text
stringlengths
218
19.8k
summary
stringlengths
17
968
Ce "Tandem" - nom de l'opus, d'ailleurs - n'a jamais été là où on l'attend. "On n'aime ni les codes ni les étiquettes, et on entend souvent +mais je ne comprend pas, vous faites de la chanson? Vous travaillez avec des rappeurs ? Vous faites quoi au juste?", sourit Emilie Satt, aux côtés de Jean-Karl Lucas, couple à la scène et à la ville rencontré par l'AFP. "On nous dit +vous ne venez pas d'une cité, mais vous n'êtes pas hyper-hype non plus+ (rires). On est plein de choses, dans notre carrière, on a travaillé avec Kery James, on a fait l'Eurovision..." commence-t-il. "... Et on a travaillé avec Line Renaud et aussi La Fouine, c'est une richesse", complète-t-elle, ventre arrondi dans l'attente d'un heureux évènement. Cette diversité nourrit un album plantureux de 25 titres (sorti vendredi chez Low wood/Play Two/Warner). Un beau kaléidoscope de la scène française actuelle, avec les participations de Jérémy Frérot, Claudio Capeo, Black M ou encore Hatik. - "Oser" -"Madame Monsieur, ils ont ce côté grand public, pop, variété, mais ils ont aussi cette spécificité dans leur +prod+, leur son, cette teinte de musique urbaine, même si je n'aime pas beaucoup ce mot, +urbain+, car ça voudrait dire qu'on n'écoute pas Aya Nakamura dans les campagnes (rires), il faudra que je trouve autre chose (rires)", commente d'ailleurs pour l'AFP Hatik. La sensation rap du moment - entre le carton de son disque "Chaise Pliante" et son premier rôle salué dans la série "Validé" - pose son flow sur "Amore", titre au parfum de vendetta.Pour autant, "Tandem" conserve la patte Madame Monsieur du début à la fin. "Le risque était de se perdre, mais on a gardé notre couleur pop avec une touche d'urbain", acquiesce Jean-Karl. "A chaque chanson, il y a un invité, qui n'est pas venu juste chanter une heure avec nous, sinon ça aurait sonné comme une compil'", abonde Emilie. "Là, on a vraiment invité des gens pour nous bousculer, pour les bousculer eux, pour se mettre à nu, partir de zéro, oser, essayer ensemble et ils ont tous joué le jeu", se félicite-t-elle.- "Gonflé" -Sur "Zéro", morceau sur le harcèlement de rue, Emilie s'inspire de son "expérience en tant que nana, qui est celle de toutes les nanas du monde" et sa voix entre en collision avec celle de Lord Esperanza. "Qui m'a dit très rapidement, +moi ce qui m'intéresse plus, c'est de me mettre dans la peau de ce gars, le prédateur+, ce qui est assez gonflé", souffle-t-elle. Pour Madame Monsieur, le challenge n'était pas de co-écrire avec des rappeurs, chose qu'ils ont fait assez rapidement dans leurs parcours avec Youssoupha ou S.Pri Noir. Mais c'était plutôt de se frotter à des artistes comme Boulevard Des Airs ou Kyo. "Kyo, on les a un peu travaillés au corps pour qu'ils acceptent", rigole Emilie. "On s'est croisés à un concert caritatif dans le sud, à Juan-les-Pins, le jour de la demi-finale du Mondial de foot France-Belgique, se souvient Jean-Karl. On était dans un van, fébriles. +T'es stressé pour le concert toi? Non? Pour le foot alors? Moi aussi+ (rires)". "Quand on est rentrés à Paris, je les ai rappelés en leur disant +puisqu'on a partagé ce moment, maintenant il faut qu'on fasse de la musique+, développe-t-il. L'important c'est de bien s'entendre humainement". "Attention les gens, si on vous aime, on va vous demander de chanter avec nous", conclut-elle dans un éclat de rires.
Qui peut chanter aussi bien avec Christophe Willem que Kalash Criminel ? Le duo Madame Monsieur, popularisé par l'Eurovision-2018, réussit sans peine le grand écart dans un double-album tout en collaborations et chansons originales.
Une fonctionnaire de police a tuée par un collègue, dimanche 10 mars, à Paris. Le drame est survenu dans les locaux de la police judiciaire, à proximité du palais de justice dans le XVIIe arrondissement de la capitale. Le suspect, qui a tiré avec son arme de service, a été placé en garde à vue, a-t-on appris de sources concordantes.Le suspect "se serait amusé" avec l'armeSelon une source syndicale, il s'agirait d'un tir accidentel. Le suspect, un adjoint de sécurité, se serait amusé avec une arme et aurait tiré accidentellement sur sa collègue, une gardienne de la paix, la blessant mortellement à la tête. Le parquet de Paris a saisi l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), la "police des polices".
Une policière a été tuée par un collègue dans les locaux de la police judiciaire, à Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête, le tir serait accidentel.
Alors que la mobilisation des "gilets jaunes" dure depuis cinq mois, BFMTV a diffusé lundi soir 8 avril une enquête intitulée "Police : au cœur du chaos". La chaîne revient notamment sur l'acte III de la mobilisation, qui s'est déroulé le 1er décembre dernier. Une journée d'action particulièrement violente, marquée par le saccage des Champs-Élysées et notamment de l'Arc de Triomphe. Le documentaire consacre également un chapitre sur la polémique des violences policières. La chaîne revient notamment sur l'épisode des "gilets jaunes" matraqués par des CRS dans le Burger King de l'avenue de Wagram à Paris, à proximité du rond-point de la place de l'Étoile. À l'époque une vidéo postée sur Youtube par l'agence Hors-Zone Press avait fait beaucoup de bruit. Devant les caméras de BFMTV, le colonel de gendarmerie Michael Di Meo, qui commandait ce jour là les gendarmes mobiles dans la capitale, l'affirme : "Ce sont des violences policières". La colère des policiersUne déclaration qui a fait réagir le directeur général de la Police nationale, Éric Morvan. "'Violences policières' suggère un système, sciemment organisé. C'est évidemment faux", a-t-il dénoncé sur Twitter. "S'il y a fautes ou manquements à la déontologie, justice et inspections interviennent et sanctionnent. J'appelle certains commentateurs, fussent-ils gendarmes, à respecter le temps des enquêtes", poursuit-il.Le syndicat de policiers Synergie-Officiers est également monté au créneau. Dans un tract, le syndicat déplore "une stratégie de dénigrement de la part de la gendarmerie", qui "devient systématique en l'absence de réaction des plus hautes autorités". Il exige une condamnation de ces propos par le ministère de l'Intérieur lui-même, en plus d'un "rappel à l'ordre" de la gendarmerie, "qui n'est pas la directrice de conscience des policiers".Patrice Ribeiro, le patron du syndicat Synergie a estimé au micro de France Inter que c'était "scandaleux" qu'un colonel de gendarmerie prononce une telle "sentence morale". "Nous n'avons pas de leçon à recevoir des gendarmes", a-t-il assuré. La gendarmerie nationale temporiseDu côté de la gendarmerie nationale, l'heure est à l'apaisement. "Face à toute plainte, seules les inspections enquêtrices et la justice saisies établiront les responsabilités. Rien ne saurait opposer nos deux forces", a assuré son directeur Richard Lizurey, dans un tweet posté par la porte-parole."La réponse des policiers et gendarmes est toujours proportionnée", a de son côté affirmé le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez, invité à débattre sur le plateau de BFMTV après la diffusion du documentaire.
Devant les caméras de BFMTV, le colonel de gendarmerie Michael Di Meo a dénoncé des "violences policières" en marge de la mobilisation du 1er décembre des "gilets jaunes". Le syndicat de policiers Synergie-Officiers exige une condamnation de ces propos par le ministère de l'Intérieur lui-même.
La thèse du suicide est privilégiée.Samedi 23 décembre, en fin d'après-midi, une scène d'horreur s'est déroulée à Colombes. Un père a retrouvé le corps sans vie de son fils dans son congélateur, selon une information révélée par Le Point. La victime était âgée de 41 ans et traité pour une maladie psychiatrique. Venu lui rendre visite et vérifier son état, le père a découvert son enfant recroquevillé dans le congélateur, dont la porte avait été laissée ouverte. Sur place, la police n'a constaté aucune trace d'effraction dans l'appartement. Selon les premières constatations, la victime n'aurait subi aucune agression, ce qui tendrait à confirmer la thèse du suicide. L'homme aurait ingéré une grande quantité de médicaments avant de s'installer dans le congélateur pour se donner la mort, selon les enquêteurs.
La terrible découverte a eu lieu samedi après-midi au domicile de la victime, à Colombes dans les Hauts-de-Seine. L'homme, âgé de 41 ans, souffrait de troubles psychiatriques.
Il s'agit d'un trou noir stellaire, issu de l'effondrement d'une étoile massive sur elle-même, gros comme au moins quatre fois le Soleil. Contrairement aux trous noirs supermassifs, celui-ci est "silencieux" car il "n'interagit pas violemment avec son environnement" (il n'absorbe pas de matière): il est donc "vraiment noir" et caché dans le système stellaire "HR 6819", précise l'ESO dans un communiqué.L'équipe de l'ESO s'était intéressée au départ à HR 6819 en tant que système d'étoiles binaires, qui comprend une variété d'étoiles plus massives et brillantes que le Soleil. Grâce au spectrographe (instrument qui permet de mesurer la vitesse radiale d'un objet) "FEROS", situé à l'observatoire de La Silla (Chili), les astronomes se sont aperçus que l'une des deux étoiles bougeait plus vite que l'autre, et orbitait de manière inhabituelle, tous les quarante jours, autour d'un objet invisible.En étudiant cette trajectoire, ils ont pu détecter la présence du trou noir, et en calculer la masse. "Un objet invisible avec une masse d'au moins quatre fois le Soleil ne peut être qu'un trou noir", explique l'astrophysicien Thomas Rivinius, auteur principal de l'étude parue dans la revue Astronomy & Astrophysics. "Ce système stellaire contient le trou noir le plus proche de la Terre que l'on connaît", souligne-t-il."Nous avons été totalement surpris quand nous avons réalisé qu'il s'agissait du premier système stellaire visible à l'oeil nu avec un trou noir ", complète Petr Hadrava, de l'Académie des sciences de Prague, co-auteur de l'étude. Pour l'heure, rappelle l'étude, seuls deux douzaines de trous noirs ont été détectés dans notre galaxie, qui comprend en son centre un trou noir supermassif. "On connaît peu de trous noirs stellaires dans la Voie lactée, mais on pense qu'il y en a énormément, car ce sont des produits naturels de l'évolution des étoiles massives", commente Pierre Kervella, astronome de l'Observatoire de Paris - PSL, interrogé par l'AFP."Tant qu'ils sont calmes, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'accrétion de matière, ces objets sont difficiles à détecter. S'ils ne sont pas dans un système, on ne peut les voir", poursuit-il.Le trou noir de HR 6819 a pu ainsi être détecté via "l'attraction gravitationnelle qu'il imprime à l'étoile", décrypte l'astronome, selon lequel cette étude est une "brique supplémentaire pour comprendre les sources d'ondes gravitationnelles", détectées en 2016.L'objet découvert se situe à 1.000 années-lumière (plusieurs dizaines de millions de milliards de kilomètres), soit "à peu près 200 fois plus loin que l'étoile la plus proche de nous, Alpha du Centaure; ce qui, à l'échelle stellaire, n'est pas loin", analyse Pierre Kervella.
"Seulement" 1.000 années-lumière nous en séparent: des astronomes de l'Observatoire européen austral (ESO) ont découvert un nouveau trou noir, le plus proche de la Terre jamais détecté, situé dans un système stellaire visible à l'oeil nu, selon une étude publiée mercredi.
Après le décès d'un jeune homme de 26 ans lors d'une course-poursuite avec la police à Paris, la famille du suspect a fait part de sa "colère" et a annoncé avoir déposé une plainte auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a rapporté Le Parisien mercredi 15 août."Nous sommes bien sûr en colère. Nous avons une haine sans nom". Le père du jeune homme estime que le policier est responsable du décès de son fils. "Ça aurait pu se passer autrement, à plusieurs reprises, ce policier s'est retrouvé à hauteur de la voiture. Il aurait pu relever la plaque d'immatriculation et venir le chercher à la maison", a-t-il estimé auprès du Parisien. Il a déposé plainte auprès de l'IGPN, la "police des polices", pour homicide volontaire.Le jeune homme qui habitait avec ses parents à Draveil, en Essonne, était connu des services de police, notamment pour des délits routiers qui lui avaient valu une annulation de permis de conduire. "Il devait le repasser, a confié sa sœur. (...) À cause de ce policier, j'ai perdu une partie de moi. Avec mes parents, on voulait qu'il aille de l'avant, arrêter d'avoir des problèmes avec la police." "Il avait environ une vingtaine de faits à son actif, a déclaré à BFMTV un policier du syndicat Unité SGP Police. Toujours des faits de délinquance routière -refus d'obtempérer, défaut de permis de conduire, conduite malgré une annulation du permis de conduire-. Et mes collègues du 91 qui l'ont connu, ont dit : 'Malheureusement c'était un dingue du volant, et un jour ou l'autre ça allait se terminer comme ça'." "Romain était quelqu'un d'aimant, toujours là pour sa famille. Il était toujours de bon conseil", insiste sa sœur. Pourtant, "pour le moment, je ne pourrais pas vraiment être en colère, car je ne connais pas les faits", a-t-elle précisé.Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme qui conduisait sans permis avait refusé de se soumettre à un contrôle de police dans un quartier proche des Halles, dans le centre de la capitale, et avait pris la fuite, a rapporté à l'AFP une source proche de l'enquête. Le fonctionnaire de police est alors monté à l'arrière du scooter d'un particulier, et tous deux ont pris la voiture en chasse, selon cette source."Le fuyard a pris tous les risques, y compris des rues en sens inverse et s'est finalement retrouvé bloqué. Le policier est alors descendu et l'a sommé d'obtempérer. Mais quand le véhicule a fait marche arrière et a percuté le scooter, le fonctionnaire a tiré un coup de feu", a-t-elle ajouté.Le policier mis en cause était toujours en garde à vue jeudi matin.
Le jeune homme a été tué par le tir d'un policier après une course-poursuite dans les rues de la capitale.
Après Xavier Bertrand, Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin, Les Républicains (LR) ont perdu mercredi soir une autre figure de leur branche modérée. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé qu'elle quittait le parti, une décision prise au lendemain de la débâcle du parti aux élections européennes. L'épisode illustre l'ampleur d'une crise entamée au lendemain de la défaite de François Fillon à la présidentielle 2017, après le départ de certaines de ses figures auprès d'Emmanuel Macron. Un sondage* Odoxa/dentsu consulting pour Le Figaro et Franceinfo publié jeudi 6 juin, réalisé avant l'annonce du départ de Mme Pécresse, prouve l'étendue de cette crise : plus de la moitié des Français (54%) pensent que LR risque de disparaître. Dans le détail, 42% répondent "oui, probablement" à la question de savoir si LR risque de disparaître, 12% "oui, certainement".Les sympathisants de droite hors Rassemblement national sont un peu plus optimistes pour LR, 39% d'entre eux seulement pensant que le parti risque de disparaître.Bertrand, Sarkozy et Baroin, le trio gagnantInterrogés sur celui ou celle qui ferait un bon président pour le parti, quelques jours après la démission de Laurent Wauquiez, les sondés placent en tête le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (36%), l'ancien président Nicolas Sarkozy (34%) et François Baroin (33%). Valérie Pécresse recueille 27% des voix. Auprès des sympathisants de droite hors RN, François Baroin est celui qui recueille la plus grande approbation (66%), devant Nicolas Sarkozy (64%), Xavier Bertrand (58%) et Valérie Pécresse (35%).Quelqu'il soit, le prochain président du parti, qui sera élu en octobre, devra faire en sorte de s'imposer face à la majorité. Six sympathisants de droite sur 10 attendent en effet une opposition claire du parti à Emmanuel Macron*Enquête réalisée par internet le 5 juin 2019 auprès d'un échantillon de 1.005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Un sondage Odoxa/dentsu consulting pour Le Figaro et Franceinfo révèle que les Français ne sont pas très optimistes pour l'avenir des Républicains.
Soulagés de pouvoir de ressortir dans les rues depuis samedi, pour des promenades ou des séances de sport individuel, les Espagnols peuvent aussi désormais dompter leurs chevelures endiablées par sept semaines de confinement strict. Mais chacun doit prendre rendez-vous au préalable. Et la règle est d'un coiffeur par client. A Barcelone, dans le quartier ouvrier de la Sagrera, la plupart des gérants de commerces et restaurants ont gardé le rideau baissé.Mais pas Conchi Navarro, 56 ans, qui déjà applique de la teinture sur une chevelure, en respirant à travers un masque, ce qui embue légèrement ses lunettes. "Nous travaillons avec nervosité, pour appliquer strictement le protocole, respecter les mesures de protection, dit-elle. Mais il est important de montrer qu'on fait ça bien, pour que le client n'ait pas peur et revienne se couper les cheveux".Au moins deux mètres de distance doivent séparer les clients et les ustensiles sont jetés ou désinfectés après usage.L'Espagne, l'un des pays les plus endeuillés par la pandémie avec plus de 25.000 morts, a rapporté lundi 164 décès en 24 heures, soit le même bilan quotidien que la veille, loin des 950 atteints au plus fort d'avril. Le nombre de nouvelles contagions est de 545 en un jour, le plus bas depuis le 14 mars, quand l'état d'alerte avait été décrété et l'un des confinements les plus sévères du monde imposé. Le pays poursuit donc un déconfinement très progressif. Lundi, des millions de masques chirurgicaux ont été distribués à l'entrée des métros et gares, car cette fois "le port du masque est obligatoire pour tous les usagers" des transports publics, rappelle un message diffusé dans le métro de Madrid.A la station Puerta del Sol, des policiers municipaux tendent un masque à tous les voyageurs, même ceux qui en portent déjà un, et leur recommandent de bien le placer "sur le nez". "Il commence à y avoir plus de monde (dans le métro). Jusqu'à présent, je n'avais pas vu les gens avec des masques, aujourd'hui, si", relève Cristina Jiménez, une employée d'une maison de changes de 31 ans, disant n'avoir jamais cessé de travailler, quand la majeure partie des 47 millions d'Espagnols restent confinés à domicile, poussés au télétravail.Eduardo Esquibel, technicien en radiographie, part, lui, prendre sa garde dans un hôpital de Madrid. Sa crainte, c'est "que les gens n'aient pas conscience de la situation" et provoquent un fort regain de l'épidémie.- Terrasses sans touriste -Autour du salon de coiffure de Conchi à Barcelone, la plupart des boutiques et des bars, qui peuvent accepter des commandes à emporter, restent fermés. La mercerie de Rosario Montalvo fait exception. Les appels de quelques-unes de ses clientes fidèles l'ont amenée à relever le rideau.Mais "ce système de rendez-vous, pour un commerce comme le mien, c'est de la blague", selon elle. "Les gens prendront rendez-vous pour le salon de coiffure, mais pas pour acheter des rubans, des fils ou des boutons", ajoute Rosario, parmi les bobines de fils de toutes les couleurs alignées sur ses murs.Cependant, quelques rares territoires d'Espagne en sont déjà à la phase de déconfinement suivante. Telle Formentera aux Baléares, une des quatre îles espagnoles où les terrasses et les bars sont autorisés à rouvrir, avec un nombre de clients limité.Mais cette petite île méditerranéenne de 12.000 habitants, réputée pour ses criques aux eaux turquoises, reste fermée aux visiteurs et aux touristes qui sont sa principale source de revenus."Nous n'avons toujours pas ouvert et on tardera à le faire. Sans tourisme, seul un tout petit nombre de restaurants peut fonctionner", explique par téléphone Nico Ampico, un restaurateur italien de 34 ans, qui gère deux établissements.
"La normalité-normalité n'est pas encore revenue", admet Conchi Navarro, coiffeuse de Barcelone, en rouvrant son salon lundi, avec d'infinies précautions. En Espagne, de petits commerces rouvrent prudemment leurs portes, alors que l'épidémie de coronavirus ralentit.
Un petit passage et puis s'en va. La longue attente vécue par des centaines de milliers de supporters de l'équipe de France, venus sur les Champs-Élysées pour remercier les Bleus, s'est terminée pour beaucoup sur un sentiment de frustration. Rassemblés pour certains depuis la fin de la matinée, les fans de Griezmann, Pogba et consorts ont vu, ou tenté de voir dans une marée de bras et de téléphones tendus vers le ciel, le bus à impériale de l'équipe de France descendre le couloir sécurisé des Champs-Elysées, trop vite au goût de nombreux spectateurs.Le précédent de 98Arrivés à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle avec près d'une heure de retard sur le programme initial, les Bleus ont été pris par l'agenda serré imposé par les honneurs dus aux nouveaux champions du monde, au risque de décevoir la foule massée pour les accueillir. 20 ans plus tôt, presque jour pour jour, les vainqueurs de la Coupe du monde avaient eux aussi descendu les Champs-Elysées sur un bus à impériale, mais dans des circonstances bien différentes. La parade de Zidane et ses coéquipiers, avait duré près de 4 heures... contre 12 minutes montre en main pour leurs successeurs de 2018. Après ce passage "express", la journée de communion avec le public s'est achevée sur une fausse note : alors que des milliers de supporters avaient afflué place de la Concorde pour guetter l'apparition des Bleus aux fenêtres du palace du Crillon, ils ont vu leurs espoirs douchés. Les services de communication de l'équipe de France ont annoncé qu'aucune célébration collective, ni présentation de trophée ne serait faite.Exaspérés par l'attente et déçus, des supporters ont laissé éclater leur colère. Parmi eux, certains ont jeté des bouteilles sur les forces de l'ordre présentes, qui ont ensuite fait évacuer la célèbre place parisienne. "La dislocation du groupe France a eu lieu à la sortie de l'Elysée, les joueurs sont en vacances", a expliqué Philippe Tournon, chef de presse des Bleus, sans vouloir préciser où les joueurs avaient choisi de fêter leur victoire avec leurs proches.
Après le sacre, le retour triomphal : les Bleus ont célébré lundi 16 juillet leur titre de champion du monde sur les Champs-Élysées avec des centaines de milliers de personnes venues les acclamer, avant d'être reçus à l'Élysée. Les centaines milliers de supporters massés sur la "plus belle avenue du monde" puis place de la Concorde n'ont pu profiter de leurs champions que quelques secondes.
Le mouvement inédit de contestation du pouvoir de M. Loukachenko, qui dirige d'une main de fer le Bélarus depuis 1994, entre dans sa troisième semaine. Si le nombre des manifestants ne semble pas faiblir, le chef de l'Etat a multiplié les déclarations et mises en scène martiales, doublées d'une répression accrue."Nous sommes une majorité désormais. Une révolution pacifique est en cours. Ce n'est pas une révolution géopolitique (...) c'est une révolution démocratique", a lancé en anglais Mme Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie, au cours d'une réunion par visioconférence devant des élus du Parlement européen."Mon pays est en crise", a-t-elle déclaré, énumérant les arrestations, les disparitions et la mort de manifestants "au milieu de l'Europe".A son appel, environ 3.000 personnes se sont rassemblées dans le centre de Minsk mardi soir, tandis qu'environ 1.000 partisans de M. Loukachenko ont fait de même dans un autre endroit de Minsk. Des dizaines d'enseignants ont aussi manifesté devant le ministère de l'Education. "Je veux que les enfants de notre pays soient libres, que mes petits-enfants étudient ici et qu'ils reçoivent une éducation décente", a déclaré à l'AFP l'une des manifestantes, Diana, 58 ans. - "Négociations"-Mme Tikhanovskaïa avait qualifié plus tôt la manifestation du 23 août de "plus grande de l'histoire du Bélarus", jugeant que les "tentatives de répression violente" n'avaient "pas dissuadé, mais seulement renforcé la résolution de la Nation".Dimanche, quelque 100.000 personnes ont manifesté dans les rues de Minsk, comme elles l'avaient déjà fait le 16 août. Le mouvement de contestation a été déclenché par l'annonce des résultats de la présidentielle du 9 août, donnant M. Loukachenko gagnant avec 80% des voix et jugés frauduleux par l'opposition.Demandant "des élections libres et équitables", Mme Tikhanovskaïa dit être prête à "des négociations avec les autorités" et à "considérer la médiation d'organisations internationales", dans le respect de la "souveraineté du Bélarus".La Cour suprême a rejeté mardi sa requête de reconnaître les résultats de la présidentielle comme invalides.L'UE a pour sa part rejeté les résultats de l'élection et a promis des sanctions supplémentaires contre des responsables au pouvoir.Les dirigeants européens ont en outre exhorté Vladimir Poutine à faire pression sur Alexandre Loukachenko, dont il est un allié essentiel, afin de favoriser le dialogue avec l'opposition.Mais le Kremlin estime que la crise politique chez son voisin est une "affaire intérieure" et condamne les "tentatives d'ingérence". Mardi, Moscou a ainsi dénoncé les tentatives de la Lituanie "d'influencer la situation" chez son voisin.Le numéro 2 du département d'Etat américain Stephen Biegun a rencontré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à Moscou, après s'être entretenu mardi à Vilnius avec Mme Tikhanovskaïa, qu'il a trouvée "très impressionnante".M. Biegun a "condamné l'usage de la violence contre le peuple et exprimé son soutien à la souveraineté du Bélarus et au droit de son peuple à l'autodétermination", selon la porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis en Russie, Rebecca Ross. - Opposants et grévistes arrêtés -Mais Alexandre Loukachenko refuse de céder. Il a qualifié les protestataires de "rats", exhorté les forces de l'ordre à mettre fin aux "troubles" et l'armée à défendre les frontières. Il s'est affiché dimanche fusil d'assaut à la main, le jour de la manifestation monstre de l'opposition.Symbole de la pression qui s'accroît sur le mouvement de contestation, la lauréate du prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch est convoquée mercredi par les enquêteurs, en tant que membre du "conseil de coordination" formé par l'opposition pour organiser la transition du pouvoir.Mardi, Sergueï Dilevski, un membre de ce "conseil" et président du comité de grève d'une importante usine de Minsk, a été condamné à dix jours de détention en lien avec la manifestation non autorisée de dimanche et pour avoir "désobéi à un policier", selon l'opposition.Les autorités ont aussi rapporté l'arrestation de 20 employés de Grodno Azot, important producteur d'engrais.Une enquête criminelle a par ailleurs été ouverte sur la formation du "conseil" de l'opposition, accusé de "menacer la sécurité nationale".
La figure de proue de l'opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa, a proclamé mardi qu'une "révolution pacifique" était en cours dans son pays, malgré la répression des autorités visant à juguler le mouvement de protestation contre le président Alexandre Loukachenko.
5.342 détenus sont inscrits, un succès selon l'administration pénitentiaire.Un détenu en droit de voter sur cinq a fait les démarches lui permettant de participer aux élections européennes qui se tiendront le dimanche 26 mai. "Près de 10.000 d'entre eux -sur environ 55.000 ayant le droit de voter- ont effectué cette démarche", a expliqué l'administration pénitentiaire au HuffPost qui publie l'information. "Nous avons fait face à une vraie poussée citoyenne, c'est beaucoup plus que ce que nous avions anticipé", commente l'administration. Les détenus avaient jusqu'au 5 avril pour exprimer leur désir de participer au scrutin et en faire la demande. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a été chargé de vérifier que tous étaient bien inscrits sur les listes électorales. Au final, sur les 9.502 qui se sont manifestés, seuls 5.342 pourront effectivement voter aux élections européennes.Pour l'administration pénitentiaire, cette première expérience est déjà un succès : "Nous sommes persuadés que ce n'est qu'un début et que le nombre de détenus qui voteront en 2022 sera encore plus important."Procurations et permissions de sortieJusqu'à présent, les deux seules options s'offrant aux détenus pour participer à un scrutin étaient le vote par procuration et les permissions de sorties. Ces deux moyens n'étaient pas accessibles à tous. Le vote par procuration nécessite en effet de connaître un mandataire dans la ville de détention, quant aux permissions de sortie, elles sont rarement accordées pour ce motif. Ainsi, lors de l'élection présidentielle de 2017, seuls 1.000 détenus avaient voté, seuls sont les chiffres publiés par le HuffPost. Selon un sondage OpinionWay réalisé du 20 au 25 avril, la participation aux élections européennes est évaluée à 40,5%, en retrait par rapport au scrutin de 2014 (42,4%).
C'est une première. À l'occasion des élections européennes, les détenus de France vont pouvoir voter par correspondance à l'intérieur des prisons.
Son contenu aurait dû servir à commettre un braquage afin de financer la cavale.Armes longues, disqueuse, gilets pare-balles, cagoules... Les enquêteurs de la direction centrale de la police judiciaire ont découvert un vrai arsenal de braqueurs dans ce sac de sport. Une partie de ce matériel a été utilisée au moment de l'évasion spectaculaire de Redoine Faïd au centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne), le 1er juillet. La disqueuse aurait notamment été utilisée par le commando pour meuler la porte conduisant au parloir de la prison."Une cavale, ça coûte cher"Mais d'autres éléments auraient été dissimulés dans la forêt dans la perspective d'un braquage à venir. La possible préparation d'un vol à main armée avait été évoquée quelques heures après l'évasion du "roi de la belle" par le sous-directeur de la lutte contre la criminalité organisée, Philippe Veroni. Selon lui, la fuite de Redoine Faïd (46 ans) dépendrait en grande partie "du matelas financier dont il dispose". Et d'ajouter : "Une cavale, ça coûte cher". Le sac de sport avait été retrouvé le 8 juillet par un chasseur qui affirme avoir surpris "trois hommes" entrain de l'enterrer dans cette forêt de l'Oise située non loin de Creil, d'où est originaire Redoine Faïd. Les individus auraient pris la fuite en l'apercevant. "En laissant des indices derrière lui, qui ne manqueront pas d'être exploités par la police, le commando a sans doute commis sa première erreur", écrit Le Parisien. Une centaine de policiers mobilisés"Habitué à la cavale", Redoine Faïd a été présenté par la police judiciaire comme un "individu dangereux". Il a été condamné en avril à 25 ans de réclusion pour son rôle d'"organisateur" dans un braquage raté en 2010 qui a coûté la vie à une policière municipale. Une centaine de policiers spécialisés de la PJ sont mobilisés sur la traque de Redoine Faïd, qui s'était déjà échappé de la prison de Lille-Sequedin en 2013 avant d'être repris, six semaines plus tard, en banlieue parisienne.Le parquet a ouvert lundi une information judiciaire contre X des chefs notamment d'"évasion, enlèvement et séquestration en bande organisée", d'"association de malfaiteurs formée en vue de la commission de crimes en bande organisée" et d'infractions à la législation sur les armes.
VIDÉO. Selon Le Parisien et 20 Minutes, le sac de sport retrouvé le dimanche 8 juillet dans une forêt de Verneuil-en-Halatte (Oise) n'aurait pas été "abandonné volontairement" par les membres du commando qui a permis l'évasion de Redoine Faïd.
"Les harcèlements dont vous faites l'objet ne sont certainement pas destinés à la protection des animaux dont vous semblez avoir oublié l'existence", écrit Brigitte Bardot ce vendredi 16 février dans une lettre ouverte publiée sur son compte Twitter. Selon elle, le ministre de la Transition écologique courtise le président de la République et les chasseurs. Elle lui rappelle que la France le paye pour "assumer" son poste et non pour "prendre des vacances". "Hulot est un vendu et un lâche. Il n'a pas de parole. Je suis écœurée de voir comme il retourne sa veste", avait déjà déclaré Brigitte Bardot à Var-matin en août dernier et elle ne semble pas avoir changé d'avis. Elle lui reproche notamment de ne pas avoir organisé la table ronde sur les animaux qui avait pourtant été annoncée pour janvier. "Des promesses, toujours des promesses, de la mollesse, toujours de la mollesse, vous nous décevez grave, qu'avez-vous fait de vos attributs qui pourtant défrayent la chronique, monsieur le ministre ?", conclut Brigitte Bardot sur Twitter.
Il y a de l'eau dans le gaz entre Nicolas Hulot et Brigitte Bardot, et ce ne sont pas les accusations du magazine Ebdo sur le ministre qui vont calmer les tensions. Alors que Nicolas Hulot a porté plainte pour diffamation, Brigitte Bardot veut recentrer le débat sur les animaux.
Entre Alain Chabat et Arthur, le torchon serait bel et bien en train de brûler. Selon les informations de Closer, les deux animateurs ne s'adresseraient plus la parole. La raison ? La trop forte ressemblance entre l'émission "Burger Quiz" présentée par Alain Chabat sur TMC et le nouveau programme d'Arthur et Jarry "3615" sur TF1. Le comédien accuserait l'animateur de la première chaîne de plagiat au niveau du décor de l'émission, mais également à cause des parodies auxquelles se prêtent Arthur et Jarry, et qui font écho à celles d'Alain Chabat dans "Burger Quiz".Fâché, Alain Chabat aurait donc décidé de contre-attaquer en annulant au dernier moment la venue des humoristes de la bande à Arthur dans son émission, révèle également Closer. Mais Alain Chabat a de quoi se réjouir. Le retour de l'émission culte "Burger Quiz" sur TMC a réalisé le meilleur score de toute l'histoire de la TNT pour une émission de divertissement avec plus de 2,3 millions de téléspectateurs pour sa deuxième semaine. La nouvelle émission d'Arthur quant à elle n'a été suivie que par 2,5 millions de personnes sur TF1 pour son lancement en prime time, rappelle le site toutelatele.com.Ce n'est pas la première fois que l'un des animateurs phares de la première chaîne se retrouve en conflit avec l'un de ses confrères. Comme le rappelle Voici, Arthur s'était déjà mis à dos Cyril Hanouna en lançant "5 à 7", une émission qui était censée concurrencer et même "tuer Touche pas à mon poste". Un essai qui s'était soldé par un échec puisque l'émission avait été déprogrammée au bout de quelques semaines seulement. Après plusieurs années de guerre, Arthur et Cyril Hanouna avaient fini cet hiver par enterrer la hache de guerre.
Le présentateur de "Burger Quiz" serait furieux. Selon Closer, Alain Chabat accuserait l'animateur Arthur de plagiat pour sa nouvelle émission "3615" sur TF1.
"Non à la fermeture de l'usine" Renault de Choisy-le-Roi. Une manifestation spontanée rassemblant environ "300 personnes" s'est déroulée mercredi 3 juin dans cette ville du Val-de-Marne pour protester contre la fermeture annoncée du site dans le cadre du plan d'économies du constructeur automobile. Des salariés de Choisy, en grève depuis mardi, soutenus par les délégués centraux des quatre organisations syndicales (CFE-CGC, FO, CFDT, CGT) ainsi que des "délégations venant de toute la France" et le leader de la CGT Philippe Martinez "se sont mis en marche spontanément à travers la ville en direction de la gare pour manifester leur mécontentement", a indiqué Franck Daoût, délégué central CFDT. "La direction reste douloureusement silencieuse; nous l'avons sollicitée en vain afin de susciter au moins un dialogue et de calmer les esprits", a-t-il ajouté. Le président de Renault Jean-Dominique Senard "a su se mobiliser pour Maubeuge, Caudan, Dieppe mais pas pour Choisy", a-t-il regretté, en annonçant la tenue d'une "nouvelle manifestation samedi (à Choisy) en présence des élus de la ville". Les salariés de l'usine Renault de Maubeuge (Nord) en grève depuis vendredi ont d'ailleurs annoncé mercredi la reprise du travail, "rassurés" après les annonces du constructeur automobile et du gouvernement. "Nous avons eu des nouvelles rassurantes dont on a fait part aux salariés, même si on reste méfiants", a déclaré Yannick Charlesege (CFTC). "Suite aux engagements de Renault et du gouvernement, les salariés ont décidé de reprendre l'activité sur le site de Maubeuge", a confirmé Jérôme Delvaux (CGT). En participant à la manifestation, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a tenu à "soutenir tous les salariés qui sont en grève et qui se battent pour l'emploi", et souligné son "attachement à Renault" dont il est salarié "depuis 38 ans". "Je connais bien le groupe Renault, j'ai connu beaucoup de PDG qui nous annonçaient monts et merveilles pour l'avenir de la marque et on voit dans quelle situation ils ont laissé le groupe et malheureusement, avec des gouvernements successifs, actionnaires de l'entreprise - puisque l'État possède 15% - et qui se sont toujours comportés comme des bons actionnaires qui pensaient d'abord aux dividendes avant l'emploi et (...) les conditions de travail des salariés", a-t-il ajouté.En difficulté financière et victime de l'effondrement du marché automobile, Renault a annoncé vendredi la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France, avec des départs volontaires et sans licenciements, dans le cadre de son plan d'économie de plus de 2 milliards d'euros, jusqu'en 2023. Dans le cadre de ce plan, le constructeur a également annoncé la fermeture définitive à l'horizon 2022 du site de Choisy, spécialisé dans la rénovation et le reconditionnement des moteurs et boîtes de vitesse. Le site, employant 262 salariés au total, est le seul sur les 14 du groupe industriel en France, dont la fermeture définitive a été annoncée pour l'heure. Son activité doit être transférée au site de Flins (Yvelines), ce qui suscite "une incompréhension totale", selon Franck Daoût.Dans un communiqué, l'intersyndicale condamne "unanimement et fermement le projet de réduction des coûts tel qu'annoncé en l'état par la direction générale", qu'elle qualifie de "rigide" et ne s'appuyant "sur aucun fondement industriel". Les syndicats dénoncent aussi "l'absence de concertation" et réclament l'ouverture de "discussions garantissant un avenir à l'ensemble des sites et de ses salariés", sur la base d'une "stratégie industrielle forte et transparente" qui "réponde aux enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux".Le gouvernement a validé mardi un prêt garanti de 5 milliards d'euros pour aider le constructeur automobile à surmonter la crise. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est félicité d'avoir obtenu, en contrepartie, la préservation de l'emploi et des capacités industrielles sur le site de Maubeuge (Nord).
Les salariés de Choisy se sont mis en grève mardi pour protester contre la fermeture annoncée du site. A Maubeuge, les salariés de l'usine ont repris le travail mercredi après des annonces "rassurantes" du constructeur automobile.
"Afin d'assurer une plus grande transparence des entités dirigées par le Parti communiste chinois aux Etats-Unis, j'ai demandé de désigner quatre organes de propagande de la République populaire de Chine supplémentaires comme missions diplomatiques étrangères", a annoncé sur Twitter le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.Sa décision intervient moins d'une semaine après sa réunion de crise à Hawaï avec le haut responsable chinois Yang Jiechi, qui n'aura donc nullement permis de stopper l'escalade.Dès la semaine dernière, le secrétaire d'Etat avait donné le ton en prononçant vendredi un de ses réquisitoires les plus sévères contre la Chine, un "acteur voyou" coupable à ses yeux d'innombrables torts.Mike Pompeo avait assuré avoir tenu ce même message "très franc" à Yang Jiechi, et qu'il l'avait prévenu que son gouvernement observerait de près les prochains pas de Pékin, du coronavirus à Hong Kong jusqu'aux tensions avec l'Inde.- "Prétexte" -Concrètement, le changement de statut dévoilé lundi signifie pour les médias concernés que "dorénavant, ils devront notifier au département d'Etat la liste de leur personnel" et "de leurs biens immobiliers", a précisé à des journalistes le secrétaire d'Etat américain adjoint pour l'Asie de l'Est, David Stilwell.Il n'a pas précisé si le gouvernement américain les obligerait à réduire le nombre de leurs correspondants aux Etats-Unis.Cette mesure contre la Télévision centrale de Chine, l'agence China News Service, le Quotidien du peuple et le Global Times s'ajoute à une décision identique déjà prise en février contre cinq autre médias publics chinois (l'agence Chine Nouvelle, China Global Television Network, China Radio International et les distributeurs américains du Quotidien du Peuple et du China Daily).A l'époque, elle avait marqué le début d'une escalade sur le terrain des médias entre les deux premières puissances mondiales, déjà aux prises avec des tensions extrêmes sur plusieurs fronts, notamment au sujet de la gestion du nouveau coronavirus.Fin février, trois journalistes du Wall Street Journal avaient été expulsés de Chine en représailles au titre d'une tribune parue dans le quotidien américain et jugé raciste par Pékin.Dans la foulée, Washington avait fortement réduit le nombre de Chinois autorisés à travailler pour les médias d'Etat de leur pays aux Etats-Unis.Les autorités chinoises avaient riposté en expulsant d'autres correspondants américains, travaillant pour le Wall Street Journal et deux autres quotidiens, le New York Times et le Washington Post.Interrogé sur le risque que l'annonce de lundi conduise, côté chinois, à de nouvelles représailles contre des journalistes américains travaillant en toute indépendance, David Stilwell n'a pas exclu ce scénario."Le gouvernement chinois fait ce qu'il fait", et s'il invoque "ce que nous faisons contre lui, ce n'est qu'un prétexte", a-t-il assuré. "Essayer de faire un lien entre ce que nous faisons pour nous défendre et ce qu'ils décident de faire, c'est-à-dire expulser les meilleurs journalistes d'investigation, notamment ceux qui parlent chinois, ça c'est leur responsabilité", a-t-il martelé.Des défenseurs des droits humains redoutent justement que Pékin invoque ce "prétexte" pour rendre encore un peu plus difficile le travail de la presse internationale dans le pays, au moment où le reste du monde a besoin d'un regard extérieur sur la gestion de la pandémie ou encore sur la répression des musulmans ouïghours.
Le gouvernement américain a tenté lundi de renforcer son contrôle sur quatre nouveaux médias d'Etat chinois aux Etats-Unis, accusés d'être des "organes de propagande", au risque d'alimenter les tensions déjà fortes entre les deux pays.
Un portrait-robot a été diffusé.Un coup de genou dans l'entrejambe et un coup de poing. Ses quatre ans de kickboxing lui auront sans doute sauvé la vie. Une Bretonne de 14 ans a été agressée lundi matin alors qu'elle participait à une course d'orientation dans le grand parc de Manéhouarn, proche de son collège de Plouay (Morbihan), relate le journal Le Parisien ce mercredi.Vers 9h30, l'agresseur, un homme, l'a "agrippée par le col de son sweat et lui a sommé fermement de monter à bord de son véhicule, un utilitaire noir", a indiqué la gendarmerie de Pont-Scorff. L'adolescente a alors asséné "un coup de genou dans l'entrejambe de son agresseur avant de tenter de lui donner un coup de poing. L'intéressé a lâché prise. La collégienne a pris ensuite la fuite avant d'alerter le professeur", poursuit-elle dans un communiqué publié par Le Parisien. Gwenn Le Nay, maire de Plouay, a salué le courage de l'adolescente.La photo du suspect partagée plus de 10 000 foisPar la suite, la jeune fille a pu donner aux enquêteurs de la brigade de recherche de Lorient une description de son agresseur. Ceux-ci ont diffusé un portrait-robot. L'homme serait de type européen et âgé d'une cinquantaine d'années. Il a les cheveux rasés, le visage creusé, les dents jaunes et abîmées et il est vêtu d'un pull kaki avec un col roulé, d'un pantalon noir et d'une veste noire.Dans la région, le portrait-robot a déjà été partagé plus de 10 000 fois sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes bretons ont fait un lien direct avec le portrait-robot d'un homme diffusé par la gendarmerie fin 2015 soupçonné du viol d'une auto-stoppeuse de 16 ans à Landudec (Finistère).Une mère de famille habitant Concarneau, pas loin de Plouay, a informé Le Parisien que sa fille de 11 ans avait aussi été victime du même type d'agression en novembre à deux reprises : "Il avait le même âge et le même style, mais ma fille n'a pas reconnu le portrait-robot dressé par la collégienne". Selon elle, d'autres familles du secteur se sont plaintes de faits similaires.Depuis lundi, un dispositif de recherche actif a été déployé dans le Morbihan. Toute personne susceptible d'avoir des renseignements est invitée à contacter la gendarmerie de Pont-Scorff au 02 97 32 61 17 ou le 17.
Une collégienne participait lundi 4 février à une course d'orientation dans le Morbihan quand un homme l'a agressée. Sa pratique du kickboxing lui a permis de s'enfuir.
"Toutes les vérifications prévues ont été faites" mais rien n'a été découvert, ont indiqué les gendarmes à l'AFP, ajoutant que les "hypothèses et les portes" étaient désormais "fermées"."L'Ogre des Ardennes" avait avoué en mars le meurtre de la fillette de 9 ans, enlevée en janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), déclarant à la justice "pertinent" que son corps, qui n'a jamais été retrouvé, puisse être dans l'une de ses anciennes propriétés dans les Ardennes.En début de matinée, militaires et gendarmes, accompagnés de la juge d'instruction parisienne Sabine Kheris, avaient repris le chemin du Château du Sautou, une immense propriété de 15 hectares située sur la commune de Donchery et isolée au milieu des bois. Pelleteuses, plongeurs, drone, experts de l'identification criminelle... : un important dispositif avait été mobilisé."Tout a été fait par tous les services de police et militaires (...) et je pense qu'on ne peut pas aller plus loin", a déclaré à la presse, en fin d'après-midi, Me Richard Delgenes, avocat de l'ex-femme de Fourniret, Monique Olivier. "Au moins on sait qu'on n'a pas pu trouver de corps à des endroits qui étaient scientifiquement des caches potentielles."Il a également émis le souhait que Michel Fourniret soit lui-même amené sur place, ce qui permettrait d'être "plus efficaces dans l'analyse de ses propos, parce qu'on ne sait pas quand il manipule ou quand il manipule pas".- "Portes fermées" - Lundi, les enquêteurs s'étaient d'abord rendus à Ville-sur-Lumes, à une dizaine de kilomètres, fouillant sans succès la cave d'une maison ayant un temps appartenu à la soeur du tueur en série, décédée en 2002. Michel Fourniret s'y était rendu régulièrement jusqu'à son arrestation en 2003.Un ticket de caisse, imprimé dans un supermarché à proximité le 11 janvier 2003 - soit deux jours après la disparition d'Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne) - et retrouvé lors d'une perquisition chez Fourniret avait guidé les enquêteurs jusqu'à ce quartier pavillonnaire.L'équipe de recherche, composée d'une cinquantaine de gendarmes et experts, dont des membres de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, de la brigade fluviale ou de sapeurs de l'armée de Terre, a ensuite fouillé mardi, mercredi et jeudi l'immense domaine du Sautou.C'est dans cette propriété isolée, accessible uniquement par une route forestière, qu'avaient été retrouvés en 2004 les corps d'Elisabeth Brichet, 12 ans, et de Jeanne-Marie Desramault, 22 ans, deux victimes de Fourniret."On ne peut pas dire qu'il y a des avancées", mais "il y a eu des portes fermées, (...) des endroits qu'on peut écarter aujourd'hui", avait déclaré mardi soir Didier Seban, l'un des avocats de la famille Mouzin. Des investigations pourraient se poursuivre en Belgique, avançait-il."L'Ogre des Ardennes" a été déclaré coupable en 2008 des meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001 et condamné à la perpétuité incompressible, avant d'être à nouveau condamné en 2018 pour un assassinat crapuleux.Après des années de dénégations, il a reconnu début mars le meurtre d'Estelle Mouzin. "Il est possible que cette image m'indispose (...) et je reconnais là un être qui n'est plus là par ma faute", a-t-il déclaré à la juge. Mais "les circonstances, la suite, le déroulement, c'est dans les oubliettes."
Quatre jours de recherches vaines: malgré le déploiement d'un important dispositif technique et humain, les fouilles menées dans deux anciennes propriétés du tueur en série Michel Fourniret ont pris fin jeudi sans avoir permis de retrouver le corps d'Estelle Mouzin, disparue en 2003.
Le chef de l'Etat a présidé, ce mardi, les cérémonies du 73e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, sur un mode traditionnel. L'occasion également de saluer les vétérans de l'armée française, et visiblement, l'un d'eux avait un message à faire passer.Sur la place de l'Etoile ce mardi, Emmanuel Macron salue chaque vétéran présent. L'un d'eux n'a pas hésité à lui donner un petit conseil politique : "Si je peux me permettre, soyez très ferme avec tous ces gauchos de la politique qui ne veulent que foutre la merde", a-t-il lancé en serrant la main du chef de l'Etat. Un conseil, avec peu de rapport sur l'anniversaire de la victoire contre l'Allemagne nazie, qui a fait sourire Emmanuel Macron. "Ne vous inquiétez pas. Regardez-moi faire, a-t-il glissé, conscient de la présence de la caméra. Je ne commenterai pas ce que vous avez dit. Il faut que tout le monde puisse s'exprimer, mais il faut qu'il y ait un peu d'ordre."
VIDEO - Emmanuel Macron a présidé sa première cérémonie de commémoration du 8-Mai 1945 et il en a profité pour saluer les vétérans.
Il a été identifié comme Omar Mateen, un citoyen américain d'origine afghane né en 1986, qui vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d'Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie et dont le casier judiciaire était vierge, selon les chaines américaines CBS et NBC. Le FBI l'a identifié mais n'a pas voulu en dire plus en attendant de prévenir ses proches. Son ex-épouse a néanmoins livré un témoignage accablant aux médias Outre-Atlantique. Elle a notamment décrit un ancien mari violent, qui la battait.La France "condamne avec horreur la tuerie" qui a frappé la Floride, a fait savoir François Hollande. Le chef de l'Etat "exprime le plein soutien de la France et des Français aux autorités et au peuple américains dans cette épreuve". Le Premier ministre Manuel Valls a exprimé sa "compassion et solidarité avec le peuple américain."
Le suspect de la fusillade qui a entraîné la mort de 50 personnes dans un night-club gay de Floride a été identifié comme Omar Mateen, un citoyen américain d'origine afghane né en 1986, qui vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d'Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie et dont le casier judiciaire était vierge, selon plusieurs médias américains. Le suspect, qui aurait agi seul selon les premières indications de l'enquête, est mort lors d'un échange de tir avec les forces de l'ordre.
Combien coûteront les futurs vaccins contre le Covid-19? La question a été évoquée en marge des discussions entre l'Union européenne et plusieurs laboratoires, qui ont conclu des accords quant aux potentiels futurs remèdes contre le virus. Une responsable de la fédération européenne de l'industrie pharmaceutique a ainsi évoqué le "prix raisonnable" pour une dose de vaccin, s'établissant "entre cinq et quinze euros". La précision a été apporté alors que les laboratoires Sanofi et CureVac défendaient leurs contrats signés avec l'UE. L'Union européenne a conclu six accords avec des laboratoires pour réserver des centaines de millions de doses de potentiels vaccins "Il y a des questions de concurrence, ce ne serait pas une bonne idée de rendre ces informations publiques tant que tous les contrats n'ont pas été finalisés", a d'abord tempéré Sue Middleton, présidente de la branche vaccins de la Fédération européenne des industries pharmaceutiques. "Je comprends (...) que les prix se situent entre cinq et quinze euros la dose. J'estime que c'est un prix raisonnable pour un vaccin", a-t-elle ensuite poursuivi, lors d'une audition du Parlement européen.Pour l'heure, seuls deux des contrats d'achats anticipés conclus par la Commission européenne ont été signés, avec le suédo-britannique AstraZeneca ainsi qu'avec le duo franco-britannique Sanofi-GSK, pour 300 millions de doses dans les deux cas. Si les Etats-Unis avaient annoncé en juillet payer 1,95 milliard de dollars pour 100 millions de doses du potentiel vaccin Biontech/Pfizer, Bruxelles n'a publié aucun montant et, selon les laboratoires, le prix par dose n'est pas définitivement fixé. "Nous sommes encore en phase un ou deux de développement", et "une bonne estimation" du coût de production pourra être établie vers la fin de l'année, a expliqué Thomas Triomphe, vice-président exécutif de Sanofi, également entendu mardi en visioconférence par les eurodéputés."Nous avons assuré que le prix serait équitable et accessible, le même prix modéré pour les pays à hauts revenus, et encore plus bas pour les économies en développement", a-t-il insisté, assurant que la négociation avec Bruxelles avait suivi les règles "normales" des marchés publics. "Nous n'ignorons pas que c'est de l'argent public. Mais si à la fin des essais cliniques nous échouons, nous ne recevrons que l'argent couvrant l'essai et les coûts de production engagés", a abondé, lors de la même audition, Jean Stéphenne, président du conseil de surveillance de CureVac.
Une responsable de la fédération européenne de l'industrie pharmaceutique a esquissé ce que devrait être la gamme de prix des futurs vaccins contre le virus. Plusieurs essais sont actuellement menés, pour une mise à disposition espérée à l'horizon 2021.
Si la pagaille régnait dans toute la maison au retour des propriétaires, Boucles d'or n'était pas à blâmer dans cette histoire. La famille qui habite la demeure, dans la ville de Vail, a d'abord cru à un cambriolage quand elle est rentrée chez elle, mercredi 31 mai. Après visionnage des caméras de surveillance installées dans la maison, la police locale s'est rendue compte que l'intrus qui avait pénétré chez la famille n'était pas un malfrat ordinaire. Il s'agissait en fait d'un ours brun, comme le montre la vidéo repérée par France Info. Selon les propriétaires des lieux, cités par la chaîne Fox News, l'ours est entré par une fenêtre restée ouverte. L'animal est reparti avec de la nourriture dénichée dans le congélateur.
Il était une fois un ours incompris qui rêvait de cohabiter avec les humains. Une famille du Colorado, dans le centre des États-Unis, a vécu une rencontre inattendue avec une bête sauvage amatrice de musique.
En cause ? Un article de février 2016 sur "La guerre secrète de la France en Libye", à la suite duquel le ministre avait annoncé ouvrir une enquête pour compromission du secret-défense.Dans un billet publié samedi 21 janvier, le directeur du quotidien Le Monde Jérôme Fenoglio "proteste contre l'exclusion d'une de ses journalistes" par le ministère de la Défense. "Depuis près d'un an, la journaliste chargée de la rubrique défense du Monde, Nathalie Guibert, fait l'objet de mesures d'exclusion de la part du cabinet du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Toutes ses demandes de reportage auprès des forces armées en opérations extérieures ont été bloquées ou refusées sans raison. Ses requêtes pour des entretiens et rencontres avec le ministre, ou pour des rendez-vous avec ses collaborateurs sont restées elles aussi sans réponse (...) Elle n'est plus conviée aux briefings, déplacements officiels, ni aux rencontres de presse régulières organisées avec le ministre. Cette mise à l'écart délibérée est symboliquement allée jusqu'à la décision de ne pas convier Nathalie Guibert aux vœux de Jean-Yves Le Drian, jeudi 19 janvier", explique l'article."MANOEUVRE D'INTIMIDATION" OU "MESURE DE RETORSION"Comment le prestigieux journal explique-t-il cette mise à l'écart subite ? En l'absence d'explication, malgré plusieurs sollicitations, la rédaction se dit "réduit(e) à constater que cette exclusion a commencé après la publication d'un article, en date du 25 février 2016, révélant plusieurs aspects de la guerre non déclarée conduite par la France en Libye". Dans cette enquête titrée "La guerre secrète de la France en Libye", le quotidien du soir affirme que des forces spéciales françaises sont présentes dans ce pays, où le service action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) mènerait aussi "des opérations clandestines" contre des cadres du groupe Etat islamique (EI). Le Monde affirme n'avoir "jamais reçu de commentaire direct, de mise au point ou de rectificatif du ministère de la défense sur cet article". Mais, le jour même, l'entourage de Jean-Yves Le Drian annonçait à l'AFP son intention d'ouvrir une enquête pour violation du secret-défense. "En réalité, selon nos informations, le parquet de Paris n'a jamais été saisi d'une telle enquête, qui relèverait du pénal, affirme Le Monde samedi. Les déclarations du ministère, suivies d'une seule investigation interne auprès d'éventuelles sources du Monde, peuvent donc s'apparenter à une manœuvre d'intimidation. Et la mise à l'écart de notre journaliste, à une mesure de rétorsion", s'indigne le journal.UN MESSAGE RETWEETE PAR AURELIE FILIPPETTI"Le Monde proteste contre ce traitement inéquitable qui pénalise notre couverture des forces armées françaises, à un moment où elles sont engagées sur de multiples fronts. Ces opérations de guerre ne peuvent justifier des mesures exceptionnelles contre une journaliste dont les articles auraient déplu, souligne le directeur du journal. Le Monde revendique, plus que jamais, sa liberté d'informer sur les faits qu'il estime devoir porter à la connaissance de ses lecteurs, en se fondant sur ses propres critères éditoriaux, et en tenant compte évidemment de la sécurité des forces présentes sur le terrain. Aucune mesure de rétorsion ne nous fera dévier de la mission confiée à Nathalie Guibert : ne pas se contenter des informations officielles, et enquêter, en toute indépendance, sur les multiples formes et conséquences de l'engagement de nos armées", conclut le billet.Pour l'anecdote, le tweet de la journaliste du Monde Ariane Chemin relayant ce billet a notamment été retweeté par... Aurélie Filippetti, compagne d'Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche.
"INTIMIDATION". Le quotidien du soir soupçonne le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian d'avoir "exclu" sa journaliste Nathalie Guibert.
Les trois policiers ont été blessés "pour l'un de manière assez sérieuse" mais leur pronostic vital n'est pas engagé, a précisé le procureur de Lorient Stéphane Kellenberger, dans un communiqué de presse.Un policier "présentait des fractures", un autre a subi "un choc psychologique important", tandis qu'une jeune adjointe de sécurité souffre "de plaies multiples", selon la même source.Les faits se sont déroulés alors qu'une patrouille de la brigade anti-criminalité (BAC) "observait un véhicule roulant à faible allure". Ce véhicule "franchissait un feu tricolore, au rouge, et percutait ainsi, violemment, un second véhicule de police, en sens inverse", a expliqué le magistrat.Les occupants du "véhicule suspect", un homme et deux femmes, ont également été légèrement blessés. Une femme a été placée en garde à vue samedi, à sa sortie de l'hôpital. "Dans la voiture en cause, étaient découvertes certaines quantités de cocaïne et de cannabis, outre plusieurs bouteilles d'alcool", selon le parquet.L'enquête ouverte par le parquet de Lorient porte "à la fois, sur le trafic apparent de stupéfiants, ainsi que sur les exactes circonstances de la collision", d'après la même source.
Trois policiers ont été blessés dans une collision à Lorient dans la nuit de vendredi à samedi par un véhicule repéré par une autre patrouille de police, a indiqué le parquet dans un communiqué.
Le fait que deux ouragans, ou phénomènes météorologiques proches, se suivent d'aussi près dans le Golfe du Mexique est extrêmement rare, selon les spécialistes.Se déplaçant d'est en ouest le long de la côte sud de Cuba, la tempête Laura a provoqué de fortes pluies et des submersion côtières à certains endroits, sans toutefois occasionner de dommages importants.Elle devrait se transformer en ouragan mardi puis toucher la Louisiane, a indiqué le météorologue cubain José Rubiera, une prévision qui coïncide avec celle du centre américain des ouragans (NHC) selon lequel Laura deviendra un ouragan entre mardi et mercredi.Face à cette perspective, 114 plateformes pétrolières du Golfe du Mexique ont été évacuées par mesure de précaution.L'ouragan Marco s'est lui affaibli et a été rétrogradé comme tempête dimanche soir, produisant "de fortes pluies et des rafales de vents sur la côte nord du Golfe" du Mexique, selon le NHC basé à Miami.Il est attendu sur la côte sud-est de la Louisiane en fin de journée lundi où il devrait encore perdre en intensité, devenant une dépression tropicale mardi.- 334.000 évacués à Cuba -Laura a atteint Cuba dans la nuit de dimanche à lundi, entrant par l'est de l'île avec des rafales atteignant 146 km/h et des vagues de plus de 3 mètres sur la localité de Maisi, dans la province de Guantanamo, où l'électricité a été coupée par précaution.Les vents ont provoqué des dégâts matériels, sur les toitures de zinc et quelques maisons, et la chute d'arbres, mais sans faire de victimes.Au total, 334.000 personnes ont été évacuées sur l'île vers des lieux sûrs, selon les premiers chiffres de la Défense civile.Dans la province de Granma (ouest), le pont de Yao Nef s'est effondré sous l'effet de la rivière en crue. A la Havane, les habitants se préparent quant à eux au passage de la tempête.En Haïti, Laura a fait 20 morts dimanche: un bébé, un garçon de huit ans, dix hommes et huit femmes, selon un rapport officiel. En République dominicaine, avec laquelle Haïti partage l'île d'Hispaniola, quatre personnes sont par ailleurs décédées.A Pétionville, commune située dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti, les dégâts causés par les torrents d'eau marron dévalant des montagnes étaient considérables."Je ne savais pas qu'il y avait du mauvais temps de prévu. On n'a pas souvent d'électricité dans mon quartier donc je n'ai pas pu suivre les informations à la radio", témoigne Sony Joseph, tremblant de froid, qui passe d'ordinaire ses matinées à vendre des biscuits aux commerçantes du marché "Tet Dlo". Si la virulence du Covid-19 a été jusqu'ici relativement faible en Haïti, avec 8.082 cas testés positifs et 196 décès officiellement attribués au virus, les autorités haïtiennes veulent prévenir une éventuelle propagation de l'épidémie en marge de catastrophes naturelles comme la tempête Laura.La saison des ouragans dans l'Atlantique, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, s'annonce particulièrement intense cette année - le NHC s'attend ainsi à 25 dépressions, Laura étant la douzième et Marco le treizième.
Après avoir fait au moins 24 morts en Haïti et en Républicaine dominicaine, la tempête tropicale Laura, qui devrait devenir un ouragan mardi, a balayé lundi l'ouest de Cuba et devrait prendre la direction des États-Unis, déjà menacés par Marco, rétrogradé d'ouragan à tempête.
Face à la recrudescence des cas de coronavirus en région parisienne, le port du masque sera désormais obligatoire dans tout Paris, a annoncé jeudi 27 août le Premier ministre Jean Castex lors d'une conférence de presse. Jusque-là l'obligation concernait seulement quelques zones, notamment les plus touristiques. "Le préfet, après concertation avec la maire (Anne Hidalgo), va étendre le port du masque dans l'ensemble de la capitale", a-t-il indiqué lors de la séance de questions-réponses avec les journalistes, sans pour autant préciser une date d'entrée en vigueur. Il s'agit d'une "question de jours", a assuré Matignon à BFMTV. "La question évidemment se pose pour la petite couronne, compte tenu des circulations entre ces territoires", a ajouté le chef du gouvernement. "Il urgent d'agir en matière du port du masque" à Paris et sa petite couronne, avait-il affirmé quelques instants plus tôt, assurant qu'il avait "demandé au préfet de police d'engager une concertation avec la maire de Paris et avec les élus des départements de la petite couronne". Une mesure similaire est entrée en vigueur mercredi soir à Marseille, où la circulation du virus est très active. Depuis cette même date, les bars et restaurants doivent par ailleurs fermer à 23h dans toutes les Bouches-du-Rhône. "Cela peut être évidemment le cas de Paris dans les prochains jours, rien n'est exclu", avait indiqué mercredi après-midi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce jeudi qu'à Paris, "le préfet, après concertation avec la maire (Anne Hidalgo), va étendre le port du masque dans l'ensemble de la capitale".
L'homme a attrapé un requin longimane alors qu'il pêchait au large de l'île très touristique de Fraser, située à environ 400 kilomètres au nord de Brisbane, a indiqué un porte-parole de LifeFlight, un organisme de sauvetage aéro-médical."Le patient a expliqué aux sauveteurs qu'il essayait de décrocher l'animal de son fil de pêche quand ce dernier s'est attaqué à son bras", a expliqué la même source.Ses compagnons de pêche l'ont aidé à libérer son bras de la gueule du squale mais le pêcheur, cinquantenaire, souffre de graves blessures au niveau de la main, et a dû être transporté par avion vers un hôpital.En juillet, un plongeur avait été mortellement attaqué alors qu'il pêchait au harpon près de la même île.Cet accident intervient neuf jours après qu'un surfeur a été tué par un squale à Gold Coast. Il s'agissait de la première attaque fatale depuis des décennies dans cette ville touristique située sur le littoral est de l'Australie.
Un pêcheur qui tentait de remonter un requin qu'il venait d'attraper a été mordu au bras par sa proie, et a dû être hospitalisé, jeudi au large de la côte est de l'Australie.
Le trafic SNCF a été perturbé ces derniers jours après un accident de TER, la semaine dernière dans les Ardennes, qui a entraîné des arrêts de travail sur la base du droit de retrait de conducteurs et contrôleurs. Vivement décrié par la direction de la compagnie ferroviaire et le gouvernement, ce mouvement social a-t-il subi la censure de Facebook ? Les syndicats SUD Rail et CGT cheminots accusent dans les colonnes du Parisien mardi 22 octobre le réseau social d'avoir bloqué ou restreint l'accès à certains de leurs comptes. "Tout a commencé vendredi matin, quand nous avons relayé l'appel à déposer un droit de retrait après l'accident dans les Ardennes, raconte au quotidien Fabien Villedieu, délégué SUD Rail. Quand on a voulu publier des communiqués ou des articles de presse sur cet événement, un message apparaissait pour nous informer que ces trois comptes étaient limités." Il s'agit des comptes SUD Rail Fédération, SUD Rail centraux et SUD Rail Paris Nord. La page Facebook "CGT produit train ET PSE", qui relate l'actualité du syndicat sur la zone de la gare de Lyon, a également été soumise à des restrictions. "C'est incompréhensible", s'insurge l'administrateur du compte Pascal Philippe. "Cela fait sept ans que cette page existe. Il y a environ 11.000 abonnés. Nous faisons très attention à ce qui est publié. Pas de propos injurieux, racistes, antisémites, homophobe ou autre. Nous avons écrit plusieurs mails à Facebook pour avoir des explications. Mais rien. Facebook ne nous répond pas", déplore-t-il. Les explications de FacebookContacté par Le Parisien, Facebook n'a pas souhaité répondre précisément sur ces faits. "Ce sont des comptes privés, c'est confidentiel", explique le réseau social américain. Dans un communiqué l'entreprise assure que "ces pages sont traitées comme n'importe quelle autre page, dans le cadre de nos Standards de la Communauté sans considération de leur orientation politique ou des idées qu'elles véhiculent". D'après les syndicats concernés, le réseau social n'a pas précisé quels contenus allaient à l'encontre de ces règles."Est-ce que c'est de la censure ? Je ne sais pas", assure Béranger Cernon, de la CGT, auprès du Parisien. "Je constate simplement que ça intervient à un moment où c'est particulièrement tendu entre les cheminots d'un côté et le gouvernement et la direction de la SNCF de l'autre", souligne-t-il. Le député de La France insoumise Alexis Corbière s'est saisi du sujet.Dans un communiqué publié notamment sur son compte Twitter, l'élu de Seine-Saint-Denis somme Facebook de s'expliquer. Il estime par ailleurs que le gouvernement doit également interpeller la direction du géant américain "afin que toute la lumière soit faite sur ces agissements".
Des représentants des syndicats SUD Rail et CGT cheminots déplorent auprès du Parisien que certains de leurs comptes Facebook ont vu leur accès restreint, voire bloqué, depuis le début des arrêts de travail inopinés à la SNCF.
Depuis le 20 décembre, il leur est demandé de fournir leurs noms d'utilisateurs sur les réseaux sociaux.Vous surfez sur Twitter, postez sur Facebook, mettez votre profil LinkedIn à jour ou publiez des photos sur Instagram? Les autorités américaines veulent être au courant, officiellement pour des raisons de sécurité. Comme l'a révélé le site anglophone Politico, la mesure a été approuvée le 19 décembre dernier, pour une application dès le lendemain. Le formulaire à remplir pour être accepté aux États-Unis, l'ESTA, compte donc une case en plus. Toute personne souhaitant se rendre sur le territoire américain est "invitée" à indiquer ses pseudonymes sur Internet. En théorie, la requête est seulement facultative. Reste à savoir ce qui se passerait si un voyageur refusait de fournir ses identifiants. La douane américaine a pour réputation d'être extrêmement tatillonne. - LES FRANÇAIS AUSSI CONCERNÉS -Les ressortissants français, comme pour 37 autres pays, sont exemptés de visas pour un séjour de moins 90 jours. Or, dans ce cas, il est impératif de remplir le formulaire électronique dans lequel figure la demande concernant les réseaux sociaux, comme l'explique Le Parisien. Twitter, Google+, Facebook, Instagram ou encore LinkedIn, ce sont en tout 13 réseaux sociaux qui sont listés. L'objectif pour les autorités est d'"identifier les menaces potentielles", en particulier terroristes. "Cette nouvelle mesure intervient alors que Washington tente d'améliorer sa capacité à cibler et refouler des individus ayant des liens avec des groupes terroristes tel que l'État islamique", détaille Politico, repris par Le Parisien.- INQUIÉTUDE POUR LES LIBERTÉS -De nombreux défenseurs des libertés ou simples internautes s'alarment du manque de limites à la collecte de ces données. "Il y a très peu de règles qui encadrent la façon dont ces informations sont recueillies, stockées, diffusées à d'autres structures", a déclaré un membre de l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) à Politico. "Il n'existe aucune directive sur la limitation de l'utilisation de ces informations par le gouvernement", a précisé Michael Macleod-Ball.
Montrer patte blanche. Pour pouvoir entrer sur le territoire américain, les touristes doivent désormais fournir des informations quant à leur présence sur le Net.
Le second tour des élections municipales, qui avait été reporté à cause de la crise sanitaire, aura lieu soit en juin soit en janvier 2021, a affirmé Edouard Philippe mercredi 20 mai au soir, lors d'une réunion avec les chefs des partis politiques.Selon l'un des participants : "Le Premier ministre a écarté septembre très clairement, et l'automne aussi, en disant c'est juin ou janvier". D'après plusieurs responsables de partis présents à la réunion, le chef du gouvernement a expliqué qu'il fallait un mois et demi pour faire campagne et que ce serait compliqué avec la rentrée scolaire en septembre. En octobre, ce serait impossible d'interrompre la session des débats sur le budget au parlement. Donc, l'échéance serait repoussée au début d'année 2021. Le Conseil scientifique pas opposé à un second tour en juinMardi, le Conseil scientifique avait déclaré que le second tour des municipales pourrait avoir lieu en juin. Il ne s'était pas opposé à la tenue des élections mais jugeait nécessaire une nouvelle évaluation des conditions sanitaires 15 jours avant la date retenue du scrutin. Les membres du Conseil émettait toutefois quelques réserves notamment sur la campagne électorale qui ne pourrait pas se dérouler comme à l'accoutumée.
Lors d'une réunion qui s'est tenue mercredi 20 mai en fin de journée, le Premier ministre Edouard Philippe a annonce que les municipales pourraient avoir lieu en juin ou janvier 2021.
Un "vade-mecum" de la laïcité a été distribué ce mercredi dans toutes les écoles françaises, a annoncé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale dans un entretien à l'Express publié mardi 29 mai. Ce manuel "permettra d'avoir une référence commune à tous les établissements", a expliqué le ministre. Objectif : que "les acteurs sachent comment agir pour promouvoir la laïcité", a précisé Jean-Michel Blanquer.Ce manuel de 83 pages, que l'Express a pu consulter, donne l'exemple de cas concrets qui peuvent poser problème : "ces certificats médicaux brandis par des filles qui, pour des raisons religieuses, ne veulent pas avoir à s'afficher en maillots de bain lors des cours de natation ou en simples tenues de gym" ou encore "ces fonctionnaires qui, au nom de leurs convictions religieuses, refusent le moindre contact physique, avec une femme", détaille l'Express."Une version plus développée, plus pratique et aussi peut-être plus volontariste"Dans son entretien à l'Express, Jean-Michel Blanquer a expliqué qu'il s'agissait d'"une version plus développée, plus pratique et aussi peut-être plus volontariste" du "livret laïcité", diffusé en 2016 par Najat Vallaud-Belkacem, qui " insistait beaucoup - et à juste titre - sur la prévention". Ce nouveau manuel entend "apporter des réponses, expliquer et sanctionner si besoin, dans les cas où les atteintes à la laïcité sont manifestes et n'ont pu être empêchées par la prévention" a-t-il détaillé. D'autres mesures vont accompagner "le plan laïcité" entrepris par Jean-Michel Blanquer. Pour aider les professeurs qui souhaiteraient signaler un "problème relatif à la laïcité".Le ministre de l'Éducation nationale souhaite par exemple "mettre à disposition de chaque professeur en France une adresse de saisine où on lui garantit une prise de contact du ministère dans les vingt-quatre heures".
Pour Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, l'objectif de ce guide : que "les acteurs sachent comment agir pour promouvoir la laïcité".
De retour d'un voyage au Japon, Jack Lang a invité Anne Hidalgo à prendre exemple sur la ville de Tokyo en terme de propreté."Chère Anne, je rentre d'un séjour à Tokyo. Tu devrais y passer quelques jours. La ville est d'une propreté exemplaire. Paris pourrait s'en inspirer", a-t-il écrit dans un tweet adressé à la maire de la capitale, publié mardi 5 juin. Le tweet de l'ancien ministre de l'Éducation n'a pas manqué de faire réagir. Christophe Girard, adjoint à la maire de Paris, a qualifié le message de Jack Lang "d'un peu facile et bas" : "C'est vrai qu'il est difficile ou facile de comparer la discipline et le civisme japonais avec l'incivilité de beaucoup de Parisiens même Place des Vosges (crottes de chien). C'est un peu facile et bas, cher Jack." Florence Berthout, présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, a profité du message du président de l'Institut du monde arabe pour rappeler qu'elle était chargée de la mission d'information sur le sujet. Jack Lang invité à participer à la Journée du Grand Nettoyage Anne Hidalgo a fait de la propreté de Paris l'une des priorités de son mandat. La maire de la capitale n'a pas répondu directement au tweet, mais elle a partagé, mercredi 6 juin, un tweet concernant la Journée du Grand Nettoyage, qui aura lieu samedi 9 juin à Paris. Une initiative créée en 2017 pour encourager les Parisiens à "organiser une opération (de nettoyage) à côté de chez eux". Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice PS, a d'ailleurs invité Jack Lang a participer à l'opération à la Journée du Grand Nettoyage. "Super Jack, tu peux être des nôtres pour l'opération de samedi dans tout Paris ? On t'attend. Bise", a-t-elle écrit sur Twitter.
Une nouvelle critique adressée à Anne Hidalgo, la maire de Paris, après les dossiers brûlants du Vélib' et des Autolib'.
"Dès le début du confinement, on a cessé nos activités, il n'y avait plus que les urgences et l'accompagnement par téléphone. Depuis, les visites ont repris, mais conditionnées au port du masque, aux gestes barrière...", témoigne Jean-Pierre Malvy, 64 ans, bénévole des Petits frères des pauvres dans le Val d'Oise. Vitres fermées, ventilateur proscritMardi, cet ancien chef d'équipe dans la restauration est venu avec une collègue, Michèle, 72 ans, retraitée de la préfecture du département, rendre visite à deux personnes qui vivent en famille d'accueil à Neuville-sur-Oise, en région parisienne. Bernard, qui a fêté ses 85 ans lundi, se déplace difficilement appuyé sur une canne. "On espère tous que ce corona va foutre le camp. Je trouve qu'on tient bien le coup jusqu'à présent", dit-il. La chaleur ? "Je la supporte difficilement, mais je la supporte", assure le vieux monsieur.Avec la canicule, les fenêtres sont fermées et les rideaux tirés tôt le matin pour conserver un peu de fraicheur dans la maison. Surtout, les personnes âgées doivent faire le moins d'efforts possible et s'hydrater toute la journée. Les ventilateurs qui brassent l'air en milieu clos sont à éviter, tout comme la terrasse du petit pavillon où la température est encore plus élevée.Un masque difficile à supporterFondés en 1946, les Petits frères des pauvres comptent 35 bénévoles dans ce secteur de l'Île-de-France et y accompagnent une centaine de personnes. Durant le confinement, les bénévoles avaient une liste de personnes précaires à appeler chaque semaine pour s'enquérir de leurs besoins et briser l'isolement.Tous les séjours, week-ends, les activités habituelles de l'association ont été annulés dès le début de la pandémie et la reprise est délicate. "Ce sont des personnes d'un certain âge et c'est compliqué de gérer les masques. On sent que psychologiquement ça a un impact, qu'ils ont hâte de l'enlever", souligne Marie-Jo, 57 ans, qui accueille des personnes âgées ou dépendantes chez elle depuis une dizaine d'années.La danse, toujours prohibéePremière question que posent désormais les personnes accompagnées : "Alors, quand est-ce qu'on repart en séjour ? On s'ennuie", témoignent les bénévoles. Les goûters d'anniversaires reprennent au compte-gouttes, mais d'autres activités restent prohibées. "Ils adorent danser, mais en ce moment, c'est pas possible", s'amuse Jean-Pierre.Pour l'association qui revendique 13.670 bénévoles et accompagne régulièrement 15.340 personnes au niveau national, "la vigilance citoyenne" est la meilleure prévention en période de canicule. "Une canicule ne doit pas être synonyme de reconfinement physique", souligne sa déléguée générale Armelle de Guibert, pour qui les plus âgés ne doivent "plus être confinés socialement".Avec la canicule, l'association recense les personnes fragiles et multiplie les actions de sensibilisation auprès des plus âgées. Les mairies, les centres d'action sociale ou encore des voisins lui signalent des personnes isolées. Et des mesures spécifiques sont mises en place face à la crise sanitaire.
Après le Covid-19, la canicule isole un peu plus les personnes âgées. C'est pourquoi les bénévoles des associations caritatives renforcent leurs visites auprès des plus vulnérables.
A 87 ans, Yu Jihua observe avec inquiétude les tensions Pékin-Washington autour d'une liste interminable de sujets, du Covid-19 au commerce, en passant par le groupe de télécommunications Huawei, Taïwan, Hong Kong ou la mer de Chine méridionale.La guerre de Corée, entamée jeudi il y a exactement sept décennies, avait vu Américains et Chinois s'affronter pour la première fois de l'Histoire. Les premiers à la tête d'une armée de l'ONU, les seconds en soutien aux forces nord-coréennes.Mais Yu Jihua, qui en fait encore des cauchemars la nuit, n'a aucune envie de revoir un tel affrontement."Lorsqu'une guerre éclate, c'est l'ensemble des habitants de la planète qui en font les frais", prévient l'ancien combattant.Il n'avait que 17 ans lorsqu'il a été envoyé sur la péninsule coréenne, avec pour mission d'épauler les troupes nord-coréennes face à l'armée internationale commandée par les Etats-Unis.A l'issue d'âpres combats pour le contrôle du territoire, le conflit s'est stabilisé autour du 38e parallèle, qui marque toujours aujourd'hui la frontière entre Corées du Nord et du Sud. Bilan humain: jusqu'à 3 millions de morts coréens, 37.000 côté américain, et de 180.000 à 400.000 pour la Chine. - Raids nocturnes -Une boucherie qui pousse aujourd'hui Yu Jihua et ses anciens frères d'armes à lancer un appel à la raison lors de ce 70e anniversaire."On s'est battus contre l'Occident, mais aujourd'hui on exhorte à combattre pour protéger la paix dans le monde", explique M. Yu, qui vit dans la banlieue de Shanghai avec sa femme -- également ancienne combattante de Corée.La Chine qui s'est battue en 1950 est très différente de celle d'aujourd'hui. La toute jeune République populaire n'avait qu'un an au début du conflit. Avec une armée sous-développée, à des années-lumières de la puissance de feu américaine, les soldats chinois ne pouvaient compter que sur leur courage, leur nombre et leurs raids nocturnes afin de surprendre l'adversaire.La situation est bien différente aujourd'hui: la Chine dispose du deuxième budget militaire mondial -- loin cependant derrière celui des Etats-Unis -- et ses forces armées ont comblé une grande partie de leur retard technologique.La guerre de Corée a toutefois "profondément façonné les relations" Pékin-Washington, estime Adam Ni, spécialiste de l'armée chinoise à l'université Macquarie de Sydney."Ce conflit est aussi fortement ancré dans la mémoire nationale de la Chine comme une guerre de résistance contre l'impérialisme", souligne-t-il.- 'Grand homme d'affaires' -Fei-Ling Wang, spécialiste de la Chine au Georgia Institute of Technology (Etats-Unis), souligne que l'essor économique chinois a permis de "réduire significativement" l'écart militaire avec Washington."Dans le Pacifique-Ouest, notamment près des côtes de Chine continentale, les (forces armées chinoises) ont acquis des capacités égales -- voire supérieures -- à celles de leurs homologues américaines."L'arrivée au pouvoir en 2012 de Xi Jinping a par ailleurs marqué un tournant, matérialisé par davantage de tensions entre Pékin et Washington."La guerre commerciale et l'épidémie de Covid-19 n'ont fait que révéler et souligner cette rivalité", note M. Wang."La Guerre froide, durant laquelle la Chine a été la plupart du temps un adversaire majeur des Etats-Unis, semble n'avoir jamais vraiment pris fin et devoir maintenant reprendre."Un point de vue qui n'entame en rien l'optimisme de Yu Jihua et ses camarades."Seuls certains faucons aux Etats-Unis veulent la guerre. Mais le peuple, lui, veut la paix", affirme Wang Zhiyuan, 85 ans."Est-ce que Trump veut entrer en guerre? Je ne crois pas", renchérit Yu Jihua. "C'est un grand homme d'affaires. Il sait très bien peser le pour et le contre."
Jeune soldat, il avait affronté les Etats-Unis lors de la guerre de Corée (1950-1953): mais 70 ans après le début du conflit, cet ancien combattant chinois n'a aucune envie de revoir les deux puissances s'entredéchirer.
Le Conseil d'État a ordonné vendredi au gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l'air dans plusieurs villes et régions, sous peine d'une astreinte record de 10 millions d'euros par semestre de retard. Cette astreinte est le montant "le plus élevé" jamais imposé "pour contraindre l'État à exécuter une décision prise par le juge administratif", a précisé dans un communiqué le Conseil d'État. L'institution avait déjà jugé il y a trois ans que l'État ne respectait pas ses engagements contre la pollution de l'air responsable de près de 50.000 morts prématurées par an dans le pays.Huit zones concernéesLors de cette précédente décision du 12 juillet 2017, le Conseil d'État, saisi par l'ONG Les Amis de la Terre, avait enjoint à l'État de mettre en œuvre des plans de réduction des niveaux de particules PM10 (diamètre inférieur ou égal à 10 microns) et/ou de dioxyde d'azote (NO2, polluant notamment associé au trafic routier) dans treize zones.Mais "l'Etat ne peut être regardé comme ayant pris des mesures suffisantes propres à assurer l'exécution complète de cette décision" dans huit de ces zones, dont Paris, Lyon, Marseille, Grenoble ou Strasbourg, insiste la plus haute juridiction administrative dans sa nouvelle décision.Astreinte versée à des ONGEu égard au délai depuis la précédente décision, à l'importance du respect des règles européennes, "à la gravité des conséquences" en termes de santé publique et à "l'urgence qui en découle", le Conseil d'Etat a donc prononcé une astreinte de 10 millions d'euros par semestre.Le gouvernement a six mois pour prendre des mesures avant de devoir s'acquitter de cette somme.Le cas échéant, le Conseil d'État précise que "pour la première fois" l'astreinte pourrait être versée aux ONG requérantes mais aussi à des personnes morales publiques "disposant d'une autonomie suffisante à l'égard de l'État" ou privées à but non lucratif, menant des actions dans ce domaine de la qualité de l'air.
Le gouvernement a six mois pour pour prendre des mesures avant de devoir s'acquitter de la somme de dix millions d'euros par semaine.
De premiers incidents ont eu lieu ce samedi 11 janvier vers 15h dans la manifestation contre la réforme des retraites, à Paris. Plusieurs individus, dont certains masqués ou cagoulés, ont brisé des vitrines sur le trajet du cortège reliant la place de la Nation à celle de la République, et jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène. Plusieurs magasins, ainsi qu'une agence bancaire, ont été saccagés sur le parcours qui empruntait l'avenue Daumesnil. A Nantes, plusieurs dizaines d'individus ont pris part à des affrontements avec les forces de l'ordre, qui ont fait usage d'un canon à eau. Vendredi 10 janvier, une enquête judiciaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo montrant un policier tirant à bout portant sur des manifestants avec un LBD jeudi à Paris. La préfecture de police avait justifié l'emploi d'armes "intermédiaires" en raison de heurts "violents".
Des heurts ont éclaté dans le 12e arrondissement de la capitale, avec un face-à-face entre forces de l'ordre et certains manifestants. A Nantes, la police a fait usage d'un canon à eau contre des individus cagoulés.
Un an de prison et trois ans d'inégibilité pour "apologie du terrorisme". C'est ce qu'a décidé le tribunal correctionnel de Saint-Brieux ce jeudi 6 février à l'encontre d'une élue du Conseil régional de Bretagne, exclue du RN. Alors que le parquet réclamait une peine de dix mois de prison avec sursis et trois ans d'inégibilité, le tribunal a été plus sévère encore envers Catherine Blein. Retraité de l'agriculture, elle était jugée pour un tweet posté après la tuerie dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande perpétrée par un extrémiste australien "fasciste autoproclamé" en mars 2019. Alors que 49 personnes avaient perdu la vie et une vingtaine avaient été gravement blessées, la femme de 74 ans avait écrit sur le réseau social "tuerie en New Zealand : oeil pour oeil...". Exclue par le RN juste après les faits L'observatoire national de lutte contre l'islamophobie s'est "réjouit du jugement rendu" dans un communiqué. Il a salué une décision qui "démontre la réalité de la gravité des propos" de la prévenue, le tribunal étant allé "au-delà des réquisitions du procureur de la République".Au moment des faits, le groupe RN au Conseil régional de Bretagne avait comndamné "avec la plus grande fermeté les propos tenus" par Catherine Blein, précisant qu'elle "a été exclue du RN et de notre groupe politique en mai 2017". Depuis, l'élu siégeait "en tant que non-inscrite au sein de l'assemblée régionale", ses propos étant désormais "de sa seule responsabilité".Le parti d'extrême droite a déjà été confronté à des dérapages de ce type sur les réseaux sociaux. En mai 2019, une photo de l'assistant parlementaire de l'eurodéputé RN Nicolas Bay portant un déguisement antisémite avait fait scandale sur Twitter, sans que ce dernier ne soit sanctionné.
Ce jeudi, Catherine Blein, élue du Conseil régional de Bretagne, a été condamnée pour "apologie du terrorisme" à un an de prison ferme. En mars 2019, elle avait réagi dans un tweet aux tueries dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande, ce qui lui avait valu son exclusion du Rassemblement national (RN).
L'épouse de Nicolas Sarkozy a inauguré son compte le 29 juin dernier en postant un cliché d'elle, en short, guitare à la main, extraite justement de cet entretien avec Elle. Mais le cliché qui enflamme la toile depuis dimanche 3 juillet est d'une toute autre nature. C'est celui d'une Carla Bruni jeune posant seins nus... Photo prise en noir et blanc, on y voit l'ancien mannequin, le regard loin, portant simplement un pantalon noir taille haute. L'une de ses mains est posée sur l'un de ses seins, comme si elle tentait de les dissimuler à moitié. On est en 1992, c'est l'été au Cap Nègre, et Carla Bruni pose devant l'objectif du célèbre photographe australien Helmut Newton. Et la chanteuse n'est pas seule sur ce cliché, non, mais bien en compagnie de son frère Virginio, décédé en 2006 du SIDA. Lui est torse nu, les bras croisés, le regard résolument tourné vers l'objectif. « #Stardustmemories - Jeunesse de Miel - Été 1992, Cap Nègre, mon frère Virginio et moi par Helmut Newton », écrit-elle en légende du cliché. « Nous étions jeunes - Weekend hommage aux très grands », continue-t-elle, nostalgique. Cette photo hommage n'est pas la seule que Carla Bruni a postée sur Instagram. Suivait un autre cliché, un portrait pris par Helmut Newton, sur lequel l'ancien mannequin pose avec un chat. Rien ne dit cependant si, là aussi, elle posait seins nus devant l'objectif du photographe décédé en 2004.
Quelques jours seulement après avoir débarqué sur Instagram, Carla Bruni enflamme la toile en postant une photo d'elle, seins nus, en compagnie de son frère Virginio.Carla Bruni est de retour et en grande forme. Après avoir surpris avec ses déclarations choc dans une interview au magazine Elle (« J'aime bien les bâtards »), l'ancienne première dame fait aujourd'hui parler d'elle sur Instagram.
Ces deux pièces restent donc dans le dossier sur la mort de Maëlys, affirment BFMTV et Franceinfo. L'avocat du suspect, Me Alain Jakubowicz, avait saisi la justice pour faire annuler deux éléments versés au dossier de l'instruction. Il s'agit tout d'abord d'une expertise psychologique qui, selon BFMTV, qui affirme avoir lu le document, décrit l'ancien militaire de 36 ans comme "un manipulateur narcissique dénué de sentiment de culpabilité". "La cour d'appel de Grenoble demande toutefois que certains termes soient retirés de cette expertise", nuance la chaîne d'information. Le deuxième élément est le témoignage d'un ancien co-détenu de Nordahl Lelandais, a qui ce dernier aurait confié avoir violé la petite fille avant de la tuer. Mis en examen pour le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais affirme l'avoir tuée par accident alors qu'il l'amenait dans sa voiture voir ses chiens. • "On n'enlève pas une enfant par accident"Sur la base du témoignage du détenu, les parents de Maëlys demandent une requalification des faits pour "assassinat" et "viol", selon France Bleu Isère et Le Figaro. "Aujourd'hui, Nordahl Lelandais n'est pas mis en examen pour des faits de nature sexuelle sur Maëlys, de la même manière qu'il n'est pas mis en examen pour des faits d'assassinat sur Maëlys", expliquait Me Fabien Rajon, l'avocat du couple, le 25 octobre sur France Bleu Isère. Il souhaite "qu'une mise en examen et des investigations soient faites sur une infraction pénale de nature criminelle de viol", affirmant qu'il y a "des éléments objectifs qui nous laissent craindre que Maëlys de Araujo a fait l'objet de ces sévices-là". La famille est persuadée qu'il y a eu préméditation de la mort de l'enfant. "Pour moi, il l'a obligée à monter dans sa voiture", déclarait Joachim de Araujo, le père de Maëlys, le 7 octobre au Parisien. "Il avait conscience que cela allait mal se terminer. Lorsqu'il dit que la mort de Maëlys n'est qu'un accident, je n'y crois pas. On n'enlève pas une enfant par accident à 2 ou 3 heures du matin". Les parents sont également convaincus que Nordahl Lelandais a enlevé leur fille pour l'agresser sexuellement, comme le papa l'a confié au quotidien francilien dans ce rare entretien. • Mis en examen dans quatre affairesMaëlys de Araujo, 8 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017, durant un mariage au Pont-de-Beauvoisin (Isère). Nordahl Lelandais, qui assistait à la fête, a été mis en examen le 30 novembre 2017 pour séquestration et meurtre. Des restes du corps de la fillette ont été découverts par les enquêteurs le 14 février 2018, dans le massif de la Chartreuse, en Savoie, dans un état ne permettant pas de savoir si elle a subi des violences sexuelles. Nordahl Lelandais est également mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, 23 ans, disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 aux abords d'une discothèque de Chambéry. Le crâne du jeune homme a été découvert le 7 septembre 2017 par un promeneur. Nordahl Lelandais est enfin mis en examen pour des agressions sexuelles sur deux cousines âgées de 6 et 4 ans. L'ancien militaire est aussi soupçonné d'être à l'origine de plusieurs disparitions dans la région.
Ces deux arrêts étaient très attendus par les protagonistes. Ce jeudi 31 octobre, la cour d'appel de Grenoble a rejeté la demande de Nordahl Lelandais de retirer du dossier deux éléments : le témoignage d'un co-détenu et une expertise psychologique.
L'affaire Benalla, la catastrophe de Gênes, le sort de l'Aquarius, si le président Macron est en vacances depuis le 3 août dernier au fort de Brégançon, situé à Bormes-les-Mimosas (Var), les sujets d'actualité ne manquent. Pourtant, Emmanuel Macron est resté discret depuis le début de ses congés. C'était sans compter son épouse, Brigitte Macron, qui s'est exprimée devant les caméras de BFMTV, mercredi 15 août, expliquant que le chef de l'Etat était en "pleine forme" et qu'il avait "beaucoup de travail". Les époux Macron rejoint par les enfants de Brigitte"Il est en pleine forme, il a beaucoup de travail", a déclaré Brigitte Macron à Brégançon, lieu de villégiature des présidents pendant la période estivale. "On ne prévoit rien. Il travaille, puis il adapte la détente au travail", expliqué l'épouse d'Emmanuel Macron. Les époux Macron seront rejoints la semaine prochaine par les enfants de l'ancienne professeure d'Amiens : "on va reprendre des horaires, parce que pour l'instant nous n'en avons pas", a-t-elle annoncé, avant de conclure: "C'est sympa aussi, mais c'est plus cadré."Des vacances pour "bouquiner, se promener, faire comme tout le monde"Mardi 7 août, le couple Macron s'était offert un bain de foule, au pied de la résidence présidentielle. Emmanuel Macron avait alors expliqué qu'il profitait de ces quinze jours de vacances pour "bouquiner, se promener, faire comme tout le monde" et "ça fait du bien", avait-il commenté. Début août, l'Elysée avait indiqué que "l'ensemble du programme de congés du président (était) privé et non-officiel" et que "les sorties du président (étaient) toutes privées". Le président de la République s'est tout de même exprimé sur la catastrophe de Gênes (Italie), après l'effondrement meurtrier d'un viaduc autoroutier : "La France est aux côtés de l'Italie" et "se tient prête à apporter tout le soutien nécessaire", a-t-il assuré, mardi 14 août, sur Twitter. "Nos pensées vont aux victimes, à leurs proches et à tout le peuple italien", a-t-il ajouté.
Début août, l'Elysée avait indiqué que "l'ensemble du programme de congés du président (était) privé et non-officiel".
Anne Hidalgo va se lancer, dans deux ans, dans la course à sa réélection à la mairie de Paris. En attendant, l'édile de la capitale est apparemment suivie de près par l'actrice et réalisatrice Maïwenn Le Besco. Celle-ci a en effet été aperçue dans les tribunes réservées au public lors du Conseil de Paris, le vendredi 4 mai, en compagnie d'un vidéaste. Le Parisien, qui relaie l'info, explique que Maïwenn Le Besco, interrogée sur les raisons de sa présence, a déclaré "vouloir être tranquille" et que l'entourage d'Anne Hidalgo s'est contenté d'évoquer "une Parisienne intéressée par sa ville".Selon le quotidien, des adjoints de la maire de Paris auraient cependant confié que la réalisatrice du "Bal des actrices", de "Polisse" et de "Mon roi" est en train de préparer un documentaire consacré à Anne Hidalgo. Une information confirmée par le Journal du dimanche, qui révèle également que cette présence remarquée fait grincer des dents au sein de l'opposition. Les élus de droite au Conseil de Paris déplorent ne pas avoir été informés de ce tournage, qui durerait depuis trois semaines, évoquant "un film à la gloire d'Anne Hidalgo".A deux ans de l'élection municipale, la maire de Paris travaille déjà activement à un nouveau mandat, et serait d'ailleurs, selon RTL, sur le point de sortir un livre. Cible de nombreuses critiques concernant notamment sa politique de lutte pour l'environnement et, par conséquent, sa gestion de la circulation automobile dans la capitale, elle va devoir s'atteler à améliorer son image. Si elle ne sait pas encore avec certitude qui elle aura en face d'elle, Anne Hidalgo sait qu'elle aura fort à faire, entre une droite revancharde qui n'a plus dirigé l'Hôtel de Ville depuis le mandat de Jean Tibéri (entre 1995 et 2001) et La République en marche, qui reste encore vague au sujet de ses intentions. En attendant, Anne Hidalgo oeuvre au quotidien pour ressouder des troupes ébranlées par les attaques en série et qui tentent, dorénavant, de regarder vers l'avenir pour préparer l'échéance de 2020 dans les meilleures conditions possibles.
La maire de Paris devrait faire l'objet d'un documentaire réalisé par Maïwenn Le Besco, comme le révèle Le Parisien.
"Il y a un souci de sérénité sur cette avenue qui est une vitrine de notre pays. Donc j'ai interdit ces manifestations", a déclaré le préfet lors d'un point presse sur la place de l'Etoile.2.300 personnes ont indiqué qu'elles entendaient participer au rassemblement sur les Champs-Elysées, et 7.000 se sont montrées intéressées, selon la page Facebook de l'événement.De source policière, 4.000 à 5.000 manifestants sont attendus à Paris, dont 1.000 personnes potentiellement violentes.Deux autres cortèges, déclarés, ont en revanche été autorisés à défiler: l'un au départ de la place de la Bourse, au centre de la capitale; l'autre au départ de la place Wagram, à l'ouest."J'entends parler de dictature, mais je note qu'il y a des possibilités de manifestations (...) à condition qu'elles se passent pacifiquement, qu'il n'y ait pas de destructions", a-t-il souligné, appelant également au "respect des gestes barrières".Sans donner de chiffres globaux sur les effectifs mobilisés, le préfet a évoqué un dispositif "approprié", "important", avec de "la mobilité et de la réactivité", notamment grâce au déploiement de 160 motards des brigades de la répression de l'action violente (BRAV-M).Didier Lallement a confirmé l'assistance, dès ce samedi, d'un "superviseur" pour chaque porteur de LBD afin d'aider "à la maîtrise et au bon usage" de cette arme, et le retrait des anciennes grenades à main de désencerclement (GMD) remplacées par un nouveau modèle, réputé moins dangereux, conformément aux annonces du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin vendredi.Le préfet a par ailleurs jugé "infantile" l'appel à la "désobéissance civile", lancé par l'une des figure des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues, en ne montrant pas sa carte d'identité pour ralentir les opérations de contrôle. "Notre dispositif est calibré pour pouvoir faire aussi ces vérifications", a-t-il assuré.Né le 17 novembre 2018, le mouvement citoyen des "gilets jaunes", anti-élites et qui lutte pour davantage de justice fiscale et sociale, cherche son second souffle après une première année où il a agité la France, entre occupations de ronds-point et manifestations parfois violentes.
Le préfet de police de Didier Lallement a averti samedi qu'à l'occasion de la mobilisation de rentrée des "gilets jaunes" à Paris, "il ne pouvait y avoir de destructions, de chaos sur les Champs-Elysées", où deux manifestations ont été interdites.
Le cancer, première cause de mortalité en France. Il est la première cause de mortalité en France pour les deux sexes, passé en 2004 devant les maladies cardiovasculaires. Toutefois le risque de mourir du cancer diminue, même si le nombre de personnes atteintes augmente, selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, publié mardi 12 novembre et qui rend public une étude des évolutions des causes de décès en France métropolitaine, qui porte sur les années 2000 à 2016. La mortalité due au sida, aux accidents de transport et aux maladies cardiovasculaires a quant à elle "particulièrement diminué". Une baisse de la mortalité toute relative. puisqu'elle en effet fortement augmenté pour le cancer du poumon chez la femme, un effet du tabagisme, et de façon plus modérée pour les deux sexes pour les cancers du pancréas et du cerveau. • Les tumeurs, première cause de décèsD'une façon générale, le taux de mortalité toutes causes confondues a continué à diminuer depuis les années 2000, vraisemblablement grâce aux avancées de la médecine et de la prévention. "La grande tendance de la baisse de la mortalité est plutôt rassurante", a déclaré à l'AFP Grégoire Rey, directeur du CépiDC-Inserm (qui établit les causes médicales de décès). "Ces résultats généraux mettent en évidence les réussites et les lacunes" en matière de prévention et de soins, assurent les auteurs de cette analyse des tendances entre les périodes 2000-2007 et 2008-2016. En 2016, sur 579.000 décès enregistrés, les décès par tumeurs (29 %) et par maladies cardiovasculaires (24,2 %) prédominent. La part des décès prématurés (avant 65 ans) de toutes causes chez les hommes reste supérieure à celle observée chez les femmes (22,6 % contre 11,3 %).• La mortalité liée au VIHLa mortalité liée au VIH/sida, après une première baisse dans les années 1990, continue à diminuer sur les seize dernières années en raison des progrès de la prévention et surtout des traitements. En 2016, on recense 300 morts par sida, contre 4.800 en 1994.• La mortalité due aux suicidesLes décès par suicide sont également en déclin : près de 8.500 décès en 2016 contre 11.400 dix ans auparavant. Depuis les années 1980, ils restent toutefois plus nombreux que les morts par accidents de transport. • Les accidents de la routeCes accidents, en recul depuis 2002-2003, sont passés d'environ 8.000 morts en 2000 à 3.000 en 2016. La forte réduction de la mortalité par accidents de la route sur ces seize années peut être attribuée notamment aux radars automatiques.• Recul de la mortalité due aux maladies-cardiovasculaires On meurt moins de maladies cardiovasculaires : les taux de mortalité ont diminué d'un quart entre les deux périodes étudiées. Ceci grâce au développement des techniques de cardiologie interventionnelle (pour ôter les caillots, poser un stent...) dans les infarctus et au développement d'unités neuro-vasculaires spécialisées pour prendre en charge les AVC, notent les auteurs. Chez les femmes, pour lesquelles les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès, la mort par AVC l'emporte sur celle par infarctus, à l'inverse des hommes. • Le cancer du poumon en hausse chez les femmes "Les points d'alerte" sont l'augmentation du cancer du poumon chez la femme, ainsi que celles du cerveau et du pancréas, souligne Grégoire Rey. Le cancer du pancréas a augmenté en seize ans pour les deux sexes et le cancer du cerveau a augmenté sur la deuxième période, 2008-2016, dans "un contexte d'essor des technologies liées aux radiofréquences". Des recherches sont nécessaires pour expliquer pourquoi, selon ce spécialiste.• Le mélanome de plus en plus grave chez l'hommeEn outre, la mortalité par mélanome augmente chez les hommes et reste stable chez les femmes alors que la prévention de ce cancer de la peau est connue, pointent les auteurs. Enfin, la tendance à l'augmentation des démences, très importante depuis les années 2000, semble se ralentir, voire s'inverser chez les hommes, possiblement en raison d'une diminution des facteurs de risques cardiovasculaires (hypertension, tabagisme, diabète...), avancent-ils.
Santé Publique France a publié dans son dernier bulletin hebdomadaire une étude sur les évolutions des causes de décès en France entre 2000 et 2016. Durant cette période, le cancer est devenue la première cause de mortalité des Français, devant les maladies cardiovasculaires.
Alors que le déconfinement progressif doit débuter lundi 11 mai, à Paris, "il est hors de question de revenir au tout automobile, qui crée de la pollution dangereuse pour notre santé", affirme la maire de la ville Anne Hidalgo, dans un entretien publié dans le Journal du Dimanche du 10 mai. "Si nous devions nous retrouver avec un trafic automobile trop intense, je demanderai des mesures de circulation alternée. Il en va de la santé des Parisiens et des habitants de la métropole", déclare-t-elle. "Un afflux massif de véhicules motorisés augmenterait le niveau de pollution atmosphérique, laquelle est déjà responsable de 48.000 morts par an en France et 6.500 dans le Grand Paris", justifie Anne Hidalgo. "En plus, des études ont montré que la pollution aux particules entraînait une accélération de la propagation du coronavirus", insiste l'édile, convaincue qu'"on aggraverait la crise sanitaire si on laissait les voitures revenir".Pour favoriser l'usage du vélo, la maire de Paris avait annoncé il y a plusieurs jours la création de 50 km de pistes cyclables provisoires. En outre, plusieurs rues seront totalement piétonnisées, comme "Petits-Champs, Monsigny, Mouffetard, Faubourg-Saint-Denis, Aligre, ou au Carrousel du Louvre", détaille-t-elle auprès du JDD. D'autres auront "une ou deux files de stationnement" supprimées pour "élargir les trottoirs". "Les rues autour des écoles pourront aussi être fermées aux voitures, aux heures d'entrée et de sortie des enfants, ou de façon permanente", annonce la maire de Paris, mettant ainsi en application un de ses projets abordé lors de la campagne des municipales.Elle juge également "indispensable" pour les entreprises qui le peuvent de poursuivre le télétravail et, si ce n'est pas possible, d'instaurer des "horaires de travail décalés". En dépit de la demande de la maire de Paris pour leur réouverture, les parcs et jardins resteront fermés lundi en Ile-de-France, particulièrement touchée par le Covid-19. "Je poursuis les discussions afin d'obtenir une dérogation adaptée pour Paris", indique Anne Hidalgo au JDD. "Nous pouvons prendre des mesures pour éviter les pique-niques, les regroupements sur les pelouses ou l'accès aux aires de jeu. Nous pouvons aussi mettre en place un système avec des jauges maximales pour limiter le nombre des promeneurs. Le port du masque y serait obligatoire", esquisse l'édile, qui redoute "des attroupements dans les rues ou sur les trottoirs" si on ne rouvre pas "rapidement les parcs et les jardins".
La maire de la capitale envisage de mettre en place des mesures de "circulation alternée" si le trafic automobile devient "trop intense".
Essoré par le rythme des tournées - "la scène donne de l'énergie mais la routine valise-bus-hôtel-balance est infernale", comme il le résume pour l'AFP - le musicien à la coupe d'iroquois dandy s'était offert une pause d'un an et demi. Pour faire le point sur sa musique et sur son existence. Une vie qui a donc failli lui échapper quand un chien-loup - format mastodonte, adopté à l'âge adulte alors qu'il aurait fallu le prendre plus jeune - s'est retourné contre lui pour voir qui était le mâle dominant. "Il avait attaqué un chat chez moi, je lui ai enlevé sa proie et, de sang-froid, il a essayé de me tuer. J'ai mis du temps à m'en remettre, entre les docteurs et les physiothérapeutes, j'avais une oreille et une main en lambeaux, entre autres, et mon entourage pensait que je ne pourrais plus jouer", conte-t-il posément, totalement rétabli aujourd'hui. L'histoire ne s'arrête pas là. Quelques temps plus tard, une meute de loups - "je ne me doutais pas que ces animaux entreraient autant dans ma vie (rires)" - a causé la mort d'un de ses chevaux dans la propriété de Toscane où il vit quand il n'est pas à Tel-Aviv. - Des Fugees à Billie Eilish -Evidemment, l'Israëlien en a fait une chanson, "Lost horse", sur son nouvel opus intitulé "Anagnorisis", comme le terme emprunté à Aristote pour désigner le moment où l'on découvre quelque chose sur soi (vendredi chez Play Two). Ce morceau n'évoque pas seulement ce "Cheval perdu" mais transcende l'idée de perte, des ruptures amoureuses aux "versions de soi plus jeunes", gommées par l'âge et les désillusions. Asaf Avidan est coutumier du fait: se remettre en selle avec un album après des épisodes chaotiques de sa vie, comme la chimiothérapie après un cancer détecté à 21 ans, ou sa parenthèse polyamour, avec deux femmes, refermée dans l'amertume et évoquée dans son précédent album, "The study on falling". Mais cette fois, la remise en question du passage aux 40 ans l'a amené à "tuer" ses "pères" d'inspiration, Leonard Cohen ou Bob Dylan. Pour élargir son champ musical, il a ressorti les disques des Fugees ou The Roots, qu'il écoutait plus jeune, et disséqué des productions qui ne sont "pas (sa) tasse de thé" comme chez Billie Eilish ou Kanye West. - Clip de Wim Wenders -Résultat, "Anagnorisis" est riche et profond. Comme d'habitude, Avidan ne cache pas les modèles auxquels il se frotte, comme Thom Yorke (leader de Radiohead) pour "No words", Nick Cave pour "Wildfire" ou David Bowie pour "Earth Odyssey". Et en parlant de maîtres, il a obtenu une belle signature pour la vidéo du morceau-titre de l'album: le cinéaste Wim Wenders. Le clip fait la part belle à une danseuse-chorégraphe (la réputée Bobbi Jene Smith), qu'on retrouve d'ailleurs avec son compagnon dans le petit film de "Lost horse". Le réalisateur des "Ailes du désir" est un fan d'Avidan. "Je connais tous ses disques, et sa voix me donne la chair de poule à chaque fois. En fait, c'est un tout, c'est sa voix et ses textes, c'est un vrai chanteur-compositeur. Si vous ne connaissez pas cet homme, allez juste vérifier sur YouTube", confiait l'auteur de "Paris, Texas" au Guardian en 2018.Et Avidan de résumer dans un grand sourire leur collaboration: "C'est un gentleman, très généreux, il a fait comme si c'était naturel de faire ce clip comme je le voulais."
Il a failli mourir sous les crocs d'un chien-loup et la crise de la quarantaine a ouvert d'autres plaies: Asaf Avidan, à la voix venue d'ailleurs, panse une nouvelle fois ses blessures avec un album magnétique.
C'est la phase déterminante des essais, qui permettra de voir, sur un très grand échantillon de personnes saines, si le vaccin est plus efficace qu'un placebo pour empêcher la contamination par le nouveau coronavirus. Le protocole a été finalisé avec l'Agence américaine des médicaments (FDA), et l'essai sera mené en collaboration avec les Instituts nationaux de santé (NIH).Moderna est, avec l'université d'Oxford qui a aussi lancé un essai à grande échelle sur 10.000 volontaires et attend des premiers résultats en septembre, partie parmi les tout premiers dans la course mondiale au vaccin. La biotech a reçu 483 millions de dollars du gouvernement américain. Elle a annoncé le 18 mai des premiers résultats encourageants sur un petit nombre de volontaires (huit), dans le cadre de la première phase des essais cliniques.La phase 2, qui comprendra 600 volontaires, a commencé fin mai. La vaccination se fait en deux doses séparées de 28 jours. La moitié des participants reçoit un placebo, de façon aléatoire.Si la dose retenue pour les essais (100 microgrammes) se révélait efficace, Moderna a prévu de pouvoir produire 500 millions de doses par an, et "possiblement jusqu'à 1 milliard".La société est l'une des cinq entreprises sur lesquelles l'administration du président Donald Trump aurait misé dans le cadre de son opération "Warp Speed" (à la vitesse de la lumière), selon le New York Times, avec AstraZeneca (partenaire industriel du vaccin d'Oxford), Johnson & Johnson, Merck, et Pfizer. Le but est de fabriquer 300 millions de doses de vaccins d'ici janvier 2021.La technologie de Moderna, fondée sur l'ARN messager, n'a jamais prouvé son efficacité contre d'autres virus. Elle vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher préventivement la protection contre le coronavirus.
Le vaccin expérimental contre le Covid-19 de la biotech américaine Moderna, cofinancé par le gouvernement américain, entrera dans la troisième et dernière phase des essais cliniques en juillet sur 30.000 volontaires, a annoncé la société jeudi.
Une semaine compliquée s'annonce pour Gilles Le Gendre. Le chef de file des députés de la majorité est de plus en plus contesté, après la parution dans la presse d'une note de travail envoyée au cabinet d'Emmanuel Macron. Selon le journal Marianne, qui l'a publiée, il y dresse à l'intérieur la liste des candidats crédibles à chaque ministère, en vue d'un prochain remaniement. Et évoque également les noms de ceux qui pourraient remplacer Édouard Philippe à Matignon.Une note salée, dans laquelle il n'hésite pas à dire qu'il ne voit "aucun candidat crédible" parmi les marcheurs pour prendre la suite de l'actuel Premier ministre, leur préférant Jean-Yves Le Drian ou Bruno Le Maire. Des déclarations qui passent très mal dans son groupe. Pour se défendre, Gilles Le Gendre affirme qu'il est de sa "responsabilité d'échanger avec le chef de l'État". "Je ne vois pas qui pourrait me le reprocher", assure-t-il auprès du Parisien. S'il a balayé toute volonté de démissionner dimanche 7 juin, pourrait-il être écarté de la présidence du groupe à l'Assemblée ? Une journée cruciale l'attend ce mardi.Son sort déjà scellé ?Il la débutera par un petit-déjeuner à Matignon, en compagnie d'Édouard Philippe. Puis participera à une réunion rassemblant tous les membres du groupe en visioconférence. "La question n'est pas de savoir s'il s'en va, mais quand", confiait dans les colonnes du Parisien un député de la majorité.Si son sort semble déjà scellé, un sursis pourrait être accordé à Gilles Le Gendre, selon nos confrères. Il ne pourrait quitter la présidence du groupe LREM à l'Assemblée qu'en juillet. Mais des noms circulent déjà pour le remplacer : on parle notamment des députés Olivia Grégoire, Yaël Braun-Pivet ou Roland Lescure.
La fuite dans la presse de la note envoyée à Emmanuel Macron dans laquelle il dresse la liste de ceux qu'il verrait bien ministres n'a fait qu'affaiblir un peu plus Gilles Le Gendre.
Olivier Faure, premier secrétaire et député PS a estimé que "les Français attendaient que le Président tire les leçons de la crise. Ce à quoi il avait semblé vouloir s'engager. Espoir vain. Pas de changement de cap. Justice sociale et fiscale, écologie, démocratie, féminisme ne sont pas sur le chemin présidentiel".Pour Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l'Assemblée, Emmanuel Macron aura réussi à "faire de la crise une opportunité pour rendre la France plus forte : les députés LREM adhèrent au nouveau chemin proposé par Emmanuel Macron et à ses deux priorités absolues : pas un jeune sans emploi ou sans formation ; et l'écologie du mieux plutôt que l'écologie du moins".Le président du groupe LR à l'Assemblée, Damien Abad, a jugé sur sur BFMTV "que ce nouveau chemin est ambigu, flou. Il est encore enfermé dans le +en même temps+ présidentiel. On voit bien qu'il y a des hésitations. Par exemple sur la réforme des retraites, il y avait beaucoup d'hésitations. Le côté réformateur du président de la République est laissé un peu à l'abandon. Et surtout, très peu ou quasiment rien sur les questions de l'autorité de l'Etat."De son côté, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de LFI, est resté sceptique. "Fin du bavardage. Macron dit vouloir reconstruire en 600 jours ce qu'il a détruit en 3 ans. Qui peut y croire ?", a-t-il tweeté.Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, estime que "Macron croit à 'l'écologie du mieux, pas l'écologie du moins'. Pour l'écologie du moins, il en est responsable: moins d'espérance de vie du fait de la pollution. Moins d'emplois locaux et de bien-être du fait du retard dans la transition écologique'."Pour Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, "le président de la République envoie un signal aux patrons en autorisant les baisses de salaires, en promettant sa réforme des retraites et en les rassurant sur l'ISF. Il parle écologie mais sans contrainte sur les modes de production. Bref il a parlé à son camp, celui de la finance !"Nicolas Dupont Aignan, député et président de Debout La France a fustigé un "exercice d'autosatisfaction d'Emmanuel Macron qui n'a pas proposé des mesures précises traitant les causes du chômage, de la violence, de la désindustrialisation. Notre pays a besoin d'une vision et d'actes forts, pas d'un comédien qui se regarde dans son miroir." Le centriste Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDi attendait pour sa part des décisions "pour limiter la casse éducative et économique ainsi qu'une stratégie pour reconstruire. Nous avons eu une longue défense du bilan sans vision pour demain."Louis Aliot, maire RN de Perpignan, sur Twitter: "Macron brasse du vent...mais toujours rien de concret. Pas de vision claire. La trajectoire Hollande se précise. Deux ans à tenir..."
"Pas de changement de cap", "une opportunité pour rendre la France plus forte", "rien de concret". Majorité et oppositions se sont livrés à un exercice critique du discours du président de la République tout au long de la journée.
L'interprétation de ces quelques mots aurait été plus simple si son plus sérieux rival, Nicolas Sarkozy, n'était pas actuellement dans le viseur de la justice dans le cadre de l'affaire Bygmalion."UN PROPOS GÉNÉRAL"L'actuel maire de Bordeaux était interrogé par Ruth Elkrief sur BFM TV ce lundi soir à propos de sa condamnation de 2004, un an d'inéligibilité pour "prise illégale d'intérêt" et 14 mois avec sursis, dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. L'ancien Premier ministre a indiqué que "naturellement" il se sentait visé par la proposition de Bruno Le Maire ou celle d'Emmanuel Macron d'avoir un casier judiciaire vierge quand on est candidat. "Tout le monde connaît ma situation, je me suis exprimé et je crois que les Français m'ont compris et qu'ils m'ont relégitimé à plusieurs reprises", a-t-il dit. "Vous savez en matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu'un avenir", a-t-il lancé. Pressé de dire à qui il pensait, il a assuré: "Non, non, c'est un propos général". Le parquet de Paris a demandé début septembre le renvoi de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel dans l'affaire Bygmalion pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.
Il se défend d'avoir visé quiconque, mais sa phrase va faire parler. Le favori de la primaire de la droite et du centre Alain Juppé a lâché au détour d'une réponse qu'"en matière judiciaire il vaut mieux avoir un passé qu'un avenir", tout en assurant que ces propos ne concernaient personne en particulier.
La direction du géant français parle d'une "maladresse". Jeudi 29 juin, la société Luminus, une branche d'EDF qui emploie 900 personnes en Belgique, s'est séparée d'une partie de ses effectifs en raison des mauvais résultats de l'entreprise. Quatorze employés qui travaillaient dans les services informatique et de vente ont été remerciés. Pour au moins cinq d'entre eux, les salariés ont été prévenus par un simple appel téléphonique. Pire, certains ont appris la nouvelle via un message sur leur répondre. "Ce jour-là, je ne travaillais pas", a raconté au Parisien l'un des salariés qui ont vécu cette mésaventure. "J'étais chez moi quand j'ai vu que mon chef m'avait laissé un message. Je n'en suis pas revenu. Il m'expliquait de façon très mécanique, comme s'il lisait un texte, que mon contrat prenait fin ce jour pour raisons économiques."- LES AFFAIRES DANS UN CARTON À L'ENTRÉE - Que disait le supérieur dans son message ? En substance : "Allô ? Je te laisse un message pour te dire que ce n'est pas la peine de venir au travail demain". Le lendemain, l'employé reçoit une lettre recommandée qui lui confirme la nouvelle. L'administration s'est probablement rendue compte qu'un appel téléphonique ne suffisait pas. "Je n'en veux pas à mon chef", a poursuivi le salarié. "Je sais qu'on l'a forcé à procéder de la sorte. Mais, pour certains de mes collègues, ça a été beaucoup plus rude. Après le coup de fil, ils ont carrément retrouvé leurs affaires dans un carton déposé à l'accueil alors que leur casier était censé être fermé à clé."Selon l'agence de presse Belga, le personnel de la centrale EDF Luminus était en grève mercredi 5 juillet pour protester contre les 14 suppressions de postes, décidées sans aucune concertation sociale selon les syndicats. Gazelco, l'un des principales instances de représentation des salariés dans le secteur de l'énergie, évoque un "terrorisme social". "Nous redoutons que ce ne soit qu'un galop d'essai avant de généraliser cette méthode à d'autres licenciements dans l'entreprise", a déploré Antonio Murillo Calvo, de la branche Bâtiment industrie énergie du syndicat CSC.
L'annonce s'est faite de manière brutale. Cinq employés d'une filiale belge d'EDF ont reçu un coup de téléphone de la direction pour leur apprendre qu'ils ne faisaient plus partie des équipes de l'entreprise, révèle Le Parisien.
Une étude internationale européenne confirme vendredi 26 juin que les décès dus au Covid-19 chez les enfants sont extrêmement rares (moins de 1% des cas) et que la maladie reste essentiellement bénigne.82 établissements de santé ont participé à cette première étude européenne auprès d'enfants et adolescents (âgés de trois jours à moins de 18 ans), parue dans la revue spécialisée The Lancet Child and Adolescent Health. Dirigée par des experts de Grande-Bretagne, d'Autriche et d'Espagne, l'étude montre que sur les près de 600 enfants de moins de 18 ans contaminés par le nouveau coronavirus, seulement un quart avait des problèmes médicaux préexistants. C'est peu par rapport à la proportion d'adultes présentant des comorbidités (pathologies), généralement beaucoup plus élevée dans les études, relèvent les auteurs. Sur les 582 patients étudiés, positifs au test virologique (RT-PCR), seuls quatre sont décédés, tous âgés de plus de 10 ans, dont deux souffraient de problèmes médicaux pré-existants. Une proportion faible mais notable a développé une maladie grave nécessitant un traitement en soins intensifs (8%, soit 48 cas sur 582). L'étude, fondées sur des chiffres hospitaliers, n'inclut pas les cas bénins, qui n'avaient pas besoin d'aide ou de médecin. En revanche, plus de 90 enfants, soit 16%, ne présentaient aucun symptôme.Le véritable taux de létalité chez les enfants est probablement nettement inférieur à celui observé dans l'étude, note la revue. "Les enfants chez lesquels des virus supplémentaires ont été détectés dans les voies respiratoires en même temps que le SRAS-CoV-2 étaient plus susceptibles d'être admis en soins intensifs. Cela pourrait avoir des implications importantes pour la prochaine saison hivernale, lorsque les infections par le rhume et la grippe seront plus courantes" remarque l'un des principaux auteurs, le Dr Begoña Santiago Garcia, de l'hôpital universitaire Gregorio Marañón à Madrid.Pour sa part, Marc Tebruegge du Great Ormond Street Institute of Child Health de l'University College de Londres juge les résultats rassurants. "Le taux de létalité dans notre cohorte (d'enfants, ndlr) était très faible; il devrait être encore beaucoup plus faible, étant donné que de nombreux enfants atteints d'une maladie bénigne n'auraient pas été portés à l'attention d'un médecin et ne seraient donc pas inclus dans cette étude", commente ce co-auteur."Dans l'ensemble, la grande majorité des enfants et des jeunes ne souffrent que d'une maladie bénigne", insiste-t-il.
"Dans l'ensemble, la grande majorité des enfants et des jeunes ne souffrent que d'une maladie bénigne".
Les faits se sont déroulés mardi 3 mars dans une école de Chelles, en Seine-et-Marne, pendant un cours de sport : une enseignante vacataire est soupçonnée aurait brutalisé un élève de CE2, âgé de huit ans. Vers 16h, "pour des raisons que l'on ignore l'enseignante a visiblement attrapé le petit garçon par le col de son vêtement" ce qui a provoqué "des griffures" derrière le cou, a expliqué le rectorat de l'académie de Créteil. Cette enseignante, âgée de 30 ans, "lui a aussi tiré les oreilles". Une enquête "est ouverte et toujours en cours", a indiqué le parquet de Meaux. Cette enseignante "a été recrutée fin février, elle a ensuite eu une semaine de formation et travaillait depuis lundi", veille des faits, selon le rectorat. En période d'essai, "il a été immédiatement mis fin à son contrat", a-t-il précisé. L'enseignante avait dû passer un entretien et son casier avait été vérifié, a ajouté l'institution, précisant qu'"à ce stade il n'y a pas d'antécédents" qui auraient pu laisser présager des faits."C'est très isolé. La grande majorité de nos contractuels font très bien leur boulot", a précisé le rectorat, qui a indiqué avoir fait un signalement auprès du Procureur de la République. Jeudi, une cellule d'écoute avait été mise en place dans l'école.En 2018, la Seine-et-Marne comptait 49 professeurs contractuels dans les établissements scolaires publics du premier degré, selon les chiffres de l'académie de Créteil.
Une enquête a été ouverte. Il a été mis fin au contrat de l'enseignante, qui était en période d'essai.
Le journaliste doit aussi faire face à plusieurs polémiques récentes.Quelques mois après sa nomination à la tête de l'information à France Télévisions, Michel Field fait face à la fronde des salariés. Il sera soumis mardi à une motion de défiance des journalistes. Dans un entretien ce samedi au Parisien, il reconnaît : "J'ai eu tort", mais exclut de démissionner. Retour sur les dernières semaines, au cours desquelles il est apparu de plus en plus contesté.Méprisant, désinvolte, menteur... Depuis plusieurs mois, les critiques fusent, parmi les rédactions de France Télévisions, à l'encontre de Michel Field. En outre, les journalistes ne pardonnent pas à leur président son attitude durant l'émission "Le supplément" sur Canal+ dimanche dernier. Michel Field bouscule France TV - Le Supplément du 10/04 - CANAL+par Le Supplément d'Ali Baddou- "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre" -Interrogé sur le mouvement de grève d'une partie des journalistes, il lance : "Comme disait Jacques Chirac, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre." Face à Ali Baddou, il revient aussi sur l'éviction des journalistes Guilaine Chenu et Françoise Joly de la présentation d'"Envoyé Spécial", en critiquant leurs choix éditoriaux. Michel Field y plaisante également sur le sort du présentateur de "Complément d'Enquête", Nicolas Poincaré, en lâchant : "Nicolas, si tu nous écoutes, ne te suicide pas tout de suite !" Dans le cadre d'une refonte de la grille de France 2 le jeudi soir, Michel Field a confié ces deux émissions à la journaliste Élise Lucet. De nouvelles émissions politiques devraient aussi voir le jour. window.pvp_8f1ac21c93bd158bb4670a49c0775239 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x43fgm9", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfo/docUId/CNT000001a3SjV/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_8f1ac21c93bd158bb4670a49c0775239", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
Le nouveau directeur de l'information des chaînes publiques s'est mis une grande partie de ses rédactions à dos. En cause : ses méthodes, jugées brutales, et son attitude, jugée désinvolte et méprisante.
Un policier du Service de la protection (SDLP), en charge de la protection des personnalités, à été mis à l'écart et désarmé sur des soupçons de radicalisation, rapporte BFMTV lundi 29 octobre. Il veut engager une procédure pour contester la mesure. Jusqu'au mois dernier, le fonctionnaire était en charge de la protection du directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, Riss.Depuis quelques mois, rappelle BFMTV, le patron du service, Frédéric Auréal, a instauré une procédure régulière de vérification des habilitations de ses hommes, dont la charge a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cette dernière a émis un avis défavorable à la reconduction de l'habilitation de ce policier de confession musulmane. Par mesure de précaution, la Direction générale de la police nationale (DGPN), a décidé de le mettre à l'écart. Plusieurs éléments ont joué en défaveur du policier, qui a, par le passé, assuré la protection de l'imam Hassen Chalgoumi. D'une part, la DGSI a constaté qu'il avait consulté des sites internet islamistes. D'autre part, ses collègues ont signalé des comportements et des contacts "inquiétants". Rien qui ne fasse de lui un terroriste, mais cela constitue une situation "anormale" et "incompatible avec la protection rapprochée de personnalités", a indiqué à BFMTV une source haut placée.
Il était en charge de la protection du directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, particulièrement exposé à la menace terroriste islamiste.
Oncle Ben a fait son temps. Son visage noir au sourire éclatant, un stéréotype afro-américain daté, pourrait bientôt disparaître des rayons des supermarchés, la marque réalisant, sous la pression de la rue, que l'époque a changé. Uncle Ben's évoque forcément les plantations de coton ou de riz, exploitées seulement grâce aux esclaves, qui ont fait la richesse des États du Sud aux États-Unis. Cette semaine, Mars, le géant de l'agro-alimentaire mondial qui possède la marque, a reconnu "que le temps est venu de faire évoluer la marque Uncle Ben's, y compris son identité visuelle, et c'est ce que nous allons faire". Mais le groupe est resté vague sur ce qu'il comptait faire de sa marque de riz et n'a pas promis d'abandonner l'image. "Nous ne savons pas pour le moment quels vont être exactement les changements apportés ni selon quel calendrier, mais nous évaluons toutes les possibilités", précise Mars. Aux États-Unis, "tante Jemima" va disparaître des bouteilles de sirop d'érableOutre-Atlantique, une autre marque très populaire, "Aunt Jemima" (tante Jemima, qui fabrique des préparations pour crêpes et du sirop d'érable), va abandonner, d'ici la fin de l'année, son logo, une femme noire au grand sourire. Selon Quaker Oats Company (filiale de PepsiCo), qui possède la marque, ce personnage apparu il y a plus de 130 ans perpétue "des stéréotypes raciaux". L'entreprise va donc faire disparaître le visuel de la marque puis en changer le nom. "Tante Jemima" évoque les servantes noires du Sud et, par association, le passé d'abord esclavagiste, puis ségrégationniste de ces États, où les Noirs restent les victimes de nombreuses discriminations. Examen de conscience dans le sillage de "Black Lives Matter"Depuis plus d'un mois, les États-Unis connaissent des manifestations massives dénonçant la violence policière à l'encontre des Afro-Américains et, plus largement le racisme et l'héritage de centaines d'années d'esclavagisme. Face à la pression de la rue et des réseaux, le pays s'est plongé dans une vaste introspection sur la place faite à la population noire dans la société, ainsi que le racisme systémique qui la frappe et perpétue les inégalités. Tous les indicateurs montrent que les noirs américains sont défavorisés par rapport à la population blanche : accès à l'éducation, aux soins, à l'emploi, au logement, au système bancaire, etc. Avant Quaker Oats et Mars, de nombreuses marques ont embrassé le slogan "Black Lives Matter" et promis d'amender leurs méthodes de recrutement, pour faciliter l'embauche des minorités visibles, ou de verser de l'argent pour améliorer leur intégration. Des prises de position parfois jugées hypocrites, qui ont inspiré l'expression "BLM washing" - comme le "green washing" désigne les stratégies d'entreprises qui prétendent protéger l'environnement pour se faire bien voir. En France, Banania et Bamboula ont dû s'adapterAinsi, la marque Aunt Jemima va verser 5 millions de dollars (4,47 millions d'euros) en faveur d'initiatives pour la minorité Afro-Américaine. Sa maison mère PepsiCo a annoncé un plan de 400 millions de dollars (357 millions d'euros) sur 5 ans "pour soutenir les communautés noires et augmenter la représentation des personnes noires" au sein du groupe.En France, d'autres marques ont déjà été confrontées aux accusations de racisme. En 1994, la Biscuiterie Saint-Michel a retiré de la vente les biscuits au chocolat Bamboula. En 2014, le slogan "Y'a bon Banania" a dû être abandonné par la société Nutrimaine après des années de bataille judiciaire avec des associations antiracistes.
DISTRIBUTION. Le visage noir apposé sur les paquets de riz devrait être modifié, voire disparaître, pour ne plus perpétuer de stéréotypes raciaux.
"S'il y a un problème, je vous le dirai", a-t-il lancé à Tulsa (Oklahoma), dans le sud des Etats-Unis, lors de son premier meeting de campagne depuis plus de trois mois."Il y a quelque chose qui ne va pas concernant (Joe) Biden, ça je peux vous le dire", a ajouté le président de 74 ans, évoquant son adversaire démocrate, âgé lui de 77 ans, pour l'élection présidentielle du 3 novembre.Les spéculations sur son état de santé avaient été alimentées lorsqu'il avait effectué en novembre une mystérieuse visite à un hôpital militaire près de Washington, en dehors du calendrier habituel. Le 13 juin, il avait tenu, malgré la pandémie, à venir saluer la promotion 2020 de la prestigieuse académie militaire de West Point, près de New York. Invité à quitter la scène après s'être adressé aux futures élites de l'armée américaine, il avait semblé connaître quelques difficultés sur la rampe d'accès, descendue à petits pas précautionneux. Des médias avaient également relevé qu'il avait eu besoin de ses deux mains, au milieu du même discours, pour porter un verre d'eau à ses lèvres.Refaisant la scène, mimant sa démarche, buvant son verre d'un geste ferme devant ses milliers de partisans qui l'applaudissaient, le président des Etats-Unis s'est lancé samedi dans une curieuse parenthèse en plein milieu de son discours très attendu à Tulsa. "Parce que je portais des chaussures aux semelles en cuir", a justifié Donald Trump, en précisant, mi-plaisantin mi-indigné: "Ce qui est bien si on marche sur des surfaces plates. Ce n'est pas bon pour une rampe". "Il n'y avait pas de rampe pour les mains", a-t-il ajouté. "C'était comme une patinoire. J'ai dit +Général, j'ai un problème+".Expliquant qu'il venait juste de faire 600 saluts militaires devant la promotion de cadets, sous un soleil de plomb, il a poursuivi: "J'étais cuit. J'ai dit +Général, il n'y a pas moyen que je descende cette rampe sans tomber sur le cul". "Je ne peux pas tomber quand les +Fake News+ regardent", a ajouté Donald Turmp, provoquant les huées du public en direction des caméras.
Le président américain Donald Trump a assuré samedi qu'il était en bonne santé, revenant longuement sur une cérémonie au cours de laquelle il avait semblé donner des signes de fatigue.
Le procureur de Paris Rémy Heitz a annoncé mardi 11 février qu'un appel à témoins allait être lancé pour retrouver d'autres victimes dans le cadre de l'enquête ouverte pour viols sur mineur de moins de 15 ans visant l'écrivain Gabriel Matzneff. "Un appel à témoins sera lancé dès aujourd'hui (mardi, ndlr) par le service de police que nous avons missionné pour les investigations", l'Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP), a annoncé Rémy Heitz sur Europe 1."Il faut voir s'il n'y a pas d'autres victimes", a expliqué le procureur, précisant rechercher "la vérité pour les victimes", "la vérité pour qu'il n'y ait pas de victimes oubliées, pour que toutes puissent se manifester". "Nous avons cette démarche à la fois pour les victimes connues, celles qui publient par exemple des ouvrages sur ce qu'elles ont vécu mais nous le faisons aussi pour l'ensemble des victimes, parfois plus anonymes", a-t-il insisté. L'affaire a débuté avec la publication du roman autobiographique de Vanessa Springora. Dans "Le Consentement", elle décrit comment elle a été séduite par Gabriel Matzneff dans les années 1980, alors qu'elle n'avait pas encore 14 ans. Le 3 janvier, au lendemain de la parution du livre, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "viols commis sur mineur" de moins de 15 ans."Au-delà des faits décrits par Vanessa Springora", manifestement prescrits la concernant, l'enquête doit s'attacher "à identifier toutes autres victimes éventuelles ayant pu subir des infractions de même nature sur le territoire national ou à l'étranger", avait indiqué le 3 janvier le procureur de Paris.Vanessa Springora est la première à témoigner parmi les adolescentes séduites par Gabriel Matzneff, dont le comportement, décrit dans ses propres livres, a longtemps été toléré dans le monde littéraire parisien. Dans une interview à BFMTV diffusée fin janvier, Gabriel Matzneff a affirmé "regretter" ses pratiques pédophiles passées en Asie, tout en faisant valoir qu'"à l'époque", "jamais personne ne parlait de crime".
Un appel à témoins va être lancé ce mardi par le service de police chargé de l'enquête.
Invitée du Grand Jury LCI/RTL/ Le Figaro dimanche 9 juin, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a clarifié sa position après avoir annoncé cette semaine son départ du parti Les Républicains. Elle a quitté LR, mais assure rester dans l'opposition. "Je joue collectif, avec le centre droit, à côté des LR, dans le cadre de l'initiative de Gérard Larcher". Le président du Sénat a annoncé, pour reconstruire la droite, la tenue d'une grande convention nationale. Cela doit se faire avec "trois piliers": un "pilier de droite conservatrice" qu'est LR, "un pilier centriste" et "la droite moderne", a développé Valérie Pécresse. Invitée à commenter la tribune des 72 maires de la droite et du centre publiée dans le journal du dimanche, elle a affirmée "ne pas du tout partager leur appel" : "Soyons très clairs : moi je quitte le LR mais je reste de droite et je reste dans l'opposition". Elle reste dans l'opposition et assure qu'elle n'a pas l'intention de créer un groupe à l'Assemblée nationale. "Ma démarche n'est pas de briser l'unité de la droite. Je ne veux pas créer de sécession, de division", a-t-elle affirmé. "Cette droite moderne, je souhaite la construire" Valérie Pécresse souligne toutefois "que l'appel de 72 maires de la droite et du centre montre encore plus s'il en était l'urgence de construire une droite moderne. Une droite qui corresponde à la sensibilité de ses maires de droite et du centre qui ont toujours été dans notre famille politique". L'ex-ministre entend se positionner comme la personnalité qui incarnera cette "droite moderne". "Cette droite moderne, il faut l'incarner, je souhaite la construire. Il y a urgence." La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse croit qu'il y a une place à prendre sur ce créneau car non, "Emmanuel Macron n'est pas de droite, c'est une mystification". Et d'assurer : "Depuis que j'ai décidé d'incarner la droite moderne, je reçois des dizaines de textos et de mails". Interrogée à plusieurs reprises sur ses ambitions présidentielles éventuelles pour 2022, Valérie Pécresse a botté en touche, jugeant "très indécent" d'évoquer cette échéance. Enfin, la présidente de région a rapporté s'être entretenue avec le président du Sénat et Nicolas Sarkozy avant d'annoncer son départ. L'ex-chef de l'Etat a été a-t-elle dit, "un peu surpris". Mais il a compris "que je n'arrivais plus à faire vivre les valeurs de droite telles que je souhaite les exprimer dans Les Républicains".
La présidente de la région Île-d-France a assuré dimanche dans l'émission "Le Grand jury", qu'elle n'avait pas l'intention de faire sécession de son groupe politique à l'Assemblée nationale.
C'est un nouveau coup dur pour le gouvernement. En pleine tourmente depuis la démission de Jean-Paul Delevoye, l'exécutif fait désormais face à une opposition de plus en plus importante. Un nouveau sondage Elabe publié par BFMTV fait état d'un nouveau constat marquant : 57% des Français interrogés se déclarent opposés à la future réforme des retraites. Une hausse de huit points depuis le 11 décembre. Ils ne sont plus que 43% à y être favorables, soit une baisse de sept points. Seules les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent encore un soutien important au gouvernement, 53% d'entre eux défendent ce projet. Opposants majeurs à la réforme, les professions intermédiaires (61%) et les employés (60%) se disent prêts à continuer le mouvement de contestation. La grève nationale organisée par les syndicats est soutenue par 54% des Français et grimpe même dans certains secteurs professionnels comme dans le privé.Une volonté de mettre la grève en pause lors des fêtesSi les revendications des syndicats trouvent un écho de plus en plus important auprès du peuple français, les nombreuses grèves qui touchent le pays posent question. Si la majorité des Français (54%) éprouve du soutien ou de la sympathie pour cette mobilisation contre la réforme des retraites, 63% d'entre eux aimeraient que le mouvement se mette en pause lors des vacances de Noël et du Nouvel An. Seuls 36% espèrent une prolongation de la grève, notamment chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (62%).Le sondage Elabe relayé par BFMTV fait état des points de la mesure qui cristallisent les tensions entre le gouvernement et certains Français. 67% d'entre eux s'accordent sur la suppression des 42 régimes spéciaux, un score en baisse de trois points. La mise en place d'un système de retraite universel par points reste prônée à 52% mais ce camp perd six points pendant que celui des opposants en gagne sept (48%). Point majeur de la gronde populaire : le nouvel âge pivot est rejeté par 67% des Français interrogés, une hausse de treize points en une semaine.Le gouvernement d'Edouard Philippe va devoir répondre à cette opposition qui continue de grandir. 49% des Français souhaitent une « révision en profondeur » , 24% réclament le retrait pur et simple du projet tandis que 26% désirent son maintien.
Un sondage Elabe relayé par BFMTV indique que 57% des Français sondés sont opposés à la réforme des retraites. Ils sont aussi 63% à souhaiter un arrêt de la grève pendant les fêtes.
Laura devrait se renforcer en catégorie 4, d'une échelle qui en compte 5, en s'approchant mercredi des côtes sud-ouest de la Louisiane et d'une partie du Texas, ont précisé les météorologues. Le Centre national des ouragans a mis en garde contre des crues soudaines dans ces Etats.Laura menace aussi les grands centres de raffinage de pétrole de Lake Charles en Louisiane et Beaumont/Port Arthur au Texas, situés près de la côte."Vous n'avez que quelques heures pour vous préparer et évacuer", a prévenu sur Twitter le gouverneur de Louisiane John Bel Edwards, dont l'Etat reste traumatisé par Katrina, un ouragan de catégorie 5, la plus élevée, qui avait inondé 80% de la ville de La Nouvelle-Orleans et fait un millier de morts, il y a 15 ans presque jour pour jour."Où que vous soyez à midi, c'est là que vous devrez affronter la tempête", a-t-il indiqué.
L'ouragan Laura s'est renforcé mercredi en catégorie 3, charriant des vents soufflant jusqu'à 185 km/h et menace désormais les côtes américaines sur le Golfe du Mexique d'une montée des eaux potentiellement "catastrophique" a annoncé le Centre national des ouragans.
Vendredi soir à Paris, un homme a escaladé la Tour Montparnasse à mains nues. Il a été interpellé vers 20h au sommet de la Tour, située dans le 15e arrondissement de la capitale. Sous le regard médusé des passants, l'homme a entamé l'ascension de l'édifice, haut de 209 mètres, en début de soirée, sans aucun dispositif pour s'assurer. Un policier du groupe d'intervention et de protection (GIP) est descendu en rappel alors qu'il se trouvait à mi-chemin pour l'escorter jusqu'au sommet.Si l'identité de l'homme n'a pas été révélée, il a indiqué à la police être Polonais et s'est présenté comme étant un touriste.Comme le rapporte Le Parisien, le youtubeur français Nicolas Mathieux a laissé entendre sur les réseaux sociaux que l'acrobate aurait pour compte Instagram "bnt_fhuj_hd", un compte qui appartiendrait, selon certains médias étrangers, au Polonais Marcin Banot, un trentenaire surnommé le Spider-Man polonais, notamment connu pour avoir escaladé l'hôtel Marriott à Varsovie en juin 2019.
L'homme s'est présenté comme un touriste polonais.
Le récit fait froid dans le dos. Un journaliste américain ainsi qu'un spécialiste du terrorisme ont fait des révélations glaçantes concernant le plan déjoué qu'auraient planifié des terroristes lors de la Coupe du Monde 1998, qui a eu lieu en France. Adam Robinson (journaliste), a écrit dans un livre qu'Oussama Ben Laden et Al-Qaida voulaient frapper fort sur le sol français, relève Paris Match qui reprend le Daily Mail. Ainsi, un commando aurait été chargé de faire un carnage lors du match Angleterre - Tunisie programmé le 15 juin 1998 au stade Vélodrome de Marseille. Trois hommes devaient s'introduire dans le stade, raconte Paris Match. Le top départ de l'opération sanglante aurait dû être donné par un terroriste qui se serait fait exploser devant le gardien anglais David Seaman. Un deuxième aurait lancé des grenades dans le public, mais aussi sur le banc de touche sur les jeunes stars Michael Owen et David Beckham. Glen Hoddle, sélectionneur des Three Lions, aurait lui aussi été visé. "L'un des pires actes terroristes de l'ère moderne"Enfin, le troisième homme aurait été censé tirer sur le buteur anglais Alan Shearer. Au même moment, le plan aurait pris une autre ampleur au sein du camp de base de l'équipe américaine. Des hommes, qui auraient intégré la sécurité de la délégation US, auraient attaqué les joueurs américains alors pendant qu'ils visionneraient la rencontre. Enfin, une dernière attaque contre l'ambassade américaine à Paris aurait clôturé "l'un des pires actes terroristes de l'ère moderne en Europe", relaye Paris Match. Le projet aurait été annihilé par les services de renseignement de l'époque, qui auraient choisi de taire la menace afin de ne pas créer la panique. Paris Match rappelle que le directeur de la communication de la fédération anglaise à l'époque avait été mis au courant de la menace, sans pour autant avoir eu des détails. "Je ne savais rien à l'époque, mais on m'a dit bien des années plus tard que des gens avaient voulu faire sauter le banc de touche anglais", avait déclaré le sélectionneur Glen Hoddle en 2009.
Des spécialistes américains relayés par Paris Match dévoilent le carnage qu'aurait planifié Oussama Ben Laden lors de la rencontre Angleterre - Tunisie.
Dans cette procédure au civil, le tribunal judiciaire de Montbéliard a rejeté la demande de la veuve de Jacky, Flora Boxberger, et de leur fils Jérémy, d'empêcher Ophélie Claude-Boxberger de porter le nom de son illustre père. Le tribunal a également condamné Flora Boxberger à verser 10.000 euros au titre du préjudice moral de l'athlète et 1.500 euros en dédommagement des frais d'avocat, selon le jugement en première instance daté du 10 juin consulté par l'AFP."Aucune usurpation du nom ne peut lui être reprochée", précise le jugement.Née d'une autre relation en 1988, la spécialiste du 3.000 m steeple avait été reconnue par son père, l'ancien champion Jacky Boxberger, sept jours après sa naissance mais n'avait pas grandi avec lui. Ophélie Claude, à l'état civil, avait ajouté à l'usage le nom de son père après sa mort en 2001.Ce droit lui était contesté par Flora Boxberger et son fils Jérémy, qui estimaient que le nom avait été ajouté à des fins commerciales et que l'attitude d'Ophélie avait nui à la carrière sportive de Jérémy, ancien sportif de bon niveau dans les catégories jeunes et dans le même club que sa demi-soeur."Ca met fin à l'acharnement subi depuis des années, depuis le décès de mon papa", a réagi Ophélie Claude-Boxberger auprès de l'AFP.L'athlète se trouve par ailleurs au coeur d'une rocambolesque affaire de dopage. Après un contrôle positif à l'EPO de l'athlète en septembre 2018, son beau-père Alain Flaccus s'est accusé pendant plusieurs mois de l'avoir dopée à son insu par jalousie avant de brusquement faire volte-face la semaine dernière.Ophélie Claude-Boxberger, qui clame son innocence et rêve des Jeux de Tokyo en 2021, attend sa convocation par la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et risque quatre ans de suspension.
L'athlète Ophélie Claude-Boxberger, par ailleurs au coeur d'une affaire de dopage, a gagné devant le tribunal de Montbéliard (Doubs) le droit de porter le nom de son père, l'ancienne star de l'athlétisme Jacky Boxberger, a appris lundi l'AFP.
Fugues, enlèvements parentaux, disparitions inquiétantes... A l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, lundi 25 mai, le ministère de l'Intérieur a dévoilé de nouveaux chiffres sur les disparitions de mineurs. En 2019, 51.287 signalements de disparitions de mineurs ont ainsi été recensés par le ministère de l'Intérieur. Plus de 18.000 concernent des moins de 15 ans. Un enfant est signalé disparu toutes les dix minutes en France, soulignent les équipes du 116.000, le numéro d'urgence européen gratuit, réservé aux familles et proches d'enfants disparus, dans une nouvelle campagne de prévention. Selon les chiffres dévoilés par le ministère de l'Intérieur, 918 disparitions inquiétantes ont été signalées aux forces de l'ordre l'année dernière, 523 enlèvements parentaux et 49.846 fugues. Parmi les mineurs qui fuguent, "un tiers de ces jeunes revient ou est retrouvé dans les soixante-douze heures, un deuxième tiers dans le premier trimestre suivant la disparition, mais un dernier tiers reste en quelque sorte en errance", explique Laureen Burbau, directrice de la communication de Droit d'enfance, la fondation qui coordonne le 116.000, dans Le Parisien. Parmi les fugueurs qui ne réapparaissent pas, certains deviennent majeurs et sortent du fichier des personnes recherchées. D'autres sombrent dans la drogue, la prostitution ou d'autres formes de marginalité, indique Le Parisien. Les forces de l'ordre, qui n'ont pas les moyens de pister tous les fugueurs, "essayent de se concentrer sur les disparitions, mêmes volontaires, qui sont les plus inquiétantes, comme celles de très jeunes mineurs dont nous savons qu'ils sont très vite vulnérables", explique un officier de la brigade des mineurs à Paris, cité par le quotidien. "Il y a des disparitions volontaires qui se transforment en disparitions inquiétantes. Etre en errance quand on est ado, c'est être en danger et parfois faire de très mauvaises rencontres", souligne Laureen Burbau.
En 2019, plus de 50.000 disparitions de mineurs ont été recensés par le ministère de l'Intérieur.
C'est sur la mairie d'une autre commune que les messages adressés au maire de Thal-Marmoutier (Bas-Rhin) ont été découverts. Ce vendredi 22 juin, Emmanuel Macron et l'élu local, Jean-Claude Distel, ont été visés par des insultes antisémites et racistes inscrites sur la façade arrière de la mairie de Schirroffen, rapporte les Dernières Nouvelles d'Alsace.Ces tags attaquent Jean-Claude Distel sur sa politique migratoire locale tournée vers l'accueil et l'insertion des migrants. L'édile organise en effet l'hébergement de réfugiés originaires d'Afrique Subsaharienne par 800 habitants de Thar-Marmoutier, depuis fin 2017. Ces inscriptions comparent Jean-Claude Distel à Watler Lübcke, un élu local allemande engagé en faveur de l'accueil des réfugiés, assassiné le 2 juin dernier, d'après le média local. Il y a quelques mois, plusieurs inscriptions racistes ainsi que des croix gammées avaient déjà été retrouvées sur le murs de la mairie de Thar-Marmoutier, mais aussi sur les façades des logements de certains élus, devant une école primaire et sur une ancienne synagogue.
Le maire du visage alsacien Thal-Marmoutier (Bas-Rhin) a été visé par des inscriptions racistes et antisémites pour avoir mis en place l'accueil de réfugiés politiques dans sa commune.
La cour d'appel de Paris a alourdi la peine de l'ancien maire, condamné en outre pour "prise illégale d'intérêt", jugeant qu'il avait bénéficié "d'avantages personnels" en nature dans le cadre d'un gros contrat immobilier de la ville. Le couple se voit aussi infliger dix ans d'inéligibilité et chacun des époux une amende de 100.000 euros.La confiscation de leurs biens est confirmée, avec une disposition particulière pour leur résidence du moulin de Giverny (Eure) dont une quote-part devra être restituée à leurs enfants, nus-propriétaires.La cour d'appel a également confirmé que les Balkany auraient à payer, solidairement avec les autres acteurs de ce dossier de blanchiment - et qui n'avaient pas fait appel -, la somme d'un million de dommages et intérêts à l'Etat, partie civile au procès.Venu seul assister au délibéré, l'ancien flamboyant maire, libéré mi-février pour raisons de santé après cinq mois en détention, a à peine cillé à l'énoncé de la sentence. Costume rouge brique et visage creusé, il n'a fait aucune déclaration, laissant le soin à son avocat Romain Dieudonné d'expliquer qu'il avait cinq jours pour "réfléchir sereinement" à un éventuel pourvoi en cassation. L'avocat d'Isabelle Balkany, Pierre-Olivier Sur, a de son côté dénoncé une décision "disproportionnée".La cour d'appel est allée au-delà des réquisitions du parquet général pour sanctionner "une fraude persistante", "un système parfaitement ancré dans le couple" et dont il a retiré au fil des années des "avantages substantiels". Les Balkany sont soupçonnés d'avoir dissimulé 13 millions d'euros d'avoirs au fisc entre 2007 et 2014, notamment deux somptueuses villas, Pamplemousse à Saint-Martin et Dar Guycy à Marrakech, masquées par un chapelet de sociétés offshore.S'ils ont reconnu la propriété de la villa antillaise, ils contestent vigoureusement le montant des avoirs en cause et se targuent de n'avoir jamais détourné "un centime d'argent public". Et surtout, le couple continue de nier la possession d'un riad à Marrakech en dépit des peignoirs brodés aux initiales "PB", des livres dédicacés et des meubles payés par Isabelle Balkany retrouvés dans la villa marocaine.Le 4 mars, la cour d'appel de Paris avait par ailleurs condamné les époux Balkany pour fraude fiscale, respectivement à quatre ans de prison dont un avec sursis pour lui et à trois ans ferme pour elle.
Patrick et Isabelle Balkany, anciennes figures de la droite française et édiles de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), ont été condamnés mercredi en appel respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme, sans incarcération immédiate, pour blanchiment aggravé de fraude fiscale.
Les passagers ont dû halluciner. Comme le rapporte France Bleu Gard Lozère ce jeudi 27 août, le conducteur d'un TGV circulant entre Toulouse et Lyon a manqué un arrêt qui était prévu à la gare de Nîmes (Gard). Dans un tweet partagé plus de 2 500 fois jeudi soir, Théo a résumé la situation avec humour. "Grâce à la SNCF, je vais vivre ma première fois. Première fois qu'un train dans lequel je suis va devoir faire marche arrière. La raison ? 'Madame, Monsieur, la gare de Nîmes a été ... (PAUSE) loupée par notre conducteur'", s'est-il amusé. Le véhicule s'est finalement arrêté plusieurs dizaines de mètres plus loin, laissant la cheffe de bord annoncer une information peu banale aux usagers. "On sentait bien qu'elle était décontenancée", a témoigné Théo auprès de nos confrères de France Bleu Gard Lozère. Face à cette situation insolite, la surprise a très vite laissé place à l'amusement. "Ça a été positif parce que les gens ont commencé à rigoler et à discuter ensemble. Ça a été un moment assez marrant."Le TGV obligé de faire une marche arrièreL'heure n'était sûrement pas à la détente pour le conducteur. Ce dernier a dû descendre du train pour passer de la motrice avant à la motrice arrière et rebrousser chemin, dans une manœuvre qui a pris 40 minutes. D'après France Bleu, qui s'est renseigné auprès d'un conducteur, l'arrêt dans cette gare est particulièrement difficile car il n'existe pas de point de repère de freinage comme c'est le cas habituellement. À Lyon, le TGV est finalement arrivé avec 30 minutes de retard. "On nous a précisé qu'on pouvait demander une partie du remboursement sur le site de la SNCF", a confié Théo. "Franchement, tout a été bien géré. Ça rappelle aussi que tout n'est pas automatique et qu'il y a encore des gens qui conduisent des trains et c'est une bonne nouvelle ! "
Le conducteur d'un TGV Toulouse-Lyon a manqué son arrêt prévu à la gare de Nîmes, rapporte France Bleu Gard Lozère. Il a dû procéder à une marche arrière pour rectifier le tir.
"Si nous connaissons tous l'opposition d'Agnès Thill à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, et nous respectons ses convictions, bien que nous ne les partagions pas, le débat politique ne doit en aucun cas être nourri d'insultes ni de théories complotistes". Telle est la teneur du courrier adressé au président de LREM et co-signé par une vingtaine de députés LREM, qui dénoncent la sortie de leur collègue Agnès Thill, à propos du rapport de la mission de l'Assemblée nationale sur la bioéthique. Cette dernière avait publiquement affiché son opposition à l'extension de la PMA, jugeant que ce rapport a franchi une "ligne rouge" dans certaines de ses recommandations, et affirmant notamment que "l'absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques"."Délires islamophobes, homophobes et paranoïaques"Indiquant à Gilles Legendre qu'Agnès Thill avait déjà fait l'objet d'un avertissement "l'automne dernier", les signataires de la lettre interrogent leur chef de file quant à "la réponse de fermeté" qui sera donnée à leur collègue. "Nous ne pouvons tolérer les délires islamophobes, homophobes et paranoïaques d'Agnès Thill", estiment-ils, réclamant selon le JDD l'exclusion de la députée de l'Oise. Cette dernière a répondu via Twitter, appelant à "débattre sur le fond" plutôt que "démolir sa collègue sur une phrase sans contexte".Une éventuelle exclusion d'un député En Marche ne serait pas une première. En décembre, le député Sébastien Nadot avait été le premier "marcheur" exclu du groupe LREM, après avoir voté contre le budget 2019. Il avait été convoqué au préalable pour s'expliquer. Le groupe LREM compte actuellement 307 membres.
Selon le "Journal du dimanche" (JDD), une vingtaine d'élus La République en marche (LREM) à l'Assemblée Nationale réclament l'exclusion d'Agnès Thill, après ses propos controversés sur la procréation médicalement assistée (PMA). Plusieurs cadres du parti, dont son patron Stanislas Guerini et le chef de file des députés du groupe majoritaire Gilles Le Gendre, avaient déjà pris leurs distances avec les propos de l'élue macroniste, dénonçant des opinions "contraires" aux engagements du mouvement.
Washington se prête tous les ans à cet exercice diplomatique à l'occasion de l'anniversaire de l'écrasement par le régime communiste chinois du mouvement pro-démocratie de la célèbre place de Pékin. Mais les critiques américaines résonnent cette année d'un écho particulier alors que le président Donald Trump a menacé de faire appel à l'armée pour mettre un terme aux débordements observés à travers le pays en marge de manifestations contre le racisme et les violences policières. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a rencontré mercredi à Washington quatre figures du mouvement de la place Tiananmen, dont l'un des principaux leaders étudiants de l'époque, Wang Dan."Nous pleurons les victimes du 4 juin 1989 et nous élevons aux côtés des Chinois qui continuent d'aspirer à un gouvernement protégeant les droits humains, les libertés fondamentales et la dignité humaine", a déclaré dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat américain Morgan Ortagus. Washington a par ailleurs appelé Pékin à fournir "un bilan complet" de la répression de la place Tiananmen, qui a fait des centaines, voire plus d'un millier, de morts. La veillée annuelle en son souvenir a été interdite cette année par les autorités chinoises, officiellement en raison du nouveau coronavirus.Le 30e anniversaire de la tuerie avait déjà donné lieu l'an dernier à une violente passe d'armes entre les Etats-Unis et la Chine, qui ont encore creusé leurs divisions depuis avec la crise du Covid-19. Actuellement accusé par l'opposition démocrate américaine de prendre un virage autocratique, Donald Trump avait déclaré en 1990 que les dirigeants chinois "avaient failli se planter" à Tiananmen avant de montrer "le pouvoir de la force".Ces commentaires avaient ressurgi en 2016 lors de la campagne présidentielle victorieuse du milliardaire républicain, qui est allé se faire prendre en photo lundi devant une église près de la Maison Blanche après l'intervention musclée des forces de l'ordre pour disperser des manifestants pacifiques.
Les Etats-Unis ont salué mercredi, 31 ans après, la mémoire des victimes de la sanglante répression de Tiananmen dans un télescopage fortuit avec l'actualité américaine, marquée par un mouvement de colère contre les brutalités policières.
La directrice du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), Emmanuelle Amar, a reçu sa lettre de licenciement vendredi dernier, avec effet au 31 décembre, a rapporté Le Journal du dimanche 28 octobre. Cette épidémiologiste avait donné l'alerte après une recrudescence de naissances d'enfants sans bras ou sans main, entre 2009 et 2014, dans un rayon de 17 km. Les cinq autres personnes travaillant avec elle vont également être licenciées."Notre employeur, les Hospices civils de Lyon, n'a plus les moyens de débourser les 250.000 euros annuels qui permettaient de payer nos salaires et notre loyer, a-t-elle déclaré au JDD. Je suis d'autant plus choquée qu'Agnès Buzyn avait annoncé dimanche dernier que le registre n'était pas menacé." En effet, le 21 octobre, la ministre de la Santé avait assuré qu'il était "hors de question d'arrêter la subvention des registres". Elle avait également annoncé son intention de "relancer une enquête" sur ces sept naissances dans l'Ain, pour déterminer si elles sont bien dues au hasard, comme le soutient Santé publique France. L'enquête de l'agence sanitaire a conclut début octobre que le nombre de cas dans l'Ain n'était pas statistiquement supérieur à la moyenne nationale. Cependant, elle a également relevé des cas trop nombreux en Loire-Atlantique (3 naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre cas entre 2011 et 2013), sans en identifier la cause.Emmanuelle Amar a mis en cause l'agence sanitaire, lors d'une audition, mardi, par les députés du groupe d'étude santé environnementale de l'Assemblée nationale. De son côté, Santé publique France, a récemment annoncé qu'elle pourrait continuer à financer les registres, mais seulement si l'équipe changeait.
Elle a contesté les conclusions de Santé publique France sur une recrudescence de nombre de cas d'enfants sans bras ou sans mains.
Ce vendredi 23 novembre, en début de soirée, un homme vêtu d'un gilet jaune est retranché dans une station de lavage du centre commercial Espace Anjou d'Angers (Maine-et-Loire). Il prétend détenir des explosifs et réclame que les "gilets jaunes" soient reçus à l'Élysée.L'alerte a été donnée à 16h45. Un périmètre de sécurité a été établi par la police. "Les forces de l'ordre, immédiatement prévenues se sont rendues sur place et ont activé un périmètre de sécurité. Toutes les personnes présentes ont pu être écartées et sont hors de la menace de l'individu", a précisé la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué.Une information confirmée par la suite par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui a également affirmé que le Raid et une équipe de déminage de Nantes (Loire-Atlantique) avaient été envoyés sur place. "Il est tout seul et a dans les mains un objet qui ressemble à une grenade lacrymogène. Le directeur départemental de la sécurité publique négocie avec lui", a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Angers Yves Gambert. L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années et connu des services de police, "parle d'explosifs" et détient "des sacs", selon la police.Les "gilets jaunes" se sont désolidarisés du forcené, selon la préfecture, qui évoque des "revendications floues".
Une intervention du Raid est en cours à Angers, a confirmé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Un homme vêtu d'un gilet jaune prétend avoir des explosifs et réclame que les gilets jaunes soient reçus à l'Élysée.
Plusieurs centaines de personnes ont assisté, samedi 18 mai, aux obsèques d'Alain Bertoncello, l'un des deux militaires tués dans la libération des otages français au Burkina Faso le 10 mai. La cérémonie a eu lieu samedi matin, dans le petit village de Montagny-les-Lanches, en Haute-Savoie. Une trentaine de membres du commando Hubert de nageurs de combat auquel appartenait le militaire de 28 ans, en béret vert et visage masqué pour préserver leur anonymat, ont été applaudis à leur entrée dans l'église. Six d'entre eux ont porté à la sortie le cercueil recouvert du drapeau national. Il devait être incinéré ensuite dans l'intimité familiale.Quelques minutes avant le début de la cérémonie, deux hélicoptères de l'armée ont survolé le village de Montagny. C'est l'aumônier du commando Hubert qui a célébré l'office. Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées devant l'église, comme le rapporte le site de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes."Engagé et déterminé pour sa mission, ce soir-là, il était en tête pour sauver les otages. Ce qu'Alain a fait, ce qu'il était, il nous l'a donné comme un trésor. Et ce trésor, nous devons le transmettre. Aux côtés de Cédric, Alain est désormais un exemple pour nous" a notamment déclaré durant la cérémonie un militaire cité par France 3."Héros"Fils des deux enseignants, Danielle et Jean-Luc, Alain Bertoncello avait vécu 18 ans à Montagny-les-Lanches, 720 habitants. Un village montagnard où l'église, l'école et la mairie sont sur la même place et où les vaches laitières qui en constituent la principale ressource broutent jusque devant les maisons. Monique Pimonow, la maire de Montagny-les-Lanches, a ensuite pris la parole pour saluer "un héros pour nous tous". "La France vient de perdre deux héros", a-t-elle ajouté.Les Obsèques de Cédric de Pierrepont, l'autre militaire du commando tué au Burkina-Faso avaient été célébrées mercredi à Larmor-Plage, près de Lorient dans le Morbihan. Un hommage national avait été rendu mardi à Paris, aux Invalides, à Cédric de Pierrepont ainsi qu'à Alain Bertoncello. Le président Emmanuel Macron avait salué le sacrifice des deux "héros", auxquels il avait remis la Légion d'honneur à titre posthume.
Les obsèques d'Alain Bertoncello, l'un des deux militaires du commando tués au Burkina-Faso on été célébrées dans le petit village de Montagny-les-Lanches, en Haute-Savoie. La maire du village a salué la mémoire de "deux héros".
La veille, peu après 17h, un homme a foncé sur la foule au volant d'une camionnette blanche sur la très touristique avenue Las Ramblas, à Barcelone. L'attaque, revendiquée par l'organisation État islamique, a fait au moins 13 morts et près d'une centaine de blessés. Quelques heures plus tard, une attaque similaire a eu lieu à Cambrils, à 120km au nord de Barcelone, faisant une victime et sept blessés. Dès lors, une enquête de police a été ouverte et a permis l'arrestation de deux suspects dès jeudi. Un Espagnol et un Marocain sont actuellement entendus par les forces de l'ordre. Les cinq personnes se trouvant à bord du véhicule qui a foncé sur des passants à Cambrils ont, elles, toutes été abattues. Ce vendredi matin, la police espagnole a procédé à l'arrestation d'un troisième suspect, dans la ville de Ripoll, près de la frontière française. Il est soupçonné d'être en lien avec les attaques de la veille. Son arrestation a attiré de nombreux citoyens. Réunis en masse devant la maison du suspect, ils l'ont violemment insulté lorsqu'il a été embarqué dans une voiture de police. C'est au son des cris mêlant "assassin !", "meurtrier !" et "connard !" qu'il a ensuite été placé en garde à vue. En début d'après-midi, la police espagnole a procédé à l'arrestation d'un quatrième suspect.
Après l'attentat qui a fait 13 victimes à Barcelone jeudi, la police a procédé à plusieurs interpellations. À Ripoll, ce vendredi matin, l'arrestation d'un suspect a été perturbée par de nombreux habitants, venus l'insulter.L'Espagne s'est réveillée sous le choc ce vendredi matin.
Alors que La Réunion termine sa deuxième semaine de blocage, un "risque avéré de rupture d'approvisionnement concernant les biens d'alimentation de première nécessité, voire de nécessité vitale" menace l'île, a annoncé dimanche 2 décembre la préfecture. DEs barrages de "gilets jaunes" perdurent autour du grand port maritime depuis plusieurs jours."En raison du blocage du Grand Port Maritime, il existe désormais un risque avéré de rupture d'approvisionnement concernant les biens d'alimentation de première nécessité, voire de nécessité vitale", peut-on lire dans le communiqué.Des mesures déjà annoncées par le gouvernement"Près d'un millier de containers dédouanés sont en attente de livraison : des produits frais, du blé pour les boulangeries, des matières premières destinées à la fabrication d'alimentation animale, des médicaments et du matériel médical à destination des centres hospitaliers et établissements accueillants des personnes âgées...", explique la préfecture.Pour éviter la pénurie, le préfet de l'île "appelle à la responsabilité de chacun pour que les livraisons puissent s'effectuer". Annick Girardin doit de nouveau échanger dimanche depuis Paris par visio-conférence avec "une délégation représentant les gilets jaunes de l'île". La ministre a déjà annoncé sur place des mesures sociales, des mesures d'accompagnement pour les entreprises impactées par le mouvement et des mesures pour améliorer le pouvoir d'achat.
La visite de la ministre des Outre-mer Annick Girardin n'a pas suffi à apaiser la situation et les blocages continuent.
Ses fonctions vitales sont "parfaites et son état stabilisé, selon les médecins", indique Anthony Delon. "Mon père a fait un accident cardio vasculaire et une légère hémorragie cérébrale", souligne-t-il dans un texte. "Il a été opéré à la Pitié-Salpétriere (hôpital parisien, ndlr), où il est resté trois semaines en soins intensifs. Toute la famille s'est relayée à son chevet, mon frère, ma soeur et ma mère Nathalie", poursuit-il. "Ses fonctions vitales étant parfaites et son état stabilisé, selon les médecins, il est reparti en Suisse et se repose tranquillement dans une clinique". "Ma soeur qui réside maintenant en Suisse suit son rétablissement de près et nous tient au courant de ses progrès quotidiens", conclut le texte.Ces dernières semaines, plusieurs magazines people dont Closer et Voici avaient affirmé que l'acteur avait été victime d'un AVC et d'une hémorragie cérébrale. Mi-juin, l'entourage professionnel d'Alain Delon avait indiqué à l'AFP que l'acteur avait été admis à l'Hôpital américain de Neuilly "pour des vertiges et des maux de tête apparemment sans gravité". "Des symptômes vraisemblablement dus à une arythmie cardiaque dont souffre l'acteur", avait-on précisé de même source. "Il a seulement fait objet d'examens de précaution et devrait sortir sous peu", avait-on ajouté.Monstre sacré du cinéma, Alain Delon a reçu il y a quelques semaines à Cannes une Palme d'or d'honneur des mains de sa fille Anouchka. Très ému, il avait prononcé un discours aux accents testamentaires, parlant d'"un hommage posthume, mais de (son) vivant".
L'acteur Alain Delon, 83 ans, a fait un accident cardio-vasculaire et a eu une "légère" hémorragie cérébrale il y a plusieurs semaines et il "se repose tranquillement" dans une clinique en Suisse, a annoncé jeudi à l'AFP son fils aîné Anthony Delon.
Marquant la fin de l'empire romain, la chute de la ville signifiait également la perte d'un joyau de l'architecture et d'un grand centre religieux chrétien : la basilique Sainte-Sophie. Après la conquête, elle fut convertie en mosquée et dotée de minarets, puis désaffectée et transformée en musée dans les années 30 sous le régime laïc de Mustafa Kemal Ataturk, devenant un lieu de recueillement et de souvenir pour les peuples de toutes confessions. Aujourd'hui encore, elle est au centre de polémiques entre chrétiens, musulmans... et laïcs.Construite à l'entrée du détroit du Bosphore et de la Corne d'or, Sainte-Sophie est une merveille architecturale considérée comme l'un des monuments les plus emblématiques de la richesse de la civilisation humaine. Et depuis l'arrivée au pouvoir en 2002 du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) de l'actuel président Recep Tayyip Erdogan, les défenseurs de la laïcité s'inquiètent d'une éventuelle reconversion de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman. Beaucoup redoutent de voir l'AKP tenter de transformer Sainte-Sophie en mosquée pour en faire le symbole d'une Turquie qui s'affirme en tant que nation musulmane.De fait, des récitations du Coran et des prières sont effectuées dans le musée cette année, à l'occasion du ramadan, redoublant l'inquiétude des laïcs. L'an dernier, un religieux avait récité des versets du Coran pour la première fois depuis que Sainte-Sophie était devenue musée, il y a 85 ans, à l'occasion de l'inauguration d'une exposition. Mais cette année, les autorités sont allées plus loin : la télévision publique Diyanet TV diffuse chaque jour en direct des récitations du Coran par un imam turc différent. Jamais Sainte-Sophie n'avait été utilisée de manière aussi intensive depuis qu'elle est devenue musée. Les prières ont lieu pour le suhûr, le repas de l'aube avant le jeûne de la journée, soit des heures avant que les hordes de touristes ne forment des files d'attente pour visiter Sainte-Sophie. LA GRÈCE SAISIT L'UNESCOCette initiative a déclenché une réaction furieuse en Grèce orthodoxe, qui s'inquiète depuis des années de voir une islamisation rampante de Sainte-Sophie. "Cette espèce d'obsession - qui confine à la bigoterie - pour la tenue de cérémonies musulmanes dans un monument appartenant au patrimoine de l'humanité est incompréhensible et montre un manque de respect et de contact avec la réalité", a fait savoir le ministère grec des Affaires étrangères dans un communiqué. "Des initiatives de ce genre ne sont pas compatibles avec les démocraties modernes et les sociétés laïques", a-t-il ajouté. Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias a indiqué avoir saisi l'Unesco, l'agence de l'ONU veillant sur le patrimoine culturel mondial, pour se plaindre de l'usage qui est fait de Sainte-Sophie.Washington s'est aussi mêlé à la polémique, le porte-parole du Département d'État Mark Toner déclarant que les États-Unis "encouragent le gouvernement turc à préserver Sainte-Sophie d'une manière qui respecte ses traditions et la complexité de son histoire".Mais l'affaire a pris une tournure de brouille diplomatique quand le porte-parole de la diplomatie turque Tanju Bilgic a qualifié les déclarations grecques d'"inacceptables" et a conseillé à Athènes de balayer devant sa porte en matière de libertés religieuses. La Grèce, a-t-il accusé, n'a pas donné d'autorisation pour la construction de mosquée à Athènes depuis des années, et viole les libertés religieuses de sa minorité musulmane, qui compte quelque 100.000 membres.PRESSIONS DE RESPONSABLES TURCSMais la Turquie et la Grèce semblent soucieuses de ne pas laisser la polémique sur Sainte-Sophie faire dérailler des relations globalement satisfaisantes, surtout à l'heure où le gouvernement AKP et celui d'Alexis Tsipras doivent pleinement coopérer sur la crise des migrants, pour laquelle les deux pays sont en première ligne. Ankara a même fait un geste de bonne volonté à l'égard d'Athènes en autorisant la célébration de l'Épiphanie orthodoxe en janvier cette année dans la ville égéenne d'Izmir, pour la première fois depuis 1922.Plusieurs responsables turcs, tel un récent ministre de la Culture, ont exprimé le souhait de voir Sainte-Sophie redevenir une mosquée. Fin mai, des milliers de personnes avaient manifesté devant le bâtiments pour demander sa reconversion en mosquée. "Que les chaînes se brisent, que Sainte-Sophie s'ouvre", avaient scandé les milliers de manifestants massés sur l'esplanade devant le musée. "Au nom de centaines de milliers de nos frères, nous demandons à pouvoir prier à l'intérieur de la mosquée Sainte-Sophie", avait déclaré le président de l'Association de la jeunesse d'Anatolie, Salih Turhan, à l'origine de l'événement.
- Le régime islamo-conservateur du président Erdogan est régulièrement critiqué pour ses remises en causes constantes de la laïcité en Turquie. -La chute de Constantinople, conquise en 1453 par les Ottomans, avait été un choc pour le monde chrétien.
Six jours après le fiasco, le procureur de Nantes Pierre Sennès annoncé jeudi 17 octobre avoir ouvert une enquête sur les fuites policières intervenues lors de l'annonce de la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès. L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.Vendredi 11 octobre, tous les médias français s'étaient emparés avec ferveur de l'information : l'homme soupçonné d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes en avril 2011, avait été arrêté à l'aéroport de Glasgow, en Écosse. Après quelques heures de spéculation, il s'avèrera que le Français arrêté est un septuagénaire d'origine portugaise qui passe sa vie entre l'Écosse et les Yvelines. Le Parisien, a l'origine de l'information, et l'AFP, qui a confirmé par la suite, avaient pourtant plusieurs sources très fiables. "Nous avons contacté cinq sources judiciaires françaises, à différentes strates de hiérarchie et autant centrales que régionales. On ne parle pas ici de cinq personnes assises dans un même bureau", s'est justifié Stéphane Albouy, directeur des rédactions du Parisien. L'agence de presse disposait quant à elle de quatre sources policières françaises différentes avec lesquelles les journalistes ont l'habitude de travailler en confiance. De leur côté, les polices françaises et écossaises se renvoient la responsabilité. La police écossaise a assuré lundi n'avoir "jamais confirmé, ni en public ni en privé" que l'homme interpellé à l'aéroport de Glasgow était Xavier Dupont de Ligonnès. Une source française proche de l'enquête a elle assuré que la police écossaise avait affirmé "à quatre reprises" à ses homologues français ainsi qu'au "magistrat de liaison" avoir arrêté Xavier Dupont de Ligonnès.Xavier Dupont de Ligonnès, qui a disparu depuis le quintuple meurtre, est activement recherché depuis cette date. Il a été aperçu pour la dernière fois en avril 2011 : le 14 avril, il a été filmé par la caméra d'un distributeur de billets, et, le 15, il a quitté à pied un hôtel de Roquebrune-sur-Argens (dans le Var, sud-est de la France) avec, sur le dos, un étui pouvant contenir une carabine. Six jours plus tard, les corps de sa femme et de ses quatre enfants étaient découverts, enterrés sous la terrasse de la maison familiale, enroulés dans des draps et de la chaux.
Après avoir révélé, à tort, l'arrestation de l'homme soupçonné d'avoir tué toute sa famille, les médias s'étaient justifiés en assurant qu'ils avaient des sources policières très fiables.
Le lycéen n'a donc pas été incarcéré.Un élève du lycée Lavoisier de Méru a été condamné à dix mois de prison donc quatre avec sursis, a-t-on appris vendredi 14 décembre. En début de semaine, le jeune homme avait pris part à une mobilisation contre la réforme du baccalauréat et de l'entrée à l'université. Il avait été arrêté après un affrontement avec les gendarmes aux abords du lycée.L'adolescent, qui détenait une arme au moment de son interpellation, a été reconnu coupable de "participation avec arme à un attroupement en dissimulant son visage", "violence et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique" et "détention de substance ou produit explosif". Malgré cette condamnation, aucun mandat de dépôt n'a été émis. Le jeune homme est donc reparti libre, mais a obligation de suivre un stage de citoyenneté et n'a pas le droit de se déplacer avec une arme. Deux autres personnes, soupçonnées d'avoir participé aux violences lors des manifestations, doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Beauvais les 26 décembre et 11 janvier prochains. Depuis le début du mois, lycéens et étudiants se mobilisent à travers tout le pays pour réclamer le retrait de la réforme du bac. En marge de cette mobilisation, 150 jeunes, âgés de 12 à 21 ans, avaient été interpellés jeudi 6 décembre près d'un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines) après des incidents. La vidéo de leur arrestation, genoux au sol et mains sur la tête, avait provoqué un tollé.
Un jeune de 18 ans, scolarisé au lycée de Méru dans l'Oise, a écopé de six mois de prison ferme pour sa participation à des violences en marge d'une manifestation, lundi 10 décembre. La justice n'a toutefois pas émis de mandat de dépôt.
Plus des trois quarts des Français estiment que les mesures annoncées par Emmanuel Macron pour lutter contre le "séparatisme islamiste" sont nécessaires (77%) et utiles pour lutter contre la radicalisation (71%). À l'inverse, 39% seulement des sondés pensent que ces mesures vont stigmatiser les personnes de confessions musulmanes, contre 59% qui pensent le contraire.Les mesures annoncées par le président sont donc plutôt bien accueillies par les Français. Il faut souligner que ce soutien transcende les clivages même si les sympathisants de la gauche redoutent davantage une stigmatisation des musulmans (52%). • Réforme des retraites : les sondés ne veulent pas du "49.3"Près des trois quarts des Français - 72% - déclarent désapprouver l'éventuel recours à l'article 49.3 de la Constitution pour adopter la réforme des retraites, contre 28% seulement qui l'approuvent. L'approbation apparaît majoritaire chez les sympathisants de La République en marche (LREM) (74%).Elle apparaît aussi plus forte - bien que minoritaire - au sein des catégories de la population qui se montrent plus favorables à la réforme des retraites : les 65 ans et plus (37% d'approbation), les cadres (37% également) ainsi que les sympathisants Les Républicains (LR) (39%). • La cote d'Édouard Philippe à la hausse Moins exposé sur la réforme des retraites, le Premier ministre Édouard Philippe voit sa cote de popularité remonter (40%; +3) tandis que celle d'Emmanuel Macron se stabilise (33%, comme en janvier). Le chef du gouvernement retrouve les points perdus le mois dernier. De manière très concrète, il regagne les 10 points perdus en janvier chez les sympathisants LR (54%; +10 points) qui lui reprochaient notamment le report de l'âge pivot.Emmanuel Macron voit sa cote de popularité se stabiliser : 33% des Français déclarent avoir une bonne opinion du chef de l'État, comme en janvier, contre 67% (+1 point) qui en ont une mauvaise opinion.• Agnès Buzyn de plus en plus populaire Dans un contexte pré-électoral et de campagne pour les élections municipales, la plupart des personnalités politiques testées dans notre baromètre voient leur cote d'influence progresser. Certaines hausses sont particulièrement intéressantes : Ainsi, la plus forte progression est enregistrée par Agnès Buzyn. La tête de liste LREM à Paris se hisse en 3e position ex-æquo chez les sympathisants LREM : 58% d'entre eux aimeraient qu'elle ait davantage d'influence dans la vie politique française. • Rachida Dati, plébiscitée à droite Rachida Dati, tête de liste LR à Paris, voit quant à elle sa cote d'influence progresser sensiblement chez les sympathisants de la droite (55%, +19 points), notamment les sympathisants LR (59%, +17 points). Auprès de ces derniers, elle se classe en 4e position et fait presque jeu égal avec Xavier Bertrand (3e avec 60%). Cédric Villani, enfin, progresse de 5 points chez l'ensemble des Français (20%) : il apparaît peu marqué politiquement. Seule Anne Hidalgo ne progresse pas (18% de cote d'influence) mais elle est aussi la personnalité "la plus installée" dans l'opinion publique. * Enquête réalisée auprès d'un échantillon de Français interrogés par Internet du 19 au 20 février 2020. Échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Soixante-dix-sept pour cent des personnes interrogées approuvent les mesures annoncées cette semaine par le chef de l'État, selon une enquête BVA pour Orange et RTL publiée vendredi 21 février*.
Ce scrutin devait se tenir dimanche et permettre de renouveler le Conseil législatif (Legco, le Parlement), l'un des rares qui permet aux Hongkongais de voter.La cheffe de l'exécutif local, Carrie Lam, nommée par Pékin, avait annoncé le 31 juillet le report d'un an de ces élections, le justifiant par la pandémie de coronavirus. Cette décision a suscité la colère de l'opposition, qui entendait capitaliser dans les urnes le ressentiment anti-gouvernemental.Des centaines de policiers anti-émeute ont été déployés dimanche dans le quartier de Kowloon afin de contrecarrer les appels à manifester lancés sur internet. Tout au long de l'après-midi, la police a été prise à partie par manifestants qui scandaient "Rendez-moi mon vote!" et "Flics corrompus!", tandis que les policiers procédaient à de multiples interpellations et des fouilles et ordonnaient à la foule de se disperser.- Répression -Dans un communiqué publié sur Facebook, la police a déclaré qu'au moins 289 personnes avaient été arrêtées, la plupart pour participation à un rassemblement illégal.Une femme accusée d'avoir scandé des slogans en faveur de l'indépendance a été placée en détention, en vertu de la nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong par Pékin, selon la police.Des vidéos retransmises en direct ont montré que trois figures de proue du mouvement pro-démocratie, Leung Kwok-hung, Figo Chan et Raphael Wong, ont été interpellées.Ces manifestations sont intervenues après l'arrestation dimanche matin d'un militant pro-démocratie par l'unité de police en charge de la sécurité nationale. Tam Tak-chi, un animateur de radio, est accusé d'avoir "tenu des propos séditieux", mais la police n'a pas précisé quelle était la nature de ces propos. Le Bureau de liaison chinois à Hong Kong a jugé dimanche soir les manifestants "sans coeur". Un porte-parole a ajouté : "Il n'y aura aucune tolérance envers tout acte qui viole la loi de sécurité nationale".Dans un communiqué, le gouvernment de Hong Kong a condamné "les actes illégaux et égoïstes" des manifestants. "La priorité pour Hong Kong actuellement est de s'unir et de combattre ensemble le virus", a affirmé un porte-parole gouvernemental.Pékin a lancé une vaste campagne de répression à l'encontre de la dissidence hongkongais, après sept mois consécutifs de manifestations massives et souvent violentes contre la loi de sécurité nationale qui ont secoué le centre financier l'an passé. Les rassemblements ont été pratiquement tous interdits cette année, les autorités invoquant à la fois des problèmes de sécurité et les mesures destinées à lutter contre le coronavirus.Depuis l'entrée en vigueur fin juin de cette nouvelle loi, au moins 22 personnes, parmi lesquelles le patron de presse Jimmy Lai et la célèbre militante Agnes Chow, ont été arrêtées.Vendredi, des rapporteurs spéciaux de l'ONU ont averti que cette loi controversée constituait un risque pour les libertés et le droit de manifester dans l'ancienne colonie britannique.Les autorités hongkongaises affirment que cette nouvelle législation n'a pas affecté les libertés d'expression et de réunion, garanties en vertu du principe "Un pays, deux systèmes" établi lors de la rétrocession de Hong Kong, ancienne colonie britannique, à la Chine en 1997. Les militants pour la démocratie dénoncent pour leur part un texte liberticide.
Près de 300 personnes ont été arrêtées par la police de Hong Kong dimanche à l'occasion de rassemblements de militants pro-démocratie contre le report des législatives.
Au lendemain de l'hommage au policier tué au Mans suite à un refus d'obtempérer, un cycliste a été tué dans la soirée de mercredi 12 août à Paris dans une collision avec un automobiliste qui fuyait la police. Vers 18h30, des policiers en voiture ont voulu contrôler un automobiliste. Au moment où les policiers descendaient de leur véhicule, l'automobiliste a pris la fuite, selon cette source policière. Poursuivie par les policiers, la voiture du fuyard a alors percuté un cycliste au croisement du boulevard Raspail et du boulevard Montparnasse dans le XIVe arrondissement de Paris. Le cycliste, âgé de 59 ans est décédé. L'automobiliste de 21 ans a été interpellé et placé en garde à vue pour "homicide involontaire par conducteur sous l'emprise de stupéfiants", "refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d'autrui", "délit de fuite" et "trafic de stupéfiants", a-t-on appris de source judiciaire.
La victime, un homme âgé de 59 ans, a succombé à ses blessures.
Elle passait une soirée pourtant tranquille. Mais cette Bretonne de 86 ans a eu une belle frayeur samedi 21 juillet vers 22h, raconte Ouest France. Alors qu'elle regardait la télévision, Louisette Lemoine voit des guêpes sur son bras et se fait même piquer au cou. L'octogénaire est apeurée et ne trouve qu'une solution : se replier dans sa chambre pour appeler de l'aide, à commencer par sa fille qui vient l'évacuer.2 000 guêpes sous le toitQuand l'entreprise Farago, spécialisée dans la lutte contre les guêpes et frelons, arrive sur place, elle découvre que les insectes arrivent en fait de l'extérieur avant de rentrer dans la maison par un trou, placé au-dessus du réfrigérateur de Madame Lemoine. "Les guêpes ont utilisé le plâtre et le placoplâtre pour faire leur nid, il y avait plus de 2 000 guêpes. Cela devait faire au moins trois à quatre mois qu'elles avaient commencé leur nid", explique l'entreprise dans Ouest France.La vieille dame a pu regagner son domicile une heure après l'opération, avec une grosse frayeur dans ses bagages.
Une Bretonne a dû quitter sa maison juste après avoir découvert qu'un essaim de guêpes s'était installé dans sa cuisine, raconte Ouest France. Elles étaient plus de 2 000 !
"Tout le monde aimait mon frère", a dit Philonese Floyd mardi, au lendemain de ce décès qui a provoqué des manifestations dans plusieurs villes et ravivé les appels à en finir avec un racisme "systémique" en Amérique."C'est un doux géant", a-t-il affirmé à CNN. "Il ne fait jamais de mal à personne". Le défunt, qui avait 46 ans, avait d'abord trouvé du travail comme camionneur dans le Minnesota, puis comme agent de sécurité dans un restaurant, le Conga Latin Bistro, avant que le confinement ne porte un coup aux affaires."Il nous faisait nous sentir en sécurité", a témoigné Luz Maria Gonzalez, une cliente régulière de l'établissement, auprès de la radio publique NPR. "En fin de soirée il disait +Hé Luz, je vais attendre avec toi jusqu'à ce que tu montes dans le taxi."D'autres ont évoqué les pas que faisait George Floyd pour améliorer sa vie."Je me souviens qu'il disait vouloir toucher le monde. Il voulait avoir un impact sur le monde", a raconté Jonathan Veal, un ami d'enfance, à la chaîne KPRC à Houston, où ils sont allés ensemble au lycée Jack Yates.Du haut de ses deux mètres, George Floyd avait brillé dans le basket et le football américain, et s'était aussi essayé au hip-hop.Mais il avait fini par quitter Houston faute de pouvoir y trouver un travail.M. Veal a dit avoir échangé avec son ami pour la dernière fois en janvier, par SMS.Il y a "des petites choses que je dois régler pour mes petits", avait alors écrit George Floyd. "Ma foi est en train de revenir là où elle doit être."Mais le 25 mai, comme le montre une vidéo de plusieurs minutes devenue virale, George Floyd est mort après qu'un policier a pressé son genou sur son cou alors qu'il était à terre dans la rue, non armé et menotté."S'il vous plaît, s'il vous plaît, je n'arrive pas à respirer", l'entend-on dire.La police le soupçonnait d'avoir utilisé un faux billet de 20 dollars pour acheter des cigarettes, après que l'employé d'une épicerie eut appelé le numéro d'urgence 911.- "Changer sa vie" -Pour Bridgett Floyd, la mort de son frère ainsi, aux mains de la police, "est à briser le coeur"."C'est exactement ce qu'ils ont fait. Ils ont tué mon frère. Il criait à l'aide", a-t-elle dit à NBC News.Quatre policiers ont été licenciés après le décès de George Floyd. Derek Chauvin, celui qui a maintenu son genou sur son cou, a été arrêté vendredi et inculpé d'homicide involontaire. George Floyd "n'était rien de moins qu'un ange envoyé sur terre", a réagi sa petite amie, Courtney Ross, auprès de CBS News."Et nous l'avons diabolisé, et nous l'avons tué", a-t-elle dit.George Floyd avait, selon les médias américains, deux enfants. Roxie Washington, la mère de sa fille de six ans à Houston, l'a décrit comme un père dévoué."Parce qu'il était si grand, les gens pensaient qu'il cherchait la bagarre", a-t-elle dit, citée par le Houston Chronicle."Mais c'était une personne aimante, et il aimait sa fille."L'un des amis de longue date de George Floyd, Stephen Jackson, est devenu une vedette de la NBA. Ce qui n'a pas changé leur amitié, assure le sportif."On s'appelait Twin (Jumeau)", a raconté M. Jackson, visiblement ému, dans une vidéo sur Instagram."Il était en train de changer sa vie", déménageant au Minnesota pour le travail afin de subvenir aux besoins de ses enfants, a-t-il expliqué."Mon gars faisait tout ce qu'il fallait, et ils me l'ont tué."
Il avait quitté le Texas pour commencer une nouvelle vie à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis. Mais George Floyd, cet Américain noir décrit comme un homme généreux, qui a perdu son emploi pendant la crise due à la pandémie, est mort face contre terre, le cou sous le genou d'un policier blanc.
Le feu a pris jeudi dans un entrepôt utilisé notamment par la Croix-Rouge internationale pour stocker des milliers de colis alimentaires et un demi-million de litres d'huile. Dans la nourriture se trouvaient notamment des pâtes, du sucre, du thé, des lentilles et des pois chiches, selon un communiqué de l'organisation."L'explosion et l'incendie auront indéniablement un impact sur l'aide humanitaire du CICR, que se soit au Liban ou en Syrie" voisine, a averti la Croix-Rouge.La défense civile libanaise a assuré que le feu avait été éteint, précisant que les opérations "de refroidissement se poursuivent sur le site pour empêcher l'incendie de repartir".De son côté, le chef de l'Etat, Michel Aoun, qui a imputé jeudi soir l'incendie à un acte de "sabotage", "une erreur technique" ou "une négligence", a rencontré vendredi le commandant en chef de l'armée ainsi que plusieurs officiers concernés par les travaux menés au port.M. Aoun a assuré la poursuite du déblaiement et de l'assistance humanitaire en dépit de l'incendie. Quelques 15.000 tonnes de décombres ont déjà été déblayées jusqu'ici et un million de mètres carrés nettoyés, selon un officier ayant assisté à cette réunion. Jeudi, les habitants de la capitale avaient découvert effarés une fumée noire opaque visible depuis plusieurs quartiers, provoquée par l'incendie de cet entrepôt où étaient stockés les aides mais aussi des bidons d'huile et des pneus.Des "réparations" étaient menées sur le site avec une scie électrique, et des "étincelles" ont entraîné le feu, selon des "informations préliminaires" du gouvernement.Ce nouvel incident au Port a provoqué l'ire des Libanais. "La République toxique", titrait vendredi le quotidien francophone L'Orient-Le Jour.- "Terreur" -L'incident a rappelé la funeste journée du 4 août, quand une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée au port a explosé. Ce drame, la tragédie de trop pour une population déjà mise à genoux par une grave crise économique, a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés, ravageant des quartiers entiers.Dans un pays confronté à une dépréciation inédite de sa monnaie et des suppressions d'emplois à grande échelle, cette explosion a attisé la colère de la population, qui fustige depuis près d'un an une classe dirigeante jugée corrompue et incompétente.Le ras-le-bol populaire a été accentué davantage par la faible mobilisation de l'Etat après l'explosion du 4 août pour venir en aide aux populations sinistrées, une tâche assumée principalement par la société civile, des ONG et des volontaires.Antoine Assaad, habitant du quartier de Mar Mikhaël jouxtant le port et dévasté par l'explosion, n'en revient pas du manque de mesures de sécurité. Il rapporte les scènes de chaos autour de lui la veille."Ce qui s'est passé hier est une répétition du 4 août. Les gens ont vécu la terreur, ils se bousculaient en fuyant", raconte-t-il.L'explosion du 4 août avait été provoquée par une importante quantité de nitrate d'ammonium stockée depuis plus de six ans "sans mesures de précaution", de l'aveu même des autorités. Quelque 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium avaient été initialement entreposées.Les principaux dirigeants de l'Etat, en premier lieu le président Michel Aoun et le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab, avaient été avertis des dangers que représentait cette cargaison."L'incendie (de jeudi) ne peut en aucun cas être justifié", a estimé vendredi sur Twitter le Premier ministre libanais désigné Moustapha Adib, qui planche sur la formation d'un nouveau gouvernement, le précédent ayant démissionné dans la foulée de l'explosion.L'entreprise BCC logistics, chargée de la gestion de l'entrepôt qui a pris feu, a rejeté toute responsabilité dans le nouveau drame, appelant dans un communiqué à "déterminer les causes de l'incendie", et disant se réserver "le droit de porter plainte".
Les pompiers libanais ont éteint vendredi les dernières flammes de l'énorme incendie la veille au port de Beyrouth, qui a décimé une partie de l'aide humanitaire acheminée au pays et ravivé le douloureux traumatisme d'une population sous le choc après l'explosion dévastatrice début août.
La fin de vacances tourne au drame en Savoie. Une famille de Versailles, partie faire une randonnée à Valloire, a été emportée par un éboulement en se rendant au refuge des Aiguilles d'Arves, rapporte France Bleu Pays de Savoie. Une information confirmée par le maire de la commune Jean-Pierre Rougeaux. Sur ce lieu-dit, appelé "Le mauvais pas", les rochers sont tombés de 2.200 mètres d'altitude, sur le plateau situé en contrebas et où se trouvait la famille de randonneurs, composée de grands-parents et de leurs deux petits-enfants. L'alerte a été donnée à 17 heures. Six secouristes de la CRS Alpes de Modane se sont alors rendus sur place pour porter assistance à la famille, alors que les conditions météorologiques étaient compliquées. À cause de la pluie et du brouillard, les secouristes n'ont pu accéder aux victimes qu'à pied.Le grand-père a été blessé aux côtes, la petite-fille au dos. Mais la plus sérieuse blessure est à déplorer sur le petit-fils, un adolescent de 15 ans. Sa jambe a été écrasée par une roche lors de l'éboulement. Il risque l'amputation. Le jeune homme a été transporté par hélicoptère vers l'hôpital de Grenoble. Les autres membres de la famille ont été évacués vers le CHU de Saint-Jean-de-Maurienne.
Une famille, en vacances en Savoie, a été emportée par un éboulement, samedi 29 août alors qu'elle tentait de regagner un refuge, explique France Bleu.
Eric Schnur, le PDG de Lubrizol, a été remis à sa place dimanche par Emmanuelle Wargon. La secrétaire d'Etat à la Transition écologique =1ema estimé dans une interview à LCI que ce n'était pas au PDG de Lubrizol de commenter la dangerosité des produits et jugé "prématuré" de dire que l'usine allait rouvrir "très vite". "Le PDG de Lubrizol je lui dis : ce n'est pas à lui de commenter la dangerosité des produits (...) ça appartient aux autorités de santé, aux autorités indépendantes", a-t-elle affirmé.Des contrôles renforcés "Il s'est engagé à indemniser et c'est bien, il faut que le principe pollueur payeur joue, on attend de lui qu'il indemnise tout ce qu'il a à indemniser. Quant à la réouverture ce sera quand c'est possible, quand on est sûr, quand le site a été déblayé, quand toutes les questions posées seront traitées, quand on a compris d'où venait le départ de feu... Donc c'est peut-être un peu prématuré de dire qu'on va faire ça très vite", a-t-elle poursuivi. Vendredi, un mois après l'incendie de son usine à Rouen, le PDG de Lubrizol Corporation Eric Schnur avait annoncé qu'il espérait redémarrer l'usine "aussi rapidement que possible".Interrogée sur la sécurité des sites Seveso en général en France, Emmanuelle Wargon a assuré avoir "déjà commencé à s'adresser aux services pour leur demander de renforcer les contrôles sur les sites Seveso seuil haut, c'est-à-dire les plus dangereux". "Les restrictions d'effectifs (...) ne toucheront pas ces services-là", a-t-elle assuré.
Le PDG de Lubrizol a dit vendredi espérer redémarrer l'usine de Rouen "aussi rapidement que possible".
Voici une semaine, le secrétaire d'État au numérique annonçait sa candidature à l'investiture LREM dans une interview au Parisien. "Oui, je serai candidat à l'investiture. Aujourd'hui, j'ai un projet et une volonté forte pour Paris. Certains n'osent pas le dire, mais il ne faut pas avoir de fausse pudeur. Je serai candidat dès que le processus de désignation sera ouvert", déclarait-il alors. Le secrétaire d'État était convoqué dès le lendemain matin dans le bureau du Premier ministre Edouard Philippe où il a été recadré. "Ça ne peut pas fonctionner comme ça. Vous ne pouvez pas marcher en ordre dispersé", aurait prévenu le locataire de Matignon, cité par le Canard enchaîné. Et de lui rappeler le précédent Collomb : "Comme Collomb, le jour où tu partiras en campagne, tu devras quitter le gouvernement". En septembre 2018, Gérard Collomb avait annoncé sa candidature à la mairie de Lyon (Rhône) dans les colonnes de l'Express alors qu'il était encore ministre de l'Intérieur. "Il nous a pris pour des cons" Après cette entrevue, Mounir Mahjoubi avait déclaré au Parisien : "On a parlé de ce qu'il attendait de mon engagement en tant que ministre. Il aurait apprécié que je le prévienne d'une interview comme celle-là mais je n'avais pas l'impression de faire un coup politique". Selon Le Canard enchaîné, Mounir Mahjoubi n'avait pas prévenu ses collègues de l'annonce de sa candidature dans le quotidien francilien. L'hebdomadaire ajoute que quelques heures avant la parution de l'article sur le site du Parisien, Benjamin Griveaux, Mounir Mahjoubi et Stanislas Guérini s'étaient réunis pour discuter de la manière de "travailler en confiance" dans la perspective des municipales. "Il nous a pris pour des cons", aurait tempêté Stanislas Guérini, délégué général La République en marche. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement et candidat non-officiel à l'investiture, a lui évoqué une "interview lunaire", rapporte le palmipède.
Selon le Canard enchaîné, Edouard Philippe aurait rappelé le cas Gérard Collomb à Mounir Mahjoubi. Le secrétaire d'État a annoncé la semaine dernière sa candidature à l'investiture LREM pour les municipales à Paris, sans prévenir le parti ni le gouvernement.
Les ménages les plus modestes doivent-ils s'attendre à une embellie de leur situation ? À en croire deux études récentes, les mesures annoncées par le gouvernement en réponse à la crise des "gilets jaunes" vont avoir pour conséquence de doper le pouvoir d'achat et stimuler la croissance. Les actuels et éventuels futurs ajustements de la politique d'Emmanuel Macron devraient ainsi entraîner un "rééquilibrage massif" en faveur des ménages les moins aisés, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).L'Observatoire, rattaché à Sciences Po, explique avoir intégré pour son analyse aussi bien les mesures prévues par les lois de finances 2018 et 2019 que les dispositifs votés en urgence par le Parlement le 21 décembre. Parmi ces mesures figure la revalorisation de 90 euros de la prime d'activité, la défiscalisation des heures supplémentaires, l'annulation de la hausse de CSG pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros par mois et l'extension du chèque énergie. Au total, ces mesures vont soutenir le pouvoir d'achat "à hauteur de 11,7 milliards d'euros en 2019", souligne mardi 29 janvier l'OFCE qui estime que l'impact sur la croissance sera de l'ordre de 0,4 point de PIB.440 euros en plusPour l'OFCE, le revenu disponible des ménages devrait augmenter en moyenne de 440 euros cette année, en raison principalement de la baisse de la taxe d'habitation (+150 euros) et de la défiscalisation des heures supplémentaires (+140 euros). Dans une étude publiée la semaine passée, l'Institut des politiques publiques (IPP) a de son côté évalué à 0,8% la hausse du pouvoir d'achat moyenne liée aux mesures "gilets jaunes". Jusque-là, les ménages les moins bien lotis étaient les 20% de ménages les plus modestes et les 20% les plus aisés, à l'exception notable des 1% "super-riches", les plus choyés par le gouvernement en raison notamment de la suppression de l'ISF. Désormais, quasiment tous les ménages sont gagnants, à quelques exceptions près : les retraités les plus aisés, qui ne vont pas bénéficier d'exemptions à la hausse de CSG, et certains ménages dépendants des allocations et qui ne travaillent pas.L'OFCE, qui confirme cette analyse, nuance toutefois en évoquant des perdants parmi les 5% de ménages les plus modestes. Un tiers devrait ainsi voir leur pouvoir d'achat se réduire, en raison notamment de la baisse des aides au logement. Chez les 15% de ménages les plus aisés, un tiers également devrait perdre du revenu disponible du fait principalement du quasi gel des pensions de retraites, qui va toucher les seniors.
POUVOIR D'ACHAT. Les analyses de deux organismes concluent à une amélioration de la croissance et un gain de pouvoir d'achat pour la plupart des ménages, en particulier les moins aisés, grâce aux mesures "gilets jaunes" du gouvernement.
Il est devenu l'une des figures du mouvement des "gilets jaunes". Jean-François Barnaba, présenté comme un "gilet jaune" de l'Indre, est apparu sur le devant de la scène notamment après son passage dans l'Émission politique de France 2. En une semaine, il a fait plus d'une cinquantaine d'interventions en direct, a calculé L'Obs mercredi 5 décembre. Qu'est-ce qui lui vaut une telle attention des médias ? Peut-être ses prises de position modérées ? Ou bien son aisance face au micro et sa connaissance fine des mécanismes politiques, avance l'hebdomadaire.Mais avec la notoriété, viennent les interrogations sur son profil. En creusant, L'Obs et l'émission Quotidien de TMC ont pu déterminer que Jean-François Barnaba est fonctionnaire territorial. Sauf que, faute de mission, il ne travaille plus depuis 10 ans. Ce qui ne l'empêche pas de toucher un salaire de 2.600 euros net. Il a le statut de FMPE, fonctionnaire momentanément privé d'emploi. Il est le seul dans cette situation dans son département, a indiqué le conseil départemental de l'Indre, qui a précisé qu'il n'avait réalisé aucune mission depuis le 31 décembre 2008. Contacté par un journaliste de Quotidien, Jean-François Barnaba a expliqué être "actuellement privé d'emploi car en conflit avec sa hiérarchie". Il a profité de sa période d'inactivité pour écrire un livre, auto-publié. Il y est présenté comme chef d'orchestre, directeur de conservatoire, conseiller technique et directeur de la culture des collectivités.
Ce représentant des "gilets jaunes" ne travaille plus depuis 10 ans à cause d'un "conflit avec sa hiérarchie".
Emmanuel Macron a ouvert ce samedi matin 23 février à Paris le Salon de l'Agriculture avec un discours d'une heure prononcé devant de jeunes européens. Appelant à "réinventer" la Politique agricole commune (PAC) et promettant de "ne rien lâcher" pour promouvoir l'agriculture française.Le chef de l'État devait ensuite passer la journée au Salon. L'an dernier, il avait passé douze heures d'affilée dans les allées, répondant à aux visiteurs, y compris les plus hostiles.Vers 11h, Emmanuel Macron s'est retrouvé nez-à-nez avec un retraité qui l'a interpellé sur ses difficultés financières. Également handicapé, cet homme lui a expliqué qu'il ne touchait que "698 euros" de minimum vieillesse. Une somme inférieure à ce qu'il devrait percevoir, a confirmé le président, qui a alors chargé ses équipes de s'occuper du dossier. Après lui avoir offert un petit cadeau, l'homme, père de quatre enfants, lui est tombé dans les bras, en larmes. Le président de la République a également été interpellé à maintes reprises par des agriculteurs inquiets pour leur avenir. "Il faut expliquer et entendre", a-t-il expliqué devant les caméras.Emmanuel Macron s'est par ailleurs défendu d'être "un président des villes", arguant qu'il venait "d'une terre fière de son agriculture", la Picardie. "Je suis né à Amiens, pas à Paris", a-t-il rappelé.
Alors qu'il déambulait au contact des visiteurs, le chef de l'État s'est retrouvé face à un retraité qui lui a fait part de ses difficultés financières. Après la promesse du président de s'occuper de son cas, l'homme, également handicapé, lui est tombé dans les bras.
La France insoumise a demandé dimanche 6 septembre, au lendemain de la morts de deux soldats, à ce que le retrait des troupes françaises engagées au Mali soit discuté à l'Assemblée nationale."Nous avons besoin d'un débat à l'Assemblée nationale sur l'action de notre armée, ses objectifs et les conditions à réunir pour repartir", a déclaré le groupe parlementaire Insoumis dans un communiqué. "Ça fait 7 ans que la France est engagée sur place sans que jamais nos objectifs aient été débattus", a regretté de son côté le député LFI du Nord Adrien Quattenens sur France 3. "Actuellement les Maliens sont en train de procéder (...) à une révolution citoyenne", a poursuivi Adrien Quattenens, en allusion au renversement il y a deux semaines du président Ibrahim Boubacar Keïta par une junte militaire."Les militaires eux-mêmes, qui sont engagés depuis 7 ans là-bas, disent que la solution au Mali n'est pas une solution militaire, c'est une solution politique", a-t-il ajouté, affirmant que la France n'avait "pas vocation à rester durablement installée au Mali".Deux militaires de la force française Barkhane au Sahel ont été tués samedi au nord du Mali par l'explosion d'un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé. Au total, 45 soldats français sont morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l'état-major, mais ce décompte n'intègre pas les accidents.Interrogé sur BFMTV, l'eurodéputé EELV Yannick Jadot a de son côté estimé que la France devait "rester" et "faire du militaire" au Mali, qualifiant le changement de régime de "coup d'État". "Mais il est évident qu'on ne peut pas uniquement intervenir militairement sur le Sahel et laisser la politique s'affaisser, les États s'affaisser, les États rester dans une corruption et dans une incapacité à sortir économiquement ce pays de la nasse", a-t-il précisé.
"Ça fait 7 ans que la France est engagée sur place sans que jamais nos objectifs aient été débattus", a déploré Adrien Quatennens.
Donald Trump a confirmé lundi que cette mère de trois filles faisait partie des cinq magistrates qu'il a pré-sélectionnées en vue de remplacer Ruth Bader Ginsburg, la doyenne progressiste et féministe de la Cour morte vendredi à 87 ans. "Elle est excellente, elle est hispanique, c'est une femme formidable", a-t-il déclaré sur Fox News, tout en ajoutant ne pas la connaître personnellement. "Nous aimons la Floride", a alors ajouté le président républicain.Pour ne pas entamer ses chances de rester à la Maison Blanche, Donald Trump a besoin de remporter cet Etat-clé lors du scrutin du 3 novembre. Selon les sondages, il y est au coude-à-coude avec son rival démocrate Joe Biden, qui peine à convaincre la communauté d'exilés cubains, historiquement proche du parti républicain.Nommer Barbara Lagoa à la Cour suprême "pourrait aider Trump à consolider le soutien" dont il jouit déjà dans cette population, souligne Jorge Duany, directeur de l'institut de recherches cubaines à l'Université internationale de Floride.Le président a admis que des considérations "politiques" pourraient peser dans sa décision, mais qu'il cherchait surtout une femme assez jeune pour occuper le poste pendant des décennies, "brillante" et qui ait "de hautes valeurs morales".Le positionnement de la juge Lagoa sur l'avortement, auquel sont opposés de nombreux électeurs de Donald Trump, reste une inconnue, "mais sur tous les autres sujets, elle a des états de service très conservateurs", selon M. Duany.- Little Havana -Barbara Lagoa a grandi à Hialeah, une petite ville populaire à l'ouest de Miami, où les réfugiés cubains étaient nombreux, et raconte que ses parents se sont sacrifiés pour lui offrir une scolarité dans une école catholique ce qui, dit-elle, "a renforcé sa foi en Dieu".Elle a ensuite suivi des études à l'université de Floride avant d'intégrer la prestigieuse faculté de droit de Columbia à New York, dont elle est sortie diplômée en 1992.Jeune avocate, elle a participé gratuitement à la défense de la famille américaine de Elian Gonzalez. Fin 1999, ce petit garçon cubain de cinq ans avait été récupéré en mer par les garde-côtes américains accroché à une bouée. Sa mère venait de mourir noyée dans le naufrage d'une embarcation de fortune. Adopté par son oncle de Miami mais réclamé par son père resté à Cuba, l'enfant devint l'objet d'un bras de fer entre Washington et La Havane. Au final, Fidel Castro a eu gain de cause et l'enfant est revenu en juin 2000 à Cuba, accueilli comme un héros."L'affaire a été très suivie à Miami et je suis sûr qu'elle y a gagné le soutien de nombreux hommes politiques, ici à Little Havana", souligne Jorge Duany.- "Moins controversée" -Entrée dans les années 2000 dans le système judiciaire de Floride, elle a gravi tous les échelons jusqu'à être nommée, en janvier 2019, première femme hispanique à la Cour suprême de l'Etat par le gouverneur républicain Ron DeSantis.Moins d'un an plus tard, Donald Trump l'a nommée juge dans une cour fédérale d'appel à Atlanta. Contrairement à la plupart des magistrats choisis par le président, elle a été confirmée au Sénat avec une majorité de 80 voix pour, dont de nombreux démocrates, et seulement 15 contre.Encore aujourd'hui "elle est moins controversée que d'autres candidates" potentielles à la Cour suprême, ce qui, selon M. Duany, pourrait la servir si elle devait affronter un nouveau processus de confirmation. "Comme c'est une femme et une hispanique, ce sera plus difficile pour les élus démocrates de mettre en cause son parcours et ses opinions", estime l'expert.Depuis son arrivée à la cour d'appel Atlanta, elle a toutefois suscité des critiques dans les rangs progressistes en participant à une décision qui risque de priver du droit de vote des dizaines de milliers d'anciens détenus.Donald Trump, qui doit se rendre en Floride jeudi, envisage de la rencontrer. Il annoncera son choix final samedi depuis la Maison Blanche.Si elle devait in fine entrer à la Cour suprême, Barbara Lagoa y rejoindrait une première hispanique, Sonia Sotomayor, une juge d'origine portoricaine nommée par Barack Obama en 2009.
La juge Barbara Lagoa a un profil typique de Miami: née en Floride de parents ayant fui le régime communiste de Fidel Castro, elle a grandi dans une famille bilingue et conservatrice. A 52 ans, cela pourrait l'aider à entrer à la Cour suprême des Etats-Unis.
De nombreux commentaires, moqueurs ou indignés, ont été postés sur les réseaux sociaux après la découverte de cette question posée aux élèves de Terminale STMG lors de l'épreuve d'histoire-géographie. Une blague pour certains, presque un affront pour d'autres. Mardi 19 juin, comme toutes les filières, les candidats de STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) passaient l'épreuve d'histoire-géographie du baccalauréat. Une des questions de l'épreuve a suscité de nombreuses réactions. "Citez le nom d'un président de la République française et de son Premier ministre". Voilà la question très simple à laquelle ont dû répondre les lycéens de la filière technologique. De nombreux messages, postés sur Twitter quelques minutes après la fin de l'épreuve, exprimaient l'hilarité ou l'incrédulité face à l'énoncé. Une filière souvent décrédibiliséeFace aux commentaires moqueurs, certains se sont énervés du mépris et de la décrédibilisation accordés aux baccalauréats technologiques et aux élèves de ces filières. Mercredi 20 juin, les lycéens, toutes filières confondues, vont plancher sur l'épreuve de langue vivante 1 (LV1). Jeudi 21 juin, les bacheliers passeront l'épreuve propre à leur filière : littérature pour les bac L, physique-chimie pour les bac S, et épreuve de spécialité pour le bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion). Vendredi 22 juin, les élèves des filières générales se pencheront sur les mathématiques et la langue vivante 2 (LV2). Les élèves des séries technologiques ne sont concernés que par l'épreuve de langue. Lundi 25 juin, les dernières épreuves auront lieu, notamment les matières facultatives comme les arts, le grec ou le latin. Les résultats du bac seront communiqués le vendredi 6 juillet.
REVUE DE TWEETS. "Citez le nom d'un président de la République et de son Premier ministre".
"La grande promenade est un important ouvrage visant à changer radicalement le centre historique d'Athènes" pour relier entre eux les monuments et les sites archéologiques de la capitale grecque sur 6,8 km de parcours réservé aux piétons, a indiqué la municipalité d'Athènes."La crise du coronavirus a accéléré la nécessité de ce projet", a ajouté la mairie, selon laquelle le projet devrait être achevé en 2022.Mais certains commerçants du centre-ville s'inquiètent de l'impact de ces travaux alors qu'ils viennent de traverser un confinement qui a déjà lourdement affecté leurs activités.Les travaux ont commencé près de la place Syntagma, siège du parlement, où des pistes cyclables doivent être aménagés et des trottoirs élargis, mais ils devraient s'étendre à tout le centre historique cet été. La circulation automobile y sera interdite pendant les travaux et la police municipale pourra mettre des amendes de 150 euros en cas de violation de la réglementation.L'utilisation de véhicules électriques sera encouragée par le déploiement de stations pour les recharger et la ville devrait se doter de davantage d'espaces verts."Le centre s'ouvre à tout le monde et pas seulement aux voitures comme c'est encore le cas aujourd'hui", a déclaré le maire Kostas Bakoyannis en inaugurant les travaux."Cette Grande promenade va changer Athènes, mettre fin aux mobylettes sur les trottoirs, créer des espaces publics, et permettre d'augmenter la vitesse des trajets en bus", a-t-il ajouté.Athènes est une capitale dense, dotée de peu d'espaces verts et où la circulation automobile est soutenue. Une promenade arborée, longue de 5 kilomètres, a toutefois été aménagée autour du rocher de l'Acropole à l'occasion des Jeux olympiques de 2004.Selon la mairie, les deux voies piétonnes seront reliées "en phase finale" du chantier.
La mairie d'Athènes a lancé jeudi un projet pilote de "Grande promenade" de sept kilomètres de long, dont le but est de rendre certaines zones du centre-ville piétonnes avec des voies cyclables.
"Je suis pleinement engagée, déterminée à terminer cette campagne. On y va !", a lancé l'ex-ministre de la Santé aux têtes de liste des arrondissements, et son équipe de campagne, réunis en visio-conférence, a appris l'AFP auprès de participants. Une mise au clair appréciée à un mois du second tour le 28 juin, alors que des doutes persistaient ces derniers jours, face au silence de la candidate et après le report à la dernière minute de plusieurs réunions prévues mardi matin."J'ai mûrement réfléchi à la manière dont je pouvais mener cette campagne dans des circonstances exceptionnelles, politiques et personnelles", a expliqué la candidate de LREM, assurant avoir "beaucoup travaillé sur le dispositif pour nous permettre d'y aller la tête haute, tenir, trouver les ressources en (elle)". Cette prise de parole a aussi été l'occasion pour la marcheuse de redistribuer quelques rôles dans son équipe, après plusieurs départs: Gaspard Gantzer et Pierre-Yves Bournazel, ex-candidats à la mairie, seront respectivement directeur de communication et porte-parole, ont rapporté à l'AFP plusieurs sources concordantes.Une précédente réunion, la semaine dernière, avait déconcerté les colistiers. Mme Buzyn, qui a repris du service à l'hôpital pendant la crise du coronavirus, avait alors "dit à tout le monde que chacun pouvait faire sa campagne dans son arrondissement et qu'elle comprenait si certains ne voulaient pas mettre sa photo sur les affiches", selon plusieurs participants.A la fin, "je ne savais pas si elle était candidate", a résumé, désarçonnée, une participante auprès de l'AFP. Dans ce contexte, LREM a même cherché un candidat de remplacement, ont rapporté à l'AFP plusieurs sources, sous couvert de l'anonymat. En vain."Oui elle a hésité", a admis mardi Gaspard Gantzer, tête de liste LREM dans le VIe arrondissement, "mais maintenant je la sens extrêmement déterminée"."Une fois de plus, elle choisit l'option par le haut, qui consiste à affronter le combat électoral", s'est réjoui le patron des députés LREM, Gilles Le Gendre. Ces derniers jours, plusieurs ont douté publiquement du maintien de la candidature Buzyn, à l'instar du dissident congédié de LREM Cédric Villani, qui s'est dit "ouvert à la discussion" avec son ancien parti. Mardi, des proches du mathématicien médaillé Fields espéraient entamer des discussions avec l'équipe de Mme Buzyn en vue d'alliance de second tour.Face aux incertitudes, certains candidats sont tentés de quitter le navire: dans le Ve arrondissement, Florence Berthout, ralliée à LREM, envisage désormais de s'allier à son ancienne famille politique, Les Républicains, ont rapporté plusieurs élus. - "Elle s'accroche" -La barre paraît plus haute que jamais dans la capitale pour LREM, qui avait pourtant placé en tête le candidat Macron en 2017, puis sa liste aux Européennes de mai 2019.Mme Buzyn, arrivée troisième du premier tour le 15 mars avec 17,3% des voix, loin derrière la maire PS sortante, Anne Hidalgo (29,3%) et la candidate LR Rachida Dati (22,7%), manque en outre d'une dynamique dans les arrondissements importants, et d'alliances pour l'heure."Il y a des Parisiens qui ont envie d'un autre choix que celui entre Mme Hidalgo et Mme Dati", veut croire Pierre-Yves Bournazel, candidat dans le XVIIIe arrondissement. Mais, les propos d'Agnès Buzyn elle-même après le premier tour ont affaibli sa candidature.Le 17 mars, elle avait provoqué un tollé en qualifiant dans Le Monde le scrutin de "mascarade", face au "tsunami" de l'épidémie qui s'annonçait. Mme Buzyn avait aussi affirmé avoir alerté le président Emmanuel Macron sur le danger du nouveau coronavirus dès le 11 janvier, puis avoir plaidé en mars pour le report du scrutin."J'aurai l'occasion de m'expliquer", a assuré Mme Buzyn mardi, comptant notamment sur "les commissions d'enquête" pour le lui permettre.La candidate doit, peut-être dès juin, être entendue en tant qu'ancienne ministre de la Santé par les commissions d'enquête que le Sénat et l'Assemblée nationale prévoient de lancer sur la gestion de l'épidémie de Covid-19.Selon des projections, le parti de la majorité présidentielle "pourrait n'obtenir que dix sièges de conseillers de Paris sur 163", s'alarme une alliée.
"J'ai mûrement réfléchi", "je suis pleinement engagée, déterminée": dix semaines après un premier tour qu'elle avait qualifié de "mascarade", Agnès Buzyn a mis fin au suspense mardi en annonçant qu'elle restait bien la candidate de LREM aux municipales à Paris.
Tout le monde s'en est sorti indemne.La vidéo a été postée mardi sur les comptes Twitter et Instagram de l'ancien gouverneur de Californie. On y voit un éléphant se rapprocher du capot d'un 4X4 ouvert, à bord duquel l'acteur effectuait un safari. "Il va nous charger", entend-on dans la voiture. L'animal finit par reculer, puis contourne le véhicule. "Il est juste curieux", explique calmement le guide soulagé. "On dirait qu'il va bien maintenant, il va nous éviter"."MIEUX QUE DANS UN FILM"Mais le répit est de courte durée. L'éléphant s'approche dangereusement de l'arrière du véhicule, avant de le charger. "Oh merde", entend-on sur la vidéo, alors que le 4X4 démarre rapidement suivi par l'imposant pachyderme qui lui court après. "Mieux que dans un film", a écrit sur Instagram Arnold Schwarzenegger, qui se trouvait en Afrique du Sud pour une conférence annuelle sur le fitness. "Certains d'entre nous ont fait dans leur pantalon", a-t-il ajouté, avant d'appeler à la protection des éléphants."Je suis absolument ébahi par ces animaux splendides. Si seulement les gens arrêtaient de les tuer pour leur ivoire", a-t-il encore dit. "Tirez leur le portrait, mais ne leur tirez pas dessus". Plus de 30.000 éléphants sont braconnés chaque année en Afrique pour leurs défenses, dont l'ivoire est très prisé en Asie.
La star bodybuildée Arnold Schwarzenegger, alias Terminator, s'est fait une belle frayeur lors d'un safari en Afrique du Sud. Un éléphant s'est rapproché du véhicule dans lequel se trouvait l'acteur avant de la poursuivre au pas de course.
Une "main tendue" que refuse de saisir l'eurodéputée Nadine Morano."Quand j'entends le discours de Laurent Wauquiez aujourd'hui je me dis après tout s'il est sincère, compte tenu des propos qu'il tient, il devrait aller jusqu'à proposer une alliance politique"", a déclaré dimanche 19 nobembre MArine Le Pen lors du Grand Jury de RTL/Le Figaro/LCI."Je lui demande de sortir de cette ambiguïté", a-t-elle ajouté.Si le grand favori à l'élection à la présidence des Républicains n'a pas réagi publiquement à cet appel du pied, Nadine Morano en revanche si. "Tout cela n'est pas sérieux. Marine Le Pen cherche une bouée de sauvetage. Vous avez vu à quel point depuis les élections présidentielles, et le débat désastreux qu'elle a eu face à Emmanuel Macron, elle est totalement coulée", a déploré l'eurodéputée et conseillère régionale LR de Lorraine au micro de RMC lundi 20 novembre."Dans quelle langue allons nous le dire sur toutes les chaînes de télé et de radio qu'il n'est pas pour nous question d'alliance avec le Front national", a-t-elle insisté. "Dans ma famille politique, personne n'est favorable à la sortie de l'euro", a-t-elle argué à titre d'exemple. "Marine Le Pen ne sait pas elle-même si elle pour ou contre la sortie de l'euro", a-t-elle par ailleurs ajouté. Assurant qu'elle combat le FN "par les idées et non par le mépris", Nadine Morano assure que LR s'attelle à reconquérir les électeurs du FN, parmi lesquels une grande partie "ne croyaient pas à une victoire de Marine Le Pen, mais ne voulaient pas voter pour Emmanuel Macron". "Marine Le Pen a fait la démonstration par elle-même qu'elle n'est pas en capacité de gouverner. Le FN n'est pas un parti de gouvernement, c'est un parti de contestation", a-t-elle encore fustigé.
POLITIQUE. La présidente du Front national a suggéré dimanche au probable prochain président des Républicains Laurent Wauquiez de "sortir de l'ambiguïté" et de lui "proposer une alliance politique".
Venue présenter son dernier spectacle, Elektrik, elle ne s'attendait probablement pas à recevoir des fleurs mais elle n'avait peut-être pas prévu de s'en prendre plein la tête non plus. Car, manque de bol, ni Yann Moix ni Christine Angot n'ont aimé son spectacle. Du tout. Les deux chroniqueurs ont déversé des torrents de critiques sur la chorégraphe, jugeant que son spectacle était trop "idéologique" et que les mouvements de danse mettaient "mal à l'aise". Yann Moix a d'ailleurs comparé son spectacle à "un McDonald pour la danse".C'était toutefois sans compter le franc-parler de Blanca Li. La jeune femme ne s'est pas laissée démonter par les critiques et s'est autorisée à renvoyer les deux chroniqueurs dans leur but, mimant même un endormissement profond pendant le discours - long, est-il besoin de le préciser ? - de Christine Angot. "Vous n'aimez pas, il n'y a pas de problèmes, moi je fais ce spectacle pour les gens qui aiment. L'important c'est que moi je l'aime, que le public l'aime. Il y a des gens qui préfèrent aller au McDonald", a lâché la chorégraphe.
Que serait un dimanche matin sans un passage en revue des critiques acerbes de Yann Moix et Christine Angot sur le plateau d'On n'est pas couché ? Un dimanche matin plus serein, sans le moindre doute. Samedi 7 avril, la chorégraphe Blanca Li était parmi les invitées de l'émission de Laurent Ruquier.
Mauvaise nouvelle pour les amateurs de chasse à la glu. Jeudi 27 août, l'Élysée a annoncé la suspension de cette pratique qui consiste à enduire les branches de colle pour piéger des oiseaux, notamment des merles et des grives. Emmanuel Macron a décidé d'interdire cette technique de chasse pour cette année à l'issue d'une réunion entre la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et le patron de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), Willy Schraen. La France était le dernier pays européen à autoriser la chasse à la glu dans cinq départements (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse). Si des quotas étaient pourtant définis, la pratique ulcérait les défenseurs des animaux. "Pratique cruelle et non sélective"Après l'annonce de l'exécutif, ces derniers ne cachaient donc pas leur satisfaction. "La France se décide enfin à respecter le droit européen et interdire la chasse à la glu, pratique cruelle et non sélective", s'est par exemple félicitée la Ligue de protection des oiseaux (LPO) sur Twitter. L'association 30 Millions d'amis a quant à elle déploré que la chasse à la glu ne soit pas complètement interdite. "Le président Emmanuel Macron interdit la chasse à la glu... pour un an ! Pourquoi ne pas aller au bout de la démarche et interdire définitivement cette barbarie ?" En juillet, la Commission européenne avait adressé à la France un avis motivé dans lequel elle lui demandait de "réexaminer ses méthodes de capture d'oiseaux", rappelle Le Monde. L'instance a visiblement été entendue.
La chasse à la glu sera interdite cette année, a annoncé l'Élysée. Cette technique est dénoncée depuis longtemps par les écologistes et défenseurs des animaux.
"Ce n'est pas une question de simple voile, c'est une question de provocation vestimentaire", a-t-il affirmé."Je veux non seulement que l'on applique la loi, mais qu'on la durcisse: que le port du niqab ou le port de la burqa ne soit pas simplement sanctionné par une amende mais comme un délit (...) Je souhaite ensuite que l'on élargisse, et que l'on regarde tout ce qui peut apparaître comme une provocation vestimentaire", a déclaré le député LR. Sur France 2 jeudi dernier, Bruno Le Maire avait affirmé qu'il fallait réfléchir au port du "voile", en particulier dans les espaces publics, avant de dire qu'il parlait finalement de "niqab". Lundi, M. Le Maire a pourtant souhaité que "l'on ouvre ce débat" pour parvenir à "une loi qui fixera ce qui est acceptable et ce qui n'est pas acceptable en terme de provocation vestimentaire dans notre pays"."Il n'est pas acceptable d'avoir laissé depuis vingt ans un islam politique progresser dans notre pays, un islam politique qui méprise nos lois, nos règles et notre culture", a-t-il par ailleurs déclaré. Il a aussi estimé qu'il fallait "réévaluer nos relations diplomatiques avec l'Arabie Saoudite et le Qatar", qui sont "responsables de la progression de cet islam politique en France".
Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, est revenu ce lundi 24 octobre sur la question du port du voile dans l'espace public, en souhaitant que l'on "élargisse" le débat sur les "provocations vestimentaires" au-delà de la loi sur la burqa. Interrogé sur l'interdiction du "simple voile" dans les espaces publics, Bruno Le Maire a répondu qu'il souhaitait "combattre l'islam politique", et que cela "pass(ait) par toutes les manifestations de provocation vestimentaire".