summary
stringlengths
0
86.6k
text
stringlengths
0
949k
Le président américain Donald Trump a été officiellement investi lundi par le Parti républicain comme candidat à sa réélection lors de la présidentielle du 3 novembre.
Sans surprise, les quelque 330 délégués du Grand Old Party réunis à Charlotte, en Caroline du Nord, ont désigné le président comme leur candidat, au premier jour de la convention républicaine.Un par un, les représentants républicains de chacun des 50 Etats américains ont, en commençant dans l'ordre alphabétique par l'Alabama, annoncé leur soutien au président. Le seuil des 1.276 voix nécessaires pour décrocher la nomination a été franchi peu après midi.Le locataire de la Maison Blanche était attendu à Charlotte en milieu de journée. Dans un tweet envoyé depuis Air Force One, il s'est indigné que CNN et MSNBC ne retransmettent pas en direct ce vote Etat par Etat."Fake News!", a-t-il lancé. "Voilà contre quoi le parti républicain doit se battre", a-t-il ajouté.Un peu plus tôt dans la matinée, le vice-président Mike Pence avait également été re-désigné par son parti comme candidate à la vice-présidence."L'Amérique a besoin de quatre ans de plus de Donald Trump à la Maison Blanche", a-t-il lancé lors d'une brève allocution."J'ai entendu la semaine dernière que la démocratie était en jeu", a-t-il lancé, en référence à une expression plusieurs fois utilisée par les démocrates lors de leur convention. "Mais nous savons tous que l'économie est en jeu, la loi et l'ordre sont en jeu", a-t-il ajouté.
L'ancien patron de Renault-Nissan, qui était assigné à résidence au Japon dans l'attente de son procès pour malversations financières a fui au Liban en début de semaine. Il aurait pu s'enfuir après la fin d'une surveillance demandée par Nissan.
Selon trois sources différentes, Carlos Ghosn, l'ex-patron du groupe Renault-Nissan aurait pu fuir sa résidence japonaise après qu'une société privée de sécurité embauchée par Nissan a arrêté sa surveillance. Une information relayée samedi 4 janvier par L'Opinion. Plusieurs médias français, reprenant l'agence japonaise Kyodo News, expliquent qu'il aurait bénéficié de l'aide de barbouzes engagés par ses soins. Ceux-ci auraient utilisé une caisse d'instrument de musique pour le faire sortir, après un concert donné chez lui. Il aurait reçu l'aide de deux agents de compagnies de sécurité privées se faisant passer pour des musiciens. Une hypothèse démentie par l'épouse de Carlos Ghosn, mais qui ne cesse de refaire surface.Fin de la surveillance le 29 décembreL'ancien patron de l'industrie automobile était assigné à résidence au Japon dans l'attente de son procès pour malversations financières. Il a fui au Liban en début de semaine pour se soustraire à un système judiciaire japonais qu'il qualifie de "partial". Dans l'attente de son procès, Nissan avait chargé une société de sécurité de le surveiller pour s'assurer qu'il ne rencontrait aucune personne impliquée dans le dossier, ont dit les trois sources. Selon ces dernières, l'entreprise de sécurité a mis fin à sa surveillance le dimanche 29 décembre.D'après la télévision publique japonaise NHK, qui s'appuie sur des sources proches de l'enquête, les images d'une caméra de surveillance installée par les autorités au domicile de Carlos Ghosn le montrent sortir seul de sa résidence vers midi ce même dimanche, mais aucune image ne le montre revenir.Utilisation illégale de jets privésToujours selon L'Opinion, l'homme qui possède des passeports français, brésilien et libanais est entré légalement au Liban à l'aide d'un passeport français. Cependant, vendredi MNG Jet, une entreprise turque de location de jets privés, a déclaré que Carlos Ghosn avait illégalement utilisé deux de ses avions pour se rendre du Japon au Liban, notamment avec l'aide d'un employé ayant falsifié des documents pour ne pas faire apparaître le nom de l'ancien patron de Nissan sur la liste des passagers. Ces deux avions avaient été loués à des clients différents pour des missions qui "ne semblaient pas liées l'une à l'autre", a dit MNG Jet.Selon RTL, la Turquie a annoncé samedi 4 janvier que deux étrangers étaient impliqués dans le transit via Istanbul de Carlos Ghosn. Le ministre turc de la Justice, Abdulhamit Gül, n'a cependant pas précisé leur nationalité ou donné d'information sur le rôle qu'ils ont joué. En revanche, il précise qu'après l'interpellation jeudi de sept personnes dont quatre pilotes, cinq personnes ont été placées en détention provisoire. Enfin, selon le ministre, il n'y a eu aucune demande judiciaire de la part des autorités japonaises en rapport avec cette affaire.
Quelques jours avant le week-end du Sidaction (5,6 et 7 avril), Sidaction publie les résultats d'un sondage réalisé par Ifop-Bilendi* auprès des jeunes âgés de 15 à 24 ans.
Nous constatons au sein de cette génération un manque d'information sur le VIH/sida toujours très préoccupant : 23% des jeunes s'estiment mal informés, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C'est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. À noter que ces chiffres sont semblables chez les personnes de 50 ans et plus.Le sondage révèle que plus de 20% des jeunes interrogés n'ont pas reçu d'enseignement spécifique sur le VIH au collège ou au lycée. Cette donnée, en hausse de 6 points par rapport à 2018, souligne la nécessité d'améliorer l'accès à l'information sur le VIH/sida auprès des élèves. "Ce rôle ne doit pas reposer uniquement sur les associations. Il est indispensable de renforcer l'éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Trois heures par an sont prévues dans les programmes scolaires, mais ce n'est pas toujours respecté. Cela est une des raisons pour lesquelles les jeunes oublient que le VIH est toujours présent et qu'ils prennent des risques", explique Florence Thune, directrice générale de Sidaction.Un chiffre est aussi particulièrement alarmant : la moitié des 15-17 ans déclarent ne pas avoir utilisé de préservatif car ils n'en avaient pas à disposition. Malgré les discours actuels et les mesures récentes supposées simplifier la mise à disposition du préservatif, il semble que l'accès et les messages sur les moyens de prévention ne soient pas encore suffisants. "Si la communication n'évolue pas suffisamment à ce sujet aujourd'hui, nous n'arriverons pas à faire baisser le nombre de nouvelles infections", insiste Florence Thune.En plus de jouer le jeu du virus, le manque d'informations attise les craintes. En 2019, la peur du VIH/sida et les discriminations ont la dent dure. Soixante-dix-neuf pour cent des sondés affirment toujours avoir peur du virus du sida et 28% pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. Malgré les avancées scientifiques obtenues grâce à la recherche, les mentalités n'ont pas évolué : seule la moitié des personnes interrogées savent qu'une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus.La lutte contre le sida auprès des jeunes est au milieu du gué. Alors que le sentiment d'information n'a jamais été aussi bas, les pratiques à risque ont néanmoins diminué en 2018. Huit pour cent des personnes interrogées disent avoir été exposées à un risque, soit une baisse de 6 points par rapport à l'année dernière. "Nous devons poursuivre nos efforts car cela semble porter doucement ses fruits. Plus de la moitié des jeunes déclarent avoir confiance dans les informations délivrées par les associations de lutte contre le sida, les bonnes informations imprègnent progressivement les esprits", poursuit Florence Thune.Les idées reçues sur le VIH/sida marquent le pas, après trois années d'augmentation. "C'est encourageant même si 13% des personnes interrogées pensent encore que le VIH/sida se transmet en buvant dans le verre d'une personne ou par la transpiration. C'est encore trop". "Il faut des informations, plus personnalisées et contextualisées, directement sur les smartphones par exemple. Il faut également penser à renouveler notre discours, en mettant en valeur les innovations de dépistage et de prévention. Le VIH ne doit pas être oublié et invisible dans la sphère publique", conclut Florence Thune.LES CHIFFRES À RETENIR• 23% des jeunes interrogés estiment être mal informés sur le VIH/sida, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C'est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. • 23% considèrent qu'il existe des médicaments pour guérir du sida, contre 13% en 2009.• 28% des jeunes pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. • 14% estiment encore que la pilule contraceptive d'urgence peut empêcher la transmission de virus. • 94% des jeunes pensent que le préservatif est efficace pour empêcher la transmission du VIH/sida (soit une perte de 4 points depuis 4 ans). • 8% des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir été exposés au moins une fois à un risque d'être contaminés par le VIH/sida (contre 14% en 2018). Pourtant, 31% considèrent avoir moins de risques que les autres d'être contaminés, soit un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2009.• 21% n'ont jamais bénéficié d'un enseignement au cours de leur scolarité, soit une perte de 8 point par rapport à 2009.• 73% des jeunes estiment que l'Éducation nationale n'en fait pas suffisamment en matière d'information sur le VIH/sida. (Hausse de 10 point par rapport à 2018). • 57% estiment que les associations de lutte contre le sida communiquent convenablement. POUR FAIRE UN DON À SIDACTIONPar téléphone : en appelant le 110 (numéro d'appel gratuit)Par Internet : www.sidaction.org (paiement sécurisé)Par SMS au 92110 : en envoyant "DON" pour faire un petit don de 5 euros (coût d'envoi du SMS gratuit ou inclus dans les forfaits SMS)Par courrier : Sidaction - 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS* Sondage Ifop et Bilendi pour Sidaction réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 20 au 26 février 2019 auprès de 1.002 personnes, représentatives de la population française âgée de 15 à 24 ans.
Selon Le Parisien, les caisses l'agence chargée du versement des primes à la conversion sont vides. Depuis le mois de mai, aucun virement n'aurait été versé aux automobilistes ayant mis au rebut leur vieille voiture contre une moins polluante.
Pour encourager les automobilistes à échanger leurs vieux véhicules polluants contre des voitures plus propres, le gouvernement a mis en place depuis le 1er janvier 2018 une prime à la conversion. Parfois appelée "prime à la casse", elle prévoit le versement de 1.000 euros (2.000 euros pour les ménages non imposables) pour la mise au rebut des véhicules diesel d'avant 2001 (et d'avant 2006 pour les ménages non imposables) et des véhicules essence d'avant 1997. La voiture achetée peut être d'occasion mais elle doit répondre à certains critères écologiques (vignette Crit'Air de 0 à 2, normes Euro 5 ou 6). La prime est portée à 2.500 euros pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Cette mesure écologique a largement dépassé les objectifs du gouvernement, avec plus de 170.000 dossiers déposés cette année, a annoncé vendredi 21 septembre le ministère de la Transition écologique. D'ici la fin de l'année, "plus de 250.000 véhicules" auront été échangés, selon un porte-parole du ministère, confirmant une information des Échos. Ainsi, sur douze mois, la moitié de l'objectif que s'est donné le gouvernement sur le quinquennat serait déjà atteint.Aucun virement versé depuis maiMais la prime à la conversion semble être victime de son succès. En effet, selon Le Parisien, plus de 70.000 personnes attendent leur argent depuis le mois de mai. Contacté par le quotidien, un conseiller du service réclamation de l'Agence de service et de paiement (ASP), qui est chargé de verser ces primes, est très clair : "Vous n'avez rien reçu ? Rien d'étonnant à cela. Le problème est national. Personne n'a été payé depuis le 31 mai. La prime a tellement bien marché qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses. À notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de vous dire quand vous recevrez le virement."Et la situation ne serait pas prête de s'arranger. "L'ordre a été donné de geler jusqu'à la fin de l'année le compte d'affectation spécial qui alimentait le fonds destiné à la prime à la casse. Cela peut effectivement venir du fait qu'il n'y avait plus d'argent. Ou bien encore qu'il a été considéré que celui qui s'y trouvait encore pourrait servir à autre chose, plus urgent", explique une source proche du dossier au Parisien.Faux, rétorque le cabinet du Premier ministre Édouard Philippe. "Des paiements ont encore été effectués en juillet", un porte-parole. "Il est vrai que les délais se sont allongés cet été dû au succès de la prime, qu'on n'anticipait pas à ce niveau. Mais il ne s'agit en aucun cas d'un problème budgétaire", assure-t-il. "Tous les dossiers qui ont été validés seront évidemment payés", martèle l'entourage du chef de l'État.
La France comptait 5 millions de consommateurs de cannabis en 2017, dont 700.000 usagers quotidiens, selon les chiffres officiels.
En 2017, "le cannabis demeure la première substance illicite diffusée dans la population" avec 44,8% des Français à l'avoir expérimenté, selon une étude publiée lundi 26 novembre.La consommation de cannabis se stabilise à un niveau élevé en France avec plus d'un adulte sur dix déclarant en avoir fumé dans l'année, selon le Baromètre santé 2017 de Santé publique France, conduit avec l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur plus de 20.000 personnes âgées de 18 à 64 ans.La tranche 18-25 ans reste la plus consommatrice, avec plus d'un jeune sur quatre (26,9%) déclarant avoir fumé dans l'année, mais l'étude "observe avec le vieillissement des expérimentateurs, une consommation de plus en plus fréquente après 25 ans".La consommation influencée par la situation professionnelleDans le détail, la consommation dans l'année de cannabis concerne désormais 17,7% des 26-34 ans, 9,4% des 35-44 ans et 5,7% des 45-54 ans. Cela démontre que "l'usage de cannabis (...) persisterait après l'entrée dans la vie professionnelle", selon le baromètre.Le mode d'approvisionnement est également un marqueur générationnel, les consommateurs de plus de 35 ans ayant davantage recours à l'autoculture (10%, contre 7% dans l'ensemble de la population), même si le "deal de rue" reste largement majoritaire pour près de deux tiers des usagers. A l'instar de l'alcool et du tabac, la situation professionnelle influence le niveau de consommation du cannabis: on trouve deux fois plus de consommateurs réguliers chez les chômeurs (6,6%) que chez les actifs occupés (3%). Mais, l'étude note "une progression de la consommation parmi les actifs occupés et une stabilisation de celle des chômeurs", entre 2014 et 2017.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, ont fait un point sur l'évolution du virus covid-19 en France, mercredi 4 mars à l'issue du conseil des ministres.
"Nous nous préparons à une épidémie dans toute la France, même si ça n'est pas certain", a averti la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, mercredi, après un conseil de défense à l'Élysée suivi du conseil des ministres. Mais "la vie du pays ne s'arrêtera pas à cause du coronavirus", estime-t-elle. Elle était accompagnée du ministre de la Santé, Olivier Véran, pour détailler l'évolution du virus en France et les mesures prises par les autorités.Voici le point sur la situation. QUELS SONT LES SYMPTÔMES ? "Avoir le virus ne signifie pas être malade, a rappelé Olivier Véran. Dans 80% des cas, être positif au coronavirus, c'est avoir des symptômes d'un rhume, des symptômes d'un syndrome grippal, avec de la fièvre, des frissons, un mal de tête, parfois une sensation d'oppression thoracique. Dans 15% des cas, ça peut être des symptômes respiratoires plus importants, qui peuvent aller jusqu'à la pneumonie, et dans 4 à 5% des cas en France, ils peuvent conduire à une hospitalisation en soins intensifs ou en réanimation", a détaillé le ministre. "Dans 1 à 2% des cas, ils peuvent conduire au décès des patients. Tous les décès enregistrés à ce stade, que ce soit en France ou en Italie, concernaient des personnes qui avaient un état de fragilité et qui étaient généralement avancées en âge", a-t-il noté. FAUT-IL INTERDIRE TOUS LES RASSEMBLEMENTS ? "Dans les territoires au sein desquels le virus circule activement, les rassemblements restent strictement limités et sont à l'appréciation locale du maire et du représentant de l'État", le préfet. "En dehors de ces zones, la double instruction donnée samedi demeure en vigueur", a expliqué le ministre : "les rassemblements dans un lieu confiné de plus de 5.000 personnes sont interdits par le préfet (...) Les rassemblements dans des lieux ouverts ne doivent être interdits que s'ils conduisent à brasser des populations issues de zones où le virus circule particulièrement", a indiqué Olivier Véran. "À ce titre, les compétitions sportives, les marchés ou les spectacles en extérieur n'ont pas nécessairement à être interdits."VA-T-ON FERMER LES ÉCOLES ?Actuellement, environ 120 établissements scolaires sont fermés, essentiellement dans l'Oise et le Morbihan, autour des principaux foyers épidémiques. "Au sein des zones où le virus est présent, les autorités peuvent être amenées à fermer les écoles", a indiqué le ministre. LES MUNICIPALES AURONT-ELLES LIEU ? "Il n'est absolument pas à l'ordre du jour de repousser les élections municipales", a indiqué la porte-parole du gouvernement. "Nous ne considérons pas que la situation sanitaire, à ce stade, justifierait un report" du scrutin. "Évidemment, on peut être amené à prendre des précautions assez simples (...), de bon sens, en fonction des recommandations sanitaires", a-t-elle poursuivi. Le jour des élections, les 15 et 22 mars, des "précautions assez simples" pourront être prises dans les bureaux de vote, pour éviter que les électeurs ne soient "collés les uns aux autres dans une file d'attente", et en utilisant les techniques de lavage de mains au gel hydro-alcoolique. Elle a indiqué que le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu, ainsi que sa ministre de tutelle, Jacqueline Gourault, vont "rencontrer dans les tout prochains jours" les associations d'élus locaux, dont celle des maires de France (AMF), pour "échanger sur ce sujet".À QUEL STADE DE L'ÉPIDÉMIE SE TROUVE LA FRANCE ? "Nous restons au stade 2 (sur 3) de l'épidémie", au cours duquel "on met tout en œuvre pour freiner la progression, la diffusion du virus", a indiqué Olivier Véran. "Au stade 3, nous n'y sommes pas encore, il convient à la fois de freiner l'expansion du virus, on continue de prendre des mesures pour éviter la progression de l'épidémie, mais en même temps on gère les conséquences de manière à préserver la vie sociale et économique de la nation", a détaillé le ministre de la Santé. Mais il "semble peu probable" que la France ne passe pas au stade 3, a ensuite répondu Sibeth Ndiaye à la question d'un journaliste. FAUT-IL PORTER DES MASQUES ? Pour le ministre de la Santé, "il est fondamental que les personnes qui ne sont pas malades, qui ne correspondent pas aux critères retenus, qui ne se sont pas vu indiquer le port d'un masque, n'aillent pas chercher des masques (...) parce qu'ils sont importants pour celles et ceux qui en ont besoin." Olivier Véran a rappelé les "règles d'utilisation précises des masques chirurgicaux" édictées par la Direction générale de la Santé : "doivent être équipés les professionnels de santé qui exercent en établissements de soins, les professionnels de santé libéraux, les personnes contaminées et les personnes vulnérables. L'usage des masques en dehors de ces indications est inutile. J'en appelle à la responsabilité de chacun : un comportement inapproprié peut altérer le travail de nos professionnels de santé et nous avons besoin (qu'ils) puissent travailler dans les meilleurs conditions de sécurité et d'efficacité", a souligné le ministre. LES SALARIÉS PEUVENT-ILS FAIRE VALOIR LEUR DROIT DE RETRAIT ? "La situation sanitaire actuelle ne justifie pas l'exercice du droit de retrait", a répondu Sibeth Ndiaye, interrogée sur les employés qui voudraient se prévaloir de ce droit, comme au Louvre. "Le droit de retrait a un cadre juridique et une jurisprudence relativement claires. Ce n'est pas une appréciation subjective. Il faut qu'il y a un danger grave imminent qui puisse mettre en cause de manière directe votre vie ou votre santé", a-t-elle poursuivi lors d'un point de presse à l'issue du conseil des ministres.
En près de 15 ans d'existence, la série Plus belle la vie a su conquérir les téléspectateurs, qui sont environ 4 millions à la regarder chaque soir de la semaine. La recette : un programme qui colle à l'actualité presque en temps réel.
Même si certains thèmes sont volontairement écartés, comme le rappelle Allociné.Le racisme, l'homophobie ou encore les violences conjugales, voilà des sujets régulièrement traités dans Plus belle la vie, la série à succès de France 3. Plus récemment, l'effondrement de plusieurs immeubles dans le quartier de Noailles à Marseille, ou la question de la transidentité ont été abordés dans le programme. Voilà peut-être la clé du succès : "À chaque fois que nous plongeons au cœur de l'actualité, le public est touché. Plus Belle la Vie fonctionne comme un miroir de la société française" déclare Christine Coutin, la directrice éditoriale de la série. Mais certains sujets sont en revanche volontairement écartés. C'est le cas du terrorisme par exemple, bien que les scénaristes y avaient songé : "On a eu l'interdiction d'aborder le terrorisme. On avait écrit une arche [une intrigue, ndlr] sur le djihad et on a pas pu la faire. Mais on ne s'interdit rien, c'est plutôt le rôle du diffuseur" révèle la productrice Michelle Podroznik.Elle rajoute que de la même manière, il a été décidé de ne pas évoquer la question des "gilets jaunes" : "D'une part on est trop en avance sur l'écriture des prochaines arches, et d'autre part les événements sont instables et évoluent vite : on va attendre d'avoir un peu de recul sur ce mouvement".Il sera en revanche question très bientôt de la GPA et de la PMA, ainsi que du handicap, un sujet régulièrement traité dans la série.
Le député du Loir-et-Cher se retrouve à la tête du groupe MoDem à l'Assemblée. Élu à l'unanimité dimanche, il était le seul candidat à briguer ce poste après le retrait de l'ex-ministre Marielle de Sarnez.C'est désormais acté, le nouveau chef de file des députés MoDem s'appelle Marc Fesneau.
Peu connu du grand public, cet homme de 46 ans jusqu'à présent l'un des bras droits de François Bayrou au sein du parti. Maire de la petite commune de Marchenoir, dans le Centre-Val de Loire, ce n'est que tout récemment qu'il a fait son entrée au palais Bourbon puisqu'il a été élu député le 18 juin dernier pour la première fois de sa carrière. Seul en lice pour devenir président du groupe MoDem à l'Assemblée, il a été plébiscité dimanche par les 42 députés du Mouvement Démocratique, qui l'ont choisi à l'unanimité. Le parti centriste lui a immédiatement adressé un message de "félicitations" sur Twitter.- ÉLU SOUS LES COULEURS DE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE - Soutenu par le parti d'Emmanuel Macron, Marc Fesneau l'avait facilement emporté aux dernières législatives dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher avec 69,15% des voix, face au candidat FN Michel Chassier. Depuis l'élection présidentielle, le centriste a régulièrement rappelé son appartenance à la majorité macroniste. Outre ses fonctions de maire et désormais de député, il assume également le rôle de président de la communauté de commune de Beauce Val de Loire. Ce diplômé de Sciences-Po avait fait le pari de reprendre ses études à 30 ans. Par le passé, il a été directeur du développement local à la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher.Quelques heures avant l'annonce de l'élection de Marc Fesneau, dimanche 25 juin, Marielle de Sarnez avait fait savoir qu'elle renonçait à devenir présidente du groupe MoDem de l'Assemblée nationale. Samedi, dans un message posté sur Facebook, l'ex-ministre des Affaires européennes avait déclaré avoir vécu ces derniers temps les semaines "les plus tristes" de sa "vie politique", avec un "déferlement de malveillance".
Le site Actu Hauts-de-Seine revient sur l'initiative de Karine, une femme disposant d'une piscine dans son jardin. Elle loue chaque jour le lieu à des Français en quête de fraîcheur en ces temps de canicule.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeu en vaut la chandelle ! C'est devenu l'un des lieux les plus fréquentés du coin. Dans les Hauts-de-Seine, à Ville-d'Avray, les habitants veulent tous avoir accès au jardin de Karine. Et pour cause, il dispose d'un atout essentiel : une piscine « de 8mx4m, non chauffée, exposée plein sud, avec grand jardin face à la forêt ». Comme le rapporte le site Actu Hauts-de-Seine, la propriétaire a trouvé un moyen de rentabiliser cet investissement. Avec son mari, ils ont décidé de s'inscrire sur Swimmy, une plateforme qui permet aux propriétaires de piscine de la louer à des personnes cherchant à passer une journée baignade. Les tarifs sont fixés par Karine : il faut dépenser 200 euros pour réserver la piscine de 10h30 à 18h en semaine, le prix monte jusqu'à 300 euros le week-end.Un business qui a très vite trouvé son public. Entre la canicule et les envies de liberté après des semaines de confinement, les loueurs affluent. « Depuis le 11 mai, j'ai plein de demandes. On a ouvert à fond », confie-t-elle à Actu Hauts-de-Seine. Sur la simple période entre mi-mai et mi-juillet, elle a empoché près de 4 000 euros.Des locations encadrées S'il est possible de louer le jardin de Karine tous les jours, cela suppose de respecter certaines règles fondamentales. Il est interdit d'y organiser une fête entre amis ou de faire trop de bruit en terme de musique. Raison pour laquelle elle n'accueille pas de clients en soirée. « Les locations peuvent être un inconvénient pour les voisins. On est dans un environnement calme, il faut le respecter », rappelle-t-elle.Une fois loué, le jardin est déserté par le couple qui laisse les visiteurs profiter au maximum du lieu. Si les barbecues ne sont pas autorisés, il est en revanche possible de pique-niquer au bord de la piscine. D'autres activités s'offrent également à eux comme une table de ping-pong par exemple.Ces locations de piscine se développent dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine comme Saint-Cloud, Sèvres, Châtillon ou même Rueil-Malmaison. Si, dans le départément, 60 réservations avaient été enregistrées en 2019 sur Swimmy, il y en a déjà eu 50 en 2020. La plateforme annonce que le « propriétaire qui a le plus gagné en 2019 a touché jusqu'à 7 500 euros en une saison. » De son côté, Karine va profiter des 4 000 euros récoltés pour payer notamment les 7 000 euros annuels dédiés aux taxes d'habitation et foncière.
Alaa Borqan avait deux choix: se voir facturer par la mairie le coût de la destruction de sa maison ou la détruire lui-même. Il a choisi la seconde option comme de nombreux Palestiniens de Jérusalem...
Sur les ruines de sa maison, dans le quartier arabe de Jabal Mukaber, à Jérusalem-Est, territoire occupé et annexé par Israël depuis 1967, le père de quatre enfants reste sous le choc. "C'est dur de démolir sa maison de ses propres mains", lâche-t-il.Alaa avait mis toutes ses économies dans cet appartement de 135 m2 qui lui a coûté près de 190.000 euros et nécessité quatre ans de travaux."J'avais fait une demande auprès de la mairie pour obtenir un permis de construire, mais en vain", explique Alaa à l'AFP. "J'ai dépensé environ 75.000 shekels (près de 18.000 euros) en frais d'avocat et pour l'étude du sol", ajoute le travailleur journalier.Mais le permis lui a été refusé. Et la mairie de Jérusalem lui a donné deux options: détruire lui-même sa maison, laisser l'opération à la municipalité qui lui refilera la note....Alaa a donc loué un bulldozer, qui a rasé sa propre maison devant ses yeux. Les autorités israéliennes démolissent régulièrement ce qu'elles considèrent comme des constructions illégales de maisons érigées par des Palestiniens à Jérusalem-Est et dans des secteurs de Cisjordanie occupée.A Jérusalem-Est, les Palestiniens affirment qu'il est presque impossible d'obtenir des permis de construire de la part des autorités israéliennes et qu'il en résulte une pénurie de logements. Le tribunal, qui a jugé la structure illégale car construite sans permis, a condamné Alaa à une amende d'environ 15.000 euros, dont il dit avoir déjà payé le tiers. La famille, elle, s'est relogée dans un appartement qu'elle loue environ 700 euros le mois.- "Très humiliant" -Selon la mairie de Jérusalem, 44 maisons ont été démolies depuis le début de l'année à Jérusalem-Est, foyer de 300.000 Palestiniens et 200.000 juifs israéliens. "Les démolitions se font sur ordre d'un tribunal israélien et sont soumises à un examen légal minutieux", assure à l'AFP, Ben Avrahami, conseiller à la mairie aux affaires de Jérusalem-Est.Selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 81 structures (pouvant contenir plusieurs unités d'habitation chacune) ont été détruites à Jérusalem-Est les six premiers mois de l'année, dont 44 ont été démolies par les propriétaires eux-mêmes. Dans une étude l'an dernier, l'Ocha estimait que "l'application par Israël d'un régime de planification restrictif à Jérusalem-Est, rendait pratiquement impossible pour les Palestiniens d'obtenir des permis de construire".Selon l'Ocha, seuls 13% de Jérusalem-Est sont réservés à la construction palestinienne, dont une grande partie est déjà construite, tandis que 35% ont été alloués aux colonies juives, illégales au regard du droit international.Outre des contraintes financières, ces "auto-démolitions" sont "très humiliantes" et "ont des effets psychologiques considérables" sur les familles, note Ziad Hammouri, directeur du Centre de Jérusalem pour les droits économiques et sociaux, une organisation locale.Mais beaucoup de Palestiniens préfèrent eux-mêmes démolir leur propriété pour éviter notamment "de se faire arrêter par les services de sécurité israéliens (...) au cas où ils n'auraient pu payer les frais de démolition à la mairie".- Pénurie de logements -Le 2 juillet dernier, les Chalalda ont ainsi démoli leur appartement de deux chambres dans le quartier oriental d'A-Tur. C'est "très difficile, un rêve a été démoli", lance Sara Chalalda, mère de six enfants. "Nous étions sur le point d'emménager, on ne voulait plus avoir à payer de loyer".Les Palestiniens de la ville ont besoin de 30.000 à 40.000 unités de logement, souligne Mahmoud Zahaykeh, de l'Union de l'habitat de Jérusalem pour qui les loyers sont chers et les permis aussi. "Le loyer moyen est de 800 dollars (environ 680 euros) et un permis de construire peut coûter 50.000 dollars pour un appartement", souligne-t-il, soutenant que "seuls 20% des habitants obtiennent des permis et (que) les démarches peuvent durer cinq ans".A la mairie, M. Avrahami affirme que la municipalité octroie environ 250 permis de construire à des Palestiniens tous les ans. Alaa Borqan a misé et perdu. "Ils (Les Israéliens, ndlr) ne veulent pas que l'on reste" ici à Jérusalem, dit-il. "Mais nous, on ne va pas bouger."
L'ancien ministre de la Ville dénonce également un "fossé qui se creuse" entre la France d'en haut et celle d'en bas.
"Dans une société, vous ne pouvez pas avoir de vision fondamentalement différente entre les citoyens de base et ceux qui les dirigent", estime Bernard Tapie à propos du mouvement des "Gilets jaunes" contre la hausse des prix du carburant, dans Le Parisien. L'ancien ministre de la Ville s'en prend par ailleurs aux "responsables de cette situation", qui sont selon lui "les dirigeants successifs de ce pays"."Plus les gens sont malheureux et plus ça les arrange"Mais sa colère est également dirigée "contre ceux qui sont en train d'essayer de récupérer ce mouvement". "Je ne supporte pas ceux qui soufflent sur les braises et essaient d'utiliser le chagrin et la souffrance des gens qui vont descendre dans la rue", dénonce ainsi Bernard Tapie. "Plus les gens sont malheureux et plus ça les arrange", s'indigne encore l'ancien élu qui "espère que dans les défilés, les Gilets jaunes vont sortir tous ceux qui viennent exploiter leur malheur". Quelque 1.500 actions sont attendues samedi dans l'ensemble du pays : des manifestations mais aussi des blocages. Au fil du temps, l'opposition à la hausse des prix du carburant s'est élargie à une contestation plus large de la politique du gouvernement et notamment des taxes qui grèvent le pouvoir d'achat.
AGENDA. La présidente de la région Île-de-France et l'ancien chef de l'État se croisent régulièrement mais ne se sont pas revus en tête-à-tête depuis la présidentielle.
Le rendez-vous est pris. Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy ont prévu de se rencontrer au mois de mars, dans les bureaux de ce dernier, rue de Miromesnil, à Paris, révèle mardi 20 février Le Figaro. Selon les confidences de son entourage, la présidente Les Républicains de la région Île-de-France aurait sollicité une rencontre avec l'ancien président de la République "il y a quelques semaines pour parler du dossier du Grand Paris".Cet entretien n'a donc rien à voir avec la diffusion des propos polémiques de Laurent Wauquiez, qui a accusé, lors de son cours donné aux élèves de l'école de commerce de l'EM Lyon, Nicolas Sarkozy d'avoir fait écouter ses ministres et déploré "les conneries" de sa collègue de LR. Ce sera leur premier tête-à-tête depuis longtemps. S'ils se croisent régulièrement au cours de cérémonies officielles, ils ne se sont pas revus depuis la dernière élection présidentielle.
Le Premier ministre a notamment annoncé une exonération de charges patronales à hauteur de 4.000 euros pour favoriser l'emploi des jeunes.
La lutte contre le chômage est la "première urgence", a déclaré le nouveau locataire de Matignon dans son discours de politique générale à l'Assemblée. Cette lutte mettra l'accent sur l'embauche des jeunes. Un « plan jeunesse » sera discuté vendredi "avec les partenaires sociaux", a annoncé Jean Castex, précisant le dispositif d'aide via des exonérations de cotisations sociales pour favoriser l'emploi des "jeunes de moins de 25 ans", qui pourra atteindre "4.000 euros par an". Ce dispositif avait été annoncé mardi par Emmanuel Macron et il vise particulièrement à favoriser l'embauche de salariés à "faibles qualifications, jusqu'à 1,6 Smic". Cette exonération de cotisations sociales sera valable dans "toutes les entreprises" et "pour une durée d'au moins un an", a détaillé Jean Castex. Un volet formation S'agissant de la formation, il a aussi indiqué qu'un effort supplémentaire d'un milliard et demi d'euros allait être fait et a "invité" les régions à "amplifier leurs interventions propres". "Les personnes qui s'orienteront vers les formations dans les secteurs en tension verront leur compte personnel de formation abondé", a-t-il dit, avec un "objectif de 200.000 places supplémentaires de formation en 2021, notamment au bénéfice des jeunes et des demandeurs d'emploi. Le Premier ministre a aussi précisé que le dispositif d'activité partielle, qui a été utilisé massivement pendant le confinement, mobiliserait "30 milliards (d'euros) cette années" et "8 milliards l'année prochaine". Un nouveau dispositif de chômage partiel de longue durée, qui permet d'indemniser les salariés à 84% du salaire net avec un reste à charge de 15% pour les entreprises pour une durée maximale de deux ans, sous condition d'un accord collectif majoritaire ou de branche, est entré en vigueur le 1er juillet. En parallèle est maintenu un dispositif de chômage partiel classique, qui a été redéfini et changera au 1er octobre.
Les propos de Jean-Paul Delevoye, rapporteur du projet de réforme des retraites, suscitent la circonspection à l'Elysée et Matignon. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT appelle le gouvernement à "sortir du bois", estime que les hésitations de l'exécutif donnent à penser que Macron et Philippe "auraient peur" de lancer la réforme.
Le "couac" a fait grand bruit. Ce jeudi 7 novembre, Jean-Paul Delevoye a rejeté la "clause du grand-père", qui consiste à n'appliquer qu'aux seuls nouveaux entrants la prochaine réforme des retraites. Cette fin de non-recevoir a fait tiquer l'exécutif. En Conseil des ministres, Emmanuel Macron aurait ainsi appelé les membres du gouvernement à ne pas se prononcer sur "ce qui serait une bonne réforme ou pas", rapporte France 3. "Le débat est ouvert. Mon rôle est d'apporter des contributions au débat", a déclaré ce vendredi matin Jean-Paul Delevoye. "Je pense surtout que ça révèle qu'ils ne sont pas calés", a commenté ce vendredi 8 novembre Laurent Berger, au micro de RTL. Au cours de cet entretien, le secrétaire général de la CFDT a ainsi demandé au gouvernement de "sortir du bois" pour "éclaircir sa position sur la pénibilité, sur les carrières des femmes, sur les régimes particuliers". "Je dis au gouvernement, c'est le moment de donner des gages!", a t-il lancé. "Le gouvernement doit redonner du sens à la réforme qu'il veut porter, en disant 'on veut une réforme juste, qui va réduire les inégalités que subissent les femmes, les carrières précaires, ceux qui ont des métiers pénibles, ceux qui ont travaillé un peu dans le privé et un peu dans le public et qui sont pénalisés au moment de la retraite', en gros, qu'il dise les éléments de progrès qui doivent être contenus dans cette réforme", a souligné le leader syndical. "S'il ne le dit pas, il donne à penser que cette réforme serait une punition et si c'est une punition, personne ne l'acceptera", ajoute-t-il. "Aujourd'hui, le gouvernement, par ses atermoiements, donne à penser que cette réforme, ils en auraient peur parce qu'elle serait punitive", a t-il conclu."Pas de divergences de ligne", assure NdiayeInterrogée sur des divergences supposées au sein du gouvernement, Sibeth Ndiaye a fait valoir que "c'est le Premier ministre qui est le chef du gouvernement et qui à ce titre met en œuvre la politique qui lui est demandée par le président de la République". "Il n'y a pas de divergences de ligne à l'intérieur du gouvernement", a t-elle assuré, tandis qu"Édouard Philippe avait indiqué mercredi soir que le gouvernement avait "ouvert toutes les pistes s'agissant de la transition" vers un nouveau système.
Patrick et Isabelle Balkany sont soupçonnés d'avoir dissimulé plus de 13 millions d'euros d'avoirs au fisc.
Les époux Balkany sont jugés à partir de ce lundi 13 mai à Paris pour "fraude fiscale" et "blanchiment aggravé", Patrick Balkany est également jugé pour "corruption passive" et "prise illégale d'intérêts". Le maire de Levallois-Perret et son épouse et première adjointe doivent comparaître jusqu'au 20 juin devant la 32e chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires financières de haute volée. Une incertitude plane néanmoins sur le maintien du procès car Isabelle Balkany a été hospitalisée le 1er mai après avoir absorbé des médicaments. Dans un texte sur les réseaux sociaux, elle se disait "fatiguée", dénonçant une "instruction exclusivement à charge". Une enquête qui débute en 2013Les juges d'instruction ont débuté leur enquête en 2013 après des révélations de Didier Schuller, un ancien allié du couple. Les Balkany sont accusés d'avoir dissimulé au fisc revenus et patrimoines, à hauteur "au minimum" de 13 millions d'euros. Dans le viseur de la justice se trouvent en particulier deux propriétés cachées derrière "des montages sophistiqués" "dans le souci de ne pas apparaître comme les véritables propriétaires".Des montages financiers sophistiquésLa première propriété, la villa Pamplemousse est située à Saint-Martin, aux Antilles. Isabelle Balkany a fini par reconnaître qu'elle en était propriétaire, expliquant l'avoir achetée avec l'argent d'un héritage familial. La seconde, la villa Dar Gyucy de Marrakech, est détenue par une société marocaine, elle-même propriété d'une société panaméenne qui est au nom de Jean-Pierre Aubry, un homme de confiance de Patrick Balkany. Les Balkany y ont maintes fois séjourné mais ont toujours nié en être propriétaires. Les juges estiment toutefois que le couple est le "seul bénéficiaire" de la villa, où des peignoirs brodés aux initiales "PB" ont été retrouvés.Les juges estiment que Patrick Balkany a également été "à la tête d'un véritable réseau de sociétés offshore" mis en place dès la fin des années 1980, quand son ancien compère Didier Schuller déposait en Suisse des "espèces provenant d'entreprises du BTP soucieuses de financer" l'ancien parti politique du RPR (Rassemblement pour la République).Qui sont les Balkany ? Né après-guerre, à un an d'écart, Patrick et Isabelle Balkany se sont mariés en 1976. Il est un fils d'immigrés hongrois, qui s'essaye au théâtre avant de rejoindre l'entreprise familiale de prêt-à-porter, puis d'effectuer son service militaire à l'Élysée. Elle a grandi dans une famille qui a fait fortune dans l'industrie caoutchouc, travaille brièvement au journal Combat puis intègre le service communication d'Europe N°1. Ensemble, ils se lancent en campagne et remportent un poste de conseiller général des Hauts-de-Seine puis, en 1983, la mairie de Levallois-Perret, jusqu'ici communiste. Il a également été député (1988-1997 puis 2002-2017), elle, conseillère générale (1988-2011).Au fil des ans, le maire transforme cette banlieue industrielle en une commune résidentielle aisée, construisant à tour de bras sur les friches. Équipements haut-de-gamme, police municipale, cadeaux et voyages pour les seniors et les enfants... Leur politique est plébiscitée par certains et dénoncée par d'autres qui critiquent endettement et clientélisme.Depuis son élection, Patrick Balkany n'a quitté la mairie qu'entre 1995 et 2001. Mais malgré les affaires qui entourent le couple depuis des années, il a été réélu dès le premier tour lors des dernières élections municipales en 2014.Affaires et politiqueEn mai 1996, les époux Balkany sont condamnés à 15 mois de prison avec sursis, 30.000 euros d'amende et 120.000 euros de dommages et intérêts pour avoir affecté trois employés de mairie à l'entretien de leurs domiciles de Levallois-Perret et Giverny (Eure). Patrick Balkany écope de 2 ans d'inéligibilité mais il sera réélu en 2001, puis 2002. window.pvp_a54e4dc8b973b0e5d4a738bf2ae14940 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x77v0at", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x77v0at/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_a54e4dc8b973b0e5d4a738bf2ae14940", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
Les policiers craignaient que la poudre soit de l'anthrax, une substance toxique déjà utilisée pour piéger des courriers.
Une petite frayeur pour les clients d'un restaurant du parc. Un établissement a été évacué à Disneyland Paris (Seine-et-Marne), mercredi 1er août, après la découverte d'une enveloppe contenant de la poudre blanche qui s'est avérée être de la cocaïne, a révélé le journal La Marne, jeudi 2 août. Mercredi 1er août, une enveloppe, sur laquelle figurait le symbole des Anonymous, un collectif d'internautes anonymes, contenant de la poudre blanche a été découverte au Rainforest Cafe, un restaurant situé dans le parc d'attractions. La police, craignant qu'il ne s'agisse d'anthrax, une substance toxique déjà utilisée pour piéger des courriers, a évacué les clients et le personnel de l'établissement avant d'instaurer un périmètre de sécurité. Un oubli volontaire ? Une équipe de huit pompiers de la CMIC, la cellule mobile d'intervention chimique s'est rendue immédiatement sur les lieux. Après analyse, les autorités ont constaté que la poudre était en réalité de la cocaïne.Une enquête a été ouverte par le commissariat de Chessy : les enquêteurs se demandent si cette enveloppe pleine de drogue a été simplement oubliée par un client distrait, ou si elle a été abandonnée volontairement, a détaillé Le Parisien.
Jean-Luc Mélenchon paye sa violente réaction face à la perquisition des locaux de son parti. Le leader de la France Insoumise perd 7 points dans le baromètre politique Opinion Way/LCI.
C'est ce qu'on appelle un bad buzz. Ou un coup de communication désastreux. Jean-Luc Mélenchon risque en tout cas de ne pas apprécier les résultats dévoilés dimanche par LCI dans son baromètre de l'action politique, réalisé avec Opinion Way. Le sondage a été effectué après son coup de sang face aux policiers venus réaliser la perquisition des locaux de la France Insoumise la semaine passée.7 points en moinsJean-Luc Mélenchon perd ainsi 7 points dans ce sondage, comparé au mois dernier. Seulement 22% des Français sont satisfaits de l'action du député des Bouches-du-Rhône : c'est son pire score jamais réalisé ici. La claque est encore plus sévère parmi ses partisans : Mélenchon perd même 15 points auprès des Français ayant voté pour lui au 1er tour de l'élection présidentielle de 2017...Des chiffres qui viennent confirmer les premiers retours face à l'attitude de Jean-Luc Mélenchon, dont les images ont tourné en boucle sur les chaînes d'information. Selon un autre sondage Opinion Way/LCI réalisé dès vendredi, 76% des Français désapprouvaient son attitude. Ce chiffre s'élevait à 51% parmi ses électeurs du 1er tour.
L'avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, lauréate du prix Sakharov emprisonnée dans son pays, est dans sa quatrième semaine de grève de la faim pour attirer l'attention internationale sur le sort des prisonniers politiques dans son pays.
Co-lauréate 2012 du prix décerné par le Parlement européen, elle a été condamnée en 2019 à 12 ans de prison après avoir défendu une femme arrêtée pour avoir manifesté contre l'imposition du port du voile aux Iraniennes.Elle est incarcérée dans la prison d'Evin, à Téhéran, avec d'autres prisonniers politiques, dont la chercheuse français Fariba Adelkhah.Le mari de Mme Sotoudeh, Reza Khandan, a annoncé sur les réseaux sociaux qu'elle a commencé sa grève de la faim le 11 août, relayant une déclaration de son épouse dénonçant les conditions d'incarcération des prisonniers politiques détenus pour des motifs "invraisemblables" et leur horizon judiciaire bouché, alors que le Covid fait des ravages dans le pays.Elle affirme que sa grève de la faim a pour but d'obtenir la libération des prisonniers politiques, qui n'ont pas bénéficié de l'élargissement offert aux dizaines de milliers de détenus de droit commun libérés en raison de la pandémie."Elle n'a pas trouvé d'autre moyen que la grève de la faim et mettre sa vie en jeu pour plaider la libération de gens qui n'auraient jamais dû se retrouver en prison", selon Hadi Ghaemi, directeur exécutif du Centre pour les droits humains en Iran (CHRI), basé à New-York."Avec la propagation du Covid dans les prisons, elle attire l'attention sur la situation critique de milliers de prisonniers politiques comme elle, en situation d'extrême vulnérabilité, et complètement ignorés par le gouvernement et le système judiciaire", a-t-il déclaré à l'AFP.- Répression sans précédent -Il estime que l'Iran traverse une phase de "répression sans précédent", avec des milliers d'arrestations au cours des derniers mois pour des raisons politiques.Le pays a été secoué par les sanctions internationales, puis par d'importantes manifestations contre la hausse des prix en novembre 2019, qui ont entraîné, selon les opposants, la plus sévère répression depuis le renversement du Shah en 1979.L'ONG Amnesty International a publié la semaine dernière un rapport affirmant avoir recueilli le témoignage de 500 personnes, arrêtées après les manifestations, et qui ont été victimes de procédures judiciaires abusives, affirmant qu'il y avait eu une "épidémie" de tortures dans les prisons, y compris par simulacre de noyade et des agressions sexuelles.Dans un autre rapport, le Centre Abdorrahman Boroumand pour les droits de l'homme en Iran (ABC), basé à Washington, a estimé que la propagation du Covid-19 dans les prisons était largement plus importante que ce qu'admettent les autorités iraniennes, les accusant de ne pas appliquer les mesures d'hygiène nécessaires."Les prisonniers discutent avec leurs co-détenus, font des demandes aux gardes, aux responsables de la prison. Mais rien ne se passe. Ils écrivent des courriers, et rien ne se passe. Alors, il leur reste la grève de la faim", selon la responsable d'ABC Roya Boroumand.- "Pires conséquences" -La santé de Mme Sotoudeh devient préoccupante selon son mari, selon qui elle s'affaiblit et refuse les injections de la prison. "Nous sommes attristés de voir la santé de Nasrin se détériorer jour après jour alors qu'elle est emprisonnée pour des charges injustes", a déclaré Karin Deutsch Karlekar, une responsable de l'ONG de défense de la liberté Pen America, qui avait décerné un prix à Mme Sotoudeh en 2011."Elle est maintenant exposée aux pires conséquences de son activisme", a-t-elle déclaré.Mardi, l'association de juges allemands DRB lui a décerné son prix pour les droits de l'Homme, la qualifiant de "symbole du mouvement iranien pour les droits civiques", voulant alerter l'opinion publique sur son cas.Et il résonne d'un ton particulièrement sinistre depuis quelques jours et la mort d'Ebru Timtik, une avocate turque, après 238 jours de grève de la faim dans les prisons du pays de Recep Tayyip Erdogan. Elle était accusée de terrorisme, ce qu'elle a toujours contesté avec véhémence.La Cour suprême de Turquie a ordonné jeudi la libération d'un autre avocat emprisonné en grève de la faim depuis 213 jours, une semaine après le décès de sa consœur.
Un groupe de 83 millionnaires appelé Millionnaires for Humanity demande à ce que les Etats taxent davantage les plus riches afin de contribuer à la reprise après la crise générée par la pandémie de nouveau coronavirus.
Ils se font appeler les Millionaires for Humanity. Ce groupe, composé de 83 millionnaires principalement américains, a appelé dans une lettre publiée sur leur site internet ce lundi 13 juillet à être plus taxé. "Aujourd'hui, nous, millionnaires, demandons à nos gouvernements d'augmenter les impôts des gens comme nous. Immédiatement. Substantiellement. En permanence", peut-on lire sur leur site web. Parmi les signataires de cette lettre ouverte, le cofondateur du géant américain des glaces Ben and Jerry's, Jerry Greenfield, ou le réalisateur britannique Richard Curtis. "Nous ne sommes pas ceux qui soignent les malades dans les unités de soins intensifs. Nous ne conduisons pas les ambulances qui amènent les malades à l'hôpital. Nous ne sommes pas ceux qui regarnissent les rayons des épiceries ou qui délivrent de la nourriture de porte à porte", écrit le groupe. Cet appel du pied à âtre plus taxé a été publié avant la réunion des ministres des Finances du G20 et du sommet européen extraordinaire sur la relance de l'UE.Ils appellent les chefs de gouvernement à prendre leurs responsabilités"Nous avons de l'argent, beaucoup. On a absolument besoin d'argent maintenant et on continuera à en avoir besoin dans les années à venir" pour se remettre de la crise, dont l'impact "durera des dizaines d'années" et pourrait "pousser un demi-milliard de personnes dans la pauvreté"."Les problèmes causés et révélés par le Covid-19 ne peuvent être résolus par la charité, aussi généreuse soit-elle. Les chefs de gouvernement doivent prendre la responsabilité de lever les fonds dont nous avons besoin et les dépenser équitablement" pour financer "adéquatement nos systèmes de santé, les écoles et la sécurité via une augmentation permanente des taxes sur la plus fortunés de la planète, des gens comme nous".La pandémie de nouveau coronavirus a entraîné une récession historique à travers le monde, poussant les gouvernements à dépenser des milliards en aides aux ménages et entreprises frappés de plein fouet par la paralysie économique résultant du confinement. Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec.Depuis des années, des milliardaires tels que Warren Buffett et Bill Gates demandent à être taxés davantage.
L'ex-adjoint à la maire de Paris Christophe Girard, déjà critiqué pour ses liens avec l'écrivain Gabriel Matzneff, est à son tour visé par une enquête pour viol et a annoncé mardi à l'AFP son retrait temporaire du Conseil de Paris.
"Par souci de sérénité et du bon fonctionnement de la majorité au sein du Conseil de Paris, j'ai proposé à Anne Hidalgo (...) ma mise en retrait le temps de l'enquête préliminaire et pour mieux me défendre", a annoncé via son avocate, l'élu au Conseil de Paris et au Conseil municipal du XVIIIe arrondissement.Christophe Girard, 64 ans, est accusé par un homme affirmant avoir été victime d'une relation abusive avec lui quand il était mineur dans les années 90. Il conteste toute relation sexuelle avec lui.Le procureur de Paris Rémy Heitz avait annoncé plus tôt mardi l'ouverture d'une "enquête pour examiner des soupçons de viol par personne ayant autorité".Mais le procureur précise aussi que les investigations devront déterminer, outre l'exactitude des accusations, si "la prescription de l'action publique est acquise" au vu de l'ancienneté des faits.Dans un article publié dimanche par le New York Times, l'accusateur de Christophe Girard, Aniss Hmaïd, a raconté au quotidien américain avoir rencontré M. Girard en Tunisie à l'été 1989, quand il avait 15 ans, et avoir ensuite été entraîné dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé "des blessures psychologiques durables".Selon M. Hmaïd, 46 ans, M. Girard l'a agressé sexuellement une première fois à 16 ans lors d'un voyage aux Etats-Unis et l'a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes.En échange, M. Hmaïd assure que M. Girard l'employait parfois comme domestique dans sa résidence d'été dans le sud de la France et "lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent" dont il était l'un des principaux dirigeants avant d'entrer en politique.Quatre membres de son entourage ont confirmé au quotidien américain "qu'il leur avait révélé les abus de M. Girard il y a près de vingt ans". - Hidalgo "satisfaite" - L'ancien bras droit de la maire Anne Hidalgo, pilier depuis 20 ans de la municipalité avait dénoncé dès dimanche des allégations "graves" et "sans fondement", annonçant une plainte en dénonciation calomnieuse. "La personne qui met en cause Christophe Girard n'a pas porté plainte, même aujourd'hui, et elle a préféré contacter les journalistes", a réagi mardi auprès de l'AFP son avocate Me Delphine Meillet. "On peut imaginer qu'il ne voulait pas être confronté à l'institution judiciaire, qui juge avec impartialité et sagesse, et il a privilégié la justice médiatique".Pour Me Meillet, "le parquet se sent obligé d'ouvrir une enquête au regard de la pression médiatique (...) "Mais juridiquement ça ne tient pas une seule seconde", estime-t-elle, notamment puisque M. Hmaïd affirme avoir été "consentant", tout en disant avoir été pris dans un "engrenage".A la Mairie de Paris, l'ouverture de cette enquête, a conduit les derniers soutiens de Christophe Girard au sein de la majorité, à changer de ton. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, après avoir soutenu pendant des mois son adjoint, a déclaré dans un tweet être "satisfaite" de l'ouverture de l'enquête tout en rappelant son "soutien indéfectible à toutes les victimes de viol".Accusé par ses détracteurs d'avoir soutenu Gabriel Matzneff, Christophe Girard avait démissionné de ses fonctions d'adjoint le 24 juillet, au lendemain d'une manifestation d'écologistes et de féministes sous les fenêtres de l'Hôtel de Ville."En juillet, des élues écologistes ont été prises pour cibles pour avoir demandé la démission de Girard. Depuis, les dossiers s'amoncellent et la justice se saisit de l'affaire. Notre majorité doit être exemplaire : Girard ne peut plus en faire partie", a estimé dans un tweet David Belliard (EELV), maire-adjoint à Paris.
Mardi 26 juin, le chef de file de la majorité présidentielle à l'Assemblée s'est agacé des allégations sur le financement de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.
Les troupes du président de la République ont déjà largement contre-attaqué, après les révélations de la presse concernant les rabais obtenus par le candidat Macron l'an dernier. Ce mardi 26 juin, Richard Ferrand a, une nouvelle fois, balayé les critiques. "Les mauvais perdants veulent rejouer le match", a lancé le député du Finistère au micro d'Europe 1, au lendemain de l'ouverture d'une enquête préliminaire. "Que la justice fasse son travail", a poursuivi l'élu. Une enquête préliminaire a été ouverte en début de semaine, après une plainte d'élus de droite dénonçant le rôle joué par la ville et la métropole de Lyon en faveur de la campagne d'Emmanuel Macron. Il s'agirait de faits présumés de détournements de fonds publics, de financement irrégulier de campagne électorale, d'abus de biens sociaux et enfin de recel.Selon plusieurs médias, notamment France Info, le chef de l'État aurait également bénéficié de "prix cassés" et de "ristournes cachées" dans la location de salles pour des meetings. Les comptes ont toutefois été validés par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP), l'institution en charge des vérifications.
Finaliste de Koh Lanta 2016 et de la version "All Stars", Pascal Salviani s'est confié à TV Mag sur ces aventures. Il s'est livré aussi sans vergogne sur sa vie, son père, son enfance et ses rêves abandonnés.
Pascal Salviani est un battant. Finaliste à deux reprises de l'émission Koh Lanta, le Corse de 51 ans n'a pourtant pas eu toujours une vie facile. Dans un entretien accordé à TV Mag, il revient justement sur sa vie, marquée d'abord par la souffrance, sans oublier ses plus grandes peurs. On apprend notamment que l'homme était un sportif confirmé, sur le point de passer cycliste professionnel durant les années Virenque. "J'y suis presque parvenu puisque je devais passer pro au sein de l'équipe Toshiba", avoue-t-il.Une période entachée par les affaires de dopage qu'il a lui-même connue et qui aurait pu le mener au pire. "J'ai connu les déboires du dopage, cela m'a fait peur. Il y a une nuit, j'ai cru que j'allais y passer. Du jour au lendemain, j'ai tout arrêté.""Pas une enfance heureuse"Une carrière de cycliste qu'il avait menée en parallèle de son travail aux côtés de son père. Un père dont il livre un visage assez sombre. "Quand il rentrait à la maison, j'avais peur parce qu'il était très caractériel. Il n'y avait pas de place pour le renoncement, je l'ai vu partir travailler avec un bras cassé, un bassin déplacé."S'il ne lui en tient plus rigueur aujourd'hui, il avoue avoir vécu une enfance difficile. "Il m'a fait perdre confiance en moi à force de me répéter que je n'étais bon à rien et que je n'arriverais à rien. (...) Je n'ai pas eu une enfance heureuse, j'ai souffert de cette éducation très stricte, mais il m'a permis de devenir l'homme que je suis..."Par la suite, Pascal Salviani a mené "la vie qu'il souhaitait" et réussira même à rendre fier son père après son premier passage dans Koh Lanta. Avant qu'il ne décède...
La crise sanitaire du coronavirus chamboule, cette année, l'organisation de la fête nationale. Oublié le défilé militaire sur les Champs-Élysées, tout comme les feux d'artifice dans de nombreuses villes, et retour du traditionnel discours du président de la République : on fait le point sur le programme de cette édition très particulière du 14-Juillet.
C'est une première depuis 1945: épidémie de Covid-19 oblige, le traditionnel défilé des armées à Paris, pour la fête nationale du 14 juillet, sera remplacé mardi par une cérémonie en format réduit, qui mettra à l'honneur les militaires et civils mobilisés pendant la crise sanitaire. Avec pour thème "une Nation engagée, unie et solidaire", cette cérémonie parisienne présidée par le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, mettra particulièrement en valeur la participation des armées à la lutte contre le coronavirus au sein de l'opération Résilience, avant de s'achever par un hommage plus large aux soignants, applaudis chaque soir de la période de confinement par les Français.Format inéditPour parer aux risques sanitaires, les autorités prévoient un dispositif resserré sur la place de la Concorde - la plus grande de Paris - qui accueillera 2.000 participants contre plus de 4.000 militaires mobilisés d'habitude lors du traditionnel défilé du 14 juillet. Pas de blindés ni de troupes à pied descendant les Champs Elysées cette année. Le défilé aérien est en revanche maintenu, avec une vingtaine d'hélicoptères et une cinquantaine d'avions, dont un appareil de transport A400M et un avion ravitailleur A330 de l'armée de l'Air, utilisés au plus fort de la crise sanitaire pour transférer des patients atteints du Covid, afin de désengorger les régions françaises les plus saturées.L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte, ne sera pas ouvert au public. Seuls quelque 2.500 invités assisteront à la cérémonie, retransmise en direct à la télévision.Quatre pays européens - Allemagne, Suisse, Autriche, Luxembourg - seront symboliquement représentés, pour les remercier d'avoir pris en charge dans leurs hôpitaux un total de 161 patients français, au moment où les services de réanimation de l'Est de la France étaient saturés.Hommage à de Gaulle et Service de santé des armée à l'honneurL'édition 2020 du 14-Juillet débutera par un hommage au général Charles de Gaulle, dont la mémoire est célébrée cette année à l'occasion d'un triple anniversaire: le 130e de sa naissance, le 50e de sa mort, et le 80e de l'appel du 18 juin 1940. Le Service de santé des armées (SSA), très mobilisé au pic de la pandémie, sera particulièrement mis à l'honneur lors de cette cérémonie. Le SSA, qui représente 1% de l'offre de soins en France, a pris en charge 3% des patients atteints du virus en réanimation, dans ses 8 hôpitaux et via des interventions tous azimuts, tout en continuant à assurer sa mission première: le soutien médical des forces armées et de leurs blessés.Opération RésilienceTransport de masques, protection de sites sensibles, appui sanitaire: la cérémonie mettra en valeur de multiples unités militaires qui ont oeuvré à lutter contre le coronavirus sous le parapluie de l'opération Résilience, lancée le 25 mars par Emmanuel Macron.Parmi les troupes représentées figureront le régiment médical de l'armée de Terre, mobilisé pour ouvrir une structure médicale de réanimation sous tente (EMR) à Mulhouse (Est), ou encore le 2e régiment de dragons, spécialisé dans les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), qui a assuré la désinfection d'infrastructures et de moyens de transport militaire mis à disposition de patients atteints de Covid-19. Seront également présents des personnels de l'armée de l'Air ayant transféré des patients par voie aérienne, ainsi que des marins-pompiers de Marseille et des membres d'équipage des porte-hélicoptères (PHA) ayant convoyé du matériel médical et des renforts Outre-mer.Un hommage à l'ensemble du monde soignant, civil et militaire, clôturera la cérémonie, au son de la Marseillaise. La Patrouille de France réalisera un second passage exceptionnel en leur honneur.Retour à la tradition : Emmanuel Macron à la télévisionVers 13H10, après la cérémonie militaire, Emmanuel Macron renouera avec la traditionnelle interview du 14-Juillet. Le chef de l'État sera interviewé en direct pendant 45 mn, par Léa Salamé et Gilles Bouleau, sur TF1, France 2 et France Inter. Comme le coup d'envoi de la dernière partie du quinquennat, à moins de deux ans de l'élection présidentielle.Selon son entourage, le Président souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes. Il devrait aussi évoquer le Ségur de la santé, dont les accords sur les salaires seront signés lundi après-midi à Matignon, et également le plan européen de 500 milliards d'euros qu'il défendra au Conseil européen de jeudi et vendredi. Et enfin présenter son nouveau "gouvernement de combats et de résultats".Feux d'artifice : annulés ou à distanceA Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou encore Marseille, les traditionnels feux d'artifice sont annulés "dans une volonté d'assurer la tranquillité publique et de limiter les rassemblements, en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19", explique notamment la mairie de Lyon. Pas non plus de spectacle pyrotechnique au-dessus de la Cité de Carcassonne qui attire chaque année de nombreuses personnes dans le site classé Patrimoine mondial de l'Unesco.A Paris, un feu d'artifice sera bien tiré vers 23H00 depuis la Tour Eiffel mais sans public, tout comme pour le concert de Radio-France sur le Champ-de-Mars, qui aura lieu à huis clos. "Une large zone d'exclusion sera mise en place autour du site afin d'assurer la sécurité du feu et de prévenir tout éventuel attroupement de personnes", explique un communiqué de la préfecture de police et de la Ville, invitant les Parisiens "à suivre la retransmission télévisuelle du feu d'artifice". D'autres communes comme Le Mans ont décidé de maintenir un feu d'artifice mais de limiter le nombre des spectateurs, qui devront respecter strictement les mesures barrières. A Brest et Auray (Morbihan), des spectacles de rue remplacent les habituelles fusées multicolores. A Pau, ça sera un lâcher de lanternes "biodégradables et ignifugées" et à Strasbourg, un pique-nique participatif est prévu mardi en bordure du Rhin. A Nice, où il n'y a plus de feu d'artifice tiré le 14 juillet depuis l'attentat qui a fait 86 morts sur la Promenade des Anglais en 2016, une cérémonie d'hommage aux victimes "sobre et intime" et "réservée aux familles" aura lieu dans la matinée à la villa Massena, qui abrite un mémorial provisoire.
Des avancées minimes ont été constatées par une partie des syndicats. La CGT appelle à une nouvelle journée d'action le 9 janvier prochain.
Un pas de fourmi, mais un pas. Le Premier ministre Edouard Philippe a estimé jeudi soir qu'il y avait "des marges de manoeuvre" sur l'âge d'équilibre qu'il souhaite introduire dès 2022 pour inciter à travailler plus longtemps et équilibrer les comptes dans le cadre de la réforme des retraites.Réaffirmant qu'il ne souhaitait pas une "baisse des pensions" ou une "hausse du coût du travail" par une augmentation des cotisations, le chef du gouvernement a ajouté: "Ça ne veut pas dire qu'il n'y aurait que l'âge d'équilibre" comme mesure budgétaire. "Il y a des marges de manoeuvre, elles ne sont pas immenses, nous le savons tous, mais elles existent: je propose et je redis ma proposition aux organisations syndicales d'en discuter" en janvier, a-t-il ajouté à la sortie d'une réunion multilatérale à Matignon. Edouard Philippe a annoncé jeudi qu'il réunirait à nouveau les partenaires sociaux dans "les premiers jours de janvier" pour discuter du projet de réforme des retraites. L'espoir d'un compromis avant Noël ? - 19/12par BFMTV"Dès les premiers jours de janvier avec le secrétaire d'État (Laurent Pietraszewski), nous consulterons les partenaires sociaux et je proposerai, mi-janvier, une méthode qui nous permettra soit d'atteindre un accord qui pourrait se substituer à la solution que j'ai proposée, soit, à tout le moins, d'améliorer celle-ci en tenant compte des propositions des syndicats", a-t-il déclaré à propos de l'objectif d'équilibre financier proposé par le gouvernement. Edouard Philippe "souscrit totalement" à l'extension aux fonctionnaires du dispositif de retraite progressive existant dans le privé, a annoncé jeudi le Premier ministre à l'issue de discussions avec les syndicats sur la réforme des retraites."Plusieurs organisations syndicales ont demandé l'ouverture de la retraite progressive à la fonction publique, en particulier aux enseignants et aux personnels hospitaliers, idée à laquelle je souscris totalement", a déclaré le chef du gouvernement, précisant qu'une concertation à ce sujet débutera en janvier "pour aboutir rapidement".Les syndicats sur le leur faimLa CGT-Cheminots, premier syndicat à la SNCF, "continue" la grève contre la réforme des retraites, tandis que l'Unsa ferroviaire, deuxième syndicat, "appelle à une pause pour les vacances scolaires", ont indiqué les deux organisations jeudi, après une réunion multilatérale à Matignon. Le Premier ministre Edouard Philippe "appelle" de son côté "à la responsabilité de chacun pour permettre aux millions de Français qui le souhaitent de rejoindre leurs familles en cette fin d'année", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de cette réunion, en appelant à "l'attachement des salariés" des entreprises publiques de transport "à la continuité du service public (...) et à la notion d'intérêt général"."La grève continue" et "deux actions sont programmées: le Noël des grévistes et des rassemblements le 28 décembre", a annoncé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, dont l'organisation représente environ un tiers des conducteurs de train et plus de 40% des contrôleurs. L'Unsa, en revanche, appelle à une "pause", a indiqué son secrétaire général, Laurent Escure, aux journalistes à la sortie de la réunion à Matignon.Cette pause est décidée "pour les vacances scolaires", a précisé à l'AFP Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire, qui représente 7,5% des conducteurs et contrôleurs. SUD-Rail, troisième syndicat à la SNCF, "va entretenir le mouvement avant les temps forts de la rentrée", a indiqué Erik Meyer, secrétaire fédéral, dont l'organisation représente environ un tiers des conducteurs de train et plus de 25% des contrôleurs.Laurent Escure a déclaré à la presse que "sur les transactions sectorielles, on a eu la confirmation d'une garantie offerte sur le contrat social et moral du secteur des transports publics". "Le bureau fédéral de l'Unsa ferroviaire a décidé de prendre acte de ces avancées et d'appeler (...) à une pause à la SNCF du mouvement", a-t-il poursuivi, en ajoutant qu"'à la RATP il y a un dialogue entre la direction et les agents".L'Unsa ferroviaire explique décider cette pause "dans un souci de dialogue social et de continuité du service public", après avoir "constaté une position d'ouverture de la part du gouvernement qui propose, pour la première fois, des avancées notables". Mais "en fonction de l'issue des prochaines négociations, l'Unsa ferroviaire n'hésitera pas à remobiliser", ajoute le syndicat. La CFDT-Cheminots n'avait pas immédiatement réagi jeudi soir. Ce syndicat représente plus de 18% des conducteurs et plus de 12% des contrôleurs.
Un journaliste mexicain, Jorge Armenta, a été assassiné samedi dans le nord du pays, ainsi qu'un policier municipal, portant à trois le nombre de journalistes tués au Mexique depuis le début de l'année, a-t-on appris de source judiciaire.
Le journaliste, directeur de Medios Obson, un média en ligne, a été victime d'une attaque armée à Ciduad Obregon (nord) au cours de laquelle un policier a également été tué et un autre blessé, ont précisé sur Twitter les services du procureur local.Jorge Armenta avait reçu des menaces et bénéficiait d'un programme de protection pour les personnes menacées, défenseurs des droits de l'Homme et journalistes, a indiqué à l'AFP Balbina Flores, la représentante au Mexique de Journalistes sans Frontières, une ONG qui chiffre à trois le nombre de journalistes assassinés depuis janvier dans ce pays, un des plus violents de la planète.En avril, un journaliste porté disparu avait été retrouvé mort à Acapulco (sud-ouest), et fin mars, une journaliste avait été abattue dans l'Etat de Veracruz (est). Cette journaliste avait dénoncé de multiples menaces de mort et d'agressions de la part de responsables politiques locaux.Le Mexique est l'un des pays les plus dangereux de la planète pour les journalistes. Plus d'une centaine d'entre eux ont été assassinés depuis 2000, dont 10 en 2019, selon Reporters sans Frontières."Environ 92% des homicides de journalistes restent impunis dans ce pays", a dénoncé Mme Flores. Vendredi, l'ONG avait dénoncé des "négligences" et des "retards" dans le processus judiciaire autour de l'assassinat en 2017 de Javier Valdez, journaliste mexicain et collaborateur de l'AFP."Les négligences des autorités et les retards dans le processus font craindre qu'une fois de plus, les responsables du crime soient impunis", a dénoncé dans un communiqué l'organisation française de défense de la liberté de la presse."Même s'il y a eu quelques avancées, la justice est rendue au compte-gouttes", a-t-elle ajouté.Le meurtre du cofondateur de l'hebdomadaire Riodoce et collaborateur du quotidien La Jornada, salué pour ses enquêtes sur le trafic de drogue, avait provoqué une vague d'indignation internationale.Javier Valdez a été tué à la sortie de son bureau, après des enquêtes sur l'influence dans sa région natale de réseaux de trafiquants de drogue comme celui d'El Chapo (Joaquin Guzman), qui purge désormais une peine de prison à perpétuité aux Etats-Unis.
Nabilla Benattia l'a expliqué à plusieurs reprises : elle aimerait devenir actrice. Son rêve semble devenir réalité.
Plusieurs indices, publiés par la bimbo sur les réseaux sociaux, alimentent la rumeur d'un rôle dans la série américaine "Orange is the new black". Produit par Netflix, le feuilleton suit le quotidien de détenues dans une prison pour femmes de Litchfield (Connecticut, nord-est des États-Unis).Sur Twitter, Nabilla avait évoqué dès vendredi son "départ pour New York" pour un "énorme projet". Ce n'est pas encore confirmé mais tout laisse à penser que la starlette de la télé-réalité va jouer dans la saison 5 d'"Orange is the new black"diffusée à partir de juin 2017. L'ancienne participante des "Anges de la téléréalité" a donné plusieurs indices à ses followers ces dernières heures. Ces derniers laissent peu de place au doute. Sur Snapchat, on la voit prendre un selfie avec l'actrice de la série incarnant l'un des détenues, Dayanara Diaz. Sur un autre cliché, on la devine portant la tenue orange réservée aux détenues de la prison ainsi qu'un badge à son nom. Autres indices : le compte officiel de Nabilla s'est abonné à celui de la série. Son petit ami, Thomas Vergara a également publié des photos du décor et des coulisses de la série. En mai 2015, Nabilla avait été condamnée à deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme pour l'avoir attaqué à deux reprises au couteau en 2014. Des peines aménageables lui évitant un retour en prison, où elle avait passé plus d'un mois. Cette fois, elle va y retourner de son plein gré...
- En moins de quatre heures, le gouvernement a fait une volte-face remarquée ce mercredi en autorisant finalement, juste après l'avoir interdite, une manifestation organisée par les syndicats opposés à la loi Travail, jeudi 23 juin, à Paris. Le cortège défilera "sur un parcours proposé par le ministre de l'Intérieur", une boucle de 1,6 km près de la place de la Bastille.
Ce revirement, considéré comme une "victoire" par le CGT, est vu par beaucoup comme une cacophonie gouvernementale et un revers pour la ligne dure défendue par le Premier ministre. -Manuel Valls l'assure : "Tout a été fait" "ensemble" par l'exécutif, pour finalement autoriser la manifestation anti-loi Travail. Selon Le Point, l'harmonie n'était pourtant pas reine entre Place Beauvau, Matignon et l'Élysée. François Hollande n'y serait ainsi pour rien dans la décision d'interdire la manifestation, qui aurait d'abord été prise par Bernard Cazeneuve en concertation avec la préfecture de police de Paris. "Le ministre de l'Intérieur avait informé le Premier ministre et le président de la République", indique t-on dans l'entourage du chef de l'État, qui précise que "cette décision d'interdire, c'était d'abord du droit". Une semaine plus tôt, François Hollande avait pourtant été le premier au sein de l'exécutif à brandir la menace d'une telle interdiction, en réaction aux dommages subis par l'hôpital Necker après le passage de casseurs. Il avait alors rappelé la nécessité de "protéger les personnes et les biens", en adéquation avec la ligne dure prônée par Manuel Valls.LA GAUCHE TOUCHE À L'UN DE SES TOTEMS SACRÉSFace à cette hypothèse, plusieurs députés de la majorité avaient prévenu mardi 21 juin qu'il serait à leur yeux "inimaginable" qu'un gouvernement de gauche interdise une manifestation, à l'image de l'élu du Cher Yann Galut. Interdire la manifestation sur la loi travail est une blessure démocratique et une provocation politique inutile", avait jugé l'ancien ministre Benoît Hamon. "Faute historique", fustigeait Christian Paul."On aurait pu éviter cette montée de tension", a lâché le patron des députés PS, Bruno le Roux, soulignant que "la proposition par l'État de cet itinéraire avait été faite avant". Le "frondeur" Pascal Cherki (aile gauche du PS) avait lui jugé que "si les syndicats veulent faire une manifestation, il faut qu'elle ait lieu". Ils "ont l'impression qu'on bride leur liberté de manifester", avait-il lancé.LA DROITE S'EN DÉLECTELe droit de manifester est en effet une des libertés fondamentales les moins affectées sous la Ve Répubique, à laquelle aucun gouvernement n'avait touché depuis la guerre d'Algérie. Si la jurisprudence du Conseil d'État permet légalement aux autorités de restreindre ce droit, aucun président ne s'y était risqué, depuis Charles de Gaulle lors de la tragique manifestation de 8 février 1962 au métro Charonne. François Hollande a ainsi adopté une position "plus nuancée : fermeté avec menace pour faire plier mais pas interdiction sèche", explique un de ses proches. Après l'option d'un rassemblement statique écartée par les syndicats, la solution d'un défilé a été retenue, sur un parcours réduit autour du bassin de l'Arsenal.À droite, l'occasion est trop belle. "Depuis plusieurs jours, j'avais demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités, les manifestations donnant lieu à des scènes de violences et des troubles à l'ordre public", a ainsi lancé Alain Juppé. "Mais ce gouvernement a tergiversé et décidé dans le pire moment: à la veille de la manifestation. C'est la démonstration de l'incurie du gouvernement, de son incapacité à décider, à maîtriser une situation", a-t-il ajouté. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a elle "déploré" une "cacophonie", rappelant cependant qu'elle avait travaillé "ensemble main dans la main" avec Bernard Cazeneuve, notamment sur la question des fans zones de l'Euro 2016. "Plus personne n'y comprend rien. Il n y a plus d'autorité dans le pays" a lancé Nicolas Sarkozy.
L'ancienne garde des Sceaux estime que "la démocratie dormait sur elle-même".
L'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira juge le mouvement des "gilets jaunes" comme une "marque de vitalité de la démocratie" dans une interview publiée dans Midi Libre. Elle compare d'ailleurs le mouvement social à "Nuit Debout, Occupy Wall Street ou encore Podemos."La démocratie qui dormait sur elle-même est secouée tout d'un coup. On assiste ainsi à une véritable interpellation de la puissance publique, de la démocratie en tant que système, avec ses institutions. C'est donc une bonne expérience citoyenne et civique", commente l'ancienne garde des Sceaux."Une nouvelle génération de partis politiques" ?L'ancienne ministre précise néanmoins que "c'est par la politique que l'on fait avancer les sociétés. Ces expériences ne peuvent donc être ni les lieux ni les moyens de conception de l'action publique"."Les 'gilets jaunes' seront peut-être une nouvelle génération de partis politiques, nous verrons dans vingt ans comment ça aura mûri". Les partis politiques "sont nés de luttes sociales, de mouvements populaires et citoyens", poursuit-elle.
POLITIQUE. Le nouveau secrétaire d'État à la Fonction publique a défendu lundi 27 novembre le budget contre lequel il avait voté la semaine dernière à l'Assemblée nationale.
Ce que n'a pas manqué de souligner son ancien collègue du Parti socialiste (PS) David Assouline.Nommé vendredi 24 novembre secrétaire d'État à la Fonction publique, Olivier Dussopt a fait lundi 27 novembre son baptême du feu au Sénat, où il s'est rendu pour défendre le projet de loi de Finances 2018. Un exercice d'équilibriste pour celui avait voté contre la semaine dernière en tant que député socialiste (il a été exclu du PS après avoir rejoint le gouvernement d'Édouard Philippe, ndlr)."Permettez-moi de dire quelques mots pour vous dire l'honneur qui est le mien de pouvoir m'exprimer devant votre assemblée, a-t-il déclaré avant de rentrer dans le vif du sujet des dotations aux collectivités territoriales. Je sais, par l'expérience que j'ai eue à l'Assemblée nationale, que les compromis sont souvent possibles (...). J'espère que ma présence parmi vous aujourd'hui nous permettra aux uns et aux autres de nous retrouver sur les sujets essentiels. (...) Je mettrai tout en oeuvre pour être à la hauteur des responsabilités qui m'ont été confiées."Mais cela n'a pas convaincu son ancien collègue du PS David Assouline. Le sénateur de Paris n'a pas manqué de le bousculer "Ça n'est pas banal, je pense même quasi unique, que l'on puisse voter contre un Budget à l'Assemblée et venir au nom du gouvernement, six jours après seulement, dire qu'on est pour et surtout le défendre", a-t-il fait remarquer. "Je le dis uniquement parce que si on le banalise et qu'on ne le commente pas comme je le fais là, on diffuse quelque chose qui est déjà ressenti par les citoyens, qu'il n'y a pas beaucoup de convictions et de cohérence dans l'engagement des hommes politiques."
Une étude publiée jeudi par les autorités sanitaires américaines pointe le rôle probable des restaurants et des bars dans la pandémie de Covid-19, tout en atténuant celui des transports en commun et des bureaux.
Les contagions dans les établissements de boissons et de restauration, où le port du masque est faible voire inexistant puisqu'il faut ouvrir la bouche, sont soupçonnées depuis longtemps, et ceux-ci restent fermés en intérieur dans de nombreux Etats. Mais peu d'études ont rigoureusement cherché à établir la hiérarchie des lieux publics les plus risqués.Les traçages de contacts dans quelques Etats américains ont mis en évidence cet été que les bars et les restaurants étaient à l'origine de nombreuses contaminations.La nouvelle étude n'est pas parfaite et ne peut pas confirmer où les personnes ont effectivement été infectées, mais elle va dans le même sens.Les experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont fait remplir des questionnaires à environ 300 personnes venues se faire tester en juillet dans 11 hôpitaux américains, et dont la moitié a reçu un test positif, et l'autre moitié un test négatif.Parmi les questions: êtes-vous sortis faire des courses dans les 14 jours précédents les symptômes? Aviez-vous pris les transports en commun? Êtes-vous allés dans une maison où se trouvaient plus ou moins de 10 personnes? Ou au bureau, à la salle de sport, à l'église, chez le coiffeur, dans un bar, un restaurant...?Ils se sont rendu compte que les participants négatifs et positifs disaient porter le masque dans des proportions similaires, et ne différaient pas dans leurs comportements pour l'ensemble de ces lieux, sauf deux: les bars et les restaurants.Les cas positifs étaient deux fois plus nombreux à être allés au restaurant que les cas négatifs, dans les deux semaines précédant les premiers symptômes. Idem pour les bars pour une sous-catégorie (les cas positifs n'ayant pas eu de contact connu avec des cas de Covid-19).L'analyse devra être confirmée par d'autres, en particulier car elle ne distingue pas les espaces intérieurs et extérieurs.Mais elle pèse en faveur du port du masque pour prévenir la contamination par des gouttelettes, qu'elles soient relativement grosses (postillons, éternuements...) ou microscopiques, la piste de l'aérosolisation du microbe étant de plus en plus documentée.
Un énorme incendie s'est déclaré jeudi dans un entrepôt du port de Beyrouth, y touchant une aide humanitaire vitale et ravivant la colère des Libanais, encore sous le choc de l'explosion ayant meurtri leur capitale il y a cinq semaines.
Le feu avait baissé en intensité en soirée, mais il n'était toujours pas éteint après plusieurs heures d'opérations conjointes de la défense civile et des hélicoptères de l'armée.Tout au long de l'après-midi le ciel de Beyrouth s'était recouvert d'une épaisse fumée noire.Les flammes ont pris dans un entrepôt où étaient notamment stockés des bidons d'huile, a indiqué l'armée.Selon des "informations préliminaires", des "réparations" étaient menées avec une scie électrique, dont les "étincelles" ont entraîné "le déclenchement d'un incendie", a affirmé de son côté dans un communiqué le ministre des Transports et des Travaux publics, Michel Najjar.Jeudi soir, la Croix-Rouge internationale a annoncé qu'elle entreposait dans cet entrepôt "des milliers de colis alimentaires et un demi-million de litres d'huile"."Notre opération humanitaire risque d'être sérieusement perturbée", a mis en garde sur Twitter le directeur régional pour le Proche et Moyen-Orient, Fabrizio Carboni.Une aide d'autant plus cruciale que, dans un contexte économique déjà difficile, des quartiers entiers ont été ravagés et plusieurs centaines de milliers de personnes ont perdu leur maison, après l'explosion le 4 août d'une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée au port. Plus de 190 personnes ont péri et 6.500 ont été blessés.Et tandis que les autorités ont été fustigées pour leur faible mobilisation face à ce drame, c'est surtout la société civile et des volontaires qui sont venus à la rescousse des populations sinistrées.- "Rendre des comptes" -L'explosion du 4 août était venue attiser la colère de la population, déjà exaspérée par une classe dirigeante quasi inchangée depuis des décennies, accusée de corruption et d'incompétence."Nous ne pouvons pas gérer un nouveau traumatisme", a réagi jeudi sur Twitter une internaute. S'exprimant à l'ouverture d'une réunion du conseil supérieur de Défense, le président Michel Aoun a estimé que l'incendie de jeudi pourrait avoir été causé par un acte de "sabotage", "une erreur technique" ou "une négligence"."La cause doit être connue le plus rapidement possible et les responsables doivent rendre des comptes", a-t-il dit.Le parquet a ordonné l'ouverture d'une enquête.Plus tôt, Haitham, un des employés de l'entrepôt sinistré, avait évoqué la thèse des réparations. "Il y avait des travaux de soudure en cours, puis les flammes se sont déclarées, on ne sait pas ce qui s'est passé", avait-il confié à l'AFP.Il s'agit du deuxième incendie en quelques jours dans le port. Mercredi, des monticules de déchets, de bois et de pneus avaient déjà pris feu.Des députés ont même dénoncé une tentative des autorités d'enterrer d'éventuelles preuves en lien avec le drame du 4 août. "Si le feu aujourd'hui a été provoqué, c'est indéniablement pour cacher quelque chose (...), empêcher les enquêteurs de procéder à des analyses et de recueillir davantage de preuves", a écrit Neemat Frem sur Twitter.Les autorités rejettent toute enquête internationale sur l'explosion du 4 août.- Sans précaution -La présidence française a dit suivre "la situation de près". "Nous sommes évidemment prêts à répondre aux besoins si nécessaire", a précisé l'Elysée.Les autorités avaient d'ailleurs été fustigées pour leur faible réaction face à la crise, et c'est la société civile et des volontaires qui étaient venus à la rescousse des populations sinistrées.Le drame avait été provoqué par une importante quantité de nitrate d'ammonium stockée depuis plus de six ans "sans mesures de précaution", de l'aveu même des autorités. Quelque 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium avaient été initialement entreposées.Les principaux dirigeants de l'Etat, en premier lieu le président Michel Aoun et le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab, avaient été avertis des dangers que représentait cette cargaison. Face à l'indignation populaire, les dirigeants se sont rejeté la responsabilité.Au total, près de 25 personnes ont été arrêtées après le 4 août, parmi lesquelles des hauts dirigeants de l'administration et de la sécurité du port.
Depuis le début de l'année, une trentaine d'équidés ont subi des mutilations aussi morbides que méthodiques dans toute la France. Une situation qui tend les éleveurs.
Deux d'entre eux, armés, ont décidé de se faire justice eux-mêmes. Problème : ils ont arrêté une automobiliste qui passait simplement au mauvais endroit au mauvais moment...Une oreille coupée dans la plupart des cas. C'est l'étrange point commun de la majorité de la trentaine de mutilations qui ont frappé des équidés d'une vingtaine de départements. Les chevaux, ânes ou poneys retrouvés présentent tous des marques de lacération et de torture. Le phénomène n'est pas nouveau, les premiers cas recensés remontent à l'été 2018 et à décembre 2019 dans deux villages proches du Puy-de-Dôme. Mais depuis plusieurs semaines, il s'est étendu à tout le pays et s'est intensifié. Les cas se sont multipliés ces dernières semaines un peu partout. En attendant de trouver le ou les coupables, les propriétaires veillent. Certains se sont d'ores et déjà munis de dispositifs de sécurité et multiplient les rondes. D'autres n'hésitent plus à patrouiller armés. Tel est le cas de ces deux éleveurs qui ont interpellé par méprise une automobiliste et sa passagère rentrant du travail à Rosporden dans le Finistère le 30 août dernier. Les deux victimes ont porté plainte. Les hommes les soupçonnaient de repérer des chevaux à mutiler, alors que deux cas ont été recensés dans la commune voisine de Bannalec deux nuits plus tôt."Que les éleveurs et propriétaires de chevaux se réunissent et s'organisent chez eux, d'accord, mais faire des patrouilles et intercepter des véhicules sur la voie publique, c'est interdit", rappelle Nicolas Duvinage, commandant du groupement de gendarmerie du Finistère à France Bleu.La mobilisation prend forme aussi sur Internet. Un groupe Facebook "Justice pour nos chevaux" compte déjà plus de 10 000 adhérents en trois semaines.
Près de 80 salariés de la société WN, placée en redressement judiciaire, se sont rassemblés vendredi sur le parking de l'ex-site Whirlpool à Amiens pour exprimer leur colère et leurs craintes sur leur avenir professionnel.
La majorité d'entre eux sont des anciens de Whirlpool. Si le nom a changé, ils ont été repris par le fondateur de WN, Nicolas Decayeux, le sentiment reste le même. Ils accusent l'industriel picard de les avoir "menés en bateau". "Il n'y a plus vraiment d'espoir, on sait que les licenciements vont intervenir dans quelques semaines, peut-être à partir du 12 août", a expliqué à l'AFP Christine, une salariée désabusée et en colère. Jusqu'ici, peu de salariés avaient accepté de s'exprimer publiquement.Redressement judiciaireDébut juin, le tribunal de commerce d'Amiens a placé en redressement judiciaire, assorti d'une période d'observation de six mois, l'entreprise WN, qui avait repris en mai 2018 162 salariés sur les 282 que comptait l'usine de sèche-linge, délocalisée en Pologne. Mais WN se trouve aujourd'hui dans une impasse de trésorerie, faute de débouchés commerciaux concrets. "C'est un grand gâchis", a estimé Farid, un autre salarié, pour qui les dirigeants de WN ont fait preuve d'"amateurisme" depuis le début de la reprise. "Lors des visites de personnes extérieures à l'entreprise, on nous demandait de nous cacher afin de masquer notre inactivité", a-t-il raconté.Depuis plusieurs semaines, l'Etat travaille à une réindustrialisation du site. Selon les salariés, les candidats à une reprise ont jusqu'au 23 juillet pour se manifester. Jusqu'ici, seule la société Ageco Agencement, déjà installée sur le site, a annoncé s'être portée candidate à une reprise partielle. Le tribunal de commerce d'Amiens doit se prononcer le 26 juillet. Représentant des salariés de WN, Serge Touttain a souligné les efforts réalisés par tous les partenaires pour maintenir le maximum d'emplois. "Il faut continuer à pousser", a-t-il lancé aux salariés. Selon lui, le nom de La Poste a été cité comme potentiel repreneur d'une partie de l'activité lors d'une réunion de travail. Contactée, la Poste a indiqué que ni elle, ni ses filiales n'étaient impliquées dans une quelconque reprise du site.
Les musiciens seront payés 1.500 euros, soit dix fois moins que le tarif ordinaire, dévoile France Info.
Il n'y a pas de petites économies. Pour la soirée organisée dans le palais de l'Élysée à l'occasion de la fête de la musique, la présidence de la République a demandé aux artistes invités de revoir leurs prix à la baisse. Kavinsky, David Guetta et même le manager de Daft Punk ont accepté d'être rémunérés bien moins que pour leurs shows habituels. Le forfait est le même pour tous : 1.500 euros, contre dix fois plus en temps normal, indique France Info mardi 19 juin. Les artistes ont accepté et choisi de reverser leur cachet au Secours Populaire. Jeudi soir à partir de 20 heures, la cour d'honneur du palais de l'Élysée se transformera en une scène ouverte le temps d'un concert électro gratuit, ouvert à tous sur simple inscription. "Nous ouvrons les portes de l'Elysée pour célébrer cet événement populaire par un concert festif auquel pourront assister plus de 1.500 personnes", a indiqué la présidence. De précédents présidents avaient déjà organisé des concerts à l'Élysée mais sur invitation : Véronique Sanson sous Jacques Chirac et Julien Clerc sous François Mitterrand. Il s'agit toutefois d'une première pour un concert d'électro.
Après "The Politician" et "Hollywood" l'insatiable créateur Ryan Murphy propose sa troisième série majeure en un an sur Netflix, "Ratched", qui retrace le parcours de l'inquiétante infirmière du film "Vol au-dessus d'un nid de coucou", Mildred Ratched.
Ce prequel (qui se déroule avant la période de l'oeuvre principale), mis en ligne vendredi sur la plateforme, est un condensé de la plupart des éléments qui ont fait le succès de ce producteur et réalisateur de 54 ans.Une esthétique éblouissante, un sens du rythme, un goût pour l'exagération, une capacité à servir ses acteurs, depuis "Nip/Tuck", jusqu'à "Pose", en passant par "Glee", Ryan Murphy a créé un genre télévisuel qui n'appartient qu'à lui.Déjà l'un des cerveaux les plus prolifiques de la télévision américaine, il a encore accéléré le rythme depuis son passage sur Netflix, qui lui aurait offert 300 millions de dollars sur 5 ans, selon le Hollywood Reporter.Pour "Ratched", il a mélangé l'horreur, façon "American Horror Stories", au thriller, avec une pincée d'humour grinçant, mais aussi de romantisme au parfum LGBTQ.Un cocktail détonnant, "baroque", le mot qu'il aime utiliser pour décrire son oeuvre, pour raconter une partie de l'histoire de l'énigmatique Mildred Ratched.Créée par l'écrivain américain Ken Kesey dans le roman "Vol au-dessus d'un nid de coucou", l'infirmière autoritaire a été popularisée, sur grand écran, par la comédienne Louise Fletcher, oscarisée pour ce rôle en 1976.Pour lui redonner vie, Ryan Murphy a choisi son actrice fétiche, Sarah Paulson, impeccable partout où il l'a fait jouer et encore cette fois-ci, dans cet hôpital expérimental du nord de la Californie, en 1947.Avec son allure d'une autre époque, et cette distance intriguante, elle campe une Mildred diabolique mais pas pour autant privée d'empathie, poursuivie par un passé terrifiant.L'infirmière Ratched n'a pas encore la position hiérarchique qu'elle occupe dans "Vol", où elle traite ses patients d'une main de fer, mais la jeune femme compense par son talent de manipulation."Si j'ai fait les choses correctement, personne ne sait" qui elle est, explique Sarah Paulson dans le dossier de presse. "Elle ne le sait pas elle-même. C'est un chantier en cours."Cette première saison, qui compte huit épisodes, a été éreintée par la critique américaine, qui y a vu un projet un peu vain, où la promesse, celle de mieux comprendre Mildred Ratched, n'est absolument pas tenue.Cela n'arrêtera pas la locomotive Ryan Murphy, qui annonce déjà, dans les mois à venir, les adaptations des comédies musicale "The Prom" et "A Chorus Line", ainsi que de la pièce "The Boys in the Band", le tout sur Netflix.
Des chercheurs de l'université de Richmond, en Virginie (États-Unis) ont réussi à apprendre à des rats à conduire des mini-voitures, en échange de céréales, et ils affirment que cela a réduit le niveau de stress des animaux. Ce qui pourrait prouver que la satisfaction d'apprendre une nouvelle compétence aurait des effets bénéfiques et pourrait profiter à l'humain, notamment pour traiter la dépression.
Les mini-véhicules consistent en une cabine équipée de trois leviers, trois barres en fils métalliques correspondant à trois directions : droite, gauche, et tout droit. Quand le rat touche l'une des barres, le véhicule se déplace dans la direction sélectionnée. Dix-sept rats ont été entraînés pendant des mois à conduire dans une sorte d'arène en plexiglas de 150 centimètres sur 60.Et les chercheurs ont eu la satisfaction de voir que les rats pouvaient effectivement apprendre à conduire. En réalité, ils se sont aperçus que les rats qui avaient grandi dans ce qu'ils appellent un "environnement enrichi" (un espace plus naturel, grand et complexe) conduisaient bien mieux que ceux qui avaient grandi en cages. "C'était vraiment fou de voir à quel point ils étaient meilleurs", explique à l'AFP Kelly Lambert, co-auteure et chercheuse à l'université de Richmond. En outre, les excréments des rats, récupérés et analysés, ont montré que chez tous les rats conducteurs, le niveau d'hormone déhydroépiandrostérone, qui contrecarre le stress, était plus élevé, ce qui pourrait être lié à la satisfaction d'avoir appris une nouvelle compétence.Kelly Lambert et ses collègues veulent croire que cela ouvre la voie à des traitements comportementaux en psychiatrie pour les humains. "Il n'y a pas de guérison pour la schizophrénie ou la dépression", explique-t-elle. "Nous sommes en retard, il faut qu'on prenne en compte des modèles animaux différents, des tâches différentes, et admettre que le comportement peut changer notre état neuro-chimique", estime la scientifique.
"Contempler, rêver, admirer... On attendait ça depuis trois mois !", trépigne Elisabeth Watine, présidente de l'association des Amis du Louvre-Lens (Pas-de-Calais), arrivée mercredi à "10H00 pile" devant la longue façade vitrée pour assister avec une quinzaine de visiteurs à la réouverture "sécurisée" du musée, sous la houlette de sa directrice.
Appareil photo en main, ces "habitués" et "voisins du musée" se sourient sous leurs masques et saluent les équipes, respectant malgré l'impatience le mètre de distance protecteur. "Il faudra suivre les flèches, éviter de toucher les vitrines ou de revenir en arrière", rappelle Marie Lavandier, directrice de cette antenne du Louvre implantée dans l'ancien bassin minier.Dès l'ouverture des portes, elle les guide dans l'immense hall de verre où un nouveau "rond-point piétonnier", matérialisé à l'aide de poteaux et cordons, organise une "circulation en sens unique". Tous se dirigent ensuite vers la "Galerie du temps", espace d'exposition permanente constituant l'essentiel du musée cette semaine, avant la réouverture le 10 juin de l'expo temporaire."Plan de circulation balisé", "signalétique sanitaire", "nettoyage continu des locaux": pour rouvrir rapidement malgré l'épidémie de Covid-19, le musée à mis en place un protocole sanitaire strict, garantissant "une visite sécurisée et sereine", gratuite jusqu'à fin juin, explique Mme Lavandier.Si l'architecture contemporaine, vaste et décloisonnée, "facilite la distanciation sociale", le musée a tout de même "divisé par trois sa jauge, la limitant à 200 visiteurs en Galerie du temps et 110 dans l'exposition temporaire, pour garantir 10 m2 de surface à chacun".Divisée en deux dans sa longueur, l'exposition permanente abritant 5.000 ans d'histoire en 200 oeuvres classées par ordre chronologique "se visite désormais en avançant puis en remontant le temps".La directrice se dit "heureuse et soulagée": "passer trois mois sans public, c'était terrible ! Les visiteurs, l'accès à la culture sont le coeur de notre action", assure-t-elle, "surtout dans un musée accueillant 70% de public régional, généralement plus pauvre et moins diplômé qu'ailleurs".Ici, "on vient retrouver des visages, souffler dans le parc, se réparer, côtoyer à nouveau l'humanité à travers les oeuvres d'art qui, d'ailleurs, nous rappellent que des crises, notre monde en a déjà surmonté beaucoup", observe-t-elle encore.- Retrouver sa "maison" -"Ca fait du bien de revenir !" confirme Elyane Stasik, Lensoise de 71 ans. "Il y a des sujets absolument superbes, un travail formidable et c'est notre passé, émouvant et primordial"."C'est un grand bonheur, je ressentais un gros manque", renchérit Jacqueline Lequilbec 71 ans, "amoureuse du musée et de la culture" et habituée à venir "une fois par semaine" pour des visites mais aussi des conférences, rencontres, spectacles ou animations.Entre amulettes égyptiennes et statuettes grecques, Michelle Villetard, membre des Amis du musée et guide, réfléchit aux "nouvelles logiques" induites par le parcours balisé. "Cette coupure longitudinale, ça stimule les méninges ! La déambulation habituelle ne fonctionnant plus, il faudra penser autrement", dit-elle, enthousiaste.Elle se rappelle, émue, l'inauguration en 2012: "Aujourd'hui encore, on a le musée pour nous ! C'est comme retrouver sa maison mais bien entretenue".Hugo Liao, assistant de langue dans un collège de Lille, vient lui pour la première fois. "C'était l'un des premiers musées à rouvrir (...) et ça fait du bien de sortir après le confinement, s'imprégner d'un peu de culture. Ici, on se sent en sécurité, c'est vraiment bien organisé"."Je n'ai jamais vraiment accroché aux visites virtuelles des musées en ligne. J'aime vraiment aller sur place", renchérit son ami Morgan Haxby, britannique et professeur à l'université de Valenciennes.Observant les visiteurs, Marie Lavandier se dit "impatiente" d'ouvrir l'exposition "Soleils noirs", "pensée comme un hommage à ce territoire de charbon", mais dont l'accrochage avait été interrompu juste avant l'ouverture. Grâce à la générosité des musées "prêteurs", elle sera prolongée de six mois."La culture redémarre, c'est vital et urgent", conclut-elle, ravie de diriger un "musée de crise, dans un territoire en crise, qui a toujours su se relever".
La rétention des copies par plusieurs centaines de professeurs pourrait entraîner des litiges, les candidats pouvant contester la façon dont certaines notes ont été attribuées. "Nos standards explosent", assure Rodrigo Arenas, président la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, qui a mis en place un numéro d'appel à destination des familles.
L'édition du baccalauréat 2019, l'avant-dernière sous sa forme actuelle, n'aura pas été un long fleuve tranquille, successivement marquée par une grève de la surveillance, des fuites, des coquilles dans les énoncés et surtout, une grève de correcteurs, opposés à la réforme du bac et du lycée. Alors que certains professeurs ont retenu des copies, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a mis en place une "solution technique" : en cas de notes manquantes, celles du contrôle continu ont été prises en compte. Et si la note du bac s'avère finalement meilleure, c'est celle-là qui est conservée. Lundi vers 20h, l'ensemble des copies étaient "rapportées" et la "quasi-totalité" des jurys ont pu se tenir, "quelques délibérations se terminant dans la soirée", a indiqué le ministère dans un communiqué, tout en précisant que les candidats provisoirement ajournés et finalement admis ou l'inverse, allaient être informés mardi avant 10h00. Un numéro mis en placeUne situation dénoncée par des membres du corps enseignant, mais également par certains élèves et parents d'élèves, qui fustigent une "rupture d'égalité de traitement". Rodrigo Arenas, président de la principale fédération de parents d'élèves, la FCPE, estime que les parents d'élèves vont devoir faire valoir leurs droits et que des recours sont envisageables. "Il faut apporter des preuves que votre enfant est lésé. Il va falloir faire des sortes d'études comparatives, ça va être extrêmement complexe", a-t-il déploré lundi au micro de Franceinfo. "Entre les jurys et les centre d'examens, les enfants n'ont pas été traités à la même enseigne. Chaque situation va devoir être objectivée de façon quasi-individuelle"."Nous n'envisageons pas d'attaquer sur la forme, parce qu'on remettrait en question l'ensemble de l'examen. Mais il s'agirait plutôt d'une class action, qui reste à décider. Il faudrait attaquer sur le fond pour que cette situation ne se reproduise plus. Mais encore une fois, il s'agit-là de situations individuelles, et ça ne nous permet pas d'engager un recours collectif", a-t-il expliqué."Les parents sont un peu perdus. Nos standards explosent. Nous n'arrivons pas à apporter les bonnes réponses parce que chaque cas est particulier. Nous allons mettre en place un numéro d'appel dans l'après-midi où nous nous associons au syndicat des avocats de France", a-t-il expliqué. Ce numéro, opérationnel dès ce mardi, est le 01.43.57.16.16.
L'alcool est à l'origine de 11% des décès chez les hommes Français et de 7% sur l'ensemble de la population de plus de 15 ans.
La consommation d'alcool est responsable d'environ 41.000 décès par an en France, selon une estimation rendue publique mardi 19 février par Santé publique France, un impact sanitaire en baisse mais encore "considérable". L'alcool reste ainsi la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac, avec 7% du nombre total de décès de personnes âgées d'au moins 15 ans en 2015, conclut l'étude publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'organisme public. En moyenne, chaque Français consomme près de 12 litres d'alcool pur par an (et ça ne baisse pas)par BFMTVLa précédente estimation de ce type, fondée sur des chiffres de 2009, avait évalué à 49.000 le nombre de décès dus à l'alcool, soit 9% du total. Cette baisse "s'explique en grande partie par la diminution de la mortalité pour les causes liées à l'alcool et, dans une moindre mesure, par la baisse de la consommation, passée de 27 à 26 g d'alcool pur par jour sur cette même période", expliquent les auteurs de l'article.Ce facteur est beaucoup plus important chez les hommes, pour qui l'alcool est à l'origine de plus d'un décès sur 10 (11%), contre 4% chez les femmes. Un "fardeau sanitaire" plus lourd que chez les pays voisins, soulignent les auteurs, même si la comparaison est "délicate", du fait de méthodes statistiques différentes. En Ecosse, l'alcool causerait ainsi 6,8% des décès chez les hommes et 3,3% chez les femmes, en Suisse, 5% et 1,4% respectivement, et en Italie, 3% et 2%.Cette étude, menée par Christophe Bonaldi, biostatisticien à Santé publique France, et Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave Roussy, se fonde sur les consommations déclarées par un échantillon de 20.000 personnes, mais également sur les chiffres de vente d'alcool, les enquêtes déclaratives tendant à minimiser le nombre de verres pris. Ils ont ensuite recoupé ces chiffres avec l'ensemble des causes de mortalité pour lesquelles l'alcool modifie le risque. Cela leur permet d'estimer qu'en 2015 la consommation d'alcool a été à l'origine de 16.000 décès par cancer, 9.900 par maladies cardiovasculaires, 6.800 par maladies digestives et 5.400 par une cause externe (accident ou suicide).La très grande majorité de ces décès (90%) "sont liés à des consommations supérieures à 53 grammes par jour" d'alcool pur, soit plus de 5 unités d'alcool. Toutefois, "même à la dose relativement modérée de moins de 18 grammes d'alcool pur consommé par jour (moins de deux verres standards) (...) le risque global est augmenté", soulignent les auteurs de l'article.
L'incident qui s'est produit vendredi matin en pleine journée de mobilisation à la RATP, a été relayé sur les réseaux sociaux, raconte Le Parisien.
Ils ne voulaient, semble-t-il, pas que leur collègue travaille, ce vendredi 6 décembre. Au lendemain du début de la mobilisation contre la réforme des retraites, les transports franciliens de la RATP étaient encore très perturbés. À La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), un conducteur non-gréviste a été pris à partie par plusieurs de ses collègues, fait savoir Le Parisien. L'incident, assez violent, a été filmé par plusieurs personnes et relayé ensuite sur les réseaux sociaux. Une des courtes vidéos montre le conducteur en train d'enlever des détritus sur sa voie de tram et se faire ensuite insulter. "Voilà comment ça se passe à Charlebourg", dit un des individus, avant que ses collègues n'ajoutent. "T'as pas honte", avec véhémence. Alors qu'il descend de son tram sous les huées, il se faire alors insulter "d'en****" ; un autre homme vient vider une poubelle, semble-t-il remplie de verre, sur la voie. "Allez nettoie, chien, on va boxer", l'invective-t-il avant qu'un autre ne déclame des propos outrageux : "Va bouffer la **** à Macron", obligeant le conducteur à sortir de nouveau de sa cabine. La RATP condamne Selon la RATP qui a été contactée par le Parisien, et qui a confirmé les faits, la scène s'est déroulée vers 5h30 du matin. L'homme qui filmait ne serait pas celui qui a publié la vidéo en premier sur les réseaux sociaux. En réaction, la RATP a dénoncé et condamné "fermement cet incident isolé et apporte son soutien au machiniste". Selon les premiers éléments, le conducteur n'aurait subi que des violences verbales et non physiques. "En période de mouvement social, la priorité est d'assurer la continuité de la mission de service public tout en respectant le droit de grève", a réaffirmé la RATP assurant qu'il était important de laisser libre choix aux agents de travailler ou non. Sur Twitter, de nombreuses personnes ont tenu à adresser leur soutien à l'agent pris à parti ce vendredi matin, ce à quoi le service client de la régie de transport a répondu : "Je n'ai pas les mots pour exprimer mon ressenti, mais je vais essayer de retrouver cet agent pour lui transmettre les messages de soutien qui ont été partagés sous la vidéo".Le mouvement de grève débuté jeudi ne s'est pas atténué. La SNCF et la RATP ont reconduit leur mouvement au moins jusqu'au lundi 9 décembre. Seules deux lignes de métro sur les 16 Parisiennes fonctionneront lundi (la 1 et 14 puisqu'elles sont automatisées). Un service réduit sera assuré aux heures de pointe sur les lignes 4, 7, 8 et 9. Le trafic sur les dix autres lignes sera totalement interrompu.
Légère amélioration en vue pour le trafic SNCF et RATP ce week-end, aux 38e et 39e jours consécutifs de grève contre la réforme des retraites.
Une éclaircie au bout du tunnel ? Aux 38e et 39e jours consécutifs de grève contre la réforme des retraites, le trafic SNCF et RATP sera encore perturbé ce week-end mais connaîtra quelques améliorations. La SNCF annonce 80% des TGV, 50% des TER et 40% des Transilien en circulation. Elle prévoit aussi de faire rouler 40% de ses Intercités. Le trafic international lui sera "peu perturbé" selon la direction. Bonne nouvelle du côté des TGV : ce week-end, le trafic des TGV va "s'améliorer significativement" et, lundi, il connaîtra "un retour progressif à la normale" avec 90% des TGV "assurés sur l'ensemble de nos destinations France et International", a indiqué le groupe dans un communiqué. "Nette amélioration" dans les transports parisiensCôté RATP, le trafic sera encore perturbé samedi mais avec "une nette amélioration par rapport aux week-ends précédents", a annoncé vendredi la régie parisienne dans un communiqué. Toutes les lignes de métro seront ouvertes en journée, pour certaines partiellement, pour la première fois le week-end depuis le 5 décembre, ainsi que les RER A et B. Les tramways circuleront quasiment normalement et 3 bus sur 4 circuleront en moyenne.
Il a 72 ans et pourtant Mick Jagger va bientôt être papa. C'est loin d'être une première pour le chanteur des Rolling Stones.
La star a déjà eu 7 enfants avec 4 femmes différentes : Karis, Jade, Elizabeth, James, Georgia, Gabriel et Lucas. Le plus jeune a 17 ans, le plus âgé 45. Mais le rockeur, déjà grand-père et arrière-grand-père va agrandir à nouveau la famille avec un huitième enfant, attendu pour le mois de janvier. On ne connait pas encore le sexe du bébé. Son porte-parole vient de confirmer l'information du Sun, relayée par le site du magazine People : "C'est une super nouvelle. Ça ne le déroute pas du tout. Elle est très brillante et intelligente. Elle sait quelles relations Mick entretient avec chacun de ses enfants." Ce sera le premier enfant de la future maman Mélanie Hamrick, 29 ans, une danseuse étoile, de 43 ans sa cadette. La jeune femme serait déjà impatiente d'accoucher. La naissance du bébé viendra célébrer deux ans d'amour, alors que les deux tourtereaux ne sont pas mariés. Une idylle qui avait été officialisée en juillet 2014 quelques mois à peine après le suicide de L'Wren Scott, celle avec qui il vivait depuis 2001.
Le ministre de l'Économie a assuré que le gouvernement était prêt à "débloquer ce qu'il faudra" pour venir en aide aux entreprises françaises "qui aujourd'hui sont en première ligne".
Jusqu'à présent, l'impact de l'épidémie de coronavirus sur la croissance française avait été estimé à 0,1 point. Le ministre de l'Économie a revu ses prévisions à la hausse. Lundi 2 mars, Bruno Le Maire a indiqué sur France 2 que l'impact de l'épidémie serait "beaucoup plus significatif" que prévu. Le locataire de Bercy a toutefois refusé de donner une estimation plus précise. Le gouvernement tablait jusqu'à présent sur une croissance de 1,3% pour cette année. De son ôté, la Banque de France a indiqué la semaine dernière qu'elle s'apprêtait à réduire "légèrement" sa prévision de croissance pour 2020 lors de la prochaine actualisation de ses prévisions le 23 mars : jusqu'ici, elle tablait sur une croissance d'1,1%.Face au ralentissement attendu de la croissance, Bruno Le Maire a réaffirmé lundi être prêt à "débloquer ce qu'il faudra" pour venir en aide aux entreprises françaises. "Nous ferons preuve d'une solidarité totale vis-à-vis de tous les entrepreneurs qui aujourd'hui sont en première ligne", a-t-il assuré. Il a également rappelé qu'il considérait le coronavirus comme "un cas de force majeure". "Nous prendrons ce coût à notre charge", a-t-il expliqué.Par ailleurs, Bruno Le Maire a annoncé que les ministres des Finances du G7 et ceux de l'Eurogroupe s'entretiendront cette semaine par téléphone pour "coordonner leurs réponses" face à l'impact du coronavirus sur la croissance mondiale. "Il y aura une action concertée", a-t-il assuré.Le bilan de l'épidémie de nouveau coronavirus a dépassé lundi les 3.000 morts dans le monde et continue d'avoir de sérieuses conséquences partout à travers la planète, notamment en Italie et en Corée du Sud où le nombre de cas explose.En France, 130 cas ont été recensés. Deux personnes sont mortes de la maladie. Autre conséquence : le Musée du Louvre est resté fermé dimanche, le personnel ayant invoqué son droit à cesser le travail, s'estimant menacé par l'épidémie. L'incertitude régnait lundi matin concernant la réouverture du musée. Le salon Livre Paris, qui devait se tenir du 20 au 23 mars, a été annulé. Plusieurs établissements scolaires ont également été fermés.
Selon les informations du Parisien, la ville de Paris va de nouveau ouvrir le parvis de Notre-Dame au public ce dimanche 31 mai. Il était jusqu'ici fermé en raison d'une pollution au plomb.
L'attente aura semblé interminable à certains mais elle vient d'arriver à son épilogue. Selon les informations du Parisien, le parvis de Notre-Dame à Paris s'apprête à rouvrir ce dimanche 31 mai. Aux alentours de 15h, c'est la maire Anne Hidalgo, accompagnée du général Georgelin, chargé des travaux, et du cardinal Michel Aupetit qui officialisera la nouvelle aux yeux de tout le monde. Cela faisait plus d'un an que le public n'avait plus l'autorisation d'accéder à ce lieu. La cause ? Une pollution au plomb repérée qui pourrait mettre en danger les visiteurs. Ce dimanche, deux tiers du parvis vont rouvrir, le dernier étant toujours consacré à la restauration de la cathédrale.C'est un véritable soulagement pour les autorités. « Nous voulions tous pouvoir rouvrir pour les fêtes de la Pentecôte », rappelle un des responsables.Des mesures sanitaires à respecterPour permettre une reprise des visites de ce lieu reconnu de la capitale, de nombreuses mesures de précaution vont être mises en place. Le Parisien annonce que du gel hydroalcoolique sera à disposition sur les bancs, lampadaires et bacs à sable. La terre aux alentours a été retirée sur quarante centièmes de profondeur.Les autorités ont dû user d'inventivité pour parvenir à désinfecter ce lieu. « Les opérations de nettoyage coordonnées avec les services de la préfecture de police et de la préfecture de région, réalisés à plusieurs reprises ont permis de diminuer très fortement les concentrations de plomb », explique ce communiqué rapporté par Le Parisien. Les parties planes ont notamment été aspergées par de l'eau avec du détergent.
La cour d'appel de Paris a ordonné mercredi l'assignation à résidence sous bracelet électronique de Josu Ternera, ancien chef de l'organisation séparatiste basque ETA, incarcéré en France depuis son interpellation en mai 2019.
"Il devrait être libéré jeudi", a indiqué la présidente.La cour d'appel avait ordonné le 1er juillet une enquête de faisabilité sur la libération sous surveillance électronique de cet homme âgé de 69 ans, dont le vrai nom est Josu Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea. Lors d'une audience mercredi au cours de laquelle comparaissait Josu Ternera, la présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a indiqué que le rapport avait "conclu à la faisabilité du placement sous bracelet électronique". C'est "faisable", a abondé l'avocate générale."Je salue une décision qui signe une volonté d'apaisement et de justice qui soit rendue dans la dignité", a estimé Me Laure Heinich, avocate de Josu Ternera."C'est une décision logique, respectueuse de la présomption d'innocence", s'est également félicité Me Laurent Pasquet-Marinacce, l'autre avocat de Josu Ternera, soulignant que son client "est inscrit à la Sorbonne en 3e année d'Histoire" et qu'il sera "hébergé par une enseignante de l'Ecole normale supérieure". Ce chef indépendantiste fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen et de deux demandes d'extradition de la part des autorités espagnoles.Le mandat d'arrêt européen concerne sa participation supposée à des réunions non-autorisées en 2000. Examiné lors de l'audience du 1er juillet, le dossier a été mis en délibéré au 30 septembre.Concernant la première demande d'extradition, qui porte sur l'assassinat d'un cadre de Michelin à Vittoria le 25 juin 1980, la cour d'appel avait demandé le 1er juillet un complément d'informations.Me Laurent Pasquet-Marinacce a dénoncé le "délai considérable" pris pour l'examen de ces dossiers, un "retard" dont sont, selon lui, "comptables les autorités espagnoles" qui "ne sont pas capables de justifier pourquoi elles veulent juger M. Urrutikoetxea".L'autre demande d'extradition porte sur son implication présumée dans un attentat contre une caserne de la garde civile espagnole, qui avait fait 11 morts en 1987 à Saragosse (nord). La cour d'appel l'a approuvée en septembre 2019, mais M. Ternera s'est pourvu en cassation.Le 1er juillet, la cour d'appel a aussi refusé un deuxième mandat d'arrêt européen visant des "crimes contre l'humanité", dont la justice espagnole accuse M. Ternera entre 2001 et 2007, en raison d'"imprécisions" notamment sur la qualification et la datation des faits. Cet arrêt n'a pas fait l'objet d'un pourvoi en cassation, la décision est donc définitive.Avant d'être éventuellement remis à l'Espagne, il doit, quoi qu'il en soit, être rejugé en France.Après plus de seize ans de cavale, l'ancien dirigeant basque a été arrêté le 16 mai 2019 sur le parking d'un hôpital français des Alpes où il se rendait pour être soigné. A partir de la fin des années 70, il a été le chef de l'appareil politique de l'ETA.Élu en 1998 au Parlement autonome basque espagnol, Josu Ternera avait été désigné en 1999 comme l'un des trois négociateurs de l'ETA dans le processus de paix finalement avorté. C'est lui qui, le 3 mai 2018, avait annoncé la dissolution de l'organisation.Il avait été arrêté une première fois en France en 1989, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) puis condamné à 10 ans de prison et expulsé vers l'Espagne après sa remise en liberté en 1996.Le collectif Bake Bidea ("le chemin de la paix" en basque) qui réunit des élus et acteurs de la vie sociale, syndicale et associative du Pays Basque, et a organisé de nombreuses manifestations sur le sort des détenus basques de l'ex-ETA, a salué mercredi la "bonne nouvelle" de la libération imminente de Josu Ternera."Mais on ne peut que rappeler cela faisait plus d'un an qu'il était incarcéré avec de graves problèmes de santé, et c'était l'incompréhension qui régnait", a déclaré à l'AFP Anaïs Funosas, présidente de Bake Bidea, accusant la justice d'avoir "joué à la roulette russe avec son cas", par rapport au risque de le voir mourir en prison."Josu Ternera a d'autres enjeux judiciaires au-dessus de sa tête, on espère que la justice gardera la logique" de la décision de mercredi, a-t-elle ajouté.
L'ouverture des droits aux indemnités chômage aux salariés démissionnant en vue d'une reconversion professionnelle, ne devrait pas être mise en oeuvre avant plusieurs mois. La mesure devrait s'accompagner de critères plus sélectifs qui devraient en restreindre le nombre de bénéficiaires.
"Avec un peu de bon sens (...), on peut donner ce droit aux salariés". Telle avait été la position du président de la République six mois après son élection, au sujet de la possibilité accordée aux démissionnaires d'être indemnisés, dans la perspective d'une reconversion professionnelle.Depuis, la promesse de campagne d'Emmanuel Macron prend du retard. Celle ci n'existe pour le moment que "sur le papier", après son adoption le 1er août 2018 lors du vote de la loi avenir professionnel. La mesure doit désormais être validée par un décret d'application, "qui doit théoriquement être pris en mars", avance le JDD dans son édition du 20 janvier.Quelques déçus en perspectiveLes négociations, confiées par le chef de l'Etat aux partenaiures sociaux, ont abouti sur un mécanisme qui risque cependant d'être "déceptif". "Ce nouveau droit ne changera pas la vie des salariés car il sera très cadré", estime une déléguée CGT de Pôle emploi, interrogée par le JDD.L'ancienneté demeure le premier critère d'éligibilité. L'ouverture aux droits ne pourra se faire qu'après cinq, voire sept ans d'activité (option privilégiée par les syndicats). Une fois cette condition satisfaite, le salarié démissionaire devra présenter un projet professionnel "réel et sérieux", à faire valider par une commission paritaire régionale. Problème : cette commission n'est pas encore créée. Enfin, le salarié devra satisfaire à un entretien avec un conseiller en évolution professionnelle avant de pouvoir d'inscrire à Pôle emploi.Les évaluations du coût de la mesure telle qu'annoncée dans un premier temps avaient alarmé, y compris au sein des organisations syndicales qui gèrent paritairement l'assurance-chômage avec le patronat. Certaines estimations allaient jusqu'à 14 milliards d'euros la première année de mise en oeuvre. Ce coût, depuis révalué à 280 millions d'euros par an, faisait craindre que, pour maintenir l'équilibre du régime, les droits de l'ensemble des chômeurs ne soient réduits.
Pour beaucoup, c'est "la première fois" qu'ils manifestent pour #BlackLivesMatter: les Américains blancs participent en nombre aux rassemblements déclenchés par la mort de George Floyd, avec la conscience croissante que les discriminations contre la minorité noire dépassent largement les violences policières.
"C'est la première fois que je participe à ces manifestations", dit à l'AFP Krista Knight, 36 ans, dramaturge, lors d'une manifestation ce week-end à Manhattan. "Ne pas participer, c'était comme envoyer le message que je m'en fiche. Se taire suggère de la complicité. Alors j'ai senti qu'il fallait que je sorte", ajoute-t-elle.C'est ce mot, "Complicity", qu'elle a choisi pour sa pancarte confectionnée pour cette manifestation. Il revient souvent sur les pancartes des manifestants blancs, tout comme la dénonciation d'un "silence blanc".Le débat est vif et passionnel sur l'attitude des Américains blancs face un racisme systémique et aux injustices dont a été victime la minorité noire tout au long de l'histoire des Etats-Unis. Il est relancé par la mort tragique de George Floyd.Tatjana Gall, graphiste, a elle manifesté pour la première fois dimanche dernier. "J'ai été dévastée" par la vidéo montrant George Floyd asphyxié le 25 mai par un policier blanc, ignorant les passants qui l'enjoignaient d'arrêter d'appuyer son genou sur son cou, dit-elle. "Le minimum que je puisse faire était de manifester en soutien au mouvement". - Manifester tout l'été"J'ai déjà manifesté pour beaucoup de choses, mais c'est ma première fois pour #BlackLivesMatter", confie aussi Marianne Macrae, 58 ans, plus âgée que la plupart des manifestants. "Ce n'est pas que ça ne m'intéressait pas. Mais ce n'était pas le bon endroit, le bon moment", dit-elle. Désormais, cette femme, qui travaille pour une ONG qui combat la pauvreté, appelle à une prise de conscience de ses compatriotes blancs. Et se dit prête à manifester "tout l'été, jusqu'à l'automne, jusqu'à l'élection" présidentielle de novembre.Pour les plus jeunes, très nombreux aux manifestations, se mobiliser était souvent une évidence. "J'ai grandi à Houston (Texas) et à La Nouvelle-Orléans, deux villes avec d'importantes populations noires", dit Ross, musicien, 25 ans, qui a souvent vu ses amis noirs trembler en voyant des policiers. "Ces gens sont nos amis, nos voisins, ils travaillent avec nous, ils travaillent pour nous".Un récent sondage de Monmouth University atteste d'une empathie croissante de la population blanche pour les risques encourus par les Noirs face à la police: quelque 49% de Blancs - et 57% des Américains en général - estiment désormais qu'un policier risque plus d'abuser de sa force face à un suspect noir, soit deux fois plus qu'en 2016 (25%), selon cette étude. Et 78% des Américains jugent la colère déclenchée par la mort de George Floyd "complètement" ou "partiellement justifiée".- "Un système conçu pour nous" -Cette sensibilité aux discriminations contre le racisme passe aussi parfois par les réseaux sociaux.Meredith Parets, enseignante à Phoenix (Arizona), s'est jointe pendant le week-end à une manifestation. Elle s'est aussi associée à deux groupes sur Facebook - dont l'antenne locale du groupe "White people for black lives" ("Personnes blanches pour vies noires") qui compte quelque 900 personnes - qui visent à aider les blancs à détecter et combattre les formes insidieuses de racisme.Avant, "les suprémacistes blancs, je croyais que c'était le KuKluxKlan (...), qu'on pouvait choisir de ne pas en faire partie", dit cette femme de 47 ans. Maintenant, "je me rends compte que (...) tout le système est conçu pour nous". Elle qui n'était pas militante écrit désormais à ses élus, demandant de voter le financement d'un organisme de supervision de la police, ou d'interdire des techniques d'étranglement utilisées contre les suspects.Pour Candace McCoy, spécialiste des manifestations raciales à l'université de la ville de New York (CUNY), cette mobilisation blanche est "l'une des grandes différences avec les manifestations des 30 dernières années", comme celles déclenchées par les violences policières de Ferguson en 2014 ou l'affaire Rodney King en 1992.Elle compare cette mobilisation aux manifestations pour les droits civiques des années 1960, notamment la "Marche sur Washington" du 28 août 1963, où de nombreux blancs défilèrent avec Martin Luther King.
Nicolas Joel, décédé jeudi à l'âge de 67 ans, aura été un metteur en scène globe-trotteur, de Chicago à Buenos Aires et de San Francisco à Milan, Londres, New York et Madrid, avant de diriger pendant près de vingt ans le Théâtre du Capitole de Toulouse, puis l'Opéra national de Paris, où il a imprimé sa marque classique.
Toute sa carrière, il aura montré ce classicisme dans la plupart de ses choix esthétiques, ce qui lui sera parfois reproché. Le nom de cet artisan du théâtre lyrique a souvent été associé à des ouvrages du XIXe siècle italiens et français.Né le 6 février 1953 à Paris, Nicolas Joel fera ses premiers pas à 20 ans comme assistant-metteur en scène, fonction qu'il a même exercée à Bayreuth, pour le mythique "Ring du centenaire" régi par Patrice Chéreau (1976-1980). Dès 1979, Nicolas Joel monte la "Tétralogie" de Wagner pour les Opéras du Rhin et de Lyon.La liste des productions que ce globe-trotteur a dirigées ensuite, au Lyric Opera de Chicago, au Covent Garden de Londres, ou encore aux Teatro Real de Madrid et au Colon de Buenos Aires, est impressionnante.- "Parisien de la Mitteleuropa" -A ceux qui raillaient la nomination d'un "provincial" à l'Opéra de Paris, il répondait avec aplomb: "Je suis un Parisien de la Mitteleuropa. Ma mère est née à Milan".En 1981, Nicolas Joel met en scène "Samson et Dalila", avec Placido Domingo dans l'un des rôles-titre, à San Francisco. Il règle également une "Tosca" à Lausanne pour les débuts de José Van Dam en Scarpia.Il signe sa première réalisation scénique à la Scala de Milan en 1994 avec "La Rondine", et fait ses débuts deux ans plus tard au Metropolitan Opera de New York pour "Andrea Chénier".Nicolas Joel n'a "pas de problèmes" avec les stars -- il a mis en scène aussi bien Luciano Pavarotti que Roberto Alagna -- et le dit sans détours, fort d'un carnet d'adresses impressionnant: "Faut-il des vedettes dans une maison comme l'Opéra de Paris ? Ma réponse est oui".Au Théâtre du Capitole, dont il a fait une maison respectée en Europe, Nicolas Joel a toujours porté un grand soin dans le choix de ses chanteurs, notamment francophones (Natalie Dessay, Sophie Koch, Anne-Catherine Gillet...).Il a reçu à deux reprises le Prix de la critique pour ses mises en scène, ainsi qu'une Victoire de la musique classique en 1996 pour "Dialogues des Carmélites" de Poulenc.Victime à l'été 2008 d'un accident vasculaire cérébral, ce battant au front haut ne renonce pas pour autant à la mise en scène quand il prend les rênes de l'Opéra de Paris en 2009.- "Maison du répertoire" -Le directeur joue la carte du répertoire servi par des chanteurs stars et préfère les productions sans risques aux mises en scènes audacieuses.Après le quinquennat de l'iconoclaste belge Gerard Mortier, marqué par des choix esthétiques novateurs dans une ambiance parfois festivalière, son successeur français annonce la couleur : l'Opéra de Paris doit être "une maison de répertoire"."Ici on ne fait pas de coups, on mène un travail de fond", expliquera à l'AFP Nicolas Joel.Sur ses spectacles de facture traditionnelle que certains jugent timorés, Nicolas Joel répondra: "C'est une question de goûts. J'ai les miens, certains en ont d'autres. Et puis la mise en scène ne fait pas tout: il faut aussi se préoccuper de ce que l'on entend".Quand il lui succèdera en 2014, Stéphane Lissner se félicitera de "trouver une maison en état de marche, en bonne santé". En contraste avec la grave situation d'aujourd'hui de l'Opéra de Paris, après la crise du coronavirus.Nicolas Joel aura su compenser la baisse de 2,5% de la subvention publique, contre laquelle il s'élèvera publiquement, par une hausse des recettes de billetterie.
Le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels sur mineurs dans l'Eglise catholique a estimé mercredi à au moins "3.000" le nombre de victimes en France depuis 1950.
Sur cette période, le nombre d'auteurs d'agressions sexuelles au sein de l'Eglise ne peut pas être "inférieur à 1.500", a ajouté lors d'une visio-conférence Jean-Marc Sauvé. Ces chiffres provisoires proviennent d'une première remontée d'enquêtes menées auprès des archives de diocèses et de congrégations religieuses par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (Ciase), mise en place en 2018 par l'épiscopat.Dans le même temps, la plateforme téléphonique d'appels à témoignages mise en place par sa commission il y a un an a reçu "5.300 appels", a-t-il dit, précisant que certaines personnes étaient susceptibles de la contacter plusieurs fois."C'est la première fois" qu'une telle estimation est faite pour la France, a-t-il reconnu auprès de l'AFP, se disant "intimement persuadé qu'il y a beaucoup plus de victimes"."Ce qu'on ne sait pas du tout, c'est comment combiner ces deux sources (les appels à la plate-forme et le travail d'enquête, ndlr)", a ajouté M. Sauvé. "Ce sont deux sources différentes qui ne se superposent pas mais peuvent s'ajouter en partie".Il a souligné aussi le caractère provisoire de ces données: l'appel à témoignages est prolongé jusqu'au 31 octobre et les enquêtes auprès des archives sont encore en cours. D'autres travaux entamés avant le confinement et suspendus pendant cette période vont également reprendre.La Ciase, créée sous la pression après la révélation de plusieurs scandales, doit remettre son bilan et ses préconisations fin septembre-début octobre 2021.
Les horloges affichent 19H00 à La Havane et le célèbre Malecon est vide : pour la première fois depuis 60 ans de révolution cubaine, la capitale est soumise à un couvre-feu imposé pour deux semaines pour tenter de contenir un rebond de l'épidémie de Covid-19.
"C'est justifié, d'une manière ou d'une autre il faut stopper (la pandémie), il faut en passer par là pour voir si les choses peuvent s'améliorer", estime Antonio Pupo, 40 ans, qui comme ses concitoyens doit se confiner à domicile jusqu'à 05H00 du matin. L'île, dont les frontières sont fermées depuis mars, veut très vite contrôler ce rebond afin de relancer au plus vite le tourisme, un secteur vital pour son économie.De mars à fin juillet, Cuba avait pourtant tenu en échec le nouveau coronavirus, le taux d'infection stagnant à 0,6 pour 100.000 habitants, sur une île de 11,2 millions d'habitants.La stratégie cubaine, consistant à isoler préventivement les contacts des personnes infectées et à envoyer des étudiants en médecine faire du porte-à-porte pour rechercher les cas possibles, faisait jusqu'ici ses preuves.Seuls 2.700 cas avaient été recensés, un chiffre très bas par rapport à ses voisins.Mais un rebond de 1.400 nouveaux cas en août a poussé les autorités à prendre cette mesure inédite."Ce qui nous est arrivé en avril nous arrive en août. Une transmission intense, avec une moyenne de 52 cas par jour", a déclaré récemment José Raul de Armas Fernandez, un représentant du ministère de la Santé.Lundi, Cuba comptabilisait 4.065 personnes infectées et 95 morts. La Havane et ses 2,2 millions d'habitants sont le principal foyer d'infection de l'île. Dans les provinces, la contagion a été contenue et les écoles ont même rouvert. A la tombée de la nuit, à pied ou en voiture, des policiers patrouillent dans la capitale. Seules les personnes pouvant justifier d'une urgence sont autorisées à entrer ou sortir de la ville, en plus des véhicules apportant du ravitaillement. Durant la journée, les transports publics sont limités tandis que les supermarchés ferment plus tôt que d'habitude. Le port du masque est obligatoire, avec des amendes très élevées pour les contrevenants. Depuis plus de cinq mois, il n'y a plus de musique dans les rues et l'esprit de la fête a disparu des trottoirs de La Havane."C'est quelque chose de fort, le Cubain n'a pas l'habitude d'être à la maison. Nous sommes des gens qui, à partir d'une certaine heure de la nuit, commençons à vivre (...) C'est une période stressante", se désole Miriam Lima, 60 ans, une ancienne danseuse de cabaret.
En repos sur une plage corse, Alizée a fait part de son agacement sur le réseau social Instagram. Elle dit ne pas comprendre le comportement de certains plagistes, rapporte Pure People.
Alizée n'a sans doute pas profité comme elle aurait voulu de son moment de détente sur une plage de l'île de beauté. Installée depuis plusieurs années à Ajaccio au côté de son époux, Grégoire Lyonnet, elle a profité de la chaleur estivale pour se rendre à la plage. Mais ce lundi 13 août, ils ont sans doute été nombreux à avoir eu la même idée. En fin de matinée, elle remarque que plusieurs personnes viennent s'installer juste à côté de sa serviette alors qu'il restait encore beaucoup de place sur la plage. Des agissements qui ont agacé la chanteuse devenue aujourd'hui danseuse."Ça me rend dingue !"C'est pourquoi elle a décidé de pousser un coup de gueule en story de son compte Instagram. Sur une photo de sable, elle a écrit : "Coup de gueule : depuis ma naissance en Corse il y a 34 ans, je vais à la plage. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens aiment se coller. C'est quoi le concept ? Est-ce une éducation différente ? Un manque d'éducation ? Des plages il y en a beaucoup, du sable il y en a énormément et de la place on en trouve toujours." Et de poursuivre : "J'ai pas l'habitude de donner mon avis sur tout et n'importe quoi, mais là ça me rend dingue ! Le but de se coller autant ? Peut-être que les gens veulent partager les serviettes ? #basta". Afin d'être encore plus précise, Alizée a rajouté une autre photo en indiquant : "Je précise que 10cm sépare ma serviette des jeunes filles à côté de moi. #keepcool".
Les Chypriotes ont pu profiter pleinement des plages de l'île méditerranéenne samedi, bien que toujours à distance les uns des autres, après un nouvel assouplissement des mesures de restriction des déplacements imposées en mars pour lutter contre le nouveau coronavirus.
Cette réouverture des plages a coïncidé avec la première journée sans nouvelle infection recensée sur l'île depuis l'annonce du premier cas de contamination le 9 mars dernier. "Les gens sont bien, l'eau est bonne, la météo est bonne, tout va bien", déclare à l'AFP Georgios, un jeune entraîneur sportif. "On est là, on passe du bon temps (...) on prend nos précautions."Les Chypriotes étaient depuis peu autorisés à se rendre à la plage pour se baigner. Ils peuvent désormais également prendre un bain de soleil sur le sable, en respectant les mesures de distanciation physique.Le ministère de la Santé a instauré des règles à respecter concernant le placement des transats et des parasols et seuls les membres d'une même famille peuvent pratiquer ensemble des sports nautiques."Nous avons placé les tables à deux mètres de distance" les unes de autres, témoigne Panayiotis Neokleous, propriétaire du restaurant Ammos Beach Club, au sud de la ville touristique de Larnaca (sud)."Tous les employés ont été testés, ils sont tous négatifs. Maintenant nous portons tous des masques de protection, des gants et nous nous désinfections les mains", assure-t-il.Chypre a levé jeudi les mesures de confinement et autorisé la réouverture des restaurants en terrasse ou encore des coiffeurs. Les hôtels rouvriront le 1er juin. M. Neokleous craint toutefois que la saison estivale ne soit "pas très bonne car les touristes ne viendront pas"."Beaucoup de restaurants et d'hôtels n'y arriveront pas et devront fermer", dit-il.Pour Vanessa, une coach personnelle habituée du restaurant, samedi restait une journée festive malgré une météo venteuse et des eaux agitées après la vague de chaleur qui a touché la région ces derniers jours. "C'est mon endroit préféré. Je suis contente que tout soit terminé et j'espère que ça va s'arranger." A ce jour, 927 cas et 17 morts ont été recensés par les autorités chypriotes, qui n'enregistrent depuis début mai que quelques cas en moyenne par jour. Elles ont annoncé vendredi la reprise partielle des vols commerciaux en provenance d'une vingtaine de pays à partir du 9 juin.Mais la Grande-Bretagne et la Russie, qui représentent une part importante du marché touristique, ne figurent pas sur la liste, l'épidémie n'y étant pas jugée suffisamment maitrisée.
Oum Ahmad et sa famille ont survécu à des années de guerre, mais aujourd'hui cette Syrienne craint que la dégringolade inédite de la monnaie nationale n'affame ses cinq enfants.
"Depuis le début de la guerre, nous avons goûté à toutes sortes de souffrances", raconte cette mère âgée de 39 ans, déplacée à trois reprises par les combats dans la région d'Idleb, l'ultime grand bastion jihadiste et rebelle de Syrie."Si la livre (syrienne) continue de chuter comme ça, nous allons faire face à une grave famine", s'inquiète-t-elle.Ces derniers jours, la livre syrienne connaît son pire décrochage depuis le début de la guerre en 2011, propulsant les prix à des sommets historiques et entraînant la fermeture de commerces ainsi que des manifestations inédites dans les régions contrôlées par le régime de Damas.Aujourd'hui, dans certaines zones du nord contrôlées par les rebelles pro-Ankara, des commerces privilégient la livre turque à la monnaie nationale.A Bennich, ville située dans le nord d'Idleb, Oum Ahmad espère trouver de la farine à moindre prix pour constituer des provisions, au cas où la situation se détériore davantage."Nous avons vendu des terrains que nous avions hérités et nous en vivons, mais je ne pense pas que cela durera longtemps", dit-elle.Selon le Programme alimentaire mondial, les prix des aliments ont augmenté de 133% depuis mai 2019, dans un pays où 9,3 millions de personnes subissent l'insécurité alimentaire.- Manifestations -Dévastée par neuf ans de guerre, l'économie syrienne est fragilisée par l'actuelle crise financière du Liban. Le pays voisin a longtemps permis d'acheminer des dollars dans les zones gouvernementales, soumises à des sanctions internationales.Pour Damas, ces sanctions ainsi que la "manipulation" du taux de change ont causé une forte dépréciation. Mercredi, le dollar valait près de 3.000 livres syriennes. Entre samedi et lundi, il avait bondi de 2.300 à plus de 3.000 livres, soit plus de quatre fois le taux officiel, fixé en mars par la Banque centrale à 700 livres pour un billet vert. Avant la guerre, un dollar valait 47 livres.Selon des analystes, cette dégringolade est suscitée par l'inquiétude face aux nouvelles sanctions américaines, devant entrer en vigueur le 15 juin, ainsi que par la disgrâce inattendue de l'homme d'affaires le plus fortuné du pays, Rami Makhlouf, cousin du président syrien.Dans la ville d'Idleb, l'envolée du prix du pain a récemment déclenché des manifestations contre les jihadistes qui dominent la région, peuplé de trois millions d'habitants dont une majorité dépendent de l'aide humanitaire pour survivre.Le mécontentement gronde également dans les zones contrôlées par Damas, comme dans la province de Soueida (sud), où des dizaines de personnes ont défilé dans les rues de dimanche à mardi."A bas Bachar al-Assad" ou encore "Révolution, liberté, justice sociale" y sont entonnés à plein poumons, selon une vidéo relayée par un média local.Ces slogans rappellent ceux du soulèvement de 2011 dont la répression dans le sang a déclenché la guerre ayant fait jusqu'à présent plus de 380.000 morts.Et à Damas, un député n'a pas hésité à fustiger les "mauvaises politiques (..) du gouvernement", tandis qu'un autre élu a exigé une action immédiate de la Banque centrale.- Trop cher -Dans le nord-est du pays, tenu par les Kurdes, les prix ont également connu un bond vertigineux. "Il y a un taux de change le matin et un autre l'après-midi", raconte l'épicier Rached Oumari, à Qamichli. "Nous vendons à perte."Pour l'analyste Zaki Mehchy, "le régime ne peut pas permettre une nouvelle augmentation des prix car il sait pertinemment que cela conduirait (...) à des troubles sociaux incontrôlables."Damas doit donc circonscrire par ses propres moyens la crise, notamment par le biais de "mesures coercitives pour neutraliser les spéculateurs" et en octroyant plus de privilèges économiques à ses alliés russe et iranien pour se renflouer en devises stables, juge-t-il.Dans la capitale, Lamiss al-Cheikh, mère de cinq enfants, se lamente: "les prix grimpent en flèche. Chaque jour (...) c'est plus cher que la veille.""Je crains de (...) rentrer chez moi un jour" les mains vides, confie-t-elle.
Entre Edouard Philippe et Muriel Pénicaud rien ne va plus. Selon les informations du Journal du Dimanche, entre les deux personnalités politiques, les divergences seraient trop nombreuses.
Muriel Penicaud serait passée de la bonne élève d'Edouard Philippe à celle qu'il faut surveiller. La ministre du Travail ne semble plus recueillir les louanges du Premier ministre. Selon les informations du Journal du Dimanche, les points de convergence entre les deux membres du gouvernement seraient de moins en moins nombreux. Dernière affaire : les exonérations de cotisation dont bénéficient les plus de 70 ans sur les emplois à domicile. Alors que Muriel Penicaud estimait que la suppression de cet avantage permettrait de faire des économies et que la mesure avait été validée par Bercy, la Santé et Matignon, le gouvernement avait fait marche arrière. Toujours selon le JDD, le chef du gouvernement l'aurait convoquée pour lui dire ce qu'il pense réellement d'elle et aurait critiqué ses méthodes de travail. "Elle n'arrive pas à reprendre le contrôle de sa communication", assure un conseiller ministériel."Elle pourrait être taillée pour le job de Premier ministre"L'ambiance semble être très tendue entre les politiques. "Il y a une incompatibilité d'humeur, relève un membre du gouvernement. Elle a été très visible sur la première partie du quinquennat, des gens lui ont mis dans la tête qu'elle pouvait avoir un destin national. Au pic de la crise des Gilets jaunes, elle a dit qu'elle pourrait être taillée pour le job de Premier ministre". Un point de vue qui n'a été que moyennement apprécié du côté de Matignon surtout qu'un autre ministre assure qu'elle a bien pensé à ce poste même si "là il s'agissait d'une plaisanterie".Depuis, selon le JDD, Edouard Philippe ne manque pas d'afficher ses désaccords en public. Lors d'un Conseil des ministres, début juillet dernier, alors que Muriel Pénicaud se plaignait des risques de coupes budgétaires dans son secteur, le Premier ministre l'a remise à sa place et lui a demandé d'arrêter d'appeler tout le temps l'Élysée et donc le président de la République pour obtenir ce qu'elle souhaite et donc passer au-dessus de lui.
Facebook lance cette semaine une nouvelle initiative visant à inciter les Américains à aller voter lors des prochaines élections présidentielles, dernier effort en date du réseau social qui cherche à prouver qu'il est désormais un acteur responsable à l'approche du scrutin.
Le groupe démarre lundi une vaste campagne de sensibilisation encourageant à aller visiter ses centres virtuels d'information sur le vote où les gens peuvent regarder comment s'enregistrer pour voter, comment voter par correspondance ou comment se porter volontaire pour prêter main forte dans les bureaux de vote. Elle sera diffusée sur les principales chaînes de télévision et radios du pays, ainsi que sur les sites internet d'informations. Et depuis samedi, le groupe présente des informations similaires sur ses applications Facebook, Instagram et Messenger.Le groupe de Mark Zuckerberg prévoit également de diffuser mardi sur l'appli Facebook une heure de programme spécial baptisé "Vote-A-Thon" et où figureront plusieurs stars et personnalités publiques.Le réseau social estime avoir d'ores et déjà aidé 2,5 millions de personnes à s'enregistrer sur les listes électorales. "Nous avons encore du travail à faire pour atteindre notre objectif d'aider plus de 4 millions de personnes à s'inscrire cette année, mais nous sommes heureux des progrès que nous faisons pour aider les gens à utiliser leur voix pour voter", a souligné le groupe dans un communiqué.Environ 39 millions de personnes au total se sont jusqu'à présent rendues sur les centres d'informations sur le vote de Facebook et Instagram.Le réseau social cherche à montrer qu'il n'est plus un moyen de désinformation massive comme dans les scrutins de 2016, dont la présidentielle aux Etats-Unis et le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni, marqués par des campagnes d'influence déguisées principalement orchestrées depuis la Russie.Il a par exemple annoncé début septembre qu'aucune nouvelle publicité politique ne pourrait être diffusée sur sa plateforme dans la semaine précédant l'élection présidentielle américaine du 3 novembre.Comme les autres géants d'internet, Facebook multiplie aussi depuis des mois les annonces sur des cyberattaques déjouées et opérations de propagande démantelées.
Les pompiers des Pyrénées-Orientales sont intervenus pour capturer une tortue serpentine, qui peut infliger de graves blessures.
C'est pour une intervention peu ordinaire que les sapeurs-pompiers des Pyrénées-Orientales ont été appelés dimanche 7 juin, rapporte Midi Libre. Ils sont intervenus sur la commune de Saint-André pour récupérer une tortue serpentine, repérée en pleine rue par les habitants.Également appelée tortue hargneuse, l'espèce carnivore est originaire d'Amérique du Nord et n'est que peu présente en Europe. Les pompiers ont dû prendre leurs précautions puisque l'animal peut se montrer très agressif. Attrapée grâce à une épuisette, la tortue a ensuite été transportée jusqu'à la Vallée des Tortues, un parc animalier entièrement dédié à cet animal installé dans le département.Une espèce loin d'être tranquilleC'est la deuxième fois en deux ans que le parc prend en charge une tortue de cette espèce. "Elle n'est pas fichée, mais ça, comme malheureusement 90 % des tortues en France", explique à Midi Libre Alexia Lebreton, chargée de communication de la Vallée des Tortues. "À vue d'œil, elle doit peser autour de 2,5 kg et mesurer une trentaine de centimètres, tête déployée. Elle est sans doute de sexe féminin et âgée d'une dizaine d'années. C'est ce qu'on appelle une jolie petite en bonne santé", précise Alexia Lebreton. La tortue, qui pourrait avoir profité des récentes pluies pour s'échapper de son bassin, est à manipuler avec précaution. En effet, lorsqu'elle est dérangée cette dernière n'hésite pas à infliger de graves blessures avec sa mâchoire "coupante comme un rasoir", avait indiqué la gendarmerie de la Haute-Garonne en mai dernier. En effet, une tortue serpentine avait été retrouvée près du Canal du Midi le 26 mai, quelques semaines seulement après la découverte de trois bébés tortues alligators dans le même secteur.Pour le moment, personne ne sait comment ces tortues se sont retrouvées dans les Pyrénées-Orientales et près du Canal du Midi.
L'affaire avait débuté à l'été 2015 alors que Jean-Yves Le Drian était ministre de la Défense, sous François Hollande. Le ministère avait saisi la justice alors que des individus avaient usurpé l'identité du ministre et de plusieurs de ses collaborateurs auprès de plusieurs ambassades et dirigeants.
Armés d'un masque et d'un culot inédit, ils se sont fait passer pour le ministre Jean-Yves Le Drian auprès de riches personnalités. Avec ce stratagème, ils leur ont extorqué plus de 50 million d'euros. Sept suspects impliqués dans cette escroquerie viennent d'être renvoyés en correctionnelle à Paris. Ces hommes, issus principalement du milieu franco-israélien, devront répondre à des degrés divers d'"association de malfaiteurs", "escroquerie en bande organisée" ou "prise du nom d'un tiers", selon une ordonnance des juges Clément Herbo et Aude Buresi datée du 30 août, dont l'AFP a eu connaissance.Le cerveau condamné en 2015Au centre de la bande : deux hommes bien connus de la justice française, Gilbert Chikli, 54 ans, et Anthony Lasarevitsch, 35 ans. Le premier est considéré comme l'inventeur des arnaques au "faux ordres de virement" (Fovi) ou "faux président", un procédé devenu classique où des malfaiteurs se font passer pour des chefs d'entreprises afin de se faire transférer de grosses sommes d'argents par des collaborateurs. Ce Franco-israélien, dont l'histoire a inspiré le film "Je compte sur vous" (2015), a été condamné en 2015 à sept ans de prison par contumace et un million d'euros d'amende pour avoir escroqué plusieurs grandes entreprises, comme HSBC ou Alstom. Le prince Albert II de Monaco pour prochaine cibleEn fuite, il a arrêté en 2017 en Ukraine en compagnie d'Anthony Lasarevitsch. Après leur extradition, les enquêteurs français ont vite été convaincus de tenir les cerveaux de la bande, au vu des expertises vocales, de l'exploitation de leur correspondance et de la sonorisation de leurs parloirs. Dans les téléphones des deux suspects, qui nient toute responsabilité dans cette affaire, ils découvriront même les prémisses de leur prochain coup, l'usurpation de l'identité du prince Albert II de Monaco, et la photo d'un premier essai - peu concluant - de masque en silicone le représentant.Une vente ratée d'hélicoptères à la TunisieL'affaire dite du "faux Le Drian" avait démarré à l'été 2015, lorsque le ministère de la Défense, alors dirigé par l'actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, avait signalé à la justice le fait que des escrocs usurpaient l'identité du ministre et de ses collaborateurs auprès de plusieurs ambassades et de dirigeants d'entreprises. Paiement de rançons pour libérer des otages, financement d'opération secrète ou de lutte contre le terrorisme : les aigrefins avancent différentes raisons pour convaincre leurs interlocuteurs de verser sans délai plusieurs millions d'euros, contre la promesse d'un remboursement ultérieur par la France. À l'époque, la bande de malfrats tente même une fausse vente de quatre hélicoptères Tigre à la Tunisie pour 19 millions d'euros, sans succès.Ali Bongo et le cardinal Barbarin et Sidaction parmi les victimesSelon les enquêteurs, plus de 150 cibles seront approchées, parmi lesquelles des chefs d'États africains, comme Ali Bongo, des associations humanitaires telles que le Sidaction, ou des dignitaires religieux comme le cardinal Barbarin. Au bout du compte, quatre victimes identifiées tomberont dans le piège en 2016, en premier lieu le chef spirituel des musulmans chiites ismaéliens, le prince Karim al-Hussaini dit Karim Aga Khan IV, à la fortune colossale.Persuadé de s'être entretenu au téléphone avec le ministre français, le philanthrope, alors âgé de 79 ans, ordonne pour 20 millions d'euros de virement de sa fondation AKDN, en mars 2016, sur des comptes en Pologne, en Chine et en France. Trois versements sur cinq seront in fine bloqués, mais 8 millions d'euros disparaissent dans la nature.L'enquête sur le blanchiment toujours en cours Un mois plus tard, l'enquête était confiée à des juges d'instructions parisiens tandis que les escrocs multipliaient les tentatives tous azimuts, jusqu'à piéger l'une des toutes premières fortunes turques, Inan Kirac. Ce dernier, croyant avoir été sollicité par le ministre pour réunir une rançon pour deux journalistes otages en Syrie, versera plus de 47 millions de dollars sur des comptes en Chine et aux Emirats en décembre 2016. "Mes clients sont satisfaits que cette affaire, qui a donné lieu à de vastes investigations internationales, aboutisse à un procès et, j'espère, à des condamnations", a réagi auprès de l'AFP Me Delphine Meillet, avocate du ministre français et de quatre anciens collaborateurs. En parallèle du procès à venir, l'information judiciaire se poursuit pour finir de mettre au jour le circuit de blanchiment.
La maison où vivait la famille Dupont de Ligonnès a été vendue pour la seconde fois, révèle Ouest France. L'endroit même où les cinq corps ont été retrouvés il y a désormais huit ans.
Cela fait presque huit ans que les corps des quatre enfants et de la femme de Xavier Dupont de Ligonnès ont été retrouvés sans vie sous la terrasse de la maison familiale. Selon Ouest France, la demeure située dans le centre de Nantes a été vendue de façon tout à fait légale à un nouvel acquéreur après avoir été achetée une première fois il y a trois ans. Un agent immobilier l'a confié au quotidien régional "la maison a bien été vendue".Cédée au prix du marché, soit près de 480 000 euros, elle a permis au couple qui la détenait jusqu'alors de réaliser une belle plus-value, raconte Ouest France. En effet, après l'avoir acquise en 2015 pour un peu plus de 260 000 euros, elle leur aura permis de gagner plus de 200 000 euros. Le couple avait refait la "maison de l'horreur", comme elle était surnommée, de A à Z. "Rénovée avec goût" D'une capacité de 100m², la maison se situe dans un quartier très prisé des Nantais. L'annonce passée en janvier par l'agence avait suscité beaucoup d'intérêt et l'agence chargée de la vente avait reçu de nombreux appels. L'annonce décrivait une maison "ancienne" et "rénovée avec goût", avec salon, séjour, cheminée, jardin et terrasse. Ouest France indique que l'agent immobilier précisait à chaque appel qui avait vécu dans les lieux. Agnès Dupont de Ligonnès, alors âgée de 49 ans, ainsi que ses quatre enfants : Benoît (13 ans), Anne (16 ans), Thomas (18 ans) et Arthur (20 ans) avaient été retrouvés morts en avril 2011. Leurs corps avaient été identifiés, ensevelis sous la terrasse dans le jardin. Le père de famille, Xavier Dupont de Ligonnès, est soupçonné par les enquêteurs d'être l'auteur des faits et d'avoir organisé l'assassinat de sa famille. En fuite ou mort, la question demeure. Si des ossements humains ont été retrouvés dans une forêt du Var en avril 2015, il a été prouvé par la suite que l'ADN n'appartenait pas à Xavier Dupont de Ligonnès. Quelques mois plus tard, un journaliste de l'AFP avait reçu chez lui la lettre d'un homme affirmant être le fuyard et "être encore en vie". Après enquête, la police a estimé qu'il s'agissait vraisemblablement d'un faux. Enfin, en janvier 2018, plusieurs témoins affirmaient avoir découvert le présumé assassin dans un couvent dans le monastère de Saint-Désert-des-Carmes (Var). Il s'agissait en fait d'un sosie.
Après l'incarcération de son époux, reconnu coupable de fraude fiscale, Isabelle Balkany s'est dite sur BFMTV "bouleversée, meurtrie, triste et inquiète pour l'homme qu'(elle) aime".
Reconnu coupable de fraude fiscale, Patrick Balkany dormira en prison ce vendredi 13 septembre. Le maire Les Républicains de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été condamné à quatre ans de prison ferme avec incarcération immédiate. Son avocat Me Dupond-Moretti a dans la foulée annoncé son intention de faire appelSon épouse et première adjointe Isabelle a été condamnée à trois ans de prison ferme mais sans mandat de dépôt, le tribunal tenant compte de son état de santé au moment du procès. Elle n'y avait pas assisté, convalescente après une tentative de suicide début mai.À l'énoncé du jugement, les policiers se sont avancés vers le baron des Hauts-de-Seine. Celui-ci a embrassé son épouse, amaigrie, venue assister au délibéré. "Pour Isabelle Balkany c'est l'émotion totale, absolue, insupportable", a commenté son avocat Me Pierre-Olivier Sur, dénonçant une condamnation "pour l'image".Après l'incarcération de Patrick Balkany, son épouse s'est dite sur BFMTV "bouleversée, meurtrie, triste et inquiète pour l'homme qu'(elle) aime". Avec son mari, elle a "toujours assumé" ses fautes, "mais encore faut-il que la sanction soit proportionnée", a-t-elle estimé. "Je pensais, peut-être naïvement, j'aurais dû poursuivre mes études de droit, que l'on plaçait sous mandat de dépôt quelqu'un qui représentait éventuellement un danger pour l'ordre public ou qui pourrait quitter la France subitement. Ce n'est évidemment pas le cas de mon époux", a-t-elle déploré. "Je ne comprends pas (...) et je comprends d'autant moins que le président du tribunal a dit deux fois qu'il n'y avait pas un centime d'argent public" dans la fraude fiscale du couple, a-t-elle réagi.Me Pierre-Olivier Sur, a expliqué à l'AFP avoir fait appel du jugement.
La jeune femme étudiait à l'université américaine de Paris, située dans le 7e arrondissement. Elle avait contracté le virus en février.
Une étudiante âgée de 19 ans est morte de la méningite à Paris, selon les informations du Parisien. La jeune fille, qui étudiait à l'Université américaine de Paris, dans le 7e arrondissement de la capitale, était tombée malade en février dernier.Un autre élève qui fréquentait le même établissement que la victime a lui aussi été affecté mais il est aujourd'hui guéri. Par précaution, quelque 200 étudiants de l'Université américaine, qui en compte environ un millier, ont été vaccinés. Aucun autre cas n'a été signalé depuis.53 DÉCÈS EN 2015L'affaire n'a pas été ébruitée alors que, comme le rappelle l'Institut de veille sanitaire, "les infections à méningocoques sont à déclaration obligatoire et doivent être signalées sans délai". Mais l'ARS assure que "dans le cas de cette affaire à Paris, la situation était sous contrôle, il ne nous paraissait pas nécessaire de rendre cette affaire publique".En janvier dernier, un autre foyer de méningite avait été détecté sur le campus de Dijon, où deux étudiants étaient morts après avoir contracté le virus. 30 000 étudiants avaient alors été vaccinés préventivement. La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur dans la nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière. Les infections invasives à méningocoques trestent rares en France. En 2015, elles ont touché 469 personnes, entraînant 53 décès, selon des chiffres de l'Institut national de veille sanitaire. "Il y a en France entre 500 et 600 cas par an, dont 10 % sont mortels malgré le traitement. Sans traitement, la maladie est toujours mortelle", explique Muhamed-Kheir Taha, de l'unité des infections bactériennes invasives de l'Institut Pasteur.
Alors que se tient ce week-end le 78e Congrès du PS, affaibli depuis les déroutes électorales du printemps 2017, Julien Dray estime qu'il est indispensable d'avoir "un regard extrêmement critique et lucide sur ce qu'il s'est passé" avant François Hollande.
Élu 13e premier secrétaire du Parti socialiste le 29 mars dernier, Olivier Faure sera officiellement investi samedi 7 avril lors du 78e Congrès, qui se tient à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). L'objectif du député de Seine-et-Marne : redonner sa place sur l'échiquier politique à un parti en miettes après ses défaites à la présidentielle (6,36 % des voix) et aux législatives (30 députés élus sous l'étiquette PS, contre 295 en 2012).S'il a dans un premier temps soutenu l'ancien ministre Stéphane Le Foll, Julien Dray a estimé samedi matin sur Franceinfo qu'Olivier Faure avait "les épaules"pour remonter le parti. "Ça n'est pas un homme seul qui va sauver le Parti socialiste, c'est comment il va être capable de faire la synthèse des générations", a-t-il néanmoins nuancé. Faut-il se revendiquer de François Hollande ? "Il faut avoir un regard extrêmement critique et lucide sur ce qu'il s'est passé", a-t-il souligné. "L'erreur serait de tout mettre sur le dos de François Hollande et de ne pas analyser tout ce qu'il s'est passé auparavant", a analysé le conseiller régional PS d'Île-de-France. Ce proche de l'ancien chef de l'État estime que "les socialistes ont oublié de regarder la manière dont le monde évoluait et la capacité à se positionner". "Pendant un temps je me suis dit c'est un mauvais moment, que les choses allaient aller mieux. Je ne crois plus à ça. Il faut faire autre chose. Il faut un nouveau parti socialiste", avait par ailleurs plaidé l'ancien député de l'Essonne le dimanche 1er avril sur Europe 1.
Le tueur en série Michel Fourniret a séquestré, violé et tué Estelle Mouzin dans une maison familiale désertée des Ardennes, selon de nouveaux aveux, plus détaillés, de son ex-épouse, relançant l'espoir, 17 ans après, de retrouver le corps de la fillette.
"Monique Olivier a déclaré au juge d'instruction (...) que Michel Fourniret avait enlevé Estelle Mouzin, l'avait kidnappée, l'avait emmenée le 9 janvier 2003 à Ville-sur-Lumes pour la séquestrer et qu'il l'avait violée et étranglée", a déclaré vendredi son avocat Me Richard Delgenes.Des déclarations qui s'ajoutent à l'identification récente de l'ADN partiel de la fillette, mêlé à d'autres traces, sur un matelas saisi en 2003 dans cette maison près de Charleville-Mézières.Monique Olivier, interrogée depuis mardi dans le bureau de la juge Sabine Khéris, avait déjà accusé en janvier son ex-mari d'avoir tué la fillette de neuf ans. Mais sans préciser le lieu ni le mode opératoire ni s'il s'était confié à elle, laissant ainsi planer de nombreuses zones d'ombres dans cette enquête, l'une des affaires criminelles non résolues les plus emblématiques en France.Elle affirme désormais que son mari serait rentré le 10 janvier vers 4H00 du matin, les vêtements sales, à leur domicile de Sart-Custinne, dans les Ardennes belges. Il lui aurait raconté les faits, avant de repartir sur place dans les jours suivants.Face à ces nouvelles déclarations de Monique Olivier, 71 ans, déjà condamnée à perpétuité en 2008, la juge a décidé de la mettre en examen pour "complicité d'enlèvement et séquestration suivis de mort", a annoncé l'avocat."Il reste des investigations à mener pour découvrir où est le corps d'Estelle Mouzin (...). Elle n'a pas pu donner d'indication à cet égard", a ajouté Me Delgenes. Un sujet qui sera au menu du nouvel interrogatoire de Michel Fourniret prévu la semaine prochaine, selon une source proche du dossier.Ces révélations sont "une étape importante" mais "l'essentiel est de retrouver le corps", a réagi Me Corinne Hermann, qui défend le père d'Estelle aux côtés de Me Didier Seban.Fin juin, une cinquantaine de gendarmes et d'experts se sont en effet rendus à Ville-sur-Lumes pour fouiller pour la première fois l'ancienne maison de la sœur de Fourniret, qui était vide à l'époque après le décès de cette dernière quelques mois plus tôt.Un ticket de caisse retrouvé chez Fourniret et imprimé dans un supermarché à proximité le 11 janvier 2003 - soit deux jours après la disparition d'Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne) à 200 km de là - avait guidé les enquêteurs jusqu'à ce quartier pavillonnaire.Malgré des moyens humains et techniques exceptionnels, les fouilles n'ont rien donné, y compris dans la cave dont le sol, autrefois constitué de terre, aurait été recouvert de béton par Fourniret.Les enquêteurs s'étaient ensuite rendus au château du Sautou, son ancienne propriété à une dizaine de kilomètres de là, où deux de ses victimes ont été retrouvées en 2004. Sans plus de succès. - "Ma faute" -La question se pose désormais d'y retourner en présence du tueur en série, au moins pour une reconstitution.A 78 ans, Michel Fourniret, dont les déclarations alambiquées et les problèmes de mémoire compliquent la tâche des enquêteurs, avait fini par avouer en mars sa responsabilité dans cette affaire: "Je reconnais là un être qui n'est plus là par ma faute", avait-il déclaré à la juge.Il avait aussi estimé "pertinent" que le corps de la fillette puisse être dans l'une de ses anciennes propriétés des Ardennes, sans toutefois donner toutes les clés de l'énigme.Pour parvenir à ces aveux, la juge avait d'abord dû obtenir de premières révélations de Monique Olivier. Fin novembre, cette dernière avait fini par contredire l'alibi de Fourniret, levant le dernier obstacle à la mise en examen du tueur, quelques jours plus tard.Le 24 janvier, date de sa dernière audition, Monique Olivier avait ensuite réitéré ses accusations en assurant qu'il avait "bien tué" Estelle Mouzin et qu'il lui avait dit, quelques jours avant la disparition, avoir repéré un "joli petit sujet".Michel Fourniret purge une peine de prison à perpétuité incompressible, depuis qu'il a été déclaré coupable en 2008 des meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001. Il a de nouveau été condamné en 2018 pour un assassinat crapuleux.Il est aussi été mis en examen pour la disparition de Marie-Angèle Domece en 1988 et la mort de Joanna Parrish en 1990, qu'il a avouées en 2018. Depuis juin, la magistrate a par ailleurs récupéré la conduite des investigations sur la disparition en 1993 de Lydie Logé, pour laquelle Fourniret est désormais le seul suspect.
Jeudi, un groupe composé d'une quarantaine de "gilets jaunes" a tenté d'accéder à la résidence de vacances des chefs de l'État, rapporte Var-Matin.
Ils s'étaient donné rendez-vous sur Facebook via le groupe "Aujourd'hui, nous allons prendre le fort de Brégançon". Une quarantaine de "gilets jaunes" ont tenté d'accéder au Fort de Brégançon, lieu de villégiature des présidents de la République, rapporte Var-Matin. Une information confirmée par ailleurs par François Arizzi, maire de Bormes-les-Mimosas. Les manifestants s'étaient donné rendez-vous jeudi à 15h30 dans la commune varoise avant de se diriger en voiture vers la résidence présidentielle, encadrés par les forces de l'ordre. À l'approche du fort, sur la D42d, un barrage de gendarmes avait été installé.Bloqués, les "gilets jaunes" ont donc décidé de se disperser et de rejoindre à pied le Fort de Brégançon en passant par la plage ou les bois. À une centaine de mètres de l'entrée, là encore, des gendarmes les attendaient. Les manifestants ont finalement rebroussé chemin vers 18 heures après plusieurs minutes de dialogue avec les forces de l'ordre.Si pour les "gilets jaunes" la forte présence policière laissait supposer qu'Emmanuel Macron se trouvait sur place, le maire de Bormes-les-Mimosas a pour sa part déclaré que le fort était actuellement inoccupé. L'Élysée n'a d'ailleurs pas souhaité communiquer quant à la destination du couple Macron pour les vacances de Noël. Les "gilets jaunes" ont pour leur part fait savoir qu'ils comptaient revenir ces prochains jours.
Pour l'heure, l'établissement n'a pas réussi à recruter le personnel nécessaire au remplacement des médecins. Les futures mamans seront redirigées vers le centre hospitalier de Saint-Malo.
La maternité de Dinan, en Ile-et-Vilaine, ne pratiquera plus d'accouchements à partir de vendredi 5 juillet et ce, pour une durée indéterminée. Selon France Bleu Côtes-d'Armor, cette décision a été prise par la direction du centre hospitalier de Dinan "après avis des responsables médicaux" et en accord avec l'agence régionale de santé. Un personnel insuffisant Cette suspension est due au "départ inopiné très prochain" de médecins-anesthésistes et d'une prolongation d'arrêt de travail. "La présence de ces médecins est l'un des garants indispensables de la sécurité des mères et des nouveaux-nés", estime la direction. Des consultations toujours assuréesPour l'heure, l'établissement n'a pas réussi à recruter le personnel nécessaire au remplacement des médecins. Les consultations de gynécologie sont toujours assurées à l'hôpital de Dinan, ainsi que les consultations pré et post-natales. Pour les accouchements, les futures mamans sont redirigées vers le centre hospitalier de Saint-Malo, soit à une trentaine de minutes de route.
Le Brésil, déjà devenu le troisième pays au monde en nombre de cas, a pour la première fois dépassé mardi le cap des 1.000 morts quotidiens du Covid-19, tandis que l'Organisation mondiale de la santé, critiquée par Donald Trump pour sa réponse à la pandémie, a décidé d'ouvrir une enquête "indépendante".
La forte progression au Brésil porte le total des morts à près de 18.000 dans le pays, qui déplore plus de la moitié des plus de 30.000 décès d'Amérique latine et des Caraïbes.Bien que les unités de soins intensifs d'hôpitaux des Etats de Sao Paulo, Rio de Janeiro ou du Pernambouc soient très proches de la saturation, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro ne cesse d'appeler à une reprise du travail, au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, désormais promise à une grave récession.De leur côté, les 194 pays membres de l'OMS ont convenu de lancer "au plus tôt (...) un processus d'évaluation impartial, indépendant et complet" lors d'une téléconférence inédite consacrée à la maladie qui a fait plus de 320.000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre.Cette évaluation, dont les contours demeurent flous, devra passer au crible "les mesures prises par l'OMS face à la pandémie de Covid-19 et leur chronologie".Cet accord se veut une réponse aux accusations du président américain Donald Trump, qui juge que l'OMS est une "marionnette" de Pékin et lui a lancé un ultimatum d'un mois pour obtenir des résultats significatifs, sous peine de quitter cette agence onusienne dont les Etats-Unis étaient traditionnellement le premier contributeur. Pékin a répliqué en accusant M. Trump, dont le pays est le plus endeuillé au monde avec près de 92.000 morts, de chercher à "se soustraire à ses obligations" envers l'organisation et de "salir les efforts de la Chine face à l'épidémie". Selon la résolution adoptée mardi, l'enquête peut prévoir "des missions scientifiques et de collaboration sur le terrain". La Chine s'est déclarée ouverte à une enquête indépendante, mais pas avant la fin de la pandémie.La Russie, où la maladie a entamé une lente décrue mais où des points chauds demeurent, a quant à elle dénoncé ce qu'elle a qualifié de tentatives américaines de "casser" l'organisation. - "Nous avons faim" -Pendant ce temps, l'armée s'est déployée au Chili dans des quartiers pauvres de Santiago après des émeutes contre les pénuries alimentaires liées au confinement total imposé à la capitale, premier foyer de contagion du pays. "Nous avons faim", "nous avons besoin de travailler", ont scandé des habitants.Le pays de 18 millions d'habitants a enregistré mardi la plus forte hausse de contaminations (3.520) et de décès (31) dus au Covid-19 en 24 heures. Alors que la crise du coronavirus a mis à genoux l'économie mondiale, la France et l'Allemagne ont proposé lundi un plan de relance de 500 milliards d'euros pour tenter de faire repartir l'activité au sein de l'Union européenne, dont les membres peinent toujours à s'entendre sur une feuille de route commune. La pandémie est considérée sous contrôle en Europe, où la majorité des pays ont commencé à déconfiner leurs populations, selon des calendriers variables. Cinq pays d'Europe centrale (Allemagne, Autriche, Hongrie, Slovaquie et République tchèque) envisagent d'ouvrir les frontières les séparant vers la mi-juin, en créant un "mini-Schengen". De leur côté, la Bulgarie, la Serbie et la Grèce se sont mises d'accord pour alléger à partir de la mi-juin les restrictions de voyage en vigueur depuis la mi-mars. Les Etats-Unis a pour leur part fait savoir que leurs frontières avec le Mexique et le Canada resteraient fermées aux déplacements "non-essentiels" au moins jusqu'au 21 juin. Soucieux de voir revenir cet été les touristes allemands, le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, leur a lancé dans le quotidien populaire allemand Bild un appel à choisir la péninsule: "Venez visiter nos plages, nos côtes, nos villages de montagne, goûter notre cuisine".En préparation aussi des vacances, la ville d'Ostende, sur le littoral belge, a annoncé mardi la mise en place d'un système de réservation pour accéder à ses plages les plus fréquentées, afin de garantir "une répartition maximale" des estivants.- Maisons de retraite britanniques -Plusieurs pays européens ont par ailleurs entrouvert leurs frontières aux travailleurs saisonniers pour faire face au manque de bras pour les récoltes."Il est temps d'aller travailler, de gagner de l'argent, puis de rentrer heureux", se réjouit Mykola, 32 ans, avant de prendre un vol spécial de Kiev à Helsinki.Au Royaume-Uni en revanche, un nouveau décompte par le bureau national des statistiques (ONS) a révélé que le nombre de morts dus au coronavirus (plus de 41.000) était en fait bien supérieur à celui annoncé par le ministère de la Santé (plus de 35.000).La différence est due à une prise en compte des personnes décédées dans les maisons de retraite, que le gouvernement est accusé d'avoir négligé.Alors que la course aux traitements se poursuit dans le monde, la société américaine Moderna, qui avait annoncé la veille des résultats encourageants pour son vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus, a appelé mardi les Etats européens à passer commande rapidement, les délais de livraison variant "de 6 à 9 mois".En Chine, la prestigieuse université de Pékin ("Beida") pense pour sa part avoir découvert un remède potentiel à base d'anticorps prélevés sur des patients guéris du Covid-19.En attendant une percée médicale, Donald Trump a créé la surprise lundi en révélant qu'il prenait de l'hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme dont l'efficacité contre le coronavirus n'a pas été démontrée."Cela ne fait pas de mal", s'est-il défendu mardi, affirmant ne pas souffrir d'effets secondaires, contrairement aux mises en garde de médecins et de son propre gouvernement. Le traitement "semble offrir une ligne supplémentaire de défense", a-t-il ajouté.
Beaucoup de bruit pour rien. Un retraité allemand s'est fait une belle frayeur dans son jardin en ramassant ce qu'il a cru être un engin explosif datant de la Seconde Guerre mondiale.
L'octogénaire a alerté la police, qui n'a trouvé sur place qu'une énorme courgette de 5 kilos, rapporte la BBC. La méprise aurait pu aboutir à une évacuation générale mais l'erreur a été découverte à temps. Un habitant de la ville de Bretten, près de Stuttgart dans le sud-ouest de l'Allemagne, a sonné l'alarme en dénichant un drôle d'objet dans son jardin. Ayant cru reconnaître une bombe, l'homme de 81 ans a prévenu la police de cette découverte. Lorsque les forces de l'ordre se sont rendus chez lui, aucune bombe ne traînait dans les parages, seulement une courgette de taille imposante. La photo du légume, publiée sur Internet par la police, montre une courgette de 40 centimètres de long. La police elle-même avoue que la cucurbitacée ressemblait fortement à une bombe, d'autant que des obus de la Seconde Guerre mondiale sont fréquemment déterrés outre-Rhin. En septembre, quelque 10.000 personnes avaient ainsi du être évacuées d'un quartier de Berlin pour permettre aux équipes de démineurs d'intervenir.
Il était l'un des piliers du célèbre "Club Dorothée". Le chansonnier François Corbier est décédé des suites d'un cancer à l'âge de 73 ans, comme l'a annoncé le producteur Jean-Luc Azoulay.
Son visage et sa célèbre barbe ont marqué la télévision française dans les années 80 et 90. Le chansonnier Corbier, célèbre notamment pour sa participation au "Club Dorothée", est décédé à l'âge de 73 ans des suites d'un cancer, comme l'a annoncé dimanche 1er juillet le producteur de l'émission culte, Jean-Luc Azoulay, sur Twitter. Celui qui était connu de son simple nom, Corbier (un pseudonyme, son véritable nom était Alain Roux), est mort dans la nuit du 31 juin au 1er juillet à Evreux (Eure). "Corbier nous a quittés cette nuit. Qu'il repose en paix au Paradis des Poètes. Pensées à Doune et à Willy", a écrit Jean-Luc Azoulay sur le réseau social.Corbier avait commencé sa carrière à la télévision en 1982, dans l'émission Récré A2 sur Antenne 2, avec Dorothée. Il était ensuite resté à ses côtés lorsque la star de la télévision jeunesse était partie sur TF1 avec son Club Dorothée. L'annonce de sa mort a été confirmée par un message sur la page Facebook officielle du chanteur: "L'humour et la chanson étaient ses armes. Elles n'ont malheureusement pas été suffisantes face à la maladie. François Corbier nous a quittés ce dimanche matin à 1h25 à Evreux. Ses mots et son sourire vont nous manquer".Corbier a notamment écrit des chansons comme "Le nez de Dorothée", "Sans ma barbe" ou "Laissez les mamies faire". Il s'était depuis de nombreuses années éloigné de la télévision pour se consacrer à la musique. Son dernier album, "Vieux lion", était sorti en 2015. Celui-ci était dédié à son grand ami Cabu, autre figure du Club Dorothée, assassiné peu de temps auparavant lors de l'attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo.
Les militaires qui dirigent le Mali ont lancé jeudi une concertation aussi cruciale qu'ardue avec des centaines d'acteurs nationaux pour tenter de baliser la voie de l'après-putsch et d'un retour des civils au pouvoir.
Pour la junte, ces trois jours de "concertation nationale" sur la transition censée ramener les civils à la direction du pays ont commencé sous la double pression de forces intérieures aux intérêts de plus en plus divergents et de la communauté internationale.Les voisins du Mali membres de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao) ont donné aux nouveaux maîtres de Bamako jusqu'à mardi pour désigner les responsables de cette transition. Ils devront être des civils, insiste la Cédéao.Les 500 responsables de la junte, personnalités politiques, syndicalistes et membres de la société civile, rigoureusement filtrés à l'entrée du Centre international de conférence de Bamako, n'ont donc que quelques jours pour surmonter des dissensions de plus en plus patentes, moins d'un mois après un putsch favorablement accueilli par des Maliens exaspérés de voir leur vaste pays sombrer sous l'effet de la guerre contre les jihadistes, des violences intercommunautaires, du marasme économique et de l'impuissance étatique.Dans une rare et brève prise de parole à l'ouverture des travaux, le chef de la junte, l'habituellement taiseux colonel Assimi Goïta, a restitué la gravité de la période: "Nous sommes condamnés à réussir", a-t-il lancé en tenue camouflage, béret vert sur la tête.De jeudi à samedi, il s'agit de s'entendre sur des "mesures urgentes", tracer "l'architecture" de la transition et à plus long terme jeter les bases d'une "refondation", a-t-il dit du haut d'une tribune largement occupée par des hommes en uniforme.Mais il n'a rien dit sur les questions essentielles qui divisent ses compatriotes: combien de temps cette transition durera-t-elle? quel y sera le rôle de l'armée?Des documents de travail soumis aux participants qui se sont retirés en ateliers énoncent de grands enjeux et projets, sans entrer dans les détails qui fâchent. Il y est question de réforme de la Constitution, de l'organisation d'élections ou de sauvegarde de "l'unité nationale, la démocratie, la paix", a constaté un journaliste de l'AFP.- L'ex-rébellion boycotte -Immédiatement après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, les militaires ont promis de rendre les commandes aux civils à l'issue d'une transition d'une durée, d'une nature et d'une organisation à déterminer.Un mois après le quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance en 1960, et malgré une première séance de consultations samedi, la transition peine à se dessiner.Les attentes élevées des Maliens se sont pourtant manifestées quand un certain nombre d'entre eux ont tenté de forcer les portes du Centre de conférence pour prendre part à des échanges qui auraient dû associer le plus grand nombre selon eux. Les policiers ont tiré des lacrymogènes pour les disperser."Nous venons participer aux travaux, on ne peut nous exclure", s'est émue Awa Diallo, étudiante de 22 ans.Les colonels ont la tâche ardue de faire converger leur vision et leur agenda avec ceux du Mouvement du 5-Juin (M5), qui a mené pendant des mois la contestation contre l'ancien président, ou ceux des anciens groupes armés rebelles.Comme samedi, l'ex-rébellion à dominante touareg, important partenaire de l'effort de stabilisation du pays, a décidé de boycotter la concertation.La junte a initialement parlé d'une transition de trois ans sous la conduite d'un militaire. Pour nombre de ses interlocuteurs, une direction autre que civile est inacceptable. Jusqu'alors figure tutélaire du M5 sans en faire partie, l'imam Mahmoud Dicko a dit mercredi sur la télévision nationale que si la Cédéao réclame une transition entre les mains des civils, "qu'on donne ça à des civils", parce qu'on "n'a rien à y gagner en nous mettant (à) dos toute la communauté internationale".Mais les désaccords sont tels désormais au M5 que le porte-parole de M. Dicko, Issa Kaou Djim, déclarait que le mouvement est "mort de sa belle mort".- Pressions des voisins -Les partisans d'une transition longue confiée aux militaires arguent du temps et de l'autorité nécessaires pour créer les conditions d'un redressement dans un pays au bord du gouffre. Les autres invoquent au contraire le risque d'une instabilité encore accrue dans un Sahel déjà gagné par l'insécurité jihadiste, et le mauvais exemple régional donné par une junte maintenue durablement au pouvoir.Les voisins du Mali réclament un retour des civils au bout de 12 mois maximum. Ils ont instauré un embargo sur les flux commerciaux et financiers avec le Mali, dont les effets inquiètent un pays pauvre et enclavé. La France, principal allié du Mali contre les jihadistes avec plus de 5.000 hommes déployés au Sahel, pousse aussi à aller vite.
La première dame donnera des cours environ une fois par mois aux quelque 53 "grands décrocheurs" de l'Institut des vocations pour l'emploi qui ouvre ses portes ce lundi à Clichy-sous-Bois (Hauts-de-Seine).
Ancienne professeure de français, Brigitte Macron reprend du service. La première dame a participé à la création d'une école destinée à la formation de "grands décrocheurs", des adultes sans formation et sans emploi. Baptisée "Live", pour L'Institut des vocations pour l'emploi, cette école financée par LVMH ouvre ses portes ce lundi 16 septembre à Clichy-sous-Bois (Hauts-de-Seine) avec un séminaire de rentrée entre professeurs, rapporte Le Parisien. Brigitte Macron devait lancer cette école le 16 avril mais cet événement a été annulé à cause de l'incendie de Notre-Dame de Paris la veille. Elle préside le comité pédagogique du Live, qui comprend des personnalités comme le chef Thierry Marx et le maire de Clichy-sous-Bois Olivier Klein (PS), mais aussi le rappeur Ben-J du groupe Neg'Marrons. 35h de cours, mais "pas de manière scolaire"Cinquante-trois élèves de 25 à 48 ans ont été sélectionnés pour suivre la formation gratuite de neuf mois durant laquelle ils seront rémunérés au Smic, s'ils assistent aux 35h de cours dispensés par semaine. Brigitte Macron fera partie des intervenants extérieurs et "devrait échanger avec les stagiaires au moins une fois par mois", selon son entourage. Comment se dérouleront les cours ? "Pas de manière scolaire, sinon on en perdra les trois quarts", explique un conseiller de Brigitte Macron au Parisien.Selon le quotidien, la première dame doit se rendre dans cette école dès lundi. Mais selon les informations de RTL, elle ne sera pas présente car elle préfère venir discrètement une ou deux fois cette semaine sans caméra pour rencontrer cette première promotion. Si la première dame veut rester discrète, son implication donne un vrai plus à cette initiative. "Évidemment, le coup de projecteur qu'apporte Brigitte Macron sur ce projet est important et peut-être aussi une garantie de pérennité", s'est réjouit auprès de RTL le maire de Clichy-sous-Bois.
Plus de 31.000 personnes sont mortes de la maladie Covid-19 au Royaume-Uni, a annoncé vendredi le ministre de l'Environnement George Eustice, soulignant que son pays n'était "pas tiré d'affaire" et douchant les espoirs de déconfinement.
Le ministre s'est exprimé deux jours avant un discours du Premier ministre Boris Johnson sur un éventuel assouplissement du confinement en Angleterre, décrété le 23 mars, qui s'annonce d'ores et déjà très limité."Il n'y aura pas de changements spectaculaires du jour au lendemain, nous serons très très prudents lorsque nous assouplirons les restrictions actuelles, car les données que nous présentons chaque jour montrent que nous ne sommes pas tirés d'affaire", a déclaré M. Eustice au cours du point de presse quotidien du gouvernement sur la pandémie.Il a annoncé 626 morts supplémentaires dues au nouveau coronavirus, portant le total à 31.241 et faisant ainsi du Royaume-Uni le deuxième pays le plus endeuillé derrière les Etats-Unis.Ce chiffre dépassait déjà fin avril les 32.000, si l'on y ajoute les décès dont le Covid-19 est la cause probable mais pas confirmée par un test, selon des statistiques officielles.Le service public de santé (NHS) en Angleterre a annoncé la mort d'un bébé de six semaines. Le nourrisson, qui avait déjà des problèmes de santé avant d'être contaminé, est considéré comme la plus jeune victime de cette maladie à avoir perdu la vie au Royaume-Uni.En attendant le discours de Boris Johnson dimanche soir, le ministre de l'Environnement a appelé les Britanniques à "respecter les restrictions" de déplacement et à rester chez eux malgré le beau temps et un week-end de trois jours, avec la commémoration vendredi de la fin de la Deuxième Guerre mondiale."Il y a encore des défis majeurs, nous allons vivre avec ce virus pendant un certain temps et il est donc important d'éviter un deuxième pic qui pourrait submerger notre NHS", a ajouté le ministre.Le porte-parole de Boris Johnson avait déjà prévenu que tout assouplissement serait "très limité", compte-tenu de l'"approche très prudente" du gouvernement.- "Modestes ajustements" -Tandis que le Pays de Galles a annoncé vendredi de légères modifications dans le dispositif de confinement, M. Eustice a laissé entendre que celles qu'annoncera Boris Johnson pourraient y ressembler.Les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles, Irlande du Nord) "travaillent ensemble pour essayer d'avoir une approche globalement similaire", a-t-il déclaré.Si les mesures de confinement seront appliquées trois semaines de plus, de "modestes ajustements" entreront en vigueur lundi, a annoncé le Premier ministre gallois, Mark Drakeford.Les Gallois pourront sortir faire de l'exercice plus d'une fois par jour, sans trop s'éloigner de leur foyer. Les magasins de jardinage pourront rouvrir et bientôt les bibliothèques.La population est appelée à continuer de travailler à domicile si possible."Nous ne devons pas gâcher les progrès accomplis", a insisté M. Drakeford.La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a elle aussi appelé les Ecossais à rester confinés."Vous devez continuer à rester chez vous", a-t-elle déclaré vendredi dans une conférence de presse. Seule nouveauté : les Ecossais seront autorisés à sortir davantage pour faire de l'exercice.Les mesures de confinement sont décidées par chacune des quatre nations constitutives du Royaume-Uni et ont été jusqu'à présent prises au même rythme.
Le Vietnam durcit la lutte contre le trafic de pangolins, mammifère le plus braconné au monde et soupçonné d'avoir joué un rôle dans la transmission du coronavirus à l'homme.
Sur les six premiers mois de 2020, les arrestations de trafiquants d'animaux sauvages, en particulier de pangolins, ont fortement augmenté, se félicite l'ONG Education pour la nature au Vietnam (ENV).97% des cas détectés par les autorités ont conduit à des interpellations, contre 87% en moyenne les années précédentes, et les saisies progressent nettement. "Le Vietnam a fait de grands progrès" dans la lutte contre cette criminalité, "en renforçant son arsenal législatif", se félicite l'organisation.Le pays a révisé en 2018 une loi protégeant les espèces en voie de disparition qui durcit les sanctions. Désormais, ce crime est passible de 15 ans de prison et d'amendes de plus de 550.000 euros.Pangolins, éléphants, tigres, ours : le Vietnam est une plaque tournante pour la consommation et le trafic illégal d'espèces sauvages en Asie. Les écailles du pangolin sont censées agir sur l'arthrite, les ulcères, les tumeurs et les douleurs menstruelles dans la médecine traditionnelle chinoise, des vertus qui n'ont jamais été établies scientifiquement.Entre 2014 et 2018, l'équivalent de 370.000 pangolins ont été saisis dans le monde, ce qui suggère que des millions ont été trafiqués et tués, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.Tran Van Truong, garde dans un parc national près de Ninh Binh dans le nord du pays, se souvient d'en avoir retrouvé plus d'une centaine ligotés dans un sac, pour la plupart "morts d'épuisement". Son organisation a réussi à en sauver 2.000 ces six dernières années. L'animal est soupçonné d'avoir joué un rôle dans la transmission à l'homme du coronavirus apparu en Chine fin 2019.Depuis, Pékin a retiré le pangolin de la pharmacopée chinoise.Et, cet été, alors que l'épidémie se propageait à travers le monde, Hanoï a exhorté les tribunaux à faire respecter la loi sur le trafic d'espèces sauvages, sources potentielles de maladie."Certains trafiquants à cause de la corruption sont relâchés ou bénéficient encore d'une peine allégée", déplore Bui Thi Ha, vice-directrice d'ENV.Le gouvernement vietnamien a aussi multiplié les contrôles aux frontières et lancé une campagne afin de vérifier que les pharmacies ne vendent pas de médicaments contenant des animaux issus d'un commerce illégal.
Plus de la moitié des départements français sont menacés par la sécheresse, selon les pouvoirs publics.
Après une année 2019 marquée par une sécheresse exceptionnelle, le scénario va-t-il se répéter en 2020 ? La situation est d'ores-et-déjà préoccupante dans un large quart nord-est du pays, où les sols sont plus secs que la normale et même "extrêmement secs" dans certaines régions, selon le bilan publié mercredi 8 juillet par Météo-France. En juin, la pluviométrie a été excédentaire de près de 30 % en moyenne sur la France, mais très variable d'une région à l'autre : pluies abondantes sur la façade ouest, le Massif central, les Vosges ou les Alpes, mais précipitations déficitaires de la Haute-Normandie à la Bourgogne et à la frontière belge, sur le nord de l'Alsace ou le long du couloir rhodanien.Résultat, "au 1er juillet, l'indice d'humidité des sols superficiels affiche des valeurs inférieures aux normales sur un vaste quart nord-est allant jusqu'à la Haute-Normandie et à la Sarthe ainsi que dans le centre d'Auvergne-Rhône-Alpes", explique Météo-France. "Dans ces régions, le déficit atteint par endroits 30 à 40%, localement plus de 50%". Cet indice, moyenné sur trois mois, permet de calculer l'indicateur de sécheresse.Sur les trois derniers mois, "les sols se sont nettement asséchés sur une large moitié nord et est du pays", souligne Météo-France. Les sols sont ainsi "extrêmement secs" de la Haute-Normandie aux Hauts-de-France et jusqu'au Grand Est. En Auvergne-Rhône-Alpes, les sols sont "très secs".En mai, le ministère de la Transition écologique avait estimé que plus de la moitié des départements français (53) étaient exposés à des degrés divers à un risque de sécheresse estivale. En 2019, la France avait connu un épisode de sécheresse exceptionnel, avec 88 départements en alerte ou soumis à des restrictions. Pour 2020, Météo-France anticipe un été plus chaud et plus sec que la normale.
John Bolton, l'ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a estimé que le dirigeant nord-coréen "s'amusait beaucoup" de la manière dont le président américain percevait leur relation.
M. Bolton s'exprimait lors d'un entretien dimanche avec la télévision ABC News --sa première interview avant la sorte mardi de son livre explosif sur M. Trump.Interrogé pour savoir si M. Trump "pense vraiment que Kim Jong Un l'aime", M. Bolton a répondu qu'il ne voyait pas d'autre explication. "Je pense que Kim Jong Un s'amuse beaucoup de tout cela", a-t-il dit."Ces lettres que le président a montrées à la presse (...) sont écrites par un fonctionnaire quelconque du bureau de la propagande du Parti des Travailleurs nord-coréen", a-t-il poursuivi. "Et pourtant, le président les a considérées comme une preuve de profonde amitié".Dans son ouvrage, M. Bolton s'en prend aussi au président sud-coréen Moon Jae-in à propos des sommets Trump-Kim, affirmant que l'ensemble du processus était une "création de la Corée du Sud et beaucoup plus lié à son agenda en vue de +l'unification+ qu'à une stratégie sérieuse de la part de Kim ou de nous". La présidence sud-coréenne l'a accusé lundi de "déformer" la réalité et compromettre les prochaines négociations sur le nucléaire.Pour M. Bolton, M. Trump n'est pas qualifié pour l'emploi de président. "J'espère que (l'histoire) se souviendra de lui comme un président d'un seul mandat qui n'a pas irrémédiablement plongé le pays dans une spirale descendante sans précédent. Nous pouvons nous remettre d'un seul mandat", a-t-il dit.M. Bolton n'entend voter en novembre ni pour M. Trump ni pour le démocrate Joe Biden mais va "penser à un républicain conservateur à inscrire" sur son bulletin de vote.- "La goutte d'eau" -Intitulé "The Room Where it Happened,"(La pièce où cela s'est passé), son livre chronique ses 17 mois passés à la Maison Blanche comme conseiller à la sécurité nationale, en 2018-2019.A l'approche de l'élection présidentielle de novembre, l'administration Trump a cherché à empêcher sa publication mais un juge a refusé samedi de bloquer sa sortie, estimant qu'il avait déjà largement circulé même s'il "a fait courir un risque à la sécurité nationale".Limogé en septembre, M. Bolton a assuré avoir démissionné après l'invitation à Camp David lancée par M. Trump aux talibans, "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase".Son livre, qualifié de "pure fiction" par Donald Trump, décrit un président prêt à tout pour se faire réélire quitte à demander un coup de pouce de la Chine, adversaire stratégique des Etats-Unis, lors d'une rencontre avec le président Xi Jinping en juin 2019.Pire, il laisse entendre qu'il y avait bien matière à destituer le 45e président des Etats-Unis, au-delà de l'affaire ukrainienne, qui a finalement débouché sur son acquittement.Le président américain avait été mis en accusation pour "abus de pouvoir", pour une aide militaire à l'Ukraine qui aurait été conditionnée à l'annonce, par Kiev, d'enquêtes sur son adversaire démocrate à l'élection de novembre, Joe Biden. Les représentants républicains et démocrates ont critiqué le livre de M. Bolton, estimant qu'il aurait plutôt dû s'exprimer durant le procès en destitution de M. Trump au lieu de refuser de témoigner.L'élu démocrate Adam Schiff, président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, a déclaré dimanche à NBC que M. Bolton "s'accuse lui-même de lâcheté et de cupidité" en choisissant de lancer ses accusations dans un livre. Et le sénateur républicain Tim Scott a déclaré dimanche sur ABC qu'il aurait préféré voir M. Bolton "se présenter devant la Chambre sous serment et témoigner".
Les agents de la fonction publique hospitalière (FPH), parmi les professions ayant subi de plein fouet la crise sanitaire, sont 69% à se déclarer pessimistes concernant l'avenir de leurs missions et 12% à vouloir se réorienter, selon un sondage réalisé par l'institut BVA à l'initiative de de la banque coopérative de la fonction publique Casden.
Majoritairement présents sur leur lieu de travail pendant la crise, ces agents ont été plus d'un sur deux (56%) "à avoir le sentiment d'être en première ligne" et 67% à l'avoir "bien vécu", contre 71% des agents de la Fonction publique d'Etat (FPE, ministères, enseignants) et 78% de ceux de la fonction publique territoriale (FPT).Parmi les agents hospitaliers, 75% disent avoir pâti d'un "manque de protection dans le cadre de leur travail" (contre 66% pour l'ensemble des fonctionnaires), 70% "d'un manque de moyens" (contre 57% pour l'ensemble des fonctionnaires) et 63% avoir eu "des problèmes de santé" (contre 48% pour l'ensemble des fonctionnaires), selon ce sondage publié par Le Monde lundi.Ils sont 69% à se déclarer "pessimistes concernant l'avenir" (contre 50% pour l'ensemble des fonctionnaires) en tant qu'agents de la Fonction publique et 12% à vouloir "se réorienter à la fin de la crise" (contre 7% pour l'ensemble des fonctionnaires).Le soutien est surtout venu de leurs collègues (83%) et de leur hiérarchie (64%), ainsi que des usagers avec lesquels ils se sont trouvés en contact (62%). Celui des institutions a été nettement moins ressenti, que ce soit celui des élus locaux (37%) ou de l'Etat et du gouvernement (29%).Ils sont néanmoins 87% à s'être "sentis utiles" et 84% "fiers de leur mission", 59% à avoir eu le "sentiment d'être reconnus par la société" et 43% se sont sentis "valorisés". 70% pensent que cette crise sanitaire va améliorer l'image des fonctionnaires auprès des Français (contre 55% pour l'ensemble des fonctionnaires) mais seuls 5% pensent que ce sera "durable".Concernant les enseignants, presque tous ont assuré leur mission à distance (87%, contre 42% pour l'ensemble des fonctionnaires) mais seule une minorité à trouvé cela "plutôt facile" à mettre en oeuvre (46%).Globalement, les enseignants se montrent plus négatifs que la moyenne des agents de la Fonction publique. Ils sont 37% à déclarer avoir "mal vécu la période" (contre 27% pour l'ensemble des fonctionnaires). 77% d'entre eux affirment avoir manqué d'informations durant la crise (contre 63%), 68% avoir manqué de moyens pour effectuer leur travail (contre 57%), 64% disent avoir eu des difficulté à concilier vie privée et professionnelle (contre 44%) et 58% avoir été confrontés à l'isolement ou à la solitude (contre 47%).Plus généralement, le sondage indique que 2 fonctionnaires sur 5 déclarent avoir travaillé à distance (42%) tandis qu'un tiers ont continué à se rendre sur leur lieu de travail (34%), qu'un sur dix a été en autorisation spéciale d'absence (13%) et que 3% étaient en arrêt pour garde d'enfant. Le télétravail induit par la crise a été perçu comme une expérience "plutôt enrichissante" par plus des deux tiers des fonctionnaires concernés (70%).Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.000 fonctionnaires âgés de 18 ans et plus interrogés par internet du 14 au 18 mai 2020, selon la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes: sexe, âge, type de fonction publique et catégorie hiérarchique.
Cette domination correspond "à la réalité" de ce que "l'enfant vit tous les jours", a commenté lundi Nicole Belloubet, la ministre de la Justice.
Les auditions en vue de l'examen du projet de loi bioéthique, qui inclut l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, commencent ce lundi 26 août. Interrogée sur BFMTV et RMC sur la dénomination des parents à l'état civil, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet a indiqué que "sur l'acte de naissance apparaîtra mère et mère" pour les enfants issus d'une PMA pour un couple de femmes. "Très vraisemblablement nous mettrons la mère qui accouche en premier et l'autre mère ensuite", a-t-elle ajouté. Cette domination correspond "à la réalité" de ce que "l'enfant vit tous les jours", a expliqué la garde des Sceaux. "Vous n'allez pas dire que sa mère est un père, ça n'a pas de sens", a-t-elle poursuivi. "La réalité c'est celle-là : cet enfant a deux mères et il aura deux mères à l'état civil - ou une mère seule", a-t-elle conclu. La ministre de la Justice a par ailleurs confirmé que la levée partielle de l'anonymat du donneur de sperme était prévue dans le projet de loi. "Nous considérons qu'au moment où le don de sperme sera effectué, la personne acceptera le fait que 18 ans plus tard, on puisse lever l'anonymat de son don", a indiqué Nicole Belloubet.La loi bioéthique sera examinée à l'Assemblée nationale en septembre. La réforme de la filiation est au cœur des débats qui ont précédé la présentation du projet de loi en Conseil des ministres. L'option retenue par le gouvernement a été l'établissement d'un dispositif de filiation spécifique pour les enfants nés d'une PMA au sein d'un couple de lesbiennes. Avant une PMA avec don de sperme, les couples de femmes devront signer une "déclaration commune anticipée" devant notaire, à transmettre à l'officier d'état civil après la naissance. Les deux femmes, celle qui a porté le bébé ainsi que sa compagne, seront ainsi reconnues comme les parents.Pour les associations LGBTI, ce dispositif crée "une discrimination" envers les couples de lesbiennes par rapport aux couples hétérosexuels ayant eu recours à la PMA. Elles préféreraient un dispositif unique pour tous les couples ayant recours à une PMA avec don, qu'il s'agisse d'homosexuelles ou d'hétérosexuels.
Pour Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de François Hollande, le bilan du président socialiste a été critiqué "dès le départ (....) par une partie de sa majorité".
L'actuel ministre des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, était déjà en poste sous la présidence de François Hollande. Un homme pour lequel il a "beaucoup d'affection". Invité par Jean-Jacques Bourdin, vendredi 13 juillet, sur BFMTV, Jean-Yves Le Drian a déploré que le bilan de l'ancien président socialiste n'avait pas été "suffisamment reconnu". Jean-Jacques Bourdin interrogeait le ministre des Affaires Etrangères sur une déclaration faite par François Hollande, dans son livre Les Leçons du pouvoir, publié en avril dernier, dans lequel il justifiait son bilan : "Mes gouvernements réduisaient les inégalités, celui-là les creuse", avait écrit l'ancien chef de l'Etat, en critiquant la présidence de son ex-ministre de l'Économie Emmanuel Macron. "Je ne partage pas tout à fait le point du vue du président Hollande", a répondu Jean-Yves Le Drian. "Dès le départ, lui a été mis en cause par une partie de sa majorité"Mais s'il n'est pas tout à fait d'accord, l'ancien ministre de la Défense de François Hollande a tout de même tenu à défendre le bilan de l'ex-président socialiste : "Je suis très solidaire de ce qui a été fait par le président Hollande au cours du dernier quinquennat", a-t-il déclaré."Je pense que son bilan n'a pas été suffisamment reconnu, il a traversé des périodes extrêmement difficiles. Je ne suis pas sûre que les chiffres de bilan des inégalités depuis plusieurs années soient aussi favorables qu'il ne le pense, mais en réalité, son bilan n'a pas été suffisamment respecté. Dès le départ, lui a été mis en cause par une partie de sa majorité, ce qui l'a empêché d'avancer, de travailler, ce qui a été un boulet pendant l'ensemble du quinquennat", a expliqué Jean-Yves Le Drian.
Comme le relaye La Dépêche du Midi, la police britannique a reçu pas moins de 400 nouvelles informations sur le nouveau suspect, Christian B., après avoir lancé un appel à témoins.
Le mystère dure depuis 13 ans. Mais l'enquête sur la disparition de Maddie McCann vient peut-être de connaître un tournant déterminant. Disparue en 2007 au Portugal, alors qu'elle était en vacances avec ses parents, la petite Anglaise âgée de 3 ans est toujours activement recherchée par la police britannique. Comme le relaye La Dépêche du Midi, l'appel à témoins récemment lancé dans le cadre de l'enquête a ainsi accouché d'environ 400 nouvelles informations sur le nouveau suspect. De quoi nourrir quelques espoirs pour Scotland Yard. Selon les précisions de The Sun, une femme britannique s'est notamment rappelée avoir vu le suspect juste après la disparition de Maddie, dans la station balnéaire, à proximité de l'appartement de la famille McCann. L'Allemand de 43 ans a vécu régulièrement en Algarve, au Portugal, de 1995 à 2007, notamment dans une camionnette. Ce dernier aurait quitté l'Allemagne à la suite d'une énième condamnation. Comme l'indique par ailleurs La Dépêche, il se trouvait dans la région de Praia de Luz le soir de la disparition et a passé un appel téléphonique depuis son téléphone portable de 19h32 à 20h02. Environ une heure plus tard, la fillette disparaissait. Si sa culpabilité est avérée, Christian B pourrait être jugé dans son pays d'origine ou au Portugal. Ce délinquant sexuel au lourd passé judiciaire a été condamné à 17 reprises, entre autres pour des abus sur enfants. Il est actuellement incarcéré en Allemagne. Pour rappel, la piste de l'enlèvement avait dans un premier temps été privilégiée. Une famille irlandaise affirme en effet avoir vu la jeune fille, en pyjama rose, dans les bras d'un homme quittant l'hôtel. L'implication des parents, Gerry et Kate, dans cette affaire a elle aussi été envisagée en suivant l'hypothèse d'une mort accidentelle de la fillette maquillée en enlèvement. Mais face au manque de preuves et aux recherches infructueuses, les deux pistes ont finalement été abandonnées après quatorze mois d'investigations. L'affaire a été classée au Portugal le 21 juillet 2008 et l'inspecteur en charge de l'enquête limogé.
Invité de Franceinfo jeudi matin 27 septembre, le ministre de l'Économie et des Finances a mis en garde contre le "réflexe pavlovien de la taxe" à propos de la mise en place d'une vignette pour les poids lourds, envisagée pour financer les infrastructures.
Le gouvernement travaille "sur une forme de vignette" visant notamment à taxer les "camions étrangers", dont certains "ne font que traverser la France", a indiqué dimanche 23 septembre le ministre de la Transition écologique François de Rugy sur BFMTV, tout en assurant que l'écotaxe ne ferait pas son retour. Un projet qui ne convainc pas Bruno Le Maire. "Je n'aime pas trop les taxes et les nouvelles idées de taxes, je les prends toujours avec beaucoup de précaution", a déclaré jeudi matin 27 septembre le ministre de l'Économie et des Finances. Une nouvelle taxe sur les poids-lourds ? "Je n'aime pas trop les taxes" répond Bruno Le Maire : "attention à ce réflexe systématique, dès qu'il y a un problème, une nouvelle taxe"par franceinfo"Qu'on regarde comment est-ce que les poids lourds étrangers qui traversent le territoire, et qui par définition abiment les routes, polluent, rejettent dans l'atmosphère des particules fines et ainsi de suite, puissent être mis à contribution, ça ne me dérange pas", a-t-il assuré. Mais "attention à ce réflexe systématique, dès qu'il y a un problème : une nouvelle taxe. Attention à ce réflexe pavlovien de la taxe", a-t-il insisté."Il faut bien quelqu'un qui dise attention stop aux taxes, stop aux impôts", a-t-il martelé, tout en assurant qu'il était "prêt à regarder toutes les propositions".
Le nouveau garde des Sceaux a pris la parole à l'Assemblée nationale, dans le cadre des débats sur le projet de loi bioéthique.
Après des divisions au sein de la majorité et des votes parfois compliqués, les députés ont repris les discussion vendredi 31 juillet sur la loi bioéthique, avec en ligne de mire l'adoption de ce texte emblématique ouvrant la PMA à toutes les femmes. Interpellé par des élus de l'opposition sur ses explications de l'évolution de la famille dans la société française, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a répondu, en précisant sa pensée : "J'ai dit tout à l'heure, à on m'a reproché cette liberté de ton, 'l'ancien Code-civil c'est papa-maman'. On a poussé des cris d'orfraie en me disant 'Mais non c'est pas comme ça'. "Je vais le dire de manière plus ministérielle peut-être : La famille du Code napoléonien, ce n'est plus la famille d'aujourd'hui, et personne n'a le monopole de la famille", a t-il ajouté.Les débats en deuxième lecture ont démarré lundi, pour la dernière semaine avant la pause estivale. Les députés pourraient encore siéger samedi si besoin sur ce vaste texte sociétal qui hérisse la droite, vent debout contre la création "d'orphelins de pères", et suscite des questionnements dans tous les groupes politiques, majorité comprise.
Secourus le 21 décembre à bord de trois embarcations précaires, ces migrants avaient été autorisés à débarquer en Espagne le lendemain, après avoir été refusés par l'Italie et Malte.
Plus de 300 migrants secourus il y a une semaine au large de la Libye par une ONG espagnole sont arrivés vendredi 28 décembre au matin en Espagne, alors que l'Italie et Malte les ont refusés. Le bateau de l'ONG Proactiva Open Arms est entré vers 08H30 (07H30 GMT) dans la baie de Gibraltar, au sud de l'Espagne, où il devait accoster dans le port de Crinavis, sur la commune de San Roque."Bonjour, l'OpenArms, déjà dans la baie, se dirige vers le lieu d'accostage de l'unique port sûr disponible dans la Méditerrannée. Mission accomplie", a lancé sur Twitter le fondateur de l'ONG, Oscar Camps.Un refus de l'Italie et Malte Une fois sur la terre ferme, ces 311 migrants, originaires notamment de Somalie, du Nigeria ou du Mali, vont être accueillis par la Croix-Rouge qui leur fournira vêtements, nourriture et assistance médicale si nécessaire. La police procédera ensuite à leur identification avant qu'ils puissent être dirigés vers des lieux d'accueil. Au total, la procédure doit prendre "plusieurs heures", indique-t-on au sein de la Croix-Rouge.Secourus le 21 décembre à bord de trois embarcations précaires, ces migrants avaient été autorisés à débarquer en Espagne le lendemain par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, après avoir été refusés par l'Italie et Malte. Selon Madrid, la Libye, la France et la Tunisie n'avaient quant à elles pas répondu à la demande de l'ONG après la fin de non-recevoir opposée par l'Italie.Si Malte a refusé l'accès de ses ports au navire, une femme et un bébé, né sur une plage libyenne quelques jours avant la traversée, ont en revanche pu être évacués samedi sur l'île en hélicoptère. Un mineur a par ailleurs été emmené vers l'île italienne de Lampedusa. Depuis le feu vert accordé par Madrid, ces migrants ont entrepris une traversée d'une semaine pour rejoindre l'Espagne. Ils ont fêté Noël à bord de l'Open Arms, comme en ont témoigné les photos publiées par l'ONG. 769 morts dans al traversée C'est la première fois depuis près de cinq mois que l'Espagne accepte de laisser débarquer le bateau d'une ONG avec des migrants à bord. Arrivé au pouvoir début juin à Madrid, Pedro Sanchez avait frappé un grand coup quelques jours plus tard en accueillant le navire humanitaire Aquarius, refusé par l'Italie et Malte et au centre de fortes tensions en Europe sur la politique migratoire.Madrid avait ensuite accepté à trois reprises, en juillet et août, d'accueillir un bateau d'Open Arms avec des migrants à bord, avant de rechigner à laisser de nouveau débarquer l'Aquarius. Le gouvernement préférait alors négocier avec d'autres États européens la répartition de ses migrants. L'Espagne est devenue depuis cet été la première porte d'entrée des migrants illégaux en Europe, devant la Grèce et l'Italie. Plus de 56.000 migrants sont arrivés dans ce pays par la mer depuis le 1er janvier, tandis que 769 sont morts dans la traversée.Après le refus de Rome d'accueillir les migrants sauvés vendredi, Oscar Camps s'en était pris à M. Salvini sur Twitter. "Ta rhétorique et ton message auront une fin, comme tout dans la vie. Mais sache que dans quelques décennies, tes descendants auront honte de ce que tu fais et dis", lui a-t-il lancé.
Les services d'urgence à travers l'Europe ont enregistré une hausse allant jusqu'à 60% des appels de femmes victimes de violences conjugales pendant le confinement lié à la lutte contre le nouveau coronavirus, a alerté jeudi l'OMS Europe.
Selon l'OMS, les violences intrafamiliales, envers un conjoint ou un enfant, tendent à augmenter en période de crise, notamment avec les mesures de restriction et de confinement mises en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus."Les Etats membres font état d'une augmentation allant jusqu'à 60% des appels d'urgence de femmes victimes de violences de la part de leur partenaire en avril cette année, par rapport à l'année dernière", a déclaré le directeur de la branche Europe de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) Hans Kluge, lors d'une conférence de presse diffusée en ligne depuis Copenhague."Les signalements sont en hausse dans presque tous les pays", a souligné une experte de l'organisation, Isabel Yordi.L'agence des Nations Unies chargée de la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) a estimé que 31 millions de cas supplémentaires de violences familiales seraient à déplorer dans le monde si le confinement se poursuivait encore six mois.La branche Europe de l'OMS, qui s'étend de l'Atlantique au Pacifique et comprend 53 pays aussi hétéroclites que la Russie et Andorre, compte 1,6 million de cas officiels de maladie Covid-19 et près de 150.000 décès liés au virus, selon les chiffres de l'organisation.Avant l'épidémie, un quart des femmes et un tiers des enfants dans la région avaient été sujets à des violences au cours de leur vie.
POLITIQUE. Le président de la République "veut réduire le nombre de vœux, regrouper et simplifier", a assuré Christophe Castaner au Monde.
Pour autant, rien ne serait encore arrêté.C'est une tradition à laquelle se plient chaque année les présidents français : les vœux aux Français du 31 décembre. Un exercice regardé en moyenne par quelque 10 millions de Français qu'Emmanuel Macron veut renouveler sans pour autant avoir arrêté un plan, relayent cette semaine plusieurs médias. Selon "un très proche du président" à Europe 1, le chef de l'État pourrait faire son discours en dehors de l'Élysée. La période des vœux présidentiels occupe traditionnellement le mois de janvier. François Hollande en présidait une douzaine, s'adressant notamment aux armées, à la jeunesse, ou encore aux corréziens depuis Tulle, son fief politique. Le chef de l'État présente également ses vœux au Conseil constitutionnel, aux autorités religieuses ou encore au corps diplomatique. De son côté, Emmanuel Macron envisage de condenser la période sur la première semaine de janvier, avant son départ pour la Chine le 8, selon Le Monde. "Macron veut réduire le nombre des vœux, regrouper et simplifier, sans négliger personne. Il faut éviter que le président passe un mois à faire des discours dans l'entre-soi", a expliqué Christophe Castaner, délégué général de La République en marche, et fidèle du président. "Il veut imprimer sa marque sur ces vœux", a précisé l'Élysée à Europe 1, et ne fera donc que les rendez-vous institutionnels incontournables comme les vœux aux corps constitués. Il regroupera les autres pour ne pas charger son agenda de discours convenus. Néanmoins, aucun scénario ne serait encore validé. Seule date arrêtée : les vœux à la presse, le 3 janvier.Avant ça, Emmanuel Macron doit enchaîner cette semaine les réunions avec conseillers et ministres et visiter une poignée de services de l'Élysée, que son épouse Brigitte Macron a déjà tous salués, avant de s'envoler vendredi 22 décembre pour le Niger à la rencontre des troupes françaises de l'opération Barkhane, rapporte Le Monde.
Il évoque le fonctionnement "immuable" du parti et le "boulet" du quinquennat Hollande.
Il ne se voit pas comme un frondeur, mais comme un "lanceur d'alerte". Membre du Parti socialiste depuis 28 ans, le député Régis Juanico a annoncé, dimanche 24 juin au Journal du dimanche, qu'il qu'il quitte le Parti socialiste pour rejoindre Générations et Benoît Hamon."C'est une décision lourde, qui n'a pas été facile à prendre", affirme celui qui a "adhéré au PS pour la première fois en 1990" et y a "exercé un grand nombre de responsabilités nationales : président du MJS, trésorier..." Selon M. Juanico, ancien trésorier de la campagne de l'ex-candidat PS qui ira au congrès de Generations le week-end prochain à Grenoble, ses "convictions" et sa "fidélité à Benoît Hamon, avec qui (il) milite depuis vingt-huit ans", ont joué dans son choix."J'éprouve une forme de lassitude vis-à-vis de l'appareil du PS, immuable dans son fonctionnement", affirme ce député de la Loire, qui souhaite néanmoins continuer à siéger au sein du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée comme apparenté.Comme on lui demande pourquoi il fait ce choix maintenant, il avance que "nous traînons encore comme un boulet au pied le dernier quinquennat". Et il attaque l'ancien président de la République : "Je n'ai pas envie d'organiser le service après vente du livre de François Hollande, ni sa tournée promotionnelle, ni son retour en politique. Il considère encore qu'il a perdu à cause des 'frondeurs' alors que nous étions des lanceurs d'alerte". "Il semble découvrir aujourd'hui que son ancien protégé, Emmanuel Macron, est libéral et penche à droite, alors qu'il était l'un de ses conseillers les plus influents sur le plan économique et qu'il l'a nommé ministre. C'est lui qui lui a donné les clés du camion", lance-t-il encore. S'il "ne souhaite pas un PS durablement affaibli", M. Juanico considère qu'"il ne sera plus jamais hégémonique" et qu'il "faudra donc rassembler le plus largement possible, sinon la gauche sera laminée et durablement écartée du pouvoir".Pour les élections européennes de 2019, il ne souhaite "pas forcément" que Benoît Hamon soit la tête de liste de son mouvement. "S'il y a un rassemblement avec EELV et au-delà, je souhaiterais que nous puissions avoir une personnalité qui incarne l'écologie et la justice sociale tout en faisant l'unanimité comme tête de liste", expose M. Juanico, "persuadé que Génération.s peut être la surprise de cette élection".
Une personne âgée est portée disparue après les inondations qui ont touché le Finistère, et plus particulièrement Morlaix, dimanche 3 juin.
L'équivalent d'un mois de pluie en une demi-heure. A Morlaix, dans le Finistère, l'eau est très vite montée après les pluies diluviennes, ce dimanche. Près de 450 interventions des pompiers ont été nécessaires, en Bretagne, dans la nuit de dimanche 3 au lundi 4 juin. La petite ville du centre-Finistère a été submergée en une demi-heure par des eaux qui sont montées de plusieurs dizaines de centimètres et jusqu'à un mètre sur ses quais, à la suite d'un violent orage.Une crue supérieure à celle de 2013Certaines voitures avaient encore de l'eau jusqu'à mi-roues. Plusieurs voitures ont été emportées par les flots, au plus fort de l'inondation, l'une d'entre elles s'est retrouvée dans une des rivières qui traverse la ville, coincée au niveau d'un pont. "J'ai reçu l'alerte météo à 16h35 mais c'était déjà trop tard", a raconté l'élue Les Républicains. Maintenant, si "le danger s'estompe, on n'est pas à l'abri de nouvelles inondations", a-t-elle expliqué. Selon Ouest France, la maire de Morlaix, Agnès Le Brun, va déposer une demande de classement en catastrophe naturelle, suite aux inondations. La crue devait atteindre des niveaux supérieurs à ceux enregistrés en 2013.
L'ancien président de la République venait rencontrer des enfants dans une librairie de Montreuil-sous-Bois.
Selon Libération, la séance de dédicaces de François Hollande, mercredi 19 février dans une librairie de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été interrompue par "une poignée" de manifestants. L'ex-chef de l'État était venu rencontrer des enfants pour leur présenter son dernier livre, "Leur République". Le quotidien rapporte que François Hollande est arrivé vers 16h30 pour répondre aux questions d'une trentaine d'enfants âgés de 8 à 15 ans. Mais la rencontre, qui avait lieu au 2e étage du magasin, a rapidement été perturbée par une manifestante, qui l'aurait invectivé, pendant une dizaine de minutes, depuis le 1er étage. "Hollande dégage, tu nous as donné Macron !", "Hollande est un menteur ! Il ne faut pas écouter Pinocchio, les enfants", aurait-elle crié. Puis elle aurait été rejointe par d'autres personnes, dont un homme portant un gilet jaune. "Un 'sale président de merde' est lancé de lassemblée, laissant les enfants bouche bée. Le libraire fait accélérer les questions pour finir plus vite et passer aux dédicaces", raconte Libération. • "Hollande, dégage !"BFMTV s'appuie de son côté sur une vidéo diffusée mercredi sur YouTube, dont l'auteur revendique avoir "chaleureusement accueilli" "comme il se doit" François Hollande lors de cette rencontre. Les images montrent quelques personnes crier ou chanter des slogans protestataires, comme "Même si Hollande ne veut pas, nous on est là" ou "Hollande, dégage !". "Les enfants, vous avez demandé à M. Hollande ce que c'est, un 49.3 ?", entend-on une femme lancer. En 2016, François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls avaient eu recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter la loi Travail. Ce texte permet à un gouvernement de faire passer un projet de loi sans vote du Parlement. • Une BD pour enfantsMalgré les perturbations, François Hollande a discuté avec les enfants jusqu'à 18h00, selon Libération. Il aurait alors été "exfiltré" de la librairie "sous les huées d'une bonne vingtaine de manifestants et badauds." La vidéo le montre sortant de l'établissement encadré d'un service d'ordre et de plusieurs policiers pour monter dans une voiture. Le livre "Leur République" (64 pages, 15 euros, édité par Glénat) est paru le 12 février. Cette bande dessinée s'adresse aux enfants à partir de 10 ans. "J'ai voulu écrire un livre pour que les enfants s'approprient leur République, que ce soit la leur et pas la nôtre, pas ma République", a expliqué François Hollande à l'AFP. L'intégralité des droits d'auteur sera versée à Bibliothèques sans frontières, une association qui donne accès à la culture à ceux qui en sont le plus éloignés, notamment par l'installation de bibliothèques mobiles.
Preuve criante de l'effondrement économique au Liban qui a plongé des segments entiers de la population dans la précarité, de nombreux ménages se retrouvent aujourd'hui avec des réfrigérateurs quasiment vides.
En défaut de paiement depuis mars pour la première fois de son histoire, le Liban surendetté a vu sa monnaie nationale, rivée au billet vert depuis 1997, dégringoler sur le marché secondaire, même si le taux de change officiel reste inchangé.Un salaire d'un million de livres libanaises vaut désormais moins de 200 dollars, contre environ 700 dollars en août dernier.Dans un pays fortement tributaire des importations, l'impact de la dépréciation se fait durement sentir. Les prix ont été propulsés à des sommets vertigineux, tandis que des milliers d'entreprises ont mis la clé sous la porte ou licencié de nombreux employés.Les photographes de l'AFP ont passé plusieurs jours à visiter les intérieurs et les cuisines des principales villes du pays: à Beyrouth, Tripoli, Byblos, Jounieh et Saïda.Libanais et Libanaises ayant accepté d'être photographiés à côté de leurs réfrigérateurs laissés grands ouverts, dans des cuisines parfois sombres et sommaires ou des salons à l'ameublement spartiate.Usés et jaunis par le temps, ou bien d'un blanc immaculé, tous ces frigos ont un point commun: étagères et bacs sont quasiment vides.Fadwa Merhebi avoue ne plus avoir les moyens de faire des courses. Dans son frigidaire, se trouvent une bouteille d'eau minérale et deux concombres."S'il y avait de plus petits réfrigérateurs sur le marché je vendrais le mien et j'en achèterais un", affirme cette femme de 60 ans, qui vit seule dans un minuscule appartement à Tripoli (nord)."Au moins, je pourrais utiliser l'argent pour acheter de quoi manger", soupire-t-elle.Une nouvelle classe de Libanais démunis a fait son apparition, loin de l'image d'un pays autrefois adoubé la "Suisse du Moyen-Orient" pour sa vie nocturne légendaire et son génie entrepreneurial.La crise actuelle, amplifiée par les mesures prises pour contrer le nouveau coronavirus, a aussi sonné le glas d'une classe moyenne qui plonge chaque jour un peu plus dans la précarité. Selon la Banque mondiale, près de la moitié de la population vit aujourd'hui sous le seuil de pauvreté.
Cette proposition risque de faire grincer des dents. Selon les informations du JDD, face à la colère sociale, certains élus de la majorité ne seraient pas contre une nouvelle tranche d'imposition pour les hauts revenus.
Actuellement, la dernière tranche, née sous François Hollande, s'élève à 45%. "Il faut alléger le bas de barème pour qu'il soit un peu moins abrupt pour les moins fortunés, et alourdir pour les très très riches qui sont plafonnés et bénéficient de niches fiscales et de crédits d'impôt", avance la députée LREM Émilie Cariou.Mais cette proposition est loin de faire l'unanimité dans la majorité. "On n'a pas supprimé l'ISF pour le recréer sous une autre forme ! La dernière tranche d'imposition est déjà supérieure de 10 points à la moyenne des pays de l'OCDE", souligne Laurent Saint-Martin, député LREM.Du côté du cabinet de Gérald Darmanin, même son de cloche : cette nouvelle tranche n'est pas en projet.En revanche, la question pourra être abordée lors du grand débat national.
La fondation Abbé Pierre estime que le projet de loi Elan ne va pas assez loin dans la lutte contre les marchands de sommeil.
Il dort à même le sol, il se déplace souvent à quatre pattes et il se douche à la piscine municipale. Et pour cause, son appartement parisien ne mesure légalement que 0,9 m2. Pour José, 71 ans, cela a été le quotidien pendant 25 ans. Mais aujourd'hui, il se bat, avec d'autres locataires pour un logement décent.Dans sa minuscule chambre où tout est méticuleusement rangé de façon à ne perdre aucun espace, cet ancien "bibliothécaire-chercheur", qui ne souhaite pas préciser son nom, reproduit les différents gestes qui font son quotidien. "C'est dans ce coin que je déplie tous les soirs mon 'lit portatif' (un simple sac de couchage)", explique-t-il en montrant un coin sous la mansarde entouré de livres. "Et là, c'est mon bocal qui récupère l'eau de pluie qui s'infiltre par ce trou", poursuit-il. Son logement, le plus exigu de cet immeuble du XIVe arrondissement, ne peut en théorie être loué. Avec 0,9 mètre carré "loi Carrez" - qui ne comptabilise que les surfaces d'une hauteur supérieure à 1,80 m - il est dix fois plus petit que le seuil de neuf mètres carrés fixé par la loi.250 EUROS POUR 0,9 M2La chambre insalubre de José, à 250 euros par mois, est à l'image de la dizaine de "micro-logements", allant jusqu'à six mètres carrés, loués par le même "marchand de sommeil". "Il n'y a qu'un toilette à la turque pour toutes les chambres de l'étage et c'est dégueulasse. Du coup, moi je vais aux toilettes du KFC à côté", témoigne Thérèse, une locataire à l'autre extrémité du couloir. "Je resterai aussi longtemps que j'aurai besoin d'avoir un toit sur la tête et que je ne trouverai rien d'autre mais c'est la dépression ici", ajoute-t-elle, avouant n'avoir raconté sa situation à aucun de ses amis ou collègues, par honte. Cette aide à domicile de 28 ans loue depuis un an une chambre de quatre mètres carrés de surface habitable pour un loyer de 480 euros par mois.Thérèse s'est jointe à l'action de ses voisins pour porter l'affaire devant la justice avec l'aide de la Fondation Abbé Pierre et des services de la ville de Paris, qui sont venus constater l'insalubrité des logements. Entre juin et septembre 2018, trois arrêtés d'interdiction d'occupation concernant les appartements de l'immeuble, dont celui de José, ont finalement été publiés mais une seule personne a pour l'instant été relogée par la préfecture, selon la Fondation Abbé Pierre. "Mon propriétaire est dans l'obligation de me reloger mais il ne me fait que des propositions ridicules", assure José qui déplore le manque d'empathie de son bailleur. "Il n'est même pas capable de comprendre que l'on ne peut pas vivre avec des fuites sur la tête." Cette situation est emblématique des "abus commis par les 'marchands de sommeil'" qui continuent de "faire leur beurre sur le dos des étudiants, des retraités, et des travailleurs pauvres", affirme Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Saluant le renforcement de la lutte contre les marchands de sommeil dans le projet de loi Elan, il réclame toutefois davantage de moyens au gouvernement pour déceler les situations d'habitat indigne. Le projet de loi Elan (Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique) prévoit notamment des peines complémentaires de confiscation des biens et d'interdiction d'acquisition de nouveaux biens immobiliers pendant cinq ans. "S'attaquer au portefeuille des marchands de sommeil ne suffira pas. C'est tout un sous-marché de logements dégradés qui s'est développé en France et il n'y a pas assez de logements sociaux", dénonce M. Robert. Quelque 5.000 signalements de logements insalubres sont recensés chaque année aux services de la mairie de Paris, selon des représentants de la mairie du XIVe arrondissement. La ville a également comptabilisé plus de 7.000 chambres de moins de neuf mètres carrés dans la capitale, selon la Fondation Abbé Pierre.
"Peu de personnes auraient eu cette attitude. Elle seraient parties en courant.
Le proviseur est resté pour protéger ses élèves." Après la fusillade dans un lycée de Grasse (Alpes-Maritimes), jeudi 16 mars, les témoignages se multiplient pour évoquer le sang-froid et l'héroïsme du proviseur de l'établissement.Hervé Pizzinat a "fait preuve d'un sang-froid incroyable. J'étais trop loin pour entendre ce qu'il lui disait, mais il est resté calme, même après avoir été touché par un premier tir. Malgré le plomb dans le bras, il a continué à essayer de le ramener à la raison", a raconté à Nice-Matin un élève du lycée Tocqueville de Grasse. Un autre témoin confirme : "Touché à l'épaule, le proviseur lui a simplement ordonné de se calmer et de reculer. Ce qui l'a un peu déstabilisé." Un peu plus tôt dans la journée, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem avait elle aussi salué l'"héroïsme" dont avait fait preuve le proviseur du lycée. Il "s'est précipité vers (le jeune homme) pour le raisonner" et a été blessé lors de son intervention."LE PROVISEUR EST RESTÉ POUR PROTÉGER SES ÉLÈVES"Selon Nice-Matin, qui cite les secours présents sur place, Hervé Pizzinat a refusé de quitter l'établissement dans le mouvement de panique qui a accompagné la fusillade. "Peu de personnes auraient eu cette attitude. Elles seraient parties en courant. Le proviseur est resté pour protéger ses élèves", a estimé un lycéen."C'est un collègue expérimenté, très calme. Jovial aussi, rond", a confié à Libération une membre du syndicat des chefs d'établissement Snpden. "Je n'imagine pas qu'un élève puisse lui en vouloir, il n'a jamais eu de souci, a-t-elle poursuivi. Cela doit faire trois ans qu'il est dans le lycée (...) où il faut bon vivre. Le cadre est très agréable."Jeudi, un lycéen de 16 ans avait pénétré armé dans son établissement de Grasse et tiré, faisant 14 blessés légers, selon la secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel : 4 directement blessées par des plombs qu'il a tirés, dont le chef d'établissement, et 10 autres indirectement blessées. Il a ensuite été interpellé sans opposer de résistance.
Le chef de l'État a également souligné que 85% de celles et ceux qui auront ce virus auront une forme bénigne de celui-ci.
"Nous sommes au tout début de cette épidémie" du coronavirus en France, "il faut être très clair, lucide", a souligné mardi 10 mars Emmanuel Macron après avoir visité le centre d'appel du Samu de l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris. "Nous sommes organisés, et en particulier nos Samus affrontent les débuts de cette crise", a poursuivi le chef de l'État, adressant un message de soutien et de reconnaissance au personnel médical. "85% de celles et ceux qui auront ce virus auront une forme bénigne de celui-ci", a rappelé le président. Interrogé sur le passage au stade 3 de l'épidémie, le chef de l'État a expliqué que les mesures seraient différenciées sur le territoire. "Je pense qu'il ne faut pas considérer qu'il va y avoir à un moment donné dans notre pays une grande bascule où tout va changer. Il faut qu'on reste extrêmement adaptable et à chaque moment selon la différenciation des territoires", a-t-il expliqué."Nous avons chacune et chacun une responsabilité individuelle", a également souligné Emmanuel Macron, appelant les Français a "avoir un comportement qui relève du civisme", expliquant notamment que "lorsqu'on a de la fièvre, des premiers symptômes, qu'on est malade", il ne faut pas "aller dans les transports en commun" ni au travail mais "réduire sa vie sociale". Le président a également rappelé les "gestes barrières" que chacun doit adopter. Le chef de l'État a par ailleurs souligné que dans les territoires où le virus circulait activement, les personnes présentant des symptômes pouvaient aussi consulter leur médecin de ville, éventuellement par téléconsultation, plutôt que d'appeler le 15, submergé d'appel. Cette visite à l'hôpital Necker est le quatrième déplacement du chef de l'État autour de la crise du coronavirus depuis dix jours, alors que tous ses déplacements non liés à la crise ont été annulés ou presque.Selon un dernier bilan publié mardi matin par Santé publique France, neuf nouveaux décès liés au Covid-19 ont été recensés en France, portant à 30 le nombre de morts dans le pays depuis le début de l'épidémie à la fin du mois de janvier. Dans l'Hexagone, 1.412 cas de personnes atteintes par le virus sont confirmés, soit 286 de plus qu'au bilan précédent. La France reste le deuxième pays européen le plus touché par l'épidémie, derrière l'Italie, et se prépare au stade 3 de l'état d'alerte, qui devrait survenir dans les prochains jours.
Ils se sont dit "oui" sur le lieu même de leur rencontre, à l'endroit où le coup de foudre s'est produit. Deux manifestants "gilets jaunes" se sont juré fidélité dimanche 9 décembre près de Tarbes, à un péage qu'ils occupent depuis bientôt un mois, rapporte La Dépêche du midi.
La cérémonie s'est tenue dimanche au petit matin. "Chouchoune" et "Coco bel œil", deux militants "gilets jaunes" de la région, ont eu droit à un mariage peu ordinaire, célébré par leurs camarades de lutte au péage de Séméac sur l'autoroute A64. Les époux, tout de jaune vêtus, se sont passé la bague au doigt sur les lieux d'un barrage filtrant, tenu depuis le début de la contestation des "gilets jaunes". Madame portait une robe fluo, assortie de quelques strass, et une couronne de fleurs (jaunes, bien sûr), tandis que monsieur arborait un ensemble pantalon et gilet de la même couleur, comme le montrent des images publiées sur Twitter par un manifestant qui a assisté aux noces.Les deux tourtereaux s'étaient rencontrés pour la première fois sur ce barrage, quelques semaines plus tôt, indique La Dépêche du midi. "Nous souhaitons à ces jeunes mariés tout le bonheur mérité et les félicitons de leur engagement avec les Amis Gilets Jaunes 65", a indiqué Jacques Comte, l'auteur des photos de noces. Une cinquantaine de militants a pris part à la cérémonie, présidée par une femme qui arborait une perruque tricolore bleu, blanc, rouge. Qu'attendent les gilets jaunes d'Emmanuel Macron ?par CNEWSReste à savoir si les deux amoureux franchiront le pas et transposeront ce mariage, évidemment symbolique, en mairie.
Le ministre de l'Éducation nationale a affirmé sur les ondes de France Inter ce vendredi matin, au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron, que la fermeture des écoles est avant tout une façon de "mettre fin à l'accélération de l'épidémie", avant de détailler les mesures vont être mises en place.
Revirement de situation du côté de l'Éducation nationale. Alors que mercredi encore le ministre Jean-Michel Blanquer annonçait qu'une fermeture totale de toutes les écoles françaises n'avait "jamais" été envisagée, le président de la République a annoncé jeudi soir, lors de son allocution télévisée aux Français que les crèches, écoles et universités seraient toutes fermées à partir de lundi. Au lendemain des annonces-chocs d'Emmanuel Macron, le ministre de l'Éducation nationale ne mâche pas ses mots. "Du point de vue de l'Éducation nationale, on est au stade 3", a ainsi lâché Jean-Michel Blanquer au micro de France Inter. "Il y a eu une réunion de scientifiques hier, autour du président de la République, et ils ont estimé qu'il fallait qu'on passe à une nouvelle étape, qui nécessite de fermer les écoles, les collèges, les lycées et les universités. C'était une façon de mettre fin à l'accélération de l'épidémie", s'est justifié le ministre interrogé sur le revirement de situation. D'après lui, de telles mesures n'ont pas été mises en place depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939."Jusqu'au vacances du printemps"Questionné sur la durée de la mesure, le ministre de l'Éducation nationale a précisé l'expression "jusqu'à nouvel ordre", indiquée la veille dans son discours par le chef de l'État. "On parle de semaines, qui peuvent devenir des mois", a-t-il expliqué. Et de renchérir : "Ce qui est certain, c'est qu'on va aller au moins jusqu'aux vacances de printemps. C'est le mois de mars qui va être principalement touché." Quid du baccalauréat et des autres concours dans ce contexte si particulier ? Ces derniers ne sont pour l'heure pas directement menacés, a affirmé Jean-Michel Blanquer.Pas de vacances pour autant non plus donc pour les élèves. Le mot d'ordre du ministre de l'Éducation est la "continuité". "Chaque parent d'élève va recevoir une adresse internet qui lui permet de se connecter à la classe virtuelle. Beaucoup recevront un coup de téléphone", annonce le ministre qui ne souhaite laisser aucun élève sur le bord de la route. Quand cela démarrera-t-il ? "Les documents sont prêts, les instructions sont prêtes", a assuré Jean-Michel Blanquer."Au minimum 15 jours", estime le ministre de la SantéParallèlement, le ministre de la Santé, Olivier Véran, était l'invité d'Europe 1. "La durée m'est inconnue et, si je pouvais la donner, je la donnerais", a-t-il confié au sujet de la fermeture des établissements scolaires. Et d'ajouter : "Imaginez bien qu'elle sera la plus courte possible." Confiant que "ce n'est pas de gaité de coeur" qu'une telle mesure est mise en place, Olivier Véran a tout de même mentionné un nombre de jours. Parlant de la "durée nécessaire pour que ce coup de frein massif soit pleinement opérationnel et qu'on puisse protéger nos hôpitaux", le ministre de la Santé a parlé d'un "minimum" de "15 jours".
Cette rencontre aurait bien eu lieu, a affirmé dans un entretien au Monde l'ancien bras droit de Bernard Tapie Marc Fratani. L'homme d'affaires nie un tel rendez-vous tandis que Jean-Marie Le Pen l'a bien confirmé à RTL.
Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie se sont-ils rencontrés en 1993 entre les deux tours des élections législatives ? Divulguée une première fois dans un livre en 1998, la rencontre est confirmée par Marc Fratani, ex-lieutenant de Bernard Tapie. Il raconte samedi 2 mars au Monde, avoir accompagné le député des Bouches-du-Rhône jusqu'à la maison de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), le 22 février 1993. "Il a l'air content, se dit sûr d'être élu"Déjà élu de la 6e circonscription des Bouches-du-Rhône, Bernard Tapie se présente en 1993 dans la 10e circonscription. Au second tour, le protégé de François Mitterrand se retrouve dans une triangulaire face au candidat RPR et celui du FN. Si celui-ci se retire, le député de gauche pourrait voir la victoire lui échapper. Bernard Tapie aurait alors songé à rencontrer directement Jean-Marie Le Pen pour atteindre son but, poursuit Le Monde. Marc Fratani raconte que la rencontre a eu lieu dans le bureau de Jean-Marie Le Pen. "Une demi-heure plus tard environ, moins d'une heure en tout cas, Tapie ressort. Nous repartons en voiture. Il a l'air content, se dit sûr d'être élu. Je comprends qu'il a obtenu ce qu'il voulait et qu'on n'est pas venus pour rien", se souvient l'ex-assistant parlementaire de Bernard Tapie. "Fratani dit ce qu'il veut, j'en ai rien à foutre"Le candidat du FN est maintenu dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône. "Ce serait ridicule de faire tomber électoralement quelqu'un qui va nous être très utile dans nos rapports avec la droite et la gauche. Gardons au chaud ce personnage providentiel", aurait déclaré Jean-Marie Le Pen à l'un de ses conseillers, surpris d'une telle décision. Bernard Tapie est élu cette année-là. Interrogé par Le Monde, l'ex-député, qui a toujours nié l'existence de cette rencontre, a de nouveau démenti. "Fratani dit ce qu'il veut, j'en ai rien à foutre", a déclaré Bernard Tapie au Monde. "Il m'a demandé de maintenir mon candidat au deuxième tour" Interrogé par RTL, Jean-Marie Le Pen a lui confirmé avoir rencontré Bernard Tapie en 1993. "Il est venu en personne. J'ai accepté de le recevoir bien sûr", confirme Jean-Marie Le Pen. "Il est monté à mon bureau et il m'a demandé de maintenir mon candidat au deuxième tour de l'élection législative où il était lui même candidat", poursuit-il auprès de la radio. "Je lui ai dit qu'il s'était dérangé pour rien puisque nous avions décidé de maintenir nos candidats dans toutes nos circonscriptions possibles. Depuis, il a nié m'avoir rencontré, mais ça, c'est un menteur mais il n'est pas que cela", conclut le fondateur du Front national. "C'est un délire total. Prétendre ça, ce n'est pas seulement me prendre pour un traître, c'est me prendre pour un imbécile !", avait déjà déclaré Bernard Tapis en 1998, après la sortie du livre de Lorrain de Saint Affrique, conseiller politique du patron du FN, Dans l'ombre de Le Pen (Hachette, 1998) qui relatait ce rendez-vous.
L'Etat de Terengganu, important lieu de ponte pour les tortues marines dans le nord-est de la Malaisie, interdira à la fin de l'année le commerce de leurs oeufs dans le but de protéger ces espèces menacées, ont annoncé jeudi les autorités locales.
En dépit des pressions d'organisations de défense de l'environnement, cet Etat continuait d'autoriser le libre commerce des oeufs de certaines espèces, un mets recherché dans les restaurants locaux.Les populations ont rapidement décliné ces dernières années en raison de ce commerce, de la pollution, mais aussi du fait que les tortues soient chassées pour leur chair ou leur carapace.Les autorités ont décidé d'interdire le commerce des oeufs de toutes les espèces de tortue d'ici la fin de l'année en raison "d'une importante baisse des arrivées de toutes les espèces de tortues dans l'Etat de Terengganu", a déclaré à l'AFP Azman Ibrahim, un homme politique local influent."Nous espérons que cela permettra de sauver la vie marine, de protéger l'environnement et de renforcer les revenus touristiques de l'Etat", a-t-il ajouté, sans donner de détail sur les pénalités qu'impliquerait le commerce des oeufs de tortue.Avec sa longue côte baignée par la mer de Chine méridionale, l'Etat de Terengganu est le lieu de ponte le plus important en Malaisie péninsulaire pour les tortues. La ponte comme l'éclosion des oeufs sont aussi des attractions touristiques majeures.La vente des oeufs de tortue luth avait déjà été interdit en raison de la baisse du nombre d'animaux venant pondre.Les trois autres espèces fréquentant les plages de Terengganu sont la tortue imbriquée, la tortue olivâtre et la tortue verte. Leurs oeufs ne pourront plus être vendus à compter de l'an prochain.Elizabeth John, de l'ONG Traffic, a décrit cette interdiction comme "une décision capitale pour la protection des tortues marines".Mohamad Uzair Rusli, un biologiste travaillant à la préservation de ces reptiles, a aussi salué "une décision audacieuse" mais averti que l'enjeu serait de faire respecter cette interdiction. D'autant que la consommation des oeufs de tortue fait partie de la culture locale dans l'Etat. Certains habitants les considèrent comme un aphrodisiaque.En Malaisie, chaque Etat a ses propres lois et certains, comme ceux de Sabah et Sarawak sur Borneo, ont déjà interdit le commerce des oeufs de tortue.
Le fillette a survécu six jours, seule dans l'appartement, alors que sa mère était décédée.
Lorsque la voisine lui posait des questions, la petite fille, âgée de 3 ans, répondait que sa maman dormait. "Dans les toilettes", a-t-elle même précisé une fois."Je trouvais étrange que la petite dorme sur le balcon", témoigne l'habitante de cet immeuble de Perpignan (Pyrénées-orientales) dans Le Parisien, ce vendredi 22 juin.Cette dernière, décide alors de se rendre au commissariat, accompagnée d'une autre voisine, pour relater la situation inquiétante. "Un grand état de crasse"Avant que les policiers arrivent, les deux femmes réussissent finalement à convaincre la fillette de leur ouvrir. Une odeur insoutenable envahit leurs narines et elles constatent que l'appartement est en grand désordre. Des canettes de bière et des comprimés sont éparpillés sur le sol. Une des voisines recueille la petite fille et lui fait prendre une douche. "Elle ne s'était pas lavée depuis plusieurs jours. Elle était dans un grand état de crasse", raconte-t-elle.Des problèmes d'addictionLe décès de la mère de famille, âgée de 41 ans, pourrait dater de samedi dernier, indique le média qui souligne que la petite fille aurait donc réussi à survivre seule pendant six jours."Cette petite a géré la situation avec une très grande intelligence", estime une voisine. En effet, elle aurait ouvert une boîte de raviolis pour s'alimenter. Confrontée à des problèmes d'addiction, sa mère était accompagnée par les services sociaux. Elle avait emménagé dans l'immeuble avec sa fille, en avril dernier.
SONDAGE. "Le gouvernement ne donne pas le sentiment d'être au rendez-vous", analyse Emmanuel Rivière, directeur général de Kantar Public, interrogé par Franceinfo après la publication d'un sondage Kantar-One Point réalisé pour la radio.
Si la cote de popularité d'Emmanuel Macron remonte peu à peu, les Français ne sont toujours pas convaincus par son action. Un sondage Kantar-Onepoint* réalisé pour Franceinfo et publié mercredi 3 septembre révèle en effet que seul un quart des Français (25%) jugent son bilan positif, et 51% estiment que son bilan n'est pas bon. C'est néanmoins mieux que l'an dernier, lorsque 60% des sondés jugeaient son bilan négatif, rappelle la station.Le président de la République convainc surtout ses électeurs du premier tour de l'élection présidentielle, puisque 65% d'entre eux pensent que son bilan est positif, et séduit de plus en plus ceux de droite. En effet, un tiers des sympathisants de la droite et du centre portent un regard bienveillant sur l'action du chef de l'État, en hausse de 21 points par rapport à l'an dernier. À l'inverse, 65% des électeurs de la gauche et 83% des électeurs du Rassemblement national jugent son bilan négatif. Emmanuel Macron: en marche vers l'immobilisme ?par BFMTVMais surtout, les Français ne se sentent pas écoutés. Près de 8 personnes interrogées sur 10 (79%) estiment que le gouvernement devrait être à l'écoute des propositions des Français. "Le gouvernement ne donne pas le sentiment d'être au rendez-vous. Emmanuel Macron donne l'impression d'être capable d'écouter et de comprendre les Français pour seulement 30% des personnes interrogées et il donne le sentiment de bien expliquer sa politique pour 36%. Donc, effectivement, il reste un effort à faire", analyse sur Franceinfo Emmanuel Rivière, directeur général de Kantar Public.Les attentes des FrançaisParmi leurs préoccupations, les Français réclament une amélioration du pouvoir d'achat (58%), la protection de l'environnement (38%), en hausse de 10% par rapport à l'an dernier, et la diminution des impôts et des charges (38%). Concernant les actions et les projets du gouvernement, la réforme des retraites est rejetée par près d'un sondé sur deux (48%), alors que l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est approuvée à 55%.* Sondage réalisé du 27 au 29 août 2019 sur internet, auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Alors qu'elle vient d'annoncer sa candidature à la présidentielle de 2017, Michèle Alliot-Marie se retrouve mêlée à une affaire plutôt embarrassante. D'après les informations de Mediapart, l'ancienne ministre de la Défense, serait liée à une société offshore, domiciliée au Panama.
La société en question, "Bella Vista Holdings", appartiendrait aux parents de Michèle Alliot-Marie. Mais depuis la mort de son père, Bernard Marie, en février 2015, la société, domiciliée dans le paradis fiscal d'Amérique centrale, serait logiquement revenue à ses héritiers, dont Michèle Alliot-Marie. La famille Alliot-Marie au coeur d'une nouvelle affaire ?par 6MEDIASLa candidate à la présidentielle, qui n'a pas souhaité répondre à Mediapart, a fait savoir par le biais de ses avocats ne jamais avoir eu connaissance de cette société. "Les ayants droit de Monsieur Bernard Marie n'ont jamais eu connaissance de cette société", ont confié à Mediapart Mes Christophe Ingrain et Rémi Lorrain. Ce n'est pas la première fois que Michèle Alliot-Marie se retrouve mêlée à ce type d'affaires. En 2011, le Canard enchaîné révélait que ses parents avaient investi, lors d'un voyage en Tunisie, dans une société immobilière appartenant à un proche de Ben Ali.
Lundi 27 février 2017, iTélé deviendra CNews et Jean-Marc Morandini fera bel et bien partie de la nouvelle équipe de la chaîne d'informations...
Ca bouge enfin du côté d'iTélé ! Le lundi 27 février 2017, la chaîne sinistrée adoptera sa nouvelle identité et s'appellera désormais CNews. Incarné par des visages bien connus du public et de l'information, le canal de la TNT tentera de renaître de ses cendres, notamment grâce à des têtes d'affiche telles que Jean-Pierre Elkabbach, Rachid Arhab, Patrick Poivre d'Arvor ou encore... Jean-Marc Morandini.Le fiasco chez iTéléEn effet, c'est désormais officiel, l'expert des médias français fera bel et bien prochainement son come-back. Cette nouvelle a été confirmée jeudi 23 février 2017 sur France Inter par Gérald-Brice Viret, le directeur général des antennes du groupe Canal+ et directeur de Canal+. Suspendu à cause de ses démêlés sordides avec la justice (il a été mis en examen pour "corruption de mineur" et "corruption de mineur aggravée"), son arrivée sur iTélé avait suscité l'indignation parmi ses collègues, entraînant une grève de 31 jours et près de 90 départs au sein de la rédaction. Retour en juin 2017Gérald-Brice Viret a ainsi expliqué : "Au départ avec Morandini, on voulait faire une émission d'information. Puis après, en accord avec le directeur de l'information, avec le journaliste, on a dit 'On va faire une émission média' et on a préféré aujourd'hui ne pas lancer l'émission en accord avec Morandini et Serge Nedjar (le patron d'iTélé, ndlr), ça sera plutôt après les présidentielles. D'abord priorité à l'info." JMM devrait donc réapparaître à la télévision en juin 2017. À la vue de sa situation judiciaire trouble, pensez-vous qu'il est judicieux pour CNews d'envisager le retour de l'animateur ?
Au lendemain d'une saisie record en Italie de 14 tonnes d'amphétamines, le chef de l'opération a précisé jeudi à l'AFP que la gigantesque cargaison était partie du port de Lattaquié en Syrie, mais que le lieu de production et l'identité du fabricant de la drogue sont encore inconnus.
Pour le colonel Domenico Napolitano, commandant de la policière financière de Naples, "il s'agit de la saisie d'amphétamines la plus importante jamais réalisée par des forces de police au niveau mondial".D'une valeur estimée à un milliard d'euros sur le marché, "la drogue provient de la Syrie. Elle a été embarquée du port de Lattaquié", fief du président Bachar al-Assad dans l'ouest de la Syrie, a-t-il précisé dans un entretien avec l'AFP, en corrigeant une première description de l'opération qui évoquait une "production" dans le pays."L'enquête est en cours pour déterminer qui l'a produite, qui l'a expédiée. Nous sommes encore au travail", a ajouté le responsable. Selon l'enquête chapeautée par le parquet de Naples, la drogue se trouvait dans trois conteneurs suspects, contenant des cylindres de papier à usage industriel et des roues métalliques. Elle a été interceptée dans le port de Salerne (au sud de Naples et de la côte d'Amalfi).Son destinataire était théoriquement une société basée en Suisse, mais les enquêteurs tentent surtout d'identifier un cartel de clans de la Camorra (mafia napolitaine) qui aurait été en mesure d'écouler la drogue sur l'ensemble du marché européen. "Une pastille coûte entre 10 et 15 euros en Italie. Donc le prix est très abordable pour les jeunes. C'est essentiellement un marché de jeunes", précise le commandant.La quantité va bien au-delà du seul marché italien. "On ne s'attendait pas à une telle quantité en ouvrant les conteneurs . Nous nous interrogeons pour comprendre ce qu'il y a derrière tout cela", souligne-t-il.- "Symboles du captagon" -Les enquêteurs ont employé mercredi le terme de "drogue du Djihad" ou "du groupe Etat islamique" en présentant la saisie exceptionnelle. Interrogé jeudi sur ces termes- très sujets à caution pour certains spécialistes- le commandant a jugé que les comprimés étaient clairement identifiés en raison de leur présentation. "Les comprimés saisis comportent des symboles, c'est comme une signature: sur une face un trait horizontal, sur l'autre deux demi-lunes", a-t-il précisé. "Ce sont les symboles du captagon. En pratique, le captagon est la drogue de l'Etat islamique", a-t-il insisté, en indiquant se baser sur une note du Drug enforcement administration (DEA), l'agence fédérale américaine chargée de lutter contre le trafic et la distribution de drogues aux Etats-Unis.Le captagon est une amphétamine tirée d'un ancien médicament psychotrope, selon un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Il est fabriqué notamment au Liban et probablement aussi en Syrie et en Irak, essentiellement à destination de l'Arabie saoudite.La drogue est notamment utilisée par des combattants en Syrie, qui ont indiqué qu'elle permet de rester éveillé pendant des jours pour faire la guerre et de devenir insensible aux exécutions. L'enquête avait démarré voici deux semaines, lorsque la même unité d'enquête de Naples spécialisée dans le crime organisé avait intercepté un conteneur de vêtements de contrefaçon, dissimulant 2.800 kg de haschich et 190 kg d'amphétamines sous la forme de plus d'un million de pilules de captagon. Les immenses cylindres de papier en multi-couches interceptés mercredi dans le même port (probablement fabriqués en Allemagne), permettaient chacun de dissimuler à l'intérieur environ 350 kg de comprimés sans pouvoir être détectés par un scanner, a indiqué la police italienne. Les énormes roues métalliques découpées par des experts étaient également remplies de pilules.
Le syndicat majoritaire des gardiens de la paix lance à un appel à fermer les commissariats et réclame de meilleures conditions de travail.
C'est leur "Acte I". Le syndicat de police Alliance a lancé un appel à fermer les commissariats pour la journée de mercredi 19 décembre, afin de protester contre le budget 2019 des forces de sécurité en passe d'être adopté par l'Assemblée nationale. Les policiers sont encouragés, via un communiqué, à "rester dans les services et à ne répondre qu'aux appels d'urgence" pour cette première journée d'action.Le syndicat majoritaire s'insurge d'une "baisse de 62 millions d'euros sur l'investissement dans la police nationale" et craint une "dégradation" des conditions de travail. "Alliance Police Nationale demande donc aux députés représentants du peuple de ne pas voter ce budget en l'état", poursuit l'organisation, qui réclame la mise en place d'un "plan Marshall" pour la police. Alliance souhaite que soit pris "en considération un plan de modernisation tant sur le plan immobilier que sur le plan équipement" mais aussi "l'engagement sans faille des forces de sécurité, non seulement ces dernières semaines mais depuis plusieurs années".D'autres journées de mobilisation envisagées"La balle est dans le camp de ceux qui nous méprisent. Nos conditions de travail et de vie sont sans rapport avec ce que les forces de l'ordre ont montré depuis un mois", lance Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance, alors que les forces de police sont soumises à une intense activité opérationnelle compte tenu des manifestations de "gilets jaunes" et de la menace terroriste. Dans l'attente d'une réponse de l'exécutif, Alliance prévient qu'il pourrait y avoir d'autres journées de mobilisation : "Si un effort conséquent n'était pas fourni dès le 1er janvier 2019 et si le Président de la République n'annonce pas rapidement un plan «Marshall» pour la police nationale, d'autres types d'actions seraient alors mises en œuvre".Un autre syndicat Unité-SGP-FO a également déploré lundi 17 décembre des "policiers à bout" et a appelé à "l'acte 1 de la colère des forces de l'ordre".