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### Input: Durant l'automne 1992, Nick Wirth développe un châssis S931 dérivé de l'Andrea Moda S921, pour l'écurie espagnole Escuderia Bravo F1 España dirigée par Jean-Pierre Mosnier, qui souhaite s'engager en Formule 1 pour la saison 1993. Équipée d'un moteur V10 Judd, elle doit être pilotée par l'Espagnol Jordi Gené et l'Italien Nicola Larini. Le projet, financé par Adrián Campos, est abandonné lorsque Mosnier décède le 19 novembre d'un cancer,,.
Qui dirige l'écurie pour laquelle Nick Wirth développe un châssis en 1992 ? ### Response: Jean-Pierre Mosnier |
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### Input: Durant l'automne 1992, Nick Wirth développe un châssis S931 dérivé de l'Andrea Moda S921, pour l'écurie espagnole Escuderia Bravo F1 España dirigée par Jean-Pierre Mosnier, qui souhaite s'engager en Formule 1 pour la saison 1993. Équipée d'un moteur V10 Judd, elle doit être pilotée par l'Espagnol Jordi Gené et l'Italien Nicola Larini. Le projet, financé par Adrián Campos, est abandonné lorsque Mosnier décède le 19 novembre d'un cancer,,.
Qui finance le projet de l'écurie Escuaderia Bravo F1 en 1922 ? ### Response: Adrián Campos |
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### Input: Durant l'automne 1992, Nick Wirth développe un châssis S931 dérivé de l'Andrea Moda S921, pour l'écurie espagnole Escuderia Bravo F1 España dirigée par Jean-Pierre Mosnier, qui souhaite s'engager en Formule 1 pour la saison 1993. Équipée d'un moteur V10 Judd, elle doit être pilotée par l'Espagnol Jordi Gené et l'Italien Nicola Larini. Le projet, financé par Adrián Campos, est abandonné lorsque Mosnier décède le 19 novembre d'un cancer,,.
Quel est le moteur de la voiture qui devait concourir en 1933 pour l'Escuderia Bravo F1 ? ### Response: V10 Judd |
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### Input: Durant l'automne 1992, Nick Wirth développe un châssis S931 dérivé de l'Andrea Moda S921, pour l'écurie espagnole Escuderia Bravo F1 España dirigée par Jean-Pierre Mosnier, qui souhaite s'engager en Formule 1 pour la saison 1993. Équipée d'un moteur V10 Judd, elle doit être pilotée par l'Espagnol Jordi Gené et l'Italien Nicola Larini. Le projet, financé par Adrián Campos, est abandonné lorsque Mosnier décède le 19 novembre d'un cancer,,.
Qui devaient piloter la voiture dont Nick Wirth développa le châssis ? ### Response: l'Espagnol Jordi Gené et l'Italien Nicola Larini |
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### Input: Durant l'automne 1992, Nick Wirth développe un châssis S931 dérivé de l'Andrea Moda S921, pour l'écurie espagnole Escuderia Bravo F1 España dirigée par Jean-Pierre Mosnier, qui souhaite s'engager en Formule 1 pour la saison 1993. Équipée d'un moteur V10 Judd, elle doit être pilotée par l'Espagnol Jordi Gené et l'Italien Nicola Larini. Le projet, financé par Adrián Campos, est abandonné lorsque Mosnier décède le 19 novembre d'un cancer,,.
De quoi décède Jean-Pierre Mosnier ? ### Response: cancer |
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### Input: Le Proche-Orient ancien offre un intérêt particulier pour l'étude du monde animal et de ses interactions avec l'espèce humaine, dans la mesure où c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.‑C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux (dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.‑C.), qui portent un éclairage plus profond sur des relations déjà documentées pour les périodes postérieures par des restes archéozoologiques, artefacts et représentations figurées. Ce sont ces diverses sources qui permettent d'étudier ce sujet, profondément renouvelé depuis plusieurs années par diverses recherches sur les relations hommes/animaux (ethnozoologie).
Pourquoi le Proche-Orient est une région particulièrement intéressante pour l'étude du monde animal et des ses interactions avec l'espèce humaine ? ### Response: c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.‑C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux |
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### Input: Le Proche-Orient ancien offre un intérêt particulier pour l'étude du monde animal et de ses interactions avec l'espèce humaine, dans la mesure où c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.‑C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux (dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.‑C.), qui portent un éclairage plus profond sur des relations déjà documentées pour les périodes postérieures par des restes archéozoologiques, artefacts et représentations figurées. Ce sont ces diverses sources qui permettent d'étudier ce sujet, profondément renouvelé depuis plusieurs années par diverses recherches sur les relations hommes/animaux (ethnozoologie).
Quel fut le premier animal domestiqué par l'homme ? ### Response: chien |
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### Input: Le Proche-Orient ancien offre un intérêt particulier pour l'étude du monde animal et de ses interactions avec l'espèce humaine, dans la mesure où c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.‑C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux (dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.‑C.), qui portent un éclairage plus profond sur des relations déjà documentées pour les périodes postérieures par des restes archéozoologiques, artefacts et représentations figurées. Ce sont ces diverses sources qui permettent d'étudier ce sujet, profondément renouvelé depuis plusieurs années par diverses recherches sur les relations hommes/animaux (ethnozoologie).
A quand remonte les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux ? ### Response: seconde moitié du IVe millénaire av. J.‑C. |
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### Input: Le Proche-Orient ancien offre un intérêt particulier pour l'étude du monde animal et de ses interactions avec l'espèce humaine, dans la mesure où c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.‑C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux (dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.‑C.), qui portent un éclairage plus profond sur des relations déjà documentées pour les périodes postérieures par des restes archéozoologiques, artefacts et représentations figurées. Ce sont ces diverses sources qui permettent d'étudier ce sujet, profondément renouvelé depuis plusieurs années par diverses recherches sur les relations hommes/animaux (ethnozoologie).
Comment s'appelle la discipline scientifique étudiant les relations hommes/animaux ? ### Response: ethnozoologie |
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### Input: Le Proche-Orient ancien connaît à partir du Xe millénaire av. J.‑C. un processus de néolithisation caractérisé par la domestication des plantes et celle des animaux. Cette dernière a profondément bouleversé la vie des sociétés humaines en modifiant leurs activités, leurs ressources et leur rapport à la nature, notamment en reléguant la majeure partie du monde animal dans la catégorie du « sauvage ». La constitution d'une société de plus en plus complexe avec, en point d'orgue, l'apparition de l'État et de l'urbanisation, entraîne par la suite d'autres changements, notamment le développement d'un élevage à grande échelle réparti entre plusieurs acteurs (palais royaux, temples, nomades). D'un point de vue utilitaire, les hommes mobilisent les animaux pour la prestation de divers services dans des activités cruciales (agriculture, transports, guerre) et utilisent les produits animaux à différentes fins (alimentation, vêtements en laine et cuir, etc.).
Que rencontre le Proche-Orient ancien à partir du Xe millénaire av. J.-C. ? ### Response: un processus de néolithisation caractérisé par la domestication des plantes et celle des animaux |
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### Input: Le Proche-Orient ancien connaît à partir du Xe millénaire av. J.‑C. un processus de néolithisation caractérisé par la domestication des plantes et celle des animaux. Cette dernière a profondément bouleversé la vie des sociétés humaines en modifiant leurs activités, leurs ressources et leur rapport à la nature, notamment en reléguant la majeure partie du monde animal dans la catégorie du « sauvage ». La constitution d'une société de plus en plus complexe avec, en point d'orgue, l'apparition de l'État et de l'urbanisation, entraîne par la suite d'autres changements, notamment le développement d'un élevage à grande échelle réparti entre plusieurs acteurs (palais royaux, temples, nomades). D'un point de vue utilitaire, les hommes mobilisent les animaux pour la prestation de divers services dans des activités cruciales (agriculture, transports, guerre) et utilisent les produits animaux à différentes fins (alimentation, vêtements en laine et cuir, etc.).
Quelle est la conséquence du processus de néolithisation ? ### Response: a profondément bouleversé la vie des sociétés humaines en modifiant leurs activités, leurs ressources et leur rapport à la nature |
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### Input: Le Proche-Orient ancien connaît à partir du Xe millénaire av. J.‑C. un processus de néolithisation caractérisé par la domestication des plantes et celle des animaux. Cette dernière a profondément bouleversé la vie des sociétés humaines en modifiant leurs activités, leurs ressources et leur rapport à la nature, notamment en reléguant la majeure partie du monde animal dans la catégorie du « sauvage ». La constitution d'une société de plus en plus complexe avec, en point d'orgue, l'apparition de l'État et de l'urbanisation, entraîne par la suite d'autres changements, notamment le développement d'un élevage à grande échelle réparti entre plusieurs acteurs (palais royaux, temples, nomades). D'un point de vue utilitaire, les hommes mobilisent les animaux pour la prestation de divers services dans des activités cruciales (agriculture, transports, guerre) et utilisent les produits animaux à différentes fins (alimentation, vêtements en laine et cuir, etc.).
Quelle est l'influence du processus de néolithisation sur la perception humaine des animaux ? ### Response: reléguant la majeure partie du monde animal dans la catégorie du « sauvage » |
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### Input: Le Proche-Orient ancien connaît à partir du Xe millénaire av. J.‑C. un processus de néolithisation caractérisé par la domestication des plantes et celle des animaux. Cette dernière a profondément bouleversé la vie des sociétés humaines en modifiant leurs activités, leurs ressources et leur rapport à la nature, notamment en reléguant la majeure partie du monde animal dans la catégorie du « sauvage ». La constitution d'une société de plus en plus complexe avec, en point d'orgue, l'apparition de l'État et de l'urbanisation, entraîne par la suite d'autres changements, notamment le développement d'un élevage à grande échelle réparti entre plusieurs acteurs (palais royaux, temples, nomades). D'un point de vue utilitaire, les hommes mobilisent les animaux pour la prestation de divers services dans des activités cruciales (agriculture, transports, guerre) et utilisent les produits animaux à différentes fins (alimentation, vêtements en laine et cuir, etc.).
Qu'est-ce qui est à l'origine du développement d'un élevage à plus grande échelle ? ### Response: La constitution d'une société de plus en plus complexe avec, en point d'orgue, l'apparition de l'État et de l'urbanisation |
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### Input: Les rapports entre les hommes et les animaux ont également un aspect symbolique constant. Plusieurs animaux étaient considérés comme des véhicules de forces surnaturelles, des symboles divins, et pouvaient être mobilisés dans divers rituels majeurs (sacrifices aux dieux, divination, exorcisme). Les nombreuses représentations artistiques d'animaux renvoient généralement à cet aspect symbolique. Les lettrés ont également procédé à des tentatives de classification des animaux qu'ils connaissaient, et ont développé des stéréotypes sur les caractères de plusieurs d'entre eux, qui se retrouvent dans divers textes littéraires, notamment ceux dans lesquels des hommes sont comparés à des animaux pour mettre en avant un trait de leur personnalité. Si certains animaux ont eu un statut symbolique élevé (lion, taureau, cheval, serpent), d'autres se sont en revanche vu dénigrés et parfois frappés d'infamie (porc).
Qu'est-ce qui souligne l'aspect symbolique des animaux ? ### Response: Les nombreuses représentations artistiques d'animaux |
### Instruction:
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### Input: Les rapports entre les hommes et les animaux ont également un aspect symbolique constant. Plusieurs animaux étaient considérés comme des véhicules de forces surnaturelles, des symboles divins, et pouvaient être mobilisés dans divers rituels majeurs (sacrifices aux dieux, divination, exorcisme). Les nombreuses représentations artistiques d'animaux renvoient généralement à cet aspect symbolique. Les lettrés ont également procédé à des tentatives de classification des animaux qu'ils connaissaient, et ont développé des stéréotypes sur les caractères de plusieurs d'entre eux, qui se retrouvent dans divers textes littéraires, notamment ceux dans lesquels des hommes sont comparés à des animaux pour mettre en avant un trait de leur personnalité. Si certains animaux ont eu un statut symbolique élevé (lion, taureau, cheval, serpent), d'autres se sont en revanche vu dénigrés et parfois frappés d'infamie (porc).
Qui a essayé de classifier les animaux ? ### Response: Les lettrés |
### Instruction:
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### Input: Les rapports entre les hommes et les animaux ont également un aspect symbolique constant. Plusieurs animaux étaient considérés comme des véhicules de forces surnaturelles, des symboles divins, et pouvaient être mobilisés dans divers rituels majeurs (sacrifices aux dieux, divination, exorcisme). Les nombreuses représentations artistiques d'animaux renvoient généralement à cet aspect symbolique. Les lettrés ont également procédé à des tentatives de classification des animaux qu'ils connaissaient, et ont développé des stéréotypes sur les caractères de plusieurs d'entre eux, qui se retrouvent dans divers textes littéraires, notamment ceux dans lesquels des hommes sont comparés à des animaux pour mettre en avant un trait de leur personnalité. Si certains animaux ont eu un statut symbolique élevé (lion, taureau, cheval, serpent), d'autres se sont en revanche vu dénigrés et parfois frappés d'infamie (porc).
Comment pourrait-on qualifier le statut du taureau ? ### Response: élevé |
### Instruction:
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### Input: Les rapports entre les hommes et les animaux ont également un aspect symbolique constant. Plusieurs animaux étaient considérés comme des véhicules de forces surnaturelles, des symboles divins, et pouvaient être mobilisés dans divers rituels majeurs (sacrifices aux dieux, divination, exorcisme). Les nombreuses représentations artistiques d'animaux renvoient généralement à cet aspect symbolique. Les lettrés ont également procédé à des tentatives de classification des animaux qu'ils connaissaient, et ont développé des stéréotypes sur les caractères de plusieurs d'entre eux, qui se retrouvent dans divers textes littéraires, notamment ceux dans lesquels des hommes sont comparés à des animaux pour mettre en avant un trait de leur personnalité. Si certains animaux ont eu un statut symbolique élevé (lion, taureau, cheval, serpent), d'autres se sont en revanche vu dénigrés et parfois frappés d'infamie (porc).
Quel animal représente un statut dénigré ? ### Response: porc |
### Instruction:
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### Input: Le sud-ouest asiatique est une vaste zone zoologique de transition, assurant la liaison entre différents espaces continentaux (Europe, Asie, Afrique). Les espèces attestées vont de celles caractéristiques du monde tempéré au nord, jusqu'au monde subtropical à l'extrême sud. Le développement de sociétés complexes dans le Proche-Orient qui a apporté des changements dans le monde animal de cette région, lors du processus de « néolithisation », qui voit les premières expériences de domestication des animaux, qui entraînent une coupure entre animaux domestiqués et animaux non domestiqués, et par la suite l'introduction d'animaux domestiqués hors du Moyen-Orient.
Quel zone géographique assure la liaison entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique ? ### Response: sud-ouest asiatique |
### Instruction:
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### Input: Le sud-ouest asiatique est une vaste zone zoologique de transition, assurant la liaison entre différents espaces continentaux (Europe, Asie, Afrique). Les espèces attestées vont de celles caractéristiques du monde tempéré au nord, jusqu'au monde subtropical à l'extrême sud. Le développement de sociétés complexes dans le Proche-Orient qui a apporté des changements dans le monde animal de cette région, lors du processus de « néolithisation », qui voit les premières expériences de domestication des animaux, qui entraînent une coupure entre animaux domestiqués et animaux non domestiqués, et par la suite l'introduction d'animaux domestiqués hors du Moyen-Orient.
A quel moment y a-t-il eu un fort développement de sociétés complexes ? ### Response: processus de « néolithisation » |
### Instruction:
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### Input: Le sud-ouest asiatique est une vaste zone zoologique de transition, assurant la liaison entre différents espaces continentaux (Europe, Asie, Afrique). Les espèces attestées vont de celles caractéristiques du monde tempéré au nord, jusqu'au monde subtropical à l'extrême sud. Le développement de sociétés complexes dans le Proche-Orient qui a apporté des changements dans le monde animal de cette région, lors du processus de « néolithisation », qui voit les premières expériences de domestication des animaux, qui entraînent une coupure entre animaux domestiqués et animaux non domestiqués, et par la suite l'introduction d'animaux domestiqués hors du Moyen-Orient.
Qu'est-ce qui suscita les premières expériences de domestication des animaux ? ### Response: processus de « néolithisation » |
### Instruction:
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### Input: Le processus de domestication des animaux n'est pas aisé à identifier. Il débute au Néolithique, après les premières expériences de domestication d'espèces végétales, et se concrétise à partir de 8500-8300 (durant le néolithique précéramique B), des expériences d'intensification dans la gestion de troupeaux d'animaux ayant pu s'effectuer un peu plus tôt, mais cela reste difficile à déceler. Les recherches en archéozoologie (trouvailles de restes d'animaux sur des sites archéologiques) permettent de mieux connaître ce phénomène. Il s'agit d'étudier si un animal est plus présent qu'un autre, ce qui peut indiquer qu'on l'a domestiqué (mais ce peut être un exemple de chasse sélective), si son anatomie a été modifiée par la domestication. Identifier la date d'une première domestication est donc compliqué, mais vu qu'il s'agit de périodes très reculées, la datation est de toute manière très vague. Identifier un lieu ou une région de domestication est également une tâche difficile, dans la mesure où une nouvelle découverte peut rapidement modifier nos connaissances. De plus, on tend à penser qu'il a pu exister plusieurs foyers de domestication pour certaines espèces, même à l'échelle du Moyen-Orient. La domestication est donc un processus complexe, long, progressif, mais cohérent : la domestication des ongulés est effectuée sur en gros un millénaire, ce qui illustre bien le fait que les sociétés d'alors aient été en mesure d'employer les mêmes techniques pour domestiquer plusieurs espèces facilitant leur mode de vie. Les espèces domestiquées sont souvent des espèces très chassées auparavant, et on présume que la domestication a pu être précédée d'une chasse spécialisée voire sélective, privilégiant un certain type de gibier, dont les déplacements ont progressivement été organisés, de même que l'alimentation, les lieux de reproduction, sur un territoire précis. Mais une espèce très chassée comme la gazelle n'a jamais été domestiquée. La domestication a pu également se produire après la capture d'animaux, que les groupes humains ont continué à contrôler.
Quand commence le processus de domestications des animaux ? ### Response: Néolithique |
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### Input: Le processus de domestication des animaux n'est pas aisé à identifier. Il débute au Néolithique, après les premières expériences de domestication d'espèces végétales, et se concrétise à partir de 8500-8300 (durant le néolithique précéramique B), des expériences d'intensification dans la gestion de troupeaux d'animaux ayant pu s'effectuer un peu plus tôt, mais cela reste difficile à déceler. Les recherches en archéozoologie (trouvailles de restes d'animaux sur des sites archéologiques) permettent de mieux connaître ce phénomène. Il s'agit d'étudier si un animal est plus présent qu'un autre, ce qui peut indiquer qu'on l'a domestiqué (mais ce peut être un exemple de chasse sélective), si son anatomie a été modifiée par la domestication. Identifier la date d'une première domestication est donc compliqué, mais vu qu'il s'agit de périodes très reculées, la datation est de toute manière très vague. Identifier un lieu ou une région de domestication est également une tâche difficile, dans la mesure où une nouvelle découverte peut rapidement modifier nos connaissances. De plus, on tend à penser qu'il a pu exister plusieurs foyers de domestication pour certaines espèces, même à l'échelle du Moyen-Orient. La domestication est donc un processus complexe, long, progressif, mais cohérent : la domestication des ongulés est effectuée sur en gros un millénaire, ce qui illustre bien le fait que les sociétés d'alors aient été en mesure d'employer les mêmes techniques pour domestiquer plusieurs espèces facilitant leur mode de vie. Les espèces domestiquées sont souvent des espèces très chassées auparavant, et on présume que la domestication a pu être précédée d'une chasse spécialisée voire sélective, privilégiant un certain type de gibier, dont les déplacements ont progressivement été organisés, de même que l'alimentation, les lieux de reproduction, sur un territoire précis. Mais une espèce très chassée comme la gazelle n'a jamais été domestiquée. La domestication a pu également se produire après la capture d'animaux, que les groupes humains ont continué à contrôler.
Comment se nomme la discipline scientifique étudiant les restes d'animaux sur des sites géographiques ? ### Response: archéozoologie |
### Instruction:
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### Input: Le processus de domestication des animaux n'est pas aisé à identifier. Il débute au Néolithique, après les premières expériences de domestication d'espèces végétales, et se concrétise à partir de 8500-8300 (durant le néolithique précéramique B), des expériences d'intensification dans la gestion de troupeaux d'animaux ayant pu s'effectuer un peu plus tôt, mais cela reste difficile à déceler. Les recherches en archéozoologie (trouvailles de restes d'animaux sur des sites archéologiques) permettent de mieux connaître ce phénomène. Il s'agit d'étudier si un animal est plus présent qu'un autre, ce qui peut indiquer qu'on l'a domestiqué (mais ce peut être un exemple de chasse sélective), si son anatomie a été modifiée par la domestication. Identifier la date d'une première domestication est donc compliqué, mais vu qu'il s'agit de périodes très reculées, la datation est de toute manière très vague. Identifier un lieu ou une région de domestication est également une tâche difficile, dans la mesure où une nouvelle découverte peut rapidement modifier nos connaissances. De plus, on tend à penser qu'il a pu exister plusieurs foyers de domestication pour certaines espèces, même à l'échelle du Moyen-Orient. La domestication est donc un processus complexe, long, progressif, mais cohérent : la domestication des ongulés est effectuée sur en gros un millénaire, ce qui illustre bien le fait que les sociétés d'alors aient été en mesure d'employer les mêmes techniques pour domestiquer plusieurs espèces facilitant leur mode de vie. Les espèces domestiquées sont souvent des espèces très chassées auparavant, et on présume que la domestication a pu être précédée d'une chasse spécialisée voire sélective, privilégiant un certain type de gibier, dont les déplacements ont progressivement été organisés, de même que l'alimentation, les lieux de reproduction, sur un territoire précis. Mais une espèce très chassée comme la gazelle n'a jamais été domestiquée. La domestication a pu également se produire après la capture d'animaux, que les groupes humains ont continué à contrôler.
Quel est un exemple d'animal très chassée jamais domestiquée ? ### Response: gazelle |
### Instruction:
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### Input: Le processus de domestication des animaux n'est pas aisé à identifier. Il débute au Néolithique, après les premières expériences de domestication d'espèces végétales, et se concrétise à partir de 8500-8300 (durant le néolithique précéramique B), des expériences d'intensification dans la gestion de troupeaux d'animaux ayant pu s'effectuer un peu plus tôt, mais cela reste difficile à déceler. Les recherches en archéozoologie (trouvailles de restes d'animaux sur des sites archéologiques) permettent de mieux connaître ce phénomène. Il s'agit d'étudier si un animal est plus présent qu'un autre, ce qui peut indiquer qu'on l'a domestiqué (mais ce peut être un exemple de chasse sélective), si son anatomie a été modifiée par la domestication. Identifier la date d'une première domestication est donc compliqué, mais vu qu'il s'agit de périodes très reculées, la datation est de toute manière très vague. Identifier un lieu ou une région de domestication est également une tâche difficile, dans la mesure où une nouvelle découverte peut rapidement modifier nos connaissances. De plus, on tend à penser qu'il a pu exister plusieurs foyers de domestication pour certaines espèces, même à l'échelle du Moyen-Orient. La domestication est donc un processus complexe, long, progressif, mais cohérent : la domestication des ongulés est effectuée sur en gros un millénaire, ce qui illustre bien le fait que les sociétés d'alors aient été en mesure d'employer les mêmes techniques pour domestiquer plusieurs espèces facilitant leur mode de vie. Les espèces domestiquées sont souvent des espèces très chassées auparavant, et on présume que la domestication a pu être précédée d'une chasse spécialisée voire sélective, privilégiant un certain type de gibier, dont les déplacements ont progressivement été organisés, de même que l'alimentation, les lieux de reproduction, sur un territoire précis. Mais une espèce très chassée comme la gazelle n'a jamais été domestiquée. La domestication a pu également se produire après la capture d'animaux, que les groupes humains ont continué à contrôler.
Quelle est la particularité des espèces domestiquées ? ### Response: souvent des espèces très chassées auparavant |
### Instruction:
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### Input: La recherche des raisons de la domestication des animaux a donné lieu à plusieurs hypothèses, qui rejoignent celles ayant été développées pour expliquer la « révolution néolithique ». Une idée répandue est que la domestication est une conséquence du réchauffement du climat après la fin de la dernière période glaciaire, provoquant une diminution des ressources disponibles pour les groupes humains (plantes et animaux), qui auraient alors cherché à contrôler celles-ci pour s'assurer une meilleure utilisation. Ce facteur a sans été doute déterminant, mais ne doit pas reléguer les autres au second plan. De plus, les animaux n'ont pas forcément été domestiqués pour leur viande, car la chasse semble rester le moyen le principal pour en obtenir jusque vers le VIIIe millénaire, même si la viande ou la graisse des animaux élevés ont pu permettre d'équilibrer le régime alimentaire des premiers agriculteurs, de même que le lait. La domestication est indissociable d'un processus de sélection des espèces par les hommes. Les animaux domestiqués ne sont pas des concurrents alimentaires potentiels pour les hommes, excepté le chien (ou le chat, peu attesté dans le Proche-Orient ancien), qui joue lui le rôle spécifique de compagnon des humains. Au contraire, ils sont des partenaires alimentaires des agriculteurs puisque si ceux-ci se nourrissent des graines des céréales et légumineuses qu'ils font pousser, ils ne peuvent assimiler la cellulose contenue dans la paille, les tiges et les feuilles, à la différence des ruminants domestiqués : il y a donc peut-être un lien entre la domestication des plantes et celle des animaux. On remarque également que la sélection précède la domestication, et qu'elle se poursuit après, l'homme contrôlant la reproduction des bêtes. Sur le long terme, cela entraîne des modifications des espèces domestiquées, notamment morphologiques et anatomiques, par exemple la perte de cornes par les moutons et surtout la diminution de leur taille, ce qui permet aux archéozoologues d'identifier les premiers animaux domestiques.
Quelle hypothèse très répandue est faite sur la domestication des animaux ? ### Response: la domestication est une conséquence du réchauffement du climat après la fin de la dernière période glaciaire |
### Instruction:
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### Input: La recherche des raisons de la domestication des animaux a donné lieu à plusieurs hypothèses, qui rejoignent celles ayant été développées pour expliquer la « révolution néolithique ». Une idée répandue est que la domestication est une conséquence du réchauffement du climat après la fin de la dernière période glaciaire, provoquant une diminution des ressources disponibles pour les groupes humains (plantes et animaux), qui auraient alors cherché à contrôler celles-ci pour s'assurer une meilleure utilisation. Ce facteur a sans été doute déterminant, mais ne doit pas reléguer les autres au second plan. De plus, les animaux n'ont pas forcément été domestiqués pour leur viande, car la chasse semble rester le moyen le principal pour en obtenir jusque vers le VIIIe millénaire, même si la viande ou la graisse des animaux élevés ont pu permettre d'équilibrer le régime alimentaire des premiers agriculteurs, de même que le lait. La domestication est indissociable d'un processus de sélection des espèces par les hommes. Les animaux domestiqués ne sont pas des concurrents alimentaires potentiels pour les hommes, excepté le chien (ou le chat, peu attesté dans le Proche-Orient ancien), qui joue lui le rôle spécifique de compagnon des humains. Au contraire, ils sont des partenaires alimentaires des agriculteurs puisque si ceux-ci se nourrissent des graines des céréales et légumineuses qu'ils font pousser, ils ne peuvent assimiler la cellulose contenue dans la paille, les tiges et les feuilles, à la différence des ruminants domestiqués : il y a donc peut-être un lien entre la domestication des plantes et celle des animaux. On remarque également que la sélection précède la domestication, et qu'elle se poursuit après, l'homme contrôlant la reproduction des bêtes. Sur le long terme, cela entraîne des modifications des espèces domestiquées, notamment morphologiques et anatomiques, par exemple la perte de cornes par les moutons et surtout la diminution de leur taille, ce qui permet aux archéozoologues d'identifier les premiers animaux domestiques.
Quel est la fonction du chien ? ### Response: compagnon des humains |
### Instruction:
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### Input: La recherche des raisons de la domestication des animaux a donné lieu à plusieurs hypothèses, qui rejoignent celles ayant été développées pour expliquer la « révolution néolithique ». Une idée répandue est que la domestication est une conséquence du réchauffement du climat après la fin de la dernière période glaciaire, provoquant une diminution des ressources disponibles pour les groupes humains (plantes et animaux), qui auraient alors cherché à contrôler celles-ci pour s'assurer une meilleure utilisation. Ce facteur a sans été doute déterminant, mais ne doit pas reléguer les autres au second plan. De plus, les animaux n'ont pas forcément été domestiqués pour leur viande, car la chasse semble rester le moyen le principal pour en obtenir jusque vers le VIIIe millénaire, même si la viande ou la graisse des animaux élevés ont pu permettre d'équilibrer le régime alimentaire des premiers agriculteurs, de même que le lait. La domestication est indissociable d'un processus de sélection des espèces par les hommes. Les animaux domestiqués ne sont pas des concurrents alimentaires potentiels pour les hommes, excepté le chien (ou le chat, peu attesté dans le Proche-Orient ancien), qui joue lui le rôle spécifique de compagnon des humains. Au contraire, ils sont des partenaires alimentaires des agriculteurs puisque si ceux-ci se nourrissent des graines des céréales et légumineuses qu'ils font pousser, ils ne peuvent assimiler la cellulose contenue dans la paille, les tiges et les feuilles, à la différence des ruminants domestiqués : il y a donc peut-être un lien entre la domestication des plantes et celle des animaux. On remarque également que la sélection précède la domestication, et qu'elle se poursuit après, l'homme contrôlant la reproduction des bêtes. Sur le long terme, cela entraîne des modifications des espèces domestiquées, notamment morphologiques et anatomiques, par exemple la perte de cornes par les moutons et surtout la diminution de leur taille, ce qui permet aux archéozoologues d'identifier les premiers animaux domestiques.
A quelle autre domestication pourrait-on rapprocher celle des animaux ? ### Response: la domestication des plantes |
### Instruction:
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### Input: La recherche des raisons de la domestication des animaux a donné lieu à plusieurs hypothèses, qui rejoignent celles ayant été développées pour expliquer la « révolution néolithique ». Une idée répandue est que la domestication est une conséquence du réchauffement du climat après la fin de la dernière période glaciaire, provoquant une diminution des ressources disponibles pour les groupes humains (plantes et animaux), qui auraient alors cherché à contrôler celles-ci pour s'assurer une meilleure utilisation. Ce facteur a sans été doute déterminant, mais ne doit pas reléguer les autres au second plan. De plus, les animaux n'ont pas forcément été domestiqués pour leur viande, car la chasse semble rester le moyen le principal pour en obtenir jusque vers le VIIIe millénaire, même si la viande ou la graisse des animaux élevés ont pu permettre d'équilibrer le régime alimentaire des premiers agriculteurs, de même que le lait. La domestication est indissociable d'un processus de sélection des espèces par les hommes. Les animaux domestiqués ne sont pas des concurrents alimentaires potentiels pour les hommes, excepté le chien (ou le chat, peu attesté dans le Proche-Orient ancien), qui joue lui le rôle spécifique de compagnon des humains. Au contraire, ils sont des partenaires alimentaires des agriculteurs puisque si ceux-ci se nourrissent des graines des céréales et légumineuses qu'ils font pousser, ils ne peuvent assimiler la cellulose contenue dans la paille, les tiges et les feuilles, à la différence des ruminants domestiqués : il y a donc peut-être un lien entre la domestication des plantes et celle des animaux. On remarque également que la sélection précède la domestication, et qu'elle se poursuit après, l'homme contrôlant la reproduction des bêtes. Sur le long terme, cela entraîne des modifications des espèces domestiquées, notamment morphologiques et anatomiques, par exemple la perte de cornes par les moutons et surtout la diminution de leur taille, ce qui permet aux archéozoologues d'identifier les premiers animaux domestiques.
A quelle autre domestication pourrait-on rapprocher celle des animaux ? ### Response: la domestication des plantes |
### Instruction:
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### Input: Selon les approches récentes, la domestication des animaux s'accompagne d'un changement des conceptions de l'homme vis-à-vis de la nature, dont il se rend compte qu'il peut chercher à la contrôler, à la dominer. Cela rejoint les théories développées par J. Cauvin, qui fait du Néolithique une période de « révolution des symboles ». On ne saurait donc minimiser l'impact de la domestication des animaux sur les sociétés humaines, qu'elle a profondément bouleversé, aussi bien dans des aspects utilitaires, économiques, biologiques (mise en commun des virus), sociaux par la constitution de communautés d'hommes et d'animaux, et symboliques avec la distinction entre le sauvage qui est extérieur à la société humaine et le domestique qui en fait pleinement partie. En construisant une société avec les animaux domestiques, l'homme est donc amené à se changer lui-même, en s'adaptant lui aussi à ses partenaires, qui ne peuvent être réduits à des simples êtres dominés.
Selon des récentes approches qu'est-ce qui accompagne la domestication des animaux ? ### Response: d'un changement des conceptions de l'homme vis-à-vis de la nature |
### Instruction:
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### Input: Selon les approches récentes, la domestication des animaux s'accompagne d'un changement des conceptions de l'homme vis-à-vis de la nature, dont il se rend compte qu'il peut chercher à la contrôler, à la dominer. Cela rejoint les théories développées par J. Cauvin, qui fait du Néolithique une période de « révolution des symboles ». On ne saurait donc minimiser l'impact de la domestication des animaux sur les sociétés humaines, qu'elle a profondément bouleversé, aussi bien dans des aspects utilitaires, économiques, biologiques (mise en commun des virus), sociaux par la constitution de communautés d'hommes et d'animaux, et symboliques avec la distinction entre le sauvage qui est extérieur à la société humaine et le domestique qui en fait pleinement partie. En construisant une société avec les animaux domestiques, l'homme est donc amené à se changer lui-même, en s'adaptant lui aussi à ses partenaires, qui ne peuvent être réduits à des simples êtres dominés.
Quelle est la théorie développée par Cauvin ? ### Response: fait du Néolithique une période de « révolution des symboles » |
### Instruction:
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### Input: Selon les approches récentes, la domestication des animaux s'accompagne d'un changement des conceptions de l'homme vis-à-vis de la nature, dont il se rend compte qu'il peut chercher à la contrôler, à la dominer. Cela rejoint les théories développées par J. Cauvin, qui fait du Néolithique une période de « révolution des symboles ». On ne saurait donc minimiser l'impact de la domestication des animaux sur les sociétés humaines, qu'elle a profondément bouleversé, aussi bien dans des aspects utilitaires, économiques, biologiques (mise en commun des virus), sociaux par la constitution de communautés d'hommes et d'animaux, et symboliques avec la distinction entre le sauvage qui est extérieur à la société humaine et le domestique qui en fait pleinement partie. En construisant une société avec les animaux domestiques, l'homme est donc amené à se changer lui-même, en s'adaptant lui aussi à ses partenaires, qui ne peuvent être réduits à des simples êtres dominés.
Quelle modification effectue l'homme sur lui-même ? ### Response: s'adaptant lui aussi à ses partenaires, qui ne peuvent être réduits à des simples êtres dominés |
### Instruction:
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### Input: Selon les approches récentes, la domestication des animaux s'accompagne d'un changement des conceptions de l'homme vis-à-vis de la nature, dont il se rend compte qu'il peut chercher à la contrôler, à la dominer. Cela rejoint les théories développées par J. Cauvin, qui fait du Néolithique une période de « révolution des symboles ». On ne saurait donc minimiser l'impact de la domestication des animaux sur les sociétés humaines, qu'elle a profondément bouleversé, aussi bien dans des aspects utilitaires, économiques, biologiques (mise en commun des virus), sociaux par la constitution de communautés d'hommes et d'animaux, et symboliques avec la distinction entre le sauvage qui est extérieur à la société humaine et le domestique qui en fait pleinement partie. En construisant une société avec les animaux domestiques, l'homme est donc amené à se changer lui-même, en s'adaptant lui aussi à ses partenaires, qui ne peuvent être réduits à des simples êtres dominés.
Comment est-ce que la domestication des animaux a modifié les sociétés humaines sur la plan biologiques ? ### Response: mise en commun des virus |
### Instruction:
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### Input: La phase de domestication des animaux est suivie par une autre évolution marquante, qui voit les animaux être utilisés non plus pour les produits fournis après leur abattage (peau, viande, graisse, os), mais aussi pour des produits renouvelables, ou secondaires, qui ne nécessite par leur mise à mort (laine, poils, lait) et leur force de travail (trait, bat). Cette étape a été nommée « révolution des produits secondaires » par A. Sherratt. Placée à l'origine au IVe millénaire av. J.‑C. (donc au chalcolithique final), cette évolution est sans doute plus ancienne, puisque le lait des animaux domestiqués pourrait avoir été utilisé couramment à partir du VIIe millénaire av. J.‑C. d'après l'analyse de la documentation archéologique de ces époques, et peut-être même avant, dès la fin du néolithique précéramique B. De même la force de traction des bovins aurait pu être utilisée dès le néolithique, ainsi que la laine des moutons et les poils de chèvre, même si cela reste difficile à établir par l'archéologie. La IVe millénaire av. J.‑C. verrait plutôt une intensification de l'exploitation de ces produits secondaires, accompagnant l'apparition des structures étatiques et des sociétés urbaines, avec leurs institutions disposant de vastes troupeaux.
Après la phase de domestication des animaux à quelles fins sont utilisés les animaux ? ### Response: pour des produits renouvelables, ou secondaires, qui ne nécessite par leur mise à mort |
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### Input: La phase de domestication des animaux est suivie par une autre évolution marquante, qui voit les animaux être utilisés non plus pour les produits fournis après leur abattage (peau, viande, graisse, os), mais aussi pour des produits renouvelables, ou secondaires, qui ne nécessite par leur mise à mort (laine, poils, lait) et leur force de travail (trait, bat). Cette étape a été nommée « révolution des produits secondaires » par A. Sherratt. Placée à l'origine au IVe millénaire av. J.‑C. (donc au chalcolithique final), cette évolution est sans doute plus ancienne, puisque le lait des animaux domestiqués pourrait avoir été utilisé couramment à partir du VIIe millénaire av. J.‑C. d'après l'analyse de la documentation archéologique de ces époques, et peut-être même avant, dès la fin du néolithique précéramique B. De même la force de traction des bovins aurait pu être utilisée dès le néolithique, ainsi que la laine des moutons et les poils de chèvre, même si cela reste difficile à établir par l'archéologie. La IVe millénaire av. J.‑C. verrait plutôt une intensification de l'exploitation de ces produits secondaires, accompagnant l'apparition des structures étatiques et des sociétés urbaines, avec leurs institutions disposant de vastes troupeaux.
Comment est nommée l'évolution importante qui est arrivée juste après la domestication des animaux par Sherratt ? ### Response: révolution des produits secondaires |
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### Input: La phase de domestication des animaux est suivie par une autre évolution marquante, qui voit les animaux être utilisés non plus pour les produits fournis après leur abattage (peau, viande, graisse, os), mais aussi pour des produits renouvelables, ou secondaires, qui ne nécessite par leur mise à mort (laine, poils, lait) et leur force de travail (trait, bat). Cette étape a été nommée « révolution des produits secondaires » par A. Sherratt. Placée à l'origine au IVe millénaire av. J.‑C. (donc au chalcolithique final), cette évolution est sans doute plus ancienne, puisque le lait des animaux domestiqués pourrait avoir été utilisé couramment à partir du VIIe millénaire av. J.‑C. d'après l'analyse de la documentation archéologique de ces époques, et peut-être même avant, dès la fin du néolithique précéramique B. De même la force de traction des bovins aurait pu être utilisée dès le néolithique, ainsi que la laine des moutons et les poils de chèvre, même si cela reste difficile à établir par l'archéologie. La IVe millénaire av. J.‑C. verrait plutôt une intensification de l'exploitation de ces produits secondaires, accompagnant l'apparition des structures étatiques et des sociétés urbaines, avec leurs institutions disposant de vastes troupeaux.
A quand remonte la chalcolithique final ? ### Response: IVe millénaire av. J.‑C. |
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### Input: La phase de domestication des animaux est suivie par une autre évolution marquante, qui voit les animaux être utilisés non plus pour les produits fournis après leur abattage (peau, viande, graisse, os), mais aussi pour des produits renouvelables, ou secondaires, qui ne nécessite par leur mise à mort (laine, poils, lait) et leur force de travail (trait, bat). Cette étape a été nommée « révolution des produits secondaires » par A. Sherratt. Placée à l'origine au IVe millénaire av. J.‑C. (donc au chalcolithique final), cette évolution est sans doute plus ancienne, puisque le lait des animaux domestiqués pourrait avoir été utilisé couramment à partir du VIIe millénaire av. J.‑C. d'après l'analyse de la documentation archéologique de ces époques, et peut-être même avant, dès la fin du néolithique précéramique B. De même la force de traction des bovins aurait pu être utilisée dès le néolithique, ainsi que la laine des moutons et les poils de chèvre, même si cela reste difficile à établir par l'archéologie. La IVe millénaire av. J.‑C. verrait plutôt une intensification de l'exploitation de ces produits secondaires, accompagnant l'apparition des structures étatiques et des sociétés urbaines, avec leurs institutions disposant de vastes troupeaux.
Pourquoi l'évolution de l'utilité des animaux pour les humains ne remonte pas au chalcolithique final ? ### Response: le lait des animaux domestiqués pourrait avoir été utilisé couramment à partir du VIIe millénaire av. J.‑C. d'après l'analyse de la documentation archéologique de ces époques |
### Instruction:
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### Input: Le premier animal domestiqué est le chien, sans doute dès la fin du Paléolithique : on trouve des chiens enterrés avec des hommes à partir de la période natoufienne (c. 12000-10000), à Mallaha et Hayonim au sud du Levant,. Le lieu géographique de sa domestication fait l'objet de débats, et rien ne permet d'affirmer qu'il a été domestiqué au Proche-Orient. Le fait qu'il ait été le premier animal domestique, dans une société antérieure au Néolithique ne pratiquant pas l'agriculture et peu sédentarisée, le place dès les débuts à part des autres animaux dans sa relation avec l'homme.[réf. souhaitée]Le Néolithique est la grande période de domestication d'animaux, qui a plus précisément lieu au cours de la phase Néolithique précéramique B (ou PPNB, c. 8500-7000) qui voit également s'accomplir les premières expériences de domestication des plantes. C'est durant sa phase médiane que sont domestiqués les quatre ongulés qui fournissent par la suite l'essentiel des animaux domestiques de la région. Le phénomène se fait donc sur quelques siècles, et est centré sur la région du Taurus et du Nord du Levant (hautes vallées de l'Euphrate et du Tigre), avec une diffusion rapide vers le sud du Levant et vers le Zagros à l'est. Les caprinés semblent avoir été les premiers domestiqués, mais les recherches récentes ont mis en avant le fait que les deux autres les ont rapidement suivis. La chèvre apparaît entre 8500 et 8000, à la suite de la domestication de son espèce sauvage (Capra aegagrus) vivant dans les terrains hauts allant de l'Anatolie au Pakistan,. Cet animal aurait pu être domestiqué dans plusieurs foyers vers une même période : la région du Taurus et la Syrie (Abu Hureya), et dans le Zagros (Ganj-i Dareh). Le mouton est domestiqué au même moment à partir du mouflon vivant dans les régions sèches de l'Anatolie orientale et du Nord de l'Irak et de l'Iran actuels, là encore dans le Taurus et le Nord du Levant (Hallan Çemi, Nevalı Çori), et met plus de temps à se diffuser sur les sites du Levant Sud et du Zagros où il ne devient important que deux millénaires plus tard,. Les premiers bovins sont apparemment domestiqués un peu plus tard que les ovins et caprins, dans le Moyen Euphrate et le Taurus, même si des recherches récentes tendent à remonter leur domestication à une période contemporaine des deux autres. L'auroch est à l'origine des bovins domestiques les plus courants (Bos taurus : vaches, bœufs, taureaux),. Le cochon est domestiqué à partir du sanglier sauvage, dans le même endroit et en gros à la même période ou un peu plus tard (Cafer Höyük, Hallan Çemi), et se retrouve rapidement sur des sites du sud du Levant et du Zagros. Mais à la différence des trois précédents son élevage n'est jamais très répandu et décline à partir du IIe millénaire. Quoi qu'il en soit, au début du néolithique céramique, vers la seconde moitié du VIIe millénaire av. J.‑C., les quatre animaux ongulés domestiqués sont présents sur des sites dans tout le Moyen-Orient.
A quand remonte la première domestication animale ? ### Response: la fin du Paléolithique |
### Instruction:
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### Input: Le premier animal domestiqué est le chien, sans doute dès la fin du Paléolithique : on trouve des chiens enterrés avec des hommes à partir de la période natoufienne (c. 12000-10000), à Mallaha et Hayonim au sud du Levant,. Le lieu géographique de sa domestication fait l'objet de débats, et rien ne permet d'affirmer qu'il a été domestiqué au Proche-Orient. Le fait qu'il ait été le premier animal domestique, dans une société antérieure au Néolithique ne pratiquant pas l'agriculture et peu sédentarisée, le place dès les débuts à part des autres animaux dans sa relation avec l'homme.[réf. souhaitée]Le Néolithique est la grande période de domestication d'animaux, qui a plus précisément lieu au cours de la phase Néolithique précéramique B (ou PPNB, c. 8500-7000) qui voit également s'accomplir les premières expériences de domestication des plantes. C'est durant sa phase médiane que sont domestiqués les quatre ongulés qui fournissent par la suite l'essentiel des animaux domestiques de la région. Le phénomène se fait donc sur quelques siècles, et est centré sur la région du Taurus et du Nord du Levant (hautes vallées de l'Euphrate et du Tigre), avec une diffusion rapide vers le sud du Levant et vers le Zagros à l'est. Les caprinés semblent avoir été les premiers domestiqués, mais les recherches récentes ont mis en avant le fait que les deux autres les ont rapidement suivis. La chèvre apparaît entre 8500 et 8000, à la suite de la domestication de son espèce sauvage (Capra aegagrus) vivant dans les terrains hauts allant de l'Anatolie au Pakistan,. Cet animal aurait pu être domestiqué dans plusieurs foyers vers une même période : la région du Taurus et la Syrie (Abu Hureya), et dans le Zagros (Ganj-i Dareh). Le mouton est domestiqué au même moment à partir du mouflon vivant dans les régions sèches de l'Anatolie orientale et du Nord de l'Irak et de l'Iran actuels, là encore dans le Taurus et le Nord du Levant (Hallan Çemi, Nevalı Çori), et met plus de temps à se diffuser sur les sites du Levant Sud et du Zagros où il ne devient important que deux millénaires plus tard,. Les premiers bovins sont apparemment domestiqués un peu plus tard que les ovins et caprins, dans le Moyen Euphrate et le Taurus, même si des recherches récentes tendent à remonter leur domestication à une période contemporaine des deux autres. L'auroch est à l'origine des bovins domestiques les plus courants (Bos taurus : vaches, bœufs, taureaux),. Le cochon est domestiqué à partir du sanglier sauvage, dans le même endroit et en gros à la même période ou un peu plus tard (Cafer Höyük, Hallan Çemi), et se retrouve rapidement sur des sites du sud du Levant et du Zagros. Mais à la différence des trois précédents son élevage n'est jamais très répandu et décline à partir du IIe millénaire. Quoi qu'il en soit, au début du néolithique céramique, vers la seconde moitié du VIIe millénaire av. J.‑C., les quatre animaux ongulés domestiqués sont présents sur des sites dans tout le Moyen-Orient.
Où sont apparus les premiers bovins ? ### Response: dans le Moyen Euphrate et le Taurus |
### Instruction:
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### Input: Le premier animal domestiqué est le chien, sans doute dès la fin du Paléolithique : on trouve des chiens enterrés avec des hommes à partir de la période natoufienne (c. 12000-10000), à Mallaha et Hayonim au sud du Levant,. Le lieu géographique de sa domestication fait l'objet de débats, et rien ne permet d'affirmer qu'il a été domestiqué au Proche-Orient. Le fait qu'il ait été le premier animal domestique, dans une société antérieure au Néolithique ne pratiquant pas l'agriculture et peu sédentarisée, le place dès les débuts à part des autres animaux dans sa relation avec l'homme.[réf. souhaitée]Le Néolithique est la grande période de domestication d'animaux, qui a plus précisément lieu au cours de la phase Néolithique précéramique B (ou PPNB, c. 8500-7000) qui voit également s'accomplir les premières expériences de domestication des plantes. C'est durant sa phase médiane que sont domestiqués les quatre ongulés qui fournissent par la suite l'essentiel des animaux domestiques de la région. Le phénomène se fait donc sur quelques siècles, et est centré sur la région du Taurus et du Nord du Levant (hautes vallées de l'Euphrate et du Tigre), avec une diffusion rapide vers le sud du Levant et vers le Zagros à l'est. Les caprinés semblent avoir été les premiers domestiqués, mais les recherches récentes ont mis en avant le fait que les deux autres les ont rapidement suivis. La chèvre apparaît entre 8500 et 8000, à la suite de la domestication de son espèce sauvage (Capra aegagrus) vivant dans les terrains hauts allant de l'Anatolie au Pakistan,. Cet animal aurait pu être domestiqué dans plusieurs foyers vers une même période : la région du Taurus et la Syrie (Abu Hureya), et dans le Zagros (Ganj-i Dareh). Le mouton est domestiqué au même moment à partir du mouflon vivant dans les régions sèches de l'Anatolie orientale et du Nord de l'Irak et de l'Iran actuels, là encore dans le Taurus et le Nord du Levant (Hallan Çemi, Nevalı Çori), et met plus de temps à se diffuser sur les sites du Levant Sud et du Zagros où il ne devient important que deux millénaires plus tard,. Les premiers bovins sont apparemment domestiqués un peu plus tard que les ovins et caprins, dans le Moyen Euphrate et le Taurus, même si des recherches récentes tendent à remonter leur domestication à une période contemporaine des deux autres. L'auroch est à l'origine des bovins domestiques les plus courants (Bos taurus : vaches, bœufs, taureaux),. Le cochon est domestiqué à partir du sanglier sauvage, dans le même endroit et en gros à la même période ou un peu plus tard (Cafer Höyük, Hallan Çemi), et se retrouve rapidement sur des sites du sud du Levant et du Zagros. Mais à la différence des trois précédents son élevage n'est jamais très répandu et décline à partir du IIe millénaire. Quoi qu'il en soit, au début du néolithique céramique, vers la seconde moitié du VIIe millénaire av. J.‑C., les quatre animaux ongulés domestiqués sont présents sur des sites dans tout le Moyen-Orient.
Quand est-ce que la chèvre apparaît ? ### Response: entre 8500 et 8000 |
### Instruction:
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### Input: Le premier animal domestiqué est le chien, sans doute dès la fin du Paléolithique : on trouve des chiens enterrés avec des hommes à partir de la période natoufienne (c. 12000-10000), à Mallaha et Hayonim au sud du Levant,. Le lieu géographique de sa domestication fait l'objet de débats, et rien ne permet d'affirmer qu'il a été domestiqué au Proche-Orient. Le fait qu'il ait été le premier animal domestique, dans une société antérieure au Néolithique ne pratiquant pas l'agriculture et peu sédentarisée, le place dès les débuts à part des autres animaux dans sa relation avec l'homme.[réf. souhaitée]Le Néolithique est la grande période de domestication d'animaux, qui a plus précisément lieu au cours de la phase Néolithique précéramique B (ou PPNB, c. 8500-7000) qui voit également s'accomplir les premières expériences de domestication des plantes. C'est durant sa phase médiane que sont domestiqués les quatre ongulés qui fournissent par la suite l'essentiel des animaux domestiques de la région. Le phénomène se fait donc sur quelques siècles, et est centré sur la région du Taurus et du Nord du Levant (hautes vallées de l'Euphrate et du Tigre), avec une diffusion rapide vers le sud du Levant et vers le Zagros à l'est. Les caprinés semblent avoir été les premiers domestiqués, mais les recherches récentes ont mis en avant le fait que les deux autres les ont rapidement suivis. La chèvre apparaît entre 8500 et 8000, à la suite de la domestication de son espèce sauvage (Capra aegagrus) vivant dans les terrains hauts allant de l'Anatolie au Pakistan,. Cet animal aurait pu être domestiqué dans plusieurs foyers vers une même période : la région du Taurus et la Syrie (Abu Hureya), et dans le Zagros (Ganj-i Dareh). Le mouton est domestiqué au même moment à partir du mouflon vivant dans les régions sèches de l'Anatolie orientale et du Nord de l'Irak et de l'Iran actuels, là encore dans le Taurus et le Nord du Levant (Hallan Çemi, Nevalı Çori), et met plus de temps à se diffuser sur les sites du Levant Sud et du Zagros où il ne devient important que deux millénaires plus tard,. Les premiers bovins sont apparemment domestiqués un peu plus tard que les ovins et caprins, dans le Moyen Euphrate et le Taurus, même si des recherches récentes tendent à remonter leur domestication à une période contemporaine des deux autres. L'auroch est à l'origine des bovins domestiques les plus courants (Bos taurus : vaches, bœufs, taureaux),. Le cochon est domestiqué à partir du sanglier sauvage, dans le même endroit et en gros à la même période ou un peu plus tard (Cafer Höyük, Hallan Çemi), et se retrouve rapidement sur des sites du sud du Levant et du Zagros. Mais à la différence des trois précédents son élevage n'est jamais très répandu et décline à partir du IIe millénaire. Quoi qu'il en soit, au début du néolithique céramique, vers la seconde moitié du VIIe millénaire av. J.‑C., les quatre animaux ongulés domestiqués sont présents sur des sites dans tout le Moyen-Orient.
Quand est-ce que la chèvre apparaît ? ### Response: entre 8500 et 8000 |
### Instruction:
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### Input: D'autres animaux furent domestiqués ultérieurement, mais dans des régions extérieures au Moyen-Orient, depuis lesquelles ils y ont été introduits. Des buffles domestiques sont attestés en Mésopotamie à l'époque historique. Les équidés domestiqués au Proche-Orient sont les ânes, sans doute issus de la domestication de l'âne sauvage d'Afrique au IVe millénaire, en Égypte et au Moyen-Orient, avec des probables croisements avec l'âne sauvage asiatique (hémione ou onagre),. Les chevaux domestiques apparaissent dans les sources mésopotamiennes, syriennes et levantines vers la fin du IIIe millénaire et le début du suivant, et leur utilisation se répand rapidement par la suite, en faisant un des principaux animaux domestiqués aux côtés de ceux à avoir été domestiqués en premier. Les premières traces de chat dont la condition domestique ne fait pas de doute remontent à l'Égypte du Moyen Empire, mais cet animal a peut-être été domestiqué bien avant, comme le montre la découverte d'une sépulture d'un chat à Chypre remontant au VIIIe millénaire. Il reste peu présent dans les sources du Proche-Orient ancien, à la différence de l'Égypte antique. Le dromadaire est domestiqué au plus tard vers le milieu du IIIe millénaire ou au début du suivant, sans doute en Arabie, et il se répand au Proche-Orient au Ier millénaire. Le chameau de Bactriane est sans doute domestiqué vers la même époque en Asie centrale, puis se diffuse au Moyen-Orient dans le courant du IIe millénaire. Ces deux animaux connaissent une grande popularité dans les milieux désertiques à partir de la première moitié du Ier millénaire.
Où ont été domestiqués initialement les buffles domestiques ? ### Response: en Mésopotamie |
### Instruction:
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### Input: D'autres animaux furent domestiqués ultérieurement, mais dans des régions extérieures au Moyen-Orient, depuis lesquelles ils y ont été introduits. Des buffles domestiques sont attestés en Mésopotamie à l'époque historique. Les équidés domestiqués au Proche-Orient sont les ânes, sans doute issus de la domestication de l'âne sauvage d'Afrique au IVe millénaire, en Égypte et au Moyen-Orient, avec des probables croisements avec l'âne sauvage asiatique (hémione ou onagre),. Les chevaux domestiques apparaissent dans les sources mésopotamiennes, syriennes et levantines vers la fin du IIIe millénaire et le début du suivant, et leur utilisation se répand rapidement par la suite, en faisant un des principaux animaux domestiqués aux côtés de ceux à avoir été domestiqués en premier. Les premières traces de chat dont la condition domestique ne fait pas de doute remontent à l'Égypte du Moyen Empire, mais cet animal a peut-être été domestiqué bien avant, comme le montre la découverte d'une sépulture d'un chat à Chypre remontant au VIIIe millénaire. Il reste peu présent dans les sources du Proche-Orient ancien, à la différence de l'Égypte antique. Le dromadaire est domestiqué au plus tard vers le milieu du IIIe millénaire ou au début du suivant, sans doute en Arabie, et il se répand au Proche-Orient au Ier millénaire. Le chameau de Bactriane est sans doute domestiqué vers la même époque en Asie centrale, puis se diffuse au Moyen-Orient dans le courant du IIe millénaire. Ces deux animaux connaissent une grande popularité dans les milieux désertiques à partir de la première moitié du Ier millénaire.
Où aurait-on trouvé les premières traces de chat ? ### Response: Chypre |
### Instruction:
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### Input: D'autres animaux furent domestiqués ultérieurement, mais dans des régions extérieures au Moyen-Orient, depuis lesquelles ils y ont été introduits. Des buffles domestiques sont attestés en Mésopotamie à l'époque historique. Les équidés domestiqués au Proche-Orient sont les ânes, sans doute issus de la domestication de l'âne sauvage d'Afrique au IVe millénaire, en Égypte et au Moyen-Orient, avec des probables croisements avec l'âne sauvage asiatique (hémione ou onagre),. Les chevaux domestiques apparaissent dans les sources mésopotamiennes, syriennes et levantines vers la fin du IIIe millénaire et le début du suivant, et leur utilisation se répand rapidement par la suite, en faisant un des principaux animaux domestiqués aux côtés de ceux à avoir été domestiqués en premier. Les premières traces de chat dont la condition domestique ne fait pas de doute remontent à l'Égypte du Moyen Empire, mais cet animal a peut-être été domestiqué bien avant, comme le montre la découverte d'une sépulture d'un chat à Chypre remontant au VIIIe millénaire. Il reste peu présent dans les sources du Proche-Orient ancien, à la différence de l'Égypte antique. Le dromadaire est domestiqué au plus tard vers le milieu du IIIe millénaire ou au début du suivant, sans doute en Arabie, et il se répand au Proche-Orient au Ier millénaire. Le chameau de Bactriane est sans doute domestiqué vers la même époque en Asie centrale, puis se diffuse au Moyen-Orient dans le courant du IIe millénaire. Ces deux animaux connaissent une grande popularité dans les milieux désertiques à partir de la première moitié du Ier millénaire.
A quand remonte la domestication du chameau ? ### Response: milieu du IIIe millénaire ou au début du suivant |
### Instruction:
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### Input: D'autres animaux furent domestiqués ultérieurement, mais dans des régions extérieures au Moyen-Orient, depuis lesquelles ils y ont été introduits. Des buffles domestiques sont attestés en Mésopotamie à l'époque historique. Les équidés domestiqués au Proche-Orient sont les ânes, sans doute issus de la domestication de l'âne sauvage d'Afrique au IVe millénaire, en Égypte et au Moyen-Orient, avec des probables croisements avec l'âne sauvage asiatique (hémione ou onagre),. Les chevaux domestiques apparaissent dans les sources mésopotamiennes, syriennes et levantines vers la fin du IIIe millénaire et le début du suivant, et leur utilisation se répand rapidement par la suite, en faisant un des principaux animaux domestiqués aux côtés de ceux à avoir été domestiqués en premier. Les premières traces de chat dont la condition domestique ne fait pas de doute remontent à l'Égypte du Moyen Empire, mais cet animal a peut-être été domestiqué bien avant, comme le montre la découverte d'une sépulture d'un chat à Chypre remontant au VIIIe millénaire. Il reste peu présent dans les sources du Proche-Orient ancien, à la différence de l'Égypte antique. Le dromadaire est domestiqué au plus tard vers le milieu du IIIe millénaire ou au début du suivant, sans doute en Arabie, et il se répand au Proche-Orient au Ier millénaire. Le chameau de Bactriane est sans doute domestiqué vers la même époque en Asie centrale, puis se diffuse au Moyen-Orient dans le courant du IIe millénaire. Ces deux animaux connaissent une grande popularité dans les milieux désertiques à partir de la première moitié du Ier millénaire.
Que rencontrent le dromadaire domestiqué et le chameau de Bactriane ? ### Response: une grande popularité dans les milieux désertiques à partir de la première moitié du Ier millénaire. |
### Instruction:
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### Input: Quant aux volailles, on sait désormais que la poule est domestiquée en Asie orientale vers 6000 avant notre ère, et est attestée en Mésopotamie au IIIe millénaire. Concernant les pigeons, oies, colombes et canards, attestés très tôt autour des habitats néolithiques, il n'y a pas suffisamment de sources pour savoir s'ils étaient élevés couramment, et donc si certains avaient été réellement domestiqués. Les traces claires de leur élevage se trouvent au Ier millénaire. Les abeilles sont un cas de figure identique. Leur miel est probablement exploité très tôt durant la Préhistoire, mais l'homme ne cherche à les contrôler qu'à partir du IIIe millénaire, en Égypte. On trouve une mention de l'apiculture dans les Lois hittites.
A quand remonte la domestication de la poule en Asie orientale ? ### Response: vers 6000 avant notre ère |
### Instruction:
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### Input: Quant aux volailles, on sait désormais que la poule est domestiquée en Asie orientale vers 6000 avant notre ère, et est attestée en Mésopotamie au IIIe millénaire. Concernant les pigeons, oies, colombes et canards, attestés très tôt autour des habitats néolithiques, il n'y a pas suffisamment de sources pour savoir s'ils étaient élevés couramment, et donc si certains avaient été réellement domestiqués. Les traces claires de leur élevage se trouvent au Ier millénaire. Les abeilles sont un cas de figure identique. Leur miel est probablement exploité très tôt durant la Préhistoire, mais l'homme ne cherche à les contrôler qu'à partir du IIIe millénaire, en Égypte. On trouve une mention de l'apiculture dans les Lois hittites.
A quand remonte la domestication des poules en Mésopotamie ? ### Response: IIIe millénaire |
### Instruction:
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### Input: Quant aux volailles, on sait désormais que la poule est domestiquée en Asie orientale vers 6000 avant notre ère, et est attestée en Mésopotamie au IIIe millénaire. Concernant les pigeons, oies, colombes et canards, attestés très tôt autour des habitats néolithiques, il n'y a pas suffisamment de sources pour savoir s'ils étaient élevés couramment, et donc si certains avaient été réellement domestiqués. Les traces claires de leur élevage se trouvent au Ier millénaire. Les abeilles sont un cas de figure identique. Leur miel est probablement exploité très tôt durant la Préhistoire, mais l'homme ne cherche à les contrôler qu'à partir du IIIe millénaire, en Égypte. On trouve une mention de l'apiculture dans les Lois hittites.
Qu'a-t-on trouvé dans les Lois hittites ? ### Response: une mention de l'apiculture |
### Instruction:
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### Input: Quant aux volailles, on sait désormais que la poule est domestiquée en Asie orientale vers 6000 avant notre ère, et est attestée en Mésopotamie au IIIe millénaire. Concernant les pigeons, oies, colombes et canards, attestés très tôt autour des habitats néolithiques, il n'y a pas suffisamment de sources pour savoir s'ils étaient élevés couramment, et donc si certains avaient été réellement domestiqués. Les traces claires de leur élevage se trouvent au Ier millénaire. Les abeilles sont un cas de figure identique. Leur miel est probablement exploité très tôt durant la Préhistoire, mais l'homme ne cherche à les contrôler qu'à partir du IIIe millénaire, en Égypte. On trouve une mention de l'apiculture dans les Lois hittites.
Où trouve-t-on des traces claires de l'élevage des abeilles ? ### Response: Ier millénaire |
### Instruction:
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### Input: Parmi les ongulés non domestiqués, les hippotragues sont surtout représentés par les oryx, divisés en deux sous-espèces dans le Proche et le Moyen-Orient (scimitar et arabe). Les antilopinés (gazelles) sont divisés en diverses espèces vivant dans les biomes arides et semi-arides de l'Afrique du Nord jusqu'à l'Asie centrale et l'Inde. On remarque qu'ils sont beaucoup chassées par les sociétés du Natoufien : s'agit-il d'une chasse sélective, ou d'une pré-domestication qui n'a pas abouti ? Les caprinés non domestiqués comprennent le bouquetin (Capra ibex), la chèvre sauvage (Capra aegagrus), ou encore le mouflon. Les bovinés sauvages (auroch, bison) vivant dans les régions basses du Proche et du Moyen-Orient durant l'Antiquité ont disparu aujourd'hui.
Quel animal représente notamment les hippotragues ? ### Response: oryx |
### Instruction:
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### Input: Parmi les ongulés non domestiqués, les hippotragues sont surtout représentés par les oryx, divisés en deux sous-espèces dans le Proche et le Moyen-Orient (scimitar et arabe). Les antilopinés (gazelles) sont divisés en diverses espèces vivant dans les biomes arides et semi-arides de l'Afrique du Nord jusqu'à l'Asie centrale et l'Inde. On remarque qu'ils sont beaucoup chassées par les sociétés du Natoufien : s'agit-il d'une chasse sélective, ou d'une pré-domestication qui n'a pas abouti ? Les caprinés non domestiqués comprennent le bouquetin (Capra ibex), la chèvre sauvage (Capra aegagrus), ou encore le mouflon. Les bovinés sauvages (auroch, bison) vivant dans les régions basses du Proche et du Moyen-Orient durant l'Antiquité ont disparu aujourd'hui.
A quel animal correspondent les antilopinés ? ### Response: gazelles |
### Instruction:
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### Input: Parmi les ongulés non domestiqués, les hippotragues sont surtout représentés par les oryx, divisés en deux sous-espèces dans le Proche et le Moyen-Orient (scimitar et arabe). Les antilopinés (gazelles) sont divisés en diverses espèces vivant dans les biomes arides et semi-arides de l'Afrique du Nord jusqu'à l'Asie centrale et l'Inde. On remarque qu'ils sont beaucoup chassées par les sociétés du Natoufien : s'agit-il d'une chasse sélective, ou d'une pré-domestication qui n'a pas abouti ? Les caprinés non domestiqués comprennent le bouquetin (Capra ibex), la chèvre sauvage (Capra aegagrus), ou encore le mouflon. Les bovinés sauvages (auroch, bison) vivant dans les régions basses du Proche et du Moyen-Orient durant l'Antiquité ont disparu aujourd'hui.
A quel animal correspond le Capra ibex ? ### Response: bouquetin |
### Instruction:
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### Input: Parmi les ongulés non domestiqués, les hippotragues sont surtout représentés par les oryx, divisés en deux sous-espèces dans le Proche et le Moyen-Orient (scimitar et arabe). Les antilopinés (gazelles) sont divisés en diverses espèces vivant dans les biomes arides et semi-arides de l'Afrique du Nord jusqu'à l'Asie centrale et l'Inde. On remarque qu'ils sont beaucoup chassées par les sociétés du Natoufien : s'agit-il d'une chasse sélective, ou d'une pré-domestication qui n'a pas abouti ? Les caprinés non domestiqués comprennent le bouquetin (Capra ibex), la chèvre sauvage (Capra aegagrus), ou encore le mouflon. Les bovinés sauvages (auroch, bison) vivant dans les régions basses du Proche et du Moyen-Orient durant l'Antiquité ont disparu aujourd'hui.
A quel animal correspond le Capra aegagrus ? ### Response: chèvre sauvage |
### Instruction:
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### Input: Les carnivores les plus nombreux non domestiqués sont les loups. D'autres canidés non domestiqués étaient présents : des chacals, ainsi que diverses espèces de renards. Parmi les félins, le chat sauvage eurasiatique est sans doute le plus répandu. Des lions vivaient durant l'Antiquité dans les régions basses du Moyen-Orient ; on n'en trouve plus de nos jours. Le tigre de la Caspienne vivait au Nord de l'Iran et en Afghanistan, jusqu'au début du XIXe siècle de notre ère. On trouve toujours des léopards dans des régions montagneuses et collinaires du Proche-Orient. L'ours brun est également un des résidents des forêts de l'Asie du sud-ouest.
Où trouvait-on le tigre de la Caspienne jusqu'au début du XIXe siècle ? ### Response: Nord de l'Iran et en Afghanistan |
### Instruction:
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### Input: Les carnivores les plus nombreux non domestiqués sont les loups. D'autres canidés non domestiqués étaient présents : des chacals, ainsi que diverses espèces de renards. Parmi les félins, le chat sauvage eurasiatique est sans doute le plus répandu. Des lions vivaient durant l'Antiquité dans les régions basses du Moyen-Orient ; on n'en trouve plus de nos jours. Le tigre de la Caspienne vivait au Nord de l'Iran et en Afghanistan, jusqu'au début du XIXe siècle de notre ère. On trouve toujours des léopards dans des régions montagneuses et collinaires du Proche-Orient. L'ours brun est également un des résidents des forêts de l'Asie du sud-ouest.
Quel animal retrouve-t-on dans des régions montagneuses et colinéaires du Proche-Orient ? ### Response: léopards |
### Instruction:
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### Input: Les carnivores les plus nombreux non domestiqués sont les loups. D'autres canidés non domestiqués étaient présents : des chacals, ainsi que diverses espèces de renards. Parmi les félins, le chat sauvage eurasiatique est sans doute le plus répandu. Des lions vivaient durant l'Antiquité dans les régions basses du Moyen-Orient ; on n'en trouve plus de nos jours. Le tigre de la Caspienne vivait au Nord de l'Iran et en Afghanistan, jusqu'au début du XIXe siècle de notre ère. On trouve toujours des léopards dans des régions montagneuses et collinaires du Proche-Orient. L'ours brun est également un des résidents des forêts de l'Asie du sud-ouest.
Quel animal retrouve-t-on dans des régions montagneuses et colinéaires du Proche-Orient ? ### Response: léopards |
### Instruction:
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### Input: Les carnivores les plus nombreux non domestiqués sont les loups. D'autres canidés non domestiqués étaient présents : des chacals, ainsi que diverses espèces de renards. Parmi les félins, le chat sauvage eurasiatique est sans doute le plus répandu. Des lions vivaient durant l'Antiquité dans les régions basses du Moyen-Orient ; on n'en trouve plus de nos jours. Le tigre de la Caspienne vivait au Nord de l'Iran et en Afghanistan, jusqu'au début du XIXe siècle de notre ère. On trouve toujours des léopards dans des régions montagneuses et collinaires du Proche-Orient. L'ours brun est également un des résidents des forêts de l'Asie du sud-ouest.
Quel animal retrouve-t-on dans des régions montagneuses et colinéaires du Proche-Orient ? ### Response: léopards |
### Instruction:
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### Input: Les cervidés sont présents dans les terrains végétaux, ouverts et tempérés. Trois espèces sont indigènes au Proche et Moyen-Orient : le cerf, aujourd'hui présent en Turquie, au Caucase, et dans le Nord de l'Iran, le chevreuil, le plus petit du groupe, vivant aux mêmes endroits, et le daim, de taille moyenne, divisé en deux sous-espèces vivant dans deux zones différentes (européenne/anatolienne et mésopotamienne/perse). On trouvait également un type d'éléphant syrien, dans les terres basses et forêts ouvertes de Syrie et même d'Iran, jusqu'au début du Ier millénaire. Il était apparemment proche de l'éléphant asiatique, si l'on se fie aux représentations dont on dispose. Des hippopotames vivaient encore au sud du Levant jusqu'au Ier millénaire.
Où vivent les cervidés ? ### Response: les terrains végétaux, ouverts et tempérés |
### Instruction:
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### Input: Les cervidés sont présents dans les terrains végétaux, ouverts et tempérés. Trois espèces sont indigènes au Proche et Moyen-Orient : le cerf, aujourd'hui présent en Turquie, au Caucase, et dans le Nord de l'Iran, le chevreuil, le plus petit du groupe, vivant aux mêmes endroits, et le daim, de taille moyenne, divisé en deux sous-espèces vivant dans deux zones différentes (européenne/anatolienne et mésopotamienne/perse). On trouvait également un type d'éléphant syrien, dans les terres basses et forêts ouvertes de Syrie et même d'Iran, jusqu'au début du Ier millénaire. Il était apparemment proche de l'éléphant asiatique, si l'on se fie aux représentations dont on dispose. Des hippopotames vivaient encore au sud du Levant jusqu'au Ier millénaire.
Combien retrouve-t-on d'espèces indigènes au Proche et Moyen-Orient ? ### Response: Trois |
### Instruction:
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### Input: Les cervidés sont présents dans les terrains végétaux, ouverts et tempérés. Trois espèces sont indigènes au Proche et Moyen-Orient : le cerf, aujourd'hui présent en Turquie, au Caucase, et dans le Nord de l'Iran, le chevreuil, le plus petit du groupe, vivant aux mêmes endroits, et le daim, de taille moyenne, divisé en deux sous-espèces vivant dans deux zones différentes (européenne/anatolienne et mésopotamienne/perse). On trouvait également un type d'éléphant syrien, dans les terres basses et forêts ouvertes de Syrie et même d'Iran, jusqu'au début du Ier millénaire. Il était apparemment proche de l'éléphant asiatique, si l'on se fie aux représentations dont on dispose. Des hippopotames vivaient encore au sud du Levant jusqu'au Ier millénaire.
Jusqu'a quand vivait des hippopotames au sud du Levant ? ### Response: Ier millénaire |
### Instruction:
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### Input: Les cervidés sont présents dans les terrains végétaux, ouverts et tempérés. Trois espèces sont indigènes au Proche et Moyen-Orient : le cerf, aujourd'hui présent en Turquie, au Caucase, et dans le Nord de l'Iran, le chevreuil, le plus petit du groupe, vivant aux mêmes endroits, et le daim, de taille moyenne, divisé en deux sous-espèces vivant dans deux zones différentes (européenne/anatolienne et mésopotamienne/perse). On trouvait également un type d'éléphant syrien, dans les terres basses et forêts ouvertes de Syrie et même d'Iran, jusqu'au début du Ier millénaire. Il était apparemment proche de l'éléphant asiatique, si l'on se fie aux représentations dont on dispose. Des hippopotames vivaient encore au sud du Levant jusqu'au Ier millénaire.
Quel animal vivait dans les terres basses et forêts ouvertes de Syrie et d'Iran ? ### Response: type d'éléphant syrien |
### Instruction:
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### Input: Les insectes les plus mentionnés dans les textes du Proche-Orient ancien sont les criquets, notamment le criquet pèlerin, et les sauterelles (généralement sous une appellation générique ne permettant pas de bien les distinguer), mais on trouve aussi mention des abeilles, papillons, libellules, mouches et autres moustiques. Plus de 70 espèces de scorpions sont répertoriées actuellement dans l'aire géographique concernée, et il devait en aller de même dans le passé. Les poissons sont peu représentés dans les restes archéologiques, ou même dans les textes, mais on en trouve souvent des représentations, indiquant leur importance. Des reptiles apparaissent dans certains textes, avant tous les serpents. Les gastéropodes, notamment le murex, sont plus facilement identifiables par leurs restes. Enfin, les textes mésopotamiens font référence aux crustacés, notamment les crevettes,.
De quel insecte parle-t-on le plus dans les textes du Proche-Orient ? ### Response: les criquets, notamment le criquet pèlerin, et les sauterelles |
### Instruction:
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### Input: Les insectes les plus mentionnés dans les textes du Proche-Orient ancien sont les criquets, notamment le criquet pèlerin, et les sauterelles (généralement sous une appellation générique ne permettant pas de bien les distinguer), mais on trouve aussi mention des abeilles, papillons, libellules, mouches et autres moustiques. Plus de 70 espèces de scorpions sont répertoriées actuellement dans l'aire géographique concernée, et il devait en aller de même dans le passé. Les poissons sont peu représentés dans les restes archéologiques, ou même dans les textes, mais on en trouve souvent des représentations, indiquant leur importance. Des reptiles apparaissent dans certains textes, avant tous les serpents. Les gastéropodes, notamment le murex, sont plus facilement identifiables par leurs restes. Enfin, les textes mésopotamiens font référence aux crustacés, notamment les crevettes,.
Combien d'espèces différentes de scorpions a-t-on relevé au total ? ### Response: Plus de 70 |
### Instruction:
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### Input: Les insectes les plus mentionnés dans les textes du Proche-Orient ancien sont les criquets, notamment le criquet pèlerin, et les sauterelles (généralement sous une appellation générique ne permettant pas de bien les distinguer), mais on trouve aussi mention des abeilles, papillons, libellules, mouches et autres moustiques. Plus de 70 espèces de scorpions sont répertoriées actuellement dans l'aire géographique concernée, et il devait en aller de même dans le passé. Les poissons sont peu représentés dans les restes archéologiques, ou même dans les textes, mais on en trouve souvent des représentations, indiquant leur importance. Des reptiles apparaissent dans certains textes, avant tous les serpents. Les gastéropodes, notamment le murex, sont plus facilement identifiables par leurs restes. Enfin, les textes mésopotamiens font référence aux crustacés, notamment les crevettes,.
Quel espèce d'animal sont peu représenté dans les restes archéologiques malgré leur importance ? ### Response: Les poissons |
### Instruction:
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### Input: Les insectes les plus mentionnés dans les textes du Proche-Orient ancien sont les criquets, notamment le criquet pèlerin, et les sauterelles (généralement sous une appellation générique ne permettant pas de bien les distinguer), mais on trouve aussi mention des abeilles, papillons, libellules, mouches et autres moustiques. Plus de 70 espèces de scorpions sont répertoriées actuellement dans l'aire géographique concernée, et il devait en aller de même dans le passé. Les poissons sont peu représentés dans les restes archéologiques, ou même dans les textes, mais on en trouve souvent des représentations, indiquant leur importance. Des reptiles apparaissent dans certains textes, avant tous les serpents. Les gastéropodes, notamment le murex, sont plus facilement identifiables par leurs restes. Enfin, les textes mésopotamiens font référence aux crustacés, notamment les crevettes,.
Quel gastéropode est facilement discernable ? ### Response: murex |
### Instruction:
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### Input: À partir du Néolithique, les sociétés humaines entreprennent de contrôler une grande partie des animaux qui leur sont potentiellement utiles, ce qui amène un grand changement dans les rapports entre hommes et animaux au quotidien en bouleversant le fonctionnement des communautés humaines qui intègrent des animaux en leur sein, même si des formes antérieures peuvent subsister, comme la chasse ou la pêche. Avec l'affirmation de sociétés étatiques et de grands organismes capables de prendre en charge un grand nombre d'activités économiques à une échelle plus importante, le contrôle des animaux prend ensuite une nouvelle dimension. Cela permet aux hommes de disposer de produits issus d'animaux à diverses fins, mais aussi d'avoir de précieux auxiliaires pour les travaux ou les déplacements en des temps où les moyens techniques sont limités et où la force musculaire reste de loin la plus utilisée, donnant donc aux animaux une fonction utilitaire primordiale pour le fonctionnement des sociétés humaines. Il en découle parfois des rapports plus récréatifs ou intimes entre les hommes et les animaux. En même temps, les hommes doivent également composer avec divers risques liés aux animaux domestiques et sauvages.
Quelle période est caractéristique d'un changement important dans les rapports entre hommes et animaux ? ### Response: Néolithique |
### Instruction:
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### Input: À partir du Néolithique, les sociétés humaines entreprennent de contrôler une grande partie des animaux qui leur sont potentiellement utiles, ce qui amène un grand changement dans les rapports entre hommes et animaux au quotidien en bouleversant le fonctionnement des communautés humaines qui intègrent des animaux en leur sein, même si des formes antérieures peuvent subsister, comme la chasse ou la pêche. Avec l'affirmation de sociétés étatiques et de grands organismes capables de prendre en charge un grand nombre d'activités économiques à une échelle plus importante, le contrôle des animaux prend ensuite une nouvelle dimension. Cela permet aux hommes de disposer de produits issus d'animaux à diverses fins, mais aussi d'avoir de précieux auxiliaires pour les travaux ou les déplacements en des temps où les moyens techniques sont limités et où la force musculaire reste de loin la plus utilisée, donnant donc aux animaux une fonction utilitaire primordiale pour le fonctionnement des sociétés humaines. Il en découle parfois des rapports plus récréatifs ou intimes entre les hommes et les animaux. En même temps, les hommes doivent également composer avec divers risques liés aux animaux domestiques et sauvages.
Qu'est-ce qui suscite un contrôle des animaux encore plus important ? ### Response: l'affirmation de sociétés étatiques et de grands organismes capables de prendre en charge un grand nombre d'activités économiques à une échelle plus importante |
### Instruction:
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### Input: À partir du Néolithique, les sociétés humaines entreprennent de contrôler une grande partie des animaux qui leur sont potentiellement utiles, ce qui amène un grand changement dans les rapports entre hommes et animaux au quotidien en bouleversant le fonctionnement des communautés humaines qui intègrent des animaux en leur sein, même si des formes antérieures peuvent subsister, comme la chasse ou la pêche. Avec l'affirmation de sociétés étatiques et de grands organismes capables de prendre en charge un grand nombre d'activités économiques à une échelle plus importante, le contrôle des animaux prend ensuite une nouvelle dimension. Cela permet aux hommes de disposer de produits issus d'animaux à diverses fins, mais aussi d'avoir de précieux auxiliaires pour les travaux ou les déplacements en des temps où les moyens techniques sont limités et où la force musculaire reste de loin la plus utilisée, donnant donc aux animaux une fonction utilitaire primordiale pour le fonctionnement des sociétés humaines. Il en découle parfois des rapports plus récréatifs ou intimes entre les hommes et les animaux. En même temps, les hommes doivent également composer avec divers risques liés aux animaux domestiques et sauvages.
Pour quelles activités les rapports entre animaux et humains n'a pas évolué ? ### Response: la chasse ou la pêche |
### Instruction:
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### Input: À partir du Néolithique, les sociétés humaines entreprennent de contrôler une grande partie des animaux qui leur sont potentiellement utiles, ce qui amène un grand changement dans les rapports entre hommes et animaux au quotidien en bouleversant le fonctionnement des communautés humaines qui intègrent des animaux en leur sein, même si des formes antérieures peuvent subsister, comme la chasse ou la pêche. Avec l'affirmation de sociétés étatiques et de grands organismes capables de prendre en charge un grand nombre d'activités économiques à une échelle plus importante, le contrôle des animaux prend ensuite une nouvelle dimension. Cela permet aux hommes de disposer de produits issus d'animaux à diverses fins, mais aussi d'avoir de précieux auxiliaires pour les travaux ou les déplacements en des temps où les moyens techniques sont limités et où la force musculaire reste de loin la plus utilisée, donnant donc aux animaux une fonction utilitaire primordiale pour le fonctionnement des sociétés humaines. Il en découle parfois des rapports plus récréatifs ou intimes entre les hommes et les animaux. En même temps, les hommes doivent également composer avec divers risques liés aux animaux domestiques et sauvages.
Quels particularités des animaux les humains cherchent-ils à exploiter ? ### Response: force musculaire |
### Instruction:
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### Input: Les hommes obtiennent les animaux sauvages par la chasse ou la pêche,. Ces activités, préexistant au Néolithique, peuvent être exercées par des individus isolés ou en groupes, travaillant pour leur propre compte ou bien celui des institutions, notamment le palais royal, auquel cas elles constituent leur métier. À moins qu'ils ne soient dans le dernier cas, les chasseurs et pêcheurs ont laissé très peu de traces, car les grands organismes sont les principaux pourvoyeurs de nos sources écrites. L'Épopée de Gilgamesh montre un chasseur utilisant des pièges pour capturer des animaux. Mais les chasseurs les plus mentionnés sont les rois, pour qui cette activité était valorisante, en tant que préparation à la guerre mais aussi pour des raisons symboliques (voir plus bas). De toute manière, la chasse est une activité secondaire pour fournir de l'alimentation à partir du IVe millénaire, et les grands organismes la délaissent donc. Les chasseurs du Proche-Orient ancien pouvaient chasser une grande variété d'animaux sauvages. On est assez bien informé sur les pêcheurs des cours d'eau et marais du sud mésopotamien vers la fin du IIIe millénaire, parce que l'État contrôlait leurs activités : ils sont organisés en groupes supervisés par un chef, qui leur distribue des rations de subsistance. Les textes mésopotamiens du IIe millénaire font clairement la différence entre les pêcheurs qui travaillent en mer, dans les marais, ou dans les terres. Ils pouvaient pêcher à la ligne, avec des hameçons, ou bien avec des filets et des nasses.
A quand remonte les premières traces de l'utilisation de pièges pour les chasseurs ? ### Response: L'Épopée de Gilgamesh |
### Instruction:
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### Input: Les hommes obtiennent les animaux sauvages par la chasse ou la pêche,. Ces activités, préexistant au Néolithique, peuvent être exercées par des individus isolés ou en groupes, travaillant pour leur propre compte ou bien celui des institutions, notamment le palais royal, auquel cas elles constituent leur métier. À moins qu'ils ne soient dans le dernier cas, les chasseurs et pêcheurs ont laissé très peu de traces, car les grands organismes sont les principaux pourvoyeurs de nos sources écrites. L'Épopée de Gilgamesh montre un chasseur utilisant des pièges pour capturer des animaux. Mais les chasseurs les plus mentionnés sont les rois, pour qui cette activité était valorisante, en tant que préparation à la guerre mais aussi pour des raisons symboliques (voir plus bas). De toute manière, la chasse est une activité secondaire pour fournir de l'alimentation à partir du IVe millénaire, et les grands organismes la délaissent donc. Les chasseurs du Proche-Orient ancien pouvaient chasser une grande variété d'animaux sauvages. On est assez bien informé sur les pêcheurs des cours d'eau et marais du sud mésopotamien vers la fin du IIIe millénaire, parce que l'État contrôlait leurs activités : ils sont organisés en groupes supervisés par un chef, qui leur distribue des rations de subsistance. Les textes mésopotamiens du IIe millénaire font clairement la différence entre les pêcheurs qui travaillent en mer, dans les marais, ou dans les terres. Ils pouvaient pêcher à la ligne, avec des hameçons, ou bien avec des filets et des nasses.
Pour quelles raisons la pratique de la chasse était importante pour les rois ? ### Response: préparation à la guerre mais aussi pour des raisons symboliques |
### Instruction:
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### Input: Les hommes obtiennent les animaux sauvages par la chasse ou la pêche,. Ces activités, préexistant au Néolithique, peuvent être exercées par des individus isolés ou en groupes, travaillant pour leur propre compte ou bien celui des institutions, notamment le palais royal, auquel cas elles constituent leur métier. À moins qu'ils ne soient dans le dernier cas, les chasseurs et pêcheurs ont laissé très peu de traces, car les grands organismes sont les principaux pourvoyeurs de nos sources écrites. L'Épopée de Gilgamesh montre un chasseur utilisant des pièges pour capturer des animaux. Mais les chasseurs les plus mentionnés sont les rois, pour qui cette activité était valorisante, en tant que préparation à la guerre mais aussi pour des raisons symboliques (voir plus bas). De toute manière, la chasse est une activité secondaire pour fournir de l'alimentation à partir du IVe millénaire, et les grands organismes la délaissent donc. Les chasseurs du Proche-Orient ancien pouvaient chasser une grande variété d'animaux sauvages. On est assez bien informé sur les pêcheurs des cours d'eau et marais du sud mésopotamien vers la fin du IIIe millénaire, parce que l'État contrôlait leurs activités : ils sont organisés en groupes supervisés par un chef, qui leur distribue des rations de subsistance. Les textes mésopotamiens du IIe millénaire font clairement la différence entre les pêcheurs qui travaillent en mer, dans les marais, ou dans les terres. Ils pouvaient pêcher à la ligne, avec des hameçons, ou bien avec des filets et des nasses.
Depuis quand la chasse n'est plus l'activité première pour se nourrir ? ### Response: IVe millénaire |
### Instruction:
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### Input: Les hommes obtiennent les animaux sauvages par la chasse ou la pêche,. Ces activités, préexistant au Néolithique, peuvent être exercées par des individus isolés ou en groupes, travaillant pour leur propre compte ou bien celui des institutions, notamment le palais royal, auquel cas elles constituent leur métier. À moins qu'ils ne soient dans le dernier cas, les chasseurs et pêcheurs ont laissé très peu de traces, car les grands organismes sont les principaux pourvoyeurs de nos sources écrites. L'Épopée de Gilgamesh montre un chasseur utilisant des pièges pour capturer des animaux. Mais les chasseurs les plus mentionnés sont les rois, pour qui cette activité était valorisante, en tant que préparation à la guerre mais aussi pour des raisons symboliques (voir plus bas). De toute manière, la chasse est une activité secondaire pour fournir de l'alimentation à partir du IVe millénaire, et les grands organismes la délaissent donc. Les chasseurs du Proche-Orient ancien pouvaient chasser une grande variété d'animaux sauvages. On est assez bien informé sur les pêcheurs des cours d'eau et marais du sud mésopotamien vers la fin du IIIe millénaire, parce que l'État contrôlait leurs activités : ils sont organisés en groupes supervisés par un chef, qui leur distribue des rations de subsistance. Les textes mésopotamiens du IIe millénaire font clairement la différence entre les pêcheurs qui travaillent en mer, dans les marais, ou dans les terres. Ils pouvaient pêcher à la ligne, avec des hameçons, ou bien avec des filets et des nasses.
Quelles étaient les méthodes de pêche ? ### Response: pêcher à la ligne, avec des hameçons, ou bien avec des filets et des nasses |
### Instruction:
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### Input: Développée à partir du Néolithique, peut-être après une chasse « sélective » privilégiant certains animaux qu'on a par la suite commencé à domestiquer, l'activité d'élevage des animaux domestiques (ou la simple « gestion » d'animaux comme les oiseaux de basse-cour ou les abeilles) est quant à elle plus productive pour l'homme que la chasse ou la pêche, et permet d'offrir une ressource beaucoup plus sûre, sans les aléas de la chasse, car elle organise le contrôle de toute la vie de l'animal (reproduction, croissance, déplacements, choix du moment propice pour l'abattage). Avec l'élaboration de sociétés plus complexes à partir du IVe millénaire (complexification sociale et politique avec l'urbanisation, l'apparition de l'État et le développement de l'administration) l'élevage prend une nouvelle dimension en étant plus spécialisé et systématisé, au moins dans les cercles du pouvoir. C'est dans ce cadre que l'on peut dater l'émergence de divers métiers spécialisés liés aux animaux : chasse, pêche, conduite des troupeaux, engraissage, dressage, transformation de divers produits animaux, etc. ; auparavant ces activités ne faisaient pas l'objet d'une division du travail aussi poussée.
À partir de quand est développée l'activité d'élevage ? ### Response: du Néolithique |
### Instruction:
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### Input: Développée à partir du Néolithique, peut-être après une chasse « sélective » privilégiant certains animaux qu'on a par la suite commencé à domestiquer, l'activité d'élevage des animaux domestiques (ou la simple « gestion » d'animaux comme les oiseaux de basse-cour ou les abeilles) est quant à elle plus productive pour l'homme que la chasse ou la pêche, et permet d'offrir une ressource beaucoup plus sûre, sans les aléas de la chasse, car elle organise le contrôle de toute la vie de l'animal (reproduction, croissance, déplacements, choix du moment propice pour l'abattage). Avec l'élaboration de sociétés plus complexes à partir du IVe millénaire (complexification sociale et politique avec l'urbanisation, l'apparition de l'État et le développement de l'administration) l'élevage prend une nouvelle dimension en étant plus spécialisé et systématisé, au moins dans les cercles du pouvoir. C'est dans ce cadre que l'on peut dater l'émergence de divers métiers spécialisés liés aux animaux : chasse, pêche, conduite des troupeaux, engraissage, dressage, transformation de divers produits animaux, etc. ; auparavant ces activités ne faisaient pas l'objet d'une division du travail aussi poussée.
Pourquoi l'élevage est-il une activité plus sûre ? ### Response: car elle organise le contrôle de toute la vie de l'animal |
### Instruction:
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### Input: Développée à partir du Néolithique, peut-être après une chasse « sélective » privilégiant certains animaux qu'on a par la suite commencé à domestiquer, l'activité d'élevage des animaux domestiques (ou la simple « gestion » d'animaux comme les oiseaux de basse-cour ou les abeilles) est quant à elle plus productive pour l'homme que la chasse ou la pêche, et permet d'offrir une ressource beaucoup plus sûre, sans les aléas de la chasse, car elle organise le contrôle de toute la vie de l'animal (reproduction, croissance, déplacements, choix du moment propice pour l'abattage). Avec l'élaboration de sociétés plus complexes à partir du IVe millénaire (complexification sociale et politique avec l'urbanisation, l'apparition de l'État et le développement de l'administration) l'élevage prend une nouvelle dimension en étant plus spécialisé et systématisé, au moins dans les cercles du pouvoir. C'est dans ce cadre que l'on peut dater l'émergence de divers métiers spécialisés liés aux animaux : chasse, pêche, conduite des troupeaux, engraissage, dressage, transformation de divers produits animaux, etc. ; auparavant ces activités ne faisaient pas l'objet d'une division du travail aussi poussée.
Quels sont les métiers liés aux animaux ? ### Response: chasse, pêche, conduite des troupeaux, engraissage, dressage, transformation de divers produits animaux |
### Instruction:
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### Input: Développée à partir du Néolithique, peut-être après une chasse « sélective » privilégiant certains animaux qu'on a par la suite commencé à domestiquer, l'activité d'élevage des animaux domestiques (ou la simple « gestion » d'animaux comme les oiseaux de basse-cour ou les abeilles) est quant à elle plus productive pour l'homme que la chasse ou la pêche, et permet d'offrir une ressource beaucoup plus sûre, sans les aléas de la chasse, car elle organise le contrôle de toute la vie de l'animal (reproduction, croissance, déplacements, choix du moment propice pour l'abattage). Avec l'élaboration de sociétés plus complexes à partir du IVe millénaire (complexification sociale et politique avec l'urbanisation, l'apparition de l'État et le développement de l'administration) l'élevage prend une nouvelle dimension en étant plus spécialisé et systématisé, au moins dans les cercles du pouvoir. C'est dans ce cadre que l'on peut dater l'émergence de divers métiers spécialisés liés aux animaux : chasse, pêche, conduite des troupeaux, engraissage, dressage, transformation de divers produits animaux, etc. ; auparavant ces activités ne faisaient pas l'objet d'une division du travail aussi poussée.
À partir de quand les sociétés deviennent-elles plus complexes ? ### Response: IVe millénaire |
### Instruction:
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### Input: le nomadisme pastoral, qui est le fait de nomades ou semi-nomades évoluant généralement aux marges du monde sédentaire et organisés dans un système tribal (lequel regroupe souvent des sédentaires, la limite entre les deux groupes n'étant pas toujours nette). Ils échappent souvent aux sources écrites, n'étant généralement mentionnés que de façon indirecte quand ils sont au contact des sédentaires, et n'ont laissé quasiment aucune trace matérielle. Il repose sur des migrations saisonnières visant à chercher les points d'approvisionnement en eau et les zones de pâture (notamment la steppe en saison humide). Il ne s'agit pas d'un mode de vie voué à être autosuffisant, car il entre en symbiose avec les sociétés sédentaires pour effectuer des échanges (d'animaux et de leurs produits) et ententes (prise en charge de troupeaux de sédentaires, travaux agricoles de nomades sur les champs des sédentaires) vitaux pour les deux parties. Des litiges pouvaient cependant survenir lors du passage des troupeaux des nomades sur les terres des sédentaires, et certains groupes nomades pouvaient commettre des exactions et rapines et devenir des éléments d'insécurité importants ;
Quelle est la particularité du nomadisme pastoral ? ### Response: nomades ou semi-nomades évoluant généralement aux marges du monde sédentaire et organisés dans un système tribal |
### Instruction:
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### Input: le nomadisme pastoral, qui est le fait de nomades ou semi-nomades évoluant généralement aux marges du monde sédentaire et organisés dans un système tribal (lequel regroupe souvent des sédentaires, la limite entre les deux groupes n'étant pas toujours nette). Ils échappent souvent aux sources écrites, n'étant généralement mentionnés que de façon indirecte quand ils sont au contact des sédentaires, et n'ont laissé quasiment aucune trace matérielle. Il repose sur des migrations saisonnières visant à chercher les points d'approvisionnement en eau et les zones de pâture (notamment la steppe en saison humide). Il ne s'agit pas d'un mode de vie voué à être autosuffisant, car il entre en symbiose avec les sociétés sédentaires pour effectuer des échanges (d'animaux et de leurs produits) et ententes (prise en charge de troupeaux de sédentaires, travaux agricoles de nomades sur les champs des sédentaires) vitaux pour les deux parties. Des litiges pouvaient cependant survenir lors du passage des troupeaux des nomades sur les terres des sédentaires, et certains groupes nomades pouvaient commettre des exactions et rapines et devenir des éléments d'insécurité importants ;
Quelle est la seule occasion pour laquelle on retrouve le nomadisme pastoral dans des textes écrits ? ### Response: au contact des sédentaires |
### Instruction:
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### Input: le nomadisme pastoral, qui est le fait de nomades ou semi-nomades évoluant généralement aux marges du monde sédentaire et organisés dans un système tribal (lequel regroupe souvent des sédentaires, la limite entre les deux groupes n'étant pas toujours nette). Ils échappent souvent aux sources écrites, n'étant généralement mentionnés que de façon indirecte quand ils sont au contact des sédentaires, et n'ont laissé quasiment aucune trace matérielle. Il repose sur des migrations saisonnières visant à chercher les points d'approvisionnement en eau et les zones de pâture (notamment la steppe en saison humide). Il ne s'agit pas d'un mode de vie voué à être autosuffisant, car il entre en symbiose avec les sociétés sédentaires pour effectuer des échanges (d'animaux et de leurs produits) et ententes (prise en charge de troupeaux de sédentaires, travaux agricoles de nomades sur les champs des sédentaires) vitaux pour les deux parties. Des litiges pouvaient cependant survenir lors du passage des troupeaux des nomades sur les terres des sédentaires, et certains groupes nomades pouvaient commettre des exactions et rapines et devenir des éléments d'insécurité importants ;
Que recherchent les nomades pastoraux lors des migrations saisonnières ? ### Response: points d'approvisionnement en eau et les zones de pâture |
### Instruction:
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### Input: le nomadisme pastoral, qui est le fait de nomades ou semi-nomades évoluant généralement aux marges du monde sédentaire et organisés dans un système tribal (lequel regroupe souvent des sédentaires, la limite entre les deux groupes n'étant pas toujours nette). Ils échappent souvent aux sources écrites, n'étant généralement mentionnés que de façon indirecte quand ils sont au contact des sédentaires, et n'ont laissé quasiment aucune trace matérielle. Il repose sur des migrations saisonnières visant à chercher les points d'approvisionnement en eau et les zones de pâture (notamment la steppe en saison humide). Il ne s'agit pas d'un mode de vie voué à être autosuffisant, car il entre en symbiose avec les sociétés sédentaires pour effectuer des échanges (d'animaux et de leurs produits) et ententes (prise en charge de troupeaux de sédentaires, travaux agricoles de nomades sur les champs des sédentaires) vitaux pour les deux parties. Des litiges pouvaient cependant survenir lors du passage des troupeaux des nomades sur les terres des sédentaires, et certains groupes nomades pouvaient commettre des exactions et rapines et devenir des éléments d'insécurité importants ;
Quand les nomades pastoraux rencontraient-ils des litiges ? ### Response: lors du passage des troupeaux des nomades sur les terres des sédentaires |
### Instruction:
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### Input: l'élevage encadré par l'État et géré par les scribes de son administration, surtout connu pour les « grands organismes » (palais et temples) de la Mésopotamie du sud qui ont livré une abondante documentation sur la gestion de leurs troupeaux. C'est dans ce cadre que l'on trouve le plus de têtes de bétail et la division du travail la plus poussée. Les bêtes sont engraissées par des éleveurs spécialisés dans ce domaine, rétribués par le temple ou le palais, et surveillés par l'administration de l'institution. Leur abattage et la collecte des produits qu'elles fournissent sont supervisés. Ce système peut se superposer aux structures précédentes et les met parfois à contribution, par exemple quand des troupeaux sont confiés à des pasteurs nomades. Les grands organismes avaient en effet l'habitude de confier certaines de leurs bêtes à des bergers indépendants, qui devaient les élever tout en fournissant chaque année les nouveau-nés et certains produits (laine pour les moutons, tendons des bêtes mortes). Les bovins servant au travail agricole des temples ou palais étaient pour leur part nourris dans des parcs à bestiaux ou des étables, par des rations alimentaires en grains, comme les travailleurs humains. Dans le cas précis des troupeaux des temples mésopotamiens, on notera que les animaux étaient considérés comme les troupeaux de la divinité tutélaire du temple et portaient sa marque (par exemple le croissant de lune pour le dieu-lune Sîn) ; comme les rois, les dieux avaient de nombreux animaux pour subvenir à leurs besoins (les sacrifices notamment, mais aussi le travail des champs des dieux) et aussi pour leur apparat.
Que comprend-on par les grands organismes ? ### Response: palais et temples |
### Instruction:
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### Input: l'élevage encadré par l'État et géré par les scribes de son administration, surtout connu pour les « grands organismes » (palais et temples) de la Mésopotamie du sud qui ont livré une abondante documentation sur la gestion de leurs troupeaux. C'est dans ce cadre que l'on trouve le plus de têtes de bétail et la division du travail la plus poussée. Les bêtes sont engraissées par des éleveurs spécialisés dans ce domaine, rétribués par le temple ou le palais, et surveillés par l'administration de l'institution. Leur abattage et la collecte des produits qu'elles fournissent sont supervisés. Ce système peut se superposer aux structures précédentes et les met parfois à contribution, par exemple quand des troupeaux sont confiés à des pasteurs nomades. Les grands organismes avaient en effet l'habitude de confier certaines de leurs bêtes à des bergers indépendants, qui devaient les élever tout en fournissant chaque année les nouveau-nés et certains produits (laine pour les moutons, tendons des bêtes mortes). Les bovins servant au travail agricole des temples ou palais étaient pour leur part nourris dans des parcs à bestiaux ou des étables, par des rations alimentaires en grains, comme les travailleurs humains. Dans le cas précis des troupeaux des temples mésopotamiens, on notera que les animaux étaient considérés comme les troupeaux de la divinité tutélaire du temple et portaient sa marque (par exemple le croissant de lune pour le dieu-lune Sîn) ; comme les rois, les dieux avaient de nombreux animaux pour subvenir à leurs besoins (les sacrifices notamment, mais aussi le travail des champs des dieux) et aussi pour leur apparat.
Qui est responsable de l'élevage dans l'administration ? ### Response: les scribes |
### Instruction:
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### Input: l'élevage encadré par l'État et géré par les scribes de son administration, surtout connu pour les « grands organismes » (palais et temples) de la Mésopotamie du sud qui ont livré une abondante documentation sur la gestion de leurs troupeaux. C'est dans ce cadre que l'on trouve le plus de têtes de bétail et la division du travail la plus poussée. Les bêtes sont engraissées par des éleveurs spécialisés dans ce domaine, rétribués par le temple ou le palais, et surveillés par l'administration de l'institution. Leur abattage et la collecte des produits qu'elles fournissent sont supervisés. Ce système peut se superposer aux structures précédentes et les met parfois à contribution, par exemple quand des troupeaux sont confiés à des pasteurs nomades. Les grands organismes avaient en effet l'habitude de confier certaines de leurs bêtes à des bergers indépendants, qui devaient les élever tout en fournissant chaque année les nouveau-nés et certains produits (laine pour les moutons, tendons des bêtes mortes). Les bovins servant au travail agricole des temples ou palais étaient pour leur part nourris dans des parcs à bestiaux ou des étables, par des rations alimentaires en grains, comme les travailleurs humains. Dans le cas précis des troupeaux des temples mésopotamiens, on notera que les animaux étaient considérés comme les troupeaux de la divinité tutélaire du temple et portaient sa marque (par exemple le croissant de lune pour le dieu-lune Sîn) ; comme les rois, les dieux avaient de nombreux animaux pour subvenir à leurs besoins (les sacrifices notamment, mais aussi le travail des champs des dieux) et aussi pour leur apparat.
Qu'ont fournit les scribes sur la gestion de leurs troupeaux ? ### Response: une abondante documentation |
### Instruction:
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### Input: l'élevage encadré par l'État et géré par les scribes de son administration, surtout connu pour les « grands organismes » (palais et temples) de la Mésopotamie du sud qui ont livré une abondante documentation sur la gestion de leurs troupeaux. C'est dans ce cadre que l'on trouve le plus de têtes de bétail et la division du travail la plus poussée. Les bêtes sont engraissées par des éleveurs spécialisés dans ce domaine, rétribués par le temple ou le palais, et surveillés par l'administration de l'institution. Leur abattage et la collecte des produits qu'elles fournissent sont supervisés. Ce système peut se superposer aux structures précédentes et les met parfois à contribution, par exemple quand des troupeaux sont confiés à des pasteurs nomades. Les grands organismes avaient en effet l'habitude de confier certaines de leurs bêtes à des bergers indépendants, qui devaient les élever tout en fournissant chaque année les nouveau-nés et certains produits (laine pour les moutons, tendons des bêtes mortes). Les bovins servant au travail agricole des temples ou palais étaient pour leur part nourris dans des parcs à bestiaux ou des étables, par des rations alimentaires en grains, comme les travailleurs humains. Dans le cas précis des troupeaux des temples mésopotamiens, on notera que les animaux étaient considérés comme les troupeaux de la divinité tutélaire du temple et portaient sa marque (par exemple le croissant de lune pour le dieu-lune Sîn) ; comme les rois, les dieux avaient de nombreux animaux pour subvenir à leurs besoins (les sacrifices notamment, mais aussi le travail des champs des dieux) et aussi pour leur apparat.
Qui s'occupe de l'engraissement des bêtes ? ### Response: éleveurs spécialisés dans ce domaine |
### Instruction:
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### Input: Les ovins sont de loin les animaux qui sont les plus élevés, parce qu'ils se contentent de peu de nourriture, et peuvent s'adapter à de nombreux environnements climatiques. Les chèvres sont moins présentes dans la documentation mais devaient avoir une place importante. Les bovins, bien que moins nombreux, sont probablement plus utiles, car en plus de fournir des aliments en grande quantité (viande et lait) et leur peau, ils constituent une force de travail non négligeable. Ce sont eux qui ont le plus de valeur financière. Les textes distinguent souvent divers types d'animaux parmi une même espèce, en fonction de leur aspect, ou bien de leur origine géographique qui implique des spécificités : on trouve ainsi des moutons à queue grasse, de montagne, ou « amorrites », etc. À partir des différentes caractéristiques des animaux d'une même espèce, les éleveurs pouvaient pratiquer des croisements pour améliorer les facultés des races.
Quelle est la particularité des ovins ? ### Response: les animaux qui sont les plus élevés |
### Instruction:
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### Input: Les ovins sont de loin les animaux qui sont les plus élevés, parce qu'ils se contentent de peu de nourriture, et peuvent s'adapter à de nombreux environnements climatiques. Les chèvres sont moins présentes dans la documentation mais devaient avoir une place importante. Les bovins, bien que moins nombreux, sont probablement plus utiles, car en plus de fournir des aliments en grande quantité (viande et lait) et leur peau, ils constituent une force de travail non négligeable. Ce sont eux qui ont le plus de valeur financière. Les textes distinguent souvent divers types d'animaux parmi une même espèce, en fonction de leur aspect, ou bien de leur origine géographique qui implique des spécificités : on trouve ainsi des moutons à queue grasse, de montagne, ou « amorrites », etc. À partir des différentes caractéristiques des animaux d'une même espèce, les éleveurs pouvaient pratiquer des croisements pour améliorer les facultés des races.
En quoi les ovins sont les animaux les plus élevés ? ### Response: ils se contentent de peu de nourriture, et peuvent s'adapter à de nombreux environnements climatiques |
### Instruction:
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### Input: Les ovins sont de loin les animaux qui sont les plus élevés, parce qu'ils se contentent de peu de nourriture, et peuvent s'adapter à de nombreux environnements climatiques. Les chèvres sont moins présentes dans la documentation mais devaient avoir une place importante. Les bovins, bien que moins nombreux, sont probablement plus utiles, car en plus de fournir des aliments en grande quantité (viande et lait) et leur peau, ils constituent une force de travail non négligeable. Ce sont eux qui ont le plus de valeur financière. Les textes distinguent souvent divers types d'animaux parmi une même espèce, en fonction de leur aspect, ou bien de leur origine géographique qui implique des spécificités : on trouve ainsi des moutons à queue grasse, de montagne, ou « amorrites », etc. À partir des différentes caractéristiques des animaux d'une même espèce, les éleveurs pouvaient pratiquer des croisements pour améliorer les facultés des races.
Pour quelles raisons les bovins sont très utiles ? ### Response: en plus de fournir des aliments en grande quantité (viande et lait) et leur peau, ils constituent une force de travail non négligeable |
### Instruction:
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### Input: Les ovins sont de loin les animaux qui sont les plus élevés, parce qu'ils se contentent de peu de nourriture, et peuvent s'adapter à de nombreux environnements climatiques. Les chèvres sont moins présentes dans la documentation mais devaient avoir une place importante. Les bovins, bien que moins nombreux, sont probablement plus utiles, car en plus de fournir des aliments en grande quantité (viande et lait) et leur peau, ils constituent une force de travail non négligeable. Ce sont eux qui ont le plus de valeur financière. Les textes distinguent souvent divers types d'animaux parmi une même espèce, en fonction de leur aspect, ou bien de leur origine géographique qui implique des spécificités : on trouve ainsi des moutons à queue grasse, de montagne, ou « amorrites », etc. À partir des différentes caractéristiques des animaux d'une même espèce, les éleveurs pouvaient pratiquer des croisements pour améliorer les facultés des races.
Quelle est la particularité des ovins sur le plan financier ? ### Response: Ce sont eux qui ont le plus de valeur financière |
### Instruction:
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### Input: L'élevage du cheval est celui qui a fait l'objet du plus d'attentions. Cela est lié au fait que cet animal a un grand intérêt militaire et a revêtu avec le temps une fonction de prestige qui le place au-dessus des autres animaux domestiqués. Les Kassites et les Hourrites semblent avoir joué un grand rôle dans le développement de l'art de l'élevage du cheval à partir du milieu du IIe millénaire. L'élevage du cheval a donné naissance à une littérature spécifique : des textes dits hippiatriques (médecine du cheval) retrouvés à Ugarit en Syrie, et des conseils pour bien dresser les chevaux prodigués par un spécialiste hourrite nommé Kikkuli, retrouvés dans un texte hittite. Des textes administratifs d'autres sites contemporains (Assur, Nippur) montrent également tous les soins portés à l'élevage des chevaux par les élites des différents royaumes du Proche-Orient ancien.
Pour quelles raisons l'élevage du cheval est-il particulier ? ### Response: cet animal a un grand intérêt militaire et a revêtu avec le temps une fonction de prestige |
### Instruction:
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### Input: L'élevage du cheval est celui qui a fait l'objet du plus d'attentions. Cela est lié au fait que cet animal a un grand intérêt militaire et a revêtu avec le temps une fonction de prestige qui le place au-dessus des autres animaux domestiqués. Les Kassites et les Hourrites semblent avoir joué un grand rôle dans le développement de l'art de l'élevage du cheval à partir du milieu du IIe millénaire. L'élevage du cheval a donné naissance à une littérature spécifique : des textes dits hippiatriques (médecine du cheval) retrouvés à Ugarit en Syrie, et des conseils pour bien dresser les chevaux prodigués par un spécialiste hourrite nommé Kikkuli, retrouvés dans un texte hittite. Des textes administratifs d'autres sites contemporains (Assur, Nippur) montrent également tous les soins portés à l'élevage des chevaux par les élites des différents royaumes du Proche-Orient ancien.
Quels peuples ont joué un rôle clé dans le développement de l'art de l'élevage du cheval ? ### Response: Les Kassites et les Hourrites |
### Instruction:
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### Input: L'élevage du cheval est celui qui a fait l'objet du plus d'attentions. Cela est lié au fait que cet animal a un grand intérêt militaire et a revêtu avec le temps une fonction de prestige qui le place au-dessus des autres animaux domestiqués. Les Kassites et les Hourrites semblent avoir joué un grand rôle dans le développement de l'art de l'élevage du cheval à partir du milieu du IIe millénaire. L'élevage du cheval a donné naissance à une littérature spécifique : des textes dits hippiatriques (médecine du cheval) retrouvés à Ugarit en Syrie, et des conseils pour bien dresser les chevaux prodigués par un spécialiste hourrite nommé Kikkuli, retrouvés dans un texte hittite. Des textes administratifs d'autres sites contemporains (Assur, Nippur) montrent également tous les soins portés à l'élevage des chevaux par les élites des différents royaumes du Proche-Orient ancien.
Comment s'appelle la littérature liée aux chevaux ? ### Response: hippiatriques |
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### Input: L'élevage du cheval est celui qui a fait l'objet du plus d'attentions. Cela est lié au fait que cet animal a un grand intérêt militaire et a revêtu avec le temps une fonction de prestige qui le place au-dessus des autres animaux domestiqués. Les Kassites et les Hourrites semblent avoir joué un grand rôle dans le développement de l'art de l'élevage du cheval à partir du milieu du IIe millénaire. L'élevage du cheval a donné naissance à une littérature spécifique : des textes dits hippiatriques (médecine du cheval) retrouvés à Ugarit en Syrie, et des conseils pour bien dresser les chevaux prodigués par un spécialiste hourrite nommé Kikkuli, retrouvés dans un texte hittite. Des textes administratifs d'autres sites contemporains (Assur, Nippur) montrent également tous les soins portés à l'élevage des chevaux par les élites des différents royaumes du Proche-Orient ancien.
Où a-t-on retrouvé la plupart des textes dits hippiatriques ? ### Response: Ugarit en Syrie |
### Instruction:
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### Input: L'élevage est une activité génératrice de nombreux litiges, évoqués en particulier dans des textes législatifs qui permettent d'approcher certains aspects de cette activité. Des dégâts pouvaient ainsi être causés par des animaux domestiques : le Code de Hammurabi prévoit ainsi le cas où un bovin échapperait au contrôle de son maître et tuerait une personne, ou provoquerait des destructions matérielles. D'autres affaires pouvaient survenir lorsqu'une personne confiait des bêtes à un berger, comme l'envisagent plusieurs passages des lois mésopotamiennes, hittites ou de l'Exode, et qu'une bête était volée ou dévorée par un animal sauvage, ou mourait ou avortait par accident. Il fallait également surveiller les troupeaux de façon qu'ils n'aillent pas dégrader les zones de cultures. Dans ces cas-là, les législateurs cherchent surtout à établir s'il y a ou non responsabilité du propriétaire ou du berger à qui les bêtes sont confiées, et les éventuelles amendes et compensations.
Où sont inscrits les potentiels conflits que pourrait susciter l'élevage ? ### Response: des textes législatifs qui permettent d'approcher certains aspects de cette activité |
### Instruction:
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### Input: L'élevage est une activité génératrice de nombreux litiges, évoqués en particulier dans des textes législatifs qui permettent d'approcher certains aspects de cette activité. Des dégâts pouvaient ainsi être causés par des animaux domestiques : le Code de Hammurabi prévoit ainsi le cas où un bovin échapperait au contrôle de son maître et tuerait une personne, ou provoquerait des destructions matérielles. D'autres affaires pouvaient survenir lorsqu'une personne confiait des bêtes à un berger, comme l'envisagent plusieurs passages des lois mésopotamiennes, hittites ou de l'Exode, et qu'une bête était volée ou dévorée par un animal sauvage, ou mourait ou avortait par accident. Il fallait également surveiller les troupeaux de façon qu'ils n'aillent pas dégrader les zones de cultures. Dans ces cas-là, les législateurs cherchent surtout à établir s'il y a ou non responsabilité du propriétaire ou du berger à qui les bêtes sont confiées, et les éventuelles amendes et compensations.
Quand a-t-on recours au Code de Hammurabi ? ### Response: le cas où un bovin échapperait au contrôle de son maître et tuerait une personne, ou provoquerait des destructions matérielles |
### Instruction:
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### Input: L'élevage est une activité génératrice de nombreux litiges, évoqués en particulier dans des textes législatifs qui permettent d'approcher certains aspects de cette activité. Des dégâts pouvaient ainsi être causés par des animaux domestiques : le Code de Hammurabi prévoit ainsi le cas où un bovin échapperait au contrôle de son maître et tuerait une personne, ou provoquerait des destructions matérielles. D'autres affaires pouvaient survenir lorsqu'une personne confiait des bêtes à un berger, comme l'envisagent plusieurs passages des lois mésopotamiennes, hittites ou de l'Exode, et qu'une bête était volée ou dévorée par un animal sauvage, ou mourait ou avortait par accident. Il fallait également surveiller les troupeaux de façon qu'ils n'aillent pas dégrader les zones de cultures. Dans ces cas-là, les législateurs cherchent surtout à établir s'il y a ou non responsabilité du propriétaire ou du berger à qui les bêtes sont confiées, et les éventuelles amendes et compensations.
Dans quels textes évoque-t-on le cas où une bête est confié à un berger ? ### Response: lois mésopotamiennes, hittites ou de l'Exode |
### Instruction:
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### Input: L'élevage est une activité génératrice de nombreux litiges, évoqués en particulier dans des textes législatifs qui permettent d'approcher certains aspects de cette activité. Des dégâts pouvaient ainsi être causés par des animaux domestiques : le Code de Hammurabi prévoit ainsi le cas où un bovin échapperait au contrôle de son maître et tuerait une personne, ou provoquerait des destructions matérielles. D'autres affaires pouvaient survenir lorsqu'une personne confiait des bêtes à un berger, comme l'envisagent plusieurs passages des lois mésopotamiennes, hittites ou de l'Exode, et qu'une bête était volée ou dévorée par un animal sauvage, ou mourait ou avortait par accident. Il fallait également surveiller les troupeaux de façon qu'ils n'aillent pas dégrader les zones de cultures. Dans ces cas-là, les législateurs cherchent surtout à établir s'il y a ou non responsabilité du propriétaire ou du berger à qui les bêtes sont confiées, et les éventuelles amendes et compensations.
Quelle est la question principale soulevée lors de dégradations à cause d'un animal ? ### Response: établir s'il y a ou non responsabilité du propriétaire ou du berger à qui les bêtes sont confiées |
### Instruction:
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### Input: Les animaux sont exploités pour les produits alimentaires qu'ils peuvent fournir aux hommes,. La consommation de viande est occasionnelle pour la plupart des habitants du Proche-Orient ancien, et vient loin derrière celle des végétaux. Elle est avant tout fournie par l'élevage à partir du IVe millénaire, la chasse devenant alors très secondaire. Il s'agit surtout de celle de moutons, mais aussi de caprins, de bovins et de porcs, voire de la volaille, et accessoirement d'animaux chassés comme les gazelles, les cerfs, les sangliers ou des oiseaux sauvages, voire certains types de souris. Les poissons se retrouvaient également au menu des anciens habitants du Proche-Orient, de même que certains crustacés, et des tortues. Certains insectes étaient également mangés (criquets, sauterelles), ce qui pouvait constituer un apport intéressant en protéines. La viande pouvait être consommée fraîche, mais pour la conserver longtemps il fallait la saler, la sécher ou la fumer. Des poissons et insectes pouvaient aussi être consommés en sauces. La graisse des porcs, et le sang de certains animaux entraient également dans la composition de certains plats. Les bovins et les caprins fournissaient du lait, qui était bu ou transformé en beurre, babeurre, petit-lait ou en fromage, dont plusieurs variétés sont connues par les textes. Les nomades, qui se livrent traditionnellement à l'élevage, avaient sans doute plus facilement accès à ces produits que la majorité des sédentaires. Les œufs des oiseaux domestiques et sauvages étaient également mangés. Le miel est un produit très prisé. Si on consommait généralement les animaux dans un but alimentaire, parfois ils pouvaient entrer dans la composition de produits médicinaux.
Pourquoi les animaux sont exploités ? ### Response: les produits alimentaires |
### Instruction:
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### Input: Les animaux sont exploités pour les produits alimentaires qu'ils peuvent fournir aux hommes,. La consommation de viande est occasionnelle pour la plupart des habitants du Proche-Orient ancien, et vient loin derrière celle des végétaux. Elle est avant tout fournie par l'élevage à partir du IVe millénaire, la chasse devenant alors très secondaire. Il s'agit surtout de celle de moutons, mais aussi de caprins, de bovins et de porcs, voire de la volaille, et accessoirement d'animaux chassés comme les gazelles, les cerfs, les sangliers ou des oiseaux sauvages, voire certains types de souris. Les poissons se retrouvaient également au menu des anciens habitants du Proche-Orient, de même que certains crustacés, et des tortues. Certains insectes étaient également mangés (criquets, sauterelles), ce qui pouvait constituer un apport intéressant en protéines. La viande pouvait être consommée fraîche, mais pour la conserver longtemps il fallait la saler, la sécher ou la fumer. Des poissons et insectes pouvaient aussi être consommés en sauces. La graisse des porcs, et le sang de certains animaux entraient également dans la composition de certains plats. Les bovins et les caprins fournissaient du lait, qui était bu ou transformé en beurre, babeurre, petit-lait ou en fromage, dont plusieurs variétés sont connues par les textes. Les nomades, qui se livrent traditionnellement à l'élevage, avaient sans doute plus facilement accès à ces produits que la majorité des sédentaires. Les œufs des oiseaux domestiques et sauvages étaient également mangés. Le miel est un produit très prisé. Si on consommait généralement les animaux dans un but alimentaire, parfois ils pouvaient entrer dans la composition de produits médicinaux.
Au Proche-Orient ancien quelle est la première source de nourriture ? ### Response: végétaux |
### Instruction:
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### Input: Les animaux sont exploités pour les produits alimentaires qu'ils peuvent fournir aux hommes,. La consommation de viande est occasionnelle pour la plupart des habitants du Proche-Orient ancien, et vient loin derrière celle des végétaux. Elle est avant tout fournie par l'élevage à partir du IVe millénaire, la chasse devenant alors très secondaire. Il s'agit surtout de celle de moutons, mais aussi de caprins, de bovins et de porcs, voire de la volaille, et accessoirement d'animaux chassés comme les gazelles, les cerfs, les sangliers ou des oiseaux sauvages, voire certains types de souris. Les poissons se retrouvaient également au menu des anciens habitants du Proche-Orient, de même que certains crustacés, et des tortues. Certains insectes étaient également mangés (criquets, sauterelles), ce qui pouvait constituer un apport intéressant en protéines. La viande pouvait être consommée fraîche, mais pour la conserver longtemps il fallait la saler, la sécher ou la fumer. Des poissons et insectes pouvaient aussi être consommés en sauces. La graisse des porcs, et le sang de certains animaux entraient également dans la composition de certains plats. Les bovins et les caprins fournissaient du lait, qui était bu ou transformé en beurre, babeurre, petit-lait ou en fromage, dont plusieurs variétés sont connues par les textes. Les nomades, qui se livrent traditionnellement à l'élevage, avaient sans doute plus facilement accès à ces produits que la majorité des sédentaires. Les œufs des oiseaux domestiques et sauvages étaient également mangés. Le miel est un produit très prisé. Si on consommait généralement les animaux dans un but alimentaire, parfois ils pouvaient entrer dans la composition de produits médicinaux.
Quels exemples d'insectes étaient mangés ? ### Response: criquets, sauterelles |
### Instruction:
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### Input: Les animaux sont exploités pour les produits alimentaires qu'ils peuvent fournir aux hommes,. La consommation de viande est occasionnelle pour la plupart des habitants du Proche-Orient ancien, et vient loin derrière celle des végétaux. Elle est avant tout fournie par l'élevage à partir du IVe millénaire, la chasse devenant alors très secondaire. Il s'agit surtout de celle de moutons, mais aussi de caprins, de bovins et de porcs, voire de la volaille, et accessoirement d'animaux chassés comme les gazelles, les cerfs, les sangliers ou des oiseaux sauvages, voire certains types de souris. Les poissons se retrouvaient également au menu des anciens habitants du Proche-Orient, de même que certains crustacés, et des tortues. Certains insectes étaient également mangés (criquets, sauterelles), ce qui pouvait constituer un apport intéressant en protéines. La viande pouvait être consommée fraîche, mais pour la conserver longtemps il fallait la saler, la sécher ou la fumer. Des poissons et insectes pouvaient aussi être consommés en sauces. La graisse des porcs, et le sang de certains animaux entraient également dans la composition de certains plats. Les bovins et les caprins fournissaient du lait, qui était bu ou transformé en beurre, babeurre, petit-lait ou en fromage, dont plusieurs variétés sont connues par les textes. Les nomades, qui se livrent traditionnellement à l'élevage, avaient sans doute plus facilement accès à ces produits que la majorité des sédentaires. Les œufs des oiseaux domestiques et sauvages étaient également mangés. Le miel est un produit très prisé. Si on consommait généralement les animaux dans un but alimentaire, parfois ils pouvaient entrer dans la composition de produits médicinaux.
A quoi servait le lait des bovins et caprins ? ### Response: bu ou transformé en beurre, babeurre, petit-lait ou en fromage |