompréhension de Poisson l'explique, qui fut retrouvée dans les archives de Galois après sa mort. Présenté à l'Académie en 1843 par Liouville, le mémoire fut enfin publié en 1846 par ses soins. Ce texte est celui où Galois jette les bases de la théorie des groupes sur lesquelles Felix Klein, Émile Picard et Sophus Lie étayeront leurs propres découvertes, et où ce dernier trouvera, comme il le déclarera en 1895, la démarche généralisante fondatrice des mathématiques modernes. Dans ce mémoire, Évariste Galois chercha à étudier la résolubilité des équations polynomiales. Il démontra que les racines d'un polynôme scindé ''P'' s'expriment rationnellement en fonction des coefficients et d'un nombre algébrique ''V'' obtenu en sommant convenablement les racines. Le polynôme minimal de ''V'' est par définition le polynôme unitaire de plus petit degré annulant ''V'' et dont les coefficients sont des expressions rationnelles en les coefficients de ''P''. Ses racines, nécessairement distinctes, permettent de déterminer un groupe de permutations, soit ''G'', des racines de ''P''. La valeur d'une fonction polynomiale évaluée en les racines de ''P'' s'exprime rationnellement en fonction des coefficients de ''P'' si et seulement si cette valeur reste inchangée en faisant agir une permutation de ''G''. En particulier, si le groupe est trivial, les racines s'expriment rationnellement en fonction des coefficients de ''P''. Évariste Galois en déduit que la recherche d'une résolution par radicaux passe par la réduction du groupe associé par adjonctions successives de racines. Cette idée directrice est appliquée dans ce premier mémoire aux polynômes irréductibles de degré premier. Il décrit ainsi une méthode générale et quasi complète par factorisation des séries de composition ou « emboîtements » de sous-groupes normaux maximaux. La complexité du calcul de série de résolvantes partielles met en évidence que la résolution des équations par fractions et opérations simples conduit en général, à la différence des méthodes d'approximation, à des calculs astronomiques hors de portée humaine. === De l'algèbre aux mathématiques modernes === Évariste Galois a travaillé classiquement, à la fois dans la continuation et en opposition à ses maîtres, sur le domaine qui à son époque représentait l'intérêt principal des mathématiciens : la construction de solutions aux équations. Il avait bien conscience de la nécessité de libérer l'enseignement et la recherche de méthodes empiriques. La portée de ses travaux devait, pensait-il, être importante mais sa brève vie ne lui a pas permis d'essayer de dépasser ce domaine restreint. Le problème tel qu’il se posait à son époque est celui des caractéristiques qu'une équation algébrique quelconque doit avoir pour que ses solutions puissent être calculées à partir de ses coefficients, par des opérateurs simples, comme l’addition, la multiplication, l’extraction de racines. Cependant, il cherche à élaborer une méthode d’analyse des solutions, et de leurs relations, plutôt que de calcul explicite des solutions. Il commence par étudier la possibilité ou non d'une résolution, c’est-à-dire qu'il substitue au calcul la recherche de conditions de résolubilité. === Changement de paradigme === .}} (mais Galois ne parle que de groupes de permutations, et n'en explicite même pas la structure), Évariste Galois a permis à ses successeurs de déduire à partir de cette découverte la théorie de Galois. Au-delà d'un nouveau domaine des mathématiques, en découvrant la structure des équations résolubles par radicaux{{Note|group=alpha|C'est-à-dire que ses solutions peuvent être calculées par un nombre fini d'opérations simples sur ses coefficients. Par opérations simples, on entend l'extraction de racine, l'addition, la soustraction, la multiplication et la division. Le nom « résoluble par radicaux » vient de la première de ces opérations, les quatre autres étant triviales. L'extraction de racine utilise un symbole, \sqrt{}, appelé « radical ». « Résoluble par radicaux » signifie tout simplement qu'on utilise les opérations représentées par ce symbole.}}, Galois, en mettant l'accent sur les notions de symétries et invariants, et sur leur correspondance., a rendu pleinement opérant ce que par la suite on a désigné comme le concept de structure mathématique et qui était déjà latent dans le mémoire ''Sur les fonctions symétriques'' présenté par Augustin-Louis Cauchy à l'Académie des sciences en []. Cependant, Galois n'est pas allé plus loin que Cauchy dans l'explicitation du concept de structure, qui ne sera développé dans toute son ampleur qu'au vingtième siècle, par exemple par Van der Waerden dans son . En revanche, sa « théorie de l'ambiguïté » est toujours féconde au .. Elle a ainsi permis, par exemple, à Felix Klein d'élaborer en 1877 la théorie des revêtements puis à Alexandre Grothendieck, en 1960, de fusionner théorie de Galois et théorie des revêtements.. === Style moderne === Dans sa préface des ''Écrits et mémoires mathématiques d'Évariste Galois'', Jean Dieudonné est }} d'Évariste Galois. Selon lui, }}. En effet, de son vivant, Galois reçut des critiques sur le manque de clarté de ses mémoires. Dans son court rapport, Poisson, après avoir rapproché les résultats de Galois de ceux d'Abel et interrogé la possibilité de déterminer des conditions de résolubilité des équations proposées, critiqua, plus que la rédaction du texte elle-même, la forme de raisonnement : }}. Or, le sujet même développé par Galois était de démontrer que ce n'est pas parce que les résultats ne peuvent pas être donnés en extension qu'ils n'existent pas. Il précisera même que s'il fallait donner ces résultats explicitement, il ne pourrait qu'indiquer la marche à suivre, .}} (il faut cependant remarquer que les progrès de l’informatique et des mathématiques expérimentales ont rendu ces calculs tout à fait possiblesVoir par exemple [http://www-math.univ-poitiers.fr/~ducos/Travaux/these.pdf cette thèse] de Lionel Ducos en 1992.). === Galois et Abel === Abel et Galois ont pu souvent être comparés }}. Cependant les travaux de Galois et d'Abel sont indépendants : Galois }} des travaux d'Abel sur les sujets qui l'intéressaient. Ce sont à travers des fragments publiés dans le ''Bulletin'' que Galois a eu connaissance de ces travaux. Les travaux d'Abel furent publiés dans le premier numéro du Journal de Crelle. Néanmoins, Galois dit ne pas avoir eu connaissance des travaux d'Abel lorsqu'il soumit ses premiers articles en 1829. Il ne put avoir connaissance de ces travaux qu'en octobre à travers la lecture des fragments publiés dans le ''Bulletin de Férussac''. Des lettres posthumes d'Abel adressées à Legendre furent publiées en 1830. Si leurs travaux se rejoignent, les deux jeunes hommes, sans doute guidés par la même intuition, partent chacun d'un problème différent. Niels Abel démontre dès 1824 le théorème sur l'irrésolubilité par radicaux des équations polynomiales de degré 5 (ou supérieur), c'est-à-dire qu'il n'y a pas de loi générale pour résoudre par radicaux une équation quintique, alors que de telles lois sont connues pour les équations polynomiales de degré au plus 4 depuis le . Plus jeune de neuf ans que Niels Abel, tout aussi incompris que lui, Évariste Galois, sans avoir connaissance, sinon par bribes, des travaux de son aîné, définit des conditions pour qu'une équation possède une solution par radicaux, dont il peut déduire le théorème d'Abel, mais ces conditions peuvent aussi être utilisées pour certaines équations quintiques résolubles par radicaux, comme . Le théorème d'Abel est antérieur, mais les résultats de Galois ont une portée plus générale. === Successeurs de Galois === La nouvelle théorie des équations élaborée par Évariste Galois est en particulier à la base de la théorie des revêtements, qui a permis de définir algébriquement, par exemple, des objets topologiques tels que la bande de Moebius ou la bouteille de Klein. Son mémoire ''Sur la théorie des nombres'' a initié l'étude des corps finis, qui jouent un rôle essentiel en cryptographie|issn= 2261-6446|lire en ligne=http://www.cnrs.fr/fr/pdf/jdc/JDC260.pdf|format=pdf|consulté le=21 août 2016}}.. Au-delà des diverses applications des résultats de Galois, sa démarche elle-même a initié un mouvement d'abstraction et de consolidation des mathématiques. Charles Hermite, qui eut tout comme Joseph-Alfred Serret à Polytechnique le même professeur qu'Évariste Galois, Louis-Paul-Émile Richard, et qui disposa grâce à ce dernier des copies de son prédécesseur, fut le premier à exploiter, à partir de [], les résultats de celui-ci sur les fonctions elliptiques, mais dans un sens bien à lui, celui de l'unification de l'algèbre et de l'analyse, et non dans celui de la future théorie de Galois.. Il appartiendra à Félix Klein, très inspiré par Galois, de poser en [] que les géométries sont des groupes, ouvrant ainsi la voie à une grande unification de l'algèbre et de la géométrie puis, dans l'élan d'Henri Poincaré, de l'ensemble des mathématiques autour de la notion de structure. Plus axé sur l'axiomatisation de la seule géométrie, que développeront David Hilbert et Hermann Weyl, Sophus Lie publiera à partir de [] le résultat de ses recherches fondées sur le constat que les transformations continues forment des groupes|lieu=Paris|éditeur=Gauthier-Villars|nature ouvrage=actes de congrès |année=1902|pages totales=455|format=1 vol. ; in-8|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k994421/f85.item.r |consulté le=22 août 2016|partie=2|page début chapitre=58|passage=78-81}}.. Les notions de groupe et de loi interne seront généralisées progressivement au-delà de la seule théorie des équations. En [], le théorème d'Arthur Cayley les étend aux bases d'espaces vectoriels. . avec Sophus Lie les leçons de Gaston Darboux sur la théorie de Galois élaborée par Camille Jordan}}., applique à la théorie des nombres le concept de ''champ de rationalité'' que Leopold Kronecker avait trouvé en [] dans la théorie des équations de Galois, et invente ainsi le concept de corps. Suivront les développements d'Heinrich Weber en [], William Burnside en [] et James Pierpont en [] qui se prolongent actuellement dans de fécondes recherches, menées en particulier par Vladimir Drinfeld et Laurent Lafforgue, autour des conjectures sur la ''correspondance de Langlands''. Parallèlement, l'algèbre de Galois elle-même sera considérablement approfondie. À partir de son exposé qu'il fit au Collège de France en [] des développements qu'Augustin-Louis Cauchy avait donnés aux travaux d'Évariste Galois, Camille Jordan érige en 1870 la théorie de Galois en système autonome. qui prendra sa forme actuelle grâce aux résultats de Ludwig Sylow, Ferdinand Frobénius, Émile Picard, Ernest Vessiot. et Élie Cartan, puis de Claude Chevalley, André Weil, Emil Artin, Ellis Kolchin, Walter Feit, et qui continue aujourd'hui son développement à travers certains travaux d'Alexandre Grothendieck, et les recherches des équipes de John Griggs Thompson, Pierre Cartier, Jean-Pierre Serre... == Célébration == === Image légendaire d'Évariste Galois === Dès sa mort dramatique, Évariste Galois a été présenté comme un génie incompris, un valeureux républicain et un mathématicien ignoré de ses contemporains. Sa vie a été ensuite romancée et déformée dans de nombreuses biographies, qui ont repris ces images et en ont ajouté d'autres, comme celles d'un étudiant frustré ou d'un utopiste : « de nombreux travaux et un film ont été consacrés à l'homme lui-même qui, mélangeant fiction, romance et faits, l'ont présenté comme le prototype du héros incompris et persécuté, . ». Les historiens des mathématiques ont tenté ultérieurement de donner un nouvel éclairage à la vie d'Évariste Galois. Ses deux échecs à l'entrée de l'École polytechnique et les difficultés rencontrées à publier certains mémoires ont profondément nourri « ses sentiments de révolte contre tous les symboles du pouvoir politique, . ». Le refus de son mémoire en juillet par Poisson rendit Galois « profondément dégoûté par ce qu'il considéra comme une nouvelle preuve de l'incompétence des cercles scientifiques et de leur hostilité à son égard, . ». . vignette|redresse|alt=Tombes dans un cimetière.|Tombe de Gabriel Galois et [[cénotaphe d’Évariste à Bourg-la-Reine.]] En marge de la proposition II dans le mémoire de 1830 est mentionnée la phrase }}. Cette phrase a été interprétée par Auguste Chevalier comme la preuve d'une révision du mémoire effectuée par Galois la veille du duel. Il confirma cette thèse par une correction manuscrite de la proposition III, accompagnée de la date 1832. D'autres ont repris et exagéré cette interprétation. Selon Eric Temple Bell, Évariste Galois aurait rédigé ses travaux sur la résolution d'équations polynomiales par radicaux la veille de sa mort et n'aurait pas eu le temps de donner les détails de la démonstration. Mais .}}. Il est vrai néanmoins que les circonstances exactes du duel restent « fort obscures ». Différentes hypothèses ont été formulées : certains ont pu l'interpréter comme un duel entre rivaux, un suicide romantique, un complot de la police secrète, qui aurait organisé le duel, un règlement de comptes entre révolutionnaires, voire un suicide orchestré à des fins politiques. Mais la thèse la plus probable est celle d'un « duel imbécile entre amis » (les duels étaient usuels à l'époque) puis |isbn=|présentation en ligne=http://www.nettime.org/Lists-Archives/nettime-fr-0503/msg00109.html|consulté le=22 août 2016}}.. Dans sa dernière lettre, Galois mentionna : .}} === Hommages === Parfois simple protagoniste d'œuvre écrite ou filmée, il est aussi le sujet de multiples biographies. Plus d’une quinzaine de voies publiques, des établissements d’enseignement, divers bâtiments, un cratère lunaire portent son nom. Les célébrations sont nombreuses, que ce soit en 1895 à l’occasion du centenaire de l’École normale supérieure ou lors du bicentenaire de sa naissance avec de très nombreuses manifestations à travers la France et parfois au-delà.. Parmi celles-ci se trouve la conférence d’Alain Connes, titulaire de la médaille Fields, à l’Académie des sciences, institution avec laquelle Galois a connu quelques déboires. == Écrits == === Publications de son vivant === On ne dispose d'aucun des manuscrits originaux des publications du vivant de Galois. ==== Articles mathématiques ==== ===== Annales de Gergonne ===== * , . L'article, assez mineur, s'intéresse aux développements en fraction continue périodiques (que Galois appelle ''immédiatement'' périodiques). Une fraction continue périodique (y compris à partir d'un certain rang) est racine d'une équation du second degré à coefficients entiers (voir Fraction continue d'un irrationnel quadratique). Galois montre en particulier que quand le développement est immédiatement périodique, le nombre obtenu en divisant -1 par la fraction continue périodique dont la période est prise dans l'ordre inverse est racine de la même équationVoir pour des détails et le contexte de la publication..}} * l'auteur est nommé Galais à la suite d'une faute d'impression, voir la note de Liouville dans .. ===== Bulletin de Férussac ===== * , , mémoire perdu à la mort de Fourier. Des corrections ont été apportées par Galois dans sa lettre-testament à Auguste Chevalier Liouville dans une note , qui reporte aussi ces corrections.. On y trouve en début d'article une définition d'« équation primitive » qui est la plus explicite dans les écrits de Galois * , . Elle montre que Galois ne s'intéresse pas qu'aux mathématiques abstraites, contrairement à ce que pourrait laisser croire une lecture trop rapide de certains de ses autres écrits, comme le « Discours préliminaire » Une analyse détaillée de l'article, avec corrections de certaines erreurs d'impression, identification du texte d'origine de Legendre, est proposée par ..}} * , }}, . (pour des détails voir Corps_fini#Congruences et imaginaires de Galois)Pour une introduction aux corps finis et aux « imaginaires Galois », voir .}}. }} ==== Gazette des écoles ==== * Lettre publiée en appui à une « réplique » du rédacteur de la ''Gazette des écoles'' au directeur des études à École normale, Joseph Daniel Guigniaut, datée du et parue dans le numéro du 5 décembre de cette gazette. * ''Évariste Galois, élève de l'école normale, à ses camarades d'études'', lettre au rédacteur de la ''Gazette des écoles'' publiée dans le numéro de la ''Gazette des écoles'' du , [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9792442b/f2.item lire en ligne]. * , reproduite dans . === Manuscrits === L'ensemble des manuscrits de GaloisHors les copies du concours d'entrée à l'école préparatoire. sont reliés en un seul volume conservé à la Bibliothèque_de_l’Institut_de_France. Ceux laissés à sa mort sont recueillis par son ami Auguste Chevalier qui les donne à Joseph Liouville en 1843. Liouville les lègue à sa mort (1882) à son gendre, avec l'ensemble de sa bibliothèque. La veuve de celui-ci (et fille de Liouville), Mme de Blignières, les donne à l'Académie des sciences vers 1905-1906, classés en 25 dossiers auxquels s'ajoutent deux dossiers dont les copies de Galois conservées par Louis Richard (dossier 26). ==== Manuscrits publiés par Liouville ==== Outre les articles parus du vivant de Galois, Liouville publie en 1846 ces trois manuscrits, dont les deux mémoires alors inédits. Ce sont, avec l'article « Sur la théorie des nombres » paru en 1830 , les travaux de Galois qui ont eu le plus d'influence. * « Lettre à Auguste Chevalier », , Première publication , puis ..}} * « Mémoire sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux », 1831Première publication , [http://www.bibnum.education.fr/sites/default/files/galois_memoire_sur_la_resolubiblite.pdf accessible sur Bibnum].Analyse de l'article : ., . Il est aussi connu comme le ''premier mémoire'' ainsi que Galois le désigne dans la lettre-testament à Auguste Chevalier. Il s'agit du manuscrit soumis à l'Académie des sciences en janvier 1831, renvoyé à Galois après que celle-ci en a refusé la publication, et relu et corrigé par Galois jusqu'à la veille de son duel fatal.}} * « Des équations primitives qui sont solubles par radicaux, second mémoire », 1830Première publication ., . Il semble inachevé, et extrait d'un manuscrit antérieur au premier, qui pourrait dater de juin 1830. Galois avait manifestement l'intention de le retravailler et de le compléter pour le publier. Galois appelle équations non primitives , ce qu'il faut probablement comprendre : par adjonction de toutes les racines de cette équation de degré ''m''Une autre possibilité serait qu'il s'agisse de l'adjonction d'''une'' racine de cette équation, voir pour une discussion à ce sujet..}} ==== Autres ==== * « Préface pour deux mémoires d'analyse pure », Dossier 11 ; seconde partie publiée par , qui n'a dans la première partie ; première publication intégrale par , autres publications : , .. conjointe du ''premier mémoire'' publié plus tard par Liouville, et soit du ''second mémoire'', dont Liouville publiera un état inachevé, soit peut-être du ''troisième mémoire'' sur les intégrales des fonctions algébriques, décrit dans la ''Lettre-testament'', et qui n'a probablement jamais été écrit.}} * « Discours préliminaire », Dossier 9 ; première publication par , autres publications : et . ; .}} * « Recherche sur les surfaces de degré », [s.d.], 4 p. * « Comment la théorie des équations dépend de celle des permutations », . * « Note I sur l'intégration des équations linéaires », [s.d.], 3 p. * « Addition au mémoire sur la résolution des équations », [s.d.], 3 p. * « Mémoire sur la division d'une fonction elliptique de première classe », [s.d.] * « Discussions sur les progrès de l'analyse pure », [s.d.], 3 p. * « Notes », . * Deux notes sur Niels Abel. * Note sur les équations aux dérivées partielles, [s.d.], 4 p. * Cahier inédit **« A - Asymptotes d'une courbe ». **« B - Principes du calcul différentiel ». **« C - Observation ». === Correspondance === Hors la lettre-testament à Auguste Chevalier, aucun manuscrit autographe de la correspondance de Galois ne nous est parvenu. Ces lettres sont connues pour la plupart grâce à leur publication, certaines par des copies. Deux lettres publiées en 1830 dans la ''Gazette des écoles'' ont déjà été citées (voir #Gazette des écoles). * À son oncle Antoine Demante, , , publiée en 1962 , .}} * Au président de l'Académie des sciences de Paris, . . Dans cette lettre provocatrice, transmise à Lacroix et Poisson le 4 avril, Galois manifeste son impatience de ne pas avoir reçu de réponse à son mémoire déposé le 17 janvier.}} * À Auguste Chevalier, de la prison Sainte-Pélagie , .}} * À sa tante Céleste Marie Guinard, de la prison Sainte-Pélagie , .}} * À Auguste Chevalier, , et reproduite par .}} * deux lettres du (veille du duel), connues par la nécrologie d'Auguste Chevalier et reproduites par : ** « à tous les républicains », .}} ** « À deux républicains qu'ils affectionnait particulièrement », .}} === Travaux scolaires === * Douze copies de l'élève Galois en mathématiques spéciales ont été conservées par son professeur d'alors, Louis Richard. Celui-ci les a remises plus tard à Charles Hermite, qui fut aussi son élève. Émile Picard, à qui elles avaient été transmises, les a déposées à la bibliothèque de l'Institut, où elles sont conservées avec les autres papiers de Galois, dossier 26, édition des copies , commentaires .. * Il reste une photographie de la première page de la copie d'Évariste pour le concours général de 1829, reproduite par Voir l'encadré de qui donne le texte, ainsi que .. * L'ensemble des copies du concours d'admission à l'''École préparatoire'', dont celles de Galois, sont conservées aux archives nationales. == Voir aussi == === Bibliographie === ==== Publications posthumes des écrits d'Évariste Galois ==== Par ordre chronologique : * , * , [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k290623/f1.item accessible également ici]. * , ([http://www.gutenberg.org/ebooks/40213 réédition par le projet Gutenberg)],, rééditée en 1951.}} * , et , avec les manuscrits correspondant, puis décrit et publie une bonne partie des manuscrits non encore publiés.}} * , et .}} * éd., Gauthier-Villars, 1976|année=1997 |année première édition=1962 |pages totales=XXXI-541|format livre=28 cm|isbn=978-2-87647-020-0|isbn10=2-8764-7020-9}},.}} * }}, * , première mise en ligne le 15 juin 2011, [http://calames.abes.fr/pub/ms/IF2B14057 notice descriptive]. ==== Articles et témoignages de contemporains ==== * Cette courte biographie pourrait être due à Paul Flaugergues, ancien condisciple de Galois à Louis-le-Grand et à l'école Normale , et Alfred Galois , auteur du portrait d'Évariste qui lui est joint. Flaugergues, mort en 1844, ne peut être entièrement l'auteur de l'article, qui cite l'avertissement de Liouville à son édition de 1846 des œuvres de Galois .. * , [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105951f/f743 accessible aussi sur gallica]. * . * , repris en volume sous le titre ''Mes prisons'' dans ''La bohême galante'' en 1855. * |id=Raspail}}. ==== Biographies ==== * . * . , malgré quelques imprécisions, des erreurs chronologiques mineures, un crédit trop important accordé à une tradition familiale soucieuse de sa réputation et le contexte de sa publication, qui suit le centenaire de l'École normale supérieure.}} * . .}} * , la partie biographique est largement fondée sur |traduction titre=Mathématiques sur les barricades}}. * . * . * . ==== Biographies romancées ==== * . * . * * Julien Dupoux, ''Evariste Galois, mathématiques et révolution'', Editions théâtrales, 2013. * . * |traduction titre=Celui que les dieux aiment |lieu=Paris |éditeur=Éditions La Farandole |collection=Prélude |nature ouvrage=édition anglaise 1957 |année=1978 |pages totales=361 |format livre=20 cm |isbn=2-7047-0055-9}}. ==== Articles ==== * . * . * . * . * . * . * . * . * , [https://archive.org/details/lecentenairedele00ecol l'ouvrage complet est accessible ici]. * * . * . * . * . * . * , repris dans , texte d'une conférence donnée en 1983 à Lille. * . * . * , repris la même année en seconde partie d'une réimpression de : , seconde édition 1951. * . ==== Thèse ==== * ==== Filmographie ==== * Évariste Galois court métrage de 1967. === Liens externes === ==== Documents biographiques ==== * ''(canular : si Galois avait survécu à son duel...)''. * . * . * |date=11 octobre 2011 |isbn= |présentation en ligne=http://www.math.u-psud.fr/~chambert/publications/pdf/cl.pdf |lire en ligne=http://www.math.u-psud.fr/~chambert/publications/pdf/galois.pdf |écouter en ligne=https://soundcloud.com/espacedessciences/evariste-galois-revolutionnaire-et-geometre |format électronique=pdf |consulté le=25 juillet 2016}}. * . * . * |présentation en ligne=http://www.franceculture.fr/emissions/continent-sciences/retour-sur-un-genie-mathematicien# |écouter en ligne=http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=2721b5a0-105f-11e1-a6ab-842b2b72cd1d |consulté le=25 août 2016}}. ==== Autres ==== * Y. André, [https://arxiv.org/pdf/0805.2568.pdf « Ambiguity theory, old and new. »], sur ''arXiv'', 16 mai 2008 * Y. André, [https://arxiv.org/pdf/1207.3381.pdf « Idées galoisiennes »], sur ''arXiv'', 13 juillet 2012 * |éditeur= (hébergé par l’université de St Andrews) |mois=janvier |année=2005 }}. * * chez Galois, Cayley, Dedekind |url=http://images.math.cnrs.fr/Un-concept-mathematique-trois.html |site=Images des mathématiques |date=12 février 2010}}. * . ==== Bases de données et dictionnaires ==== == Notes et références == === Notes === === Références === ==== « La vie d’Évariste Galois », ''Annales scientifiques de l'École normale supérieure'', Gauthier-Villars, 1896 ==== ==== Autres références ==== Catégorie:Mathématicien français du XIXe siècle Catégorie:Lauréat du concours général Catégorie:Élève de l'École normale supérieure Catégorie:Naissance en octobre 1811 Catégorie:Naissance à Bourg-la-Reine Catégorie:Naissance dans le département de la Seine Catégorie:Décès en mai 1832 Catégorie:Décès à 20 ans Catégorie:Mort au cours d'un duel Catégorie:Mort de la péritonite Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse Catégorie:Éponyme d'un objet céleste | Évariste Galois | | birth_place = Bourg-la-Reine, French Empire | death_date = | death_place = Paris, Kingdom of France | death_cause = Gunshot wound to the abdomen | field = Mathematics | work_institutions = | alma_mater = École préparatoire(no degree) | academic_advisors = | doctoral_advisor = | doctoral_students = | known_for = Work on theory of equations, group theory and Galois theory | signature = Galois-Signature.svg }} '''Évariste Galois''' (;[http://www.dictionary.com/browse/galois-theory "Galois theory"]. ''Random House Webster's Unabridged Dictionary''. ; 25 October 1811 – 31 May 1832) was a French mathematician and political activist. While still in his teens, he was able to determine a necessary and sufficient condition for a polynomial to be solvable by radicals, thereby solving a problem that had been open for 350 years. His work laid the foundations for Galois theory and group theory, two major branches of abstract algebra. Galois was a staunch republican and was heavily involved in the political turmoil that surrounded the French Revolution of 1830. As a result of his political activism, he was arrested repeatedly, serving one jail sentence of several months. For reasons that remain obscure, shortly after his release from prison, Galois fought in a duel and died of the wounds he suffered. == Life == === Early life === Galois was born on 25 October 1811 to Nicolas-Gabriel Galois and Adélaïde-Marie (née Demante). His father was a Republican and was head of Bourg-la-Reine's liberal party. His father became mayor of the village after Louis XVIII returned to the throne in 1814. His mother, the daughter of a jurist, was a fluent reader of Latin and classical literature and was responsible for her son's education for his first twelve years. thumb|right|The Cour d'honneur of the [[Lycée Louis-le-Grand, which Galois attended as a boy.]] In October 1823, he entered the Lycée Louis-le-Grand where his teacher Louis Paul Émile Richard recognized his brilliance. At the age of 14, he began to take a serious interest in mathematics. Galois found a copy of Adrien-Marie Legendre's ''Éléments de Géométrie'', which, it is said, he read "like a novel" and mastered at the first reading. At 15, he was reading the original papers of Joseph-Louis Lagrange, such as the ''Réflexions sur la résolution algébrique des équations'' which likely motivated his later work on equation theory, and ''Leçons sur le calcul des fonctions'', work intended for professional mathematicians, yet his classwork remained uninspired and his teachers accused him of putting on the airs of a genius. === Budding mathematician === In 1828, Galois attempted the entrance examination for the École Polytechnique, the most prestigious institution for mathematics in France at the time, without the usual preparation in mathematics, and failed for lack of explanations on the oral examination. In that same year, he entered the École Normale (then known as l'École préparatoire), a far inferior institution for mathematical studies at that time, where he found some professors sympathetic to him. thumb|right|[[Augustin-Louis Cauchy reviewed Galois's early mathematical papers.]] In the following year Galois's first paper, on continued fractions, was published. It was at around the same time that he began making fundamental discoveries in the theory of polynomial equations. He submitted two papers on this topic to the Academy of Sciences. Augustin-Louis Cauchy refereed these papers, but refused to accept them for publication for reasons that still remain unclear. However, in spite of many claims to the contrary, it is widely held that Cauchy recognized the importance of Galois's work, and that he merely suggested combining the two papers into one in order to enter it in the competition for the academy's Grand Prize in Mathematics. Cauchy, an eminent mathematician of the time though with political views that were diametrically opposed to those of Galois, considered Galois's work to be a likely winner. On 28 July 1829, Galois's father died by suicide after a bitter political dispute with the village priest. A couple of days later, Galois made his second and last attempt to enter the Polytechnique and failed yet again. It is undisputed that Galois was more than qualified; accounts differ on why he failed. More plausible accounts state that Galois made too many logical leaps and baffled the incompetent examiner, which enraged Galois. The recent death of his father may have also influenced his behavior. Having been denied admission to the École polytechnique, Galois took the Baccalaureate examinations in order to enter the École normale. He passed, receiving his degree on 29 December 1829. His examiner in mathematics reported, "This pupil is sometimes obscure in expressing his ideas, but he is intelligent and shows a remarkable spirit of research." Galois submitted his memoir on equation theory several times, but it was never published in his lifetime. Though his first attempt was refused by Cauchy, in February 1830 following Cauchy's suggestion he submitted it to the academy's secretary Joseph Fourier, to be considered for the Grand Prix of the academy. Unfortunately, Fourier died soon after, and the memoir was lost. The prize would be awarded that year to Niels Henrik Abel posthumously and also to Carl Gustav Jacob Jacobi. Despite the lost memoir, Galois published three papers that year. One laid the foundations for Galois theory. The second was about the numerical resolution of equations (root finding in modern terminology). The third was an important one in number theory, in which the concept of a finite field was first articulated. === Political firebrand === thumb|right|''Battle for the Town Hall'' by [[Jean-Victor Schnetz. Galois, as a staunch republican, would have wanted to participate in the July Revolution of 1830 but was prevented by the director of the École Normale.]] Galois lived during a time of political turmoil in France. Charles X had succeeded Louis XVIII in 1824, but in 1827 his party suffered a major electoral setback and by 1830 the opposition liberal party became the majority. Charles, faced with political opposition from the chambers, staged a coup d'état, and issued his notorious July Ordinances, touching off the July Revolution which ended with Louis Philippe becoming king. While their counterparts at the Polytechnique were making history in the streets, Galois, at the École Normale, was locked in by the school's director. Galois was incensed and wrote a blistering letter criticizing the director, which he submitted to the ''Gazette des Écoles'', signing the letter with his full name. Although the ''Gazette''s editor omitted the signature for publication, Galois was expelled. Although his expulsion would have formally taken effect on 4 January 1831, Galois quit school immediately and joined the staunchly Republican artillery unit of the National Guard. He divided his time between his mathematical work and his political affiliations. Due to controversy surrounding the unit, soon after Galois became a member, on 31 December 1830, the artillery of the National Guard was disbanded out of fear that they might destabilize the government. At around the same time, nineteen officers of Galois's former unit were arrested and charged with conspiracy to overthrow the government. In April 1831, the officers were acquitted of all charges, and on 9 May 1831, a banquet was held in their honor, with many illustrious people present, such as Alexandre Dumas. The proceedings grew riotous. At some point, Galois stood and proposed a toast in which he said, "To Louis Philippe," with a dagger above his cup. The republicans at the banquet interpreted Galois's toast as a threat against the king's life and cheered. He was arrested the following day at his mother's house and held in detention at Sainte-Pélagie prison until 15 June 1831, when he had his trial. Galois's defense lawyer cleverly claimed that Galois actually said, "To Louis-Philippe, ''if he betrays''," but that the qualifier was drowned out in the cheers. The prosecutor asked a few more questions, and perhaps influenced by Galois's youth, the jury acquitted him that same day. On the following Bastille Day (14 July 1831), Galois was at the head of a protest, wearing the uniform of the disbanded artillery, and came heavily armed with several pistols, a loaded rifle, and a dagger. He was again arrested. During his stay in prison, Galois at one point drank alcohol for the first time at the goading of his fellow inmates. One of these inmates, François-Vincent Raspail, recorded what Galois said while drunk in a letter from 25 July. Excerpted from the letter: Raspail continues that Galois, still in a delirium, attempted suicide, and that he would have succeeded if his fellow inmates had not forcibly stopped him. Months later, when Galois's trial occurred on 23 October, he was sentenced to six months in prison for illegally wearing a uniform. While in prison, he continued to develop his mathematical ideas. He was released on 29 April 1832. === Final days === thumb|right|[[Siméon Denis Poisson reviewed Galois's paper on equation theory and declared it "incomprehensible".]] Galois returned to mathematics after his expulsion from the École Normale, although he continued to spend time in political activities. After his expulsion became official in January 1831, he attempted to start a private class in advanced algebra which attracted some interest, but this waned, as it seemed that his political activism had priority. Siméon Denis Poisson asked him to submit his work on the theory of equations, which he did on 17 January 1831. Around 4 July 1831, Poisson declared Galois's work "incomprehensible", declaring that "[Galois's] argument is neither sufficiently clear nor sufficiently developed to allow us to judge its rigor"; however, the rejection report ends on an encouraging note: "We would then suggest that the author should publish the whole of his work in order to form a definitive opinion." While Poisson's report was made before Galois's 14 July arrest, it took until October to reach Galois in prison. It is unsurprising, in the light of his character and situation at the time, that Galois reacted violently to the rejection letter, and decided to abandon publishing his papers through the academy and instead publish them privately through his friend Auguste Chevalier. Apparently, however, Galois did not ignore Poisson's advice, as he began collecting all his mathematical manuscripts while still in prison, and continued polishing his ideas until his release on 29 April 1832, after which he was somehow talked into a duel. Galois's fatal duel took place on 30 May. The true motives behind the duel are obscure. There has been much speculation about them. What is known is that, five days before his death, he wrote a letter to Chevalier which clearly alludes to a broken love affair. Some archival investigation on the original letters suggests that the woman of romantic interest was Stéphanie-Félicie Poterin du Motel, the daughter of the physician at the hostel where Galois stayed during the last months of his life. Fragments of letters from her, copied by Galois himself (with many portions, such as her name, either obliterated or deliberately omitted), are available. The letters hint that Poterin du Motel had confided some of her troubles to Galois, and this might have prompted him to provoke the duel himself on her behalf. This conjecture is also supported by other letters Galois later wrote to his friends the night before he died. Galois's cousin, Gabriel Demante, when asked if he knew the cause of the duel, mentioned that Galois "found himself in the presence of a supposed uncle and a supposed fiancé, each of whom provoked the duel." Galois himself exclaimed: "I am the victim of an infamous coquette and her two dupes." As to his opponent in the duel, Alexandre Dumas names Pescheux d'Herbinville, who was actually one of the nineteen artillery officers whose acquittal was celebrated at the banquet that occasioned Galois's first arrest. However, Dumas is alone in this assertion, and if he were correct it is unclear why d'Herbinville would have been involved. It has been speculated that he was Poterin du Motel's "supposed fiancé" at the time (she ultimately married someone else), but no clear evidence has been found supporting this conjecture. On the other hand, extant newspaper clippings from only a few days after the duel give a description of his opponent (identified by the initials "L.D.") that appear to more accurately apply to one of Galois's Republican friends, most probably Ernest Duchatelet, who was imprisoned with Galois on the same charges. Given the conflicting information available, the true identity of his killer may well be lost to history. Whatever the reasons behind the duel, Galois was so convinced of his impending death that he stayed up all night writing letters to his Republican friends and composing what would become his mathematical testament, the famous letter to Auguste Chevalier outlining his ideas, and three attached manuscripts. Mathematician Hermann Weyl said of this testament, "This letter, if judged by the novelty and profundity of ideas it contains, is perhaps the most substantial piece of writing in the whole literature of mankind." However, the legend of Galois pouring his mathematical thoughts onto paper the night before he died seems to have been exaggerated. In these final papers, he outlined the rough edges of some work he had been doing in analysis and annotated a copy of the manuscript submitted to the academy and other papers. thumb|left|The Galois memorial in the cemetery of [[Bourg-la-Reine. Évariste Galois was buried in a common grave and the exact location is unknown.]] Early in the morning of 30 May 1832, he was shot in the abdomen, was abandoned by his opponents and his own seconds, and was found by a passing farmer. He died the following morning at ten o'clock in the Hôpital Cochin (probably of peritonitis), after refusing the offices of a priest. His funeral ended in riots. There were plans to initiate an uprising during his funeral, but during the same time the leaders heard of General Jean Maximilien Lamarque's death and the rising was postponed without any uprising occurring until 5 June. Only Galois's younger brother was notified of the events prior to Galois's death. Galois was 20 years old. His last words to his younger brother Alfred were: On 2 June, Évariste Galois was buried in a common grave of the Montparnasse Cemetery whose exact location is unknown. In the cemetery of his native town – Bourg-la-Reine – a cenotaph in his honour was erected beside the graves of his relatives. Évariste Galois died in 1832. Joseph Liouville began studying Galois's unpublished papers in 1842 and acknowledged their value in 1843. It is not clear what happened in the 10 years between 1832 and 1842 nor what eventually inspired Joseph Liouville to begin reading Galois's papers. Jesper Lützen explores this subject at some length in Chapter XIV ''Galois Theory'' of his book about Joseph Liouville without reaching any definitive conclusions. It is certainly possible that mathematicians (including Liouville) did not want to publicize Galois's papers because Galois was a republican political activist who died 5 days before the June Rebellion, an unsuccessful anti-monarchist insurrection of Parisian republicans. In Galois's obituary, his friend Auguste Chevalier almost accused academicians at the École Polytechnique of having killed Galois since, if they had not rejected his work, he would have become a mathematician and would not have devoted himself to the republican political activism for which some believed he was killed. Given that France was still living in the shadow of the Reign of Terror and the Napoleonic era, Liouville might have waited until the June Rebellion's political turmoil subsided before turning his attention to Galois's papers. Liouville finally published Galois's manuscripts in the October–November 1846 issue of the ''Journal de Mathématiques Pures et Appliquées''. In 1897 the French Mathematical Society reprinted the 1846 publication. Galois's most famous contribution was a novel proof that there is no quintic formula – that is, that fifth and higher degree equations are not generally solvable by radicals. Although Niels Henrik Abel had already proved the impossibility of a "quintic formula" by radicals in 1824 and Paolo Ruffini had published a solution in 1799 that turned out to be flawed, Galois's methods led to deeper research into what is now called Galois Theory, which can be used to determine, for ''any'' polynomial equation, whether it has a solution by radicals. == Contributions to mathematics == thumb|right|The final page of Galois's mathematical testament, in his own hand. The phrase "to decipher all this mess" ("déchiffrer tout ce gâchis") is on the second to the last line. From the closing lines of a letter from Galois to his friend Auguste Chevalier, dated 29 May 1832, two days before Galois's death: Within the 60 or so pages of Galois's collected works are many important ideas that have had far-reaching consequences for nearly all branches of mathematics.See also: Sophus Lie, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k290623/f71.image "Influence de Galois sur le développement des mathématiques"] in: Évariste Galois, ''Oeuvres Mathématiques publiées en 1846 dans le'' Journal de Liouville (Sceaux, France: Éditions Jacques Gabay, 1989), appendix pages 1–9. His work has been compared to that of Niels Henrik Abel (1802–1829), a contemporary mathematician who also died at a very young age, and much of their work had significant overlap. === Algebra === While many mathematicians before Galois gave consideration to what are now known as groups, it was Galois who was the first to use the word ''group'' (in French ''groupe'') in a sense close to the technical sense that is understood today, making him among the founders of the branch of algebra known as group theory. He called the decomposition of a group into its left and right cosets a ''proper decomposition'' if the left and right cosets coincide, which is what today is known as a normal subgroup. He also introduced the concept of a finite field (also known as a Galois field in his honor) in essentially the same form as it is understood today. In his last letter to Chevalier and attached manuscripts, the second of three, he made basic studies of linear groups over finite fields: *He constructed the general linear group over a prime field, GL(''ν'', ''p'') and computed its order, in studying the Galois group of the general equation of degree ''pν''.Letter, p. 410 *He constructed the projective special linear group PSL(2,''p''). Galois constructed them as fractional linear transforms, and observed that they were simple except if ''p'' was 2 or 3.Letter, p. 411 These were the second family of finite simple groups, after the alternating groups. *He noted the exceptional fact that PSL(2,''p'') is simple and acts on ''p'' points if and only if ''p'' is 5, 7, or 11.Letter, pp. 411–412 === Galois theory === Galois's most significant contribution to mathematics is his development of Galois theory. He realized that the algebraic solution to a polynomial equation is related to the structure of a group of permutations associated with the roots of the polynomial, the Galois group of the polynomial. He found that an equation could be solved in radicals if one can find a series of subgroups of its Galois group, each one normal in its successor with abelian quotient, that is, its Galois group is solvable. This proved to be a fertile approach, which later mathematicians adapted to many other fields of mathematics besides the theory of equations to which Galois originally applied it. === Analysis === Galois also made some contributions to the theory of Abelian integrals and continued fractions. As written in his last letter, Galois passed from the study of elliptic functions to consideration of the integrals of the most general algebraic differentials, today called Abelian integrals. He classified these integrals into three categories. === Continued fractions === In his first paper in 1828, Galois proved that the regular continued fraction which represents a quadratic surd ''ζ'' is purely periodic if and only if ''ζ'' is a reduced surd, that is, \zeta > 1 and its conjugate \eta satisfies -1 < \eta < 0. In fact, Galois showed more than this. He also proved that if ''ζ'' is a reduced quadratic surd and ''η'' is its conjugate, then the continued fractions for ''ζ'' and for (−1/''η'') are both purely periodic, and the repeating block in one of those continued fractions is the mirror image of the repeating block in the other. In symbols we have : \begin{align} \zeta& = [\,\overline{a_0;a_1,a_2,\dots,a_{m-1}}\,]\\[3pt] \frac{-1}{\eta}& = [\,\overline{a_{m-1};a_{m-2},a_{m-3},\dots,a_0}\,]\, \end{align} where ''ζ'' is any reduced quadratic surd, and ''η'' is its conjugate. From these two theorems of Galois a result already known to Lagrange can be deduced. If ''r'' > 1 is a rational number that is not a perfect square, then : \sqrt{r} = \left[\,a_0;\overline{a_1,a_2,\dots,a_2,a_1,2a_0}\,\right]. In particular, if ''n'' is any non-square positive integer, the regular continued fraction expansion of √''n'' contains a repeating block of length ''m'', in which the first ''m'' − 1 partial denominators form a palindromic string. == See also == * List of things named after Évariste Galois == Notes == == References == * – Reprinting of second revised edition of 1944, The University of Notre Dame Press. * *. Still in print. * * – This textbook explains Galois Theory with historical development and includes an English translation of Galois's memoir. * * – Classic fictionalized biography by physicist Infeld. * * – This biography challenges the common myth concerning Galois's duel and death. * – This comprehensive text on Galois Theory includes a brief biography of Galois himself. * – Historical development of Galois theory. * == External links == * * * *[http://www.galois-group.net/ The Galois Archive] (biography, letters and texts in various languages) * Two Galois articles, online and analyzed on ''BibNum'' : "Mémoire sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux" (1830) ([https://www.bibnum.education.fr/mathematiques/algebre/memoire-sur-les-conditions-de-resolubilite-des-equations-par-radicaux link])[for English analysis, click 'A télécharger']; "Démonstration d'un théorème sur les fractions continues périodiques" (1829) ([https://www.bibnum.education.fr/mathematiques/algebre/demonstration-d-un-theoreme-sur-les-fractions-continues-periodiques link]) [for English analysis, click 'A télécharger'] * *[http://www.galois-group.net/dupuy/index.php La vie d'Évariste Galois by Paul Dupuy] The first and still one of the most extensive biographies, referred to by every other serious biographer of Galois *[https://www.irphe.fr/~clanet/otherpaperfile/articles/Galois/N0029062_PDF_1_84.pdf Œuvres Mathématiques] published in 1846 in the ''Journal de Liouville'', converted to Djvu format by Prof. Antoine Chambert-Loir at the University of Rennes. *[http://www.dumaspere.com/pages/bibliotheque/chapitre.php?lid=m3&cid=204 Alexandre Dumas, Mes Mémoires], the relevant chapter of Alexandre Dumas' memoires where he mentions Galois and the banquet. * *[http://www.phys.uu.nl/~witte/EvaristeTheatricalTrailer3.wmv Theatrical trailer of University College Utrecht's "Évariste – En Garde"] * Category:1811 births Category:1832 deaths Category:People from Bourg-la-Reine Category:École Normale Supérieure alumni Category:Lycée Louis-le-Grand alumni Category:19th-century French mathematicians Category:Group theorists Category:French murder victims Category:People murdered in France Category:Duelling fatalities Category:Deaths by firearm in France Category:Deaths from peritonitis Category:Burials at Montparnasse Cemetery Category:French duellists | Évariste Galois | mini|Évariste Galois '''Évariste Galois''' (* 25. Oktober [] in Bourg-la-Reine; † 31. Mai [] in Paris) war ein französischer Mathematiker. Er starb im Alter von nur 20 Jahren bei einem Duell, erlangte allerdings postum Anerkennung aufgrund seiner Arbeiten zur Lösung algebraischer Gleichungen, der so genannten Galoistheorie. == Leben == Galois besuchte das College Louis-le-Grand in Paris, scheiterte zweimal an der Aufnahmeprüfung zur ''École polytechnique'' und begann ein Studium an der ''École normale supérieure.'' Mit 17 Jahren veröffentlichte er eine erste Arbeit über Kettenbrüche; wenig später reichte er bei der Académie des Sciences eine Arbeit über die Gleichungsauflösung ein, die den Kern der heute nach ihm benannten Galoistheorie enthielt. Die Akademie lehnte das Manuskript ab, ermutigte Galois aber, eine verbesserte und erweiterte Fassung einzureichen. Dieser Vorgang wiederholte sich zweimal unter Beteiligung von Augustin-Louis Cauchy, Joseph Fourier und Siméon Denis Poisson. Galois reagierte verbittert, beschuldigte die Akademie, Manuskripte veruntreut zu haben, und beschloss, sein Werk auf eigene Kosten drucken zu lassen. Als Republikaner war Galois vom Ausgang der Julirevolution enttäuscht und exponierte sich politisch zunehmend; er wurde von seiner Hochschule verwiesen und zweimal verhaftet. Der ersten Verhaftung wegen eines bei einem Bankett mit dem blanken Messer in der Hand ausgebrachten Trinkspruchs auf den neuen König Louis-Philippe, der als versteckte Morddrohung ausgelegt wurde, folgte am 15. Juni 1831 ein Freispruch. Nur einen Monat später nahm Galois in der Uniform der wegen politischer Unzuverlässigkeit inzwischen aufgelösten Artillerie-Garde und schwer bewaffnet an einer Demonstration zum 14. Juli teil, wurde erneut verhaftet und nach dreimonatiger Untersuchungshaft zu sechs Monaten Haft im Gefängnis Sainte-Pélagie verurteilt. Im März 1832 wurde er wegen einer Cholera-Epidemie mit anderen Häftlingen ins Sanatorium Sieur Faultrier verlegt. Am 29. April wurde er aus der Haft entlassen. Am Morgen des 30. Mai 1832 erlitt Galois bei einem Pistolenduell in der Nähe des Sieur Faultrier einen Bauchdurchschuss, wurde von seinem Gegner und seinem eigenen Sekundanten allein zurückgelassen, Stunden später von einem Bauern aufgefunden und in ein Krankenhaus gebracht, wo er tags darauf „in den Armen“ seines Bruders Alfred starb. Der Duellgegner war ein republikanischer Gesinnungsgenosse, Perschin d’Herbinville, und nicht, wie von Leopold Infeld in ''Wen die Götter lieben'' vorgebracht, ein agent provocateur der Regierung. Der Anlass für das Duell war ein Mädchen, Stéphanie-Félicie Poterin du Motel, die Tochter eines am Sieur Faultrier tätigen Arztes. Mit ihr tauschte Galois nach seiner Entlassung aus dem Sanatorium Briefe aus, und ihr Name findet sich auf seinem letzten Manuskript; sie scheint sich aber von ihm distanziert zu haben. Ian StewartIan Stewart: ''25 Größen der Mathematik.'' S. 195. zitiert aus der französischen Tageszeitung ''Le Précurseur'' die folgende Meldung vom 4. Juni 1832: ''„Paris, 1. Juni. Ein bedauerliches Duell hat gestern die exakten Wissenschaften um einen jungen Mann gebracht, der zu den höchsten Erwartungen Anlass gab, dessen gefeierte Frühreife jedoch in letzter Zeit von seinen politischen Aktivitäten überschattet wurde. Der Junge Évariste Galois kämpfte mit einem seiner alten Freunde, der bekanntermaßen ebenfalls in einem politischen Prozess eine Rolle spielte. Gerüchten zufolge lag dem Duell eine Liebesgeschichte zugrunde. Die Gegner wählten Pistolen als Waffe, doch wegen ihrer alten Freundschaft konnten sie sich dabei nicht in die Augen schauen und überließen die Entscheidung dem Zufall. Aus nächster Nähe feuerte jeder seine Pistole ab. Nur eine Pistole war geladen. Galois wurde von der Kugel seines Gegners durchbohrt; man brachte ihn ins Krankenhaus, wo er nach etwa zwei Stunden starb. Er war 22 Jahre alt. L. D., sein Widersacher, ist etwas jünger.“''Zur Frage der Identität des Widersachers, Pescheux d'Herbinville oder d'Ernest Duchâtelet, befinden sich im Artikel der französischen Wikipedia nähere Informationen. Trotzdem halten sich hartnäckig Stimmen, die sagen, das Duell sei inszeniert gewesen, da Galois kaum Interesse an Stéphanie hatte und sein Gegner ein bekannter Schütze war, ja es wurde sogar behauptet, er hätte sich in diesem Duell für die republikanische Sache geopfert. Andere Einschätzungen sprechen von inszeniertem Selbstmord aufgrund seiner unglücklichen Liebe. Solche Duelle „um der Ehre willen“ waren andererseits damals ziemlich häufig. In der Nacht vor seinem Duell schrieb er einen Brief an seinen Freund Auguste Chevalier, in dem er diesem die Bedeutung seiner mathematischen Entdeckungen ans Herz legte und ihn bat, seine Manuskripte Carl Friedrich Gauß und Carl Gustav Jacob Jacobi vorzulegen; außerdem fügte er Randbemerkungen wie „je n’ai pas le temps“ (mir fehlt die Zeit) in seine Schriften ein. Chevalier schrieb Galois’ Arbeiten ab und brachte sie unter den Mathematikern seiner Zeit in Umlauf, u. a. auch an Gauß und Jacobi, von denen aber keine Reaktion bekannt ist. Die Bedeutung der Schriften erkannte erst 1843 Joseph Liouville, der den Zusammenhang mit Cauchys Theorie der Permutationen sah und sie in seinem Journal veröffentlichte. Der antiklerikal und antimonarchistisch eingestellte Galois erlangte nach seinem Tod aufgrund seiner ungestümen Art und seinem Hang zum Alkohol zunächst einen schlechten Ruf. Dazu trug bei, dass es sowohl bei der Beerdigung seines Vaters wie auch bei seiner eigenen zu Schlägereien kam.Kolja Haaf: ''Aus Mangel an Beweisen.'' In: fluter – Magazin der Bundeszentrale für politische Bildung Nr. 83 (Sommer 2022), S. 19. == Werk == Galois begründete die heute nach ihm benannte Galoistheorie, die sich mit der Auflösung algebraischer Gleichungen, d. h. mit der Faktorisierung von Polynomen befasst. Das damalige Grundproblem der Algebra umfasste die allgemeine Lösung algebraischer Gleichungen mit Radikalen (d. h. Wurzeln im Sinne von Potenzen mit gebrochenen Exponenten), wie sie für Gleichungen zweiten, dritten und vierten Grades schon länger bekannt waren. Galois erkannte die dahinter stehenden Konstruktionen der Gruppentheorie. Unabhängig (und Galois nicht bekannt)Pesic, Abel ́s Proof, MIT Press 2000, S. 105. hatte Niels Henrik Abel bewiesen, dass eine allgemeine polynomiale Gleichung von höherem Grad als 4 im Allgemeinen nicht durch Radikale aufgelöst werden kann. Galois untersuchte Gruppen von Vertauschungen der Nullstellen des Gleichungspolynoms (auch ''Wurzeln'' genannt), insbesondere die sogenannte Galoissche Gruppe ''G'', deren Definition bei Galois noch ziemlich kompliziert war. In heutiger Sprache ist das die Gruppe der Automorphismen des Erweiterungskörpers ''L'' über dem Grundkörper, der durch Adjunktion aller Nullstellen definiert ist. Galois erkannte, dass sich die Untergruppen von ''G'' und die Unterkörper von ''L'' bijektiv entsprechen. Man zeigt dann zum Beispiel, dass im Falle der allgemeinen Gleichung 5. Grades für die zugehörige Gruppe – die Symmetrische Gruppe ''S''5 der Permutationen von 5 Objekten – keine Kompositionsreihe einer Kette von Normalteilern mit zyklischen Faktorgruppen existiert, die den Automorphismengruppen der durch Adjunktion von Wurzeln gebildeten Zwischenkörpern entsprechen. ''S''5 ist keine auflösbare Gruppe, da sie als echten Normalteiler nur die einfache Untergruppe ''A''5 enthält, die alternierende Gruppe der geraden Permutationen von 5 Objekten.S_2, S_3 und S_4 sind dagegen auflösbar Das verallgemeinert sich in dem Satz, dass für ''n'' > 4 die symmetrische Gruppe ''Sn'' den einzigen echten nichttrivialen Normalteiler ''An'' besitzt, der nichtzyklisch und einfach ist, d. h. ohne nichttriviale Normalteiler. Daraus folgt die allgemeine Nichtauflösbarkeit von Gleichungen höheren als 4. Grades durch Radikale. Wegen dieser von ihm gefundenen Begriffe und Sätze ist Galois einer der Begründer der Gruppentheorie. In Anerkennung seiner grundlegenden Arbeit wurden die mathematischen Strukturen Galoiskörper (endlicher Körper), Galoisverbindung und Galoiskohomologie nach ihm benannt. Wie anderen, besonders berühmten Mathematikern ist auch ihm ein Symbol gewidmet: GF(''q'') steht für Galois Field (Galoiskörper) mit ''q'' Elementen und ist in der Literatur so etabliert wie etwa die Gaußklammer oder das Kronecker-Symbol. Er lieferte damit auch die Grundlagen für Beweise der allgemeinen Unlösbarkeit von zwei der drei klassischen Probleme der antiken Mathematik, der Dreiteilung des Winkels und der Verdoppelung des Würfels (jeweils mit Zirkel und Lineal, also mit Quadratwurzeln und linearen Gleichungen).Die ersten Beweise für die Unlösbarkeit beider Probleme gaben im 19. Jahrhundert Pierre Wantzel und Charles-François Sturm. Diese Beweise können jedoch auch einfacher, also ohne Galoistheorie, geführt werden. Das dritte Problem, die Quadratur des Kreises, wurde durch den Beweis der Transzendenz von \pi durch Ferdinand Lindemann ad acta gelegt. In dem Brief an Auguste Chevalier deutet Galois auch Arbeiten über elliptische Funktionen an. == Eponyme == Seit 1970 trägt der Mondkrater Galois auf der Mondrückseite seinen Namen,[https://planetarynames.wr.usgs.gov/Feature/2081 Gazetteer of Planetary Nomenclature, Feature ID 2081] und seit dem 2. Februar 1999 der Asteroid (9130) Galois.[http://www.minorplanetcenter.net/iau/ECS/MPCArchive/1999/MPC_19990202.pdf Minor Planet Circ. 33794] == Schriften == * ''[http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1828-1829__19__294_0 Analyse algébrique. Démonstration d’un théorème sur les fractions continues périodiques]'', Annales de Mathématiques pures et appliquées 19, 1828–1829, S. 294–301. * Jules Tannery (Hrsg.): ''Manuscrits de Évariste Galois.'' Gauthier-Villars, Paris 1908 (bei der University of Michigan: [http://name.umdl.umich.edu/AAN9280.0001.001 französisch]) * Robert Bourgne, Jean-Pierre Azra (Hrsg.): ''Écrits et mémoires mathématiques d’Évariste Galois''. Édition critique intégrale de ses manuscrits et publications. Gauthiers-Villars, Paris 1962 (französisch) * ''Œuvres mathématiques publiées en 1846 dans le Journal de Liouville'', Jacques Gabay, 1989 (bei Gallica: [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k290623 Faksimile]) * Peter Neumann (Herausgeber) ''The mathematical writings of Evariste Galois'', European Mathematical Society 2011 === Übersetzungen === * Hermann Maser (Hrsg.): ''[http://resolver.sub.uni-goettingen.de/purl?PPN516765388 Abhandlungen über die algebraische Auflösung der Gleichungen von N. H. Abel und E. Galois]'', Julius Springer, Berlin 1889 (mit Übersetzung von Bemerkungen von Joseph Liouville und eines Briefes von Galois an Auguste Chevalier) * ''Эварист Галуа Сочинения'' (Evarist Galua sotschinenija = Évariste Galois' Werke), Moskau 1936 (bei der Cornell University: [http://digital.library.cornell.edu/cgi/t/text/text-idx?c=math;idno=cdl273 russisch]) == Literatur == mini|[[Kenotaph in Bourg-la-Reine]] * Joseph Bertrand: ''Sur „La vie d’Évariste Galois“ par Paul Dupuy''. Journal des savants, Juli 1899, S. 389–400 (bei Gallica: [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54708n.image.f390 französisch]) * Paul Dupuy: ''[http://www.numdam.org/item?id=ASENS_1896_3_13__197_0 La vie d’Évariste Galois]''. Annales scientifiques de l’École Normale Supérieure 3e série, 13, 1896, S. 197–266. * Felix Klein: Abschnitte ''Galois'' und ''Die Galoissche Theorie'' in ''[http://resolver.sub.uni-goettingen.de/purl?PPN375425993 Vorlesungen über die Entwicklung der Mathematik im 19. Jahrhundert]''. Julius Springer, Berlin 1926, S. 88–93 (Reprint: Springer-Verlag, Berlin Heidelberg New York 1979, ISBN 3-540-09234-X) * B. Melvin Kiernan: ''The Development of Galois theory from Lagrange to Artin''. Archive for History of Exact Sciences 8, 1971, S. 40–154. * Louis Kollros: ''Évariste Galois''. Birkhäuser, Basel 1948. (= Elemente der Mathematik. Supplemente; 7.) * Tony Rothman: ''Genius and biographers: the fictionalization of Évariste Galois''. American Mathematical Monthly 89, 1982, S. 84–106 (, oder bei der [http://mathdl.maa.org/mathDL/22/?pa=content&sa=viewDocument&nodeId=2943 MAA]) * Laura Toti Rigatelli: ''Evariste Galois''. Birkhäuser, Boston 1996, ISBN 3-7643-5410-0. * George Sarton: ''Evariste Galois''. The Scientific Monthly 13, 1921, S. 363–375, wieder in George Sarton: ''The Life of Science. Essays in the History of Civilization''. Indiana University Press, Bloomington 1960, S. 83–100 und mehrfache weitere Wiederabdrucke (im Internet-Archiv: ) * Marcus du Sautoy: ''Die Mondscheinsucher. Mathematiker entschlüsseln das Geheimnis der Symmetrie''. C. H. Beck 2008, ISBN 978-3-406-57670-6. * Ian Stewart: ''Größen der Mathematik: 25 Denker, die Geschichte schrieben'', rororo, Reinbek bei Hamburg 2018, ISBN 978-3-499-63394-2, S. 194–210. * * René Taton: ''[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhs_0048-7996_1947_num_1_2_2607 Les relations d’Évariste Galois avec les mathématiciens de son temps]''. Revue d’histoire des sciences et de leurs applications 1(1), 1947, S. 114–130 (französisch) * René Taton: ''Evariste Galois and his contemporaries''. Bulletin London Mathematical Society, Band 15, 1983, S. 107–118 (Vorlesung vor der LMS 1982) * René Taton: ''[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhs_0151-4105_1971_num_24_2_3196 Sur les relations scientifiques d’Augustin Cauchy et d’Évariste Galois]''. Revue d’histoire des sciences et de leurs applications 24(2), 1971, S. 123–148 (französisch) ; als Roman * Tom Petsinis: ''Der französische Mathematiker.'' RM Buch und Medien, Reihe Club Premiere, Gütersloh 1997, ohne ISBN (Hardcover); wieder btb-Taschenbuch Goldmann, München 2000, ISBN 3-442-72473-2 (aus dem Englischen, biographischer Roman). Zugleich M. A. Abschlussarbeit, Victoria University Melbourne im Bereich Mathematikmit kurzer wiss. Bibliographie == Weblinks == * * [http://www.galois-group.net/group/DE/ Das Galois-Archiv] – Biographie, Briefe und Texte in fünf Sprachen * [http://mp3-download.swr.de/swr2/wissen/sendungen/2011/10/swr2wissen_20111024_galois_welt.12844s.mp3 Galois' Welt – Leidenschaft und Mathematik] (MP3; 26,6 MB) – Podcast der Sendung SWR2-Wissen; abgerufen am 2. November 2011 * == Einzelnachweise und Anmerkungen == Kategorie:Mathematiker (19. Jahrhundert) Kategorie:Person (Duell) Kategorie:Person als Namensgeber für einen Asteroiden Kategorie:Person als Namensgeber für einen Mondkrater Kategorie:Franzose Kategorie:Geboren 1811 Kategorie:Gestorben 1832 Kategorie:Mann |
Évergnicourt | | Departement = | Arrondissement = Laon | Kanton = Guignicourt | Plz = 02190 | Insee = 02299 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 578 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 915 }} '''Évergnicourt''' ass eng Gemeng am franséischen Departement Aisne an der Regioun Hauts-de-France. Kategorie:Gemengen am Arrondissement Laon Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Laon Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1914-1918 kruten | Évergnicourt | | année_pop = | gentilé = Évergnicourtois(es) | siteweb = [https://www.evergnicourt.fr/ evergnicourt.fr] | géoloc-département = Aisne/Hauts-de-France }} '''Évergnicourt''' est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. == Géographie == === Localisation === }} }} }} === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Selve à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évergnicourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,6 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (3,2 %), forêts (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Eberneicortis'', ''Eberneicurtis'' (1071) ; ''Everneicurt'' (1074) ; ''Ecclesia beate Marie de Evregnicurt'' (1142) ; ''Evrenicurtis'' (1160) ; ''Evregnicurtis'' (1161) ; ''Evernicurtis'' (1164) ; ''Evernigcortis'' (1169) ; ''Evreinicurtis'' (1178) ; ''Sancta-Maria de Eberneticorte'', ''Evringicurtis'' (XIIe siècle) ; ''Evrignicourt'' (1211) ; ''Evrignicort'' (1235) ; ''domus hospitalis de Ebernicorte'' (1237) ; ''Evregnicortis'' (1248) ; ''Ebernicourt'' (1251) ; ''Evringnicourt'' (XIIIe siècle) ; ''Euvrignicurtis'' (1340) ; ''Evregnycourt'' (1404) ;'' Evregnicourt'' (1408) ; ''Evrygnycourt'' (1416) ; ''Everneicourt'' (1642) ; ''Paroisse de Saint-Hubert-d’Évergnicourt'' (1680).. == Histoire == Évergnicourt était occupée par des troupes allemandes (Wehrmacht) pendant la bataille de l'Aisne en . == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune d'Évergnicourt est membre de la communauté de communes de la Champagne Picarde, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux.. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.. === Administration municipale === . }} . |Fin= |Identité= Olivier Cavel |Parti= |Qualité= | Date à jour = 23 mai 2020 }} == Démographie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === vignette|Église Saint-Hubert. * Église Saint-Hubert. === Personnalités liées à la commune === * Léo Lagrange (1900-1940), homme politique socialiste, sous-lieutenant au régiment d'artillerie, sous-secrétaire d'État aux sports et à l'organisation des loisirs sous le Front populaire, est tué au combat au cours de la bataille de l'Aisne à Évergnicourt le . === Héraldique === .. }} == Notes et références == === Notes et cartes === ==== Notes ==== ==== Cartes ==== === Références === == Voir aussi == === Articles connexes === * Liste des communes de l'Aisne === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=9651 Évergnicourt sur le site de l'Institut géographique national] * [http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=02299-COM Évergnicourt sur le site de l'Insee] Catégorie:Évergnicourt Catégorie:Commune dans l'Aisne Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Catégorie:Aire d'attraction de Reims | Évergnicourt | |term = 2020–2026 |intercommunality = Champagne Picarde |coordinates = |elevation m = 55 |elevation min m = 56 |elevation max m = 125 |area km2 = 9.15 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Évergnicourt''' is a commune in the Aisne department in Hauts-de-France in northern France. ==Population== ==See also== *Communes of the Aisne department ==References== Category:Communes of Aisne Category:Aisne communes articles needing translation from French Wikipedia | Évergnicourt | '''Évergnicourt''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Aisne in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Laon und zum Kanton Villeneuve-sur-Aisne. == Lage == Die Gemeinde liegt in der Landschaft Picardie. Nachbargemeinden sind Proviseux-et-Plesnoy im Nordwesten, Avaux im Nordosten, Brienne-sur-Aisne im Südosten und Neufchâtel-sur-Aisne im Südwesten. == Geschichte == Evergnicourt wird nach der aktuellen Geschichtsforschung zum ersten Mal in einer Besitzbestätigungsurkunde für das Kloster St. Hubert aus dem Jahr 828 erwähnt (Chartes de l ́abbaye de Saint-Hubert no.006 bei francia.ahlfeldt.se). === Bevölkerungsentwicklung === == Wirtschaft == * Papierfabrik Everbal Évergnicourt (Aisne) Papeterie Everbal (01).JPG|Papierfabrik == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Hubert * Kriegerdenkmal Evergnicourt-St.-Pierre-02190 (Aisne).jpg|Kirche Saint-Hubert == Weblinks == Kategorie:Ort in Hauts-de-France Kategorie:Ort an der Aisne |
Évelyne Bouix | D''''Évelyne Bouix''', gebuer als ''Évelyne Lina Madeleine Bouix'' den 22. Abrëll [] zu Charenton-le-Pont, ass eng franséisch Schauspillerin. Si huet sech 2010 mam Schauspiller Pierre Arditi bestuet. == Filmographie== === Kino === * 1977: ''René la canne'' - Regie: Francis Girod - Haaptacteuren: Gérard Depardieu, Sylvia Kristel * 1977: ''Le désoeuvré'' - Regie: Gérard Monier – (Kuerzfilm) * 1979: ''Bobo Jacco'' - Regie: Walter Bal - Haaptacteuren: Annie Girardot, Laurent Malet * 1979: ''Rien ne va plus'' - Regie: Jean-Michel Ribes - Haaptacteuren: Jacques Villeret, Patrick Chesnais * 1980: ''Haine'' - Regie: Dominique Goult - Haaptacteuren: Klaus Kinski, Maria Schneider * 1980: ''Alors heureux?'' - Regie: Claude Barrois - Haaptacteuren: Pierre Jolivet, France Dougnac * 1981: ''Les uns et les autres'' - Regie: Claude Lelouch - Haaptacteuren: Robert Hossein, Nicole Garcia * 1982: ''Les misérables'' - Regie: Robert Hossein - Haaptacteuren: Lino Ventura, Jean Carmet * 1983: ''Édith et Marcel'' - Regie: Claude Lelouch - Haaptacteuren: Jacques Villeret, Francis Huster * 1984: ''Viva la vie!'' - Regie: Claude Lelouch - Haaptacteuren: Charlotte Rampling, Michel Piccoli * 1985: ''Ni avec toi ni sans toi'' - Regie: Alain Maline - Haaptacteuren: Philippe Léotard, Tanya Lopert * 1985: ''Partir, revenir'' - Regie: Claude Lelouch - Haaptacteuren: Annie Girardot, Jean-Louis Trintignant * 1986: ''Un homme et une femme, 20 ans déjà'' - Regie: Claude Lelouch - Haaptacteuren: Anouk Aimée, Jean-Louis Trintignant * 1989: ''Radio Corbeau'' - Regie: Yves Boisset - Haaptacteuren: Claude Brasseur, Pierre Arditi * 1990: ''Bienvenue à bord!'' - Regie: Jean-Louis Leconte - Haaptacteuren: Pierre Richard, Martin Lamotte * 1991: ''Le ciel de Paris'' - Regie: Michel Béna - Haaptacteuren: Sandrine Bonnaire, Marc Fourastier * 1993: ''Ben Rock'' - Regie: Richard Raynal - Haaptacteuren: Smaïl Mekki, Vanessa Wagner * 1993: ''Tout ça... pour ça!'' - Regie: Claude Lelouch - Haaptacteuren: Francis Huster, Fabrice Luchini * 1996: ''Beaumarchais, l'insolent'' - Regie: Édouard Molinaro - Haaptacteuren: Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain * 2003: ''Remake'' - Regie: Dino Mustafic - Haaptacteuren: Ermin Bravo, Ermin Sijamija * 2008: ''Musée haut, musée bas'' - Regie: Jean-Michel Ribes - Haaptacteuren: Michel Blanc, Victoria Abril * 2009: ''Mensch'' - Regie: Steve Suissa - Haaptacteuren: Nicolas Cazalé, Sami Frey == Um Spaweck == Kategorie:Franséisch Filmschauspillerinnen Kategorie:Franséisch Theaterschauspillerinnen Kategorie:Franséisch Televisiounsschauspillerinnen Kategorie:Gebuer 1953 | Évelyne Bouix | Française | profession = Actrice | films notables = | site web = }} '''Évelyne Bouix''' est une actrice française, née le à Charenton-le-Pont, alors dans le département de la Seine.. == Biographie == Évelyne Bouix grandit à Yerres, alors en Seine-et-Oise. De 1974 à 1976, elle étudie le théâtre à l'École de la rue Blanche à Paris. . === Vie privée === Durant les années 1980, elle vit avec le réalisateur Claude Lelouch et joue dans ses films. De leur union naît en [] l’actrice Salomé Lelouch. Compagne de l'acteur Pierre Arditi depuis 1986, elle l'épouse le dans le de Paris. == Filmographie == === Cinéma === === Télévision === ==== Téléfilms ==== '' d'Alberto Sironi * 1995 : ''L'Impossible Monsieur Papa'' de Denys Granier-Deferre : Audrey Delubac * 1995 : ''Ce que savait Maisie'' d'Édouard Molinaro : Ida * 1997 : ''Le Prix de l'espoir'' de Josée Yanne : Christine * 1998 : ''La Passion du docteur Bergh'' de Josée Dayan : Marie Letechin * 2000 : ''Un morceau de soleil'' de Dominique Cheminal : Maud * 2000 : ''Chacun chez soi'' d'Élisabeth Rappeneau : Félice * 2000 : ''La Caracole'' de Marco Pauly : Marie * 2001 : ''L'Île bleue'' de Nadine Trintignant : Lily * 2001 : ''Jalousie'' de Marco Pauly : Muriel * 2010 : ''Les Méchantes'' de Philippe Monnier : Léonide de Saint-Robert * 2011 : ''Les Belles-sœurs'' de Gabriel Aghion : Christelle * 2017 : ''Quelque chose a changé'' de Jacques Santamaria : Juliette * 2019 : ''Moi, grosse'' de Murielle Magellan : Monique * 2023 : ''Les Secrets du Finistère'' (''La Disparue de Douarnenez'') de François Basset et Anne Péjean : Morgane Ledantec * 2024 : ''Le Chant des sirènes'' de Jean-Marc Thérin : Morgane Ledantec }} ==== Séries télévisées ==== siècle'' de Jean-Daniel Verhaeghe : * 2013 : ''Le Sang de la vigne'' (série TV) : Alice de Vonnelle * 2018 : ''Capitaine Marleau'' de Josée Dayan (épisode ''Le jeune homme et la mort'') : Joyce Kramer * 2020 : ''Meurtres à la pointe du Raz'' de Laurent Dussaux : Marie Leroy * 2022 : ''L'Amour (presque) parfait'' de Pascale Pouzadoux : Anne }} == Théâtre == == Notes et références == == Liens externes == Catégorie:Actrice française de cinéma Catégorie:Naissance en avril 1953 Catégorie:Naissance à Charenton-le-Pont Catégorie:Actrice ayant incarné Fantine Catégorie:Actrice ayant incarné Édith Piaf Catégorie:Naissance dans le département de la Seine Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre Catégorie:Actrice française de théâtre | Évelyne Bouix | | birth_place = Charenton-le-Pont, France | death_date = | death_place = | othername = | occupation = Actress | years_active = | spouse = * }} | partner = | website = }} '''Évelyne Bouix''' (; born 22 April 1953) is a French film actress and stage actress. She has appeared in 61 films since 1970. She was made ''Chevalier'' (Knight) of the Ordre national du Mérite in 1999. ==Selected filmography== * ''Rene the Cane'' (1977) * ''Les Misérables'' (1982) * ''Édith et Marcel'' (1983) * ''A Man and a Woman: 20 Years Later'' (1986) * ''The Post Office Girl'' (1988, TV film) * ''Beaumarchais'' (1996) * ''Remake'' (2003) * ''Musée haut, musée bas'' (2008) ==References== ==External links== * Category:1953 births Category:Living people Category:People from Charenton-le-Pont Category:Actresses from Île-de-France Category:Knights of the Ordre national du Mérite Category:French film actresses Category:French stage actresses | Évelyne Bouix | mini|Évelyne Bouix (2018) '''Évelyne Lina Madeleine Bouix''' (* 22. April [] in Charenton-le-Pont, Val-de-Marne) ist eine französische Theater- und Filmschauspielerin. == Leben == Bouix besuchte das Lyzeum in Montgeron. Einer ihrer Lehrer erkannte ihr Schauspieltalent und brachte sie nach Paris, wo sie mit 16 Jahren an der Comédie-Française unter der Regie von Pierre Dux debütierte. Sie studierte anschließend Schauspiel im Centre d’art dramatique de la rue Blanche und stand fortan regelmäßig auf der Theaterbühne. In ''Die wilden Mahlzeiten'' (1977), einem ihrer ersten Filme, spielte sie an der Seite von Gérard Depardieu. Es folgten zahlreiche Nebenrollen in Kino- und Fernsehproduktionen. 1980 heiratete sie den Regisseur Claude Lelouch, der sie in mehreren seiner Filme besetzte, so etwa in ''Ein jeglicher wird seinen Lohn empfangen ...'' (1981) und ''Weggehen und wiederkommen'' (1985). In Lelouchs Filmbiografie ''Edith und Marcel'' (1983) verkörperte Bouix Édith Piaf. Robert Hossein gab ihr die Rolle der Fantine in seiner Verfilmung von Victor Hugos ''Die Elenden'', ''Die Legion der Verdammten''. In dem von Édouard Molinaro inszenierten Fernsehzweiteiler ''Rausch der Verwandlung'' (1988) nach dem gleichnamigen Roman von Stefan Zweig spielte sie die weibliche Hauptrolle an der Seite von Mario Adorf. Unter Molinaros Regie verkörperte sie 1996 auch die Malerin Élisabeth Vigée-Lebrun in dem Kostümfilm ''Beaumarchais – Der Unverschämte'' mit Fabrice Luchini in der Titelrolle. Aus Bouix’ Ehe mit Lelouch, die 1985 in Scheidung endete, stammt die gemeinsame Tochter Salomé Lelouch, die ebenfalls als Schauspielerin tätig ist. Im Mai 2010 heiratete Bouix den Schauspieler Pierre Arditi, mit dem sie zuvor 25 Jahre liiert warVgl. [https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/pierre_arditi_et_evelyne_bouix_se_sont_maries_203452 ''Le comédien a enfin épousé la femme de sa vie''] auf gala.fr, 3. Juni 2010. und mit dem sie auch mehrfach gemeinsam vor der Kamera und auf der Theaterbühne stand. == Filmografie (Auswahl) == * 1977: Die wilden Mahlzeiten ''(René la canne)'' * 1979: Jean le bleu (TV-Film) * 1979: Rien ne va plus * 1981: Ein jeglicher wird seinen Lohn empfangen... ''(Les uns et les autres)'' * 1982: Die Legion der Verdammten ''(Les misérables)'' * 1983: Edith und Marcel ''(Édith et Marcel)'' * 1984: Viva la vie – Es lebe das Leben ''(Viva la vie!)'' * 1985: Weggehen und wiederkommen ''(Partir, revenir)'' * 1986: Ein Mann und eine Frau – 20 Jahre später ''(Un homme et une femme, 20 ans déjà)'' * 1986: Der Verräter ''(Un métier du seigneur)'' (TV-Film) * 1988: Rausch der Verwandlung (TV-Film) * 1989: Radio Corbeau – Der Rabe packt aus ''(Radio Corbeau)'' * 1990: Bienvenue à bord! * 1991: Blaue Hefte ''(Les cahiers bleus)'' (TV-Film) * 1991: Der Himmel über Paris ''(Le ciel de Paris)'' * 1992: Lucas (TV-Film) * 1993: Alles für die Liebe ''(Tout ça... pour ça!)'' * 1996: Beaumarchais – Der Unverschämte ''(Beaumarchais, l’insolent)'' * 1998: Dr. Berg – Nur das Leben zählt (TV-Film) * 2000: Un morceau de soleil (TV-Film) * 2003: Remake * 2005: L’empire du tigre (TV-Film) * 2008: Chez Maupassant (TV-Serie, eine Folge) * 2008: Musée haut, musée bas * 2009: Mensch * 2011: Les belles sœurs (TV-Film) * 2013: Le sang de la vigne – Les veuves soyeuses (TV-Reihe, eine Folge) * 2017: Quelque chose a changé (TV-Film) * 2018: Capitaine Marleau – Le jeune homme et la mort (TV-Reihe, eine Folge) * 2019: Moi, Grosse (TV-Film) == Theaterauftritte (Auswahl) == * 1970: Malatesta – Comédie-Française * 1970: L’homme qui rit – Théâtre de l’Est Parisien * 1974: Der Unbesonnene ''(L’étourdi ou les contretemps)'' – Théâtre de l’Est Parisien * 1974: Der Geizige ''(L’avare)'' – Théâtre Edouard VII * 1988: Das einzig Wahre ''(The Real Thing)'' – Théâtre Montparnasse * 1998: Le mari, la femme et l’amant * 2007: Eine gebrochene Frau ''(La femme rompue)'' – Théâtre de l’Atelier * 2010: Suspection – Théâtre du Rond-Point * 2014–2016: Die Lüge ''(Le mensonge)'' – Théâtre du Jeu de Paume, Théâtre Édouard VII == Auszeichnungen == * 1999: Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres (Ritterkreuz des Ordens der Künste und der Literatur)Vgl. [https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000761719&dateTexte=&categorieLien=id ''Décret du 15 novembre 1999 portant promotion et nomination''] auf legifrance.gouv.fr, 16. November 1999. == Weblinks == * * [https://www.premiere.fr/Star/Evelyne-Bouix Évelyne Bouix] auf premiere.fr (französisch) * auf lexpress.fr (französisch) * [https://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/713391-evelyne-bouix.html Agenturprofil] auf agencesartistiques.com (französisch) == Einzelnachweise == Kategorie:Franzose Kategorie:Filmschauspieler Kategorie:Theaterschauspieler Kategorie:Träger des Ordre des Arts et des Lettres (Ritter) Kategorie:Geboren 1953 Kategorie:Frau |
Évette-Salbert | | Departement = | Arrondissement = Belfort | Kanton = Valdoie | Insee = 90042 | Plz = 90350 | Koordinaten = | Fläch = 916 | Bevëlkerung = 2 044 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Évette-Salbert''' ass eng franséisch Gemeng am Territoire de Belfort an der Bourgogne-Franche-Comté. D'Gemeng gehéiert zu den 198 Gemengen déi de Parc naturel régional des Ballons des Vosges bilden. == Nopeschgemengen == Kategorie:Gemengen am Territoire de Belfort Kategorie:Uertschaften am Territoire de Belfort Kategorie:Gemengen am Parc naturel régional des Ballons des Vosges | Évette-Salbert | | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Évalbertois | siteweb = [http://www.evettesalbert.fr evettesalbert.fr] | géoloc-département = Territoire de Belfort/Bourgogne-Franche-Comté }} '''Évette-Salbert''' est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants sont les Évalbertois. == Géographie == === Description === Évette-Salbert, née en 1972 de la fusion des trois villages d'Évette, de Bas-Évette et de Salbert, est une commune péri-urbaine située au nord-ouest de Belfort. Elle constitue un élément de l'agglomération belfortaine dont elle est la quatrième commune la plus étendue après Belfort, Bourogne et Vézelois. Elle compte une trentaine de kilomètres de voirie communale qui relie de nombreux hameaux ou lieux-dits (le Thiamont, Bas-Évette, la Forêt...). Elle est située dans la deuxième couronne de la communauté d'agglomération belfortaine et a conservé un caractère semi-rural. Le village présente un paysage diversifié où l'on passe du sud au nord, du pied du massif du Salbert à une plaine d'environ d'altitude s'étendant au lac du Malsaucy (55 ha) qui offre la possibilité de pratiquer les sports nautiques et un hébergement pour les groupes. Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien recouvert par un Permien épais. Sous l'action prolongée des intempéries, le grès permien se désagrège pour donner une terre sableuse, rougeâtre, contenant une assez grande quantité d'argile. Ces sols peu drainants forment des zones humides, où de nombreux étangs ont été aménagés. C'est dans ce Permien que se trouve le lac du Malsaucy. Le principal cours d'eau de la commune est le ruisseau le Verboté, affluent de la Savoureuse. C'est une des du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.. === Communes limitrophes === === Toponymie === * Évette : Weites (1347), Wette (1394), Esvette (1655), Wettes et Wette (1427), Évette (1793). * Salbert : Salebert (1472), Desoubz Saleberg (1474), Le Salbert (1793). === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée ( à ) en toutes saisons et un hiver rude (moins de ).. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Giromagny_sapc », sur la commune de Giromagny à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évette-Salbert est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine de BelfortUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération inter-départementale regroupant , dont elle est une commune de la banlieueDans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Belfort comprend une ville-centre et ... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,4 %), zones urbanisées (22,4 %), forêts (9,3 %), eaux continentalesLes eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres. (5 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Gentilé == Le nom de la commune, formé par la juxtaposition du nom des deux communes originelles, rendait difficile la désignation des habitants, qui ne disposaient donc pas d'un gentilé. Depuis , après une sélection faite par le conseil municipal des jeunes aidé par l'équipe municipale, un choix de noms a été proposé à la population qui s'est prononcée en faveur de : Évalbertois, Évalbertoise. == Histoire == La localité consistait en 1304 en quelques habitations disséminées sur un terrain marécageux (dont le Malsaucy déjà connu), formant des hameaux. Elle devint une grande Mairie dont dépendaient : Valdoie, Eloye, Forchelon (disparu depuis), Essert. On y cultivait l'avoine, le seigle, le sarrazin, la navette et le colza. (Forchelon existait encore en 1347. On retrouvait en 1913 des vestiges entre Essert et Cravanche). À la succession de Renaud de Bourgogne, un partage eut lieu en 1347 au château d'Altkirch. Dame Jeanne de Montbéliard, fille aînée de Renaud défunt, partage son héritage (3 ans avant sa mort) entre ses quatre filles, Jeanne (dite Jeannette pour la distinguer de sa mère), Ursule, Alix et Marguerite. * Le Rosemont (cité pour la première fois comme division territoriale) échoit à Jeanne de Ferrette, duchesse d'Autriche épouse d'Albert II d'Autriche. Évette et Salbert passent sous l'emprise des Autrichiens pendant plus de deux siècles. * Le , Louis de Champagne, comte de la Suze prend Belfort et sa région aux Autrichiens. Il profite peu de sa victoire, devenu seigneur de Belfort, il mourut le de la même année à Montbéliard. * À son fils Gaspard de Champagne, qui avait combattu avec son père, Louis XIII donne la seigneurie de Belfort et du Rosemont. En 1545, il épouse Henriette de Coligny, poétesse à ses heures composant à la source de Bermont. Le traité de Wesphalie en 1648 prévoit le rachat des droits seigneuriaux de la maison d'Autriche par le roi de France. * En , Louis XIV, par lettres patentes datées de Toulouse, donne à son cher cousin, Le cardinal de Mazarin, Belfort et le Rosemont. Celui-ci devint seigneur de Belfort et de Rosemont, donc possesseur d'Évette, de Salbert et du Malsaucy (Malsaussé). Il met en valeur l'étang et le fit communiquer avec l'étang des Forges à Belfort. La forge a été installée en 1643 par le comte de la Suze. On y fabriquait pour la région des ustensiles de ménage, serrurerie, du matériel agricole, etc. Ceci était justifié par l'arrêt des approvisionnements autrichiens, spécialistes surtout en matériels agricoles (faux de Styrie). En période sécheresse le Malsaucy alimentait l'étang de la forge par le Verboté, la Savoureuse et le canal du Martinet, d'où le droit d'eau au cours des siècles en faveur des usines, de l'armée et encore en usage de nos jours. * En 1983, en période sèche, l'usine SAMICA de Valdoie pompait à la jonction du Verboté et de la Savoureuse et refoulait l'eau à son usine. L'opinion a prévalu que le Malsaucy était implanté sur un terrain marécageux, ce n'est pas rigoureusement exact. À sa partie nord, ne voyait-on pas il y a quelques années, en période de sécheresse et au moment de la pêche, des vestiges d'une voie romaine. Serait-il trop hasardeux de faire un rapprochement avec la bataille de César et Arioviste (58 avant Jésus-Christ) et le camp romain qui se trouvait à la place du fort de Giromagny ? Le cardinal de Mazarin ne reste pas longtemps possesseur du Malsaucy puisqu'il meurt le . * À la mort du cardinal Mazarin, sa nièce Hortense Mancini, épouse du duc de Meilleraye, son héritière et ses descendants en resteront possesseurs jusqu'à la Révolution. * Les derniers furent les Grimaldi de Monaco par le mariage en 1777 de la duchesse Louise Félicité, Victoire d'Aumont Mazarin avec Honoré II Grimaldi, duc de Valentinois, prince de Monaco (donation annulée le de Louis XIV à Mazarin). * La Restauration rétablit les Grimaldi dans leurs biens et non leurs titres jusqu'en 1830. * Le Malsaucy eut comme propriétaires d'abord la famille Royer (magistrats) de Belfort jusqu'en 1912, puis la famille Feltin Pierre (le cardinal) qui le vendit au département en 1974. * Paroisse - Évette ne constitua une paroisse qu'en 1781 à la construction de l'église dédiée à saint Claude (patron du village). Auparavant, Évette dépendait de la paroisse Saint-Vincent de Lachapelle-sous-Chaux. === Faits historiques === La commune est née le de la fusion des anciennes communes d'''Évette'' et de ''Salbert''. * '''Évette''' Le nom d'''Évette'' est cité pour la première fois en 1024. D'après J. Liblin, ce toponyme viendrait de l'allemand ''Weide'' signifiant ''pâturages''. Dès le Moyen Âge, ''Évette'' fut le chef-lieu d'une mairie dépendant du comté de Montbéliard. Elle fut réunie à la seigneurie du Rosemont en [][http://patrimoine90.pagesperso-orange.fr/EVETTE-SALBERT_Index.htm Histoire et patrimoine Evette et Salber]. La gare a été construite à ''Bas-Évette'' en [], date à laquelle fut posée la voie ferrée reliant Giromagny à la ligne Belfort-Paris. La population d'''Évette'' était de 354 habitants en []. * '''Salbert''' Le village de ''Salbert'' doit son nom au mont auquel il est adossé. Comme ''Évette'', son habitat est dispersé en plusieurs hameaux dont ''la Forêt'' isolé à plus de en direction de Châlonvillars, dans le département de la Haute-Saône. ''Salbert'' regroupait 185 habitants en []. Un ensemble de fortifications et d'ouvrages furent réalisés après la guerre de 1870 pour assurer la défense de la Trouée de Belfort. === Héraldique === == Politique et administration == === Intercommunalité === La commune est notamment membre de deux structures intercommunales : * la Communauté de l'Agglomération Belfortaine * le parc naturel régional des Ballons des Vosges === Tendances politiques et résultats === === Liste des maires === vignette|La mairie d'Évette-Salbert. . |Parti= |Qualité= AgriculteurRéélu en 1977}} === Budget et fiscalité 2015 === En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/RDep.php?type=BPS&dep=090 Les comptes de la commune] : * total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; * total des ressources d’investissement : , soit par habitant ; * total des emplois d’investissement : , soit par habitant. * endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : * taxe d’habitation : 10,23 % ; * taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,09 % ; * taxe foncière sur les propriétés non bâties : 49,88 % ; * taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ; * cotisation foncière des entreprises : 0,00 %. == Population et société == === Démographie === === Enseignement === === Santé === L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé dans le sud du département, à Trévenans[http://www.trevenans.fr/vie-municipale/hopital-nord-franche-comte.htm Hôpital Nord Franche-Comté] sur le site de la commune de Trévenans. de l'HNFC.. === Personnalités liées à la commune === * La fratrie des '''cinq frères Jardot''', tous nés dans la commune au et morts pour la France pendant les premiers mois de la Première Guerre mondiale. Seul un sixième frère, l'aîné, fut épargné après avoir été retiré du front. * '''Maurice Jardot''' (-) : directeur de la Caisse nationale des monuments historiques, commissaire d'exposition, dirigeant de la Galerie Louise-Leiris. Amateur d'œuvres picturales du , il a légué sa collection à la ville de Belfort (voir donation Maurice-Jardot à Belfort). Il a demandé que les Évalbertois puissent accéder gratuitement au musée abritant cette donation. === Traditions === Tous les premiers dimanches d'avril, l'ensemble des associations du village organise la fête du ''pochon d'avri'', fête traditionnelle retrouvée récemment - plus d'informations sur le site de la mairie. === Gastronomie === Évalbertoise.|vignette|200px|right Un pain spécial a été créé pour la commune par le boulanger local, pour rendre hommage au nouveau nom des habitants, la ''baguette évalbertoise'', cuite au feu de bois. == Économie == Le développement de la commune a permis l'implantation progressives de quelques artisans, commerces et entreprises tels que pharmacie, menuiserie-ébénisterie, auberge, discothèque, boulangerie-pâtisserie-salon de thé, médecin, infirmières... Un bureau de poste, une gare ferroviaire, une base nautique et de loisirs (gérée par le Conseil départemental du Territoire de Belfort), un centre équestre et des installations sportives sont également disponibles. == Lieux et monuments == Évette-Salbert, Église Saint-Claude 1.jpg|L'église Saint-Claude, côté sud. Évette-Salbert, Église Saint-Claude 2.jpg|L'église Saint-Claude, côté nord-ouest. 2013-09-08 18-11-31-croix-chemin-evette-salbert.jpg|Croix de chemin. Frères Jardot.jpg|Frères Jardot. 2012-04-17 15-43-52-borne.jpg|Borne entre Belfort et Evette-Salbert. *vignette|Plage du lac du Malsaucy au mois de juin.L'église Saint-Claude[http://www.patrimoine-horloge.fr/sh-evettesalbert.html L'église Saint-Claude] et sa cloche de 1779 Cloche de l'église Saint-Claude. * Monuments commémoratifs[http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_global.php?insee=90042&dpt=90&comm=%C9vette-Salbert& Monument aux Morts commun à Évette et Salbert, Plaque commémorative 1914-1918 de l'église Saint-Claude, Monument commémoratif 1939-1945 Évette-Salbert, Plaque commémorative]. == Pour approfondir == === Bibliographie === * [http://patrimoine90.fr/Evette-Salbert.html Le patrimoine de la commune] * [http://data.bnf.fr/13559549/paroisse_saint-claude_evette-salbert__territoire-de-belfort/ Paroisse Saint-Claude. Evette-Salbert] * [http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-90042 Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet] * [https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/90042/tab/especes Inventaire national du patrimoine naturel de la commune] === Articles connexes === * Liste des communes du Territoire de Belfort === Liens externes === * [http://www.evettesalbert.fr Site de la mairie] * [http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ Le patrimoine architectural et mobilier de la commune] sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Franche-Comté * [http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/ Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)] et [http://www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/base-de-donnees-communales-r345.html Base de données communales] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Territoire de Belfort Catégorie:Commune du parc naturel régional des Ballons des Vosges Catégorie:Unité urbaine de Belfort Catégorie:Aire d'attraction de Belfort | Évette-Salbert | |INSEE = 90042 |postal code = 90350 |arrondissement = Belfort |canton = Valdoie |mayor = Laurent Demesy |term = 2021–2026 |intercommunality = Grand Belfort |elevation min m = 382 |elevation max m = 474 |area km2 = 9.16 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Évette-Salbert''' is a commune in the Territoire de Belfort department in Bourgogne-Franche-Comté in northeastern France. ==Population== ==See also== * Lac de Malsaucy *Communes of the Territoire de Belfort department ==References== ==External links== *[http://www.evettesalbert.fr Official website] Category:Communes of the Territoire de Belfort | Évette-Salbert | '''Évette-Salbert''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Territoire de Belfort in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Die Bewohner werden ''Evalbertois'' und ''Evalbertoises'' genannt. == Geographie == Évette-Salbert liegt auf Höhe, etwa sechs Kilometer nordnordwestlich der Stadt Belfort (Luftlinie). Das Dorf erstreckt sich im Vorland der Vogesen, am südwestlichen Rand des Beckens von Giromagny, das sich zwischen den Vogesen, den Hügeln der Forêt de Roppe und der Montagne de Salbert ausdehnt, südlich des Étang de Malsaucy. Es liegt im Regionalen Naturpark Ballons des Vosges. mini|Blick von Evette-Salbert auf die [[Vogesen]] Die Fläche des km2 großen Gemeindegebiets umfasst einen Abschnitt im Bereich des Vogesenvorlandes. Der Hauptteil des Gebietes wird von der Ebene des Beckens von Giromagny eingenommen, die auf durchschnittlich liegt. Sie ist überwiegend mit Acker- und Wiesland bestanden, zeigt aber auch einige Waldflächen. Entwässert wird das Gebiet durch den ''Verboté'' nach Osten zur Savoureuse. Entlang der Fließgewässer und in Muldenlagen befinden sich zahlreiche Weiher, die einst für die Fischzucht angelegt wurden. Der bedeutendste davon ist der Lac du Malsaucy mit seiner Fläche von ungefähr 66 Hektar. Nach Süden steigt das Gelände allmählich zur Montagne de Salbert an, doch reicht der Gemeindeboden nur bis an den Waldrand. Hier wird mit die höchste Erhebung von Évette-Salbert erreicht. Die Gemeinde Évette-Salbert besteht aus verschiedenen Ortsteilen: * ''Bas-Évette'' südlich des Étang de Malsaucy * ''Le Haut-d'Évette'' in der Niederung des Verboté * ''Salbert'' am Nordfuß der Montagne de Salbert * ''Thiamont'' auf dem Plateau am Nordwestrand der Montagne de Salbert * ''La Forêt'' am Westfuß der Montagne de Salbert Nachbargemeinden von Évette-Salbert sind Lachapelle-sous-Chaux und Sermamagny im Norden, Valdoie im Osten, Belfort, Essert und Châlonvillars im Süden sowie Frahier-et-Chatebier und Errevet im Westen. == Geschichte == Auf dem Gemeindegebiet wurden Spuren einer neolithischen Siedlung gefunden. Erstmals urkundlich erwähnt wird Évette, das früher auf Deutsch ''Weide'' hieß, im Jahr 1304. Salbert wurde 1347 als ''Saleberg'' erstmals genannt. Zunächst im Einflussbereich der Grafen von Montbéliard stehend, gehörten beide Dörfer zur Herrschaft Rosemont. Diese gelangte Mitte des 14. Jahrhunderts unter die Oberhoheit der Habsburger. Zusammen mit dem Sundgau kamen Évette und Salbert mit dem Westfälischen Frieden 1648 an die französische Krone. Seit 1793 gehörten die Dörfer zum Département Haut-Rhin, verblieben jedoch nach dem Deutsch-Französischen Krieg 1871 als Teil des ''arrondissement subsistant du Haut-Rhin'' im Gegensatz zum restlichen Elsass bei Frankreich. Im Jahr 1880 wurde Évette an das französische Eisenbahnnetz angebunden, als der Bahnhof an der Linie Belfort-Vesoul erbaut wurde. Die Nebenlinie von Évette nach Giromagny wurde 1883 eröffnet. Seit 1938 dient diese Linie allerdings nur noch dem Warentransport. Mit Wirkung auf den 1. Dezember 1972 fusionierten Évette und Salbert zur Doppelgemeinde Évette-Salbert. Seit 1998 war Évette-Salbert zunächst Mitglied des Gemeindeverbandes Communauté d’Agglomération Belfortaine, der 2017 in der Grand Belfort Communauté d’Agglomération aufging. mini|Eingang des Forts === Fort du Salbert === Das Fort du Salbert, eigentlich Fort Lefebvre, ist eine Festung auf und im Mont de Salbert. Sie wurde zwischen 1874 und 1877 erbaut und ist nach General Lefevbre benannt. Sie wurde nach der Niederlage im Deutsch-Französischen Krieg 1870/71 als Teil der Verteidigungslinie gegen das Deutsche Reich erbaut. Nach dem Zweiten Weltkrieg wurde sie ab 1953 als NATO Basis ausgebaut, Frankreich gehörte zu dieser Zeit zur NATO. Der NATO Name war Bauwerk „G“ des DAT (Defense of the Territory) oder SMR 60/921. Im Jahr 1959 wurde die militärische Nutzung beendet, 1972 baute das Militär seine Anlagen aus. Seit 2018 kann man Teile, die als Museum hergerichtet wurden, besichtigen. mini|Lac du Malsaucy == Sehenswürdigkeiten == Die Kirche Saint-Claude wurde von 1779 bis 1781 erbaut. Zur gleichen Zeit entstand auch das daneben stehende Pfarrhaus. Zu den Natursehenswürdigkeiten und Naherholungsgebieten zählt die Region um den Lac du Malsaucy mit verschiedenen Freizeitsportmöglichkeiten. Siehe auch: Liste der Monuments historiques in Évette-Salbert Évette-Salbert, Église Saint-Claude 1.jpg Évette-Salbert, Église Saint-Claude 2.jpg == Bevölkerung == Mit Einwohnern gehört Évette-Salbert zu den mittelgroßen Gemeinden des Département Territoire de Belfort. Nachdem die Einwohnerzahl in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts stets im Bereich zwischen 750 und 850 Personen gelegen hatte, wurde von Beginn der 1970er Jahre bis etwa 1990 ein kräftiges Bevölkerungswachstum verzeichnet. In dieser Zeit hat sich die Einwohnerzahl mehr als verdoppelt. Seit 1990 wurden nur noch relativ geringe Schwankungen beobachtet. == Wirtschaft und Infrastruktur == Évette-Salbert war bis weit ins 20. Jahrhundert hinein ein vorwiegend durch die Landwirtschaft (Ackerbau, Obstbau und Viehzucht), die Fischzucht und die Forstwirtschaft geprägtes Dorf. Heute gibt es einige Betriebe des Klein- und Mittelgewerbes. Mittlerweile hat sich das Dorf auch zu einer Wohngemeinde gewandelt. Viele Erwerbstätige sind deshalb Wegpendler, die in der Agglomeration Belfort ihrer Arbeit nachgehen. Die Ortschaft liegt abseits der größeren Durchgangsachsen, ist aber von der Departementsstraße D465 (ehemalige Route nationale 465), die von Belfort nach Giromagny führt, leicht erreichbar. Der nächste Anschluss an die Autobahn A36 befindet sich in einer Entfernung von ungefähr neun Kilometern. Weitere Straßenverbindungen bestehen mit Sermamagny, Valdoie, Frahier-et-Chatebier und Errevet. == Literatur == * ''Le Patrimoine des Communes du Territoire de Belfort.'' Flohic Editions, Paris 1999, ISBN 2-84234-037-X, S. 168. == Weblinks == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Bourgogne-Franche-Comté Kategorie:Ersterwähnung 1304 |
Ëffentlech Strooss | Als '''ëffentlech Strooss''' zielt – am Sënn vum lëtzebuergesche Code de la route – de ganze Beräich vun enger Strooss oder engem Wee dee fir den allgemenge Verkéier op ass. Dozou zielen d'Strooss selwer (d'Fuerbunn), den Trëttoir, de Summerwee an dat wat dozou gehéiert, de Rampli, d'Schutzhiwwele géint de Kaméidi, d'Weeër déi néideg si fir den Ënnerhalt vun all deem ze maachen, grad ewéi ëffentlech Plazen, Vëlos- a Foussgängerweeër. == Originaltext aus dem Code de la route == Chapitre II. Définitions, Art. 2 « 1.1. Voie publique: toute l'emprise d'une route ou d'un chemin ouverts à la circulation publique comprenant la chaussée, les trottoirs, les accotements et les dépendances, y inclus les talus, les buttes antibruit et les chemins d'exploitation nécessaires à l'entretien de ces dépendances; les places publiques, les pistes cyclables et les chemins pour piétons font également partie de la voie publique. » == Um Spaweck == Kategorie:Stroossebau Kategorie:Code de la Route | null | null | null | null | null | null |
Évigny | | Departement = | Arrondissement = Charleville-Mézières | Kanton = Nouvion-sur-Meuse | Plz = 08090 | Insee = 08160 | Koordinaten = | Fläch = 433 | Bevëlkerung = 195 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Évigny''' ass eng franséisch Uertschaft a Gemeng am Departement Ardennes am Grand Est ==Biller== Évigny (Ardennes) city limit sign.JPG|Entrée vun Évigny Image:Évigny (Ardennes) église.JPG|D'Kierch Saint-Denis Image:Évigny (Ardennes) mairie.JPG|D'Märei Image:Évigny (Ardennes) croix de chemin.JPG|E Weekräiz Kategorie:Gemengen am Arrondissement Charleville-Mézières Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Charleville-Mézières | Évigny | | année_pop = | population agglomération = | année_pop agglomération = | gentilé = | siteweb = | géoloc-département = Ardennes/Grand Est }} '''Évigny''' est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. == Géographie == La commune est situé dans la partie septentrionale des crêtes préardennaises. === Hydrographie === La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Marbay.. vignette|centre|upright=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseau hydrographique d'Évigny. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan ».. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), prairies (31,6 %), forêts (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Histoire == == Politique et administration == |Parti= |Qualité= }} . |Parti=|Qualité=Cadre}} == Démographie == == Lieux et monuments == * Église Saint-Denis, inscrite au titre des monuments historiques en 1980. Évigny (Ardennes) église.JPG|L'église Saint-Denis. Évigny (Ardennes) mairie.JPG|La mairie. Évigny (Ardennes) croix de chemin.JPG|Croix de chemin. == Personnalités liées à la commune == == Voir aussi == ===Bibliographie=== === Articles associés === * Liste des communes des Ardennes === Liens externes === * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=93924 Évigny sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans les Ardennes Catégorie:Aire d'attraction de Charleville-Mézières | Évigny | |term = 2020–2026 |intercommunality = Crêtes Préardennaises |coordinates = |elevation m = 200 |elevation min m = |elevation max m = |area km2 = 4.33 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Évigny''' is a commune in the Ardennes department in the Grand Est region in northern France. ==Population== ==See also== *Communes of the Ardennes department ==References== Category:Communes of Ardennes (department) Category:Ardennes communes articles needing translation from French Wikipedia | Évigny | '''Évigny''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Ardennes in der Region Grand Est (vor 2016 Champagne-Ardenne); sie gehört zum Arrondissement Charleville-Mézières und zum Kanton Nouvion-sur-Meuse. == Geographie == Évigny liegt etwa fünf Kilometer südwestlich von Charleville-Mézières. Umgeben wird Évigny von den Nachbargemeinden Prix-lès-Mézières im Norden und Nordosten, La Francheville im Osten, Champigneul-sur-Vence im Süden, Mondigny im Südwesten sowie Warnécourt im Westen und Nordwesten. Durch die Gemeinde führt die Autoroute A304. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Denis, seit 1980 Monument historique * Wegekreuz mini|links|Kirche Saint-Denis == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est |
Évin-Malmaison | | Departement = | Arrondissement = Lens | Kanton = Hénin-Beaumont 2 | Plz = 62141 | Insee = 62321 | Koordinaten = | Bevëlkerung = 4 594 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 457 }} '''Évin-Malmaison''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Pas-de-Calais an der Regioun Hauts-de-France. Evin Evin Evin | Évin-Malmaison | 8,patrimoine mondial de l’UNESCO | blason = Blason Évin-Malmaison.svg | légende blason = Évin-Malmaison#Héraldique | drapeau = | région = Hauts-de-France | département = Pas-de-Calais | arrondissement = Lens | canton = Canton d'Hénin-Beaumont-2 | circonscription législative = | insee = 62321 | cp = 62141 | maire = Valérie Petit | mandat maire = 2020-2026 | intercomm = CA Hénin-Carvin | longitude = 3.03416666667 | latitude = 50.4388888889 | alt mini = 21 | alt maxi = 31 | superficie = 4.57 | type = Ceinture urbaine | unité urbaine = Douai-Lens (banlieue) | aire d'attraction = Lille (partie française) (commune de la couronne) | population = | année_pop = | population agglomération = 552694 | gentilé = Évinois | siteweb = http://www.evin-malmaison.fr | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Évin-Malmaison''' est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les ''Évinois''. La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe communes et compte |habitants}} en . La Compagnie des mines de Dourges y a exploité sa fosse 8 - 8 bis. == Géographie == === Localisation === Évin-Malmaison, limitrophe du département du Nord, est une commune minière et rurale située au cœur du triangle formé par Lille, Lens et Douai. }} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une située dans le département du Nord : |nord = Ostricourt(Nord) |nord-est = |est = Leforest |sud-est = |sud = Courcelles-lès-Lens |sud-ouest = Noyelles-Godault |ouest = Dourges |nord-ouest = }} === Géologie et relief === La superficie de la commune est de ; son altitude varie de . === Hydrographie === Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.. La commune est traversée, au sud, par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de , qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont. Quatre autres petits canaux, ou chenaux, drainent le territoire de la commune : * le ''Filet Maurant Amont'', petit canal, chenal de , qui prend sa source dans la commune d'Ostricourt et se jette dans le Deûle au niveau de la commune d'Auby ; * le ''Cité Cornuault'', petit canal, chenal de , qui prend sa source dans la commune de Moncheaux et se jette dans le ''Filet Maurant Amont'' au niveau de la commune ; * le ''Falemprise'', petit canal, chenal de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ''Filet Maurant Amont'' au niveau de la commune ; * le ''marais du forest'', petit canal, chenal de , qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ''Filet Maurant Amont'' au niveau de la commune. Il a pour affluent un petit canal, chenal de qui prend sa source et se jette dans la commune. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid .. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. === Milieux naturels et biodiversité === ==== Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ==== L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Les ZNIEFF de sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national. : les ''terrils 109 et 113 d’Evin-Malmaison''.. vignette|redresse=1.6|centre|Carte de la ZNIEFF sur la commune. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évin-Malmaison est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-LensUne unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de entre deux constructions) et comptant au moins . Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. , une agglomération inter-départementale regroupant , dont elle est une commune de la banlieueDans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et ... Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris)... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,5 %), zones urbanisées (35,2 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), mines, décharges et chantiers (10,4 %), forêts (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] === Voies de communication et transports === ==== Voies de communication ==== La commune est desservie par les routes départementales D 161 et la D 160 E2 et est située à de la sortie de l'autoroute A21, aussi appelé rocade minière, reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines.. ==== Transport ferroviaire ==== La commune se trouve à de la gare d'Ostricourt, située sur les lignes de Paris-Nord à Lille et de Lens à Ostricourt, desservie par des trains TER Hauts-de-France.. == Toponymie == === Attestations anciennes === ==== Évin ==== Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Aivem'' en 1249 ; ''Esvin'' en 1418 ; ''Esvin-lez-Douai'' ; ''Hévin'' en 1714 ; ''Esvin-Malmaison'' en 1720[https://dicotopo.cths.fr/places/P49773746 Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes], Bibliothèque nationale de France.. ==== Malmaison ==== Le nom de la localité est attesté sous les formes ''La Male Maison'' en 1298 ; ''Le Malemaison près Évin'' ; ''La Malemaison'' en 1504[https://dicotopo.cths.fr/places/P20022771 Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes], Bibliothèque nationale de France.. ==== Évin-Malmaison ==== Le nom de la commune est attesté sous les formes ''Evin'' en 1793 ; ''Evin'' puis ''Évin-Malmaison'' depuis 1801. == Histoire == Évin-Malmaison fut longtemps un village vivant de sa situation sur les bords de la Deûle. La découverte de charbon dans la région allait bouleverser son histoire et le faire devenir une ville minière. === Première Guerre mondiale === La commune a subi des destructions pendant la guerreCarte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920. et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Journal officiel du 28 septembre 1920, .. === Exploitation minière === Chevalement en 2011.|vignette Le fonçage débute en 1919 à proximité du Canal de la Deûle, pour exploiter des charbons maigres. Le 8 bis est foncé en 1923. À la nationalisation, elle est rattachée au Groupe de Oignies, contrairement aux autres fosses de la Compagnie de Dourges, afin de réunir les fosses exploitants des charbons maigres. Elle est reliée à la fosse 7 d'Ostricourt en 1955 mais l'extraction cesse en 1961 après la mise en route du 10 de Oignies. De nouvelles cages sont mises en service pour la circulation du personnel et du matériel. En 1968, la fosse est reliée au 9 et au 10. Un nouveau chevalement est installé sur le puits . D'une hauteur de environ le chevalement d'Evin est de type avant carré porteur à deux poussards équipé de 2 molettes superposées de de diamètre sur 2 planchers différents. Installé en 1947 sur le puits ter d'Auchel, il en est démonté en 1963 pour être installé sur le puits , aux côtés du chevalement bis, ainsi que la machine d'extraction d'une puissance de 1800 chevaux (poulie Koepe). Le bâtiment du 8 bis est démonté. Un important sas en béton pour le retour d'air sera construit à la place. La fosse 8 cesse son service de descente du personnel et du matériel en 1973, mais est maintenue pour l'aérage du siège 10 de Oignies jusqu'en 1991. Les deux puits sont remblayés en . Le chevalet bis est abattu le . Les du carreau de fosse sont vendus par la commune à un particulier qui entreprend de nombreuses démolitions en 1997, la salle des machines du puits , le bâtiment d'extraction, la machine d'extraction du 8 bis restée en place jusque-là, et les fondations des machines. Le site souffre du manque d'entretien et est laissé à l'abandon. En 2001, le propriétaire décide de démolir complètement les bâtiments, ainsi que le chevalement . L'Association du 8 d'Evin mène un long combat en vue de sa conservation, qui aboutit en 2003 par l'annonce officielle de sa remise en état avec le concours de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin et de l'établissement public foncier, mais, en 2019, n'est pas mis en valeur.. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune. ==== Commune et intercommunalités ==== La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin créée en 2001, et qui succédait au district d'Hénin-Carvin créé en 1969. ==== Circonscriptions administratives ==== La commune faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton de Leforest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-2, qui n'est plus qu'une circonscription électorale. ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais. === Élections municipales et communautaires === ==== Liste des maires ==== . |Identité= Bernard Staszewski |Parti= PCF |Qualité= Fonctionnaire, maire honoraireVice-président de la CA Hénin-Carvin}} . .Vice-présidente de la CA Hénin-Carvin (2017 → )Réélué pour le mandat 2020-2026.. |Date à jour= 19 février 2022}} == Équipements et services publics == === Enseignement === La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B. La commune administre l'école maternelle Françoise Dolto et deux écoles élémentaires, l'école élémentaire Léon Blum et l'école élémentaire « Méresse - Ségard ».. === Justice, sécurité, secours et défense === La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune.. == Population et société == === Démographie === Les habitants de la commune sont appelés les ''Évinois''.. ==== Évolution démographique ==== ==== Pyramide des âges ==== La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 38,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. . |h90=0.3 |f90=1.2 |h75=5.1 |f75=6.9 |h60=15.5 |f60=16.9 |h45=18.8 |f45=17.4 |h30=20.6 |f30=20.0 |h15=18.6 |f15=16.2 |h00=21.0 |f00=21.4 }} == Économie == == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === ==== Patrimoine mondial ==== Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les , répartis sur inclus dans le périmètre du bassin minier, le site d'Évin-Malmaison est constitué du chevalement du puits 8 de la fosse 8 - 8 bis des mines de Dourges et de la cité-jardin Cornuault... Fichier:Évin-Malmaison - Fosse n° 8 - 8 bis des mines de Dourges, puits n° 8 (33).JPG|Le chevalement du puits 8. Fosse 8 d'Evin en 1972.jpg|La fosse n° 8. Fichier:Évin-Malmaison - Cités de la fosse n° 8 - 8 bis des mines de Dourges (32).ogv|La cité-jardin. Évin-Malmaison - Cité-jardin - 1.jpg|La cité-jardin. Fichier:Évin-Malmaison - Cités de la fosse n° 8 - 8 bis des mines de Dourges (39).JPG|La cité-jardin. ==== Monument historique ==== Le chevalement de la fosse de Dourges dite Cornuault, situé terroir d'en-haut, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le }}.. ==== Autres lieux et monuments ==== * Le prieuré d'Évin-Malmaison, il dépendait de l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin pour la période de 1658 à 1681Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790,Impr. Nationale, 1848,[https://books.google.fr/books?id=6Z0_URo6azEC&pg=PA10&dq=abbaye+renty&hl=fr&sa=X&ei=CjgXT-XtGo-WhQes2JSMAw&ved=0CFYQ6AEwBzgy#v=onepage&q=abbaye%20renty&f=false]. * Le monument aux morts.. * L'église Saint-Vaast. Elle héberge , répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont un est classé.. Monumentevinmalmaison.JPG|Le monument aux morts. Évin-Malmaison - Miners' memorial.JPG|La plaque à la mémoire des mineurs. Évin-Malmaison le canal de la Deûle en 2020 (3).JPG|Le canal de la Deûle. Evin M.jpg|L'église Saint-Vaast. === Personnalités liées à la commune === * Amand-Joseph Fava (1826-1899), évêque, né dans la commune. * Joseph Piatek (1931-1999), footballeur, né dans la commune. * Mohamed Zaoui (1960-), boxeur algérien, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles. Il habite la commune dès l'âge de cinq mois. === Héraldique === .. |explications = Le cerf et les lis viennent du blason de l'abbaye d'Anchin, la lampe de mineur évoque la fosse d'Évin. |statut = Adopté par la municipalité. |ornements = Croix de guerre 1914-1918 }} == Pour approfondir == === Bibliographie === Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais. : * A. Dubois, Évin-Malmaison à travers les siècles. Monographie scolaire, Paris, 1914. === Articles connexes === * Liste des communes du Pas-de-Calais === Liens externes === * Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, * La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, * La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini , carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page. * * sur Gallica. == Notes et références == === Notes === === Cartes === === Références === Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais Catégorie:Unité urbaine de Douai - Lens Catégorie:Aire d'attraction de Lille (partie française) Catégorie:Ancienne commune minière du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais | Évin-Malmaison | |term = 2020–2026 |intercommunality = CA Hénin-Carvin |coordinates = |elevation m = 26 |elevation min m = 21 |elevation max m = 31 |area km2 = 4.57 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Évin-Malmaison''' is a commune in the Pas-de-Calais department in the Hauts-de-France region of France.[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM62321-evin-malmaison INSEE commune file] ==Geography== An ex-coalmining village, now centred on farming and light industry, situated some east of Lens, at the junction of the D161 and the D54. The canalised river Deûle forms the south-western boundary of the commune. ==Population== ==Places of interest== left|380px|thumb|The two pit heads at Évin-Malmaison (c.1980s) * The church of St.Vaast, dating from the sixteenth century. * The war memorial. * Remains of an 18th-century priory. ==See also== *Communes of the Pas-de-Calais department ==References== ==External links== * [http://www.mairie-evin-malmaison.fr/indexflash.htm Official commune website] Evinmalmaison Category:Artois | Évin-Malmaison | }} '''Évin-Malmaison''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Pas-de-Calais in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Lens und zum Kantons Hénin-Beaumont-2. == Geografie == Die kanalisierte Deûle, hier Teil des Großschifffahrtsweges Dünkirchen-Schelde, verläuft am südwestlichen Rand der Gemeinde. Umgeben wird Évin-Malmaison von den Nachbargemeinden Ostricourt im Norden, Leforest im Osten, Courcelles-lès-Lens im Süden und Südwesten, Noyelles-Godault im Südwesten und Dourges im Westen. Évin-Malmaison liegt im nordfranzösischen Kohlerevier. == Bevölkerungsentwicklung == == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Vaast * Alte Priorei aus dem 17. Jahrhundert * Zechen der Minencompagnie Dourges * Kriegsgräberstätte Evin M.jpg|Kirche Saint-Vaast 8 - 8Bis-de-Dourges.jpg|Kohlezechen in den 1980ern == Weblinks == Kategorie:Ort in Hauts-de-France Kategorie:Träger des Croix de guerre 1914–1918 (Ort in Frankreich) |
Évires | | Departement = | Arrondissement = Annecy | Kanton = Annecy-le-Vieux | Plz = 74570 | Insee = | Koordinaten = | Bevëlkerung = 8 968 | Bevëlkerungsdatum = [] | Fläch = 1 949 }} '''Évires''' ass eng fréier franséisch Gemeng am Departement Haute-Savoie, an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. Den 1. Januar 2017, huet se mat Saint-Martin-Bellevue, Aviernoz, Thorens-Glières a Les Ollières fusionéiert fir déi nei Gemeng Fillière ze bilden. Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Annecy Kategorie:Fréier Gemengen am Departement Haute-Savoie Kategorie:Delegéiert Gemengen am Departement Haute-Savoie | Évires | | année_pop = | population agglomération = | gentilé = | siteweb = http://www.evires.fr | géoloc-département = Haute-Savoie }} '''Évires''' est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au , elle est regroupée avec Avernioz, Thorens-Glières, Les Ollières et Saint-Martin-Bellevue pour former la commune nouvelle de Fillière. == Géographie == Évires est une commune classée en zone montagne avec une altitude moyenne de (min. , max. ). Le col d'Évires , emprunté par la route nationale et l'autoroute A410, marque la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de l'Arve (bassin économique de la vallée de l'Arve et de Genève) et celui du Fier (bassin économique d'Annecy). La ligne de chemin de fer d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse passe à cet endroit en souterrain. Le climat y est très rigoureux en hiver à cause de sa situation entre les deux grandes vallées ce qui engendre beaucoup de courants d'air. La commune est traversée par sept ruisseaux (le Courtet, le Grand Verray, le Mallessert, le Moulin, les Povrets, la Querche et les Sauffres) et le Daudens, un affluent de la Filière. === Communes limitrophes === == Toponymie == Évires est dérivé du gaulois « eve » (eau), le nom est déjà mentionné en [], mais aussi « Aquaria in Bornis » et « Cura de Aquaria » vers []. Le sol de la commune est gorgé d'eau à cause de la présence de terres argileuses. En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit ''Évire'', selon la ''graphie de Conflans''. == Histoire == Les voies : située sur le parcours entre Boutae (Annecy) et Genève, une voie romaine traversait autrefois la commune par le hameau de Chaumet. Au , une nouvelle voie relie La Roche-sur-Foron à Cruseilles et passe par le Bois Noir. La première route nationale est ouverte en [] pour relier Annecy et La Roche-sur-Foron et passe par le col d'Évires. Une première école est créée par le curé Jean-Gaspard Cochet en juin 1687. En 1883-1884, la ligne de chemin de fer entre Annecy et La Roche-sur-Foron est construite. Un tunnel de m est creusé pour passer sous le col. L'électrification par caténaire est réalisée en 1951. En 2015, un projet de fusion des communes de la communauté de communes du pays de la Fillière (CCPF) est soumis à un référendum« [http://www.commune-nouvelle-filliere.fr/ Commune nouvelle Fillière][http://rmc.bfmtv.com/emission/fusion-des-villages-et-petites-intercommunalites-economies-en-vue-ou-perte-d-identite-921206.html Fusion des villages et petites intercommunalités: économies en vue ou perte d'identité? ] », BFM TV, 9 octobre 2015, Philippe Gril. L'objectif est de créer une commune suffisant forte avant la fusion de la CCPF en 2017 avec la communauté de l'agglomération d'Annecy Un référendum a été tenu le sur l'ensemble des communes de la CCPF pour décider de la création d'une commune nouvelle sur les bases de la communauté de communes, pour ensuite intégrer la communauté de l'agglomération annécienne.. À la suite d'un référendum, le , la proposition de fusion à neuf est stoppée. Finalement, la commune fusionne avec Thorens-Glières, Aviernoz, Les Ollières et Saint-Martin-Bellevue le pour donner naissance à la commune nouvelle appelée Fillière[https://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/haute-savoie/une-nouvelle-municipalite-en-haute-savoie-filliere-regroupe-5-anciennes-communes-1010215.html Une nouvelle municipalité en Haute-Savoie: Fillière regroupe 5 anciennes communes], France TV Info, 30 mai 2016. == Héraldique == == Politique et administration == == Jumelages == La commune d'Évires est jumelée avec : * dans le département du Morbihan. == Démographie == == Économie == * Agriculture, élevage, forêt. * Commerce : une dizaine de commerces. * Artisanat : une vingtaine d'artisans et petites entreprises. == Équipements == * École primaire publique. == Personnalités liées à la commune == * Curé Jean-Gaspard Cochet (1633-1708), vicaire (1663) puis curé d'Évires (1670-1708)http://www.mesancetresbressansetsavoyards.fr/article-l-eglise-et-la-reforme-catholique-en-savoie-jean-gaspard-cochet-cure-1633-1708-99247054.html Curé Jean-Gaspard Cochet (1633-1708). == Lieux et monuments == * Église Saint-Jean-Baptiste. * Musée privée de la poterie savoyarde, pièces (voir [http://www.lavoixdesallobroges.org/portrait/141-hermann-le-potier-savoyard Musée de la Poterie d'Évires]). == Évènements == * Fête du Far-West (dernier week-end de juillet, en 2011). == Voir aussi == === Bibliographie === * === Articles connexes === * Liste des communes de la Haute-Savoie === Liens externes === * [http://www.evires.fr Site officiel de la commune] * * * == Notes et références == === Notes === === Références === Catégorie:Ancienne commune en Haute-Savoie Catégorie:Commune déléguée en Haute-Savoie Catégorie:Commune du Genevois | Évires | |elevation min m = 593 |elevation max m = 955 |area km2 = 19.49 |population = 1474 |population date = 2019 |population footnotes = [https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/6011070/ensemble.pdf Téléchargement du fichier d'ensemble des populations légales en 2019], INSEE |demonym = |website = }} '''Évires''' (; ) is a former commune in the Haute-Savoie department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in south-eastern France. On 1 January 2017, it was merged into the new commune Fillière.[https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/5/27/INTB1616872A/jo/texte Arrêté préfectoral] 27 May 2016 ==See also== *Communes of the Haute-Savoie department ==References== Category:Former communes of Haute-Savoie Category:Populated places disestablished in 2017 | Évires | '''Évires''' ist eine Ortschaft und eine ehemalige französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand: ) im Département Haute-Savoie in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie war Teil des Arrondissements Annecy. Mit Wirkung vom 1. Januar 2017 wurden die bis dahin selbstständigen Gemeinden Aviernoz, ''Évires'', Les Ollières, Saint-Martin-Bellevue und Thorens-Glières zu einer Commune nouvelle mit dem Namen Fillière zusammengelegt und besitzen in der neuen Gemeinde den Status einer ''Commune déléguée''. Der Verwaltungssitz befindet sich im Ort Thorens-Glières.[https://www.haute-savoie.gouv.fr/content/download/20480/125143/file/46-01juin16recueil.pdf Erlass PREF/DRCL/BCLB-2016-0034] der Präfektur über die Gründung der Commune nouvelle Fillière vom 27. Mai 2016 == Geographie == Évires liegt auf , etwa 18 Kilometer nordnordöstlich der Stadt Annecy (Luftlinie). Die Streusiedlung erstreckt sich auf dem Hochplateau von Bornes, über dem Tal des Daudens, zwischen dem Salève im Nordwesten und den Bornes-Alpen im Südosten, im östlichen Genevois. Der südliche Teil des Gebietes wird durch den ''Daudens'' und seine Seitenbäche in bewaldeten Erosionstälern nach Südwesten zum Fier entwässert. Nach Norden erstreckt sich das Areal auf das breite, überwiegend von Wiesland bestandene Hochplateau von Bornes. Ganz im Norden liegt das Quellgebiet des Foron, eines linken Zuflusses der Arve. Im Umland befinden sich auch zahlreiche Weilersiedlungen und Gehöfte, darunter: * ''Daudens'' auf der südlichen Seite des Daudens-Tales * ''Jouvenet'' am nördlichen Talhang des Daudens * ''Pralet'' am Rand des Plateaus von Bornes * ''Pré Magnoux'' auf dem Hochplateau * ''Gonin'' auf dem Hochplateau * ''Marmiton'' auf dem Hochplateau * ''Le Villard'' auf dem Hochplateau * ''Le Chaumet'' auf dem Hochplateau Nachbarorte von Évires sind Arbusigny und La Chapelle-Rambaud im Norden, Etaux und La Roche-sur-Foron im Osten, Thorens-Glières im Süden sowie Groisy und Menthonnex-en-Bornes im Westen. == Geschichte == Das Gebiet um Évires war bereits im vorgeschichtlicher Zeit besiedelt, was anhand verschiedener Funde, darunter ein Bronzearmband, belegt werden konnte. Évires wird jedoch erst 1275 erstmals urkundlich erwähnt. Der Ortsname geht auf das altfranzösische Wort ''eve'' (Wasser) zurück. == Sehenswürdigkeiten == Die Dorfkirche von Évires wurde im Stil der Neugotik errichtet. Hier gibt es zwei Museen, nämlich das Musée de l’Outil (Werkzeugmuseum) und das Musée de poterie traditionnelle savoyarde (traditionelle Töpferei). == Bevölkerung == In der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts nahm die Bevölkerungszahl kontinuierlich ab (1901 zählte Évires genau wie 2004 1259 Einwohner). Seit Mitte der 1970er Jahre wurde jedoch wieder eine deutliche Bevölkerungszunahme verzeichnet. == Wirtschaft und Infrastruktur == Évires ist noch heute ein vorwiegend durch die Landwirtschaft geprägtes Dorf. Daneben gibt es einige Betriebe des lokalen Kleingewerbes. Einige Erwerbstätige sind Wegpendler, die in den größeren Ortschaften der Umgebung sowie im Raum Genf-Annemasse und Annecy ihrer Arbeit nachgehen. Die Ortschaft liegt abseits der größeren Durchgangsstraßen, kann aber von der Hauptstraße N203, die von Annecy über das Bornes-Plateau nach La Roche-sur-Foron führt, leicht erreicht werden. Der nächste Anschluss an die Autobahn A41, welche das Gebiet durchquert, befindet sich in einer Entfernung von rund zehn Kilometern. Évires besaß zudem einen Bahnhof an der Bahnstrecke Aix-les-Bains–Annemasse. == Weblinks == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Auvergne-Rhône-Alpes Kategorie:Commune déléguée im Département Haute-Savoie Kategorie:Gemeindeauflösung 2017 Kategorie:Ersterwähnung 1275 Kategorie:Fillière |
Ëffentlechen Transport | Den '''ëffentlechen Transport''' ass en Transportmëttel, deen dora besteet, méi Persoune mateneen vun A op B ze bréngen. E gëtt gewéinlech vu staatlechen, regionalen oder kommunalen Autoritéiten organiséiert, a vun ëffentlechen Entreprisen, oder Privatentreprisen, déi eng Konzessioun dofir hunn, ausgeféiert. Déi geleefegst Transportmëttele vum ëffentlechen Transport si Bussen oder schinnegebonne Gefierer (Eisebunn oder Tram). Den ëffentlechen Transport ass gewéinlech no engem Plang organiséiert, d.h., e fiert op festgeluechte Linnen, resp. Reseauen zu festgeluechten Zäiten. == Zu Lëtzebuerg == | null | null | null | null | null | null |
Ëlwen | | Gemeng = | Buergermeeschter = | Fläch = 435,9561 ha | Koordinaten = | Kaart = | Kaartentext = }} '''Ëlwen''' ass eng Uertschaft am Norde vu Lëtzebuerg an Haaptuert vun der Gemeng mat dem selwechten Numm == Nopeschuertschaften == * Bënzelt * Biwesch * Drénkelt * Kierchen * Weiler Duerch Ëlwen leeft d'Wolz. == Geschicht == Ëlwen huet bis den 28. Dezember [] zu der fréierer Gemeng Kierchen gehéiert.[http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/1908/0772912/0772912.pdf#page=1 ''Loi du 28 décembre 1908, transférant le chef-lieu de la commune de Basbellain à Troisvierges''] == Kulturelles == * Ciné Orion bei der Gare zu Ëlwen * Tony-Bourg-Bibliothéik am Adameshaus == Kuckeswäertes == * Fiichtgebitt Cornelysmillen * Kierch Ëlwen vu 1640, déi dem Ëlwener Franziskanerklouschter gehéiert huet, an déi mat der Uergel dran op der Lëscht vun de klasséierte Monumenter als ''Nationalmonument'' klasséiert gouf. == Kuckt och == * Eisebunnsstreck Ëlwen-Wilwerdang * Gare Ëlwen * Sentier des Passeurs * Naturpark Our == Um Spaweck == * [http://www.troisvierges.lu/ Offiziell Säit vun der Gemeng Ëlwen] * [http://www.harmonie-troisvierges.lu/ WEbsäit vun der Ëlwener Musek] * [http://www.elwen.eu/ Websäit mat villen Informatiounen iwwer Ëlwen] Kategorie:Uertschaften zu Lëtzebuerg Kategorie:Gemeng Ëlwen | null | null | null | null | null | null |
Évosges | | Departement = | Arrondissement = Belley | Kanton = Plateau d'Hauteville | Plz = 01230 | Insee = 01155 | Koordinaten = | Fläch = 1 208 | Bevëlkerung = 144 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Évosges''' ass eng franséisch Gemeng am Departement Ain (01) an der Regioun Auvergne-Rhône-Alpes. ==Nopeschgemengen== Kategorie:Uertschaften am Arrondissement Belley Kategorie:Gemengen am Arrondissement Belley Kategorie:Uertschaften, déi d'Croix de guerre 1939-1945 kruten | Évosges | | année_pop = | population agglomération = | gentilé = Évosgiens | siteweb = | géoloc-département = Ain/Auvergne-Rhône-Alpes }} '''Évosges''' est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. == Géographie == Évosges se trouve dans le Bugey. Depuis le col d'Évosges, à d'altitude, on peut voir le village voisin d'Oncieu et la vallée de l'Albarine. Le relief géographique offre de nombreux points de vue pour les randonneurs qu'ils soient à pied ou en VTT et une aire de décollage pour parapente gérée par Le Club des Ailes du Bugey (affilié FFVL) est mise à disposition des parapentistes expérimentés. === Communes limitrophes === === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons ( à ), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Rambert-en-Bugey à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de ... Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évosges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Plateau d'Hauteville, dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de ... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,3 %), prairies (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Histoire == Par arrêté préfectoral du , Évosges tout comme l'ensemble des communes de l'intercommunalité du plateau d'Hauteville sont intégrés à Haut-Bugey Agglomération. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune d'Évosges est membre de l'intercommunalité Haut-Bugey Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Oyonnax. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux.. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.. === Administration municipale === vignette|Mairie. == Démographie == == Économie == == Lieux et monuments == vignette|Aire de décollage de parapentes d'Évosges. * Église Saint-Martin d'Évosges, romane du , remaniée au . * Étang de Buynand * Cascade de la Buire * Gouffre de Dierge * Grotte de l’Âne * Point de vue du col d'Évosges == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes * Cartes === Références === == Voir aussi == === Articles connexes === * Liste des communes de l'Ain Catégorie:Commune dans l'Ain Catégorie:Commune dans le Bas-Bugey Catégorie:Aire d'attraction de Plateau d'Hauteville Catégorie:Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 | Évosges | |term = 2020–2026 |intercommunality = Haut-Bugey Agglomération |coordinates = |elevation m = 740 |elevation min m = 560 |elevation max m = 1001 |area km2 = 12.08 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Évosges''' is a commune in the Ain department in eastern France. ==Population== , INSEE |percentages = pagr |align = none |1968 |114 |1975 |101 |1982 |104 |1990 |101 |1999 |109 |2009 |135 |2014 |144 |2020 |142 }} ==See also== *Communes of the Ain department ==References== Category:Communes of Ain Category:Ain communes articles needing translation from French Wikipedia | Évosges | '''Évosges''' ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Ain in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie gehört zum Kanton Plateau d’Hauteville im Arrondissement Belley. == Geographie == mini|links|hochkant|759 m hoher Straßenpass ''Col Évosges'' auf dem Weg nach [[Oncieu]] Évosges liegt auf , etwa elf Kilometer östlich der Stadt Ambérieu-en-Bugey und 34 Kilometer südöstlich der Präfektur Bourg-en-Bresse (Luftlinie). Das kleine Bauerndorf erstreckt sich im zentralen Bugey, in einer Talmulde am westlichen Rand des ''Plateau d’Hauteville'' im Hochjura, hoch über dem tief eingeschnittenen Tal der Albarine, welche zusammen mit der ''Cluse des Hôpitaux'' als Taldurchbruch die Verkehrsverbindung für Eisenbahn und Straße zwischen Ambérieu-en-Bugey und Culoz gewährleistet. Die Fläche des km2 großen Gemeindegebiets umfasst einen Abschnitt des südlichen französischen Juras. Das Gebiet liegt fast ausschließlich auf dem Jurahochplateau. Im Bereich des Dorfes befindet sich ein Trockental, das sowohl im Westen als auch im Osten von einer plateauartigen Landschaft umgeben ist. Die Grenze verläuft im Westen oberhalb des Steilabfalls zur Albarine beziehungsweise zu ihrem Seitenbach ''Mandorne''. Nur im Süden reicht der Gemeindeboden in ein kurzes Seitental der Albarine hinunter. Nach Nordosten erstreckt sich das Gemeindeareal über das Plateau bis auf den Höhenzug des ''Tré Pellay'', auf dem mit die höchste Erhebung von Évosges erreicht wird. Nachbargemeinden von Évosges sind Aranc im Norden, Plateau d’Hauteville und Chaley im Osten, Tenay und Argis im Süden sowie Oncieu im Westen. == Geschichte == Seit dem 12. Jahrhundert besaß Évosges eine Kirche, die vom Kloster Saint-Rambert abhängig war. Im Mittelalter stand das Dorf unter der Oberhoheit der Grafen von Savoyen. Mit dem Vertrag von Lyon gelangte es im Jahr 1601 an Frankreich. == Bevölkerung == Mit Einwohnern (Stand ) gehört Évosges zu den kleinsten Gemeinden des Départements Ain. Nachdem die Einwohnerzahl in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts abgenommen hatte (1896 wurde noch 406 Personen gezählt), verblieb die Bevölkerungszahl seit Beginn der 1970er Jahre auf annähernd konstantem Niveau. Die Ortsbewohner von Évosges heißen auf Französisch ''Evosgien(ne)s''. == Sehenswürdigkeiten == Die Kirche Saint-Martin in Évosges stammt ursprünglich aus dem 12. Jahrhundert. Der romanische Bau wurde im 17. Jahrhundert restauriert und umgestaltet. In Évosges gibt es zwei ehemalige öffentliche Waschhäuser (lavoirs). Église St Martin Évosges 6.jpg|Kirche Saint-Martin Mairie Évosges 1.jpg|Rathaus (mairie) Croix Évosges 2.jpg|Momnumentalkreuz Monument morts Martyrs WWII Évosges 6.jpg|Gefallenendenkmal == Wirtschaft und Infrastruktur == Évosges war bis weit ins 20. Jahrhundert hinein ein vorwiegend durch die Landwirtschaft geprägtes Dorf. Noch heute leben die Bewohner zur Hauptsache von der Tätigkeit im ersten Sektor. Außerhalb des primären Sektors gibt es nur wenige Arbeitsplätze im Dorf. Die Ortschaft liegt abseits der größeren Durchgangsstraßen. Die Hauptzufahrt erfolgt von Saint-Rambert-en-Bugey an der Departementsstraße D1504 durch das Tal der Albarine. Weitere Straßenverbindungen bestehen mit Tenay und Aranc. == Weblinks == == Einzelnachweise == Kategorie:Ort in Auvergne-Rhône-Alpes |
Ëffentlecht Etablissement (Lëtzebuerg) | En '''ëffentlecht Etablissement''' ( '''''établissement public''''') ass en eng moralesch Persoun vun ëffentlechem Recht, déi duerch e Gesetz oder e Reglement beoptraagt ass fir verschidden ëffentlech Servicer am Déngscht vun de Bierger ze erfëllen. Dat geschitt ënner der Titularkontroll vum Staat oder vu Gemenge wou se duerch Uwendung vun enger Déngschtdezentalisatioun detachéiert ass. Se däerfen net verwiesselt gi mat engem Etablissement vun ëffentlechem Notzen ( ''établissement d'utilité publique''). Et gëtt zwou Kategorië vun ëffentlechen Etablissementer: === Staatlech ëffentlech Etablissementer === Et handelt sech ëm eng ëffentlech Persoun déi ënnert der Tutelle vum Staat steet an awer eng gewëssen Autonomie huet wat d'Gestioun ubelaangt. D'Aufgaben an den Zweck vun engem staatlechen ëffentlechen Etablissement ginn duerch e Gesetz festgeluecht a se bezéien sech - wat hir Spezialitéit ugeet - op de ganzen Territoire vum Grand-Duché. Se stinn ënner der Tutelle vum Staat Zu de staatlechen Etablissementer zielen z. B. d'Beruffschamberen, d'Uni Lëtzebuerg, verschidde Klinicken oder Spideeler an och d'Post an d'd'Spuerkeess. === Kommunal ëffentlech Etablissementer === Et ass e Gemengeservice deen als juristesch Persoun eng gewëssen Autonomie huet a vun enger Gemeng iwwerwaacht gëtt. Zu dësen Etablissementer gehéieren ë. a. déi kommunal Aarmebüroen an Hospicë grad ewéi d'GemengesyndikaterQuell vun der Introduktioun: Majerus, P., & Majerus, Marcel. (1983). L'État luxembourgeois : Manuel de droit constitutionnel et de droit administratif (5e éd., complétée et mise à jour. ed.). Luxembourg: P. Majerus. (S. 347, 353). == Ëffentlech Etablissementer zu Lëtzebuerg == === Aktuell Etablissementer === Eng Oplëschtung vun allen ëffentlechen Etablissementer zu Lëtzebuerg ass schwiereg, well et keng eenheetlech an offiziell ëffentlech zougänglech Lëscht gëtt[http://www.wort.lu/de/view/etablissements-publics-das-unbekannte-wesen-5031a83be4b07b6817897a77 Dani Schumacher, ''Die Etablissements publics, Das unbekannte Wesen''] op wort.lu an am LW vum 20. August 2012, S. 2-3. Déi Lëscht hei drënner baséiert sech gréisstendeels op den Etablissementer déi am Handelsregëster ageschriwwe sinnStand 09.09.2020, Nummere J1 - J131 (ouni J23, Nummer gëtt et net) oder déi am ''Recueil des administrations, services et éablissements publics'' opgezielt sinn[http://legilux.public.lu/eli/etat/leg/recueil/administrations_publics/20200908 Administrations, Services et Établissements publics], Versioun vum 8. September 2020, legilux.lu. === Fréier Etablissementer === Déi Lëscht hei drënner baséiert sech op den Etablissementer déi am Handelsregëster ageschriwwe waren an duerno geläscht goufen sinnStand 09.09.2020 vun den Etablissementer déi mat "radié" gezeechent sinn. == Um Spaweck == * Instruktioun vun 2004 vum "Regierungsrot" fir d'Grënne vun ëffentlechen Etablissementer: [http://data.legilux.public.lu/eli/etat/leg/igc/2004/06/11/n1/jo ''Instruction du Gouvernement en conseil du 11 juin 2004 ayant pour objet de fixer une ligne de conduite et des règles générales en matière de création d'établissements publics.'' (Mémorial A - N° 115 vum 12 Juli 2004 S. 1762-1764)] * déi Instruktioun ass den 10. Februar 2017 annuléiert ginn: [http://data.legilux.public.lu/eli/etat/leg/dgc/2017/02/10/a207/jo ''Instruction du Gouvernement en conseil du 10 février 2017 abrogeant l'Instruction du Gouvernement en conseil du 11 juin 2004 ayant pour objet de fixer une ligne de conduite et des règles générales en matière de création d'établissements publics'' (Mémorial A - N° 207 vun 2017)] * [https://te.public.lu/fr/participations/etablissements_publics.html Lëscht vun ëffentlechen Etablissementer, Fondatiounen a ''Groupements d'intérêt économique'' an deenen de Staat finanziell bedeelegt ass, op der Websäit vun der Trésorerie de l'Etat] (gekuckt den 18. September 2020) | Établissement public (Luxembourg) | Au Luxembourg, un '''établissement public''' est un service décentralisé jouissant d'une certaine autonomie administrative et financière. Ils sont définis comme des « personnes morales de droit public chargées par une disposition législative de gérer des services publics déterminés, en vue de satisfaire à des besoins spéciaux de la population, sous le contrôle tutélaire de l'État ou des communes où elles sont détachées par application de la décentralisation par services ». == Types == Il existe trois types d'établissements publics au Luxembourg : * Établissement public à caractère administratif (EPA) ; * Établissement public à caractère industriel et commercial (EPI) ; * Établissement public à caractère culturel, social et scientifique (EPCSS). == Liste == La liste ci-dessous ne comporte que des établissements publics existants, ceux ayant été dissous ne sont pas listés ici : * ''Association d'assurance contre les accidents (AAA)'' * ''Autorité luxembourgeoise indépendante de l'audiovisuel'' (ALIA) * ''Banque centrale du Luxembourg (BCL)'' * ''Banque et caisse d'épargne de l'État (BCEE)'' * ''Caisse nationale d'assurance pension'' * ''Caisse nationale des prestations familiales'' * ''Caisse nationale de santé (CNS)'' * ''Centre commun de la Sécurité sociale (CCSS)'' * ''Centre culturel de rencontre abbaye de Neumünster'' * ''Centre de coordination pour projets d'établissement (CCPE)'' * ''Centre de musiques amplifiées (Rockhal)'' * ''Centre de prévention des toxicomanies'' * '''' * ''Centre d'études de population, de pauvreté et de politiques socio-économiques'' * ''Centre hospitalier de Luxembourg (CHL)'' * ''Centre hospitalier du Nord (CHN)'' * ''Centre hospitalier neuro-psychiatrique (CHNP)'' * ''Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation (Rehazenter)'' * ''Centres, foyers et services pour personnes âgées (Servior)'' * ''Centre national sportif et culturel (Coque)'' * ''Centre thermal et de santé de Mondorf-les-Bains'' * ''Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe'' * ''Chambre de commerce'' * '''' * ''Commission de surveillance du secteur financier (CSSF)'' * '''' * ''École francophone de Walferdange'' * ''Établissement de radiodiffusion socioculturelle'' * ''Fondation Henri Pensis'' * ''''[http://legilux.public.lu/eli/etat/leg/argd/1863/07/21/n3/jo Arrêté royal grand-ducal du 21 juillet 1863 par lequel la fondation Pescatore est reconnue institution d'utilité publique de la ville de Luxembourg, jouissant de la personnification civile] sur legilux.lu, consultée le 13 janvier 2019 * ''Fondation Musée d'art moderne Grand-Duc Jean (MUDAM)'' * ''Fondation Restena'' * '''' * ''Fonds d'assainissement de la Cité Syrdall'' * '''' * ''Fonds de compensation'' * ''Fonds de lutte contre les stupéfiants'' * ''Fonds de rénovation de la vieille ville'' * ''Fonds de solidarité viticole'' * ''Fonds du logement'' * '''' * '''' * ''Fonds national de solidarité'' * '''' * ''Institut luxembourgeois de régulation (ILR)'' * ''Institut national pour le développement de la formation continue'' * ''Laboratoire national de santé'' * '''' * ''Luxembourg Institute of Science and Technology'' * '''' * ''Office du Ducroire'' * ''Office national du remembrement'' * ''Office national du ravitaillement'' * ''POST Luxembourg'' * ''Registre de commerce et des sociétés'' * ''Salle de concerts grande-duchesse Joséphine-Charlotte (Philharmonie Luxembourg)'' * ''Service de santé au travail multisectoriel'' * '' (SNCI)'' * ''Université du Luxembourg'' == Notes et références == == Voir aussi == === Bibliographie === * == Compléments == === Articles connexes === * Droit luxembourgeois Catégorie:Droit au Luxembourg Catégorie:Établissement public au Luxembourg | null | null | null | null |
Ëffentlech Sécherheet | D''''ëffentlech Sécherheet''' ass eng vun de wesentlechen Aufgabe vun engem Staatswiesen. Wärend an der Vergaangenheet d'Verdeedegung (baussecht Sécherheet) dat war, wat e souveräne Staat ausgemaach huet an déi bannescht Sécherheet an éischter Linn eng geheim a politesch Saach war, wou et dorëm gaangen ass, dem Vollek no ze spionéieren, sou huet sech an der moderner Zäit eng méi demokratesch Visioun duerchgesat. Ëffentlech Sécherheet ass hautdesdaags an éischter Linn als e Recht vum Bierger unzegesinn a gëtt vun der Police assuréiert. Dobäi huet d'Police sech aus der Politik erauszehalen an däerf nëmmen d'ëffentlech Uerdnung an der Riicht halen (Police administrative) a Gesetzesiwwertriedunge verfollegen (Police judiciaire). ==Kuckt och== * Staatsgewalt Kategorie:Droit Kategorie:Sécherheetspolitik | Sécurité publique | '''Sécurité publique''' désigne généralement les différents aspects d'ordre public et de sécurité visant à protéger la population d'un État contre les menaces internes, par opposition à la sécurité extérieure qui vise la défense d'un territoire contre des menaces étrangères. Généralement, les polices nationale, municipale, la gendarmerie nationale et la douane sont chargés de veiller à la sécurité publique. En France, la direction centrale de la Sécurité publique (DCSP) est l'une des directions actives de la direction générale de la Police nationale du ministère de l'Intérieur français. == Références == == Articles connexes == * Sécurité civile * Sécurité intérieure (France) * Ministère de la sécurité publique de la République populaire de Chine * Ministère de la Sécurité publique du Canada * Ministère de la Sécurité publique (Québec) * Département de la Sécurité intérieure des États-Unis Catégorie:Sécurité Catégorie:Police | Public security | thumb|A member of the [[French Republican Guard|Republican Guard of the National Gendarmerie of France]] '''Public security''' or '''public safety''' is the prevention of and protection from events that could endanger the safety and security of the public from significant danger, injury, or property damage. It is often conducted by a state government to ensure the protection of citizens, persons in their territory, organizations, and institutions against threats to their well-being, survival, and prosperity. The public safety issues that a municipality, county, regional, or federal jurisdiction may handle include crimes (ranging from misdemeanors to felonies), structure fires, conflagrations, medical emergencies, mass-casualty incidents, disasters, terrorism, and other concerns. '''Public safety organizations''' are organizations that conduct public safety. They generally consist of emergency services and first responders such as law enforcement, fire services, emergency medical services, security forces, and military forces. They are often operated by a government, though some private public safety organizations exist where possible. == Framework == thumb|Emergency services at the scene of an incident in [[Brampton, Ontario, Canada]] Organized crime and international terrorism are hardly deterred by geographical, linguistic, or financial barriers. The latter has largely contributed to public security becoming an important political and economic issue, nationally as well as internationally. Politics, public organizations and businesses closely collaborate to guarantee public security and maintain a stable environment for economic prosperity. Although public security significantly contributes to the attractiveness of a location, the productivity of its people, and hence the overall success of an economy, the sector frequently suffers from low budgets, limited resources, and inadequate information systems. Large events, pandemics, severe accidents, environmental disasters, and terrorist attacks pose additional threats to public security and order. The police, federal police and border authorities nonetheless need to warrant the security of the country as a fundamental prerequisite for the domestic political ability to act. The quality and scope of potential threats have changed significantly, and the tasks and general framework for the police, federal police and border authorities have changed accordingly. == Public safety organizations == === National === *Federal law enforcement agency *Criminal investigation department *Border patrol *Gendarmerie *Ministry or department of interior, justice, or public safety === Regional === *County police *Sheriff or constable's office *State trooper or provincial police === Local === *Police department or marshal *Fire services *Emergency medical services *Local government *Municipal public affairs office == Sub-sectors == === Law enforcement === *National or federal police *Regional, state, and local police === Intelligence and information sharing === *Intelligence services *Investigator services *Secret services === Emergency === *Emergency medical services *Fire service *Police *Park ranger *Ocean Safety Lifeguard *Search and rescue === Justice === *Courts **Judges **Juries **Lawyers and advocates *Forensic *Justice ministry *Prison officers === Interior === *Border and port authorities *Coast guard *Customer services *Home guard === Technique === *Crowd control *Riot control ==Organizations== * By nation ** In Australia, Australian Institute of Public Safety, Australian Federal Police ** In Brazil, National Secretariat of Public Safety ** In Canada, Public Safety Canada ** In France, Committee of Public Safety ** In Japan, National Public Safety Commission (Japan) ** In South Korea, Ministry of the Interior and Safety (South Korea) ** In United Kingdom, Department of Health, Social Services and Public Safety (Northern Ireland only) ** In United States, United States Department of Homeland Security, Department of Public Safety ** In Mongolia, State Emergency Commission (Mongolia) ** Formerly Public Security (Czechoslovakia) with Czechoslovakia * Airport security * Association of Public-Safety Communications Officials-International * Civil defense * Civil defense sirens * Common Alerting Protocol * Consumer Product Safety Commission * Emergency management * Emergency telephone number * Firefighting *Neighborhood Watch * Food safety * Guardian Angels * Good safety practice * National Highway Traffic Safety Administration * Natural disaster * No-go area * Occupational safety and health * Office of Emergency Management * Personal protective equipment * Police * Public health * Public safety network * Risk * Road traffic safety * Safety engineering * SafetyLit == See also == * Homeland security * Internal security * Justice * Law enforcement * Societal security ==References== == External links == * * Murray N. Rothbard: ''The Public Sector, III:'' [https://www.mises.org/rothbard/newliberty11.asp ''Police, Law, and the Courts''] aus [https://www.mises.org/rothbard/newliberty.asp ''For a New Liberty: The Libertarian Manifesto''] Category:Emergency services Category:Crime Category:Law enforcement Category:Justice Category:Paramilitary Security Category:Public safety communications | Öffentliche Sicherheit | Die '''öffentliche Sicherheit''' umfasst nach allgemein anerkannter Definition die Unversehrtheit der objektiven Rechtsordnung. Diese umfasst auch die darin verbrieften subjektiven Rechte, die individuellen Rechtsgüter (wie Leben, Gesundheit, Freiheit oder Eigentum) und den Staat selbst in Bestand, und Funktionsfähigkeit seiner Institutionen. == Rechtslage in Deutschland == Die öffentliche Sicherheit steht neben der öffentlichen Ordnung und geht meist im gemeinsamen Gefahrenbegriff auf („Störung oder konkrete Gefahr für die öffentliche Sicherheit oder Ordnung“). Beide Rechtsbegriffe wurden vom Preußischen Oberverwaltungsgericht aus Paragraph 10 II 17 ALR abgeleitet. Wegweisend hierfür war das Kreuzbergerkenntnis des Preußischen Oberverwaltungsgerichts von 1882. Der Paragraph wurde 1931, gegen Ende der Weimarer Republik, durch die polizeirechtliche Generalklausel in § 14 des Preußischen Polizeiverwaltungsgesetzes ersetzt. Dieser in der Regel unbestimmte Rechtsbegriff wird heute in den Polizeigesetzen der Bundesländer in Deutschland neben der öffentlichen Ordnung regelmäßig verwendet. Lediglich das Bremische Polizeigesetz (BremPolG) enthält eine Legaldefinition des Begriffs öffentliche Sicherheit. So heißt es in § 2 Nr. 2 BremPolG: „Im Sinne dieses Gesetzes ist [...] Öffentliche Sicherheit: die Unverletzlichkeit der Rechtsordnung, der subjektiven Rechte und Rechtsgüter des einzelnen sowie der Einrichtungen und Veranstaltungen des Staates oder sonstiger Träger der Hoheitsgewalt; [...].“ == Sonstiges == Der aus dem Amerikanisch-Englischen übernommene Begriff '''' wird oft im Zusammenhang mit der Harmonisierung (Vereinheitlichung) von Informationstechnologien, Netzwerken und Infrastrukturen der beteiligten Einrichtungen und Organisationen verwendet. Dieser Begriff ist klar abgegrenzt zur ''Homeland Security'' in den USA, welche auch militärische Komponenten birgt. == Siehe auch == * Innere Sicherheit == Literatur == * == Weblinks == * * == Einzelnachweise == Kategorie:Polizei- und Ordnungsrecht (Deutschland) Kategorie:Staatsphilosophie Kategorie:Sicherheitspolitik |
Ëmsiidlung am Zweete Weltkrich | VIRULEEDUNG Ëmsiidlung vun de Lëtzebuerger am Zweete Weltkrich | null | null | null | null | null | null |
Évrange | | Departement = | Arrondissement = Thionville | Kanton = Yutz | Insee = 57203 | Plz = 57570 | Koordinaten = | Fläch = 225 | Bevëlkerung = 190 | Bevëlkerungsdatum = [] }} '''Évrange''', op Lëtzebuergesch '''Iewrengen''', ass eng franséisch Grenzuertschaft a Gemeng am Departement Moselle an der Regioun Grand Est. Si mécht d'Grenz mat Lëtzebuerg bei Fréiseng. D'Duerf gouf am Joer [] fir d'éischt als Ebiringon ernimmt, a war no dem Wiener Kongress eng lëtzebuergesch Exklav op franséischem Gebitt. Den 28. Mäerz [] huet Lëtzebuerg d'Uertschaft u Frankräich zeréckginn. Den Uert, deen zum Arrondissement Diddenuewen gehéiert, huet 191 Awunner . Évrange läit béidsäiteg vun der franséischer RD53 fréier Nationale 53 an domat op der Voie de la Liberté. Korjéis ass datt et zu Iewrengen zwou Maarke mat dem selwechte Numero gouf, an zwar N° 26. Eng dovu stoung praktesch op der Grenz an déi aner 300 Meter dovun ewech an der Uertschaft op der Gafel wou et op Präisch geet. Wéi am Joer [], wéinst dem Deklassement vun der Nationalstrooss d'Signalisatioun frëschgemaach gouf, goufen déi al bëtongs Kilometersteng vun der Voie de la Liberté duerch plastikser ersat, an et ass nëmme méi ee mat dem Numero 26 bliwwen. ==Nopeschuertschaften== * Fréiseng (Lëtzebuerg) am Norden * Präisch am Osten * Basse-Rentgen am Süden * Hagen am Westen == Um Spaweck == * [http://www.mapquest.com/maps/map.adp?latlongtype=decimal&latitude=49.5022222222222&longitude=6.19666666666667&zoom=8 Plang vun Évrange op Mapquest] Evrange Evrange Evrange | Évrange | | année_pop = | gentilé = Évrangeois, Évrangeoises | géoloc-département = Moselle/Grand Est }} '''Évrange''' est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. == Géographie == ) | nord-est = | est = | sud-est = Basse-Rentgen | sud = | sud-ouest = | ouest = Hagen | nord-ouest = | description = }} Évrange est un village frontalier avec le Luxembourg, dont le village de Frisange se situe à moins de deux kilomètres de distance. === Hydrographie === La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau. vignette|centre|redresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseaux hydrographique et routier d'Évrange. === Climat === En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude , des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de , avec une amplitude thermique annuelle de . Le cumul annuel moyen de précipitations est de , avec de précipitations en janvier et en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à à vol d'oiseau., est de et le cumul annuel moyen de précipitations est de . ... Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.. == Urbanisme == === Typologie === Au , Évrange est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.. Elle est située hors unité urbaine. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronneLa notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris)... === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (41,5 %), forêts (10,1 %), terres arables (6,8 %).. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini , la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).. vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC).]] == Toponymie == * D'un nom d'homme Germanique ''Ebero''Ernest Nègre - ''Toponymie générale de la France'', volume 2. suivi du suffixe -''ing'' francisé en -''ange''. * Anciens noms : ''Ebiringon'' (963), ''Everingen'' , ''Ebringen'' (1617), ''Evring'' (1737 et 1756), ''Evrengen'' et ''Euwringen'' (1757), ''Évrange'' (1793), ''Ewringen'' (1871-1918), ''Eweringen'' (1940–1944). * ''Eweringen'' en allemandBouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.. ''Ieweréng''., ''Iewréngen'' et ''Iewréng'' en francique lorrain. == Histoire == Évrange Faisait partie de l'ancien duché de Luxembourg, puis du bailliage de Thionville (1661-1790). En 1769, Évrange dépendait de trois seigneuries, dont deux qui étaient françaises : Rodemacher et Puttelange, ainsi qu'une qui était luxembourgeoise : ClervauxPublications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 18, 1863. Fut annexe de la paroisse de Frisange (diocèse de Trèves, doyenné de Remich). Ancien chef-lieu communal du département de la Moselle, il fut réuni par décret du à Frisange (à l'époque dans le département des Forêts) ; Puis réintégré à la Moselle, en vertu du traité de 1814. En 1820, à la suite de l'extinction des anciennes circonscriptions seigneuriales, Évrange fut compris dans l'arrangement conclu entre la France et les Pays-Bas. Ce village resta, par suite du traité de Courtrai le , intégralement à la France. La commune avait pour annexe en 1868 la ferme de Hezelter. Des vestiges de sépultures mérovingiennes ont été découverts en 1879. == Héraldique == .. |statut = }} == Politique et administration == .}} == Démographie == == Lieux et monuments == * Maisons typiquement luxembourgeoises (ardoise). == Édifice religieux == * Église paroissiale néo-gothique Saint-Albin, à la place d'une chapelle Saints-Côme-et-Damien et d'un ermitage construits en 1856 ; bombardée en , elle est restaurée en 1948, date portée sur une plaque commémorative sous la tour clocher. == Personnalités liées à la commune == * Fernand Schuman (1845-1925), homme politique lorrain, député au Landtag d'Alsace-Lorraine, oncle de Robert Schuman. == Voir aussi == === Bibliographie === * Romain Wagner : ''"Notice archéologique - Évrange, Hagen, Preisch, Rentgen (Basse et Haute)"'', dans : Jean-Marie Neiers - Jacques Watrin, ''Les Familles de Basse et Haute Rentgen, Évrange, Hagen, Preisch'', Editions du Cercle généalogique des 3 Frontières, 2007. === Liens externes === * [http://mairieevrange57.unblog.fr Blog officiel d'Evrange] == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes * Cartes === Références === Evrange Catégorie:Aire d'attraction de Luxembourg (partie française) Catégorie:Ancienne enclave luxembourgeoise Catégorie:Frontière entre la France et le Luxembourg | Évrange | |term = 2020–2026 |intercommunality = Cattenom et environs |coordinates = |elevation m = 300 |elevation min m = 229 |elevation max m = 272 |area km2 = 2.25 |population = |population date = |population footnotes = }} '''Évrange''' (; ) is a commune in the Moselle department in Grand Est in north-eastern France. ==Transportation== Évrange is served by the N53 Route nationale. ==See also== * Communes of the Moselle department ==References== ==External links== * Category:Communes of Moselle (department) | Évrange | '''Évrange''' (deutsch ''Ewringen'', 1940–44 ''Eweringen'', lothringisch ''Iewréngen'') ist eine französische Gemeinde mit Einwohnern (Stand ) im Département Moselle in der Region Grand Est (bis 2015 Lothringen). == Geografie == Die Gemeinde Évrange liegt an der luxemburgischen Grenze, etwa 17 Kilometer nördlich von Thionville. == Geschichte == Das Dorf wurde 963 erstmals als ''Ebiringon'' erwähnt, war nach dem Wiener Kongress eine Exklave Luxemburgs auf französischem Gebiet und wurde schließlich am 28. März 1820 an Frankreich abgetreten. === Bevölkerungsentwicklung === == Persönlichkeiten == * Jean-Pierre Schuman (1837–1900), Vater von Robert Schuman * Fernand Schuman (1845–1925), deutscher Landtagsabgeordneter, französischer Bürgermeister, Onkel von Robert Schuman * Robert Schuman (1886–1963), Politiker == Sehenswürdigkeiten == * Kirche Saint-Albin mini|links|Kirche Saint Albin == Weblinks == Kategorie:Ort in Grand Est Kategorie:Ersterwähnung 963 |
Ëffentlechen Transport zu Lëtzebuerg | Den '''ëffentlechen Transport zu Lëtzebuerg''' gëtt vu verschiddenen ëffentlechen Instanzen organiséiert: * D'Eisebunnsgesellschaft Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL) ass fir den Zuchverkéier zoustänneg. Doriwwer eraus bedreift d'CFL och Bussen op fréieren Zuchstrecken, an eng Standseelbunn. * Et gëtt zwéin (inter)kommunal Busreseauen: ** D'Autobus de la Ville de Luxembourg (AVL) ** Den Transport intercommunal de personnes dans le canton d'Esch-sur-Alzette (TICE) * Donieft gëtt et Honnerte vu Buslinnen, déi am Kader vum RGTR u privat Busfirmae konzessionéiert a vum Staat subventionéiert ginn. * D'Firma LuxTram (de Staat huet zwee Drëttel, d'Stad een Drëttel vum Kapital), déi de Stater Tram bedreift. Zanter dem 29. Februar 2020D'Gratuitéit gouf ëmmer op den 1. Mäerz 2020 ugekënnegt, se gëllt awer de facto scho vum 29. Februar un (Artikel 13 aus dem ''[http://legilux.lu/eli/etat/leg/rmin/2020/02/06/a94/jo Règlement ministériel du 6 février 2020]...'') ass d'Fuere mam ëffentlechen Transport zu Lëtzebuerg gratis. == Zuelen == === Budget === D'Exploitatioun vum ëffentlechen Transport zu Lëtzebuerg huet 2020 ronn 540 Milliounen Euro kascht (dovu waren der virum Gratis-Maachen 41 Milliounen duerch de Verkaf vun Tickete gedeckt)Annick Goerens: [https://www.rtl.lu/mobiliteit/news/a/1474646.html "Ronn 45 Millioune Passagéier d'Joer an d'Tendenz klëmmt."] rtl.lu, 25.02.2020.. 2022 waren dofir 689,9 Milliounen Euro am Budget virgesinn, an 2023 waren et der 799,7 Milliounen.[https://www.chd.lu/fr/node/1001 "Les transports publics gratuits coûtent 800 millions d’euros à l’État."] chd.lu, 1.12.2022. === Passagéier === 2019 si ronn 45 Millioune Passagéier zu Lëtzebuerg mam Bus, Zuch oder mam Tram gefuer. 2020 war e besonnescht Joer, well Enn Februar den ëffentlechen Transport gratis gouf, ma och, well praktesch zäitgläich d'COVID-19-Pandemie ausgebrach ass, mat hire Konsequenzen a Restriktiounen (Lockdown, Teletravail,...). Fir den Tram huet dat bedeit, datt d'Passagéierzuel vun enger Moyenne vun 31.000 Passagéier pro Dag wiertes, op just 1.400 am Mäerz erofgaangen ass, fir dann awer nees no an no op 38.000 ze klammen. Den Zuchverkéier war wärend dem Lockdown staark reduzéiert, vu Juni u gouf d'Zuel vun den Zich awer nees normalisiéert. Um Enn vum Joer 2020 louch d'Zuel vun den Zuchpassagéier awer nach 39% ënner där vu virun engem Joer.[https://www.rtl.lu/mobiliteit/news/a/1678556.html "1 Joer Gratis ëffentlechen Transport."] rtl.lu, 25.02.2021. 2023 si ronn 90.000 Leit den Dag mam Tram gefuer. 2023 hat d'CFL knapps 29 Millioune Passagéier mam Zuch transportéiert. Dat ware 4 Millioune méi wéi de Rekord bis dohi vun 2019. Jean-Marc Sturm, Tim Morizet: [https://www.rtl.lu/news/national/a/2203714.html "Bei der Bunn kuckt ee mat Zefriddenheet op d'Geschäftsjoer 2023 zeréck."] rtl.lu, 10.06.2024. === Personal === Am ganze Secteur vum ëffentlechen Transport schaffe ronn 6.000 Leit: Beim CFL sinn et der eng 5.000, dovun 3.500 am Voyageursberäich, de Rescht an der Logistik; bei Luxtram schaffen 145 Leit (wou nach 40 nei Tramschauffere bäikommen); an am Busservice schaffen ongeféier 2.900 Persounen. == Biller == File:Luxtram 2018 05.jpg|Stater Tram File:CFL class 4015 & class 2318, august 2019.jpg|CFL-Zich File:Pfaffenthal-Kirchberg Funicular 2018 2.jpg|Funiculaire Fichier:CFL-Bus Linn 500.jpg|CFL-Bus File:Multiplicity Place de Metz.jpg|AVL-Bus File:TICE-Bus.jpg|TICE-Bus E | Transport en commun au Luxembourg | REDIRECTION Transports au Luxembourg | null | null | Öffentliche Verkehrsmittel in Luxemburg | Der '''öffentliche Transport in Luxemburg''' wird von verschiedenen öffentlichen Instanzen organisiert: * für den Zugverkehr ist die Eisenbahngesellschaft Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL) verantwortlich. Darüber hinaus betreibt die CFL auch Buslinien auf ehemaligen, heute stillgelegten Bahnstrecken sowie die Standseilbahn Pfaffentahl-Kirchberg. * Es gibt neben dem von der Régime général des transports routiers (RGTR) betriebenen Netz mit mehreren hundert Linien in der Fläche des Landes (teilweise auch grenzüberschreitend) zwei kommunale Busnetze: * der Luxemburger Stadtbus (AVL) innerhalb des Gebietes der Hauptstadt * der interkommunale Personentransport im Kanton Esch-sur-Alzette (TICE) auf dem Gebiet des Kantons Esch/Alzette. * das die auf dem Gebiet der Hauptstadt verkehrende Stater Tram betreibende Unternehmen LuxTram S.A. (der Staat besitzt zwei Drittel, die Hauptstadt ein Drittel). == Kostenloser Nah- und Fernverkehr == Seit dem 29. Februar 2020 ist der öffentliche Transport innerhalb des Großherzogtums Luxemburg kostenlos. Der Betrieb des öffentlichen Verkehrs in Luxemburg kostet jährlich rund 540 Millionen Euro. Davon wurden vor der Einführung des kostenlosen Nah- und Fernverkehrs 41 Millionen Euro durch den Verkauf von Fahrkarten gedeckt. == Zahlen == Im Jahr 2019 reisten in Luxemburg rund 45 Millionen Fahrgäste mit Bus, Bahn oder Straßenbahn. 2020 war ein besonderes Jahr, weil der öffentliche Nahverkehr Ende Februar kostenlos wurde, aber auch, weil praktisch zeitgleich die COVID-19-Pandemie mit ihren Folgen und Einschränkungen (Lockdown, Telearbeit ...) ausbrach. Für die Straßenbahn bedeutete dies, dass die Zahl der Fahrgäste im März von durchschnittlich 31.000 Fahrgästen pro Tag auf nur noch 1.400 sank, um dann sukzessive wieder auf 38.000 zu steigen. Während des Lockdowns war der Zugverkehr stark reduziert, ab Juni normalisierte sich das Zugaufkommen jedoch wieder. Ende 2020 lag die Zahl der Bahnreisenden immer noch 39 % unter der des Vorjahres. Im gesamten öffentlichen Transportsektor sind rund 6.700 Beschäftigte tätig: Bei der CFL etwa 3.500 im Reisebereich; für Luxtram arbeiten etwa 195 Beschäftigte; und im Busservice ungefähr 2.900 Personen. === Bildergalerie === Luxtram 2018 05.jpg|Stater Tram CFL class 4015 & class 2318, august 2019.jpg|CFL-Zug Pfaffenthal-Kirchberg Funicular 2018 2.jpg|Standseilbahn Pfaffenthal-Kirchberg CFL-Bus Linn 500.jpg|CFL-Bus Multiplicity Place de Metz.jpg|AVL-Bus TICE-Bus.jpg|TICE-Bus == Weblinks == Website [https://mobilitegratuite.lu/de/faq/ Gratis-Mobilität] des Ministeriums für Transport und öffentliche Arbeiten == Einzelnachweise == Kategorie:Öffentlicher Personennahverkehr (Luxemburg) |
Ëmdréiung | De Begrëff '''Ëmdréiung''' kennzeechent eng Dréibeweegung am Zesummenhank mat enger Zuel. Zum Beispill bei der Angab „5 Ëmdréiungen“ huet de Begrëff Ëmdréiung d'Bedeitung vun enger Hëllefsmoosseenheet - gläichwäerteg wéi bei enger Zäitangab „5 Sekonnen“, bei där d'Sekonn d'Bedeitung vun enger Moosseenheet huet. Eng Ëmdréiung als Zuelmooss ass gläichwäerteg mat engem Vollwénkel als Wénkelmooss. D'Zuel vun den Ëmdréiunge pro Zäit bezeechent een als Dréizuel. Meeschtens ginn déi gezielt Ëmdréiungen an der Eenheet pro Minutt (min−1) uginn. Et kann een awer och eng Ëmlaffrequenz an Hz uginn. == Um Spaweck == * http://de.thefreedictionary.com/Ëmdréiung Kategorie:Klassesch Mechanik Kategorie:Hëllefsmoosseenheeten | null | null | Revolution (rotational unit) | REDIRECT Turn_(angle)#Rotational unit Category:Dimensionless units | Umdrehung | '''Umdrehung''' meint eine Drehbewegung (→ Rotation) im Zusammenhang mit der Angabe einer Anzahl. Bei der Angabe beispielsweise „5 Umdrehungen“ hat der Begriff ''Umdrehung'' die Bedeutung einer Hilfsmaßeinheit – vergleichbar z. B. mit einer Zeitangabe „5 Sekunden“, bei der die Sekunde die Bedeutung einer Maßeinheit hat. Eine Umdrehung als Zählmaß ist äquivalent zu einem Vollwinkel als Winkelmaß. Die ''Anzahl der Umdrehungen pro Zeit'' bezeichnet man als ''Drehzahl'' oder ''Umdrehungsfrequenz''. Meist werden die gezählten Umdrehungen in der Einheit ''pro Minute'' (min−1) angegeben und die im Englischen übliche Bezeichnung rpm (revolutions per minute) benutzt oder ''UpM'' (Umdrehungen pro Minute). Man kann eine solche Umlauffrequenz allerdings auch in ''Hertz'' (Hz) angeben. == Weblinks == * thefreedictionary.com: [https://de.thefreedictionary.com/Umdrehung Umdrehung] Kategorie:Winkeleinheit |
Ëmsiidlungsmemorial | REDIRECT Deportatiounsmemorial | null | null | null | null | null | null |
Ëffentleche Bicherschaf | thumb|upright|Ëffentlech zougängleche Bicherschaf op der Theaterplaz an der Stad Lëtzebuerg. En '''ëffentleche Bicherschaf''' ass eng Zort Schaf oder en änleche Miwwel am ëffentleche Raum an deem Bicher versuergt gi fir datt jiddereen se anonym, gratis an ouni Formalitéite léinen oder tausche kann. D'Iddi vun den éischten ëffentleche Bicherschief geet op d'Enn vun den 1990er Joren zeréck, wou zu Darmstadt an Hannover déi éischt Schief als „kostenlose Freiluft-Bibliothek“ opgeriicht goufen. Den éischte Bicherschaf zu Lëtzebuerg (« Den Escher Bicherschaf ») steet zanter [] zu Esch-Uelzecht op der Stadhausplaz[http://www.esch.lu/tribunes/Documents/20130701_CP_BS.pdf Communique vun der Stad Esch]. [] koumen e Schaf an der Stad[http://www.vdl.lu/bicherschaf.html Internetsäit vun der Stad Lëtzebuerg] (« De Bicherschaf »), zu Dikrech an zu Ettelbréck (« Bicherkabinn ») derbäi. Lues a lues goufen esou Schief nach an enger Rëtsch anere Gemengen opgeriicht. == Biller == Fichier:Hesperange, Bicherbox.jpg|D'Bicherbox zu Hesper Fichier:Walfer Bicherschaf-101.jpg|De Walfer Bicherschaf Fichier:Lorentzweiler, Bicherkabinn.jpg|D'Bicherkabinn zu Luerenzweiler Fichier:Den Escher Bicherschaaf.PNG|Den Escher Bicherschaf == Um Spaweck == }} Kategorie:Bibliothéiken, Mediathéiken an Archiver zu Lëtzebuerg | Microbibliothèque | thumb|alt=4 rayons chargés de livres et protégés par des portes vitrées, sur une petite place pavée.|Une microbibliothèque à [[Bonn en Allemagne (2008).]] thumb|Abri-livres surmonté d'une cigogne en bois à La Tronche en France (2019). Une '''microbibliothèque''' (dénommée également, selon les lieux : '''abri-livres''', '''boîte à livres''', '''boîte à lire''', '''croque-livres''', '''bibliothèque participative''' ou '''bibliothèque de rue''') est un élément de mobilier urbain offrant des livres, par exemple un meuble déposé au coin d'une rue ou une étagère dans la cour d'un particulier, quelquefois sur un stationnement de supermarché ou dans un jardin public Cet élément peut également être situé dans une structure publique (université, centre commercial, petits commerces, mairie). Les amateurs, quelques fois simples passants, sont invités à y prendre ou à y laisser des livres selon une démarche d'échange. À la différence de la plupart des bibliothèques publiques traditionnelles, il n'y a aucun frais d'abonnement et donc aucun frais de retard, ni d'attente de retour des livres empruntés, l'accès étant généralement libre à toute personne adulte ou enfant. == Origine == En étroite relation avec le concept de bookcrossing, ou « livres en vadrouille » pour sa version française, les microbibliothèques ont d'abord été conçues comme des actes artistiques[http://www.reticon.de/reporte/book-crossing-offene-buecherschraenke-in-bonn_121-- 1.html '' Book Crossing: Offene Bücherschränke in Bonn '', reticon-Report von Martin Ragg, 2. Avril 2006]. Des exemples sont les créations du duo d'artistes de performance Clegg & Guttmann en 1991. Ils créent à Graz en Autriche des dans le cadre d'un projet artistique visant à sortir l'art des musées.. Des collections de bibliothèques ont été conçues comme des « bibliothèques libres en plein air » à Darmstadt et à Hanovre à la fin des années 1990[http://www.hannover.de/de/kultur_freizeit/stadtteilkultur/stadtteilkultur/buechersch/geschichte/ '' Die Geschichte der Offenen Bibliotheken '' auf hannover.de]. En 2002, la fondation communautaire de la ville de Bonn, en Allemagne, a financé un projet « Livres en plein air »[http://www.buergerstiftung-bonn.de/cms/download/pressetexte/pressemeldung_031115.pdf ''Bürgerstiftung Bonn a déclaré Bücherschrank auf'', Presseerklärung der Bürgerstiftung Bonn, 15. novembre 2003] et, depuis cette époque, le concept a été largement répliqué[http://www.stadtentwicklung.berlin.de/aktuell/pressebox/archiv_volltext.shtml?arch_0806/nachricht3102.html ''Bücherwald-erstes öffentliches Bücherregal im Berliner Straßenraum'', Presseerklärung Berliner Senatsverwaltung für Stadtentwicklung, 27. Juni 2008]. Une microbibliothèque publique a été ouverte en 2010 à Vienne, en Autriche. À Bâle en Suisse, de nombreux cafés et autres sites accueillent des étagères ouvertes[http: //www.öffentliche-bücherregale.ch/ Öffentliche Bücherregale][http://www.merianstiftung.ch/presse/detail.cfm?ObjectID=8563D8F6-E24F-56B8-C18F4E451AFDC6D3 Medienmitteilung der Christoph Merian Stiftung vom 14. Juni 2011.][http://3landinfo.blogspot.com/2011/06/dies-das-ein-neuer-bucherschrank.html 3land.info: '' dies & das & ein neuer Bücherschrank '']. Les microbibliothèques sont financées par un large éventail d'organisations (particuliers, fondations, Lion's clubs, associations culturelles ou sociales, etc.)[http://www.das-juelicht.de/nachrichten/artikel/10465.php Das JüLichT: '' Jülich ganz "sozial" ''] Beitrag 2. septembre 2010 ). == Utilisation et acceptation == Si une microbibliothèque ou boîte à livres est localisée de façon accessible, tout en étant dotée d'un matériel suffisant, elle peut bénéficier d'une certaine notoriété. Certaines font l'objet de vandalisme. D'autres sont pillées à des fins marchandes abusant du système, censé être participatif. Les bibliothèques participatives se différencient des boîtes de rue par le fait qu'elles sont situées à l'intérieur de structures ouvertes au public et ces structures en sont généralement les gestionnaires[http://charlenews.infocom-nancy.fr/bibliotheque-participative-moyen-echange/ La bibliothèque participative : un nouveau moyen d’échange], charlenews.infocom-nancy.fr, consulté le 8 août 2019. L'acceptation, la motivation et le profil des personnes utilisatrices des microbibliothèques publiques ont été examinés en 2008 par une étude menée sous l'égide de l'université de Bonn[http://www.huk.uni-bonn.de/pdf-dateien/bonner-buecherschrank-artikel''Der Bonner Bücherschrank auf der PoppelsdorferAllee – Ein merkwürdiges Versorgungssystem . Kurzfassung der Ergebnisse des Projekts „Das Nutzungsverhalten am Poppelsdorfer Bücherschrank“''] (pdf) Autoren: Prof. Dr. Michael-Burkhard Piorkowsky, Sandra Bichler, Kerstin Hilt, Olga Reger[http://www3.uni-bonn.de/die-universitaet/publikationen/forsch/forsch-2-april-2009/lernen_und_lehren.pdf''Bonner "Gemeinschaftsmöbel" Studienobjekt: Offener Bücherschrank als soziales System'' (pdf) Autorin: Ulrike Klopp. In: forsch / Bonner Universitäts-Nachrichten 2/2009. (S.27)]. Le système a été développé comme une alternative notable aux librairies conventionnelles. On ne peut pas les voir comme lieux d'échanges classiques entre pairs, même si elles permettent un transfert volontaire de marchandises. Les personnes utilisatrices étudiées ont indiqué qu'elles pensaient que l'utilisation régulière des bibliothèques publiques pourrait servir d'exemple pour des systèmes similaires pour d'autres biens[http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&itemid=10004&detailid=552233 ''Poppelsdorfer Bücherschrank: Die Frauen geben, die Männer nehmen''; Bonner General-Anzeiger, 3. February 2009] . Cette acceptation a conduit à une diffusion rapide des bibliothèques publiques dans toute l'Allemagne. La construction durable et la résistance aux tempêtes favorisent une utilisation durable[http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&itemid=10490&detailid=525497 ''Ein Schrank für ausgesetzte Bücher/Bürgerstiftung Bonn eröffnet in den kommenden Tagen zwei weitere Freiluft-Bibliotheken'', Bonner General-Anzeiger, 20. November 2008] . Fichier:Boite à livres Savonnieres.jpg|Boite à livres à Savonnières (Indre et Loire) Fichier:2017-08-17 15-45-47 microbibliotheque-giromagny.jpg|Bibliothèque de rue à Giromagny(T-de-Belfort). Fichier:Boîte à livres à Avezac (cne d'Avezac-Prat-Lahitte).jpg|Une boîte à livres à Avezac-Prat-Lahitte (Hautes-Pyrénées) Fichier:Boite à livres à la Tronche (Isère).jpg|Abri-livres à La Tronche (Isère) Fichier:Boîte à livres à Soudan (44, France).jpg|Boîte à livres à Soudan (Loire-Atlantique). Fichier:Norderney, Bücherschrank am Onnen-Visser-Platz -- 2016 -- 5436-42.jpg|Boîte à livres à Onnen-Visser-Platz, Norderney, (Allemagne) Fichier:Öffentlicher Bücherschrank in Bergisch Gladbach-Refrath-2372.jpg|Bibliothèque publique de Bergisch Gladbach (Allemagne) == Diversités du concept == vignette|Panneau de l'opération « Gare aux livres » dans le hall de la gare de Grenoble en novembre 2019. En France, certains villages font aussi office de pionniers en implantant des microbibliothèques visant à recréer du lien social. La SNCF a mis en place, dans les salles d'attente de ses gares, un système d'échange de livre baptisé ''Gare aux livres''. Cette opération a été lancée en collaboration avec le secours populaire français[https://www.ter.sncf.com/auvergne-rhone-alpes/loisirs/evenements/gare-aux-livres Gare aux livres], ter.sncf.com. Consulté le 9 novembre 2019.. En France toujours, l'association Bibliothèques Sans Frontières et la Fondation d'entreprise Cultura ont créé en 2021 le programme « Microbibli » pour retisser du lien social grâce à l'installation de microbibliothèques dans les territoires éloignés de la lecture. vignette|Exemple de croque-livre situé à Montréal. Mars 2017. alt=Tampon "Ce livre circule librement. Issu de boite à livre. Ne peut être vendu"|vignette|Certains exemplaires circulant en boîte à livres sont explicitement marqués pour éviter qu'ils ne rejoignent le circuit commercial. Au Québec, l’implantation des microbibliothèques date de septembre 2014.. Menée sous l’égide de la Fondation Lucie et André Chagnon, il s'agit de construire des distributeurs de livres, basés sur le principe prendre et donner un livre. Elle prend sa source dans les initiatives américaines et européennes. Intitulé « croque-livre », l'initiative vise les enfants afin de les inciter à la lecture. Il n’y a aucune restriction dans les ouvrages qui peuvent être mis dans les croques-livres, ce qui fait qu’ils peuvent être appréciés aussi par les adultes. Ce projet a également bénéficié du soutien de plusieurs figures publiques provenant des milieux artistiques et sportifs. Le concept de présentation utilisé pour les microbibliothèques québécoises diffère un peu de ce que l’on observe dans les autres pays, car les boîtes contenant les ouvrages sont généralement construites de façon à représenter un petit monstre, avec plus ou moins de détails, dont les mâchoires (la porte) renferment des livres. On peut géolocaliser chaque boîte à livre grâce à au site web croquelivres.ca.. == Catalogues et cartographie == vignette|Une bibliothèque participative dans le centre commercial Carrefour de Saint-Égrève (France). Aux États-Unis, les petites bibliothèques, habituellement placées devant les résidences, sont devenues une vue commune dans de nombreuses villes. Certaines d'entre elles sont enregistrées auprès de l'organisme Little Free Library.. En Europe, de nombreuses bibliothèques publiques sont enregistrées via le projet Open Book Case. Le projet open source OpenStreetMap possède une étiquette désignée pour enregistrer les types d'emplacements en plus des bibliothèques publiques. En France et en Belgique, l'entreprise sociale et solidaire Recyclivre, issue d’initiatives locales, propose de fournir le fonds initial des boîtes qui se créent. Elle a lancé un annuaire collaboratif en 2016. Depuis 2014, le ''Fonds Decitre'' installe des « Boîtes à lire » en France. L'enseigne du groupe Casino ''Vival'' a organisé la mise en place de « mini-bibliothèques » en milieu rural pour donner et échanger ses livres dans sa chaîne de supérettes. Carrefour a lancé dans différents centres commerciaux hébergeant leur enseigne, un service de « bibliothèque participative ». Le Lions Club est également un acteur important dans la création et l'implantation de plus de 1300 boites à livres en France. La principale difficulté des projets de cartographie des boites à livres tient dans la mise à jour des emplacements. Certaines boites à livres sont durables dans le temps, mais beaucoup sont détruites, déplacées ou reconstruites pour différentes raisons. Les cartographies et bases de données des boites à livres les plus à jour ont donc un fonctionnement collaboratif pour prendre en compte ces changements réguliers en permettant à toute personne utilisatrice d'ajouter ou de supprimer les emplacements. Plusieurs projets de ce type existent : delivrez.fr, le bouquin français, boite.a.livres.zonelivre.fr, Boîtes à livreshttps://www.boites-a-livres.fr ... == Notes et références == == Voir aussi == === Articles connexes === * Bookcrossing * Bibliothèque (meuble) * Économie du livre * Magasin gratuit === Liens externes === * [https://www.youtube.com/watch?v=B2MUvg2oTDw Emission Midi en France sur France 3 Les boîtes à livres, la littérature pour tous sur YouTube 5:47] * [https://boite-a-lire.com/ Recenser et trouver une boîte] sur Boîte à lire * [https://delivrez.syrd.fr Application mobile pour les localiser partout dans le monde], sur delivrez.syrd.fr Micro Catégorie:Culture alternative Catégorie:Réemploi | Public bookcase | thumb|Public bookcase in use, Bonn, Germany (2008) A '''public bookcase''' (also known as a '''free library''' or '''book swap''' or '''street library''' or '''sidewalk library''') is a cabinet which may be freely and anonymously used for the exchange and storage of books without the administrative rigor associated with formal libraries. When in public places these cabinets are of a robust and weatherproof design which are available at all times. However, cabinets installed in public or commercial buildings may be simple, unmodified book-shelves and may only be available during certain periods. == Origin == Closely allied with the BookCrossing concept, the original public bookcases were conceived as artistic acts.[http://www.reticon.de/reporte/book-crossing-offene-buecherschraenke-in-bonn_121--1.html ''Book Crossing: Offene Bücherschränke in Bonn'', reticon-Report von Martin Ragg, 2. April 2006] Very early examples are the creations of performance artist duo Clegg & Guttmann in 1991. Collections of bookcases were conceived as "free open-air libraries" in Darmstadt and Hannover in Germany in the late 1990s.[http://www.hannover.de/de/kultur_freizeit/stadtteilkultur/stadtteilkultur/buechersch/geschichte/ ''Die Geschichte der Offenen Bibliotheken'' auf hannover.de] In 2002, the Bonn Community Foundation awarded Trixy Royeck funding for her idea "outdoor books – books in the open" which she submitted while studying interior design in Mainz and since this time the concept has been widely replicated.[http://www.stadtentwicklung.berlin.de/aktuell/pressebox/archiv_volltext.shtml?arch_0806/nachricht3102.html ''Bücherwald – erstes öffentliches Bücherregal im Berliner Straßenraum'', Presseerklärung Berliner Senatsverwaltung für Stadtentwicklung, 27. Juni 2008] A public bookcase opened in 2010 in Vienna, Austria. In Basel, Switzerland, where many coffee shops and other venues host open bookshelves,[http://www.öffentliche-bücherregale.ch/ Öffentliche Bücherregale] a public bookcase was unveiled in June 2011.Christoph Merian Stiftung [http://www.merianstiftung.ch/presse/detail.cfm?ObjectID=8563D8F6-E24F-56B8-C18F4E451AFDC6D3 Medienmitteilung], 14 June 2011. [http://3landinfo.blogspot.com/2011/06/dies-das-ein-neuer-bucherschrank.html 3land.info: ''dies & das & ein neuer Bücherschrank''] Open bookcases are financed by a wide range of organisations (individuals, foundations, Lions Clubs, civic associations, and so on).[http://www.das-juelicht.de/nachrichten/artikel/10465.php Das JüLichT: ''Jülich ganz „sozial“''] Beitrag 2. September 2010 Visitors to the bookcases decide which books to deposit and borrow, and whether to return or exchange borrowed books for others. == Use and acceptance == If a public bookcase is centrally and accessibly located and is stocked with sufficient material, public bookcases are quickly and widely appreciated. Vandalism has occurred in some places and, in successful cases, is countered by "bookcase sponsors" who devote their time and attention to care of the collection. The acceptance, motivation and user-profile of public bookshelves was examined in 2008 by a study at the University of Bonn.[http://www.huk.uni-bonn.de/pdf-dateien/bonner-buecherschrank-artikel''Der Bonner Bücherschrank auf der PoppelsdorferAllee – Ein merkwürdiges Versorgungssystem . Kurzfassung der Ergebnisse des Projekts „Das Nutzungsverhalten am Poppelsdorfer Bücherschrank“''] (pdf) Autoren: Prof. Dr. Michael-Burkhard Piorkowsky, Sandra Bichler, Kerstin Hilt, Olga Reger[http://www3.uni-bonn.de/die-universitaet/publikationen/forsch/forsch-2-april-2009/lernen_und_lehren.pdf''Bonner "Gemeinschaftsmöbel" Studienobjekt: Offener Bücherschrank als soziales System'' (pdf) Autorin: Ulrike Klopp. In: forsch / Bonner Universitäts-Nachrichten 2/2009. (S.27)] It was found that the system had developed as a notable alternative to conventional bookstores. One cannot equate public bookcases with classic peer-to-peer exchange, but they certainly represent the voluntary transfer of goods. Surveyed users also indicated that they believed that regular use of public bookcases could function as an example for similar schemes for other desirable goods.[http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&itemid=10004&detailid=552233 ''Poppelsdorfer Bücherschrank: Die Frauen geben, die Männer nehmen''; Bonner General-Anzeiger, 3. February 2009] This acceptance has led to a rapid dissemination of public bookshelves throughout Germany. It has been found that durable construction and storm-resistance promote sustained use.[http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=loka&itemid=10490&detailid=525497 ''Ein Schrank für ausgesetzte Bücher/Bürgerstiftung Bonn eröffnet in den kommenden Tagen zwei weitere Freiluft-Bibliotheken'', Bonner General-Anzeiger, 20. November 2008] As of December 2023, there are 3400 such libraries in Germany. In North America, public bookcases have been criticized for being mostly placed redundantly in neighborhoods of wealthier, well-educated people, where there are already high-quality traditional public libraries nearby. == Variants == In Oerlinghausen there is a modified version of the public bookcase. A small bookcase has been installed in Simon Square by the Friends of The Public Library, in collaboration with the Cohabitation/Society/Culture group of the local Agenda 21. These groups stock the bookcase as needed from a so-called "book exchange", a larger public event which has taken place in the Dietrich-Bonhoeffer-Haus in Oerlingsausen-South every Saturday since 2007. One may also deposit book requests to be matched from stock by the operators of the exchange. The Salbke Bookmark is a large, open-air construction which includes a number of public bookcases. Originally built on the site of a demolished library in a depopulated district of Magdeburg, the local civic association has moved much of the stock to a nearby vacant shop where more than 10000 donations are securely housed. A cafe in Marburg includes a public bookcase. The city library now includes a cabinet of books which may be freely taken or exchanged by patrons rather than organising complex book disposal events. The operation of this variant combines the library's daily operations with community control. As the bookcase is located in a protected space it does not require sponsorship or weather protection. In New Zealand, several cities have installed '''"Lilliput Libraries"''' (after the diminutive fictional island in Gulliver's Travels) consisting of repurposed cupboards or cabinets outside private houses, which are essentially identical to public bookcases. The Lilliput Library scheme began in Dunedin in 2015,"[https://www.cityofliterature.co.nz/a-literary-city/libraries/new-block/ Lilliput Libraries]," ''Dunedin City of Literature''. Retrieved 5 July 2023. and has since spread to over 300 Lilliput Libraries in around 40 towns and cities around the country, as well as to Queensland, Australia."[https://lilliput-libraries.netlify.app Lilliput Library map]," ''Lilliput Libraries''. Retrieved 5 July 2023. == Registries and mapping == In North America small enclosed bookcases, usually in front of residences, have become a common sight in many cities. Some of these are purchased from or otherwise officially registered with Little Free Library, which was founded in 2009. In Australia, Street Library Australia operates along similar lines, while in Europe many public bookcases are registered via the Open Book Case project. The mapping project OpenStreetMap has a designated tag for registering the location types and more of public bookcases. ==Gallery== File:Norderney, Bücherschrank am Onnen-Visser-Platz -- 2016 -- 5436-42.jpg|Bookcase at Onnen-Visser-Platz, Norderney, Lower Saxony, Germany File:2017-08-17 15-45-47 microbibliotheque-giromagny.jpg|Street library, made with a telephone booth, in Giromagny, France File:Public Bookcase outside of Grace Episcopal Church in Madison WI.jpg|Public Bookcase outside of Grace Episcopal Church (Madison, Wisconsin) File:Pizza Hut themed Little Free Library in Gillette, Wyoming.jpg|A Pizza Hut-themed Little Free Library in Gillette, Wyoming File:NutzungÖffentlicherBücherschrankEssen.jpg|Browsing a public bookcase in Essen, Germany File:Innermost Gardens Free Swap Library.jpg|"Free Swap Lilliput Library" bookcase in Wellington, New Zealand File:Wippra_04.jpg|"Book Tower" in Wippra, Germany ==See also== * Book sales club * Book swapping * Give-away shop * Community fridge * Little Free Libraries == References == ==External links== * [https://delivrez.syrd.fr Free application] Delivrez is a participative & free project, also available for android platform * List of public bookcases on German Wikipedia * [https://web.archive.org/web/20191011010649/https://openbookcase.org/map A subset of Public bookcases presented on a map] as part of the OpenBookCase.org project (archived 11 October 2019) * [https://book-exchange.zottelig.ch Public bookcases map] A map with public bookcases for book exchange. The map is based on OpenStreetMap data. Category:Book swapping Bookcase Category:Types of library Category:1990s introductions | Öffentlicher Bücherschrank | mini|hochkant|Öffentlicher Bücherschrank in [[Bonn (seit 2003)]] mini|hochkant|Begehbarer Bücherschrank in München, Stadtteil [[Au-Haidhausen]] Ein '''öffentlicher Bücherschrank''', auch '''Bücherbox''' oder '''Bücherzelle''', ist ein Schrank, eine ehemalige Telefonzelle oder eine kleine Hütte mit Büchern, der dazu dient, Bücher kostenlos, anonym und ohne Formalitäten zum Tausch oder zur Mitnahme anzubieten; zumeist im öffentlichen Raum. In Innenräumen von öffentlichen Einrichtungen, gewerblichen oder kirchlichen Gebäuden, sowie in Schenk- bzw. Umsonstläden stehen die zur kostenlosen Entnahme oder zum Tausch vorgesehenen Bücher zumeist in separaten Bereichen, die in der Regel nur zu bestimmten Zeiten zugänglich sind. == Entstehung und Idee == Ähnlich der Idee zum Bookcrossing entwickelte sich in den 1990er Jahren der Gedanke, Bücherschränke zu etablieren, die jederzeit und öffentlich zugänglich sein sollten, um den Austausch von Literatur zu unterstützen.Martin Ragg: reticon-Report, 2. April 2006 Ausgehend von Installationen als künstlerischem Akt (ab 1991 durch das Aktionskünstler-Duo Clegg & Guttmann, erstmals in Graz, auch in Mainz[http://offsite.kulturserver-graz.at/projekte/242 Kulturserver Graz]Rolf Dörlamm: [http://www.offenebibliothek.de/index.php?page=goethes+%22faust%22+neben+asterix+abenteuer ''Offene Bibliothek''.] Mainzer Allgemeine, Juni 1994) wurden Ende der 1990er Jahre erste Bücherschränke zur Nutzung als „kostenlose Freiluft-Bibliothek“ in Darmstadt und Hannover realisiert, wobei es 2013 bereits 31 Bücherschränke allein im Stadtgebiet Hannover gab.[http://www.haz.de/Hannover/Aus-den-Stadtteilen/Nord/Der-Erfinder-der-Buecherschraenke-arbeitet-beim-Werkstatt-Treff ''Der Erfinder der Bücherschränke arbeitet beim Werkstatt-Treff''.] In: ''HAZ.de'', 3. November 2012 Seitdem 2002 der Entwurf der Designerin und Bühnenbildnerin Trixy Royeck, damals Innenarchitekturstudentin in Mainz, im Rahmen eines Wettbewerbes der Bürgerstiftung Bonn prämiert wurde, findet das Konzept zahlreiche Nachahmer.[http://www.stadtentwicklung.berlin.de/aktuell/pressebox/archiv_volltext.shtml?arch_0806/nachricht3102.html ''‚Bücherwald’- erstes öffentliches Bücherregal im Berliner Straßenraum''.] Presseerklärung. Berliner Senatsverwaltung für Stadtentwicklung, 27. Juni 2008 Der Kölner Architekt Hans-Jürgen Greve entwarf auf Grundlage von Trixy Royecks Bücherschrank ein eigenes Modell (BOKX) aus Stahl und Acrylglas, das für Außenbereiche optimiert ist. Diese BOKX -Bücherschränke vertreibt er über die urbanlife eG, die nach eigenen Angaben Hauptproduzent offener Bücherschränke in Europa ist. 390 dieser wetterfesten Stahlschränke stehen in Deutschland. In Hamburg gibt es rollende Bücherregale in 100 Linienbussen der VHH, wo ebenfalls Bücher eingestellt oder entnommen werden können. In: ''vhhpvg.de'' Auch in Österreich wurde in Wien im Februar sowie im Juni 2010 ein öffentlicher Bücherschrank eröffnet. In Salzburg wurden 2012 zwei wetterfeste, rund um die Uhr geöffnete „Büchertankstellen“ in ausgedienten Telefonzellen errichtet und im ersten Jahr 10.000 Bücher getauscht.Literaturhaus Salzburg In Graz gibt es mittlerweile mehr als 90 offene Bücherregale, teils in Telefonzellen, vor Hauseingängen, in Nachbarschaftszentren und Lokalen.[https://nachhaltig-in-graz.at/offene-buecherregale/ ''Offene Bücherregale.''] Nachhaltig in Graz In Basel, wo in Cafés und Treffpunkten bereits öffentliche Bücherregale[http://www.öffentliche-bücherregale.ch/ Öffentliche Bücherregale.ch] eingerichtet sind, steht seit Juni 2011 der erste öffentliche Bücherschrank der Schweiz.[http://3landinfo.blogspot.com/2011/06/dies-das-ein-neuer-bucherschrank.html ''dies & das & ein neuer Bücherschrank.''] In: ''3landinfo.blogspot.com'' Gefördert und finanziert durch unterschiedliche Träger entstehen seitdem speziell gebaute oder umgestaltete, wetterfeste Bücherschränke. In diese kann jeder Bürger seine Bücher einstellen, um sie anderen Lesern anzubieten. Man darf jederzeit Bücher entnehmen und diese zum Lesen mitnehmen; ob man sie zurückbringt, behält, tauscht oder nicht, entscheidet jeder Nutzer selbst. Als Träger und Finanziers fungieren u. a. Privatpersonen, Stiftungen, Lions-Clubs, Bürgervereine und ähnliche Organisationen; in Jülich existiert hierzu beispielsweise ein „Offener Bücherschrank e. V.“[http://www.das-juelicht.de/nachrichten/artikel/10465.php Das JüLichT: ''Jülich ganz „sozial“.''] In: ''das-juelicht.de'', 2. September 2010 == Nutzung und Akzeptanz == An zentral gelegenen Orten, die leicht erreichbar sind und genügend Zulauf haben, werden die öffentlichen Bücherschränke zumeist schnell akzeptiert und gerne genutzt. Der Gefahr von Vandalismusschäden, wie sie in einzelnen Fällen vorgekommen sind, kann in der Regel durch so genannte „Bücherschrankpaten“ begegnet werden, die dem Zustand der Bücherschränke beständige Aufmerksamkeit widmen und den Bestand pflegen. Die Akzeptanz, Motivation und die Nutzerstruktur von öffentlichen Bücherschränken wurde im Jahr 2008 beispielhaft durch eine Studie der landwirtschaftlichen Fakultät/Professur für Haushalts- und Konsumökonomik der Universität Bonn erforscht.Kerstin Hilt, Sandra Bichler, Olga Reger, Michael-Burkhard Piorkowsky: [http://www.huk.uni-bonn.de/pdf-dateien/bonner-buecherschrank-artikel ''Der „Poppelsdorfer“ Bücherschrank – Ein merkwürdiges Versorgungssystem – Kurzfassung der Ergebnisse des Projekts „Das Nutzungsverhalten am Poppelsdorfer Bücherschrank“.''] 18. Januar 1011 (PDF)Ulrike Klopp: [https://www.uni-bonn.de/die-universitaet/publikationen/forsch/archiv/forsch-2-april-2009/lernen_und_lehren.pdf#page=4 ''Bonner „Gemeinschaftsmöbel“ – Studienobjekt: Offener Bücherschrank als soziales System.''] In: ''forsch/Bonner Universitäts-Nachrichten'', 2/2009, S. 27 (PDF) Dabei wurde festgestellt, dass sich das System als bemerkenswerte Alternative zum klassischen Buchhandel entwickelt habe. Man könne jedoch nicht von einer klassischen Tauschbörse sprechen, sondern von einer freiwilligen Übertragung. Die Befragung der Benutzer brachte hervor, dass die regelmäßige Nutzung beispielhaft sein könnte und ähnliche Versorgungssysteme für andere Waren erwünscht seien. Aufgrund der guten Akzeptanz dieser Idee ist eine rasche Verbreitung von öffentlichen Bücherschränken in Deutschland festzustellen. Eine strapazierfähige und wetterfeste Bauweise fördert die dauerhafte Nutzbarkeit.Bettina Köhl: [http://www.general-anzeiger-bonn.de/bonn/Ein-Schrank-für-ausgesetzte-Bücher-article185546.html ''Ein Schrank für ausgesetzte Bücher – Die Bürgerstiftung Bonn eröffnet in den kommenden Tagen zwei weitere Freiluft-Bibliotheken.''] In: ''General-Anzeiger (Bonn)'', 20. November 2008 Zur Feier des zehnjährigen Jubiläums der Bürgerstiftung Bonn forderte diese – mit Unterstützung der privaten Alanus-Kunsthochschule – die Nutzer der öffentlichen Bücherschränke 2012 auf, ihre persönlichen Geschichten für und über den Bücherschrank an verschiedenen Bonner Standorten zu erzählen. Die hieraus entstandenen und teilweise prämierten Beiträge wurden zusammengefasst und veröffentlicht.[http://www.buergerstiftung-bonn.de/fileadmin/bue-2016-template/downloads/pdf/Buecherschrankgeschichten-Buergerstiftung_Bonn.pdf ''Ihre Geschichten für den Bücherschrank – Zum 10. Geburtstag der Bürgerstiftung Bonn.''] Website der Bürgerstiftung Bonn (PDF) Im Essener Stadtteil Margarethenhöhe entspann sich 2021 eine Debatte, inwiefern es sinnvoll sei, die in den dortigen öffentlichen Bücherschrank eingestellten Bücher mit einem Stempelaufdruck gegen übermäßige Entnahme und Weiterverkauf zu schützen.Vgl. Oliver Zöllner: Plünderung oder Sharing? Analyse eines moralisierten Diskurses im digitalen Raum und die Frage der Wiederverwendung von materiellen Gütern. In: Petra Grimm et al. (Hrsg.): [https://www.steiner-verlag.de/Medien-Ethik-Digitalisierung/9783515135993 ''Medien – Ethik – Digitalisierung. Aktuelle Herausforderungen (Reihe Medienethik | Digitale Ethik, Band 20)'']. Stuttgart: Franz Steiner Verlag, 2023, S. 109–133. == Varianten == mini|hochkant|30 Jahre alte Telefonzelle als wetterfeste Bücherzelle in [[Trins]] mini|hochkant|Leserinnen an einem Bücherschrank in [[Essen]] mini|In klein(st)en Orten tut's auch ein Kühlschrank: [[Oister Bookschapp]] mini|hochkant|Bücherturm in einem früheren [[Transformatorenstation|Trafohäuschen in Holtensen]] Eine abgewandelte Version des klassischen Bücherschranks befindet sich in Oerlinghausen, den der Förderverein der Stadtbibliothek gemeinsam mit der Projektgruppe „Zusammenleben / Soziales / Kultur“ der lokalen Agenda 21 am Simonsplatz eingerichtet hat. Der Bücherschrank kann bei Bedarf mit Büchern aus der sogenannten „Büchertauschbörse“ bestückt werden. Die kostenlose und öffentliche Tauschbörse findet seit 2007 jeden Samstagvormittag im Dietrich-Bonhoeffer-Haus in Oerlinghausen-Süd statt und funktioniert ähnlich wie ein Bücherschrank, ist aber größer und zeitlich eingeschränkt. Im Magdeburger Stadtteil Salbke entstand mit dem Lesezeichen Salbke ein ungewöhnlich großes, auch städtebauliche Aufgaben erfüllendes Bauwerk, welches Träger mehrerer kleiner, frei zugänglicher Büchervitrinen ist. In einem benachbarten Ladengeschäft hält der örtliche Bürgerverein nach dem Prinzip der öffentlichen Bücherschränke mehr als 10.000 Bücher zu ehrenamtlich abgesicherten Öffnungszeiten bereit. In Marburg gibt es einen öffentlichen Bücherschrank, integriert in ein Café. Die Marburger Stadtbücherei ist dazu übergegangen, aussortierte Bücher statt – wie früher – in aufwändigen Ramsch-Veranstaltungen in einem Schrank zum kostenfreien Mitnehmen anzubieten. Diese Variante von öffentlichen Bücherschränken funktioniert offensichtlich durch den laufenden Betrieb und die soziale Kontrolle der Benutzer. In dem geschützten Raum bedarf es keiner Patenschaft und es gibt keine Probleme mit dem Wetterschutz. Auch im baden-württembergischen Münsingen stehen in einem integrativen Gastronomiebetrieb, einer Begegnungsstätte, rund 5.000 Bücher zum kostenfreien Tauschen und Mitnehmen bereit. Es umfasst zudem ein Tauschregal für CDs sowie Gesellschaftsspiele. In Frankfurt (Oder) befindet sich seit November 2013 ein öffentliches Bücherregal im „Kunst&KulturWagen“, bei dem es sich um einen umgebauten Wohnwagen des Typs QEK Junior handelt. Das Modell 02 der BOKX-Bücherschränke nach Hans-Jürgen Greve verfügt an einigen Standorten außerdem über eine zusätzliche Kunstvitrine. Diese wird als Ausstellungsfläche für Kunst, andernorts auch als eine Art „schwarzes Brett“ für das Stadtviertel, genutzt. In Münchner Stadtteil Au gibt es seit April 2017 einen begehbaren Bücherschrank, gebaut im Stil eines Gartengeräteschuppens. Initiiert wurde die Bücherhütte von Mitgliedern des Bezirksausschusses von Au-Haidhausen, mit Unterstützung der Pfarrei Maria-Hilf, auf deren Grundstück in einer Nische an der Straße die Bücherhütte platziert ist. In Eltville am Rhein sowie im Ortsteil Hattenheim stehen jeweils Bücherwagen am Flussufer. Das Prinzip ist ebenfalls ein Tag und Nacht geöffneter Bücherstand. Es sind Anhängerwagen mit Regalen. Anders ist, dass die Nutzer aufgefordert sind, für eine Initiative in Burkina Faso zu spenden, die Brillen davon kaufen. Die Betreuer der Bücherwagen kümmern sich um den Bestand und leiten auch die Spendengelder weiter. In der Nähe des Dortmunder Hafens gibt es ein allgemeines Tauschregal, das auch Bücher enthält. Seit etwa 2011 etablieren sich in vielen Orten zunehmend ausgediente Telefonzellenhäuschen als optimaler Aufbewahrungsort für zu tauschende Bücher, sowohl von der Größe als auch vom sicheren Schutz vor Wind und Wetter. Andere Orte, wie Holtensen und Wippra, haben alte Trafotürme zu Bücherhäusern ausgebaut. == Listen von Bücherschränken == Eine Übersicht öffentlicher Bücherschränke befindet sich in der Liste öffentlicher Bücherschränke. Für die deutschsprachigen Länder, siehe: * Liste öffentlicher Bücherschränke in Deutschland * Liste öffentlicher Bücherschränke in Österreich * Liste öffentlicher Bücherschränke in der Schweiz == Apps zu Öffentlichen Bücherschränken == * Karten öffentlicher Bücherschränke bietet für Smartphones die ''Buchschrankfinder'' App.[https://www.heise.de/newsticker/meldung/BuchschrankFinder-App-findet-oeffentliche-Buecherschraenke-3727238.html Heise Online: BuchschrankFinder: App findet öffentliche Bücherschränke.] == Siehe auch == * Bookcrossing * Booksharing * Freebox / Givebox / Schenkladen / Umsonstladen * Freeganismus * Konsumverweigerung * Schenkökonomie / Umsonstökonomie * Wiederverwendung * Zero Waste == Weblinks == * [http://www.lesestunden.de/karte-oeffentlicher-buechertauschschraenke/ lesestunden.de] – kartenbasiertes Verzeichnis öffentlicher Bücherschränke mit dazugehöriger [http://www.lesestunden.de/buchschrankfinder-android-app/ Android App] * [http://openbookcase.de/ OpenBookCase.de] – kartenbasiertes Verzeichnis öffentlicher Bücherschränke und Giveboxen * [http://www.tauschgnom.de/offene-buecherschraenke Tauschgnom.de] – Verzeichnis öffentlicher Bücherschränke * [https://book-exchange.zottelig.ch/de Öffentliche Bücherschränke auf einer Landkarte Mitteleuropas.] Die Karte basiert auf OpenStreetMap-Daten. * [https://Bücherschränke.vonmorgen.org Bücherschränke] auf der kartevonmorgen.org == Einzelnachweise == Kategorie:Bibliothekstyp Kategorie:Hobby Kategorie:Soziale Innovation Kategorie:Abfallvermeidung |