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Bonjour, Je ne comprends pas vraiment le lien entre le fait entre un atome neutre et son nombre d'électrons. Merci
[ "La charge électrique\n\nLa charge électrique est une propriété de la matière liée à la perte de neutralité d'une substance. Il existe deux sortes de charges électriques dans la matière: la charge positive, qui est celle du proton, et la charge négative, qui est celle de l'électron. Les atomes qui composent la matière sont constitués d'électrons qui gravitent autour d'un noyau de charge positive. Habituellement, un atome est électriquement neutre puisqu'il comporte autant de charges négatives (électrons) que de charges positives (protons). Cependant, il est possible de briser cette neutralité et de charger les objets. Étant donné que les protons sont fortement retenus dans le noyau, ce ne sont que les électrons qui peuvent être perdus ou gagnés et ainsi influencer la charge électrique d'un objet. La charge positive est attribuée au proton qui a une charge « +1 » alors que la charge négative est attribuée à l'électron qui a une charge « -1 ». Il est possible, en regroupant ces particules, d’augmenter la charge électrique. Il existe aussi une particule, le neutron, qui ne possède pas de charge (on lui attribue une charge nulle de 0). Trois protons auront une charge de +3 et, de la même façon, cinq électrons auront une charge de -5. On observe rarement les protons et les électrons séparés les uns des autres puisque, dans la nature, on les trouve regroupés dans un même atome. Or, comme les atomes ont généralement le même nombre de protons que d’électrons, on dit que l’atome a une charge nulle («0»). Les charges positives et négatives s’annulent. Pour trouver la charge totale d’un atome, on additionne les charges positives avec les charges négatives. L’atome #1 possède 6 protons et 6 électrons. Sa charge totale est donc de 0 puisque: |(6 \\times (+1)) + (6 \\times (-1)) = (+6) + (-6) = 0| On notera l'atome de la façon suivante: |C| Dans l’atome #2, il y a 6 protons et 2 électrons. La charge totale est donc de 4+ puisque: |(6 \\times (+1)) + (2 \\times (-1)) = (+6) + (-2) = +4| On notera l'atome de la façon suivante: |C^{4+}| Dans l’atome #3, on observe 6 protons et 10 électrons, ce qui donne une charge totale de 4- puisque: |(6 \\times (+1)) + (10 \\times (-1)) = (+6) + (-10) = -4| On notera l'atome de la façon suivante: |C^{4-}| Les atomes qui ne sont pas neutres sont appelés des ions. Il n’y a cependant pas que les atomes qui peuvent être chargés. Les molécules aussi peuvent avoir un surplus de protons ou d’électrons. On appellera ces molécules particulières des radicaux. Les charges électriques sont à l'origine des forces électrostatiques observées entre les objets. Il existe deux comportements qui peuvent s'établir entre des objets électriquement chargés: des forces d'attraction ou des forces de répulsion. L'observation du comportement des charges électriques nous amène à faire trois constats: Deux particules de signes contraires s'attirent (force d'attraction). Deux particules de signes identiques se repoussent (force de répulsion). Une particule chargée peut attirer certaines particules neutres (force d'attraction due au phénomène d'induction). L'unité de mesure de la charge électrique est le coulomb (C). Lorsqu'un objet est chargé électriquement, c'est qu'il est en surplus ou en déficit d'électrons. Pour connaître la charge exacte d'un objet, il suffirait de compter le nombre d'électrons mis en jeu lors d'un transfert. Toutefois, comme il est impossible de dénombrer un à un les électrons de par leur petite taille, les scientifiques les ont regroupés pour en faire des unités de charges. Ainsi, un coulomb correspond à la charge totale d'un groupe de |6,25 \\times 10^{18}| électrons ou protons, puisque ces deux particules portent la même charge même si elles sont de signes contraires. La conductibilité électrique est une propriété physique qui décrit la capacité d'une substance à laisser circuler des charges électriques. D'après leur conductibilité électrique, on distingue quatre types de substances. Un isolant électrique est une substance à l'intérieur de laquelle les charges électriques ne peuvent pas se déplacer. Une petite surface de ce type de substance peut toutefois être temporairement chargée par frottement. Le caoutchouc, la céramique ou la laine sont des exemples d'isolants électriques. Un conducteur électrique est une substance dans laquelle les charges électriques peuvent facilement se déplacer. Ainsi, lors de l'électrisation de ce type de substance, les charges en surplus se répartissent dans tout l'objet et non pas dans une partie. Les métaux, comme le cuivre ou l'or, sont des conducteurs électriques. Un semi-conducteur est un mauvais conducteur électrique: les charges peuvent difficilement s'y déplacer. On les utilise généralement pour ralentir le courant dans un circuit électrique. Le silicium utilisé pour l'électronique est une substance semi-conductrice. Un supraconducteur est une substance qui n'oppose aucune résistance à la circulation des charges électriques. Pour parvenir à ce résultat, il est généralement nécessaire de refroidir les substances à de très basses températures, souvent inférieures à -100°C. ", "Les ions\n\n\nUn ion est un atome ou un groupe d’atomes qui n’a pas autant de charges positives (protons) que de charges négatives (électrons). Ces atomes possèdent donc une charge finale positive ou négative. Habituellement, un atome possède autant de charges négatives que de charges positives. Toutefois, pour atteindre une stabilité chimique, les atomes vont tendre à acquérir ou perdre des électrons de manière à avoir une configuration électronique semblable aux gaz inertes. L'atome de carbone (au centre) est constitué de six protons et de six électrons. La perte de quatre électrons amènera la formation d'un cation (à gauche). Il devient alors un ion chargé positivement. À droite, le gain d'électrons crée un ion négatif, un anion. Nombre de protons |6| |6| |6| Nombre d'électrons |2| |6| |10| Charge |4+| |0| |4-| Notation |C^{4+}| |C| |C^{4-}| Classification cation atome (neutre) anion Un cation est un ion qui a une charge positive, c'est-à-dire un ion qui contient plus de protons que d'électrons. Un anion est un ion qui a une charge négative, c'est-à-dire un ion qui contient plus d'électrons que de protons. L’illustration suivante représente un atome de lithium. Puisque le numéro atomique est 3, l'atome de lithium possède trois protons. L’atome représenté ci-dessus possède 3 protons et 2 électrons. Ce débalancement fait en sorte que l'on appelle cet atome un ion. On dira que l’atome aura une charge totale de +1 et on le représentera de la façon suivante: |Li^{1+}|. La charge nous indique qu'il y a une charge positive de plus que le nombre de charges négatives. La règle de l'octet est la tendance que les atomes ont d'acquérir la configuration électronique du gaz rare qui est le plus proche d'eux dans le tableau périodique. Pour obtenir une configuration électronique stable, un atome cherchera à gagner ou à perdre un ou des électrons par ionisation. Il produira ainsi des ions qui pourront être utilisés dans la formation d'une molécule. L'aluminium possède trois électrons de valence. Pour respecter la règle de l'octet et avoir une configuration électronique semblable à celle du gaz rare le plus près, il devra perdre trois électrons. Il aura donc la configuration électronique du néon. Toutefois, il deviendra un cation, puisqu'il aura une charge résiduelle positive. Le tableau ci-dessous résume les ions formés par les éléments des principales familles du tableau périodique. Nom de la famille Nombre d'électrons de valence Tendance de l'atome Exemple d'ion formé I A Alcalins |1| Perdre 1 électron |Na^{+}| II A Alcalino-terreux |2| Perdre 2 électrons |Mg^{2+}| III A Bore |3| Perdre 3 électrons |Al^{3+}| IV A Carbone |4| Perdre 4 électrons |Si^{4+}| Gagner 4 électrons |Si^{4-}| V A Azote |5| Gagner 3 électrons |P^{3-}| VI A Oxygène |6| Gagner 2 électrons |S^{2-}| VII A Halogènes |7| Gagner 1 électron |Cl^{-}| VIII A Gaz rares |8| Aucun Aucun Un ion polyatomique est un groupe d’atomes chargé électriquement. Il existe une multitude d’exemples d'ions polyatomiques. Voici les radicaux qui sont les plus couramment utilisés : Nom de l’ion Formule Charge Ammonium |{NH_{4}}^{+}| |1+| Hydroxyle ou hydroxyde |OH^{-}| |1-| Acétate |CH_{3}COO^{-}| Hypochlorite |ClO^{-}| Chlorite |{ClO_{2}}^{-}| Chlorate |{ClO_{3}}^{-}| Perchlorate |{ClO_{4}}^{-}| Cyanure |CN^{-}| Bicarbonate |{HCO_{3}}^{-}| Thiocyanate |SCN^{-}| Permanganate |{MnO_{4}}^{-}| Nitrite |{NO_{2}}^{-}| Nitrate |{NO_{3}}^{-}| Carbonate |{CO_{3}}^{2-}| |2-| Bichromate |{Cr_{2}O_{7}}^{2-}| Chromate |{CrO_{4}}^{2-}| Manganate |{MnO_{4}}^{2-}| Oxalate |{C_{2}O_{4}}^{2-}| Phosphite |{PHO_{3}}^{2-}| Sulfite |{SO_{3}}^{2-}| Sulfate |{SO_{4}}^{2-}| Arsénite |{AsO_{3}}^{3-}| |3-| Arséniate |{AsO_{4}}^{3-}| Ferricyanure |{Fe(CN)_{6}}^{3-}| Phosphate |{PO_{4}}^{3-}| Ferrocyanure |{Fe(CN)_{6}}^{4-}| |4-| ", "Le numéro atomique\n\nLe numéro atomique, représenté par la lettre Z, est le numéro que l’on donne à chaque élément chimique, c'est-à-dire à chaque type d'atome différent. Dans un atome neutre, il y a autant de protons que d'électrons. Ainsi, le numéro atomique indique également, pour ces atomes, le nombre d'électrons que possèdent ces atomes. Toutefois, lorsqu'un atome forme un ion, le nombre de protons est différent du nombre d'électrons. Il ne faut donc pas utiliser le numéro atomique pour déterminer le nombre d'électrons. Le numéro atomique de l’oxygène dans le tableau périodique est 8. Par conséquent, cet atome possède 8 protons. Chaque élément possède son propre numéro atomique. Lorsqu'on change de numéro atomique, on change d'élément, puisque le nombre de protons est propre à chacune des substances. ", "La masse atomique et les isotopes\n\nLa masse atomique correspond à la masse d’un atome. Cette masse peut se mesurer en grammes |\\text{(g)}| ou en unités de masse atomique |\\text{(u)}.| La masse atomique représente la masse de tous les neutrons et des protons constituant son noyau. La masse des électrons n’est pas prise en compte, car les électrons sont environ 2 000 fois plus légers que les protons et les neutrons. Leur masse a donc très peu d’influence sur la masse totale de l’atome. Masse des particules subatomiques Masse d'un neutron |\\text{(g)}| Masse d'un proton |\\text{(g)}| Masse d'un électron |\\text{(g)}| |1{,}675 \\times 10^{-24}| |1{,}673 \\times 10^{-24}| |9{,}109 \\times 10^{-28}| La masse atomique peut se mesurer en grammes |\\text{(g)},| mais les valeurs de masse obtenues sont très petites. On privilégie donc l’unité de masse atomique |\\text{(u)}| afin de faciliter les calculs. |1\\ \\text{u}=1{,}66\\times10^{-24}\\ \\text{g}| Par convention, cette valeur correspond au douzième de la masse atomique du carbone |(1\\ \\text{u}= \\dfrac{1}{12} \\times m_c)|. Puisque l’unité de masse atomique est déterminée relativement à la masse d’un atome de carbone, on appelle ce type de masse atomique la masse atomique relative. Un atome de potassium 39 |(^{39} \\text{K})| a une masse atomique relative de |39{,}0\\ \\text{u}|. Quelle est sa masse atomique en grammes? Un atome d’azote a une masse atomique de |2{,}32 \\times 10^{-23}\\ \\text{g}.| Quelle est sa masse atomique relative en unités de masse atomique |\\text{u}|? Les éléments peuvent être caractérisés par leur numéro atomique |\\text{(Z)},| mais aussi par leur nombre de masse. Le nombre de masse (|\\text{A}|) correspond à la somme du nombre de neutrons et de protons qui constituent le noyau d’un atome. Un atome d’azote 14 |(^{14}\\text{N})| est composé de 7 protons, 7 neutrons et 7 électrons. Son numéro atomique |\\text{(Z)}| est 7 puisqu’il possède 7 protons. Son nombre de masse |\\text{(A)}| est 14 puisqu’il possède 7 protons et 7 neutrons |(\\text{A}=7+7=14).| C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il se nomme « azote 14 » |(^{14}\\text{N}).| Dans la nature, les éléments existent sous différentes formes. En effet, plusieurs atomes peuvent avoir le même numéro atomique, mais un nombre de neutrons différent. Ces atomes sont des isotopes. Les isotopes sont des atomes qui ont le même numéro atomique, mais pas le même nombre de masse. Ainsi, les isotopes ont le même nombre de protons, mais pas le même nombre de neutrons. Cela implique également que les isotopes n’ont pas la même masse atomique relative. On peut facilement distinguer les isotopes grâce à la notation A/Z. Le potassium 39 et le potassium 40 sont des isotopes. Leur nombre de masse est différent. La notation A/Z de ces isotopes est la suivante. |_{19}^{39}\\text{K}| et |_{19}^{40}\\text{K}| Le carbone a plusieurs isotopes. Les plus communs sont le carbone 12, le carbone 13 et le carbone 14. Voici quelques caractéristiques de ces 3 isotopes. Isotope Carbone 12 Carbone 13 Carbone 14 Nombre de masse |\\text{(A)}| |12| |13| |14| Numéro atomique (|\\text{Z}|, nombre de protons) |6| |6| |6| Nombre de neutrons |6| |7| |8| On note les points suivants : Puisqu’il s’agit d’isotopes du même élément (le carbone), ces 3 isotopes ont le même numéro atomique |\\text{(Z)}|, et donc le même nombre de protons, soit 6 protons. Par contre, ils n’ont pas le même nombre de neutrons |\\text{(N)}|. C’est la raison pour laquelle leur nombre de masse |\\text{(A)}| varie. Un isotope radioactif est un isotope dont le noyau est instable. Cette instabilité fait en sorte que le noyau de l’isotope se dégrade et émet de l’énergie. Les isotopes d’un même élément n’ont pas tous la même stabilité. Souvent, l’instabilité du noyau des isotopes radioactifs est due à un excès de protons et/ou de neutrons. Les isotopes radioactifs sont naturellement présents dans l’environnement, mais ils peuvent aussi être générés artificiellement. On peut exploiter leur radioactivité afin de créer des traitements contre certains types de cancer, de fabriquer des détecteurs de fumée, de générer de l’énergie électrique, etc. Dans la nature, il existe plusieurs isotopes du carbone. Le carbone 12 et le carbone 13 sont les plus stables de ces isotopes. D’autres isotopes du carbone, comme le carbone 14, sont instables. Avec le temps, ce dernier se dégrade et sa concentration diminue. Cette caractéristique permet aux archéologues de dater certains restes (ossements, coquillages, etc.) ou objets anciens (objets en bois, etc.). Dans la nature, il existe plusieurs isotopes d’un même élément. Chacun d’entre eux a une masse atomique différente. Certains isotopes sont présents en grande quantité, comme le carbone 12, tandis que d’autres, plus instables, sont présents en petite quantité, comme le carbone 14. On peut donc faire une moyenne des masses atomiques de tous les isotopes d’un élément en fonction de leur abondance dans la nature. La masse atomique moyenne correspond à une moyenne pondérée de la masse atomique relative des isotopes d’un même élément. Cette moyenne pondérée se calcule en fonction de l’abondance naturelle des isotopes. On peut trouver la masse atomique moyenne d’un élément dans le tableau périodique. Celle-ci se mesure en unités de masse atomique |\\text{(u)}.| La masse atomique moyenne est donc aussi une masse atomique relative. Dans le tableau périodique, la masse atomique moyenne du béryllium est de |9{,}01\\ \\text{u}.| Il est à noter que tous les tableaux périodiques n’ont pas nécessairement le même format. La valeur de la masse atomique moyenne peut se trouver dans différentes zones de la case de l’élément. Il faut donc se référer à la légende du tableau utilisé. On peut également utiliser la formule suivante pour calculer la masse atomique moyenne. En considérant les valeurs qui se trouvent dans le tableau suivant, quelle est la masse atomique moyenne du rubidium |\\text(Rb)|? Isotope Rubidium 85 Rubidium 87 Abondance naturelle de l'isotope |72{,}2\\ \\%| |27{,}8\\ \\%| Masse atomique relative de l'isotope |84{,}9\\ \\text{u}| |86{,}9\\ \\text{u}| Les 2 isotopes stables du bore se présentent dans les proportions suivantes : |19{,}78\\ \\%| de bore |10| (|^{10}\\text{B}|) et |80{,}22\\ \\%| de bore |11| |(^{11}\\text{B)}|. Quelle est la masse atomique moyenne du bore? ", "L'atome\n\nUn atome est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. Pour visualiser l’atome, il faut s'imaginer avec un morceau de pâte à modeler dans sa main. Il est possible de séparer ce morceau en deux, puis encore en deux et ce, presque indéfiniment. À la dernière division, la pâte à modeler se séparera en deux parties extrêmement petites nommées atomes. Autrefois, on définissait l’atome comme étant la plus petite particule qu’il était possible d’obtenir en divisant la matière. Toutefois, on sait maintenant qu’il existe des particules encore plus petites, les particules subatomiques. En général, la taille d'un atome est de l'ordre de 10-10 m, soit un dixième de millionième de millimètre. Le noyau de l'atome a une taille de l'ordre de 10-15 m: il est cent mille fois plus petit que l'atome. La masse d'un atome dépend du nombre de protons, de neutrons, car 99,97 % de la masse d'un atome se trouve dans son noyau. En effet, la masse des électrons étant presque nulle, celle-ci n'est pas considérée pour déterminer la masse atomique. Le volume d'un atome, représenté ci-haut par une sphère, est essentiellement composé de vide; les particules les plus « imposantes » se trouvent concentrées dans le noyau. Le tableau périodique regroupe l'ensemble des atomes existant sur Terre. Ces éléments sont formés d'un nombre différent de particules subatomiques, ce qui leur confère des propriétés distinctes. Une particule subatomique est une composante de la matière ayant une taille inférieure à celle d'un atome. On retrouve dans le noyau de l’atome deux types de particules : le proton et le neutron. Autour du noyau tournent les électrons. Le proton est une particule subatomique portant une charge positive (1+) située dans le noyau. Cette particule est donc un nucléon. Le proton a été découvert par Ernest Rutherford en 1919. Les protons sont présents dans le noyau atomique et sont liés avec les neutrons. Il s’agit donc de nucléons. En effet, nucléon est le nom qu’on donne à une particule qui se trouve dans le noyau de l’atome. Le nombre de protons d'un noyau se nomme aussi numéro atomique. C'est le nombre de protons présents dans un noyau qui permet de différencier les atomes. Le numéro atomique est le numéro que l’on attribue à chaque atome. Ainsi, l’atome qui a 14 protons portera le numéro atomique 14. La masse réelle du proton est d’environ 1,673 x 10-27 kg. Contrairement aux électrons, les protons ne peuvent pas être éjectés de l'atome. L'électron est une particule subatomique portant une charge négative (1-). Cette particule est située sur des couches électroniques. L’électron a été découvert par le physicien britannique J.J. Thomson à l'aide de tubes cathodiques. Les électrons gravitent dans l'espace vide autour du noyau, le nuage électronique. La masse réelle de l’électron est d’environ 9,11 x 10-31 kg. L’électron a en réalité une très petite masse relative. D'ailleurs, cette masse est trop petite pour être incluse dans les calculs de nombre de masse. Dans un atome neutre, on dénombre autant d’électrons que de protons. Le numéro atomique représente donc autant le nombre de protons que le nombre d'électrons. Si l'atome possède un surplus ou un manque d’électrons, l’atome n'est plus neutre et porte le nom d’ion. Le neutron est une particule neutre (charge = 0) qui se trouve dans le noyau d'un atome. Il s’agit donc d’un nucléon. Le neutron a été découvert par le physicien britannique James Chadwick en 1932. Sa masse est d’environ 1,675 x 10-27 kg. Les neutrons se lient aux protons dans le noyau. Par le fait même, ils diminuent l’effet de leur répulsion. Ils permettent ainsi au noyau d’être stable. ", "Le modèle atomique simplifié\n\nLe modèle atomique simplifié représente l'atome avec le nombre de protons et de neutrons dans le noyau, ainsi que le nombre d'électrons sur chacune des couches électroniques. Pour situer le modèle atomique simplifié dans son contexte historique et en savoir davantage sur les différents modèles atomiques, consulte la fiche sur l’histoire du modèle atomique. Le nombre de protons d’un atome correspond à son numéro atomique (Z). On trouve cette information dans le tableau périodique. Pour indiquer le nombre de protons, il suffit de faire un cercle dans lequel on inscrit le numéro atomique, accompagné de « p+ », qui désigne le mot proton. La masse atomique correspond au nombre de protons et de neutrons, qui sont les particules les plus massives de l’atome. Pour trouver le nombre de neutrons, il faut arrondir la masse atomique à l’unité, ce qui équivaut au nombre de masse, et en soustraire le numéro atomique, qui correspond au nombre de protons. On écrit ensuite le nombre de neutrons dans le cercle, accompagné de « n0 », qui désigne le mot neutron. La masse atomique du fluor est de 18,998. On l’arrondit à l’unité, ce qui donne un nombre de masse de 19. Le numéro atomique du fluor est 9. |\\text{N = A - Z}| |\\text{N} =19-9| |\\text{N} =10| Le nombre d’électrons, dans un atome neutre, est égal au nombre de protons. Il est donc équivalent au numéro atomique. Le fluor a 9 protons. Comme il est neutre, il a aussi 9 électrons. Lors de la répartition des électrons sur les couches électroniques, il faut respecter les mêmes règles que pour le modèle atomique de Rutherford-Bohr, soit les 3 règles suivantes : On distribue les électrons en remplissant d’abord la couche électronique la plus près du noyau, puis en continuant avec les 2e, 3e et 4e couches, s’il y a lieu. Il est important de respecter le nombre maximal permis pour chaque couche électronique. Lorsque les atomes ont beaucoup d’électrons, la représentation peut devenir chargée. Il est possible de dessiner les atomes selon le modèle atomique simplifié de manière abrégée. Il suffit de dessiner le noyau avec le nombre de protons et le nombre de neutrons et de dessiner des arcs de cercle à droite du noyau pour représenter les couches électroniques. On inscrit le nombre d’électrons sur chaque couche électronique sous la couche correspondante et on ajoute le symbole « e- » pour électron. ", "L'atome, la molécule, l'élément, le composé et la substance pure\n\nAvant de commencer, voici un schéma qui permet de mieux saisir la relation entre les termes atome, molécule, élément et composé. La notion de substance pure sera expliquée à la fin de la présente fiche. Un atome est la plus petite particule en laquelle une substance peut être divisée par des moyens chimiques. Avec les recherches et les découvertes, les scientifiques ont été en mesure de déterminer les différents types d'atomes qui forment la matière qui nous entoure. Ils ont pu les regrouper et en faire la classification dans le tableau périodique des éléments chimiques. L'atome est l'unité de base de la molécule. Voici quelques atomes présents sur Terre: Carbone |(C)|, Hydrogène |(H)|, Oxygène |(O)|, Azote |(N)|... Une molécule est un regroupement d’au moins deux atomes qui sont unis par des liens chimiques. Ces atomes peuvent être identiques (élément) ou différents (composé). On appelle liaison chimique un partage ou un échange d’électrons. Les deux types de liaisons chimiques qui peuvent unir les atomes sont les liaisons ioniques et les liaisons covalentes. Voici quelques exemples de molécules: l'eau |\\left( H_{2}O \\right)|, le dioxygène |\\left( O_{2} \\right)|, le sucre |\\left( C_{6}H_{12}O_{6} \\right)|... Un élément est une substance formée d’une seule sorte d’atomes. Il est impossible de séparer ce type de substance par des moyens physiques ou chimiques. Le fer |\\left( Fe \\right)|, le dioxygène |\\left( O_{2} \\right)|, le magnésium |\\left( Mg \\right)| et le dihydrogène |\\left( H_{2} \\right)| sont des éléments, car ces substances sont toutes formées par une seule sorte d'atomes. Un composé est une molécule constituée d'atomes différents liés chimiquement ensemble. Ces atomes différents peuvent d'ailleurs être séparés par des moyens chimiques. L'eau |\\left( H_{2}O \\right)|, le dioxyde de carbone |\\left( CO_{2} \\right)| et le sucre |\\left( C_{6}H_{12}O_{6} \\right)| sont des composés, car ces molécules sont formés d'atomes différents. L'eau est formée d'hydrogène et d'oxygène, le dioxyde de carbone est formé de carbone et d'oxygène alors que le sucre est formé d'une combinaison de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. Une substance pure est une substance formée d'une seule sorte d'atomes ou de molécules. Ces atomes ou ces molécules peuvent être des éléments ou des composés. L'eau distillée est une substance pure, car cette substance ne contient que des molécules d'eau |\\left( H_{2}O \\right)|. Le sel, le sucre, et le gaz carbonique sont également des exemples de substances pures. ", "Les liaisons ionique et covalente\n\nUne liaison chimique est le transfert ou le partage d'un ou plusieurs électrons entre deux atomes. Peu importe leur nature, tous les atomes cherchent à atteindre la stabilité. Pour ce faire, leur dernière couche électronique doit être remplie par les électrons de valence. Alors que certains atomes ont tendance à gagner des électrons supplémentaires, d'autres vont plutôt en céder. Les électrons de valence des atomes que l'on veut lier subissent l'influence de chacun des noyaux impliqués. La règle de l'octet est la tendance que les atomes ont d'acquérir la configuration électronique du gaz rare qui est le plus proche d'eux dans le tableau périodique. Pour obtenir une configuration électronique stable, un atome cherchera à gagner ou à perdre un ou des électrons par ionisation. Il produira ainsi des ions qui pourront être utilisés dans la formation d'une molécule. L'aluminium possède trois électrons de valence. Pour respecter la règle de l'octet et avoir une configuration électronique semblable à celle du gaz rare le plus près, il devra perdre trois électrons. Il aura donc la configuration électronique du néon. Toutefois, il deviendra un cation, puisqu'il aura une charge résiduelle positive. Le tableau résume les ions formés par les éléments des principales familles du tableau périodique. Nom de la famille Nombre d'électrons de valence Tendance de l'atome Exemple d'ion formé I A Alcalins 1 Perdre 1 électron |Na^{+}| II A Alcalino-terreux 2 Perdre 2 électrons |Mg^{2+}| III A Bore 3 Perdre 3 électrons |Al^{3+}| IV A Carbone 4 Perdre 4 électrons |Si^{4+}| Gagner 4 électrons |Si^{4-}| V A Azote 5 Gagner 3 électrons |P^{3-}| VI A Oxygène 6 Gagner 2 électrons |S^{2-}| VII A Halogènes 7 Gagner 1 électron |Cl^{-}| VIII A Gaz rares 8 Aucun Aucun La liaison covalente implique un partage d'électrons entre deux atomes. Ce type de liaison apparaît principalement lorsqu’une molécule est formée de deux non-métaux, de deux atomes identiques ou lorsqu'un non-métal se lie avec l'hydrogène. La liaison covalente se produit lorsque la différence d'électronégativité entre les deux atomes est petite. Le nombre d'électrons partagés peut varier selon les atomes liés ensemble: il peut y avoir un seul doublet d'électrons partagés (comme dans le dichlore, |Cl_{2}|), deux doublets d'électrons partagés (comme dans le dioxyde de carbone, |CO_{2}|) et même trois doublets partagés (comme dans le diazote, |N_{2}|). Lorsqu'il y a un partage d'électrons, la paire d'électrons partagée est appelée doublet liant. Deux atomes de chlore vont partager un seul doublet d'électrons partagés pour former la molécule |Cl_{2}| Un atome d'oxygène partagera deux doublets d'électrons avec un atome de carbone. Ainsi, lorsque deux atomes d'oxygène vont partager des électrons avec le carbone, la molécule formée sera |CO_{2}|. Les molécules suivantes illustrent des partages d'électrons entre des atomes, ce qui permettra la formation de liaison covalente. Une autre façon d'illustrer les liaisons covalentes est d'utiliser la notation de Lewis. Dans le cas d’une liaison covalente, des cercles seront utilisés pour associer les électrons qui seront partagés dans la liaison, comme l'illustre le schéma ci-dessous. Pour former les liaisons entre le carbone et l'oxygène, il faut représenter les atomes de carbone et d'oxygène avec la notation de Lewis et ajouter des cercles pour illustrer le partage d'électrons. Il est à noter que, dans cette molécule, deux liaisons unissent l’atome de carbone à chacun des atomes d’oxygène. La liaison ionique implique un transfert d'électrons d'un atome à un autre. Ce type de liaison apparaît principalement lorsqu’un composé est formé d’un métal et d’un non-métal. Un composé ionique est obtenu à la suite d'une liaison ionique. Dans une liaison ionique, l'atome qui perd un ou des électrons a une valeur d'électronégativité plus faible que celui qui gagne le ou les électrons. Ce type de liaison amène la formation d'ions: étant donné que les atomes gagnent ou perdent des électrons, ils se retrouvent avec une charge soit positive (cation, un ion positif) ou négative (anion, un ion négatif). Une liaison simple entre deux atomes |NaCl| Le sodium |\\left(Na\\right)| a un seul électron de valence, alors que le chlore |\\left(Cl\\right)| en a sept. L’atome de sodium a une plus faible électronégativité que l’atome de chlore. L’atome de sodium cèdera donc son électron de valence à l’atome de chlore pour former une liaison ionique. Les composés suivants présentent des liaisons ioniques entre différents atomes. Une autre façon d'illustrer les liaisons ioniques est d'utiliser la notation de Lewis. Dans le cas d’une liaison ionique, le transfert de l’électron ou des électrons est représenté par une flèche. L’électron doit toujours partir du donneur (le métal) et se diriger vers le receveur (non-métal). Pour former les liaisons entre l'aluminium et le fluor, il faut représenter les atomes d'aluminium et de fluor avec la notation de Lewis et ajouter des flèches pour illustrer le transfert d'électrons. L’atome d’aluminium s’est débarrassé de ses trois électrons, alors que chacun des atomes de fluor a réussi à combler sa dernière couche électronique en recevant un huitième électron de valence. L'électronégativité est la force avec laquelle le noyau d'un atome attire les électrons impliqués dans une liaison chimique. Tous les atomes n’ont pas la même électronégativité. Plus l’atome est électronégatif, plus il a tendance à attirer, voire à arracher les électrons d’un autre atome. En plus de la nature des éléments liés (métal, non-métal), la différence d'électronégativité entre les éléments que l'on veut lier contribue à déterminer le type de liaison chimique. ", "L'électricité statique\n\nL'électricité statique est associée aux phénomènes de charges électriques au repos. Les substances qui nous entourent ont normalement autant de protons que d’électrons, ce qui en fait des substances neutres. Cependant, il arrive des situations où ces substances perdent leur neutralité (ou deviennent chargées). C’est à ce moment qu’il sera possible d’observer des phénomènes d’attraction et de répulsion. On doit savoir que les électrons sont des particules mobiles. Elles peuvent voyager à l’intérieur d’une substance ou d’une substance à une autre. Cependant, les protons demeurent toujours dans leur matériau d’origine. Il y a trois façons d’électriser un objet ou de lui attribuer une charge. L’électrisation d’un objet par frottement L’électrisation d’un objet par contact L'électrisation d'un objet par induction L'électrisation par frottement est le phénomène électrostatique qui se produit lorsqu'une substance acquiert ou perd des charges électriques lorsqu'elle est frottée contre une autre substance. Lorsqu’on frotte un objet contre un autre avec une pression suffisante, les électrons seront arrachés de leur milieu d’origine pour se diriger vers une substance qui a la propriété d’attirer davantage les électrons. Il faut donc savoir quelles substances attirent le plus les électrons. La série électrostatique est une liste qui indique comment les matériaux vont perdre ou gagner des électrons lorsqu'ils entrent en contact avec d'autres matériaux. Dans la liste ci-dessous, les éléments situés en haut de la liste ont une plus forte tendance à attirer les électrons (donc, à gagner des charges négatives), alors que ceux situés dans le bas de la liste ont tendance à donner leurs électrons, ce qui les amènera à avoir une charge résiduelle positive. Tendance à attirer les électrons Plastique Or Soufre Caoutchouc Ébonite Paraffine Coton Papier Soie Poils de chat Plomb Laine Verre Acétate Fourrure Tendance à donner les électrons Un morceau d'ébonite est frotté sur un morceau de soie. Quelles seront les charges respectives de chacun des matériaux? Au départ, les deux matériaux ont une charge neutre. Pendant le frottement, l’ébonite attire les charges négatives de la soie, car il apparaît avant la soie sur la liste électrostatique. L'ébonite a donc une plus forte tendance à attirer les électrons. Après le frottement, l’ébonite a un surplus de charges négatives. Ce matériau est donc chargé négativement. De la même façon, la soie a un surplus de charges positives: c’est pourquoi elle est chargée positivement. Par conséquent, si on approchait l’ébonite de la soie après que ceux-ci soient chargés, on observerait une attraction entre les deux matériaux puisque les charges contraires s’attirent. L'électrisation par contact est le phénomène électrostatique par lequel des charges électriques se déplacent d'une substance vers une autre lorsqu'elles sont mises en contact l'une avec l'autre. Une deuxième façon d’électriser un objet est de lui transférer par contact un surplus de charges appartenant à un autre matériau ou encore d’attirer certaines charges à partir d’une autre substance déjà chargée. Première étape: On approche un objet chargé électriquement de la sphère métallique qui doit être chargée. Deuxième étape: Dans un matériel contenant un surplus de charges négatives, une répulsion existe entre les charges en excès. Donc, quand le matériel chargé touche à la sphère, cette répulsion fait en sorte que ce surplus de charges négatives sera réparti dans le matériel chargé ainsi que dans la sphère. Troisième étape: Lorsqu'on cesse de faire un contact entre les deux objets, la sphère métallique gardera le surplus de charges. Elle aura donc, dans cette situation, une charge négative. Si l’objet que l’on approche est chargé positivement, il y a tout de même un déplacement des charges négatives afin de rétablir un équilibre électrique. Première étape: On approche un objet chargé électriquement de la sphère métallique qui doit être chargée. Deuxième étape: L’objet chargé positivement attire les charges négatives présentes dans la sphère. Les électrons seront transférés de la sphère vers l'objet rectangulaire. Troisième étape: Lorsqu'on cesse de faire un contact entre les deux objets, la sphère gardera le surplus de charges. Elle aura donc, dans cette situation, une charge positive à la fin du processus. Ce n’est que lorsqu’un objet a été chargé positivement ou négativement que l’on observera de l’attraction ou de la répulsion entre les objets, ce qui est en fait la conséquence du phénomène d’électrostatique. L'électrisation par induction est le phénomène électrostatique qui se produit lorsqu'un objet chargé électriquement est mis à proximité d'un objet neutre. Le terme «induction» désigne une action qui se déroule sans contact direct. Ainsi, lorsqu'on approche un objet chargé, positivement ou négativement, d'un objet neutre sans y toucher, les charges de cet objet neutre se réorganisent. Les charges de signes opposés s'accumulent progressivement du côté faisant face à l'objet chargé. C'est grâce au phénomène de l'induction que de petits morceaux de papier d'aluminium peuvent être attirés par une surface chargée, comme celle d'un ballon en caoutchouc. L'électroscope à feuilles est un exemple d'appareil qui permet de détecter la présence d'électricité statique dans un objet. L'électroscope est formé d'une sphère relié à deux feuilles métalliques. Lorsqu'il n'y a aucun objet chargé à proximité de l'électroscope, les charges sont réparties également. Lorsqu'on approche un objet chargé négativement de la sphère métallique, les électrons de la sphère sont repoussés dans les feuilles métalliques. Puisque chacune des feuilles gagne des électrons, les deux feuilles s'éloigneront l'une de l'autre en raison de la force de répulsion entre les feuilles. Lorsqu'on approche un objet chargé positivement de la sphère métallique, les électrons des feuilles se dirigent vers la sphère, car ils sont attirés par les charges positives de l'objet. Puisque chacune des feuilles perd des électrons, les deux feuilles s'éloigneront l'une de l'autre en raison de la force de répulsion entre les feuilles. ", "La molécule\n\n\nUne molécule est un regroupement d’au moins deux atomes qui sont unis par des liens chimiques. On appelle liaison chimique un partage ou un échange d’électrons. Les deux types de liaisons chimiques qui peuvent unir les atomes sont les liaisons ioniques et les liaisons covalentes. Une molécule peut donc être formée d’un minimum de deux atomes, mais elle peut aussi contenir plusieurs milliers d’atomes. Utilisons quelques exemples pour mieux comprendre la molécule. Prenons tout d’abord un atome de fer |\\left(Fe\\right)|. Comme cet atome est seul et n’est pas lié à aucun autre atome, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une molécule; c'est un atome. Par contre, le dioxygène |\\left(O_{2}\\right)| est une molécule puisqu'il est constitué de deux atomes d’oxygène attachés ensemble. Cette molécule fait aussi partie du groupe des éléments puisque les atomes qui la composent sont tous identiques. Le dioxygène |\\left(O_{2}\\right)| fait donc partie de deux groupes à la fois, les molécules et les éléments. Prenons maintenant l’alcool que l’on retrouve dans la bière |\\left(CH_{3}CH_{2}OH\\right)|. Cette particule est aussi une molécule puisqu’elle est constituée d’au moins deux atomes (elle en possède 9 en tout). De plus, cette molécule fait partie du groupe des composés puisqu’elle est formée de plus d’un type d’atomes. Elle possède en fait trois types d’atomes, soit le carbone (C, en gris), l’hydrogène (H, en blanc) et l’oxygène (O, en rouge). Il existe plusieurs façons de représenter les molécules. On peut par exemple utiliser le nom chimique, la formule moléculaire, la représentation selon la notation de Lewis, la formule structurale ou le modèle moléculaire. Le tableau suivant illustre toutes les méthodes permettant de représenter une molécule. Nous utiliserons deux molécules différentes, l’une unie par des liens ioniques et l’autre unie par des liens covalents, tout cela pour mieux illustrer chacune des méthodes. Nom chimique Trichlorure d'aluminium Dioxyde de carbone Formule moléculaire |AlCl_{3}| |CO_{2}| Formule structurale Notation de Lewis Modèle moléculaire (selon Dalton) Le nom chimique utilise les mots pour nommer la molécule. Pour pouvoir l’utiliser, il faut connaître les règles de nomenclature. La formule moléculaire utilise les symboles chimiques pour représenter la molécule. En utilisant les nombres en indices, il est ainsi facile de connaître combien d’atomes de chaque sorte compose la molécule. La formule structurale utilise aussi les symboles chimiques, mais cette représentation a l’avantage de représenter le nombre de liaisons chimiques que l’on retrouve entre chaque atome. La notation de Lewis, quant à elle, nous informe sur la façon dont les électrons sont utilisés et donc, sur le type de liaison qui forme la molécule. Comme pour la formule structurale, elle nous renseigne également sur le nombre d’atomes et le nombre de liens entre chaque atome. Par contre, cette représentation est plus longue à dessiner. Le modèle moléculaire n’est ni plus ni moins qu’un dessin qui représente la façon dont on s’imagine l’atome (ou la molécule) si on le regardait au microscope. Par exemple, on pourrait demander un modèle moléculaire selon le modèle atomique de Dalton. Dans ce cas, il faudrait représenter la molécule selon l’image que Dalton avait lorsqu'il a conçu son modèle atomique. À partir de la formule |Ca\\left(NO_{3}\\right)_{2}|, il est possible de déterminer que cette molécule contient trois sortes d’atomes, soit le calcium |\\left(Ca\\right)|, l'azote |\\left(N\\right)| et l’oxygène |\\left(O\\right)|. Le nombre suivant la parenthèse nous indique toujours combien de fois le groupe d’atomes indiqué dans la parenthèse sera utilisé dans la molécule. On remarque donc que le groupe d’atomes |(NO_{3})| se retrouve deux fois dans la molécule puisque ces atomes se retrouvent entre parenthèses et que cette parenthèse est suivie du nombre 2. S'il fallait dénombrer le nombre d’atomes de chaque sorte dans cette molécule, il y aurait donc : 1 atome de calcium |(Ca)|, 2 atomes d’azote |(N)| et 6 atomes d’oxygène |(O)|. Cette formule ne nous informe cependant pas sur la façon dont les atomes sont distribués, c'est-à-dire liés entre eux. Si on représente la molécule |Al_{2}O_{3}| avec la formule structurale, on obtient le schéma suivait: Elle nous informe aussi qu’il y a deux atomes d’aluminium |\\left(Al_{2}\\right)| pour trois atomes d’oxygène |\\left(O_{3}\\right)| dans la molécule. ", "Le modèle atomique de Rutherford-Bohr\n\nLe modèle atomique de Rutherford-Bohr représente l’atome en indiquant le nombre de protons dans le noyau ainsi que le nombre d’électrons sur chacune des couches électroniques. Pour situer le modèle atomique de Rutherford-Bohr dans son contexte historique et en savoir davantage sur les différents modèles atomiques, consulte la fiche sur l’histoire du modèle atomique. Pour représenter un atome selon le modèle de Rutherford-Bohr, il faut dessiner le noyau en y indiquant le nombre de protons et dessiner le bon nombre d’électrons sur chaque couche électronique en suivant ces 4 étapes : Les protons sont situés dans le noyau d’un atome. Pour dessiner le noyau, il suffit de faire un cercle dans lequel on inscrit le nombre de protons, c’est-à-dire le numéro atomique, accompagné de « p+ », qui désigne le mot proton. Le nombre d’électrons, dans un atome électriquement neutre, est égal au nombre de protons. Il est donc équivalent au numéro atomique. Le bore a 5 protons. Comme il est neutre, il a aussi 5 électrons. On distribue les électrons en remplissant d’abord la couche la plus près du noyau, puis en continuant avec les couches suivantes. Il y a 3 règles à respecter lors de la répartition des électrons sur les couches électroniques : Il est possible de vérifier si les électrons ont été correctement placés sur les couches électroniques en utilisant le tableau périodique. Le numéro de la période représente le nombre de couches électroniques de l'atome. Le numéro de la famille, quant à lui, permet de déterminer le nombre d'électrons de valence, soit le nombre d'électrons situés sur la dernière couche électronique. Pour valider ta compréhension à propos du tableau périodique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : " ]
[ 0.8835303783416748, 0.8673045039176941, 0.8695167303085327, 0.8702141046524048, 0.8516315221786499, 0.8664646148681641, 0.8671485185623169, 0.8596158623695374, 0.8337739109992981, 0.8499489426612854, 0.8565206527709961 ]
[ 0.8669107556343079, 0.8562849760055542, 0.8644574284553528, 0.8459561467170715, 0.850394606590271, 0.850669264793396, 0.8385052680969238, 0.8389577865600586, 0.8517311811447144, 0.8423689603805542, 0.8521589040756226 ]
[ 0.8355804681777954, 0.8416216373443604, 0.854861319065094, 0.8248202800750732, 0.8313392400741577, 0.8462619781494141, 0.8131353855133057, 0.8277466297149658, 0.810153603553772, 0.8318052291870117, 0.8493863344192505 ]
[ 0.6534688472747803, 0.5914220809936523, 0.6688222885131836, 0.6822421550750732, 0.7571322917938232, 0.6440329551696777, 0.5330039262771606, 0.6214457750320435, 0.4707662761211395, 0.47847676277160645, 0.5976039171218872 ]
[ 0.5954606919694228, 0.5909288728457236, 0.7584240531765432, 0.6268987789433069, 0.6613395715831168, 0.6916879584276271, 0.5731222408266987, 0.5139970957795426, 0.5209590297123959, 0.48905623187884223, 0.6455829989131847 ]
[ 0.8307877779006958, 0.8205372095108032, 0.8527917265892029, 0.8404014110565186, 0.8317373394966125, 0.8392177820205688, 0.8194906115531921, 0.8103901147842407, 0.8085989952087402, 0.838072657585144, 0.8310242891311646 ]
[ 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
Au cours d’un titrage on ajoute 40 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium Ca(OH)2(aq) 0,200mol.L-1 à 60 ml d’acide chlorhydrique à 0,08 mol/L a) La solution obtenue est-il neutre? Acide ou basique ? b) Quel est le pH de la solution obtenue ?
[ "La relation entre le pH et la concentration des ions hydronium (H+) et hydroxyde (OH-)\n\nL'équilibre obtenu suite à l'ionisation de l'eau permet d'expliquer le comportement des acides et des bases en solution aqueuse, de même que les concentrations en ions |H^{+}| et |OH^{-}| qui en résultent. Le calcul du pH et du pOH La relation entre le pH et les concentrations molaires Le pH est une manière d'exprimer la concentration en ions |H^+| dans une solution aqueuse. Cette échelle permet d'exprimer de faible valeur de concentration de manière plus pratique. Ainsi, les mesures du |pH| correspondent à différentes valeurs de concentrations en ions |H^+|: pH Solution [|H^+|] pH < 7 Acide [|H^+|] > |1\\times 10^{-7}| mol/L pH = 7 Neutre [|H^+|] = |1\\times 10^{-7}| mol/L pH > 7 Basique [|H^+|] < |1\\times 10^{-7}| mol/L On peut donc exprimer le pH de la manière suivante: Le |pOH|, quant à lui, peut être exprimé de la manière suivante: Finalement, il est important de se souvenir que la somme du pH et du pOH est toujours égale à 14: La constante d'ionisation de l'eau s'applique à toutes les solutions aqueuses. Étant donné qu'elle n'est pas influencée par la concentration des ions en solution, la constante d'ionisation de l'eau est toujours la même pour une température donnée. Ainsi, on peut s'en servir pour calculer la concentration d'un des ions en solution (hydronium ou hydroxyde), en autant que l'on connaisse une des deux concentrations ou encore le pH de la solution. Ce calcul est possible qu'il y ait ou non un acide ou une base en solution. L'exemple suivant montre comment utiliser la constante d'ionisation de l'eau pour connaître les concentrations molaires des ions présents quand le pH est connu. Une solution d'acide phosphorique |(H_{3}PO_{4})| a un |pH| de |3,7|. Quelle est sa concentration en ions |OH^{-}|? 1. Calcul des ions |H^+|: |[H^{+}] = 10^{-pH}| |[H^{+}] = 10^{-3,7}| |[H^{+}] = 2\\times 10^{-4} M| 2. Calcul des ions |OH^-|: On utilisera la constante d'ionisation de l'eau pour faire ce calcul. |K_{eau} = [H^{+}]\\cdot[OH^{-}] = 1\\times 10^{-14}| |[OH^{-}] = \\displaystyle \\frac{1\\times 10^{-14}}{[H^+]}| |[OH^{-}] = \\displaystyle \\frac{1\\times 10^{-14}}{2\\times 10^{-4}}| |[OH^{-}] = 5\\times 10^{-11} M| La concentration en ions |OH^{-}| est de |5\\times 10^{-11}\\ \\text{mol/L}|. L'exemple suivant montre comment utiliser la constante d'ionisation de l'eau pour connaître la concentration molaire d'un ion présent quand la concentration de l'autre ion est connue. À 25º C, on prépare une solution aqueuse en ajoutant |7,3 \\text{g de HCl}| dans un réservoir qui contiendra un volume total de |10L| de cette solution. Déterminer la concentration des ions |OH^{-}_{(aq)}| présents. Solution : 1. Concentration molaire du |HCl| dans cette solution résultante |7,3 \\text{g de HCl}| correspondent à : |\\displaystyle \\frac{7,3\\ \\text{g HCl}}{36,5\\ \\text{g/mol HCl}}\\ =\\ 0,2\\ \\text{mole de HCl}| Le |HCl| se dissocie complètement selon l'équation suivante: |1 HCl_{(aq)} \\rightleftharpoons 1 H^{+}_{^(aq)} + 1 Cl^{-}_{(aq)}| 0,2 mole 0,2 mole Le volume total étant de |10L|, la concentration molaire devient: |\\displaystyle \\frac{0,2\\ \\text{mole}}{10\\ L} = 0,02\\ \\text{mole/L ou}\\ 0,02\\ M| Donc, la |[H^{+}_{(aq)}]| finale sera de |2\\times10^{-2}\\ \\text{mole/L}| car la concentration de |H^+_{(aq)}| déjà présente dans l'eau est négligeable. En conséquence: |K_{H_{2}O}| = |[H^+_{(aq)}]\\times[OH^-_{(aq)}]| |1\\times10^{-14}\\ =\\ {2\\times10^{-2}}\\times[OH^-_{(aq)}]| |[OH^-_{(aq)}]\\ = \\displaystyle \\frac{1\\times10^{-14}}{2\\times10^{-2}}| |[OH^-_{(aq)}]\\ = 5\\times10^{-13}\\ \\text{mole/L}| La concentration des ions |[OH^-_{(aq)}]| est de |5\\times10^{-13}\\ \\text{mole/L}|. ", "La technique de neutralisation d'une solution\n\n\nLa neutralisation acidobasique représente la réaction entre un acide et une base. Cette réaction permet de produire deux substances, soit un sel et de l'eau. De plus, il est possible d'identifier la concentration de l'acide ou de la base à partir des données expérimentales. Le titrage permet, quant à lui, de déterminer la concentration d'un soluté dans une solution à partir d'une autre solution dont la concentration est déjà connue. Une neutralisation est un exemple de titrage acidobasique. La technique utilisée pour la neutralisation et celle pour le titrage sont semblables. Seules les substances utilisées changent selon le type de réaction effectué. Les deux techniques nécessitent un indicateur pour permettre l'observation d'un changement de couleur indiquant que la réaction est complète. Dans cette fiche, le titrage acidobasique sera expliqué. 1. Mesurer un certain volume de la solution à neutraliser à l'aide du cylindre gradué. 2. Verser le liquide mesuré à l'étape précédente dans l'erlenmeyer. 3. Ajouter quelques gouttes de l'indicateur dans l'erlenmeyer. 4. Installer le support à burette sur le support universel, et la burette dans le support à burette. 5. Remplir la burette à ras bord de la solution neutralisante. 6. Placer un bécher sous le robinet de la burette. 7. Ouvrir le robinet de la burette afin de bien remplir la partie sous le robinet et d'ajuster le volume de la burette à zéro. 8. Placer l'erlenmeyer sous la burette. 9. En ouvrant tranquillement le robinet de la burette, laisser couler lentement la solution neutralisante dans la solution à neutraliser de l'erlenmeyer tout en agitant doucement l'erlenmeyer. 10. Lorsque la solution contenue dans l'erlenmeyer change de couleur de façon persistante à l'endroit où la solution neutralisante entre en contact avec la solution à neutraliser, fermer le robinet de manière à ralentir le débit d'écoulement de la solution neutralisante. 11. Ajouter la solution neutralisante goutte à goutte en brassant continuellement jusqu'à ce que la coloration soit constante. 12. Noter le volume de la solution neutralisante utilisée. 13. Calculer la concentration de la solution à neutraliser. 14. Nettoyer et ranger le matériel. Pour trouver la concentration de la solution à neutraliser, il faut utiliser les données expérimentales. Quelle est la concentration d'un échantillon de |\\small 50,0 \\: \\text {ml}| d'une solution à neutraliser si on utilise |\\small 29,5 \\: \\text {ml}| d'une solution neutralisante dont la concentration est |\\small 0,0150 \\: \\text {mol/L}| ? Il faut tout d'abord identifier les variables dans cette situation. ||\\begin{align}C_{1} &= x & &\\quad & C_{2} &= 0,0150\\: \\text{mol/L}\\\\ V_{1} \\: &= \\: 50,0 \\: \\text{ml} &&& V_{2} &= \\: 29,5 \\: \\text{ml} \\end{align}|| Puisqu'il n'y a qu'une seule variable inconnue, elle peut être déterminée mathématiquement. ||\\begin{align} C_1\\times V_1=C_2\\times V_2 \\quad \\Rightarrow \\quad C_1 &=\\displaystyle\\frac{C_2 \\times V_2}{V_1} \\\\ \\\\ &= \\displaystyle\\frac{0,0150\\: \\text{mol/L} \\times 29,5 \\:\\text{mL}}{50,0\\: \\text{mL}}\\\\ \\\\ &= 0,00885 \\:\\text{mol/L}\\end{align}|| La concentration de la solution à neutraliser est donc |0,00885 \\:\\text{mol/L}|. Il est important de présenter les valeurs expérimentales dans un tableau. Voici un modèle de tableau de résultats pour le titrage acidobasique. Titrage acidobasique d'une solution Solution à neutraliser Solution neutralisante |C_1| |0,00885 \\: \\text {mol/L}| |C_2| |0,0150 \\: \\text {mol/L}| |V_1| |50,0 \\: \\text { ml}| |V_2| |29,5 \\: \\text {ml}| Dans certains contextes, comme dans la stoechiométrie, il peut être nécessaire de calculer le nombre de moles de la solution à neutraliser. Il faut donc utiliser la formule de la concentration molaire pour déterminer le nombre de moles. Il pourrait également être possible de déterminer le pH des solutions initiales en utilisant les équations de dissociation. ", "Le pH et l'échelle pH\n\nLe pH, ou potentiel hydrogène est la mesure de l’acidité ou de la basicité d'une solution. L’échelle pH est utilisée pour déterminer le degré d’acidité d’une substance. Elle représente la concentration des ions |H^{+}| dans une solution. Plus une substance contient d’ions |H^{+}|, plus elle est acide. Plus elle contient d’ions |OH^{-}|, plus elle est basique. L’échelle pH est divisée en échelons de 0 à 14, 0 étant le degré d’acidité le plus élevé alors que 14 est le degré d’acidité le plus faible. Les substances peuvent être également classées selon leur force. Un acide dont le pH se rapproche de 0, comme l'acide chlorhydrique, est un acide fort, alors que celui dont le pH se rapproche de 7, comme le café, sera considéré comme un acide faible. Pour les bases, une substance dont le pH est près de 14, comme l'hydroxyde de sodium, sera classé comme une base forte, alors qu'une base ayant un pH se rapprochant de 7 sera considérée comme une base faible, comme l'eau de mer. Le pH est une échelle logarithmique, c’est-à-dire que lorsqu’une solution devient dix fois plus acide, son pH diminue d'une unité. Si une solution devient 100 fois plus acide, son pH diminuera de deux unités. Le jus de citron, qui a un pH de 2, est 100 fois plus acide que le jus de tomate, dont le pH est 4. Le savon, dont le pH est 10, est 10 fois plus basique que le bicarbonate de sodium, qui a un pH de 9. Pour déterminer la valeur du pH à partir de la concentration molaire, il faut utiliser l'exposant (sans tenir compte du signe négatif) de la concentration en notation scientifique. Une substance ayant une concentration molaire de |1 \\times 10^{-5}| mol/L a un pH de 5. Il est également possible de faire le processus inverse: si la valeur du pH est connue, il est possible de la convertir en concentration molaire. Une substance dont le pH est 2 a une concentration molaire de |1 \\times 10^{-2}| mol/L. Le tableau suivant résume le lien entre le pH et la concentration molaire en ions |H^{+}|. Variation de l'acidité ou de la basicité Concentration en ions |H^{+}| (mol/L) Concentration en notation scientifique (mol/L) pH Acide fort Acide faible Neutre Base faible Base forte |1| |1 \\times 10^{0}| 0 |0{,}1| |1 \\times 10^{-1}| 1 |0{,}01| |1 \\times 10^{-2}| 2 |0{,}001| |1 \\times 10^{-3}| 3 |0{,}000\\ 1| |1 \\times 10^{-4}| 4 |0{,}000\\ 01| |1 \\times 10^{-5}| 5 |0{,}000\\ 001| |1 \\times 10^{-6}| 6 |0{,}000\\ 000\\ 1| |1 \\times 10^{-7}| 7 |0{,}000\\ 000\\ 01| |1 \\times 10^{-8}| 8 |0{,}000\\ 000\\ 001| |1 \\times 10^{-9}| 9 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 1| |1 \\times 10^{-10}| 10 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 01| |1 \\times 10^{-11}| 11 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 001| |1 \\times 10^{-12}| 12 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 000\\ 1| |1 \\times 10^{-13}| 13 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 000\\ 01| |1 \\times 10^{-14}| 14 Le tableau suivant donne des exemples de pH pour quelques solutions de notre quotidien. Solutions acides Solutions basiques Substance pH Substance pH Acide chlorhydrique 0,0 Salive 7,2 Batterie acide < 1,0 Sang 7,4 Acide gastrique 2,0 Blanc d'oeuf 7,8 Vinaigre 2,9 Eau de mer 8,0 Jus d'orange ou de pomme 3,5 Lait de magnésie 10,5 Bière 4,5 Ammoniaque 11,5 Thé 5,5 Eau de javel 12,0 Pluies acides < 5,6 Chaux 12,5 Lait 6,5 Déboucheur de tuyau 14,0 ", "La solubilité\n\nLa solubilité est une propriété physique caractéristique. Il s’agit de la quantité maximale de soluté qui peut être dissoute dans un volume donné de solvant. La solubilité se mesure en grammes par cent millilitres |(\\text{g/100 mL})| ou en grammes par litre |(\\text{g/L})|. Puisqu’elle influence la solubilité, on mentionne également la température à laquelle la solubilité a été mesurée. Un volume de |125\\ \\text{mL}| d’eau permet de solubiliser un maximum de |12{,}0\\ \\text{g}| de bicarbonate de sodium |(\\text{NaHCO}_3)| à |20\\ °\\text{C}|. Quelle est la solubilité de ce soluté en |\\text{g/100 mL}|? La solubilité du chlorure de sodium |(\\text{NaCl})| dans l’eau est de |36{,}0\\ \\text{g}/100\\ \\text{mL}| à |25\\ °\\text{C}.| Quelle est la quantité minimale d’eau nécessaire pour dissoudre |150\\ \\text{g}| de chlorure de sodium? Lors de la préparation d’une solution, il est important de connaitre la solubilité du soluté afin d’obtenir le mélange souhaité. En effet, si on cherche à dissoudre trop de soluté dans un solvant, seule une partie du soluté sera dissoute et le reste du soluté se déposera au fond du contenant. Ainsi, lorsque la limite de solubilité est atteinte, on dit que la solution est saturée. La solubilité du saccarose, un type de sucre, est d’environ |190\\ \\text{g/100 mL}| dans l’eau à |25\\ °\\text{C}|. Une solution non saturée de saccharose Une solution saturée de saccharose Ici, |100\\ \\text{g}| de saccarose sont dissouts dans |100\\ \\text{mL}| d’eau. La quantité de soluté ne dépasse pas sa solubilité. Le mélange est homogène. Ici, |250\\ \\text{g}| de saccarose sont mélangés à |100\\ \\text{mL}| d’eau. La quantité de soluté dépasse sa solubilité. Il reste du soluté non dissout au fond du verre. Le mélange est hétérogène. De multiples facteurs peuvent avoir une influence sur la solubilité d’un soluté : la nature du soluté, la nature du solvant, la température de la solution, la pression, etc. Tous les solutés n’ont pas la même solubilité. L’oxygène, qui est un gaz, est peu soluble dans l’eau. À l’inverse, le chlorure de sodium, un sel solide, est très soluble dans l’eau. Par contre, l’aluminium est un solide très peu soluble dans l’eau. Par ailleurs, les solvants n’ont pas tous la même capacité à dissoudre un soluté. Le chlorure de sodium (sel de table) est très soluble dans l’eau, mais peu soluble dans l’éthanol. Le tableau suivant met en évidence la différence de solubilité de divers solutés dans l’eau à |20\\ °\\text{C}.| Solubilité de différents solutés dans l’eau à |20\\ °\\text{C}| Soluté Solubilité dans l’eau (|\\text{g/100 mL}| à |20\\ °\\text{C}|) Oxygène gazeux |(\\text{O}_2)| |0{,}001| Chlorure de sodium |(\\text{NaCl})| |35{,}7| Hydroxyde de sodium |(\\text{NaOH})| |111{,}1| Glucose |(\\text{C}_6\\text{H}_{12}\\text{O}_6)| |100{,}0| Éthanol |(\\text{C}_2\\text{H}_6\\text{O})| Miscible en toute proportion La température a une grande influence sur la solubilité des solutés. Généralement, la solubilité des solutés liquides et solides augmente lorsque la température de la solution augmente. Une plus grande agitation des particules de solvant favorise le mélange des particules de soluté. Dans le cas des solutés gazeux, une augmentation de la température diminue leur solubilité dans un solvant liquide. Dans ce cas, les molécules de gaz sont trop agitées pour se mélanger adéquatement à un liquide. Une augmentation de la température augmente l’agitation déjà excessive des particules de gaz, ce qui amène les particules gazeuses à quitter la solution. ", "La capacité tampon du sol\n\nLa capacité tampon d'un sol, également appelée le « pouvoir tampon », est la capacité de certains sols de résister à des variations de pH. Le pH d'un sol détermine son degré d'acidité ou de basicité. Un pH inférieur à 7 caractérise un sol acide, alors qu’une valeur de pH supérieure à 7 fait référence à un sol basique (aussi qualifié d’alcalin). Le pH varie en fonction de la teneur du sol en dioxyde de carbone, en sels minéraux et en matières organiques. Il joue un rôle essentiel dans l'activité microbiologique du sol, dans l'approvisionnement des plantes en eau et dans l'absorption des nutriments par les racines. Afin de permettre la croissance des plantes, un sol ne doit pas être trop acide ou trop basique. Une acidité ou une basicité trop élevée nuit à l’absorption par les végétaux des éléments nutritifs contenus dans le sol. Une croissance végétale optimale est possible sur un sol dont le pH se situe entre 6 et 7, soit dans un sol presque neutre, légèrement acide. Il faut remarquer que certaines espèces végétales ont des exigences de croissance particulières. C’est le cas des conifères qui poussent davantage dans des sols plus acides. Sous certaines conditions climatiques, les sols ont parfois tendance à s'acidifier. Selon leur composition et leur nature minérale, les sols davantage basiques peuvent réagir aux changements de pH en neutralisant l'acidité. Cette réaction chimique se nomme effet tampon. Par exemple, un sol calcaire contient une bonne proportion de carbonate de calcium, un minéral basique. Il est donc en mesure de neutraliser chimiquement les acides. Les variations de pH, dans ce type de sol, seront donc moins importantes. De manière générale, les sols sableux neutralisent difficilement l'acidité, alors que des sols fertiles riches en humus et en minéraux offrent une bonne capacité tampon. Ils peuvent donc neutraliser l'acidité des pluies, ce qui permet à ces sols de conserver une richesse suffisante pour fournir aux végétaux les nutriments essentiels. La carte suivante présente l'acidité des sols sur la surface de la Terre. Les surfaces en rouge représentent des endroits où le sol est acide. Les régions en jaune ont des sols neutres, alors que les surfaces bleues représentent des sols basiques. Si la région est noire, aucune donnée ne permet de déterminer l'acidité du sol. ", "Les calculs de la concentration molaire\n\n\nLa concentration molaire représente le nombre de moles contenues dans un litre d’une substance. On exprime la concentration d’une solution en |\\small \\text {mol/L}|. Quelle est la concentration molaire d’une solution si |\\small \\text {20 g}| de |CaCO_{3}| ont été dissous dans |\\small \\text {500 mL}| de solution? Voici les données du problème. ||\\begin{align} m &= \\text {20 g} &V &= \\text {500 ml = 0,500 L} \\\\ M &= \\text {100,09 g/mol} &C&= \\text {?} \\end{align}|| Il faut d'abord convertir la masse en moles. ||\\begin{align} n= \\frac{m}{M} \\quad \\Rightarrow \\quad n &= \\frac{\\text {20 g}}{\\text {100,09 g/mol}} \\\\ &= \\text {0,2 mol} \\end{align}|| Il est ensuite possible de déterminer la concentration en |\\small \\text {mol/L}| en utilisant la formule. ||\\begin{align} C =\\frac{n}{V} \\quad \\Rightarrow \\quad C&=\\frac {\\text {0,2 mol}}{\\text{0,5 L}} \\\\ &= \\text {0,4 mol/L = 0,4 M} \\end{align}|| ", "La dissociation électrolytique\n\nLorsqu'un soluté électrolytique est placé en solution aqueuse, il se dissociera pour produire des cations (charges positives) et des anions (charges négatives). Ce sont les charges négatives qui circuleront dans la solution et qui vont permettre la présence d'un courant électrique. Le |NaCl| dissout se décompose en |Na^{+}| et |Cl^{-}|. Étant donné que ce sont des ions, la solution salée conduit l’électricité. Par contre, la dissociation électrolytique ne peut pas s’appliquer aux non-électrolytes, car ceux-ci ne possèdent pas de cations et d’anions. ", "L'acidité et la basicité\n\nLes substances acides et les substances basiques possèdent des propriétés caractéristiques qui permettent de les distinguer. Le tableau ci-dessous en présente un résumé. Propriété Acide Base Réaction avec les métaux Réaction fréquente (généralement, production d’un gaz) Peu ou pas de réaction Conductibilité électrique Souvent élevée Souvent élevée Réaction du papier tournesol Rougit le papier tournesol bleu Bleuit le papier tournesol rouge Valeur de pH Inférieure à 7 Supérieure à 7 L’acidité est le caractère acide d’une substance. Il s’agit d’une propriété caractéristique de la matière. L’acidité d’une solution est évaluée à l’aide de l’échelle pH. Les substances acides ont de multiples propriétés. En voici quelques-unes. Les aliments acides ont un gout aigre (ex. : citron, vinaigre, etc.). Certaines solutions acides réagissent avec les métaux. Cette réaction chimique crée une effervescence due à la formation d’hydrogène gazeux. Les solutions acides conduisent l’électricité. En effet, les acides sont des électrolytes. Les substances acides réagissent avec le papier tournesol bleu. Le papier devient alors rouge au contact d’une substance acide. Le pH d’une substance acide est inférieur à 7. Les images suivantes illustrent chacune de ces propriétés. D’un point de vue chimique, il y a plusieurs façons de définir un acide. En effet, il en existe plusieurs types et chacun a une formule moléculaire qui lui est propre. Les acides sont présents dans les aliments et sont aussi employés dans certaines industries telles que celles de la métallurgie, du textile, du plastique, etc. La basicité est le caractère basique d’une substance. Il s’agit d’une propriété caractéristique de la matière. Les substances basiques ont de multiples caractéristiques. En voici quelques-unes. Beaucoup de solutions basiques conduisent l’électricité. En effet, les bases sont souvent de bons électrolytes. Les substances basiques réagissent avec le papier tournesol rouge. Le papier devient alors bleu au contact de cette base. Le pH des substances basiques est supérieur à 7. Contrairement aux acides, la réaction des bases avec les métaux n’est pas particulièrement remarquable. Certaines bases réagissent avec les métaux tandis que d’autres, non. Les images suivantes illustrent quelques propriétés des bases. D’un point de vue chimique, il y a plusieurs façons de définir une base. En effet, il existe plusieurs types de bases, et chacune a une formule moléculaire qui lui est propre. De façon générale, les bases sont reconnues pour être efficaces dans la composition d’engrais et de détergents. Elles sont aussi employées en métallurgie, dans l’industrie des pâtes et papiers, en alimentation, en pharmacie et dans l’industrie du plastique. Plusieurs techniques peuvent être employées afin de déterminer l’acidité ou la basicité d’une substance : le papier tournesol, le papier pH, les indicateurs acidobasiques et le pH-mètre. Le pH-mètre est la plus précise de ces méthodes puisqu’il permet de mesurer le pH d’une solution à une ou deux décimales près. ", "La neutralisation acidobasique\n\nUne neutralisation acidobasique est une réaction entre un acide et une base au cours de laquelle se forment un sel et de l'eau. Les cations H+ provenant de l'acide et les anions OH- provenant de la base réagissent ensemble pour former de l'eau. L’anion de l’acide et le cation de la base, quant à eux, réagissent ensemble pour produire un sel. Voici quelques exemples de réactions de neutralisation acidobasique. |\\color{red} {HCl} + \\color{blue} {NaOH} \\rightarrow {NaCl} + {H_{2}O}| |\\color{red} {H_{2}SO_{4}} + \\color{blue} {Ba(OH)_{2}} \\rightarrow {BaSO_{4}} + 2 {H_{2}O}| On peut aussi présenter une neutralisation selon le modèle particulaire. En milieu aqueux, l'acide chlorhydrique |(HCl)| se sépare pour former deux ions, |H^{+}| et |Cl^{-}|. La base, l'hydroxyde de sodium |(NaOH)|, se dissocie également en ions, |Na^{+}| et |OH^{-}|. Lorsqu'on mélange l'acide avec la base, les ions |H^{+}| et |OH^{-}| réagissent ensemble pour former de l'eau. Les deux autres ions, |Na^{+}| et |Cl^{-}|, s'unissent pour former le sel, le chlorure de sodium |(NaCl)|. En somme, lorsqu’on neutralise une substance, on veut ramener son pH le plus près possible de 7. Les ions |H^{+}| et les ions |OH^{-}| doivent être en même quantité pour que la solution soit dite neutre. En laboratoire, la neutralisation acidobasique se fait généralement à l'aide d'une burette et d'un indicateur acidobasique. Il faut ajouter quelques gouttes d'indicateur acidobasique dans la solution à neutraliser. Selon la couleur obtenue avec l'indicateur, il faudra neutraliser avec un acide (si la solution est basique) ou avec une base (si la solution est acide). Il faut ensuite ajouter de la solution neutralisante goutte à goutte jusqu'à ce que la solution soit neutralisée, soit jusqu'à ce qu'il y ait autant d'ions |H{+}| que d'ions |OH^{-}|. Certaines réactions de neutralisation acidobasique sont présentes dans la vie courante. Par exemple, pour neutraliser l'acidité d'un lac ou d'un sol, il faut ajouter de la chaux. On peut également neutraliser l'acidité du système digestif en utilisant des antiacides. ", "La constante d'acidité (Ka)\n\nLorsqu'une substance acide est mise en solution aqueuse, la constante d'équilibre prend une forme particulière. Les scientifiques ont donc élaboré une variante de la constante d'équilibre à appliquer dans cette situation : la constante d'acidité. Toutefois, une réaction à l'équilibre ne peut survenir qu'en cas de dissociation d'un acide faible. En effet, les acides forts se dissocient entièrement en solution ce qui constitue une réaction complète et donc irréversible. La force d'un acide La constante d'acidité La force d'un électrolyte, qu'il soit acide ou basique, correspond au pourcentage de dissociation de la substance en ions lorsque mise en solution. Un électrolyte fort est un soluté qui se dissocie complètement dans l'eau. Un électrolyte faible est un soluté qui ne se dissocie pas complètement dans l'eau. Comme le stipulent les théories d'Arrhenius et de BrØnsted-Lowry, les acides et les bases sont des substances qui libèrent des ions lorsqu'ils sont en solution aqueuse. Ce sont donc des électrolytes. Toutefois, ils ne subissent pas tous la dissociation électrolytique au même degré. C'est ce qui explique la présence d'électrolytes forts et d'électrolytes faibles. Avant d'étudier la constante d'acidité, il est important de distinguer ces substances en fonction de leur force, puisque seuls les électrolytes faibles pourront être à l'état d'équilibre chimique. L'acide chlorhydrique est un électrolyte fort. Lorsqu'il est mis en solution dans l'eau, il se dissocie complètement en ions. Ainsi, 100% de ses molécules se dissocient et forment des ions |H^{+}| et |Cl^{-}|. La solution contient alors le même pourcentage d'ions après la dissociation qu'il y avait de molécules d'acide avant la dissociation. Il s'agit donc d'une réaction complète qui ne peut être à l'équilibre. On écrit cette réaction chimique de la façon suivante:|HCl_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \\rightarrow H_{3}O^{+}_{(aq)} + Cl^{-}_{(aq)}| L'acide fluorhydrique est un électrolyte faible. Lorsqu'il est mis en solution dans l'eau, seule une partie de ses molécules se dissocie en ions. Ainsi, la plupart de ses molécules restent entières après la dissolution tandis qu'un très faible pourcentage de ses molécules se dissocient et forment des ions |H^{+}| et |F^{-}|. La solution contient alors à la fois des réactifs (la molécule entière) et des produits (les ions en solution). Il s'agit donc d'une réaction incomplète et réversible qui est à l'équilibre. On écrit cette réaction chimique de la façon suivante:|HF_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \\rightleftharpoons H_{3}O^{+}_{(aq)} + F^{-}_{(aq)}| On peut calculer le pourcentage de molécules qui se dissocient dans un solvant à l'aide de la formule du pourcentage d'ionisation : En plus de nous permettre de connaître le pourcentage d'ionisation de l'électrolyte, cette formule permet de déterminer la concentration des ions en situation d'équilibre. On peut alors calculer la constante d'acidité. La plupart des acides sont des acides faibles qui peuvent atteindre l'état d'équilibre en solution aqueuse. À l'équilibre, les molécules de l'acide se dissocient à la même vitesse que les ions formés se recombinent pour reformer les molécules de l'acide. On peut généraliser cette réaction de la façon suivante: |HA_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \\rightleftharpoons H_{3}O^{+}_{(aq)} + A^{-}_{(aq)}| ou encore: |HA_{(aq)} \\rightleftharpoons H^{+}_{(aq)} + A^{-}_{(aq)}| La constante d'équilibre qui est associée à l'ionisation d'un acide, nommée «constante d'acidité», est alors exprimée de la façon suivante: La constante d'acidité |K_{a}| est une variante de la constante d'équilibre. La concentration de l'eau n'y apparaît pas puisque l'eau est en phase liquide. La constante d'acidité permet un classement des acides en fonction de leur force. En effet, plus la constante est petite, plus un acide est faible. Le pH d'une solution d'acide barbiturique |(C_{4}H_{4}N_{2}O_{3})| à |\\small \\text {0,10 mol/L}| est de 2,5. Quelle est sa constante d'acidité? Quel est son pourcentage d'ionisation? 1. Expression de la constante d'acidité |[C_{4}H_{4}N_{2}O_{3}] \\rightleftharpoons [H^{+}] + [C_{4}H_{3}N_{2}O_{3}^{-}]| |K_{a} = \\displaystyle \\frac{[H^{+}][C_{4}H_{3}N_{2}O_{3}^{-}]}{[C_{4}H_{4}N_{2}O_{3}]}| 2. Transformation du pH en concentration molaire |[H^{+}] = 10^{-pH}| |[H^{+}] = 10^{-2,5}| |[H^{+}] = 3,16\\times 10^{-3} \\text { mol/L}| 3. Tableau des concentrations à l'équilibre |C_4H_4N_2O_3| |\\rightarrow| |H^+| |+| |C_4H_3N_2O_3^-| [Initiale] |\\color{red}{0,10}| |\\huge\\Rightarrow| |\\color{red}{0}| |\\huge +| |\\color{red}{0}| [Variation] |(-3,16\\times10^{-3})| |(+3,16\\times10^{-3})| |(+3,16\\times10^{-3})| [Équilibre] |9,68\\times10^{-2}| |\\color{red}{3,16\\times10^{-3}}| |3,16\\times10^{-3}| 4. Calcul de la constante d'acidité |K_{a}=\\displaystyle \\frac{[3,16\\times 10^{-3}][3,16\\times 10^{-3}]}{[9,68\\times 10^{-2}]}| |K_{a}=1,03\\times 10^{-4}| 5. Calcul du pourcentage d'ionisation |\\text {Pourcentage d'ionisation} = \\displaystyle \\frac{[3,16\\times 10^{-3}]}{[0,10]}\\times 100| |\\text {Pourcentage d'ionisation} = 3,16| % Quel sera le pH d'une solution d'acide formique |HCOOH| dont la concentration est de |\\small \\text {0,10 mol/L}|, si la constante d'acidité de cet acide est de |1,77\\times 10^{-4}|? 1. Expression de la constante d'acidité |[HCOOH] \\rightleftharpoons [H^{+}] + [HCOO^{-}]| |K_{a} = \\displaystyle \\frac{[H^{+}][HCOO^{-}]}{[HCOOH]}| 2. Tableau des concentrations à l'équilibre |HCOOH| |\\rightarrow| |H^+| |+| |HCOO^-| [Initiale] |\\color{red}{0,10}| |\\huge\\Rightarrow| |\\color{red}{0}| |\\huge +| |\\color{red}{0}| [Variation] |(-x)| |(+x)| |(+x)| [Équilibre] |0,10 - x| |x| |x| 3. Calcul de la concentration en ions |H^{+}| |1,77\\times 10^{-4} = \\displaystyle \\frac{[x][x]}{[0,10 - x]}| Il s'agit d'une équation du second degré dans laquelle on devra isoler le x. La seule réponse possible sera: |[H^{+}]| = |4,1\\times 10^{-3}\\text { mol/L}| 4. Calcul du pH |pH = -\\log[H^{+}]| |pH = -\\log[4,1\\times 10^{-3}]| |pH = 2,39| " ]
[ 0.8955956697463989, 0.8797390460968018, 0.8979512453079224, 0.8679858446121216, 0.8583581447601318, 0.8655396699905396, 0.8370758295059204, 0.8830471634864807, 0.8939346075057983, 0.8595360517501831 ]
[ 0.8763453960418701, 0.8628652095794678, 0.8713163137435913, 0.8449479937553406, 0.8468948006629944, 0.8489307165145874, 0.8218876123428345, 0.8470739722251892, 0.8904156684875488, 0.8575834035873413 ]
[ 0.8611685037612915, 0.8578265309333801, 0.8613137602806091, 0.821300745010376, 0.8279426097869873, 0.8471782207489014, 0.8268387913703918, 0.8114805221557617, 0.8713324069976807, 0.8535730838775635 ]
[ 0.7245835065841675, 0.7903066873550415, 0.5962061882019043, 0.602055549621582, 0.39290326833724976, 0.605139970779419, 0.5554333925247192, 0.5730453729629517, 0.7517312169075012, 0.695948600769043 ]
[ 0.5905819647642512, 0.6110639261143954, 0.6111468926659732, 0.5417193482841862, 0.5076541047154377, 0.5079300124073893, 0.5008313382150469, 0.5423990145188939, 0.5813568078268807, 0.5805842214225045 ]
[ 0.8603651523590088, 0.8800424337387085, 0.8708940744400024, 0.8520359396934509, 0.8424253463745117, 0.865586519241333, 0.8348709344863892, 0.8622387647628784, 0.8736556768417358, 0.8518235683441162 ]
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Bonsoir,je voudrais savoir la différence entre le style gothique et le style romane (Construction des bâtiment religieux au moyen age ) Merci
[ "L'art gothique (notions avancées)\n\n\nL’art au Moyen Âge s’est principalement exprimé par l’architecture. C’est pendant cette période que les architectes ont fait progresser les normes de construction, permettant ainsi d'édifier des constructions plus grandes, plus lourdes et plus solides. La progression de ces constructions est attribuable au contexte de paix et à la grande abondance agricole apportée par le régime féodal. Concrètement, deux courants se sont succédés pendant cette période. Dès le 10e siècle, l’art roman s’est développé. Les principes architecturaux ont dominé les nouvelles constructions jusqu’au 12e siècle. C’est à ce moment que l’art gothique a graduellement pris la place du roman. Toutefois, l’art gothique n’a pas remplacé l’art roman du jour au lendemain, ces deux genres se sont côtoyés pendant plusieurs décennies. L’art gothique est un art urbain né au 12e siècle. Les principales constructions issues de la période gothique sont les immenses cathédrales dont l’exemple le plus connu est la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. D’ailleurs, le 13e siècle fut le siècle où les plus grandes cathédrales furent construites. Il s'agit du temps des cathédrales. L'appellation gothique a été attribué à cet art au début de la Renaissance. Les intellectuels de cette époque valorisaient l’art classique d’inspiration antique et dénigraient l’époque médiévale qui les avait précédés. Pour marquer leur perception du caractère barbare du Moyen Âge, ils ont choisi un nom dont la racine rappelle un peuple barbare, les Goths. Cependant, l’art gothique n’est pas du tout lié à la culture des Goths (Wisigoths, Ostrogoths). À cette période du Moyen Âge, les activités commerciales étaient en plein essor. Bourgeois et marchands souhaitaient exposer la richesse de leur ville. C’est de cette volonté d’impressionner qu’ont commencé les constructions de grandes cathédrales qui étaient de plus en plus hautes avec une nef de plus en plus grande. Aucune coupure radicale n'est survenue entre le courant gothique et le courant roman. La transition entre les deux arts fut lente et graduelle. D’ailleurs, les principes gothiques constituent l’aboutissement des expériences tentées dans l’art roman et sont en quelque sorte un prolongement du courant précédent. La première construction gothique fut l’abbaye de Saint-Denis, élaborée par l’abbé Suger. La première cathédrale gothique fut la Cathédrale de Sens, considérée comme le prototype de l’architecture gothique. Au cours de la période gothique, les cathédrales à deux tours furent la norme. L’art gothique s’est d’abord illustré en France, dans la région de l’Île-de-France, région entourant Paris. On distingue ensuite quatre phases distinctes de l’art gothique : phase de transition (1130-1230); gothique de base (13e siècle>); gothique rayonnant (14e siècle); gothique flamboyant (15e siècle). Les principes de base furent pratiquement les mêmes tout au long de ces phases. Il y a tout de même eu des évolutions marquées de certaines caractéristiques (forme des ouvertures, décorations, taille, etc.) entre chacune des phases. D’ailleurs, les toutes premières constructions gothiques comportent des caractéristiques romanes et gothiques. Les traces romanes ont eu tendance à disparaître et à céder leur place aux normes gothiques. Au 14e siècle, la construction des grandes cathédrales a ralenti. À cette époque, la misère sévissait à cause de la peste noire et de la guerre de Cent Ans. C’est tout de même pendant cette période que les fenêtres ont commencé à être plus hautes. Au 15e siècle, c’est l’époque du gothique flamboyant. C’est pendant cette période que les architectes ont commencé à décorer abondamment les façades et les contours des fenêtres. Le nom de flamboyant est d’ailleurs issu de l’une de ces décorations. En effet, les architectes décoraient le haut des fenêtres avec des petits motifs de flammes. Les innovations du 15e siècle sont plutôt d’ordre décoratif que d’ordre technique. Le Palais des Doges de Venise est un exemple d’architecture du gothique flamboyant de la vie civile et non-religieuse. Au 16e siècle, le gothique a perdu de sa popularité et a cessé de dominer les constructions au profit du style classique de la Renaissance. Les édifices érigés à cette époque devaient répondre à une demande constante d'augmentation de la taille et du poids. Toutefois, les architectes devaient trouver des solutions pour rendre ces constructions possibles. Ils devaient donc trouver des moyens afin de mieux répartir le poids du bâtiment en améliorant sa structure. Ce défi de taille a mené à l’utilisation de nouvelles techniques architecturales. La plupart des édifices gothiques sont des édifices religieux : cathédrales, églises, abbayes, cloîtres, etc. Les principes gothiques visaient donc à exprimer la spiritualité dans la matérialité; et la plus grande manière d’exprimer cette spiritualité était la construction d’immenses cathédrales. Tous ces bâtiments accordaient une place importante à la luminosité (celle-ci rappelait la présence du divin), à la hauteur et surtout à la gestion de la pression exercée sur la structure. La principale innovation de l’architecture gothique fut les voûtes en croisées d’ogives. Déjà utilisées à la fin de la période romane, ces dernières furent la norme de l’architecture gothique. Les voûtes étaient alors formées d’arcs qui se croisaient en diagonales. Ces arcs ne formaient plus de demi-cercles parfaits, mais avaient plutôt une forme allongée, l’ogive ou l’arc brisé. Cet arc brisé était plus résistant aux fortes pressions exercées par les pierres. C’est pourquoi l’arc brisé a remplacé le plein cintre. Les voûtes étaient également plus élevées. La manière de les construire rendait les constructions plus hautes et plus massives puisque le poids de la voûte reposait sur quatre piliers (comparativement à deux dans les siècles précédents). Facilitant également le soutien de l’édifice, les arcs-boutants dirigeaient la pression des murs vers le sol et non vers l’extérieur. Rediriger la poussée vers le sol permettait aussi d'accroître la hauteur de l’édifice. Les arcs-boutants étaient des demi-arcs qui s’appuyaient sur la structure externe, entre les contreforts et les arcs des voûtes. Les cathédrales gothiques avaient aussi des contreforts, tout comme les églises romanes. Ces derniers assuraient le soutien des murs extérieurs. Tous ces éléments combinés faisaient en sorte que les murs ne servaient plus de soutien, mais bien de remplissage. Ce qui permettait de percer les murs avec des ouvertures plus nombreuses et plus grandes que pendant la période romane. Les façades et tout l’extérieur des cathédrales étaient de plus en plus décorés et complexes. L’arc brisé se retrouvait partout : ouvertures des portes, fenêtres, rosaces. Les vitraux furent de plus en plus nombreux et ont graduellement remplacé les fresques. Comme les murs comportaient plus d’ouvertures, il y avait moins d’espace disponible pour des fresques, ce qui libérait de l'espace pour les vitraux. Les grandes rosaces au-dessus du porche furent très travaillées, pour être de plus en plus impressionnantes. De plus, les couleurs vives et la transparence des vitraux ajoutent de la luminosité à l'intérieur de l’église. Au cours de la période gothique, les vitraux vont se doter de nombreuses couleurs : rouge, bleu, jaune, vert, noir; ils vont également comporter plus de détails précis sur les visages et les vêtements. Les éléments de soutien extérieurs furent ornés de petites constructions décoratives qui portaient le nom de pinacle. Le toit des cathédrales fut surmonté d’une flèche longue, pointue et ciselée. Comme la période gothique s’est étalée sur plusieurs années et que la construction des cathédrales a duré plusieurs décennies, le style gothique est très varié. De plus, certaines cathédrales ont été modifiées plusieurs années après leur construction, parfois même après un siècle ou deux. Par ailleurs, les cathédrales étaient non seulement de plus en plus hautes, mais aussi de plus en plus fines, moins robustes et massives que les églises romanes. La Sainte-Chapelle de Paris est un exemple de ces lignes plus fines. Outre le vitrail qui s’intégrait de plus en plus dans les décors, les sculptures occupaient également une très grande place dans l'esthétique des cathédrales. Les vitraux, tous colorés, représentaient des images variées issues de la vie du Christ, de la vie des Saints, de la vie des paysans ou de la réalisation de travaux. Les sculptures ornaient souvent les colonnes et représentaient des personnages de l’Ancien Testament. Au cours de la période gothique, les détails furent plus nombreux et plus précis en ce qui a trait aux visages, aux cheveux et aux vêtements. La production de sculpture fut importante et réalisée à partir de divers matériaux : ivoire, émaillerie, orfèvrerie, etc. L’une des sculptures en ivoire de l’époque gothique fut La Vierge à l’enfant, qui orne la Sainte-Chapelle. ", "L'art roman (notions avancées)\n\n\nL’art au Moyen Âge s’est principalement exprimé par l’architecture. C’est pendant cette période que les architectes ont fait progresser les normes de construction, permettant ainsi d'édifier des constructions plus grandes, plus lourdes et plus solides. La progression de ces constructions est attribuable au contexte de paix et à la grande abondance agricole apportée par le régime féodal. Concrètement, deux courants se sont succédés pendant cette période. Dès le 10e siècle, l’art roman s’est développé. Les principes architecturaux ont dominé les nouvelles constructions jusqu’au 12e siècle. C’est à ce moment que l’art gothique a graduellement pris la place du roman. Toutefois, l’art gothique n’a pas remplacé l’art roman du jour au lendemain, ces deux genres se sont côtoyés pendant plusieurs décennies. L’art roman est à la fois un style architectural, pictural et décoratif. Les décorations (peintures, sculptures) de l’art roman sont directement liées à l’architecture puisqu’elles s’y intègrent. Les influences de l’art roman sont nombreuses : ce courant puise son style et ses idées dans la Renaissance carolingienne, dans l'Antiquité, dans l'Empire byzantin, chez les Orientaux et les Celtes. Originaire de l’Italie du Nord, l’art roman est né en 1000. C’est à cette époque qu’ont été construites les premières églises romanes. Ces dernières étaient caractérisées par leur forme de navire renversé. Cette forme a d'ailleurs inspiré l'appellation de nef , désignant la partie principale de l’église. Celle-ci constitue la section de l’église qui se trouve entre la façade et le chœur. Peu à peu, le style roman s’est répandu dans toute l’Europe. À cette époque, plusieurs églises avaient été détruites au cours des invasions barbares ou par des incendies. C’est pour cette raison qu’une vaste entreprise de reconstruction a eu lieu et les architectes en ont profité pour améliorer les méthodes de construction ainsi que les matériaux. Les constructions en pierre ont graduellement remplacé celles en bois, plus sensibles aux incendies. Les grands édifices religieux tels que les abbayes, les monastères et les églises sont pratiquement les seules constructions à arborer l'architecture romane. L’art était alors au service de la religion et de la foi de sorte que la plupart des édifices romans se caractérisent par la rigueur et l’austérité architecturale. La forme extérieure est massive, élaborée à l’aide de grandes voutes de pierre. La hauteur des constructions demeure somme toute limitée. Toutes les ouvertures sur les murs ont une forme arrondie, les clochers sont généralement carrés (ou en forme de polygone) et peu pointus. Les murs sont agrémentés de nombreuses sculptures et peintures. Les murs sont complétés par des contreforts. Ces derniers sont en fait des blocs posés en saillie sur les murs extérieurs. Ils servent au soutien de la structure. La porte de l’église est placée sous trois arcs et ces arcs sont surmontés d’une ouverture circulaire. Entre la porte et les arcs se situe le linteau, généralement orné ou gravé, et le tympan qui est l’espace en demi-cercle entre l’arc et le linteau. Le plein cintre est l’arc utilisé dans l’art roman. Cet arc forme en fait un demi-cercle parfait. La voûte est également conçue dans le même esprit que le plein cintre, puisqu’elle forme généralement un demi-cylindre. Le chapiteau fait le lien entre les arcs de la voûte et les colonnes de soutien. Parfois, l’église est formée par deux nefs, une principale et une transversale. C’est cette nef transversale (également appelée transept) qui donne la forme d’une croix à plusieurs églises romanes. Les églises romanes possédaient également des cryptes accessibles à tous. Les cryptes étaient des petites cavités encastrées qui contenaient des reliques de saint. Toutes ces caractéristiques nouvelles ont pu se développer grâce aux innovations techniques en matière de construction. Bien que les travailleurs n’aient pas utilisé beaucoup d’engins de levage, ils ont tout de même réussi à ériger ces églises aux dimensions et au raffinement technique impressionnants. De plus, la pierre était dorénavant directement extraite des carrières, ce qui en augmentait la qualité. Les sols des édifices étaient généralement en terre battue. Toutefois, dans certains lieux, les sols étaient couverts d’une immense mosaïque colorée ou d’un dallage de pierres. Les sculpteurs de l’époque romane laissaient libre cours à leur imagination afin de concevoir leurs créations. Ils réalisaient en effet plusieurs sculptures issues d’un monde imaginaire ou onirique, souvent inspiré des mythes et du folklore. C’est pourquoi plusieurs de ces sculptures représentent des bêtes imaginaires (dragons, griffons). Les sculptures sont intégrées à la structure des bâtiments, ornent les murs et les colonnes, décorent les cryptes, les cloîtres et les églises. En fait, chaque espace libre était souvent occupé par une sculpture. En plus de décorer les lieux, les sculptures jouaient également un rôle de transmission des savoirs. Les sculpteurs illustraient souvent des sujets bibliques, faisant notamment des liens entre l’Ancien et le Nouveau testament. Les épisodes chrétiens représentés par ces sculptures ont ainsi permis d'accroître la ferveur religieuse. De plus en plus de sculptures représentaient des scènes à plusieurs personnages, que ce soit des scènes de la vie quotidienne ou des scènes bibliques. D’autres sculptures mettaient en scène des bêtes fantastiques, des végétaux imaginaires ou des motifs géométriques. Toutes les sculptures étaient peintes de couleurs vives. La peinture servait également d’ornement dans les édifices religieux. Plusieurs églises étaient décorées de grandes fresques. Ces dernières étaient généralement réalisées alors que le mortier du mur était encore humide. Cette pratique a d’ailleurs favorisé la conservation de ces fresques. Les artistes agrémentaient leurs peintures de nombreux détails et conféraient un style réaliste à leurs œuvres. Les sujets des peintures étaient issus des manuscrits populaires, des références quotidiennes ou folkloriques ou encore des grands thèmes sacrés. Pratiquement toutes les surfaces disponibles étaient peintes ou couvertes de mosaïques. Par contre, le recours à la mosaïque à des fins de décorations a diminué pendant l’époque romane puisque cette technique était plutôt coûteuse. Les peintres utilisaient des couleurs vives telles que l’ocre jaune, le rouge, le vert, le blanc et le noir. Parmi les autres arts pratiqués pendant la période romane, on trouve l’émaillerie (pratique d’ornementation) et l’enluminure (imager les manuscrits) et les lettrines (orner les premières lettres d’un manuscrit), les vitraux (plusieurs ouvertures étaient ornées de vitraux colorés, même si ces derniers n’étaient pas aussi grands ni aussi nombreux que les vitraux de la période gothique). ", "La christianisation de l'Occident au Moyen Âge\n\nLorsque la partie ouest de l’Empire romain, qu’on appelle aussi l’Empire romain d’Occident, tombe en 476, le territoire européen est divisé en petits royaumes indépendants. Il ne reste plus que la religion catholique, la féodalité et la langue latine pour les unir. Durant le Moyen Âge, la société occidentale d’Europe prend de l’importance et s’impose un peu partout dans le monde pendant les siècles suivants. Le Moyen Âge est la période historique qui est comprise entre l'Antiquité et les Temps modernes. En général, les historiens s'entendent pour dire que le Moyen Âge commence en 476 (avec la chute de l'Empire romain d'Occident) et se termine en 1492 (avec le voyage en Amérique de Christophe Colomb). L’Église chrétienne marque profondément le Moyen Âge et le territoire européen. Il y a les croisades, ces grandes expéditions militaires et religieuses, la transcription de livres religieux par les moines copistes, l’explosion des ordres monastiques, une influence sur l’architecture des grands bâtiments religieux, etc. L’époque médiévale est aussi marquée par la féodalité. La société féodale est composée de trois ordres (ou groupes) : la noblesse, composée du roi et des seigneurs, le clergé, formé des personnes œuvrant pour l’Église, ainsi que le tiers état, composé des paysans et des artisans. Le territoire s’organise en seigneuries dont le lieu principal est le château fort. La langue latine continue d’être utilisée par les membres du clergé et de la noblesse malgré la chute de l’Empire romain d’Occident, ce qui facilite la communication entre les nombreux royaumes. ", "L'évolution de l'Occident: de l'Empire romain à l'Église chrétienne\n\nLe christianisme est fondé avec la naissance et la mort de Jésus de Nazareth au Ier siècle. Après sa mort, ses disciples écrivent les Évangiles, documents très importants dans la religion catholique puisqu'ils racontent les enseignements et l'existence de leur Sauveur. Ils entreprennent donc de répandre son message dans l’Empire romain, qui continue d’agrandir ses frontières. Toutefois, avant de devenir la religion la plus pratiquée au monde, le christianisme parcourra un long chemin. Grâce à la conversion rapide des gens à cette nouvelle religion, le christianisme se répand rapidement dans la partie orientale (à l'est) de l’Empire romain. Cependant, cette popularité croissante inquiète les dirigeants romains qui y voient une menace à leur autorité. Afin de freiner la progression de cette nouvelle religion, on se met à persécuter les chrétiens (faire subir des traitements cruels), ceux-ci mourront en grand nombre durant ces années difficiles. Contre toute attente, face à l’ampleur et l’importance du christianisme dans l’Empire romain, l’empereur Constantin s’y convertit en 313. Malgré ce fait majeur, c'est plus de 60 ans plus tard, en 380, que le christianisme devient la religion officielle de l’Empire sous l’empereur Théodose Ier. Avec cette reconnaissance officielle, la chrétienté se propage en Europe et en Orient. Lorsque l’Empire romain d’Occident tombe face aux invasions barbares en 476, la religion chrétienne a déjà réussi à s’ancrer dans plusieurs provinces romaines d'Europe. Par ailleurs, le futur de l’Église semble assuré lorsque Clovis, roi germanique des Francs, se fait baptiser en 498. Progressivement, les rois des petits royaumes européens s’unissent avec l’Église. Les souverains obtiennent ainsi l’appui de la puissante institution religieuse. En échange, l'Église a maintenant accès à la population de ces royaumes, qu'elle pourra convertir et ainsi augmenter son influence sur la société occidentale d'Europe. Depuis l’éclatement de l’Empire romain en petits royaumes, plusieurs éléments de cette ancienne puissance ont disparu tandis que d’autres ont survécu. Cette continuité entre l’Empire et le passage vers le Moyen Âge se manifeste par deux éléments : la présence du christianisme et l’utilisation de la langue latine. Cette dernière est parlée par le clergé en plus de se répandre tranquillement parmi les nobles européens. Le latin sera aussi la langue d’écriture pour les moines copistes pendant tout le Moyen Âge. ", "La Réforme et la Contre-Réforme\n\nÀ l'époque de la Renaissance, à la suite de quelques écarts des autorités religieuses, le pouvoir de l'Église est remis en question. C'est aussi durant cette période de transition que le christianisme va considérablement se transformer en plus de se diviser. Alors qu'au Moyen Âge personne n'osait remettre en question les agissements de certains membres du clergé chrétien, plusieurs humanistes, et même quelques religieux, le font durant la Renaissance. On reproche à l'Église de mettre plus d'efforts à afficher sa supériorité qu'à aider véritablement les fidèles. En fait, plusieurs comportements des autorités religieuses sont remis en question. Entre autres, la vente d'indulgences est l'élément le plus critiqué. Selon cette pratique, un fidèle peut acheter son pardon et effacer ses péchés face à Dieu en échange d'argent donné à un membre du clergé. La vente d'indulgences est contraire aux fondements mêmes de la religion catholique qui est une religion où le pardon est une valeur importante et est censé être gratuit. D'autres comportements sont lourdement critiqués par les intellectuels dont le non-respect des vœux et la simonie (vente ou achat de biens spirituels ou de postes au sein de l'Église). Les comportements de l'Église chrétienne étant jugés inadéquats, certains humanistes vont se révolter socialement. C'est le cas de Martin Luther (1483-1546), père du mouvement protestant. Le fait que l'Église vende des indulgences est la goutte qui fait déborder le vase pour Luther. En 1517, il rédige alors un document intitulé les 95 thèses dans lequel il critique la vente d'indulgences et il affirme son souhait de réformer l'Église. Malgré le fait que le pape l'excommunie en 1520, Luther continue sa rébellion en traduisant des textes religieux dans la langue du peuple afin que tous puissent les lire et les comprendre. Il crée sa propre Église, l'Église luthérienne. Le protestantisme est ainsi né. À la suite de la réforme amorcée par Martin Luther, plusieurs Églises protestantes voient le jour. C'est le cas de l'Église anglicane et de l'Église calviniste. Malgré le fait que toutes ces Églises soient différentes, elles partagent tout de même des valeurs communes : l'égalité des membres, la foi et l'accessibilité. Catholiques Protestants Qui doit-on prier? Dieu, Marie, les saints et Jésus Dieu et Jésus Comment accède-t-on au paradis? Par la prière et les œuvres (dons à l'Église) Par la prière Qui dirige? Le pouvoir est hiérarchique (pape, évêque, prêtres). Le pouvoir est égal entre les croyants et les pasteurs peuvent se marier. Qui a accès à la Bible? La Bible est en latin et seuls certains membres peuvent interpréter la Bible. La Bible est traduite dans la langue de la population et tous les croyants peuvent la lire. Quels sont les sacrements? Le baptême, l'eucharistie, la confirmation, le mariage, l'extrême-onction, l'ordination et la pénitence Le baptême et la communion La création de toutes ces nouvelles Églises protestantes vient modifier la carte religieuse de l'Europe, qui devient plus diversifiée. On peut y remarquer la présence des trois premières Églises protestantes. Après les vives critiques de Martin Luther et des autres acteurs du mouvement protestant, l'Église catholique sent le besoin de réagir. Elle le fait principalement de deux façons. D'une part, elle tente de freiner l'expansion du protestantisme en Europe en utilisant des moyens radicaux. D'autre part, elle a aussi une réelle volonté de s'améliorer et de modifier ses agissements. Les autorités religieuses utilisent différents moyens pour arrêter la diffusion du protestantisme en Europe. Le tribunal de l'Inquisition et l'Index en font partie. L'Inquisition est un tribunal religieux condamnant les hérésies, c'est-à-dire les croyances qui sont contraires à celles de la religion catholique. Les gens qui sont déclarés coupables d'hérésie, les hérétiques, peuvent être arrêtés, torturés et même exécutés. Ce tribunal existait déjà durant le Moyen Âge, mais il est renforcé à la suite de l'avènement du protestantisme. Cette liste indiquant les livres qui sont interdits par l'Église catholique est mise en place en 1559. La lecture d'un livre de L'Index mène directement en enfer selon la croyance catholique. Évidemment, on y retrouve plusieurs œuvres des humanistes de l'époque. Les autorités catholiques créent des ordres religieux ayant comme objectif la diffusion de leur foi. Les membres des ordres parcourent l'Europe et le monde afin de convertir les non-catholiques et pour rallier les protestants à leurs croyances. Un des ordres les plus populaires se nomme la Compagnie de Jésus. Les membres du clergé catholique n'y vont pas que de mesures radicales pour protéger leur religion. Ils tentent également de s'améliorer. Ils se réunissent, lors du concile de Trente, afin de discuter des changements à apporter. C'est le pape de l'époque qui convoque un concile à Trente, une ville près de Venise. Le but d'une telle rencontre est de discuter des changements possiblement applicables dans la religion catholique afin de s'améliorer et de ne pas disparaître au profit du protestantisme. On y décide, entre autres, de resserrer la discipline des membres du clergé et d'uniformiser la formation des prêtres. Tous ces changements amorcés par l'Église catholique sont des conséquences directes de la Réforme mise en place par Martin Luther au 16e siècle. ", "La romanisation\n\n\nVers la fin de l’Antiquité en Occident, un empire aura contrôlé et influencé presque toute la région de la mer Méditerranée : l’Empire romain. Au 2e siècle, ce vaste empire aura occupé un immense territoire où vivent des peuples de cultures et de langues différentes. On appelle l’influence de cette grande civilisation la romanisation. La romanisation signifie contraindre des civilisations étrangères à adopter la culture romaine, c'est-à-dire parler et écrire la langue latine partout sur le territoire acquis, adopter le droit romain et sa monnaie, l’architecture, l’urbanisme romain, etc. L'évolution de l'Empire romain dans le temps La structure sociale romaine Le pouvoir : l'empereur et les institutions L'Organisation et la chute de l'Empire romain L'influence de la culture romaine Ainsi, les peuples et territoires qui seront conquis par Rome vont être romanisés. Par conséquent, ils vont apprendre le latin, vont construire des villes dans le style de Rome, avec des bâtiments publics semblables et vont adopter les institutions, le droit et la manière de vivre de Rome. ", "Michel Tremblay\n\nMichel Tremblay naît le 25 juin 1942 à Montréal (Québec) dans un quartier modeste qui deviendra la source principale de ses inspirations. Dramaturge, romancier et scénariste, iI bouscule les gens de l'époque en créant des œuvres qui dénoncent le pouvoir de l'Église catholique et de l'élite anglophone et défendent la place des femmes dans la société. Plus spécifiquement, il y décrit un monde ouvrier en mettant en scène des personnages à la fois caricaturés et réalistes qui parlent le joual, procédé artistique qui sera longtemps boudé par les intellectuels. Sa deuxième pièce de théâtre, Les Belles-sœurs, crée un grand choc chez le public habitué à un style bourgeois, classique et prônant la morale catholique, mais est aujourd'hui une oeuvre-phare. En plus de ses nombreuses pièces de théâtre et de ses romans, on lui doit quelques comédies musicales, des scénarios de films et un opéra. 1942 : Michel Tremblay naît à Montréal. 1964 : Il participe au Concours des jeunes auteurs organisé par Radio-Canada et il remporte le premier prix. 1968 : La pièce Les Belles-sœurs est jouée pour la première fois et elle provoque un scandale. 1978 : Il publie le roman La grosse femme d'à côté est enceinte, qui décrit le quartier du Plateau-Mont-Royal de Montréal et ses ouvriers. 1980 : Il compose la pièce Albertine, en cinq temps, oeuvre retentissante qui définit bien le style tragique de l'auteur. 1998 : Le roman C'tà ton tour, Laura Cadieux est porté à l'écran par la metteuse en scène Denise Filiatrault. 2003 : La série Le cœur découvert, mettant en scène un couple homosexuel, paraît sur les ondes. 2006 : Michel Tremblay reçoit le Grand Prix Metropolis bleu, qui récompense un écrivain de renommée internationale pour la qualité de ses œuvres. ", "L'art et l'architecture à la Renaissance\n\nLa Renaissance n'est pas seulement un mouvement de développement sur le plan scientifique. On assiste également à une véritable révolution artistique et à une explosion impressionnante du nombre d'oeuvres créées durant cette époque. L'art va considérablement évoluer durant la Renaissance. De nouvelles techniques sont développées par les artistes, ce qui permettra à cette période de se démarquer sur le plan artistique. Les oeuvres créées par les artistes de la Renaissance peuvent être qualifiées, pour la plupart, de réalistes. En effet, les peintres, entre autres, ont le souci d'exposer leur sujet de façon la plus réaliste possible. Ils tentent de respecter les proportions, la symétrie et l'harmonie des formes, comparativement aux oeuvres du Moyen Âge qui, bien souvent, n'ont pas ce même respect. Cette nouvelle méthode, découverte par les artistes de l’époque, permet de représenter la vue d’objets à trois dimensions sur une surface plane. En d’autres mots, grâce à la technique de la perspective, les peintres peuvent illustrer la profondeur et la distance sur leur toile en utilisant un point de fuite qui oriente l’oeil de l’observateur. La période du Moyen Âge est caractérisée par une forte prépondérance des œuvres religieuses. Durant la Renaissance, bien que l'on voit quelques nouvelles œuvres religieuses être créées, ce sont surtout des sujets profanes (non religieux) qui sont choisis par les artistes. Plus précisément, ces derniers prennent davantage l'humain comme source d'inspiration. On le constate, entre autres, en comptabilisant le grand nombre de portraits peints à cette époque. L'adjectif profane est utilisé pour caractériser quelque chose qui est étranger à la religion ou qui est en dehors de la sphère religieuse. L'architecture est un autre domaine qui subit des changements importants durant la Renaissance. Elle aussi s'inspire de l'Antiquité et a un souci d'esthétisme, de symétrie et de proportion. On y retrouve des dômes, des frontons et des colonnes, qui sont des éléments architecturaux tirés de l'Antiquité. Le style architectural de la Renaissance est complètement à l'opposé du style gothique du Moyen Âge, ce dernier étant même considéré monstrueux par les artistes humanistes. ", "La Renaissance: mise en contexte\n\nLa Renaissance est un moment de l’histoire représentant la transition entre deux périodes historiques: le Moyen Âge et les Temps modernes. On situe la Renaissance entre 1400 et 1600. C’est durant cette période que l’Homme a renouvelé sa vision de l’humanité et qu’il a commencé à remettre en question l’importance de Dieu. La Renaissance n’est pas une période historique, mais la majorité des historiens la considère comme une période faisant la liaison entre le Moyen Âge et les Temps modernes. On a nommé cette transition ainsi, car on assiste à une renaissance des domaines scientifiques et artistiques à la suite de la noirceur laissée par le Moyen Âge. C'est durant cette période qu'apparaissent plusieurs oeuvres artistiques majeures ainsi que plusieurs découvertes scientifiques qui marqueront l'histoire. On associe la Renaissance à l’Europe. En fait, ce mouvement débute en Italie. Avec les années et les moyens de l’époque, il va se répandre au reste du continent européen. À l’époque, chaque royaume a pour objectif d’agrandir ses possessions territoriales. Les frontières sont donc constamment en mouvement et l’Europe est pratiquement toujours en guerre. On peut constater sur la carte ci-dessous que les frontières qui séparent les royaumes en 1540 étaient bien différentes de celles d'aujourd’hui. Cependant, en observant attentivement, on peut malgré tout y voir certains éléments de continuité: le positionnement des royaumes ressemble beaucoup à l'emplacement des pays actuels. Avant de faire sentir sa présence sur tout le continent européen, les premières idées en lien avec la Renaissance voient le jour en Italie. Par la suite, grâce à différents moyens de diffusion, les réflexions de la Renaissance italienne se propagent partout en Europe. Cette diffusion des idées nouvelles a lieu grâce aux différents voyages que font les intellectuels de l'époque et à l'invention de l'imprimerie (vers 1440) qui permettra la circulation plus facile des ouvrages humanistes. L'éducation est également un facteur important dans le partage des idées de la Renaissance. En effet, les universités, qui basaient leur enseignement sur l'interprétation des textes religieux, se concentrent maintenant à développer le jugement critique des étudiants et deviennent alors des foyers de diffusion de la pensée humaniste. ", "Territoire urbain: la ville patrimoniale\n\nLe mot patrimoine signifie à l’origine « l’héritage du père ». Aujourd’hui, ce mot a acquis une définition beaucoup plus vaste et réfère à toutes les traces laissées par le passé, l’héritage culturel et historique de certains bâtiments et lieux. Le patrimoine urbain implique plus directement les sites témoignant d’une époque lointaine ou révolue dont il faut se souvenir, au cœur du territoire urbain. Les divers sites du patrimoine témoignent alors des nombreux changements survenus dans la société et permettent de se remémorer le mode de vie d’antan. Les objets constituant le patrimoine sont de natures diverses, mais en ce qui concerne le patrimoine urbain, il s’agit plutôt de bâtiments, de parcs et de constructions historiques. " ]
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Salut à tous! Je me demandais c'est quoi la reprise de l'information exactement? Merci!
[ "La reprise de l’information\n\nIl arrive souvent, à l’intérieur d’un texte, que certains mots ou groupes de mots désignent des éléments qui ont déjà été présentés : une personne, un lieu, un évènement, etc. Ces mots et ces groupes de mots participent à la reprise de l’information, qui est un principe de base de la grammaire du texte. Un texte doit nécessairement faire progresser l’information en présentant des éléments nouveaux, mais aussi cohérents. La continuité du texte est assurée par les procédés de reprise. Ces mots qui reprennent l’information sont aussi appelés substituts. ", "Les types de phrases\n\nLa phrase déclarative sert à énoncer un fait, une information, ou une opinion. ", "Trucs pour s'améliorer en anglais\n\nTous les conseils transmis à l'intérieur de cette fiche pourraient se résumer à un seul : pratiquer le plus possible, et ce, dans des contextes de communication variés. Have fun! Lire en anglais, cela peut être ardu, surtout quand on éprouve certaines difficultés. Il ne faut toutefois pas se décourager, des stratégies existent. Ce qu'il faut d'abord et avant tout dans une lecture, c'est cibler les mot-clés et s'assurer que leur sens ne nous échappe pas. ", "Adapter sa façon d'étudier à sa capacité de concentration\n\nCe n’est pas tout le monde qui a la même capacité de concentration! Voici donc un petit test permettant de mieux connaitre la tienne. Installe-toi à ton bureau de travail et lis un texte scolaire portant sur un sujet que tu aimes. Tu dois le lire pour la première fois. Lis le texte en faisant l’effort d’en retenir l’information aussi longtemps que cette tâche t’est possible. Note le temps que ça prend avant que tu commences à être dans la lune. Ce temps est ton temps de concentration maximal. Lorsque tu sens que tu as eu assez de repos, installe-toi encore une fois à ton bureau de travail et lis un texte scolaire portant sur le sujet ou la matière qui t’intéresse le moins. Retiens l’information aussi longtemps que tu le peux. Note le temps que ça prend avant que tu commences à être dans la lune. Ce temps est ton temps de concentration minimal. En général, le temps de concentration oscille entre 10 et 20 minutes. Il peut varier en fonction de comment tu te sens, de tes habitudes de vie et de ton niveau de fatigue. Si ton temps de concentration est inférieur à la moyenne, ne t’inquiète pas! Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse au petit test. C’est simplement un indice qui va t’aider à structurer adéquatement tes périodes d’étude. Lorsque tu dépasses ton temps maximal de concentration, ton cerveau a beaucoup plus de difficulté à retenir l’information. C’est pourquoi étudier lorsqu’on est fatigué mentalement est moins efficace. Sachant ça, tu ne devrais idéalement jamais dépasser ton temps maximal de concentration et ainsi organiser ton étude en fonction de celui-ci. Voici comment tu peux t’y prendre : Chaque fois que tu dépasses ton temps de concentration, prends une pause de 5 minutes pour te changer les idées : écoute de la musique, mange une collation saine, prends une bouffée d’air frais, fais de l’exercice physique, etc. Tu peux essayer la Minuterie motivante pour organiser ces périodes d’étude et de pause. Une fois la pause de 5 minutes terminée, relis rapidement l’information que tu viens de mémoriser et essaie de la résumer à voix haute ou sur une feuille. Tu peux répéter ces étapes jusqu’à ce que tu te sentes très à l’aise avec la matière. Une semaine plus tard, relis ces mêmes notes. Tu remarqueras que tu maitrises beaucoup mieux les notions. L’espace dans lequel tu étudies peut aussi avoir un impact important sur ta concentration. C’est parfois difficile de trouver un endroit calme à la maison pour travailler, mais voici deux éléments à considérer quand tu t’installes pour faire tes devoirs. Évite les sources de distraction comme ton cellulaire, ta console de jeux vidéos ou la télévision. Tu peux même porter des coquilles antibruits ou des écouteurs pour ne pas te laisser déconcentrer par les sons ambiants. Choisis une chaise sur laquelle tu es confortable et un plan de travail pas trop encombré et bien éclairé. L’un des plus grands défis de l’enseignement en ligne, c’est surement la difficulté de se concentrer longtemps devant un écran. Comme à l’heure des devoirs, il est essentiel que tu trouves un endroit calme et sans distraction pour suivre tes cours. Si tu as tendance à bouger beaucoup, te procurer un ballon d’exercice sur lequel t’assoir ou un pédalier à installer sous ton bureau pourrait t’aider à vider ton trop-plein d’énergie et ainsi à mieux te concentrer. Finalement, entre tes cours, il est très important de manger et de boire de l’eau régulièrement et aussi, si c’est possible, d’aller prendre l’air. La lumière du soleil te redonnera de la motivation et diminuera ton stress. ", "Les méthodes de recherche d'information\n\nLe recensement est une recherche d'information qui s'adresse à toute la population visée par l'étude. Pour ce qui est du sondage, il est une recherche d'information qui s'adresse à une partie de la population, appelée échantillon, dont la composition est choisie selon des méthodes d'échantillonnage. Pour amasser les différentes données, il faut construire une enquête, qui est généralement réalisée par un expert comme un médecin, un scientifique ou un chercheur. Finalement, si les données amassées concernent des objets et non des êtres vivants, il sera question d'un inventaire. Afin de bien différencier ces concepts de base en statistique, voici quelques exemples qui illustrent bien chacune des méthodes présentées plus haut. Exemples de recensement : Demander à tous les élèves de l'école ce qu'ils pensent de la nourriture de la cafétéria. Demander à tous les habitants d'une municipalité de se prononcer sur leur intention de vote pour la prochaine élection municipale. Exemples de sondage : Dans une école, on demande à une classe par niveau de se prononcer sur la qualité de la nourriture de la cafétéria. Dans une municipalité, on se rend au magasin général pour interroger seulement les clients sur leur intention de vote pour la prochaine élection municipale. Exemple d'inventaire : Afin de savoir quelle quantité de boites de clous il faut commander pour la prochaine livraison, les employés d'une quincaillerie comptent toutes celles qui sont disponibles en magasin. Pour construire les outils de collecte de données, différentes modalités de réponses sont proposées. Par ailleurs, la nature de ces modalités va différer selon le questionnaire utilisé. Par exemple, si on veut savoir la couleur préférée des gens, la réponse sera un mot tel rouge, vert, bleu, etc. Par contre, si on s'intéresse aux nombres d'enfants présents dans chaque famille, la réponse sera un nombre entier tel 0, 1, 2, etc. Bref, il est nécessaire d'identifier quelle caractéristique sera analysée et quel type de variable il faut utiliser pour amasser les données. ", "Les premières oeuvres littéraires\n\nL’Épopée de Gilgamesh est un récit d’origine sumérienne écrit sur des tablettes d’argile et dont la première version remonte à l’an 2000 avant Jésus-Christ. Ce texte compte parmi les premiers textes littéraires de l'humanité. Avant cette époque, la transmission des récits relevait davantage de la tradition orale, et l'écriture servait, par exemple, à transmettre des informations sommaires sur l'agriculture et sur le troc fait entre paysans. Les premiers grands textes de littérature francophone datent du milieu du XIe siècle. Toutefois, l'un des Serments de Strasbourg, écrit en 842, est considéré comme le premier texte écrit en langue romane (ancêtre du français). Ces traités expliquent l'alliance militaire qui a été conclue entre Charles le Chauve et Louis le Germanique, contre leur frère ainé, Lothaire. ", "Trucs pour comprendre un roman (3e, 4e et 5e secondaire)\n\nBien comprendre un roman implique de développer certains réflexes. Le fait d'adopter des stratégies de lecture efficaces permet de bien retenir ce qu'on lit et de réussir n'importe quel test ou examen lié au roman en question. Voici la liste des trucs qui facilitent la compréhension d'un roman. Se renseigner à propos de l'œuvre Créer des fiches de personnages Construire un schéma narratif Résumer les chapitres le plus brièvement possible Porter une attention particulière au narrateur Déterminer les thématiques du roman Porter une attention particulière au style de l'auteur S'interroger sur les apprentissages réalisés grâce à la lecture Avant d'entamer la lecture, il est conseillé de prendre le temps de s'informer, par exemple, sur le contexte sociohistorique de l'œuvre, sur son genre, sur les prix qu'elle a gagnés et sur son auteur. Ces recherches te permettent déjà de te faire une idée du roman à lire et de mieux interpréter certains aspects du texte. Un roman historique est basé sur des faits historiques, tandis qu'un roman merveilleux fait intervenir des éléments surnaturels et magiques. Ces deux genres orientent donc différemment la lecture. La question de l'homosexualité n'est pas abordée de la même manière dans un texte datant de la Révolution tranquille que dans un texte publié dans les années deux-mille. Un roman traitant de la réalité québécoise ne présente pas la même vision de la société s'il a été écrit par un auteur d'origine africaine ayant immigré depuis peu que s'il est écrit par un auteur qui a vécu toute sa vie dans la province. Dès qu'on commence la lecture d'un roman, se créer des fiches de personnages aide à conserver une trace de leurs différentes caractéristiques. Supposons qu'on doive lire le roman intitulé Parler aux morts. Voici le résumé présenté sur la quatrième de couverture : Lorsque Fabien Santerre, qui menait jusque-là une vie paisible, reçoit une lettre de son défunt père, le doute s'insinue tranquillement en lui. Et si on ne lui avait pas tout dit? Après avoir repéré les caractéristiques propres à chacun des personnages, il est conseillé de les regrouper en aspects : Aspect identitaire (Fabien Santerre, 42 ans, Québécois) Aspect physique (petit homme, teint livide, porte des vêtements ternes) Aspects psychologique et moral (amer, taciturne, pessimiste) Aspects social et culturel (a peu d'amis, bibliophile, travaille comme technicien informatique) Afin de se faire une idée de l'évolution psychologique des personnages, une bonne astuce consiste à inscrire ces caractéristiques dans deux colonnes distinctes : DÉBUT DE L'HISTOIRE et FIN DE L'HISTOIRE. Dans la colonne DÉBUT DE L'HISTOIRE, on note ce qu'on connait des caractéristiques du personnage au tout début de l'histoire. Puis, dès qu'on termine l'histoire, on note dans la colonne FIN DE L'HISTOIRE les éléments nouveaux qu'on a recueillis au fil de la lecture. La fiche de personnage de Fabien Santerre pourrait ressembler à ceci. Un outil pertinent pour la prise de notes est le schéma narratif. Celui-ci demeure un bon moyen de visualiser tout ce qui peut influencer et transformer les personnages. Il arrive souvent, dans un roman, que les évènements de l'histoire ne soient pas présentés dans l'ordre chronologique. Le schéma narratif permet donc de saisir efficacement la structure du récit et, par le fait même, d'avoir une vue d'ensemble des péripéties qui obligent le personnage principal à se transformer. La situation initiale : Fabien vit reclus dans son petit appartement, ne sortant que pour les courses et le travail. L'élément déclencheur : Fabien reçoit une lettre prétendument écrite par son défunt père. Les péripéties : (1) Fabien décide de partir pour l'Inde, d'où provient la lettre. (2) Fabien fait la rencontre d'Isha, une grande voyageuse. Il en tombe amoureux. (3) Isha doit retourner au Québec, là où son mari l'attend. Fabien est anéanti. (4) N'ayant plus de raisons de rester au pays, Fabien décide de partir pour la Chine afin de tenter de trouver un sens à sa vie. Le dénouement : De retour chez lui, Fabien apprend que c'est sa mère qui avait écrit la lettre pour le pousser à sortir de sa réclusion. La situation finale : Fabien pardonne à sa mère. Il quitte son emploi et devient globetrotteur. Quelqu'un de plus visuel pourrait choisir de dessiner une ligne du temps sur laquelle il identifierait les évènements clés de l'histoire afin de replacer ceux-ci dans l'ordre chronologique. La plupart du temps, chaque chapitre d'un roman fait progresser l'histoire. Pour mieux comprendre ce qu'on est en train de lire, il est recommandé de résumer le plus brièvement possible ce qui se passe dans ces chapitres. Le but n'est pas de réécrire le contenu complet de ceux-ci, mais seulement les péripéties importantes. Chapitre 1 : La lettre En rentrant du travail, Fabien découvre une lettre en provenance de son père, mort il y a plus de dix ans. Relire ces résumés permet de reprendre plus rapidement la lecture du roman après une pause de quelque temps. Semblables à des aide-mémoires, ces résumés donnent un aperçu de l'évolution de l'intrigue et facilitent la compréhension des thématiques développées dans le roman. Comme le narrateur est celui qui raconte l'histoire et qui colore le récit de sa vision du monde (qu'on appelle aussi point de vue du narrateur), il est judicieux de se poser la question suivante : le narrateur est-il un personnage de l'histoire ou pas? Une fois qu'on a déterminé qui est le narrateur, il est recommandé d'observer les indices textuels qui aident à cerner ses caractéristiques psychologiques. Par exemple, si le narrateur est un enfant âgé de dix ans, celui-ci ne s'exprimera pas de la même façon qu'un adulte (exemple 1), dont le vocabulaire est beaucoup plus développé. L'enfant (exemple 2) utilisera des mots simples et un langage moins soutenu que l'adulte. Quand je suis arrivé à Mumbai cet après-midi-là, j'ai été impressionné par l'architecture datant de l'ère coloniale de certains bâtiments, par les fresques dorées qui enjolivaient les devantures des églises aux toits bombés. J'avais l'impression d'entrer dans un temple interdit, un endroit cérémonieux d'où vibraient les chants anciens de grands sages indiens. Mon papa m'a demandé de l'attendre devant l'église aux fenêtres jaunes. Devant moi, un drôle de monsieur à la moustache brune arrêtait pas d'ouvrir la bouche comme un poisson d'aquarium. Il avait l'air de vouloir rire et pleurer en même temps. Si j'avais pas été aussi gêné, je lui aurais donné mon cornet au chocolat. D'habitude, quand j'ai les émotions mélangées, je mange de la crème glacée, et mon cœur se sent mieux. Il faut également savoir que le lecteur n'a accès qu'au point de vue du narrateur. Cela veut dire que c'est le narrateur qui choisit les informations qu'il livre et qu'il peut parfois déformer la réalité. Il est donc important de distinguer les faits réels des faits rapportés par le narrateur. Par exemple, un narrateur omnisicent (exemple 1) connait toutes les pensées et les gestes des personnages, tandis qu'un narrateur personnage (je) (exemple 2) ne peut entrer dans la tête des autres personnages : il peut seulement imaginer ou interpréter leurs émotions et leurs comportements. Fabien et Isha étaient en train de visiter le musée du Prince de Galles quand ils ont aperçu une vieille femme en pleurs dans les marches menant à la salle principale. Isha, sensible à la misère humaine, quitta Fabien pour aller rejoindre la vieille femme. Elle s'assit près d'elle et lui murmura des paroles réconfortantes à l'oreille, tandis que Fabien les observait de loin, impatient de continuer sa visite, de profiter de la douce compagnie d'Isha. Isha ne semblait pas comprendre que la dame était en détresse, on aurait dit qu'elle ne se souciait que des artéfacts et de la beauté qui l'entouraient. Elle a eu l'air irritée quand je lui ai gentiment proposé d'aller parler à la dame. Comme je ne connais pas un mot de hindi, je me voyais mal interagir avec elle. Isha a fini par accepter, mais je sentais qu'elle le faisait à contrecœur. Chaque roman exploite des thèmes qui amènent souvent des questionnements universels. Une bonne stratégie de lecture consiste à réfléchir sur le sujet principal de l'histoire. Bien souvent, des thèmes plus généraux comme l'amour, la mort, l'amitié et la famille sont développés dans le roman, mais d'autres, plus spécifiques, peuvent être dégagés par le lecteur. Pour réussir à déterminer les thématiques du roman, on peut se fier à nos impressions de lecture, aux émotions que vit le personnage et au champ lexical. Thèmes principaux : l'amour, la mort, l'amitié et la famille. Thèmes secondaires : le deuil, la relation mère-fils, l'espoir et l'attente. Une fois le roman terminé, il est conseillé de se poser les questions suivantes : Quel message semble vouloir transmettre l'auteur? Quels défis a eu à relever le personnage principal? Quels objectifs et quels désirs animaient ce dernier? Quelle leçon de vie a-t-on tirée de ce roman? Les réponses à ces questions aident à savoir quelles thématiques l'auteur a voulu explorer dans son roman. Il est utile, lorsqu'on lit un roman, de s'arrêter aux procédés littéraires utilisés, qui permettent de créer des images intéressantes et de rendre la lecture plus dynamique. En portant une attention particulière au style de l'auteur, on peut établir plusieurs liens pertinents entre l'histoire (le contenu) et la façon dont celle-ci est écrite (la forme). Un auteur peut utiliser une écriture plus imagée ou, au contraire, prioriser des phrases épurées et simples. Cela dépend de l'effet qu'il désire obtenir et de ce qu'il est en train de raconter. « Partir. Rester. Tenter d'oublier. Ces mots. Tous ces mots en moi. Mon père. Mort. Son accident. Les pleurs de maman. Et si? Et si ce n'était pas vrai? » Dans cet exemple, les phrases courtes créent un rythme saccadé et une impression de panique, qui sont le reflet de l'état intérieur du personnage. Une fois le roman terminé, un truc pour bien préparer un test ou un examen futur est de s'interroger sur ce qu'on vient de lire : Qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'on a aimé ou non un roman? Est-ce que c'est une question de personnages, de style, de descriptions, d'histoire? Qu'est-ce qui permet de nous identifier au héros? De nous mettre dans sa peau? L'important, c'est d'appuyer son appréciation sur des éléments précis du roman. C'est en se préparant qu'on sera en mesure de bien répondre aux questions qu'on nous posera. Trucs pour comprendre un roman (1re et 2e secondaire) Trucs pour se préparer à un examen de lecture Trucs pour répondre à des questions selon les quatre dimensions en lecture Les éléments explicites et implicites dans un texte Critères d'appréciation des œuvres littéraires ", "Tout, tous, toux et touts\n\nTout(s) peut être un nom masculin désignant un ensemble. Toux est un nom féminin qui désigne une expiration brusque de l'air contenu dans les poumons. La famille a réservé le tout très tôt cette semaine. La famille a réservé l’ensemble très tôt cette semaine. Ces touts me semblent complets. Ces ensembles me semblent complets. Luana a une toux persistante. Luana a une vilaine toux persistante. La toux est un symptôme du rhume. La vilaine toux est un symptôme du rhume. Tout peut être un pronom indéfini à la 3e personne du singulier. Tous (toutes) peut également être un pronom indéfini, mais à la 3e personne du pluriel. Les élèves étaient emballés. Hier, tous ont bien préparé leur sac. Les élèves étaient emballés. Hier, ils ont bien préparé leur sac. Le projet avait été expliqué. J’avais compris, tout était clair. Le projet avait été expliqué. J’avais compris, cela était clair. Elle avait obtenu son diplôme et maintenant, tout était possible. Elle avait obtenu son diplôme et maintenant, cela était possible. Les femmes étaient sous le choc. Toutes n’ont plus parlé après avoir entendu la déclaration. Les femmes étaient sous le choc. Elles n’ont plus parlé après avoir entendu la déclaration. Ils sont tous fous, ces coqs! Ils sont fous, ces coqs! Tout(e) est un déterminant quantitatif singulier. Tous (toutes) est également un déterminant quantitatif, mais pluriel. Ces déterminants en accompagnent généralement un autre afin de former un déterminant complexe comme tout le, toute sa, tous ces, toutes les, etc. Tout le monde semble pressé de rentrer à la maison. Le monde semble pressé de rentrer à la maison. Toutes ces fleurs devront être mises dans un vase. Les fleurs devront être mises dans un vase. Tout obstacle peut être surmonté. L’obstacle peut être surmonté. Je vais marcher tous les jours dans mon quartier. Je vais marcher chaque jour dans mon quartier. Éliane a attendu ce moment toute l’année. Éliane a attendu ce moment chaque année. Il est tout effrayé. Il est complètement effrayé. Après leur partie, les joueuses étaient tout essoufflées. Après leur partie, les joueuses étaient complètement essoufflées. Angela et Émilie étaient toutes honteuses. (Adjectif féminin commençant par un h aspiré) Angela et Émilie étaient tout à fait honteuses. Mia était toute surprise par le cadeau. (Adjectif féminin commençant par une consonne) Mia était tout à fait surprise par le cadeau. Il existe certaines expressions construites à l’aide du mot tout. Locutions Sens Après tout En définitive À tout coup À tous coups Immanquablement Du tout au tout Complètement En tout cas En tous cas Peu importe Pas du tout Vraiment pas Tout à coup Soudainement Tout à fait Exactement Tout à l'heure Dans quelques instants Tout compte fait Après avoir réfléchi Tout de même Quand même Tout de suite Immédiatement Tout d'un coup En un seul coup, subitement Une fois pour toutes Définitivement Accéder au jeu ", "L'importance de l'imprimerie en littérature\n\nL'histoire du livre se résume en une série d'innovations technologiques, commerciales et esthétiques qui ont permis d'améliorer la transmission des idées, l'accès à l'information, la conservation des textes, la portabilité et le coût de production. Par ailleurs, la pertinence des livres a rapidement été prouvée à travers les années puisque leur utilité est indiscutable dans bien des domaines et dans plusieurs situations, que ce soit pour conserver des textes religieux, pour rédiger un livre de bord à l'époque des grands navigateurs, pour tenir les états de compte d'une compagnie, pour raconter une histoire passionnante, etc. Cependant, le format du livre n'a pas toujours été ce qu'il est maintenant. À l'époque, l'homme utilisait ce qu'il pouvait pour écrire : la pierre, le bois, la soie, des écailles de tortue, l'argile, la peau de certains animaux, des feuilles de palmier séchées, le papyrus, le parchemin et plusieurs autres supports qui étaient à sa disposition. On pouvait écrire avec différents outils comme des pinceaux, des plumes d'oiseau, des tiges de roseau taillées en pointe, des stylets, etc. Toutes ces techniques visaient principalement le même objectif : diffuser le contenu des oeuvres pour en assurer la pérennité. L'imprimerie est un ensemble de techniques qui permettent la production en grande quantité, sur support matériel, d'écrits et d'illustrations afin d'en permettre une distribution de masse. Johannes Gutenberg (vers 1397-1468) invente la presse à imprimer et permet ainsi aux textes d'être copiés plus rapidement et plus efficacement, ce qui change complètement le monde du livre. Le procédé imaginé par Gutenberg consiste à fondre des caractères métalliques, mobiles et réutilisables pour imprimer un texte à l'aide d'une presse. Cette technique révolutionnaire assure une diffusion plus facile et moins coûteuse de livres et d'ouvrages. La presse à imprimer donne naissance à la typographie moderne, qui se distingue des autres procédés utilisés à l'époque. La typographie désigne les différents procédés de composition et d'impression utilisant des caractères et des formes en relief dans un but esthétique et pratique. En ce sens, l'innovation de Gutenberg est uniforme et rapide, ce qui fait que des presses à imprimer font leur apparition dans les grandes villes d'Europe et dans d'autres villes. Les historiens estiment qu'il s'est imprimé vingt millions de livres en Europe dans les cinquante premières années qui ont suivi l'invention de la presse à imprimer. Le premier livre imprimé par Gutenberg est la Bible. ", "Trucs pour se préparer à un examen de lecture\n\nLa première chose à faire lors d’une évaluation est de lire les consignes. Avant de lire tout le texte, on en fait un survol et on en lit les grandes lignes. De cette façon, on sait déjà un peu plus ce dont il est question dans le texte. Avant de réellement s’attaquer au texte, il faut lire attentivement toutes les questions. Cette étape servira à savoir sur quoi porter son attention pendant la lecture. On lit le texte une ou deux fois. La première fois peut servir à intégrer les idées principales et la structure du texte. La deuxième fois, on s’intéresse davantage aux détails. À chaque paragraphe, on s’arrête et on se demande ce qu’on vient de lire. On se questionne sur la suite du texte et on essaie d’anticiper ce qui va suivre en formulant des hypothèses. On repère les passages qui répondent aux questions. Une fois qu’on a une bonne maitrise du texte, on sait où trouver certaines réponses et on est donc prêt(e) à répondre aux questions. " ]
[ 0.8572473526000977, 0.8332626223564148, 0.8023809194564819, 0.8473095893859863, 0.8387025594711304, 0.7642221450805664, 0.816230297088623, 0.8215700387954712, 0.7935115098953247, 0.804639995098114 ]
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[ 0.8561595678329468, 0.8191858530044556, 0.7861895561218262, 0.8137540817260742, 0.8264930844306946, 0.7523249387741089, 0.7814803719520569, 0.7905460596084595, 0.7883995771408081, 0.7855948209762573 ]
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[ 0.7579598120782748, 0.43833672113988925, 0.44323808125922265, 0.47795266733335756, 0.5415988664636379, 0.4421901219765826, 0.36070467417645385, 0.3973072836854978, 0.4971185308961207, 0.4776235819576446 ]
[ 0.8370332717895508, 0.8260320425033569, 0.7462748885154724, 0.7950430512428284, 0.8161826133728027, 0.7688550353050232, 0.7528877258300781, 0.783045768737793, 0.7754653692245483, 0.7984021306037903 ]
[ 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
Je voudrais savoir quelle erreur de syntaxe est présente dans cette phrase: “ Cette accumulation veut montrer que Gregor en a assez et qu’il a atteint son maximum de personnes pouvant le bouleverser ou profiter de lui”.
[ "Trucs pour améliorer sa compétence en écriture\n\nIl existe des solutions pour améliorer son orthographe, sa grammaire et son style d'écriture. Cependant, quelques efforts seront nécessaires, car il n'existe pas de truc miraculeux! Faire des dictées est une manière efficace de pratiquer l’écriture et la grammaire. En effet, l’écoute oblige le scripteur ou la scriptrice à faire attention aux sons qui constituent chacun des mots et au sens de chacune des phrases. Une dictée est donc également un excellent exercice de compréhension de lecture. ", "La syntaxe\n\nLa syntaxe traite de toutes les règles reliées à la construction d'une phrase et ses constituants. ", "L’accumulation (figure de style)\n\nL’accumulation crée de l’amplification par une énumération de mots, de groupes de mots ou de phrases. Cette figure génère un effet de profusion. 1. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée. – La Fontaine 2. Devant eux, sur de petites tables carrées ou rondes, des verres contenaient des liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances. – Guy de Maupassant Il existe d'autres figures d'amplification : ", "Grammaire de la phrase\n\nLa grammaire de la phrase permet d'analyser les phrases et de vérifier si celles-ci sont écrites correctement. On dira d'une phrase bien formulée qu'elle est grammaticalement correcte ou syntaxique. Pour construire une phrase, il faut respecter certaines règles. Ces règles sont regroupées dans ce qu'on appelle la grammaire de la phrase. À consulter : ", "La phrase incise\n\nLa phrase incise accompagne généralement les citations et les dialogues. Elle indique qui prend la parole dans un discours rapporté direct. La phrase incise contient un verbe de parole (dire, répondre, répliquer, protester, chuchoter, crier, implorer, etc.) ainsi qu'une précision concernant l’interlocuteur, soit la personne qui parle. En général, elle se détache du reste de la phrase par une ou des virgules. « La porte secrète, précisa Émile, se trouve à côté de la chambre jaune. » « La porte secrète se trouve à côté de la chambre jaune », précisa Émile. « Que la fête commence! » s'écria le maitre de cérémonie. - Pourquoi adopte-t-il une telle attitude? demande l'enseignante. Il y a toujours une inversion du verbe et du groupe occupant la fonction de sujet dans une phrase incise. ", "Davantage et d'avantage\n\nVoici des trucs et des stratégies qui t'aideront à différencier les homophones suivants : Davantage est un adverbe qui signifie « encore plus ». 1. Nous souhaitons fidéliser davantage notre clientèle. Nous souhaitons fidéliser encore plus notre clientèle. Cet enfant aurait aimé recevoir davantage de cadeaux. Cet enfant aurait aimé recevoir encore plus de cadeaux. D'avantages est composé de la préposition d' et du nom avantages qui signifie « gains » ou « profits ». Il y a beaucoup d'avantages à travailler dans cette entreprise. Il y a beaucoup d'inconvénients à travailler dans cette entreprise. Je ne vois pas d'avantages à cette solution. Je ne vois pas d'inconvénients à cette solution. Accéder au jeu ", "Le crédit \n\nTes parents t’ont peut-être déjà dit qu’avoir une carte de crédit te permettrait de te créer un bon dossier de crédit, ce qui te serait utile par la suite quand tu aurais à t’acheter une maison ou une voiture, par exemple. Utilisé de façon responsable, le crédit est effectivement un moyen de financer des projets de vie comme la poursuite d’études, le démarrage d’une entreprise ou la location d’un appartement. Cependant, le crédit à la consommation peut vite devenir un piège si tu ne t’en sers pas prudemment, c’est pourquoi il est important de bien en connaitre le fonctionnement avant de recourir à cette forme de financement. Un crédit est une somme d’argent qu’une personne doit à une autre personne (ou à une entreprise comme une banque). Le crédit est facile d’accès, ce qui le rend très alléchant. Il te donne la possibilité d’obtenir un bien ou un service sans avoir à le payer immédiatement. Tu as ainsi l’impression d’avoir à ta disposition beaucoup d’argent pour t’acheter ce que tu désires. Or, en réalité, cet argent ne t’appartient pas : il t’est prêté par un émetteur de crédit (magasin, banque, caisse, personne, etc.). Cela veut dire que, dès que tu achètes à crédit, tu es obligé(e) de rembourser le cout du bien ou du service en plus des intérêts, qui sont généralement très élevés. Un émetteur de crédit est une personne ou une entreprise, comme une banque, qui prête une somme d’argent à une autre personne. Les intérêts sont un montant supplémentaire à payer lors du remboursement d’un prêt calculé en fonction du taux d’intérêt. Pour s’assurer que tu pourras rembourser ce montant dans sa totalité, l’émetteur de crédit enquêtera sur ta situation financière. C’est ce qui l’aidera à savoir si tu peux avoir accès au crédit. Il cherchera à savoir si : tu as un emploi stable : par exemple, si tu es en stage ou si tu as un emploi temporaire, le risque que tu ne rembourses pas est plus grand, tu as des revenus suffisamment élevés pour payer ce que tu lui dois, tu as des actifs intéressants (voiture, maison, meubles, bijoux de valeur, placements), tu as d’autres dettes : devoir beaucoup d’argent à plusieurs personnes ou entreprises n’est généralement pas bien vu, tu paies tes dettes à temps. L’actif fait référence à tout ce que possède une personne en biens et en argent. Dans le cas où tu déciderais d’acheter une voiture, ton dossier de crédit est la première chose qui serait évaluée afin de savoir si tu serais en mesure de rembourser ton prêt. C’est la même chose dans le cas où tu désirerais louer un premier appartement : pour être certain(e) que tu pourrais payer le montant mensuel de ce dernier, le(la) propriétaire analyserait tes comportements liés à l’utilisation du crédit. Ceux-ci sont décrits dans ce qu’on appelle le dossier de crédit. Plus précisément, ton dossier de crédit inclut : des informations de nature personnelle comme ton nom, ta date de naissance, ton adresse et ton numéro d’assurance sociale, des informations sur tes comportements financiers comme les types de crédit utilisés, tes habitudes de paiement (paiements oubliés, dépassement de la limite de crédit autorisée, etc.), ton historique bancaire (chèques ou paiements préautorisés sans provision), tes faillites, etc. Un chèque sans provision désigne un chèque fait sans avoir le montant suffisant dans le compte bancaire de l’émetteur. Il va de même pour le paiement préautorisé sans provision. Le numéro d’assurance sociale est un numéro d’identification de neuf chiffres attribué à une personne par le gouvernement canadien. C’est ce numéro qui permet d’avoir accès aux différents programmes gouvernementaux. Si tu n’as jamais fait de demande de crédit (pour une carte de crédit, par exemple), tu n’as pas encore de dossier de crédit. En effet, celui-ci est créé au moment de ta première demande et te suivra ensuite toute ta vie. Voilà pourquoi il devient important de prendre de bonnes habitudes de paiement. Une caution désigne le fait de s’engager à rembourser la dette d’une autre personne si celle-ci ne réussit pas à le faire. Il peut arriver que l’émetteur de crédit à qui tu demandes un prêt trouve que ta situation financière est trop imprévisible. Dans ce cas, il voudra davantage de garanties pour être certain(e) que l’argent qu’il te prête lui sera remboursé. Il peut donc te demander d’être cautionné(e) (on dit aussi « endossé(e) ») par une autre personne. Cela signifie que la personne qui te sert de caution est entièrement responsable de rembourser ta dette si jamais tu arrêtais de le faire. Celle-ci peut être, par exemple, ton frère, ta sœur, ton père ou ta mère ou tout autre membre de ta famille. Tu pourrais aussi être cautionné(e) par un ou une ami(e). Voici les raisons qui peuvent amener les émetteurs de crédit à exiger une caution : lorsque tu n’as pas encore de dossier de crédit puisqu’il s’agit de ta première demande (ils ne peuvent évaluer tes habitudes passées en matière de crédit), lorsque tu as un mauvais dossier de crédit : des dettes non remboursées (que tu as laissé trainer ou que tu es incapable de payer), des paiements en retard, lorsque tu loues un premier appartement et que tu n’as pas de dossier de crédit : pour être sûr(e)s que tu pourras payer ton loyer tous les mois, certain(e)s propriétaires peuvent demander un endosseur pour la signature du bail. Un bail est un contrat qui permet à un locataire d’habiter un logement en échange d’un montant fixe défini pour une période donnée. La plupart du temps, le montant fixe est versé au propriétaire tous les mois. Dans l’usage courant, le terme bail peut être utilisé afin de désigner différents types de contrats de location comme, par exemple, un contrat de location d’une voiture. Le fait d’être endosseur ou endosseuse entraine certaines responsabilités. Par exemple, les émetteurs de crédit pourraient demander à l’endosseur(-se) de rembourser ton prêt au complet si tu n’effectues plus tes paiements, même si la date limite de paiement n’est pas encore arrivée. Cette dette sera aussi inscrite au dossier de crédit de ton endosseur(-se), ce qui peut faire baisser son pointage de crédit. Le pointage de crédit est un système de points allant de 300 (mauvais) à 900 (bon), qui permet d’évaluer le dossier de crédit. Pour savoir si tu es quelqu’un qui a de bonnes habitudes financières, les émetteurs de crédit se fient à ce qu’on appelle le pointage de crédit. C’est comme un test à l’école : plus ta note (ici le pointage) est élevée, mieux c'est. Quand tu oublies de payer, entre autres, tes factures de cellulaire ou d’Internet, ton pointage baisse (même chose quand tu n’étudies pas : il est fort probable que tes résultats soient moins bons). Quand tu paies seulement le minimum dû sur ta carte de crédit, ton pointage baisse aussi. De plus, en faisant cela, tu fais augmenter ta dette globale puisque tu dois payer des intérêts, dont le taux est souvent très élevé, sur la somme impayée, et ce, tous les mois. Le taux d’intérêt fait référence au montant qu’une personne ou une institution doit payer pour avoir accès à un prêt. Ce montant est calculé en pourcentage. D’autres habitudes peuvent aussi faire baisser ton pointage de crédit, comme : emprunter de l’argent que tu ne seras pas en mesure de rembourser, payer avec ta carte de crédit pour tes besoins de base, avoir plusieurs cartes de crédit (ce qui signifie plusieurs dettes). À long terme, une mauvaise utilisation du crédit risque d’entrainer des conséquences directes sur plusieurs aspects de ta vie, en plus de te causer du stress et de l’anxiété inutiles. Par exemple, un mauvais dossier de crédit pourrait t’empêcher d’avoir accès à un prêt pour l’achat futur d’une maison ou d’une voiture. Certains se rendent même jusqu’au surendettement, parce que leur revenu n’est plus suffisant pour payer toutes leurs dettes. Le surendettement désigne l’état d’une personne qui n’a plus les moyens de rembourser ses dettes. Il existe des solutions et des outils à mettre en place pour arriver à se sortir du surendettement ou pour simplement réorganiser ton budget afin de te permettre de réaliser des projets qui te tiennent à coeur. Tu peux : te demander si tu as vraiment besoin d’un bien en particulier et, sinon, remettre son achat à plus tard, te limiter à une seule carte de crédit et rembourser toute ta dette chaque mois, baisser le montant de ta limite de crédit, te créer un budget réaliste dans lequel tu intégreras un montant pour épargner en vue de projets, acheter le plus souvent possible des biens usagés (friperies, groupes d’échange sur les réseaux sociaux), vendre des biens que tu n’utilises plus, privilégier, si possible, l’autobus au lieu de la voiture et les bibliothèques au lieu des libraires pour te procurer des livres. L’insolvabilité désigne le fait de ne pas pouvoir payer ses dettes. ", "La subordination\n\n\nLa subordination consiste à joindre deux phrases par l’enchâssement de l’une (la phrase subordonnée) dans l’autre (la phrase principale) pour former la phrase matrice. La phrase enchâssée (la subordonnée) dépend syntaxiquement de la phrase enchâssante (la principale). Contrairement aux phrases coordonnées et juxtaposées, les phrases subordonnées ne sont pas des phrases autonomes. La phrase matrice est l’ensemble composé de la phrase enchâssante (la phrase principale) et de la phrase enchâssée (la subordonnée). La phrase matrice suivante contient une phrase enchâssante et une phrase enchâssée : Après m’avoir ouvert la porte, elle m’a regardé avec sévérité. La phrase matrice est la totalité de la phrase donnée en exemple. La phrase enchâssante (phrase principale) est elle m’a regardé avec sévérité. Cette partie de la phrase est autonome sur le plan syntaxique et elle contient les constituants obligatoires de la phrase de base. La phrase enchâssée (la subordonnée) est après m’avoir ouvert la porte. Cette partie de la phrase n’est pas autonome sur le plan syntaxique. On appelle verbe principal le verbe de la phrase principale (phrase enchâssante). Pour repérer le verbe principal dans une phrase, il faut d’abord et avant tout repérer la phrase principale (phrase enchâssante), celle qui pourrait être autonome sur le plan syntaxique. Michel Tremblay est un auteur célèbre qui aime écrire autant des récits que des pièces de théâtre. La phrase Michel Tremblay est un auteur célèbre est autonome sur le plan syntaxique, il s’agit donc de la phrase enchâssante. Le verbe est de cette phrase peut donc être identifié comme le verbe principal. La subordonnée est une phrase qui ne pourrait pas être autonome sur le plan syntaxique, car elle dépend d’une autre. La subordonnée est introduite par un subordonnant. Ses parents lui expliquent avec douceur qu’il ne peut pas aller voir ce film. La phrase qu’il ne peut pas aller voir ce film est une subordonnée puisqu’elle n’est pas autonome sur le plan syntaxique, c’est-à-dire qu’elle ne pourrait pas être employée seule. La subordonnée est introduite par le subordonnant qu’ et contient le verbe conjugué peut. Le subordonnant est un mot ou une locution dont le rôle principal est de lier correctement une phrase subordonnée à une phrase principale. Le choix du bon subordonnant est fondamental, car mal le choisir pourrait rendre la phrase incorrecte. Le subordonnant a généralement une valeur sémantique qui indique le sens de la subordonnée. Marie préfère marcher quand la température est clémente. C’est le subordonnant quand qui permet de bien enchâsser la subordonnée quand la température est clémente. Il a une valeur de temps. Observe les exemples qui suivent. La phrase principale, la phrase subordonnée et le subordonnant y sont identifiés. Cet homme que j’ai vu hier m’a paru louche. Quand il est venu en février, il n’était pas malade. Les amis de Louis ont perdu la partie parce qu’ils n’ont pas fait assez d’efforts. Il faut que tu réussisses! Bob, qui était le meilleur de sa classe, est devenu un grand scientifique. Puisque tu as eu de mauvaises notes en français, tu dois réviser ta grammaire. ", "Le point-virgule\n\n\nLe point-virgule est un signe de ponctuation dont la fonction se rapproche tant du point que de la virgule. Le point-virgule peut séparer des phrases étroitement liées en raison de ce qu'elles expriment et évite l’emploi d’un coordonnant ou d’un subordonnant. Julie a trouvé l’examen de géographie facile; Simon l’a trouvé difficile. Dans cet exemple, le point-virgule joue le même rôle que le subordonnant tandis que. L'enfant chantait; le père, fatigué, dormait; la mère rêvait. Dans cet exemple, le point-virgule unit des énoncés logiquement associés. Le point-virgule peut faire partie de la mise en forme à respecter pour l'élaboration d’une liste verticale si les éléments sont complexes, du point de vue syntaxique, ou s'ils sont virgulés. Chaque athlète doit a) apporter son équipement: -ses espadrilles, -sa serviette, -son gilet d'équipe; b) remplir son inscription; c) prévoir un repas froid. Cette mise en forme est très souvent utilisée dans les ordres du jour. Dans le cas d'une énumération simple, on met des virgules pour séparer les éléments de la liste. Le point-virgule peut servir à distinguer les différents aspects des sous-aspects qui font partie d'une même énumération. Dans ce cas, chaque aspect de l’énumération est précédé par un point-virgule alors que les termes plus spécifiques, les sous-aspects, sont séparés par des virgules. Dans le règne animal, il y a des mammifères, comme le lion, la girafe, le renard;des oiseaux, comme la pie, le cardinal, le héron; des reptiles, comme le lézard, le serpent, l’alligator; des poissons, comme la truite, le saumon, le thon. Dans cet exemple, chaque catégorie du règne animal constitue les aspects de l’énumération. Ensuite, chaque aspect est subdivisé en termes plus spécifiques présentant des types d'animaux. L’utilisation des deux signes de ponctuation permet alors de faire la différence entre les termes génériques et les termes spécifiques. ", "Évoquer ou invoquer\n\n Évoquer : verbe qui signifie rappeler à la mémoire, éveiller des idées, faire allusion à. Invoquer : verbe qui signifie prier, faire appel à, avoir recours à quelque chose ou à quelqu’un, donner comme raison. Le symbolisme de la scène évoque une victoire du Sud contre le Nord. L’avocat a invoqué la clémence du juge pour adoucir la peine de son client. ", "La juxtaposition\n\nLa juxtaposition fait le lien entre deux phrases de même niveau syntaxique. Elle fonctionne exactement comme la coordination, mais la juxtaposition n’implique pas l’utilisation d’un coordonnant. C'est le signe de ponctuation (la virgule, le point-virgule ou le deux-points) qui le remplace. Il y a juxtaposition lorsqu'on observe deux phrases syntaxiques (autonomes sur le plan grammatical) ou plus dans une phrase graphique qui sont séparées par une ponctuation quelconque (autre que le point final de la phrase). Josh a remporté tous les prix du concours, il le mérite bien. Dans cette phrase graphique, il y a deux phrases syntaxiques : Josh a remporté tous les prix du concours et il le mérite bien. La juxtaposition est rendue possible grâce à la virgule. Les roses sortent tôt ; les dahlias fleurissent tard. Dans cette phrase graphique, il y a deux phrases syntaxiques : Les roses sortent tôt et les dahlias fleurissent tard. La juxtaposition est rendue possible grâce au point-virgule. Jasmin souffre d'une maladie grave : son comportement est affecté. Dans cette phrase graphique, il y a deux phrases syntaxiques : Jasmin souffre d'une maladie grave et son comportement est affecté. La juxtaposition est rendue possible grâce au deux-points. " ]
[ 0.8075881004333496, 0.8510441780090332, 0.840482234954834, 0.8515479564666748, 0.8309736251831055, 0.8136111497879028, 0.8225957751274109, 0.8227916955947876, 0.8316531181335449, 0.8213176727294922, 0.8578207492828369 ]
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Dans la phrase " Je n’ai jamais aimé la littérature ni les mathématiques" Le mot "ni" est une conjonction de coordination. Or, je me demandais si, selon la grammaire nouvelle, le "ni" faisait partie d'un groupe? Il ne me semble pas... mais je préfère avoir une confirmation ici! Et s'il a un groupe syntaxique, comment serait-il délimité?
[ "La coordination\n\nLa coordination consiste à lier deux unités syntaxiques (groupes, phrases, subordonnées) au moyen d'un coordonnant. C'est le coordonnant qui établit le lien de sens entre les deux unités syntaxiques. Josh a remporté tous les prix du concours et il le mérite bien. Mélanie a raté son autobus, donc elle est en retard. Dans ces phrases, ce sont deux phrases syntaxiques qui sont coordonnées. Chacune de ces phrases est pleinement autonome sur le plan syntaxique, puisque chacune d'elles renferme un sujet et un groupe verbal prédicat. Ce sont les coordonnants et ainsi que donc qui permettent d'effectuer correctement la coordination. La coordination sert, entre autres, à relier des phrases liées sur le plan sémantique. Noémie a une bonne idée, mais celle-ci n’est pas réalisable. Vous n'y parviendrez pas, car ce plan n'a pas de sens! Elle est toujours à l'heure, c'est principalement pourquoi son supérieur l'apprécie. Dans ces phrases, ce sont les coordonnants mais, car et c'est pourquoi qui établissent la relation logique entre les deux phrases syntaxiques. Les éléments coordonnés doivent exercer la même fonction syntaxique. La poésie et la philosophie me passionnent. Dans cette phrase, les deux groupes nominaux (GN) coordonnés, La poésie et la philosophie, remplissent la fonction de sujet de la phrase. Dès qu'il était entré en scène et qu'il avait fait son numéro, il transmettait son plaisir à la foule. Dans cette phrase, les subordonnées Dès qu'il était entré en scène et qu'il avait fait son numéro sont coordonnées et ont la même fonction, soit une fonction de complément de phrase. Lorsque le coordonnant relie des phrases, des groupes ou des subordonnées, il établit une relation particulière. Cette relation peut avoir différentes valeurs. Addition Alternative Cause ainsi que et de plus ou ou bien car en effet comme puisque Conséquence Explication Négation ainsi donc par conséquent conséquemment par le fait même alors c'est-à-dire c'est pourquoi par exemple en effet notamment d'ailleurs ni Justification Opposition Succession mais car cependant mais par contre en revanche toutefois tandis que à l'inverse puis ", "Les groupes de mots\n\nUn groupe de mots est une unité syntaxique non autonome à laquelle on attribue une classe et une fonction. Il est organisé autour d'un noyau qui pourrait être accompagné d'une ou de plusieurs expansions. Le noyau est le mot qui donne au groupe le nom de sa classe et qui commande, sur le plan syntaxique, les autres éléments du groupe appelés expansions. Le noyau d'un groupe nominal est un nom. La petite soeur de ma mère Les situations comiques de la pièce de théâtre Ces vacances passées à ne rien faire Les déterminants (la, les, ces) ne font pas partie du noyau. Le noyau d'un groupe adjectival est un adjectif. Heureuse de partir en vacances Malheureux à en mourir Satisfait du travail de ses musiciens Le noyau d'un groupe verbal est un verbe. Lit un livre fascinant Bavarde avec ses amis Se cherche un emploi La ou les expansions sont des compléments du noyau. Ce sont des mots ou groupes de mots qui viennent compléter l’idée exprimée par le noyau. L'expansion est tout ce qui accompagne le noyau d'un groupe donné. Il y a différentes sortes d'expansions. Dans les exemples qui suivent, on observe des groupes prépositionnels, des groupes nominaux, des groupes adjectivaux, des subordonnées : 1. La petite sœur de ma mère - GN dont le noyau est sœur. Les expansions sont le groupe adjectival petite et le groupe prépositionnel de ma mère. 2. Les situations comiques de la pièce de théâtre - GN dont le noyau est situations. Ses expansions sont le groupe adjectival comique et le groupe prépositionnel de la pièce de théâtre. 3. Le jeune homme qui habite près de chez moi - GN dont le noyau est homme. Ses expansions sont le groupe adjectival jeune et la subordonnée relative qui habite près de chez moi. 4. Lit un livre fascinant - GV dont le noyau est Lit. Son expansion est le groupe nominal un livre fascinant. 5. Se cherche un emploi - GV dont le noyau est Se cherche. Son expansion est le groupe nominal un emploi. 6. Veut qu'elle vienne le voir - GV dont le noyau est Veut. Son expansion est la subordonnée complétive qu'elle vienne le voir. 7. Heureuse qu'elle l'appelle enfin - GAdj dont le noyau est Heureuse. Son expansion est la subordonnée complétive qu'elle l'appelle enfin. 8. Malheureux à en mourir - GAdj dont le noyau est Malheureux. Son expansion est le groupe prépositionnel à en mourir. 9. Satisfait du travail de ses musiciens - GAdj dont le noyau est Satisfait. Son expansion est le groupe prépositionnel du travail de ses musiciens. ", "N'y, ni, nie et nid\n\nN'y est l'adverbe de négation ne et le pronom y. N’y est généralement accompagné d’un adverbe de négation comme pas. Ce repas, je n'y ai pas touché. Ce repas, j'y ai touché. Le parc près de chez moi semble très achalandé. Je n’y suis jamais allé. Le parc près de chez moi semble très achalandé. J’y suis allé. Nie est le verbe nier conjugué au présent de l'indicatif et au subjonctif présent à la 1re et à la 3e personnes du singulier ainsi qu’à l’impératif présent à la 2e personne du singulier. Nies est également le verbe nier, mais conjugué au présent de l'indicatif et au subjonctif présent à la 2e personne du singulier. Nient est aussi le verbe nier, mais conjugué au présent de l'indicatif et au subjonctif présent à la 3e personne du pluriel. L'accusé nie toutes les accusations. L'accusé ne nie pas toutes les accusations. Que je nie mon erreur est ridicule. Que je ne nie pas mon erreur est ridicule. Tu nies complètement avoir commis une telle faute. Tu ne nies pas complètement avoir commis une telle faute. Ces personnes nient avoir été impliquées dans cette situation. Ces personnes ne nient pas avoir été impliquées dans cette situation. Nid est un nom commun désignant un abri construit par les oiseaux ou un lieu où vivent des animaux. Il peut aussi être employé de façon métaphorique pour faire référence à l’endroit confortable où vivent des humains ou encore à l’endroit où se trouvent des personnes dangereuses. Camille a trouvé un nid dans l'arbre. Camille a trouvé une maison dans l’arbre. Marie-Ève et Louis se sont construit un nid d'amoureux. Marie-Ève et Louis se sont construit une maison d’amoureux. Cet endroit est un nid de voleur. Cet endroit est une maison de voleur. Ni est une conjonction de coordination à connotation négative. Elle est souvent répétée et liée à l'adverbe de négation ne. Ni toi ni moi ne voulons quitter ce magnifique pays. Y toi y moi ne voulons quitter ce magnifique pays. (Phrase incorrecte) Sans charme ni grâce, cette fille passait sans être vue ni par les hommes ni par les femmes. Sans charme ne ni pas grâce, cette fille passait sans être vue ne ni pas par les hommes ne ni pas par les femmes. (Phrase incorrecte) Accéder au jeux ", "On, on n' et ont\n\nOn peut être un pronom personnel à la 3e personne du singulier. Il exerce la fonction de sujet. On peut également être un pronom indéfini. Il exerce aussi la fonction de sujet. Comme ce pronom ne désigne personne en particulier, ses receveurs d’accord prennent les marques du masculin et du singulier. On ne peut pas tout avoir! Léon ne peut pas tout avoir! L’année prochaine, on aimerait déménager. L’année prochaine, Léon aimerait déménager. On n’ est un pronom indéfini ou personnel suivi de l’adverbe de négation n’. Il est utilisé dans une phrase de forme négative. En général, un autre adverbe de négation tel que pas ou rien est également présent dans la même phrase. On n'aime pas la conférence. Léon n'aime pas la conférence. On n'a rien remarqué de suspect. Léon n'a rien remarqué de suspect. Ont est le verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif à la 3e personne du pluriel. Il peut aussi être l'auxiliaire des participes passés employés avec avoir. Ils ont lu tous les livres. Ils avaient lu tous les livres. Jonathan et Sophie ont découvert leur maison de rêve. Jonathan et Sophie avaient découvert leur maison de rêve. Ces enfants ont peur du noir. Ces enfants avaient peur du noir. Accéder au jeu ", "Le groupe verbal (GV)\n\nLe groupe verbal est un groupe dont le noyau est un verbe conjugué. Le groupe verbal est essentiel pour qu’une phrase soit grammaticalement correcte. Le groupe verbal peut parfois n’être construit que du noyau. 1. L’enfant marche. Le groupe verbal de cette phrase n’est constitué que du verbe marche. Le groupe verbal avec un complément direct peut être construit avec plusieurs expansions : un groupe nominal (exemples 1 et 2), un pronom (exemple 3), un groupe verbal infinitif (exemple 4) ou une subordonnée complétive (exemple 5). Ces expansions sont collées sur le verbe noyau du groupe. 1. Les filles contemplent la vitrine. 2. J’ai vu un magnifique chandail. 3. Je l’ai acheté. 4. Xavier espère finir ce travail bientôt. 5. William pense que la pêche sera bonne. On reconnait le complément direct d’un verbe en posant la question qui? ou quoi? après le verbe et son sujet. 1. Les filles contemplent quoi? la vitrine 2. J’ai vu quoi? un magnifique chandail 3. J’ai acheté quoi? l’ (qui remplace un magnifique chandail) 4. Xavier espère quoi? finir ce travail bientôt 5. William pense quoi? que la pêche sera bonne Il est aussi possible de reconnaitre un CD en le remplaçant par un pronom (le, la, cela, etc.) Le groupe verbal construit avec un complément indirect sera complété par deux types d’expansions : un groupe prépositionnel (exemples 1 et 2) ou un pronom complément (exemple 3). Ces expansions sont collées sur le verbe, noyau du groupe. 1. Je parle de ma dernière mésaventure. 2. Suzanna parle à son amie. 3. Elle lui raconte ses vacances. On reconnait le complément indirect d’un verbe en posant la question qui? ou quoi? précédée d’une préposition (à, de, avec, etc.). 1. Je parle de quoi? de ma dernière mésaventure 2. Suzanna parle à qui? à son amie 3. Elle raconte à qui? à elle (qui remplace son amie) Cette construction du groupe verbal n’est possible qu’avec des verbes attributifs. Le verbe attributif donne lieu à un attribut du sujet. Le groupe verbal construit avec un attribut du sujet peut contenir plusieurs expansions : un groupe adjectival (exemple 1), un groupe nominal (exemple 2), un groupe prépositionnel (exemple 3), un groupe adverbial (exemple 4) ou un pronom (exemple 5). Dans les exemples qui suivent, les expansions du verbe sont des attributs du sujet, ces expansions sont collées sur le verbe attributif. 1. Cette dame semble mystérieuse. 2. Ma voisine est avocate. 3. La température actuelle semble sous la normale. 4. Ce travail parait bien. 5. Cette activité est-elle dangereuse? Oui, elle l’est. Chacune de ces phrases données en exemple contient un verbe attributif (semble, est, parait). Le groupe verbal construit avec un modificateur peut contenir deux sortes d’expansions : un groupe adverbial (exemples 1 et 2) ou un groupe prépositionnel (exemple 3). 1. Mon père travaille beaucoup. 2. Cette femme parle très peu. 3. Son plus jeune garçon chante de très belle façon. Chacune de ces phrases données en exemple contient un élément (un groupe adverbial ou un groupe prépositionnel) qui vient modifier le sens du verbe, ce pourquoi chacun d’eux joue la fonction de modificateur. ", "Le groupe adverbial (GAdv)\n\nLe groupe adverbial est un groupe dont le noyau est un adverbe. Il n'est pas rare que le groupe adverbial soit réduit à son seul noyau. 1. Mes amis lisent beaucoup. 2. Je la rencontre souvent. L'adverbe du groupe adverbial peut avoir une expansion à sa gauche, soit un adverbe d'intensité. 1. Pour réussir son examen, Arianne se prépare très sérieusement. 2. Il la regarde vraiment attentivement. L'adverbe du groupe adverbial pourrait aussi (bien que ce soit plus rare) faire place à une expansion à sa droite, comme un groupe prépositionnel (exemple 1) ou une subordonnée complétive (exemple 2). 1. Contrairement à ce que tout le monde pense, elle n'a pas de talent musical. 2. Heureusement qu'elle n'a pas pu s'y rendre, car la tempête a fait rage toute la matinée. ", "Le groupe prépositionnel (GPrép)\n\n\nLe groupe prépositionnel est un groupe de mots qui est introduit par une préposition qui en est aussi le noyau. Le groupe prépositionnel peut être construit avec différents groupes syntaxiques qui sont ses expansions : groupe nominal (exemples 1 et 2), groupe infinitif (exemple 3), groupe adverbial (exemple 4), pronom (exemple 5), groupe prépositionnel (exemple 6). Ces expansions suivent la préposition, noyau du groupe. Elle est la première de la classe. Je suis le meilleur ami de ma soeur. J'ai un travail à finir. Les soldats sont passés par là. Je suis enfin chez moi. Je reviens de chez ta mère. Le groupe prépositionnel a pour noyau une préposition (de, à, par, chez) qui est suivie d'une expansion (la classe, ma soeur, finir, là, moi, chez ta mère). Il existe d'autres groupes de mots : ", "La conjonction de coordination\n\nLa conjonction de coordination est l’une des deux sortes de conjonctions. Elle sert à joindre des groupes de mots ayant la même fonction syntaxique ou des phrases. Lors de la récréation, Camille devra parler à Alex ou à Kelsey pour régler un conflit. La conjonction de coordination ou coordonne deux groupes prépositionnels (GPrép) ayant la fonction de complément indirect du verbe (CI), soit à Alex et à Kelsey. Anaël s’est procuré une nouvelle télévision et il est très satisfait de cet achat. La conjonction de coordination et coordonne deux phrases, soit Anaël s’est procuré une nouvelle télévision et il est très satisfait de cet achat. Les principales conjonctions de coordination sont les suivantes : mais, ou, et, car, ni, or. Selon le contexte dans lequel la conjonction de coordination est utilisée, elle peut avoir plusieurs sens. Elle est donc un marqueur de relation, puisqu’elle exprime une relation entre les groupes de mots d’une même phrase ou entre différentes phrases. Voici les sens exprimés par les principales conjonctions de coordination. Conjonction Sens Exemple Mais Opposition Cette femme semble épuisée, mais elle garde tout de même le sourire. Ou Choix, restriction Préférez-vous des frites ou de la salade comme accompagnement? Et Addition (à valeur affirmative) Cette artiste a du talent pour la peinture et le dessin. Car Cause Je devrai bientôt rentrer à la maison, car il commence à se faire tard. Ni Addition (à valeur négative) Tu n’as besoin ni de nouveaux vêtements ni de nouvelles chaussures. Or Opposition Notre avion devait décoller à midi. Or, la mauvaise température l’en a empêché. ", "La phrase négative\n\n\nLa phrase négative est une phrase transformée qui exprime une négation, c'est-à-dire qu'elle sert à nier, à refuser ou à interdire quelque chose. Elle s'oppose à la forme positive de la phrase de base. Principaux marqueurs négatifs ne...pas ne...rien ne...nullement rien ne ne...point ne...jamais ne...nul aucune ne ne...plus ne...aucun ne...aucunement ni ne...personne ne...guère non plus nul Il est possible de construire une phrase négative en joignant l'adverbe ne à l'adverbe pas. Phrases positives - Il veut jouer. - J'ai du chagrin. Phrases négatives - Il ne veut pas jouer. - Je n’ai pas de chagrin. Au temps composé (voir la deuxième phrase des phrases négatives), le ne se place avant l’auxiliaire (ai). Le n' se place devant une voyelle ou un h muet. Phrases positives - Je le dirai. - Je lui donnerai un cadeau pour son anniversaire. Phrases négatives - Je ne le dirai pas. - Je ne lui donnerai pas un cadeau pour son anniversaire. Le ne précède les pronoms compléments (le, lui). Personne, rien, aucun, etc. sont aussi des éléments de négation qui constituent le marqueur négatif et qui forment la phrase négative : Personne n’a reçu son enveloppe. Je ne vois aucun problème. Les déterminants partitifs (du, de la, des) et les déterminants indéfinis (un, des) se transforment en de à la forme négative : 1. Phrases positives - Je bois du lait. - J'ajoute de la farine. 2. Phrases négatives - Je ne bois pas de lait. - Je n'ajoute pas de farine. Dans une phrase négative, on coordonne le plus souvent les éléments par ni. Elle n'avait pas d'outils ni de procédures pour faire l'installation. L'expression ne...que n'exprime pas une négation, mais une restriction. Elle est l'équivalent de seulement. Josée n'a que deux chats à la maison. - Josée a seulement deux chats à la maison. ", "Les fonctions syntaxiques\n\n\nLa fonction syntaxique d’un groupe de mots ou d’une subordonnée précise le rôle qu’il ou elle doit jouer dans la phrase. Ce rôle implique un rapport, une relation avec un ou plusieurs autres groupes de mots qui composent la phrase. Cette relation grammaticale a des caractéristiques qu’on peut mettre en évidence par des manipulations syntaxiques. Les fonctions syntaxiques permettent aussi de mieux analyser la phrase et de bien effectuer les accords. Voici les différentes fonctions qui peuvent être occupées par les groupes de mots ou les phrases subordonnées. La fonction sujet est l’un des éléments obligatoires de la phrase. Le sujet précise ce dont il est question dans la phrase. Le groupe nominal, le pronom, le groupe infinitif et la subordonnée complétive peuvent occuper cette fonction. La fonction prédicat est l’un des éléments obligatoires de la phrase. Le prédicat indique ce qui est dit à propos du sujet de la phrase. Seul le groupe verbal peut occuper cette fonction. La fonction attribut du sujet se trouve dans le groupe verbal. L’attribut donne une caractéristique au sujet de la phrase. Le groupe adjectival, le groupe nominal, le groupe prépositionnel, le pronom et le groupe infinitif peuvent occuper cette fonction. La fonction attribut du complément direct se trouve dans le groupe verbal. Cet attribut donne une caractéristique au complément direct du verbe. Le groupe adjectival, le groupe nominal et le groupe prépositionnel peuvent occuper cette fonction. La fonction complément de phrase est facultative dans la phrase. Le complément de phrase s'efface et se déplace. Le groupe prépositionnel, le groupe nominal, le groupe adverbial et la subordonnée complément de phrase peuvent occuper cette fonction. La fonction complément du nom ou du pronom se trouve dans le groupe nominal. Ce complément apporte une information supplémentaire à propos du nom ou du pronom. Le groupe adjectival, le groupe nominal, le groupe prépositionnel, le groupe participial, le groupe infinitif, la subordonnée relative et la subordonnée complétive peuvent occuper cette fonction. La fonction complément de l’adjectif se trouve dans le groupe adjectival. Ce complément apporte une information supplémentaire à propos de l’adjectif. Le groupe prépositionnel et la subordonnée complétive peuvent occuper cette fonction. La fonction complément direct du verbe se trouve dans le groupe verbal. Il est possible d’identifier le complément direct du verbe (autrefois appelé complément d’objet direct) en le remplaçant par « quelqu’un » ou « quelque chose ». Le groupe nominal, le pronom, le groupe infinitif et la subordonnée complétive peuvent exercer cette fonction. La fonction complément indirect du verbe se trouve dans le groupe verbal. Ce complément est souvent introduit par une préposition. Il est possible d’identifier le complément indirect du verbe (autrefois appelé complément d’objet indirect) en le remplaçant, par exemple, par « à quelqu’un », « à quelque chose » ou « quelque part ». Le groupe prépositionnel, le pronom, le groupe adverbial et la subordonnée complétive peuvent occuper cette fonction. La fonction complément du présentatif se trouve dans les phrases à présentatif. Ce complément est obligatoire dans cette phrase à construction particulière. Le groupe nominal, le pronom et la subordonnée complétive peuvent occuper cette fonction. La fonction complément du verbe impersonnel se trouve dans un groupe verbal dont le noyau est un verbe impersonnel. Le groupe qui occupe cette fonction complète ce verbe impersonnel. Le groupe nominal, le groupe prépositionnel, le pronom, le groupe infinitif et la subordonnée complétive peuvent occuper cette fonction. La fonction complément de l’adverbe se trouve dans un groupe adverbial et complète un adverbe. Le groupe prépositionnel et la subordonnée complétive peuvent exercer cette fonction. La fonction modificateur permet au mot qui l'occupe de modifier le sens d'un mot qui l'accompagne. Le verbe, l'adjectif, l'adverbe, la préposition, le déterminant et le pronom sont des classes de mots qui peuvent être modifiées. La subordonnée corrélative exerce cette fonction. Le groupe adverbial et le groupe prépositionnel peuvent également l'occuper. " ]
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je ne comprends pas pourquoi je ne trouve rien sur la federation pouvez vous maider merci de la part de elferomantuique3766
[ "Le projet de fédération canadienne (1864-1873)\n\n\nAu cours des années 1860, la Province du Canada vit différents problèmes politiques, dont celui de l'instabilité ministérielle. En plus de cela, la colonie vit des difficultés économiques suite à la fin du Traité de réciprocité avec les États-Unis. Ces problèmes et plusieurs autres mènent les représentants des colonies britanniques d'Amérique du Nord à réfléchir aux différentes solutions possibles. Dans cette perspective, des délégués forment la Grande Coalition et l'idée d'une fédération commence à se former. Les différents délégués se réunissent lors de trois différentes conférences. Après ces rencontres, le Dominion du Canada est mis en place en1867 en vertu de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB). Cette constitution réunit sous une fédération les territoires suivants : le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et le Canada-Uni (le Québec et l'Ontario). ", "Les causes de la formation de la fédération canadienne\n\n\nDepuis l’obtention du gouvernement responsable en 1848, quelques politiciens proposent de séparer à nouveau les deux provinces. Dès 1850, cette proposition crée un débat politique qui mène à la Confédération en 1867. Après l’Acte d’Union, une seule chambre d'assemblée est élue au Canada-Uni. Au départ, la population du Bas-Canada est plus élevée que celle du Haut-Canada mais, dès 1840, la situation est inversée. La population du Haut-Canada étant maintenant majoritaire, les députés anglophones demandent d'avoir la représentation proportionnelle ou la representation by population (Rep by pop). Celle-ci leur permettrait d'avoir davantage de pouvoir à la chambre d'assemblée. Entre 1854 et 1864, dix gouvernements différents se succèdent. Cela fait en sorte que le système politique est grandement fragilisé. C’est cette instabilité qui mène les différents chefs de partis politiques à former la Grande Coalition pour trouver une solution à la situation. La guerre civile qui sévit aux États-Unis fournit un argument supplémentaire à ceux qui réclament un changement constitutionnel. En effet, les États-Unis représentent une menace pour le territoire du Canada. Après la victoire du nord, la Grande-Bretagne craint que les Américains tentent d’envahir le Canada. En effet, le territoire à l'ouest du Haut-Canada est peu peuplé, ce qui fait en sorte qu'il pourrait être conquis facilement par les Américains. L’idée de la fédération permettrait d’augmenter la puissance militaire des colonies afin d'organiser une défense en cas d'attaque. Au cours des années 1850, la Grande-Bretagne se désintéresse de ses colonies en Amérique du Nord. Ces dernières représentent un fardeau économique, militaire et politique selon la métropole. Pour diminuer ce poids, la métropole souhaite augmenter l’autonomie de ses colonies. Le Royaume-Uni met donc fin à sa politique protectionniste avec ses colonies. Cela a un impact important sur l'économie coloniale qui envoyait une grande partie de ses exportations vers la métropole. En 1854, le gouvernement canadien avait signé un traité commercial avec les États-Unis. D’une durée approximative de 10 ans, ce traité avantageait les échanges commerciaux entre les deux nations. Ainsi, les usines du Canada avaient un marché où exporter leurs marchandises. Par contre, en 1866, au terme du traité, les États-Unis ne renouvèlent pas l’entente. Le Canada doit trouver de nouveaux marchés et de nouveaux moyens d’encourager l’achat des marchandises fabriquées dans la colonie. L’idée de développer un marché entre l’est et l’ouest du continent est présente, mais les colonies ont besoin d’un gouvernement fort pour mettre le projet en branle. Pour stimuler les échanges commerciaux entre les régions du territoire, l’idée de créer un chemin de fer reliant les deux océans émerge en 1850. Par contre, les coûts de construction des chemins de fer sont très élevés, ce qui implique la recherche de capitaux. Au même moment, on amorce la mise en place du chemin de fer Intercolonial. Pour que chaque colonie développe son économie, elle a besoin d’un réseau ferroviaire important. Par contre, aucune province n’a les fonds suffisants pour financer la construction du chemin de fer. L’union des provinces permettrait de réunir les revenus et de financer la construction d’un réseau ferroviaire. L’arrivée massive d'immigrants provoque une hausse de la population à travers le Canada. Puisque les bonnes terres cultivables sont toutes vendues, plusieurs immigrants se tournent vers les terres de l'Ouest. Cependant, le territoire de la Terre de Rupert appartient à la Compagnie de la Baie d’Hudson. Plusieurs personnes demandent donc au gouvernement d’annexer ce territoire au Canada. Comme aucune des colonies n'a assez d'argent pour acheter ce territoire, elles doivent alors s'unir. De plus, le territoire est déjà habité par les Métis qui n'apprécient pas la venue de colons. ", "Le régime seigneurial en Nouvelle-France\n\nÀ partir de 1627, la Compagnie des Cent-Associés est responsable de l'administration de la colonie. Pour ce faire, elle met en place un mode d'organisation des terres appliqué en France à la même époque : le régime seigneurial. Ce système permet d'organiser tant le territoire que la société et perdurera pendant toute la période du Régime français et même après. De grandes terres, appelées seigneuries, sont distribuées à des seigneurs par la Compagnie des Cent-Associés. Chaque seigneur divise d'abord sa seigneurie en censives qu'il distribue, par la suite, aux censitaires. Sous le régime seigneurial, les seigneurs, qui sont au service du roi de France, et les censitaires ont des droits, mais aussi des devoirs. Quelques devoirs des seigneurs et des censitaires Seigneurs Censitaires Jurer fidélité au roi de France Donner des censives Habiter la seigneurie (souvent un manoir) Tenir une cour de justice afin de gérer les conflits entre les censitaires Réserver le minerai et les chênes de sa seigneurie pour le roi Construire et entretenir un moulin à farine sur sa seigneurie Construire des chemins sur sa seigneurie Verser le 1/5 de la valeur de sa seigneurie au roi en cas de vente Informer les autorités de l'état de sa seigneurie (peuplement, récoltes, etc.) Exploiter sa terre Payer le cens et les rentes à son seigneur chaque année (en argent ou en produits agricoles) Utiliser le moulin à farine de la seigneurie et donner une partie de ses grains moulus au seigneur Faire trois journées de corvée par année pour le seigneur Entretenir les chemins qui passent sur sa censive Les premières seigneuries sont situées dans la vallée du Saint-Laurent, notamment près de Québec, de Trois-Rivières et de Ville-Marie (Montréal). Les seigneuries sont perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent ou à d'autres cours d'eau, qui sont les principales voies de communication de l'époque. Les censives sont en forme de rectangles longs et étroits afin que le plus grand nombre de colons possible ait sa terre au bord du fleuve ou d'un cours d'eau. Bien que l'origine sociale des seigneurs varie, ces derniers sont généralement des gens influents et fortunés qui font partie de l'élite de la société de la Nouvelle-France. Plusieurs d'entre eux sont des bourgeois, des nobles, des administrateurs ou des officiers militaires. Les communautés religieuses possèdent, elles aussi, bon nombre de seigneuries. Les censitaires sont responsables du défrichement de leur terre, ce qui signifie qu'ils doivent couper la végétation et les arbres qui y sont présents afin de construire, dans un premier temps, leur habitation, puis cultiver la terre. La majeure partie du temps des colons est consacrée aux travaux agricoles. Les femmes, en plus de contribuer à l'agriculture, sont responsables des tâches ménagères. Elles assurent l'éducation des enfants, préparent les repas et confectionnent les vêtements. L'hiver représente un moment de pause pour les colons. Ils peuvent alors se consacrer à l'artisanat, aux divertissements (comme les jeux de cartes), aux amis et à la parenté. ", "La redéfinition des pouvoirs de l'État\n\nDurant la deuxième moitié du 20e siècle, plusieurs évènements entrainent des changements importants dans le monde. Le nombre d’États augmente fortement, car beaucoup d'entre eux revendiquent leur souveraineté. Le concept de souveraineté réfère au pouvoir absolu détenu par un État. Cela signifie qu'il se gouverne lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. La mondialisation, phénomène qui apparait durant cette deuxième moitié de siècle, modifie considérablement les règles du jeu. Les États s’échangent beaucoup plus facilement des biens, des services et des capitaux (argent) par delà les frontières nationales. Dans ce contexte, les enjeux deviennent mondiaux. Plusieurs États jugent bon de se regrouper au sein d’organisations internationales afin de décider ensemble de la façon d’aborder ces enjeux mondiaux. Cependant, en intégrant ces organisations, les États acceptent de perdre une partie des pouvoirs que leur confère leur souveraineté, ce qui entraine assurément une redéfinition des pouvoirs de l’État. ", "Les institutions politiques athéniennes\n\n\nLes Athéniens ont développé un système très complexe pour gérer leur cité. Contrairement au régime monarchique où seul le roi détient le pouvoir, la démocratie directe implique les citoyens dans les processus de prise de décisions. C'est pourquoi plusieurs institutions vont voir le jour, permettant aux citoyens d'Athènes d'être en contrôle de leur cité. Voici les principales institutions présentes à Athènes au 5e siècle av. J.-C L'Écclésia est l'institution qui représente le plus la démocratie directe d'Athènes. C'est une assemblée de citoyens qui prend toutes les décisions concernant la cité. L'Écclésia se réunit 3 à 4 fois par mois sur la colline de la Pnyx. Lors de ces réunions, tous les citoyens présents peuvent prendre la parole et voter lors des prises de décisions. Tous les citoyens de plus de 20 ans peuvent participer aux assemblées de l'Écclésia. Sur les 40 000 citoyens, pas plus de 6000 se présentent habituellement pour les assemblées sur la Pnyx. La Boulè est l'institution qui administre la cité. Les bouleutes voient aux problèmes courants de la cité. Ils sont aussi responsables de l'organisation et de la préparation des réunions de l'Écclésia. Ils écrivent les projets de loi et les présentent lors des assemblées de l'Écclésia pour les faire voter. Il y a 500 bouleutes, qui sont tirés au sort parmi les citoyens de plus de 30 ans. Ils sont choisis pour une période de 1 an. L'Héliée est le tribunal du peuple. Cette institution administre la justice et applique les lois. Les juges écoutent l’accusé, et au moyen de cailloux ou de jetons de votes, condamnent ou acquittent celui-ci. L'Héliée est composée de 6000 citoyens de plus de 30 ans tirés au sort pour 1 an. Durant cette période, ils peuvent quotidiennement être sélectionnés pour juger une cause. Les stratèges représentent le pouvoir militaire d'Athènes. Ils présentent directement des projets à l'assemblée du peuple (L'Ecclésia) et les font voter. Ils réclament aussi un impôt particulier pour la défense d’Athènes et dirigent toute la vie militaire quotidienne de la cité-État. Cet organe se compose de 10 chefs militaires élus par l’Ecclésia une fois l’an. Périclès est sans aucun doute le stratège le plus connu du 5e siècle av. J.-C. Les archontes avaient la responsabilité de superviser les procès et de présider les cérémonies religieuses. Avec le temps, les archontes perdent beaucoup d'influence au profit des autres institutions. Être un archonte est prestigieux, mais dans les faits, ils ont peu de pouvoir. Il y a 10 archontes en tout, tirés au sort parmi les citoyens les plus riches. Ils sont nommés pour une période d'un an. Les Athéniens sont les premiers à expérimenter la démocratie. C'est un système fantastique qui, contrairement aux autres systèmes présents à l'époque, permettait à un grand nombre de personnes de participer au pouvoir. La plus grande critique qui peut être faite du système athénien, c'est que seuls les citoyens participaient aux débats et aux votes de l'assemblée. Dans les faits, seulement 10% de la population possédait le pouvoir. Les métèques, les esclaves et toutes les femmes devaient donc subir les décisions prises par ce groupe privilégié, les citoyens. ", "Les entreprises multinationales\n\nLes accords économiques signés entre les États favorisent le libre-échange. Ce libre-échange ouvre les marchés mondiaux et profite beaucoup aux grandes entreprises multinationales et aux États les plus puissants. Les États dans le monde sont très favorables à l’idée d’implanter des multinationales sur leur territoire. Le libre-échange est une politique économique qui vise à éliminer toutes les barrières commerciales entre les États ayant signé un accord. Le marché est un lieu d’échanges physiques ou virtuels, c’est-à-dire un endroit où se déroulent les activités commerciales. C'est là que se rencontrent l'offre (les vendeurs), qui propose un bien ou un service, et la demande (les acheteurs), qui souhaite acquérir un produit en le payant afin de satisfaire un besoin. D’une part, ces entreprises leur fournissent une source de revenu supplémentaire avec les impôts qu’elles doivent payer. D’autre part, ces multinationales favorisent la création d’emplois, ce qui entraine une diminution du taux de chômage. Une multinationale est une entreprise qui réalise des activités dans d’autres pays que son pays d'origine (exploitation de ressources, production de biens ou de services, recherche et développement, etc.). Les multinationales peuvent s’établir à l’endroit où elles le désirent. Elles cherchent les pays qui offrent les mesures gouvernementales les plus avantageuses afin d’augmenter leurs profits. Les États doivent donc mettre en place des mesures précises pour attirer les multinationales. D’abord, les pays peuvent offrir des avantages fiscaux (taxes et impôts) aux entreprises, ce qui crée une certaine forme de compétition entre les pays désireux d’attirer les entreprises sur leur territoire. En 2017, les États-Unis ont adopté une réforme fiscale très avantageuse pour les compagnies. Le taux d’imposition sur les bénéfices passe de 35 % à 21 % pour les multinationales établies sur le territoire étasunien. Cet avantage fiscal qu’offrent les États-Unis pourrait convaincre les entreprises de s’y installer. Toujours en 2017, le taux d’imposition de la Chine est de 25 %. Pour être concurrentiel, le pays asiatique décide d’offrir aux entreprises une exemption d’impôt sur les bénéfices, mais sous certaines conditions. Ainsi, il est plus avantageux pour une entreprise de s’établir en Chine plutôt qu’aux États-Unis. Ensuite, les gouvernements peuvent accorder des subventions (aide financière) aux compagnies pour qu’elles investissent dans la recherche et le développement. Par exemple, le gouvernement canadien offre 3 milliards de dollars en subventions, celles-ci étant réparties entre toutes les entreprises établies sur le sol canadien qui effectuent de la recherche et du développement. Les multinationales peuvent aussi se voir accorder un tarif préférentiel sur des ressources qui sont essentielles à leur production, comme l’électricité. Au Québec, Hydro-Québec offre le tarif « L » pour inciter les grandes entreprises industrielles implantées au Québec à investir dans leurs installations. Si une compagnie investit au Québec, elle se voit accorder un remboursement de sa facture d'électricité pouvant atteindre 50 % des couts. À titre d’exemple, la compagnie minière ArcelorMittal envisage actuellement d’investir 500 millions de dollars sur quatre ans dans ses installations de la Côte-Nord. La compagnie pourrait alors bénéficier d’un rabais d’électricité d’au moins 15 millions de dollars par an. Finalement, le gouvernement peut contribuer au développement d’infrastructures (installations) pour faciliter la vie des multinationales. Des routes, des ports, des voies ferrées et même des aéroports peuvent être construits dans le but de simplifier le transport des produits. Par exemple, une route reliant une mine à une ville permet à la fois de transporter de la marchandise et des travailleurs. Les avantages fiscaux, les subventions, les tarifs préférentiels et l’aide au développement d’infrastructures sont proposés par les États pour une seule et unique raison : attirer les multinationales sur leur territoire. L’implantation des multinationales sur le territoire des États est donc très avantageuse pour ces derniers. Quels sont les avantages pour les multinationales? L’objectif principal des multinationales est de faire du profit. Ayant recours à plusieurs secteurs d’activités pour ses produits ou ses services, une multinationale est toujours à la recherche de pays où les mesures gouvernementales sont avantageuses. Le terme activité fait référence à toutes les actions et les opérations humaines menées par une entreprise ou un État afin d’atteindre un but. La délocalisation fait référence au déplacement des activités ou d'une partie des activités d’une entreprise vers un autre pays afin de réduire les couts de production. Ce déplacement se fait généralement des pays développés vers des pays en développement ou émergents. Par exemple, plusieurs étapes entrent dans la production d’un vêtement. On doit d’abord procéder à la culture, puis au tissage du coton (textile), ensuite à la conception du vêtement (design), à l’assemblage du tissu et, enfin on doit mettre en place une campagne publicitaire, etc. Lorsqu’une entreprise décide d’offrir des services de téléphonie mobile (cellulaire), elle doit multiplier ses activités pour mener à bien son projet. Ses activités consistent en la vente du service dans un ou plusieurs points de service, la publicité, le service à la clientèle, la facturation, etc. La multinationale détermine ainsi l’endroit où il lui semble le plus avantageux d’effectuer une ou plusieurs de ses activités. Mais qu’est-ce qui incite les entreprises à délocaliser leurs activités? Voici les quatre principales raisons : payer le moins possible de couts de production, accéder à de nouveaux marchés, contourner les mesures protectionnistes des pays, éviter de devoir se plier à des normes environnementales strictes. Premièrement, les couts de production sont plus faibles dans les pays en développement. Les couts de production incluent entre autres les dépenses reliées à l’exploitation des ressources et à la fabrication du bien. Ces deux dernières activités impliquent de la main-d’oeuvre, soit des ouvriers. Le cout de la main-d’oeuvre varie en fonction de l’endroit où on se trouve. Le salaire de base d’un mineur en Afrique du Sud est de 530 $/mois en 2013, tandis qu’en 2015, les mineurs canadiens touchent minimalement 3 440 $/mois. Ainsi, dans le but de réduire ses couts de production, il est plus avantageux pour une compagnie de faire affaire avec un pays où le salaire des travailleurs et travailleuses est peu élevé. Plusieurs pays en développement offrent des conditions de travail qui ne sont pas aussi règlementées que celles offertes par les pays développés. Les entreprises en profitent. Ce sont ainsi souvent les activités nécessitant l'embauche de main-d’oeuvre qui sont délocalisées. Les « cerveaux » des compagnies et les créateurs restent plutôt dans leur pays. Ce qui est inscrit derrière les produits Apple le démontre bien : Designed by Apple in California. Assembled in China. (Conçu par Apple en Californie. Assemblé en Chine.). Il n’y a pas que des biens électroniques qui soient assemblés en Asie. Il suffit de regarder l’étiquette de nos vêtements pour se rendre compte que la majorité de ceux-ci y ont également été fabriqués. Deuxièmement, la délocalisation est une option intéressante pour les multinationales puisqu’elle leur permet d’avoir accès à de nouveaux marchés. Grâce à l’ouverture des frontières (rendue possible par la mise en place de plusieurs accords internationaux), il est plus facile pour les entreprises d’accéder à de nouveaux marchés situés à l’extérieur de leur pays d’origine. Elles peuvent alors rejoindre de nouveaux consommateurs et de nouvelles consommatrices et ainsi augmenter leurs ventes de produits ou de services. Aussi, lorsqu’une usine ou une manufacture s’installe dans un pays en voie de développement, cela crée des emplois dans la région. Ces nouveaux travailleur(-euse)s ont maintenant un salaire, ils deviennent donc des consommateur(-trice)s qui peuvent désormais acheter les produits que vendent les multinationales. C’est pourquoi on parle de création de nouveaux marchés. C’est un peu le même principe que pour un groupe de musique qui fait des spectacles. À un certain moment, la plupart des gens d’une région ou d’une province ont vu le spectacle. Alors le groupe va dans une autre province ou un autre pays pour trouver d’autres personnes qui seraient intéressées à y assister. Il agrandit ainsi son marché de spectateurs potentiels et peut faire plus de spectacles. Cela lui permet d’augmenter ses revenus. Ces deux éléments (la baisse des couts de production et l’accès à de nouveaux marchés) contribuent à faire augmenter les profits des entreprises. Troisièmement, la délocalisation permet aux multinationales de contourner les mesures protectionnistes des pays. Certains pays imposent davantage de mesures protectionnistes que d’autres. Ainsi, ils encouragent les exportations et limitent les importations de marchandises étrangères. Pour contourner ces mesures protectionnistes, des multinationales délocalisent certaines de leurs activités, comme leurs usines de production, dans ces pays. De ce fait, elles ne sont plus considérées comme « étrangères » et évitent ainsi les mesures protectionnistes. Elles peuvent ainsi vendre leurs produits beaucoup plus facilement dans les pays ayant adopté des mesures protectionnistes. Le protectionnisme est une politique économique qui s’oppose au libre-échange, puisqu’il vise à protéger l’économie d’un État contre la concurrence des autres pays. Cette protection se fait par la mise en place de mesures qui font diminuer les importations, comme des taxes ou des droits de douane. Finalement, comme mentionné précédemment, les États doivent mettre en oeuvre des mesures pour attirer les multinationales. Mis à part les mesures économiques (la baisse d’impôts, les subventions, les tarifs préférentiels, etc.), ce sont surtout les différentes normes établies par les États qui attirent les multinationales. Les normes environnementales des pays en développement sont moins strictes que celles des pays développés. Ainsi, les entreprises peuvent prendre des raccourcis afin de diminuer les couts de leurs produits, comme ne pas traiter les eaux usées qui contiennent des produits chimiques avant de les déverser dans les cours d’eau. Dans les pays développés, les installations servant à effectuer ce genre de traitements coutent cher, ce qui diminuerait les profits des multinationales. La mondialisation n’entraine pas que des avantages pour les entreprises. Par exemple, si une entreprise peut accéder à de nouveaux marchés pour vendre ses produits, cela veut dire que d’autres entreprises peuvent aussi, de leur côté, venir sur son propre marché. En résulte donc une concurrence accrue entre les entreprises à travers le monde, puisque chacune peut aller dans le pays des autres. De plus, puisque les activités des entreprises se déroulent un peu partout à travers le monde, celles-ci font face à plus de risques liés au transport des biens d’un pays à l’autre (par bateau, train ou avion) ou aux variations dans le taux de change (des monnaies). Un autre élément que les entreprises doivent prendre en considération est celui de la qualification de la main-d’oeuvre, qui est variable d’une région à l’autre. L’ouverture des marchés à l’échelle mondiale contribue à l’augmentation de l’interdépendance des États. Dans ce contexte, une seule décision peut affecter plusieurs économies du monde. C’est l’un des inconvénients de la mondialisation. Malgré tout, les États et les multinationales savent bien tirer leur épingle du jeu dans ce contexte. Les États mettent en place plusieurs mesures pour attirer les multinationales, mesures qui leur sont très profitables. En effet, elles permettent aux États d’augmenter leurs revenus et de créer des emplois, bien que les conditions des ouvriers ne soient pas toujours bonnes. De leur côté, les multinationales ont l’embarras du choix et peuvent se permettre de délocaliser certaines de leurs activités dans d’autres pays afin d’augmenter leurs profits. Pour en savoir plus au sujet de la mondialisation, consulte la fiche sur l’influence de la mondialisation. ", "Le Québec sous le gouvernement Duplessis\n\nMaurice Duplessis accède au pouvoir pour la première fois en 1936. Il sera toutefois défait en 1939, après avoir déclenché lui-même les élections. Il est de nouveau élu en 1944 et reste au pouvoir jusqu'à sa mort, en 1959. À chacune des élections (1948, 1952, 1956), il réussit à convaincre les électeurs de voter pour son parti, l'Union nationale. Au pouvoir, Duplessis garde le contrôle sur ses ministres. Il n'hésite pas à promettre des projets (la construction d'une école, d'un hôpital, etc.) qui se réaliseront si le comté vote pour son parti aux élections. Tout au long de ses mandats, Maurice Duplessis travaille en étroite collaboration avec l'Église, mais ne laisse pas les membres du clergé lui dicter sa conduite. Il accorde du pouvoir à l'Église dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la culture. Il insiste sur le sentiment nationaliste des Canadiens français en défendant l'autonomie provinciale et en affirmant les différences culturelles entre le Québec et le reste du Canada. Profitant d'un contexte économique favorable, Duplessis applique le libéralisme économique au Québec en encourageant des entreprises étrangères, notamment américaines, à exploiter les ressources naturelles du Québec. Cela a pour but de favoriser la création d'emplois dans la province et de stimuler l'économie. Par ailleurs, Duplessis fait entrer le Québec dans la modernité en instaurant le programme d'électrification rurale, en créant un important réseau de distribution d'électricité et en développant les réseaux de transport dans la province. ", "Le contexte de l'essor urbain et commercial\n\nSi la première partie du Moyen Âge était marquée par les conflits entre les seigneurs et les rois, à partir du XIe siècle, le visage de l’Europe change progressivement. Les villages et les villes concentrées autour des châteaux forts se propagent partout en Europe et deviennent des lieux importants du commerce grandissant. De plus, les conflits entre seigneurs laissent place à des royaumes plus grands et stables comme le Royaume de France et le Saint-Empire romain germanique. Cette stabilité politique permet aux villes et villages de mieux communiquer entre eux par l’échange de biens. À la fin de leur périple, les croisés rapportent d’Orient de nouveaux produits exotiques en Europe. Rapidement, ceux-ci deviennent très populaires. Profitant de la nouvelle demande, plusieurs villes italiennes, comme Florence et Venise, se spécialisent dans le commerce. Ces commerçants italiens développent alors des relations commerciales avec d’autres grands centres urbains d'Europe (Bruges, Hambourg, Londres, etc.). Ces liens commerciaux qui se développent durant 3 siècles changent grandement le visage de l’Europe entre les XIe et XIIIe siècles. Cependant, le XIVe siècle est frappé par certaines difficultés qui ralentiront ces progrès. Une des raisons du ralentissement de cette progression est l'apparition d'une maladie mortelle, la peste noire. Cette infection se répand rapidement dans la population. On estime que près de 25 millions d’Européens en sont morts, soit le tiers de la population totale de l'époque. Elle se propage par les routes commerciales maritimes et terrestres d’Europe entre 1346 et 1353. Une autre raison qui explique le ralentissement économique de l'Europe au XIVe siècle est qu'en 1453, la ville de Constantinople se fait capturer par les Turcs. Les Européens sont forcés de trouver de nouvelles voies pour se rendre en Orient. C’est alors que les grandes expéditions européennes commencent. ", "La civilisation grecque: un portrait d'Athènes\n\nLa civilisation grecque s’est développée principalement à partir du 8e siècle av. J.-C. À cette époque, plusieurs cités-États parsemaient le territoire de la péninsule grecque. Delphes, Corinthe, Athènes et Sparte sont toutes des cités-États appartenant à cette période de l’Antiquité. Cité-État: En Grèce antique, une cité-État est une ville totalement indépendante qui se gouverne seule. Tel un pays, elle possède ses propres lois, une forme de gouvernement autonome, sa monnaie, ses divinités ainsi que ses tribunaux. Les caractéristiques géographiques de la péninsule grecque ont eu un impact important sur le développement de cette civilisation. En effet, le paysage de la péninsule grecque impose aux cités grecques de n'avoir que très peu de contacts avec ses voisins. Le territoire grec est très accidenté, composé de montagnes et de très peu de terrains plats. Cette situation géographique particulière isole les cités-États grecques les unes des autres. Il était donc très compliqué pour celles-ci de communiquer ensemble. La principale conséquence de cette caractéristique géographique est que les cité-États se développèrent de manière très différente les unes des autres. Les différentes cités-États sont presque toutes situées à proximité de la mer, moins de 100 kilomètres les séparent de celle-ci. Par conséquent, le bateau deviendra le principal moyen de transport des Grecs durant l'Antiquité. Ils développent donc une expertise dans le domaine naval. Athènes construira le plus gros port de toute la Méditerranée, le Pirée. La proximité de la mer facilite aussi la colonisation de plusieurs territoires. Les Grecs utilisent le bateau pour créer des colonies et ainsi augmenter leur influence autour de la Méditerranée. Du 8e siècle au 5e siècle av. J.-C., Athènes connait plusieurs régimes politiques. Mais c'est principalement un roi qui gouverne Athènes. En effet, la monarchie est le régime politique qui se retrouve dans la majorité des cités-États grecques. Au 5e siècle av. J.-C., Athènes développera un régime politique très différent des autres, la démocratie. Grâce au Pirée, le plus grand port de la Méditerranée, Athènes développe un commerce très profitable qui lui permet d'accumuler de grandes sommes d'argent. Cette richesse servira à développer la ville, qui se modernisera et fera augmenter son prestige. Lors des guerres médiques contre l'Empire perse, Athènes s'illustrera en battant à deux reprises cette puissante armée d'envahisseurs : à Marathon en 490 av. J.-C. puis à Salamine en 480 av. J.-C. Les soldats athéniens repoussent les Perses qui souhaitaient prendre possession du territoire grec. C'est dans ce contexte que les Athéniens développent un nouveau régime politique permettant aux citoyens, riches ou pauvres, de prendre part aux décisions concernant la cité. Ils nomment ce système révolutionnaire la démocratie. ", "Les actions internationales pour le développement économique\n\nChaque État est souverain sur son territoire et peut donc décider de son développement économique. Toutefois, seul, un État a plusieurs limites dans ses ressources humaines et financières. C’est pourquoi plusieurs regroupements économiques et organisations ont été mis sur pied au fil des ans. Cela permet d’aller au-delà des frontières et de travailler à une plus grande échelle à travers les régions et les continents. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Les regroupements économique font en sorte que les États augmentent leurs échanges commerciaux. Cela contribue à leur développement économique. De leur côté, les organisations, qu’elles soient internationales ou non-gouvernementales, soutiennent le développement du plusieurs pays à travers le monde et travaillent à réduire les disparités. La disparité représente l’inégalité entre deux choses. Les regroupements économiques se forment entre des pays ayant des relations économiques très fortes. En formant ces ensembles économiques, les États participent au développement économique de l’ensemble des membres. Les grands rassemblements économiques sont très présents dans le commerce mondial. Cette présence est bénéfique pour les États qui sont inclus dans ces regroupements. Toutefois, ces rassemblements réduisent du même coup les possibilités pour les États qui n’en sont pas membres puisqu’ils occupent presque tout l’espace dans le marché mondial. Il existe de nombreux regroupements économiques à travers le monde. L’Union européenne et l’Association des nations du Sud-Est asiatique en sont deux exemples. L’Union européenne (UE) a pour objectif de renforcer la coopération économique entre les pays membres. La Communauté économique européenne (CEE) est créée en 1958 et change de nom en 1993 pour devenir l’Union européenne. Elle est à la base une coopération économique, mais elle a évolué et touche maintenant à plusieurs domaines politiques comme l’environnement et la santé. Regroupés ensembles en un marché commun et utilisant une monnaie commune, les pays de l’Union européenne représentent en 2020 16 % du PIB mondial, tout juste derrière la Chine et les États-Unis. L’Association des nations du Sud-Est asiatique (ANSEA) est un autre grand regroupement économique. Fondée en 1967, elle a pour but d’accélérer la croissance économique et d’améliorer les conditions de vie des populations des pays de l’Asie du Sud-Est. Elle regroupe, entre autres, le Cambodge, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam. Les organisations internationales (OI) donnent l’occasion aux États d’échanger entre eux sur des sujets très divers. Ce faisant, elles facilitent la mise en place de règles commerciales et financières entre les États à travers le monde. Une organisation internationale est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été fondée en 1995. Elle regroupe aujourd’hui 164 États, ce qui représente presque la totalité du commerce mondial. L’OMC se charge des règles qui régissent le commerce international en travaillant avec les États membres à travers le monde. Son objectif est de faciliter le commerce international en réduisant les obstacles à celui-ci. Ce faisant, elle cherche entre autres à aider les pays dans leur développement. L'un des outils de l’OMC est la mise en place d’accords multilatéraux (entre plusieurs États). Ceux-ci servent à réduire les obstacles au commerce, mais aussi à garantir des conditions égales pour tous les pays. Ces accords contribuent à la croissance économique et au développement des différents États. Ils réglementent le commerce des marchandises et des services ainsi que la propriété intellectuelle. On entend par propriété intellectuelle les droits sur des créations intellectuelles tels les brevets, les marques de commerce, les droits d’auteur, etc. Ainsi, la recette d’une boisson gazeuse, la couleur d’un logo et les paroles d’une chanson célèbre sont des propriétés intellectuelles. Chaque État, après avoir adopté un accord, est responsable d’en respecter les conditions. L’Organe de règlement des différends (ORD) a été créé pour arbitrer les différends économiques entre les États membres, c’est-à-dire lorsqu’un État croit qu’un autre État ne respecte pas les accords. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), créés en 1944, sont des institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies. Elles ont une mission complémentaire en ce qui touche l’économie mondiale. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Lorsque la Grèce a emprunté des sommes d’argent au Fonds monétaire international en 2010, l’État a dû gérer son économie de manière très stricte, ce qui a résulté en une récession (diminution de la croissance économique) et à une explosion du chômage. Heureusement, cette gestion serrée des finances de l’État a porté ses fruits : de 2013 à 2019, le taux de chômage en Grèce s’est amélioré puisqu’il est passé de 27,7 % à 16,8 %. La Banque mondiale (BM) a pour mission de réduire la pauvreté et d’augmenter le revenu des moins riches dans les pays en développement. La BM fournit des mesures d’aide financière avantageuses aux pays faisant face à la pauvreté. Le financement offert peut prendre la forme de prêts avec de faibles taux d’intérêt ou sans intérêt, ou même des dons. La Banque mondiale peut aussi prodiguer des conseils stratégiques et une assistance technique aux gouvernements des pays afin qu’ils puissent mieux gérer leur économie. Toutefois, les prêts du FMI et de la BM viennent avec plusieurs conditions. Lorsqu’un État emprunte de l’argent auprès de ces institutions, ses politiques économiques doivent être ajustées afin de régler les problèmes qui l’ont mené à demander cette aide financière. Quant à la Banque mondiale, elle offre des conseils aux pays emprunteurs. Ceux-ci doivent respecter les politiques et les directives de la BM. Par exemple, la BM constate que les catastrophes naturelles ont des effets durables et de grande ampleur sur la pauvreté. C’est pourquoi elle apporte une aide financière et technique dans l’évaluation et la réduction des risques ainsi que pour la reconstruction durable. Cette aide financière n’est accordée que si les pays emprunteurs respectent et mettent en place les politiques et les directives de la Banque mondiale. Le groupe des 7 (ou G7) rassemble les dirigeants des sept principaux pays industrialisés (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, les États-Unis, le Canada et le Japon). Le groupe a été formé en 1975 et avait alors pour but de faciliter les échanges pour régler des problèmes d’ordre économique. Le G7 ne possède pas de charte formelle régissant sa mission et ses actions et sa structure bureaucratique est limitée. Il est surtout un espace d’échange et de discussion permettant aux États membres de discuter d’enjeux mondiaux lors de rencontres et de groupes de travail. De la même manière, le G20 rassemble les dirigeants de pays développés et de pays en développement pour échanger sur des enjeux économiques ou sociaux. Outre les membres du G7, la Chine, l’Inde et le Brésil sont quelques pays faisant partie du G20. Les Nations Unies sont à l’origine de plusieurs organisations touchant au développement et à l’économie. Comme d’autres organisations, l’apport des organisations des Nations Unies se situe notamment dans leur capacité à collecter des données statistiques à travers le monde sur une variété de sujets, ce qui permet ensuite de développer des politiques et des programmes adaptés aux besoins des populations. Voici quelques exemples d’organisations découlant des Nations Unies : la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel supportent les pays pour faciliter leur intégration dans l’économie mondialisée et ainsi réduire la pauvreté, le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et une institution spécialisée des Nations Unies qui lutte contre la pauvreté et la faim dans les zones rurales des pays en développement, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vise à rendre accessible une nourriture saine et en quantité suffisante pour toutes les populations. Les organisations non-gouvernementales (ONG) sont indépendantes des États. Au niveau international, elles cherchent à réduire la pauvreté de différentes manières. Par exemple, certaines apportent de l’aide aux personnes à plus faible revenu pour qu’elles puissent créer leur propre petite entreprise locale. Cela leur permet non seulement de créer de la richesse pour leur communauté, mais aussi d’être indépendantes des grandes entreprises internationales. Aussi, certaines ONG ont une grande influence auprès des États. Cette influence aide à faire reconnaître la situation et les besoins de populations plus pauvres pour mener à une aide ou un changement dans les manières de faire. En règle générale, le but des ONG est de faire en sorte que tous et toutes à travers le monde aient des chances égales. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation à but non lucratif, composée de citoyens et citoyennes défendant une cause et qui agit indépendamment des gouvernements. Le Forum social mondial (FSM) est un espace ouvert de discussions et de débats rassemblant des ONG à travers le monde. Fondé en 2001, son but est de soutenir la recherche d’idées et de projets pour soutenir les droits humains et aider au développement durable. Il a lieu chaque année à différents endroits dans le monde. Médecins sans frontières (MSF) est une organisation d’aide humanitaire fournissant des soins dans des zones touchées par des conflits, des catastrophes naturelles ou des épidémies. Fondée en 1971, cette ONG veut faire en sorte que toute personne ait accès à des soins médicaux, peu importe l’endroit où elle se trouve. Pour ce faire, elle envoie des équipements médicaux (médicaments, tentes-hôpital, etc) et du personnel médical (médecins, infirmières) là où le besoin se fait sentir. Cela peut se faire à la demande d’un État ou de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En améliorant la santé des personnes, cette organisation les aide à être actives dans la société et donc, indirectement, à contribuer à la vie économique d’un État. ", "Athènes: une première expérience de démocratie\n\nC'est avec la civilisation grecque, dans la cité-État d'Athènes, que l'on expérimente une première forme de démocratie, au 5e siècle av. J.-C. Ce régime politique est le fruit de la réflexion des philosophes grecs. Bien qu'elle ne soit pas en tout point semblable à la démocratie contemporaine, elle en a néanmoins posé les bases. Démocratie : la démocratie est un régime politique qui donne le pouvoir au peuple. Dans ce système, c'est la population qui prend les décisions concernant la gestion d'un État (pays) en utilisant leur droit de vote. Voici la liste des fiches qui traitent de la cité-État d'Athènes au 5e siècle av. J.-C. ", "Les premières oeuvres littéraires\n\nL’Épopée de Gilgamesh est un récit d’origine sumérienne écrit sur des tablettes d’argile et dont la première version remonte à l’an 2000 avant Jésus-Christ. Ce texte compte parmi les premiers textes littéraires de l'humanité. Avant cette époque, la transmission des récits relevait davantage de la tradition orale, et l'écriture servait, par exemple, à transmettre des informations sommaires sur l'agriculture et sur le troc fait entre paysans. Les premiers grands textes de littérature francophone datent du milieu du XIe siècle. Toutefois, l'un des Serments de Strasbourg, écrit en 842, est considéré comme le premier texte écrit en langue romane (ancêtre du français). Ces traités expliquent l'alliance militaire qui a été conclue entre Charles le Chauve et Louis le Germanique, contre leur frère ainé, Lothaire. " ]
[ 0.7906169295310974, 0.8054159879684448, 0.811790943145752, 0.7970348596572876, 0.8002223968505859, 0.805137038230896, 0.7978496551513672, 0.7964857220649719, 0.7957693934440613, 0.8004935383796692, 0.7906723022460938, 0.771561324596405 ]
[ 0.7743439674377441, 0.7845858335494995, 0.7900331020355225, 0.7639036178588867, 0.7599616050720215, 0.7795768976211548, 0.7518610954284668, 0.7725564241409302, 0.7649770379066467, 0.7852033376693726, 0.7412889003753662, 0.7511952519416809 ]
[ 0.7730175852775574, 0.7712262868881226, 0.7743157744407654, 0.7509810924530029, 0.7700800895690918, 0.780739426612854, 0.7330898642539978, 0.7748308181762695, 0.7594277858734131, 0.7739032506942749, 0.769132137298584, 0.7485085129737854 ]
[ 0.15397821366786957, 0.11118943989276886, 0.04115155339241028, 0.08578065037727356, 0.05274497717618942, 0.09592181444168091, 0.07855677604675293, -0.01892239600419998, -0.04081350937485695, 0.2126653790473938, -0.008616838604211807, 0.008343525230884552 ]
[ 0.47432904666885595, 0.44690435366852843, 0.3721334108781942, 0.49557903529217034, 0.35254733461668875, 0.4112819330695116, 0.4034006844997809, 0.4027104160020568, 0.3601448538347729, 0.5125293539200999, 0.46915431956269277, 0.4511063618107437 ]
[ 0.7573701739311218, 0.7738364338874817, 0.795341968536377, 0.7367827892303467, 0.765378475189209, 0.7221992015838623, 0.7548618316650391, 0.734626054763794, 0.7358017563819885, 0.7432923316955566, 0.7375967502593994, 0.7184221744537354 ]
[ 1, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
Bonjour!J’aimerais savoir comment trouver un effectif dans un tableau à partir de la fréquence ou de la mesure de l’angle au centre.J’aimerais aussi savoir comment tracer un diagramme circulaire avec un rapporteur d’angle pour y inscrire des donnés.Merci beaucoup!Bonne soirée :)
[ "Les diagrammes en statistique\n\nEn statistique, l'utilisation des diagrammes est très utile afin de bien observer la répartition des données. Le diagramme à bandes permet de décrire les effectifs observés. Il est utilisé pour présenter des données qualitatives ou des données quantitatives discrètes. Caractéristiques du diagramme à bandes Chaque bande est associée à une valeur ou une modalité. La longueur d’une bande est proportionnelle à son effectif. La distance entre chacune des bandes doit être la même et la première bande ne doit pas être collée sur l'axe qui lui est parallèle. La largeur des bandes doit être uniforme. Le diagramme doit avoir un titre et les axes doivent être identifiés selon ce qu'ils représentent. Les bandes peuvent être disposées à la verticale ou à l’horizontale. Voici une table de valeurs et son diagramme à bandes horizontales qui présente le nombre de points accumulés au cours de la saison de soccer de quatre équipes différentes : Équipes de soccer A B C D Points accumulés 35 22 27 43 Pour ce qui est du diagramme à bandes verticales, il faut respecter les mêmes contraintes. En d'autres mots, seule l'orientation des bandes sera différente. Une enquête a été faite sur les animaux de compagnie préférés des résidents d'une municipalité et voici la table des valeurs et le diagramme à bandes verticales qui présentent les résultats. Animal de compagnie Oiseau Chat Chien Poisson Nombre de personnes 10 20 25 30 Le diagramme à ligne brisée permet de décrire des données quantitatives qui évoluent dans le temps. Caractéristiques du diagramme à ligne brisée Chaque point est placé selon l’axe des |x| et l’axe des |y.| Généralement, ce diagramme fait référence à une situation qui évolue dans le temps (années, mois, jours, etc.). Il faut commencer à relier les points à partir du premier d'entre eux pour ensuite tracer des lignes droites entre chaque points consécutifs. Le diagramme doit avoir un titre et on doit identifier les axes selon ce qu’ils représentent. Cet hiver, Charles, un élève de première secondaire, a éprouvé de graves problèmes de santé. Voici la fluctuation de son poids dans une table de valeurs ainsi que dans un diagramme à ligne brisée : Mois Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Poids (kg) 44 42 43 46 44 41 Le diagramme circulaire permet d'illustrer qu'un tout est partagé en parties. On l'utilise pour représenter des données qualitatives. Caractéristiques du diagramme circulaire Chaque secteur du cercle est en lien avec une valeur ou une modalité généralement présentée avec un pourcentage. L’angle d’un secteur circulaire représente la proportion d’une catégorie par rapport au tout |(360^\\circ)|. Il doit y avoir un titre et une légende qui associe le contenu des secteurs à une valeur ou une modalité. On a interrogé 160 élèves d'une école secondaire au sujet de leur saison préférée et voici le tableau de distribution des résultats obtenus : Modalités Effectifs Fréquence relative (%) Angle au centre (en degrés) Hiver 48 30 108 Automne 24 15 54 Printemps 16 10 36 Été 72 45 162 Total 160 100 360 Pour ce qui est de la fréquence relative, on peut la calculer selon la proportion suivante : ||\\dfrac{\\text{Effectif d'une modalité}}{\\text{Effectif total}}= \\dfrac{\\text{Pourcentage associé à la modalité}}{100}|| En ce qui concerne l'angle au centre, c'est également une proportion basée sur une égalité : ||\\dfrac{\\text{Angle au centre d'un secteur}}{360^\\circ}= \\dfrac{\\text{Pourcentage associé à la modalité}}{100}|| Puisque le diagramme circulaire est construit à l'aide d'un cercle, on peut utiliser ses caractéristiques afin de déduire des quantités manquantes. Caractéristiques des histogrammes Les bandes sont collées les unes contre les autres. Sur l’axe vertical, on indique la fréquence de chaque valeur. Sur l’axe horizontal, on indique les classes. Ils sont généralement utilisés pour représenter des variables quantitatives continues qui sont regroupées en classes. Dans l'histogramme suivant, on représente le nombre de personnes qui ont assisté à un concert en fonction du groupe d'âge auquel ces personnes appartiennent. À partir de ce graphique, on peut en déduire le tableau de distribution suivant : Âges Nombre de personnes [0 , 5[ 0 [5 , 10[ 7 [10 , 15[ 14 [15 , 20[ 20 [20 , 25[ 24 [25 , 30[ 16 [30 , 35[ 12 Caractéristiques du diagramme à tige et à feuilles Chaque ligne est associée à une classe. Chaque donnée est décomposée en deux parties (la tige et la feuille) se trouvant sur une même ligne. Pour lire un tel diagramme, il faut toujours associer un chiffre de la tige (colonne du centre) avec un chiffre d'une feuille (colonne de gauche ou de droite). Par soucis d'écriture, les feuilles avec les plus petits chiffres sont plus près de la tige alors que celles avec les plus grands sont situées plus loin de la tige. Voici un diagramme à tige et à feuilles qui contient l’âge de 37 personnes. Femmes Hommes 6-5-2-2 0 2-3-4-5 4-3-3-1 1 0-0-1-6-8 9-9-8-4-3 2 2-2-5-7-8 9-8-7-6-5 3 1-8-8-8-9 Dans le cas présent, la colonne du milieu indique le premier chiffre, soit celui à la position des dizaines, de l’âge des personnes et les chiffres des colonnes de gauche (femmes) et de droite (hommes) sont associés au chiffre à la position des unités de chaque âge. Par exemple, il y a cinq hommes de cet échantillon qui sont dans la vingtaine (chiffre 2 dans la colonne du centre). Plus précisément, ils sont âgés de 22, 22, 25, 27 et 28 ans. Pour la même tranche d'âge, les cinq femmes de cet échantillon sont âgées de 23, 24, 28, 29 et 29 ans. À l'inverse, on pourrait décider de construire un diagramme à tige et à feuilles à partir d'une distribution à un seul caractère. Lors de son retour d'un voyage de pêche, Gitane a pris en note la longueur, en millimètre, de chacune de ses prises et en voici la liste : 203, 204, 206, 209. 210, 212, 212, 218, 226, 234, 239, 240, 242, 242, 242, 245, 249, 250, 251, 252. 257, 258, 260, 262, 263, 264. Pour alléger l'énumération, elle utilise un diagramme à tige et à feuilles. Dans ce cas, la tige est composée des chiffres de la position des dizaines et des centaines alors que les feuilles sont composées des chiffres des unités de chaque donnée. Au final, on obtient le tableau suivant : Tige Feuilles 20 3-4-6-9 21 0-2-2-8 22 6 23 4-9 24 0-2-2-2-5-9 25 0-1-2-7-8 26 0-2-3-4 On peut également représenter des effectifs sous la forme de pictogrammes. Contrairement aux autres tableaux, celui-ci est composé de dessins qui sont associés à des quantités. Par une belle soirée d’été, Marie et Simon comptent les étoiles qu’ils peuvent apercevoir. Marie en compte 65 alors que Simon en compte 70. Ainsi, on peut représenter cette situation de la manière suivante : Pour interpréter des pictogrammes, il faut d’abord lire et comprendre la légende. Dans ce cas, on sait qu’un pictogramme en forme d’étoile représente 10 étoiles. Également, on peut déduire qu’un pictogramme en forme de demi-étoile représente la moitié de 10 étoiles, soit 5 étoiles. Dans l’exemple précédent, on peut compter 6,5 pictogrammes en forme d’étoiles ce qui correspond aux 65 étoiles observées par Marie. ", "La mesure d'un angle avec le rapporteur d'angle\n\nLa mesure d'un angle correspond à la valeur de son ouverture en degrés. Elle s'effectue à l'aide d'un rapporteur d'angle. Un rapporteur d'angle est un demi-cercle divisé en 180 parties égales. Chacune des parties correspond à un degré (1°). Le degré est l'unité de base servant à mesurer un angle. Voici un rapporteur d’angle : Afin de mesurer un angle à l'aide d'un rapporteur d'angle, il suffit de suivre les étapes suivantes : Supposons que nous voulons mesurer la valeur de l'angle aigu ci-dessous à l'aide d'un rapporteur d'angle : 1. Il faut placer l'origine du rapporteur sur le sommet de l'angle. 2. Il faut aligner la ligne de foi du rapporteur avec l'un des côtés de l'angle. On pourrait aussi placer le rapporteur de la façon suivante : 3. On lit la valeur de l'angle grâce aux graduations du rapporteur. Étant donné qu'on mesure un angle aigu, on lira la mesure qui est inférieure à 90°. ", "La circonférence d'un cercle et l'aire d'un disque\n\nUn cercle est une courbe dont tous les points sont situés à égale distance d'un même point qu'on appelle le centre. Comme toute figure plane, le cercle est affecté d'une aire et d'un périmètre. Par contre, dû à sa forme particulière, le moyen utilisé pour calculer ces grandeurs est différent des autres figures planes comme le carré, le rectangle ou le triangle. La circonférence d'un cercle correspond à la mesure de son contour, donc de son périmètre. Pour mesurer la valeur de la circonférence d'un cercle, il est possible d'utiliser une corde et d'en faire le tour. Il suffit ensuite de mesurer la distance de l'enroulement de la corde à l'aide d'une règle. Par contre, une manière plus efficace de mesurer la circonférence d'un cercle est d'utiliser la formule suivante : On peut connaitre la mesure du diamètre à partir du rayon et vice versa. Puisque la valeur du diamètre équivaut à deux fois celle du rayon, il suffit donc de multiplier le rayon par deux. À l'inverse, il est possible d'obtenir la valeur du rayon en divisant le diamètre par deux. Quelle est la circonférence du cercle ci-dessous? ||\\begin{align} \\text{Formule de la circonférence : }C&=2\\pi r\\\\ &=2\\pi (4)\\\\ &\\approx 25{,}13 \\text{ cm}\\end{align}|| Quelle est la circonférence du cercle ci-dessous? ||\\begin{align} \\text{Formule de la circonférence : }C&=\\pi d\\\\ &=\\pi (8)\\\\ &\\approx 25{,}13 \\text{ cm} \\end{align}|| Nous pouvons également isoler le rayon à partir de la circonférence d'un cercle. Par exemple, si la circonférence du cercle ci-dessous est de 15,71 cm, quel est son rayon? Dans ce cas, il s'agit d'utiliser la formule associée à la donnée recherchée (rayon) et de procéder à l'isolation de la variable. ||\\begin{align} \\text{Circonférence}&=2\\pi r\\\\ 15{,}71 &=2\\pi r\\\\ \\frac{15{,}71}{\\color{red}{2}}&=\\frac{\\color{red}{2}\\pi r}{\\color{red}{2}}\\\\ 7{,}855 &=\\pi r \\\\ \\frac{7{,}855}{\\color{green}{\\pi}} &= \\displaystyle\\frac{\\color{green}{\\pi} r}{\\color{green}{\\pi}}\\\\ 2{,}5 &= r\\end{align}|| Le rayon de ce cercle est de 2,5 cm. L'aire d'un disque correspond à la surface qu'il occupe. Contrairement à la circonférence, il est pratiquement impossible de connaitre l'aire d'un disque sans utiliser de formule. L'aire peut être calculée uniquement à partir de la valeur du rayon du disque. Quelle est l'aire d'un disque dont le rayon vaut 6 cm? ||\\begin{align} \\text{Aire du disque : } A&=\\pi r^2\\\\ &=\\pi (6)^2\\\\ &=\\pi (36)\\\\ &\\approx 113{,}09 \\text{ cm}^2\\end{align}|| Il est également possible d'isoler le rayon à partir de l'aire d'un disque. Par exemple, si un disque a une aire de 153,94 cm2, quel est son rayon? ||\\begin{align} \\text{Aire du disque}&=\\pi r^2\\\\ 153{,}94 &=\\pi r^2\\\\ \\frac{153{,}94}{\\color{green}{\\pi}}&=\\frac{\\color{green}{\\pi} r^2}{\\color{green}{\\pi}}\\\\ 49&=r^2\\\\ \\color{red}{\\sqrt{49}}&=\\color{red}{\\sqrt{r^2}}\\\\ 7&=r \\end{align}||Le rayon de ce cercle est de 7 cm. Il est possible de trouver l'aire d'un disque à partir de sa circonférence. D'abord, il est nécessaire de trouver le rayon. Par exemple, quelle est l'aire d'un cercle dont la circonférence est de 15,71 cm? ||\\begin{align} \\text{Circonférence}&=2\\pi r\\\\ 15{,}71 &=2\\pi r\\\\ \\frac{15{,}71}{\\color{red}{2}}&=\\frac{\\color{red}{2}\\pi r}{\\color{red}{2}}\\\\ 7{,}855 &= \\pi r\\\\ \\frac{7{,}855}{\\color{green}{\\pi}} &= \\frac{\\color{green}{\\pi} r}{\\color{green}{\\pi}}\\\\ 2{,}5 \\text{ cm} &\\approx r\\\\\\\\ \\Rightarrow \\text{Aire du disque}&=\\pi r^2\\\\ &=\\pi (2{,}5)^2\\\\ &=\\pi (6{,}25)\\\\ &\\approx 19{,}63\\text{ cm}^2\\end{align}|| Pour valider ta compréhension de l'aire et du périmètre des figures planes de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : ", "La méthode pour trouver l'angle critique\n\nL’angle critique est l’angle incident avec lequel le rayon est réfracté à 90º dans le milieu de réfraction. Pour qu'un angle critique existe, l’indice de réfraction du milieu incident doit être plus grand que celui du milieu réfracté |(n_{1} > n_{2})|, et l’angle d’incidence doit être supérieur à l’angle critique |(\\theta_{i} > \\theta_{c})|. 1. Tracer deux droites perpendiculaires se croisant au centre de la feuille. 2. Positionner le bassin semi-circulaire contenant la substance à identifier en s’assurant que le centre du bassin soit centré avec la normale. 3. Dessiner le contour du bassin sur ta feuille. 4. Projeter le rayon de la boîte à faisceaux sur la paroi semi-circulaire du bassin le long de la normale. S’assurer que le faisceau est bien dirigé vers le centre du bassin semi-circulaire. 5. Déplacer la boîte à rayon jusqu’à ce que le rayon réfracté soit parallèle à la face extérieure du bassin. 6. Tracer en pointillé le rayon incident se rendant jusqu'au côté semi-circulaire du bassin. 7. Retirer la boîte à rayons et le bassin semi-circulaire de la feuille. 8. Tracer le rayon incident qui va rejoindre le centre du bassin semi-circulaire. 9. Déterminer l’angle d’incidence critique à partir de la normale à l'aide d'un rapporteur d'angles. Dans cet exemple, l'angle critique est de |43 ^{\\circ}| 10. Nettoyer et ranger le matériel. ", "Les arcs des cercles et les secteurs des disques\n\n\nDans un cercle, un angle au centre permet de former : Comme l'angle au centre, l'arc de cercle et le secteur d'un disque sont liés à la même portion d'un cercle, il est possible de déterminer une de ces mesures à partir des proportions suivantes : Un arc de cercle représente une partie de la circonférence du cercle et est formé par la rencontre de deux rayons sur la circonférence. Si on compare le cercle à une roue de bicyclette, l'arc de cercle correspond à une section de la roue comprise entre deux rayons. L'arc de cercle représente une portion de la circonférence au même titre que l'angle au centre correspond à une portion d'un tour complet. Puisque ces portions correspondent au même rapport, on peut obtenir la longueur de l'arc de cercle en utilisant une proportion. On l'obtient en effectuant le produit croisé selon le rapport suivant : Calculer la mesure de l'arc de cercle |\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}| inscrit par un angle au centre de |\\small {120^o}| et dont le rayon vaut |\\small 3\\ \\text{cm}|. ||\\begin{align} \\frac{\\text{Angle au centre}}{360^{o}}&=\\frac{\\text{Arc de cercle}}{\\text{Circonférence}}\\\\\\\\ \\frac{120^o}{360^o}&=\\frac{m\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}}{2\\pi (3)}\\\\\\\\ \\frac{120^o}{360^o}&=\\frac{m\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}}{18,84\\ \\text{cm}}\\\\\\\\ \\Rightarrow m\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}} &= \\frac{120^o\\times 18,84\\text{ cm}}{360^o}= 6,28\\ \\text{cm}\\end{align}|| Ainsi, |\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}| mesure |6,28\\ \\text{cm}|. Si un arc de cercle |\\overset{\\huge\\frown}{\\small{CD}}| mesure |\\small 15\\ \\text{cm}| et que la circonférence vaut |\\small 120\\ \\text{cm}|, quelle est la mesure de l'angle au centre qui délimite cet arc de cercle? ||\\begin{align}\\frac{\\text{Angle au centre}}{360^o}&=\\frac{\\text{Arc de cercle}}{\\text{Circonférence}}\\\\\\\\ \\frac{m\\angle DOC}{360^o}&=\\frac{15\\ \\text{cm}}{120\\ \\text{cm}}\\\\\\\\ \\Rightarrow m\\angle DOC &= \\frac{15\\ \\text{cm}\\times 360^o}{120\\ \\text{cm}} = 45^o \\end{align}|| Ainsi, l'angle au centre mesure |45^o|. Le secteur de disque représente une partie du disque ou une section de l'aire totale de celui-ci. Il est possible de calculer l'aire d'un secteur à partir de l'angle au centre qui le forme ou de son arc de cercle. Pour trouver la superficie d'un secteur d'un disque, on peut utiliser les rapports suivants : Quelle est l'aire de cette pointe de tarte si son diamètre est de |\\small 25\\ \\text{cm}| et que l'angle au centre correspond à |60°| ? 1. Calcul du rayon ||\\begin{align} r&=\\displaystyle\\frac{\\text{diamètre}}{2}\\\\ &=\\frac{25}{2}\\\\ &=12,5\\ \\text{cm}\\end{align}|| 2. Utilisation du rapport ||\\begin{align} \\frac{\\text{Angle au centre}}{360^{o}} &=\\frac{\\text{Aire du secteur}}{\\text{Aire du disque}}\\\\\\\\ \\frac{60^o}{360^o}&= \\frac{\\text{Aire du secteur}}{\\pi (12,5)^2}\\\\\\\\ \\frac{60^o}{360^o}&= \\frac{\\text{Aire du secteur}}{490,87 \\text{ cm}^2}\\\\\\\\ \\Rightarrow \\text{Aire du secteur} &= \\frac{60^o \\times 490,87 \\text{ cm}^2}{360^o}=81,81\\ \\text{cm}^2\\end{align}|| Un secteur de disque vaut 60 cm2. Quelle est la longueur de son arc de cercle |\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}| si le rayon du cercle est de |\\small 6\\ \\text{cm}|? 1. Utiliser le bon rapport ||\\begin{align} \\frac{\\text{Arc de cercle}}{\\text{Circonférence}}&=\\frac{\\text{Aire du secteur}}{\\text{Aire du cercle}}\\\\\\\\ \\frac{\\text{Arc de cercle}}{2 \\pi r}&=\\frac{\\text{Aire du secteur}}{\\pi r^2}\\\\\\\\ \\frac{m\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}}{2\\pi (6)}&=\\frac{60\\ \\text{cm}^2}{\\pi (6)^2}\\\\\\\\ \\frac{m\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}}{37,70\\ \\text{cm}}&=\\frac{60\\ \\text{cm}^2}{113,10\\ \\text{cm}^2}\\\\\\\\ \\Rightarrow m\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}} &= \\frac{37,70\\times 60}{113,10}= 20\\ \\text{cm}\\end{align}|| Ainsi, |\\overset{\\huge\\frown}{\\small{AB}}| mesure |20\\ \\text{cm}|. Pour valider ta compréhension de l'aire et du périmètre des figures planes de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : ", "La fonction cosinus\n\nUne fonction cosinus est une fonction périodique définie par l’abscisse des points du cercle trigonométrique en fonction de la mesure des angles (en radians) du cercle. Pour aborder la fonction cosinus, il importe de définir certains termes. De plus, d’autres notions connexes peuvent être consultées. L’animation suivante permet de voir comment passer du cercle trigonométrique à la fonction cosinus de base. À chaque valeur de |\\color{#333FB1}\\theta| (en radians) est associé un point sur le cercle. En s’intéressant à la coordonnée en |\\color{#EC0000}x| de ces points, il est possible de tracer le graphique. Sur l’animation, tu peux déplacer le curseur ou déplacer le point sur la courbe et observer le lien entre les deux. Puisque la rotation du cercle peut se faire à l’infini, le domaine de la fonction correspond à l’ensemble |\\mathbb{R}.| La fonction cosinus possède un zéro lorsque l’angle |\\theta| a effectué un quart de tour |\\left(\\theta=\\dfrac{\\pi}{2}\\right),| puis un autre lorsque |\\theta| a parcouru les trois quarts du tour |\\left(\\theta=\\dfrac{3\\pi}{2}\\right).| Puisque la rotation du cercle est infinie, la fonction possède une infinité de zéros.||\\theta \\in\\left\\{\\dots,\\dfrac{\\pi}{2},\\, \\dfrac{3\\pi}{2},\\, \\dfrac{5\\pi}{2}, \\dots\\right\\}|| La valeur maximale est |1| et la valeur minimale est |-1,| étant donné que le rayon du cercle trigonométrique est de |1| unité. Ces valeurs surviennent chaque fois que le cercle fait un demi-tour. ||\\theta \\in\\left\\{\\dots,0,\\pi,2\\pi,3\\pi\\dots\\right\\}|| Pour bien définir l’amplitude d’une fonction cosinus, on a besoin de l’axe d’oscillation. Pour définir la période, on doit repérer un cycle. Dans la fonction cosinus, on choisit généralement un cycle qui débute et se termine à un extrémum. Cela aide à tracer la fonction cosinus et à trouver sa règle. ", "La fonction sinus\n\nUne fonction sinus est une fonction périodique définie par l’ordonnée des points du cercle trigonométrique en fonction de la mesure des angles (en radians) du cercle. Pour travailler avec la fonction sinus, il faut définir certains termes. De plus, d’autres notions connexes peuvent être consultées. L’animation suivante permet de voir comment passer du cercle trigonométrique à la fonction sinus de base. À chaque valeur de |\\color{#333FB1}\\theta| (en radians) est associé un point sur le cercle. En s’intéressant à la coordonnée en |\\color{#3A9A38}y| de ces points, il est possible de tracer le graphique. Sur l’animation, tu peux déplacer le curseur ou déplacer le point sur la courbe et observer le lien entre les deux. La fonction sinus de base passe toujours par l’origine. Puisque la rotation du cercle peut se faire à l’infini, le domaine de la fonction correspond à l’ensemble |\\mathbb{R}.| La fonction sinus possède un zéro chaque fois que l'angle |\\theta| a effectué un demi-tour. Puisque la rotation du cercle est infinie, la fonction possède une infinité de zéros.||\\theta \\in\\{\\dots,\\pi,\\, 2\\pi,\\, 3\\pi, \\dots\\}|| La valeur maximale est |1| et la valeur minimale est |-1,| étant donné que le rayon du cercle trigonométrique est de |1| unité. Pour bien définir l’amplitude d’une fonction sinus, on a besoin de l’axe d’oscillation. Pour définir la période, on doit repérer un cycle. Dans la fonction sinus, on choisit généralement un cycle qui débute sur un point et se termine sur un autre point situés sur l’axe d’oscillation. Cela aide à tracer la fonction sinus et à trouver sa règle. ", "Les angles trigonométriques (radians)\n\n\nUn cercle est caractérisé par son centre et la mesure de son rayon. La portion du cercle comprise entre deux points donnés s’appelle un arc. L’angle formé par les deux rayons qui sous-tendent un arc s’appelle un angle au centre. On exprime habituellement la mesure d’un angle en degrés, mais on peut aussi utiliser les radians pour exprimer la mesure d’un angle. Cette notion est utile notamment lorsqu'on parle du cercle trigonométrique. Un radian (1 rad) correspond à la mesure de l’angle au centre dont les côtés interceptent, sur le cercle, un arc dont la longueur est égale au rayon du cercle. Dans un angle trigonométrique, on distingue 3 éléments: le sommet qui se situe à l'origine du plan cartésien; on appelle côté initial, le côté de l'angle confondu avec l'axe des |x| positifs; on appelle côté terminal, le côté de l'angle obtenu par la rotation du côté initial autour de l'origine du plan cartésien. Pour établir la relation entre une mesure d'angle en degré et en radian, on doit utiliser la définition même du radian. Donc, on vient de déterminer que la mesure en radian d'un tour complet est de |2 \\pi \\ \\text{rad}|. Exemple 1: Trouver en degrés la mesure d’un angle de |\\frac{7\\pi}{12}|rad. |\\frac{\\theta \\text{ en degrés}}{180^{o}}=\\frac{\\frac{7\\pi}{12}\\text{ rad}}{\\pi \\text{ rad}}| |\\theta\\text{ en degrés}=180\\times \\frac{7\\pi}{12}\\div\\pi=105^{o}| Exemple 2: Trouver en radians la mesure d’un angle de 270°. |\\frac{270^{o}}{180^{o}}=\\frac{\\theta\\text{ en rad}}{\\pi \\text{ rad}}| |\\theta\\text{ en rad}=270\\times \\pi\\div180=\\frac{3\\pi}{2}| rad Dans un cercle, nous pouvons aussi établir la proportion suivante : |\\displaystyle \\frac{\\text{la mesure de l'angle au centre en degrés}}{360^{o}}=\\frac{\\text{la mesure de l'arc intercepté}}{\\text{la circonférence du cercle}}| |\\displaystyle \\frac{\\theta\\text{ en degrés}}{360^{o}}=\\frac{\\text{la mesure de l'arc intercepté}}{2\\pi r}| Mais puisque : |\\displaystyle \\frac{\\theta\\text{ en degrés}}{360^{o}}=\\frac{\\theta\\text{ en radians}}{2\\pi \\text{ rad}}| Par substitution, on peut alors obtenir la proportion suivante : |\\displaystyle \\frac{\\theta\\text{ en radians}}{2\\pi\\text{ radians}}=\\frac{\\text{la mesure de l'arc intercepté}}{2\\pi r}| |\\displaystyle \\frac{\\theta \\text{ en radians}}{2\\pi \\text{ radians}}=\\frac{L}{2\\pi r}| |\\displaystyle \\frac{\\theta\\text{ en radians}}{1 \\text{radian}}=\\frac{L}{r}| Ainsi, les côtés d’un angle au centre de |\\theta| radians interceptent un arc dont la longueur |L| correspond à |\\theta| fois le rayon. Donne le rayon d’un cercle dont la mesure de l’angle au centre et la longueur de l’arc intercepté par cet angle sont 220° et 15 cm. Transformons tout d’abord 220° en radians. |\\frac{\\theta\\text{ en degrés}}{180^{o}}=\\frac{\\theta\\text{ en radians}}{\\pi\\text{ rad}}| |\\frac{220^{o}}{180^{o}}=\\frac{\\theta\\text{ en radians}}{\\pi\\text{ rad}}| |\\frac{220^{o}\\times \\pi \\text{ rad}}{180^{o}}=\\theta\\text{ en radians}| |\\frac{11\\pi}{9}\\text{ rad}=\\theta\\text{ en radians}| Trouvons maintenant le rayon. |\\theta\\times r=L| |\\frac{11\\pi}{9}\\times r=15| |r=\\frac{15}{\\frac{11\\pi}{9}}| |r=3,91 \\text{ cm}| ", "Les rotations dans un plan cartésien\n\n\nOn appelle rotation la transformation géométrique qui fait tourner une figure autour d'un point fixe appelé centre de rotation, selon un angle. Ainsi, une rotation |r| est définie par son centre |O| et son angle |\\theta|. On note donc une rotation comme ceci: |r_{(O, \\theta)}|. Certaines rotations particulières peuvent être définies par les règles suivantes lorsqu'elles sont centrées à l’origine |O=(0,0)| : |r_{(O,90°)}| ou |r_{(O,-270°)} : (x , y) \\mapsto (-y , x)| pour une rotation de |90°| ou |-270°|. |r_{(O,180°)}| ou |r_{(O,-180°)} : (x , y) \\mapsto (-x , -y)| pour une rotation de |180°| ou |-180°|. |r_{(O,270°)}| ou |r_{(O,-90°)} : (x , y) \\mapsto (y , -x)| pour une rotation de |270°| ou |-90°|. |x| et |y| sont les coordonnées du point qui subit la rotation. Des rotations de |180°| ou de |-180°| sont équivalentes. Elles amènent la figure initiale à la moitié d’un tour complet autour de l’origine. C’est pour cette raison qu’elles partagent la même règle de rotation. Effectue une rotation centrée à l’origine de |90°| dans le sens horaire. Étape 1 : Bien identifier les informations de la rotation. Centre : |(0, 0)| Grandeur : |90°| Sens : horaire C’est une rotation de |-90°| (sens horaire donc signe négatif). La règle associée à cette rotation est la suivante : |r_{(O, -90°)}:(x,y)\\mapsto (y,-x)|. Étape 2 : On identifie les sommets de la figure initiale. |A (1, 1)| |B (2, 3)| |C (3, 0)| Étape 3 : À l’aide de la règle de rotation, on trouve les coordonnées des sommets de la figure image. La règle énonce que la coordonnée qui était en |y| (figure initiale) prend la place du |x| (dans la figure finale). Ensuite, la coordonnée qui était en |x| (figure initiale) doit changer de signe et prendre la place du |y| (dans la figure finale). |A (1, 1) \\mapsto (1, -1) = A’| |B (2, 3) \\mapsto (3, -2) = B’| |C (3, 0) \\mapsto (0, -3) = C’| Étape 4 : Les nouvelles coordonnées sont celles de l'image de la figure initiale ayant subi une rotation de |-90°|. On trace le triangle image. L'image suivante illustre le déplacement de |90°| dans le sens horaire de chaque point par rapport au centre : Effectue la rotation du triangle |ABC|. Cette rotation doit être centrée au point |(-1,2)| et elle doit avoir un angle de |90°| dans le sens antihoraire. Les sommets de la figure initiale sont: |A(2,3)|; |B(1,1)|; |C(4,-1)|. On doit translater chacun des points pour ramener le centre de rotation à |(0,0)|. On obtient la règle |t_{(1,-2)}:(x,y) \\mapsto (x+1,y-2)|. On obtient les points: |A(2,3) \\mapsto (3,1)=A'|; |B(1,1) \\mapsto (2,-1)=B'|; |C(4,-1) \\mapsto (5,-3)=C'|. On obtient la figure en rouge. On effectue la rotation de centre |O'| et d'angle |90°| dans le sens antihoraire. On utilise la règle |r_{(O,90°)}:(x,y) \\mapsto (-y,x)|. On obtient alors les points: |A'(3,1) \\mapsto (-1,3)=A''|; |B'(2,-1) \\mapsto (1,2)=B''|; |C'(5,-3) \\mapsto (3,5)=C''|. On obtient alors la figure en bleu. Il ne reste qu'à faire la translation inverse, c'est-à-dire |t_{(-1,2)}:(x,y) \\mapsto (x-1,y+2)|. On obtient alors les points: |A''(-1,3) \\mapsto (-2,5)=A'''|; |B''(1,2) \\mapsto (0,4)=B'''|; |C''(3,5) \\mapsto (2,7)=C'''|. On obtient alors le résultat final, celui-ci est représenté par le triangle rose. Exemple de rotation Le triangle rose est la figure initiale. On compare les coordonnées des sommets homologues : |A| et |A’|: |(2 , 3)| et |(-3 , 2)|; |B| et |B’|: |(3 , 2)| et |(-2 , 3)|; |C| et |C’|: |(1 , 1)| et |( -1 , 1)|. On remarque que l'ordre des chiffres a été inversé et que le |y| du début a changé de signe : |(x , y) \\mapsto (-y , x)|. Ces changements correspondent à ceux d'une rotation de |90°| ou de |-270°|. ATTENTION : En regardant le dessin, on pourrait croire à une symétrie par rapport à l’axe des ordonnées, mais ce n’est pas le cas. Il est très important de bien identifier les sommets homologues. ", "Le cercle trigonométrique\n\nLe cercle trigonométrique (aussi appelé le cercle unité) est le cercle dont le centre correspond à l’origine du plan cartésien |(0,0)| et dont le rayon mesure |1| unité : L'équation de ce cercle en coordonnées cartésiennes est |x^2+y^2=1|. Plusieurs concepts sont reliés au cercle trigonométrique ou à son application dans des contextes donnés : Lorsqu’on mesure un angle dans le cercle trigonométrique, on part toujours du point |(1, 0).| Pour trouver les coordonnées d'autres points sur le cercle trigonométrique, il suffit de connaitre la mesure de l'angle au centre et d'appliquer la relation de Pythagore dans un triangle rectangle ayant une hypoténuse de 1 unité. Dans un triangle rectangle dont l'un des angles mesure 45°, l'autre angle mesure 45° aussi puisque la somme des angles intérieurs de tout triangle est 180°. Nous avons donc un triangle rectangle-isocèle : ||\\begin{align} x^{2} + y^{2} &= r^{2} \\\\ x^{2} + y^{2} &= 1^2 \\\\ x^{2} + x^{2} &= 1 \\\\ 2x^{2} &= 1 \\\\ x^{2} &= \\frac{1}{2} \\\\ x &= \\sqrt{\\frac{1}{2}} \\\\ x &= \\frac{1}{\\sqrt{2}} \\\\ x &= \\frac{1}{\\sqrt{2}}\\times \\frac{\\sqrt{2}}{\\sqrt{2}} \\\\ &(\\text{rationnalisation}) \\\\ x &= \\frac{\\sqrt{2}}{2} \\end{align}|| Dans un triangle isocèle, les deux côtés du triangle ont la même mesure. ||y=\\frac{\\sqrt{2}}{2}|| Dans un triangle rectangle comportant un angle de 30°, la mesure du côté opposé à l’angle de 30° est égale à la demi-mesure de l’hypoténuse. Ainsi, comme l'hypoténuse est le rayon et que le rayon mesure 1 : |y=\\dfrac{1}{2}| ||\\begin{align} x^{2} + y^{2} &= r^{2} \\\\ x^{2} + \\left(\\frac{1}{2}\\right)^{2} &= 1^2 \\\\ x^{2} + \\frac{1}{4} &= 1 \\\\ x^{2} &= 1 - \\frac{1}{4} \\\\ x^{2} &=\\frac{3}{4} \\\\ x &= \\sqrt{\\frac{3}{4}} \\\\\\\\ x &= \\frac{\\sqrt{3}}{2} \\end{align}|| Les coordonnées du point sont donc : |\\displaystyle P\\left(\\frac{\\pi}{4}\\right)=\\left(\\frac{\\sqrt{2}}{2},\\frac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| Les coordonnées du point sont donc : |\\displaystyle P\\left(\\frac{\\pi}{6}\\right)=\\left(\\frac{\\sqrt{3}}{2},\\frac{1}{2}\\right)| À partir de ces informations, voici les coordonnées de quelques points du cercle trigonométrique associées à certains angles remarquables. Il est intéressant de remarquer l'agencement des points trigonométriques remarquables comme on peut le voir sur le cercle trigonométrique. En effet, lorsqu'on connait les points du premier quadrant du plan cartésien, on obtient les autres points en effectuant des réflexions par rapport aux axes. Il n'y a alors que les signes des coordonnées qui changent. Par exemple, un point |(x,y)| du premier quadrant deviendra |(-x,y)| dans le second quadrant. Il n'est donc pas nécessaire de mémoriser en entier le cercle trigonométrique. Il faut seulement apprendre le premier quadrant. Degrés |(°)| Radians |(\\text{rad})| |x=\\cos \\theta| |y=\\sin \\theta| |\\begin{align} P(\\theta) &=(x,y) \\\\ &= (\\cos \\theta, \\sin \\theta) \\end{align}| |0°| |0| |1| |0| |(1,0)| |30°| |\\dfrac{\\pi}{6}| |\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |\\dfrac{1}{2}| |\\left(\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},\\dfrac{1}{2}\\right)| |45°| |\\dfrac{\\pi}{4}| |\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |\\left(\\dfrac{\\sqrt{2}}{2},\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| |60°| |\\dfrac{\\pi}{3}| |\\dfrac{1}{2}| |\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |\\left(\\dfrac{1}{2},\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}\\right)| |90°| |\\dfrac{\\pi}{2}| |0| |1| |(0,1)| |120°| |\\dfrac{2\\pi}{3}| |-\\dfrac{1}{2}| |\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |\\left(-\\dfrac{1}{2},\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}\\right)| |135°| |\\dfrac{3\\pi}{4}| |-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |\\left(-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2},\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| |150°| |\\dfrac{5\\pi}{6}| |-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |\\dfrac{1}{2}| |\\left(-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},\\dfrac{1}{2}\\right)| |180°| |\\pi| |-1| |0| |(-1,0)| |210°| |\\dfrac{7\\pi}{6}| |-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |-\\dfrac{1}{2}| |\\left(-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},-\\dfrac{1}{2}\\right)| |225°| |\\dfrac{5\\pi}{4}| |-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |\\left(-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2},-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| |240°| |\\dfrac{4\\pi}{3}| |-\\dfrac{1}{2}| |-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |\\left(-\\dfrac{1}{2},-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}\\right)| |270°| |\\dfrac{3\\pi}{2}| |0| |-1| |(0,-1)| |300°| |\\dfrac{5\\pi}{3}| |\\dfrac{1}{2}| |-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |\\left(\\dfrac{1}{2},-\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}\\right)| |315°| |\\dfrac{7\\pi}{4}| |\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}| |\\left(\\dfrac{\\sqrt{2}}{2},-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| |330°| |\\dfrac{11\\pi}{6}| |\\dfrac{\\sqrt{3}}{2}| |-\\dfrac{1}{2}| |\\left(\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},-\\dfrac{1}{2}\\right)| |360°| |2\\pi| |1| |0| |(1,0)| Ce n'est pas tout de connaitre les points remarquables du cercle trigonométrique. Il faut également pouvoir déterminer si un point donné est sur le cercle trigonométrique. Le point |(0{,}6\\ ;\\ 0{,}8)| est-il sur le cercle trigonométrique? On remplace |x| et |y| dans |x^2+y^2=1| par les valeurs du point donné. ||0{,}6^2 + 0{,}8^2 = 0{,}36 + 0{,}64 = 1|| On peut donc affirmer que le point |(0{,}6\\ ;\\ 0{,}8)| est sur le cercle trigonométrique. Le point |\\left(\\dfrac{1}{4}, \\dfrac{2}{3}\\right)| est-il sur le cercle trigonométrique? On remplace |x| et |y| dans |x^2+y^2=1| par les valeurs du point donné. ||\\left(\\dfrac{1}{4}\\right)^2 + \\left(\\dfrac{2}{3}\\right)^2 = \\dfrac{1}{16} + \\dfrac{4}{9} = \\dfrac{73}{144} \\neq 1|| Ainsi, le point |\\left(\\dfrac{1}{4}, \\dfrac{2}{3}\\right)| n'est pas sur le cercle trigonométrique. On appelle fonction d'enroulement une fonction qui, à tout nombre réel |\\theta| de la droite réelle, associe un point |P(\\theta)| sur le cercle trigonométrique centré en |(0,0)|. C'est donc une fonction |f| telle que |\\begin{eqnarray*}f: \\mathbb{R} &\\to& [-1,1] \\times [-1,1] \\\\ \\theta &\\mapsto & (\\cos \\theta, \\sin \\theta) \\end{eqnarray*}.| Voici quelques schémas : C'est donc dire que, peu importe la valeur de |\\theta|, il est toujours possible de lui associer un point |(x,y)=(\\cos \\theta, \\sin \\theta)| situé sur le cercle trigonométrique. On dit alors que la droite réelle s'enroule autour du cercle trigonométrique. Dans l'image de gauche, on aperçoit la droite réelle et dans l'image de droite cette dernière s'enroule autour du cercle. Les points trigonométriques sont périodiques, c'est-à-dire que, peu importe le nombre de tours qu'on effectue autour du cercle, il est toujours possible de se ramener dans l'intervalle |[0,2\\pi].| On appelle période le plus petit nombre réel positif |p| tel que |P(\\theta + p) = P(\\theta).| Dans le cas des points trigonométriques, la période est de |2\\pi| radians. Soit le point trigonométrique |P(\\theta) = \\left(\\dfrac{5}{13},\\dfrac{12}{13}\\right).| On veut savoir la valeur du point lorsque l'angle est plutôt |\\theta + 8 \\pi| radians. On remarque que |8\\pi| est un multiple de |2\\pi|. En effet, |4 \\times 2\\pi = 8\\pi.| Donc, |n=4.| On peut donc appliquer les deux formules vues plus haut : |\\cos(\\theta + 8\\pi) = \\cos \\theta = \\dfrac{5}{13}| |\\sin(\\theta + 8\\pi) = \\sin \\theta = \\dfrac{12}{13}| On obtient le même point |P(\\theta + 8\\pi) = \\left(\\dfrac{5}{13},\\dfrac{12}{13}\\right).| Déterminer la position, sur le cercle trigonométrique, du point |P(\\frac{31\\pi}{6})| et indiquer ses coordonnées. 1. Calculer le nombre de rotations |\\displaystyle N= \\left[t\\div2\\pi\\right]| |\\displaystyle N=\\left[\\frac{31\\pi}{6}\\div2\\pi \\right]| |N=[2{,}583...]| |N=2| 2. Soustraire le nombre de rotations |t'=t-N\\times2\\pi| |t'=\\frac{31\\pi}{6}-2\\times2\\pi| |t'=\\frac{31\\pi}{6} -\\frac{24\\pi}{6}| |t'=\\frac{7\\pi}{6}| 3. Localiser le point Le point coïncide avec le point |P(\\frac{7\\pi}{6}) = (-\\frac{\\sqrt{3}}{2},-\\frac{1}{2})| de sorte que ses coordonnées sont : ||P\\left(\\frac{31\\pi}{6}\\right)=\\left(-\\frac{\\sqrt{3}}{2},-\\frac{1}{2}\\right)|| Déterminer la position, sur le cercle trigonométrique, du point |P(\\frac{-26\\pi}{3})| et indiquer ses coordonnées. 1. Calculer le nombre de rotations |N=[t\\div2\\pi]| |\\displaystyle N= \\left[\\frac{-26\\pi}{3}\\div2\\pi \\right]| |N=[-4{,}33...]| |N=-5| 2. Soustraire le nombre de rotations |t'=t-N\\times2\\pi| |t'=\\dfrac{-26\\pi}{3}-(-5)\\times2\\pi| |t'=\\dfrac{-26\\pi}{3} -(-10\\pi)| |t'=\\dfrac{4\\pi}{3}| 3. Localiser le point Le point coïncide avec le point |P(\\frac{4\\pi}{3})=(-\\frac{1}{2},-\\frac{\\sqrt{3}}{2})| de sorte que ses coordonnées sont : ||P\\left(\\frac{-26\\pi}{3}\\right)=\\left(-\\frac{1}{2},-\\frac{\\sqrt{3}}{2}\\right)|| On peut aussi vouloir trouver l’inverse, c’est-à-dire qu’on peut vouloir trouver la valeur d’un angle dans un intervalle donné |[a,b]| en connaissant ses coordonnées. Pour trouver la valeur d’un angle, on doit d’abord identifier la mesure de l’angle à partir de ses coordonnées dans l’intervalle |[0,2\\pi],| puis lui ajouter le nombre de rotations nécessaires afin d’obtenir l’angle compris dans l’intervalle demandé. Déterminer la valeur de l'angle |t| en radians si |P(t) = \\left(\\frac{\\sqrt{2}}{2},-\\frac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| et si |t \\in [9\\pi,11\\pi].| 1. Localisation du point sur le cercle trigonométrique Entre |0| et |2\\pi|, l’angle au centre correspondant au point de coordonnées |\\left(\\frac{\\sqrt{2}}{2},-\\frac{\\sqrt{2}}{2}\\right)| est de |\\frac{7\\pi}{4}.| On notera ce point |t’.| 2. Calcul du nombre de rotations |\\displaystyle N=\\left[\\frac{b-t'}{2\\pi}\\right]| |\\displaystyle N=\\left[\\frac{11\\pi-\\frac{7\\pi}{4}}{2\\pi}\\right]| |\\displaystyle N=\\left[\\frac{\\frac{37\\pi}{4}}{2\\pi}\\right]| |\\displaystyle N=\\left[\\frac{37}{8}\\right]| |N=[4{,}625]| |N=4| 3. Additionner le nombre de rotations |t=t'+N\\times2\\pi| |t=\\dfrac{7\\pi}{4}+4\\times2\\pi| |t=\\dfrac{7\\pi}{4}+8\\pi| |t=\\dfrac{39\\pi}{4}| Dans l’intervalle |[9\\pi,11\\pi]|, c’est le point |P\\left(\\dfrac{39\\pi}{4}\\right)| qui possède les coordonnées |\\left(\\dfrac{\\sqrt{2}}{2},-\\dfrac{\\sqrt{2}}{2}\\right).| Déterminer la valeur de l'angle |t| en radians si |P(t)=\\left(\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},\\dfrac{1}{2}\\right)| et si |t \\in [-6\\pi,-4\\pi].| 1. Localisation du point sur le cercle trigonométrique Entre |0| et |2\\pi,| l’angle au centre correspondant au point de coordonnées |\\left(\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},\\dfrac{1}{2}\\right)| est de |\\dfrac{\\pi}{6}.| On notera ce point |t'.| 2. Calcul du nombre de rotations |N=\\left[\\dfrac{b-t'}{2\\pi}\\right]| |N=\\left[\\dfrac{-4\\pi-\\frac{\\pi}{6}}{2\\pi} \\right]| |N=\\left[\\dfrac{\\frac{-25\\pi}{6}}{2\\pi}\\right]| |N=\\left[\\dfrac{-25}{12} \\right]| |N=[-2{,}083...]| |N=-3| 3. Additionner le nombre de rotations |t=t'+N\\times2\\pi| |t=\\dfrac{\\pi}{6}+-3\\times2\\pi| |t=\\dfrac{\\pi}{6}-6\\pi| |t=\\dfrac{-35\\pi}{6}| Dans l’intervalle |[-6\\pi,-4\\pi]| , c’est le point |P\\left(\\dfrac{-35\\pi}{6}\\right)| qui possède les coordonnées |\\left(\\dfrac{\\sqrt{3}}{2},\\dfrac{1}{2}\\right).| ", "Les angles\n\nUn angle est formé par deux lignes qui se rejoignent ou se coupent. Chacune des lignes de l'angle est appelée côté de l'angle alors que l'endroit où les lignes se rencontrent est appelé sommet. Dans le schéma ci-dessous, A est le sommet de l'angle. Les demi-droites AB et AC forment les côtés de l'angle A. Il y a trois façons de nommer un angle. On peut le nommer par son sommet, par un chiffre inscrit dans l'ouverture ou par trois points. Lorsqu'on nomme un angle par trois points, la lettre du milieu désigne toujours le sommet de l'angle. Soit l'angle ci-dessous : On peut nommer cet angle de trois façons différentes : par son sommet : |\\angle A| par un chiffre : |\\angle 1| par trois points : |\\angle BAC| ou encore |\\angle CAB| Un angle se mesure habituellement en degrés (°) à l'aide d'un rapporteur d'angle. Un degré correspond à un trois-cent-soixantième |\\left(\\dfrac{1}{360}\\right)| de la circonférence d'un cercle. On note la mesure d'un angle à l'aide des symboles « |\\mathrm{m}\\angle| », qui signifient « mesure de l'angle ». Il est aussi possible de mesurer un angle en radians. Dans un cercle, un radian est la mesure de l'angle au centre qui intercepte un arc de longueur égale à celle du rayon du cercle. Afin de convertir les degrés en radians, et vice versa, on peut utiliser la proportion suivante : " ]
[ 0.8422864675521851, 0.8522832989692688, 0.8579078912734985, 0.8627574443817139, 0.861444354057312, 0.8380873203277588, 0.8430116176605225, 0.8605158925056458, 0.8198288679122925, 0.8512622117996216, 0.843569278717041 ]
[ 0.8507105112075806, 0.8497695922851562, 0.8578380346298218, 0.8525915145874023, 0.849267840385437, 0.8539855480194092, 0.8416468501091003, 0.8414169549942017, 0.8089346885681152, 0.8341068029403687, 0.8335835337638855 ]
[ 0.8222715854644775, 0.8376451730728149, 0.8207547664642334, 0.8299484252929688, 0.8273122310638428, 0.8193333148956299, 0.8251867294311523, 0.825040340423584, 0.8123484253883362, 0.8207018375396729, 0.8363643288612366 ]
[ 0.4976685643196106, 0.6457509398460388, 0.4868667721748352, 0.5014393329620361, 0.5860849618911743, 0.4247393012046814, 0.3861144185066223, 0.5931442975997925, 0.42258474230766296, 0.5606619715690613, 0.5738133192062378 ]
[ 0.6018350438561771, 0.6064411401552066, 0.5164629138369339, 0.5201625897337632, 0.5550660114044289, 0.5420686260808868, 0.5507312640476425, 0.5620076861575526, 0.4642389109915027, 0.5932867378631783, 0.6218301870328273 ]
[ 0.8659060001373291, 0.8885050415992737, 0.8537479639053345, 0.8628560304641724, 0.8663685917854309, 0.8736629486083984, 0.8715857267379761, 0.862255871295929, 0.8535079956054688, 0.8498103618621826, 0.8654049634933472 ]
[ 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
je comprend mal le scomcepete de ph a laide jai un ex bientot
[ "Le pH et l'échelle pH\n\nLe pH, ou potentiel hydrogène est la mesure de l’acidité ou de la basicité d'une solution. L’échelle pH est utilisée pour déterminer le degré d’acidité d’une substance. Elle représente la concentration des ions |H^{+}| dans une solution. Plus une substance contient d’ions |H^{+}|, plus elle est acide. Plus elle contient d’ions |OH^{-}|, plus elle est basique. L’échelle pH est divisée en échelons de 0 à 14, 0 étant le degré d’acidité le plus élevé alors que 14 est le degré d’acidité le plus faible. Les substances peuvent être également classées selon leur force. Un acide dont le pH se rapproche de 0, comme l'acide chlorhydrique, est un acide fort, alors que celui dont le pH se rapproche de 7, comme le café, sera considéré comme un acide faible. Pour les bases, une substance dont le pH est près de 14, comme l'hydroxyde de sodium, sera classé comme une base forte, alors qu'une base ayant un pH se rapprochant de 7 sera considérée comme une base faible, comme l'eau de mer. Le pH est une échelle logarithmique, c’est-à-dire que lorsqu’une solution devient dix fois plus acide, son pH diminue d'une unité. Si une solution devient 100 fois plus acide, son pH diminuera de deux unités. Le jus de citron, qui a un pH de 2, est 100 fois plus acide que le jus de tomate, dont le pH est 4. Le savon, dont le pH est 10, est 10 fois plus basique que le bicarbonate de sodium, qui a un pH de 9. Pour déterminer la valeur du pH à partir de la concentration molaire, il faut utiliser l'exposant (sans tenir compte du signe négatif) de la concentration en notation scientifique. Une substance ayant une concentration molaire de |1 \\times 10^{-5}| mol/L a un pH de 5. Il est également possible de faire le processus inverse: si la valeur du pH est connue, il est possible de la convertir en concentration molaire. Une substance dont le pH est 2 a une concentration molaire de |1 \\times 10^{-2}| mol/L. Le tableau suivant résume le lien entre le pH et la concentration molaire en ions |H^{+}|. Variation de l'acidité ou de la basicité Concentration en ions |H^{+}| (mol/L) Concentration en notation scientifique (mol/L) pH Acide fort Acide faible Neutre Base faible Base forte |1| |1 \\times 10^{0}| 0 |0{,}1| |1 \\times 10^{-1}| 1 |0{,}01| |1 \\times 10^{-2}| 2 |0{,}001| |1 \\times 10^{-3}| 3 |0{,}000\\ 1| |1 \\times 10^{-4}| 4 |0{,}000\\ 01| |1 \\times 10^{-5}| 5 |0{,}000\\ 001| |1 \\times 10^{-6}| 6 |0{,}000\\ 000\\ 1| |1 \\times 10^{-7}| 7 |0{,}000\\ 000\\ 01| |1 \\times 10^{-8}| 8 |0{,}000\\ 000\\ 001| |1 \\times 10^{-9}| 9 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 1| |1 \\times 10^{-10}| 10 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 01| |1 \\times 10^{-11}| 11 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 001| |1 \\times 10^{-12}| 12 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 000\\ 1| |1 \\times 10^{-13}| 13 |0{,}000\\ 000\\ 000\\ 000\\ 01| |1 \\times 10^{-14}| 14 Le tableau suivant donne des exemples de pH pour quelques solutions de notre quotidien. Solutions acides Solutions basiques Substance pH Substance pH Acide chlorhydrique 0,0 Salive 7,2 Batterie acide < 1,0 Sang 7,4 Acide gastrique 2,0 Blanc d'oeuf 7,8 Vinaigre 2,9 Eau de mer 8,0 Jus d'orange ou de pomme 3,5 Lait de magnésie 10,5 Bière 4,5 Ammoniaque 11,5 Thé 5,5 Eau de javel 12,0 Pluies acides < 5,6 Chaux 12,5 Lait 6,5 Déboucheur de tuyau 14,0 ", "Prévenir le décrochage scolaire\n\nIl arrive à tout le monde de vivre de la démotivation pendant une période plus ou moins longue. Lorsque celle-ci perdure, certaines personnes ont tendance à vouloir abandonner. Mais comment savoir si ta démotivation est temporaire ou si elle cache quelque chose de plus grave? Voici quelques signes précurseurs : Tes débuts d’année scolaire sont de plus en plus pénibles et cela semble être causé par un désintérêt marqué envers l’école en général. Tu te lèves le matin et tu ne manifestes aucun entrain. Tu es même parfois triste ou irritable. Tu as des problèmes de comportement récurrents. Tu défies l’autorité, tu refuses de travailler, tu ne fais pas tes devoirs, tu déranges les autres constamment en classe, etc. Tu t’absentes de plus en plus fréquemment de l’école, et ce, sans raisons valables. Tes résultats scolaires se dégradent. Ton emploi te semble plus intéressant qu’aller à l’école. Lorsque la démotivation prend trop de place, ça peut faire peur. Tu peux avoir l’impression que tu ne t’en sortiras pas. Aie confiance en toi : il n’est jamais trop tard pour persévérer! Voici quelques actions que tu peux poser : Parle de l’école avec tes parents et tes proches. Peut-être qu’une personne de ton entourage a vécu un parcours parsemé d’embuches, tout comme toi, et a su les surmonter. En plus, à force de parler de l’école, tu te rendras peut-être compte que tu aimes certaines choses que tu y fais, comme voir tes amis ou participer à des activités parascolaires. Explique à tes amis que tu vis beaucoup de démotivation en ce moment. Peut-être que tu n’es pas la seule personne de ton groupe à vivre de la difficulté et vous pourrez vous entraider. Essaie de te concentrer sur les points positifs. Même si tu peux avoir l’impression qu’il n’y en a pas beaucoup, rien n’est jamais complètement sombre. Fais l’exercice d’énumérer les 5 choses que tu trouves les plus agréables par rapport à l’école. Ce sont ces éléments qui te serviront de motivation principale! Apprends à mieux connaitre tes forces. Tu en as plusieurs, comme tout le monde! Une fois que tu les auras identifiées, mise sur celles-ci. Également, n’oublie pas d’en tirer de la fierté, car la confiance et la persévérance vont souvent main dans la main. Récompense-toi lorsque tu le mérites. Tu as étudié pour un examen alors que tu n’en avais vraiment pas envie? Mange ta collation préférée! Tu as passé un examen qui te semblait impossible? Fais une activité que tu aimes! Il n’y a pas de petites réussites; elles méritent toutes d’être célébrées. Réfléchis à tes buts personnels et professionnels. En connaissant les objectifs que tu veux atteindre, les efforts à fournir pour y arriver auront plus de sens. De plus, l’atteinte de tes objectifs sera comme une immense récompense! Pour t’aider, tu peux faire appel à un conseiller ou une conseillère d’orientation. Cette personne-ressource t’aidera à clarifier tes objectifs et à déterminer le chemin pour y parvenir. Enfin, rappelle-toi qu’il est souvent plus facile de rester accroché même si tu vis un moment particulièrement difficile que de retourner sur les bancs d’école plus tard. Tes amis seront alors rendus plus loin dans leur parcours que toi et tu auras peut-être à travailler pour gagner ta vie en plus d’être aux études. Retrousse tes manches et prends une grande inspiration : tu peux réussir! ", "Trucs pour se préparer à l'épreuve unique de français de 5e secondaire\n\nLe secret pour réussir son examen du Ministère est la préparation. Si tu es bien préparé(e), tu te sentiras en confiance, ce qui est primordial. En consultant cette fiche, tu comprendras comment tu peux te sentir fin prêt(e) à attaquer une épreuve aussi importante. Sois reposé(e), prends un bon déjeuner. Une fois l'épreuve commencée, lis très attentivement la consigne. Assure-toi de bien comprendre la question posée à l'intérieur de la tâche afin de bien y répondre. N'oublie pas que c'est à partir de cette question que tout le travail devra s'orchestrer. Il serait bien déplorable de passer à côté de l'objectif principal. Il est donc important de bien décortiquer la question. Il y a souvent deux à trois éléments dans la tâche d'écriture et le correcteur ou la correctrice s'attend à lire des informations sur chacun d'entre eux. Gère ton temps avant de commencer la rédaction en t'assurant de te garder suffisamment de temps pour la mise au propre. Élabore un plan très bref qui comporte les grandes idées (non développées) du texte (minimalement la thèse et les arguments). Si tu n'arrives pas à trouver un bon sujet amené pour amorcer le travail, garde-le pour plus tard. La thèse étant en lien étroit avec la question, elle sera plus facile à formuler et le reste devrait s'enchainer naturellement. Toutefois, tu devras y revenir, car le sujet amené est très important. Il est fortement conseillé de ne pas trop écrire de citations sur la feuille de notes. Évite les organisateurs textuels et les marqueurs de relation, leur présence, laissant croire à l'élaboration d'un plan, pourrait entrainer la confiscation de la feuille de notes. Tu as le droit de te noter des règles de grammaire. À moins qu'il s'agisse de citations, tu ne dois pas écrire de phrases complètes. Si tu souhaites ajouter tes réactions par rapport aux textes lus et des informations puisées à même ceux-ci ou dans d'autres sources, privilégie le style télégraphique (en d'autres mots, formule tes idées avec des mots-clés). En ce qui concerne les citations, tu peux écrire des phrases complètes en n'oubliant pas de les mettre entre guillemets. De plus, tu ne dois pas noter de citation indirecte reformulée par toi-même. Tu peux aller chercher des informations ailleurs que dans le recueil de textes : des faits, des statistiques, des proverbes, des témoignages, etc. N'oublie pas d'indiquer tes sources. Si deux feuilles sont trop similaires, tu pourrais être pénalisé(e). Il est donc important de faire ta prise de notes individuellement. En aucun temps également tu ne pourrais diffuser au grand public le contenu de ta feuille. Tu ne pourras pas ajouter d'informations sur ta feuille de notes au moment de l'épreuve. Tu n'es pas contraint(e) d'utiliser les informations du cahier préparatoire. Tu peux simplement utiliser tes connaissances et aller chercher de l'information ailleurs. Donc, un(e) élève pourrait réussir cette épreuve sans feuille de notes. Si une partie de ta feuille de notes n'est pas conforme, l'enseignant(e)-surveillant(e) ne peut pas raturer cette partie, la feuille sera alors saisie. Les citations les plus efficaces sont celles qui sont courtes et que tu expliques. N'oublie pas que les citations ne sont pas obligatoires et qu'il ne faut pas trop en mettre dans ton texte. De plus, sache qu'elles& peuvent se retrouver partout dans ta lettre. Il n'est pas suggéré de nommer le destinataire de la façon suivante : chères personnes qui consultent la section Pouvoir des mots du ministère de l'Éducation. Il est préférable de privilégier les termes les internautes ou les lecteurs et lectrices. Il ne faut plus suivre les protocoles de la lettre (formules de salutation, vedette, objet, etc.) La structure de la lettre ouverte est très éclatée. Il y a plusieurs façons de construire ton texte. Toutefois, il doit comporter : un sujet amené et un sujet posé (dans l'introduction); une thèse; au moins un paragraphe de développement (le texte complet doit donc comporter trois paragraphes au minimum); une ouverture ou une fermeture, ou les deux (dans la conclusion). Il est possible d'avoir une thèse partagée. Toutefois, il faut l'annoncer dans ton introduction, car il est très risqué que tu te contredises. ", "L’importance de se créer une routine de travail\n\nUne routine te permet de t’organiser, et ainsi d’être plus efficace pendant tes devoirs et tes leçons, car tu ne perds pas de temps à te demander ce que tu devrais faire. En te créant un horaire quotidien pour tes travaux scolaires et ton étude, tu... fais de l’école une priorité; te crées une méthodologie de travail qui te servira toute ta vie; développes ton autonomie; diminues ton stress en augmentant ton sentiment de sécurité; as plus de chances d’atteindre tes objectifs scolaires; augmentes ta motivation. Le plus simple pour te créer une routine de travail, c’est de définir ce que tu dois ou peux faire en rentrant de l’école. Établis ensuite l’ordre dans lequel tu effectueras ces tâches ou activités. Pour mettre en place une routine de travail réussie, il est important de se poser les bonnes questions au préalable. En voici quelques exemples : Quel serait le meilleur moment pour faire tes devoirs? À quel moment ta concentration est-elle la meilleure? Est-ce dès le retour de l’école, après le souper, durant la soirée ou le samedi matin? Quel travail dois-tu effectuer en priorité (devoirs, travaux, étude, etc.)? Combien de temps peux-tu consacrer à tes travaux scolaires? Participes-tu à des activités parascolaires? Si oui, quand? À quel endroit ton efficacité est-elle favorisée? Une routine de fin de journée doit être adaptée à ta situation familiale. Garde en tête que tes activités scolaires sont d’une importance capitale. N’oublie pas : constance, discipline et persévérance sont les meilleures qualités pour instaurer une routine qui perdure. ", "Éducation financière\n\nTu entends souvent dire que la dernière année du secondaire est une période importante. Tu as plusieurs décisions à prendre, et chacune d’entre elles t’apportera de nouveaux défis et de nouvelles responsabilités. Que tu choisisses de poursuivre tes études ou d’intégrer le marché du travail, tes responsabilités, surtout financières, seront grandement transformées dans les prochaines années. Tu as probablement déjà certaines dépenses à gérer comme tes frais de cellulaire, tes frais liés à l’achat de vêtements, tes sorties entre ami(e)s, etc. Tu as peut-être même déjà un emploi à temps partiel qui te permet d’avoir un peu plus d’autonomie financière. Cependant, peu importe le cheminement que tu choisiras après le secondaire, tes dépenses changeront considérablement. Afin de bien gérer tes revenus et tes dépenses, il te faut certaines connaissances de base. Cette nouvelle étape de vie peut te sembler palpitante : les études, l’emploi, l’appartement, la voiture. Enfin la liberté! Toutefois, cette nouvelle liberté demande un minimum de planification, car : les études impliquent des frais de scolarité, l’emploi t’amène à réorganiser ton horaire et à apprendre à concilier les études et le travail, l’appartement implique le paiement d’un loyer, la voiture implique le paiement de l’essence, des assurances, des plaques d’immatriculation et du permis de conduire, l’adoption d'un raton laveur implique des couts pour sa nourriture et le vétérinaire. La première section traite de la consommation des biens et des services. Elle te fournit des informations concernant la fixation des prix, les taxes, les facteurs qui influencent ta consommation et tes droits et responsabilités en tant que consommateur ou consommatrice. La deuxième section concerne l’intégration au monde du travail. Avoir un emploi s’accompagne de nouvelles responsabilités. Il y a plusieurs choses pertinentes à savoir avant de se lancer sur le marché du travail comme les règles relatives au travail, le fonctionnement de la paie, des impôts et de l’assurance-emploi. La troisième section traite de la poursuite des études. Il y a énormément de cheminements scolaires qui s’offrent à toi. Cependant, tu dois prévoir les couts des études que tu choisiras, ainsi que les moyens qui te permettront de les financer. Finalement, la quatrième section concerne le budget, l’épargne et le crédit. Ce sont trois concepts qu’il est essentiel de connaitre afin de bien gérer tes finances personnelles. ", "Les stades de développement humain\n\nLes stades du développement humain sont les étapes par lesquelles un humain passe au cours de sa vie. Tout comme les animaux et les végétaux, les humains passent par différentes étapes pendant leur développement. Excluant les trois stades de développement avant la naissance (zygote, embryon, foetus), l'humain traverse 3 stades de développement pendant sa vie : Le premier stade de développement est l'enfance. Il débute dès la naissance jusqu'à l'âge de 10 ans, soit aux premiers signes de la puberté. De la naissance à l'âge d'un mois, on parle d'un nouveau-né. C'est dans cette première période que l'individu fait la transition entre le milieu utérin et le monde extérieur. Ensuite, d'un mois à 2 ans, le bébé, aussi appelé nourrisson, devient de plus en plus autonome, apprenant à s'alimenter par lui-même, à communiquer et à marcher par exemple. La croissance de l'individu est la plus forte pendant cette période. De 2 ans à 6 ans, c'est l'étape de la petite enfance. L'individu devient encore plus autonome, tant au plan psychologique que physique. Il acquiert plus de force et de coordination dans ses mouvements et développe aussi ses aptitudes sociales. De là, et jusqu'à l'âge de 10 ans, on parle véritablement de l'enfance. L'enfant croît moins rapidement, mais poursuit son développement physique et psychologique. Il commence également à fréquenter l'école primaire. L'adolescence est le stade intermédiaire entre l'enfance et l'âge adulte. Cette étape est marquée par les nombreux changements que subit l'individu à la puberté. Suite à celle-ci, tout individu est considéré comme mature sexuellement et est capable de se reproduire. Ces changements débutent en moyenne vers l'âge de 10 ans chez les filles et de 12 ans chez les garçons. On assiste également à une poussée de croissance chez les deux sexes pendant cette période. Changements observés chez les filles Changements observés chez les garçons Apparition de poils (jambes, pubis, aisselles) Mue de la voix (plus marquée chez les garçons) Transpiration plus abondante (sur tout le corps) Besoin d'autonomie, d'émancipation Apparition de l'acné Apparition du désir sexuel Développement des seins et des hanches Modification de la vulve 2 à 3 ans avant les premières règles Apparition des menstruations Apparition de poils (visage, jambes, pubis, aisselles) Mue de la voix (plus marquée chez les garçons) Transpiration plus abondante (plutôt localisée) Besoin d'autonomie, d'émancipation Apparition de l'acné Apparition du désir sexuel Développement de la musculature Allongement des bras Augmentation du volume du pénis et des testicules Dans plusieurs pays, on considère qu'un individu est adulte à partir du moment où il atteint la majorité civile, soit 18 ans au Québec. C'est le stade de développement le plus long chez l'humain et il se termine par la mort. Pendant cette période, l'individu est mature sexuellement, capable de se reproduire et il peut éventuellement fonder une famille. Les femmes sont fertiles jusqu'à la ménopause, qui se produit habituellement entre 45 ans et 55 ans. Quant aux hommes, ils sont théoriquement aptes à se reproduire jusqu'à la fin de leur vie. Éventuellement, l'individu adulte atteint l'étape de la vieillesse, c'est-à-dire le moment où les organes et les tissus du corps humain commencent à vieillir. Il n'y a pas d'âge précis pour déterminer le début de cette étape, mais on considère que vers l'âge de 70 ans, le vieillissement est entamé. Plusieurs signes témoignent du début du vieillissement du corps : Apparition de rides plus profondes Blanchiment et perte de cheveux Diminution de la masse musculaire et de la force physique Apparition de l'arthrite ou des rhumatismes Affaiblissement et ralentissement des fonctions urinaires et de la capacité cardiaque Etc. ", "Le trait d'union\n\nLe trait d’union a plusieurs utilités. cerf-volant arc-en-ciel contre-performance rond-point rendez-vous elle-même, nous-mêmes, etc. celle-ci, ci-dessus, ci-contre, ci-après, ci-joint, ci-inclus, etc. cette femme-ci, ce livre-ci, etc. là-bas, là-dessus, là-dessous, etc. ce matin-là, cette maison-là, etc. Parle-t-il à sa mère? Sais-tu qui vient souper? Prend-il de longues vacances? Choisit-elle de bons romans? La prochaine fois, remarque-le. Ce crayon, prends-le. La prochaine fois, parles-en à ton ami. ", "Les règles de sécurité en laboratoire\n\nAvant de manipuler du matériel de laboratoire, il est essentiel de connaître les principales mesures de sécurité à adopter. À chaque année, plusieurs élèves subissent des blessures lors d’expériences en laboratoire. Voici de précieux conseils pour se protéger : Toujours porter ses lunettes de protection (même si elles ne nous mettent pas en beauté). Suivre les consignes de l’enseignant ou du technicien en laboratoire. Suivre le protocole validé par l’enseignant. Ne pas utiliser du matériel qui n’a pas été prévu au protocole. Au besoin, consulter le responsable du laboratoire. Rester calme et attentif à son travail. Au début d’un laboratoire, s’assurer de connaître l’emplacement du matériel de premiers soins et d’urgence (couverture, extincteur, douche oculaire, trousse de premiers soins, etc.). Travailler debout et être vêtu de façon sécuritaire : port du sarrau, cheveux longs attachés, port de souliers fermés, port de gants si nécessaire. S’assurer d’avoir bien lavé ses mains avant de quitter le laboratoire. Avertir le plus rapidement possible le responsable du laboratoire si du matériel est brisé ou si un accident est survenu au cours d’une expérience. Si du verre a été brisé, le jeter dans le contenant prévu à cette fin. Ne jamais goûter ou boire des produits destinés à des expériences. Il est important de ne pas consommer de nourriture dans le laboratoire, car celle-ci aurait pu être en contact avec des produits toxiques. Éviter de respirer directement les vapeurs des produits chimiques. Garder les contenants de produits volatils (qui s’évaporent facilement) fermés. Ne jamais utiliser d’appareil électrique ou de matériel tranchant ou coupant avant d’en connaître les procédures d’utilisation. Lorsqu’on effectue des manipulations en laboratoire qui nécessitent l’utilisation de produits chimiques, il est important de lire les étiquettes afin d’en connaître les dangers pour la santé (voir tableau des pictogrammes de sécurité). En les manipulant, il est possible que ces produits pénètrent dans l’organisme par : Inhalation au moment où l’on respire des vapeurs, des gaz, des fumées ou des poussières. La peau si celle-ci entre en contact direct avec des produits dangereux. Ingestion si une technique de pipetage ou de siphonage a eu lieu. Injection s’il survient une coupure ou une piqûre. Porter des lunettes Porter un sarrau ou un tablier Enlever les bijoux Attacher les cheveux Ne pas manger Travailler calmement Connaître la marche à suivre pour l'appareil Faire approuver la démarche à suivre Garder son espace de travail propre Ranger tout le matériel Se laver les mains après utilisation Utiliser uniquement les outils pour l'usage auquel ils sont destinés Soudure à l'étain Pistolet à colle chaude Couteau à lame rétractable Perceuse à main Ponceuse à main Scie à ruban Ponceuse à disque et à ruban Perceuse à colonne ", "8 trucs pour une entrée réussie au secondaire\n\nPendant cette journée, tu pourras visualiser l’aspect physique de ta nouvelle école. Le fait de savoir déjà où sont les casiers, la cafétéria, la plupart de tes locaux, etc. te permettra d’apaiser ta peur de te perdre et d’arriver en retard à tes cours. Tu peux effectuer ta visite lors de la journée portes ouvertes ou encore en communiquant avec le secrétariat de ta nouvelle école. Certaines écoles prévoient aussi de telles visites au début de l’année lors des activités d’intégration. Participer à l’achat de ton matériel scolaire, c’est t’assurer que tu auras accès à tout le nécessaire pour réussir. Pour le faire adéquatement, il faut avoir en main la liste du matériel scolaire requis (qui arrive par la poste ou par courriel très souvent au début du mois d’aout). Le fait de participer aux achats te permettra d’avoir une meilleure gestion de tes effets scolaires en plus de faire des choix plus personnalisés (comme la couleur de tes cartables). Une fois que tu auras tout en main, consulte à nouveau la liste qui t’a permis de faire les bons achats afin de préparer adéquatement tes cartables. Des indications par matière accompagnent très souvent cette fameuse liste. Si l’une des matières comporte peu d’information, c’est que le premier cours de l’année servira à t’orienter. Cependant, prévois tout de même des feuilles lignées et un cahier de notes. Voici quelques trucs pour bien préparer tes cartables : Identifie tous tes cartables à ton nom. Pose des étiquettes sur lesquelles la matière sera clairement indiquée. Place des feuilles lignées et au moins un cahier de notes dans chaque cartable (selon la demande). Identifie chacun des cahiers faisant partie du cartable grâce à une mention clarifiant son contenu éventuel (dictées, problèmes écrits, formules, etc.). Installe dans tes cartables des séparateurs permettant un classement par thème de tout le contenu qui sera vu durant l’année scolaire. Cette bonne organisation rendra tes périodes d’étude plus efficaces. La journée d’accueil est celle pendant laquelle tu reçois tous tes manuels, le numéro de ton casier, ton agenda, ton horaire (sur lequel seront écrits les numéros de tes locaux), etc. Il sera donc possible pour toi de refaire un tour de piste et d’aller voir où auront lieu tes différents cours. En te familiarisant le plus tôt possible avec les endroits importants de ton école, tu la trouveras beaucoup moins grande que tu l’imaginais et tu vivras moins de nervosité. C’est au début de l’année qu’il faut penser à la façon dont on fera usage du casier. L’endroit où les casiers se situent est achalandé (surtout pendant les pauses). Ce n’est pas agréable de chercher le matériel pour le cours suivant à travers la cohue, mais si on s’organise bien, on s’évite bien des tracas. Voici quelques trucs : Classe tout par matière (le cartable de français avec les manuels de français et ainsi de suite). Pratique-toi à ouvrir ton cadenas et conserve le code dans un endroit sûr (comme ton portefeuille). Ne mets rien dans le bas de ton casier, car c’est là qu’iront tes souliers et tes bottes durant l’hiver. Tout milieu (c’est encore plus vrai pour les milieux publics) comporte des interdits et le milieu scolaire ne fait pas exception à cette réalité. Lors de la journée d’accueil, tu recevras ton agenda. Garde-le bien avec toi, il sera ton meilleur allié tout au long de l’année. Si tu consultes les premières pages de celui-ci (ou les dernières, c’est selon), tu trouveras les règlements qui forment le code de vie de ton école. Prends-en attentivement connaissance, ils guideront ta conduite. Ainsi, tu ne te feras pas avertir par une figure d’autorité dès ton arrivée. Ton agenda sera assurément ton outil le plus précieux tout au long de ton parcours à l’école secondaire. Utilise ton horaire pour rendre ton agenda efficace dans la planification de tes travaux, tes examens, tes activités, etc. Voici comment remplir efficacement ton agenda Inscris au moins un mois à l’avance tes cours à la bonne journée et à la bonne période. Dès que tu connais les dates des évènements importants (évaluations, remises de projets, etc.), place-les au bon endroit. N’hésite pas à te donner un code de couleur. Tu peux, par exemple, utiliser un crayon rouge pour les dates de remises ou surligner en jaune tous les examens. Ça t’aidera à voir les dates importantes du premier coup d’œil. Connaitre les spécialistes qui œuvrent dans ton nouveau milieu est très important. Plusieurs personnes-ressources sont disponibles pour t’aider, que ce soit pour des raisons personnelles, sociales ou académiques. Voici une présentation des personnes qui sont là pour te fournir l’aide dont tu as besoin. N’hésite jamais à aller les voir, elles sont là pour ça. T.E.S. Les technicien(ne)s en éducation spécialisée (T.E.S.) sont là pour assurer ta bonne éducation; ils interviennent souvent pour faire le suivi des conséquences (concernant les sorties de cours, les retards, les devoirs non faits, etc.) et le suivi des élèves qui ont des difficultés précises. Mais surtout, ils sont là pour veiller sur toi, même si tu n’as pas de problème d’apprentissage ni de comportement. Ce sont des experts pour aider les élèves. Informe-toi sur l’emplacement du bureau du ou de la T.E.S. dans l’école. Si tu vis des difficultés personnelles, il peut s’agir d’une très bonne oreille pour toi. Psychologue Tu vis de grands bouleversements intérieurs qui découlent d’un contexte familial difficile, d’un évènement tragique qui a eu lieu récemment dans ta vie, etc.? Ces tourments sont si lourds qu’ils t’empêchent d’avoir une concentration adéquate en classe? Le ou la psychologue de ton école peut t’aider. Toutefois, tu dois absolument prendre un rendez-vous (ce qui se fait généralement au secrétariat de ton école). Tuteur ou tutrice La plupart des écoles nomment un tuteur ou une tutrice pour chaque groupe d’élèves. Généralement, il s’agit d’un de tes profs. Dès les premiers jours, cette personne se présentera. Si tu crois ne pas trouver la solution que tu cherches à un problème d’ordre personnel (ou pour aider tes amis) ou si tu veux connaitre les ressources qui peuvent t’aider à réussir, n’hésite surtout pas à prendre rendez-vous avec elle. Toutefois, si tu te sens plus à l’aise avec un autre prof, n’hésite pas à aller voir celui-ci pour lui exposer ce qui te trouble intérieurement. L’important est que tu parles le plus tôt possible à un adulte si tu vis un problème qui nuit à ton apprentissage. Plus tu attendras avant d’en parler, plus tu ressentiras les effets négatifs du silence (baisse de tes notes, perte de ta motivation, déprime, etc.). Conseiller ou conseillère d’orientation Plus tu avanceras dans ta scolarité, plus tu devras prendre de décisions concernant ton futur parcours professionnel. Le conseiller ou la conseillère d’orientation est là pour répondre aux nombreuses questions que tu te poseras lorsque tu auras à choisir tes cours à option ou, en cinquième secondaire, le programme dans lequel tu t’inscriras pour l’année suivante, que ce soit au cégep ou à la formation professionnelle. Bonne rentrée! ", "Révision et examen en sciences\n\nDes répertoires de révision ont été créés selon les niveaux scolaires afin de te permettre de faire une révision des contenus de ton cours de sciences. Des aide-mémoires ont été créés afin de t'offrir un résumé du contenu à l'étude correspondant à ton année scolaire en sciences. Afin de te préparer le mieux possible à l'examen ministériel de sciences de quatrième secondaire, tu peux consulter les fiches suivantes. Alloprof te propose des outils qui facilitent la préparation aux examens. Tu peux consulter les fiches suivantes pour obtenir des conseils à propos de l'organisation de ton étude et de la gestion du stress durant les examens. ", "Les critères d’établissement du salaire et les types de rémunérations\n\nTu es en train de préparer ton bal de fin d’année, mais aussi ton avenir professionnel. Bien qu’il soit possible d’entrer sur le marché du travail avec un DES en poche, tu es conscient(e) que les études secondaires en formation professionnelle (DEP) et les études postsecondaires te permettront de développer des compétences et, par le fait même, d’augmenter tes perspectives d’emploi, que l’on appelle aussi débouchés professionnels. Tu sais aussi que, la plupart du temps, plus ton niveau d’études est élevé, plus ton salaire (ta rémunération) risque aussi de l’être. Y a-t-il autre chose qui puisse le faire varier? Est-ce qu’on peut être payé autrement qu’à l’heure? Pour en avoir le cœur net, tu commences par aller demander à ta famille son avis sur la question. Ton père, qui dirige sa propre entreprise de construction depuis plus de quinze ans, a suivi deux types de formations : une formation professionnelle en construction (DEP) avec spécialisation en électricité et une formation collégiale (AEC) en gestion d’entreprise. Tous les jours, il a à gérer une bonne trentaine d’employé(e)s afin qu’ils accomplissent bien leurs fonctions, c’est-à-dire les tâches à réaliser sur les différents chantiers en cours. On peut dire que ses responsabilités sont très grandes, puisque c’est sur lui que repose le bon fonctionnement de toute la compagnie. Si jamais un(e) des électricien(ne)s fait une erreur qui provoque un bris dans la maison, c’est ton père qui devra trouver une solution pour réparer celle-ci afin que la date de livraison prévue soit respectée. L’attestation d’études collégiales (AEC) est un programme court de formation élaboré à partir de différents programmes offerts par un cégep. Le salaire de ton père est beaucoup plus élevé que celui de son employé(e) qui travaille, par exemple, comme électricien(ne). Pourquoi? Parce que ton père, grâce à ses deux diplômes, a acquis un plus grand nombre de compétences, c’est-à-dire des savoirs et des aptitudes liés au métier d’électricien et d’entrepreneur. En effet, depuis qu’il est chef d’entreprise, ton père a appris à : gérer des ressources humaines (employé(e)s); gérer tout ce qui touche à la comptabilité de sa compagnie; mieux communiquer; régler toutes sortes de problèmes liés aux travaux de construction. Les ressources humaines désignent toutes les tâches qui se rapportent aux employé(e)s d’une entreprise, comme le recrutement des employé(e)s, les relations entre les employé(e)s et l’employeur, etc. De façon générale, ton père doit exercer plusieurs genres de tâches, alors que l’électricien(ne) se concentre uniquement sur son travail de maintenance et de réparation de réseaux électriques. Les fonctions et responsabilités de ton père sont donc plus complexes. C’est ce qui fait qu’il est mieux payé que son employé(e). Son expérience, qui fait référence au nombre d’années d’emploi, est aussi un aspect qui entre en ligne de compte quand vient le temps d’établir le salaire. Comme tu peux le constater avec l’exemple de ton père, il y a beaucoup de critères qui font varier le salaire : la formation scolaire (niveau de scolarité, cumul de diplômes), l’expérience (aussi appelé l’ancienneté), les responsabilités, les compétences, les fonctions ou tâches exercées, le rendement (plus une personne est efficace et performante au travail, plus cela augmente la performance générale de l’entreprise). Plus une personne est qualifiée pour un poste, c’est-à-dire que sa formation et son expérience font en sorte qu’elle est assez outillée pour l’exercer, plus, de façon générale, elle gagnera un meilleur salaire. D’autres critères peuvent aussi influencer le salaire. L’éloignement : certains employeurs offrent ce qu’on appelle une prime d’éloignement pour attirer la main-d’oeuvre (travailleur(s-e)s). Par exemple, le gouvernement a mis sur pied le programme Plan Nord pour amener les Québécois et les Québécoises à travailler sur le territoire nordique. Le risque : plus les tâches qu’on exerce dans un emploi comportent un certain danger et des risques pour notre sécurité et notre santé, plus le salaire sera élevé. Par exemple, ta cousine Cindy, qui est devenue monteuse de lignes après avoir suivi un DEP en montage de lignes électriques, doit manipuler et réparer des lignes à haute tension, en plus de faire face à des risques de chute (puisqu’elle travaille toujours en hauteur) et de devoir parfois travailler dans de mauvaises conditions météorologiques. Son salaire sera susceptible d’être plus élevé que celui ou celle qui travaille dans un bureau, où sa sécurité n’est pas menacée. À noter : encore aujourd’hui, les femmes sont généralement moins bien payées que les hommes. C’est pourquoi il existe la loi sur l’équité salariale, qui vise à réduire les écarts de salaire entre les femmes et les hommes. Ce sont tous des critères qui ont un lien direct avec le salaire. Par contre, il est important de retenir que celui-ci peut varier d’une province ou d’un pays à l’autre, comme c’est le cas pour le cout des études. De plus, un niveau élevé d’études ne garantit pas nécessairement un meilleur salaire, tout dépendant du domaine dans lequel tu décides d’étudier. L’offre et la demande peuvent être d’autres facteurs qui influencent le salaire, tout comme l’offre et la demande influencent le prix des aliments. S’il y a une pénurie de personnel comme plongeur ou plongeuse dans un restaurant, il est possible qu’un employeur décide d’augmenter le salaire pour attirer davantage de main-d’oeuvre (travailleur(-se)s). Malgré tout, le choix d’un emploi ne devrait pas être uniquement basé sur le salaire que tu comptes retirer, mais aussi sur tes valeurs, tes passions et tes désirs. Voici une vidéo pour t’aider à y voir plus clair : Trouve ton travail de rêve Maintenant que tu as fait le point sur les différents facteurs qui peuvent influencer ta rémunération (ton salaire), tu t’interroges sur les formes de rémunération. Ta cousine monteuse de ligne est payée à l’heure (ce qu’on appelle salaire horaire), et reçoit une paie toutes les deux semaines dont les montants sont détaillés dans son bulletin de paie. Cependant, il y a plusieurs autres façons d’être payé(e) pour les services qu’on rend à notre employeur ou à la clientèle pour qui on s’engage à effectuer un travail. Types de salaire Définition Salaire horaire Montant établi pour une heure (taux horaire). Ne peut pas être inférieur au salaire minimum. Il existe un taux horaire pour les emplois à pourboire et un taux horaire pour les emplois sans pourboire. Les heures supplémentaires sont toujours payées. Commission Montant donné (prime) en fonction du rendement de l’employé(e). Peut être accompagné d’un salaire de base. La commission est séparée du salaire de base. Pourboire C’est un montant additionnel remis par des client(e)s, en plus du salaire de base. Salaire à forfait (offert pour un contrat) Un montant est remis pour une tâche déterminée à l’avance avec le(la) client(e). Par exemple, c'est le cas d'un réviseur linguistique qui reçoit 1 000 $ pour corriger une thèse de doctorat. Le détail des heures et du montant pour la tâche sont spécifiés dans le contrat. Salaire fixe C’est un salaire déterminé pour une année, qui peut être prévu dans une convention collective (ou un contrat de travail) qui a été négociée par un syndicat. Contrairement au salaire horaire, si on fait plus d’heures que d’ordinaire dans une semaine, le salaire ne sera peut-être pas ajusté en conséquence. Ton amie Florence travaille pour sa part à la commission. En effet, elle est représentante des ventes pour une compagnie qui se spécialise dans la vente de forfaits cellulaires et télévisuels. En plus d’un salaire de base, Florence reçoit une commission qui est directement liée à son rendement. En d’autres mots, plus Florence réussit à vendre des services de télécommunication aux client(e)s qu’elle côtoie, plus le montant de sa prime sera élevé. Ton amie, qui a beaucoup de facilité à s’exprimer en public, est très bonne dans ce qu’elle fait. Elle a compris qu’elle avait toutes les compétences requises pour exercer ces fonctions : savoir cerner les besoins de chaque client(e), vendre des services adaptés aux besoins des client(e)s, être proactif(-ve) et créatif(-ve) dans l’élaboration de stratégies de ventes, produire des rapports de ventes, participer à des réunions d’équipe. La liste des fonctions (tâches) à exercer est décrite dans l’offre d’emploi que l’employeur publie sur un site de placement. Pour un exemple détaillé d’offre d’emploi, n’hésite pas à consulter la fiche suivante : La recherche d’emploi Trois autres de tes amis travaillent, quant à eux, dans le même restaurant. Marco est cuisinier et reçoit un salaire horaire de 18 $ à raison de 40 heures par semaine. Chaque fois qu’il fait des heures supplémentaires, par exemple les soirs de grand achalandage, il sait qu’elles lui seront payées en plus de ses 40 heures habituelles. Samantha est serveuse, c’est donc elle qui apporte aux client(e)s les délicieux plats que Marco a préparés. Le salaire horaire de Samantha est légèrement au-dessus du salaire minimum, soit 14 $. Par contre, en plus de ce salaire de base, Samantha bénéficie du pourboire (souvent 15 % de la facture totale) que lui remettent les client(e)s qu’elle sert. Parfois, le montant total de la soirée peut dépasser les 400 $. Si Samantha a travaillé 6 heures à 14 $ de l’heure, son salaire brut, pour la soirée, sera de 484 $. Bien sûr, le montant du pourboire varie selon l’achalandage et la générosité des client(e)s, puisqu’il n’y a aucune loi qui oblige les consommateur(-trice)s à donner un pourboire. Christian, pour sa part, travaille derrière le comptoir des mets pour emporter. Comme Marco, Christian reçoit un salaire horaire de 18 $. À cela s’ajoute une part des pourboires que tous les autres employé(e)s qui occupent le même poste ont gagnés dans la semaine. En effet, les employé(e)s ont décidé de mettre par écrit, dans une convention de partage, la façon dont sera partagé l’ensemble des pourboires de l’équipe. Ainsi, si, dans une semaine, les montants des pourboires de tous les employé(e)s s’élèvent à 1 400 $, cela veut dire que Christian recevra 140 $ de plus que son salaire de base par semaine. Comme il y a 10 employé(e)s et qu’ils ont décidé de partager le pourboire en parts égales, chacun repartira avec le même montant. La convention de partage est une entente entre les employé(e)s qui sert à définir la façon dont seront partagés les pourboires. À noter que cette convention de partage est discutée et acceptée par les employé(e)s seulement : l’employeur ne peut pas dicter la façon d’attribuer les pourboires. " ]
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Bonjour! Je n'ai pas bien compris l'origine de l'immigration des Britanniques dans la société du Bas-Canada. ( Bas-Canada et Haut-Canada 1791-1834)
[ "Les mouvements migratoires (1791-1840)\n\nLes conditions sociales et économiques au Royaume-Uni sont très difficiles au début du 19e siècle. La pauvreté, le chômage, la surpopulation des campagnes, les mauvaises récoltes et les épidémies touchent l’ensemble du Royaume-Uni. Cependant, l’Irlande est plus durement affectée par les mauvaises récoltes, ce qui entraine une famine au sein de la population. Afin de régler ces problèmes, le gouvernement britannique encourage fortement ses habitants à émigrer dans ses colonies d’Amérique du Nord, notamment au Bas-Canada, où il désire augmenter la proportion d’habitants d’origine britannique. Pour ce faire, le gouvernement octroie aux migrants des terres dans les cantons des deux Canadas. Des agents d’immigration font la promotion de l’émigration vers les colonies auprès des habitants du Royaume-Uni. Ils ont aussi la tâche d’organiser leur transport et leur établissement. Dès 1815, des milliers d’Anglais, d’Écossais et d’Irlandais entament la traversée vers l’Amérique du Nord dans l’espoir d’y trouver de meilleures conditions de vie. On parle d’émigration lorsqu’une personne quitte son pays (pays de départ) afin d’aller s’installer dans un autre pays (pays d’accueil) pour une période déterminée ou de manière permanente. On parle d’immigration lorsqu’une personne arrive dans un pays étranger (pays d’accueil) pour s’y installer de manière temporaire ou définitive. Pour mieux comprendre le concept de migration, tu peux regarder la vidéo La migration. Souvent, les immigrants britanniques font la traversée de l’Atlantique sur des navires qui ont transporté du bois des colonies vers la métropole. L’eau potable et la nourriture ne s’y trouvent pas toujours en quantité suffisante. Ils sont généralement entassés les uns sur les autres dans de petits espaces insalubres et mal aérés. Ces conditions favorisent la propagation parfois très rapide de maladies telles que le choléra et le typhus. Certains immigrants ne survivent pas à cette traversée. De plus, les années 1830 sont marquées, en Europe, par une épidémie de choléra. Étant donné que le Bas-Canada est la porte d’entrée pour les immigrants, les Canadiens craignent que ces nouveaux arrivants soient porteurs de maladies. Ainsi, en 1832, le gouvernement du Bas-Canada met en place un lieu de quarantaine à la Grosse-Île. À leur arrivée, les immigrants malades (ou qui présentent des symptômes) sont isolés à la Grosse-Île, où ils resteront en moyenne de 7 à 15 jours. Malgré cette mesure, le choléra se propage tout de même dans les colonies. Seulement durant l’année 1832, le choléra fait entre 8 000 et 12 000 morts au Bas-Canada. La plupart des immigrants britanniques se dirigent vers le Haut-Canada ou les États-Unis. Toutefois, environ 50 000 d’entre eux s’installent au Bas-Canada, notamment dans les villes de Québec et de Montréal, ainsi que dans les Cantons-de-l’Est. Les autorités coloniales octroient d’ailleurs des terres dans les Cantons-de-l’Est. De plus, une compensation financière est accordée aux immigrants qui s’installent au Bas-Canada, toujours dans l’optique d’augmenter le nombre d’anglophones dans la colonie. Au Bas-Canada, les Canadiens français, majoritairement agriculteurs, sont confrontés à une surpopulation des seigneuries ainsi qu’à une crise agricole. Bon nombre d’entre eux ne peuvent plus subvenir à leurs besoins et décident de quitter les seigneuries de la vallée du Saint-Laurent. Trois possibilités s’offrent à eux : émigrer vers les États-Unis; migrer vers les villes de la colonie; coloniser de nouvelles régions. Du milieu du 19e siècle au milieu du 20e siècle, autour d’un million de Canadiens français émigrent vers les États-Unis, notamment en Nouvelle-Angleterre (Vermont, New Hampshire, Maine, Massachusetts, Rhode Island et Connecticut). Dans ces États, la demande en main-d’œuvre dans les industries est plus forte, ce qui facilite l’accès à un emploi pour les Canadiens français. Ces derniers se regroupent souvent dans ce qu’on appelle des Petits Canadas où ils préservent, pendant quelques générations, la culture canadienne-française. Le départ des Canadiens français vers les villes ou les États-Unis déplait à l’Église catholique, qui craint l’exode de ses fidèles dans un pays protestant. De plus, aux yeux du clergé, l’agriculture et le traditionalisme doivent être préservés. Ainsi, l’Église catholique s’associe au gouvernement colonial et, ensemble, ils tentent de freiner l’exode des Canadiens français en leur vendant, à petits prix, des terres dans de nouvelles régions de colonisation. Ces nouvelles régions sont les Laurentides, le Saguenay, la Mauricie, l’Outaouais et le Témiscamingue. Malgré l’obtention de nouvelles terres, il arrive fréquemment que les colons ne soient pas en mesure de subvenir aux besoins de leur famille toute l’année. Pour y parvenir, ils doivent souvent se résoudre à travailler dans les chantiers forestiers pendant l’hiver. ", "La population dans les Canadas sous l’Acte constitutionnel\n\nSous l’Acte constitutionnel adopté en 1791, la population du Bas-Canada demeure en très grande majorité francophone et catholique. Durant cette même période, la population du Haut-Canada demeure essentiellement anglophone et protestante. Au Bas-Canada, la population passe d’environ 160 000 habitants en 1791 à 600 000 habitants en 1840. Cela représente une augmentation de 440 000 personnes en près de 50 ans. L’immigration française ayant cessé depuis la Conquête, l’accroissement naturel est la cause de cette importante augmentation de la population. Voici un tableau présentant l’évolution de la population au Bas-Canada entre 1791 et 1840. Malgré des données manquantes, il est tout de même possible de voir un grand accroissement de population. Estimation démographique de 1791 à 1840 1791 1806 1814 1822 1825 1827 1831 1840 160 000 250 000 335 000 427 465 479 288 473 475 553 134 600 000 Source des données : Statistique Canada, 2015, et Campeau, Fortin, Lavoie, Parent, 2017. La hausse de la population anglophone des deux Canadas est due à l’accroissement naturel et à l’immigration. De 1791 à 1812, la plupart des immigrants anglophones viennent des États-Unis. Plusieurs arrivent au Bas-Canada parce qu’ils sont attirés par les terres gratuites qui y sont offertes par la métropole. C’est donc 15 000 habitants anglophones qui s’ajoutent à la population du Bas-Canada durant cette période. Les anglophones élisent domicile surtout dans les régions des Cantons-de-l’Est, de Montréal, de Québec, de Gaspé et de William-Henry (Sorel). En 1815, la provenance des immigrants anglophones change en raison de la guerre de 1812 qui a opposé le Royaume-Uni et les États-Unis. Au lieu de venir des États-Unis, les immigrants viennent des iles Britanniques (Angleterre, Écosse et Irlande). Ces nouveaux habitants s’installent d’abord au Bas-Canada, y faisant ainsi augmenter la proportion d’anglophones. Par la suite, cette immigration se déplace vers le Haut-Canada, dont la population passe de 10 000 habitants en 1791 à environ 450 000 en 1840. À cette époque, la société du Bas-Canada est très hiérarchisée. Les groupes sociaux du Bas-Canada Administrateurs coloniaux (forte majorité anglophone) Gouverneur et lieutenant-gouverneur Hauts fonctionnaires (membres du Conseil législatif et du Conseil exécutif, juges, évêque anglican) Officiers militaires Bourgeoisie d’affaires (majorité anglophone) Marchands britanniques Quelques marchands canadiens (francophones) Seigneurs nobles Seigneurs Clergé catholique Évêques Prêtres Curés Communautés religieuses masculines et féminines Bourgeoisie professionnelle (majorité francophone) Notaires Avocats Médecins Journalistes Arpenteurs Etc. Peuple (majorité francophone, immigrants anglo-américains, anglais, écossais et irlandais) Artisans Agriculteurs Soldats Ouvriers Petits marchands Etc. Les administrateurs coloniaux, choisis par le Parlement britannique, dirigent la société du Bas-Canada. Ce sont eux qui contrôlent toutes les institutions de l’État, à l’exception de la Chambre d’assemblée. La bourgeoisie d’affaires est très influente dans l’économie de la colonie. En politique, contrairement à la classe dirigeante, la bourgeoisie d’affaires est en faveur de la Chambre d’assemblée puisque cela lui permet d’intervenir dans la sphère politique. Cependant, étant peu nombreux, les membres de la bourgeoisie d’affaires ne réussissent pas à occuper la majorité des sièges de la Chambre. Il est alors difficile pour eux d’exercer leur influence dans la colonie comme ils le souhaiteraient. La bourgeoisie professionnelle gagne en influence dès la fin du 18e siècle puisque ses membres peuvent se faire élire à la Chambre d’assemblée et ainsi participer à la vie politique de la colonie. Cela lui permet de défendre les intérêts des Canadiens. Le clergé catholique conserve son rôle d’intermédiaire entre la population catholique et les dirigeants coloniaux, ne prenant généralement pas part aux questions politiques. Il ne le fait que pour des dossiers qui le concernent, comme l’éducation. De leur côté, les seigneurs perdent en influence depuis la Conquête au profit de la bourgeoisie d’affaires et de la bourgeoisie professionnelle. Les classes populaires forment la majorité de la population, tant dans le Bas-Canada que dans le Haut-Canada. Elles sont formées de Canadiens, d’immigrants britanniques et d’Autochtones dans les deux Canadas. ", "La guerre anglo-américaine de 1812\n\nLe début du 19e siècle est marqué par une guerre opposant, entre autres, la France et le Royaume-Uni. En 1806, Napoléon 1er, empereur de France, désire affaiblir le Royaume-Uni, tant sur les plans économique que militaire, en imposant un blocus continental. Le Royaume-Uni riposte en mettant en place un blocus maritime. Les navires en route vers l’Europe et en provenance de l’Europe sont dès lors interceptés. Un blocus est le fait de couper un territoire (ville, pays, région) de ses contacts (commerce, ravitaillement, etc.) avec l’extérieur. Dans ce cas-ci, le blocus continental de Napoléon empêche le Royaume-Uni de se rendre sur le continent européen. Le blocus maritime du Royaume-Uni empêche alors Napoléon et ses alliés de naviguer par l’océan Atlantique. À cette époque, les États-Unis font beaucoup d’échanges commerciaux avec la France. La décision du Royaume-Uni de bloquer le passage de plusieurs navires se dirigeant vers l’Europe déplait donc fortement aux États-Unis. Pour cette raison, entre autres, les États-Unis déclarent la guerre au Royaume-Uni en 1812. Ne disposant pas de forces maritimes, les Américains décident d’attaquer les colonies britanniques voisines, soit le Haut-Canada et le Bas-Canada. Les Canadiens français sont moins enclins à soutenir leur métropole dans ce conflit que les Canadiens anglais, généralement plus attachés au Royaume-Uni. Le soutien de l’Église catholique au Royaume-Uni est un atout important pour la métropole. En effet, l’évêque, monseigneur Plessis, par l’entremise des curés, incite les Canadiens français à demeurer fidèles au Royaume-Uni. Mis à part l’Église catholique, l’élite canadienne, incluant le Parti canadien, se range elle aussi du côté de la métropole afin de défendre son territoire. C’est, somme toute, un grand nombre de Canadiens français qui s’impliquent dans la guerre anglo-américaine. Bien que quelques centaines d’entre eux soient des volontaires qui forment une unité spéciale nommée les Voltigeurs, la majorité des Canadiens français enrôlés sont conscrits. Les soldats sont dits conscrits lorsque le gouvernement les enrôle de façon obligatoire dans l’armée. C’est ce qu’on appelle la conscription. Le blocus de Napoléon prend fin en avril 1814 avec la fin des guerres napoléoniennes. Les Britanniques et leurs alliés peuvent désormais envoyer des renforts pour combattre l’ennemi américain en Amérique du Nord. Ils réussissent à prendre Washington et à incendier la Maison-Blanche quelques mois plus tard. En général, ce conflit est plutôt équilibré et ne penche pas d’un côté ou de l’autre. Ainsi, le Royaume-Uni et les États-Unis décident de négocier pour y mettre fin. La paix est donc signée en décembre 1814. Tous les territoires conquis sont remis à ceux qui les possédaient avant la guerre. Les États-Unis et le Royaume-Uni ne ressortent ni perdants ni gagnants de ce conflit. Au final, ce sont les peuples autochtones qui sont les perdants de cette guerre, et ce, malgré l’important soutien apporté aux Britanniques. En effet, lors des négociations de paix avec les États-Unis, les Britanniques abandonnent le projet de créer un territoire réservé aux Autochtones puisque les représentants des États-Unis s’y opposent fortement. Les peuples autochtones risquent de perdre leur territoire puisque les Américains veulent conquérir l’ouest des États-Unis. ", "L'économie dans la Bas-Canada et le Haut-Canada\n\nDe 1791 à 1840, le Bas-Canada et le Haut-Canada vivent une période de transformations. En effet, les changements démographiques ainsi que la guerre anglo-américaine de 1812 ont un impact sur l'économie dans le Bas-Canada et le Haut-Canada. La construction d'infrastructures de transport plus efficaces et la création de banques deviennent nécessaires afin de soutenir le développement économique de la colonie et répondre aux besoins de la population grandissante. En agriculture, le Haut-Canada prospère davantage que le Bas-Canada, qui connait une importante crise agricole dans les années 1830. Alors que le commerce des fourrures est en déclin, le commerce du bois est en pleine expansion, si bien que le bois devient le principal produit exporté de la colonie. Pour en savoir plus sur l'économie du Bas-Canada et du Haut-Canada de 1791 à 1840, consulter les fiches suivantes: ", "La création du ministère de l'Immigration du Québec\n\nDurant le début des années 1960, le gouvernement du Canada permet à un plus grand nombre d'immigrants provenant de pays non occidentaux de venir s'installer au pays. En majorité, les immigrants sont sélectionnés selon leur formation professionnelle afin de combler les besoins en main-d’œuvre. La province de Québec souhaite obtenir plus d'autonomie concernant le choix des immigrants. C'est pourquoi elle fonde, en 1968, le ministère de l'Immigration du Québec. En 1976, le gouvernement fédéral de Pierre Elliott Trudeau adopte la Loi sur l'immigration. Cette loi vient élargir les critères d'admissibilité des personnes voulant immigrer au pays. Deux ans plus tard, le gouvernement provincial du Québec, mené par René Lévesque, réclame plus de pouvoir concernant l'immigration. Après une entente avec Ottawa, il obtient plus de liberté quant à la gestion du nombre d'immigrants et aux critères de sélection de ceux-ci. Dans les années qui suivent, le pays d'origine des personnes immigrantes se diversifie. Plus particulièrement, la ville de Montréal accueille un grand nombre d'immigrants originaires de pays non occidentaux. Le multiculturalisme se développe au Québec. Le multiculturalisme désigne la coexistence de plusieurs cultures dans une société. ", "La situation sociodémographique (1760-1791)\n\nDe 1760 à 1791, la population de la Province of Quebec (Province de Québec) augmente, mais sa composition demeure sensiblement la même qu’auparavant. Comme avant la Conquête, la plupart des habitants et des habitantes vivent dans les milieux ruraux majoritairement situés autour de Québec et de Montréal. Dans la plupart des cas, l’agriculture est leur activité principale. La société est toujours majoritairement composée de Canadiens et de Canadiennes. En effet, l’immigration de Français et de Françaises ayant cessé depuis la Conquête, ce sont les naissances nombreuses qui contribuent à l’augmentation de la population canadienne. On parle d’immigration lorsqu’une personne arrive dans un pays étranger (pays d’accueil) pour s’y installer de manière temporaire ou définitive. Il est difficile d’estimer le nombre d’Autochtones vivant sur le territoire de la Province of Quebec. Ils habitent cette région depuis longtemps et leurs territoires ne correspondent pas aux frontières établies par les Européens. Il y a tout de même des estimations faites par des historiens au fil du temps. Selon Dubois et Morin, en 1763, la population autochtone catholique au Canada et en Acadie serait d’environ 9 195 personnes. Bien que ces personnes soient minoritaires dans la colonie, elles en font tout de même partie. Les esclaves sont majoritairement des Autochtones et des Noirs. Plusieurs groupes de personnes comme des fonctionnaires gouvernementaux, des commerçants et des prêtres possèdent des esclaves à cette époque. Entre 1650 et 1834 (année de l’abolition de l’esclavage en Amérique du Nord britannique), il y a eu 2 683 esclaves autochtones (Lawrence, 2020). Toutefois, après la Conquête, leur nombre diminue comparativement à l’époque de la Nouvelle-France. À la suite de la Conquête, le nombre d’esclaves noirs reste sensiblement identique à celui qui était connu sous le Régime français. Cependant, ce nombre augmente avec l’arrivée des loyalistes puisque certains d’entre eux possèdent des esclaves. Après la Conquête, malgré la volonté du roi de Grande-Bretagne d’augmenter la population britannique de la Province of Quebec, peu de Britanniques immigrent dans la colonie. Ceux et celles qui migrent s’installent majoritairement dans les villes et sont des marchands, des militaires ou des fonctionnaires. Après 1775 et la Révolution américaine, l’immigration des loyalistes se fait plus intense, faisant augmenter la proportion de Britanniques dans la Province of Quebec. Malgré cette augmentation, les Canadien(ne)s demeurent fortement majoritaires dans la colonie. La migration est le déplacement d’individus de leur lieu d’origine vers un autre endroit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Entre 1755 et 1763, de 1 500 à 2 000 Acadiens échappent aux déportations et s’installent, entre autres, dans ce qui devient la Province of Quebec en 1763 (Gouvernement du Canada, 2020). Puis, à partir de 1765, des Acadiens ayant été déportés vers d’autres colonies britanniques immigrent dans la Province of Quebec, dans laquelle ils se reconnaissent davantage puisque tout comme les Canadiens, ils sont francophones et catholiques. À la fin du 18e siècle, ils sont près de 8 000 à s’être installés dans la colonie (Leblanc, 1979). La bourgeoisie professionnelle canadienne se développe à la fin du 18e siècle. Elle est composée de Canadiens ayant des professions libérales telles que médecin, notaire ou avocat. Une plus petite partie de cette bourgeoisie est constituée de marchands généraux ou de petits entrepreneurs. Avec les années, la bourgeoisie professionnelle canadienne gagne en influence dans la société et devient la porte-parole de la population canadienne. Malgré le fait que la Province of Quebec soit majoritairement canadienne et parle le français, la langue officielle de la colonie est l’anglais. Cependant, le français est la langue des communications internationales au 18e siècle. Ainsi, les Britanniques qui forment l’élite de la société sont souvent bilingues. C’est la raison pour laquelle les ordonnances sont publiées en français dans la colonie. ", "Les deux Canadas et la montée des nationalismes\n\nDepuis la Conquête de 1760, la Province of Quebec (Province de Québec) est sous le contrôle britannique. Les francophones forment une majorité dans cette colonie, mais ils doivent tout de même composer avec l’immigration britannique, dont celle des loyalistes. On trouve, autant chez les anglophones que chez les francophones, une volonté d’avoir un système politique plus démocratique. La couronne décide alors de séparer la Province of Quebec en deux nouveaux territoires : le Haut-Canada et le Bas-Canada. Elle octroie aussi à chacune des deux colonies une chambre d’assemblée. Ces nouveaux éléments sont inscrits dans une constitution instaurée le 6 décembre 1791 : l’Acte constitutionnel. L’une des clauses de l’Acte constitutionnel concerne le territoire. La Province of Quebec n’existe plus puisqu’elle a été divisée en deux territoires distincts : le Haut-Canada et le Bas-Canada. La frontière entre les deux est la rivière des Outaouais. Chaque province a son propre gouvernement et peut prendre des décisions qui n’affectent que son territoire, bien que le gouverneur puisse opposer un droit de véto à chaque décision prise par l’un ou l’autre de ces gouvernements. Le Bas-Canada couvre une grande partie du Québec actuel et est peuplé par 160 000 personnes, dont environ 16 000 anglophones. Au Bas-Canada, on reconnait officiellement les titres de propriété du régime seigneurial et on respecte la hiérarchie et la foi catholiques. Par contre, certaines terres doivent être strictement réservées au clergé protestant. Le système juridique intègre autant le Code civil français que le Code criminel anglais. Le Haut-Canada se situe au sud-est de l’Ontario actuel. Il abrite environ 15 000 personnes majoritairement anglophones dont plusieurs sont des loyalistes. Au Haut-Canada, la population est protestante (des terres sont d’ailleurs réservées au clergé protestant) et le Code civil ainsi que le Code criminel anglais sont utilisés. Les autorités britanniques ont décidé, avec l’Acte constitutionnel, de séparer les deux communautés linguistiques de la Province of Quebec, soit les anglophones et les francophones. Bien que ce choix de diviser le territoire en communautés linguistiques fonctionne pour la population du Haut-Canada, qui est presque exclusivement anglophone, l’application de cette division comporte plusieurs défis pour le Bas-Canada. En effet, à l’intérieur des frontières du Bas-Canada, les deux groupes linguistiques cohabitent et sont représentés par la même Chambre d’assemblée. La situation au Bas-Canada diffère de celle au Haut-Canada principalement en raison de cette dualité linguistique. Cette situation, à l’intérieur de laquelle deux groupes formant une même société parlent une langue différente, teinte de façon particulière toutes les sphères de la vie collective. Cela explique aussi pourquoi, au Bas-Canada, une même institution n’arrive jamais seule, c’est-à-dire qu’il y en a une pour chaque population : certains journaux sont francophones, d’autres sont anglophones; des églises sont catholiques francophones et d’autres, protestantes anglophones; il en va de même pour les écoles, les députés élus à la Chambre d’assemblée et encore bien d’autres éléments de la vie au Bas-Canada. Ces institutions et individus jouent des rôles identiques, mais suivent les intérêts bien différents du groupe qu’ils représentent. Cette situation accentue progressivement les tensions entre les francophones et les anglophones et provoque le développement d’une fierté et d’une appartenance à un groupe, à une nation particulière. C’est ce que l’on nomme le nationalisme. Une institution est une organisation encadrée par des règles et des lois qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Le nationalisme est une idéologie qui met de l’avant l’appartenance et la fierté d’un groupe envers une nation. Cette idéologie amène souvent un peuple à revendiquer plus de pouvoir et d’autonomie au sein d’un État. C’est une idéologie politique qui vise, ultimement, la souveraineté d’une nation. Les anglophones du Haut et du Bas-Canada, quant à eux, se considèrent toujours Britanniques. Ils prônent l’attachement aux institutions et à la monarchie britanniques ainsi qu’à la langue anglaise. Grâce à la victoire de la Conquête, un fort sentiment de supériorité habite la population anglo-britannique vis-à-vis des Canadiens. De plus, ils occupent la plupart des positions importantes et ils possèdent plus de richesses. Ils imposent plusieurs institutions dans la colonie selon le modèle britannique. C’est ce que l’on nomme l’impérialisme L’impérialisme est la volonté de domination culturelle, politique, économique et militaire d’un État sur un autre. ", "L'Acte constitutionnel\n\nLa prise en charge d’une colonie française représente plusieurs défis pour les autorités britanniques. La coexistence de deux peuples aux revendications bien différentes, l’un francophone et l’autre anglophone, force le roi et le Parlement britannique à effectuer des changements dans l’administration de la Province of Quebec (Province de Québec). C’est pourquoi le Parlement britannique adopte une nouvelle constitution pour sa colonie en 1791. L’Acte constitutionnel sépare la province en deux nouvelles entités : le Haut-Canada et le Bas-Canada. Une chambre d’assemblée, dont les membres sont élus par la population, est mise en place dans chacune des deux colonies. Peu à peu, des partis politiques se forment, certains défendant les intérêts nationalistes des Canadiens francophones, d’autres favorisant plutôt les intérêts des anglophones. Cependant, selon cette nouvelle constitution, c’est le gouverneur qui détient les réels pouvoirs. Assisté par un conseil exécutif et un conseil législatif, il possède un droit de véto sur tout projet de loi débattu et voté par les chambres d’assemblée. Une constitution est un document légal, souvent le texte fondateur d’un État ou d’une colonie, qui détermine sa structure et sa manière de fonctionner. Elle permet de définir chacun des pouvoirs : législatif (conseil législatif), exécutif (conseil exécutif) et judiciaire (justice). ", "Les rébellions de 1837-1838 et le rapport Durham\n\nLes idées libérales et républicaines associées aux révolutions française et américaine deviennent de plus en plus populaires au sein de la population du Haut-Canada et du Bas-Canada au début du 19e siècle. Or, la structure démocratique mise en place avec l'Acte constitutionnel se situe bien loin de ces nouvelles idées, et ce, malgré la création d'une chambre d'assemblée. Le gouverneur et son entourage, qui ne sont pas élus par la population, possèdent énormément de pouvoirs. De plus, la rivalité existant entre deux partis politiques, le British Party et le Parti patriote, divise les francophones et les anglophones du Bas-Canada. Une crise agricole dans les années 1830 et un refus de la part de la métropole d'apporter des changements constitutionnels contribuent également à alimenter la grogne qui règne dans le Bas-Canada. C'est donc un ensemble de facteurs qui donnent lieu aux rébellions de 1837 et de 1838. Au Bas-Canada, les Patriotes confrontent l'armée britannique. Plusieurs combats sont menés dans la grande région de Montréal dans cette période où les autorités britanniques suspendent la Constitution. L'armée britannique réussit à mettre fin à la rébellion. Pendant cette période, des villages seront incendiés, des familles se verront mises à la rue et certains Patriotes capturés seront pendus. À la suite de ces évènements, la Constitution n'est pas réinstaurée. Le roi envoie plutôt lord Durham gouverner la colonie et enquêter sur la cause des rébellions. Dans son rapport, Durham propose, entre autres, différentes stratégies pour assimiler les francophones. Plusieurs de ses propositions sont retenues et, pour les mettre en application, le roi et le parlement britannique adoptent une nouvelle constitution en 1840, l'Acte d'Union. Pour en savoir plus sur la Rébellion des Patriotes et la réponse des Britanniques, consulter les fiches suivantes : ", "Le mode de vie dans la Province of Quebec\n\nDurant les premières années du Régime britannique, soit de 1760 à 1791, la nouvelle métropole amène peu de changements économiques dans la Province de Québec. En effet, la Grande-Bretagne adopte, tout comme le faisait la France, une politique mercantiliste avec sa colonie et les principales activités économiques demeurent les mêmes. Cependant, ce sont maintenant des marchands britanniques qui dirigent les différents commerces. Toujours durant cette même période, la population de la Province de Québec augmente, sans toutefois que sa composition change beaucoup. Les Canadiens francophones demeurent, en effet, majoritaires, et ce, malgré l'immigration de quelques Britanniques et réfugiés acadiens. Ainsi, la langue française demeure très présente dans la colonie bien que la langue officielle soit l'anglais. La cohabitation des Canadiens et des Britanniques dans la colonie mène à l'émergence de mouvements de revendication au sein de différents groupes d'influence. Ces groupes envoient plusieurs pétitions à Londres afin de faire valoir leurs demandes. La réunion des deux cultures amène également à la cohabitation des Églises catholique et protestante. Malgré un contexte difficile, la religion catholique survit au changement de métropole et s'allie même aux autorités britanniques. De son côté, bien qu'elle soit la nouvelle religion officielle de la Province de Québec, la religion anglicane est peu pratiquée, ce qui s'explique par la plus faible proportion d'habitants d'origine britannique. Pour en savoir plus sur la vie dans la Province de Québec de 1760 à 1791, consulter les fiches suivantes: ", "Les nationalismes et l'Empire britannique au début du 20e siècle\n\nSe déployant sur cinq continents, l’Empire britannique, dont fait partie le Canada, s’impose massivement sur la planète au début du 20e siècle. Ayant des projets d’expansion, il n’est pas rare que la Couronne britannique demande à ses anciennes colonies de l’épauler. Néanmoins, la population canadienne est fortement divisée concernant sa participation aux divers conflits menés par le Royaume-Uni. Le Canada est divisé par deux types de nationalismes : l’impérialisme et le nationalisme canadien-français. Ces deux visions sont farouchement opposées sur le rôle que doit jouer la colonie au sein de l’Empire britannique. Comme le Canada a largement été colonisé par des immigrants venus des îles britanniques, plusieurs impérialistes canadiens-anglais y habitent. Ces derniers ont un fort sentiment d'appartenance envers le Royaume-Uni. L'impérialisme est une idéologie selon laquelle une colonie fait partie intégrante d'un empire. Les partisans de cette idéologie ont un fort sentiment d'appartenance envers la métropole. Ils appuient également la domination militaire, économique, politique ou culturelle qu'exerce la métropole sur sa colonie. Soulignant les avantages économiques et militaires de l'adhésion à l'empire, les impérialistes soutiennent un Canada britannique. En effet, selon eux, l'économie canadienne dépend de sa relation avec le Royaume-Uni et avec les autres colonies de l'empire. Les impérialistes sont également en accord avec la participation du Canada dans les guerres menées par la métropole britannique contre d'autres territoires. L'idéologie de l'impérialisme n'est toutefois pas partagée par tous les Canadiens. D’ailleurs, le lien avec le Royaume-Uni est un point de discorde majeur au pays. Pour leur part, les nationalistes canadiens-français, la plupart vivant au Québec, ne s'identifient pas comme étant des sujets britanniques. Le nationalisme canadien-français est un type de nationalisme centré sur l'identité des Canadiens francophones. Il ne correspond pas uniquement au Québec, mais bien à tous les francophones sur le territoire canadien. Effectivement, ayant pour leur part des ancêtres français, les Canadiens français sont méfiants envers les autorités anglaises qui ont essayé à plusieurs reprises de les assimiler. Au contraire des impérialistes, ils revendiquent un détachement marqué du Canada face au Royaume-Uni. Si le Canada se dissocie de l'empire, il n'aura alors plus à participer aux batailles de la métropole et il sera plus autonome. Cette dualité identitaire est mise à rude épreuve en 1899 alors que le Royaume-Uni s’apprête à initier une guerre en Afrique du Sud : la guerre des Boers. Pour s’assurer de la victoire, la Couronne britannique demande à ses colonies et à ses dominions, dont l’Australie et le Canada, de l’appuyer dans la guerre. Cette demande divise grandement la population canadienne. D'un côté, les impérialistes considèrent qu'il est le devoir du Canada de soutenir la métropole. De l'autre côté, les nationalistes canadiens-français jugent que ce conflit ne les concerne pas. Wilfrid Laurier, premier ministre du Canada, cherche à trouver un juste compromis entre les deux groupes nationalistes qui déchirent sa population. Ainsi, il propose un volontariat dans lequel les Canadiens pourront décider par eux-mêmes s’ils participent ou non à la guerre des Boers. Un millier de volontaires sont alors enrôlés pour joindre les troupes britanniques en Afrique du Sud. Le conflit entre les impérialistes et les nationalistes canadiens-français concernant la participation canadienne aux guerres britanniques restera un épineux problème pendant plusieurs années au Canada. Ce débat refait également surface lors de la Première Guerre mondiale, puisque le Canada est toujours une colonie lors de ce conflit. C'est en 1931, avec l'adoption du statut de Westminster, que le Royaume-Uni reconnait le Canada comme étant un pays indépendant à part entière. Ce faisant, l'ancienne colonie est affranchie de toute obligation envers la Couronne britannique. Cela veut dire qu'il a à la fois le contrôle sur sa politique interne et externe. Dorénavant, le Canada n'est plus tenu d'appuyer la métropole dans toutes ses batailles. ", "Le nationalisme québécois\n\nLe nationalisme québécois se caractérise par l'importance donnée au respect des champs de compétence provinciale, l'autonomie du Québec, la sauvegarde de la langue française ainsi que l'affirmation du caractère distinct de la société québécoise. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les opposants à la conscription joignent leurs forces et fondent un parti nationaliste, le Bloc populaire. Ce parti prône l'indépendance du Canada à l'égard du Royaume-Uni et le respect des champs de compétences des provinces. Maurice Duplessis, premier ministre du Québec de 1936 à 1939 puis de 1944 à 1959 est un nationaliste québécois qui se bat pour une plus grande autonomie des provinces à l'intérieur du Canada. La modernisation du nationalisme québécois après les années 1950 s'illustre par la volonté de protéger le français et l'affirmation du caractère distinct de la société québécoise. Nombreux sont ceux qui souhaitent faire du Québec un pays souverain. Par ailleurs, des organismes et des partis politiques militant pour l'indépendance du Québec apparaissent dans les années 1960 et 1970. Daniel Johnson (père), premier ministre du Québec entre 1966 et 1968, veut améliorer le statut du Québec dans la fédération canadienne. Il publie un ouvrage, Égalité ou indépendance, dans lequel il explique les positions que son parti politique, l'Union nationale, veut défendre : « … nous voudrions bien, deux siècles après la Conquête, que l'on ne nous conteste plus le droit d'être ce que nous sommes : une nation française en Amérique. … Nous ne voulons plus être tolérés, nous voulons être maîtres chez nous. » Extrait de Égalité ou indépendance, 1965 René Lévesque, un journaliste, fonde en 1967 le Mouvement souveraineté-association. L'année suivante, ce mouvement s'allie au Rassemblement pour l'indépendance nationale, ou RIN, et les deux entités deviennent le Parti Québécois. René Lévesque présente le concept de souveraineté-association dans un manifeste du nom d'Option Québec. Les idées du Parti québécois sont diffusées dans le journal Le Jour à partir de 1974. Le nationalisme québécois transparaît également dans plusieurs œuvres d'artistes québécois, notamment le spectacle Poèmes et chants de la résistance ainsi que l'Osstidcho, un spectacle mettant en scène Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe. La question de l'indépendance du Québec prend beaucoup de place et fera l'objet de deux référendums, en 1980 puis en 1995. " ]
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Allo! Je ne comprends pas vraiment le concept de sédentarisation. Pouvez-vous m'aider ?
[ "La sédentarisation\n\n\nÀ la fin de la préhistoire, l’Homme commence à se regrouper dans des villages permanents. Puis, en plus de la chasse, la pêche et la cueillette, il développe l’agriculture. Il pratique aussi l’élevage de petits animaux. C’est ainsi que l’humanité est graduellement devenue sédentaire. La sédentarisation est le fait de passer de l'état de nomade (se déplacer d'un lieu à un autre) à l'état de sédentaire (demeurer en un lieu fixe) en parlant d'un groupe ou d'une population. L’histoire est caractérisée par des populations qui ont développé la capacité à produire leur nourriture : l’Homme est devenu agriculteur et éleveur. Il n’a donc plus besoin de se déplacer continuellement pour suivre les animaux puisqu’il a réussi à les domestiquer. Il a choisi un territoire et s’y est installé. On nomme ce nouveau mode de vie le sédentarisme. Voici la liste des fiches qui traitent de la sédentarisation: ", "Les auxiliaires de modalité\n\nLes auxiliaires modaux marquent, entre autres, le doute, l'obligation, la possibilité, la certitude, etc. Les gouvernements devraient intervenir. La nécessité de l'intervention, jugement effectué par l'auteur lui-même, est exprimée par l'auxiliaire devraient. Le cycliste semble épuisé par la course. L'emploi du verbe semble est la preuve que l'épuisement du cycliste provient d'une interprétation bien personnelle, celle de l'auteur. ", "Les communes (notions avancées)\n\n\nSuite à l’essor urbain et commercial, les habitants des villes ont commencé à vouloir défendre leurs propres intérêts et à gouverner leur cité par eux-mêmes. Alors qu’ils étaient assujettis au pouvoir seigneurial, les citadins étaient considérés comme des sujets du seigneur, au même titre que les paysans et les vassaux. Toutefois, les habitants des villes, de plus en plus riches, ne voulaient pas se soumettre aux mêmes règles que les paysans, puisqu’ils ne vivaient pas de la même manière. Selon eux, les règles et le fonctionnement de la ville devaient se décider par ses habitants. Plusieurs villes ont alors commencé à réclamer des droits au seigneur ou au roi, dont le droit de gouverner de manière autonome. Le roi et les seigneurs ont accédé aux demandes de la communauté citadine, celle-ci devenant progressivement plus importante que les seigneuries. Les habitants des villes se sont donc associés entre eux afin de gérer les affaires de la ville, indépendamment du seigneur. Les premières villes autonomes, qui prirent le nom de communes, s’appuyaient réellement sur un pouvoir partagé par toute la population. Plusieurs seigneurs ont alloué des droits et des responsabilités aux villes. Ces droits concernaient la gestion des terres, la défense de la muraille, la construction des nouveaux immeubles et le contrôle des marchandises. Par l’octroi de ces droits, les citadins avaient ainsi une totale liberté de gestion de ses intérêts. Les communes votaient des lois et décidaient de leur fonctionnement. Puisqu’elles avaient obtenu l’autonomie, elles devaient assurer la gouvernance de la ville ainsi que toutes les fonctions associées au gouvernement. Les citadins avaient dorénavant le droit de voter pour élire leurs représentants et leurs magistrats, le droit de décider des règles internes de la cité et de déterminer la charge fiscale. Dans certaines régions, les communes se voyaient offrir encore plus de droits tels que: posséder une armée, élire un gouvernement local, battre la monnaie, gérer la politique tant interne qu’externe. En offrant la direction de la ville à toute la population, les communes furent gérées en oligarchie, dans laquelle les bourgeois et le seigneur partageaient le pouvoir. Rapidement, les communes prirent plus de pouvoir et devinrent de réelles puissances politiques et sociales. Les citadins faisaient le serment de se prêter assistance et conseil afin de toujours assurer la paix et la sécurité dans leur commune. Ce serment trouvait sa source dans la charte communale, qui décrivait le fonctionnement de la commune. Le but premier était de supprimer les conflits afin de vivre dans la paix. Les citadins et le nouveau pouvoir communal devaient instaurer un ordre social régulier dans lequel la solidarité et la fraternité régnaient. Quelques communes ont même créé des caisses communales afin de mieux financer les œuvres charitables et la fonction publique. La charte communale était composée de plusieurs statuts. Ces derniers établissaient les institutions dont la commune devait se doter. La première institution créée fut l’assemblée des citoyens. Comme son nom l’indique, elle regroupait l’ensemble de la population de la ville. Dans certaines communes, l’assemblée des citoyens fut remplacée par un conseil large, formé d’une centaine de notables. Les notables profitaient alors d’une place plus importante dans la hiérarchie communale. Plus facile à rassembler, ce conseil avait le pouvoir de prendre toutes les décisions concernant la commune. Suivant l’évolution des communes, le conseil large fut également remplacé par un autre groupe, encore plus restreint : le collège des échevins (ou des consuls). Dirigé par le maire, ces échevins devaient s’acquitter de responsabilités précises tel que le commerce, les salaires, la justice, la navigation, etc. Les échevins étaient élus par la population. Bien que tous les citoyens pouvaient se présenter aux élections, c’était majoritairement des riches bourgeois qui occupaient ces postes. En plus des conseils élus pour prendre les décisions, les communes devaient organiser et gérer deux autres institutions essentielles : la milice, pour protéger la ville, et le système de justice. Les grands bourgeois, par leur richesse et leur forte implication politique, se dotaient de pratiquement tous les pouvoirs dans la commune. Ils étaient au-dessus de la hiérarchie sociale. Qu’ils soient notables ou non, les grands bourgeois étaient considérés comme les meliores, c’est-à-dire les meilleurs de la société. Bien que les communes se définissaient comme des entités politiques égalitaires, le réel pouvoir ne se trouvait qu’entre les mains des meliores. Les plus pauvres n’avaient non seulement aucun pouvoir, mais n’avaient pas réellement le droit de contredire ou de nuire aux décisions prises par les bourgeois. Le serment d’égalité de la commune concernait plutôt une égalité politique entre les seigneurs et le pouvoir communal, donc les bourgeois. Le contrôle et l’administration de la ville étaient assurés par le patriciat : les riches familles de la commune. Le patriciat prenait toujours des décisions qui l’avantageaient: règlementation, taxes, loyer, etc. La charte de franchise était un acte par lequel un seigneur offrait à l’ensemble des sujets de la seigneurie les droits liés à la commune. Par exemple, la charte de franchise de la commune de Moudon, en Suisse, établissait les règles suivantes : Droit et obligation du seigneur de conserver les droits et les coutumes des habitants; Respect de la part des bourgeois des droits et de l’honneur du seigneur; Interdiction d’arrêter quelqu’un dans les limites de la ville, sauf si c’est un brigand, un traître, un meurtrier ou un criminel. Il est difficile de décrire précisément les règles et le fonctionnement des communes puisqu’aucune d’entre elles ne fonctionnait réellement de la même manière. Il y a tout de même des différences notables entre les communes situées plus au nord du continent et celles plus au sud (sud de la France et Italie). Les communes du sud valorisaient des valeurs et un mode de vie plus près de ceux de l’Antiquité romaine. L’élite urbaine était variée puisque formée de seigneurs, de marchands et d’évêques. Les villes du sud avaient leur propre seigneur et leurs chevaliers. Les décisions liées à la commune étaient prises en accord avec l’évêque et les représentants de la population. Ces consuls étaient élus par les citoyens. Les communes situées plus au nord avaient une culture plus près des valeurs médiévales. D’ailleurs, leurs élites étaient surtout formées de seigneurs et de membres du haut-clergé. Ces communes étaient également intégrées dans le monde seigneurial, mais profitaient d’une charte offerte par le seigneur. Fondée en 1161, la commune d’Avignon est un exemple typique de commune du sud. Ville commerciale, Avignon était alors l’une des villes les plus riches et puissantes du sud de la France. La commune était présidée par un évêque, mais ce dernier était soumis à l’autorité de huit consuls. Ces consuls étaient élus pour une durée d'un an par la population. Le président et les consuls étaient aidés par des juges et des maîtres. Lorsque des décisions importantes devaient être prises, toute la population était rassemblée. Dès le 14e siècle, plusieurs conflits ont éclaté à l’intérieur des communes entre les artisans et les dirigeants: le pouvoir économique s’opposait alors au pouvoir politique. Les artisans et la population plus pauvre, ne détenant que très peu de pouvoir, ont critiqué fortement les abus des communes, soulevant des conflits et des confrontations. À l’intérieur même des communes, plusieurs conflits naissaient également. En effet, les riches familles se disputaient entre elles pour prendre le contrôle de la ville et de ses richesses. Les paysans, au même moment, commençaient à se révolter contre ces abus. Leur situation ne s’était pas du tout améliorée entre le joug des seigneurs et la domination des bourgeois. De plus, les communes se livraient de chaudes luttes entre elles pour prendre le contrôle du commerce ou du territoire. Dans certains cas, ce sont les rois et les seigneurs qui ont repris le contrôle des communes. Cette reprise de pouvoir par la monarchie signifiait une perte des droits et des systèmes politiques mis en place. Les rois et les seigneurs désiraient mettre fin à l’instabilité grandissante. Cet assujettissement massif des communes, des villes et des campagnes aura permis aux rois de reprendre le contrôle de leur territoire et d’affermir leur pouvoir central. La commune d’Avignon est un exemple de cette réalité. Après avoir été assiégée par l’armée du roi de France, celle-ci a perdu son autonomie. Le roi a remis l’autorité au comte et il mit fin à tous les pouvoirs communaux en 1251. L’exemple d’Avignon représente bien le déclin des communes au Moyen Âge. ", "L'arc réflexe et l'acte volontaire\n\nUn acte involontaire est un acte déclenché automatiquement, sans qu'il y ait une prise de conscience. Si le cerveau devait traiter chacune des informations qui se produisent à chaque seconde dans le corps, la surcharge d'informations serait importante. Il se produit donc dans le corps humain plusieurs opérations qui sont traitées inconsciemment. La contraction des muscles qui permet à une personne de se déplacer est un acte involontaire. Bien qu'une personne décide de marcher, la façon par laquelle les muscles sont contractés est considérée comme un acte involontaire. De plus, les battements du coeur se font sans qu'une personne en ait conscience. Le tronc cérébral est le centre de commande des mouvements involontaires. C'est lui qui reçoit les informations des nerfs sensitifs, les traite et qui envoie des signaux aux différents muscles du corps par les nerfs moteurs. Un réflexe (ou réflexe rachidien) est une réaction rapide et involontaire effectuée en réponse à un stimulus. L'arc réflexe est le trajet parcouru par l'influx nerveux lors d'un acte involontaire. Un réflexe est souvent considéré comme une réaction de défense qui a comme objectif de ramener le corps à un état d'équilibre. Toutefois, puisque le corps humain doit réagir rapidement afin de se protéger, l'information n'a pas le temps de se rendre jusqu'au cerveau pour que celui-ci traite l'information. C'est donc la moelle épinière qui reçoit l'information et qui la traite. L'arc réflexe représente le trajet qu'emprunte l'influx nerveux lors d'un réflexe. Le trajet emprunté par l'influx nerveux est le suivant: Les organes sensitifs perçoivent la sensation. Les nerfs sensitifs transmettent l'information vers la moelle épinière. La moelle épinière traite l'information et envoie un message. Les nerfs moteurs reçoivent l'information de la moelle épinière et la transmettent aux muscles. Les muscles réagissent au stimulus. Un acte volontaire est un acte conscient contrôlé par le cerveau. Les actes volontaires font intervenir des muscles volontaires: ces gestes sont exécutés selon la volonté de la personne qui fait ces mouvements. Ces actes ont donc pour origine le cerveau qui transmettra l'influx nerveux par des neurones vers les muscles sollicités. Les influx provenant du cerveau peuvent prendre deux chemins différents. Si les muscles qui sont volontairement activés sont situés au niveau de la tête (comme, par exemple, lorsqu'on parle), l'influx nerveux part du cerveau et se directement par les nerfs moteurs jusqu'au muscle visé. Si les muscles qui sont volontairement activés sont situés plus bas que la tête (comme, par exemple, lorsqu'on frappe un ballon avec son pied), l'influx nerveux part du cerveau, passe par le tronc cérébral pour se rendre jusqu'à la moelle épinière. Ils se rendront ensuite jusqu'aux muscles en passant par des nerfs moteurs. Ces influx nerveux transiteront ensuite vers les muscles responsables du mouvement. Lorsque le corps ressent une sensation, le trajet emprunté par l'influx nerveux est l'inverse de celui utilisé lors qu'un influx nerveux est envoyé à partir du cerveau vers les muscles du corps. Les influx reliés aux sensations peuvent prendre deux chemins différents. Si la sensation est détectée par une zone située au niveau de la tête (comme, par exemple, un bruit), l'influx nerveux part de l'organe des sens. Il est ensuite relayé par le nerf sensitif jusqu'au cerveau, qui analysera l'information. Si la sensation est détectée par une zone située plus bas que la tête (comme, par exemple, lorsque quelqu'un touche une autre personne), l'influx nerveux part de l'organe sensitif et passe par les nerfs sensitifs. Il parcourt ensuite la moelle épinière et le tronc cérébral pour se rendre jusqu'au cerveau. C'est au moment où l'information sera traitée par le cerveau que la sensation sera ressentie par le corps. Les organes des sens ont pour unique possibilité de détecter la sensation. ", "Le rôle de l'Église en Nouvelle-France\n\nTrès influente en France, l'Église catholique l'est tout autant dans la colonie, qui est peuplée de colons catholiques. En effet, l'Église joue un rôle important en ce qui a trait à l'administration de la colonie et à l'encadrement des colons. En Nouvelle-France, le dirigeant de l'Église est l'évêque. Ce dernier est nommé par le roi de France avec l'accord du pape. Le clergé séculier (curés de paroisse) et le clergé régulier (communautés religieuses, ce qui exclut les Jésuites) sont sous son autorité. L'évêque est également très influent auprès des administrateurs de la colonie. Il fait d'ailleurs partie du Conseil souverain, tout comme le gouverneur et l'intendant. L'Église doit encadrer la vie spirituelle des colons. Pour ce faire, l'évêque divise le territoire en paroisses. Si la paroisse est suffisamment peuplée, une église y est construite. Chaque paroisse est sous la responsabilité d'un curé. Ce curé s'occupe des rites religieux qui ponctuent la vie spirituelle des croyants tels que les messes, les baptêmes, les mariages et les funérailles. L'Église joue également un rôle important dans la vie sociale des colons. En effet, le calendrier est ponctué de restrictions religieuses imposées aux croyants (interdiction de travailler le dimanche, interdiction de manger de la viande durant le Carême, etc.). Certains évènements sociaux sont également interdits par les dirigeants de l'Église, par exemple les soirées dansantes. Pour sa part, la messe du dimanche demeure un moment de socialisation important pour les colons. De son côté, le curé profite de cette occasion de grand rassemblement pour transmettre les messages et les directives des autorités de la colonie à ses habitants. Plusieurs communautés religieuses arrivent en Nouvelle-France dès le 17e siècle, dont les Récollets, les Jésuites, les Augustines, les Hospitalières et les Ursulines. Ces communautés ont, comme principales préoccupations, l'évangélisation des Autochtones, l'éducation et les soins de santé. Les communautés religieuses sont composées d'hommes ou de femmes qui consacrent leur vie à Dieu et qui ont un objectif en commun, par exemple le soin des malades. Les communautés religieuses sont à l'origine de l'existence des premiers hôpitaux et des premiers établissements d'enseignement dans la colonie. En 1635, les Jésuites fondent le collège des Jésuites, premier établissement d'enseignement pour garçons de la colonie. En 1639, les Augustines fondent le premier hôpital de Nouvelle-France, l'Hôtel-Dieu de Québec, et les Ursulines fondent un couvent qui contribuera à l'enseignement des jeunes filles autochtones et françaises. ", "Les premiers foyers de sédentarisation\n\n\nAu début de la préhistoire, les humains se nourrissaient de plantes et de gibiers. Ils devaient constamment se déplacer pour suivre les troupeaux d’animaux ou pour exploiter les ressources d’un nouveau territoire. Ceux-ci étaient donc nomades, car ils étaient obligés de se déplacer pour subvenir à leurs besoins. Peu à peu, l'humain s’est regroupé et installé sur un territoire donné afin de faire de l’élevage et de l’agriculture. En d'autres mots, il est devenu sédentaire. Les premiers humains se rassemblaient dans de petits villages fortifiés afin d’assurer leur protection et celle de leurs récoltes. Les groupes pouvaient être composés de quelques milliers de personnes. Les villages de Mallaha, Mureybet et de Çatal Höyuk sont connus comme étant les plus importants de leur époque par les archéologues. La période de la préhistoire est divisée en deux sections: le Paléolithique (3 000 000 av. J.-C. à 10 000 av. J.-C.) et le Néolithique (10 000 av. J.-C. à 3500 av. J.-C.). C’est la sédentarisation de l’être humain qui fait la coupure entre ces deux périodes. Nomade au Paléolithique, l'Homme devient sédentaire au Néolithique. Les premiers villages sédentaires se sont formés dans une région qu’on appelle: le Croissant fertile. Cette région était propice à l’établissement des premiers villages étant donné son potentiel agricole. Le Croissant fertile est situé dans la région du monde que l'on nomme actuellement Moyen-Orient. Tout d'abord, le climat de la Terre qui se réchauffe a contribué à ce phénomène. En effet, petit à petit, l’humain va s’établir dans les régions du monde où il fait plus chaud et où les ressources se trouvent en grande quantité. Aussi, il va établir son territoire près des cours d’eau, car les terres s’y trouvant sont fertiles et permettent un meilleur transport des marchandises. ", "L'adhérence et le frottement entre les pièces\n\nL'adhérence est le phénomène qui se manifeste lorsque deux surfaces ont tendance à rester collées ensemble, s'opposant ainsi au glissement. Lorsqu'une voiture s'immobilise au milieu d'une côte, les pneus permettent au véhicule de rester en place sans glisser. Lorsqu'une personne escalade une paroi, ses souliers possèdent une semelle particulière lui permettant d'aggriper la surface rocheuse sans glisser. Ces phénomènes, qui permettent aux objets de se maintenir en place et d'éviter le glissement, sont des exemples d'adhérence. Sans adhérence entre les surfaces en contact, la voiture ou le grimpeur n'arriveraient à se maintenir en place. La semelle des souliers d'escalade permet de s'aggriper à la roche. Le caoutchouc des pneus permet à la voiture de demeurer en place. L'intensité de l'adhérence entre deux surfaces dépend de cinq facteurs: La nature des matériaux mis en contact: L'adhérence entre le caoutchouc et l'asphalte est plus grande que celle entre le caoutchouc et la glace, ce qui explique qu'une voiture tient moins bien la route en hiver. La présence ou non d'un lubrifiant: La cire appliquée sur des skis de fond diminue leur adhérence sur la neige et augmente ainsi leur glissement. La température: L'adhérence des semelles de souliers sur l'asphalte diminue lorsque la température diminue aussi, ce qui rend notre équilibre moins stable en hiver. L'état des surfaces mises en contact: Plus une surface est rugueuse, plus elle aura tendance à adhérer à une autre surface. Ainsi, les pneus d'un vélo de route sont plus lisses que ceux d'un vélo de montagne afin de diminuer l'adhérence et conséquemment d'augmenter la vitesse de roulement. La force perpendiculaire exercée par une surface sur l'autre: L'adhérence augmente avec l'accroissement de cette force. Ainsi, il est plus difficile de tirer un traîneau chargé sur la neige qu'un traîneau vide. Dans un objet technique, l'adhérence entre les surfaces est importante pour assurer certaines liaisons entre des pièces ou encore pour permettre le bon rendement de certains systèmes de transmission du mouvement. Le frottement est une force qui s'oppose au glissement d'une pièce mobile sur une autre. Le frottement entre les surfaces, contrairement à l'adhérence, n'empêche pas le mouvement des pièces. Toutefois, en l'entravant, il entraîne leur usure prématurée ainsi que des pertes d'énergie. Pour diminuer le frottement entre des pièces, l'ajout d'un organe de lubrification à l'objet technique est généralement effectué. Il existe toujours des forces de frottement entre deux surfaces en contact. Lorsque ces forces sont suffisamment importantes pour empêcher le glissement d'une surface sur une autre, on parle d'adhérence. ", "Le régime seigneurial en Nouvelle-France\n\nÀ partir de 1627, la Compagnie des Cent-Associés est responsable de l'administration de la colonie. Pour ce faire, elle met en place un mode d'organisation des terres appliqué en France à la même époque : le régime seigneurial. Ce système permet d'organiser tant le territoire que la société et perdurera pendant toute la période du Régime français et même après. De grandes terres, appelées seigneuries, sont distribuées à des seigneurs par la Compagnie des Cent-Associés. Chaque seigneur divise d'abord sa seigneurie en censives qu'il distribue, par la suite, aux censitaires. Sous le régime seigneurial, les seigneurs, qui sont au service du roi de France, et les censitaires ont des droits, mais aussi des devoirs. Quelques devoirs des seigneurs et des censitaires Seigneurs Censitaires Jurer fidélité au roi de France Donner des censives Habiter la seigneurie (souvent un manoir) Tenir une cour de justice afin de gérer les conflits entre les censitaires Réserver le minerai et les chênes de sa seigneurie pour le roi Construire et entretenir un moulin à farine sur sa seigneurie Construire des chemins sur sa seigneurie Verser le 1/5 de la valeur de sa seigneurie au roi en cas de vente Informer les autorités de l'état de sa seigneurie (peuplement, récoltes, etc.) Exploiter sa terre Payer le cens et les rentes à son seigneur chaque année (en argent ou en produits agricoles) Utiliser le moulin à farine de la seigneurie et donner une partie de ses grains moulus au seigneur Faire trois journées de corvée par année pour le seigneur Entretenir les chemins qui passent sur sa censive Les premières seigneuries sont situées dans la vallée du Saint-Laurent, notamment près de Québec, de Trois-Rivières et de Ville-Marie (Montréal). Les seigneuries sont perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent ou à d'autres cours d'eau, qui sont les principales voies de communication de l'époque. Les censives sont en forme de rectangles longs et étroits afin que le plus grand nombre de colons possible ait sa terre au bord du fleuve ou d'un cours d'eau. Bien que l'origine sociale des seigneurs varie, ces derniers sont généralement des gens influents et fortunés qui font partie de l'élite de la société de la Nouvelle-France. Plusieurs d'entre eux sont des bourgeois, des nobles, des administrateurs ou des officiers militaires. Les communautés religieuses possèdent, elles aussi, bon nombre de seigneuries. Les censitaires sont responsables du défrichement de leur terre, ce qui signifie qu'ils doivent couper la végétation et les arbres qui y sont présents afin de construire, dans un premier temps, leur habitation, puis cultiver la terre. La majeure partie du temps des colons est consacrée aux travaux agricoles. Les femmes, en plus de contribuer à l'agriculture, sont responsables des tâches ménagères. Elles assurent l'éducation des enfants, préparent les repas et confectionnent les vêtements. L'hiver représente un moment de pause pour les colons. Ils peuvent alors se consacrer à l'artisanat, aux divertissements (comme les jeux de cartes), aux amis et à la parenté. ", "Le système musculosquelettique\n\nLe système musculosquelettique est l'ensemble des organes qui interviennent dans le soutien et le mouvement. Ce système comprend le squelette, les muscles et les articulations. Le système musculosquelettique, aussi appelé système locomoteur, remplit deux fonctions. Il est d'abord responsable du soutien. En fait, si nous n'avions pas de squelette, nous serions des invertébrés et, à l'image des vers de terre par exemple, nous ne pourrions pas nous tenir debout et serions obligés de ramper pour nous déplacer. Ensuite, ce système permet à l'humain de se déplacer. L'action conjointe des muscles et des articulations nous permet en effet de réaliser une multitude de mouvements. ", "L'accès à l'éducation au début du 20e siècle\n\nAu début du 20e siècle, l’éducation au Canada est prise en charge par les institutions religieuses. Au Québec, le système d’éducation, qui est sous la responsabilité de l’Église catholique, est marqué par plusieurs difficultés alors que les taux de scolarisation et d’analphabétisme sont inquiétants. Devant ces problèmes, l’État tente d’encadrer davantage l’instruction publique, mais l’Église s’y oppose farouchement. De leur côté, les industries font pression sur le gouvernement pour qu’il s’implique davantage dans l’instruction publique. Effectivement, comme l’industrialisation s’intensifie, les patrons ont besoin de plus en plus de main-d’œuvre qualifiée pour occuper des emplois plus complexes. Pour répondre à ce besoin, en 1907, le gouvernement du Québec adopte une loi qui permet d’instaurer un système public offrant des formations techniques aux étudiants. Il existe des différences entre les anglophones et les francophones en ce qui concerne le système d’éducation québécois : les francophones ont tendance à quitter prématurément les bancs d’école et il est rare que ces élèves étudient après la 12e année. Environ 50 % des élèves francophones et catholiques terminent leur 6e année alors que 75 % des élèves anglophones et protestants atteignent leur 8e année. Au début du 20e siècle, les filles et les garçons n’étudient pas dans les mêmes institutions. En fait, l’éducation est très inégale alors que l’État subventionne seulement les établissements offrant l’éducation aux garçons. Plusieurs jeunes filles se tournent vers les couvents afin de devenir religieuses. Dans le secteur public, la plupart des jeunes femmes scolarisées occupent des postes en éducation. Très peu de femmes se rendent aux études supérieures et les rares qui le font doivent choisir des collèges et des universités anglophones, ceux-ci étant plus ouverts à l’éducation féminine. Très peu valorisées par le système d’éducation, les femmes se tournent alors majoritairement vers le travail ménager. Malgré l’opposition des institutions religieuses, l’État québécois réussit à adopter quelques lois afin d’encadrer l’instruction publique. En 1923, le gouvernement exige que le passage des enfants à l’école primaire soit de plus longue durée, passant alors de quatre à six années. Plus tard, en 1943, le gouvernement du Québec vote une loi qui rend la fréquentation scolaire obligatoire pour les jeunes âgés de 6 à 14 ans. " ]
[ 0.8652936220169067, 0.8227683901786804, 0.8254247903823853, 0.8267464637756348, 0.7993476390838623, 0.8433959484100342, 0.8346461057662964, 0.8348509073257446, 0.8231831789016724, 0.8015843629837036 ]
[ 0.871502161026001, 0.7862780094146729, 0.7943549156188965, 0.7928076982498169, 0.7724308967590332, 0.8311236500740051, 0.7927393317222595, 0.7985929250717163, 0.7845197319984436, 0.7707926034927368 ]
[ 0.8526301383972168, 0.7796562910079956, 0.768261194229126, 0.7822729349136353, 0.7585256695747375, 0.8208383321762085, 0.792920708656311, 0.7702112197875977, 0.7982118129730225, 0.7494180202484131 ]
[ 0.6966571807861328, 0.03414260596036911, 0.14004778861999512, 0.08071672171354294, 0.14901864528656006, 0.47780269384384155, 0.1898224800825119, 0.2182891070842743, 0.25169363617897034, 0.11020401120185852 ]
[ 0.7465340525723874, 0.45406234393118167, 0.3732319927353564, 0.5136236906567682, 0.4151952649246093, 0.6431821128410704, 0.5012999086846859, 0.48073127404332894, 0.6299924638244909, 0.37808014653425404 ]
[ 0.798711895942688, 0.7413918972015381, 0.7704522609710693, 0.7672660946846008, 0.7537144422531128, 0.7920648455619812, 0.7895041704177856, 0.7905088663101196, 0.7824493646621704, 0.7597140073776245 ]
[ 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
il es recommendé a Julia de boire 8 verre d'eau par jour, elle en a bue 2 de combien de litres a t-elle encore besoin et quelle es son pourcentage? (Ps : je connait la réponse mais je ne sais pas exactement quelle méthode utuliser pour réprensenté car on doit montrer nos traces?)
[ "De la fraction au pourcentage et l'inverse\n\nDans certaines situations, il peut être utile de passer d'un pourcentage à une fraction ou l'inverse. La fiche suivante traite des méthodes à utiliser pour effectuer ces passages avec succès. Il est possible d'exprimer une fraction sous la forme d'un pourcentage. Voici deux méthodes permettant d'y arriver. Cette méthode est plus efficace lorsque le dénominateur de la fraction de départ est un diviseur ou un multiple de |100|. Elle consiste à trouver une fraction équivalente dont le dénominateur est |100.| Exprime la fraction |\\displaystyle \\frac{6}{25}| en pourcentage. Déterminer le nombre par lequel il faut multiplier ou diviser le dénominateur pour obtenir |100.| On détermine qu'on peut multiplier le dénominateur de la fraction par |\\color{green}{4}| pour obtenir |100|.||25\\times \\color{green}{4}=100|| Multiplier ou diviser le numérateur et le dénominateur de la fraction par ce nombre.||\\displaystyle \\frac{6\\times \\color{green}{4}}{25\\times \\color{green}{4}}=\\frac{24}{100}|| Écrire le numérateur de la fraction obtenu à l'étape 2 et ajouter le symbole % à droite de celui-ci. La réponse est donc |24\\ \\%.| Voici un autre exemple où l'on doit cette fois-ci utiliser la division pour obtenir un dénominateur de |100.| Exprime la fraction |\\dfrac{163}{200}| en pourcentage. Déterminer le nombre par lequel il faut multiplier ou diviser le dénominateur pour obtenir |100.| On détermine qu'on peut diviser le dénominateur de la fraction par |\\color{green}{2}| pour obtenir |100|.||200\\div \\color{green}{2}=100|| Multiplier ou diviser le numérateur et le dénominateur de la fraction par ce nombre.||\\displaystyle \\frac{163\\div \\color{green}{2}}{200\\div \\color{green}{2}}=\\frac{81{,}5}{100}|| Écrire le numérateur de la fraction obtenu à l'étape 2 et ajouter le symbole % à droite de celui-ci. La réponse est donc |81{,}5\\ \\%.| Quoiqu'un peu plus complexe que la première méthode, celle-ci est beaucoup plus polyvalente. Écris la fraction |\\dfrac{5}{8}| en pourcentage. Diviser le numérateur par le dénominateur. Multiplier le quotient obtenu à |100|.||0{,}625\\times 100=62{,}5|| Ajouter le symbole % à droite du résultat. |\\dfrac{5}{8}| correspond donc à |62{,}5\\ \\%.| Comme le pourcentage peut être vu comme une fraction dont le dénominateur est |100|, il est possible d'exprimer un pourcentage en fraction de la façon suivante. Il y a deux situations possibles : soit le pourcentage est un nombre entier, soit le pourcentage n'est pas un nombre entier. Voici un exemple pour chaque situation. Exprime |28\\ \\%| sous la forme d'une fraction irréductible. Exprimer le pourcentage sous la forme d'une fraction dont le dénominateur est |100.|||\\dfrac{28}{100}|| Si le numérateur n'est pas un nombre entier, transformer celui-ci en nombre entier en multipliant le numérateur et le dénominateur par la puissance de |10| adéquate. Comme le pourcentage est un nombre entier, on peut passer à l'étape 3. Au besoin, simplifier la fraction pour obtenir une fraction irréductible. ||\\dfrac{28\\color{green}{\\div 4}}{100\\color{green}{\\div 4}}=\\dfrac{7}{25}|| |28\\ \\%| correspond donc à la fraction irréductible |\\dfrac{7}{25}.| Voici un exemple où le pourcentage n'est pas un nombre entier. Exprime |72{,}4\\ \\%| sous la forme d'une fraction irréductible. Exprimer le pourcentage sous la forme d'une fraction dont le dénominateur est |100|.||72{,}4\\ \\%=\\displaystyle \\frac{72{,}4}{100}|| Si le numérateur n'est pas un nombre entier, transformer celui-ci en nombre entier en multipliant le numérateur et le dénominateur par la puissance de |10| adéquate. Comme le numérateur possède un chiffre après la virgule, on devra multiplier le numérateur et le dénominateur par |10.| ||\\dfrac{72{,}4\\color{green}{\\times 10}}{100\\color{green}{\\times 10}}=\\dfrac{724}{1\\ 000}|| Au besoin, simplifier la fraction pour obtenir une fraction irréductible. On simplifie la fraction.||\\dfrac{724\\color{green}{\\div 4}}{1\\ 000\\color{green}{\\div 4}}=\\dfrac{181}{250}|| |72{,}4\\ \\%| correspond donc à la fraction irréductible |\\dfrac{181}{250}.| ", "Du nombre décimal au pourcentage et l'inverse\n\nDans certaines situations, il peut être utile de passer d'un nombre décimal à un pourcentage ou l'inverse. La fiche suivante propose des méthodes permettant d'effectuer ces passages avec succès. La méthode permettant de passer d'un nombre décimal à un pourcentage est assez simple. Exprimer |0{,}562| en pourcentage. Multiplier le nombre décimal par |100.| ||0{,}562\\times 100=56{,}2|| Ajouter le symbole % à droite du résultat.||56{,}2\\ \\%|| On a donc |0{,}562=56{,}2\\ \\%| Exprimer |1{,}4| en pourcentage. Multiplier le nombre décimal par |100.| ||1{,}4\\ \\times 100=140|| Ajouter le symbole % à droite du résultat. ||140\\ \\%|| On a donc |1{,}4=140\\ \\%| La méthode permettant de passer d'un pourcentage à sa représentation en nombre décimal est aussi assez simple. Exprime |60\\ \\%| en nombre décimal. Enlever le symbole de pourcentage (%).||60|| Diviser le nombre par |100.| ||60\\div 100=0{,}6|| On a donc |60\\ \\%=0{,}6.| Exprime |120{,}5\\ \\%| en nombre décimal. Enlever le symbole de pourcentage (%). ||120{,}5|| Diviser le nombre par |100.| ||120{,}5\\div 100=1{,}205|| On a donc |120{,}5\\ \\%=1{,}205.|­ ", "Le volume des solides tronqués\n\nUn solide tronqué est un solide qui a été coupé par un plan et dont seulement une portion de la séparation a été conservée. Ce plan de coupe peut être parallèle à la base de ce dernier ou non. Il est important de savoir qu’on peut tronquer n’importe quel solide. Dans certains cas, le solide obtenu est similaire au solide initial et on peut calculer son volume facilement. Par contre, dans le cas des pyramides et des cônes tronqués, il faut utiliser une démarche différente en se servant de la soustraction. Voici 2 exemples. Pour isoler le toit d'une maison, un entrepreneur décide d'utiliser une mousse de polyuréthane appliquée à l'aide d'un pistolet. Une fois la mousse durcie, elle aura l'allure d'une pyramide tronquée à base rectangulaire. Si ce produit coute |4\\ $| pour |9\\ \\text{dm}^3,| quelle somme d’argent sera nécessaire pour isoler ce toit? Identifier les solides Dans le cas présent, il s'agit d'une pyramide tronquée à base rectangulaire. Dans le but de faciliter les calculs, on doit retrouver la pyramide initiale associée à celle qui est tronquée pour ensuite en déduire ses dimensions comme ceci : Dans une pyramide tronquée comme dans un cône tronqué, les mesures homologues sont proportionnelles.||\\dfrac{\\text{Longueur}_2}{\\text{Longueur}_3} = \\dfrac{\\text{largeur}_2}{\\text{largeur}_3} = \\dfrac{\\text{hauteur}_2}{\\text{hauteur}_3}||Pour calculer la hauteur de la pyramide qui est enlevée (la pyramide 3), il faut donc résoudre une proportion.||\\begin{align} \\dfrac{\\color{#EC0000}{\\text{largeur}_2}}{\\color{#FF55C3}{\\text{largeur}_3}} &= \\dfrac{\\text{hauteur}_2}{\\text{hauteur}_3} \\\\\\\\ \\dfrac{\\color{#EC0000}{38}}{\\color{#FF55C3}{28{,}5}} &= \\dfrac{h_3+\\color{#EFC807}{9{,}5}}{h_3} \\\\\\\\ 38h_3 &= 28{,}5(h_3+9{,}5) \\\\ 38h_3 &= 28{,}5h_3 + 270{,}75 \\\\ 9{,}5h_3 &= 270{,}75 \\\\ h_3 &= 28{,}5\\ \\text{dm} \\end{align}||On peut en déduire la hauteur de la pyramide complète (la pyramide 2).||\\begin{align} h_2 &= h_3 +\\color{#EFC807}{9{,}5} \\\\ &= 28{,}5 + \\color{#EFC807}{9{,}5} \\\\ &= 38 \\ \\text{dm} \\end{align}|| Calculer le volume Le volume du toit (image 1) est obtenu en soustrayant le volume des pyramides 2 et 3.||\\begin{align} V_{1} &= V_{2} - V_{3}\\\\ &= \\dfrac{A_{\\text{base}_2}\\times h_2}{3} - \\dfrac{A_{\\text{base}_{3}}\\times h_3}{3} \\\\ &= \\dfrac{(47{,}5 \\times 38) \\times 38}{3} - \\dfrac{(35{,}72 \\times 28{,}5)\\times 28{,}5}{3} \\\\ &= \\dfrac{1 \\ 805 \\times 38}{3} - \\frac{1 \\ 018{,}02 \\times 28{,}5}{3} \\\\ &\\approx 22\\ 863{,}33 - 9 \\ 671{,}19 \\\\ &\\approx 13 \\ 192{,}14 \\ \\text{dm}^3 \\end{align}|| Interpréter la réponse On peut établir une proportion et la résoudre en utilisant le produit croisé. ||\\begin{align}\\dfrac{4\\ \\$}{?} &= \\dfrac{9 \\ \\text{dm}^3}{13 \\ 192{,}14\\ \\text{dm}^3} \\\\\\\\ ? &= \\dfrac{4 \\times 13 \\ 192{,}14}{9} \\\\ ? &\\approx 5 \\ 863{,}17\\ \\$ \\end{align}||Ainsi, l'isolation avec cette mousse coutera environ |5\\ 863{,}17\\ \\$.| Pour avoir une belle récolte de légumes, une horticultrice plante des graines de tomate dans des pots en forme de cône tronqué inversé. Pour produire suffisamment de tomates, elle doit avoir 14 plants. Sachant qu’elle remplit ses pots à pleine capacité, de quelle quantité de terre aura-t-elle besoin pour planter toutes les graines? Identifier les solides Dans le cas présent, il s'agit d'un cône tronqué inversé. Dans le but de faciliter les calculs, il est important de considérer le cône initial. Calculer le volume Le volume du pot (image 1) est obtenu en soustrayant le volume des cônes 2 et 3. ||\\begin{align} V_{1} &= V_{2} - V_{3}\\\\ &= \\frac{A_{\\text{base}_2}\\times h_2}{3} - \\frac{A_{\\text{base}_{3}}\\times h_3}{3}\\end{align}||Comme il s’agit de cônes, la base est un disque. Ainsi, on utilisera la formule suivante :||A_{\\text{base}} =\\pi r^2||Il faut trouver les rayons puisque ce sont les diamètres qui sont donnés. ||r_2 = \\dfrac{31}{2} =15{,}5\\ \\text{cm}\\\\r_3 = \\dfrac{18{,}4}{2} =9{,}2\\ \\text{cm}||Il faut aussi calculer la hauteur du cône 3. ||h_3 = 63{,}7 - 25{,}89 = 37{,}81\\ \\text{cm}|| ||\\begin{align} V_{1} &= V_{2} - V_{3}\\\\ &= \\dfrac{A_{\\text{base}_2}\\times h_2}{3} - \\dfrac{A_{\\text{base}_{3}}\\times h_3}{3} \\\\ &= \\dfrac{(\\pi \\times 15{,}5^2) \\times 63{,}7}{3} - \\dfrac{(\\pi \\times 9{,}2^2)\\times 37{,}81}{3} \\\\ &= \\dfrac{240{,}25\\pi \\times 63{,}7}{3} - \\dfrac{84{,}64\\pi \\times 37{,}81}{3} \\\\ &\\approx 16\\ 026{,}23 - 3 \\ 351{,}28 \\\\ &\\approx 12\\ 674{,}95 \\ \\text{cm}^3 \\end{align}|| Interpréter la réponse Le volume de terre trouvé est pour 1 pot. Comme il y en a 14 à remplir, on fait le calcul suivant : ||14\\ \\text{pots} \\times 12 \\ 674{,}95\\ \\text{cm}^3/\\text{pot}=177 \\ 449{,}3 \\ \\text{cm}^3||Ainsi, la quantité de terre nécessaire est d’environ |177 \\ 449{,}3\\ \\text{cm}^3.| Il est possible d’utiliser des formules plutôt que d’appliquer les démarches précédentes. Par contre, les formules sont différentes selon la nature du solide tronqué. ", "Robert Bourassa\n\nRobert Bourassa est un politicien, un avocat et un économiste québécois. Chef du parti libéral, il est premier ministre du Québec de 1970 à 1976, puis de 1985 à 1994. Souvent critiqué comme premier ministre, Robert Bourassa surmonte plusieurs crises et une récession lors de ses mandats. Il est à la base de projets d'envergure, comme le projet de développement hydroélectrique de la Baie James, et de la mise sur pied d'une série de mesures sociales. C'est surtout son travail acharné pour faire du Québec une société distincte au sein du Canada et pour le statut de la langue française au Québec qui en fait un personnage important de notre paysage politique. 1933: Robert Bourassa naît à Montréal le 14 juillet. 1970: Le 12 mai, il devient le plus jeune premier ministre dans l'histoire du Québec. La même année, son gouvernement fait adopter la Loi sur l'assurance-maladie. 1970: La crise d'Octobre ébranle le Québec. Robert Bourassa demande alors au premier ministre canadien, Pierre Elliott Trudeau, d'instaurer la Loi sur les mesures de guerre. 1971: Son gouvernement fait adopter la Loi sur l’indemnisation des victimes d'actes criminels et la Loi sur la protection du consommateur. 1972: Afin de continuer dans la même veine que l'assurance-maladie, Robert Bourassa met sur pied les CLSC (Centre local de services communautaires). 1973: Se lançant dans une lignée sociale, le gouvernement de Robert Bourassa fait adopter le régime des allocations familiales du Québec, l'aide juridique et le Conseil du statut de la femme. 1974: La Loi 22, ou la Loi sur la langue officielle, voit le jour dans le but de protéger la langue française au Québec. L'année suivante, la Charte québécoise des droits et libertés de la personne entre en vigueur. 1987: Le premier ministre du Canada, Brian Mulroney, entame les négociations de l'Accord du lac Meech avec les premiers ministres provinciaux. 1990: De juillet à septembre, un conflit oppose les Mohawks aux gouvernements provincial et fédéral; c'est la crise d'Oka. Une fois de plus, l'armée doit intervenir. 1991: Lors de son deuxième mandat, Robert Bourassa fait adopter le Code civil du Québec. 1992: Une seconde tentative de négociation d'une réforme constitutionnelle avec l'Accord de Charlottetown est menée par le gouvernement fédéral. 1996: À l'âge de 63 ans, le 2 octobre, Robert Bourassa décède à Montréal des suites d'un cancer de la peau. ", "Le budget personnel\n\nLa fin du secondaire approche, plusieurs options s’offrent à toi (études, marché du travail, etc.). Peu importe les choix que tu feras, tu seras de plus en plus autonome. Avoir plus d’autonomie demande une certaine gestion de ton temps et de ton argent. Se faire un budget personnel est un bon moyen de garder le contrôle sur sa vie financière. Un budget personnel permet d’évaluer tes revenus et tes dépenses. On peut faire un budget pour diverses raisons : économiser pour des imprévus, réduire ses dépenses, épargner pour un projet, rembourser ses dettes, financer ses études, etc. Avant de te faire un budget, il est important que tu connaisses les différents types de dépenses. Ce sont des dépenses qui reviennent sur une base régulière (semaine, mois, année) et dont le montant est stable. Le paiement du loyer, du cellulaire, d’internet, etc. Ce sont des dépenses qui peuvent varier dans le temps et dont le montant ne sera pas nécessairement le même. L’épicerie, les activités sportives et culturelles, l’achat de chaussures et de vêtements, etc. Certaines dépenses variables, comme l'achat d'un réfrigérateur ou l'achat d'un ordinateur, demandent un montant d'argent plus important. Tu peux évaluer le montant que cet achat te coutera et le répartir sur plusieurs mois dans ton budget. Ce sont des dépenses qu’on ne peut pas réduire à court terme. Le paiement du loyer. Ce sont des dépenses qu’on peut modifier à court terme. Les sorties au cinéma ou au restaurant. Pour te faire un budget, tu dois prendre en compte tes revenus et tes dépenses. Voici un tableau avec différentes dépenses possibles. Ces dépenses varient d’une personne à l’autre selon son statut. Ainsi, un étudiant ou une étudiante et un travailleur ou une travailleuse à temps plein n’ont pas forcément les mêmes dépenses. Tes dépenses à la sortie du secondaire et tes dépenses dans une dizaine d’années ne seront pas les mêmes. Dépenses Exemples Logement Loyer, électricité, chauffage, assurance habitation, buanderie, etc. Alimentation Épicerie, restaurants, café, collations, etc. Communications Internet, cellulaire, télévision, etc. Loisirs Sports, cinéma, etc. Santé et soins personnels Coiffure, produits de beauté, dentiste, optométriste, physiothérapeute, psychologue, médicaments, etc. Transport Transports en commun, stationnement, essence, paiement automobile, assurance automobile, entretien de la voiture, taxi, permis de conduire, immatriculation, etc. Dépenses personnelles Vacances, cadeaux, vêtements, etc. Éducation Frais de scolarité, manuels, ordinateur, etc. Épargne Il ne s’agit pas d’une dépense au même titre que les autres, mais prendre l’épargne en considération dans son budget permet de plus facilement mettre de l’argent de côté. Dettes Carte de crédit, marge de crédit, prêts, etc. Voici différents revenus qu’il est possible d’inclure dans ton budget. Encore une fois, les sources de revenus varient d’une personne à l’autre. Salaire d’emploi Pourboire Régime enregistré d’épargne-études (REEE) Bourses Épargnes personnelles Contribution de la famille Prêts étudiants Cadeaux Pour établir ton budget, tu dois décider à quelle fréquence (semaine ou mois) tu le fais. Selon la fréquence choisie, tu dois diviser ou multiplier certaines de tes dépenses et certains de tes revenus afin qu’ils s’insèrent dans le temps choisi. Par exemple, si tu reçois ta paie aux deux semaines et que tu décides de faire ton budget de manière mensuelle (une fois par mois), tu devras prendre le salaire net de ta paie, le diviser en 14 jours et multiplier le salaire quotidien par le nombre de jours qu’il y a dans le mois. Salaire net : 1 250 $ 1 250 ÷ 14 = 89,29 $ (salaire quotidien) 89,29 × 30 = 2 679 $ (salaire pour un mois de 30 jours) Voici une grille de planification budgétaire proposée par le gouvernement du Canada qui pourra t’aider à planifier ton budget. Après avoir fait le point sur tes dépenses et tes revenus, 3 types de budgets sont possibles. Le budget déficitaire, dans lequel les dépenses sont plus élevées que les revenus (Dépenses > revenus) Le budget équilibré, dans lequel les dépenses et les revenus sont égaux (Dépenses = revenus) Le budget excédentaire, dans lequel les dépenses sont moins élevées que les revenus (Dépenses < revenus) Selon la situation dans laquelle tu te trouves après avoir fait le point sur tes dépenses et tes revenus, il est important de te poser des questions. Dans le cas d’un budget déficitaire, tu dois te demander comment tu pourrais réduire tes dépenses ou augmenter tes revenus. Dans le cas d’un budget équilibré, tu devrais également te poser ces questions, puisqu’avoir de l’argent de côté permet d’être mieux préparé pour les imprévus, comme les bris de voiture, une perte d’emploi, etc. Finalement, dans le cas d’un budget excédentaire, il est important que tu évalues ce que tu feras de l’argent gagné en surplus. C’est peut être le temps de penser à épargner. Généralement, il est conseillé d’avoir un montant d’argent de côté pour répondre à tes besoins pendant 3 mois, c’est ce qu’on appelle un « coussin d’urgence ». Ce coussin te permet de pouvoir réagir en cas d’imprévus. Ce n’est pas nécessairement facile de faire un budget, car certaines dépenses sont plus difficiles à évaluer que d’autres. En effet, les dépenses variables sont moins évidentes à évaluer que les dépenses fixes. Il est important que tu tiennes ton budget à jour et que tu y ajoutes de nouvelles dépenses ou de nouveaux revenus au besoin. Il peut être pertinent de faire un suivi de ton budget tous les 3 mois environ pour vérifier que tout est encore conforme à ta réalité. ", "Trucs pour faire le résumé d’un texte littéraire\n\nLa face cachée Antéchrista est un roman psychologique écrit par Amélie Nothomb qui met en scène deux jeunes filles très différentes. Lors de la première journée de cours à l'université, Blanche aperçoit Christa. Elle est belle, audacieuse, populaire. Blanche aimerait bien la côtoyer, mais elle n'a aucune chance : sa timidité et son côté solitaire la rendent invisible aux yeux de tous. Un jour, à sa grande surprise, Christa vient lui parler. Elle lui confie qu'elle habite loin et qu'elle vient d'un milieu défavorisé. Avec l'accord de ses parents, Blanche invite Christa à venir dormir chez elle la semaine pour pouvoir gagner quelques heures de sommeil en se levant plus tard. C'est alors que tout se gâte. À différentes reprises, Christa se moque de Blanche et tente de la manipuler. Elle envahit sa chambre et elle envenime même sa relation avec ses parents. En effet, ceux-ci s'amourachent de Christa et regrettent de ne pas avoir une fille comme elle. Christa ne parle même plus à Blanche lorsqu'elles ne sont pas à la maison. Blanche comprend alors son manège et la surnomme Antéchrista. Finalement, Blanche décide d'enquêter sur sa méchante colocataire et se rend dans son village. Elle découvre alors que Christa lui a menti : elle vient d'une famille très fortunée. Blanche raconte sa découverte à ses parents et Christa quitte la maison. Quelques jours plus tard, le père de Christa appelle le père de Blanche et c'est ainsi que la famille apprend que Christa mentait à ses parents et leur extorquait de l'argent. Qu'adviendra-t-il de cette angélique Christa? ", "L'énergie\n\nL’énergie est la capacité de provoquer un changement. Les changements provoqués par l’énergie peuvent être le changement d’état d’une substance, l’émission de lumière, l’émission de chaleur ou le mouvement d’un objet. L’énergie s’exprime en joule |(\\text{J})| où |1\\ \\text{J}| correspond à l’énergie nécessaire pour déplacer un objet ayant un poids de |1| newton |(\\text{N})| sur une distance de |1| mètre |(\\text{m}).| L’énergie peut aussi être exprimée en calorie |(\\text{cal})| où |1\\ \\text{cal}| correspond à l’énergie nécessaire pour faire augmenter la température de |1\\ °\\text{C}| de |1\\ \\text{g}| d’eau. De plus, |1\\ \\text{cal}| équivaut à |4{,}184\\ \\text{J}.| L’énergie est un concept peu tangible, mais on peut en voir la présence par ses effets. Plusieurs ressources énergétiques renouvelables et non renouvelables sont présentes dans l’environnement. Celles-ci sont transformées pour répondre aux besoins de la vie moderne. Plusieurs objets du quotidien utilisent de l’énergie pour accomplir leur fonction. L’énergie utilisée est alors transférée ou transformée, mais sa quantité totale est conservée. Toutefois, une partie de l’énergie utilisée par un objet technologique peut être perdue sous forme de chaleur ou de bruit. Cette énergie perdue est appelée énergie dissipée et n’est pas utilisée par l’objet pour remplir sa fonction principale. Les appareils ont avantage à gaspiller le moins d’énergie possible pour offrir un meilleur rendement énergétique. De plus, l’utilisation d’appareils ayant un bon rendement énergétique tend à limiter leurs impacts sur l’environnement ainsi que leur cout d’utilisation. L’énergie a la capacité de se transformer et de se transférer tout en étant conservée. ", "Trucs pour la résolution de problèmes\n\nPour résoudre un problème écrit, il y a quatre étapes à suivre : lire le problème, construire des phrases mathématiques, résoudre les opérations et donner la solution du problème. Un problème est en quelque sorte une énigme qui nous est posée. Évidemment, la première chose à faire est de bien lire le problème à résoudre. Pendant la lecture, il faut être attentif et repérer : les données essentielles pour résoudre le problème; les données inutiles; la question à laquelle il faut répondre. Après la lecture, on ne retient donc que les données essentielles. Sophie a 14 ans. Elle veut s’acheter une bicyclette coûtant 100 dollars. Elle économise 10 dollars par semaine. Dans combien de semaines pourra-t-elle acheter la bicyclette? Après la première étape, on conserve les données essentielles au problème. Avec ces données, il faut construire une phrase mathématique, c’est-à-dire une suite d’opérations que l’on devra résoudre pour trouver la réponse au problème. Pour arriver à construire ses phrases mathématiques, il faut être en mesure d'identifier les mots-clés qui sont associés à l'addition, à la soustraction, à la multiplication et à la division. Après avoir construit la phrase mathématique, il faut effectuer les opérations qu’elle contient. Après avoir fait les calculs nécessaires, il faut donner la réponse au problème sous forme d’une phrase. Il ne faut pas oublier de préciser l’unité de mesure de la réponse. Dans cet exemple, on peut écrire la réponse comme ceci : Sophie pourra acheter sa bicyclette dans 10 semaines. Si on répond seulement «10», la réponse est incomplète. ", "8 trucs pour une entrée réussie au secondaire\n\nPendant cette journée, tu pourras visualiser l’aspect physique de ta nouvelle école. Le fait de savoir déjà où sont les casiers, la cafétéria, la plupart de tes locaux, etc. te permettra d’apaiser ta peur de te perdre et d’arriver en retard à tes cours. Tu peux effectuer ta visite lors de la journée portes ouvertes ou encore en communiquant avec le secrétariat de ta nouvelle école. Certaines écoles prévoient aussi de telles visites au début de l’année lors des activités d’intégration. Participer à l’achat de ton matériel scolaire, c’est t’assurer que tu auras accès à tout le nécessaire pour réussir. Pour le faire adéquatement, il faut avoir en main la liste du matériel scolaire requis (qui arrive par la poste ou par courriel très souvent au début du mois d’aout). Le fait de participer aux achats te permettra d’avoir une meilleure gestion de tes effets scolaires en plus de faire des choix plus personnalisés (comme la couleur de tes cartables). Une fois que tu auras tout en main, consulte à nouveau la liste qui t’a permis de faire les bons achats afin de préparer adéquatement tes cartables. Des indications par matière accompagnent très souvent cette fameuse liste. Si l’une des matières comporte peu d’information, c’est que le premier cours de l’année servira à t’orienter. Cependant, prévois tout de même des feuilles lignées et un cahier de notes. Voici quelques trucs pour bien préparer tes cartables : Identifie tous tes cartables à ton nom. Pose des étiquettes sur lesquelles la matière sera clairement indiquée. Place des feuilles lignées et au moins un cahier de notes dans chaque cartable (selon la demande). Identifie chacun des cahiers faisant partie du cartable grâce à une mention clarifiant son contenu éventuel (dictées, problèmes écrits, formules, etc.). Installe dans tes cartables des séparateurs permettant un classement par thème de tout le contenu qui sera vu durant l’année scolaire. Cette bonne organisation rendra tes périodes d’étude plus efficaces. La journée d’accueil est celle pendant laquelle tu reçois tous tes manuels, le numéro de ton casier, ton agenda, ton horaire (sur lequel seront écrits les numéros de tes locaux), etc. Il sera donc possible pour toi de refaire un tour de piste et d’aller voir où auront lieu tes différents cours. En te familiarisant le plus tôt possible avec les endroits importants de ton école, tu la trouveras beaucoup moins grande que tu l’imaginais et tu vivras moins de nervosité. C’est au début de l’année qu’il faut penser à la façon dont on fera usage du casier. L’endroit où les casiers se situent est achalandé (surtout pendant les pauses). Ce n’est pas agréable de chercher le matériel pour le cours suivant à travers la cohue, mais si on s’organise bien, on s’évite bien des tracas. Voici quelques trucs : Classe tout par matière (le cartable de français avec les manuels de français et ainsi de suite). Pratique-toi à ouvrir ton cadenas et conserve le code dans un endroit sûr (comme ton portefeuille). Ne mets rien dans le bas de ton casier, car c’est là qu’iront tes souliers et tes bottes durant l’hiver. Tout milieu (c’est encore plus vrai pour les milieux publics) comporte des interdits et le milieu scolaire ne fait pas exception à cette réalité. Lors de la journée d’accueil, tu recevras ton agenda. Garde-le bien avec toi, il sera ton meilleur allié tout au long de l’année. Si tu consultes les premières pages de celui-ci (ou les dernières, c’est selon), tu trouveras les règlements qui forment le code de vie de ton école. Prends-en attentivement connaissance, ils guideront ta conduite. Ainsi, tu ne te feras pas avertir par une figure d’autorité dès ton arrivée. Ton agenda sera assurément ton outil le plus précieux tout au long de ton parcours à l’école secondaire. Utilise ton horaire pour rendre ton agenda efficace dans la planification de tes travaux, tes examens, tes activités, etc. Voici comment remplir efficacement ton agenda Inscris au moins un mois à l’avance tes cours à la bonne journée et à la bonne période. Dès que tu connais les dates des évènements importants (évaluations, remises de projets, etc.), place-les au bon endroit. N’hésite pas à te donner un code de couleur. Tu peux, par exemple, utiliser un crayon rouge pour les dates de remises ou surligner en jaune tous les examens. Ça t’aidera à voir les dates importantes du premier coup d’œil. Connaitre les spécialistes qui œuvrent dans ton nouveau milieu est très important. Plusieurs personnes-ressources sont disponibles pour t’aider, que ce soit pour des raisons personnelles, sociales ou académiques. Voici une présentation des personnes qui sont là pour te fournir l’aide dont tu as besoin. N’hésite jamais à aller les voir, elles sont là pour ça. T.E.S. Les technicien(ne)s en éducation spécialisée (T.E.S.) sont là pour assurer ta bonne éducation; ils interviennent souvent pour faire le suivi des conséquences (concernant les sorties de cours, les retards, les devoirs non faits, etc.) et le suivi des élèves qui ont des difficultés précises. Mais surtout, ils sont là pour veiller sur toi, même si tu n’as pas de problème d’apprentissage ni de comportement. Ce sont des experts pour aider les élèves. Informe-toi sur l’emplacement du bureau du ou de la T.E.S. dans l’école. Si tu vis des difficultés personnelles, il peut s’agir d’une très bonne oreille pour toi. Psychologue Tu vis de grands bouleversements intérieurs qui découlent d’un contexte familial difficile, d’un évènement tragique qui a eu lieu récemment dans ta vie, etc.? Ces tourments sont si lourds qu’ils t’empêchent d’avoir une concentration adéquate en classe? Le ou la psychologue de ton école peut t’aider. Toutefois, tu dois absolument prendre un rendez-vous (ce qui se fait généralement au secrétariat de ton école). Tuteur ou tutrice La plupart des écoles nomment un tuteur ou une tutrice pour chaque groupe d’élèves. Généralement, il s’agit d’un de tes profs. Dès les premiers jours, cette personne se présentera. Si tu crois ne pas trouver la solution que tu cherches à un problème d’ordre personnel (ou pour aider tes amis) ou si tu veux connaitre les ressources qui peuvent t’aider à réussir, n’hésite surtout pas à prendre rendez-vous avec elle. Toutefois, si tu te sens plus à l’aise avec un autre prof, n’hésite pas à aller voir celui-ci pour lui exposer ce qui te trouble intérieurement. L’important est que tu parles le plus tôt possible à un adulte si tu vis un problème qui nuit à ton apprentissage. Plus tu attendras avant d’en parler, plus tu ressentiras les effets négatifs du silence (baisse de tes notes, perte de ta motivation, déprime, etc.). Conseiller ou conseillère d’orientation Plus tu avanceras dans ta scolarité, plus tu devras prendre de décisions concernant ton futur parcours professionnel. Le conseiller ou la conseillère d’orientation est là pour répondre aux nombreuses questions que tu te poseras lorsque tu auras à choisir tes cours à option ou, en cinquième secondaire, le programme dans lequel tu t’inscriras pour l’année suivante, que ce soit au cégep ou à la formation professionnelle. Bonne rentrée! ", "Les prix : le principe de l’offre et de la demande\n\nLe réfrigérateur est presque vide et l’heure du souper approche. Le temps est venu d’aller à l’épicerie. En faisant tes courses, tu remarques que le prix de certains aliments a changé depuis ta dernière visite. Pourquoi? Comment détermine-t-on le prix de vente? Tout un processus entre en jeu avant qu’un prix ne soit imprimé sur une étiquette à l’épicerie. Ce processus, c’est la loi de l’offre et de la demande. Chaque consommateur ou consommatrice prend en compte ses ressources financières pour évaluer le prix d’un bien ou d’un service. Si le prix d’un produit est très élevé, il est possible que les revenus d’une personne ne lui permettent pas de l’acheter, et si elle juge qu’un produit est vendu trop cher, elle risque de ne pas l’acheter. Par exemple, si les ognons sont vendus à 8,00 $ l’unité, il est possible que leur prix soit trop élevé pour ton budget. Tu pourrais alors choisir d’attendre un peu avant de les acheter ou préférer les remplacer par un autre légume vendu à un prix plus bas, comme du cèleri. La fixation des prix se fait donc par l’équilibre entre l’offre et la demande pour un produit ou un service. De cette manière, le prix des ognons que tu viens de mettre dans ton panier a connu plusieurs variations avant de trouver son juste milieu. Le prix fixé est en équilibre entre ce que les consommateur(-trice)s sont prêts à payer pour un ognon et le prix auquel les commerçant(e)s sont prêts à le vendre. Le prix d’équilibre correspond au prix auquel le commerçant ou la commerçante (l’offre) est prêt à vendre ses biens et que le consommateur ou la consommatrice (la demande) est prêt à les payer selon une quantité donnée de biens. Le cout de production fait référence au montant total d’argent nécessaire pour produire un bien ou un service (matériaux, main-d’oeuvre, équipement, locaux, etc.). Lorsqu’ils évaluent l’offre, les commerçant(e)s tiennent compte des couts nécessaires : pour la production des biens et services, pour leur distribution vers les consommateurs et consommatrices. Ainsi, si un ognon coute 2,00 $ à produire (en graines, en engrais, en temps, en machinerie, etc.), le producteur ou la productrice cherchera à le vendre à un prix plus élevé que 2,00 $ pour rembourser son cout de production et faire du même coup un profit à la vente. Les commerçant(e)s doivent aussi s’ajuster selon le prix de vente déterminé par d’autres commerçant(e)s. Par exemple, l’Épicerie du coin vend ses ognons à 1,50 $ l’unité. L’Épicerie du boulevard, elle, vend ses ognons à 3,00 $ l’unité. Il y a de bonnes chances que tu préfères acheter tes ognons à l’Épicerie du coin puisqu’ils sont vendus la moitié du prix de ceux de la concurrence. Le prix d’équilibre varie au fil du temps et des situations. C’est la raison pour laquelle, lorsque tu achètes des ognons ou n’importe quel autre produit ou service, leur prix n’est pas toujours le même de mois en mois. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer la demande et donc le prix d'équilibre : Le revenu disponible désigne le montant d’argent qui reste après avoir payé toutes ses dépenses obligatoires (loyer, factures, alimentation, etc.) pour une période donnée. Les facteurs faisant varier l’offre des producteur(-trice)s et des commerçant(e)s sont différents : ", "Charles de Gaulle\n\nCharles de Gaulle est un militaire, un résistant, un homme d’État et un écrivain d’origine française. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est le chef de la France libre et du Comité français de Libération nationale. Il est aussi président du Conseil des ministres français au sortir de la guerre. Puis, en 1959, il devient président de la France pendant 10 ans. Il participe à la fondation de la Communauté économique européenne et met en place le programme spatial français. Au cours de sa carrière militaire, il reçoit plusieurs médailles et distinctions. Selon certains, il est considéré comme le dirigeant français « le plus influent du 20e siècle » et comme « le plus grand Français de tous les temps ». De ce fait, plusieurs bâtiments, ponts, rues et même un aéroport sont nommés en son honneur. Au Québec, on se souvient surtout de lui pour son discours à l’hôtel de ville de Montréal à la fin duquel il a prononcé sa célèbre phrase « Vive le Québec libre! », soulevant ainsi les passions nationalistes des Québécois. 1890 : Charles de Gaulle naît le 22 novembre, en France. 1916 : Pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé et capturé par les Allemands le 2 mars. 1940 : Lors de la Seconde Guerre mondiale, alors que l’armée allemande perce les lignes de l’armée française, Charles de Gaulle est nommé général. 1940 : S’étant réfugié en Angleterre, le général de Gaulle lance un appel à la résistance des Français et à la poursuite des combats, via la radio de Londres. Ce discours célèbre est nommé l’Appel du 18 juin. 1940 : La France abdique devant la puissance allemande et signe l’armistice, ce qui met fin aux hostilités, le 22 juin. Cinq jours plus tard, avec le soutien de Winston Churchill, Charles de Gaulle devient le chef de la résistance française (les Français libres). 1944 : Après la libération de la France, Charles de Gaulle est nommé président du Gouvernement provisoire de la République française, et ce, jusqu’en 1946. 1958 : Souhaitant stabiliser son pays, Charles de Gaulle présente aux Français le projet d’une nouvelle république (Cinquième République). Le 4 octobre, les Français se prononcent en faveur lors d’un référendum. Cette république est toujours en vigueur aujourd’hui. 1959 : Élu au suffrage universel direct, Charles de Gaulle devient le premier président de la Cinquième République française. 1967 : Alors en visite officielle au Québec, Charles de Gaulle enflamme la foule en proclamant : « Vive le Québec libre! » 1969 : Charles de Gaule annonce qu’il prend sa retraite de la vie politique. 1970 : À l’âge de 79 ans, Charles de Gaulle décède le 9 novembre, en France. ", "Les mesures manquantes à partir du volume : les solides décomposables et tronqués\n\nPour réussir à calculer une mesure manquante dans un solide décomposable ou dans un solide tronqué à partir du volume, il faut créer une équation et la résoudre. Pour ce faire, les formules permettant le calcul du volume des solides sont utiles. Voici une présentation globale de la démarche à utiliser. Une fois fermée, une boite à lunch a l'allure suivante : En moyenne, l'espace disponible à l'intérieur d'une boite à lunch est de |3{,}65 \\ \\text{dm}^3.| Ainsi, quelle devrait être la hauteur totale de la boite à lunch pour respecter ce standard? Pour trouver une mesure manquante à partir du volume dans des solides complexes avec des équations de degré 2, la démarche à suivre est relativement semblable à celle qui implique des équations de degré 1. Par contre, les méthodes de résolution peuvent inclure la factorisation par la méthode produit-somme ou l'utilisation de la formule quadratique. Afin de donner une forme satisfaisante aux différentes peluches à l'allure de robots, on doit les rembourrer de façon adéquate. Pour ce faire, on utilise un matériau synthétique qui se vend |2 \\ $ / \\text{dm}^3.| Pour que le prix de vente final de ce produit soit accessible au maximum de gens possible, on veut limiter les couts de rembourrage à |5{,}60 \\ $| par peluche. Pour ce modèle, la tête est de forme cubique, le corps est un prisme à base trapézoïdale, les jambes sont des prismes à base rectangulaire et les bras sont des cylindres. Selon les informations fournies dans le plan de la peluche, quelle devrait être l'épaisseur des bras? Un solide tronqué est un solide auquel on a enlevé une partie. Ainsi, pour trouver une mesure manquante dans un solide tronqué, il faut tenir compte du solide initial et faire la soustraction appropriée. Afin d’améliorer son image, une compagnie qui produit du jus d'orange veut changer la forme de son contenant. Par contre, elle tient à ce que le nouveau modèle soit obtenu à partir de l'ancien. Ainsi, la section rouge a été obtenue en tronquant horizontalement la pyramide mauve de l'ancien modèle. Finalement, la hauteur totale de la bouteille demeure la même, soit |21 \\ \\text{cm}.| En se fiant aux informations fournies dans le dessin, quelle devrait être la mesure de la hauteur de la partie supérieure du nouveau contenant si on sait que ce modèle a un volume de |1 \\ 872 \\ \\text{cm}^3?| Un solide décomposable est un solide qui peut être séparé en plusieurs solides plus simples. Pour trouver une mesure manquante dans un solide décomposable, on procède généralement en le décomposant. Pour ce faire, on identifie les différents solides qui le composent et on soustrait ceux qui sont retirés. Avec Noël qui approche, un nouveau produit sort sur le marché. En résumé, il s'agit d'une boule neigeuse en verre de forme cubique à l'intérieur de laquelle on a enlevé une partie de forme cylindrique afin d'y insérer la photo d'un être cher. Pour assurer le mouvement des flocons de neige artificiels qui sont dans la section fermée du cube, cette dernière est remplie à |90\\ \\%| d'un liquide, ce qui représente |1{,}010\\ 7\\ \\text{L}| de liquide. À la lumière de ces informations, détermine le diamètre de la portion cylindrique de ce produit. Pour valider ta compréhension de la marche à suivre pour trouver des mesures manquantes dans les solides de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : " ]
[ 0.8330287337303162, 0.8250632882118225, 0.8163697719573975, 0.7994052171707153, 0.8153996467590332, 0.7930442094802856, 0.829519510269165, 0.8161689043045044, 0.8029326796531677, 0.8180428743362427, 0.787774920463562, 0.8239085674285889 ]
[ 0.7957628965377808, 0.7977943420410156, 0.8112194538116455, 0.7523794174194336, 0.8141486048698425, 0.7720805406570435, 0.805795431137085, 0.8147752285003662, 0.7967772483825684, 0.7960507273674011, 0.7515556216239929, 0.8159998059272766 ]
[ 0.7978634238243103, 0.7934865951538086, 0.7896428108215332, 0.7662287950515747, 0.7956933975219727, 0.7664093375205994, 0.7850366830825806, 0.8011523485183716, 0.781791090965271, 0.7851167321205139, 0.7595909833908081, 0.8120530247688293 ]
[ 0.28004777431488037, 0.3031678795814514, 0.16391810774803162, -0.0017580983694642782, 0.1592923104763031, 0.103570356965065, 0.25145554542541504, 0.16654092073440552, 0.018278470262885094, 0.0991097018122673, -0.034060269594192505, 0.2968980669975281 ]
[ 0.4620367181432476, 0.44682223476364435, 0.45772988453351315, 0.3482061337763332, 0.3233177025071228, 0.4291511020091392, 0.5046081343980127, 0.5246998875609494, 0.3969735910955683, 0.40089902121746046, 0.37683546446756894, 0.4945886667548219 ]
[ 0.7981538772583008, 0.8025838136672974, 0.8018743991851807, 0.7494393587112427, 0.7768812775611877, 0.7848255634307861, 0.7828105688095093, 0.8182516098022461, 0.8002156019210815, 0.7747848033905029, 0.7596752643585205, 0.796314537525177 ]
[ 1, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
est qu'il faut ajouter une virgule ? l’e- sport demande de la condition physique et principalement psychique comme tous les sports traditionnels
[ "La virgule\n\nLa virgule est un signe de ponctuation utile à la juxtaposition, à la coordination et à la subordination ainsi qu’à l’encadrement et au détachement de groupes et de phrases. Lorsque le complément de phrase est en début de phrase, il faut le détacher à l'aide d'une virgule. Lorsque celui-ci est entre le sujet et le prédicat ou au milieu du prédicat, deux virgules sont nécessaires pour l'encadrer. Tous les matins, Julie et son copain dégustent leur jus d’orange fraichement pressé. Julie et son copain, tous les matins, dégustent leur jus d’orange fraichement pressé. Julie et son copain dégustent, tous les matins, leur jus d’orange fraichement pressé. Julie et son copain dégustent leur jus d’orange fraichement pressé tous les matins. On emploie la virgule pour détacher un complément du nom ou du pronomdans certaines situations. Pour être accompagné de virgules, le complément doit ajouter une précision non essentielle au groupe de mots auquel il est lié. Autrement dit, il pourrait être effacé. On encadre de virgules le complément placé immédiatement après le nom (exemple 1) ou le pronom (exemple 2). La vitamine C, qui est excellente pour la santé, se trouve dans plusieurs fruits. Celui-ci, parti depuis plusieurs mois, est enfin revenu. On ajoute une virgule après le complément qui se trouve immédiatement avant le nom (exemple 1) ou le pronom (exemple 2). Excellente pour la santé, la vitamine C se trouve dans plusieurs fruits. Parti depuis plusieurs mois, celui-ci est enfin revenu. On ajoute une virgule avant le complément du nom ou du pronom placé à la toute fin de la phrase. Le facteur est rentré se coucher, totalement épuisé. On emploie la virgule pour détacher un groupe sur lequel on veut mettre l’accent. Il s’agit alors d’une phrase emphatique. Marco, je l’aime! Des fruits, j’en mange beaucoup. Je voudrais tellement le rencontrer, cet artiste! On encadre de virgules les phrases incises (exemple 1) et les phrases incidentes (exemple 2). Marco, affirme Izabella, est le plus beau garçon du monde. L’étude, qu’on le veuille ou non, est nécessaire à la réussite. L’apostrophe est une façon d’interpeler directement quelqu’un dans une phrase. La virgule sert à détacher une apostrophe du reste de la phrase. « Franck, est-ce que je peux te parler? » « Les amis, prenez un stylo noir pour rédiger. » La virgule sert aussi à séparer des groupes juxtaposés qui occupent la même fonction syntaxique. Elle peut séparer des sujets de phrase (exemple 1), des verbes (exemple 2), des compléments directs du verbe (exemple 3), des attributs du sujet (exemple 4), des compléments du nom (exemple 5), des compléments de phrase (exemple 6), etc. Les pantalons, les chandails, les foulardset les tuques ont tous été vendus en quelques heures. Les couturières coupent, cousent, ajustent, réparent et récupèrent les vêtements. Éva a acheté des chaussures, une tente, un sac de couchage, un matelas et des ustensiles de cuisine. Les athlètes étaient entrainés, préparés et motivés en arrivant à la compétition. Ce chapelier fabrique des chapeaux de paille, de feutre, de tissu et de laine. Tous les matins, en déjeunant, avant d'aller au travail, Karen lit son journal. La virgule peut également servir à juxtaposer des phrases (exemple 1) et des subordonnées (exemple 2). Il parle, il rit, il chante. Bien qu’il ne mange plus au restaurant, n’achète plus de disques et ne va plus au cinéma, il est toujours aussi endetté. La coordination implique l’utilisation d’une conjonction ou d’un adverbe jouant le rôle de coordonnant. Il arrive que la virgule soit utilisée avec ces coordonnants. La virgule placée avant le coordonnant Le spectacle était vraiment impressionnant, mais il était beaucoup trop long. J’ai cessé de travailler, car j’étais épuisée. Le spectacle était vraiment impressionnant. Toutefois, il était beaucoup trop long. Elle sera à l’extérieur de la ville samedi et dimanche, soit pendant toute la fin de semaine. J’ai enfilé mes bottes, mon manteau et mon foulard, et je suis partie sous la tempête. Elle doit absolument retrouver sa clé, ou elle ne pourra pas entrer chez elle. Je voudrais bien partir mais, comme me l’a rappelé Justine, il y a beaucoup de travail à faire encore. Il peut arriver qu’on ne répète pas un mot ou un groupe de mots dans une phrase coordonnée. Dans ce cas, la virgule est utilisée pour remplacer le mot ou le groupe de mots omis. Pierrot a préparé le dessert et Mathilde, les entrées. La virgule remplace le verbe a préparé. Le nouveau lézard de mon voisin, mange de la laitue. Le nouveau lézard de mon voisin mange, de la laitue. La première phrase est incorrecte puisque le groupe nominal le nouveau lézard de mon voisin (qui exerce la fonction de sujet) est séparé par une virgule du groupe verbal mange de la laitue(quiexerce la fonction de prédicat). La deuxième phrase est incorrecte puisque le verbe mange est séparé par une virgule du groupe prépositionnel de la laitue exerçant la fonction de complément direct. ", "Le mouvement ouvrier\n\nAvec l'industrialisation qui débute en Grande-Bretagne, une nouvelle classe sociale voit le jour : la classe ouvrière. Au départ, ce groupe vit des conditions de travail et de vie très pénibles. Avec le temps et après s'être battus de nombreuses années pour améliorer leur situation, les ouvriers réussiront à obtenir des conditions plus favorables. Voulant faire le plus de profit possible, les bourgeois, qui sont les propriétaires d'usines, offrent des conditions misérables à leurs travailleurs. Sans aucune sécurité et sans droits, les ouvriers travaillent de très longues heures dans un environnement bruyant et dangereux. Si la situation des ouvriers masculins est ardue, celle des femmes et des enfants l'est tout autant. Ils doivent travailler de nombreuses heures par jour avec des salaires beaucoup moins élevés que celui des hommes. Par exemple, à cause de leurs petites tailles, les enfants qui travaillent dans les mines doivent parcourir des tunnels étroits. Plusieurs vont mourir ou subir des blessures graves sans avoir droit à aucune assurance. Voulant améliorer leurs conditions de travail (salaire, horaire, sécurité au travail, etc.), les ouvriers vont utiliser différents moyens pour y parvenir. Certains ouvriers tentent d'abord de négocier avec leurs patrons. Ceux-ci refusent systématiquement d'améliorer les conditions des travailleurs car cela ferait augmenter leurs frais et diminuer leur profit. Afin d'avoir plus de poids lors des négociations, les ouvriers exigent le droit de s'associer. Ils font face à une résistance importante de la part de leurs patrons et du gouvernement. Les travailleurs continuent leurs revendications par le déclenchement de grèves. D'autres utilisent même la violence pour faire valoir leurs droits. Chaque fois, les autorités réagissent avec beaucoup de force pour réprimer ces manifestations. Le droit de s'associer permettait aux ouvriers de s'unir à l'intérieur d'un groupe, d'une association. Les représentants de ce groupe pouvaient alors négocier les conditions de travail de tous les membres de l'association en même temps. On appelait ces groupes des syndicats. Lorsque les ouvriers tentent pacifiquement ou violemment d'améliorer leurs conditions de travail, leurs patrons et les autorités gouvernementales utilisent la répression pour faire taire les demandes ouvrières. On refuse constamment le droit d'association, puis on utilise les policiers pour empêcher ou arrêter les manifestations ouvrières. Lors de grèves, les entrepreneurs emploient des briseurs de grève afin de remplacer les ouvriers qui s'opposent à eux. De façon générale, le gouvernement a une approche de laissez-faire en assurant seulement l'ordre public. Malgré l'opposition des autorités, les mouvements ouvriers ne cessent de se battre pour améliorer leurs conditions. Avec le temps, ils forcent le gouvernement à adopter des lois qui améliorent les conditions de travail : limitation du nombre d'heures de travail par jour; droit de se syndiquer; définit un salaire minimum; etc. Différentes lois qui protègent les ouvriers 1802 Loi qui interdit les journées de travail en usine de plus de 12 heures pour les enfants. 1809 Loi qui interdit aux enfants de moins de 9 ans de travailler dans les usines de coton. 1842 Loi qui interdit le travail des femmes et des enfants de moins de 10 ans dans les mines. 1871 Loi qui reconnaît légalement les syndicats. 1910 Établissement du salaire minimum. Pendant que les bourgeois, propriétaires des usines et des moyens de production, se préoccupent d'accumuler plus de richesses, certains intellectuels proposent une façon plus équitable de répartir la richesse. Plusieurs économistes et philosophes, dont Friederich Engels et Karl Marx, développent un modèle socialiste dont les idées fondamentales sont le respect des droits des ouvriers, la justice et l'égalité sociale . Le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels offre une vision où les ouvriers remplacent les bourgeois au haut de l'échelle sociale. C'est ce qu'on appelle le communisme, système dans lequel les moyens de production, les usines par exemple, appartiennent à tous les ouvriers et non plus à un seul individu. Aujourd'hui, le communisme de Marx s'appelle le marxisme. ", "Les aspects de société\n\nLorsqu’on étudie l’histoire, plusieurs aspects sont utilisés pour caractériser une société. Ce sont les aspects de société. Le but de cette fiche est d’expliquer chacun des aspects de société, mais aussi de présenter différents mots-clés qui peuvent être liés à ces aspects. L’aspect social concerne les liens et les relations entre les groupes ou les individus qui composent la société ainsi que les rôles qu’ils y jouent. Voici quelques mots-clés qui permettent de caractériser une société selon l’aspect social : Les ouvriers dans les usines travaillent de très longues heures, plusieurs jours par semaine, dans un environnement bruyant et dangereux. (Conditions de travail) Dans l’Antiquité grecque, il existe trois classes : les citoyens, les métèques et les esclaves. (Classes sociales) Une population nomade se déplace en permanence dans le but de suivre les troupeaux d’animaux. (Mode de vie) Toutes ces informations proviennent du site d’Alloprof. L’aspect politique décrit le fonctionnement politique d’une société : qui dirige la société? Comment les dirigeant(e)s sont-ils(elles) choisi(e)s? Quels pouvoirs ont-ils(elles)? Voici quelques mots-clés qui permettent de caractériser une société selon l’aspect politique : Le régime politique de la France au 18e siècle est la monarchie absolue. (Pouvoir, régime politique) C’est en 1965 que les Afro-Américains obtiennent le droit de vote avec le Voting Rights Act. (Droits) En 1750 av. J.-C., le roi de Babylone, nommé Hammourabi, crée un code de loi appelé le Code d’Hammourabi. (Lois) Toutes ces informations proviennent du site d’Alloprof. L’aspect économique concerne tout ce qui est en lien avec l’argent, les activités économiques et le commerce. Voici quelques mots-clés qui permettent de caractériser une société selon l’aspect économique : Rome augmente beaucoup les échanges commerciaux avec ses provinces en important différents matériaux et marchandises. (Commerce) Avant les grandes explorations, les produits comme la soie, les épices et les métaux précieux viennent majoritairement de l’Asie. (Ressources) Avec l’industrialisation, les bourgeois qui investissent massivement dans les usines s’enrichissent très rapidement en accumulant du capital. (Capital) Toutes ces informations proviennent du site d’Alloprof. L’aspect culturel concerne tout ce qui est en lien avec la culture d’une société : vie intellectuelle, artistique, religieuse, etc. Voici quelques mots-clés qui permettent de caractériser une société selon l’aspect culturel : Les Aztèques sont polythéistes. Les dieux de la guerre et du soleil sont les principaux qu’ils vénèrent. (Croyances, religion) La République est un ouvrage écrit par Platon, un philosophe de l’Antiquité grecque. (Littérature) La vente d’indulgences est très critiquée durant la Renaissance, puisqu’elle est contraire aux fondements de la religion catholique. (Religion) Toutes ces informations proviennent du site d’Alloprof. L’aspect territorial sert à caractériser le territoire sur lequel vit une société. Voici quelques mots-clés qui permettent de caractériser une société selon l’aspect territorial : Le Croissant fertile, où se trouvent les fleuves Tigre et Euphrate, est situé dans la région actuelle du Moyen-Orient. (Région géographique, cours d’eau) Les Français se sont rapidement alliés aux Algonquins afin de survivre et de s’adapter à un climat beaucoup plus rude que celui auquel ils étaient habitués. (Climat) La côte est américaine est divisée en 13 colonies britanniques, qu’on nomme les Treize colonies. (Organisation du territoire) Toutes ces informations proviennent du site d’Alloprof. Les aspects scientifique et technologique comprennent toutes les découvertes technologiques et scientifiques d’une société. Voici quelques mots-clés qui permettent de caractériser une société selon les aspects scientifique et technologique : Nicolas Copernic développe la théorie de l’héliocentrisme. (Découvertes) La machine à vapeur apparait au 18e siècle. (Invention) Au Moyen Âge, plusieurs outils sont adaptés afin de faciliter l’agriculture, comme les instruments en métal qui remplacent ceux en bois et une nouvelle charrue plus adaptée aux sols. (Avancées techniques, innovation) Toutes ces informations proviennent du site d’Alloprof. ", "Top notions : 2e cycle du primaire\n\nLes listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 2e cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 3e année ou de la 4e année. S'entrainer à la lecture à l'aide de textes courts et variés Faites lire un texte, à voix haute, à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à détecter son niveau de fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Travaillez la démarche de lecture selon les étapes suivantes : Faire un premier survol du texte avec l'enfant et placer le texte dans son contexte Faire lire le texte par l'enfant Après la lecture, demander à l'enfant de résumer dans ses mots le texte lu pour s'assurer de sa compréhension Au besoin, demander une relecture ou réviser le texte avec l’enfant Pratique de l’écriture Pratiquez la rédaction de phrases simples à l’aide de banques de mots et la composition écrite originale de quelques phrases à l'aide de ces deux étapes : Suggérer à l'enfant de faire des phrases courtes et de se relire régulièrement lors de la rédaction, afin de repérer les phrases brisées Aider l'enfant à effectuer les accords et à réviser l’orthographe une fois le texte bien construit Les dictées et les jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) sont également des exemples d'idées pour diversifier l'étude des mots de vocabulaire. En mathématiques, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématiques pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématiques au 2e cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 3e et de la 4e année. Au 2e cycle, les notions d’arithmétique demeurent généralement les mêmes qu’au premier cycle, mais elles augmentent en complexité. En voici quelques-unes : Nombres naturels inférieurs à 100 000 Nombres décimaux jusqu’à l’ordre des centièmes (dixième, centième) Fractions à partir d’un tout ou d’une collection d’objets : lecture et écriture de fractions, numérateur et dénominateur, équivalence de fractions, comparaison de fractions à 0, ½ et à 1 Addition et soustraction de nombre entier avec retenue et emprunt (méthode formelle avec des nombres à 4 chiffres) Multiplication et division d’un nombre naturel à 3 chiffres par un nombre à 1 chiffre Addition et soustraction de nombres décimaux dont le résultat ne dépasse pas l’ordre des centièmes Toujours à travers des manipulations et des contextes concrets avec votre enfant, l’étude des figures et solides se poursuit. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) : classification, description Identification et construction de lignes parallèles et perpendiculaires Classification des angles (aigu, obtus, droit) Association d'un prisme ou d'une pyramide à son développement La mesure d’objets présents dans l’environnement de l’élève (des longueurs plus grandes, plus de précision, les surfaces, les volumes) se continue. Voici quelques notions à travailler : Mesure de longueur (mm, cm, dm, m) Mesure de surface (introduction au concept d’aire sans formule) Comparaison de surface Estimation Introduction au volume (sans formule) Au 2e cycle, on poursuit l'introduction des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici quelques-unes : Collecte de données Organisation de données en tableaux Représentation des données dans un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calculs mathématiques. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématiques ou en sciences. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème. ", "La culture médiévale en Occident\n\nAu Moyen Âge, l'Église accumule énormément de pouvoirs dans plusieurs domaines de la société. Pour conserver cette influence, elle exerce un contrôle dans plusieurs aspects de la vie de l'époque. Par exemple, les scientifiques de l’époque qui cherchaient à comprendre le monde et l’univers ne devaient jamais contredire l’institution religieuse. De plus, cette dernière contrôle entièrement l’éducation, qui sert principalement à former des prêtres et des moines. Certaines paroisses offrent aussi une formation de base en lecture, en écriture et en calcul aux enfants de la population. De ce fait, l’Église s’assure d’avoir un contrôle absolu sur les connaissances enseignées à l’époque, que ce soit sur les plans scientifique, artistique ou architectural. Mentionné dans une fiche précédente, le château fort représente un élément culturel et architectural central du Moyen Âge. D’autres formes d’architecture, celles-ci influencées par l'Église, comme les monastères et les cathédrales ont une aussi grande importance historique et de nombreuses fonctions essentielles aux sociétés occidentales de l'époque. Les monastères sont un ensemble de bâtiments (église, réfectoire, atelier, hôtellerie, etc.) habités et utilisés par une communauté de moines ou de moniales. Les monastères portent différents noms selon la communauté religieuse qui l’habite. Les Bénédictins habitent dans une abbaye ou un prieuré, les franciscains et dominicains dans un couvent tandis que les ordres militaires dans une commanderie. Moine: Personne qui dédie sa vie à la religion. Elle habite dans un monastère avec les autres membres de sa communauté. Une femme qui dédie sa vie à la religion s'appellait une moniale. Aujourd'hui, ce mot a été remplacé par religieuse. Chacun des monastères au Moyen Âge occupe plusieurs fonctions qui varient énormément: une bibliothèque, un lieu de prière, un relais pour les pèlerins, etc. Certains monastères se situent dans les villes, d'autres dans les villages, tout dépend de la fonction de celui-ci. Un monastère qui a la fonction de soigner les malades est situé à proximité des gens, donc en ville. Au contraire, un monastère qui a comme but de servir Dieu par la prière se retrouvera souvent dans un lieu isolé pour plus de tranquillité. Originellement, une cathédrale est une église où siège un évêque. Comme les évêques proviennent de familles nobles, l'Église leur accorde des sommes considérables à investir dans ces monuments religieux. C’est pour cette raison que les grandioses cathédrales du Moyen Âge permettront des innovations architecturales majeures. La voûte à croisée d’ogives et les arcs-boutants permettent aux cathédrales de devenir les bâtiments les plus élevés de l'époque. Voûte à croisée d’ogives Source Abbaye de Bonne-Espérance Source Arc-boutant Source Cathédrale Notre-Dame de Paris Source Deux grands styles architecturaux se côtoient au Moyen Âge: l'art roman et l'art gothique. En fait, l'art gothique remplace progressivement l'art roman grâce, entres autres, à ses grandes ouvertures qui laissent passer la lumière extérieure. De plus, les cathédrales ont plusieurs fonctions: lieu de prière, de réunion, de spectacle et finalement certaines serviront d’universités. D’ailleurs, l’université est une invention du Moyen Âge, plus précisément au XIIe siècle. En dehors de son rôle religieux, la cathédrale remplit une fonction sociale importante, elle est le lieu de rassemblement principal de la communauté. C'est à cet endroit que se rencontrent marchands et artisans pour y tenir des marchés et où la population y célèbre différentes fêtes. ", "Les critères d’établissement du salaire et les types de rémunérations\n\nTu es en train de préparer ton bal de fin d’année, mais aussi ton avenir professionnel. Bien qu’il soit possible d’entrer sur le marché du travail avec un DES en poche, tu es conscient(e) que les études secondaires en formation professionnelle (DEP) et les études postsecondaires te permettront de développer des compétences et, par le fait même, d’augmenter tes perspectives d’emploi, que l’on appelle aussi débouchés professionnels. Tu sais aussi que, la plupart du temps, plus ton niveau d’études est élevé, plus ton salaire (ta rémunération) risque aussi de l’être. Y a-t-il autre chose qui puisse le faire varier? Est-ce qu’on peut être payé autrement qu’à l’heure? Pour en avoir le cœur net, tu commences par aller demander à ta famille son avis sur la question. Ton père, qui dirige sa propre entreprise de construction depuis plus de quinze ans, a suivi deux types de formations : une formation professionnelle en construction (DEP) avec spécialisation en électricité et une formation collégiale (AEC) en gestion d’entreprise. Tous les jours, il a à gérer une bonne trentaine d’employé(e)s afin qu’ils accomplissent bien leurs fonctions, c’est-à-dire les tâches à réaliser sur les différents chantiers en cours. On peut dire que ses responsabilités sont très grandes, puisque c’est sur lui que repose le bon fonctionnement de toute la compagnie. Si jamais un(e) des électricien(ne)s fait une erreur qui provoque un bris dans la maison, c’est ton père qui devra trouver une solution pour réparer celle-ci afin que la date de livraison prévue soit respectée. L’attestation d’études collégiales (AEC) est un programme court de formation élaboré à partir de différents programmes offerts par un cégep. Le salaire de ton père est beaucoup plus élevé que celui de son employé(e) qui travaille, par exemple, comme électricien(ne). Pourquoi? Parce que ton père, grâce à ses deux diplômes, a acquis un plus grand nombre de compétences, c’est-à-dire des savoirs et des aptitudes liés au métier d’électricien et d’entrepreneur. En effet, depuis qu’il est chef d’entreprise, ton père a appris à : gérer des ressources humaines (employé(e)s); gérer tout ce qui touche à la comptabilité de sa compagnie; mieux communiquer; régler toutes sortes de problèmes liés aux travaux de construction. Les ressources humaines désignent toutes les tâches qui se rapportent aux employé(e)s d’une entreprise, comme le recrutement des employé(e)s, les relations entre les employé(e)s et l’employeur, etc. De façon générale, ton père doit exercer plusieurs genres de tâches, alors que l’électricien(ne) se concentre uniquement sur son travail de maintenance et de réparation de réseaux électriques. Les fonctions et responsabilités de ton père sont donc plus complexes. C’est ce qui fait qu’il est mieux payé que son employé(e). Son expérience, qui fait référence au nombre d’années d’emploi, est aussi un aspect qui entre en ligne de compte quand vient le temps d’établir le salaire. Comme tu peux le constater avec l’exemple de ton père, il y a beaucoup de critères qui font varier le salaire : la formation scolaire (niveau de scolarité, cumul de diplômes), l’expérience (aussi appelé l’ancienneté), les responsabilités, les compétences, les fonctions ou tâches exercées, le rendement (plus une personne est efficace et performante au travail, plus cela augmente la performance générale de l’entreprise). Plus une personne est qualifiée pour un poste, c’est-à-dire que sa formation et son expérience font en sorte qu’elle est assez outillée pour l’exercer, plus, de façon générale, elle gagnera un meilleur salaire. D’autres critères peuvent aussi influencer le salaire. L’éloignement : certains employeurs offrent ce qu’on appelle une prime d’éloignement pour attirer la main-d’oeuvre (travailleur(s-e)s). Par exemple, le gouvernement a mis sur pied le programme Plan Nord pour amener les Québécois et les Québécoises à travailler sur le territoire nordique. Le risque : plus les tâches qu’on exerce dans un emploi comportent un certain danger et des risques pour notre sécurité et notre santé, plus le salaire sera élevé. Par exemple, ta cousine Cindy, qui est devenue monteuse de lignes après avoir suivi un DEP en montage de lignes électriques, doit manipuler et réparer des lignes à haute tension, en plus de faire face à des risques de chute (puisqu’elle travaille toujours en hauteur) et de devoir parfois travailler dans de mauvaises conditions météorologiques. Son salaire sera susceptible d’être plus élevé que celui ou celle qui travaille dans un bureau, où sa sécurité n’est pas menacée. À noter : encore aujourd’hui, les femmes sont généralement moins bien payées que les hommes. C’est pourquoi il existe la loi sur l’équité salariale, qui vise à réduire les écarts de salaire entre les femmes et les hommes. Ce sont tous des critères qui ont un lien direct avec le salaire. Par contre, il est important de retenir que celui-ci peut varier d’une province ou d’un pays à l’autre, comme c’est le cas pour le cout des études. De plus, un niveau élevé d’études ne garantit pas nécessairement un meilleur salaire, tout dépendant du domaine dans lequel tu décides d’étudier. L’offre et la demande peuvent être d’autres facteurs qui influencent le salaire, tout comme l’offre et la demande influencent le prix des aliments. S’il y a une pénurie de personnel comme plongeur ou plongeuse dans un restaurant, il est possible qu’un employeur décide d’augmenter le salaire pour attirer davantage de main-d’oeuvre (travailleur(-se)s). Malgré tout, le choix d’un emploi ne devrait pas être uniquement basé sur le salaire que tu comptes retirer, mais aussi sur tes valeurs, tes passions et tes désirs. Voici une vidéo pour t’aider à y voir plus clair : Trouve ton travail de rêve Maintenant que tu as fait le point sur les différents facteurs qui peuvent influencer ta rémunération (ton salaire), tu t’interroges sur les formes de rémunération. Ta cousine monteuse de ligne est payée à l’heure (ce qu’on appelle salaire horaire), et reçoit une paie toutes les deux semaines dont les montants sont détaillés dans son bulletin de paie. Cependant, il y a plusieurs autres façons d’être payé(e) pour les services qu’on rend à notre employeur ou à la clientèle pour qui on s’engage à effectuer un travail. Types de salaire Définition Salaire horaire Montant établi pour une heure (taux horaire). Ne peut pas être inférieur au salaire minimum. Il existe un taux horaire pour les emplois à pourboire et un taux horaire pour les emplois sans pourboire. Les heures supplémentaires sont toujours payées. Commission Montant donné (prime) en fonction du rendement de l’employé(e). Peut être accompagné d’un salaire de base. La commission est séparée du salaire de base. Pourboire C’est un montant additionnel remis par des client(e)s, en plus du salaire de base. Salaire à forfait (offert pour un contrat) Un montant est remis pour une tâche déterminée à l’avance avec le(la) client(e). Par exemple, c'est le cas d'un réviseur linguistique qui reçoit 1 000 $ pour corriger une thèse de doctorat. Le détail des heures et du montant pour la tâche sont spécifiés dans le contrat. Salaire fixe C’est un salaire déterminé pour une année, qui peut être prévu dans une convention collective (ou un contrat de travail) qui a été négociée par un syndicat. Contrairement au salaire horaire, si on fait plus d’heures que d’ordinaire dans une semaine, le salaire ne sera peut-être pas ajusté en conséquence. Ton amie Florence travaille pour sa part à la commission. En effet, elle est représentante des ventes pour une compagnie qui se spécialise dans la vente de forfaits cellulaires et télévisuels. En plus d’un salaire de base, Florence reçoit une commission qui est directement liée à son rendement. En d’autres mots, plus Florence réussit à vendre des services de télécommunication aux client(e)s qu’elle côtoie, plus le montant de sa prime sera élevé. Ton amie, qui a beaucoup de facilité à s’exprimer en public, est très bonne dans ce qu’elle fait. Elle a compris qu’elle avait toutes les compétences requises pour exercer ces fonctions : savoir cerner les besoins de chaque client(e), vendre des services adaptés aux besoins des client(e)s, être proactif(-ve) et créatif(-ve) dans l’élaboration de stratégies de ventes, produire des rapports de ventes, participer à des réunions d’équipe. La liste des fonctions (tâches) à exercer est décrite dans l’offre d’emploi que l’employeur publie sur un site de placement. Pour un exemple détaillé d’offre d’emploi, n’hésite pas à consulter la fiche suivante : La recherche d’emploi Trois autres de tes amis travaillent, quant à eux, dans le même restaurant. Marco est cuisinier et reçoit un salaire horaire de 18 $ à raison de 40 heures par semaine. Chaque fois qu’il fait des heures supplémentaires, par exemple les soirs de grand achalandage, il sait qu’elles lui seront payées en plus de ses 40 heures habituelles. Samantha est serveuse, c’est donc elle qui apporte aux client(e)s les délicieux plats que Marco a préparés. Le salaire horaire de Samantha est légèrement au-dessus du salaire minimum, soit 14 $. Par contre, en plus de ce salaire de base, Samantha bénéficie du pourboire (souvent 15 % de la facture totale) que lui remettent les client(e)s qu’elle sert. Parfois, le montant total de la soirée peut dépasser les 400 $. Si Samantha a travaillé 6 heures à 14 $ de l’heure, son salaire brut, pour la soirée, sera de 484 $. Bien sûr, le montant du pourboire varie selon l’achalandage et la générosité des client(e)s, puisqu’il n’y a aucune loi qui oblige les consommateur(-trice)s à donner un pourboire. Christian, pour sa part, travaille derrière le comptoir des mets pour emporter. Comme Marco, Christian reçoit un salaire horaire de 18 $. À cela s’ajoute une part des pourboires que tous les autres employé(e)s qui occupent le même poste ont gagnés dans la semaine. En effet, les employé(e)s ont décidé de mettre par écrit, dans une convention de partage, la façon dont sera partagé l’ensemble des pourboires de l’équipe. Ainsi, si, dans une semaine, les montants des pourboires de tous les employé(e)s s’élèvent à 1 400 $, cela veut dire que Christian recevra 140 $ de plus que son salaire de base par semaine. Comme il y a 10 employé(e)s et qu’ils ont décidé de partager le pourboire en parts égales, chacun repartira avec le même montant. La convention de partage est une entente entre les employé(e)s qui sert à définir la façon dont seront partagés les pourboires. À noter que cette convention de partage est discutée et acceptée par les employé(e)s seulement : l’employeur ne peut pas dicter la façon d’attribuer les pourboires. ", "Le récit fantastique\n\nLe récit fantastique met en scène un personnage vivant dans un univers réel, dont la vie est chamboulée quand apparaissent tout à coup des phénomènes surnaturels ou merveilleux. On nomme parfois « transgression » le moment où l'auteur brise le réel pour y insérer des éléments fantastiques. Cette transgression survient habituellement lors de l'élément déclencheur. Le but de tout récit fantastique est de susciter le trouble, l'inquiétude, la peur et l'angoisse chez le personnage principal (et chez le lecteur), sans toutefois tomber dans l'effroi comme le font les auteurs au 20e siècle. Le phénomène étrange qui survient amène le personnage principal à douter de ce qui l'entoure puisque la frontière entre le réel et l'irréel devient floue. Le personnage cherche alors à comprendre ce qui lui arrive. Pour ce faire, il observe, analyse, réfute, rejette. Il ne croit pas facilement aux apparences. Les lieux dans un récit fantastique sont souvent lugubres. Il n'est donc pas rare que l'histoire se déroule dans un souterrain, un labyrinthe, un tombeau, un château hanté, une montagne perdue, un cimetière, une ruelle sombre, une chambre secrète, une maison hantée, etc. Ainsi, le lieu participe à l'ambiance et ajoute à l'ambigüité entre le réel et l'irréel. Tout comme le lieu, le temps et l'époque (c'est-à-dire le moment où se déroule l'histoire) participent à l'ambiance du récit. Ce dernier se déroule souvent la nuit, à l'aube ou au crépuscule. De cette façon, le temps peut perturber la perception et fournir une explication logique à l'état du personnage, sans toutefois se révéler véridique. L'époque fait référence à une période historique : l'Antiquité, le Moyen Âge, la Renaissance, etc. Les thèmes dans les récits fantastiques sont, à première vue, improbables : apparition fantomatique, délire, sortilège, pacte avec le diable, vengeance, apparition de monstres/démons, disparition, meurtre insolite, etc. La fin d'un récit fantastique est ouverte (on dit que c'est une non-fin). Le phénomène étrange survenu en début d'histoire n'est pas résolu. Le doute reste donc en suspens, ce qui laisse énormément de place à l'interprétation. Les auteurs utilisent souvent le narrateur personnage principal dans leurs récits fantastiques. Ainsi, le narrateur nous livre son interprétation des évènements. L'utilisation du je amène un point de vue subjectif de l'histoire racontée. Le narrateur peut être plus ou moins digne de confiance. Il peut, par exemple, être fatigué, malade, sous antibiotique, drogué, etc. Cela ajoute à l'ambigüité du récit fantastique. Afin de créer des sentiments de peur et d'angoisse chez le personnage principal (et chez le lecteur), l'auteur utilise plusieurs procédés littéraires. La description La modalisation Les figures de style (la comparaison, la métaphore, la personnalisation, l'ellipse, etc.) Le futur antérieur ou le conditionnel Les verbes de perception (voir, entendre, toucher, ressentir, écouter, regarder, etc.) Le vocabulaire connotatif Les adverbes (peut-être, sans doute, probablement, etc.) Les phrases interrogatives Les champs lexicaux Ces procédés visent à accentuer l'effet d'ambigüité, la perte de repères, l'inquiétude, le flou et la possibilité des évènements étranges du récit. Le doute et l'incertitude engendrent par la suite la peur et l'angoisse. Ces deux univers narratifs se ressemblent beaucoup. Il peut donc être difficile de les différencier. Pourtant, il existe une différence subtile entre les deux. Dans un récit fantastique, le personnage ne croit pas au phénomène étrange qui survient, tandis que dans le récit merveilleux, les phénomènes surnaturels sont acceptés d'emblée et considérés comme étant complètement normaux. Comme le lieu et l'époque sont flous et lointains dans les récits merveilleux, les personnages acceptent que des choses hors normes arrivent. ", "Les prix : le principe de l’offre et de la demande\n\nLe réfrigérateur est presque vide et l’heure du souper approche. Le temps est venu d’aller à l’épicerie. En faisant tes courses, tu remarques que le prix de certains aliments a changé depuis ta dernière visite. Pourquoi? Comment détermine-t-on le prix de vente? Tout un processus entre en jeu avant qu’un prix ne soit imprimé sur une étiquette à l’épicerie. Ce processus, c’est la loi de l’offre et de la demande. Chaque consommateur ou consommatrice prend en compte ses ressources financières pour évaluer le prix d’un bien ou d’un service. Si le prix d’un produit est très élevé, il est possible que les revenus d’une personne ne lui permettent pas de l’acheter, et si elle juge qu’un produit est vendu trop cher, elle risque de ne pas l’acheter. Par exemple, si les ognons sont vendus à 8,00 $ l’unité, il est possible que leur prix soit trop élevé pour ton budget. Tu pourrais alors choisir d’attendre un peu avant de les acheter ou préférer les remplacer par un autre légume vendu à un prix plus bas, comme du cèleri. La fixation des prix se fait donc par l’équilibre entre l’offre et la demande pour un produit ou un service. De cette manière, le prix des ognons que tu viens de mettre dans ton panier a connu plusieurs variations avant de trouver son juste milieu. Le prix fixé est en équilibre entre ce que les consommateur(-trice)s sont prêts à payer pour un ognon et le prix auquel les commerçant(e)s sont prêts à le vendre. Le prix d’équilibre correspond au prix auquel le commerçant ou la commerçante (l’offre) est prêt à vendre ses biens et que le consommateur ou la consommatrice (la demande) est prêt à les payer selon une quantité donnée de biens. Le cout de production fait référence au montant total d’argent nécessaire pour produire un bien ou un service (matériaux, main-d’oeuvre, équipement, locaux, etc.). Lorsqu’ils évaluent l’offre, les commerçant(e)s tiennent compte des couts nécessaires : pour la production des biens et services, pour leur distribution vers les consommateurs et consommatrices. Ainsi, si un ognon coute 2,00 $ à produire (en graines, en engrais, en temps, en machinerie, etc.), le producteur ou la productrice cherchera à le vendre à un prix plus élevé que 2,00 $ pour rembourser son cout de production et faire du même coup un profit à la vente. Les commerçant(e)s doivent aussi s’ajuster selon le prix de vente déterminé par d’autres commerçant(e)s. Par exemple, l’Épicerie du coin vend ses ognons à 1,50 $ l’unité. L’Épicerie du boulevard, elle, vend ses ognons à 3,00 $ l’unité. Il y a de bonnes chances que tu préfères acheter tes ognons à l’Épicerie du coin puisqu’ils sont vendus la moitié du prix de ceux de la concurrence. Le prix d’équilibre varie au fil du temps et des situations. C’est la raison pour laquelle, lorsque tu achètes des ognons ou n’importe quel autre produit ou service, leur prix n’est pas toujours le même de mois en mois. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer la demande et donc le prix d'équilibre : Le revenu disponible désigne le montant d’argent qui reste après avoir payé toutes ses dépenses obligatoires (loyer, factures, alimentation, etc.) pour une période donnée. Les facteurs faisant varier l’offre des producteur(-trice)s et des commerçant(e)s sont différents : ", "Les bénéfices de l'activité physique sur la réussite\n\nÊtre actif de façon régulière procure un nombre impressionnant de bénéfices tant pour la santé physique que psychologique. On pourrait même affirmer que l’activité physique est l’un des meilleurs « médicaments » pour prévenir et traiter plusieurs maladies liées à notre style de vie. L’activité physique permet notamment : d’améliorer sa forme physique, d’avoir plus d’énergie et de se sentir mieux; de prévenir et de mieux contrôler le diabète, l’hypertension et le taux de cholestérol dans le sang pour une meilleure santé du cœur; de mieux contrôler son poids et d’améliorer son apparence; de mieux gérer son stress et de combattre l’anxiété; d’avoir un meilleur sommeil; de prévenir et de ralentir l’ostéoporose; de renforcer ses muscles, de réduire les raideurs et les maux de dos; de rester autonome plus longtemps en vieillissant. Mais au-delà de ses bienfaits pour la santé, l’activité physique est l’occasion : de se faire plaisir en faisant une activité qu’on aime; de se relaxer et de se donner du temps pour soi; de joindre l’utile à l’agréable : elle permet de se déplacer, de rencontrer des amis, de passer du temps avec ses enfants, etc. Qui pourrait refuser tous ces avantages ? Afin d'améliorer leur endurance cardiorespiratoire et leur état musculaire et osseux... les jeunes âgés de 5 à 17 ans devraient accumuler au moins 60 minutes (pour les jeunes sédentaires, 30 minutes d'activité serait un bon départ) par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue; l’activité physique quotidienne devrait être essentiellement une activité d’endurance. Des activités d’intensité soutenue, notamment celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être incorporées au moins trois fois par semaine. Activités physiques d'intensité élevée On dit que l'activité est d'intensité élevée quand la personne ne peut parler sans s'arrêter pour reprendre son souffle pendant qu'elle la pratique. Courir Faire du vélo de montagne ou de route (avec un rythme très soutenu) Sauter à la corde Pratiquer des arts martiaux comme le karaté Jouer au tennis, au hockey, au basketball Faire de la natation Danser (avec rythme soutenu) Activités physiques d'intensité modérée On dit que l'activité est modérée quand la personne peut parler pendant qu'elle la pratique sans qu'elle ait constamment à reprendre son souffle. La randonnée pédestre Le ski de fond La planche à roulettes Le patin à roues alignées Les tâches ménagères Les tâches extérieures (comme tondre la pelouse) Activités pour renforcer les os Les activités de renforcement des os génèrent un impact ou de la tension sur les os qui favorise la croissance osseuse et améliore leur force. Sautiller Jouer à la marelle Enjamber Sauter à la corde Courir Faire de la gymnastique Jouer au basketball, au volleyball, au tennis S'entraîner avec des poids et des haltères Les études démontrent que l’activité physique améliore les performances scolaires, puisqu’elle favorise l’apparition de facteurs prédisposant les élèves à l’apprentissage : l'activité physique améliore la capacité d'attention, la concentration, la mémoire et le comportement en classe; la pratique d'activités physiques et sportives favorise le sentiment d'appartenance à l'école et tend à assurer une plus grande persévérance scolaire; l'activité physique favorise l'estime de soi, l'autocontrôle et les compétences sociales; les jeunes qui présentent une meilleure condition physique ont de meilleurs résultats scolaires. Plusieurs mécanismes physiologiques sont impliqués dans l’amélioration des fonctions cognitives du cerveau : afflux de sang au cerveau (le débit sanguin peut augmenter de 30 %), ce qui assure une meilleure oxygénation de cet organe; meilleur apport en glucose, nutriment principal du cerveau (en fait, l'exercice régularise la glycémie); neurotransmetteurs en hausse (sérotonine et dopamine, notamment); neurogénèse (création de nouveaux neurones) possible; stimulation de l'hippocampe, zone du cerveau associée à la mémoire et à l'apprentissage. Les enfants et les adolescents gagnent à bouger plus pour grandir en santé. Dans leur cas, on suggère plutôt qu’ils cumulent 60 minutes d’activité physique par jour. Mais pour les 95 % de jeunes entre 5 et 19 ans qui n’atteignent pas cette recommandation, en faire 30 minutes par jour, c’est déjà un bon début. Lorsque c’est possible, pourquoi ne pas bouger avec eux ? En tant que parent, n'hésitez pas à profiter de toutes les occasions de déplacement et de loisir pour rester un modèle de personne active. ", "La création du personnage principal de la nouvelle\n\nUne nouvelle littéraire réussie permettra au lecteur d'explorer la profondeur et la complexité de la nature humaine. C'est l'univers psychologique révélé par les mots de l'auteur qui confère cette dimension supplémentaire à la lecture. Voici des idées de créations propres au genre nouvelle littéraire articulées à partir d'un personnage dont les caractéristiques psychologiques principales ont été bien dépeintes au préalable. Personnage principal Caractéristiques psychologiques principales Action principale Aboutissement inattendu Une femme d'un certain âge Elle est extrêmement commère, elle passe son temps à observer la voisine, elle la juge, la trouve pathétique. Un soir, la femme décide de scruter sa voisine de plus près en utilisant des longues-vues pour entrer dans l'intimité de la dame. Ce qu'elle voit la saisit : sa voisine l'espionnait également. Toutes deux se surprennent en train de s'épier mutuellement, munies de longues-vues. Un romancier Il n'a plus d'inspiration, il vit dans une angoisse profonde. Un soir, l'inspiration lui vient comme jamais auparavant, il écrit sans arrêt pendant 5 jours. Il remet à son éditeur un ouvrage comptant 500 pages sur lesquelles figure une seule et même phrase, celle-ci répétée une tonne de fois. Une jeune femme Elle tombe rapidement en amour, elle est superficielle, l'apparence passe avant toute chose dans le choix de ses conquêtes. Un jour, elle laisse tomber son amour récent pour un autre, et ce, très facilement, comme on échange un objet sans valeur, sans complications apparentes. Il s'agissait en fait d'un blouson. C'était le cinquième avec lequel elle était tombée en amour durant le mois. Un homme dans la trentaine avancée Il est éperdument en amour avec la serveuse du café du coin, mais il est trop timide pour lui parler en personne. Un jour, il se décide enfin à parler à la femme de ses rêves. Toutefois, pris dans sa timidité, il décide de lui écrire une carte. La serveuse ouvre la carte dans laquelle il est écrit : « Puis-je avoir un café s.v.p.? P.S. Deux sucres, deux laits. » Pour que la nouvelle littéraire soit réussie, il faut que l'aboutissement (la chute, la finale) soit cohérent avec le portrait psychologique précédemment déployé. ", "Top notions : 1er cycle du primaire\n\nLes listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re année ou de la 2e année. S’entrainer à la lecture à l’aide de phrases simples et de textes courts Faites lire un texte à voix haute à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à travailler la fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Écriture manuscrite Pratiquez le geste et la transposition des sons vers l’écrit. Écrire en lettres cursives (attachées) ou scriptes (détachées), selon ce que l'enfant apprend à l'école Transcrire (graphème) des sons (phonème) formant les mots (lettres et syllabes) Travailler le vocabulaire et l'orthographe à l’aide de banques de mots, des dictées et des jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) En mathématique, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématique pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématique au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re et de la 2e année. Au quotidien, l’arithmétique et ses opérations sont fréquemment rencontrées et tous les contextes sont pertinents pour les notions suivantes. Nombres entiers positifs inférieurs à 1000 (unité, dizaine, centaine) : lecture, écriture, notion de chiffre et notion de nombre, dénombrement de quantités, approximation de quantités Addition et soustraction (addition ne dépassant pas 20) sans emprunt et sans retenue Sens de l’égalité Équivalence entre deux expressions numériques (« qu’est-ce qui est égal à ? », « est-ce que ? est égal à ? ») La géométrie peut être intégrée à des activités en arts (carton, papier, pailles, etc.) impliquant diverses figures et/ou solides. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) Construction des figures Comparaison des caractéristiques des figures (nombre de côtés, nombre de sommets, sortes de lignes) Solides (prisme, pyramide, boule, cylindre, cône) Construction de solides Comparaison des caractéristiques des solides (nombre de faces, formes des faces) À travers des activités à caractère technique ou artistique, la règle ou le galon à mesurer peuvent être intégrés pour la mesure. Les unités de temps peuvent être abordées dans des histoires ou dans la routine quotidienne. Comparaison et mesure de longueur (cm, dm, m) Mesure du temps (heure, jour, minute, seconde) Au 1er cycle, on introduit des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici une : Interpréter et représenter des données à l'aide d'un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée. Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calcul mathématique. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématique ou en science. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème. " ]
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Bonjour, en science je dois répondre à une question à development, la seule chose c’est que je comprend pas vraiment la question la voici: Votre père escalade actuellement le Kilimandjaro. Il vous texte qu’il doit ralentir son ryhtme d’ascension, car il a beaucoup de difficulté à relever le défi.Expliquez, en utilisant les termes fluide, haute et basse pression et le vocabulaire associé au système respiratoire, pourquoi la personne ressent beaucoup de fatigue. merci beaucoup j’apprécie énormément votre aide Sophia
[ "Le système respiratoire et son anatomie\n\nLes cellules du corps utilisent le dioxygène |(\\text{O}_2)| et le glucose |(\\text{C}_6\\text{H}_{12}\\text{O}_6),| puis rejettent du dioxyde de carbone |(\\text{CO}_2)| et de l’eau |(\\text{H}_2\\text{O})| lors de la respiration cellulaire. Les cellules effectuent alors une lente réaction de combustion. Les principales structures du système respiratoire sont identifiées dans l’image suivante. Il existe d’autres structures qui sont étroitement liées au système respiratoire. La plèvre, le diaphragme, les muscles intercostaux, les côtes et le sternum interviennent dans les mouvements respiratoires, soit l’inspiration et l’expiration. ", "Top notions : 2e cycle du primaire\n\nLes listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 2e cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 3e année ou de la 4e année. S'entrainer à la lecture à l'aide de textes courts et variés Faites lire un texte, à voix haute, à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à détecter son niveau de fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Travaillez la démarche de lecture selon les étapes suivantes : Faire un premier survol du texte avec l'enfant et placer le texte dans son contexte Faire lire le texte par l'enfant Après la lecture, demander à l'enfant de résumer dans ses mots le texte lu pour s'assurer de sa compréhension Au besoin, demander une relecture ou réviser le texte avec l’enfant Pratique de l’écriture Pratiquez la rédaction de phrases simples à l’aide de banques de mots et la composition écrite originale de quelques phrases à l'aide de ces deux étapes : Suggérer à l'enfant de faire des phrases courtes et de se relire régulièrement lors de la rédaction, afin de repérer les phrases brisées Aider l'enfant à effectuer les accords et à réviser l’orthographe une fois le texte bien construit Les dictées et les jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) sont également des exemples d'idées pour diversifier l'étude des mots de vocabulaire. En mathématiques, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématiques pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématiques au 2e cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 3e et de la 4e année. Au 2e cycle, les notions d’arithmétique demeurent généralement les mêmes qu’au premier cycle, mais elles augmentent en complexité. En voici quelques-unes : Nombres naturels inférieurs à 100 000 Nombres décimaux jusqu’à l’ordre des centièmes (dixième, centième) Fractions à partir d’un tout ou d’une collection d’objets : lecture et écriture de fractions, numérateur et dénominateur, équivalence de fractions, comparaison de fractions à 0, ½ et à 1 Addition et soustraction de nombre entier avec retenue et emprunt (méthode formelle avec des nombres à 4 chiffres) Multiplication et division d’un nombre naturel à 3 chiffres par un nombre à 1 chiffre Addition et soustraction de nombres décimaux dont le résultat ne dépasse pas l’ordre des centièmes Toujours à travers des manipulations et des contextes concrets avec votre enfant, l’étude des figures et solides se poursuit. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) : classification, description Identification et construction de lignes parallèles et perpendiculaires Classification des angles (aigu, obtus, droit) Association d'un prisme ou d'une pyramide à son développement La mesure d’objets présents dans l’environnement de l’élève (des longueurs plus grandes, plus de précision, les surfaces, les volumes) se continue. Voici quelques notions à travailler : Mesure de longueur (mm, cm, dm, m) Mesure de surface (introduction au concept d’aire sans formule) Comparaison de surface Estimation Introduction au volume (sans formule) Au 2e cycle, on poursuit l'introduction des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici quelques-unes : Collecte de données Organisation de données en tableaux Représentation des données dans un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calculs mathématiques. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématiques ou en sciences. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème. ", "Top notions : 1er cycle du primaire\n\nLes listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re année ou de la 2e année. S’entrainer à la lecture à l’aide de phrases simples et de textes courts Faites lire un texte à voix haute à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à travailler la fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Écriture manuscrite Pratiquez le geste et la transposition des sons vers l’écrit. Écrire en lettres cursives (attachées) ou scriptes (détachées), selon ce que l'enfant apprend à l'école Transcrire (graphème) des sons (phonème) formant les mots (lettres et syllabes) Travailler le vocabulaire et l'orthographe à l’aide de banques de mots, des dictées et des jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) En mathématique, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématique pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématique au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re et de la 2e année. Au quotidien, l’arithmétique et ses opérations sont fréquemment rencontrées et tous les contextes sont pertinents pour les notions suivantes. Nombres entiers positifs inférieurs à 1000 (unité, dizaine, centaine) : lecture, écriture, notion de chiffre et notion de nombre, dénombrement de quantités, approximation de quantités Addition et soustraction (addition ne dépassant pas 20) sans emprunt et sans retenue Sens de l’égalité Équivalence entre deux expressions numériques (« qu’est-ce qui est égal à ? », « est-ce que ? est égal à ? ») La géométrie peut être intégrée à des activités en arts (carton, papier, pailles, etc.) impliquant diverses figures et/ou solides. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) Construction des figures Comparaison des caractéristiques des figures (nombre de côtés, nombre de sommets, sortes de lignes) Solides (prisme, pyramide, boule, cylindre, cône) Construction de solides Comparaison des caractéristiques des solides (nombre de faces, formes des faces) À travers des activités à caractère technique ou artistique, la règle ou le galon à mesurer peuvent être intégrés pour la mesure. Les unités de temps peuvent être abordées dans des histoires ou dans la routine quotidienne. Comparaison et mesure de longueur (cm, dm, m) Mesure du temps (heure, jour, minute, seconde) Au 1er cycle, on introduit des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici une : Interpréter et représenter des données à l'aide d'un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée. Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calcul mathématique. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématique ou en science. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème. ", "La modalisation et les marques de modalité\n\nLa modalisation est la façon dont l'énonciateur se rend visible à travers ce qu'il dit, le moyen qui lui permet de concrétiser l'attitude qu'il décide d'adopter par rapport au sujet et à son destinataire. On dira que l'auteur est engagé quand celui-ci fera usage d'une bonne variété de marqueurs de modalité, qui sont autant de moyens lui permettant de signaler que le texte est bien issu de son point de vue personnel : Marques de modalité démontrant l'attitude de l'énonciateur par rapport au propos Exemples Vocabulaire connoté par rapport au propos 1. Cet organisme est très important dans notre société. -Présence d'un vocabulaire mélioratif apportant une connotation positive 2. Cette situation m'exaspère, cela est intolérable. -Présence d'un vocabulaire péjoratif apportant une connotation négative Choix du conditionnel et du futur pour exprimer une probabilité,une possibilité, ou pour atténuer un ordre 1. La décision aurait été prise par ce dirigeant. -L'emploi du conditionnel passé montre une certaine incertitude. 2. Tu ne mentiras pas. -L'emploi du futur simple atténue l'ordre. Figures de style: la litote, l'hyperbole, l'euphémisme, l'accumulation, la gradation, la métaphore, la périphrase, etc. 1. Si rien ne change, nous allons mourir de faim. -hyperbole 2. Les employés sont pauvres, fatigués, déprimés, stressés, insécures, et j'en passe. -accumulation Groupes incidents et phrases incidentes exprimant un commentaire 1. À mon avis, selon moi, je crois, à vrai dire, paraît-il, d'après moi, etc. 2. D'après moi, ce travail n'est pas adapté aux exigences. Auxiliaires de modalité (devoir, sembler, falloir, pouvoir, vouloir, sembler, paraître) pour exprimer une possibilité, une probabilité, une obligation, etc. 1. Il faut arrêter cette inégalité. -obligation 2. Il semble détenir la solution. -doute 3. Elle pourrait obtenir ce poste. -possiblité Groupes adverbiaux exprimant un commentaire afin de porter un jugement 1. Il arrivera probablement à vous convaincre. 2. Heureusement, personne n'était blessé. 3. Cette décision a été contestée, assurément. Plusieurs types et formes de phrases: impératives, interrogatives, exclamatives, à présentatif, non verbales, emphatiques, négatives, impersonnelles, etc. 1. Ce qu'il faut faire, c'est de trouver des solutions. -phrase emphatique 2. Une vraie catastrophe. -phrase non verbale 3. Voici ce qu'il en résulte. -phrase à présentatif Interjections 1. Zut! Quel échec! 2. Oh! Tu as raison. Ponctuation exprimant une émotion (points de suspension, point d'interrogation, point d'exclamation, etc.) 1. Comment osez-vous agir ainsi? 2. Ils ne changeront jamais... 3. Comme vous êtes crédules! Guillemets pour encadrer un emploi particulier (néologisme, anglicisme, mot familier, etc.) 1. J'espère que vous avez eu bien du «fun». -anglicisme 2. Ces «autos» sont de vrais engins meurtriers. -mot familier Procédés typographiques (soulignement, caractères gras ou italiques, majuscules, taille du mot, etc.) permettant de faire ressortir un élément 1. Je NE veux RIEN savoir d'attendre. -majuscules 2. Cette action doit être récompensée aujourd'hui. -soulignement Marques de modalité démontrant l'attitude de l'énonciateur envers le destinataire Exemples Façon de décrire le destinataire (emploi d'un vocabulaire connoté positif ou négatif) 1. Vous avez un flair incroyable, une grande intelligence et un charme fou. Vous êtes donc compétente pour assumer cette fonction. -Présence d'un vocabulaire mélioratif apportant une connotation positive 2. Vous m'apparaissez comme un être ignoble, irrespecteux et vilain. -Présence d'un vocabulaire péjoratif apportant une connotation négative Les phrases transformées: impératives, interrogatives et exclamatives s'adressant au destinataire 1. Agissez rapidement. -phrase impérative 2. Me croyez-vous enfin? -phrase interrogative 3. Vous êtes tellement lâche! -phrase exclamative Formules de politesse, de salutation, de remerciements, etc. 1. Je vous remercie de votre attention. 2. Je vous envoie mes salutations les plus sincères. Tutoiement ou vouvoiement et interpellation du destinataire (apostrophe, formule d'appel, etc.) 1. Votre implication vous semble simple, mais elle est très importante. -vouvoiement 2. Tu dois agir. -tutoiement 3. Concitoyens, il faut vous affirmer. -apostrophe Marques énonciatives illustrant la présence de l'énonciateur (moi, nous, je, me, etc.) et du destinataire (vous, tu, toi, etc.) 1. Après tout, nous faisons tous partie de cette nation. 2. Oui, j'y crois avec conviction. 3. Vous devez parler de cet exploit. Choix du registre de langue afin de produire un effet de distanciation, de provocation ou de proximité 1. Amis, battons-nous ensemble. -La langue standard produit une certaine proximité. 2. Ton opinion n'a pas pantoute de sens. -La langue familière produit une certaine provocation. On dira que l'auteur est distant quand il y aura très peu ou pas de marqueurs de modalité dans son discours argumentatif. 1. L'auteur utilise des formulations comme on dit que, il y a et d'autres formes impersonnelles. 2. L'auteur utilise plus souvent qu'autrement un vocabulaire dénotatif. 3. L'auteur peut aussi se distancier de ses propos en utilisant la modalisation en discours second. ", "L’importance de se créer une routine de travail\n\nUne routine te permet de t’organiser, et ainsi d’être plus efficace pendant tes devoirs et tes leçons, car tu ne perds pas de temps à te demander ce que tu devrais faire. En te créant un horaire quotidien pour tes travaux scolaires et ton étude, tu... fais de l’école une priorité; te crées une méthodologie de travail qui te servira toute ta vie; développes ton autonomie; diminues ton stress en augmentant ton sentiment de sécurité; as plus de chances d’atteindre tes objectifs scolaires; augmentes ta motivation. Le plus simple pour te créer une routine de travail, c’est de définir ce que tu dois ou peux faire en rentrant de l’école. Établis ensuite l’ordre dans lequel tu effectueras ces tâches ou activités. Pour mettre en place une routine de travail réussie, il est important de se poser les bonnes questions au préalable. En voici quelques exemples : Quel serait le meilleur moment pour faire tes devoirs? À quel moment ta concentration est-elle la meilleure? Est-ce dès le retour de l’école, après le souper, durant la soirée ou le samedi matin? Quel travail dois-tu effectuer en priorité (devoirs, travaux, étude, etc.)? Combien de temps peux-tu consacrer à tes travaux scolaires? Participes-tu à des activités parascolaires? Si oui, quand? À quel endroit ton efficacité est-elle favorisée? Une routine de fin de journée doit être adaptée à ta situation familiale. Garde en tête que tes activités scolaires sont d’une importance capitale. N’oublie pas : constance, discipline et persévérance sont les meilleures qualités pour instaurer une routine qui perdure. ", "Révision et examen en sciences\n\nDes répertoires de révision ont été créés selon les niveaux scolaires afin de te permettre de faire une révision des contenus de ton cours de sciences. Des aide-mémoires ont été créés afin de t'offrir un résumé du contenu à l'étude correspondant à ton année scolaire en sciences. Afin de te préparer le mieux possible à l'examen ministériel de sciences de quatrième secondaire, tu peux consulter les fiches suivantes. Alloprof te propose des outils qui facilitent la préparation aux examens. Tu peux consulter les fiches suivantes pour obtenir des conseils à propos de l'organisation de ton étude et de la gestion du stress durant les examens. ", "8 trucs pour une entrée réussie au secondaire\n\nPendant cette journée, tu pourras visualiser l’aspect physique de ta nouvelle école. Le fait de savoir déjà où sont les casiers, la cafétéria, la plupart de tes locaux, etc. te permettra d’apaiser ta peur de te perdre et d’arriver en retard à tes cours. Tu peux effectuer ta visite lors de la journée portes ouvertes ou encore en communiquant avec le secrétariat de ta nouvelle école. Certaines écoles prévoient aussi de telles visites au début de l’année lors des activités d’intégration. Participer à l’achat de ton matériel scolaire, c’est t’assurer que tu auras accès à tout le nécessaire pour réussir. Pour le faire adéquatement, il faut avoir en main la liste du matériel scolaire requis (qui arrive par la poste ou par courriel très souvent au début du mois d’aout). Le fait de participer aux achats te permettra d’avoir une meilleure gestion de tes effets scolaires en plus de faire des choix plus personnalisés (comme la couleur de tes cartables). Une fois que tu auras tout en main, consulte à nouveau la liste qui t’a permis de faire les bons achats afin de préparer adéquatement tes cartables. Des indications par matière accompagnent très souvent cette fameuse liste. Si l’une des matières comporte peu d’information, c’est que le premier cours de l’année servira à t’orienter. Cependant, prévois tout de même des feuilles lignées et un cahier de notes. Voici quelques trucs pour bien préparer tes cartables : Identifie tous tes cartables à ton nom. Pose des étiquettes sur lesquelles la matière sera clairement indiquée. Place des feuilles lignées et au moins un cahier de notes dans chaque cartable (selon la demande). Identifie chacun des cahiers faisant partie du cartable grâce à une mention clarifiant son contenu éventuel (dictées, problèmes écrits, formules, etc.). Installe dans tes cartables des séparateurs permettant un classement par thème de tout le contenu qui sera vu durant l’année scolaire. Cette bonne organisation rendra tes périodes d’étude plus efficaces. La journée d’accueil est celle pendant laquelle tu reçois tous tes manuels, le numéro de ton casier, ton agenda, ton horaire (sur lequel seront écrits les numéros de tes locaux), etc. Il sera donc possible pour toi de refaire un tour de piste et d’aller voir où auront lieu tes différents cours. En te familiarisant le plus tôt possible avec les endroits importants de ton école, tu la trouveras beaucoup moins grande que tu l’imaginais et tu vivras moins de nervosité. C’est au début de l’année qu’il faut penser à la façon dont on fera usage du casier. L’endroit où les casiers se situent est achalandé (surtout pendant les pauses). Ce n’est pas agréable de chercher le matériel pour le cours suivant à travers la cohue, mais si on s’organise bien, on s’évite bien des tracas. Voici quelques trucs : Classe tout par matière (le cartable de français avec les manuels de français et ainsi de suite). Pratique-toi à ouvrir ton cadenas et conserve le code dans un endroit sûr (comme ton portefeuille). Ne mets rien dans le bas de ton casier, car c’est là qu’iront tes souliers et tes bottes durant l’hiver. Tout milieu (c’est encore plus vrai pour les milieux publics) comporte des interdits et le milieu scolaire ne fait pas exception à cette réalité. Lors de la journée d’accueil, tu recevras ton agenda. Garde-le bien avec toi, il sera ton meilleur allié tout au long de l’année. Si tu consultes les premières pages de celui-ci (ou les dernières, c’est selon), tu trouveras les règlements qui forment le code de vie de ton école. Prends-en attentivement connaissance, ils guideront ta conduite. Ainsi, tu ne te feras pas avertir par une figure d’autorité dès ton arrivée. Ton agenda sera assurément ton outil le plus précieux tout au long de ton parcours à l’école secondaire. Utilise ton horaire pour rendre ton agenda efficace dans la planification de tes travaux, tes examens, tes activités, etc. Voici comment remplir efficacement ton agenda Inscris au moins un mois à l’avance tes cours à la bonne journée et à la bonne période. Dès que tu connais les dates des évènements importants (évaluations, remises de projets, etc.), place-les au bon endroit. N’hésite pas à te donner un code de couleur. Tu peux, par exemple, utiliser un crayon rouge pour les dates de remises ou surligner en jaune tous les examens. Ça t’aidera à voir les dates importantes du premier coup d’œil. Connaitre les spécialistes qui œuvrent dans ton nouveau milieu est très important. Plusieurs personnes-ressources sont disponibles pour t’aider, que ce soit pour des raisons personnelles, sociales ou académiques. Voici une présentation des personnes qui sont là pour te fournir l’aide dont tu as besoin. N’hésite jamais à aller les voir, elles sont là pour ça. T.E.S. Les technicien(ne)s en éducation spécialisée (T.E.S.) sont là pour assurer ta bonne éducation; ils interviennent souvent pour faire le suivi des conséquences (concernant les sorties de cours, les retards, les devoirs non faits, etc.) et le suivi des élèves qui ont des difficultés précises. Mais surtout, ils sont là pour veiller sur toi, même si tu n’as pas de problème d’apprentissage ni de comportement. Ce sont des experts pour aider les élèves. Informe-toi sur l’emplacement du bureau du ou de la T.E.S. dans l’école. Si tu vis des difficultés personnelles, il peut s’agir d’une très bonne oreille pour toi. Psychologue Tu vis de grands bouleversements intérieurs qui découlent d’un contexte familial difficile, d’un évènement tragique qui a eu lieu récemment dans ta vie, etc.? Ces tourments sont si lourds qu’ils t’empêchent d’avoir une concentration adéquate en classe? Le ou la psychologue de ton école peut t’aider. Toutefois, tu dois absolument prendre un rendez-vous (ce qui se fait généralement au secrétariat de ton école). Tuteur ou tutrice La plupart des écoles nomment un tuteur ou une tutrice pour chaque groupe d’élèves. Généralement, il s’agit d’un de tes profs. Dès les premiers jours, cette personne se présentera. Si tu crois ne pas trouver la solution que tu cherches à un problème d’ordre personnel (ou pour aider tes amis) ou si tu veux connaitre les ressources qui peuvent t’aider à réussir, n’hésite surtout pas à prendre rendez-vous avec elle. Toutefois, si tu te sens plus à l’aise avec un autre prof, n’hésite pas à aller voir celui-ci pour lui exposer ce qui te trouble intérieurement. L’important est que tu parles le plus tôt possible à un adulte si tu vis un problème qui nuit à ton apprentissage. Plus tu attendras avant d’en parler, plus tu ressentiras les effets négatifs du silence (baisse de tes notes, perte de ta motivation, déprime, etc.). Conseiller ou conseillère d’orientation Plus tu avanceras dans ta scolarité, plus tu devras prendre de décisions concernant ton futur parcours professionnel. Le conseiller ou la conseillère d’orientation est là pour répondre aux nombreuses questions que tu te poseras lorsque tu auras à choisir tes cours à option ou, en cinquième secondaire, le programme dans lequel tu t’inscriras pour l’année suivante, que ce soit au cégep ou à la formation professionnelle. Bonne rentrée! ", "Apprendre à gérer son stress\n\nTon niveau de stress est normal s’il te permet d’exécuter avec efficacité une tâche. En effet, une certaine dose de stress peut nous propulser, nous pousser à donner notre maximum. Par contre, trop de stress provoque l’effet inverse. Il nous fige sur place et peut être à l’origine de nombreux désagréments : Maladies de peau (exéma, psoriasis, etc.); Fatigue chronique; Migraine; Nausée; Anxiété; Bégaiement; Agressivité; Dépression; Sautes d’humeur; Maux de ventre ou difficulté à digérer; Irritabilité; Problèmes de sommeil; Perfectionnisme excessif; Difficulté d’entreprendre; Petites maladies à répétition; etc. La réaction au stress est propre à chaque individu. Certaines personnes vivent naturellement mieux avec le stress, alors que pour d’autres, celui-ci provoque des symptômes physiques très dérangeants. Il ne faut donc pas se comparer avec tes collègues de classe et bien écouter ce que te dit ton corps. Bonne nouvelle, une fois le stress identifié, il est possible d’amoindrir ses effets. En effet, on peut réussir à contrôler ses angoisses et ses peurs quotidiennes en développant de saines habitudes de vie et en apprenant à bien les communiquer. Voici quelques trucs concrets : Parle à une personne en qui tu as confiance lorsque le stress te semble insupportable. Il est important de ne pas garder ce poids à l’intérieur de toi. Les personnes qui t’entourent (comme tes parents ou tes profs) peuvent te transmettre d’excellents conseils et t’offrir une présence apaisante. Fais de l’exercice (en plus de tes cours d’éducation physique). Il est prouvé que faire de l’exercice aide à mieux gérer les émotions et à mieux accueillir les situations stressantes. Ça peut être aussi simple que d’aller marcher au soleil ou de faire un tour de vélo. Ça t’aidera à te sentir plus calme et en contrôle de tes pensées. Prends un bon déjeuner le matin et mange tes trois repas quotidiens. Aussi, assure-toi aussi d’avoir toujours une collation énergisante à portée de la main (barre tendre, noix, fruit, légume, etc.) ainsi qu’une bouteille d’eau. Organise-toi pour bien te reposer. De bonnes nuits de sommeil favorisent la stabilité des émotions. De plus, tiens-toi loin des écrans (ordinateur, iPad, téléphone cellulaire, etc.) pendant l’heure qui précède ton coucher, car ce type de lumière peut t’empêcher de trouver le sommeil rapidement. Le stress est essentiellement relié à la façon dont nous percevons une situation présente ou future. En général, le stress est au maximum si on a l’impression : que nos capacités sont insuffisantes, que notre bienêtre est mis en danger, ou qu’on ne pourra pas faire face à cette situation. On ressent un sentiment de malaise, d’impuissance, d’angoisse. On doute de soi et de sa réussite. Quelques astuces : Ne sois pas à la dernière minute pour étudier un examen important, car la mémoire à court terme est moins fiable que la mémoire à long terme. Les informations emmagasinées dans la mémoire à long terme ont besoin d’une longue période ou d’un très grand choc pour tomber dans l’oubli. Planifie tes périodes d’étude, et ce, dès qu’on te met au courant d’un examen à venir. Organiser ta révision aidera à diminuer l’effet du stress sur les connaissances à mémoriser, car tu auras davantage l’impression d’avoir du contrôle sur la situation. Avant un examen, visualise un souvenir heureux : le souvenir d’un moment où tu te sens heureux ou détendu contribuera à apaiser ton stress. Tu peux aussi faire de la projection positive et t’imaginer en train de réussir l’examen haut la main. Si tu te sens démuni et que tu as besoin de repère pour te sentir en sécurité et en confiance, apporte un objet discret significatif pour toi (que personne d’autre n’a besoin de voir). Savoir que tu l’auras avec toi te donnera les forces nécessaires. Le matin de l’examen, mange un déjeuner que tu aimes et prépare ton sac et ta boite à lunch à l’avance. Ainsi, tu ne vivras pas de stress supplémentaire qui pourrait démarrer ta journée du mauvais pied. Respire. Avant de t’attaquer au contenu de l’examen, prends trois grandes respirations lentes; elles te calmeront et te disposeront à fournir le meilleur de toi-même. ", "Le système musculosquelettique\n\nLe système musculosquelettique est l'ensemble des organes qui interviennent dans le soutien et le mouvement. Ce système comprend le squelette, les muscles et les articulations. Le système musculosquelettique, aussi appelé système locomoteur, remplit deux fonctions. Il est d'abord responsable du soutien. En fait, si nous n'avions pas de squelette, nous serions des invertébrés et, à l'image des vers de terre par exemple, nous ne pourrions pas nous tenir debout et serions obligés de ramper pour nous déplacer. Ensuite, ce système permet à l'humain de se déplacer. L'action conjointe des muscles et des articulations nous permet en effet de réaliser une multitude de mouvements. ", "Le vocabulaire connoté comme marque de modalité\n\n Le vocabulaire connotatif fait référence à tous les mots qui ont une valeur sémantique (relatif au sens) supplémentaire à celle déjà accordée par leur définition propre. L'emploi d'un mot issu du vocabulaire connotatif peut attribuer un caractère mélioratif (comme des adjectifs servant à faire l'éloge d'une personne), un caractère péjoratif (comme des adjectifs servant à diminuer une personne) ou une valeur culturelle à la réalité à laquelle il est associé. Le vocabulaire dénotatif fait référence à tous les mots qui n'évoquent pas plus sur le plan sémantique (relatif au sens) que la réalité proposée dans leur définition respective. La connotation est péjorative quand le sens ajouté par le mot est négatif. Cet élève est paresseux. (adjectif) Cet employé transgresse les règles. (verbe) Ce chaos me semble irréparable. (nom) La connotation est méliorative quand le sens ajouté par le mot est positif. Cet élève est efficace. (adjectif) Cet accomplissement est bien mérité. (nom) Sa personnalité illumine la pièce. (verbe) La connotation culturelle est un sens second dont le mot n'est pas systématiquement porteur et qui est conféré par les personnes qui font usage de la langue au quotidien. Souvent, c'est la culture, les conventions sociales, dont plusieurs existent depuis longtemps, qui ont donné une valeur supplémentaire que celle déjà attribuée par la définition des mots. Effectivement, la connotation péjorative ou méliorative peut s'expliquer par cette valeur culturelle qu'ont les mots (exemple 1). D'autres mots, dont l'emploi est neutre, ont une dimension symbolique culturelle (exemples 2 et 3). Les mots flic et policier partagent la même définition et représentent la même réalité. Toutefois, culturellement, on associe une valeur péjorative au mot flic, en ce sens qu'on l'associe au registre de langue familier ou populaire. Pour sa part, le mot policier est un emploi neutre (registre de langue standard), il fait donc partie du vocabulaire dénotatif, celui qui décrit la réalité sans jugement. Le blanc est associé à la mort pour un lecteur de culture africaine tandis que c'est le noir pour les lecteurs francophones québécois. Le lys est associé à la pureté dans la culture occidentale, à la royauté pour les Français, au Québec pour les Québécois. ", "Le coût d'utilisation des appareils électriques (kWh)\n\n\nPour calculer le coût d’utilisation d’un appareil électrique, il faut connaître sa puissance et son temps d’utilisation afin de déterminer la quantité d'énergie électrique consommée par l'appareil. La puissance est habituellement inscrite sur la fiche signalétique de l’appareil électrique. On y retrouve aussi d’autres caractéristiques : la tension nécessaire et supportée par l’appareil; l’intensité du courant; le type de courant (continu ou alternatif) et, s'il est alternatif, la fréquence de courant nécessaire; la résistance interne de l’appareil. Le tarif d’Hydro-Québec pour l’utilisation de l’électricité est donné pour une consommation en kilowattheure |\\small \\text {(kWh)}|. Le coût dépend donc de la puissance en kilowatts |\\small \\text {(kW)}| de l’appareil et de son temps d’utilisation en heures |\\small \\text {(h)}|. Une sécheuse fonctionne sous une tension de |\\small \\text {240 V}| et l’intensité du courant qui y circule est de |\\small \\text {20 A}|. Sachant que le temps de séchage d’une brassée de vêtements est d’environ |\\small \\text {75 minutes}|, quel sera le coût d’utilisation de cette sécheuse au cours d’une semaine où l’on fera sécher cinq brassées de vêtements? ||\\begin{align}U &= \\text {240 V} &I = \\text {20 A} \\\\ \\triangle t &= \\text {75 minutes par brassée, 5 brassées par semaine} \\end{align} ||Puisque le coût dépend de la puissance, il faut la déterminer à partir de l’intensité et de la tension.||\\begin{align}P = U \\times I \\quad \\Rightarrow \\quad P &= {\\text {240 V}}\\times {\\text {20 A}} \\\\ &= \\text {4 800 W} \\end{align}||Étant donné que le tarif est indiqué en fonction d'une quantité d'énergie mesurée en kilowattheures, il faut transformer la puissance en kilowatts.||\\text {4 800 W} \\div 1\\ 000 = \\text {4,8 kW}||Le coût dépend aussi du temps d’utilisation en heures. Puisqu'il y a |\\small \\text {60 minutes}| dans une heure, il faudra convertir les |\\small \\text {75 minutes}| en heures et tenir compte des cinq brassées effectuées durant la semaine. ||\\triangle t = \\text {75 minutes} \\div 60 = \\text {1,25 h} \\times 5 \\text { brassées} = \\text {6,25 h}||Il faut ensuite déterminer la quantité d'énergie électrique consommée.|| \\begin{align}E &= \\text {?} &P = \\text {4,8 kW} \\\\ \\triangle t &= \\text {6,25 h} \\\\ \\end{align}|| ||\\begin{align}E = P \\times \\triangle t \\quad \\Rightarrow \\quad E &= {\\text {4,8 kW}}\\times {\\text {6,25 h}} \\\\ &= \\text {30 kWh} \\end{align}|| La sécheuse aura consommé |\\small \\text {30 kWh}| au cours de la semaine. En date du 1er avril 2018, le coût qu'Hydro-Québec affichait pour chaque kilowattheure était de |\\small 0,0591\\ \\$|. Pour calculer le coût d'utilisation de la sécheuse, il suffit de multiplier la quantité d'énergie consommée par le coût par kilowattheure.||30 \\text { kWh} \\times 0,0591 \\$\\text {/kWh} = 1,77\\ \\$|| Pour une semaine d'utilisation de la sécheuse, le coût sera |1,77\\ \\$|. Quel sera le coût de chauffage d’une maison équipée de |\\small 12| radiateurs électriques de |\\small \\text {1 500 W}| chacun s’ils fonctionnent huit heures par jour pendant un mois de |\\small 31| jours? ||\\begin{align}P &= \\text {1 500 W} &\\text {Nombre de radiateurs en fonction} = \\text {12} \\\\ \\triangle t &= \\text {8 h par jour, 31 jours par mois} \\\\ \\end{align}|| On doit tenir compte de la puissance totale, soit la puissance de l'ensemble des radiateurs, puis il faut convertir cette puissance en kilowatts. ||P_{\\text {totale}} = \\text {1 500 W }\\times 12 = \\text {18 000 W } \\div 1\\ 000 = \\text {18 kW}|| Il faut ensuite calculer le temps total d'utilisation des radiateurs. ||\\text {8 h/jour} \\times \\text {31 jours} = \\text {248 h}||L'énergie électrique consommée est déterminée en multipliant la puissance par le temps d'utilisation. ||\\begin{align}E = P \\times \\triangle t \\quad \\Rightarrow \\quad E &= {\\text {18 kW}}\\times {\\text {248 h}} \\\\ &= \\text {4 464 kWh} \\end{align}||À chaque jour, les |\\small 36| premiers kilowattheures sont vendus à un prix de base, alors que l'énergie consommée au-delà de ce niveau sont vendus à un prix supérieur. Tout d'abord, il faut déterminer combien d'énergie sera vendue à un prix régulier.||\\text {31 jours} \\times \\text {36 kWh} = \\text {1 116 kWh}||Le reste de l'énergie sera vendu au coût supérieur. Pour déterminer la quantité d'énergie vendue au tarif le plus élevé, il faut enlever la quantité d'énergie consommée à bas prix de l'énergie totale consommée. ||\\text {4 464 kWh} – \\text{1 116 kWh} = \\text {3 348 kWh}|| Il y a donc deux coûts à déterminer, soit le coût des |\\small 36| premiers kilowattheures, et le coût de l'énergie excédentaire. Coût des |\\small 36| premiers kilowattheures : |\\text {1 116 kWh} \\times 0,0591 \\$ \\text {/kWh}= 65,96 \\$| Coût de l'énergie excédentaire: |\\text {3 348 kWh} \\times 0,0912 \\$ \\text {/kWh} = 305,34 $| Coût total : |65,96 \\$ + 305,34 \\$ = 371,30 \\$| Pour utiliser les douze radiateurs durant |\\small 31| jours, le prix à payer sera |371,30 \\$|. " ]
[ 0.828406810760498, 0.8300133943557739, 0.8231787085533142, 0.8213881254196167, 0.8309103846549988, 0.8185709714889526, 0.796787679195404, 0.8522055149078369, 0.8162506818771362, 0.8132283687591553, 0.8041496276855469 ]
[ 0.8354136347770691, 0.8317784070968628, 0.8326946496963501, 0.8340852856636047, 0.8274953365325928, 0.8067748546600342, 0.7986531257629395, 0.8416252136230469, 0.8000333905220032, 0.8039631843566895, 0.8127610683441162 ]
[ 0.8425142765045166, 0.8258712291717529, 0.8067594766616821, 0.8065325021743774, 0.7878937125205994, 0.8243614435195923, 0.774931788444519, 0.822540283203125, 0.79205322265625, 0.7813248038291931, 0.8045706748962402 ]
[ 0.28229212760925293, 0.12117639183998108, 0.1108260452747345, 0.24574527144432068, 0.1109919548034668, 0.15701472759246826, 0.03792984038591385, 0.34539055824279785, 0.1145755797624588, 0.06311024725437164, 0.0991469994187355 ]
[ 0.5812983469616023, 0.3550949214957838, 0.3524134892226297, 0.28927848051216487, 0.44112605158281715, 0.4378180253357322, 0.2946031463310666, 0.4830959462106029, 0.5254677666186929, 0.3023130549802626, 0.36095345120892464 ]
[ 0.8577892780303955, 0.8193274736404419, 0.8124082088470459, 0.7880579233169556, 0.8177725076675415, 0.8300835490226746, 0.8013840913772583, 0.8603153228759766, 0.8472033739089966, 0.8032662272453308, 0.8134151697158813 ]
[ 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0 ]
Que sont les rapports et les taux?
[ "Les taux\n\nUn taux est une comparaison entre deux quantités ou deux grandeurs de nature différente et exprimées à l'aide d'unités différentes. Un taux fait intervenir la division et sera souvent noté sous la forme d'une fraction |\\displaystyle \\frac{a}{b}|. Pour bien comprendre la notion de taux, il convient de survoler les concepts suivants. Voici quelques exemples de taux. À l'épicerie, Caroline a payé |4{,}32\\ $| pour |6| avocats. Le taux qui traduit cette situation est : ||\\dfrac{4{,}32\\ $}{6\\ \\text{avocats}}|| Source Source Pour se rendre à Montréal, Gaston a parcouru |240\\ \\text{km}| en |3\\ \\text{heures}.| Le taux qui traduit cette situation est : ||\\dfrac{240\\ \\text{km}}{3\\ \\text{heures}}|| Pour savoir comment traduire une situation à l'aide d'un taux, visite la fiche suivante. Un taux unitaire est un taux dont le dénominateur est |1|. Voici comment procéder pour transformer un taux en taux unitaire. Donne le taux unitaire équivalent à |\\dfrac{45\\ \\text{g}}{6\\ \\text{L}}.| Déterminer la division ou la multiplication permettant d'obtenir |1| comme dénominateur. On doit diviser le dénominateur par |6| pour obtenir un dénominateur de |1.| Effectuer l'opération déterminée à l'étape 1 au numérateur et au dénominateur du taux. ||\\dfrac{45\\ \\text{g}\\color{green}{\\div 6}}{6\\ \\text{L}\\color{green}{\\div 6}} = \\dfrac{7{,}5\\ \\text{g}}{1\\ \\text{L}}|| Exprimer le taux unitaire en écrivant le numérateur obtenu en notation décimale et en inscrivant les unités de mesure à droite sous la forme d'une fraction. |7{,}5\\ \\text{g}/\\text{L}| est le taux unitaire équivalent à |\\dfrac{45\\ \\text{g}}{6\\ \\text{L}}.| Donne le taux unitaire équivalent à |\\dfrac{3{,}32\\ $}{4\\ \\text{bananes}}.| En utilisant le truc, on obtient : ||3{,}32\\ $ \\div 4\\ \\text{bananes}= 0{,}83\\ $/\\text{banane}|| |0{,}83\\ $/\\text{banane}| est le taux unitaire équivalent à |\\dfrac{3{,}32\\ $}{4\\ \\text{bananes}}.| Le terme taux horaire est souvent utilisé lorsqu’il est question d'argent. Un taux horaire est un taux unitaire qui exprime une quantité d’argent par rapport à une base horaire. Par exemple, ce peut être la somme nécessaire pour obtenir un service par heure ou encore le salaire gagné pour chaque heure travaillée. Paul a gagné |600\\ $| en |40| heures de travail. Quel est son taux horaire?||\\begin{align}\\frac{600\\ $}{40\\ \\text{h}}&=\\frac{600\\ $\\color{green}{\\div40}}{40\\ \\text{h}\\color{green}{\\div40}}\\\\ \\\\ &=\\frac{15\\ $}{1\\ \\text{h}}\\end{align}||Son salaire est de |15\\ $/\\text{h}|. Les taux équivalents se réfèrent aux fractions équivalentes. Des taux équivalents sont des taux ayant : les mêmes unités de mesure; le même taux unitaire. On dira alors que les taux forment une proportion. Voici comment procéder pour déterminer si deux taux sont équivalents ou non. Les taux |\\dfrac{80\\ $}{5\\ \\text{h}}| et |\\dfrac{112\\ $}{420\\ \\text{min}}| sont-ils équivalents? S'assurer que les taux ont les mêmes unités de mesure et effectuer les conversions au besoin. On remarque que les unités de mesure des dénominateurs ne sont pas les mêmes. Il faudra donc faire une conversion. En changeant les minutes en heures, on a : ||420\\ \\text{min}\\div 60=7\\ \\text{h}|| Exprimer les taux sous la forme de taux unitaires.||\\begin{align}80\\ $\\div 5\\ \\text{h}&=16\\ $/\\text{h} \\\\ 112\\ $\\div 7\\ \\text{h}&=16\\ $/\\text{h}\\end{align}|| Comparer les taux unitaires. S'ils sont égaux, les taux sont équivalents. Les taux unitaires sont égaux, les taux initiaux étaient donc équivalents.||\\dfrac{80\\ $}{5\\ \\text{h}}=\\dfrac{112\\ $}{420\\ \\text{min}}|| Les taux |\\dfrac{11\\ \\text{L}}{100\\ \\text{km}}| et |\\dfrac{18\\ \\text{L}}{150\\ \\text{km}}| sont-ils équivalents? S'assurer que les taux ont les mêmes unités de mesure et effectuer les conversions au besoin. Pour cet exemple, les taux comparés ont les mêmes unités de mesure. Exprimer les taux sous la forme de taux unitaires.||\\begin{align}11\\ \\text{L}\\div 100\\ \\text{km}&=0,11\\ \\text{L/km} \\\\ 18\\ \\text{L}\\div 150\\ \\text{km}&=0,12\\ \\text{L/km}\\end{align}|| Comparer les taux unitaires. S'ils sont égaux, les taux sont équivalents. Les taux unitaires ne sont pas égaux. Les taux initiaux n'étaient donc pas équivalents.||\\dfrac{11\\ \\text{L}}{100\\ \\text{km}}\\color{red}{\\neq}\\dfrac{18\\ \\text{L}}{150\\ \\text{km}}|| Dans certaines situations, il peut être demandé de comparer deux ou plusieurs taux. Généralement, on veut déterminer lequel des taux est le plus avantageux. Stéphanie regarde les circulaires des épiceries du coin pour savoir où il serait plus avantageux d'acheter son bœuf haché. L'épicerie Dufour vend son bœuf haché 8,50 $ pour 2 kilogrammes, alors que l'épicerie Vrac-à-Vrac l'offre à 12,24 $ pour 3 kilogrammes. Quelle épicerie permettra à Stéphanie d'en avoir plus pour son argent? S'assurer que les taux ont les mêmes unités de mesure et effectuer les conversions au besoin. Les taux traduisant cette situation sont les suivants : |\\dfrac{8{,}50\\ $}{2\\ \\text{kg}}| et |\\dfrac{12{,}24\\ $}{3\\ \\text{kg}}| Pour cet exemple, les taux comparés ont les mêmes unités de mesure. Exprimer les taux sous la forme de taux unitaires. Épicerie Dufour : |8{,}50\\ $\\div 2\\ \\text{kg}=4{,}25\\ $/\\text{kg}| Épicerie Vrac-à-Vrac : |12{,}24\\ $\\div 3\\ \\text{kg}=4{,}08\\ $/\\text{kg}| Comparer la valeur des taux unitaires et choisir le bon taux selon la situation. On cherche l'épicerie qui vend son bœuf haché le moins cher. Comme |4{,}25>4{,}08,| Stéphanie devrait faire son achat à l'épicerie Vrac-à-Vrac. Tout comme pour une fraction, si on effectue la même multiplication ou la même division aux deux termes (numérateur et dénominateur), on obtient un taux équivalent. Par contre, si on ne modifie que le numérateur OU le dénominateur, on affecte directement la valeur du taux, et ce, de l'une des façons suivantes. Pierre gagne présentement 525 $ pour 35 heures de travail. Le taux représentant cette situation est |\\dfrac{525\\ $}{35\\ \\text{heures}}.| a) Donne deux façons pour l'employeur de Pierre d'augmenter la valeur de son salaire horaire (taux horaire). 1re façon : Augmenter le montant d'argent. S'il donne à Pierre |\\color{green}{70\\ $}| de plus, par exemple, on obtient :||\\dfrac{525\\color{green}{+70}}{35}=\\dfrac{595\\ $}{35\\ \\text{h}}\\Rightarrow \\dfrac{595\\ $}{35\\ \\text{h}}\\color{red}{>}\\dfrac{525}{35\\ \\text{h}}|| 2e façon : Diminuer le nombre d'heures travaillées. S'il demande à Pierre de travailler |\\color{green}{5\\ \\text{h}}| de moins, par exemple, on obtient :||\\dfrac{525}{35\\color{green}{-5}}=\\dfrac{525\\ $}{30\\ \\text{h}}\\Rightarrow \\dfrac{525\\ $}{30\\ \\text{h}}\\color{red}{>}\\dfrac{525}{35\\ \\text{h}}|| *Pour s'en convaincre, on pourrait calculer les taux horaires. b) Donne deux façons pour l'employeur de Pierre de diminuer la valeur de son salaire horaire (taux horaire) 1re façon : Diminuer le montant d'argent. S'il donne à Pierre |\\color{green}{35\\ $}| de moins, par exemple, on obtient : ||\\dfrac{525\\color{green}{-35}}{35}=\\dfrac{490\\ $}{35\\ \\text{h}}\\Rightarrow \\dfrac{490\\ $}{35\\ \\text{h}}\\color{red}{<}\\dfrac{525\\ $}{35\\ \\text{h}}|| 2e façon : Augmenter le nombre d'heures travaillés. S'il demande à Pierre de travailler |\\color{green}{3\\ \\text{h}}| de plus, par exemple, on obtient : ||\\dfrac{525}{35\\color{green}{+3}} = \\dfrac{525\\ $}{38\\ \\text{h}}\\Rightarrow \\dfrac{525\\ $}{38\\ \\text{h}}\\color{red}{<}\\dfrac{525}{35\\ \\text{h}}|| *Pour s'en convaincre, on pourrait calculer les taux horaires. ", "Traduire une situation à l'aide d'un rapport ou d'un taux\n\nPour certains problèmes, on donnera directement les rapports ou les taux. Pour d'autres, on devra soi-même déduire le rapport ou le taux à partir d'une situation donnée. Pour bien saisir comment traduire une situation à l'aide d'un rapport ou d'un taux, il importe de maîtriser les concepts des fiches suivantes. Voici comment procéder. François mesure 1,35 mètre. Pendant la récréation de l'après-midi, il remarque que son ombre mesure 35 centimètres. Lire attentivement l'énoncé et repérer les grandeurs ou les quantités à comparer. Les deux grandeurs à comparer sont : La taille de François : |1,35\\ \\text{m}| La longueur de son ombre : |35\\ \\text{cm}| Déterminer s'il s'agit d'un rapport ou d'un taux. Comme les deux grandeurs sont des longueurs, il s'agit d'un rapport. S'il s'agit d'un rapport, comparer les unités et effectuer les conversions au besoin. L'une des grandeurs est exprimée en mètres alors que l'autre est exprimée en centimètres. Il faudrait effectuer une conversion. ||1,35\\ \\text{m}\\stackrel{\\times 100}{\\Rightarrow}135\\ \\text{cm}|| Exprimer le rapport ou le taux sous la forme appropriée. Le rapport entre la longueur de l'ombre et la grandeur de François est donné par : ||\\displaystyle \\frac{35\\ \\color{red}{\\text{cm}}}{135\\ \\color{red}{\\text{cm}}}=\\frac{35}{135}|| *Après avoir simplifié les unités, on pourrait aussi calculer le rapport réduit représentant cette situation. ||\\displaystyle \\frac{35\\color{green}{\\div 5}}{135\\color{green}{\\div 5}}=\\frac{7}{27}|| Josianne est nageuse dans le programme de sport-étude de son école. À sa dernière compétition, elle a fait un 50 mètres papillon en 32 secondes. Lire attentivement l'énoncé et repérer les grandeurs ou les quantités à comparer. Les deux grandeurs à comparer sont : La distance parcourue: |50\\ \\text{m}| Le temps : |32\\ \\text{sec}| Déterminer s'il s'agit d'un rapport ou d'un taux. Comme les deux grandeurs ne sont pas de même nature, il s'agit d'un taux. S'il s'agit d'un rapport, comparer les unités des termes et effectuer les conversions au besoin. Comme il s'agit d'un taux, on n'a pas à effectuer de conversion. Exprimer le rapport ou le taux sous la forme appropriée. Dans la situation, on énonce le taux comme ceci : « 50 mètres papillon en 32 secondes ». On place donc le |50\\ \\text{m}| au numérateur et le |32\\ \\text{sec}| au dénominateur. ||\\displaystyle \\frac{50\\ \\text{m}}{32\\ \\text{sec}}|| *On peut aussi calculer le taux unitaire. ||50\\ \\text{m}\\div 32\\ \\text{sec}\\approx 1,56\\ \\text{m/sec}|| Ce taux unitaire représente la vitesse moyenne de Josianne. ", "Les rapports\n\nUn rapport est une comparaison entre deux quantités ou deux grandeurs de même nature exprimées avec la même unité de mesure. Un rapport fait intervenir la division et peut être noté sous la forme |\\dfrac{a}{b}| ou |a:b.| Pour bien comprendre la notion de rapport, il convient de survoler les concepts suivants. Voici quelques exemples de rapports. Martin a mangé trois clémentines pour sa collation, alors que sa petite soeur en a mangé deux. Le rapport entre le nombre de clémentines mangées par Martin et celles mangées par sa soeur est |3:2|. Lorsqu'on exprime ce rapport sous la forme d'une fraction, on remarque que les unités de mesure de chaque grandeur comparée se simplifient. ||\\displaystyle \\frac{3 \\color{red}{\\text{ clémentines}}}{2 \\color{red}{\\text{ clémentines}}}=\\frac{3}{2}|| Une troupe de théatre comprend |7| filles et |9| garçons. Le rapport entre le nombre de filles et le nombre de garçons est de |7| pour |9|. Ce rapport peut être représenté sous la forme |\\displaystyle\\frac{7}{9}| ou |7:9|. Les ailes d'un avion d'un modèle réduit mesurent |4\\ \\text{cm},| alors que celles de l'avion original mesure |5{,}4\\ \\text{m}.| Le rapport entre la longueur des ailes du modèle réduit et celle de l'avion original est de |4\\ \\text{cm}| pour |540\\ \\text{cm}.| Ce rapport peut être représenté sous la forme |\\dfrac{4}{540}| ou |4:540.| Nous verrons plus bas qu'il est possible d'exprimer ce rapport sous la forme d'un rapport réduit. Pour savoir comment traduire une situation à l'aide d'un rapport, visite la fiche suivante. Les rapports réduits se réfèrent aux fractions irréductibles. Un rapport réduit est un rapport dont les termes sont premiers entre eux. En d'autres mots, un rapport réduit est représenté par une fraction irréductible de la forme |\\displaystyle \\frac{a}{b}|. Voici comment procéder pour simplifier un rapport afin d'obtenir un rapport réduit. Simplifier le rapport |24:40| pour obtenir un rapport réduit. 1. Exprimer le rapport sous la forme |\\displaystyle \\frac{a}{b}| s'il est donné sous la forme |a:b|. ||\\displaystyle 24:40=\\frac{24}{40}|| 2. Simplifier le rapport afin d'obtenir une fraction irréductible. ||\\begin{align} \\frac{24}{40}&\\Rightarrow \\frac{24\\color{green}{\\div 2}}{40\\color{green}{\\div 2}}=\\frac{12}{20}\\\\ \\\\ &\\Rightarrow \\frac{12\\color{green}{\\div 4}}{20\\color{green}{\\div 4}}=\\frac{3}{5}\\end{align}|| Le rapport réduit de |24:40| est donc |3:5|. On dira aussi de ces rapports qu'ils sont des rapports équivalents. Les rapports équivalents se réfèrent aux fractions équivalentes. Des rapports équivalents sont des rapports ayant le même quotient. On dira alors que les rapports forment une proportion. Voici comment procéder pour déterminer si deux rapports sont équivalents ou non. Les rapports |\\displaystyle \\frac{3}{12}| et |\\displaystyle \\frac{2}{8}| sont-ils équivalents? 1. Obtenir le quotient de chaque rapport en divisant le numérateur par le dénominateur. ||\\begin{align} \\frac{3}{12}&=3\\div12=0{,}25 & \\frac{2}{8}&=2\\div8=0{,}25\\end{align}|| 2. Comparer les quotients obtenus. Si les quotients sont égaux, les rapports sont équivalents. On remarque que les quotients sont égaux : |0{,}25=0{,}25| Les rapports sont donc équivalents. Il aurait aussi été possible de réduire chaque rapport pour déterminer s'ils sont équivalents. ||\\begin{align}\\frac{3\\color{green}{\\div 3}}{12\\color{green}{\\div 3}}&=\\frac{1}{4} & \\frac{2\\color{green}{\\div 2}}{8\\color{green}{\\div 2}}&=\\frac{1}{4}\\end{align}||On remarque qu'une fois réduits, ces rapports sont identiques. On peut donc déduire qu'ils sont équivalents. Les rapports |15:8| et |16:10| sont-ils équivalents? 1. Obtenir le quotient de chaque rapport en divisant le numérateur par le dénominateur. ||\\begin{align} \\frac{15}{8}&=15\\div8=1{,}875\\\\ \\\\ \\frac{16}{9}&=16\\div9=1{,}\\overline{7}\\end{align}||2. Comparer les quotients obtenus. Si les quotients sont égaux, les rapports sont équivalents. On remarque que les quotients ne sont pas égaux.||1{,}875\\color{red}{\\neq}1{,}\\overline{7}|| Les rapports ne sont pas équivalents. Puisqu'un rapport peut être exprimé à l'aide d'une fraction, il est possible de convertir l'expression d'un rapport en pourcentage. Pour ce faire, il suffit de savoir comment passer d'une fraction à un pourcentage. Pour en savoir plus à ce sujet, consulte la fiche suivante : Exprimer une fraction en pourcentage et l'inverse Voici comment procéder pour exprimer un rapport en pourcentage. Exprime le rapport |3:50| en pourcentage. 1. Exprimer le rapport sous la forme |\\displaystyle \\frac{a}{b}| s'il est donné sous la forme |a:b|. ||3:50=\\displaystyle \\frac{3}{50}||2. Exprimer la fraction |\\displaystyle \\frac{a}{b}| en pourcentage. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées. Pour en savoir plus, clique ici.||\\displaystyle \\frac{3\\color{green}{\\times 2}}{50\\color{green}{\\times 2}}=\\frac{6}{100}=6\\%||Le rapport |3:50| correspond donc à |6\\%|. Dans certaines situations, il peut être demandé de comparer deux ou plusieurs rapports. Généralement, on veut déterminer lequel des rapports est le plus avantageux. Dans une recette de potage de brocoli, on demande d’ajouter 250 ml de crème pour 1000 ml de soupe. Pour le potage de carottes, on suggère d’ajouter 700 ml de crème pour 2500 ml. Quel potage est le plus riche en crème? 1. Exprimer chaque rapport en notation décimale en calculant le quotient. Dans cette situation, nous avons deux rapports. |250:1000| et |700:2500| En calculant les quotients, on obtient: |\\bullet| Potage de brocoli: |250\\div1000=0,25| |\\bullet| Potage de carottes: |700\\div2500=0,28| 2. Comparer les nombres en notation décimale et choisir le bon rapport selon la situation. On cherche le potage qui sera le plus riche en crème. En d'autre mots, celui donc le rapport crème/soupe est le plus élevé. Comme |0,28>0,25|, le potage de carottes est le plus riche en crème. *Il aurait aussi été possible de mettre les deux rapports sur le même dénominateur et de comparer les numérateurs ensemble. ||\\begin{align}\\frac{250\\color{green}{\\times 5}}{1000\\color{green}{\\times 5}}&=\\frac{1250}{5000} & &\\qquad & \\frac{700\\color{green}{\\times 2}}{2500\\color{green}{\\times 2}}&=\\frac{1400}{5000}\\end{align}|| On remarque que |1400>1250|. De cette façon, on obtient le même résultat; le potage de carottes est plus riche en crème. Tout comme pour une fraction, si on effectue la même multiplication ou la même division aux deux termes (numérateur et dénominateur), on obtient un rapport équivalent. Par contre, si on ne modifie que le numérateur OU le dénominateur, on affecte directement la valeur du rapport, et ce, de l’une des façons suivantes. Un fermier possède 45 moutons pour 65 chevaux. Le rapport représentant cette situation est |\\displaystyle \\frac{45}{65}|. a) Donne deux façons pour le fermier d'augmenter la valeur de son rapport moutons/chevaux. |\\bullet| 1ère façon: Se procurer davantage de moutons. S'il se procure |\\color{green}{5}| moutons de plus, par exemple, on obtient: ||\\displaystyle \\frac{45\\color{green}{+5}}{65}=\\frac{50}{65}\\Rightarrow \\frac{50}{65}\\color{red}{>} \\frac{45}{65}|| |\\bullet| 2ième façon: Vendre quelques chevaux. S'il vend |\\color{green}{10}| chevaux, par exemple, on obtient: ||\\displaystyle \\frac{45}{65\\color{green}{-10}}=\\frac{45}{55}\\Rightarrow \\frac{45}{55}\\color{red}{>} \\frac{45}{65}|| *Pour s'en convaincre, on pourrait calculer le quotient de chaque rapport. b) Donne deux façons pour le fermier de diminuer la valeur de son rapport moutons/chevaux. |\\bullet| 1ère façon: Vendre quelques moutons. S'il vend |\\color{green}{2}| moutons, par exemple, on obtient: ||\\displaystyle \\frac{45\\color{green}{-2}}{60}=\\frac{43}{60}\\Rightarrow \\frac{43}{60}\\color{red}{<} \\frac{45}{60}|| |\\bullet| 2ième façon: Se procurer davantage de chevaux. S'il se procure |\\color{green}{7}| chevaux, par exemple, on obtient: ||\\displaystyle \\frac{45}{65\\color{green}{+7}}=\\frac{45}{72}\\Rightarrow \\frac{45}{72}\\color{red}{<} \\frac{45}{65}|| *Pour s'en convaincre, on pourrait calculer le quotient de chaque rapport. ", "L'organisation des territoires urbains\n\nDepuis un siècle, l’urbanisation s’accélère, c’est-à-dire que de plus en plus de gens quittent les campagnes pour s’installer dans les villes. En 1800, les gens qui vivaient dans les villes ne représentaient que 7,3 % de la population mondiale. Ce taux monte à 16,4 % en 1900, puis à 46,6 % en 2000 et atteint le cap des 50 % en 2007. En 2018, 55 % de la population mondiale vivait dans les villes et l’Organisation des Nations Unies (ONU) estime qu’en 2050, ce taux montera à 68 %. Malgré que de nos jours, on dise que 55 % de la population mondiale vit dans les villes, il s’agit d’une moyenne. En effet, chaque continent, excepté l’Asie, qui se trouve directement dans la moyenne, a un taux plus haut ou plus bas que la moyenne mondiale. L’urbanisation est le phénomène de concentration de la population dans les villes. Une caractéristique bien connue des pays développés est leur faible taux de natalité et de fécondité, ce qui entraine une baisse de leur population. La croissance démographique de plusieurs États repose alors en bonne partie sur l'immigration. En 2015, l’Allemagne et le Japon ont enregistré plus de décès que de naissances. L'immigration est donc leur seule solution pour connaitre une croissance démographique. Quant au Canada, de 2011 à 2016, plus de 65 % de sa croissance démographique était due à l’immigration. L’immigration contribue non seulement à la croissance démographique des pays développés, mais également à la croissance urbaine, c’est-à-dire à l’augmentation de la population dans les villes. Plusieurs raisons poussent les immigrants et les immigrantes à s’établir majoritairement dans les villes. D’abord, les grandes villes offrent de nombreuses possibilités d’emploi et ce, dans des secteurs plus divers. Si une ingénieure immigre au Canada, elle aura un plus grand éventail de choix d’emploi dans les grands centres, comme Montréal et Toronto. Ensuite, la concentration de services de santé et d’éducation des grandes villes est très intéressante pour les personnes qui s’établissent nouvellement dans les pays développés. Les hôpitaux sont plus spécialisés pour certains types de traitements et les écoles offrent une plus grande variété de programmes selon les intérêts des étudiant(e)s. Les structures d’accueil sont également très attirantes. Par exemple, l’organisation Québec international fournit aux nouveaux arrivants et à leurs enfants un programme d’intégration dans la communauté. Ainsi, cette organisation peut recommander des cours de langue aux immigrant(e)s, les aider à chercher du travail, un logement et une école pour leurs enfants. Enfin, la présence d’une diaspora incite les immigrant(e)s à choisir les grands centres urbains. Cela permet aux personnes migrantes de s’installer dans un nouveau pays, mais de demeurer dans un quartier où il y a une forte concentration de leur communauté ethnique d’origine. Par exemple, à Montréal, les immigrant(e)s peuvent s’installer dans le quartier chinois, la Petite-Italie, le Petit Maghreb, le quartier portugais, etc., afin de se familiariser plus facilement avec leur nouveau milieu. Une diaspora est la dispersion d’une partie d’un peuple ou d’une communauté ethnique à travers le monde. Par exemple, la diaspora haïtienne ou la diaspora juive. Lorsque les personnes immigrantes arrivent dans les pays développés, elles n’ont généralement pas beaucoup de moyens financiers. Elles s’établissent ainsi dans des quartiers où les logements sont moins dispendieux. Ces quartiers sont souvent défavorisés, c’est-à-dire qu’ils sont désavantagés sur les plans économique et social. Ces quartiers regroupent habituellement une population plus touchée par le chômage, la monoparentalité, la pauvreté et la criminalité. Les quartiers défavorisés des pays développés regroupent une population immigrante importante, donc les minorités culturelles y sont concentrées. C’est de cette façon que des quartiers ethniques se forment. Le quartier chinois, la Petite-Italie et le Petit Maghreb à Montréal en sont de bons exemples. Les pays en développement ont aussi des quartiers occupés majoritairement par des immigrant(e)s. Ces quartiers regroupent souvent une population qui a fait une migration interne, c’est-à-dire qu’elle s’est déplacée à l’intérieur des frontières du pays. Généralement, cette population cherche du travail ou fuit des conditions extrêmes engendrées par des conflits ou des catastrophes naturelles. Ces migrations internes, de plus en plus massives, entrainent depuis plusieurs décennies la formation de bidonvilles. Les bidonvilles se sont formés au fil des décennies en raison d’une migration interne massive dans les pays en développement. Plusieurs personnes ont quitté la campagne afin de trouver de meilleurs emplois dans les villes de leur pays. Les pays en développement ont été incapables de gérer l’arrivée massive de ces populations dans les villes, alors les logements y sont rares et dispendieux. Les nouveaux arrivants s’installent donc dans des espaces libres en périphérie des villes. Ces espaces sont souvent dépourvues d’infrastructures et de services de base, comme des égouts, de l’électricité et de l’eau courante. Le manque d’infrastructures sanitaires nécessaires à l’hygiène est alors un problème sérieux dans les bidonvilles. Généralement, les bidonvilles sont construits illégalement sur ces espaces. De plus, ce sont des zones sur lesquelles les autorités locales n’auraient jamais construit d’habitations en raison de leur insalubrité (les bidonvilles sont parfois installés sur un dépotoir) ou de leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles (zone inondable). Un bidonville est une zone constituée d’habitations précaires et insalubres, souvent située en périphérie des grandes villes, où habitent les populations les plus pauvres. Les habitants et les habitantes ont rarement accès aux infrastructures sanitaires de base (égouts, aqueducs, électricité). Les bidonvilles de Manille aux Philippines sont situés tout près de la baie de Manille. La population dans ces bidonvilles est très vulnérable aux cyclones et aux inondations, raison pour laquelle ces espaces étaient vacants. De plus, puisque ces habitants ne paient pas de taxes et d’autres frais comme les autres résidents, leur présence est illégale. Il est vrai que les premiers bidonvilles ont été construits en périphérie des villes. Cependant, de plus en plus de migrant(e)s arrivent dans les grandes villes des pays en développement, ce qui augmente leur population. Ainsi, les villes se développent et les bidonvilles s’élargissent. Il n’est donc pas rare de voir un bidonville relié à une ville. ", "La synecdoque (figure de style)\n\n\nLa synecdoque est une figure de style et une sous-classe de la métonymie. On peut donc dire que la synecdoque est une métonymie, mais pas l'inverse. Précisément, la synecdoque permet le remplacement d'un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble dont il fait partie (le tout pour la partie). Je ne regardai ni l’or du soir qui tombe Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur. – Victor Hugo Dans cet exemple, les voiles sont évoquées pour désigner des bateaux à voiles. Le train émet une fumée noire. Ici, le train est évoqué pour désigner la cheminée de la locomotive du train. L'homme porte un manteau de vison. Le vison est évoqué pour désigner l'animal, mais le manteau n'est fabriqué qu'avec la fourrure de celui-ci. L'enfant a mis son nez dehors. Dans cet exemple-ci, l'enfant ne sort pas juste son nez dehors, mais bien son corps en entier. La synecdoque fait partie de la famille des figures de substitution. Il existe d'autres figures de substitution : ", "Le rayonnement international de Montréal\n\nMontréal a été le théâtre de plusieurs activités qui ont fait connaître la métropole à travers le monde. Certains évènements n’ont eu lieu qu’une seule fois, mais Montréal en garde encore des traces et le prestige qui leur est associé. D’autres évènements reviennent annuellement et incitent de nombreux étrangers à venir séjourner à Montréal. Aujourd’hui, on dit de Montréal qu’elle est une ville de festivals, car ils sont nombreux à y avoir lieu, tout au cours de l’année. Suivant l’initiative du maire Jean Drapeau, Montréal a été désignée ville hôtesse d’une énorme exposition universelle en 1967. Cette exposition a fait connaître Montréal partout dans le monde. Une exposition universelle est conçue pour que tous les pays qui y participent puissent présenter les dernières innovations technologiques qu’ils ont développées. Pour accueillir les pavillons et les visiteurs venus du monde entier, l’île Sainte-Hélène a été agrandie. Se servant de la terre dégagée par la construction du métro, les organisateurs de l’événement ont doublé sa superficie, et même créé une île tout à fait artificielle, l’île Notre-Dame, où a lieu depuis plusieurs années le grand prix de Formule 1 du Canada. Cet espace a initialement été baptisé Terre des Hommes (en référence au roman d’Antoine de Saint-Exupéry). Plus de 90 pavillons ont été construits sur les îles. Un monorail assurait le transport des visiteurs sur le site. Il en reste aujourd’hui une section (le Minirail) qui ceinture une partie de La Ronde. L’exposition a été d’une ampleur suffisamment considérable pour stimuler des projets d’envergure à Montréal : le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, le métro, le parc d’attractions La Ronde, etc. L’expo 67 a duré six mois et a attiré plus de 50 millions de visiteurs. Aujourd’hui, outre les souvenirs, il reste de l’Expo 67 des traces bien visibles. La Ronde est devenue le centre d’attraction de la grande région métropolitaine; les pavillons du Québec et de la France forment maintenant le Casino de Montréal; le pavillon états-unien (la Biosphère) a été transformé en musée de l’environnement. De plus, en périphérie du site de base, il est encore possible de contempler Habitat 67, une construction résolument exceptionnelle. Ces bâtiments sont aujourd’hui aménagés en appartements de luxe ayant un côté à la fois original et historique. À peine quelques années après avoir été le lieu de l’Expo 67, Montréal a été désignée pour recevoir les Jeux olympiques d’été de 1976. Une fois de plus, la ville était appelée à accueillir un évènement d’envergure qui allait attirer une foule de visiteurs. C’est en prévision de la tenue des Jeux olympiques que le Stade olympique, les Pyramides olympiques, le vélodrome et toutes les installations qui jouxtent le stade sur la rue Pierre-de-Coubertin, près du métro Pie-IX, ont été bâtis. C’est lors des Jeux de 1976 que la gymnaste roumaine Nadia Comaneci a battu tous les records en obtenant les premières notes parfaites de l’histoire de la gymnastique. Après la tenue des Jeux, les installations olympiques ont été récupérées à diverses fins. Le Stade olympique a été transformé en stade de baseball pour les Expos de Montréal, puis en Hall d’exposition pour différents salons et événements. Le vélodrome est devenu le Biodôme de Montréal, un vaste complexe recréant quatre écosystèmes. Les Pyramides olympiques qui servaient à héberger les athlètes et les journalistes ont été converties en appartements. Depuis 1979, un grand évènement musical d’envergure mondiale a lieu tous les étés à Montréal. Décrit comme le plus gros festival de jazz au monde, le Festival International de Jazz de Montréal a acquis une solide réputation depuis sa création. Il combine des spectacles extérieurs gratuits à des représentations prestigieuses en salle. Lors de la tenue du Festival, certaines rues autour de la Place des Arts sont complètement fermées à la circulation afin de laisser place aux scènes extérieures et à la foule. Chaque année, à la fin de l’été, se tient le Festival des Films du Monde. Ce festival inclut plusieurs volets : compétition officielle de nombreux films d’origines diverses, projections extérieures et gratuites de certains films, programmation en salles de films variés. Cet évènement a lieu autour de la Place des Arts et la rue Sainte-Catherine est fermée à la circulation automobile dans ce secteur. Les « Francos » est un festival qui réunit des artistes francophones ou francophiles (qui aiment la langue française) provenant des quatre coins du monde. L’événement annuel met en valeur la chanson d’expression française et l’on peut y entendre autant les grandes vedettes que les artistes émergents. Le festival occupe à peu près le même espace que le Festival International de Jazz, aux alentours de la Place des Arts. Certains soirs d’été, depuis 1985, La Ronde est le théâtre d’une compétition internationale de pyrotechnie. Les plus grands artificiers du monde viennent démontrer leur savoir-faire dans une prestation d’une trentaine de minutes qui allie les feux d'artifice et la musique. Depuis l’instauration de cette compétition, les Montréalais affluent sur les zones proches du site pour contempler les feux. On peut observer les feux depuis La Ronde ou encore des berges du fleuve Saint-Laurent, du côté nord ou du côté sud. Les soirs de feux, le pont Jacques-Cartier est également fermé à la circulation automobile pour permettre aux spectateurs de s’y installer et de profiter du spectacle sous un autre angle. ", "Le taux d'intérêt simple\n\nEn ce qui concerne le taux d'intérêt simple, sa modélisation est très similaire à une fonction de premier degré. Un taux d'intérêt écrit en notation décimale et noté |i| est dit simple si ce taux d'intérêt est toujours calculé en fonction du même montant, soit le montant initial. Ainsi, la variation est toujours constante dans le temps (fonction de variation partielle) puisque le montant initial et le taux d'intérêt ne varient pas. Si un montant de 1 000 $ est placé à un taux d'intérêt simple de |3 \\%| sur une durée de 5 ans, on obtient le rendement suivant: Par contre, dans certains cas, les taux d'intérêts peuvent avoir une influence exponentielle sur le prêt, le placement ou l'investissement. C'est le cas des taux d'intérêt composés. En guise de rappel, ce type de modélisation fait référence à la fonction linéaire de degré 1. Financièrement parlant, cela signifie que les intérêts sont toujours calculés sur le montant initial. En effet, à la fin de chaque période, les intérêts obtenus pendant celle-ci ne sont pas ajoutés au capital initial pour le prochain calcul des intérêts. Non seulement le taux d'intérêt est annuel, mais il arrive souvent que la capitalisation se fasse également annuellement. En d'autres mots, cela implique que les intérêts ne sont calculés qu'une fois par année. Quelle est la représentation graphique d'un placement de |\\color{red}{3000 \\ \\$}| avec un taux d'intérêt simple de |3,25 \\%| sur une période de 3 ans? 1. Calculer le montant d'intérêt obtenu après chaque période d'intérêt ||\\begin{align} \\small{3,25 \\ \\% \\ \\text{de} \\ \\color{red}{3000}} &= \\small{3,25 \\ \\% \\times \\color{red}{3000}} \\\\ &= \\small{0,0325 \\times \\color{red}{3000}} \\\\ &= \\small{\\color{blue}{97,50}\\ \\$}\\end{align}|| 2. Construire une table des valeurs ||\\begin{align} \\small{\\text{Nb d'années écoulées}} &&& \\small{\\$ \\ \\text{récolté}} \\\\ 0 &&& \\color{red}{3000} \\\\ &&&&& \\small{+\\color{blue}{97,50}} \\\\ 1 &&& 3097,50 \\\\ &&&&& \\small{+\\color{blue}{97,50}} \\\\ 2 &&& 3195 \\\\ &&&&& \\small{+ \\color{blue}{97,50}} \\\\ 3 &&& 3292,50 \\end{align}|| 3. Construire le graphique Ce graphique, illustrant la valeur du placement selon le nombre d'années, comprend le nombre d'années en axe des abscisses et la valeur du placement en dollars sur l'axe des ordonnées. En reliant les points, on s'aperçoit qu'ils sont parfaitement alignés. Ainsi, on peut déduire la règle d'une telle représentation graphique. Une fois la règle trouvée, on peut l'utiliser pour calculer la capitalisation suite à une période précise. Quelle serait la valeur future d'un placement de |\\color{red}{3000 \\ \\$}| avec un taux d'intérêt simple de |\\color{blue}{3,25 \\%}| sur une période de |\\color{fuchsia}{10}| ans? 1. Trouver la règle ||\\begin{align} C_n &= \\color{red}{C_0} ({\\color{blue}{i}} \\cdot {\\color{fuchsia}{n}} + 1) \\\\ C_n &= \\color{red}{3000} ({\\color{blue}{0,0325}} \\cdot {\\color{fuchsia}{n}} + 1) \\end{align}|| 2. Calculer la valeur future selon la période donnée ||\\begin{align} C_n &= 3000 ({0,0325} \\cdot {\\color{fuchsia}{n}} + 1) \\\\ &= 3000 (0,0325 (\\color{fuchsia}{10}) + 1) \\\\ &= 3000 (1,325) \\\\ &= 3975\\end{align}|| 3. Interpréter la réponse Après une période de 10 ans, la valeur actuelle |C_0 = 3000\\ \\$| est devenue une valeur future |C_n=3975 \\ \\$|. Comme il est précisé dans l'encadré Règle plus haut, la valeur associée à la variable |n| doit vraiment correspondre au nombre de périodes d'intérêt. Une telle distinction est digne de mention lorsque vient le temps de travailler avec des périodes d'intérêt qui ne sont pas annuelles. De façon générale, les termes suivants sont utilisés pour définir les différentes périodes d'intérêt. Il arrive que les taux d'intérêt soient en lien avec ces périodes. Il faudra donc porter une attention particulière aux nombres de périodes d'intérêt (durée) lors des calculs. Quelle serait la valeur future d'un placement de |\\color{red}{5000 \\ \\$}| avec un taux d'intérêt simple |\\color{fuchsia}{trimestriel}| de |\\color{blue}{1,5 \\%}| sur une période de |\\color{fuchsia}{5}| ans? 1. Trouver la règle ||\\begin{align} C_n &= \\color{red}{C_0} \\left({\\color{blue}{i}} \\cdot {\\color{fuchsia}{n}} + 1\\right) \\\\ C_n &= \\color{red}{5000} \\left({\\color{blue}{0,015}} \\cdot {\\color{fuchsia}{n}} + 1 \\right) \\end{align}|| 2. Déterminer le nombre de périodes d'intérêt ||\\begin{align} \\small\\text{trimestriel pendant 5 ans} &= \\small\\text{4 fois par année pendant 5 ans}\\\\ &= 4 \\times 5 \\\\ &= 20\\end{align}|| 3. Calculer la valeur future selon la période donnée ||\\begin{align} C_n &= 5000 \\left({0,015} \\cdot {\\color{fuchsia}{n}} + 1\\right) \\\\ &= 5000 \\left({0,015} \\cdot {\\color{fuchsia}{20}} + 1\\right) \\\\ &= 5000 \\left(0,3 + 1 \\right)\\\\ &= 5000 \\left(1,3 \\right)\\\\ &= 6500\\end{align}|| 4. Interpréter la réponse Après une période de 5 ans, la valeur actuelle |C_0 = 5000\\ \\$| est devenue une valeur future |C_n=6500 \\ \\$|. Comme il a été démontré dans la fiche sur la capitalisation et la modélisation d'une situation financière, la période d'intérêt n'a aucun impact sur la valeur future lorsque l'intérêt est simple. On peut lier cette déduction au fait que le calcul d'un intérêt simple est modélisé par la fonction linéaire de degré 1. Ainsi, seul un exemple sera présenté dans cette section. Afin de fêter le début de sa retraite, Arthur prévoit aller faire une croisière dans la mer des Caraïbes. Selon son conseiller financier, il doit demeurer sur le marché du travail pour les |\\color{fuchsia}{12}| prochaines années avant d'être financièrement capable de réaliser son voyage. Ainsi, quel montant devrait-il investir aujourd'hui s'il sait que son voyage lui coutera |\\color{red}{12 \\ 000 \\ \\$}| et que le tout sera soumis à un taux d'intérêt simple annuel de |\\color{blue}{1,2 \\ \\%}|? 1) Trouver la règle ||\\begin{align} \\color{red}{C_n} &= C_0 \\left (\\color{blue}{i} \\cdot \\color{fuchsia}{n} +1 \\right) \\\\ \\color{red}{12 \\ 000} &= C_0 \\left (\\color{blue}{0,012} (\\color{fuchsia}{12}) +1 \\right) \\end{align}|| 2) Isoler la valeur actuelle (capital initial) ||\\begin{align} \\color{red}{12 \\ 000} &= C_0 \\left (\\color{blue}{0,012} (\\color{fuchsia}{12}) +1 \\right) \\\\ \\frac{12 \\ 000}{\\color{green}{1,144}} &= \\frac{C_0 \\left (1,144 \\right)}{\\color{green}{1,144}} \\\\ 10 \\ 489,51 &\\approx C_0 \\end{align}|| 3) Donner la réponse dans une phrase Ainsi, la valeur actuelle du placement d'Arthur devrait être d'environ |10 \\ 489,51\\ \\$|. ", "Les rivalités, les guerres et les alliances autochtones\n\nPlusieurs rivalités existent entre les différentes nations autochtones en Amérique du Nord. Celles-ci naissent, notamment, lorsque des nations différentes convoitent un même territoire pour ses ressources. Un groupe d'Autochtones jouissant d'un emplacement géographiquement stratégique pour les échanges peut susciter l'envie chez les autres et ainsi engendrer des conflits. Ces rivalités se traduisent souvent par des attaques. Les guerriers les plus courageux d'une nation peuvent effectivement organiser une intervention guerrière dans laquelle ils tentent de prendre leurs rivaux par surprise. Ces attaques surprise se déroulent rapidement. Les guerriers capturent des membres de la bande ennemie et battent en retraite avant que les adversaires n'aient le temps de riposter. Si les confrontations entre nations sont fréquentes, c'est entre autres parce que les Autochtones n'ont pas comme habitude d'éliminer complètement une nation rivale, ce qui permet à celle-ci de contrattaquer. Une contrattaque, en plus d'être effectuée dans un but de vengeance, vise également à capturer des membres du camp ennemi. Ces prisonniers sont amenés au village afin de remplacer les membres du clan qui ont péri lors de batailles précédentes. Cette volonté de remplacer les défunts fait en sorte que les prisonniers, qui sont généralement des enfants, des jeunes hommes et des jeunes femmes, sont généralement traités comme des égaux. Malgré cette intégration possible des prisonniers dans la tribu, il n'en demeure pas moins que certains d'entre eux peuvent être torturés et même tués. Cette dynamique d'attaque et de contrattaque pousse les nations autochtones à développer une importante tradition guerrière. Très jeunes, les garçons apprennent l'art du combat et leur bravoure est valorisée. En plus des prisonniers, les guerriers ramènent de leurs batailles les scalps de leurs ennemis vaincus. Un scalp est la peau du crâne avec la chevelure d'un adversaire. Il est prélevé par le vainqueur à l'aide d'une incision et on suppose qu'il était gardé comme trophée. Beaucoup d'armes et de pièces de protection sont développées par les Autochtones. L'arc à flèches et le javelot permettent aux guerriers d'attaquer l'ennemi à distance. Pour le corps à corps, le casse-tête et le tomahawk sont des exemples d'armes fréquemment utilisées. En guise de protection, les guerriers utilisent des boucliers et des armures légères qui n'affectent pas trop leurs mouvements. Bien que plusieurs rivalités existent, il y a aussi de très fortes alliances entre nations autochtones. Ces alliances politiques et militaires ont non seulement comme but de permettre l'entraide nécessaire pour combattre des ennemis, mais également de créer un réseau d'échange important entre les nations. Pour sceller ces alliances, on organise, par exemple, des mariages entre des membres de clans différents et on échange des cadeaux. Un exemple courant de cadeau donné lors de la création d'une alliance est le wampum, un grand collier façonné avec des perles et des coquillages sur lequel l'alliance entre les peuples est représentée. ", "Le Canada et la Première Guerre mondiale\n\nÀ la fin du 19e siècle, plusieurs tensions sont présentes en Europe. Des rivalités se créent entre de grandes puissances puisque certaines d'entre elles convoitent les mêmes territoires. Cela mène à une forte montée de l'armement dans les pays touchés et les sentiments nationalistes prennent de plus en plus d'ampleur. Dans ces circonstances, certaines alliances se créent et, graduellement, deux blocs opposés se forment. D'un côté, l'Autriche-Hongrie, l'Allemagne et l'Italie constituent la Triple-Alliance et de l'autre, la France, la Russie et le Royaume-Uni composent la Triple-Entente. L'élément déclencheur de la Première Guerre mondiale est l'assassinat par un rebelle serbe de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche-Hongrie lors de son passage à Sarajevo. L'Autriche-Hongrie déclare alors la guerre à la Serbie qui sera appuyée par la Russie. Par la suite, les différents alliés se mobilisent les uns après les autres. En 1914, la guerre est déclarée entre la Triple-Alliance et la Triple-Entente. Même s'il se trouve de l'autre côté de l'océan, le Canada est également affecté par le conflit. En effet, puisque le Canada est une colonie britannique et qu'il n'a pas de pouvoir sur sa politique extérieure, il doit appuyer le Royaume-Uni en temps de guerre. Lorsque le conflit éclate, l'industrialisation transforme la manière traditionnelle de faire la guerre. Les pays participants doivent s'assurer d'avoir suffisamment de ressources, mais également d'équipements pour pouvoir à la fois attaquer et se défendre. Alors que certains pensent que la guerre sera rapide, celle-ci devient de plus en plus longue et les ressources commencent à manquer. Automatiquement, les puissances européennes se tournent vers leurs colonies respectives afin de les aider à s'approvisionner et à remporter le conflit. Les colonies doivent alors fournir des ressources matérielles et humaines pour contribuer à l'effort de guerre et soutenir leur métropole. Les colonies du Royaume-Uni ne font pas exception. Lorsque la métropole entre en guerre, le Dominion du Canada se doit d'emboiter le pas. Si l'envoi de soldats est facultatif, le Canada a le devoir d'envoyer des ressources matérielles afin de supporter la métropole. Souhaitant montrer son support à la cause du Royaume-Uni, le premier ministre Robert Borden décide d'envoyer des soldats en Europe. Au début du conflit, l'armée canadienne n'est composée que d'un peu plus de 3 000 soldats et la marine ne possède que deux navires. Compte tenu de la situation, des centres de recrutement ouvrent un peu partout sur le territoire et réussissent à réunir 32 000 volontaires en quelques semaines grâce à l'engouement de la population. Un premier départ a lieu à peine deux mois après la déclaration de guerre. Les soldats s'entrainent d'abord en Angleterre avant de rejoindre le front en France en décembre 1914. Les combats se déroulent dans la boue sur un front pratiquement immobile. Les Canadiens, souvent utilisés comme troupes de choc par les généraux britanniques, se forgent une bonne réputation malgré les lourdes pertes. Sur le front, les soldats allemands sont bien situés et défendent solidement leur position. Les opposants doivent trouver des stratégies d'attaque qui obligeraient les Allemands à abandonner leur emplacement. Dans chaque camp, les gains sont minimes et les pertes sont de plus en plus importantes. Les troupes canadiennes sont réunies le 9 avril 1917 à Vimy avec des troupes britanniques et réussissent à remporter une bataille importante. Au Canada, au début de la guerre, la population appuie la métropole. On offre d'ailleurs davantage de pouvoirs au premier ministre fédéral afin qu'il dirige plus efficacement la participation militaire au conflit. Le gouvernement crée alors la Loi des mesures de guerre qui lui permet de prendre plus de décisions en temps de guerre. C'est grâce à cette disposition que le gouvernement fédéral se permet d'instaurer des impôts et de nouvelles taxes afin de financer la guerre. C'est au cours de ce conflit que le premier ministre met en place le ministère des Forces armées outre-mer. Ce ministère a pour objectif de faciliter l'administration et la gestion des troupes sur les champs de bataille et d'augmenter l'autonomie des dirigeants canadiens par rapport aux dirigeants britanniques. Ainsi, les soldats canadiens sont sous la responsabilité du Canada et non sous celle du Royaume-Uni. Au départ, l'effort de guerre attire beaucoup de volontaires. Le chômage diminue puisque plusieurs chômeurs s'engagent dans l'armée. En 1915, Borden promet l'envoi de 250 000 hommes en Europe pour soutenir le Royaume-Uni. En 1916, ce nombre augmente à 500 000. Considérant que la population canadienne compte alors 8 millions d'habitants, enrôler autant d'hommes représente un défi de taille. Peu à peu, l'engouement s'essouffle. Alors qu'ils étaient nombreux à s'engager au début du conflit, les volontaires se font de moins en moins nombreux à travers le pays. De plus, plusieurs Canadiens français refusent de participer au conflit puisqu'ils ne ressentent qu'un faible sentiment d'appartenance envers le Royaume-Uni. Afin de respecter son engagement, le premier ministre propose d'instaurer la conscription. La conscription est l'enrôlement obligatoire de tous les citoyens masculins considérés en âge de participer aux combats. Dans certains cas, les appelés demanderont d'être exemptés pour différentes raisons (comme un problème médical). D'autres vont également se cacher dans des camps ou des greniers pour éviter l'enrôlement obligatoire. Les Canadiens français manifestent leur désaccord et certains vont jusqu'à déclencher des manifestations et des émeutes. Selon eux, le Canada participe déjà amplement à la guerre en fournissant la nourriture et les munitions et il n'est pas nécessaire d'envoyer davantage d'hommes. Henri Bourassa et Wilfrid Laurier deviennent alors les porte-paroles des Canadiens français contre la conscription. Ils soutiennent que les Canadiens ne devraient pas avoir à se battre pour le Royaume-Uni. Les Canadiens anglais perçoivent ce refus des Canadiens français comme un affront à la Couronne britannique. La crise de la conscription fait monter les tensions entre les anglophones et les francophones et provoque une rupture importante au sein de la population canadienne. La lutte entre les gens en faveur de la conscription et ceux en désaccord s'amplifie lors des élections. Pour augmenter les appuis à la conscription, Borden offre le droit de vote aux soldats canadiens qui se trouvent à l'étranger, aux femmes mariées à des soldats et à celles qui travaillent pour l'armée en tant qu'infirmières. Cette proposition fonctionne puisqu'il est réélu en 1917. Le 1er janvier 1918, la conscription est officiellement en vigueur. Plusieurs exemptions sont incluses comme pour les agriculteurs qui doivent produire de la nourriture pour l'armée. Cependant, plusieurs de ces exemptions sont levées au cours de l'année pour envoyer plus de soldats au combat. En 1915, le budget militaire du gouvernement est égal au total des dépenses de l'année 1913. Le gouvernement a besoin de trouver de nouvelles sources financières pour payer les dépenses liées à la guerre et pour stimuler l'économie. Il émet alors des obligations (les obligations de la Victoire) aux contribuables. En les achetant, les citoyens prêtent de l'argent au gouvernement afin de payer les dépenses liées à la guerre. Le montant investi ainsi que les intérêts seront redonnés par le gouvernement au citoyen qui en a acheté après la fin de la guerre. Il n'y a pas que des hommes qui sont envoyés au front. En effet, près de 3 200 femmes canadiennes sont déployées en Europe, mais elles n'ont pas le droit de participer aux combats. Elles servent plutôt l'armée à titre d'infirmières militaires. Au pays, il faut assurer la production dans les usines afin d'appuyer l'effort de guerre en fournissant des biens tels que des uniformes et des munitions au front. Cependant, puisqu'une portion importante des hommes en âge de travailler ont été déployés en Europe, les femmes sont invitées à contribuer en travaillant dans les usines à leur place. Dans plusieurs secteurs, les femmes comblent les emplois laissés vacants par les hommes partis au combat. D'autres femmes vont contribuer à l'effort de guerre à partir de leur maison. Ces femmes sont invitées à adopter différentes mesures afin de diminuer la consommation de divers produits dans leur foyer. Tout d'abord, un rationnement est imposé par le gouvernement. Chaque famille se voit attribuer un nombre de timbres pour se procurer certains produits au marché. Des aliments comme le sucre, les œufs, la viande, le chocolat et le café sont limités afin d'envoyer le plus de ressources possible au front. En plus de limiter les achats, le gouvernement met en place plusieurs politiques de réduction des déchets et de réutilisation de différents produits. Ces politiques ont pour objectif de limiter la production de nouveaux objets pour envoyer le plus de ressources aux soldats. La dernière bataille à laquelle les troupes canadiennes participent a lieu le 11 novembre 1918. Le 28 juin 1919, la guerre prend officiellement fin lors de la signature du Traité de Versailles. Au total, 60 661 soldats canadiens auront laissé leur vie sur les champs de bataille et beaucoup de survivants reviennent blessés et en état de choc. Pour les soldats qui reviennent au pays après les combats, la vie peut s'avérer difficile. Certains récupèrent leurs emplois, mais ce n'est pas le cas pour tous. Cela s'explique par la diminution de la production après la fin de la guerre. Certains vétérans reçoivent des terres de la part du gouvernement ainsi que des formations afin d'accéder à un nouvel emploi. Cependant, les soldats autochtones ne peuvent bénéficier de l'aide gouvernementale. Avec la signature de l'armistice, les grandes puissances européennes décident de créer la Société des Nations (SDN), ancêtre de l'Organisation des Nations Unies actuelle. L'objectif de la SDN est d'éviter un autre conflit international en prônant les échanges diplomatiques entre les représentants de différents pays. Le Canada y obtient un siège séparé du Royaume-Uni, symbole de reconnaissance de son autonomie. ", "Michel Tremblay\n\nMichel Tremblay naît le 25 juin 1942 à Montréal (Québec) dans un quartier modeste qui deviendra la source principale de ses inspirations. Dramaturge, romancier et scénariste, iI bouscule les gens de l'époque en créant des œuvres qui dénoncent le pouvoir de l'Église catholique et de l'élite anglophone et défendent la place des femmes dans la société. Plus spécifiquement, il y décrit un monde ouvrier en mettant en scène des personnages à la fois caricaturés et réalistes qui parlent le joual, procédé artistique qui sera longtemps boudé par les intellectuels. Sa deuxième pièce de théâtre, Les Belles-sœurs, crée un grand choc chez le public habitué à un style bourgeois, classique et prônant la morale catholique, mais est aujourd'hui une oeuvre-phare. En plus de ses nombreuses pièces de théâtre et de ses romans, on lui doit quelques comédies musicales, des scénarios de films et un opéra. 1942 : Michel Tremblay naît à Montréal. 1964 : Il participe au Concours des jeunes auteurs organisé par Radio-Canada et il remporte le premier prix. 1968 : La pièce Les Belles-sœurs est jouée pour la première fois et elle provoque un scandale. 1978 : Il publie le roman La grosse femme d'à côté est enceinte, qui décrit le quartier du Plateau-Mont-Royal de Montréal et ses ouvriers. 1980 : Il compose la pièce Albertine, en cinq temps, oeuvre retentissante qui définit bien le style tragique de l'auteur. 1998 : Le roman C'tà ton tour, Laura Cadieux est porté à l'écran par la metteuse en scène Denise Filiatrault. 2003 : La série Le cœur découvert, mettant en scène un couple homosexuel, paraît sur les ondes. 2006 : Michel Tremblay reçoit le Grand Prix Metropolis bleu, qui récompense un écrivain de renommée internationale pour la qualité de ses œuvres. " ]
[ 0.8607397079467773, 0.8695481419563293, 0.8658633828163147, 0.8038026094436646, 0.7894227504730225, 0.7832069993019104, 0.8349549174308777, 0.7831809520721436, 0.7765733599662781, 0.7745069861412048 ]
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Bonjour , faut que j’écrive une introduction sur un roman qui se nomme (candide de Voltaire ) sur la souffrance des femmes, mais le problème c’est que je ne sais pas vraiment par quoi je devrais commencer mon intro , pouvez vous m’aider svp ? merci:)
[ "L’introduction d’un texte descriptif\n\nLe sujet amené, c'est le début du texte (écrit en une ou deux phrases) qui sert à attirer l’attention du lecteur et à mettre en contexte le sujet du texte. Pour que le sujet amené soit bien construit, il faut que le scripteur ait la préoccupation de ce qui va suivre, soit la présentation claire du sujet principal qui fera partie de la prochaine étape de l'introduction : le sujet posé. Sujet du texte : le panda géant Sujet amené En Chine, il existe un animal rare dont la popularité mondiale repose principalement sur le fait qu'il ressemble à un gros ourson en peluche. Il faut remarquer que le groupe de mots panda géant (le sujet précis du texte descriptif) n'est pas explicitement présenté. Le sujet est, à ce stade, simplement amené. Le sujet posé sert à présenter le sujet de manière précise. On peut formuler le sujet posé par une question ou une phrase qui contient le véritable sujet du texte. Sujet du texte : le panda géant Sujet posé Il s'agit du panda géant, un mammifère classé dans la famille des ours. C'est à l'intérieur du sujet posé que le sujet panda géant est clairement nommé. Le sujet divisé sert à présenter au lecteur la façon dont le sujet sera abordé. C'est la partie de l'introduction qui présente clairement les aspects qui feront l'objet de chacun des paragraphes du développement. Sujet du texte : le panda géant Sujet divisé Pour plusieurs raisons, le panda géant est un animal fascinant à observer. Entre autres, la façon dont il réussit à se nourrir et à se reproduire ainsi que les constantes menaces qui mettent en péril sa survie sont des éléments fort intéressants à découvrir. Dans le sujet divisé, le lecteur connaitra les aspects spécifiques du texte. Dans le sujet divisé donné en exemple, les trois aspects suivants feront partie du développement : l'alimentation, la reproduction et les menaces à la survie du panda. Quand elle comporte les trois étapes, l'introduction d'un texte descriptif est claire, courte et complète. Le panda géant En Chine, il existe un animal rare dont la popularité mondiale repose principalement sur le fait qu'il ressemble à un gros ourson en peluche. Il s'agit du panda géant, un mammifère classé dans la famille des ours. Pour plusieurs raisons, le panda géant est un animal fascinant à observer. Entre autres, la façon dont il réussit à se nourrir et à se reproduire ainsi que les constantes menaces qui mettent en péril sa survie sont des éléments fort intéressants à découvrir. ", "L’introduction du texte argumentatif\n\nTous les textes doivent débuter avec une introduction claire et concise. Le texte argumentatif ne fait pas exception à cette règle. L’introduction est essentielle pour accrocher le lecteur et lui présenter de manière rigoureuse le sujet, la thèse défendue et la structure générale du texte. Introduction d'un texte qui aurait pour sujet la campagne publicitaire visant à sensibiliser les jeunes conducteurs québécois : 1. Sujet amené Il s’agit d’introduire le sujet sans le nommer. Le sujet amené est une portion de texte dans lequel il n’y a ni argument ni thèse. L’objectif est d’intéresser le lecteur, par exemple en posant une question, en présentant un fait susceptible de le toucher. Le nombre d'accidents sur les routes du Québec augmente chaque année, les principales victimes étant des jeunes de 16 à 25 ans. 2. Sujet posé et thèse Il s'agit de présenter clairement le sujet à partir duquel une prise de position s'impose pour ensuite formuler la thèse (opinion centrale du discours argumentatif) qui sera défendue tout au long du texte. Sujet posé : Pour changer cette triste réalité, la Société d'assurance automobile du Québec a mis sur pied une énorme campagne publicitaire. Présentement, vous, madame Pauline Marois, cherchez à connaître l'opinion des jeunes quant à l'efficacité de cette campagne. Les nouvelles publicités sont-elles susceptibles d'influencer positivement la conduite des jeunes automobilistes? Thèse : Selon moi, cette initiative est une complète réussite, 3. Sujet divisé Il s'agit de présenter la structure du développement, c'est-à-dire les arguments qui seront avancés pour défendre la thèse et ainsi convaincre le lecteur. Chaque argument fera l'objet d'un paragraphe de développement. principalement en raison du fait que ces publicités sont chocs et adaptées au public cible. Le nombre d'accidents sur les routes du Québec augmente chaque année, les principales victimes étant des jeunes de 16 à 25 ans. Pour changer cette triste réalité, la Société d'assurance automobile du Québec a mis sur pied une énorme campagne publicitaire. Présentement, vous, madame Pauline Marois, cherchez à connaître l'opinion des jeunes quant à l'efficacité de cette campagne. Les nouvelles publicités sont-elles susceptibles d'influencer positivement la conduite des jeunes automobilistes? Selon moi, cette initiative est une complète réussite, principalement en raison du fait que ces publicités sont chocs et adaptées au public cible. À consulter : ", "L'introduction d'un texte explicatif\n\n Le sujet amené plonge de façon progressive le lecteur dans le vif du sujet. Il est important de ne pas présenter, dans cette partie de l'introduction, la question à laquelle le texte tentera de répondre de façon complète. Le sujet amené demeure une mise en contexte de l'objet principal du texte (la question). Cette partie est souvent composée d'une séquence descriptive qui présente un fait d'actualité, une considération historique ou sociale, une statistique, une vision élargie de la question, etc. Le sujet posé clarifie de façon précise l'objet du texte, soit la grande question à laquelle on répondra dans le développement. Cette question peut être formulée de manière implicite (il s'agit d'une affirmation construite à partir de la question principale) ou explicite (l'interrogation à la base du texte reprise de façon directe ou indirecte). 1. L'eau est essentielle à la vie. - On peut sous-entendre que la question est la suivante: Pourquoi l'eau est-elle essentielle à la vie? 2. Pourquoi existe-t-il quatre saisons? - La question est explicite et directe. 3. Plusieurs se demandent pourquoi les cheveux tombent. - La question est explicite et indirecte. Le sujet divisé présente les aspects (les explications) qui seront approfondis dans le développement et qui sont autant d'éléments de réponse à la question principale. Introduction d'un texte explicatif portant sur la question suivante: Pourquoi le blanc est-il symbole de paix et de pureté? Sujet amené On dira d'une personne que l'on croyait coupable et qui a fait la démonstration de son innocence qu'elle est blanchie. La colombe, un oiseau blanc, est un emblème important de la paix. Le drapeau blanc est celui qu'on utilise pour marquer la fin d'une guerre. Sujet posé Il va sans dire, les références associant le blanc, la pureté et la paix sont multiples. Mais pourquoi en est-il ainsi? Sujet divisé En fait, il est possible de mieux comprendre cette association en faisant référence à des éléments historiques et en réfléchissant sur l'aspect symbolique de cette couleur. À consulter : ", "Truc pour trouver une idée de sujet amené\n\nLe sujet amené, c'est le début du texte (écrit en une ou deux phrases) qui sert à attirer l'attention du lecteur et à mettre en contexte le sujet du texte. Idéalement, il faut éviter de nommer le sujet proprement dit dès le début du texte. Dans cette perspective, pour l'introduction, le principe de l'entonnoir s'applique, c'est-à-dire que les idées y évoluent du général au particulier. Afin de bien comprendre comment procéder, voici quelques exemples pour chacun des types de texte courant qui démontreront différentes possibilités pour aborder un sujet en particulier : Sujet du texte : La pollution Appliquons les trucs pour concevoir un bon sujet amené. Faire un remue-méninges de mots et d'idées reliés au sujet du texte sans chercher un ordre logique : — déchets, environnement, couche d'ozone, pollution atmosphérique, gaz à effets de serre, écosystème, qualité de l'air, pollution de l'eau, pollution sonore, usines, voitures, Terre, réchauffement climatique, impacts sur la santé, impacts sur les animaux, pollution selon les régions du monde, etc. Essayons maintenant de trouver des exemples, des faits, des anecdotes, des questions ou des aspects social, historique ou économique à partir du remue-méninges fait précédemment : — Il n'est pas nécessaire d'aller très loin pour se rendre compte que les humains jettent leurs déchets un peu partout. — L'écosystème est quelque chose de très fragile. Les hommes doivent y faire attention au quotidien. — Cela fait plusieurs années que l'on entend parler de la dégradation de la couche d'ozone. Cette pollution atmosphérique a des effets importants sur la planète. — Au nombre de voitures que l'on retrouve sur Terre, il est certain que celles-ci ont une conséquence sur l'environnement. — Les pays comme l'Inde ou la Chine présentent de grandes différences par rapport au Canada quant à la qualité de l'air. Il n'est pas rare de voir des habitants de ces pays se promener avec un masque au visage puisque l'air qu'ils respirent peut être très pollué. — Le réchauffement climatique est un problème auquel il faut tenter de trouver des solutions. — Etc. Pour créer un lien solide entre le sujet amené et le sujet posé, il faut d'abord s'assurer que les idées soient liées sur le plan sémantique (le plan du sens). De plus, on peut intégrer un ou des marqueurs de relation. Voici donc un exemple d'introduction qui contient un sujet amené et un sujet posé : Au nombre de voitures que l'on retrouve sur Terre, il est certain que celles-ci ont une conséquence sur l'environnement. En effet, la pollution que cela crée représente un problème environnemental de taille. Ce type de pollution n'en est qu'un parmi tant d'autres. Sujet du texte : Pourquoi les feuilles des arbres tombent-elles à l'automne? Appliquons les trucs pour concevoir un bon sujet amené. Faire un remue-méninges de mots et d'idées reliés au sujet du texte sans chercher un ordre logique. — saisons, climat, zone climatique, régions, température, pluie, soleil, ensoleillement, lune, lumière, couleur, croissance, phénomène observable, branches, chlorophylle, photosynthèse, reflet de la lumière, végétation, flore, etc. Essayons maintenant de trouver des exemples, des faits, des anecdotes, des questions ou des aspects social, historique ou économique à partir du remue-méninges fait précédemment : — Au Québec, les saisons sont particulièrement différentes d'ailleurs. — Le climat est très variable d'une région à l'autre. — La chlorophylle est le principal pigment qui intervient dans le processus de photosynthèse des feuilles d'arbres. — Pendant une longue période de l'année, la végétation est abondante et luxuriante. — Les heures d'ensoleillement ainsi que la pluie ont une incidence sur la croissance des arbres. — Etc. Pour créer un lien solide entre le sujet amené et le sujet posé, il faut d'abord s'assurer que les idées soient liées sur le plan sémantique (le plan du sens). De plus, on peut intégrer un ou des marqueurs de relation. Voici donc un exemple d'introduction qui contient un sujet amené et un sujet posé : Pendant une longue période de l'année, la végétation est abondante et luxuriante. Cependant, lorsqu'arrive l'automne, un phénomène survient : la chute des feuilles au sol. De ce fait, on peut se poser la question suivante : pourquoi les feuilles tombent-elles à l'automne? Sujet du texte : Devrait-on interdire certaines races de chiens? Appliquons les trucs pour concevoir un bon sujet amené. Faire un remue-méninges de mots et d'idées reliés au sujet du texte sans chercher un ordre logique. — danger, morsures, attaques, tempérament, maitre, élevage, éducation, croisement, pitbull, berger allemand, doberman, chien de garde, méchanceté, nuisance, animal de compagnie, meilleur ami de l'homme, instinct animal, sauvage, domestique, etc. Essayons maintenant de trouver des exemples, des faits, des anecdotes, des questions ou des aspects social, historique ou économique à partir du remue-méninges fait précédemment: — Certains chiens sont utilisés à différentes fins, que ce soit pour accompagner les bergers et leurs moutons ou pour chercher des proies à la chasse. — Dans le passé, il y a eu plusieurs évènements tristes reliés aux animaux. — On dit que le tempérament d'un animal de compagnie dépend beaucoup de la façon dont son maitre l'a élevé. — Le chien est considéré depuis longtemps comme étant le meilleur ami de l'homme. Au quotidien, il l'accompagne et fait partie intégrante de sa vie. — La méchanceté se définit comme étant une volonté de vouloir faire du mal, mais être méchant peut également faire partie de l'instinct. Pour créer un lien solide entre le sujet amené et le sujet posé, il faut d'abord s'assurer que les idées soient liées sur le plan sémantique (le plan du sens). De plus, on peut intégrer un ou des marqueurs de relation. Voici donc un exemple d'introduction qui contient un sujet amené et un sujet posé : On dit que le tempérament d'un animal de compagnie dépend beaucoup de la façon dont son maitre l'a élevé. Malheureusement, certains maitres négligent cet aspect, ce qui peut provoquer des comportements inadéquats voire dangereux chez leur animal. Par contre, en tant que société civilisée, croyez-vous que nous devrions aller jusqu'à l'interdiction de certaines races de chiens pour préserver la paix sociale? ", "Trucs pour comprendre un roman (3e, 4e et 5e secondaire)\n\nBien comprendre un roman implique de développer certains réflexes. Le fait d'adopter des stratégies de lecture efficaces permet de bien retenir ce qu'on lit et de réussir n'importe quel test ou examen lié au roman en question. Voici la liste des trucs qui facilitent la compréhension d'un roman. Se renseigner à propos de l'œuvre Créer des fiches de personnages Construire un schéma narratif Résumer les chapitres le plus brièvement possible Porter une attention particulière au narrateur Déterminer les thématiques du roman Porter une attention particulière au style de l'auteur S'interroger sur les apprentissages réalisés grâce à la lecture Avant d'entamer la lecture, il est conseillé de prendre le temps de s'informer, par exemple, sur le contexte sociohistorique de l'œuvre, sur son genre, sur les prix qu'elle a gagnés et sur son auteur. Ces recherches te permettent déjà de te faire une idée du roman à lire et de mieux interpréter certains aspects du texte. Un roman historique est basé sur des faits historiques, tandis qu'un roman merveilleux fait intervenir des éléments surnaturels et magiques. Ces deux genres orientent donc différemment la lecture. La question de l'homosexualité n'est pas abordée de la même manière dans un texte datant de la Révolution tranquille que dans un texte publié dans les années deux-mille. Un roman traitant de la réalité québécoise ne présente pas la même vision de la société s'il a été écrit par un auteur d'origine africaine ayant immigré depuis peu que s'il est écrit par un auteur qui a vécu toute sa vie dans la province. Dès qu'on commence la lecture d'un roman, se créer des fiches de personnages aide à conserver une trace de leurs différentes caractéristiques. Supposons qu'on doive lire le roman intitulé Parler aux morts. Voici le résumé présenté sur la quatrième de couverture : Lorsque Fabien Santerre, qui menait jusque-là une vie paisible, reçoit une lettre de son défunt père, le doute s'insinue tranquillement en lui. Et si on ne lui avait pas tout dit? Après avoir repéré les caractéristiques propres à chacun des personnages, il est conseillé de les regrouper en aspects : Aspect identitaire (Fabien Santerre, 42 ans, Québécois) Aspect physique (petit homme, teint livide, porte des vêtements ternes) Aspects psychologique et moral (amer, taciturne, pessimiste) Aspects social et culturel (a peu d'amis, bibliophile, travaille comme technicien informatique) Afin de se faire une idée de l'évolution psychologique des personnages, une bonne astuce consiste à inscrire ces caractéristiques dans deux colonnes distinctes : DÉBUT DE L'HISTOIRE et FIN DE L'HISTOIRE. Dans la colonne DÉBUT DE L'HISTOIRE, on note ce qu'on connait des caractéristiques du personnage au tout début de l'histoire. Puis, dès qu'on termine l'histoire, on note dans la colonne FIN DE L'HISTOIRE les éléments nouveaux qu'on a recueillis au fil de la lecture. La fiche de personnage de Fabien Santerre pourrait ressembler à ceci. Un outil pertinent pour la prise de notes est le schéma narratif. Celui-ci demeure un bon moyen de visualiser tout ce qui peut influencer et transformer les personnages. Il arrive souvent, dans un roman, que les évènements de l'histoire ne soient pas présentés dans l'ordre chronologique. Le schéma narratif permet donc de saisir efficacement la structure du récit et, par le fait même, d'avoir une vue d'ensemble des péripéties qui obligent le personnage principal à se transformer. La situation initiale : Fabien vit reclus dans son petit appartement, ne sortant que pour les courses et le travail. L'élément déclencheur : Fabien reçoit une lettre prétendument écrite par son défunt père. Les péripéties : (1) Fabien décide de partir pour l'Inde, d'où provient la lettre. (2) Fabien fait la rencontre d'Isha, une grande voyageuse. Il en tombe amoureux. (3) Isha doit retourner au Québec, là où son mari l'attend. Fabien est anéanti. (4) N'ayant plus de raisons de rester au pays, Fabien décide de partir pour la Chine afin de tenter de trouver un sens à sa vie. Le dénouement : De retour chez lui, Fabien apprend que c'est sa mère qui avait écrit la lettre pour le pousser à sortir de sa réclusion. La situation finale : Fabien pardonne à sa mère. Il quitte son emploi et devient globetrotteur. Quelqu'un de plus visuel pourrait choisir de dessiner une ligne du temps sur laquelle il identifierait les évènements clés de l'histoire afin de replacer ceux-ci dans l'ordre chronologique. La plupart du temps, chaque chapitre d'un roman fait progresser l'histoire. Pour mieux comprendre ce qu'on est en train de lire, il est recommandé de résumer le plus brièvement possible ce qui se passe dans ces chapitres. Le but n'est pas de réécrire le contenu complet de ceux-ci, mais seulement les péripéties importantes. Chapitre 1 : La lettre En rentrant du travail, Fabien découvre une lettre en provenance de son père, mort il y a plus de dix ans. Relire ces résumés permet de reprendre plus rapidement la lecture du roman après une pause de quelque temps. Semblables à des aide-mémoires, ces résumés donnent un aperçu de l'évolution de l'intrigue et facilitent la compréhension des thématiques développées dans le roman. Comme le narrateur est celui qui raconte l'histoire et qui colore le récit de sa vision du monde (qu'on appelle aussi point de vue du narrateur), il est judicieux de se poser la question suivante : le narrateur est-il un personnage de l'histoire ou pas? Une fois qu'on a déterminé qui est le narrateur, il est recommandé d'observer les indices textuels qui aident à cerner ses caractéristiques psychologiques. Par exemple, si le narrateur est un enfant âgé de dix ans, celui-ci ne s'exprimera pas de la même façon qu'un adulte (exemple 1), dont le vocabulaire est beaucoup plus développé. L'enfant (exemple 2) utilisera des mots simples et un langage moins soutenu que l'adulte. Quand je suis arrivé à Mumbai cet après-midi-là, j'ai été impressionné par l'architecture datant de l'ère coloniale de certains bâtiments, par les fresques dorées qui enjolivaient les devantures des églises aux toits bombés. J'avais l'impression d'entrer dans un temple interdit, un endroit cérémonieux d'où vibraient les chants anciens de grands sages indiens. Mon papa m'a demandé de l'attendre devant l'église aux fenêtres jaunes. Devant moi, un drôle de monsieur à la moustache brune arrêtait pas d'ouvrir la bouche comme un poisson d'aquarium. Il avait l'air de vouloir rire et pleurer en même temps. Si j'avais pas été aussi gêné, je lui aurais donné mon cornet au chocolat. D'habitude, quand j'ai les émotions mélangées, je mange de la crème glacée, et mon cœur se sent mieux. Il faut également savoir que le lecteur n'a accès qu'au point de vue du narrateur. Cela veut dire que c'est le narrateur qui choisit les informations qu'il livre et qu'il peut parfois déformer la réalité. Il est donc important de distinguer les faits réels des faits rapportés par le narrateur. Par exemple, un narrateur omnisicent (exemple 1) connait toutes les pensées et les gestes des personnages, tandis qu'un narrateur personnage (je) (exemple 2) ne peut entrer dans la tête des autres personnages : il peut seulement imaginer ou interpréter leurs émotions et leurs comportements. Fabien et Isha étaient en train de visiter le musée du Prince de Galles quand ils ont aperçu une vieille femme en pleurs dans les marches menant à la salle principale. Isha, sensible à la misère humaine, quitta Fabien pour aller rejoindre la vieille femme. Elle s'assit près d'elle et lui murmura des paroles réconfortantes à l'oreille, tandis que Fabien les observait de loin, impatient de continuer sa visite, de profiter de la douce compagnie d'Isha. Isha ne semblait pas comprendre que la dame était en détresse, on aurait dit qu'elle ne se souciait que des artéfacts et de la beauté qui l'entouraient. Elle a eu l'air irritée quand je lui ai gentiment proposé d'aller parler à la dame. Comme je ne connais pas un mot de hindi, je me voyais mal interagir avec elle. Isha a fini par accepter, mais je sentais qu'elle le faisait à contrecœur. Chaque roman exploite des thèmes qui amènent souvent des questionnements universels. Une bonne stratégie de lecture consiste à réfléchir sur le sujet principal de l'histoire. Bien souvent, des thèmes plus généraux comme l'amour, la mort, l'amitié et la famille sont développés dans le roman, mais d'autres, plus spécifiques, peuvent être dégagés par le lecteur. Pour réussir à déterminer les thématiques du roman, on peut se fier à nos impressions de lecture, aux émotions que vit le personnage et au champ lexical. Thèmes principaux : l'amour, la mort, l'amitié et la famille. Thèmes secondaires : le deuil, la relation mère-fils, l'espoir et l'attente. Une fois le roman terminé, il est conseillé de se poser les questions suivantes : Quel message semble vouloir transmettre l'auteur? Quels défis a eu à relever le personnage principal? Quels objectifs et quels désirs animaient ce dernier? Quelle leçon de vie a-t-on tirée de ce roman? Les réponses à ces questions aident à savoir quelles thématiques l'auteur a voulu explorer dans son roman. Il est utile, lorsqu'on lit un roman, de s'arrêter aux procédés littéraires utilisés, qui permettent de créer des images intéressantes et de rendre la lecture plus dynamique. En portant une attention particulière au style de l'auteur, on peut établir plusieurs liens pertinents entre l'histoire (le contenu) et la façon dont celle-ci est écrite (la forme). Un auteur peut utiliser une écriture plus imagée ou, au contraire, prioriser des phrases épurées et simples. Cela dépend de l'effet qu'il désire obtenir et de ce qu'il est en train de raconter. « Partir. Rester. Tenter d'oublier. Ces mots. Tous ces mots en moi. Mon père. Mort. Son accident. Les pleurs de maman. Et si? Et si ce n'était pas vrai? » Dans cet exemple, les phrases courtes créent un rythme saccadé et une impression de panique, qui sont le reflet de l'état intérieur du personnage. Une fois le roman terminé, un truc pour bien préparer un test ou un examen futur est de s'interroger sur ce qu'on vient de lire : Qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'on a aimé ou non un roman? Est-ce que c'est une question de personnages, de style, de descriptions, d'histoire? Qu'est-ce qui permet de nous identifier au héros? De nous mettre dans sa peau? L'important, c'est d'appuyer son appréciation sur des éléments précis du roman. C'est en se préparant qu'on sera en mesure de bien répondre aux questions qu'on nous posera. Trucs pour comprendre un roman (1re et 2e secondaire) Trucs pour se préparer à un examen de lecture Trucs pour répondre à des questions selon les quatre dimensions en lecture Les éléments explicites et implicites dans un texte Critères d'appréciation des œuvres littéraires ", "Trucs pour faire le résumé d’un texte littéraire\n\nLa face cachée Antéchrista est un roman psychologique écrit par Amélie Nothomb qui met en scène deux jeunes filles très différentes. Lors de la première journée de cours à l'université, Blanche aperçoit Christa. Elle est belle, audacieuse, populaire. Blanche aimerait bien la côtoyer, mais elle n'a aucune chance : sa timidité et son côté solitaire la rendent invisible aux yeux de tous. Un jour, à sa grande surprise, Christa vient lui parler. Elle lui confie qu'elle habite loin et qu'elle vient d'un milieu défavorisé. Avec l'accord de ses parents, Blanche invite Christa à venir dormir chez elle la semaine pour pouvoir gagner quelques heures de sommeil en se levant plus tard. C'est alors que tout se gâte. À différentes reprises, Christa se moque de Blanche et tente de la manipuler. Elle envahit sa chambre et elle envenime même sa relation avec ses parents. En effet, ceux-ci s'amourachent de Christa et regrettent de ne pas avoir une fille comme elle. Christa ne parle même plus à Blanche lorsqu'elles ne sont pas à la maison. Blanche comprend alors son manège et la surnomme Antéchrista. Finalement, Blanche décide d'enquêter sur sa méchante colocataire et se rend dans son village. Elle découvre alors que Christa lui a menti : elle vient d'une famille très fortunée. Blanche raconte sa découverte à ses parents et Christa quitte la maison. Quelques jours plus tard, le père de Christa appelle le père de Blanche et c'est ainsi que la famille apprend que Christa mentait à ses parents et leur extorquait de l'argent. Qu'adviendra-t-il de cette angélique Christa? ", "Top notions : 1er cycle du primaire\n\nLes listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re année ou de la 2e année. S’entrainer à la lecture à l’aide de phrases simples et de textes courts Faites lire un texte à voix haute à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à travailler la fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Écriture manuscrite Pratiquez le geste et la transposition des sons vers l’écrit. Écrire en lettres cursives (attachées) ou scriptes (détachées), selon ce que l'enfant apprend à l'école Transcrire (graphème) des sons (phonème) formant les mots (lettres et syllabes) Travailler le vocabulaire et l'orthographe à l’aide de banques de mots, des dictées et des jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) En mathématique, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématique pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématique au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re et de la 2e année. Au quotidien, l’arithmétique et ses opérations sont fréquemment rencontrées et tous les contextes sont pertinents pour les notions suivantes. Nombres entiers positifs inférieurs à 1000 (unité, dizaine, centaine) : lecture, écriture, notion de chiffre et notion de nombre, dénombrement de quantités, approximation de quantités Addition et soustraction (addition ne dépassant pas 20) sans emprunt et sans retenue Sens de l’égalité Équivalence entre deux expressions numériques (« qu’est-ce qui est égal à ? », « est-ce que ? est égal à ? ») La géométrie peut être intégrée à des activités en arts (carton, papier, pailles, etc.) impliquant diverses figures et/ou solides. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) Construction des figures Comparaison des caractéristiques des figures (nombre de côtés, nombre de sommets, sortes de lignes) Solides (prisme, pyramide, boule, cylindre, cône) Construction de solides Comparaison des caractéristiques des solides (nombre de faces, formes des faces) À travers des activités à caractère technique ou artistique, la règle ou le galon à mesurer peuvent être intégrés pour la mesure. Les unités de temps peuvent être abordées dans des histoires ou dans la routine quotidienne. Comparaison et mesure de longueur (cm, dm, m) Mesure du temps (heure, jour, minute, seconde) Au 1er cycle, on introduit des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici une : Interpréter et représenter des données à l'aide d'un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée. Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calcul mathématique. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématique ou en science. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème. ", "Top notions : 2e cycle du primaire\n\nLes listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 2e cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 3e année ou de la 4e année. S'entrainer à la lecture à l'aide de textes courts et variés Faites lire un texte, à voix haute, à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à détecter son niveau de fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Travaillez la démarche de lecture selon les étapes suivantes : Faire un premier survol du texte avec l'enfant et placer le texte dans son contexte Faire lire le texte par l'enfant Après la lecture, demander à l'enfant de résumer dans ses mots le texte lu pour s'assurer de sa compréhension Au besoin, demander une relecture ou réviser le texte avec l’enfant Pratique de l’écriture Pratiquez la rédaction de phrases simples à l’aide de banques de mots et la composition écrite originale de quelques phrases à l'aide de ces deux étapes : Suggérer à l'enfant de faire des phrases courtes et de se relire régulièrement lors de la rédaction, afin de repérer les phrases brisées Aider l'enfant à effectuer les accords et à réviser l’orthographe une fois le texte bien construit Les dictées et les jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) sont également des exemples d'idées pour diversifier l'étude des mots de vocabulaire. En mathématiques, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématiques pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématiques au 2e cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 3e et de la 4e année. Au 2e cycle, les notions d’arithmétique demeurent généralement les mêmes qu’au premier cycle, mais elles augmentent en complexité. En voici quelques-unes : Nombres naturels inférieurs à 100 000 Nombres décimaux jusqu’à l’ordre des centièmes (dixième, centième) Fractions à partir d’un tout ou d’une collection d’objets : lecture et écriture de fractions, numérateur et dénominateur, équivalence de fractions, comparaison de fractions à 0, ½ et à 1 Addition et soustraction de nombre entier avec retenue et emprunt (méthode formelle avec des nombres à 4 chiffres) Multiplication et division d’un nombre naturel à 3 chiffres par un nombre à 1 chiffre Addition et soustraction de nombres décimaux dont le résultat ne dépasse pas l’ordre des centièmes Toujours à travers des manipulations et des contextes concrets avec votre enfant, l’étude des figures et solides se poursuit. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) : classification, description Identification et construction de lignes parallèles et perpendiculaires Classification des angles (aigu, obtus, droit) Association d'un prisme ou d'une pyramide à son développement La mesure d’objets présents dans l’environnement de l’élève (des longueurs plus grandes, plus de précision, les surfaces, les volumes) se continue. Voici quelques notions à travailler : Mesure de longueur (mm, cm, dm, m) Mesure de surface (introduction au concept d’aire sans formule) Comparaison de surface Estimation Introduction au volume (sans formule) Au 2e cycle, on poursuit l'introduction des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici quelques-unes : Collecte de données Organisation de données en tableaux Représentation des données dans un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calculs mathématiques. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématiques ou en sciences. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème. ", "Le féminisme au début du 20e siècle\n\nAu début du 20e siècle, le féminisme gagne en popularité alors que de plus en plus de femmes se rallient au mouvement. Prenant toujours plus de place au sein de la société, des femmes tentent de changer les mentalités en allant souvent à l'encontre de l’image traditionnelle de la féminité, que ce soit par le biais du monde du travail ou de la mode. Organisées, les féministes revendiquent plusieurs mesures auprès du gouvernement. Elles veulent notamment une réforme du Code civil, puisque celui-ci leur accorde moins de droits qu'il en accorde aux hommes. Elles demandent également une meilleure accessibilité à l’éducation et l’obtention du droit de vote. L’éducation étant très limitée pour les femmes, ces dernières ne peuvent continuer leurs études après le primaire. Entre 1908 et 1925, deux collèges classiques décident cependant d'ouvrir leurs portes aux étudiantes. Leur accessibilité reste toutefois limitée puisqu’ils favorisent l’éducation des jeunes filles issues de la bourgeoisie et des futures religieuses. Quant aux jeunes filles provenant des familles moins fortunées, elles fréquentent plutôt des écoles ménagères dans lesquelles elles apprennent à tenir une maison. À partir de 1910, certaines universités québécoises commencent à accepter des femmes au sein de leur établissement. À partir de ce moment, plusieurs s’inscrivent dans les facultés de droit ou de médecine. Bien que ces femmes soient au début très marginalisées, de plus en plus de femmes vont se retrouver sur les bancs d’université. Au même titre que pour l'accès à l'éducation, le monde du travail est un milieu très fermé aux femmes. Effectivement, même si plusieurs d’entre elles travaillent dans les usines depuis la première phase d’industrialisation, elles gagnent des salaires beaucoup moins élevés que les hommes, et ce, même si elles occupent les mêmes fonctions. Outre les usines, elles assurent également certains services dans les salons de coiffure et dans les restaurants. Aussi, les femmes peuvent vouer leur vie aux congrégations religieuses afin de travailler dans les domaines de la santé et de l'éducation. Au début du siècle, les femmes sont considérées comme des mineures, c’est-à-dire qu’elles sont toujours sous la tutelle d'un homme. Ainsi, elles sont soumises à leur père jusqu’à leur mariage et à leur mari par la suite. En ce sens, aux yeux de la loi, les femmes n’ont pas autant de droits que les hommes alors qu’il leur est pratiquement interdit d’être propriétaires, de signer des contrats ou même de voter. Les suffragettes, un groupe de militantes féministes, souhaitent l’égalité entre les hommes et les femmes devant la loi. Au début du 20e siècle, le Québec accuse un retard sur le Canada et sur les autres provinces concernant les droits des femmes. En effet, les femmes peuvent voter depuis 1918 aux élections fédérales alors que ce droit leur est toujours interdit sur la scène provinciale. En ce sens, plusieurs luttes seront menées par la féministe et suffragette Marie Lacoste Gérin-Lajoie. Cette dernière crée le Comité provincial pour le suffrage féminin (CPSF) en 1922. Idola Saint-Jean est également une personne déterminante pour les droits des femmes alors qu'elle dépose un projet de loi concret pour le suffrage féminin. En 1929, cette dernière devient la première femme du Québec à se présenter aux élections fédérales. Voulant primordialement l'obtention du droit de vote, les suffragettes remettent en question l’ordre social et luttent pour redéfinir leur rôle dans la société tout en la critiquant. Pour cette raison, l’Église et plusieurs politiciens s’opposent fermement à leurs revendications. Également, il y a plusieurs femmes en accord avec les valeurs traditionalistes du clergé. Regroupées au sein de la Ligue catholique féminine, 10 000 femmes forment une résistance au féminisme. Malgré toutes ces résistances, les femmes du Québec obtiendront finalement le droit de vote aux élections provinciales en 1940. ", "Le roman\n\nUn roman est un texte narratif, écrit en prose (c'est-à-dire sans rimes), qui raconte une histoire généralement fictive. Plus long que la nouvelle littéraire, le roman fait le récit d'aventures, pose les bases d'une intrigue, décrit des personnages, peint des mœurs, etc. Le roman est le type narratif le plus fréquent qui accepte de nombreuses variantes de forme et de structure. Voici la liste descriptive des principales formes que le roman peut prendre : Forme Description Exemple 1. Roman d’analyse (ou psychologique) Met l’accent sur l’aspect psychologique des personnages. Ces personnages sont souvent aux prises avec des passions ou des aspirations qui les poussent à s’interroger et à se remettre en question. Crime et châtiment – Dostoïevski 2. Roman d’aventures Met l’accent sur l’action, les péripéties et les rebondissements. Les personnages ou héros ont une quête à accomplir et, pour y parvenir, doivent surmonter divers obstacles. Le tour du monde en quatre-vingts jours – Jules Verne 3. Roman par lettres (ou épistolaire) Est composé d’une suite de lettres échangées entre les personnages. Il met l’accent sur les émotions des personnages. Les liaisons dangereuses – Choderlos de Laclos 4. Roman autobiographique Le narrateur raconte sa propre histoire. Il ne s’agit pas d’une autobiographie, car le narrateur n’est pas l’auteur. La Nausée – Jean-Paul Sartre 5. Roman historique L’histoire met en scène des évènements ou des personnages historiques en y mêlant des éléments fictifs. Les rois maudits – Maurice Druon 6. Roman d’éducation (ou d’apprentissage) Met en scène un jeune personnage qui fait son entrée progressive dans la vie d’adulte. Le roman raconte l’éducation intellectuelle, sentimentale et sociale du personnage. Dominique – Eugène Fromentin 7. Roman réaliste Se veut un portrait réaliste de la société (généralement de la classe bourgeoise ou de la classe ouvrière). Ce type de roman a été principalement écrit en France au 19e siècle. Madame Bovary – Gustave Flaubert 8. Roman naturaliste Roman expérimental. Les auteurs naturalistes désirent mesurer (comme des scientifiques), grâce à l’observation et à l’analyse, l’influence de l’hérédité, du milieu et de l’histoire sur les personnages. Ce type de roman s'apparente au roman réaliste, mais est souvent beaucoup plus sombre. C’est un type de roman qui a surtout été écrit au 19e siècle. L’Assommoir – Émile Zola 9. Roman de science-fiction ou d’anticipation Expose la vision des auteurs sur le futur de l’homme, notamment par rapport à la technologie et à la science. 1984 – Georges Orwell 10. Roman policier Met en scène un détective ou un policier qui doit résoudre une énigme (souvent un meurtre ou un vol). Hercule Poirot quitte la scène – Agatha Christie 11. Roman noir (polar) Est issu du roman policier. Une enquête est menée, mais de façon immorale et ténébreuse, et pas nécessairement par un détective. Affectés par les aspects sombres des grandes villes modernes, ses personnages sont désillusionnés. Les morsures de l’aube – Tonino Benacquista 12. Roman du terroir Fait l’éloge de la vie rurale. Il vise principalement à contrer l’exode vers la ville. C’est une forme de roman qui a été fortement valorisée au Québec dans la première moitié du 20e siècle. Maria Chapdelaine – Louis Hémon 13. Roman fantastique Un personnage vit dans un univers vraisemblable et un élément surnaturel vient le perturber, ce qui le laisse dans un état de doute, d’inquiétude, voire de terreur. Le personnage se demande alors s’il est victime de son imagination ou si le phénomène surnaturel existe bel et bien. Ce genre est parfois nommé conte fantastique ou nouvelle fantastique. Le Horla – Guy de Maupassant 14. Roman d’amour (ou roman à l’eau de rose) Met en scène deux personnages qui, au fil de l’histoire, vont tomber amoureux l’un de l’autre. Généralement, ces deux personnages vont vivre ensemble ou se marier à la fin du roman. Tous les romans de type Harlequin Webster et ses complices littéraires abordent le roman Agaguk, sixième roman de l'auteur Yves Thériault, qui oppose le Nord au Sud, la culture blanche à la culture autochtone, l'homme face à la femme, l'individu à sa collectivité. Webster et ses complices littéraires abordent le roman Les Plouffe écrit par Roger Lemelin. Cette histoire d'une famille francophone de la basse-ville de Québec connaitra un immense engouement dès sa publication. ", "Le développement d'un texte explicatif\n\nVoici la structure qui est souvent enseignée dans les cours. Il est toutefois à noter que celle-ci peut être différente selon les exigences de l'enseignant. Dans le texte explicatif, l’introduction doit servir de phase de questionnement. Cette phase présente non seulement le sujet du texte, mais surtout la grande question qui engendre l’explication que l’on va donner dans le développement et qui sera divisée en aspects. L'introduction qui suit permet de mieux comprendre le lien logique qui doit l'attacher au développement. Le texte vise à répondre à cette grande question: Pourquoi le blanc est-il symbole de pureté et de paix? On dira d'une personne que l'on croyait coupable et qui a fait la démonstration de son innocence qu'elle est blanchie. La colombe, un oiseau blanc, est un emblème important de la paix. Le drapeau blanc est celui qu'on utilise pour marquer la fin d'une guerre. Il va sans dire, les références associant le blanc et la pureté, la paix, sont multiples. Mais pourquoi en est-il ainsi? En fait, il est possible de mieux comprendre cette association en faisant référence à des éléments historiques et en réfléchissant sur l'aspect symbolique de cette couleur. Extrait d'un paragraphe de développement du même texte répondant à la question suivante: Pourquoi le blanc est-il symbole de pureté et de paix? Considération historique D'abord, il est possible de faire référence à plusieurs événements de l'Histoire qui témoignent du fait que le blanc et la pureté vont de pair. En effet, les Égyptiens enveloppaient les défunts dans un linceul blanc dans un but bien précis: seul le blanc pouvait délivrer l'âme pure de son enveloppe charnelle périssable. De leur côté, les Hébreux, autre peuple qui a marqué l'histoire de l'humanité, portaient de longues tuniques de lin blanc, car ils croyaient que le blanc représentait la pureté de la justice divine. Plus proche de notre époque, en 1949, Picasso, probablement lui-même inspiré des associations relatives à la pureté et au blanc provenant des premières civilisations, contribuera à ancrer dans la conscience collective que la paix est blanche en faisant de la colombe la vedette de son affiche destinée à représenter un important mouvement militant pour la paix. Bref, cette idée voulant que la paix, la pureté et le blanc ne fassent qu'un ne date pas d'hier. On observe, dans ce paragraphe de développement, que le contenu principal est organisé autour de l'aspect historique. Tous les éléments présentés dans le paragraphe sont des faits historiques permettant de répondre à la grande question présentée en introduction. L'aspect historique est lui-même développé en sous-aspects : les Égyptiens, les Hébreux et Picasso. Les sous-aspects permettent de répondre de façon complète à la grande question et d'assurer une cohérence par rapport à l'aspect choisi. Des organisateurs textuels (comme d'abord) permettent une progression claire et logique des informations, et des marqueurs de relation (comme car) permettent d'établir les bons liens entre les idées. À consulter: ", "Trucs pour comprendre un roman (1re et 2e secondaire)\n\nBien comprendre un roman implique de développer certains réflexes. Le fait d'adopter des stratégies de lecture efficaces permet de bien retenir ce qu'on lit et de réussir n'importe quel test ou examen lié au roman en question.Voici la liste des trucs qui facilitent la compréhension d'un roman : Construire un schéma des personnages Porter une attention particulière aux dialogues Porter une attention particulière aux indices de temps et de lieu Résumer les chapitres en une phrase simple Vérifier le sens des mots inconnus dans le dictionnaire Discuter du roman avec son entourage S'interroger sur son appréciation de sa lecture Durant la lecture, l'une des premières choses à faire est de se créer un schéma des personnages. Dans ce schéma, il est important de noter les réponses à des questions comme : Quel est le nom des personnages? Quel est leur âge? Où habitent-ils? Quels sont les liens entre les personnages? Supposons que l'on doive lire un roman intitulé Sacrifiée. Voici le résumé présenté sur la quatrième de couverture : Adèle, quinze ans, vient d'être acceptée à une école prestigieuse de ballet après des années d'entrainement acharné. Malgré une discipline de fer et des nuits blanches passées à peaufiner son art, elle n'arrive pas à attirer l'attention de Dimitri, son professeur, qui n'a manifestement d'yeux que pour Leïla. Quand Adèle découvre cette dernière en pleurs dans les coulisses, elle éprouve une joie malsaine. Puis, lorsqu'elle apprend la véritable cause de son chagrin, elle réalise que Leïla n'a jamais été sa rivale et que son seul véritable ennemi, lui, n'a jamais cessé de danser. Après avoir repéré les caractéristiques propres à chacun des personnages, il est conseillé de regrouper celles-ci en aspects (ou caractéristiques) dans le schéma des personnages : À mesure que progresse l'intrigue, une bonne façon de ne pas perdre le fil de l'histoire est d'inscrire les nouveaux éléments dans le schéma. Comme les relations entre les personnages évoluent, leurs liens peuvent aussi changer. Noter ces changements permet de bien comprendre cette évolution. Lorsqu'un personnage s'exprime, être attentif aux indices textuels tels que les verbes de parole, les phrases incises, les tirets, les guillemets et les deux-points permet de bien distinguer les différents interlocuteurs. Dimitri se dirigea vers les coulisses d'un pas résolu, puis se planta devant Leïla. - Qu'est-ce qui t'a pris? Adèle, qui se trouvait derrière le rideau, observait la scène. Leïla semblait effrayée. Celle-ci répondit d'une voix ténue : - Je... je ne sais pas. - Il va falloir que tu te reprennes. Je suis très, très déçu de toi, jeune fille, lança Dimitri. Puis il tourna les talons et s'en alla dans sa loge. Adèle, estomaquée, laissa échapper ces mots : « pauvre Leïla ». Tout au long de la lecture, il est utile d'inscrire, dans un cahier de notes ou un fichier prévu à cet effet, tout ce qui se rapporte au temps et aux lieux. Une fois le roman terminé, ces traces servent à donner une vue d'ensemble de l'histoire et à repérer les évènements importants qui forment l'intrigue du roman. Lieux : L'histoire se passe en 2019, dans la ville de Montréal. Les parents d'Adèle habitent à Québec. Adèle vit à Montréal avec sa tante Joséphine. Temps : 2003 : naissance d'Adèle (à Sherbrooke) 2010 : mort de Léo, le chien d'Adèle 2019 : admission d'Adèle à l'École de Ballet de Montréal Quelqu'un de plus visuel pourrait choisir de dessiner une ligne du temps sur laquelle il pointerait les évènements clés de l'histoire afin de mieux observer leur ordre chronologique. Une bonne façon de trouver des indices de lieux et de temps est de repérer les organisateurs textuels. Ce sont des mots ou des groupes de mots qui visent à organiser les parties d'un texte. Ce matin-là, Adèle se réveilla avec le sentiment qu'il lui fallait agir au plus vite. Elle s'habilla en vitesse, puis se dépêcha d'aller prendre l'autobus. Elle voulait arriver la première à l'école. Quelques heures plus tard, elle se trouvait dans le bureau de Madame Langlais, la directrice de l'école. Celle-ci attendait qu'Adèle parle. Chaque chapitre d'un roman devrait faire progresser l'histoire. Pour mieux comprendre ce qu'on est en train de lire, il est recommandé de résumer en une phrase simple la ou les péripéties importantes du chapitre. Chapitre 1 : Une nouvelle vieAdèle entre à l'École de Ballet de Montréal.Chapitre 2 : L'auditionAdèle réussit l'audition pour Casse-Noisette, tandis que Leïla offre une performance lamentable. Relire ces résumés permet de reprendre plus rapidement la lecture du roman après une pause de quelque temps. Semblables à des aide-mémoires, ces résumés donnent un aperçu des péripéties déjà vécues par les personnages et facilitent la compréhension des thématiques développées dans le roman. Pendant la lecture, il peut arriver qu'on tombe sur un mot inconnu. Dans ce cas, un truc simple est de se fier au contexte de la phrase ou du paragraphe pour arriver à saisir le sens de ce mot. Souvent, le reste de la phrase ou du paragraphe fournira assez d'indices pour deviner ce que signifie ce terme. Adèle était sur le point d'entrer sur scène. Elle attendait le signal qui lui donnerait l'impulsion nécessaire pour exécuter sa chorégraphie sans le moindre faux pas. Elle s'efforça d'oublier Leïla, dont l'agilité et la souplesse ne cessaient d'émerveiller l'auditoire. Dans cet exemple, on comprend, en lisant le reste du paragraphe, que le terme « impulsion » désigne une force ou une énergie qui permet à Adèle d'exécuter sa danse. La consultation du dictionnaire ou d'un moteur de recherche n'est pas nécessaire.Parfois, le contexte n'est pas suffisant. C'est là que le dictionnaire ou un moteur de recherche pertinent est utile pour éviter certaines erreurs d'interprétation. Lorsqu'elle avait eu une bursite, Adèle avait dû arrêter de danser. Pendant des semaines, elle avait été forcée de s'assoir dans un coin du studio de danse pour regarder ses amis pratiquer le sport qu'elle aimait tant. C'est à ce moment de sa vie qu'elle s'était mise à la course à pied. À défaut de pouvoir dépenser son énergie en exécutant des chorégraphies, elle enfilait ses espadrilles et les kilomètres. Dans l'exemple, le contexte ne permet pas de bien comprendre le sens du mot « bursite ». On comprend qu'il s'agit d'une blessure ou d'une maladie, mais si on ne connait pas la définition de ce mot, il peut sembler étrange que le personnage soit en mesure de courir, mais pas de danser. En consultant le dictionnaire, on découvre qu'une bursite est une inflammation des articulations. Comme Adèle peut courir, mais pas danser, on peut en déduire qu'elle s'est blessée au bras. Une autre stratégie consiste à comparer sa vision du roman avec celle de son entourage. Des amis, qui ont aussi à lire le même livre, ont peut-être compris certaines situations différemment. Le fait de s'exercer à se poser des questions sur l'histoire reste la meilleure façon de s'assurer que rien ne nous a échappé. Discuter du roman avec des gens qui ne l'ont pas lu peut également nous aider à mieux comprendre l'histoire, puisque cela nous oblige à en faire un résumé assez complet pour qu'ils saisissent bien les enjeux de l'histoire. Une fois le roman terminé, un truc pour bien préparer un test ou un examen est de s'interroger sur ce qu'on vient de lire : Qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'on a apprécié ou non un roman? Est-ce que c'est une question de personnages, de style, de descriptions, d'histoire? L'important, c'est d'appuyer son appréciation sur des éléments précis du roman. Trucs pour se préparer à un examen de lecture\nTrucs pour répondre à des questions en lecture\nLes éléments explicites et implicites d'un texte\nCritères d'appréciation d'une œuvre littéraire\n", "L'introduction d'un texte justificatif\n\n\nL'introduction d'un texte justificatif sert à présenter le sujet qui sera abordé ainsi que les critères (ou raisons) qui appuieront la justification. L'introduction se divise généralement en deux parties : Le sujet posé Le sujet divisé Le sujet posé est la partie de l'introduction dans laquelle on présente l'affirmation initiale. Si l'objectif du texte est de faire la critique d'une œuvre, l'affirmation initiale permet de présenter l'œuvre et de donner son appréciation générale de celle-ci. Huguette la mouette et les frites abandonnées est une brève histoire faisant partie du jeu Grimoire d'Alloprof. Ce récit a de quoi plaire aux petits comme aux grands. Bien qu'il ne fasse pas partie de l'introduction, le titre d'une critique peut parfois servir à faire connaitre son appréciation d'une œuvre. 1. Huguette la mouette et les frites abandonnées : du plaisir pour toute la famille!2. Alloprof accroche les petits comme les grands avec un récit amusant Si l'objectif du texte est de présenter le bienfondé d'une idée ou d'une opinion, l'affirmation initiale permet de présenter l'idée ou l'opinion défendue. Parler plus d'une langue est très utile, et ce, pour plusieurs raisons. Le sujet divisé est la partie de l'introduction qui sert à présenter les critères(ou raisons) qui appuieront la justification dans le développement. Si l'objectif du texte est de faire la critique d'une œuvre, le sujet divisé énonce les critères pour lesquelles l'auteur a aimé cette dernière ou non. En effet, le personnage d'Huguette est très attachant et l'histoire transmet une belle morale.Dans cet exemple, on présente deux critères :1. Le personnage 2. L'histoire Si l'objectif du texte est de présenter le bienfondé d'une idée ou d'une opinion, l'auteur énumère les raisons qui soutiennent sa position. Cela permet d'échanger avec des gens de toutes les origines en plus faciliter la communication lors de voyages.Dans cet exemple, on présente deux raisons : 1. Permettre d'échanger avec des gens de toutes les origines2. Faciliter la communication lors de voyages Critique d'une œuvre Huguette la mouette et les frites abandonnées est une brève histoire faisant partie du jeu Grimoire d'Alloprof. Ce récit a de quoi plaire aux petits comme aux grands. En effet, le personnage d'Huguette est très attachant et l'histoire transmet une belle morale. Justification d'une idée ou d'une opinion Parler plus d'une langue est très utile, et ce, pour plusieurs raisons. Cela permet d'échanger avec des gens de toutes les origines en plus de faciliter la communication lors de voyages. Le texte justificatif La structure d'un texte justificatif Le développement d'un texte justificatif\nLa conclusion d'un texte justificatif\nLes critères d'un texte justificatif\nLes procédés justificatifs\n", "Les luttes et les revendications des femmes au 20e siècle (notions avancées)\n\nPendant plusieurs siècles, les femmes n’étaient pas reconnues légalement comme l'égal des hommes. Que ce soit pour l’accès à l’éducation, aux professions, aux droits civiques et juridiques, les femmes dépendaient de leur mari. Même les premières Déclarations des droits de l’homme ne concernaient pas les femmes. C’est suite à plusieurs années de luttes menées sur plusieurs fronts que les femmes ont pu atteindre le niveau d’égalité légale et juridique qu’elles ont aujourd’hui. Le parcours de la lutte liée aux droits des femmes concerne, entre autres, alors l’accès à l’éducation, l’entrée dans les professions, le droit de vote, le droit de se présenter aux élections, le droit de siéger au gouvernement, le droit de gérer ses biens, le droit de divorcer et l’accès à une justice plus équitable. Mais tout cela ne s’est pas acquis du premier coup et a dû évoluer au fil du temps. Il faut également souligner que les lois émises ont eu le pouvoir de changer le fonctionnement légal de la société. Il fallait aussi que les femmes profitent de leurs droits et que les mentalités s’adaptent à cette nouvelle réalité. Les premières revendications féminines ont eu lieu lors de la Révolution française. Certaines femmes profitaient des changements sociaux et des valeurs égalitaires de l’époque pour revendiquer certains changements. Elles désiraient d’abord obtenir le droit à l’instruction primaire, l’accès à la santé et le droit au travail. Elles souhaitaient également obtenir une protection légale pour soutenir les femmes abandonnées et les filles mères, une réforme du mariage ainsi que le droit au divorce. En 1791, suite à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Marie-Olympe de Gouges a rédigé à son tour la Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne. Dans ses écrits, elle défendait les droits des femmes et l’abolition de l’esclavage. Sa déclaration n’a pourtant pas porté fruit puisque Marie-Olympe de Gouges a été guillotinée par Robespierre. En 1804, l’entrée en vigueur du Code Napoléon a mis fin à ces premières tentatives liées aux droits des femmes. En effet, le Code Napoléon décrivait l’incapacité judiciaire des femmes mariées : elles étaient totalement exclues des droits politiques. Il était donc interdit formellement aux femmes de fréquenter les lycées et les universités. Les femmes mariées n’avaient également pas le droit de gérer leurs biens ou encore de signer un contrat. En fait, elles n’avaient pas le droit de travailler ou de voyager à l’étranger sans l’autorisation de leur mari. Ce dernier contrôlait alors toute la vie de sa femme, incluant les relations et les correspondances entretenues. Les femmes qui travaillaient n’avaient même pas le droit de toucher elles-mêmes leur salaire. Les femmes reconnues coupables d’adultères étaient sévèrement punies par la loi. Les filles mères et leurs enfants n’avaient absolument aucun droit. La première convention des droits de la femme a eu lieu le 19 juillet 1848 dans l’État de New York. Pendant cette réunion, les revendications des femmes furent liées au droit de vote, à la participation à la vie politique, à l’accès au travail ainsi qu’au droit à l’éducation. En 1880, l’enseignement public secondaire était ouvert aux femmes en France. L’accès à l’éducation et à l’instruction fut d’ailleurs le premier combat des femmes. Lorsque les écoles leur ont ouvert leurs portes, on disait que leur formation allait servir à faire des femmes des meilleures gestionnaires du foyer ainsi que de bonnes éducatrices pour leurs fils. Dans les faits, les femmes qui étudiaient y voyaient plutôt une occasion de faire autre chose et d’investir l’espace public. L’accès à l’éducation a donné aux femmes des occasions de mener des luttes pour s’émanciper et faire avancer leurs droits dans tous les domaines. C’est à la fin du 19e siècle, pendant la révolution industrielle, que les premiers mouvements féministes ont fait leur apparition. Concernant d’abord le travail, le débat s’est également tourné vers le droit de vote. Les femmes souhaitaient d’abord obtenir des conditions et des salaires équivalents à ceux des hommes. Luttant pour une optique égalitaire «à travail égal, salaire égal», les femmes n’ont pas hésité à créer des syndicats et à faire la grève pour obtenir gain de cause. Après avoir obtenu le droit à l’éducation, les femmes se sont attaquées aux droits civiques et politiques. Concentrant d’abord leurs efforts sur le droit de vote, qu’elles obtiendront à divers moments, selon les pays, les femmes de l’époque ont également réussi à obtenir certains droits liés au travail. Par exemple, c’est en 1907 que les épouses qui travaillaient pouvaient disposer librement de leur salaire. Un peu plus tard, en 1909, les congés de maternité sont apparus en France. Après leur accouchement, les femmes avaient droit à huit semaines de repos pendant lesquelles elles ne pouvaient être congédiées. En 1920, les femmes obtenaient également le droit d’adhérer à un syndicat sans avoir besoin de la permission de leur mari. Les améliorations du système d’éducation se poursuivaient simultanément. Ce qui fait qu’en 1920, les baccalauréats des femmes et des hommes étaient dorénavant jugés comme équivalents. De même que les programmes de formation au secondaire qui étaient, dès 1924, identiques tant pour les hommes que pour les femmes. Légalement, les femmes mariées obtenaient un nouveau statut qui leur permettait de posséder une carte d’identité, un passeport et un compte en banque. Les maris conservaient toutefois les droits liés à la résidence et à l’autorité paternelle. De plus, les maris pouvaient encore s’opposer à l’exercice d’une profession. Les droits des femmes se sont davantage concrétisés après la guerre et la période de décolonisation. Dès 1946, une commission de la condition des femmes est dirigée par l’Organisation des Nations Unies. Cette commission a produit divers textes dont la Convention sur les droits politiques, écrite en 1952, la Convention sur la nationalité de la femme mariée en 1957 et la Déclaration sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, rédigée en 1981. Amorcé par la vague révolutionnaire de 1968, le nouveau féminisme souhaitait alors mettre de l’avant l’égalité des femmes, tout en respectant leur féminité. Cette égalité devait être sociale, mais devait être également présente dans les couples. Les féministes souhaitaient alors que les femmes gagnent de l’autonomie et de l’indépendance dans le couple. Dans la société, les femmes réclamaient des places dans les instances politiques et décisionnelles. Les féministes des années 1960 et 1970 souhaitaient principalement obtenir l’égalité de fait entre les hommes et les femmes. Elles désiraient également que la contribution des femmes au bien-être de la société et de la famille soit officiellement reconnue. Concrètement, les féministes souhaitaient l’élimination des préjugés et des pratiques préjudiciables aux femmes. De plus, c’est à partir de 1946 que les hommes et les femmes sont jugés comme égaux dans la Constitution. En 1965, les femmes ont acquis la liberté d’exercer la profession de leur choix. En 1966, Betty Friedan a fondé l’Organisation nationale des femmes. Le but était d’obtenir l’égalité totale entre les hommes et les femmes. Cette organisation se positionnait également contre les rôles traditionnellement confiés à la femme. Aux États-Unis, un mouvement semblable a également vu le jour en 1967. La Women’s Liberation Movement luttait afin de favoriser l’accès aux professions et le droit à l’avortement. En 1970, dans les textes de loi, ce qui était décrit comme l’autorité paternelle devenait alors l’autorité parentale. L’apport de la mère était alors reconnu. Depuis 1995, l’ONU reconnaît que les droits des femmes font partie intégrante et indivisible des droits humains. Plusieurs actions des féministes désiraient donner aux femmes les droits sur leur corps : avoir des enfants si elles le voulaient, au moment où elles le voulaient. C’est une époque où les luttes pour l’accès à la contraception et à l’avortement ont été prédominantes. En 1967, les moyens de contraception étaient autorisés en France. En 1971, une pétition signée par 343 femmes, le Manifeste des 343, ayant eu recours à l’avortement a suscité un débat de société. Par cette pétition, les signataires réclamaient le droit et l’accès facile à la contraception et le droit d’avorter légalement. Parmi les signataires : Simone de Beauvoir, Jeanne Moreau et Catherine Deneuve. L’avortement a été légalisé en France en 1975 alors que la distribution de la pilule contraceptive était autorisée dès 1974. 1975 fut d’ailleurs nommée l’année internationale de la femme tandis que la décennie 1975-1985 fut nommée la décennie des Nations Unies pour la femme. Pendant cette période, plusieurs groupes féministes se battaient aussi contre la violence faite aux femmes, les viols et les agressions sexuelles. D’ailleurs, ce n’est qu’à partir de 1980 que le viol fut légalement considéré comme un crime en France. Au cours des dernières années, les luttes des femmes ont été menées en visant l’obtention de la parité et de l’équité salariale. Que ce soit en politique ou au travail, les femmes veulent être reconnues. L’équité salariale vise alors à ce qu’hommes et femmes soient payés au même salaire pour un travail équivalent. La parité vise à augmenter la proportion des femmes occupant des postes liés au pouvoir et aux décisions (membre de l’Assemblée, membres du Sénat, chef d’entreprise, etc.). Certains pays exigent même que leur conseil d’administration soit formé d’au moins 40% de femmes. En France, la moitié des candidats aux élections doit être formée de femmes. Malgré les grands pas qui ont été franchis au cours du 20e siècle, il reste encore quelques défis à relever: combattre la pauvreté et l’analphabétisme qui touchent plus de femmes que d’hommes dans le monde, augmenter le nombre de femmes dans les postes décisionnels. Fortement lié aux droits civils, le droit de vote a été le terrain de bataille des femmes du début du 20e siècle. À l’époque, les femmes qui se battaient pour obtenir le droit de vote étaient surnommées les suffragettes, en lien avec le terme suffrage qui signifie un vote exprimé lors d'une élection. Les premiers groupes de suffragettes sont apparus en 1903 en Grande-Bretagne. Les suffragettes formaient alors des unions politiques et sociales dont le but principal était de militer en faveur du droit de vote des femmes. La Nouvelle-Zélande est le premier pays où les femmes ont eu le droit de voter, et ce en 1893. Le droit a été acquis après la circulation d’une pétition. Même si les femmes avaient le droit de voter, elles n’avaient pas le droit de se présenter comme candidates avant 1919. Dans tous les autres pays, le droit de vote pour les femmes a été plus difficile à atteindre. Dans certains pays, les femmes ont d’ailleurs dû recourir à des moyens plus violents pour faire entendre leur cause. Entre 1908 et 1920, plusieurs suffragettes participent à des manifestations un peu partout : Chine, Suisse, États-Unis, Canada, Paris, etc. Au même moment à Londres, 250 000 suffragettes manifestaient dans les rues. Au Danemark, les femmes qui payaient des impôts ont eu le droit de voter dès 1908. Les suffragettes de Londres ont pris des moyens plus violents en 1913 lorsqu’elles ont causé des explosions et détruit des liens téléphoniques. Les suffragettes manifestaient non seulement pour le droit de vote, mais aussi pour l’égalité politique et l’éligibilité aux communes. La Grande-Bretagne exerçait alors une forte pression sur les militantes en les condamnant ou en les envoyant en prison. Quelques suffragettes avaient d’ailleurs été blessées à cause de la violence policière. Rapidement, certains pays ont donné le droit de vote aux femmes. Dès 1914 dans le Montana aux États-Unis, les femmes avaient les droits civiques et dès 1916 l’une d’elles a été élue à la chambre des représentants de son État. Plusieurs pays ont suivi cet exemple: le Danemark (1915), la Grande-Bretagne (1918), les États-Unis et l'Allemagne (1920) et la France (1940). Aux États-Unis, les nouvelles lois devaient autoriser les droits des femmes et les droits des Noirs. L’égalité civile a été acquise grâce à plusieurs traités : les Civil Rights Acts. Le premier, signé en 1875 accordait l’égalité civile aux noirs. Un autre traité a été signé en 1957. Le plus important fut le Civil Rights Act de 1964. Celui-ci mettait officiellement fin à la ségrégation raciale. Tous les citoyens avaient accès aux mêmes services et aux mêmes droits, sans égard à la couleur, la nationalité, le sexe ou la race. L’ensemble de la population américaine a obtenu le droit de vote en 1965 par le Voting Right Act, qui accordait le droit de vote à tous. Après l’obtention du droit de vote, certains groupes de suffragettes ont commencé à s’attaquer à d’autres causes telles que la propriété du corps, la régulation des naissances et de l’avortement et l’égalité civique. Par sa structure politique particulière (gouvernements fédéral et provinciaux), le Canada a évolué à différents rythmes dans le développement des droits des femmes; certaines provinces accordant les droits plus rapidement que d’autres. En 1900, le droit de vote fédéral est limité seulement aux personnes pouvant voter au provincial, ce qui excluait alors toutes les femmes et toutes les minorités. Au cours du siècle, plusieurs nouvelles lois ont été créées afin de favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes. Les premières provinces à avoir donné les mêmes capacités juridiques aux femmes qu’aux hommes furent le Manitoba (1900), l’Île-du-Prince-Édouard (1903) et la Saskatchewan (1907). Malgré ces avancées, certaines entreprises, surtout celles détenues par les Asiatiques, ne pouvaient engager de femmes blanches. Dans les années qui suivirent, certaines provinces permettaient aux femmes de voter lors des élections provinciales : Manitoba, Saskatchewan et l'Alberta (1916), la Colombie-Britannique et l'Ontario (1917), Nouvelle-Écosse (1918). D’ailleurs, en 1918, les femmes qui avaient le droit de voter dans leur province pouvaient aussi voter aux élections fédérales. Dès 1920, tous les Canadiens âgés de 21 ans ou plus pouvaient voter. Dès 1929, les femmes pouvaient même être nommées au Sénat. Le droit de vote provincial fut acquis en 1922 pour les femmes de l’Île-du-Prince-Édouard alors que les femmes du Québec purent voter en 1940 seulement. Après la Deuxième Guerre mondiale, les gouvernements ont commencé à mettre en place des lois pour favoriser l’accès au travail des femmes et l’équité salariale. L’Ontario (1951) et la Saskatchewan (1952) furent les premières provinces à créer des lois sur ces aspects. En 1953, le Canada, la Colombie-Britannique, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse ont suivi avec des lois sur l’équité salariale et des pratiques d’emplois équitables. Dans les années qui ont suivi, le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan et l’Alberta ont créé des mesures semblables. Après s’être attaqués aux lois sur le travail, les gouvernements ont adopté divers textes et codes sur les droits de la personne: Code des droits de la personne de l’Ontario (1962), Human Rights Act de la Nouvelle-Écosse (1963), Charte des droits et libertés du Québec (1975) et la Loi canadienne sur les droits de la personne (1977). Pendant ces années et grâce à ces nouvelles lois, les femmes avaient acquis certaines garanties juridiques ainsi que le droit à la propriété. Née d’une famille bourgeoise, Marie Lacoste-Gérin-Lajoie a été rapidement passionnée par le droit, en particulier les différentes mesures de discrimination juridique des femmes. Autodidacte, elle devient experte en droit et donne des conférences à l’Université de Montréal. Elle a écrit plusieurs traités de droit par lesquels elle tente de réformer le Code civil. Elle a d’ailleurs lutté fortement pour modifier les lois afin que les femmes aient le droit de contrôler leurs biens et leurs revenus et que les hommes perdent la liberté de dépenser tout le revenu familial. En 1907, Marie Lacoste-Gérin-Lajoie a fondé la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. Cette fondation regroupait plusieurs femmes issues de milieux professionnels différents. Le but était de promouvoir les droits civiques et politiques des femmes. En 1922, elle est partie, à la tête de groupe de 400 femmes, pour réclamer le droit de vote au premier ministre du Québec. Le refus a fait en sorte que Québec soit la dernière province canadienne à accorder le droit de vote aux femmes, en 1940. Issue d’une famille aisée et élevée par une mère catholique, Simone de Beauvoir fut attirée très tôt par les études et l’écriture. Adolescente, elle devient athée et décide de consacrer sa vie aux études. C’est en étudiant en philosophie à Paris qu’elle a rencontré Jean-Paul Sartre, avec qui elle a partagé sa vie. Après ses études, elle a enseigné et a écrit beaucoup. Se portant à la défense d’une philosophie existentialiste (conceptualisée par Sartre), elle s’y prend en réfléchissant sur le sens de la vie à partir du vécu, d’expériences concrètes. Son oeuvre comprend des essais et des textes de fiction. L’oeuvre la plus connue et citée de Simone de Beauvoir reste Le Deuxième sexe, paru en 1949. Cet ouvrage est rapidement devenu l’ouvrage de référence pour le mouvement féministe mondial. Dans cet essai, Simone de Beauvoir refuse l’infériorité naturelle de la femme. Selon elle, «on ne naît pas femme, on le devient». Elle définit également ce qu’est le genre féminin, tel que décrit dans les différentes théories scientifiques et sociales. Elle dresse ensuite la liste des obstacles qui se dressent dans la vie des femmes. La solution, pour cette philosophe féministe, se trouve dans le travail : «C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle; c’est le travail qui peut lui garantir une liberté concrète». Marie Gérin-Lajoie est la fille de Marie Lacoste-Gérin Lajoie. En 1911, Marie Gérin-Lajoie fut la première femme au Québec à recevoir un baccalauréat en arts. Elle a étudié par la suite les sciences sociales. Elle a fait une partie de ses études en autodidacte parce que les femmes ne pouvaient pas poursuivre leurs études après le baccalauréat. C’est pourquoi elle est partie faire ses études en 1918 à New York, en service social. Elle est par la suite revenue à Montréal où elle a travaillé en action sociale auprès des femmes et des familles. Au cours de sa vie, elle a mis en place plusieurs structures permettant d’aider les femmes. En 1923, elle a créé l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil par lequel elle a pu mettre sur pied divers organismes : centres sociaux, terrains de jeux, maison d’hébergement, etc. En 1931, Marie Gérin-Lajoie a également fondé une école d’action sociale. En 1939, lorsque l’école de service social ouvre à l’Université de Montréal, Marie Gérin-Lajoie y donnait des cours. En 1940, elle participait, avec Thérèse Casgrain, aux luttes pour obtenir le droit de vote des femmes. La carrière militante de Thérèse Casgrain a commencé lorsqu’elle a remplacé son mari malade, qui était alors député fédéral. Grâce à cette position importante, Thérèse Casgrain demande, associée avec un groupe, d’adopter un projet de loi visant à donner le droit de vote aux femmes. La réponse est négative et virulente. Toutes les instances réagissent: premier ministre provincial, clergé et les femmes. À cette époque, les femmes mariées au Québec étaient considérées comme des mineures. Ne baissant pas les bras, Thérèse Casgrain a créé en 1926 la Ligue de la jeunesse féminine et fut la présidente du comité provincial des suffragettes en 1928. Cette ligue devint la Ligue du droit des femmes en 1929. Casgrain s’est également fait connaître par des émissions de radios portant sur les causes des femmes. Lorsque les femmes ont obtenu le droit de vote en 1940, Thérèse Casgrain s’est attaquée à d’autres causes dont la protection des enfants et la réforme des prisons. En 1942, elle était candidate aux élections. En 1945, elle participe à l’élaboration du programme des allocations familiales allouées par le gouvernement fédéral. En 1955, elle devenait la première femme présidente d’un parti politique, le NPD (nouveau parti démocratique). Parmi les autres accomplissements de Thérèse Casgrain, il y a la fondation de la section québécoise du groupe Voix des Femmes (1961), la participation à une délégation pacifique à Moscou, la nomination de Femme du siècle (1967) et membre du Sénat (1970). Avant sa mort en 1981, Thérèse Casgrain a reçu plusieurs prix et honneurs prestigieux et des doctorats honorifiques. Après sa mort, un prix fut nommé en son honneur. Dès ses études, Simonne Monet-Chartrand fut très impliquée dans plusieurs causes avant de rencontrer Michel Chartrand, impliqué dans les causes syndicales et qui devint son mari. Dans les années 50, elle a participé à la mise sur pied de plusieurs services : préparation au mariage, école de parents, association des parents-maîtres, union familiale, coopératives et la Centrale d’enseignants du Québec. Dans les années 1960, elle fonda la Fédération des femmes du Québec, elle participa à Voix des femmes, au mouvement de désarmement nucléaire et créa l’Institut Simone de Beauvoir. Tout au long de sa vie, elle a dirigé plusieurs organismes et institutions qui servaient à la cause du féminisme, à l’éducation, à la société et au nationalisme. " ]
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