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Des centaines de manifestants, portant pour la plupart des "gilets jaunes", se sont rassemblées samedi 2 février à Stuttgart. Ils protestent contre la nouvelle politique anti-diesel instaurée par les pouvoirs publics.
Les "gilets jaunes" s'exportent. Pendant que se déroulait en France l'acte XII des manifestations contre le gouvernement, samedi 2 février, plusieurs centaines de personnes vêtues de gilets jaunes ont défilé dans les rues de Stuttgart (Allemagne) pour exprimer leur opposition aux interdictions de circulation des vieux véhicules diesels imposées depuis début janvier. Une revendication qui n'est pas sans rappeler l'origine de la contestation française, provoquée par une hausse des taxes sur le carburant.À Stuttgart, les manifestants, munis de pancartes "pro diesel" et "conducteurs de diesel défendez-vous", se sont retrouvés en milieu d'après-midi à proximité de la station mesurant la pollution sur un des principaux axes de la ville. "C'est injuste, ce qui arrive aux gens. Des dizaines de milliers de personnes sont touchées et ne peuvent pas s'acheter une nouvelle voiture", a dit à l'AFP Vasilos Topalis, un des organisateurs de la manifestation."Les Français sont un modèle"Depuis le 1er janvier, les voitures diesel de norme Euro 4 ou plus anciennes, généralement immatriculées avant 2011, ne sont plus autorisées à circuler dans Stuttgart, où se trouvent le siège de Daimler et celui du premier équipementier mondial pour l'industrie automobile Bosch. Une exception pour les habitants doit être levée début avril. Sous la pression d'associations environnementales qui ont saisi des tribunaux locaux, d'autres villes comme Berlin, Mayence, Hambourg et Bonn ont déjà été contraintes par la justice de prochainement limiter la présence de certains diesels. Une interdiction de circulation concerne également un tronçon d'autoroute près d'Essen. Dans une Allemagne fière de ses puissantes berlines, un fleuron industriel déjà atteint par le scandale des moteurs diesel truqués, politiques et constructeurs se sont pourtant échinés pendant des mois à éviter de telles restrictions à la circulation automobile. Electrique, essence, hybride : quelle voiture faut-il choisir ?par 90autoLes organisateurs de la manifestation avaient appelé la population à être présente avec des "gilets jaunes", après plusieurs semaines de tentatives infructueuses de faire prendre une version allemande de ce mouvement social. "Les Français sont un modèle, car ils ont osé descendre dans la rue pour défendre leurs droits", estime Vasilos Topalis. "Nous n'appartenons à aucun parti, il s'agit d'un mouvement citoyen", poursuit Ioannis Sakkaros, à l'origine du mouvement de protestation.
Le braqueur Redoine Faïd est traqué depuis cinq jours par les forces de l'ordre après sa spectaculaire évasion de la prison de Réau (Seine-et-Marne) dimanche en hélicoptère. Mais selon les conclusions d'une enquête interne, révélées par le Journal du Dimanche (JDD), les surveillants pénitentiaires ont eu du mal à convaincre les policiers du 17 du "bien-fondé de leur appel".
Y a-t-il eu des défaillances à la prison de Réau d'où s'est évadé le dimanche 1er juillet le braqueur récidiviste Redoine Faïd ? Des questions se posent sur le niveau de sécurité de la prison inaugurée en 2011. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a fini par admettre qu'il y avait "peut-être" eu des "défaillances", avant d'annoncer le lancement lundi d'une mission d'inspection, dont les conclusions seront rendues "dans le mois"."Est-ce que c'est une blague ?"Selon des extraits de courriels publiés par le Figaro, la Direction interrégionale d'Île-de-France avait averti qu'il existait une "menace sérieuse (de) passage à l'acte" de la part de Redoine Faïd, qui s'était déjà évadé, avec explosifs et prise d'otages, de la maison d'arrêt de Sequedin (Nord) en avril 2013.Des rapports, écrits dans le cadre de l'enquête interne, révèlent de leur côté que les policiers ont mis "une dizaine de minutes" à prendre au sérieux l'appel des surveillants de la prison. Le JDD explique sur son site internet qu'un surveillant de la prison avait tenté de prévenir les forces de l'ordre de l'évasion en cours. Ce dernier aurait d'abord essayé d'utiliser un téléphone d'urgence, mais celui n'a pas fonctionné. Il a alors composé le numéro d'urgence sur son propre téléphone portable.Problème ? Le policier à l'autre bout du fil ne l'a pas immédiatement pris au sérieux, lui demandant une série de vérifications très précises (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse). "Est-ce que c'est une blague ?", a même lancé l'agent selon ces documents. Le surveillant "finit par s'énerver" et lui passe un collègue.Pendant ce temps, l'hélicoptère - dont le pilote a été pris en otage - s'est posé avec un "commando armé" de trois complices dans la cour d'honneur dépourvue de filet. Les surveillants ne sont pas armés, sauf ceux postés au mirador, qui disposent d'un fusil à pompe, "peu efficace face aux kalachnikovs du commando" venu chercher Redoine Faïd. Une "dizaine de minutes" après le début de l'appel, une voiture de police se rend finalement sur place. Elle arrivera "quelques minutes plus tard" et "sans gyrophares" selon le personnel pénitentiaire. L'hélicoptère, lui, est déjà parti. Depuis, Redoine Faïd et ses complices sont introuvables. "Ils n'auraient pas pu tirer sur l'hélicoptère non plus"L'évasion aurait-elle pu être évitée avec une intervention plus rapide des policiers ? "Ils ont des armes plus lourdes que nous, mais ils n'auraient pas pu tirer sur l'hélicoptère non plus. Et il y aurait peut-être eu des blessés". Il est, en effet, fortement déconseillé de tirer sur un hélicoptère, au risque que celui-ci s'écrase sur la prison. "Nos collègues s'en veulent de ne pas être intervenus, même s'ils ont fait tout ce qu'il fallait, tout ce qu'ils pouvaient. Par exemple, toutes les grilles étaient bien fermées, celles que le commando a dû découper à la disqueuse".2.900 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans les heures qui ont suivi l'évasion. Ce sont désormais une centaine de policiers spécialisés de la PJ qui sont sur ses traces.
Raillé par le député de La France insoumise sur la question du référendum, le Premier ministre lui a rappelé les mauvais scores de son parti aux élections européennes.
Édouard Philippe et François Ruffin ont croisé le fer mardi 1 juin à l'Assemblée nationale sur la question du référendum, le député La France insoumise accusant le gouvernement d'avoir "peur" de cet outil qui doit servir à "la reprise en main de notre destin commun".Évoquant lors des questions d'actualité le référendum d'initiative partagée (RIP) en cours contre la privatisation d'Aéroports de Paris, M. Ruffin a raillé le Premier ministre qui s'est selon lui "étranglé", en jugeant la situation "dangereuse" et posant "un vrai et grave problème démocratique". "Pour lui, pour eux, la démocratie c'est bien quand elle somnole dans cette Assemblée", a lancé le député de la Somme dans l'hémicycle, lors de la séance de questions au gouvernement. "Pour nous, la démocratie, c'est la reprise en main de notre destin commun", a-t-il ajouté, estimant que le gouvernement avait "peur des signatures" des citoyens. Le RIP, qui dans le cas d'ADP a obtenu le soutien de quelque 250 députés et sénateurs, doit recueillir en neuf mois, par voie électronique, l'approbation d'au moins 10% du corps électoral, soit plus de 4,7 millions de personnes."Aucune votation, aucune élection ne fait peur aux démocrates", a rétorqué Édouard Philippe, alors que M. Ruffin appelait à une "frénésie" de référendums. "Il y a quelques mois celui qui dirige votre formation politique (Jean-Luc Mélenchon, ndlr) a dit qu'il voulait faire des élections européennes un référendum, contre le gouvernement et contre le Président de la République", a encore rappelé le Premier ministre. Brunet & Neumann : Discours de politique générale, quelles priorités ? - 11/06par RMC"Eh bien je crois, M. le député, que les Français ont voté", a-t-il ironisé avant de se rasseoir, en référence au score de la liste de la majorité (22,4%), arrivée 2e loin devant celle de LFI (6,3%).
Si la RATP a déjà accepté le principe du dédommagement, l'entreprise estime avoir rempli ses obligations de service minimum sur une partie de son réseau.
La région Île-de-France a demandé mercredi 8 janvier à la SNCF et à la RATP le remboursement intégral des abonnements pour décembre la grève ayant très fortement perturbé les transports publics dans la région depuis le 5 décembre. Dans le même temps, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé que la SNCF remboursera intégralement leur abonnement pour le mois de décembre aux abonnés aux trains TER."Valérie Pécresse demande à la RATP et la SNCF le remboursement de tous les abonnements pour les voyageurs, qui sont pour beaucoup salariés et qui subissent une galère épouvantable avec parfois des heures de transport et des frais supplémentaires pour aller travailler et assurer le fonctionnement et la continuité dans leurs entreprises", a résumé un porte-parole à l'AFP. Le petit monde des transports franciliens pensait régler cette affaire après la fin de la grève, mais celle-ci a déjà bien débordé sur janvier. Et de nombreux usagers se sont sentis floués car ils ont eu bien peu l'occasion de valider leur Pass Navigo en décembre -faute de transports, parce qu'ils n'ont pas pu physiquement accéder aux guichets automatiques dans la cohue ou parce que les barrières du métro étaient ouvertes. Contractuellement, la SNCF est engagée avec Île-de-France Mobilités à faire circuler au moins un train de banlieue sur trois. La RATP, elle, a une obligation contractuelle de 50% aux heures de pointe (sur les RER A et B, le métro et le réseau de surface). "Le principe du dédommagement est acté", a indiqué un porte-parole de la RATP à l'AFP. Mais le groupe public estime qu'il a rempli ses obligations sur le réseau de surface (bus et trams) et en grande partie sur le RER -même si les véhicules, bondés, étaient inaccessibles- depuis le début de la grève.Pour compliquer les choses, le Medef Paris a demandé mercredi à Ile-de-France Mobilités le remboursement de la contribution des entreprises parisiennes en mois de décembre, la grève des transports publics ayant "causé des pertes majeures de chiffre d'affaires pour les entreprises et empêché leurs salariés de venir travailler". Appelée "versement transport", cette contribution destinée au financement des transports en commun concerne les entreprises d'au moins onze salariés. Elle se monte à 4 milliards d'euros par an en Ile-de-France, auxquels il faut ajouter la prise en charge par les entreprises de 50% des abonnements de leurs salariés via le Pass Navigo (près d'un milliard par an), selon le Medef. "Il n'est pas raisonnable de faire peser sur les entreprises parisiennes le montant d'une taxe équivalente à presque 3% de leur masse salariale pour financer des transports qui ne circulent pas", a déclaré le président du Medef Paris Jean-Louis Schilansky, cité dans un communiqué. Il réclame en conséquence "le remboursement du versement transport pour le mois de décembre et demandera également celui du mois de janvier si la grève se poursuit". "La demande du Medef est indécente", a répondu Valérie Pécresse via son porte-parole. "Le versement transport comme les financements des collectivités servent à financer les besoins immenses pour moderniser le réseau de transport en commun dont les entreprises profitent", a-t-elle ajouté.En région Auvergne-Rhône-Alpes, les négociations ont été bouclées, et le président de la région a annoncé le remboursement intégral des abonnements TER au mois de décembre."Avec un service public aussi dégradé (en raison des grèves), il aurait été indigne de faire payer aux usagers ne serait-ce qu'une fraction de leur abonnement", a souligné M. Wauquiez lors d'une conférence de presse à Lyon. Ce remboursement prendra la forme d'un bon d'achat ou d'un abonnement gratuit d'un mois pour les 80.000 abonnés aux TER de la région, selon lui. L'action de l'exécutif régional pourrait n'être qu'une "première étape" car celui-ci entend aussi demander compensation pour les désagréments subis par les voyageurs en janvier.La région Auvergne-Rhône-Alpes est l'une des plus importantes du pays pour le réseau des TER, puisque 1.300 trains de ce type y circulent quotidiennement. La liaison entre Lyon et Saint-Etienne est notamment la plus chargée du pays. En moyenne, depuis le début du conflit, moins de 20% des trains prévus - 250 - y ont fonctionné. Et certains jours ont été "catastrophiques", comme le 5 décembre "où à peine 5% des trains ont circulé", selon M. Wauquiez.
L'ancien président a appelé le leader insoumis à respecter "la justice, le droit, la République".
François Hollande a estimé jeudi 18 octobre que Jean-Luc Mélenchon n'était "pas victime d'un complot", mais "de lui-même", "de ses colères", alors que le leader de la France insoumise est dans la tourmente après les perquisitions houleuses au siège de son mouvement."Jean-Luc Mélenchon est victime delui-même, a déclaré l'ancien président, interrogé lors d'un dédicace de son livre à Amiens. Il n'est pas victime d'un complot, pas victime de la justice, pas victime de la police. Il est victime de ses emportements, victime de ses colères, il est victime de sa violence verbale, il est victime de ses provocations." "Il est très important dans un pays, qui déjà connaît le poids de l'extrémisme, d'être exemplaire dans tous les comportements, a-t-il encore dit.Il n'est pas le premier, sans doute pas le dernier à connaître une perquisition. Mais il doit respecter la justice, le droit, la République. Ce sont des principes essentiels (...) celui qui est attaché à la République doit être exemplaire. Et dans cette circonstance Jean-Luc Mélenchon a été un mauvais exemple", a conclu M. Hollande.Une enquête pour violences et menaces a été ouverte mercredi après la diffusion d'images où l'on voit M. Mélenchon entrer de force avec ses troupes dans les locaux de la France insoumise, puis invectiver et bousculer un policier et le représentant du parquet.
L'ouragan Laura, l'un des plus violents à avoir jamais frappé la Louisiane, a fait au moins six morts dans le sud des Etats-Unis, mais moins de dommages que redouté.
"Nous pouvons être en bonne part soulagés", a réagi lors d'une conférence de presse le gouverneur John Bel Edwards, en soulignant que son Etat avait échappé aux "ravages catastrophiques" annoncés."Mais nous avons subi une énorme quantité de dégâts", a-t-il ajouté, en mentionnant les milliers d'habitants "à la vie bouleversée". L'ouragan, qui a été rétrogradé en tempête tropicale jeudi après-midi, a touché terre en catégorie 4 (sur 5) vers 01H00 locale (06H00 GMT) au niveau de la ville côtière de Cameron, près de la frontière avec le Texas, dans le Golfe du Mexique, avec des vents soutenus de 240 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC). Cela en fait le plus puissant à avoir touché la Louisiane depuis plus d'un siècle et demi, d'après les données compilées par un chercheur de l'université du Colorado spécialisé dans les ouragans, Philip Klotzbach.Une fois le jour levé sur la région, les premières images montraient les scènes de désolation habituelles: arbres et lignes électriques à terre, bâtiments écroulés, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris...Sur les six victimes décédées, comptabilisées selon un bilan provisoire, quatre ont tuées par des chutes d'arbres sur leurs habitations, une s'est noyée après que son bateau eut été emporté dans le cyclone et la dernière a succombé à une intoxication au monoxyde de carbone.Près de 800.000 personnes étaient privées d'électricité jeudi après-midi en Louisiane et au Texas, selon le site PowerOutage.us. Les vitres explosées d'un grand immeuble témoignaient de la violence des vents à Lake Charles, ville de Louisiane connue pour ses raffineries de pétrole, principale ressource économique de la région.Un incendie s'y est déclaré dans une usine de produits chimiques, d'où s'est longtemps élevé un imposant panache de fumée au-dessus des eaux, imposant aux riverains de se calfeutrer à leur domicile. - Rétrogradé en tempête tropicale -Les météorologues ont mis en garde contre les inondations dans le nord de la Louisiane et le sud de l'Arkansas, que Laura doit atteindre la nuit de jeudi à vendredi. Le président Donald Trump, régulièrement tenu informé de la situation sur place selon la Maison Blanche, a annoncé qu'il se rendrait au Texas et en Louisiane "samedi ou dimanche" . Quinze ans presque jour pour jour après l'ouragan Katrina, qui avait ravagé la Nouvelle-Orléans et profondément marqué les esprits en Louisiane, les autorités locales avaient appelé la population à la plus grande prudence. Le gouverneur de l'Etat voisin du Texas, Greg Abbott, a déclaré jeudi matin sur CBS que la montée des eaux n'avait pas été "aussi importante qu'initialement prévu" et que les évacuations ordonnées dans les zones côtières avaient probablement permis de sauver de nombreuses vies. Plus d'1,5 million de personnes au total se trouvaient sous le coup d'ordres d'évacuation en Louisiane et au Texas, l'un des Etats américains les plus touchés par la pandémie de Covid-19.De nouveaux protocoles ont d'ailleurs dû être mis en place dans les centres d'hébergement d'urgence afin de pouvoir faire respecter au mieux la distanciation physique. La saison des ouragans dans l'Atlantique, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, s'annonce particulièrement intense cette année. Le Centre national des ouragans s'attend à 25 dépressions. Laura est déjà la douzième. Elle avait déjà provoqué d'importantes inondations en Haïti et en République dominicaine, entraînant la mort d'au moins 25 personnes.
Des établissements scolaires resteront fermés à partir de lundi dans le Haut-Rhin et l'Oise ainsi qu'à Ajaccio, foyers les plus actifs du coronavirus.
Lundi matin, de nombreux établissements scolaires - écoles et crèches - vont garder leurs portes fermées en France pendant au moins deux semaines. Cette disposition concerne 165.000 élèves dans l'Oise et 127.000 dans le Haut-Rhin. Concrètement, les professeurs et élèves auront recours à l'enseignement à distance pour assurer la continuité des cours. A Ajaccio, la préfecture de Corse-du-Sud a elle aussi annoncé la fermeture pour deux semaines de tous les établissements scolaires, une mesure concernant environ 10.000 élèves. Cette ville est désormais considérée comme un foyer de contamination. Vingt-trois des 28 cas en Corse y ont été recensés. Les rassemblements de plus de 1.000 personnes interditsAutre mesure annoncée dimanche soir par le ministre de la Santé Olivier Véran : sur l'ensemble du territoire, tous les rassemblements de plus d'un millier de personnes sont interdits. Une nouvelle communiquée à l'issue d'un Conseil de Défense à l'Elysée dimanche soir, le troisième depuis l'apparition du virus en décembre.Jusqu'ici, seuls les rassemblements de plus de 5.000 personnes avaient été interdits, ce qui avait déjà entraîné de nombreuses annulations de salons (Mondial du tatouage, Salon du Livre), concerts, spectacles et représentations sportives."Nous sommes toujours ce soir au stade 2, cela veut dire que notre priorité est de tout faire pour ralentir la circulation du virus sur le territoire national", a souligné M. Véran, alors que la France compte 1.126 personnes contaminées et 19 décès."L'épidémie n'a pas, à ce stade, touché tout le pays, mais elle progresse dans certains territoires dans lesquels l'activité virale est très dynamique", a précisé le ministre, qui va assouplir les conditions pour avoir recours à des téléconsultations. Il a également signé un décret permettant de déplafonner les heures supplémentaires pour les professionnels de santé à l'hôpital.
Le Liban adoptera un régime de taux de change flottant, conformément aux conditions du Fonds monétaire international (FMI), après l'obtention d'une aide externe, a indiqué vendredi à l'AFP le ministre libanais des Finances Ghazi Wazni.
La livre libanaise, indexée sur le billet vert depuis 1997 au taux fixe de 1.507 livres pour un dollar, a connu une forte dépréciation ces derniers mois, franchissant en avril le seuil des 4.000 livres pour un dollar dans les bureaux de change. Les deux monnaies sont utilisées au quotidien au Liban, pays surendetté et en proie à une crise économique sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), marquée par une inflation galopante."Le FMI exige (...) un change flottant, mais le gouvernement libanais a demandé une phase transitoire", a indiqué M. Wazni.Le gouvernement libanais a entamé cette semaine des négociations avec le FMI en vue d'obtenir une aide cruciale dans le cadre d'un plan de sauvetage élaboré pour relancer une économie au bord du naufrage.Ce plan a été présenté fin avril dans un contexte de grogne sociale grandissante et de nouvelles manifestations malgré la pandémie de Covid-19."Nous allons adopter dans un premier temps une politique de change flexible et ce dans un avenir proche et lorsque nous recevrons un soutien financier externe, nous passerons au (taux) flottant", a-t-il ajouté, prévoyant "une augmentation progressive" du taux dollar/livre en "coordination avec les autorités monétaires". Une libéralisation immédiate du régime monétaire risquerait, selon Ghazi Wazni, de conduire à "une détérioration rapide du taux de change (..) et une augmentation significative de l'inflation". "Le taux d'inflation devrait atteindre 53% en 2020", a-t-il ajouté. Le gouvernement libanais veut par ailleurs réduire de près de moitié le nombre de banques commerciales opérant au Liban dans le cadre du plan de sauvetage économique comportant une restructuration du secteur bancaire, selon M. Wazni."La restructuration des banques se fera pas à pas" et pourrait comporter des opérations de fusions. "Au Liban, il y a 49 banques commerciales, il est normal que ce nombre soit réduit de près de moitié durant la prochaine étape", a-t-il affirmé.Le naufrage économique a été l'un des déclencheurs en octobre 2019 d'un soulèvement inédit contre l'ensemble de la classe politique, accusée de corruption et d'incompétence. Les banques ont souvent concentré la colère des manifestants et leurs locaux ont parfois été vandalisés.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que 19 nouveaux cas de Covid-19 avaient été diagnotiqués en France.
"Une nouvelle étape de l'épidémie est franchie". À Crépy-en-Valois (Oise), où enseignait le premier Français décédé des suites de l'infection, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé que le coronavirus progressait en France. 19 nouveaux cas ont été diagnostiqués, ce qui porte à 57 le nombre total depuis fin janvier, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Covid-19 : quels dispositifs en cas d'épidémie ?par franceinfoLe ministre annonce l'épidémie comme imminente, ce qui nécessite de prendre des mesures, et de passer au "stade deux" de la lutte. "Le virus circule sur notre territoire. (...) Je recommande désormais d'éviter la poignée de main", a expliqué le ministre, insistant sur le fait que "la meilleure barrière, c'est le civisme."Concernant les écoles, des précautions doivent également être prises. "Il ne faut pas envoyer les enfants à l'école s'ils reviennent d'une zone à risque".Le foyer principal est situé dans l'Oise, où six nouveaux cas ont été détectés, ce qui porte à 18 le nombre de personnes infectées dans cette région. La transmission s'est faite chez les proches d'une famille comportant un membre qui se rendait régulièrement en Italie.En outre, il y a "6 cas à Annecy" (contre quatre recensés jeudi), "6 cas qui concernent des voyageurs qui rentraient de voyage organisé en Egypte" (contre deux recensés jeudi) et "deux cas à Montpellier", selon le ministre. "Il reste douze cas en revanche isolés", a-t-il poursuivi. Pour l'heure, le bilan de la maladie Covid-19 en France est de deux morts (un enseignant français de 60 ans dont le décès a été annoncé mercredi et un touriste chinois de 80 ans), douze guérisons et quarante-trois malades hospitalisés.M. Véran, lui-même médecin, a rappelé l'importance des "mesures-barrière" pour éviter la propagation du virus: "Lavez-vous les mains, éternuez dans votre coude, utilisez des mouchoirs à usage unique". "Le masque est inutile si vous n'êtes pas malade, si vous n'avez pas été (en) contact proche de personnes malades et que le port du masque ne vous a pas été recommandé", a-t-il souligné, en précisant que "l'essentiel des contaminations se font par les mains".Un Conseil de Défense puis un Conseil des ministres exceptionnels sur le coronavirus seront organisés samedi. L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a relevé vendredi à son degré maximum le niveau de la menace liée au nouveau coronavirus dans le monde, en le portant à "très élevé".
Sur un marché de fripes à Damas, Cham Allouche fouille dans un tas de vêtements à la recherche d'un chemisier pour l'Aïd el-Fitr, assombri davantage cette année par un effondrement du pouvoir d'achat et une crise économique aiguë.
Pour célébrer la fête marquant la fin du jeûne du ramadan, la tradition veut que les musulmans s'achètent de nouveaux habits.Et dans le pays ravagé depuis 2011 par un conflit meurtrier, et en proie depuis des mois à une inflation galopante, de plus en plus de Syriens se tournent vers les friperies."Ici, les vêtements sont de bonne qualité et les prix sont abordables pour les petits revenus", affirme Cham, 28 ans, derrière de grandes lunettes de soleil."Les fripes, c'est la seule façon pour moi d'acheter de nouveaux vêtements pour l'Aïd", reconnaît Mme Allouche. "Sans ce marché, je ne pourrais jamais m'en offrir."En plein coeur de Damas, les boutiques s'alignent le long des allées tortueuses, les chemises pour hommes côtoyant les baskets et les soutien-gorge.Une chemise d'occasion peut être achetée à moins de 1.000 livres syriennes (moins d'un dollar au taux de change du marché parallèle), contre 9.000 livres dans les boutiques vendant du neuf.Après avoir examiné une dizaine d'articles, Mme Allouche opte pour un chemisier jaune à 3.000 livres syriennes, soit moins de deux dollars.Mais selon cette employée d'une compagnie aérienne privée, "il y a moins de variété cette année et les prix sont plus élevés".- Dégringolade de la livre -Ces derniers mois, la crise dans les territoires contrôlés par le gouvernement s'est accompagnée d'une dégringolade de la livre syrienne, amplifiée par le naufrage économique au Liban voisin, selon des experts.Alors qu'au taux de change officiel, le billet vert s'échange contre 700 livres --48 livres avant la guerre--, il a aujourd'hui dépassé le seuil historique des 1.700 livres sur le marché parallèle.Cette chute libre a propulsé les prix à des niveaux historiques, y compris les produits alimentaires.Les mesures visant à enrayer la propagation de la pandémie du Covid-19 --dont le confinement et la fermeture de marchés--, adoptées à la mi-mars avant d'être allégées début mai, ont exacerbé la crise en mettant le pays quasiment à l'arrêt.Chaque samedi, Dana flâne dans les friperies à la recherche de la "pièce rare".En ce dernier week-end avant l'Aïd, elle veut trouver sa tenue de fête."Avec le prix d'un vêtement (neuf), je peux en acheter trois ou quatre" dans une friperie, s'enthousiasme la jeune femme de 28 ans.A son passage, les vendeurs la saluent."Faire mon shopping ici (...) c'est devenu une habitude, Aïd ou pas."Après plusieurs semaines de fermeture, en application des mesures de confinement, Malek Abou al-Atta s'affaire dans sa boutique."Cette année, je remarque beaucoup de nouvelles têtes" chez les clients, confie le commerçant de 52 ans, coiffé d'une casquette noire.Sa propre famille n'a pas de quoi se payer des vêtements neufs et s'habille principalement dans les friperies."Le salaire mensuel d'un fonctionnaire ne suffit même pas à acheter deux pantalons et une chemise" neufs, déplore-t-il. - Boutique à vendre -Environ 83% de la population syrienne vit aujourd'hui sous le seuil de la pauvreté, selon l'ONU.Et même si les friperies ont le vent en poupe, la fermeture de commerces en raison du virus a laissé des marques.Ghassan Tabaa a récemment mis la sienne en vente. Si la crise se prolonge, il s'attend à voir de nombreux autres commerçants emprunter le même chemin."C'est la pire saison qu'on ait connue", déplore-t-il."Aujourd'hui, la priorité pour tous c'est la nourriture. Les vêtements, c'est secondaire", explique le vendeur.La fermeture des frontières, décidée par les autorités pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus, a par ailleurs compliqué un peu plus les transactions et les transferts financiers, dans un pays à l'économie déjà affaiblie par des sanctions occidentales.M. Tabaa passe désormais ses journée à suivre l'actualité, incertain de l'avenir qui attend son pays."Cette année, il n'y a pas vraiment d'Aïd. D'ailleurs, cela fait près de dix ans que nous n'avons pas réellement connu de fêtes."
L'Élysée interroge Alexandre Benalla sur d'éventuelles "missions" privées lorsqu'il était collaborateur d'Emmanuel Macron.
Le voyage au Tchad continue de faire des remous. Dans un courrier, que l'AFP révèle jeudi 27 décembre, l'Élysée a officiellement exigé d'Alexandre Benalla qu'il s'explique sur "d'éventuelles missions personnelles et privées" qu'il aurait menées lorsqu'il était en poste au plus près d'Emmanuel Macron avant d'être limogé en raison de la polémique des violences lors des manifestations du 1er mai.Le directeur de cabinet du chef de l'État, Patrick Strzoda, affirme sur un ton ferme dans cette lettre que l'Élysée ne pourrait "laisser sans réaction l'existence de relations d'affaires en France ou à l'étranger avec des intérêts privés". Il demande aussi de fournir "toutes informations pertinentes à ce sujet ainsi que sur les rémunérations" qu'il aurait directement reçues ou par personnes interposées au titre de ces missions. Et il l'avertit que son courrier a été transmis au procureur de la République de Paris.Cette mise en garde a été envoyée samedi 22 décembre, après des révélations de presse, mises en lumière par Le Monde, sur la visite d'Alexandre Benalla au Tchad, trois semaines avant celle d'Emmanuel Macron venu réveillonner avec les troupes basées à N'Djamena. Alexandre Benalla a, lui, expliqué qu'il s'agissait d'un voyage d'affaires portant sur des projets d'investissements au Tchad de "grands patrons du Moyen-Orient", au cours duquel il a rencontré pendant deux heures le président tchadien Idriss Déby. Emmanuel Macron, qui a rencontré Idriss Déby le 22 décembre, a tenu à préciser à son homologue tchadien qu'il n'avait rien à voir avec la visite de son ex-chargé de mission. S'estimant accusé à tort, l'ancien chargé de mission a dénoncé jeudi des propos "diffamatoires" et "calomnieux", "sous-entendant" qu'il ait pu se "prévaloir d'une fonction, d'un titre, ou d'un pouvoir aux fins de démarchages professionnels".
Des ventes anormales d'acide chlorhydrique ont alerté les forces de police de l'Essonne. Elles craignent que cela soit utilisé contre elles lors du 14-Juillet ou lors de célébrations liées à la Coupe d'Afrique des nations.
C'est un épuisement anormal des stocks qui suscite l'inquiétude dans la police. Le Parisien révèle que les autorités ont été alertées samedi 13 juillet d'une surprenante augmentation des ventes d'acide chlorhydrique dans plusieurs enseignes de l'Essonne. Le signal est d'abord venu du magasin Weldom, dans la ville d'Etampes. Il venait de refuser à certains clients l'achat de quantités anormales de ce produit. Une situation qui n'a rien d'un cas isolé. D'autres magasins comme le Bricorama de Villabé ou bien le Castorama de Montgeron-Vigneux-sur-Seine ont également signalé avoir écoulé tous leurs stocks en une seule journée.A l'origine, ce liquide transparent n'a rien de dangereux. Il sert principalement à déboucher ou détartrer des canalisations. Mais il existe certaines combinaisons qui peuvent rendre cet acide extrêmement problématique. En mélangeant le produit avec des billes d'aluminium, il est possible de produire une puissante explosion. « C'est un produit corrosif qui peut faire de gros dégâts notamment sur la peau et les yeux », confie une source du Parisien chez les pompiers. Un cocktail qui avait commencé à se répandre, poussant plusieurs préfets à prendre des arrêtés en 2013 afin d'en interdire la vente aux mineurs.Des soupçons d'attaques sur la policeCe soudain écoulement de stock pourrait représenter un véritable danger. Alors que le défilé du 14-Juillet attire toute l'attention, les policiers restent sur leurs gardes en cas d'attaques imprévues. « On craint que ce soit utilisé pour réaliser des pétards ou des cocktails Molotov », révèle une source policière au Parisien. Un autre policier craint de son côté devoir à nouveau faire face aux « mêmes bombes qu'en 2018 fabriquées au quartier de La Forêt à Montgeron ». Des mineurs avaient tenté de toucher des policiers. Face à ces menaces, les autorités seront attentives à la moindre action suspecte. Mais elles ne comptent pas pour autant chambouler leur organisation. « Sachant que ce produit a été vendu en de telles quantités, on n'engagera pas nos personnels. On évaluera le risque et s'il n'y a pas de mise en péril pour des personnes, on laissera brûler », annonce une source du Parisien chez les pompiers. Le département de l'Essonne risque d'être déjà très occupé dans la soirée du dimanche 14 juillet. Les policiers se préparent à de possibles débordements en marge des deux rencontres de la Coupe d'Afrique des nations : Sénégal-Tunisie et Algérie-Nigeria. Plusieurs villes comme Grigny ou Corbeil-Essonnes ont été des lieux d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ces derniers jours.
Un syndicat minoritaire au sein des policiers appelle à une grève illimitée à partir de samedi, indique France Info. Un geste de soutien aux "gilets jaunes".
Les policiers vont-ils se mettre en grève par solidarité pour leurs collègues et pour les "gilets jaunes" ? C'est en tout cas le vœu d'un des syndicats de la police, Vigi, qui appelle à un mouvement illimité dès ce samedi, explique France Info. À deux jours d'une nouvelle journée de mobilisation crainte par le gouvernement, et après les scènes de violence qui ont émaillé les rues de la capitale samedi dernier, Vigi appelle à "une grève illimitée de ses fonctionnaires exerçant des missions de supports".Selon le secrétaire général du syndicat, joint par 20 Minutes, le mouvement concerne surtout "les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d'état/cuisiniers du ministère de l'Intérieur". Le personnel actif n'ayant pas le droit de se mettre en grève, cet appel à la grève semble donc limité.SolidaritéD'autant plus, que comme l'explique France Info, Vigi n'est qu'une branche minoritaire de la CGY et n'a recueilli que 3,6 % des suffrages lors des récentes élections professionnelles. Selon son communiqué, le syndicat se veut solidaire des "gilets jaunes"."Il est temps de s'organiser légalement et d'être solidaire avec eux, pour l'avantage de tous", peut-on lire. Le syndicat veut dénoncer également la façon dont la "crise" est gérée depuis plus de trois semaines et l'image que la profession renvoie. Elle appelle tous ceux n'ayant pas reçu de formation de maintien de l'ordre "à faire valoir leur droit de retrait".
L'effondrement samedi en Chine d'un bâtiment abritant un restaurant a fait 29 morts, selon un nouveau bilan, alors que les opérations de recherches dans les décombres se sont achevées dimanche matin.
Le drame est survenu dans la matinée à Xiangfen, dans la province du Shanxi (nord), au moment où l'anniversaire d'un octogénaire était célébré dans le restaurant, selon l'agence Chine nouvelle, qui cite les autorités.Au total, 57 personnes ont été sorties des décombres du restaurant Juxian, parmi lesquels des dizaines de blessés.Sept personnes sont grièvement blessées, selon Chine nouvelle qui précise toutefois que leur vie n'est pas menacée.La chaîne publique CGTN a précisé que les recherches, qui avaient mobilisé 700 personnes, avaient cessé dimanche matin.Le bâtiment avait deux niveaux, un rez-de-chaussée et un étage. Il apparaît sur les images des médias chinois totalement éventré, avec des pans entiers de murs écroulés au milieu de l'ancienne salle de restaurant.La cause de l'effondrement n'était pas connue dans l'immédiat.
Six personnes ont été interpellées, dont une fonctionnaire de police et sa fille, présentée comme radicalisée, ce lundi matin dans les Yvelines, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider en juin 2016.
Le 13 juin 2016, un couple de fonctionnaires de police était assassiné à son domicile de Magnanville (Yvelines), en présence de leur petit garçon de 4 ans. Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant adjoint du commissariat des Mureaux, et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, ont été tués à coups de couteau à leur domicile par Larossi Abballa, un jihadiste de 25 ans.Près de deux ans plus tard, l'enquête rebondit. Six personnes ont été interpellées lundi 9 avril. Parmi les suspects placés en garde à vue, une policière et sa fille présentée comme radicalisée, indique une source proche du dossier à l'AFP, confirmant les informations de BFMTV. Ces trois femmes et trois hommes ont été interpellés dans les Yvelines, par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire. Les enquêteurs cherchent à comprendre pourquoi le meurtrier, Larossi Abballa, a ciblé ce couple de fonctionnaires.La fille de la policière intéresse les enquêteursCes interpellations, ordonnées par une juge d'instruction antiterroriste, visent une ex-déléguée départementale du syndicat policier Alliance et des membres de son entourage, selon des sources proches du dossier, confirmant une information de L'Express. Parmi eux, se trouve la fille de la policière, présentée comme radicalisée, précise une source proche dossier. À A ce stade des investigations, la policière, en poste au Centre de rétention administrative de Plaisir (Yvelines), ne serait pas directement mise en cause. "Je la connais, je la vois mal tomber là-dedans, je tomberais des nues", a réagi auprès de l'AFP Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance. Selon lui, la policière avait démissionné de ses fonctions pour ne pas entacher l'image du syndicat, après la révélation en interne d'une perquisition diligentée à son domicile car elle avait hébergé une femme fichée S. (pour Sûreté de l'état), à une date non précisée. "On n'a pas une boule de cristal pour savoir qui est fiché S dans notre entourage et comme les policiers sont sanctionnés quand ils consultent les fichiers, ce n'est pas possible de savoir", a-t-il ajouté.Le tueur du couple de policiers avait été abattu par le Raid (groupe de Recherche, assistance, intervention, dissuasion de la police). Il avait revendiqué son acte au nom du groupe État islamique (EI) en direct sur les réseaux sociaux. Larossi Abballa aurait été inspiré par Rachid Kassim, un propagandiste francophone de l'EI vraisemblablement tué depuis dans un bombardement de la coalition anti-EI dans la zone irako-syrienne.Les enquêteurs déjà sur la piste d'un éventuel compliceTrois hommes sont déjà mis en examen dans cette enquête. Les deux premiers avaient été vite identifiés. Condamnés en 2013 aux côtés d'Abballa dans une filière afghano-pakistanaise de recrutement au jihad, Charaf Din Aberouz, 31 ans, et Saad Rajraji, 28 ans, sont soupçonnés d'avoir pu apporter un soutien logistique. Mais les investigations ne montrant pas leur complicité directe dans l'attaque, les deux suspects ont finalement été relâchés sous contrôle judiciaire.En revanche, un troisième homme retient l'attention des enquêteurs. Il s'agit du petit frère de Charaf Din Aberouz. Mohamed Aberouz, 24 ans, est soupçonné d'avoir été le complice d'Abballa. Il a été mis en examen le 11 décembre dernier, pour "complicité d'assassinats terroristes". Cette avancée a bouleversé le dossier, jusqu'alors présenté comme celui d'un attentat solitaire. Malgré ses démentis, les indices s'accumulent contre Aberouz : son ADN découvert sur les lieux, son rôle de "mentor religieux" d'Abballa et le récit troublant du fils des victimes. Traces ADN au domicile du coupleEn revanche, le cadet des frères Aberouz est devenu à leurs yeux un "mentor religieux" de Larossi Abballa et "co-auteur et inspirateur" de l'attaque, selon une synthèse de la Sdat. Entendu en avril 2017 en garde à vue, Mohamed Aberouz était ressorti libre, faute de preuves. Mais à la fin de l'été, les policiers ont fait un rapprochement entre son profil génétique et l'ADN retrouvé "sur le repose-poignet droit de l'ordinateur" du couple de policiers. Le soir du crime, Abballa s'était servi de cet ordinateur pour diffuser sa revendication, en direct, sur les réseaux sociaux.L'appareil avait été allumé à 19h13, une dizaine de minutes après l'heure probable où Jessica Schneider, 36 ans, avait été égorgée. Une heure plus tard, à 20h20, son compagnon Jean-Baptiste Salvaing était assassiné à son tour à coups de couteau devant chez lui. Retranché dans la maison avec le petit garçon du couple, l'assassin avait été abattu vers minuit dans l'assaut du Raid. Mais aucune trace d'un deuxième homme. Aurait-il pu s'échapper ?Adhésion aux thèses de l'État islamiqueMohamed Aberouz "est catégorique sur le fait qu'il n'était pas présent et qu'il a encore moins participé à un attentat d'une rare atrocité qu'il condamne fermement", répondent à l'AFP ses avocats. "La preuve ADN n'est pas infaillible", estiment Mes Vincent Brengarth et Bruno Vinay. Selon les enquêteurs, Mohamed Aberouz a assuré que ce jour-là "il n'avait quitté son domicile que pour se rendre à la mosquée aux heures de prière", en plein ramadan.Entre 17h57 et 20h46, son téléphone borne près de son domicile des Mureaux, à 20 km de Magnanville, mais les enquêteurs ne relèvent aucun signe d'activité d'un utilisateur jusqu'à 20h02. Ils font l'hypothèse qu'il a pu laisser chez lui l'appareil, souvent mis à disposition de sa fratrie. Les policiers, citant des écoutes et la documentation jihadiste retrouvée chez les deux amis d'enfance, estiment avoir établi qu'ils "adhéraient aux thèses de l'EI". Par ailleurs, ils ont relevé plusieurs similitudes entre la revendication vidéo d'Abballa et un texte découvert au domicile des Aberouz.Le témoignage du fils des victimesLes deux amis ont eu successivement la même promise : Sarah Hervouët, mise en examen pour une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz en 2016 à Paris, où Mohamed Aberouz est poursuivi pour "non-dénonciation". Si le jeune homme a fini par reconnaître sa grande proximité avec Abballa, ce dernier "avait dissimulé sa radicalisation à son entourage et n'a prêté allégeance à l'EI que très peu de temps avant les faits", selon les avocats.Autre élément troublant, révélé il y a quelques mois par Le Parisien : au cours de jeux devant une psychologue, l'enfant a, depuis début 2017, plusieurs fois mis en scène deux figurines de "méchants". Mais si l'un finissait toujours tué, le garçonnet ne faisait pas mourir l'autre, car selon lui "les gentils ne pouvaient ni l'interpeller ni le tuer", rapporte la spécialiste. C'est "le rôle de l'autorité judiciaire que de prendre le maximum de précautions avec le témoignage de mineurs", insistent les avocats de la défense, "surtout lorsqu'ils ont vécu l'horreur, et bien sûr d'éviter toute orientation, même pas nécessairement volontaire, des questions".
Le porte-parole du gouvernement a exprimé dimanche ses "réserves" concernant l'organisation d'un référendum issu du grand débat national le 26 mai.
En cas de référendum à l'issue du grand débat national, faut-il l'organiser le 26 mai, soit le même jour que les élections européennes ? Cette hypothèse ne séduit guère Benjamin Griveaux. Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, dimanche 17 février, le porte-parole du gouvernement a exprimé ses "réserves sur la concomitance"."D'abord y a un scrutin très important le 26 mai, peut-être l'un des scrutins les plus importants des 40 dernières années en France que sont les élections européennes. Et je ne crois pas qu'il soit de bon usage de brouiller le même jour", a-t-il déclaré, ajoutant néanmoins que la décision serait prise par Emmanuel Macron. La majorité s'interrogeUne majorité de Français sont en faveur d'un référendum évoqué comme l'une des issue possible au grand débat voulu par le chef de l'État pour sortir de la crise des "gilets jaunes" qui demandent plus de justice sociale et fiscale. Plusieurs voix dans la majorité et les oppositions se sont élevées contre l'hypothèse d'un référendum le 26 mai.En outre, le député LREM Florian Bachelier s'est prononcé mercredi 13 février en faveur d'une "consultation référendaire sur plusieurs thèmes" plutôt qu'un référendum. Il existe selon lui "la possibilité d'organiser non pas des référendums classiques mais des consultations référendaires, où le président de la République n'est pas, à la fin des fins, lié". Même si ce type de consultation n'est pas prévu par la Constitution, Florian Bachelier a dit s'inspirer d'une "ouverture de Nicolas Sarkozy" dans le passé. "Rien n'est tranché aujourd'hui", a souligné l'élu d'Ille-et-Vilaine, alors que les idées foisonnent sur l'issue à donner au grand débat.Selon un autre député interrogé par l'AFP, si les Français donnaient leur avis à titre indicatif, par exemple sur la réduction du nombre de parlementaires, la dose de proportionnelle ou le non-cumul des mandats dans le temps, cela guiderait ensuite les assemblées dans le cadre de la réforme des institutions. Pour certaines mesures, il faut en effet changer la Constitution, ce qui nécessite un vote conforme de l'Assemblée et du Sénat.
Le futur directeur général de l'Opéra de Paris Alexander Neef affirme à l'AFP avoir "besoin de temps" avant de dire s'il pourra prendre ses fonctions plus tôt que prévu, après l'annonce surprise du départ anticipé du directeur sortant.
Jeudi, Stéphane Lissner a annoncé qu'il mettait fin à ses fonctions le 31 décembre, soit sept mois plus tôt que prévu, au moment où l'institution tricentenaire, paralysée après une grève historique, l'épidémie du coronavirus et une fermeture pour travaux en perspective, fait face à l'une des plus graves crises de son histoire.Question: Étiez-vous au courant du départ de M. Lissner?Réponse: "Ce n'est pas une information dont je dispose depuis longtemps. Le ministre (français de la Culture Franck Riester) et Stéphane m'ont prévenu il y a deux jours, mais on n'a pas eu le temps de discuter vraiment d'un départ anticipé, de voir ce que cela voulait dire pour chacun et quelles conclusions en tirer.Lorsque j'ai été nommé l'année dernière, l'idée était pour moi de rester au Canada (où il est directeur de la Canadian Opera Company, ndlr) jusqu'à la fin du mandat de Lissner puis de m'installer à Paris à l'été. Il y a eu un changement dans son calendrier, ce qui pose évidemment la question de mon propre calendrier. Or, de mon côté, j'ai besoin de temps."Q: Allez-vous prendre vos fonctions le 1er janvier 2021?R: "Jusqu'à hier, tout le monde dont le Conseil d'administration (de la Canadian Opera Company, ndlr) pensait que j'allais rester plus longtemps. La nomination de mon successeur (à la tête de la COC) est en cours, donc il y a plusieurs éléments qui ne sont pas clairs pour le moment. Ce qu'on cherche à faire de ce côté de l'Atlantique, c'est d'établir un dialogue sur la manière dont on pourra régler cette situation. Après, on passera à la prochaine étape.Je suis très engagé envers ma compagnie et je ne voudrais pas la décevoir, donc avec cette information dont nous disposons depuis deux jours, il nous faut maintenant du temps pour établir un dialogue.Pour janvier, il faut voir si cela peut se faire. Cela dépend de la nomination de mon successeur. Je ne peux pas catégoriquement dire que je ne peux pas le faire mais aujourd'hui je ne peux pas non plus dire que je peux le faire."Q: L'Opéra est en crise, n'êtes-vous pas découragé?R: "J'étais honoré et ravi quand j'ai été nommé et je le suis toujours. C'est ce changement de calendrier qu'il nous faut gérer. En plus de l'élaboration d'un projet artistique, il faut évaluer la situation de l'institution et faire des recommandations pour l'avenir. Le ministère de la Culture (qui lui a demandé d'avancer des idées dès septembre, ndlr) a voulu formaliser cela et donner à Martin Ajdari, mon adjoint, et moi-même la légitimité de le faire.En raison de la situation sanitaire, beaucoup d'institutions vivent des circonstances exceptionnelles. Chaque chose prend du temps. Il y a aussi beaucoup de points forts dans l'institution.Il est encore trop tôt pour détailler mes priorités. Mais il faudra certainement garantir le plus haut niveau d'excellence artistique, tout en assurant la stabilité financière et en engageant un dialogue avec le personnel et le gouvernement."
L'incendie qui a provoqué l'évacuation d'environ 350 personnes samedi soir autour du village de Faucon (Vaucluse) était fixé dimanche, ont indiqué les pompiers et la préfecture.
"Le bilan (...) s'élève à 130 hectares de forêt brûlée; aucune habitation n'a été touchée; il n'y a aucune victime à déplorer à l'exception de six sapeurs-pompiers légèrement blessés lors de l'intervention", a indiqué la préfecture du Vaucluse dans un communiqué. L'incendie, qui s'est déclenché samedi soir près de Vaison-la-Romaine, avait nécessité l'évacuation de trois campings et d'un hameau par mesure de précaution, a-t-elle ajouté. Un total de 348 personnes avaient été accueillis dans des salles polyvalentes, notamment à Vaison-la-Romaine, avaient indiqué les pompiers à l'AFP. A la mi-journée, elles avaient pu regagner leur logement ou leur camping.Environ 400 pompiers restaient mobilisés sur zone pour éviter toute reprise du feu.Le préfet du Vaucluse a "salué l'engagement de l'ensemble des personnels mobilisés: sapeurs-pompiers du SDIS de Vaucluse mais aussi des colonnes de renforts de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, pilotes et mécaniciens des avions bombardiers d'eau, gendarmes, autres services de sécurité et de secours, associations agréées de protection civile".
Dans un livre, l'élu France Insoumise prévoit une nouvelle fracture à l'issue du déconfinement, entre partisans du marché, et ceux qui veulent lui trouver une alternative.
Le monde d'après, une formule souvent employée à l'occasion de l'épidémie de Covid-19. Le député France insoumise de la Somme François Ruffin s'est penché dessus, dans un livre à paraître le 3 juin. Il estime que la période post-coronavirus va être un "champ de bataille" opposant les tenants du marché et ceux d'une alternative écologique et sociale, dans un livre à paraître le 3 juin. Dans "Leur folie, nos vies. La bataille de l'après" (Les Liens qui libèrent), François Ruffin s'appuie sur des déplacements et les témoignages glanés au cours de l'émission diffusée, depuis sa cuisine, sur sa chaîne Youtube pour brocarder les politiques menées depuis trois décennies.Selon lui, la crise sanitaire a fait "apparaître au grand jour" le "dogme de l'économie avant la vie". Il prend l'exemple du confinement: le gouvernement a "interrompu toute vie sociale, mais n'interrompt pas les chantiers, les livraisons" et certaines industries qui mettent à ses yeux en danger les catégories populaires.François Ruffin cible Emmanuel Macron, "internationaliste du capital". Il le range parmi les responsables de la crise, qui "effacent les traces de leur crise, de leur folie"."Depuis trente années ils mondialisent, défiscalisent, économisent. Trente années de compétitivité et de concurrence libre et non faussée, de réduction des déficits", martèle le député.L'Insoumis critique l'hypothèse d'une augmentation du temps de travail, avancée par la droite et une partie du gouvernement pour sortir de la crise économique: "Ce n'est plus une petite musique, déjà, c'est tout l'orchestre qui s'y met pour un air déjà connu: croissance, concurrence, compétitivité, travailler plus pour gagner plus...""Le temps est venu de leur botter le cul"Le député épingle aussi Nicolas Hulot, qui a fait une série de propositions pour changer de modèle de développement: "Il ne faudrait pas, conseille-t-il, que l'on cède à la tentation classique de la confrontation. Mais qu'espère-t-il, que des câlins suffiront? (...) On leur demande gentiment, et ils nous laisseront le volant? Le temps est venu, oui, de leur botter le cul !"François Ruffin estime à ce titre qu'une "fenêtre d'opportunité" s'ouvre pour son camp. Pour la saisir, contrairement à l'après-crise des subprimes en 2008, il faut un "contre-programme" partagé par la gauche politique, associative, syndicale et culturelle.Il formule trois grandes propositions pour faire passer "la vie avant l'économie": "relocaliser et dé-chimiser l'agriculture", "en finir avec les passoires thermiques" dans sept millions de logements, donner "priorité aux métiers du lien et du soin".Interrogé à ce sujet par plusieurs médias cette semaine, François Ruffin n'a pas totalement exclu de se présenter à l'élection présidentielle.
Selon Le Progrès, une attaque à l'arme blanche au niveau d'une station de métro à Villeurbanne a fait un mort et près d'une dizaine de blessés.
Les circonstances sont pour encore très troubles. Une attaque au couteau s'est produite samedi 31 août dans l'après-midi, aux alentours de 16h30, à la station de métro Laurent-Bonnevay, à Villeurbanne, près de Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes). Selon les informations délivrées par les pompiers, l'attaque a fait au moins un mort et neuf blessés dont trois dans un état grave. La personne décédée était âgée de 19 ans. Le Parisien estime que 20 à 30 personnes ont été concernées.Il reste désormais à déterminer la nature de cette attaque, car les motivations de l'agresseur, interpellé et placé en garde à vue, restent toujours inconnues. Contacté par Le Point, le parquet national antiterroriste a déclaré ne pas encore s'être saisi de cette affaire, mais reste en observation. BFMTV annonce que le parquet de Lyon a saisi la police judiciaire. Elle prend en charge l'affaire pour "assassinat et tentative d'assassinat". Toujours selon la chaîne, l'agresseur présumé est un homme afghan, âgé d'une trentaine d'années, demandeur d'asile. Son identité a été vérifiée par les enquêteurs. Il est inconnu des services de police. Selon les médias locaux, une trentaine de pompiers ont été déployés sur place afin de venir en aide aux victimes qui se trouvaient dans le sous-sol du métro et le parvis de la station. Les militaires du Raid auraient également été envoyés sur place. Pendant un temps, la piste d'un second protagoniste a été évoquée. Selon les dernières sources policières, cette hypothèse a toutefois été abandonnée. Sur place, le maire de Lyon Gérard Collomb a repoussé la piste de la bagarre. "Pour l'instant, on ne sait rien de ses motivations. Ce qui est sûr, c'est que ce n'était pas une rixe puisque c'était quelqu'un qui a attaqué des passagers qui attendaient un bus de manière indifférenciée", déclare-t-il dans des propos relayés par Le Progrès. Le métro A a repris ses activités à l'exception de la station en question. Le quartier est actuellement bouclé.
Le ministre de l'Intérieur estime que les proches du jeune homme mort en 2016 après son interpellation "veulent faire aussi un procès médiatique et politique".
Contactés lundi 8 juin par le cabinet de la ministre de la Justice Nicole Belloubet "pour échanger" avec la garde des Sceaux, les proches de la famille d'Adama Traoré ont refusé. "Madame la garde des Sceaux a proposé un rendez-vous avec les amis, le collectif d'Adama Traoré, comme une main tendue, pour apaiser, et le collectif Adama Traoré le refuse. Ils refusent cette main tendue", a déploré mardi matin sur BFMTV le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Au fond je sens qu'ils veulent faire aussi un procès médiatique et politique", a-t-il estimé. "Le procès doit se faire devant les juges", a-t-il martelé. Cette proposition de rencontre est survenue alors que l'affaire Traoré refait la Une de l'actualité après une nouvelle expertise réalisée à la demande de la famille mettant en cause les gendarmes et dans un contexte marquée par la mort de l'Afro-américain George Floyd, asphyxié par un policier. Plusieurs rassemblements pour rendre hommage au jeune homme de 24 ans mort en juillet en 2016 après son interpellation par des gendarmes dans le Val-d'Oise et dénoncer les violences policières ont été organisés ces derniers jours.Selon une source proche, Emmanuel Macron a demandé à Mme Belloubet de se pencher sur le dossier, qui s'était pourtant défendue plus tôt de toute intervention. Il n'est pas question d'intervenir dans une procédure individuelle", a assuré à l'AFP l'entourage de la ministre. "Mais Nicole Belloubet est responsable du service public de la justice. A ce titre, elle est toujours disponible pour répondre aux interrogations sur le bon fonctionnement de la justice".Selon Christophe Castaner, Nicole Belloubet ne souhaitait pas intervenir dans le dossier, mais garantir aux proches d'Adama Traoré "la transparence, parce que la garde des sceaux elle est la garante justement de cet équilibre de la Justice (...) Si elle a proposé un rendez-vous c'est parce qu'elle pense qu'à des moments donnés il faut apaiser la société".Respecter la séparation des pouvoirs"Je vous demande de respecter la séparation des pouvoirs. La loi interdit à la garde des Sceaux d'intervenir dans des affaires individuelles", avait réagi la veille sur Twitter l'avocat de la famille Traoré, Yassine Bouzrou."Comment répondre à un dysfonctionnement systémique (le traitement judiciaire des violences commises par les forces de l'ordre) par un dysfonctionnement institutionnel (intervention de la ministre dans une affaire individuelle) tout en ne traitant qu'un cas particulier", s'est indigné de son côté le Syndicat de la magistrature (SM, gauche).L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) a déploré que le président de la République "oublie encore une fois le principe de séparation des pouvoirs" et "récidive en sollicitant une intervention directe de la ministre de la Justice". "Comme il avait déjà pu le faire dans l'affaire Halimi, par exemple, il sort de son rôle institutionnel qui est de garantir l'indépendance de la Justice et non de se mêler du traitement d'un dossier particulier", regrette l'USM dans un communiqué.
"On nous refait le coup tout le temps", a déploré François Lambert, favorable à l'arrêt des traitements de son oncle tétraplégique en état végétatif, après la décision de la cour d'appel de Paris de rétablir les soins.
Coup de théâtre dans l'affaire Vincent Lambert : la cour d'appel de Paris a ordonné lundi soir au le rétablissement des traitements visant à maintenir en vie le tétraplégique en état végétatif depuis dix ans, interrompus le matin-même par son médecin. La cour "ordonne à l'État français (...) de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l'alimentation et l'hydratation" de Vincent Lambert, selon la décision consultée par l'AFP.Le CDPH, comité de l'ONU, avait demandé à la France de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond, mais la France considérait que la suspension de l'arrêt des traitements préconisée par le CIDPH "est dépourvue de caractère contraignant", mettant en avant le "droit du patient à ne pas subir d'obstination déraisonnable"."La remontada"La nouvelle est tombée en pleine marche parisienne réunissant plusieurs centaines de personnes réclamant "la vie pour Vincent". Une énorme clameur a retenti quand l'un des deux avocats des parents, Me Jérôme Triomphe, a lancé à la foule, en apprenant leur victoire par téléphone : "On a gagné ! C'est la remontada !""On était en train d'éliminer Vincent ! C'est une très grande victoire ! Ils vont le réalimenter et lui redonner à boire. Pour une fois, je suis fière de la justice", a aussitôt déclaré à l'AFP sa mère, Viviane Lambert."Je ne comprends pas que l'on puisse être aussi barbare avec son fils"À l'inverse, le neveu de Vincent Lambert, François, favorable, lui, à l'arrêt des traitements, tout comme Rachel Lambert et ses oncles et tantes, a dénoncé un "sadisme pur de la part du système médico-judiciaire". "On nous refait le coup tout le temps. Il y a une jouissance de la part de ceux qui font tous ces recours" juridiques, a-t-il estimé auprès de l'AFP. "Je suis totalement abasourdi, je n'en reviens pas. C'est du sadisme pur", a-t-il encore insisté ce mardi matin au micro d'Europe 1. "Je ne comprends pas que l'on puisse être aussi barbare avec son fils sans jamais se poser la moindre question." Il dénonce la position ferme des parents, qui ne veulent rien entendre, selon lui : "Ils sont du côté de la vie, c'est comme ça. On est tous, à la base, du côté de la vie, c'est normal. Sauf qu'eux, ils y restent et tout ce qui n'est pas eux n'est pas normal." Le neveu de Vincent Lambert juge que ceux qui partagent son point de vue "ont fait une réflexion, tout simplement" et appelle donc les parents de son oncle à en faire de même : "Peut-être que les parents de Vincent pourraient, à leur tour, faire une réflexion au lieu d'agir comme ils agissent." "La douleur des parents de Vincent, personnellement, je n'y crois plus", explique-t-il. "C'est du militantisme qui a pris le dessus depuis de nombreuses années. Ils sont dans un déni absolu. (...) Ils sont anti-avortement depuis 40 et ils sont dans la continuité de ce combat avec Vincent." "Tout le monde souffre dans cette histoire", assure François Lambert pour qui "le rationnel doit prendre le dessus" : "La plus grande des souffrances, c'est celle qui mène à la folie. La folie, c'est l'irrationnel et l'irrationnel, il est totalement du côté des parents de Vincent." Il appelle donc ces derniers à revoir leur position, comme "tous les membres de la famille, l'épouse, les six frères et sœurs, moi son neveu". "On a tous réussi à faire un cheminement."Il se dit également "très en colère" contre les "juges qui ont rendu cette décision", qui sont allés à l'encontre de l'avis d'une "cinquantaine de juges administratifs et européens des droits de l'Homme, plus une quinzaine de médecins" : "Ils ont décrété que ces gens-là ne valaient rien et que eux, ils savaient." "Ce sont trois juges qui ont décidé de ça. Il faudrait qu'ils se rendent compte de l'importance de leur décision et de la responsabilité qu'ils prennent à faire ça." Il appelle à "des sanctions pour ces juges-là" si leur décision est finalement "cassée". Il envisage en effet un possible pourvoi en cassation. Emmanuel Macron refuse d'intervenirLa nouvelle interruption des traitements, couplée à la mise en oeuvre d'une "sédation profonde et continue", avait débuté lundi matin, conformément à une décision médicale signée par le docteur Vincent Sanchez en avril 2018, soutenue par une partie de la famille dont son épouse Rachel Lambert et validée par le Conseil d'État fin avril.Jusqu'à présent, tous les ultimes recours déposés par les avocats des parents -Cour européenne des droits de l'Homme, tribunal administratif- avaient échoué. Et le président Emmanuel Macron, à qui ils avaient écrit samedi pour l'implorer d'intervenir, avait répondu lundi qu'il ne lui "appartenait pas de suspendre" l'arrêt des traitements, décidé, "en conformité avec nos lois", à quelques jours des élections européennes.Les avocats des parents de Vincent Lambert vont se rendre mardi matin au centre hospitalier de Reims pour vérifier la reprise, au moins provisoire, des traitements.
Une jeune fille de 9 ans a vécu une expérience traumatisante mercredi 24 août. Alors qu'elle surveillait pendant quelques minutes le tabac-supérette de sa grand-mère, elle a été braquée par deux hommes cagoulés, rapporte Ouest-France.
L'incident a eu lieu dans la commune de Saint-Gérand dans le Morbihan. La grand-mère, qui s'était absentée pour étendre son linge dans la véranda située à côté de son commerce, a laissé sa petite fille près de la caisse. Sans se soucier qu'une telle agression aurait pu se produire.Les deux hommes sont entrés dans le tabac-supérette et l'un d'entre eux a pointé son pistolet sur la fillette en lui donnant l'ordre de partir. Le temps qu'elle alerte sa grand-mère, les deux agresseurs s'étaient emparés du butin dans la caisse, d'un montant estimé à 500 euros, avant de prendre la fuite à bord d'un véhicule sombre garé à proximité. L'enfant n'a pas été blessé mais reste fortement traumatisé par cet incident.Alertée rapidement après les faits, la gendarmerie a dépêché une vingtaine d'hommes sur place pour prendre en charge la fillette et sa grand-mère. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Pontivy, mandatée par le parquet de Lorient, qui essaiera de retrouver les auteurs de ce braquage. Dont la propriétaire, Roberte Le Goff, commence à en avoir malheureusement l'habitude. "C'est la 18e fois qu'on se fait cambrioler. Je suis effondrée : le 1er juillet, on a fêté les 50 ans de notre commerce", a-t-elle réagi.
L'adolescent de 15 ans n'a pas donné signe de vie depuis le 1er mars 2016.
Un squelette pendu dans un massif forestier de Clarensac (Gard) a été trouvé samedi 29 septembre par des chasseurs. Le corps a été retrouvé dans un massif forestier difficile d'accès. Immédiatement la zone a été bouclée par de nombreux gendarmes."Ce matin des chasseurs ont découvert un corps au nord de Clarensac (...) dont l'état révèle une présence ancienne. Une enquête pour recherches des causes de la mort a été ouverte", a déclaré le procureur de Nîmes, Eric Maurel. "Pour l'instant aucun élément ne permet d'avoir quelque certitude que ce soit sur une identification compte tenu de l'état du corps et des vêtements. Néanmoins la famille d'Antoine Zoia a été prévenue de cette découverte", a poursuivi le procureur Maurel de Nîmes.Une expertise ADN d'urgenceSelon un communiqué du procureur de Nîmes, Éric Maurel, "certains objets trouvés sur les lieux ont été reconnus comme ayant appartenu à Antoine Zoia."Antoine Zoia, 15 ans, a disparu du même village, Clarensac, le 1er mars 2016. Depuis, il est introuvable, malgré les moyens considérables déployés par les enquêteurs. A l'époque, les environs de Clarensac avaient été fouillés, en vain.L'adolescent avait quitté son domicile en milieu d'après-midi, sans ses papiers et sans son portable, disant simplement à son père et à son frère : "Je reviens". Il a été vu une dernière fois à 16h00 alors qu'il achetait un briquet au bureau de tabac de la commune.Une autopsie et une expertise ADN ont été ordonnées en urgence.
Interdiction des spectateurs debout, concerts assis avec distanciation ou pas suivant les zones rouges ou vertes: les salles de musique actuelle jonglent avec les contingences pour rouvrir leur portes dans le contexte sanitaire actuel.
Didier Veillault, à la tête de La Coopérative de Mai, salle emblématique de Clermont-Ferrand, se souvient du dernier show accueilli. C'était le 8 mars, avec les pionniers du rap français, IAM. "Akhenaton (leader) était sur scène et disait au public qu'il espérait que la tournée ne serait pas interrompue, mais dans la salle les gens recevaient l'info sur leur téléphone: plus de rassemblements de plus de 1.000 personnes...", raconte-t-il à l'AFP. Ce n'était que le début. Le spectacle vivant fut un des premiers secteurs à arrêter son activité totalement en raison du Covid-19 et peine à reprendre. L'interdiction des rassemblements de plus de 5.000 personnes, désormais, demeure jusqu'à fin octobre, les concerts debout sont toujours interdits, le masque est obligatoire en salle, la distanciation est levée dans les zones vertes mais pas dans les zones rouges. "Et on n'est pas prêt de revoir un groupe américain en France", soupire Didier Veillault.Les mesures de chômage partiel "ont été un gros soutien", détaille-t-il. La Coopérative a bénéficié des aides de la métropole, de la ville, de la région. "Et on a fait un emprunt aux banques, de 500.000 euros, on peut tenir jusqu'à la fin de l'année, après on verra. S'il n'y a pas de perspective de reprise d'activité en janvier, ce sera la catastrophe", dévoile le responsable. - "Pas envie d'être sous cloche" -"On est inquiet mais on a envie de faire des choses, on n'a pas envie d'être sous cloche", dit-il. Il résume la problématique: "Est-ce que les gens vont avoir envie de revenir? Comment convaincre les artistes de venir dans les salles avec des formule différentes?"Il pense notamment à un spectacle piano-voix ou guitare-voix, au lieu d'un groupe, ou deux concerts dans une journée par exemple en raison de la capacité réduite.David Fourrier, directeur de La Sirène, salle de la Rochelle, insiste auprès de l'AFP sur l'impact des contraintes sanitaires "sur la physionomie de la programmation". "On passe de spectateurs avec un visage expressif à une paire d'yeux derrière un masque. Et pour des genres comme l'électro ou le hip-hop, c'est dur d'imaginer rester assis". Son enceinte peut accueillir en temps normal jusqu'à 1.270 spectateurs debout. "On passe à 3-400 places assises si on reste en zone verte et 200 si on passe en zone rouge".- "Gymnastique" -Le 104 à Paris propose dès la semaine prochaine des concerts de Jeanne Added, Emily Loizeau et Catastrophe. Belle programmation mais beau casse-tête en vue pour cette structure en zone rouge. "On parle souvent des répercussions en termes de manque à gagner pour la billetterie, mais il n'y a pas que ça: faire respecter la distanciation nous oblige à doubler le personnel, ce qui entraîne un surcoût", explique à l'AFP José-Manuel Gonçalvès, à la tête de la salle. Avec, là encore, une assistance rétrécie. "Pour un spectacle à 800 personnes en temps normal, on passe, en tenant compte des groupes à espacer, à 500 personnes. Mais on double notre personnel, soit huit en salle et quatre aux entrées. Car en plus, nous sommes en placement libre, sans siège numéroté..." Pour éviter l'arbitraire un fauteuil vide/un spectateur, il a fallu contacter par mails les détenteurs de billets pour identifier groupes et spectateurs seuls. Une grosse "gymnastique" décrit le boss du 104. Mais pour nombre de salles, le mot d'ordre est le même, comme le formule David Fourrier: "Prendre le taureau par les cornes pour que le spectacle reste vivant".
Jean-Michel Blanquer a assuré lundi en Mayenne que "normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes" mardi, jour de la rentrée.
"C'est une rentrée qui est bien préparée", a affirmé le ministre de l'Education nationale à l'issue d'une séance de soudure dans un atelier du lycée professionnel Pierre et Marie Curie de Château-Gontier (Mayenne).Jean-Michel Blanquer a ajouté que "les concours ont pu se tenir, les recrutements ont pu se faire". "Je n'ai pas d'inquiétude sur ce point, d'autant plus qu'on a des moyens de remplacement pour les quelques professeurs qui, parce qu'ils ont été définis comme vulnérables par leur médecin, ne pourront pas être là".Selon lui, "il pourra y avoir quelques exceptions mais pour l'essentiel la rentrée scolaire sera aussi normale que possible".Interrogé sur le risque de voir des établissements fermés, le ministre a relativisé. "Très peu, ça peut arriver qu'une décision soit prise (...) Dans les semaines qui viennent, forcément ça arrivera ce genre de choses donc on ne doit pas considérer ça comme un échec ou un problème. On doit considérer ça comme le corollaire nécessaire pour cette politique que nous voulons de retour des élèves à l'école"."On doit continuer à vivre. Aujourd'hui, la jeunesse doit être notre priorité absolue. Nous leur devons un avenir bien dessiné et nous leur devons une rentrée dynamique", a-t-il poursuivi.Les fermeture de classes ou d'établissements, "c'est au cas par cas que ça se décidera, selon un protocole strict dans la main des autorités sanitaires avec les préfets et les recteurs", a rappelé le ministre.Jean-Michel Blanquer a salué la Mayenne, très touchée par le virus au début de l'été, pour sa gestion de la crise sanitaire. "Ce département, par une stratégie adaptée de tous les acteurs, a su gérer cette crise sanitaire et représente un modèle de ce qu'il faut faire en matière de tests, de respect des gestes barrière et en matière de civisme", a-t-il dit.
Dans une interview accordée au Journal du dimanche (JDD), Alexandre Benalla revient sur les circonstances qui ont conduit à sa chute et accuse une nouvelle fois "la haute hiérarchie policière" d'avoir profité de "sa faute" pour l'écarter. Il affirme également avoir proposé sa démission au directeur du cabinet de l'Élysée, Patrick Strozda, au moment de sa mise à pied, mais celui-ci lui aurait répondu que "ce n'était pas la peine".
Le Monde, TF1 et maintenant le JDD. Alexandre Benalla poursuit sa riposte médiatique après avoir gardé le silence plusieurs jours suite à la diffusion le mercredi 18 juillet de vidéos montrant cet ancien "chargé de mission" à l'Élysée frapper des manifestants en marge du 1er mai à Paris. Depuis, l'ancien "monsieur sécurité" d'Emmanuel Macron a été licencié, perquisitionné et mis en examen. Il a également dû annuler son mariage, puisqu'il se trouvait en garde à vue à l'heure de la cérémonie.Je suis impulsif, mais je ne suis pas violent"Je vis tout cela comme une épreuve supplémentaire - j'en ai connu d'autres", confie-t-il à l'hebdomadaire. "Je sais que j'en sortirai plus fort. J'ai ma conscience pour moi. Je sais ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait, je sais qui sont les menteurs et ceux qui disent la vérité".L'homme âgé de 26 ans admet une nouvelle fois avoir commis "une faute", mais selon lui, il n'a pas commis d'infraction à la loi. "Je n'ai pas frappé un homme qui était par terre", répète-t-il au JDD. "Si on veut bien regarder les vidéos, c'est très net", considère-t-il. "Je suis intervenu pour interpeller un manifestant menaçant, c'était vigoureux, c'est vrai. Je suis impulsif, mais je ne suis pas violent"."Il me faisait confiance, j'ai merdé"Alexandre Benalla s'étonne également d'être le seul accusé dans cette histoire avec Vincent Crase, ce gendarme réserviste employé de La République en marche (LREM) également identifié sur les vidéos et visé par la plainte de deux manifestants comme lui. Selon lui, les images montrent pourtant "des CRS frapper des manifestants". D'un point de vue politique, il regrette d'être "celui par qui le scandale arrive", "le maillon faible qu'on utilise pour s'en prendre au Président". "Il me faisait confiance, j'ai merdé. J'étais là pour le protéger et c'est moi qui l'ai mis en difficulté", ajoute-t-il, expliquant avoir "des relations de sympathie" avec le chef de l'État mais sans aucune "familiarité". Il assure d'ailleurs ne plus avoir eu de conversation avec Emmanuel Macron depuis le 16 juillet."Aujourd'hui, on me juge sur un acte, sans me connaître""Deux commissions parlementaires, des auditions en direct à la télé, des enquêtes dans tous les sens pour un truc pareil, vous avez déjà vu ça, vous ?", demande-t-il également aux journalistes de l'hebdomadaire. "Aujourd'hui, on me juge sur un acte, sans me connaître", déplore-t-il également. "Ceux avec qui j'ai travaillé, eux, savent qui je suis et d'où je viens". Et d'ajouter : "J'ai grandi avec ma mère, mon petit frère et ma petite sœur dans 15 m² à La Madelaine, une ZUP d'Évreux (Eure). La fenêtre donnait sur la maison d'arrêt, on s'habillait au Secours populaire".Il explique s'être souvent "fait détester par ceux qui pensent que les responsabilités dépendent surtout des diplômes". "Certains m'ont jugé illégitime à cause de mon parcours. Dans le monde du pouvoir, on aime les gens bien formatés et qui la ferment. Moi, j'ai toujours eu tendance à l'ouvrir. On me l'a fait payer". L'ancien collaborateur accuse "la haute hiérarchie policière"."Il y a des gens qui gèrent leurs intérêts, leur carrière, et que j'ai dérangés. Par ma faute, je leur ai donné une occasion ; ils ont sauté dessus pour m'écarter", déclare-t-il, avant d'ajouter : "Beaucoup de gens ont tout perdu avec l'élection de MAcorn, et ils ne savaient pas sous quel angle l'attaquer.
Ce n'est pas à "ceux qui sont en train de faire tenir ce pays debout" de payer "l'effort de guerre", estime-t-il.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a dénoncé dimanche 12 avril le "cynisme" du Medef, au lendemain d'une interview son président, Geoffroy Roux de Bézieux, dans laquelle il estime que les Français allaient devoir travailler plus pour sortir de la crise post-coronavirus."Quel cynisme de la part du Medef, s'est-il indigné sur franceinfo. Utiliser une crise sanitaire mondiale pour expliquer que ça va être l'occasion de rogner sur les droits des salariés." Fabrice Le Saché (Medef): "Les salariés devront travailler plus durant une période limitée"par BFMTV"Tous les poncifs du Medef sont en train de revenir : il va falloir travailler davantage, vous aurez moins de vacances, moins de jours fériés, il faudra moins de cotisations sociales, a-t-il poursuivi. Bref, il faudrait faire payer la crise aux simples salariés. C'est incroyable !"Pour le patron des patrons Geoffroy Roux de Bézieux, "il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire". Car "l'important, c'est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d'effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020", expliquait samedi le président du Medef, première organisation patronale française, dans un entretien au Figaro.Mais pour Olivier Faure, la crise du coronavirus est révélatrice des maux de la société. "Il y a des gens qui ont des enfants qui ne mangent pas à leur faim parce que le seul repas principal quotidien était celui de la cantine, a-t-il expliqué. Voilà ce que dit cette crise. C'est aux puissants et aux plus riches de faire des efforts.""Ce serait une culot monstrueux d'expliquer que ceux qui sont en train de faire tenir ce pays debout, je pense aux caissières, aux éboueurs, aux infirmières, aux médecins, à toutes celles et ceux qui sont les premiers de tranchée, vont payer, vont faire l'effort de guerre, a encore estimé Olivier Faure. Je crois l'inverse, il va falloir leur rendre hommage et faire en sorte que le monde d'après ne ressemble pas au monde d'avant où toutes les priorités étaient parfois inversées."
Claire, la candidate qui a détrôné Christian, l'imbattable participant des 12 Coups de midi sur TF1, a effectué son retour dans le jeu télévisé présenté par Jean-Luc Reichmann. Comment s'en est-elle sortie ? A-t-elle réitéré son exploit ?
Mercredi 15 février 2017, c'était l'événement sur TF1 puisque le programme Les 12 Coups de midi a encore frappé un grand coup. En effet, le jeu diffusé de manière quotidienne sur la première chaîne était le théâtre du retour d'une candidate qui a complètement bouleversé le cours du programme. Claire, la seule personne à avoir réussi à mettre hors d'état de nuire l'imbattable Christian Quesada, a effectué son grand come-back auprès de Jean-Luc Reichmann, bien décidée à regagner son titre de "Maître de midi".Un retour très attenduPour le rappel des faits, l'étudiante en droit de 29 ans était venue à bout de l'indétrônable participant le 14 janvier 2017, mais avait dû décliner la proposition du présentateur de venir remettre en jeu sa victoire le lendemain. Consciencieuse et appliquée, la jeune femme avait expliqué son refus du fait d'importants partiels à passer à cette même date, à Lille. Saluant son implication, le chef d'orchestre de l'émission avait convié Claire à revenir dans la partie une fois prochaine. Ayant donc pris cette invitation très au sérieux, elle a signé son grand retour à l'antenne ce mercredi 15 février 2017, plus motivée que jamais.Une retour couronné de succèsMais est-elle parvenue à remporter à nouveau la mise ? Après avoir rassuré tout le monde en affirmant que ses examens s'étaient "plutôt bien passés", la candidate a su imposer sa loi. En dépit de quelques erreurs dans les différentes épreuves, Claire est donc revenue au top de sa forme et est ressortie vainqueur, avec une cagnotte s'élevant à 20 500 euros. Chapeau ! Avez-vous hâte de voir la suite de son parcours ?
Washington, Philadelphie, New York: des dizaines de milliers d'Américains ont manifesté samedi dans une atmosphère apaisée contre le racisme et les brutalités policières lors d'une journée marquée par une nouvelle cérémonie à la mémoire de George Floyd.
Sous un soleil de plomb, s'arrêtant parfois pour poser un genou à terre, une foule dense a envahi les rues de la capitale fédérale américaine, aux abords de la Maison Blanche, du Capitole ou encore du mémorial de Lincoln.C'est devant cet imposant monument que le pasteur d'Atlanta Martin Luther King avait, le 28 août 1963, face à près de 250.000 personnes, lancé "I have a dream" dans un discours devenu une référence de la lutte des droits civiques. "Nous sommes de retour ici, avec un nouveau message d'espoir", confie à l'AFP Deniece Laurent-Mantey, Afro-Américaine de 31 ans.Contrairement à ce mouvement emblématique des années 1960, ou aux autres rassemblements que la capitale a l'habitude d'accueillir, les manifestations de samedi n'étaient pas centrées sur un événement ou une allocution.Plus d'une dizaine de collectifs, dont plusieurs se sont formés spontanément sur les réseaux sociaux après la mort de George Floyd, ont appelé à envahir les rues de la capitale.Sur l'imposant grillage dressé devant la résidence de Donald Trump ont été accrochées les têtes de George Floyd, Michael Brown, Trayvon Martin, Breonna Taylor, des Afro-Américains tous morts aux mains de la police américaine ces dernières années.- ""No Justice, No Peace" - Depuis la Maison Blanche, où il passe le week-end, Donald Trump a poursuivi son intense activité sur Twitter sans évoquer les manifestations. Jusqu'à samedi soir du moins. Quand il a tweeté que la foule avait été "beaucoup moins importante que prévu à Washington", après avoir de nouveau prôné un peu plus tôt "la loi et l'ordre".Dans une ambiance très familiale, les manifestants ont entonné tour à tour classiques du soul et slogans politiques comme "No Justice, No Peace, No racist Police" (Pas de justice, Pas de paix, Pas de police raciste), profitant des bouteilles d'eaux glacées distribuées par de nombreuses associations.Présente sur place, la maire de Washington Muriel Bowser, cible des tweets moqueurs du président américain, a jugé qu'il était temps de dire "Au suivant" en novembre, en référence à l'élection présidentielle prévue dans 150 jours."J'ai l'impression que nous nous sommes battus, battus, battus et que tout d'un coup, tout a éclaté au grand jour" se félicite Patricia Thompson, 55 ans, en référence à toutes les entreprises et organisations américaines qui ont selon elle pris publiquement position "contre le racisme institutionnel" pour la première fois après cette interpellation mortelle.A San Francisco, des milliers de manifestants ont défilé sur le fameux pont suspendu du Golden Gate, interrompant brièvement la circulation automobile.Entraîné par une mobilisation massive sur les réseaux sociaux, le mouvement a fait tâche d'huile jusqu'à Londres, Pretoria, Paris et même Sydney, où au moins 20.000 personnes ont manifesté samedi. - Techniques d'étranglement interdites -Après une première cérémonie émouvante à Minneapolis jeudi, les proches de cet Afro-Américain de 46 ans asphyxié par un policier blanc lors d'une interpellation, lui ont rendu un nouvel hommage dans l'intimité familiale à Raeford, dans son Etat natal de Caroline du Nord. Ses obsèques sont prévues le 9 juin à Houston.Les nouveaux exemples de violences policières, notamment lors de la répression de ces protestations parfois violentes, nourrissent la colère à l'origine des manifestations qui secouent les Etats-Unis depuis la mort de George Floyd.Plusieurs vidéos montrant des interventions policières musclées face à des manifestants pacifiques ont émergé ces derniers jours. En prévision des nouvelles manifestations, le chef de la police de Seattle a annoncé l'interdiction du recours au gaz lacrymogène pour trente jours.La police de Minneapolis a aussi annoncé vendredi qu'elle interdisait dorénavant les "prises d'étranglement", technique dangereuse notamment utilisée en 2014 à New York sur Eric Garner, autre homme noir décédé aux mains de la police dont les cris "Je ne peux pas respirer" ont également été prononcés par George Floyd avant sa mort.Mais les marches vont désormais au-delà de ce seul cas, pour dénoncer un racisme systémique et réclamer un véritable changement.Elles sont ces derniers jours restées pacifiques et plusieurs villes, dont Washington, Seattle et Los Angeles, ont désormais levé leur couvre-feu. Mais pas New York, où il est maintenu jusqu'à dimanche soir.
Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire a annoncé vendredi soir avoir été testé positif au Covid-19 et s'être mis à l'isolement, tout en précisant ne présenter aucun symptôme et continuer à exercer ses fonctions.
"J'ai été testé positif à la Covid-19 ce soir. Je me suis immédiatement mis à l'isolement à mon domicile conformément aux règles sanitaires édictées par le gouvernement. Je ne présente aucun symptôme. Je resterai à l'isolement pendant 7 jours. Je continue à exercer mes fonctions", a fait savoir M. Le Maire, 51 ans, via son compte Twitter authentifié.Bruno Le Maire n'est pas le premier membre du gouvernement français testé positif au virus. Le 9 mars, l'ex-ministre de la Culture et actuel ministre du Commerce extérieur Franck Riester avait été diagnostiqué positif au coronavirus.Les secrétaires d'État à la Transition écologique de l'époque, Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, l'avaient également été dans les deux semaines suivantes.Début septembre, le Premier ministre Jean Castex s'était placé à l'isolement à Matignon, en raison de son contact avec le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, lui-même infecté.Il a toutefois mis fin la semaine passée à son isolement, après le résultat négatif à un deuxième test au Covid-19.
Soupçonné par certains de chercher à amplifier la colère des "gilets jaunes", notamment via les réseaux sociaux, le Kremlin a démenti toute implication, lundi 10 décembre. "Nous n'interférons dans les affaires internes d'aucun pays, y compris la France", a déclaré un porte-parole du palais présidentiel russe.
Accusé d'interférer dans le mouvement, Moscou se défend. Alors que la mobilisation des "gilets jaunes" dure depuis près d'un mois, les appels à l'action sont toujours aussi nombreux. Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes ont incité les Français à descendre dans la rue et bloquer les routes, ces trois dernières semaines. Or une partie des appels pourraient être en fait pilotés depuis la Russie, selon des médias. Le quotidien britannique The Times affirme ainsi que les faux comptes se multiplient, sur Twitter et Facebook, pour relayer des informations erronées. Citant des analystes en cybersécurité, le journal estime qu'au moins 200 comptes Twitter pro-"gilets jaunes" sont en fait hébergés par la Russie. Ces profils diffusent des photos et des vidéos erronées ou sorties de leur contexte, montrant de supposés manifestants en train d'être molestés par la police."Diffamation"Lundi, le Kremlin a démenti ces informations, estimant qu'elles étaient diffamatoires. "Nous n'avons pas interféré et n'allons pas interférer dans les affaires internes d'aucun pays, y compris la France", a déclaré à la presse le porte-parole, Dmitri Peskov. Il s'agit d'une "affaire exclusivement interne à la France", a insisté le représentant du pouvoir présidentiel russe. "Nous respectons la souveraineté de la France et nous sommes reconnaissants lorsque la France nous répond sur ce plan avec réciprocité. Toute allégation sur une possible participation de la Russie n'est rien d'autre que de la diffamation."Les services du renseignement français, qui ne se sont pas ouvertement prononcés sur le sujet, travaillent à la vérification de certains de ces comptes.
Prendre de l'hydroxychloroquine peu de temps après avoir été exposé au Covid-19 ne permet a priori pas de prévenir une infection, ont rapporté mercredi des chercheurs à la suite d'un essai clinique.
Le médicament a été vanté par le président Donald Trump, qui a fait savoir qu'il l'utilisait comme un moyen de prévention contre le coronavirus. Mais une étude menée auprès de 821 personnes aux Etats-Unis et au Canada a montré qu'il n'était pas beaucoup plus efficace qu'un placebo à cet effet.Utilisée de longue date contre le paludisme, l'hydroxychloroquine, dont l'efficacité contre le Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement, déchaîne les passions.Une équipe de scientifiques pilotée par l'université du Minnesota a sélectionné des adultes qui avaient été en contact avec une personne positive au coronavirus pendant plus de 10 minutes à une distance de deux mètres ou moins.La majorité d'entre eux étaient considérés comme "à risque" d'être contaminés parce qu'ils ne portaient pas de masque ou de protection pour les yeux au moment de l'interaction avec la personne infectée. Tous ont reçu au hasard soit de l'hydroxychloroquine, soit un placebo dans les quatre jours suivant ce contact.Les chercheurs ont ensuite analysé via des tests en laboratoire et l'étude de symptômes combien d'entre eux ont contracté le Covid-19 dans les deux semaines suivantes."Cet essai randomisé n'a pas démontré un bénéfice significatif de l'hydroxychloroquine comme traitement prophylactique après une exposition au Covid-19", ont conclu les auteurs.49 des 414 patients (12%) qui ont reçu le traitement ont contracté la maladie, contre 58 sur les 407 (14%) qui ont reçu un placebo, un écart non considéré comme significatif statistiquement.Les effets secondaires étaient plus communs avec l'hydroxychloroquine qu'avec le placebo, mais dans les deux cas ils n'étaient pas indésirables.Les résultats de l'étude étaient très attendus car il s'agissait d'un essai contrôlé randomisé, une expérience qui est considérée comme la référence pour l'étude des résultats cliniques.Malgré tout, "l'étude est trop petite pour être irréfutable", prévient Martin Landray, un professeur de médecine et d'épidémiologie à l'université d'Oxford, qui n'a pas participé à la confection de l'étude. Plus d'études seront nécessaires pour savoir de façon certaine si l'hydroxychloroquine peut ou non avoir un effet positif modéré, estime l'expert.
Quelques jours après le placement en garde à vue de Jean-Michel Maire dans le cadre d'une affaire de démantèlement d'un réseau de dealers de cocaïne, c'est Enora Malagré qui a été entendue par la police à son tour.
Le 8 novembre dernier, le chroniqueur star de Touche pas à mon poste, Jean-Michel Maire, se retrouvait à la préfecture de police, interrogé par la brigade des stupéfiants de Paris. En cause, l'apparition de son nom dans "le fichier de quelqu'un qui a été mis sur écoutes", dans une affaire de trafic de drogues. Après avoir passé la nuit en garde à vue, Jean-Michel Maire avait nié avoir un quelconque lien avec le supposé dealer, malgré son passé de cocaïnomane."J'ai dit aux enquêteurs que je l'avais été, mais que maintenant j'étais suivi par un hypnotiseur. Je ne consomme plus. À l'époque qui intéressait les enquêteurs, il m'arrivait de consommer", a-t-il expliqué à la police. Quelques jours après ces révélations, on apprend aujourd'hui que sa proche collaboratrice, Enora Malagré, a également été entendue.Interpellée "pour parler de (son) ami"Selon le magazine Closer qui a révélé l'information ce mercredi 16 novembre, la jeune animatrice a elle aussi été interpellée dans l'affaire en qualité de témoin, le même jour que Jean-Michel Maire. Contactée par l'hebdomadaire, Enora Malagré a assuré ne pas avoir été entendue "pour les même raisons" que le chroniqueur, et qu'elle a été "appelée pour parler de (son) ami". "Ça n'a rien à voir avec ce qui touche de près ou de loin les stupéfiants. Je n'ai pas fait de garde à vue, je n'ai pas été inculpée de quoi que ce soit, ajoute-t-elle.Je suis la meilleure amie de Jean-Michel et il se trouve que j'ai pu lui en parler, moi, dans la vie, en le mettant en garde sur des choses....". Expliquant qu'elle n'était "pas concernée de manière personnelle par cette affaire" et qu'elle n'était pas non plus "consommatrice" de stupéfiants, Enora Malagré a affirmé avoir juste vouloir "aider" Jean-Michel Maire pour lever toute zone d'ombre sur son fidèle allié. Lundi 14 novembre, Cyril Hanouna - qui ne boit pas et ne fume pas - avait annoncé en direct dans Touche pas à mon poste qu'il avait appelé Jean-Michel Maire pour "serrer la vis sur la personne". "Et quand je vous dis 'serrer la vis, c'est 'bouge pas une oreille' ! A chaque fois que je l'appelle, on dirait que c'est son père qui appelle", avait balancé celui que ses fans surnomment "Baba". Jean-Michel Maire va devoir se tenir à carreaux !
En déplacement à Veules-les-Roses (Seine-Maritime), dont la plage a rouvert ce week-end, comme des dizaines d'autres en France, le ministre de l'Intérieur a rappelé que la fermeture des bords de mer restait la règle.
Les images de promeneurs sur les plages occupent les médias ce week-end. Mais Christophe Castaner, en déplacement dans la station balnéaire normande de Veules-les-Roses samedi 16 mai, pour le premier week-end depuis la fin du confinement, a souligné que les plages restent en principe interdites d'accès. Seules celles dont les maires ont obtenu le feu vert de la préfecture peuvent rouvrir, sous certaines conditions. Ce sont les préfets qui ont "la possibilité d'ouvrir l'accès" aux plages, a rappelé le ministre. Mais "si les règles ne sont pas respectées (...) nous devrons revenir sur cette décision", a-t-il prévenu."Près de 290 arrêtés ont été pris hier (vendredi) pour préparer la réouverture des plages. C'est un important travail qui a été fait en amont", a expliqué le ministre de l'Intérieur. Et d'insister : "nous devons rester dans la logique d'un déconfinement progressif et vigilant", qui doit aussi être "respectueux des règles qui protègent chacune et chacun d'entre nous". "Le virus est toujours là, nous devons apprendre à vivre avec", a encore souligné le ministre.
Embarquée sur le sous-marin artisanal de l'inventeur Peter Madsen le 10 août 2017, la journaliste suédoise Kim Wall était retrouvée par la suite démembrée. Le Danois, qui avait toujours nié le meurtre, a fini par avouer les faits dans un documentaire, explique Ouest France.
Il aura fallu du temps mais la vérité a fini par éclater. Depuis ce 10 août 2017, le mystère ne faisait pourtant guère de doute. Ce jour-là, la journaliste suédoise Kim Wall embarque sur le Nautilus, le sous-marin du concepteur Peter Madsen. Celle qui désirait faire le portrait de ce savant-fou n'en ressortira jamais. Le soir-même son compagnon signale sa disparition. Son corps mutilé est retrouvé dix jours plus tard. Malgré ces circonstances accablantes, le Danois de 49 ans avait toujours nié toute implication dans ce meurtre. Lors du procès, il avait reconnu avoir démembré le cadavre de la jeune femme avant de le jeter à la mer mais soutenait que son décès était accidentel. Une version peu crédible qu'il contredit lui-même dans un documentaire diffusé mercredi 9 septembre, explique Ouest France. "Il n'y a qu'un coupable et c'est moi", plaide-t-il tout en maintenant par téléphone ne "jamais avoir fait quoique ce soit à quelqu'un" d'autre. Une confession enregistrée à son insuCette série documentaire intitulée « Enregistrements secrets avec Peter Madsen », dont seul le premier épisode a été diffusé, repose sur plus de 20 heures de conversation téléphonique entre un journaliste et le meurtrier, enregistrées à l'insu de ce dernier. Peter Madsen a validé a posteriori la diffusion de ces éléments. De nombreuses questions entourent toutefois encore la mort de Kim Wall. Peut-être que les prochains épisodes de la série en diront davantage sur les circonstances de cette affaire sordide.
Les mesures annoncées mardi par le Premier ministre pour calmer la colère des "gilets jaunes" devraient entraîner un manque à gagner de près de deux milliards d'euros pour les finances publiques.
Après plus de 15 jours de fronde des "gilets jaunes", le Premier ministre a annoncé mardi midi 4 décembre la suspension pour six mois de plusieurs mesures fiscales. Dans une déclaration depuis l'hôtel Matignon, Édouard Philippe a confirmé un moratoire de six mois sur la hausse de la taxe carbone, sur l'essence, le fioul et le diesel; la convergence de la fiscalité du diesel avec celle de l'essence et l'alignement sur la fiscalité des particuliers de la fiscalité du gazole des entrepreneurs non routiers.Il a également annoncé que les tarifs du gaz et de l'électricité "n'augmenteront pas pendant l'hiver" comme c'était prévu et la suspension, pour six mois là-aussi, du durcissement prévu du contrôle technique. Selon une source proche du dossier, ces mesures devraient entraîner un manque à gagner de près de deux milliards d'euros pour les finances publiques, équivalant à 0,1 point de produit intérieur brut (PIB). Lors de son allocution télévisée, le chef du gouvernement a toutefois laissé entendre que le gel des taxes ne remettrait pas en cause les objectifs du gouvernement en matière d'endettement public.Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a de son côté affirmé que "le cap de la réduction de la dette sera(it) tenu". "On en a discuté avec le président de la République lundi soir. Il y a un cap fixé par le président qui est celui du respect de nos engagements européens, de la réduction de la dépense, de la réduction de la dette et de la réduction des impôts et ce cap-là, il sera tenu", a-t-il dit ce mardi devant des journalistes à Bruxelles.
C'est un travail d'orfèvre qui démarre lundi à Notre-Dame de Paris: le démontage de l'échafaudage installé avant le gigantesque incendie d'avril 2019, qui présente un danger potentiel pour la cathédrale et constitue une des étapes les plus délicates d'un chantier titanesque.
Deux équipes de cinq cordistes vont bientôt descendre au plus près des parties calcinées. Leur mission: découper, à l'aide de scies sabres, les tubes métalliques soudés entre en eux par la chaleur. Cet échafaudage avait été installé avant l'incendie pour rénover une flèche désormais disparue."Quand tout cela sera réglé, on sera très soulagés car la cathédrale sera sauvée", estime Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame, à propos de cette "opération très sensible, très compliquée, avec un facteur de risque non négligeable". Et dont le succès apparaît crucial pour tenir le délai d'une reconstruction en cinq ans de la cathédrale comme le souhaite le président Emmanuel Macron. "Il peut y avoir des morceaux qui tombent de l'échafaudage et fragilisent telle ou telle partie des murs de la cathédrale", explique encore le responsable de la fondation Notre-Dame.L'échafaudage constitué de 40.000 pièces, de 200 tonnes dont la moitié se trouve à plus de 40 mètres de haut, a résisté à l'effondrement de la flèche, mais a été déformé par la chaleur, au point de ressembler à une vaste toile d'araignée.Pour préparer cette opération périlleuse, outre l'installation d'une grue géante, un ceinturage de l'échafaudage avec des poutres métalliques a été réalisé il y a plusieurs mois, sur trois niveaux pour empêcher un éventuel écroulement. Un deuxième échafaudage léger s'élève de part et d'autre de l'ancien. Des nacelles ont également été mises en place pour cette opération.- Geste architectural ou à l'identique? -Lundi matin, des ouvriers munis de casques de chantier ont commencé à monter à l'intérieur de l'échafaudage, via un ascenseur, pour des vérifications avant l'arrivée des cordistes, les "écureuils", mardi. Une sorte de "+check-up+, comme dans une fusée avant le décollage", souligne M. Rousselot.Cette opération, prévue initialement pour durer quatre mois, doit se dérouler tout au long de l'été. Elle a été maintes fois repoussée avec les nombreux aléas et contretemps subis par le chantier de Notre-Dame, entre l'instauration de mesures contre la contamination au plomb, des intempéries fin 2019 et la crise du coronavirus. Il a repris progressivement fin avril. Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020. Après le démontage de l'échafaudage viendra le temps des choix architecturaux et des appels d'offres. La phase de reconstruction pourrait alors débuter en 2021. La reconstruction de la flèche est un des points sensibles du chantier, entre le souhait du président Macron d'inscrire un "geste contemporain" sur la cathédrale et les tenants d'une continuité architecturale avec une restauration à l'identique. Certains ont proposé une flèche en verre, ou de créer sur le toit un parc-jardin bio, voire une terrasse panoramique pour les touristes... L'architecte Philippe Villeneuve plaide lui pour la fidélité à l'ouvrage retouché dans le style gothique par l'architecte Viollet-le-Duc, dont sont conservés les plans. Il a estimé qu'une reconstruction à l'identique permettrait de mieux de tenir les délais d'une reconstruction dans le délai de cinq ans souhaité par Emmanuel Macron.
Voir le soleil se lever sur le parc du Retiro à Madrid, boire un verre en terrasse sur une plage de Barcelone: autant de plaisirs de nouveau permis lundi dans les deux plus grandes villes d'Espagne, tellement endeuillées par la pandémie que la joie de se retrouver à l'air libre - mais masqués - y reste mitigée.
Le plus vieil arbre de Madrid, planté au coeur du parc du Retiro depuis le 17e siècle, voit de nouveau passer marcheurs, joggeurs et cyclistes. Face au bassin artificiel, les terrasses des bars ont rouvert ou s'apprêtent à le faire, à la surprise des canards traversant une allée qui était désertée depuis deux mois par les Madrilènes.La réouverture des parcs, "c'est une joie entre guillemets, alors qu'il y a encore des gens entre la vie et la mort à l'hôpital", dit Maria Martin, 56 ans, jardinière occupée à tailler des arbustes du Retiro, tandis que les sirènes des ambulances résonnent de temps en temps sur l'avenue voisine. Après dix semaines d'un des confinements les plus stricts au monde, Madrilènes et Barcelonais sont à présent autorisés à se retrouver en groupes de dix personnes maximum, chez eux ou aux terrasses des bars et restaurants. Les habitants des deux villes, les plus touchées par la pandémie qui a fait plus de 26.800 morts dans le pays selon le bilan révisé à la baisse par les autorités lundi, sont parmi les derniers d'Espagne à avoir entamé un déconfinement par phases qui doit s'étaler jusqu'à fin juin-début juillet.- Churros et masque par 24 degrés -Dans une ruelle du centre historique de Madrid, la chocolaterie San Gines - vieille de 125 ans - sert de nouveau ses churros en terrasse, mais avec six petites tables au lieu de treize. L'intérieur du local tapissé de portraits de célébrités reste inaccessible. "Bientôt on rouvrira 24 heures sur 24, comme avant, assure un employé, Daniel Real, mais pour l'instant, les horaires de nuit sont supprimés, du fait de l'absence de touristes et parce que la discothèque voisine, qui nous envoyait beaucoup de clients, reste fermée".Par 24 degrés, un préretraité de 56 ans, Victor Prieto, enlève son masque pour consommer son café avec des churros: "on a un peu de scrupules à jouir complètement du moment parce qu'on sait que la période est dure pour d'autres", admet-il, en référence aux malades, aux familles endeuillées et à tous ceux concernés par la crise économique. Dans la capitale, "beaucoup d'établissements préfèrent ne pas rouvrir parce que s'ils ne travaillent pas à 100%, ça ne vaut pas la peine", relève Daniel Ocaña, employé d'un bar madrilène.- Parasols espacés de quatre mètres -A 600 kilomètres au nord-est, à Barcelone, Nacho Garcia, 28 ans, sue à grosses gouttes en installant sa terrasse sur la plage de la Barceloneta."Nous avions très envie de reprendre, j'ai des employés qui pleuraient presque de joie. Ils étaient au chômage partiel et nombre d'entre eux n'avaient pas encore reçu l'indemnité", raconte ce jeune directeur du restaurant Barna Beach.A 11h du matin, sur la place du marché de la Barceloneta, la majorité des terrasses sont ouvertes et déjà pleines de clients, répartis autour de tables soigneusement espacées.Parmi eux, un médecin de 26 ans, interne à l'Hôpital del Mar voisin, qui vient de renouer avec l'habitude du petit-déjeuner entre collègues, après une garde de 24 heures."Après ces mois passés enfermés, on apprécie bien plus ces petites choses", dit cet interne, Nasser Mohamad Porras. "En tant que médecins, nous sommes très heureux parce qu'après de nombreuses semaines de travail, nous avons commencé à voir les résultats positifs du confinement", dit-il, tout en incitant à profiter des bons moments "avec prudence": "Nous avons fait beaucoup d'efforts et il ne faudrait pas baisser la garde maintenant". Lui-même est surtout impatient de pouvoir revoir, enfin, cette semaine, sa famille et ses parents.Dans d'autres régions espagnoles - moins touchées et entrées lundi dans la deuxième phase du déconfinement - piscines et plages ont pu rouvrir, pas seulement pour les sportifs mais pour tous les baigneurs, comme dans les archipels des Baléares et des Canaries ou une partie de l'Andalousie. Les autorités recommandent cependant de limiter l'affluence sur les plages et d'espacer les parasols de quatre mètres.A la piscine Ocean de Séville, Narciso Márquez, le gérant, a dû "réduire l'affluence à 30% et maintenir une distance de deux mètres entre les tables" tandis que douches et WC sont scrupuleusement désinfectés.Seuls les habitants de ces zones peuvent profiter pour l'instant des joies du bain, les déplacements d'une province à l'autre restant interdits tandis que les frontières ne rouvriront pour les touristes étrangers qu'en juillet.
Cris, sifflets, bousculades. L'accueil réservé à Alain Juppé à la mairie de quartier de Saint-Augustin a été très chaud samedi 27 janvier, rapporte France 3 Aquitaine.
Le maire de Bordeaux venait présenter ses vœux mais n'avait pas prévu que sa politique de stationnement payant allait provoquer une telle levée de boucliers."JE N'AI JAMAIS VU DE TELS COMPORTEMENTS"Ils étaient plus de 200 manifestants, samedi matin, pour accueillir Alain Juppé et l'adjoint en charge de la vie urbaine, Jean-Louis David. Ils protestaient contre l'extension du stationnement payant à Bordeaux, réclamant un "moratoire" et une "concertation". Les riverains en colère ont perturbé le discours de M. David, sifflant et criant. Puis, rebelote quand le maire a voulu s'exprimer."C'est la huitième cérémonie de vœux que je prononce dans les mairies de quartier, nulle part je n'ai vu de tels comportements", s'est emporté Alain Juppé, alors que les manifestants lui rétorquaient "c'est la dernière !" La tension est restée élevée dans la salle municipale, sous les cris de "concertation, concertation", poussant le maire a préciser qu'il ne discute pas avec des gens qui vocifèrent. "La concertation ne consiste pas à gueuler. Ça ne sert à rien. La décision est prise et elle ne sera pas modifiée", a-t-il martelé.UN MANIFESTANT TOMBE AU SOLLa situation aurait pu dégénérer quand Jean-Luis David, excédé, s'en est pris à un riverain particulièrement vindicatif. "Ferme-la un peu", lui a-t-il lancé, avant de le bousculer, provoquant la chute du manifestant. Une altercation qui a poussé Alain Juppé à mettre un terme à la cérémonie dans une ambiance chaotique. "Je suis absolument scandalisé par ce comportement, qui est irresponsable et antidémocratique, a confié le maire devant les caméras de France 3. Dans tous les quartiers de Bordeaux, l'extension du stationnement résidentiel est bien accueilli parce qu'il est favorable aux habitants et favorable aux commerçants. (...) Là, on a une bande d'excités, ce n'est pas ainsi que l'on peut se concerter."
"Comme s'il ne s'était rien passé!": au premier magasin italien après Menton, sur la Côte d'Azur, Alessandro, un carton de bouteilles de Ricard à ses pieds, regarnit le rayon alcool où des clients français se sont rués, profitant de la réouverture de la frontière italienne.
Midi approche et la queue s'allonge à l'extérieur de cette supérette d'une quinzaine d'employés, fermée pendant tout le confinement en Italie, un des pays parmi les plus touchés par le Covid-19, mais qui recommence à vendre à tour de bras des cigarettes, moins taxées qu'en France."C'est l'affluence des bons jours", salue Alessandro, tandis que les clients déambulent, panier au bras, entre les rayons de conserves de câpres et d'anchois. "Aujourd'hui, on est 70% à travailler mais il y a tellement de gens au chômage dans la région... Le virus nous a filé un sacré coup", dit-il. Les bocaux de babas au rhum, les paquets de pâtes, l'huile d'olive, les liqueurs et petits chocolats italiens: tout fait envie mais Odile, enseignante en école primaire à Grasse, a mis des cigarettes et du Ricard dans son sac. Ce sont deux grosses heures de route aller-retour mais ça vaut le coup selon elle: "C'est beaucoup moins cher".L'énervement des premières heures de la matinée qui a gagné les travailleurs frontaliers venant d'Italie travailler en France ou à Monaco, quand la police française a imposé un contrôle strict et systématique est oublié: le préfet des Alpes-Maritimes a donné des instructions, la file d'attente s'est résorbée et les concerts de klaxons rageurs se sont tus.- "Un peu complexe" -Les contrôles continuent puisque la France n'a pas prévu de rouvrir ses frontières avant le 15 juin mais le nécessaire est fait "afin de fluidifier les points d'entrée et assouplir les contrôles pour les ressortissants français de retour sur le territoire national", a précisé la préfecture. Oubliée aussi la menace d'une amende de 135 euros pour qui fait l'aller-retour pour un simple achat de cartouches de cigarettes."Ils vous contrôlent quand même et il faut une attestation !" conseille un couple en revenant d'Italie à des acheteurs arrivant dans l'autre sens. "Non, juste la carte d'identité, moi ils ne m'ont rien dit", assure un autre."On a une situation un peu complexe, il y a une réouverture totale des frontières italiennes mais la situation n'est pas identique côté français", indique-t-on de source policière: pour entrer en France, "on exige toujours d'un travailleur italien une attestation de l'employeur et si c'est un Roumain qui transite vers l'Espagne, il doit avoir une attestation employeur et une attestation de résidence en Espagne. Pour les Français, en principe, ça va plus vite"."On exige un nouveau papier, je ne sais pas lequel, on a du mal à suivre... On a l'impression qu'il y a des jours où, on sait pas pourquoi, ils veulent faire du zèle. Au début, c'est l'Italie qui bloquait et la France qui laissait passer", commentait tôt le matin Frederic van Went, paysagiste à Roquebrune-Cap Martin (Alpes-Maritimes). Ses jardiniers italiens, employés dans les villas de la Côte d'Azur, ont eu du mal à passer."Apparemment, la France voulait qu'ils (les pays européens) rouvrent tous ensemble, alors ils font un caca nerveux", ironise-t-il. Quelques heures plus tard, la situation sur la frontière est revenue à un semblant de normalité.
Alors que l'examen du projet de loi de bioéthique débute mardi 10 septembre, franceinfo révèle que la filiation des enfants nés d'une gestation pour autrui (GPA) à l'étranger sera reconnue, mais pas dans la loi.
Pour respecter la promesse électorale d'Emmanuel Macron, la GPA ne sera pas légalisée en France. L'examen du projet de loi de bioéthique, qui débute mardi en commission, ne parlera que de la procréation médicalement assistée (PMA).Mais après des années de combats judiciaires entamés par plusieurs couples et une condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi que des amendements déposés par des députés de droite et de la majorité, c'est par une circulaire que le gouvernement va reconnaître la filiation des enfants nés d'une GPA à l'étranger, révèle franceinfo mardi matin.La mesure devrait entrer en vigueur dans les prochaines semaines. Les enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger deviendront alors les enfants de ceux qui vont les élever, soit les "parents d'intention".=11pt=10.0pt[EMBED url="https://video-streaming.orange.fr/tv/irene-thery-sociologue-sur-la-reconnaissance-des-enfants-nes-d-une-gpa-a-l-etranger-il-ne-s-agit-pas-d-un-pas-vers-l-autorisation-de-la-gpa-emmanuel-macron-y-est-oppose-CNT000001iLDUH.html"]Toutefois, dans l'Express, le porte-parole du ministère de la Justice dément. "Il n'y a rien dans le projet de loi de bioéthique ou dans les évolutions à venir" en ce sens, assure Youssef Badr. Il existe bien une circulaire "en cours de préparation", mais elle rappellerait "l'état du droit existant" sur la question.Aujourd'hui, leur père est reconnu, car il a donné son sperme. Comme sa femme n'a pas porté l'enfant, elle n'est pas considérée comme la mère et doit adopter l'enfant. Idem pour l'homme qui n'a pas donné le sperme dans un couple homosexuel.Pouvoir inscrire ces enfants nés d'une GPA dans l'état civil français est une avancée très importante pour les parents et surtout, les enfants. C'est une reconnaissance. Néanmoins, la GPA en France reste interdite.L'ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires est la mesure phare du projet de loi de bioéthique, destiné à réviser la loi de 2011. Une vingtaine d'associations opposées à l'extension de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules ont prévu une manifestation le 6 octobre pour rappeler leur opposition à la loi bioéthique. Elles craignent le "développement de la marchandisation de l'humain", la "libéralisation de la GPA" et le "risque de détournement de la médecine".
Nicolas Hulot a répété mercredi soir qu'il n'avait "pas l'intention de démissionner" mais que son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire serait pour lui sa "dernière expérience publique".
Nicolas Hulot (62 ans) a répondu aux questions des écoliers dans l'émission "Au tableau!". Le ministre a été longuement questionné sur son engagement écologique, sa carrière d'animateur, sa vie de famille, mais également sur sur sa vie politique. "Est-ce que c'est vrai que vous allez bientôt démissionner ?", a questionné l'un des élèves. "Non, je n'ai pas l'intention de démissionner (...) C'est une petite rumeur parce qu'un jour j'ai dit : 'Je reste au gouvernement tant que je me sens utile'. Cela ne veut pas dire que je vais démissionner...""J'ai tout essayé sauf d'être dans un gouvernement"Sera-t-il candidat un jour à l'élection présidentielle ? "Non, ça va, ça j'ai soupé !", a-t-il répondu. "Je suis ministre de la Transition écologique et solidaire et ça sera la seule et la dernière expérience politique que je ferai", a-t-il répondu expliquant que la primaire écologiste de 2011 "n'est pas le meilleur souvenir de ma vie" mais que ce "combat assez méchant" l'a "endurci".Comment s'entend-il avec ses collègues au gouvernement ? "Il n'y a aucune jalousie", assure-t-il. "Dans ce gouvernement globalement on s'entend super bien. On sent qu'on a une telle responsabilité qu'on a intérêt à se soutenir les uns et les autres". Est-il de droite ou gauche ? "J'ai plutôt une sensibilité de gauche mais je n'ai pas de rejet au prétexte que quelqu'un a une sensibilité de droite", a-t-il expliqué. "J'espère être un humaniste. Pour moi ce qui prime c'est l'être humain. Quand j'ai une décision à prendre la chose qui prime c'est de savoir s'il y a de la souffrance humaine derrière. L'écologie est au-dessus de la droite et de la gauche".Pourquoi a-t-il accepté d'entrer au gouvernement ? "On ne peut pas toujours dire non", a répondu Nicolas Hulot. "Je suis convaincu que la protection de la planète, de la nature et des hommes et femmes est le sujet le plus important du XXIe siècle. Ça fait 30 ans que je me bats pour cela, j'ai tout essayé sauf d'être dans un gouvernement". Et d'ajouter : "Comme j'ai 62 ans, on ne va pas me le proposer éternellement... Au moins j'aurais essayé toutes les possibilités pour faire bouger les États, les hommes..."Emmanuel Macron l'a convaincu en lui disant que "l'Écologie est un sujet que je connais mal, c'est pour ça que j'ai besoin de toi". "Si je viens, il faut qu'on fasse des choses très utiles pour la planète", lui a-t-il répondu.
Une statue à l'effigie de la princesse Diana va être érigée dans les jardins du palais de Kensington au cœur de Londres. Cela à la demande de ses deux fils, les princes William et Harry.
L'ancienne résidence de "Lady Di" est actuellement occupée par William, son épouse Kate et leurs deux enfants George et Charlotte.Les deux princes ont choisi de rendre un nouvel hommage à leur mère, morte le 31 août 1997 dans un accident de voiture dans le tunnel du pont de l'Alma à Paris. "Vingt années ont passé depuis le décès de notre mère, et le temps est venu de faire reconnaître, avec une statue permanente, l'influence positive qu'elle a eue au Royaume-Uni et dans le monde", ont déclaré les deux princes dans un communiqué. "Notre mère a touché tant de vies. Nous espérons que cette statue va aider ceux qui visitent Kensington Palace à réfléchir à sa vie et son héritage".Un comité de six personnes, dont la sœur de la défunte Lady Sarah McCorquodale, va être réuni pour s'accorder sur le choix du sculpteur et pour lever les fonds privés nécessaires à la réalisation de l'oeuvre. La date d'installation est programmée pour la fin de l'année. La reine Elizabeth II a dit "soutenir" le projet, selon les médias britanniques. Cette statue sera le quatrième monument londonien dédié à la défunte princesse, et sera située non loin de la fontaine commémorative de Diana construite à Hyde Park.
Monique Olivier a affirmé que son ex-mari Michel Fourniret avait kidnappé Estelle Mouzin le 9 janvier 2003 et qu'il l'avait emmenée à Ville-sur-Lumes (Ardennes) "pour la séquestrer" et "qu'il l'avait violée et étranglée", a déclaré son avocat vendredi à la presse.
Entendue depuis mardi à Paris par la juge d'instruction, Monique Olivier, 71 ans, est désormais mise en examen pour "complicité" dans l'enquête sur la disparition de la fillette de 9 ans enlevée à Guermantes (Seine-et-Marne), a précisé Me Richard Delgenes au tribunal de Paris. "Il reste des investigations à mener pour découvrir où est le corps", a-t-il ajouté.Cette disparition non-élucidée avait connu un développement décisif fin novembre 2019 quand Monique Olivier avait fini par contredire, devant la juge, l'alibi fourni jusqu'alors par elle et son ex-mari pour le jour de l'enlèvement de la fillette à sa sortie de l'école.Cette confession avait mené quelques jours plus tard à la mise en examen de Michel Fourniret pour "enlèvement et séquestration suivis de mort".Le 24 janvier, date de sa dernière audition, Monique Olivier, déjà condamnée à la perpétuité comme complice des crimes de son ex-mari, avait réitéré ses accusations contre ce dernier. Elle avait assuré qu'il avait "bien tué" Estelle Mouzin, évoquant de possibles "repérages" quelques jours avant sa disparition.Début mars, le tueur en série de 78 ans, qui souffre de troubles de la mémoire, avait finalement formulé des aveux: "Je reconnais là un être qui n'est plus là par ma faute", avait-il déclaré à la juge Sabine Khéris, estimant "pertinent" que le corps, jamais retrouvé, puisse être dans l'une de ses anciennes propriétés des Ardennes.Les fouilles, menées fin juin pendant quatre jours dans une maison ayant appartenu à sa sœur à Ville-sur-Lumes, ainsi que dans son ancien château du Sautou, n'ont toutefois pas permis de retrouver le cadavre.Michel Fourniret a par ailleurs été déclaré coupable en 2008 des meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001 et condamné à la perpétuité incompressible, avant d'être à nouveau condamné en 2018 pour un assassinat crapuleux.Il est également mis en examen pour les disparitions et la mort de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish, qu'il a avoué devant la juge Sabine Khéris.
Un manifestant a eu une main arrachée lors de heurts entre forces de l'ordre et "gilets jaunes", au sein du cortège parisien qui se trouvait à proximité de l'Assemblée nationale pour l'acte 13 de cette mobilisation nationale.
Dans quelles conditions cette grave blessure est-elle survenue ? Un manifestant, présent dans le cortège parisien de l'acte 13 des "gilets jaunes", a eu une main arrachée samedi 9 février à la mi-journée près de l'Assemblée nationale. La blessure de l'individu était clairement visible sur des images diffusées en direct par la chaîne de télévision RT et sur les réseaux sociaux. La préfecture de police de Paris a précisé que la victime, un photographe d'une trentaine d'années, avait "quatre doigts arrachés" et qu'elle a été évacuée par les pompiers pour être transportée à l'hôpital.La cause de la blessure n'a pas été établie dans l'immédiat. Selon un témoin direct qui a filmé la fin de la scène, Cyprien Royer, il s'agit d'une "grenade de désencerclement" lancée par les forces de l'ordre, alors que des manifestants tentaient d'enfoncer les palissades protégeant l'entrée de l'Assemblée nationale. “Le mec, il fait des conneries, ça justifie de lui arracher une main ?” : le témoignage d’Emmanuel, “gilet jaune”par franceinfo"Quand les flics ont voulu disperser les gens, il a reçu une grenade de désencerclement au niveau de son mollet, il a voulu mettre un coup de main dedans pour ne pas qu'elle explose vers sa jambe et elle a pété quand il l'a touchée", affirme le témoin qui a montré ses images à l'AFP. "On l'a mis sur le côté, on a appelé les street-medics, c'était pas beau : il hurlait de douleur, il n'avait plus aucun doigt, il n'avait plus grand-chose au-dessus du poignet", a-t-il ajouté.
On prend les mêmes, et on recommence. Emmanuel Macron et sa femme Brigitte font de nouveau la Une de Paris Match.
Le magazine raconte, photos à l'appui, les vacances du couple. C'est du côté du Pays basque, à Biarritz, que le ministre de l'Economie a choisi de faire une pause. On peut lire qu'il s'agit d'"un été studieux à "lire, écrire et préparer la rentrée", dans un appartement "prêté par la famille". Mais s'il n'est plus en mode meeting, l'homme politique continue à sonder les Français sur tous les terrains. Sur la plage, avec son épouse, Emmanuel Macron est en marche et croise tout le monde notamment un nudiste. "Il faut savoir observer les Français, même les plus décontractés" , commente le magazine en légende de ce cliché pour le moins cocasse. Le nudisme, une pratique à laquelle ne s'adonne pas l'homme de 38 ans dans ce numéro de Paris Match déjà raillé sur les réseaux sociaux. Certains le trouvent même trop habillé, à côté du maillot de bain une pièce fièrement arboré par son épouse. "Et cette fois c'est une erreur de communication de sa femme ?" , ironise l'humoriste Sophia Aram. Car en avril dernier, le couple était déjà en Une de Paris Match. Pour se justifier, Emmanuel Macron avait évoqué une "bêtise" de sa femme. Doit-on alors s'attendre à de nouvelles explications ? A moins qu'il n'assume la légèreté de son été très médiatisé.
"Les temps qui viennent vont être difficiles", a prévenu mercredi soir l'ancien Premier ministre, en visite à Octeville-sur-Mer, appelant au "rassemblement".
Resté discret depuis son départ de Matignon début juillet, Edouard Philippe était mercredi soir 16 septembre à Octeville-sur-Mer pour soutenir la sénatrice Les Républicains Agnès Canayer, qui conduit la liste d'union de la droite et du centre pour les sénatoriales en Seine-Maritime le 27 septembre. L'ancien Premier ministre en a profité pour tenir un discours sur la situation de crise actuelle et à venir, alors que l'épidémie de Covid-19 repart à la hausse en France et en Europe. "Je crois que nous aurons bien besoin dans les semaines qui viennent de cette capacité de rassemblement, de dépassement", a estimé le maire du Havre, lors de cette réunion publique à laquelle assistaient quelque 200 personnes, dont de nombreux élus. "Je pense que nous allons affronter une tempête : une tempête économique, une tempête sanitaire, peut-être une tempête sociale. Les temps qui viennent vont être difficiles", a-t-il poursuivi. "Sur un bateau, quand la tempête arrive, l'important n'est pas forcément d'être d'accord sur toutes les questions avec ceux qui sont sur la bateau, mais de savoir où l'on veut aller et comment affronter la tempête", a-t-il estimé.Tacle aux RépublicainsEvoquant son ancienne formation politique, Les Républicains, Edouard Philippe a déclaré : "J'ai longtemps fait partie d'une formation politique qui m'a exclu parce que j'avais fait le choix d'accepter la proposition du Président de la République et de diriger un gouvernement qui voulait réduire le déficit, réformer l'assurance chômage, augmenter le budget de la défense, réformer la SNCF.... Et je suis assez reconnaissant aux responsable de ce parti politique : c'est vrai que je suis plutôt mieux à l'extérieur", a-t-il taclé."J'ai toujours dit que je soutiendrais Agnès (Canayer) aux élections sénatoriales et j'ai posé comme conditions à tous ceux qui ont accepté de me suivre dans les élections municipales : vous pensez ce que vous voulez au niveau national, sauf les extrêmes et vous pouvez vous engagez comme vous l'entendez", a poursuivi l'ancien chef du gouvernement qui s'est exprimé durant une vingtaine de minutes. "Je suis assez insensible aux logiques partisanes. Je pense que les gens votent pour les conseillers départementaux, les maires, les sénateurs pour ce qu'ils connaissent de la personne, par adhésion à la personne, à ce qu'elle fait, ce qu'elle comprend (...) Plutôt qu'aux logiques partisanes, intéressons-nous aux femmes, aux hommes, aux projets, à la méthode, aux valeurs, à ce pour quoi vous voulez vous battre. Le dépassement, le sens de l'Etat, le sens de la France, devraient pouvoir plus sûrement qu'une boussole partisane nous dire comment travailler ensemble", a encore affirmé M. Philippe.
Les exécutions fédérales reprendront le 13 juillet aux Etats-Unis après 17 ans d'interruption, a indiqué lundi soir le ministre de la Justice.
Bill Barr avait annoncé il y a près d'un an son intention de renouer avec les exécutions de personnes condamnées à la peine capitale par des tribunaux fédéraux. Cinq injections létales avaient été programmées pour décembre 2019 et janvier 2020 dans le pénitencier de Terre-Haute, en Indiana.A la dernière minute, la justice avait accordé un répit aux condamnés dont les avocats avaient émis des doutes sur la légalité du protocole retenu pour les faire mourir.Une cour d'appel a finalement validé l'usage de pentobarbital et le ministre républicain a ordonné de fixer de nouvelles dates pour quatre condamnés. "Nous le devons aux victimes de leurs crimes horribles", a-t-il justifié dans un communiqué.En conséquence, le bureau des prisons a fixé leurs exécutions entre le 13 juillet et le 28 août.Le premier devrait être Daniel Lewis Lee, un partisan de la suprématie blanche condamné en 1999 à la peine capitale pour le meurtre d'un couple et d'une fillette de huit ans.Mère d'une des victimes, Earlene Peterson avait imploré cet hiver le président Donald Trump d'accorder sa "clémence" au condamné. "Je ne vois pas en quoi exécuter Daniel Lee honorera ma fille, au contraire cela va salir son nom parce qu'elle n'aurait pas voulu ça", avait expliqué cette femme opposée à la peine capitale par conviction religieuse.Donald Trump n'avait pas donné suite à cet appel.Le locataire de la Maison Blanche, qui brigue sa réélection en novembre, réclame régulièrement un usage renforcé de la peine capitale, notamment pour les tueurs de policiers ou les trafiquants de drogue.Selon les sondages, le soutien pour la peine de mort s'est érodé chez les Américains qui ne sont plus que 54% à y être favorables pour les meurtriers, contre environ 80% au début des années 1990.Seule une poignée d'Etats, surtout dans le sud conservateur, y ont encore recours. 22 personnes ont été exécutées en 2019.La plupart des crimes sont jugés au niveau des Etats, mais les tribunaux fédéraux peuvent être saisis des actes les plus graves (attentats, crimes racistes...) ou commis sur des bases militaires ou dans des réserves amérindiennes.Au cours des 45 dernières années, seules trois personnes ont été exécutées au niveau fédéral, dont Timothy McVeigh responsable de l'attentat d'Oklahoma City (168 morts en 1995) en 2001. La dernière exécution fédérale remonte à 2003.
Près de la moitié des policiers municipaux sont équipés d'une arme à feu.
Si les policiers municipaux dont déjà massivement armés, un rapport parlementaire remis mardi 11 septembre au Premier ministre Édouard Philippe préconise de rendre rendre obligatoire leur armement, "sauf décision motivée du maire". Il s'agirait alors d'un renversement de la règle actuellement en vigueur.Piloté par les députés La République en marche (LREM) Jean-Michel Fauvergue (Seine-et-Marne) et Alice Thourot (Drôme), le rapport, que l'AFP a pu consulter, comporte 78 propositions pour favoriser la "coproduction de sécurité" entre police et gendarmerie nationales, polices municipales et acteurs de la sécurité privée, sur fond de mise en oeuvre de la police de sécurité du quotidien (PSQ) et de menace terroriste persistante. L'obligation d'armer les policiers municipaux constitue l'une des propositions les plus saillantes de ce document même si, dédramatisent les deux rapporteurs, l'armement des policiers municipaux, longtemps objet de polémique, "entre progressivement dans les usages". Les députés souhaitent en outre faciliter l'équipement des agents de sécurité privée en "taser". "Il ne s'agira pas nécessairement d'imposer l'armement permanent de tous mais bien d'acter le fait que tous peuvent être en situation de l'être", écrivent les deux députés LREM.Selon des données de 2016 du rapport, 84% des effectifs de police municipale (18.044) étaient déjà équipés d'une arme, quelle que soit la catégorie (de la bombe lacrymogène au calibre 38). 9.434 étaient dotés d'une arme à feu (44% des effectifs). 1.804 étaient dotés de pistolets à impulsion électrique.Parmi d'autres mesures visant à conforter la place des polices municipales dans le paysage sécuritaire français, les députés listent le développement de polices municipales intercommunales, la création d'une école nationale, mais aussi la possibilité de consulter directement, mais sous conditions, certains fichiers de police, y compris le fichier des objets et des véhicules signalés (FOVeS) et le fichier des personnes recherchés (FPR). En mai, le gouvernement avait donné son feu vert à l'accès des policiers municipaux et des gardes champêtres aux fichiers des immatriculations et des permis de conduire.La mission parlementaire s'est également penchée sur "les mondes" de la sécurité privée (160.000 personnes), "un partenaire incontournable" mais aussi un secteur "éclaté" avec de "grandes fragilités" comme l'avait d'ailleurs souligné un récent rapport au vitriol de la Cour des Comptes. Pour lutter contre les abus, le rapport préconise un "encadrement strict des règles de sous-traitance" et "l'introduction d'une responsabilité solidaire pour les donneurs d'ordre". Il propose aussi de confier ou d'élargir à des sociétés privées des missions actuellement confiées aux forces de sécurité de l'Etat: gardes statiques, transfert de détenus hospitalisés non dangereux, protection de personnalités, etc.
L'ancien maire d'Evry annoncera bientôt s'il se relance dans une campagne électorale pour diriger la capitale catalane ou s'il reste député apparenté de La République en Marche (LREM).
Il lui reste quelques semaines pour se décider. Dans un entretien donné au Monde, Manuel Valls a expliqué qu'il dévoilera sa décision de briguer ou non la mairie de Barcelone, en Espagne, lors des prochaines élections municipales, en mai 2019. Manuel Valls a-t-il une chance d'être élu maire de Barcelone ?par Europe 1"Je suis toujours en phase de réflexion", a expliqué l'ancien Premier ministre au quotidien, avant de poursuivre : "Je prendrai ma décision en septembre, car il s'agit d'un changement de vie, et pas seulement de vie politique". L'ancien maire d'Evry (Essonne) va donc devoir choisir entre se relancer dans une campagne électorale ou rester député de l'Essonne, apparenté de La République en Marche (LREM), comme il l'est actuellement.Une candidature qui ne fait pas de doute pour ses prochesDepuis plusieurs mois, Manuel Valls sème le doute quant à sa possible candidature. En mars dernier, il s'était rendu une manifestation contre l'indépendance, à l'initiative de la Société civile catalane (SCC) dans les rues de Barcelone. Le mois suivant, l'ex-Premier ministre était apparu aux côtés de l'ex-chef du gouvernement espagnol Felipe Gonzalez pour une conférence sur l'Europe à l'université Carlos-III.Selon Europe 1, Manuel Valls "pourrait surtout servir de tête d'affiche au parti progressiste Ciudadanos, arrivé en tête des élections parlementaires catalanes de décembre 2017, mais en manque de personnalité charismatique". En mai dernier sur France Inter, l'ancien ministre de François Hollande assuré qu'une candidature de l'autre côté des Pyrénées donnerait "une espèce d'illustration de ce qu'est la citoyenneté européenne". Pour certains de ses proches, pourtant, le doute n'existe pas. À l'image de Miriam Tey, la vice-présidence de la SCC, qui est "convaincue qu'il va y aller", a-t-elle expliqué au Monde.
Le baromètre annuel de l'Ifop pour Sidaction livre des résultats inquiétants quant aux connaissances des 15-24 ans dans le domaine du VIH.
Des chiffres qui inquiètent forcément. Alors que la codécouvreuse du virus du Sida a tiré la sonnette d'alarme concernant la banalisation de l'épidémie, des chiffres de l'institut Ifop pour Sidaction relayés par le JDD confirment cette tendance, notamment auprès des jeunes de 15 à 24 ans. Que ce soit au niveau des précautions prises ou encore des informations concernant les moyens d'attraper le virus, les jeunes Français semblent bien être en retard. Ainsi, le baromètre annuel de l'institut de sondage révèle que 23% des jeunes estiment qu'ils sont mal informés. En 10 ans, le chiffre a augmenté de 12 points, rappelle le site de l'hebdomadaire. "Même si ce sentiment demeure minoritaire, on observe un décrochage. Tous nos indicateurs montrent une situation préoccupante. Il y a un désintérêt relatif des jeunes à l'égard du sida", analyse pour le JDD Frédéric Daby, directeur général adjoint de l'Ifop.Autre chiffre peu rassurant, le développement de ce que l'Ifop appelle "le syndrome du superhéros". Il est illustré par 21% des sondés qui disent qu'ils n'ont pas peur du virus. Autre inquiétude : la méconnaissance de la maladie et des modes de transmission. 28% des jeunes croient que la contamination est possible en cas de rapports protégés avec une personne séropositive. Un résultat à mettre en corrélation avec un autre chiffre : 20% des collégiens et des lycéens assurent ne pas avoir eu d'enseignement concernant le Sida. 73% souhaiteraient que l'Éducation nationale les informe plus.
La mobilisation contre la réforme des retraites perdure à la SNCF et à la RATP. Pour autant, le trafic devrait s'améliorer.
La SNCF et la RATP continuent leur mouvement de grève. Les annonces du gouvernement sur un possible retrait de l'âge pivot n'ont pas stoppé les grévistes qui restent toujours déterminés mais il devrait y avoir une nette amélioration du trafic lundi 13 janvier. La SNCF s'est exprimée au travers d'un communiqué. Elle promet que le trafic va revenir « progressivement à la normale pour les trains à grande vitesse. » 8 TGV sur 10 sont prévus. Au départ et à destination de Paris, 9 sur 10 seront « assurés sur l'ensemble de nos destinations France et International. »En moyenne nationale, 7 TER sur 10 circuleront, soit « 10% d'offre en plus ». Le trafic des Intercités reste impacté par la grève, seulement 4 de ses trains sur 10 fonctionneront.Le trafic Transilien en progrès Il faudra compter sur 7 Transilien sur 10. En ce qui concerne les quatre lignes de RER, 1 train sur 2 devrait circuler. 2 trains sur 3 seront disponibles en moyenne sur les lignes H, J, K, L, N et P.Du côté de la RATP, les lignes 1 et 14 du métro circuleront normalement, tout comme les tramways 1, 2, 5, 6, 7 et 8. Le trafic est annoncé comme « quasi normal » pour le 3b et le 3a. Il y aura également 4 bus sur 5 en moyenne.Une importante partie du métro parisien verra son activité impactée par la grève. La ligne 13 de 6h à 10h (avec seulement 1 train sur 5) et la 3bis de 13h à 18h. Les lignes 2 et 10 du métro ouvriront de 6h30 à 19h30. Le reste des lignes ouvriront de 6h30 à 9h30 puis de 16h30 à 19h30 avec un trafic perturbé et plusieurs stations toujours fermées.
Edouard Philippe a détaillé ce mardi 28 avril à l'Assemblée nationale les mesures de déconfinement, prévu le 11 mai. Le Premier ministre a évoqué la réouverture des écoles, qui sera très progressive.
La réouverture des écoles est au coeur du plan de déconfinement présenté par Edouard Philippe ce mardi 28 avril. "Le retour sur les chemins de l'école est un impératif pédagogique et de justice sociale", a lancé le Premier ministre. Ce dernier a annoncé la réouverture "très progressive" des écoles élémentaires et maternelles sur tout le territoire à partir du 11 mai, réaffirmant que ce serait sur la base du volontariat. "Dans un deuxième temps, à compter du 18 mai, mais seulement dans les départements où la circulation du virus est très faible, nous pourrons envisager d'ouvrir les collèges, en commençant par la 6ème et la 5ème", a poursuivi le Premier ministre. "Nous déciderons fin mai si nous pouvons rouvrir les lycées, en commençant par les lycées professionnels, début juin."Les règles sanitaires (gestes barrières, distanciation sociale) seront strictes. Le port du masque sera prohibé en maternelle. "Il ne sera pas non plus recommandé à l'école élémentaire" mais obligatoire au collège. Cependant, l'Education nationale "mettra des masques pédiatriques à disposition des directeurs d'école, pour les cas particuliers, par exemple si un enfant présente des symptômes, le temps que ses parents viennent le récupérer".
Si la France était bien représentée aux réunions du Conseil de l'Arctique depuis la nomination, il y a deux ans, de Ségolène Royal en tant qu'ambassadrice des pôles, l'ancienne ministre de l'Écologie n'y a en revanche jamais assisté, a confirmé son cabinet auprès de Libération.
Son départ du ministère de l'Écologie après l'élection d'Emmanuel Macron en juin 2017 n'a pas arrêté les ambitions de Ségolène Royal. L'ex-ministre a été nommée en septembre 2017 ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique. Elle siège notamment au Conseil de l'Arctique, un forum intergouvernemental traitant des problématiques rencontrées par les gouvernements des États ayant une partie de leur territoire dans l'espace arctique. La France y est représentée en tant que "membre observateur"."Que dit la France ? Qu'est-ce que je dis au nom de la France dans ces instances, et notamment dans ce qu'on appelle le Conseil de l'Arctique ? C'est d'attirer l'attention sur les conséquences du dérèglement climatique", a-t-elle notamment précisé samedi 14 septembre dans l'émission de France 2 "On n'est pas couché". Une petite phrase qui a fait réagir Mika Mereed, spécialiste des pôles, chercheur et enseignant à l'Institut libre d'étude des relations internationales (Ileri). Sur Twitter, il a dénoncé le fait que Ségolène Royal "ne s'est jamais rendue à la moindre réunion de la moindre instance diplomatique arctique officielle." Une information confirmée ce mercredi 18 septembre par Checknews, le site de "fact-cheking" de Libération. Depuis septembre 2017, quatre réunions des fonctionnaires et hauts représentants et une conférence ministérielle se sont tenues. Si la France était représentée à chaque fois, Ségolène Royal n'était pas présente, a confirmé son cabinet. Ségolène Royal confirme qu'elle pourrait se présenter à la présidentielle de 2022 (vidéo)par Non Stop Zapping"Ségolène Royal décide de ses déplacements en fonction de ses engagements et de son empreinte carbone", explique son entourage, alors que l'ancienne ministre a effectué une dizaine de voyages à l'étranger depuis sa nomination.
Un buste de l'ex-roi Léopold II, figure controversée du passé colonial de la Belgique, a de nouveau été dégradé dans le parc de l'Africa Museum à Bruxelles, a constaté lundi un photographe de l'AFP.
La sculpture a été recouverte de peinture rouge et son socle de l'inscription "BLM II", en référence au mouvement "Black Lives Matter".Le directeur du musée, Guido Gryseels, a indiqué à l'AFP avoir été alerté des faits vendredi.L'oeuvre a déjà été enduite de peinture début juin et fait régulièrement l'objet de dégradations. Il s'agit de la troisième cette année, a précisé le directeur du Musée Royal de l'Afrique Centrale à Tervuren, rebaptisé Africa Museum depuis sa rénovation en 2018.Le musée, en concertation avec la régie propriétaire de l'oeuvre, prévoit d'installer une plaque explicative sur Leopold II, à l'origine du musée et d'autres réalisations à Tervuren, pour rappeler aussi que ses contributions se sont faites "au prix du sang, d'une très grande violence", a indiqué Guido Gryseels.Une discussion sera également menée sur l'avenir de cette sculpture, que "beaucoup de gens aimeraient bien enlever", note le directeur.Les statues de Leopold II sont la cible de militants antiracistes en Belgique, où le débat sur les violences de la colonisation belge au Congo et la responsabilité de l'ancien roi a été rouvert avec les manifestations contre la mort de l'Afro-américain George Floyd lors de son interpellation par la police le 25 mai à Minneapololis.Deux sculptures à son effigie ont été retirées en juin d'un square à Anvers et d'un parc à Gand. Surnommé "le roi bâtisseur", celui qui a régné de 1865 à 1909 est un des personnages historiques les plus controversés de Belgique.Au nom de "la mission civilisatrice" de la Belgique au Congo, il a mis en place un régime colonial décrit par les historiens comme un des plus violents de l'histoire, pour exploiter les richesses du Congo, principalement le caoutchouc.
Il a gagné l'Euro de football en 1984 avec la France, pourtant c'est un autre de ses souvenirs qui risque de le marquer pour le reste de sa vie. Invité de Thierry Ardisson pour l'émission "Salut les Terriens" sur Canal+, l'ancien international Bruno Bellone livre une anecdote incroyable sur l'accident qui a coûté la vie de Grace Kelly, princesse de Monaco.
Ce 13 septembre 1982, Grace Kelly est au volant de sa voiture. Sa fille Stéphanie, 17 ans, est avec elle. A cette époque, Bruno Bellone a 19 ans. Il joue pour le club de l'AS Monaco, et loue une maison avec deux autres footballeurs sur les hauteurs de la Principauté. L'ancien footballeur raconte : "On met notre linge à sécher dans la matinée. On part à l'entraînement et on revient vers midi. Là, on se rend compte que le linge est tout noir, par terre, qu'il y a un gros trou dans le jardin". Sur place, l'ancien footballeur tombe sur Jacques Provence, directeur des Folies Russes de Monaco. "C'est lui qui a sorti la princesse de la voiture avec Stéphanie alors qu'elle commençait à prendre feu", détaille Bruno Bellone. Évacuée vers l'hôpital, la princesse de Monaco décède de ses blessures le lendemain à l'âge de 52 ans. Elle aura notamment réalisé plus d'une dizaine de films et reçu un Oscar et trois Golden Globes. Elle aura été, en outre, Princesse de Monaco pendant près de 27 ans.
Les premiers collégiens ont repris lundi le chemin des cours dans les régions les moins touchées par l'épidémie de Covid-19 et le gouvernement attend désormais l'avis de son conseil scientifique sur l'organisation du second tour des municipales, dossier brûlant auquel il entend associer les partis politiques.
Après un premier week-end déconfiné et ensoleillé qui a vu de nombreux Français se presser dans la nature ou sur les plages, lundi a sonné l'heure de la reprise pour quelque 185.000 collégiens des "zones vertes", qui ont fait leur rentrée en se pliant à un strict protocole sanitaire, dont le port obligatoire du masque. Devant le collège Pierre-Puget à Marseille, certains tentaient de se rassurer. "On ne risque rien, c'est ma mère qui me l'a dit", assurait Amine.Mais au collège Debussy d'Angers, Christian-Pierre, en 5ème, qui a trouvé le travail à distance "un peu compliqué", se sent "libéré de revoir enfin des gens à qui je peux parler, faire du vrai travail avec les profs".Cette nouvelle étape du déconfinement scolaire coupe la France en deux: rien n'a ainsi changé lundi pour les collégiens en "zones rouges" qui devront attendre fin mai pour savoir s'ils retourneront en classe. - Moins de pression en réa -Malgré les craintes, le gouvernement continue de défendre ce redémarrage pour renouer avec les quelque 500.000 élèves ayant décroché pendant le confinement."J'espère que les conditions sanitaires nous permettront ensuite d'aller plus loin", a lancé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, en déplacement dans un collège de l'Eure.Car après une semaine entière où les Français ont retrouvé une certaine liberté de mouvement, autorités et experts ont les yeux rivés sur les signes qui pourraient alerter d'une possible "deuxième vague".Pour l'heure, la décrue se poursuit et pour la première fois depuis le 22 mars, le nombre de malades du Covid en réanimation - indicateur essentiel de la pression sur le système hospitalier - est repassé sous la barre des 2.000 lundi, alors que le bilan total se monte désormais à au moins 28.239 décès.Critiqué pour sa gestion de l'épidémie, le gouvernement se veut toutefois rassurant et affirme être en mesure d'"isoler" tout nouveau foyer de contamination, dont 25 ont été identifiés depuis le début du déconfinement."On n'en est pas à ce qu'on pourrait appeler une deuxième vague," a estimé lundi sur France 2 le professeur Arnaud Fontanet, épidémiologiste, professeur à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique. Les indicateurs de surveillance et les tests permettront d'en savoir plus d'ici une à deux semaines, a-t-il expliqué. D'ici là, "ne décidons pas trop vite (d'assouplir ou de resserrer les restrictions, ndlr), mais restons très vigilants".- Scrutin brûlant -C'est dans ce contexte que le gouvernement s'attaque à un nouveau dossier brûlant, l'organisation éventuelle du second tour des municipales. Son Conseil scientifique doit lui remettre "entre ce (lundi) soir et demain" son avis sur la possibilité d'organiser le scrutin, selon Matignon. La décision pourrait être prise d'ici à la fin de la semaine et l'hypothèse d'un scrutin fin juin semble faire son chemin.Dimanche, 36 maires de grandes villes, dont Anne Hidalgo (Paris) ou Christian Estrosi (Nice), ont appelé à l'organiser en juin, rejoints lundi par l'Association des maires de France (AMF), si la situation sanitaire le permet.Mais l'exécutif, dont la décision de maintenir le premier tour en mars, juste avant d'imposer le confinement à la quasi-totalité du pays, a été très critiquée, envisage cette fois l'organisation d'un débat et d'un vote au Parlement. Edouard Philippe consultera en tout cas les responsables des partis politiques "mercredi en fin de journée", a fait savoir Matignon.Le président Emmanuel Macron doit faire un point sur le déconfinement mardi avec les représentants des maires, placés en première ligne au côté de l'Etat, et le sujet sera certainement à l'agenda.En attendant, les conseillers municipaux élus dès le premier tour entraient en fonction ce lundi, ouvrant la voie à l'élection des maires et adjoints dans plus de 30.000 communes.Alors que le déconfinement a fait craindre un relâchement dans la vigilance face au virus, le Conseil d'Etat a interdit la surveillance de ses règles avec des drones à Paris, notamment l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes.Le Conseil d'Etat a également ordonné au gouvernement de lever l'interdiction "générale et absolue" de réunion dans les lieux de culte, invoquant notamment "la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d'autres lieux ouverts au public".Côté économie, le gouvernement présentera "sous 15 jours" un plan de soutien au secteur automobile et un autre pour l'aéronautique avant le 1er juillet. Et Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont proposé lundi un plan de relance européen de 500 milliards d'euros, qui pourra selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, être utilisé pour "rénover" l'hôpital, comme s'y est engagé Emmanuel Macron, ou d'autres secteurs sinistrés (tourisme, automobile, aéronautique).La Sécurité sociale, frappée de plein fouet par la pandémie entre dépenses nouvelles (masques, hôpitaux, arrêts de travail) et recettes évaporées (reports de cotisations, baisse d'activité), va dores et déjà pouvoir emprunter jusqu'à 95 milliards d'euros cette année, selon un projet de décret obtenue par l'AFP.
Little Richard, un des pionniers américains du rock and roll, connu pour ses hymnes entrainants comme "Tutti Frutti" ou "Long Tall Sally" et sa présence endiablée sur scène, est mort samedi à l'âge de 87 ans.
La légende de la musique américaine est morte d'un cancer, a déclaré à l'AFP le révérend Bill Minson, ami proche du chanteur.Little Richard, Richard Wayne Penniman de son vrai nom, a scellé avec "Tutti Frutti", tube planétaire resté dans toutes les mémoires grâce à son intro "Awop bop a loo mop / Alop bam boom", l'avènement d'une époque.Venu du R&B, il a permis dans les années 1950, à l'instar d'autres artistes noirs comme Chuck Berry ou Fats Domino, l'émergence d'un genre nouveau, le rock and roll. Il était considéré par Mick Jagger lui-même comme "la plus grande inspiration de (son) adolescence".Mais bien plus que ces deux contemporains relativement sages, Little Richard a contribué à donner au rock and roll un air de scandale, avec ses chemises criardes comme aucun homme n'en portait alors, sa coiffure banane de 15 cm de haut, et sa moustache aussi fine qu'un trait de crayon."Quand on la joue, sa musique a toujours la même énergie brute qu'elle avait quand elle a débarqué dans le monde de la musique au milieu des années 50", a souligné samedi Mick Jagger. - Missionnaire -L'homme était aussi connu pour sa foi religieuse que pour sa sexualité débridée, ses orgies dans des chambres d'hôtel dans les années 1960 étant par exemple restées célèbres.Les paroles de "Tutti Frutti" (1955), qui faisaient dans une première version référence au sexe entre hommes, avaient été édulcorées pour passer à la radio.Mais dans l'Amérique de l'après Seconde Guerre mondiale, façonnée à l'image d'une classe moyenne blanche conservatrice, le style de ce "showman", qui se décrivait comme "omnisexuel" et avait été chassé de chez lui à l'adolescence par son père en raison de son style trop efféminé, avait de quoi détonner."Nous sommes tous à la fois homme et femme. Le sexe, pour moi, est comme un buffet. Tout ce qui me tente, je le prends", expliquait-il au magazine GQ en 2012.Il était né le 5 décembre 1932 dans la ville de Macon en Géorgie, dans un sud des Etats-Unis encore très ségrégé, conservateur et religieux. Comme beaucoup de légendes noires de sa génération, c'est à l'église, où il rêvait de devenir pasteur, qu'il prit goût à la musique.Cette éducation religieuse l'a suivi toute sa vie: après ses orgies, il lisait parfois des textes religieux et avait interrompu une tournée en 1957, au sommet de sa gloire, pour faire le missionnaire pour une église évangélique.Dans sa biographie, il expliquait considérer que le rock, ce genre qu'il avait façonné avec ses habiles mains de pianiste, était "une musique démoniaque".Il a inspiré des artistes légendaires comme les Beatles (qui l'ont un temps accompagné en concert), David Bowie, Elton John ou les Rolling Stones donc, qui n'ont pas manqué de lui rendre hommage tout au long de leur carrière.Bowie avait expliqué avoir été fasciné par Little Richard en le voyant jouer dans un film à l'âge de sept ans. "Sans lui, je n'aurais pas fait de la musique", avait-il expliqué.Jimmy Page, le guitariste de Led Zeppelin, a salué samedi "une bien triste perte". "Ce sont les morceaux de Little Richard qui ont façonné le rock and roll", a-t-il estimé. Pianiste, chanteur et compositeur, Little Richard fut parmi les premiers artistes à être introduits au Rock and Roll Hall of Fame, le panthéon américain du rock et de la culture populaire, aux côtés d'autres fondateurs du genre comme Elvis Presley ou Jerry Lee Lewis en 1986.
Contactée par BFTMTV, Santé Publique France explique qu'elle se base sur de nouveaux éléments pour organiser le déconfinement et placer une région en tant que zone verte ou rouge.
Le déconfinement continue d'évoluer au fil du temps. Après avoir enquêté, BFMTV révèle que le gouvernement a décidé de modifier ses techniques pour évaluer si une zone peut être placée en vert ou en rouge selon l'échelle mise en place depuis la fin du confinement le 11 mai dernier. Ce jour-là, 69 départements étaient en vert contre 32 en rouge. Une situation qui n'a pas du tout bougé malgré la découverte de 25 nouveaux foyers de contamination en France. Coronavirus: où en est la carte du déconfinement ?par BFMTVCette absence de changements s'explique par la mise en place de nouveaux indicateurs sur lesquels se baser pour évaluer la situation sanitaire d'une zone. A l'origine, pour être placé dans le vert, il fallait remplir trois critères : la capacité à effectuer des dépistages, ce qui est désormais possible dans tout l'Hexagone. Ensuite, il fallait maintenir en dessous de 6% le taux de personnes se présentant aux urgences pour une suspicion de contamination au coronavirus. Enfin, le taux d'occupation des lits en réanimation pour des patients atteints du virus ne devait pas dépasser 60%.Désormais, il faut répondre à de nouvelles exigences. La direction générale de la Santé confie à BFMTV qu'elle observe également le taux de dépistages positifs au sein d'une population. Cela lui permet d'y voir plus clair en ce qui concerne le niveau de circulation dans la zone étudiée.Des chiffres pas encore publiés Si les autorités sanitaires confirment que de nouveaux critères entrent désormais dans l'analyse, elles ne comptent pas encore dévoiler les chiffres dont elles disposent. Elles attendent d'abord de voir l'efficacité et la pertinence de ces études sur une période plus longue afin d'en observer le réel impact.La carte du déconfinement devrait ainsi rester la même jusqu'au moins le 2 juin prochain, annonce BFMTV. Par conséquent, plusieurs régions remplissant les trois critères de base devront encore patienter d'être placées dans le vert. C'est le cas des Hauts-de-France, de la Bourgogne-Franche-Comté ou même du Grand-Est.
Selon un sondage publié dimanche 15 avril par Le Journal du Dimanche, le leader de la France insoumise est la personnalité qui incarne le mieux l'opposition à Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon est le premier opposant à Emmanuel Macron selon un sondage publié dimanche 15 avril dans le JDD, dans un contexte social particulièrement tendu. À la question "pour chaque personnalité, diriez-vous qu'elle incarne bien ou pas bien l'opposition à Emmanuel Macron", 51% des personnes interrogées ont répondu que le leader de la France insoumise incarnait bien l'opposition. Derrière lui arrive Marine Le Pen, présidente du Front national, avec 47% de réponses positives.C'est le patron de la CGT et non le président d'un parti qui arrive sur la troisième marche du podium. Philippe Martinez récolte 38% d'avis favorables. Les partis traditionnels en difficultéLoin derrière, arrive Laurent Wauquiez des Républicains (30%), Nicolas Dupont-Aignon de Debout la France le talonne avec 29% de réponses positives. On trouve ensuite Benoît Hamon, candidat socialiste malheureux à l'élection présidentielle et désormais à la tête de Génération.s (27%). Les socialistes et son Premier secrétaire Olivier Faure se placent en dernière position, jugés par 24% des personnes interrogées seulement comme incarnant bien l'opposition au président de la République. Interrogé par Europe 1, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, voit dans ce sondage un encouragement pour Marine Le Pen, "dont on a l'habitude de parler du déclin de son influence". "Autre motif de satisfaction pour l'ancienne candidate à la présidentielle, elle obtient un bon score (47%), chez les sympathisants LR", note la radio. Les scores des chefs de file des partis traditionnels, Laurent Wauquiez et Olivier Faure, "montre surtout la difficulté des anciens partis de gouvernement, PS, LR (...) qui peinent à incarner une opposition crédible", ajoute, Frédéric Dabi.
Si Météo France a levé l'alerte orange orages sur la Haute-Corse, les deux départements normands restent en vigilance jusqu'à dimanche matin.
En raison d'un "épisode pluvieux très actif", Météo France a placé samedi 6 octobre le Calvados et l'Orne en alerte orange "pluie-inondation". Il devrait en effet pleuvoir dans la nuit de samedi à dimanche l'équivalent de la quantité habituelle d'un mois d'octobre. Entre samedi 18h et dimanche 9h, les cumuls de pluie approcheront souvent 40 mm entre l'est-Bretagne, la Normandie et le Maine, avec un maximum de 60 à 80mm sur le Calvados et l'Orne, prévient l'organisme météorologique. Météo France a en revanche levé l'alerte orange aux orages sur la Haute-Corse qui était en cours depuis la veille. La Castagniccia a été particulièrement touchée par cet épisode, avec 90 mm de pluie à Felce et jusqu'à 120/140 mm localement.
Le sort s'acharne sur la veuve de Jean Mazières, l'une des victimes des attentats de Trèbes en mars dernier. Elle vient de perdre ses parents dans les inondations, révèle Europe 1.
C'est un nouveau drame auquel va devoir faire face la veuve de Jean Mazières. En mars dernier, il meurt sous les balles de Radouane Lakdim. Le terroriste l'avait tué dans le seul but de s'emparer de son véhicule pour ensuite se rendre dans le Super U où il fera encore trois autres victimes. À 61 ans, Jean Mazières mourait donc tragiquement et laissait derrière lui sa femme.Toujours en deuil, cette dernière est une nouvelle fois frappée par le sort. Elle a perdu ses parents âgés de 91 et 94 ans dans les inondations qui ont touché l'Aude dans la nuit de dimanche à lundi, selon les informations d'Europe 1.Onze personnes ont perdu la vieIls figurent tous les deux parmi les six morts de la ville de Trèbes. En tout, onze personnes ont perdu la vie dans l'Aude et deux sont toujours portées disparues. Dans ce département, les habitants sont en colère. Ils ne comprennent pas que ce phénomène météorologique, d'une ampleur exemplaire, n'ait pas été mieux anticipé par les autorités.À six heures lundi matin, Météo France place en vigilance rouge le département de l'Aude. Sauf que depuis plus de trois heures, plusieurs habitants luttent contre des vagues qui se sont introduites dans leur maison.
Prévention dès la grossesse, suivi psychologique des enfants placés, formation des professionnels... Le gouvernement a précisé les contours du plan pour la protection de l'enfance.
Avec la nomination du député Adrien Taquet (LREM) à la tête du secrétariat d'État, tout juste créé auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, l'exécutif accélère sur la protection de l'enfance. Lundi 28 janvier, le gouvernement a esquissé les grandes lignes d'un plan visant à améliorer la prévention et l'action de l'État sur ce sujet. Cette future stratégie sera soumise à concertation, afin d'être présentée d'ici l'été pour une application à compter de 2020. "Avant de se dire qu'il faut placer des enfants, essayons de mieux accompagner les parents, a souligné Adrien Taquet, qui met l'accent sur un travail en amont. Il est ainsi envisagé de créer des "parcours de périnatalité pour les parents" dès le quatrième mois de grossesse et de renforcer le suivi après la naissance, avec la protection maternelle et infantile.Mobiliser les violences faites aux enfants et encourager les citoyens à signaler les cas suspects constitue le deuxième axe du plan. "Moins d'une personne sur quatre, face à une suspicion de violence, va effectivement la signaler", a expliqué Adrien Taquet sur la situation actuelle.Le troisième axe porte sur la prise en charge par l'Aide sociale à l'enfance. Le gouvernement veut notamment mettre l'accent sur la formation des professionnels, et réfléchir aux conditions de leur recrutement. "Aujourd'hui on s'aperçoit que le minimum de formation nécessaire n'est pas forcément respecté, et que ça peut déboucher sur des situations de maltraitance", selon le nouveau secrétaire d'État. Il s'agira aussi d'assurer une "exécution plus rapide" des mesures judiciaires de placement, a noté Adrien Taquet, soulignant que les délais de prises en charge étaient "assez hétérogènes" sur le territoire.Prise en charge à 100% du parcours de soin des enfantsFace à la baisse du nombre de familles d'accueil, le gouvernement évoque également une "réflexion" sur la manière de rendre "plus attractif" ce mode de prise en charge, et souhaite ouvrir la question de l'adoption simple dans les familles d'accueil, une procédure aujourd'hui complexe.Enfin, la ministre Agnès Buzyn a confirmé deux pistes avancées en novembre dernier : la prise en charge totale du parcours de soin des enfants de l'aide sociale à l'enfance, et un soutien pour que ces jeunes aux "parcours scolaires chaotiques" puissent mieux accéder aux études supérieures, via des bourses et des places dans les internats : "Un enfant pourra voir un psychologue remboursé à 100%" et "une mission va être lancée sur les CMP, les centres médico-psychologiques (...) qui ont des délais de rendez-vous trop longs".
Seul au travail, ou en "atelier", la règle sanitaire pourra connaitre des aménagements, a reconnu la ministre du Travail.
La "rentrée masquée" annoncée pour septembre aura son lot d'exceptions, selon Élisabeth Borne, qui a souligné que certaines activités professionnelles étaient "difficilement compatibles" avec la "règle de base". "Le port du masque systématique quand on est à plusieurs dans un lieu clos", a résumé la ministre du Travail sur BFM-TV, dimanche 30 août. "On va recenser avec les partenaires sociaux" les "activités qui, par nature, sont difficilement compatibles avec le port du masque" et "on regardera les réponses qu'on peut apporter", a t-elle déclaré. "Les secteurs qui ont des difficultés particulières" avec le port systématique du masque, "on va les identifier, on va les rencontrer", a ajouté la ministre, en rappelant qu'un décret avait déjà été pris pour dispenser "les chanteurs d'opéra" du port du masque. "Porter le masque systématiquement en entreprise, c'est très important quand on est à plusieurs, c'est très important pour se protéger, protéger ses collègues et protéger ses proches", a souligné Mme Borne, en s'appuyant sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP).Ce Haut Conseil "a défini une série de mesures sur la ventilation, les volumes des espaces", les protections en plexiglas, la distance entre collègues, a-t-elle énuméré. Il y a "beaucoup de critères", qui seront "partagés demain (lundi) avec les partenaires sociaux", a-t-elle ajouté. "Quand on met en place toutes ces mesures, alors on peut avoir des assouplissements au caractère systématique du port du masque", a-t-elle expliqué."Dispensés" de masque, si...Ainsi, dans des locaux avec "une très bonne ventilation", "dans des grands volumes", comme "par exemple ici" dans le studio de BFMTV, "à distance importante" de ses collègues, ou "si on a du plexiglas", les salariés pourront, "à certains moments de la journée, retirer le masque", mais "dans les circulations, les salles de réunion, il faut porter le masque", a-t-elle dit.Elisabeth Borne répondait sans masque à trois journalistes non masqués sur le plateau de la chaîne. "Évidemment, si vous êtes tout seul dans votre bureau, vous n'êtes pas obligé de mettre un masque", a-t-elle noté. Parmi "les cas particuliers", il y a "les ateliers", comme "les garages", où "vous êtes amenés à faire des efforts physiques" et où les salariés pourront être "dispensés du port du masque" si "l'atelier est bien ventilé", avec "les collègues (qui) sont loin", a détaillé la ministre. Dans "les bureaux partagés, les open spaces", "si on a toutes les bonnes règles", les salariés pourront "à certains moments retirer le masque", par exemple pour "souffler dix minutes", a-t-elle relevé. Ou si "vos collègues sont partis à la cantine, vous êtes quelques-uns à être restés, vous pouvez retirer votre masque".
Invitée de Bachar Al-Assad en compagnie de Thierry Mariani, l'eurodéputée du Rassemblement national, Virginie Joron, vient de créer une nouvelle polémique, raconte le Huffington Post. Elle a déclaré être davantage en insécurité à Paris qu'à Damas.
C'est une petite phrase qui passe mal. À son retour d'un voyage de Syrie où elle a rencontré le dirigeant syrien Bachar Al-Assad, l'eurodéputée du Rassemblement national Virginie Joron s'est fendue d'un tweet, tout juste arrivée sur le sol français, plus précisément à l'aéroport de Roissy. "Je viens de rentrer de Syrie et à peine arrivée à CDG Paris, évacuation de la gare pour alerte à la bombe. Plus dangereux ici qu'à Damas". Une comparaison des plus douteuses notamment pour les internautes qui n'ont pas manqué de lui rappeler, insistant sur le fait que des milliers de civils avaient été tués, ou bien lui conseillant d'aller vivre en Syrie, non sans ironie.Virginie Joron était en fait allée en Syrie accompagnée de son collègue, également eurodéputé RN, Thierry Mariani. Un "invité régulier" de Damas, rappelle le Huffington Post. Ce voyage, placé sous le signe de la "paix" que Bachar Al-Assad veut mettre en avant depuis quelques mois, était moyen pour la conseillère régionale du Grand-Est, de montrer que la Syrie avait changé, selon elle. Or, comme le constate le Huffington Post, Damas, toujours en guerre, affiche un bilan humain terrifiant avec plus de 370 000 morts depuis 2011. La Syrie est aussi placée parmi les destinations que le ministère des Affaires étrangères déconseille de visiter "en raison de risques élevés auxquels s'exposent les voyageurs".Jamais en "insécurité"Sans doute pas suffisant pour l'eurodéputée qui tweetait le 30 août que, malgré des "villages chrétiens pilonnés", le "terrorisme a été vaincu". Ce lundi 2 septembre, en début de soirée, Virginie Joron a même publié une vidéo de Damas, également datée du 30 août où elle décrit "une société qui veut la paix et qui revit. Bien loin des mauvais clichés habituels répandus ici", fustige-t-elle. Contactée par le Huffington Post, la députée du RN confie ne jamais "s'être sentie en insécurité" même après s'être baladée "la nuit à 2h du matin dans la vieux Damas". En Syrie, Thierry Mariani (RN) défend la stratégie militaire de Bachar El-Assadpar franceinfoLe 30 août, Thierry Mariani avait déjà fait polémique après la publication d'une photo sur Twitter où il se félicitait d'avoir trouvé avec Nicolas Bay du vin rouge Côtes-du-Rhône dans un restaurant de Sednaya. "Bravo à nos viticulteurs qui ont réussi à distribuer leur vin jusqu'ici". Ce tweet avait provoqué un tollé parce que cette ville abrite une des prisons les plus dures du pays, regroupant notamment tous les opposants au régime. Plusieurs internautes et élus de tous bords avaient qualifié ces propos de "honteux".
D'après les premiers témoignages recueillis, les piétons ne seraient que légèrement blessés. De son côté, la policière d'une vingtaine d'années qui était au volant a été touchée aux cervicales.
Un véhicule de police a violemment percuté un autre véhicule sur les voies d'un tramway, dans la soirée du samedi 27 avril dans le centre de Saint-Étienne. La voiture a terminé sa route sur le trottoir, renversant au passage deux piétons d'une soixantaine d'années. D'après les premiers témoignages recueillis par France Bleu Loire, les piétons ne sont que légèrement blessés tout comme la conductrice de la voiture de police et sa passagère.Les piétons transportés à l'hôpitalLes deux piétons ont été transportés à l'hôpital dans la soirée de samedi. L'un des deux souffre d'une fracture à la jambe. Toujours selon la radio locale, la policière d'une vingtaine d'années qui était au volant a été touchée aux cervicales. Sa passagère a le nez cassé. Le conducteur de l'autre véhicule, âgé d'une quarantaine d'années, est lui indemne.
Dans un entretien accordé au Parisien, l'ancien président de la République analyse les enjeux du scrutin et livre sa vision de l'Union européenne avant d'aborder le Brexit et la crise des "gilets jaunes".
Les interventions de Valéry Giscard d'Estaing se font de plus en plus rares. A 93 ans, il a accordé au quotidien un long entretien sur un sujet qui lui tient à cœur, l'Europe. Ce qui manque aujourd'hui à l'Europe selon lui ? "Une grande voix" pour l'incarner. Il estime que "les dirigeants nationaux devraient désigner un président du Conseil européen qui soit connu et respecté par l'opinion publique". Quant à savoir si Emmanuel Macron pourrait incarner un tel leadership, Valéry Giscard d'Estaing botte en touche. "Je ne porte aucun jugement sur lui", répond-il.De mauvais enjeuxValéry Giscard d'Estaing estime que l'on se trompe d'enjeux sur les élections européennes. "Les médias dépeignent les élections européennes comme un événement politique de nature à régler un certain nombre de problèmes. Ce n'est malheureusement pas le cas. Si on promet de grands changements, que le Parlement européen n'a pas le pouvoir d'accomplir, il y aura une déception", prévient-il.Selon lui, on politise trop ces élections et cela "donne lieu à une agitation inutile". "Il faut être clair : il ne s'agit ni d'un référendum, ni d'une élection constituante", martèle-t-il.DésamourInterrogé sur le désamour des Européens pour l'UE, il estime que ces derniers "craignent un dessaisissement de certains sujets de leur vie quotidienne". Selon lui, le plus grand enjeu collectif est aujourd'hui, l'arrivée d'une population étrangère en Europe. Or "aucun pays européen ne peut traiter seul ce problème, et la population en tire la conclusion que le système européen est perméable, alors qu'au contraire, il devrait être renforcé", analyse-t-il. L'ancien président de la République milite pour une Europe confédérale. "Les États gardent certaines compétences. L'éducation, la santé, certains aspects de la culture notamment. Et sur les sujets qui demandent une décision conjointe, on doit agir en confédération", précise-t-il. OptimismeTout en regrettant le recul de la place de l'Europe dans le monde, l'ancien président de la République se veut optimiste et dit ne pas craindre la montée des extrêmes. "On ne doit pas redouter ce risque qui n'est pas vraisemblable. Il y a un instinct, une sagesse populaire qui fait penser qu'il est plus raisonnable d'avoir une Europe plus ou moins organisée, que de ne pas avoir d'Europe du tout", estime-t-il."Gilets jaunes" et BrexitLa crise des "gilets jaunes" "traduit une insatisfaction, qui existe, qu'on ne doit pas traiter par le mépris" pour Valéry Giscard d'Estaing. "Les gilets jaunes ont le sentiment d'être victimes d'une injustice individuelle qu'ils voudraient voir corrigée. Cela ne peut se faire que dans le cadre d'un remaniement très large de la dépense publique", analyse-t-il.Interrogé sur le Brexit, l'ancien président de la République pense que leur départ est une clarification. "Les Anglais n'ont jamais vraiment fait partie de l'Europe. Ils veulent vivre indépendamment de l'UE, ça a toujours été comme cela", explique-t-il. C'est d'ailleurs lui qui a rédigé l'article qui permet à un pays de sortir de l'UE."Au début des années 2000, il y a eu une campagne de la presse américaine disant que l'UE était une prison : qu'on pouvait y entrer, mais pas en sortir. Je me suis dit qu'il fallait, en effet, prévoir une possibilité de sortie dans des conditions légales, diplomatiques. D'où l'article 50 que j'ai rédigé de ma main », se souvient-il.
Selon un rapport, l'audience "pirate" se concentre sur un nombre restreint de sites pirates, 20 sites représentant 80% de l'utilisation totale.
Un quart des internautes français, soit douze millions de personnes, a regardé des vidéos sur son ordinateur via des sites pirates en 2017, et le streaming dépasse désormais le téléchargement, selon un rapport paru mardi 5 juin.Le nombre d'internautes piratant des contenus sur ordinateur au moins une fois par mois a légèrement baissé, de 14 millions en 2015 à 12 millions en 2017. Mais la consommation sur smartphone explose (+50% en un an) et concerne désormais 2,9 millions d'utilisateurs.Le téléchargement a été dépassé par le streamingPour la première fois, le téléchargement a été dépassé en 2017 par le streaming comme méthode préférée des internautes pour accéder à des contenus illégaux, avec une croissance de 15% en 2017 et un total de 372 millions de vidéos visionnées, selon ce rapport annuel commandé par le Centre National du Cinéma et l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle.L'étude analyse les habitudes sur internet de 30.000 Français, mesurées par l'institut Mediamétrie grâce à un logiciel installé sur les différents écrans, mais aussi via le suivi de sites et d'applications pirates.Toutes saisons confondues, "The Walking Dead" (OCS et NT1), "13 Reasons Why" (Netflix), "Grey's anatomy" ou "Flash" (TF1) comptent parmi les séries les plus piratées en 2017. Selon le rapport, près de la moitié des séries consommées illégalement sur internet (44%) sont ainsi disponibles sur les chaînes gratuites. Guillaume Jouhet (OCS) : "On a des mesures de sécurité drastiques pour éviter tout piratage de Game of Thrones"par franceinfo"Le prix de l'abonnement ou du paiement à l'acte n'apparaît pas, dans ce cas précis, être un facteur déterminant de consommation illégale", notent les auteurs du rapport. "L'accès rapide au contenu semble privilégié par les utilisateurs".54% des films les plus consultés illégalement sont américainsDu côté des films, les pirates choisissent Hollywood : 54% des films les plus consultés illégalement sont américains, avec des comédies et films d'action en tête du classement.Par ailleurs, le piratage des retransmissions sportives en livestreaming "est en plein essor", utilisé en moyenne chaque mois par plus d'un million d'internautes, notamment des hommes. Il représente de 10% à 20% des audiences TV selon les émissions et a attiré jusqu'à 332.000 pirates pour le match PSG/FC Barcelone (4-0) en Ligue des champions, diffusé le 14 février exclusivement en crypté sur beIN Sports.Selon ce rapport, l'audience "pirate" se concentre sur un nombre restreint de sites pirates, 20 sites représentant 80% de l'utilisation totale.
Angelina Jolie brise le silence. Sans tabou, elle dit tout dans les colonnes de Vanity Fair.
Elle se confie son divorce d'avec Brad Pitt mais aussi sur sa santé. Celle qui a subi en 2013 une double mastectomie pour lutter de façon préventive contre le cancer du sein, révèle souffrir d'hypertension mais aussi de la paralysie de Bell. Ainsi, tous les muscles de son visage peuvent se retrouver paralysés. "Je ne peux pas dire si c'est la ménopause ou si c'est juste l'année que j'ai eue", raconte la star de 42 ans dans Vanity Fair. Des paralysies faciales très désagréables, d'autant plus quand on est actrice. Au début, elle a craint le pire croyant qu'elle avait un cancer comme sa mère. "Je me sens vraiment comme une femme, parce que je suis plus intelligente dans mes choix et que je fais passer ma famille en premier. Je prends ma vie et ma santé en main. Je pense que c'est ce qui fait qu'une femme est accomplie", explique Angelina Jolie qui rassure en précisant suivre des séances d'acupuncture pour diminuer les crises de paralysie de son visage.
Sept Français ont été condamnés à mort en quatre jours pour avoir pris part aux combats au sein du groupe Etat islamique en Irak.
La liste s'allonge. La justice irakienne se penche depuis plusieurs semaines sur le sort des jihadistes ayant combattu pour Daesh, remis en début d'année par les Kurdes de Syrie à l'Irak. Parmi eux, sept Français et un Tunisien, qui ont été condamnés à mort par pendaison.► "Abou Ibrahim al-Andaloussi", alias Léonard LopezCe Parisien de 32 ans a été condamné à mort dimanche. Ses avocats ont fait appel en dénonçant une "justice expéditive". Au début des années 2000, ce converti fait partie des plus actifs sur le site jihadiste francophone de référence d'alors, Ansar Al-Haqq. En juillet 2015, pourtant sous contrôle judiciaire, il part avec sa femme et leurs deux enfants à Mossoul (nord de l'Irak) puis en Syrie, selon les enquêteurs français.Condamné en son absence en juillet 2018 à cinq ans de prison dans le dossier Ansar al-Haqq,il est surtout connu des services de renseignement pour avoir cofondé l'association Sanabil, dissoute fin 2016.► Brahim Nejara : un visage de la propagande post-13 novembreÂgé de 33 ans, celui qui se faisait appeler "Abou Souleimane" est originaire de Meyzieu, près de Lyon. Il est accusé par le renseignement français d'avoir facilité l'envoi de jihadistes vers la Syrie. Il était apparu une dizaine de jours après les attentats du 13 novembre dans une vidéo intitulée "Paris s'est effondrée". Selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT) basé à Paris, il avait incité un de ses frères à commettre un attentat en France et fréquenté en Syrie l'un des kamikazes du Bataclan, Foued Mohamed-Aggad. Devant les juges, il a reconnu avoir été membre de la "police islamique" de Daesh.► Kévin Gonot : la connexion des Frères ClainÂgé de 32 ans, ce natif de Figeac (Lot) avait été arrêté en Syrie avec son demi-frère Thomas Collange, 31 ans, sa mère et son épouse. Kévin Gonot est marié à une nièce des frères Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 avant d'être tués récemment en Syrie. Il a dit au juge "regretter" d'être parti en Syrie, où son père a été tué et où il a d'abord rejoint le Front al-Nosra (ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie) avant de prêter allégeance à l'EI, selon l'instruction.Celui qui se faisait appeler Abou Sofiane au sein de l'EI a également affirmé lors de l'instruction avoir combattu en Syrie et en Irak. Lors de son procès toutefois, Kévin Gonot a indiqué avoir été blessé au ventre à Kobané en Syrie en 2015 et avoir été transféré ensuite à Mossoul, "capitale" de l'EI en Irak de 2014 à 2017, pour y être hospitalisé et non pour combattre. ► Salim Machou : parmi les hommes d'un ancien légionnaireCe Français de 41 ans a appartenu à la brigade Tariq ibn Ziyad, une unité de l'EI menée par un ancien légionnaire français, Abdelilah Himich. Cette "cellule de combattants européens, vivier d'auteurs d'attaques en Irak, en Syrie et à l'étranger", a compté jusqu'à "300 membres", d'après Washington.► Yassine SakkamCe Français de 29 ans a été condamné mercredi à la peine de mort, cinq ans après avoir quitté la France pour retrouver son frère Karim en Syrie. Ce dernier a mené un attentat suicide à la frontière irakienne en 2015. Yassine Sakkam a indiqué au juge avoir également fait venir une jeune Française de sa famille élargie, Saïda, pour l'épouser. Elle est, selon lui, aux mains des Kurdes en Syrie avec leur fils et une fille qu'elle a eue d'un premier mariage. Originaire de Lunel, il a rejoint selon l'accusation la brigade Tariq ibn Ziyad. Recruté par un Marocain, Yassine Sakkam a prêté allégeance devant un Egyptien et s'est porté volontaire pour être combattant en première ligne, selon ses dires.► Karam El HarchaouiIl avait rallié la Syrie en 2014 après un long périple qu'il a détaillé devant les juges : Belgique-Italie en bus, Italie-Albanie par bateau, puis Albanie-Turquie en avion et enfin la Syrie grâce à un passeur. Son frère, qui l'avait rejoint sur place, avait été tué dans un bombardement. Il s'était finalement rendu aux forces kurdes anti-Daesh en janvier 2018, en Syrie.► Mohammed Berriri : le plus jeune du groupeParti de Nice en voiture, celui qui se faisait appeler Abou Abdallah al-Tounssi a rallié la Syrie à 20 ans. "Je regrette d'avoir rejoint l'EI mais je ne regrette pas d'être allé en Syrie car là-bas j'ai ouvert les yeux", a témoigné le jihadiste, aujourd'hui âgé de 24 ans. L'homme dont des clichés (arme à la main devant le drapeau noir de l'EI) sont encore visibles sur internet a déclaré au tribunal.Après trois ans comme "garde-frontière" du "califat" autoproclamé et planton de ses institutions, il a assuré avoir ensuite cherché à quitter l'EI. Il a déclaré au juge être parvenu à obtenir une "lettre de radiation" de l'EI mais l'avoir ensuite perdue sans expliquer dans quelles circonstances.► Mustapha Merkoughi : l'ancien soldatCe Français d'origine tunisienne originaire de Toulouse avait servi dans l'armée française entre 2000 et 2010, notamment en Afghanistan (2009). Appelé Omrane al-Faranssi, il dit avoir intégré les rangs de l'EI en tant que "médecin des armées".
Selon une étude européenne, la France est l'un des pays européens où la mortalité infantile sur les routes est la plus élevée et régresse le moins. En cause, selon les associations : le mauvais usage des sièges automobile pour enfants.En 2016, 108 enfants âgés de 0 à 14 ans sont morts sur les routes françaises, selon les calculs réalisés par l'European Transport Safety Council et dévoilés à la fin du mois de février.
Un chiffre plus élevé que la moyenne de nos voisins européens. De plus, parmi les 27 pays étudiés, la mortalité infantile baisse en moyenne de 7% par an alors qu'elle baisse de moins de 5% en France."DEUX ENFANTS SUR TROIS SONT MAL RETENUS"L'association Prévention routière rappelle qu'en France, 55% des enfants tués dans des accidents de la route le sont en tant que passagers d'un véhicule. Un chiffre donc supérieur aux enfants tués en tant que piéton. 9,1 enfants sur un million sont morts en voiture en 2016, alors que la moyenne européenne est de 8 pour un million. Ce chiffre est cependant largement tiré vers le bas par les bilans de la Norvège et de la Suède, avec respectivement 3,1 et 3,9 enfants tué sur un million.Selon l'association, "même si le siège auto est bien entré dans les mœurs", beaucoup de parents les attachent encore mal : "Deux enfants sur trois sont mal retenus", explique au Parisien le directeur des études de l'association Christophe Ramond. "Les petits ne doivent plus être les grandes victimes de la route, surtout quand les pays voisins font deux à trois fois mieux !" En France, tous les enfants de moins de 10 ans doivent être attachés dans un dispositif spécifique de retenue lors de leurs déplacements en voiture. Trop d'enfants sont encore mal attachés ou installés dans un dispositif inadapté.DES SIÈGES TROP CHERS ?La qualité des sièges auto est également pointée du doigt. Certains pays européens, comme la Pologne, l'Angleterre ou le Portugal, ont d'ailleurs décidé d'abaisser leurs taxes pour rendre les sièges de qualité plus accessibles. L'ex-députée PS des Hautes-Alpes, Karine Berger, avait proposé une TVA à 5,5% au lieu de 20% pour ces dispositifs. En vain. "Elle aurait permis d'éviter à beaucoup de Français d'acheter des systèmes d'occasion qui permettent de passer un contrôle de gendarmes mais forcément d'assurer la sécurité de l'enfant en cas d'accident", estime Christophe Ramond. L'Union européenne a autorisé un taux de TVA réduit sur ce produit de première nécessité mais la France ne l'a jamais appliqué.CHANGER LA SIGNALISATION ?Les associations demandent également de mieux sécuriser les passages piétons. Comme sur certains clous de Londres, une ligne blanche pourrait être peinte cinq mètres en amont. "Cinq mètres qui sauvent la vie", insiste Jacques Robin, ingénieur spécialiste de l'accidentologie auprès du Parisien. "Le système est testé à Rennes et semble bien marcher".L'Allemagne a, elle, opté pour une autre réglementation : les cartables des écoliers doivent avoir 20% de leur surface et 10% des bretelles couvertes de surfaces réfléchissantes permettant d'être vu la nuit. Outre-Rhin, la mortalité routière des enfants est en tout cas bien moins élevé qu'en France : 6,8 enfants pour un million, contre 9,1 en France.
La planète naine Cérès, dont les scientifiques peinent à percer les mystères, pourrait être "un monde océanique" où l'eau liquide coule sous sa surface, selon une série d'études publiées lundi.
Depuis sa découverte en 1801, Cérès a été tour à tour considérée comme une planète à part entière, puis un astéroïde et désormais une planète naine. Mais quelle que soit sa dénomination, elle n'a jamais cessé d'intriguer les scientifiques.En 2015, après un périple de sept ans et demi, la sonde américaine Dawn s'est placée en orbite autour de cette sphère énigmatique située entre Mars et Jupiter, dans le système solaire. C'était la première visite d'un vaisseau automatique autour d'un tel corps céleste.Avec son diamètre d'environ 950 km, Cérès représente le plus gros objet de la ceinture d'astéroïdes. Elle met l'équivalent de 4,61 années terrestres à faire le tour du Soleil.Depuis fin 2018, la sonde Dawn, en manque de carburant, ne transmet plus rien aux chercheurs mais ces derniers continuent de décortiquer les images et les données incroyables qu'elle a collectées. Des travaux décrits, lundi, dans sept études publiées dans les revues Nature Astronomy, Nature Geoscience et Nature Communications.Un des fameux mystères de Cérès est la présence de plus de 130 zones lumineuses à sa surface, la plupart associées à des cratères d'impact.Or dans sa phase finale, Dawn a orbité à seulement 35 km de Cérès, se focalisant justement sur Occator, l'un de ses cratères vieux de 20 millions d'année.Selon les auteurs d'une des études, dirigée par Carol Raymond de l'Institut de Technologie de Californie aux Etats-Unis, un vaste réservoir de saumure, une solution aqueuse saturée en sel, se cacherait sous le cratère. Dans un autre article, Maria Cristina De Sanctis de l'Institut national d'astrophysique en Italie et ses collègues signalent la présence de chlorure de sodium hydraté sur la plus grande zone brillante du cratère de l'Occator.Pour Maria Cristina De Sanctis, "ces résultats révèlent qu'il y a de l'eau à l'état liquide sous la surface de la planète" et que Cérès est "une sorte de monde océanique, comme certaines lunes de Saturne et de Jupiter"."Le matériel trouvé sur Cérès est extrêmement important en termes d'astrobiologie" car "nous savons que ces minéraux sont tous essentiels pour l'émergence de la vie", précise-t-elle à l'AFP.
Près d'une dizaine de permanences de députés LREM ont vu leurs permanences prises pour cibles depuis la ratification à l'Assemblée nationale du CETA. Vingt députés LREM bretons publient sur franceinfo une tribune pour dénoncer cette situation.
Haute-Saône, Jura, Creuse, Lot-et-Garonne, Gironde, Pyrénées-Orientales... Ces derniers jour, après le vote de la majorité en faveur du Ceta, ce traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, les attaques contre les permanences des députés LREM concernés se sont multipliées. Dernière permanence prise pour cible : la permanence lundi 29 juillet de la député LREM Carole Bureau-Bonnard à Noyon (Oise). Une enquête pour dégradations a été ouverte, a indiqué la gendarmerie. Vingt députés bretons de la majorité tirent la sonnette d'alarme dans une tribune publiée mardi 30 juillet sur le site de franceinfo. "Nous sommes en train de nous habituer à l'intolérable : les institutions politiques et administratives sont vouées aux gémonies sans que jamais aucun de leurs ennemis ait dit ce que nous serions sans elles", écrivent-ils. "Les réseaux sociaux permettent toute veulerie" Outre les permanences dégradés, les députés sont également visés sur Twitter pour avoir voté pour le Ceta "contre l'avis majoritaire des Français, au détriment de l'environnement, des générations futures", selon un texte partagé sous le hashtag #AfficheTonLREM. Une situation que la députée des Yvelines Aurore Bergé a déploré Aurore Bergé sur BFMTV : "On a presque une dizaine de parlementaires qui ont vu leur permanence être murée, taguée vandalisée, saccagée et on a vu une cohorte de sites internet, de blogs, de réseaux sociaux qui ont désigné un certain nombre de parlementaires en disant clairement qu'il fallait aller les pourchasser". "Ensauvagement des mots et du monde" "En lieu et place on voit nos permanences murées, cassées, les députés dénoncés sur tel ou tel réseau social parce qu'ils auraient mal voté, certains ont eu leur domicile visité et même incendié. Et certains, qui croient que les réseaux sociaux permettent toute veulerie, lâcheté, insulte, s'en félicitent même", écrivent les députés LREM sur franceinfo. "Cet ensauvagement des mots et du monde ne peut produire que le pire et pourtant certains soufflent sur ces braises. Car ils souhaitent le pire. Pas nous !", dénoncent-ils. "Nous ne laisserons pas se développer la haine sur internet et dans la société, nous ne tolérerons pas que certains caricaturent l'agriculture, tout comme nous ne laisserons pas d'autres vouloir condamner les associations environnementales. Il ne sera jamais toléré que la violence et la destruction se substituent au dialogue et à la démocratie", ajoutent-ils.
La ministre de la Santé a déploré une vision partiale de l'action du gouvernement, estimant qu'Edouard Philippe et ses ministres sont "extrêmement attentifs aux personnes les plus en difficulté".
Gauche, droite, les deux... Comment situer la politique gouvernementale? Agnès Buzyn a loué la doctrine macroniste du "en même temps", ce mardi 4 juin, prenant la défense d'un pouvoir exécutif qu'elle juge injustement considéré. "Même dans la loi Pacte, ce que porte Bruno Le Maire sur l'actionnariat des personnes qui travaillent dans les grandes entreprises sont des mesures qui devraient parler à tout le monde", a-t-elle déclaré à l'antenne de France Inter."Aujourd'hui on colle à ce gouvernement une image à droite", déplore t-elle, disant que l'opinion retient en priorité les faveurs accordées aux grandes compagnies. "Nous sommes en faveur des entreprises pour la croissance et pour relancer l'économie, mais il y a le 'en même temps', et nous sommes extrêmement attentifs aux personnes aujourd'hui les plus en difficulté", argumente t-elleLa ministre de la Santé a par ailleurs évoqué le mouvement de grève aux urgences, qui dure depuis plus de deux mois et ne montre pas de signes d'essoufflement. Un nouveau palier a été franchi ces derniers jours, avec une recrudescence d'arrêts maladie chez les soignants. "C'est dévoyer ce qu'est un arrêt maladie. Je pense que ce n'est pas bien, ça entraîne une surcharge de travail pour les autres", a-t-elle réagi. Déjà, la semaine dernière, elle avait affirmé qu'il n'y avait "pas de solution miracle tant que nous n'avons pas plus d'urgentistes formés dans notre pays", tout en demandant "un effort considérable dans les hôpitaux pour mieux organiser les urgences".
Les flammes ravagent la végétation dans le massif du Luberon, contraignant à la fermeture d'axes routiers. Quatre cents hectares sont déjà partis en fumée et des centaines d'autres sont menacés.
Le scénario que les autorités redoutaient est en train de se réaliser. Un incendie s'est déclaré lundi en fin de matinée dans le parc du Luberon, sur la commune de la Bastidonne (Vaucluse). Une centaine de pompiers était mobilisée lundi midi pour combattre les flammes et l'envoi en renfort de 120 autres agents était prévu dans l'après-midi. Quatre à six canadairs devaient également être dépêchés sur place.En milieu d'après-midi, 400 hectares avaient déjà brûlé. L'incendie a pris au milieu du massif du Luberon et s'est dirigé vers la Durance, attisé par un fort Mistral. Quelques habitations, situées à proximité de l'incendie, ont été mises sous surveillance. Sur leur compte Twitter, les pompiers du département tenaient les automobilistes informés des fermetures de routes, notamment l'autoroute A51, dues à l'incendie. La départementale 973 a également été coupée. D'importantes fumées étaient visibles à des kilomètres à la ronde.La météo chaude et sèche de ces derniers jours laissait craindre des départs de feu dans le quart sud-est de la France. Dans le Vaucluse, comme dans les départements voisins du Var et des Bouches-du-Rhône, une surveillance pour "risque très sévère" d'incendie a été instaurée. Des mesures de sécurité avaient été prises et l'accès aux massifs forestiers avait été interdit à partir de midi. En Haute-Corse, la préfecture avait également annoncé la fermeture des massifs forestiers en raison d'un vent violent.
Au moins une centaine d'ambulanciers bloquaient certains accès de la place de la Concorde à Paris, lundi 3 décembre au matin, pour réclamer la suspension d'une réforme du financement des transports sanitaires qui menace selon eux les petites et moyennes entreprises du secteur.
Nouvelle manifestation à Paris. Des ambulanciers ont organisé un blocage surprise de la place et du pont de la Concorde à Paris (VIIIe arrondissement), à proximité directe de l'Assemblée nationale, tôt dans la matinée de lundi 3 décembre. Avec les sirènes hurlantes, les gyrophares allumés et au son de pétards, une centaine de manifestants dénoncent "l'ubérisation" de leur métier demandent le retrait de l'article 80 de la loi de Finances de la Sécurité sociale de 2017 qui a réformé le financement des transports sanitaires. Entré en vigueur le 1er octobre 2018, cet article 80 transfère de l'Assurance Maladie aux hôpitaux et aux cliniques le financement des transports de patients entre les établissements de santé. Le remboursement des transports en ambulance n'est donc plus assuré par l'Assurance maladie. Avec ce renversement des règles, les hôpitaux et les cliniques choisissent leurs ambulances par appel d'offres et en assument directement le coût.Les ambulanciers redoutent que des grands groupes s'emparent de ce marché et le précarisent, au détriment des petites entreprises d'ambulanciers. "Keolis (filiale de la SNCF, ndlr) a acheté deux sociétés", s'est indigné Hakim, un manifestant à la tête d'une société d'ambulances des Hauts-de-Seine, interrogé par l'AFP. "Plusieurs artisans ont acheté des structures, des autorisations de mise en service jusqu'à 200.000 euros, ils vont tout perdre", ajoute-t-il.Comme début novembre, quand des centaines d'ambulances avaient bloqué le périphérique parisien, les fédérations représentatives du secteur n'ont elles pas appelé à manifester. Mi-novembre, plusieurs dizaines d'ambulanciers s'étaient rassemblés derrière les Invalides à Paris sans bloquer la circulation.
La SNCF a annoncé cette mesure lundi 23 mars, alors que l'épidémie de Covid-19 remplit les hôpitaux de France.
Les personnels soignants mobilisés face au coronavirus pourront voyager en train gratuitement, a annoncé la SNCF. Les TGV et Intercités sont désormais gratuits pour les personnels médicaux et paramédicaux (médecins, infirmiers et aide-soignants) qui répondent aux appels de solidarité pour venir renforcer les hôpitaux dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. "S'ils ont le justificatif de leur direction, ils peuvent voyager dans toute la France pour aller renforcer un service", a précisé le directeur de SNCF Voyages, Alain Krakovitch. "C'est normal qu'on soit aussi à la SNCF dans une action de solidarité vis-à-vis des soignants", a-t-il ajouté.Les TER pas concernés, ni les trains de banlieue parisienneLa SNCF répond ainsi à l'appel des Hôpitaux de Paris aux professionnels médicaux et paramédicaux disponibles pour renforcer ses équipes dans les semaines à venir, et à l'appel au volontariat relayé par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France pour renforcer les effectifs médicaux dans les "clusters" prioritaires. "C'est une démarche qu'on a élargie à toute la France", a indiqué le directeur de l'organisme de transports.La mesure concerne les TGV (inOui et Ouigo) et les Intercités, mais pas les TER ni les trains de la banlieue parisienne, qui dépendent des régions.Le Grand Est a annoncé vendredi qu'il accordait la gratuité de ses réseaux de transports (TER et bus interurbains) "pour les soignants qui se dévouent au quotidien pour venir en aide aux malades du Covid-19". SNCF Voyages prévoit d'assurer ces prochains jours de 15 à 20% des trains grandes lignes. Les TGV sont "nettoyés et désinfectés avec minutie chaque jour" et le placement des clients dans les rames se fait sur deux sièges pour une seule personne afin de minimiser les risques de propagation du virus et respecter les consignes gouvernementales des "gestes barrières", selon la SNCF.
Les tour-opérateurs français ont décidé de reporter tous les départs prévus jusqu'au 26 juin, en raison de la pandémie de Covid-19 et de la fermeture des frontières.
"Compte tenu de la situation sanitaire et des circonstances inévitables et exceptionnelles qui imposent des restrictions de voyage, tous les départs jusqu'au vendredi 26 juin 2020 inclus sont reportés", indique dans un communiqué de presse le syndicat Seto, qui représente l'essentiel des tour-opérateurs français. Le syndicat regroupe près de 70 acteurs dont TUI France, Voyageurs du Monde mais aussi Costa Croisières, etc. A eux seuls l'an dernier, les tour-opérateurs membres du Seto ont fait voyager 6,3 millions de clients. Vacances : comment vous protéger contre le Covid-19 ?par Medisite vidéosUne mesure amenée à évoluer ? Le syndicat ajoute que cette disposition pourra être "adaptée en fonction des possibilités de réouvertures de destinations". Jeudi, le gouvernement a annoncé que les Français pourraient partir en vacances en juillet et en août malgré l'épidémie de coronavirus. Toutefois, l'incertitude demeure sur la réouverture des frontières. Pour l'heure, les Français sont invités à voyager seulement en France. La Norvège a fait de même et incité ses concitoyens à rester dans le pays pour les vacances d'été. La toute première restriction en raison de l'épidémie avait été émise le 26 janvier par le Seto, et concernait les voyages organisés vers la Chine.
Deux jours après sa vidéo qui a fait le buzz sur Twitter, Élisa Tovati sort du silence et explique au Parisien pourquoi elle a littéralement pété les plombs dans un restaurant de la capitale.
Élisa Tovati a-t-elle fait "une Britney Spears" ? Jeudi 11 juillet, dans l'après-midi, une vidéo de celle qui s'est fait connaître du grand public en interprétant Chochana Boutboul dans "La Vérité si je mens ! 2" a été relayée des milliers de fois sur la toile. Durant ces 3 minutes 30 secondes, qui ont tout de même été regardées plus de 200 000 fois, on voit Élisa Tovati jeter des couverts et des assiettes au sol dans un restaurant parisien tandis que les clients tentent de la raisonner. La chanteuse pète littéralement un plomb. On la voit très distinctement crier, alors que ses mots ont été rapportés : "Non, je suis désolée, lâchez-moi ! Allez vous faire foutre avec votre musique de merde !" "Je voulais montrer que je pouvais aussi casser cette image"Mais dès jeudi soir, les internautes se sont interrogés sur le contenu de cette vidéo diffusée sur Twitter, certains parlant d'une caméra cachée et rappelant que l'actrice tourne actuellement un téléfilm. Il semble que ces derniers aient plus ou moins vu juste. Dans les colonnes du Parisien samedi 13 juillet, Élisa Tovati lève enfin le voile. "C'est du cinéma", assure l'artiste, qui précise : "Nous étions en fait en train de tourner mon nouveau clip dans ce restaurant. Dans la chanson 'La machine', je dénonce la brutalité avec laquelle les artistes sont parfois traités. Comme des produits de consommation. En ce moment, quand tu fais de la chanson française ou de la variété, que tu as dépassé les 40 ans, surtout une femme, les médias, les réseaux sociaux et parfois les maisons de disques te font comprendre que tu as dépassé la date de péremption."Pour défendre son message, la chanteuse a donc tenu à ce "que ce clip soit aussi violent que cette réalité", l'idée étant avant tout de "marquer les esprits". Et Élisa Tovati de renchérir : "J'ai pété les plombs pour tous les artistes qui n'osent pas le faire." Selon Le Parisien, celle qui est aussi comédienne aurait tourné ce clip "sans prévenir sa maison de disques". Élisa Tovati voulait en effet marquer le coup et attirer l'attention sur la question de l'image. Un sujet qui la touche particulièrement, elle que l'on associe "depuis vingt ans [à] Chochana Boutboul, la girl next door, lisse et souriante. Je voulais montrer que je pouvais aussi casser cette image."
Après des journées passées à patauger dans des eaux glaciales au milieu des cris de centaines de "dauphins-pilotes" agonisant dans une baie de l'île de Tasmanie, en Australie, les sauveteurs se livraient vendredi à une sinistre besogne: évacuer les carcasses.
Au prix d'un immense effort, 94 des 470 globicéphales échoués dans la baie de Macquarie Harbour, en Tasmanie, ont été sauvés par une centaine de personnes, dont des spécialistes de la protection de l'environnement et des bénévoles qualifiés.Cet échouage est le plus important jamais enregistré en Australie, a déclaré à la presse Kris Carlyon, biologiste marin employé par le gouvernement de Tasmanie."Nous avons eu à faire à quelque chose d'inédit", a souligné le biologiste alors que de telles opérations de sauvetage en mer d'animaux sont peu courantes. Des échouages de cétacés se sont toutefois régulièrement produits tout au long de l'histoire, tant en Australie que dans d'autres parties du monde.Les Parcs naturels de Tasmanie ont revu vendredi leur bilan à la baisse, passant de 380 à 350 mammifères marins qui ont péri et les sauveteurs espéraient encore en sauver jusqu'à 20 autres. Leurs efforts portaient vendredi sur la manière d'évacuer, le plus vite possible, les carcasses par crainte que leur décomposition ne porte atteinte à l'environnement de Macquarie Harbour, ne perturbe la navigation des bateaux ou n'attire des requins.Différentes solutions ont été testées comme déplacer des "dauphins-pilotes" morts en les remorquant jusqu'au large avant de les détacher pour qu'ils coulent dans des eaux plus profondes. - "Des moments difficiles" -"Ce sont des moments difficiles, quand il reste tant à faire et qu'on a l'impression que c'est sans fin", explique à l'AFP Josh Gourlay, un bénévole de Wildcare. "Quand vous voyez à quoi ça ressemblait avant et ce que c'est maintenant, vous vous dites: en fait... nous avons vraiment bien réussi", s'est-il cependant félicité.Depuis le début de la semaine, les sauveteurs ont bravé la pluie qui n'a pas cessé de s'abattre, des vents violents et des eaux glacées, à raison de plusieurs heures par jour, pour tenter de sauver un maximum de globicéphales qui luttaient pour leur survie. Les efforts déployés par cette équipe, constituée de personnes habitués à venir en aide à des animaux dans des situations difficiles, ont été immenses: "Il faut presque avoir la peau aussi épaisse que celle d'une baleine pour être là", soupire M. Gourlay. Les "dauphins-pilotes" peuvent faire jusqu'à six mètres de long et peser une tonne. Appartenant à une espèce connue pour être particulièrement sociable, certains d'entre eux ont résisté aux efforts des sauveteurs et ont tenté de rejoindre leur famille après avoir été libérés, ce qui les a conduits à s'échouer une seconde fois. Les raisons pour lesquelles les cétacés échouent ainsi parfois en masse demeurent mystérieuses, même pour les scientifiques qui étudient ce phénomène depuis des décennies.Certains chercheurs estiment que ces globicéphales auraient pu dévier de leur itinéraire, attirés par de la nourriture se trouvant à proximité du rivage, ou qu'ils auraient suivi un ou deux d'entre eux qui se seraient égarés.Même si certains se sont à nouveau échoués, nous avons espoir qu'ils se remettront de cet événement stressant, a souligné M. Carlyon. "Dans l'idéal, ils se regrouperont, renoueront des liens et s'en remettront." Les sauveteurs restent optimistes en dépit de la charge émotionnelle générée par cette opération, explique M. Gourlay."Entendre les pleurs, c'est probablement la partie la plus pénible", confie-t-il, avouant qu'il lui sera difficile d'oublier les cris des petits que l'on séparait de leur mère. "On ne peut pas tous les sauver, c'est sûr... il faut être positif".
L'ancien ministre, qui compte désormais parmi les rangs du Rassemblement national, s'est réjoui de l'élimination du jihadiste français en Syrie.
Il y a une "réponse politiquement correcte" et "réponse sincère". Thierry Mariani n'a pas mâché ses mots concernant la mort du jihadiste français Fabien Clain en Syrie, annoncée jeudi 21 février. L'ancien ministre LR, et désormais sur la liste du Rassemblement national pour les élections européennes, a exprimé sa satisfaction de savoir qu'une opération militaire de la coalition internationale contre Daesh avait permis d'éliminer la "voix française" de l'organisation islamiste."La réponse politiquement correcte c'est de dire qu'il aurait mieux valu qu'il soit jugé, qu'il revienne en France. Mais la réponse sincère c'est bon débarras, tant mieux et félicitations à nos militaires français ou américains qui ont fait le boulot", a déclaré Thierry Mariani sur l'antenne de RTL, vendredi 22 février. "Il est mort comme il devait mourir et en tant que Français je m'en réjouis", a insisté l'ancien député du Vaucluse, en estimant que Fabien Clain, qui avait fait de la prison avant de partir en Syrie, était "l'illustration de ce qui nous menace". Fabien Clain, et son frère Jean-Michel, ont été frappés mercredi par un drone de la coalition internationale anti-jihadiste dans l'est de la Syrie. Cette "élimination" est "un bon choix du gouvernement", a salué Thierry Mariani, selon qui "il y a des chefs qu'il faut éliminer, on est en guerre". Et d'ajouter : "Après il y a les combattants normaux que l'on doit juger au cas par cas s'ils ne meurent pas dans les combats".La mort de ce Toulousain de 41 ans a été confirmée par des sources concordantes auprès de l'AFP. Les autorités françaises n'ont cependant pas officialisé la nouvelle, dans l'attente d'une identification ADN. "Au cours des opérations de reconquête du dernier bastion de Daech menées par la coalition, il est possible en effet que Fabien Clain ait été tué", a tweeté la ministre des Armées Florence Parly.Fabien Clain a en effet été identifié par les enquêteurs français comme celui qui avait enregistré le message audio revendiquant les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts et des centaines de blessés). Son frère Jean-Michel, 38 ans, a lui été identifié comme le psalmodieur des Anasheeds - chants religieux - entendus dans l'enregistrement.
Selon une note de renseignements confidentielle, consultée par RTL, les "gilets jaunes" pourraient se retrouver dans neuf lieux différents de la capitale samedi 24 novembre.
Confrontés à une mobilisation qui s'essouffle après plusieurs jours de blocages, les "gilets jaunes" préparent l'"acte 2" de leur mouvement, avec notamment un rassemblement samedi 24 novembre à Paris source de polémiques avec les autorités.Après avoir écarté le scénario d'un rassemblement place de la Concorde, le ministère de l'Intérieur a indiqué jeudi que les "gilets jaunes", mobilisés notamment contre les prix du carburant, pourraient se réunir sur l'esplanade du Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel. "Ce lieu offre les conditions de sécurité nécessaires", a expliqué le ministère.Une option loin de convaincre tous les manifestants. "La manifestation n'aura pas lieu à cet endroit", a assuré sur LCI Priscillia Ludosky, l'une des leaders du mouvement en région parisienne. Elle a évoqué un rassemblement "au cœur de Paris, très certainement au niveau des Champs-Élysées".La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, qui ce samedi encore ne rejoindra pas les manifestants, a enfoncé le clou en suggérant aussi les Champs-Élysées comme lieu de rassemblement.Selon RTL, qui s'est procuré une note de renseignements confidentielles, neuf principaux lieux seraient envisagés et retiennent l'attention de la police. Il s'agit du Champ-de-Mars, de la Concorde et des abords de l'Élysée, de l'Assemblée nationale, du Sénat, des places de la Madeleine, de la République et de la Nation et de la porte Maillot. "Personne ne passera sur les Champs-Élysées"Invité de BFMTV ce vendredi matin 23 novembre, le préfet de Paris Michel Delpuech a prévenu que "personne ne passera(it) sur les Champs-Élysées". "Nous avons un espace sur lequel nous pouvons sécuriser le rassemblement c'est le Champ-de-Mars (...) Dans un périmètre assez large autour de l'Élysée, ces manifestations ne pourront pas se dérouler", a-t-il insisté. "Un dispositif solide sera en place et ne permettra aucun passage sur le bas des Champs-Élysées, Concorde comprise", a-t-il développé. Les manifestants qui tenteront d'enfreindre cette règle risquent une "interpellation". "Une manifestation doit être déclarée. Nous avons affaire à des interlocuteurs qui refusent d'appliquer la loi", a-t-il déploré. Sur les réseaux sociaux, 30.000 personnes se disent prêtes à participer, sans assurance toutefois qu'elles le feront effectivement, a relevé le préfet.
Les Israéliens ont voté mardi 17 septembre pour la seconde fois cette année, après un scrutin en avril au terme duquel Benjamin Netanyahu, qui détient le record de longévité pour un chef de gouvernement israélien, avait échoué à former une coalition.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis une décennie, avait prédit en début de journée que les élections législatives israéliennes allaient être "très serrées". Les sondages à la sortie des urnes réalisés par les grands médias israéliens lui donnent raison. Son parti Likoud (droite) devrait récolter entre 31 et 33 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien, et le parti centriste "Bleu-blanc" de son opposant Benny Gantz entre 32 et 34 sièges.Outre les scores de ces deux partis, les résultats des alliés potentiels de chacun seront déterminants car la question n'est pas tant de savoir qui aura le plus de sièges entre MM. Netanyahu et Gantz mais lequel des deux sera en mesure d'atteindre, par des alliances, le nombre de 61 députés, seuil de la majorité au Parlement. Or, selon les sondages à la sortie des urnes, aucun bloc ne semble pour l'instant capable de réunir ce nombre et donc de former un gouvernement à l'issue de ce second scrutin en cinq mois, les élections d'avril ayant abouti à un score similaire.Avec ses alliés traditionnels, le Likoud pourrait obtenir entre 54 et 57 sièges, et le parti "Bleu-blanc" entre 54 et 58, selon ces baromètres qui donnent l'image d'un pays polarisé.Un scénario similaire à celui d'avril ?En avril dernier, le Likoud de M. Netanyahu et la formation Kahol Lavan, "Bleu-blanc" en français, de M. Gantz avaient chacun obtenu 35 sièges sur les 120 du Parlement. Le président israélien Reuven Rivlin avait mandaté Benjamin Netanyahu pour former un gouvernement de coalition. Mais incapable d'y parvenir, ce dernier avait dissous le Parlement et provoqué un nouveau scrutin."Nous avons un avantage mais je vois que nous sommes dépendants de Lieberman", a dit à l'AFP Dina Margoli, 40 ans, militante du parti "Bleu-blanc", en référence au chef de la formation nationaliste laïque Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman. Cet ancien ministre de M. Netanyahu, actuellement en rupture avec le Premier ministre, n'a pas dit clairement s'il allait soutenir le camp du Likoud ou celui du parti "Bleu-blanc". Et avec les projections lui accordant entre 8 et 10 sièges, il pourrait une nouvelle fois devenir le "faiseur de roi". Les partis arabes, crédités de 11 à 13 sièges, pourraient aussi jouer un rôle crucial en soutenant un candidat ou un autre afin de sortir le pays de sa paralysie politique."Deux possibilités si distinctes"L'issue de ce nouveau scrutin est d'autant plus cruciale pour M. Netanyahu qu'il intervient un mois avant sa comparution devant la justice pour des affaires de "corruption", "d'abus de confiance" et de "malversations". Il est notamment soupçonné d'avoir tenté de s'assurer une couverture favorable de la part du site d'informations Walla, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien dont le PDG était propriétaire de Walla.Pour l'heure, M. Netanyahu n'est ni inculpé ni donc condamné, mais une victoire pourrait permettre à ses alliés de voter son immunité. S'il était réélu, puis inculpé, il deviendrait le premier chef de gouvernement en exercice à connaître une telle avanie dans l'histoire d'Israël.Face à "Bibi", l'ancien général Benny Gantz, libéral sur les enjeux de société comme le mariage civil mais "faucon" sur les questions sécuritaires, joue la carte de la "probité", et pourrait miser sur une alliance de partis laïcs --de gauche et arabe-- face au bloc de droite de Netanyahu et de ses alliés de partis juifs ultra-orthodoxes. "Rares sont les moments où les électeurs sont devant deux possibilités si distinctes", résumait lundi M. Gantz.
Alors que la grève se poursuit dans les transports pour le 15e jour consécutif, la présidente de la région Île-de-France a également annoncé la création d'une "plateforme de remboursement mutualisée".
La grève est "une immense souffrance" et "une immense galère" pour beaucoup de Français, "notamment pour les 8 millions de Franciliens qui prennent les transports tous les jours", a estimé Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, vendredi 19 décembre, au 15e jour de grève dans les transports contre la réforme des retraites. "C'est la première fois depuis 1995 que la SNCF et la RATP sont en grève en même temps", a souligné Valérie Pécresse sur RTL. Par conséquent, la présidente de la région Île-de-France demande "à la RATP et SNCF de rembourser les voyageurs intégralement pour tous les jours de grève". "Ça fait la moitié d'un mois d'abonnement, complètement gâché par cette grève", a-t-elle poursuivi avant d'ajouter : "Je demande que l'on indemnise tous les voyageurs, et qu'on ne m'oppose pas le fait que sur certaines lignes, il y aurait eu un service fait, parce que pour tous les voyageurs, le service minimum a été égal à quasi zéro. Tous ceux qui ont payé leur abonnement de bonne foi n'ont pas eu leur service".Si la SNCF et la RATP "se sont dites ouvertes à un dédommagement des usagers", la présidente de la région Île-de-France a souligné qu'elle demandait "vraiment un remboursement de chaque jour et pour chaque voyageur". Elle a estimé que le coût pour15 jours de grève s'élève à "100 millions d'euros", mais que la RATP et la SNCF "le doivent aux voyageurs moralement". La présidente de la région Île-de-France a annoncé la création d'une "plateforme de remboursement mutualisée". Valérie Pécresse souhaite aussi "la négociation d'une nouvelle loi qui dit que quand on a une situation de monopole qui touche à quelque chose d'aussi fondamental que le droit de travailler, on est soumis à des astreintes, comme les médecins à l'hôpital. Donc les salariés qui opèrent des trains aux heures de pointe doivent continuer à faire leur travail (...) pour permettre aux Français d'aller travailler".Alors qu'Édouard Philippe réunit l'ensemble des organisations syndicales et patronales jeudi après-midi pour tenter de trouver une sortie de crise, Mme Pécresse a estimé que "sans mesure d'âge il n'y aura pas de sauvetage des retraites". Selon elle, il aurait mieux valu repousser l'âge légal de départ plutôt que mettre sur la table un âge-pivot, "une mesure pas franche, pas efficace, et qui peut faire des retraités pauvres à la fin s'ils partent à 62 ans avec une retraite minorée".
Selon l'avocat des parents d'Alexia Daval, Me Jean-Marc Florand, Jonathann Daval, qui a pourtant avoué avoir tué son épouse, n'aurait pas tout dit aux enquêteurs, rapporte Ouest-France.
Il y a une semaine, Jonathann Daval avouait le meurtre par strangulation de sa femme, Alexia, après une dispute à leur domicile. Son corps avait été retrouvé carbonisé fin octobre dans un bois près de Gray, en Haute-Saône. Mais au cours de sa garde à vue, l'époux de la jeune femme a nié avoir brûlé son cadavre. Ce mercredi, dans les colonnes de Ouest-France, l'avocat des parents d'Alexia a émis des doutes quant à la véracité des aveux de Jonathann qui selon lui "ne collent pas à la réalité". "Jonathann a peut-être avoué ce qu'on voulait entendre de lui. Je ne doute pas qu'il soit dans le générique, mais à quelle place ? A-t-il bénéficié d'un complice ou d'un coauteur ? La qualification de meurtre sur conjoint va-t-elle se transformer en assassinat, en raison d'une préméditation ?", s'interroge Me Florand.Deux affaires liées ?L'avocat des parents d'Alexia Daval s'intéresse également de très près à une autre affaire survenue début janvier à Esmoulins, tout près de Gray. Un trentenaire, Yannick Chevallier avait été retrouvé sans vie, une balle dans la tête, sans qu'aucune arme ne soit retrouvée près du corps. Si les gendarmes ont conclu à un suicide, Me Florand émet quelques doutes et compte demander un prélèvement ADN. "Près du corps d'Alexia, un ADN reste encore non identifié. Y a-t-il un lien entre ce suicide et la mort d'Alexia ? Parfois, le hasard est redoutable. Dans une commune de 140 habitants, où il ne s'est rien passé depuis la venue de Louis XIV, avoir deux morts violentes à quelques centaines de mètres de distance, c'est surprenant. Ce suicide présente des doutes, même si M. Chevallier est toujours présumé innocent", se justifie-t-il dans les colonnes de Ouest-France. Autre fait troublant : Yannick Chevallier et Jonathann Daval ont quasiment le même âge et ont tous deux grandi à Esmoulins. "Jonathann Daval n'a pas encore avoué avoir brûlé le corps de sa femme. Qui l'a fait alors ?", s'interroge Jean-Marc Florand qui prévient : "Cette affaire, pour moi, sort de l'ordinaire. On n'est d'ailleurs probablement pas au bout de nos surprises".
Il se faisait payer en bitcoins par des membres de la criminalité organisée ou des spécialistes de l'intelligence économique.
Un policier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été mis en examen et écroué pour avoir vendu des informations confidentielles sur le "darknet", la partie obscure de l'internet non référencée par les moteurs de recherche, a-t-on appris samedi 29 septembre de sources concordantes.Cet agent est soupçonné d'avoir monnayé ces informations contre le versement de bitcoins, ont indiqué ces sources proches du dossier, confirmant une information du Parisien Selon le quotidien, ce policier mis en examen mercredi à Nanterre aurait noué des contacts avec "des membres du monde de la criminalité organisée" et des "spécialistes de l'intelligence économique" mais aucun lien avec le terrorisme n'a été établi. Le gardien de la paix a été très rapidement détecté par les services de police, ont affirmé à l'AFP des sources proches du dossier. L'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) a ensuite démantelé le réseau dans lequel il gravitait, selon ces sources. Selon Le Parisien, l'agent est également soupçonné d'avoir eu un rôle actif dans la confection de faux documents administratifs. Le Darknet, qu'est-ce que c'est ? #Focuspar 01netLa violation par un agent de l'État des données "confidentiel défense" ou "secret défense" de la DGSI est passible d'une peine de prison de 7 ans et d'une amende de 100.000 euros, indique le quotidien local.Sorte de réseau dans le réseau, le "darknet" utilisé par le suspect pour monnayer ses informations est souvent présenté comme la face sombre et dérégulée d'internet où s'échangent drogues, armes et numéros de cartes de crédit volées. Les faux monnayeurs s'y sont également implantés en masse.
Mila va être rescolarisée. La lycéenne de 16 ans faisait l'objet d'une "vigilance particulière" depuis les menaces de mort qu'elle avait reçues après ses propos injurieux sur l'islam, et avait dû être descolarisée.
Jeudi, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a affirmé qu'une "solution" avait été trouvée. Elle a déchaîné la polémique sur la religion, et elle va pouvoir retourner à l'école. Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a affirmée jeudi 6 février qu'une "solution" de rescolarisation avait été trouvée pour la jeune Mila. La lycéenne de 16 ans avait dû quitter son établissement en Isère après avoir fait l'objet de menaces de mort pour des propos hostiles à l'islam diffusés dans une vidéo mi-janvier,et est depuis sous "vigilance particulière" des forces de l'ordre pour garantir sa protection. Une "solution" secrète en accord avec la famille"La première priorité c'est évidemment la protection et la rescolarisation de cette jeune fille, c'est ce à quoi nous avons travaillé avec la famille depuis le début", a expliqué le ministre à la presse. "Nous avons trouvé une solution, avec la famille. Par définition je ne dis pas laquelle, elle est bonne et dans l'intérêt de la jeune fille", a-t-il poursuivi, sans donner plus de précisions.Une solution qui semble convenir à la famille puisque son avocat, Richard Malka, s'est félicité d'une "piste très sérieuse et qui parait envisageable", alors que la jeune Mila ne peut plus fréquenter son établissement depuis deux semaines. Début février, la lycéenne avait assuré devant les caméras de l'émission Quotidien ne pas regretter ses propos tout en formulant des excuses pour les personnes "qui pratiquent leur religion en paix".
Le président de la République s'exprimera mardi 5 mars dans une tribune, qui devrait être publiée par plusieurs journaux dans tous les pays de l'Union européenne.
Ce devrait être le coup d'envoi de la campagne de La République en Marche pour les élections européennes. Emmanuel Macron publiera mardi 5 mars une tribune dans les grands titres de la presse écrite des 28 pays de l'Union européenne, révèlent franceinfo et Le Figaro. Il dressera dans ce texte sa vision de l'Europe, à un peu moins de trois mois du scrutin organisé le 26 mai."Le président veut lancer un signal d'alerte pour que nous essayions de nous rassembler collectivement et de reconstruire un projet commun", selon un proche cité par Le Figaro. "Cela va donner les lignes de force de la campagne", ajoute une autre source, citée par franceinfo.Une interview à la télévision italienneLa majorité présidentielle devrait ainsi se servir de cette "bande-annonce", selon les termes employés par l'entourage du chef de l'État, pour lancer sa campagne européenne. Pour l'heure, La République en Marche n'a pas dévoilé sa tête de liste, alors que la plupart des partis principaux l'ont fait. Cette annonce ne se fera pas avant la fin de la première phase du grand débat national, prévue à la mi-mars. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, est l'un des noms les plus cités pour avoir un rôle prépondérant au sein de la campagne LREM. Cette tribune sera précédée dimanche 3 mars d'une interview du chef de l'État à la télévision italienne (RAI). Enregistrée dans le courant de la semaine, elle serait particulièrement orientée vers la question de l'avenir de l'Union européenne.À trois mois des élections européennes, La République en Marche alliée au MoDem et le Rassemblement national sont au coude-à-coude avec 22% d'intentions de vote, selon un sondage EuroTrack Opinionway/Tilder diffusé jeudi 28 février.
De son côté, la présidente de la commission parlementaire devant laquelle l'étudiante s'est exprimée a regretté que le buzz autour du voile ait occulté le sujet de fond : les conséquences du Covid-19 sur les jeunes.
"S'il y a un séparatisme dangereux, il est lorsque des députés sortent d'une salle quand une jeune femme voilée vient à l'Assemblée nationale alors qu'elle en a le droit", a dénoncé le député LFI de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel samedi 19 septembre sur franceinfo, revenant sur la réaction de certains députés LR et LREM qui ont quitté une salle d'audition de l'Assemblée après que Maryam Pougetoux, vice-présidente du syndicat étudiant Unef, s'y soit présentée voilée. La députée LREM Anne-Christine Lang a décidé "qu'elle ne va pas écouter, elle décide d'insulter la personne qui est en face", s'est insurgé Eric Coquerel, ajoutant que l'élue était "une séparatiste" qui "divise le peuple". Parmi les députés LR qui ont protesté contre la présence de l'étudiante voilée, "il y a une députée, Valérie Boyer, qui porte ostensiblement une croix, y compris dans l'Assemblée", a également souligné Eric Coquerel. "Ça, ça ne leur pose pas de problème", a-t-il ironisé.L'élu insoumis juge que c'est un "message terrible qui est envoyé" et que "ce n'est pas la laïcité, c'est la discrimination". Le député LFI estime qu'il y a "une espèce de droitisation, une espèce de racisme très clair qui est en train de s'emparer de la société française et qui fait que des gens décident vis-à-vis d'une seule religion, les musulmans, ce qui est tolérable ou pas." "On met un fantasme qui repose sur une question de racisme par rapport aux populations d'origine musulmane. C'est là qu'on risque de séparer", prévient-il. De son côté, la présidente de la commission parlementaire devant laquelle l'étudiante s'est exprimée a regretté que le buzz autour du voile islamique ait occulté le sujet examiné, les conséquences du Covid-19 sur les jeunes. "Depuis la fin des années 80 la question du voile hystérise le débat, alors que les questions de fond ne sont jamais abordées", déplore Sandrine Mörch (LREM) dans un communiqué. "Je regrette que le 'buzz' ait pris le pas sur le travail de fond et j'espère que cet incident aura au moins le mérite de mettre en lumière le travail de cette commission d'enquête", ajoute la députée de Haute-Garonne.Sandrine Mörch indique que selon le règlement de l'Assemblée "seuls les députés ne peuvent pas ostensiblement faire état d'une croyance religieuse" et que "pour les visiteurs ou les personnes auditionnées le port de signes religieux n'est pas interdit". "L'étudiante a tenu des propos objectifs et pragmatiques décrivant des situations alarmantes" dans les universités françaises, relève-t-elle.La députée souligne que "50% des jeunes sont inquiets pour leur santé mentale ; 38% de jeunes travaillent actuellement dans le cadre d'un contrat précaire ; 21,2% des 18 à 25 ans sont au chômage en France soit 600.000 jeunes, le plus gros contingent d'Europe, auxquels il faut ajouter les 700.000 personnes qui finissent leurs études et arrivent sur le marché du travail ; on assiste à une augmentation massive du nombre d'étudiants ayant recours à la banque alimentaire pour se nourrir". "Voilà ce qui doit créer le débat, voilà où se situe le sujet", estime l'élue.
Brigitte Barèges refuse de quitter son logement alors que son propriétaire lui a signifié qu'il voulait récupérer son bien, révèle Le Point. Elle l'attaque même en justice.
Brigitte Barèges est maire de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, mais elle est aussi locataire. Installée dans un appartement qui donne sur le cœur historique de la ville, face au musée Ingres et sur les berges du Tarn près du Pont Vieux, elle se voit contrainte de le quitter, explique Le Point. En effet, son propriétaire souhaite récupérer son bien pour venir passer sa retraite sur les bords du Tarn, dans sa ville natale. Sauf que Brigitte Barèges ne l'entend pas de cette oreille. L'édile ne veut pas quitter son logement, avec balcons. Selon les informations du Point, elle a bien reçu une lettre de résiliation du bail dans les délais, mais elle a décidé de porter l'affaire en justice ! La maire de la ville semble détenir, selon elle, des arguments de poids. Elle estime que le propriétaire veut récupérer son bien pour le revendre par la suite. Elle l'attaque donc en justice pour "fraude" et "spéculation". Décision de justice Or, le propriétaire bénéficie de droits sur son logement s'il veut mettre fin au bail : soit le vendre, soit l'utiliser pour un proche ou pour lui-même, selon les précisions de France 3 Occitanie. La loi du 6 juillet 1989 est d'ailleurs claire sur ce point. Le bailleur ne peut "donner congé qu'à l'expiration de la durée du bail en cours et moyennant un préavis de six mois, jour pour jour, avant son terme". Le Point rappelle que Brigitte Barèges s'était déjà fait remarquer en janvier dernier lors du grand débat d'Emmanuel Macron face aux maires de la région. Sur la question des logements justement, elle avait été chahutée par ses collègues après avoir dit : "Les Gilets jaunes demandent à être considérés. Ils ont autant droit aux logements sociaux que des personnes de nationalité étrangère". En 2014 aussi, elle avait été condamnée pour une violation des règles de financement de sa campagne. Maire de la ville depuis 2001, elle est candidate à sa succession pour un quatrième mandat.La justice tranchera sur cette affaire le 20 mai prochain et dira si la résiliation du bail de l'élue a été faite dans les règles, ou non.
La prochaine cérémonie des Oscars a été repoussée de deux mois à cause de la pandémie de coronavirus et est désormais programmée le 25 avril, a annoncé lundi l'Académie des arts et sciences du cinéma qui remet les prestigieuses récompenses.
La 93e édition des Oscars devait initialement se tenir le 28 février mais la crise sanitaire a provoqué la fermeture des cinémas et bouleversé le calendrier des productions hollywoodiennes.L'Académie a donc également étendu la période de sortie des films éligibles aux Oscars, qui passe du 31 décembre 2020 au 28 février 2021. Elle espère ainsi "donner aux cinéastes la souplesse nécessaire pour terminer et sortir leurs films sans être pénalisés", expliquent les responsables de l'Académie dans un communiqué.L'Académie avait déjà récemment assoupli son règlement pour permettre exceptionnellement aux oeuvres sorties directement sur les plateformes de vidéo à la demande de concourir.La plupart des salles de cinéma américaines restent fermées, avec en toile de fond la crainte d'une résurgence de l'épidémie de Covid-19 dans de nombreux Etats.Aucune décision n'a encore été prise sur le fait de savoir si la cérémonie des Oscars se déroulera devant son parterre de stars habituel ou se transformera en remise des prix "virtuelle"."Nous évoluons en terrain inconnu cette année et nous continuerons à travailler avec nos partenaires de l'Académie pour garantir que le spectacle de l'an prochain soit sûr", souligne de son côté Karey Burke, présidente d'ABC qui diffuse cette soirée phare de Hollywood.Le report annoncé lundi répond aux inquiétudes de nombreux professionnels du cinéma qui estiment que les films sortis en 2020 seraient trop peu nombreux pour permettre une sélection solide.Les Oscars ont déjà été reportés par le passé, comme en 1938 après des inondations à Los Angeles, après l'assassinat de Marthin Luther King en 1968 et la tentative d'assassinat commise contre le président Reagan en 1981. Mais jamais la cérémonie n'avait été décalée de plus d'une semaine.L'inauguration du musée des Oscars, dont la construction est en voie d'achèvement à Los Angeles, a également été reportée par l'Académie. Le site, qui devait être présenté au public le 14 décembre prochain, ouvrira finalement ses portes le 30 avril 2021, dans la foulée de la 93e édition des Oscars.
Au large de Marseillan (Hérault) jeudi 15 août, le pilote d'un jet ski a percuté mortellement un autre engin.
Des vacances ont tourné au drame jeudi autour de 19 heures en mer Méditerranée entre Sète et Agde (Hérault), a annoncé le site de Hérault Tribune.La victime est une personne expérimentée, c'était un moniteur d'une trentaine d'années. Il conduisait son scooter des mers personnel sur son temps libre, selon France Bleu Hérault.Le voyant arriver rapidement près de son groupe de pilotes amateurs sur des jet ski de location, un moniteur a voulu lui demander d'évoluer plus loin. Mais le pilote chevronné aurait accéléré soudainement et aurait perdu le contrôle de son jet ski avant de percuter un des scooters de location à l'arrêt sur l'eau en face du poste de secours de Marseillan.Le jeune homme de 30 ans a alors fait un arrêt cardiaque lors du choc, qui a blessé aux jambes les deux personnes sur le jet ski de location. Le pilote n'a pu être réanimé par les pompiers d'Agde et les blessés ont été héliportés à l'hôpital. La gérante de l'entreprise de location de scooters des mers, Alice Armand-Bour, interrogée par France 3 Occitanie, nie toute responsabilité dans cet accident : "La mer est à tout le monde. Nous, on a une zone d'initiation qui nous a été attribuée par les Affaires maritimes, dans laquelle on est obligé d'encadrer nos clients, on ne peut pas le faire ailleurs. En revanche, cette zone ne nous est pas réservée, elle n'est pas privée donc il peut arriver que des jets de particuliers ou des bateaux s'y rendent. Dans ces cas-là, c'est le boulot du moniteur d'aller vers ces gens et de leur demander de bien vouloir s'écarter, car on a des clients sans permis. C'est ce qu'a fait notre moniteur".Toujours pour France 3, Jean-Jacques Maniez, membre du syndicat professionnel des activités nautiques, déplore le fait de "retrouver de plus en plus les comportements terrestres de pilotage sur l'eau, ce qui est dommageable parce que ce sont des engins qui vont très très vite et qui sont très dangereux. On peut avoir de l'alcool, des stupéfiants, enfin ce genre de choses".La victime de la collision aurait été ivre, d'après des témoignages recueillis par France Bleu Hérault. Une autopsie est prévue la semaine prochaine.
Une mère et son fils d'une vingtaine d'années ont été mis en examen samedi après que leur chien, un pitbull qui ne portait pas de muselière, a attaqué et grièvement blessé une septuagénaire jeudi, a-t-on appris auprès du parquet de Nîmes.
Ils ont été mis en examen pour blessures involontaires par agression d'un chien de première catégorie avec la circonstance aggravante qu'il n'avait pas de muselière, et placés sous contrôle judiciaire, a précisé le parquet.Jeudi, une femme de 75 ans avait été transférée dans un état critique vers Marseille après avoir été attaquée au visage et à la gorge par leur pitbull, à Villeneuve-lès-Avignon (Gard). Son état s'est depuis amélioré, selon le parquet nîmois. Avant d'être finalement abattu, le chien dangereux, qui n'était pas tenu en laisse et avait échappé à son propriétaire, avait attaqué trois femmes de 75, 70 et 33 ans. Grièvement blessée, la femme de 75 ans avait été évacuée par hélicoptère vers Marseille. Les deux autres femmes, mordues aux jambes et légèrement blessées, ont elles été transférées vers Avignon.
Avec un grand soupir de satisfaction Masazumi Kato se plonge dans une des baignoires d'un établissement de sources chaudes de la banlieue de Tokyo, renouant avec un rituel japonais devenu un interdit pendant l'état d'urgence.
Les onsen, où l'on peut se détendre nu dans un ensemble de bassins et baignoires, rouvrent les uns après les autres depuis la levée progressive au Japon des mesures de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus.M. Kato, un habitué de 52 ans, ne s'inquiète guère de contracter la maladie en retrouvant là sa place et ses habitudes malgré les espaces fermés et l'impossibilité de porter un masque lorsqu'on est dans l'eau."Je pense qu'ils prennent des précautions contre le virus", dit-il en se prélassant dans un bain extérieur tandis que d'autres hommes nus sont plongés jusqu'au cou dans des bassins voisins. "Nous savons maintenant comment cela se transmet de personne à personne et des objets aux personnes. Alors on ne s'amuse pas à toucher à tout", lance-t-il.Yumominosato, établissement de cinq niveaux fait de piscines extérieures et intérieures, dont la plupart sont de sources thermales, est typique des onsen présents partout dans l'archipel nippon, lieux de vie essentiels aux Japonais. - Masques -Situé à Yokohama près de Tokyo, il comprend aussi un restaurant, des salles de massage, une bibliothèque de manga et diverses salles de relaxation.Bien des Japonais, lorsqu'ils se rendent à l'onsen, y passent la journée entière, ponctuée de bains, de siestes, repas et massages.Mais la plupart des grands établissements ont fermé leurs portes lorsque le gouvernement a déclaré l'état d'urgence en avril, à Tokyo et dans quelques autres régions dans un premier temps, puis dans tout le pays.Les autorités ont cependant qualifié de services essentiels les bains publics classiques, appelés sento, qui par le passé servaient souvent à ceux qui ne disposaient pas d'une salle d'eau chez eux.Ces établissements plus petits ont été sommés d'aérer plus largement les lieux clos, d'exiger de leurs clients le respect d'une bonne distance entre eux et de nettoyer les surfaces touchées par les baigneurs telles que casiers ou poignées de portes.Yumominosato, lui, est resté fermé pendant environ deux mois.Ses clients doivent à présent faire mesurer leur température juste avant d'entrer et il leur est demandé de rester à l'écart les uns des autres tant dans l'eau que hors de l'eau.Ils doivent porter un masque en dehors des zones de bain et utiliser pour leurs mains les désinfectants répartis partout à travers le bâtiment. - Japonais et bains "indissociables" -Avant la pandémie, l'établissement recevait facilement 1.000 personnes en une seule journée, dit le gérant Hiroshi Saito.Sur les deux premiers jours de réouverture 500 personnes se sont présentées."Bien sûr,le coronavirus n'a pas disparu. L'éventualité d'une deuxième vague est dans tous les esprits. Nous avons donc renforcé nos mesures d'hygiène afin que nos clients puissent se détendre réellement", explique-t-il à l'AFP."Qu'est-ce qu'on se sent bien", dit You Sasaki, 50 ans, qui a compté les jours jusqu'à la réouverture des onsen, où avant la pandémie il se rendait trois à quatre fois par semaine."La dernière fois que je suis venu ici c'était fin mars. L'onsen c'est très particulier. C'est difficile à exprimer avec des mots. Se tremper dans un grand bassin c'est tellement délassant", dit-il."Cela fait partie de notre vie. Je ne pense pas qu'on puisse nous dissocier de cela, du bain. C'est vrai pour moi. C'est vrai pour tout Japonais", affirme-t-il.
Deux des suspects ont déjà été condamnés par la justice, l'un en 2016, l'autre l'an dernier, à chaque fois pour des violences aggravées.
Ils sont actuellement en détention provisoire. Quatre hommes, âgés de 20 à 22 ans, ont été mis en examen pour meurtre à Périgueux (Dordogne), mardi 10 juillet, selon France Bleu Périgord. Ils sont soupçonnés d'avoir donné des coups de couteau mortels à un homme, venu leur demander de faire moins de bruit. Les quatre hommes soupçonnés ont été présentés à un juge d'instruction après avoir été placés en garde à vue. Le parquet a requis le placement des quatre individus en détention provisoire. Un dernier coup fatalLe drame s'est déroulé, dimanche 8 juillet, à Bergerac (Dordogne), selon la radio locale. Alors qu'un homme leur demandait d'être moins bruyants, les quatre individus l'auraient violemment agressé et tué. Ces derniers, qui ont reconnu leur présence près du lieu du meurtre, nient leur implication dans cet assassinat. Selon les premiers résultats de l'enquête, au moins trois coups d'un objet tranchant ont été portés à l'homme, l'un à la tête, l'autre à l'abdomen et le dernier à la clavicule gauche. L'autopsie a révélé que le dernier coup a provoqué le décès de la victime en déclenchant une hémorragie. Deux des suspects ont déjà été condamnés par la justice : l'un en 2016, l'autre l'an dernier, à chaque fois pour des violences aggravées, rapporte France Bleu Périgord.
Le Parisien a pu se procurer une lettre de 2007 dans laquelle les subordonnés de Didier Andrieux dénonçaient les "troubles de comportement" de leur chef. Le policier est mis en cause après la diffusion d'une vidéo dans laquelle on l'aperçoit frappant des manifestants lors de la manifestations des "gilets jaunes" à Toulon samedi.
Samedi 5 janvier, le commandant divisionnaire Didier Andrieux était filmé en train de frapper plusieurs manifestants en marge de l'acte VIII des "gilets jaunes" à Toulon (Var). Le 20 décembre 2007, une douzaine de policiers du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) de Marseille (Bouches-du-Rhône) écrivait à son sujet, dans un compte-rendu que Le Parisien a pu consulter : "Après plusieurs réunions de groupe ou réunions de commandement, nous avons constaté des troubles du comportement de la part de notre chef de service". À cette époque, Didier Andrieux, aujourd'hui à la tête d'un groupe de 400 policiers à Toulon, était le patron du groupe d'intervention de la cité phocéenne. Leur motivation à la rédaction de cette note ? "Sortir de la crise" et "éviter qu'un drame ne survienne". "Ce dernier (Didier Andrieux) a eu à plusieurs reprises une attitude que nous qualifierons de dépressive, démontrée par des larmes, des périodes d'isolement refusant tout dialogue, des attitudes contradictoires, des aveux de pensées suicidaires...", détaille son groupe, dénonçant des excès d'autoritarisme et des manquements à la sécurité, poursuit Le Parisien. Les agents ont également fourni des enregistrements dans lesquels le chef de groupe "évoquerait certains dysfonctionnements et confierait son surmenage", précise le quotidien francilien. "Nous avons été humiliés"Une enquête a été diligentée par la direction centrale de la police nationale, un commissaire a été envoyé sur place pour étudier la situation. "Selon nos informations, les enregistrements n'ont pas été pris en compte par l'enquête au motif qu'ils avaient été effectués clandestinement. Et aucun délit n'est apparu, selon une source proche de l'enquête de l'époque", écrit Le Parisien. Les activités de l'IGPN de Marseille ont toutefois été suspendues, pour ne reprendre que 6 mois plus tard, sans Didier Andrieux et les autres membres du groupe. Ses anciens collègues ont été reclassés, quant au chef de l'équipe, il obtient un poste d'adjoint au chef de la section d'intervention du Raid, puis de "chef subdivisionnaire au commissariat de La Garde (Var) puis un peu plus tard à la tête du service d'ordre public et du soutien (SOPS) à Toulon", note Le Parisien. Le quotidien a retrouvé l'ancien adjoint à Marseille de Didier Andrieux. "C'est une injustice. Nous avons été humiliés, sacrifiés alors que Didier Andrieux, grâce à ses réseaux et son entregent, est sorti par le haut", confie-t-il au Parisien, s'estimant surpris que les événements de samedi dernier à Toulon ne se soient pas produits plus tôt. "C'est un homme qui voulait tout faire, tout gérer et qui finissait par craquer". Contacté par Le Parisien, Didier Andrieux n'a pas souhaité réagir.
- Des manifestations ont éclaté à Bâton-Rouge, en Louisiane, après qu'un homme noir a été abattu par un policier alors qu'il était visiblement maîtrisé au sol. Une enquête fédérale a été ouverte et les agents de police mis en cause temporairement suspendus.
-Un policier américain a abattu Alton Sterling, un vendeur ambulant noir de 37 ans, qu'il tentait de maîtriser au sol avec un collègue, mardi 5 juillet à Bâton-Rouge (Lousiane), dans le sud-est des États-Unis. Ce nouvel épisode de violences policières contre la communauté noire-américaine a suscité l'indignation des habitants de la ville, où des manifestations spontanées ont éclaté pendant la nuit suivante. Parmi les phrases reprises par les manifestants, le célèbre "Hands up, don't shoot" (les mains en l'air, ne tirez pas), en référence à l'histoire de Michael Brown, un jeune noir américain dont la mort, en août 2014, avait provoqué d'importantes manifestations dans la ville de Ferguson (Missouri).La scène de la mort d'Alton Sterling a été filmée par une caméra amateur et postée sur Internet. Dans la vidéo, on peut voir les deux agents blancs, membres de la police de Bâton-Rouge (BRPD), capitale de la Louisiane, qui tentent d'interpeller la victime sur le parking d'un centre commercial. Selon cette vidéo, qui ne montre pas toute la séquence, l'homme semble refuser d'obtempérer. Les policiers lui ordonnent de se mettre au sol. L'un des agents le plaque, son collègue tente de le maîtriser à terre en lui compressant le visage. "Il est armé !", entend-on crier. Les deux policiers dégainent alors leurs armes et plusieurs détonations retentissent. Etats-Unis : Alton Sterling, abattu par un policier à Baton rouge en Louisiane (ATTENTION IMAGES CHOQUANTES)par dh_beDEUX ENQUÊTES OUVERTESLes tirs ont eu lieu à 00h35, mardi (heure locale). La police avait été appelée sur les lieux après un appel anonyme d'une personne disant qu'elle avait été menacée par un homme ayant un pistolet, selon un communiqué des forces de l'ordre. Comme le confirme la page Facebook des autorités de Bâton-Rouge, l'un des deux officiers présents a tiré plusieurs balles, infligeant des blessures fatales à Alton Sterling. L'homme vendait des CD sur le parking d'un magasin, avec l'accord du propriétaire, selon sa famille. "Une altercation a suivi entre Sterling et les agents. Sterling a été abattu au cours de l'altercation et est décédé sur place", a écrit la police sur Facebook. Les deux policiers ont été suspendus le temps qu'une enquête interne soit menée, tandis que les autorités fédérales américaines ont également annoncé l'ouverture d'une enquête. "Le principal organe chargé de l'enquête sera la division des droits civiques du ministère de la Justice, assistée du bureau du procureur de la Louisiane et du FBI", a expliqué le gouverneur de l'État de Louisiane en conférence de presse.
- Un élu FN de Liévin (Pas-de-Calais) est la cible d'une plainte des forces de l'ordre. Il est accusé d'avoir insulté les agents qui venaient de l'arrêter pour excès de vitesse.
-Roger Fruchart, membre frontiste de l'opposition dans la ville nordiste de Liévin, est dans la tourmente. Des faits d'outrages à agent dépositaire de l'autorité publique sont reprochés à l'élu, qui se serait emporté contre les forces de l'ordre. Vendredi 12 août, l'élu est arrêté par des policiers placés sur l'A21, à hauteur de la commune de Loison-sous-Lens, dans le Pas-de-Calais. Ces derniers le soumettent à un contrôle d'alcoolémie, qui s'avère positif. Loin d'admettre ses torts, Roger Fruchart conteste les faits et s'énerve contre un agent, au point même, selon la Voix du Nord, de prendre à partie un fonctionnaire d'origine maghrébine."INSULTES À CARACTÈRE RACIAL"Ces débordements lui valent une interpellation immédiate puis un placement en garde à vue pour outrages à agent. Malgré la levée de la garde à vue, l'accusé a été entendu dans la journée du mardi 16 août. À l'issue de cette audition, plusieurs plaintes ont été déposées pour outrages, ainsi qu'insultes à caractère racial. Une source judiciaire indique que, s'il a reconnu partiellement les faits, l'élu frontiste a refusé de souffler dans l'éthylomètre, tout comme il a refusé de se soumettre à des tests sanguins. En charge du dossier, le parquet va déterminer la suite du dossier, avec d'éventuelles poursuites judiciaires à la clé. Les dispositions du code pénal prévoient une sanction maximale de six mois de prison et 7.500 euros d'amande pour outrage, peine doublée si le caractère racial des insultes est retenu.
Initialement condamnée pour "entrée illégale" sur le sol irakien, Mélina Boughédir devait être expulsée du pays. Elle va finalement être rejugée et sera poursuivie pour "appartenance à une organisation terroriste", selon Envoyé spécial et RMC.
Arrivée en zone irako-syrienne en octobre 2015 avec ses quatre enfants pour rejoindre l'État islamique, la Française Mélina Boughédir a été arrêtée l'été dernier à Mossoul, l'ancien bastion de Daech dans le nord de l'Irak. la jeune femme de 27 ans a été condamnée le 19 février dernier à sept mois de prison pour "entrée illégale" sur le territoire.Elle avait été libérée, sa peine étant couverte par sa détention préventive. Expulsée d'Irak, elle devait être de retour en France d'ici "quelques semaines", affirmait la ministre de la Justice Nicole Belloubet le 20 février. Elle est visée en France par un mandat de recherche décerné dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris le 2 août 2016, pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".Mais la justice irakienne pourrait en décider autrement. Selon RMC et l'émission de France 2 Envoyé Spécial, la jeune femme va être rejugée pour "appartenance à une organisation terroriste". Elle risque la peine de mort, toujours en vigueur en Irak. En janvier dernier, une Allemande d'origine marocaine a été condamnée à mort pour "soutien logistique et aide à une organisation terroriste".