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Olivier Véran, premier membre de l'exécutif à se faire vacciner contre le Covid-19
En se faisant vacciner en direct contre le Covid-19, le ministre de la Santé devient le premier membre de l'exécutif à recevoir une injection publiquement.. Politique : video, Olivier Véran, premier membre de l'exécutif à se faire vacciner contre le Covid-19.
Olivier Véran, premier membre de l'exécutif à se faire vacciner contre le Covid-19 ASTRAZENECA - En se faisant vacciner en direct contre le Covid-19, le ministre de la Santé devient le premier membre de l'exécutif à recevoir une injection publiquement. "Je n'ai rien senti, vous avez été formidable." Olivier Véran s'est fait vacciner contre le Covid-19 à l'hôpital public de Melun Seine-et-Marne ce lundi, sous l'oeil des caméras. En tant que médecin neurologue, le ministre fait désormais partie des publics prioritaires, la vaccination ayant été ouverte à l'ensemble des personnels de santé et aux Français âgés de 50 à 64 ans. Toute l'info sur Le monde commence à se vacciner contre le Covid-19 Recevant une première injection du vaccin AstraZeneca, le ministre de la Santé devient ainsi le premier membre de l'exécutif à être vacciné publiquement. Une communication bien rodée, visant à rassurer les Français peu convaincus par la vaccination : selon des derniers sondages, un peu plus de la moitié de la population se dit prête à se faire vacciner contre le Covid-19. Peu après, face à la presse, le ministre a invité "l'ensemble des soignants à se faire vacciner, dans leurs hôpitaux, les centres de ville, toutes les structures à leur disposition, pour pouvoir se protéger au plus vite". Olivier Véran a ensuite donné des précisions sur l'état des stocks depuis que les 270.000 premières doses du vaccin AstraZeneca, homologué la semaine dernière, ont été livrées samedi 6 février dans les établissements de santé et centres de vaccination. "Dans deux jours, nous recevrons 300.000 doses supplémentaires, et encore des centaines de milliers de doses qui arriveront tout au long du mois de février", a indiqué le ministre de la Santé, qui devra revenir à l'hôpital de Melun pour sa seconde dose du vaccin. La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/video-olivier-veran-s-est-fait-vacciner-contre-le-covid-19-sous-l-oeil-des-cameras-2177780.html?type=content
['politique']
Un spray nasal anti-Covid bientôt commercialisé: quelle efficacité ?
Un nouvel outil dans la lutte contre le coronavirus ?
La société française Pharma Beauty va commercialiser à partir du 1er mars dans l'hexagone un spray nasal qui éliminerait 99 de la charge virale du Covid-19 en cas de contamination. Comment ça marche ? Le groupe y travaille depuis près d'un an. Le produit est composé à 60 d'eau purifiée et à 40 d'eau ionisée très chargée en agents antimicrobiens et antiviraux. Une eau, déjà utilisée au Japon pour soigner les brûlures et certaines maladies de peau, qui permet de décoller le virus de la paroi nasale. Il faut ensuite l'expulser de l'organisme en se mouchant. L'efficacité du spray a été approuvée par l'IUT de Marseille et le Professeur Bernard La Scola, qui conclut que la solution permet d’éliminer plus de 99 du virus en 30 secondes, précise le groupe pharmaceutique sur Linkedin. Au total, trois études différentes ont été validées par les laboratoires, appuie la Dépêche du Midi. Un spray préventif Loin d'être un traitement miracle, ce spray peut toutefois être utilisé en prévention, après avoir été en contact avec des personnes infectées par le coronavirus. Selon les études, deux pulvérisations dans chaque narine, quatre à six fois par jour, sont nécessaires pour empêcher la propagation du Covid-19. Le spray aurait aussi des vertus anti-pollution, purifiantes et nettoyantes. Un procédé intéressant "si on fait une inhalation juste après avoir été infecté", expliquait le médecin généraliste diplômé en immunologie, Pierre-Jacques Raybaud à l'AFP en janvier dernier. Le spray "ne remplace pas le vaccin. Mais il s’agit d’un geste barrière supplémentaire qui va permettre de limiter la contamination", précise le fondateur de Pharma Beauty, Laurent Dodet, interviewé par nos confrères de 7sur7. Bientôt disponible en Belgique ? Un deal avec la Belgique devrait avoir lieu dans les prochains jours a déclaré le patron du groupe à 7sur7. Le produit pourrait ainsi être rapidement commercialisé dans notre pays. "La Belgique sera dans le peloton de tête" des pays où le spray sera disponible, confirme Laurent Dodet.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/un-spray-nasal-anti-covid-bientot-commercialise-6028137a7b50a62acfdbc472
['santé', 'environnement']
Vols suspendus, des tensions dans l’air entre l’Europe et la Chine
Pékin a suspendu, une nouvelle fois, les vols d’Air France à destination de la Chine en raison de cas positif au Covid 19 parmi ses passagers. L’Allemagne est également frappée par ces mesures restrictives. En réaction, Paris et Berlin sanctionnent, à leur tour, des compagnies chinoises.
Après avoir découvert six cas positifs au Covid-19 à l’arrivée d’un vol Air France de Paris à Tianjin, fin juin, l’administration de l’aviation civile chinoise CAAC a annoncé que la liaison serait interrompue pendant deux semaines. Par conséquent les vols du 8 et du 15 juillet à destination de la ville portuaire proche de Pékin ont été annulés par la Chine. En réaction, l’Allemagne et la France ont à leur tour suspendu les vols des compagnies aériennes chinoises dont Air China, China Eastern et China Southern. Un phénomène qui touche aussi l’Allemagne. « Des compagnies aériennes allemandes ont été affectées à plusieurs reprises par des suspensions de vols par les autorités chinoises depuis février 2021 », a regretté le ministère allemand des Affaires étrangères. « Pour contrer cela, l’Allemagne a suspendu par réciprocité des vols de compagnies aériennes chinoises. » Échec de la rencontre du 5 juillet Le 5 juillet, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Xi Jinping avaient tenté de relancer le trafic aérien entre leurs pays, au cours d’une visioconférence. Fortement limité en raison des restrictions sanitaires, le nombre de liaison entre la France et la Chine est passé de 100 par semaine avant la pandémie à seulement six. « La difficulté que l’on rencontre, ce sont des protocoles sanitaires particulièrement stricts qui ne permettent pas d’avancer » avait regretté Emmanuel Macron au cours de cette conférence. « Le message que l’on passe, c’est que comme la France et la Chine ont avancé sur la campagne de vaccination, il est temps de faire progresser ces négociations pour revenir progressivement à la situation antérieure à la crise », avait-il expliqué. L’intransigeance de Xi Jinping Prudent, Xi Jinping avait indiqué que le rétablissement des liaisons aériennes était encore incertain en raison de la pandémie. Bien que le virus soit quasiment éradiqué dans le pays, Pékin a durci les conditions d’accès sur son territoire. Les passagers testés positifs à leur arrivée sont sanctionnés par les autorités chinoises, leur transporteur, aussi. Les vols de la compagnie aérienne « fautive » sont suspendus pendant deux semaines lorsque cinq cas positifs ont été détectés parmi ses passagers. Et à 10 cas positifs, les vols sont suspendus pour un mois.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/Vols-suspendus-tensions-lair-entre-lEurope-Chine-2021-07-17-1201166709
['international']
Contaminés par le Covid-19, 1 000 visons d'un élevage d'Eure-et-Loir vont être abattus
Un élevage de visons français va faire l'objet d'un abattage de masse, suite à la contamination au Covid-19 de plusieurs animaux. Après les Pays-Bas et...
Un élevage de visons français va faire l'objet d'un abattage de masse, suite à la contamination au Covid-19 de plusieurs animaux. Après les Pays-Bas et le Danemark, c’est au tour de la France de faire face à des cas de Covid-19 chez les visons. Le ministère de l’Agriculture a ainsi ordonné un abattage massif dans un élevage d’Eure-et-Loir, qui jouit d’une très mauvaise réputation sur le continent européen. Au total, ce sont un millier de visons qui seront abattus dans cet élevage touché par l’épidémie de coronavirus. Cet élevage et les 3 autres encore en activité en France doivent fermer immédiatement. Il est temps d'en finir! StopFourrure COVID19 https://t.co/gEV9qwnu3z pic.twitter.com/KTbEy3LmUl — One Voice @onevoiceanimal November 22, 2020 Considéré comme « l'un des pires en Europe », un élevage de visons, situé en Eure-et-Loir, va abattre 1 000 visons « Nous connaissons bien cet élevage, c’est un des pires d’Europe pour la cruauté infligée aux animaux », confirme ainsi Muriel Amal présidente de l’association One Voice , interrogée par nos confrères de France Info. « Nous ne sommes pas étonnés du tout de ce qui se passe aujourd’hui, poursuit Muriel Amal. Nous avions alerté Barbara Pompili ministre de la Transition énergétique qui m’a répondu que des tests seraient effectués. Nous attendons d’ailleurs les résultats pour les autres élevages puisqu’il y a trois autres élevages en France », ajoute-t-elle. De son côté, Barbara Pompili a assuré qu'il n'yavait aucun humain de touché autour de l'exploitation. Notons que par le passé, One Voice avait porté plainte contre plusieurs élevages dont celui d’Eure-et-Loir. Une procédure qui « suit son cours ». L’association déplore la situation mais se range du côté de la décision du gouvernement, qu’elle comprend en raison du contexte de l’épidémie de Covid-19. « Malheureusement, nous sommes en crise sanitaire avec des morts et il faut absolument prendre toutes les précautions. De toute façon, il n’y a pas d’hypocrisie à avoir, ces animaux étaient voués à être abattus bientôt pour leur fourrure », rappelle ainsi Muriel Amal. One Voice milite depuis des années pour mettre fin aux élevages de visons qui sont « des sources de souffrance, de pollution pour la nature environnante, et de danger pour la santé humaine ». « Il faut fermer ces élevages tout de suite et il faut aider les éleveurs à se reconvertir pour qu’on tourne cette page de l’élevage des anomaux pour la fourrure en France », conclut Muriel Amal. Pour rappel, le vison - qui peut contracter le Covid-19 tout en réinfectant l’être humain - est à ce jour la seule espèce connue capable de contamination inter-espèces, vers l’homme et le chat.
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/article/covid-19-l-etat-ordonne-l-abattage-de-1-000-visions-dans-un-elevage-d-eure-et-loir-considere-comme-l-un-des-pires-d-europe-23165
[]
En Malaisie, crise politique et colère grandissante
Les députés malaisiens ont été empêchés de siéger au Parlement, lundi 2 août. La colère monte contre le premier ministre, Muhyiddin Yassin, au pouvoir depuis mars 2020 sans avoir été élu, dans un pays de plus en plus touché par l’épidémie de Covid-19.
L’image restera gravée dans la mémoire des Malaisiens : les députés de l’opposition stoppés par les boucliers des forces de l’ordre avec le Parlement en arrière-plan. Lundi 2 août, les policiers ont empêché les parlementaires de siéger à Kuala Lumpur, capitale du pays. L’ordre a été donné par le premier ministre Muhyiddin Yassin, qui a argué la découverte de cas de Covid-19 dans l’enceinte du bâtiment pour justifier son choix. RELIRE. Coronavirus : la Malaisie enraye au mieux l’épidémie Pour l’opposition, l’argument n’est qu’un prétexte utilisé pour se maintenir au pouvoir. « Les usines peuvent ouvrir, les casinos aussi, les lieux de travail peuvent aussi ouvrir, mais le Parlement doit rester fermé », a réagi Syed Saddiq, un jeune député opposé à l’actuel gouvernement. Premier ministre non élu Nommé premier ministre en urgence par le roi en mars 2020, quelques jours avant l’instauration d’un premier confinement, « Muhyiddin Yassin n’a pas de mandat populaire et ne dispose pas d’une majorité nette », rappelle pourtant Sophie Lemière, spécialiste de la Malaisie. En gelant la vie parlementaire du pays, il évite un potentiel vote de défiance qui le forcerait à quitter ses fonctions. En attendant, « le pays s’enfonce dans une crise politique majeure », poursuit-elle. Muhyiddin Yassin ne jouit que de peu de légitimité aux yeux de ses concitoyens. Samedi 31 juillet, des centaines de manifestants avaient défilé dans les rues de Kuala Lumpur pour demander sa démission alors qu’il est très critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire. Avec plus de 15 000 nouveaux cas quotidiens depuis plusieurs jours, ce pays de près de 32 millions d’habitants fait face à la plus forte progression du virus depuis le début de l’épidémie. La crise sanitaire se superpose désormais à une crise politique mais aussi sociale et économique. « Le désespoir est grand car la population subit de plein fouet les conséquences économiques et psychologiques de la crise sanitaire », relate la chercheuse. Les règles sanitaires sont strictes et le confinement s’étend presque sans discontinuer depuis sa mise en place initiale en mars de l’année dernière. L’éveil de la jeunesse Et si le nombre de manifestants semble limité, les manifestations comportent une forte dimension symbolique. « Les Malaisiens ont une culture de l’allégeance qui prend habituellement le pas sur la contestation politique, explique Sophie Lemière. Sortir malgré l’interdiction liée au confinement constitue déjà un événement important. » Fait nouveau, la jeunesse se trouve au cœur de ce mouvement social naissant. « L’État essaye de limiter un maximum la politisation des jeunes mais nous assistons peut-être à l’émergence d’un mouvement plus structuré », observe la spécialiste. Les manifestants, issues de classes urbaines moyennes voire aisées, sont très actifs en ligne. Ils se rassemblent derrière le hashtag Lawan, qui signifie « combat » en malais. Samedi, ces jeunes arboraient des drapeaux noirs, déclinaison politique des drapeaux blancs, apparus aux fenêtres ces dernières semaines pour signaler les familles nécessitant une aide médicale ou alimentaire, faute de moyens suffisants pour subvenir à leurs besoins. De nouvelles élections pourraient permettre d’apaiser les tensions, mais ces dernières ne peuvent pas se tenir en raison du contexte sanitaire. L’heure est plus aux arrangements entre partis plutôt qu’à la reconfiguration politique demandée par la rue. « Muhyiddin Yassin profite des divisions internes à l’opposition pour se maintenir malgré la fragilité de son alliance politique », explique Sophie Lemière. En l’absence d’alternative politique crédible, aucune sortie de crise rapide n’est envisageable pour le moment.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/En-Malaisie-crise-politique-colere-grandissante-2021-08-03-1201169235
['international']
"Piratage" d'un autre virus, utilisation de l'ARN... Quelles sont les différentes technologies utilisées pour les projets de vaccins contre le Covid-19 ?
Plusieurs vaccins contre le Covid-19 sont dans la dernière ligne droite, la phase III, et pourraient, dans les prochains mois, être disponibles dans plusieurs pays. Mais tous n'utilisent pas la même stratégie pour vaincre le virus.
"Piratage" d'un autre virus, utilisation de l'ARN... Quelles sont les différentes technologies utilisées pour les projets de vaccins contre le Covid-19 ? Plusieurs vaccins contre le Covid-19 sont dans la dernière ligne droite, la phase III, et pourraient, dans les prochains mois, être disponibles dans plusieurs pays. Mais tous n'utilisent pas la même stratégie pour vaincre le virus. Et de six. L'Union européenne annonce avoir signé un contrat avec Moderna pour fournir jusqu'à 160 millions de doses d'un futur vaccin contre le Covid-19, mardi 24 novembre. Des accords avaient déjà été passés avec le suédo-britannique AstraZeneca, l'américain Johnson Johnson, le duo franco-britannique Sanofi-GSK, le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech et l'allemand CureVac. Mais tous ces laboratoires n'ont pas adopté la même stratégie pour développer ces futurs vaccins qui seront peut-être commercialisés en Europe. Trois d'entre eux utilisent l'ARN, deux autres "piratent" un autre virus et le dernier met en culture une protéine. Quels sont les principes de ces différentes techniques pour produire une réponse immunitaire adaptée ? Franceinfo revient sur quatre grandes stratégies mises en œuvre. 1 Les vaccins inactivés Les vaccins inactivés appliquent un traitement chimique au Sars-CoV-2, afin de le rendre inoffensif. Celui-ci conserve toutefois sa configuration, ce qui permet le déclenchement d'une réaction immunitaire. JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO >> Projets actuellement en phase III d'essai clinique : Sinovac Chine , Institut des produits biologiques de Wuhan. Sinopharm Chine , Institut des produits biologiques de Pékin. Sinopharm Chine et Bharat Biotech Inde . Depuis Louis Pasteur, c’est la méthode historique et traditionnelle pour concevoir un vaccin, et cette technique a déjà permis d’éradiquer plusieurs infections virales. Elle consiste à injecter tout ou partie d'un virus après lui avoir fait subir un traitement le rendant inoffensif, ce qui provoque une réponse immunitaire contre le véritable virus. Chaque année, des millions de Français ont recours à un vaccin dit "inactivé" pour se protéger de la grippe saisonnière. Le virus est d'abord cultivé au sein de cellules animales, par exemple des cellules rénales de singes verts laboratoire Sinovac . L’opération suivante consiste à le "désactiver" en lui faisant subir une forte hausse de température ou un traitement chimique. Puis il est concentré, purifié et stérilisé. Après un tel traitement, ce virus fait figure de fantôme et il n’est plus en capacité d’infecter les cellules. Tout l'enjeu est "d'inactiver les virus de façon correcte tout en conservant leur immunogénicité , explique Vincent Le Moing, du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Montpellier Hérault , donc on met souvent beaucoup de temps avant de pouvoir passer aux phases cliniques. En cas de succès, ce virus est K.-O. mais il déclenche une réponse et la production d'anticorps spécifiques. Développé par Sinovac, le vaccin CoronaVac est déjà disponible dans plusieurs villes chinoises, dans le cadre d'une vaste campagne de vaccination sur la base du volontariat. Pékin a en effet donné son feu vert, alors même que ce produit est toujours en phase III d'essai clinique au Brésil. La Chine veut aller vite et peut compter sur deux autres vaccins inactivés développés par Sinopharm. Objectif : être en capacité, dès la fin de l'année, de pouvoir produire 610 millions de doses par an. 2 Les vaccins "sous-unitaires" Les vaccins "sous-unitaires" ou à protéine recombinante , isolent les protéines S du Sars-CoV-2, qui sont ensuite administrées pour déclencher la réponse immunitaire. PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO >> Projet actuellement en phase III d'essai clinique : Novavax Etats-Unis . Cette fois-ci, il n'est plus question d'injecter une version dégradée du Sars-CoV-2, le virus à l'origine du Covid-19, mais de se concentrer sur l'une de ses molécules en particulier. Plus précisément sur une protéine en forme d'aiguille, nommée S Spike . Présente à la surface du Sars-CoV-2, elle fonctionne comme une "clé" et permet au virus de débloquer la serrure des récepteurs puis de traverser la membrane cellulaire. Les vaccins "sous-unitaires" ont pour principe de créer une protéine S semblable à celle du virus puis à l'injecter dans l'organisme, ce qui déclenche la production d'anticorps capables, ensuite, d'engluer et de neutraliser la protéine S du véritable virus. Sans cette protéine, le virus ne peut plus pénétrer dans les cellules et ne peut donc pas se répliquer. La séquence génétique codant la protéine S est connue depuis le mois de mars. Cette "recette" permet de produire la molécule isolée par des méthodes de génie génétique. Cette protéine, toutefois, est peu immunogène, c'est-à-dire peu susceptible d'entraîner une réponse immunitaire. Injectée seule, elle pourrait être dégradée par les enzymes sans avoir été détectée par le système immunitaire, et n'avoir donc aucun effet. C'est la raison pour laquelle les vaccins "sous-unitaires" recourent nécessairement à des adjuvants. Les sels d'aluminium sont très souvent utilisés dans ce type de vaccins, mais le vaccin candidat de Novavax utilise des extraits de saponine de quillaja un arbre avec du cholestérol et des phospholipides adjuvant Matrix-M . Un modèle de la protéine Spike en rouge liée au récepteur ACE2 d'une cellule. JUAN GAERTNER/SCIENCE LIBR / JGT / AFP Souvent présents dans les vaccins inactivés, ces adjuvants vont permettre ici de stimuler l'immunité innée, en attirant sur le site de la piqûre les macrophages, de grosses cellules qui font office de sentinelles dans l'organisme. Une fois sur place, ces éclaireurs de première ligne ne vont pas se contenter de dévorer les adjuvants, mais ils vont également détecter les protéines S injectées dans le vaccin et en informer le système immunitaire, ce qui permettra de produire des anticorps spécifiques immunité adaptative qui resteront en mémoire. Et qui protégeront la personne vaccinée. Sur un plan industriel, la protéine S est produite dans ce que l'on nomme des fermenteurs, ou bioréacteurs. Il faut veiller à ce que la protéine S finalement produite soit de bonne conformation, qu'elle ressemble bien à la protéine S du virus sauvage", précise à franceinfo Bruno Pitard, directeur de recherches au CNRS. "Tous les vaccins en phase avancée de développement ont déjà montré qu’ils arrivaient à faire produire des anticorps neutralisants", précise tout de même Vincent Le Moing. A ce jour, et depuis septembre, Novavax est le seul laboratoire dont le vaccin candidat à protéine recombinante est en phase III d'un essai clinique. Des données préliminaires sont attendues au premier trimestre 2021. 3 Les vaccins à ARN ou à ADN Les vaccins à ARN sont composés de brins génétiques encapsulés dans des petites particules graisseuses, afin de les protéger jusqu'au cytoplasme de la cellule. Ils portent avec eux l'information nécessaire pour que l'organisme produise lui-même la protéine S, et déclenche donc une réponse immunitaire. PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO >> Projets actuellement en phase III d'essai clinique : Moderna-NIAID Etats-Unis . BioNTech-Pfizer Allemagne, Etats-Unis . Troisième génération et nouvelle stratégie. "Cette fois, c'est l'individu vacciné lui-même qui est mis à contribution pour produire la protéine S", résume Bruno Pitard. Les vaccins à ADN ont été lancés chez les animaux dans les années 1990 et la recherche s'oriente depuis une dizaine d'années vers l'ARN acide ribonucléique , qui retranscrit l'information génétique d'une partie du virus. Aucun vaccin de la sorte n'a encore été lancé sur le marché. Il s'agirait donc d'une première. Le bout de code génétique permettant de coder la protéine S est connu précisément depuis le mois de mars. Il est donc relativement aisé de produire cet ARN messager, grâce aux techniques de génie génétique. Il suffit alors d'injecter cette "recette génétique" dans les cellules musculaires pour qu'elles synthétisent la protéine, ce qui provoque la réponse immunitaire désirée, et protège ensuite du virus. "C’est un processus de développement extrêmement rapide, souligne Vincent Le Moing. On est sur une chose déjà prête. C’est très ingénieux et ça explique la grande rapidité de mise au point." En effet, cet ARN est bien plus simple et rapide à produire que des virus ou des protéines, ce qui présente des avantages dans la perspective d'une production à très grande échelle. C'est la raison pour laquelle les vaccins de Moderna et de Pfizer sont les premiers à annoncer des résultats. Avant d'être administrés, les brins d'ARN doivent encore être encapsulés dans des nanoparticules lipidiques, des composés gras. Cette enveloppe permet en effet d’éviter "la dégradation de cet ARN messager par une enzyme, l’ARNase, avant même qu’il ne pénètre dans la cellule", explique Paul Loubet, du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Nîmes Gard . Ce "qui est surtout intéressant avec ces vaccins ADN et ARN, c’est qu’au-delà des anticorps IgG et IgM , ils permettent également une réponse immunitaire cellulaire", ajoute Bruno Pitard. Cette double action pourrait expliquer les bons résultats affichés par Pfizer et Moderna, qui revendiquent tous deux une efficacité supérieure à 90 . Ces résultats communiqués en grande pompe méritent toutefois une sérieuse relecture par les pairs. Il y a tout de même un point négatif et des inconnues. L'ARN est très instable et fragile, de même que les nanoparticules lipidiques nécessaires à son entrée dans la cellule. C'est la raison pour laquelle le vaccin de Pfizer et BioNTech doit être conservé à -70 C Moderna communique sur une température de -20 C . Par ailleurs, faute de retour d'expérience, il reste des inconnues sur la durée de l'immunité acquise grâce à ces vaccins et sur la fréquence des effets secondaires fatigue, fièvre , voire sur leurs effets à long terme. 4 Les vaccins à vecteurs viraux Les vaccins à vecteurs viraux utilisent un autre virus pour transporter la portion de code génétique du Sars-CoV-2 permettant la production de l'antigène, la protéine S. JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO >> Projets actuellement en phase III d'essai clinique : AstraZeneca-université d'Oxford Royaume-Uni . CanSino Biological Inc.-Institut de biotechnologie de Pékin Chine . Institut de recherche Gamaleïa Russie . Johnson Johnson Etats-Unis . Beijing Wantai Biological-université de Xiamen Chine . Cette technique a notamment contribué à mettre un terme à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l'Ouest, fin 2014. Cette fois, l'idée est "d’intégrer à un virus déjà existant séquence génétique du Sars-CoV-2 permettant de coder la protéine S", résume Paul Loubet. Il faut d'abord retirer les séquences génétiques qui codent les fonctions pathogènes du virus désigné par exemple le virus de la rougeole , afin de le rendre inoffensif. Bien qu'amoindri, ce virus pourra toujours entrer dans les cellules. A la manière d'un cheval de Troie, il transportera avec lui la portion de code du Sars-CoV-2 permettant à la cellule humaine de produire, en réaction, la protéine recherchée. Qui le protégera ensuite du Covid-19. On parle de vecteur viral "non réplicatif" quand le virus choisi pour le transport a été atténué de manière à ne plus pouvoir se répliquer dans les cellules. Mais "l’une des grandes questions, ici, c’est de savoir si l’efficacité de la réponse immunitaire peut être atténuée, lorsque le vaccin utilise un vecteur viral auquel l’organisme a déjà été exposé", explique Paul Loubet. En effet, si le corps a déjà été en contact avec le virus utilisé pour le transport, l'infection des cellules pourrait être limitée, ce qui rendrait le vaccin inefficace. Les laboratoires AstraZeneca ou Johnson Johnson, par exemple, ont contourné cette difficulté en travaillant avec des virus animaux des adénovirus de chimpanzés ; d'autres utilisent le virus de la stomatite vésiculaire du bétail VSV . La stratégie nécessite un travail sur les gènes de deux virus différents, mais ensuite, elle est proche de celle des vaccins dits "inactivés". "Le développement d’une immunité contre le vecteur viral pourrait diminuer l’efficacité de la deuxième dose de vaccin", souligne toutefois Paul Loubet, qui attend donc davantage de données des essais en cours. Jeudi 26 novembre, le directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot, expliquait lui-même que son vaccin "nécessitait une étude supplémentaire" pour en valider l'efficacité. Par ailleurs, le candidat vaccin d'AstraZeneca est plus long à produire que ceux de Pfizer et Moderna. Mais il présente l'avantage d'être plus facile à stocker, car il n'a pas besoin d'être conservé à très basse température.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/piratage-d-un-autre-virus-utilisation-de-l-arn-quelles-sont-les-differentes-technologies-utilisees-pour-les-projets-de-vaccins-contre-le-covid-19_4192539.html
['santé']
Restaurant et Covid : la date de réouverture serait reportée
RESTAURANT ET COVID - Alors que le gouvernement avait fixé une échéance de réouverture des restaurants au 20 janvier 2021, la date devrait finalement être repoussée à plusieurs semaines en raison de l'évolution du coronavirus.
RESTAURANT ET COVID - Alors que le gouvernement avait fixé une échéance de réouverture des restaurants au 20 janvier 2021, la date devrait finalement être repoussée à plusieurs semaines en raison de l'évolution du coronavirus. Les restaurants et bars de France, qui souffrent particulièrement de la crise sanitaire du coronavirus, vont devoir encore prendre leur mal en patience avant de pouvoir rouvrir. Selon des informations confiées par plusieurs sources gouvernementales à RTL ce lundi 4 janvier, l'exécutif aurait déjà pris la décision de ne pas rouvrir les restaurants mercredi 20 janvier et de les laisser fermer pendant encore plusieurs semaines, bien que les retombées épidémiques suite aux fêtes de fin d'année ne soient pas connues. Contacté par le Figaro, le gouvernement n'a pas souhaité commenté l'information mais la nouvelle devrait être annoncée officiellement dans les prochains jours. Alors que les commerces non essentiels ont rouvert leurs portes le 28 novembre 2020, "les bars et restaurants resteront fermés jusqu'au 20 janvier 2021", avait annoncé fin novembre le Premier ministre Jean Castex, car ce sont des "lieux de contamination virale élevée". Mais à une seule condition : leur réouverture ne pourrait se faire que "si le nombre de contaminations demeure en dessous de 5 000 cas par jour", avait précisé le chef de l'Etat Emmanuel Macron. Lundi 14 décembre, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait déjà annoncé la couleur sur France Info : "Je ne peux pas vous dire avec certitude que nous rouvrirons les bars et restaurants le 20 janvier. Ce serait malhonnête de ma part et ce serait prendre un risque excessif que de dire ça". Une incertitude qui avait été également confirmée par le Premier ministre Jean Castex au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1 : "Est-ce qu'on peut leur garantir aujourd'hui qu'on rouvrira le 20 janvier ? La réponse est non. Ça va dépendre de nous tous. Ça va dépendre de la façon dont nous aurons passé cette période de fêtes dont j'ai déjà dit qu'elle pourrait être propice à une circulation accélérée du virus si nous n'étions pas collectivement responsables". Le Premier ministre s'est toutefois montré rassurant pour l'année prochaine : "2021 sera l'année de la gastronomie française". Plaidant pour "valoriser le savoir-faire de nos bars et restaurants" ou pour "les aider à moderniser leur outil de travail", le Premier ministre a fait mention d'"une personnalité qualifiée pour préparer ce grand chantier en lien étroit avec les professionnels". En attendant, le gouvernement maintient les aides aux professionnels de la restauration et de nouvelles aides devraient arriver. "On veut couvrir toutes leurs charges fixes. S'il faut des mesures complémentaires ici ou là, nous serons là ... Tout n'est pas encore sur la table. Ce n'est pas qu'une question de 'quoi qu'il en coûte', c'est aussi une question d'accompagnement psychologique. Ceux qui souffrent le plus doivent être le plus accompagnés". En complément du soutien économique massif apporté aux commerces fermés fonds de solidarité de 10 000 euros par mois, crédit d'impôt de 50 du montant de loyer abandonné pour tous les bailleurs qui renoncent à leur loyer de novembre pour les commerçants de moins de 250 salariés et qui sont fermés , le chef de l'Etat a annoncé la mise en place de nouvelles mesures de compensations financières : "Tous les bâtiments qui resteront fermés administrativement se verront verser 20 de leur chiffre d'affaires si cette aide est plus avantageuse que les 10 000 euros versés dans le cadre du fonds de solidarité. Cette aide exceptionnelle sera maintenue jusqu'au 20 janvier". La ministre du Travail Elisabeth Borne a également annoncé une aide exceptionnelle de 900 euros par mois jusqu'en février 2021, pour les saisonniers, les contrats-courts comme les extras dans la restauration, et certains intérimaires pénalisés par la fermeture des bars et restaurants. Enfin, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait annoncé la mise en place d'autres aides si les restaurants étaient amenés à ne pas rouvrir le 20 janvier 2020, ce qui est désormais le cas. "On couvre toutes les charges fixes et s'il le faut, nous ferons plus", avait-il martelé. La réouverture des établissements de restauration n'interviendra pas le 20 janvier 2021. Europe 1 avait par ailleurs annoncé le 25 novembre que la réouverture spécifique des bars ne serait pas envisagée avant le 1er février 2021. La date de réouverture est pour le moment repoussée à plusieurs semaines à compter du 20 janvier. La réouverture des restaurants pourra être conditionnée au téléchargement de l'application TousAntiCovid, selon les suggestions de Jean-François Delfraissy, infectiologue et président du conseil scientifique dans une interview donnée au Monde vendredi : "Le conseil scientifique recommande d'utiliser plus largement cette application. On peut aussi imaginer que certains lieux soient accessibles à condition de l'avoir activée. La réouverture, par exemple, d'endroits comme les restaurants début 2021 pourrait être accompagnée par cet outil numérique". Pour rappel, les restaurants et bars ont été fermés pendant 3 mois au printemps 2020 lors du premier épisode du confinement, puis ont dû faire face au couvre-feu à 21 heures cet automne et se retrouvent désormais fermés jusqu'au 20 janvier 2021 minimum... Les restaurants, bistrots, brasseries, bars et cafés vont-ils survivre, malgré les aides financières évoquées par le gouvernement ? D'après les données de La Dépêche du Midi, "la crise du Covid pourrait faire disparaître un restaurant sur deux et provoquer la destruction de 130 000 emplois. Les pertes pour la filière atteignent le montant colossal de 30 milliards d'euros sur l'année". L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie UMIH , principal syndicat des restaurateurs, barmen et hôteliers au niveau national, sort les crocs : "On appelle tous les professionnels, tous nos fournisseurs, brasseurs, intervenants, les viticulteurs, les éleveurs, les agriculteurs à se mobiliser ensemble pour montrer notre volonté de travailler. Soyez certains que nous ne lâcherons rien", d'après les propos d'Hervé Montoyo, le président de la branche restauration au sein de l'UMIH 66, recueillis par le journal L'Indépendant. "D'ici le 20 janvier, nos bars et nos restaurants auront fermé 6 mois et demi. Idem pour les traiteurs. Les boîtes de nuit, 10 mois ! C'est une catastrophe". "Nous n'en pouvons plus. Nous ne sommes pas écoutés. Nous en sommes à 130 jours de fermeture administrative depuis le début de l'année. Et ne croyez pas que nous vidons les caisses de l'Etat, car nous ne sommes pas aidés. Nous allons vers des milliers de faillites", s'indigne Brice Sannac, membre du bureau de l'UMIH 66 auprès de L'Indépendant. À Bordeaux, le chef étoilé Philippe Etchebest propriétaire du restaurant Le Quatrième Mur, se montre très inquiet. "On ne nous a pas entendus. Et je peux vous assurer qu'aujourd'hui ça va être des milliers d'emplois qui vont être perdus. Ca va être des centaines et des centaines d'entreprises qui vont fermer. Et au-delà de la faillite financière, il y a la faillite morale qui va être terrible pour les familles. Ce sont 2 millions d'emplois que nous générons aujourd'hui, vous vous rendez-compte, c'est colossal", avait martelé Philippe Etchebest sur LCI. "Mais je le répète une fois de plus : la santé est importante mais il faut trouver une solution, il faut trouver le bon équilibre dans tout ça." Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Les restaurants assurant la livraison de repas à emporter ou en livraison à domicile restent ouverts pour préparer les commandes et assurer le retrait des commandes par les clients autrement dit, le click collect . Uniquement dans la capitale, la fermeture des restaurants à emporter sont avancées à 22 heures en raison des attroupements qui avaient été constatés dans les rues de Paris près de ces établissements.
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['santé']
Covid-19 : l'Angleterre renonce à mettre en place l'obligation vaccinale pour les soignants du secteur public
Cette règle devait entrer en vigueur en avril. Le gouvernement justifie son abandon par l'essor du variant Omicron et sa moindre gravité.
Covid-19 : l'Angleterre renonce à mettre en place l'obligation vaccinale pour les soignants du secteur public Cette règle devait entrer en vigueur en avril. Le gouvernement justifie son abandon par l'essor du variant Omicron et sa moindre gravité. L'obligation vaccinale qui devait entrer en vigueur en avril pour les soignants du service public de santé en Angleterre est abandonnée, a annoncé le gouvernement britannique mardi 1er mars. Le ministre de la Santé Sajid Javid a justifié ce choix par la couverture vaccinale anglaise et la moindre gravité du variant Omicron. Le gouvernement avait annoncé dès novembre que la vaccination contre le Covid-19 deviendrait obligatoire pour ces soignants, mais seulement en avril, expliquant vouloir éviter de fragiliser les hôpitaux durant l'hiver. Obligation bientôt levée pour les employés des Ehpad Quand la décision initiale a été prise, "le variant Delta était dominant", a expliqué mardi Sajid Javid dans un communiqué. "Il a depuis été remplacé par Omicron qui est moins grave, avec un pourcentage de personnes ayant besoin de soins d'urgence ou d'admission à l'hôpital qui a été divisé par deux par rapport au variant Delta". Selon lui, "avec une population mieux vaccinée et des taux d'admission à l'hôpital plus faibles, c'était la bonne chose à faire que d'étudier de nouveau" la décision, rejetée par 90 des 90 000 participants à une consultation publique sur le sujet. Le ministre a toutefois souligné la "responsabilité professionnelle" des soignants à se faire vacciner. Les employés des maisons de retraite en Angleterre étaient, eux, déjà concernés par une obligation vaccinale. Elle ne s'appliquera plus à partir du 15 mars. L'Angleterre a déjà levé la majorité des restrictions encore en vigueur dans le pays, dont la fin de l'isolement obligatoire pour les cas positifs.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-l-angleterre-renonce-a-mettre-en-place-l-obligation-vaccinale-pour-les-soignants-du-secteur-public_4988328.html
['santé']
Avec la crise du Covid-19, ils se reconvertissent dans la santé : "Je ferai tout pour intégrer le milieu hospitalier, quoi qu'il en coûte"
Qu'ils soient salariés ou demandeurs d'emploi de tous horizons, ils sont déterminés à rejoindre les rangs des professionnels de santé, en sous-effectif depuis des années.
Avec la crise du Covid-19, ils se reconvertissent dans la santé : "Je ferai tout pour intégrer le milieu hospitalier, quoi qu'il en coûte" Qu'ils soient salariés ou demandeurs d'emploi de tous horizons, ils sont déterminés à rejoindre les rangs des professionnels de santé, en sous-effectif depuis des années. "J'ai hâte d'apporter un peu d'humanité aux malades." A l'hôpital, le temps est compté. Le patient n'est parfois qu'un numéro et Anaël, 42 ans, veut tenter de changer les choses. Si tout se passe bien, elle devrait terminer son traitement contre le cancer juste avant de débuter sa formation pour devenir infirmière, en septembre. "J'ai compris récemment que je n'avais qu'une vie et que je devais réaliser mes rêves", philosophe la quadra, qui ne cache pas son impatience à rejoindre les rangs des soignants. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, cette mère de famille se demandait comment aider le personnel hospitalier. Tout comme Chantal, Kévin ou Barbara. Tous ont répondu à l'appel à témoignages lancé par franceinfo et ont décidé de se reconvertir dans le secteur de la santé. Pas de crise des vocations Cela tombe bien, jamais les hôpitaux, centres médicaux et établissements médico-sociaux n'ont eu autant besoin de bras. Au premier trimestre 2021, Pôle emploi affichait sur son site 148 280 offres d'emploi dans le secteur de la santé, dont plus de 50 concernaient des postes d'infirmiers de soins généraux 39 190 offres , d'aides-soignants 26 670 , d'agents des services hospitaliers 4 500 et de coordinateurs de services médicaux ou paramédicaux 5 590 . Malgré un contexte économique et sanitaire difficile, "la crise n'a pas brisé les vocations, mais les a plutôt stimulées", a souligné le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'un échange avec le président de la Fédération de l'hospitalisation privée FHP , le 8 décembre 2020. "Et c'est tant mieux parce que nous manquons de soignants", a-t-il ajouté. Face à une demande croissante de main-d'œuvre, le gouvernement a débloqué une enveloppe de 200 millions d'euros afin d'ouvrir 16 000 nouvelles places d'ici à 2022 au sein des instituts de formation : 6 600 pour les infirmiers, 6 600 pour les aides-soignants et 3 400 pour les accompagnants éducatifs et sociaux. De quoi conforter les nouveaux venus dans leur choix de carrière. "J'ai besoin de mettre du sens dans ce que je fais" Depuis la naissance de ses trois enfants, il y a une dizaine d'années, Anaël exerçait un "boulot alimentaire" comme femme de ménage chez des particuliers dans la grande banlieue lilloise. Mais aujourd'hui, elle n'a "plus envie de gâcher vie". "J'ai besoin de mettre du sens dans ce que je fais", confie-t-elle. En mars, elle a décidé de monter un dossier de candidature pour devenir infirmière diplômée d'Etat, "IDE" comme on dit dans le métier. La crise sanitaire n'effraie pas cette mère de famille "très motivée". "La seule chose qui peut me faire peur, c'est le travail de nuit car je ne sais pas ce que je ferai de mes enfants", concède-t-elle. "Accompagner", "rassurer", "aider au quotidien les malades", c'est aussi ce qu'est déterminé à faire Kévin, 24 ans. Cet ancien soudeur à Evin-Malmaison Pas-de-Calais a été licencié juste avant le premier confinement en mars 2020. Après avoir longuement cogité sur la façon d'aider les soignants, à Noël, il s'est dit : "C'est maintenant ou jamais." "J'ai postulé sur un coup de tête et une semaine après j'étais brancardier au CHU de Lille." Kévin, 24 ans à franceinfo Le jeune homme s'est "retrouvé en pleine troisième vague à brancarder des patients lourds en réanimation Covid". Depuis, il enchaîne les contrats de trois mois et attend avec impatience que l'hôpital de Lille organise la formation d'aide-soignant à laquelle il doit participer. Un passage obligé pour ce brancardier qui ambitionne d'être un jour infirmier. "Je suis prêt à faire toutes les formations pour monter en grade", souffle ce fils d'infirmière. Une reconversion à tout âge Ces derniers mois, l'idée d'une reconversion dans un des 200 métiers de la santé séduit de plus en plus, remarque Krystelle Audibert, responsable marketing d'un site d'information sur les reconversions professionnelles, contactée par franceinfo. "En un an, les recherches sur les métiers du paramédical ont bondi de 346 sur notre plateforme, note-t-elle. L'accès à ces métiers est souvent plus simple car il est moins demandé de diplômes et les formations sont plus courtes." Si le baccalauréat est indispensable pour suivre une formation d'infirmier en trois ans, il ne l'est pas pour devenir aide-soignant. C'est d'ailleurs au métier d'aide-soignante que Barbara, 23 ans, s'apprête à se former en septembre. Cette ancienne étudiante en école de commerce ne se retrouvait plus dans ses études. "Je me suis rendu compte que je me destinais à exercer un métier où l'humain passe après les affaires, et moi j'ai besoin de contacts humains avant tout", dévoile-t-elle. Hospitalisée à la suite d'un stress post-traumatique entre septembre 2019 et septembre 2020, Barbara a été touchée par le professionnalisme et l'attention des aides-soignantes qui ont été "incroyables" avec elle. Une expérience qui l'a convaincue de tenter sa chance. La jeune femme ne cache pas que les récents "appels à l'aide" du système hospitalier lui ont fait "un petit peu peur". En mars 2019, les services d'urgence alertaient sur le manque de personnel et de lits, et sur l'absence de revalorisation des salaires. Une situation qui s'est dégradée avec la crise sanitaire. Mais "l'évidence de choix est vite revenue". En attendant, Barbara travaille en tant qu'équipière au McDonald's de Vendôme, dans le Loir-et-Cher. "Ce n'est pas parce que c'est compliqué en ce moment qu'il faut que j'y renonce. L'avantage, maintenant, c'est que je n'aurai pas de désillusion sur la réalité du métier d'aide-soignante." Barbara, 23 ans à franceinfo Une fois son diplôme en poche, Barbara envisage de rejoindre un service d'urgences ou un centre de rééducation. Elle attend pour le début de l'été la réponse pour son admission en école d'aides-soignants. "Si cela ne fonctionne pas, je ferai tout pour intégrer le milieu hospitalier, quoi qu'il en coûte", conclut la jeune femme. C'est la même détermination qui anime Alban, 43 ans. Cet ancien monteur audiovisuel explique que "la pandémie a renforcé envie d'avoir une véritable utilité humaine". En attendant sa rentrée dans une école d'infirmiers en septembre, il travaille comme agent de service hospitalier ASH dans un Ehpad de la Sarthe depuis juillet 2020. "J'ai découvert un univers intensément humain, intensément en mal d'aide et je constate tous les jours les besoins des personnes que j'aide." Le bas salaire et les horaires difficiles n'ont pas entaché sa détermination : "Cette expérience m'a permis de mieux comprendre ce qu'est travailler dans les soins et de conforter mon choix." "Je me sens bien avec les personnes âgées" A côté des démarches individuelles comme celles d'Anaël, Barbara, Kévin et Alban émergent aussi des reconversions initiées par des entreprises. Chantal, agente de service de 50 ans, a dit "oui tout de suite" quand son employeur, Derichebourg, lui a proposé une reconversion au métier d'aide-soignant, il y a quelques mois. Le spécialiste du service aux entreprises a saisi l'opportunité offerte par le dispositif "Transitions collectives" mis en place par le ministère du Travail en début d'année. En Ile-de-France, ce système permet à des entreprises comme Derichebourg ou Monoprix de réorienter leurs salariés "volontaires" vers le groupe Korian, gestionnaire d'Ehpad à la recherche d'aides-soignants. Derichebourg assure que la trentaine de postes concernés par cette reconversion ne sont pas en péril. "Ils sont fragilisés par la crise actuelle", précise Silvine Thoma, responsable marketing et communication du groupe, auprès de franceinfo. L'entreprise anticipe une baisse de demande de la part de ses clients pour le nettoyage de leurs locaux. "Avec la pérennisation du télétravail, il y a moins de travailleurs dans les bureaux, donc moins de locaux à gérer, donc moins d'heures de ménage à effectuer", détaille la porte-parole. Conséquence : moins de travail pour les agents de service comme Chantal. "Comme ce sont des postes occupés par des femmes sans diplôme et à mi-temps, leur employabilité est fragilisée. C'est pourquoi nous leur proposons de se reconvertir dans un métier de la santé." Silvine Thoma, porte-parole du groupe Derichebourg à franceinfo Une aubaine pour Chantal, qui a "hâte de commencer". "J'ai déjà fait quelques vacations dans un Ehpad et je me sens bien avec les personnes âgées", confie-t-elle. Durant les quatorze prochains mois, la quinquagénaire percevra un salaire à plein temps et sera formée dans les locaux de Korian. Si Derichebourg finance une partie du salaire et Korian une partie de la formation, l'Etat assume le reste à charge. Un partenariat inédit entre Pôle emploi et l'ARS Ailleurs en France, d'autres alliances se forment en vue de booster les recrutements dans le secteur de la santé. "Nous avons mis en place un partenariat inédit avec l'agence régionale de santé ARS Bretagne, afin de combler rapidement leurs besoins", détaille Frédéric Mangelinck, directeur de l'agence Pôle emploi Rennes centre, contacté par franceinfo. "Sur la région, ce sont 2 700 offres d'emploi, dont plus de 330 pour Rennes, qui sont à pourvoir, avec une forte demande d'aides-soignants et d'infirmiers", dénombre-t-il. Afin de mettre toutes les chances du côté des candidats lors du concours d'entrée à la formation d'aide-soignant, Pôle emploi leur propose une préparation opérationnelle à l'emploi collective Poec . "Certains pèchent parfois en français alors que la motivation et le savoir-être sont là, précise Frédéric Mangelinck. Cette préparation leur redonne confiance." Johnny Chreki, 33 ans et ancien monteur de stands dans l'événementiel, en a bénéficié. Il fait partie des sept qui ont réussi le concours. Actuellement en contrat de professionnalisation dans un foyer de vie pour personnes handicapées, il espère valider son diplôme d'aide-soignant en novembre 2022. "Je vais tout donner pour faire ce métier où enfin je m'épanouis et où j'ai une vision à long terme, projette le trentenaire. Et tant pis si je repars de plus bas en salaire, je fais un métier utile."
francetvinfo.fr
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['santé']
Où en est la vaccination des soignants ?
Florian Philippot, président du parti d'extrême droite Les Patriotes, déclarait le 3 septembre que 30 des soignants du CHU de Nantes Loire-Atlantique n'étaient pas vaccinés. Une affirmation fausse : en France, selon les derniers chiffres, 88 des soignants dans les centres hospitaliers sont vaccinés.
Florian Philippot, président du parti d'extrême droite Les Patriotes, déclarait le 3 septembre que 30 des soignants du CHU de Nantes Loire-Atlantique n'étaient pas vaccinés. Une affirmation fausse : en France, selon les derniers chiffres, 88 des soignants dans les centres hospitaliers sont vaccinés. Florian Philippot a diffusé, le 3 septembre sur Twitter, une information depuis très relayée. "Au CHU de Nantes, 30 des soignants n'ont pas encore reçu la moindre dose de vaccin. Donc impossible de respecter l'échéance du 15/09", selon le chef du parti d'extrême droite Les Patriotes, qui demande si l'hôpital va devoir "virer 30 des soignants". Le centre hospitalier de Nantes Loire-Atlantique , contacté, estime pourtant que 97 des professionnels du CHU ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Une grande majorité des soignants vaccinés Le terme de "soignants" désigne tout le corps médical dans son ensemble, avec ses différentes professions, des médecins aux infirmiers, salariés ou en libéral. Les derniers chiffres sur la vaccination des soignants de Santé publique France font état de 94 de vaccinés chez les libéraux, et 88 des salariés des hôpitaux et Ehpad. Ces moyennes cachent en revanche des différences selon les professions. Les aides-soignants et infirmiers sont beaucoup moins vaccinés que les médecins en France, notamment à Paris, avec 67 de vaccinés chez les premiers contre 95 chez les seconds.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-covid-19-ou-en-est-la-vaccination-des-soignants_4772151.html
['santé']
Covid-19 : entre élargissement et flexibilité, la campagne vaccinale s'adapte à l'été
Pour éviter l'essoufflement de la campagne vaccinale durant l'été, l'exécutif mise sur "un plan spécifique", dont les contours seront bientôt précisés. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a également annoncé la possibilité d'un délai supplémentaire entre les deux injections.
Covid-19 : entre élargissement et flexibilité, la campagne vaccinale s'adapte à l'été 16h23 , le 3 juin 2021, modifié à 09h26 , le 4 juin 2021 Pour éviter l'essoufflement de la campagne vaccinale durant l'été, l'exécutif mise sur "un plan spécifique", dont les contours seront bientôt précisés. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a également annoncé la possibilité d'un délai supplémentaire entre les deux injections. Les grandes vacances approchent, mais seront-elles placées sous le signe de la vaccination contre le Covid-19? Avec l'arrivée de la période estivale, la crainte d'un ralentissement de la campagne vaccinale est grande. Pourtant, le gouvernement mise sur le maintien d'un rythme élevé d'injections, avec un objectif de 30 millions de primo-vaccinés d'ici la moitié du mois de juin. Actuellement, 26,5 millions de personnes ont reçu au moins une dose, soit 50,6 de la population majeure. L'immunité collective suffisante pour maîtriser l'épidémie, estimée entre 80 et 90 d'adultes vaccinés par l'Institut Pasteur, n'est pas encore pour tout de suite. La réussite du déconfinement, qui sera quasiment total le 30 juin prochain, dépend pourtant de l'augmentation de la couverture vaccinale. Lire aussi - Vaccination : la France va-t-elle bientôt atteindre un plafond de verre? "Un plan spécifique" Pour tenir ses ambitions, la France mise d'abord sur la livraison de nombreuses doses, notamment 27 millions supplémentaires attendues courant juin. Et pour éviter l'essoufflement et le report de la vaccination à la rentrée scolaire, l'exécutif envisage de s'adapter aux vacances des Français. Vendredi dernier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal annonçait sur Franceinfo "un plan spécifique" pour la saison "avec des précisions qui seront données sur la manière dont on va organiser la campagne de vaccination à l'été". Si les précisions doivent être données dans les prochains jours, l'exécutif a déjà annoncé que le dotations en vaccin des centres de vaccination situés dans les lieux touristiques seront renforcées. L'objectif : "que des Français qui n'auront pas encore été vaccinés, qui se rendent en vacances, puissent se faire vacciner s'ils le souhaitent". Espacement des doses et tests sérologiques Pour plus de flexibilité pendant les vacances, le ministre de la Santé Olivier Véran a déjà annoncé mercredi la possibilité de décaler le rendez-vous de la seconde injection du vaccin anti-Covid. Une "mesure dérogatoire", valable dès ce jeudi, qui permettra d'avoir deux semaines de délai supplémentaire entre les deux injections, a-t-il précisé au 20 heures de TF1. Le délai entre deux injections de vaccin à Arn Messager, Pfizer ou Moderna, par exemple passe désormais de 7 semaines à un écart variable entre 6 et 8 semaines, a expliqué le ministre de la Santé. La présidente de la HAS, Dominique Le Guludec a rappelé jeudi qu'il était recommandé d'injecter la seconde dose "entre 3-4 et 6 semaines". Lire aussi - Tests PCR gratuits pour tous : "Cela envoie un message positif aux touristes étrangers" Pour simplifier encore, les centres de vaccination seront équipés au cours du mois de tests sérologiques. Selon les chiffres avancés par la Haute autorité de Santé dans son avis publié en ce sens, 23 de la population aurait été infectée par le virus, or 8 seulement ont été dépistés par un test PCR ou antigénique. Un patient déjà contaminé n'a besoin que d'une dose de vaccin pour être protégé. Ainsi, une meilleure détection des personnes récemment positives au Covid devrait permettre de "mieux protéger la population dans son ensemble en vaccinant plus rapidement plusieurs millions de personnes supplémentaires dans les créneaux et avec les doses ainsi libérées", précise l'institution, qui revient sur ses positions. Deux doses, un seul centre Concernant le lieu de l'injection, l'exécutif semble en revanche maintenir ses précédentes consignes : se faire vacciner, autant que possible, dans le même centre de vaccination pour les deux doses. Le 11 mai dernier, Olivier Véran avait déjà rappelé que l'injection de deux doses dans des territoires différents devait être une "exception". "On ne pouvait pas demander aux médecins et aux pompiers varois de vacciner toute la population française pendant l'été, ils ont aussi d'autres missions à conduire", a-t-il ajouté sur TF1. Une position partagée par Alain Fischer, professeur d'immunologie et président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, afin de ne pas désorganiser le système. Le Premier ministre en revanche s'est montré plus compréhensif devant l'Assemblée nationale le 18 mai dernier. "Nous devons anticiper sur les lieux de destination de nos concitoyens la possibilité de renforcer la vaccination, notamment au titre, mais pas seulement, de la deuxième injection", indiquait Jean Castex, avant de préciser que les Français devaient "autant que faire se peut" recevoir leur deux doses au même endroit. Les adolescents éligibles à partir du 15 juin L'été sera également marqué par un nouvel élargissement : dès le 15 juin, les jeunes âgées de 12 à 15 ans seront éligibles à la vaccination avec le produit des laboratoires Pfizer-BioNTech, a annoncé Emmanuel Macron, mercredi, lors d'un déplacement dans le Lot. Une annonce complétée jeudi par un avis publié par la Haute autorité de Santé sur le sujet. L'institution préconise ainsi "une ouverture par étapes" et confirme l'existence d'un "bénéfice individuel direct et indirect" ainsi qu'"un bénéfice collectif de la vaccination des adolescents contre le Covid". Néanmoins, la HAS plaide pour attendre que la vaccination des majeurs soit "suffisamment avancée" avant d'élargir la vaccination aux adolescents, à l'exception des publics vivant auprès de personnes atteintes de comorbidités ou soumis eux-mêmes à des fragilités. Les injections se feront sur la base du volontariat et avec l'accord parental, a précisé Olivier Véran dès mercredi soir. Concernant les conditions de consentement, le Comité consultatif national d'éthique rendra un avis lundi.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-entre-elargissement-et-flexibilite-la-campagne-vaccinale-sadapte-a-lete-4049530
['santé', 'société']
Coronavirus : un site qui compare les deux vagues dans chaque département
Après le succès de son calculateur de déconfinement, le data scientist Guillaume Rozier lance un nouvel outil baptisé CoviDep qui permet de comparer les deux vagues d’épidémie de Covid-19 dans...
Après le succès de son calculateur de déconfinement, le data scientist Guillaume Rozier lance un nouvel outil baptisé CoviDep qui permet de comparer les deux vagues d'épidémie de Covid-19 dans chaque département français. Mis à jour quotidiennement avec les données Santé publique France, il recense le nombre d’hospitalisations quotidiennes et calcule le dépassement par rapport au pic de la première vague. Au 11 novembre, 66 départements soit les deux tiers voient ainsi la deuxième vague surpasser celle du mois d'avril. La palme revient à la Lozère, où le nombre d'hospitalisations est 522 plus élevé en novembre qu'en avril le département ne comptait toutefois que neuf patients hospitalisés lors de la première vague, donc l'augmentation part de faibles chiffres . De manière générale, on observe que les départements ruraux Haute-Loire, Tarn-et-Garonne, Puy-de-Dôme... , relativement épargnés lors de la première vague, sont aujourd'hui durement frappés. Dans le Puy-de-Dôme, le nombre de patients hospitalisés est 4,4 fois plus élevé en novembre que lors du pic d’avril. CoviDep Au 10 novembre, 31.477 malades de la Covid sont hospitalisés, avec plus de 3.168 patients supplémentaires en l'espace de 24 heures. On se rapproche à toute vitesse du pic enregistré le 14 avril 2020, avec 32.131 hospitalisations. « Le pic de l'épidémie est devant nous, la deuxième vague progresse toujours », a confirmé mardi Jérôme Salomon, le directeur général de la santé. Le nombre de personnes en réanimation reste heureusement moins critique 4.736 au 10 novembre contre 7.019 au pic du 9 avril , grâce à une meilleure prise en charge des patients qui sont moins souvent intubés et traités aux corticoïdes pour calmer la « tempête inflammatoire ». La situation reste toutefois très tendue dans les services, certains ayant déjà dû procéder à des transferts vers des départements moins surchargés.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-coronavirus-site-compare-deux-vagues-chaque-departement-3472/
['santé']
Les nominations aux Golden Globes ouvrent une tardive saison des prix à Hollywood
L'annonce des nominations aux Golden Globes donnent mercredi le signal de départ de la saison des prix à Hollywood, bouleversée cette année par la pandémie de coronavirus et le report de nombreuses grosses productions.
L'annonce des nominations aux Golden Globes donnent mercredi le signal de départ de la saison des prix à Hollywood, bouleversée cette année par la pandémie de coronavirus et le report de nombreuses grosses productions. L'absence de pointures dans cette édition très particulière pourrait faire le jeu de long-métrages produits par les plateformes de vidéo à la demande comme Netflix, Amazon Prime, et Apple, que beaucoup comptent parmi les favoris. Les Golden Globes font partie des prix les plus convoités du cinéma américain: ils sont un indicateur majeur des films et acteurs ayant de bonnes chances d'obtenir un Oscar. Mais le Covid-19 a brouillé cette fois les pronostics, provoquant le report de nombreux événements, y compris les Oscars qui se tiendront cette année fin avril. En lice cette année pour le compte des producteurs de contenu en streaming, "Les Sept de Chicago" de Netflix, regard très actuel du réalisateur Aaron Sorkin sur les violences policières et le procès qui ont suivi les manifestations contre la guerre du Vietnam à Chicago en 1968, devrait trouver sa place dans les nominations aux Golden Globes. "Mank" de David Fincher, qui explore l'âge d'or d'Hollywood et la création du film "Citizen Kane" par Orson Welles, devrait lui aussi défendre les couleurs de Netflix. Chez Amazon Prime, on mise sur "One Night in Miami", adaptation d'une pièce de théâtre qui met en scène la rencontre fictive entre Mohamed Ali, Malcolm X et d'autres personnalités afro-américaines luttant pour la reconnaissance de leurs droits, ainsi que sur "Sound of Metal", histoire d'un batteur de rock en train de devenir sourd. Pour contrer ces probables favoris, les studios traditionnels alignent "Nomadland", qui a raflé les récompenses aux festivals de Venise et Toronto et à qui certains experts prédisent déjà le Golden Globe du "meilleur film". "Nomadland" et Frances McDormand, ici à Pasadena Californie le 10 septembre 2020 pour la présentation du film, devraient figurer parmi les favoris aux Golden Globes et autres prix cinématographiques à venir GETTY IMAGES NORTH AMERICA - Amy Sussman Cette production Searchlight, filiale de Disney, met en vedette Frances McDormand et une communauté de vieux idéalistes nomades sillonnant l'Amérique dans des fourgonnettes hors d'âge. "La plupart des candidats semblent être des films plutôt intimistes, ou en tout cas qui sont adaptés à un visionnage à domicile", estime Chris Beachum, expert du site Gold Derby, spécialisé dans les prix cinématographiques. "D'ailleurs, beaucoup des films à grand spectacle - comme un James Bond ou un film Marvel - ont été décalés. Ils ne sont même pas dans la course cette année", relève-t-il. - Golden Globe posthume pour Boseman ? - Décernés par les quelque 90 membres de l'Association de la presse étrangère d'Hollywood, les Golden Globes opèrent, contrairement à d'autres prix comme les Oscars, une distinction entre les "films dramatiques" et les "comédies". Dans cette dernière catégorie, on devrait trouver mercredi dans la sélection "Borat 2" ainsi que les comédies musicales "The Prom" Netflix et "Hamilton" Disney . Gary Oldman, le 9 septembre 2019 à Toronto pourrait recevoir un Golden Globe pour sa performance dans "Mank" AFP - Geoff Robins Les films étrangers sont eux aussi regroupés dans une catégorie à part où Minari, qui met en scène une famille américaine d'origine coréenne s'installant à la campagne, pourrait connaître le même succès que "Parasite" l'an dernier. Du côté des acteurs, le défunt Chadwick Boseman "Black Panther" pourrait être sélectionné à deux reprises dans l'écurie Netflix, pour son rôle dans "Le Blues de Ma Rainey" et "Da 5 Bloods", réalisé par Spike Lee. Autres poids lourds probables de cette 78e édition, Anthony Hopkins, 83 ans, pour son rôle dans "The Father", adaptation de la pièce du Français Florian Zeller, qui signe aussi la réalisation du film, et Gary Oldman pour "Mank". "Et vous avez aussi un favori du jury des Golden Globes, Tom Hanks" pour "News of the World", note Chris Beachum, pour qui c'est "une catégorie vraiment en vue" cette année. Viola Davis, qui donne la réplique à Boseman dans "Le Blues de Ma Rainey", devrait être retenue dans la sélection pour la "meilleure actrice dans un film dramatique", aux côtés de Carey Mulligan pour "Promising Young Woman", thriller féministe sur fond de MeToo, et Frances McDormand. Sacha Baron Cohen "Borat 2" et "Les Sept de Chicago" ainsi que Leslie Odom Jr "One Night in Miami" et "Hamilton" pourraient être sélectionnés dans deux catégories. Regina King, ici à Beverly Hills Californie le 9 février 2020, devrait faire partie de la sélection des Golden Globes en tant que réalisatrice de "One Night in Miami" GETTY IMAGES NORTH AMERICA - Frazer Harrison L'an dernier, le jury des Globes avait été vivement critiqué pour avoir totalement snobé les réalisatrices. Chloe Zhao "Nomadland" et Regina King "One Night in Miami" devraient cette fois laver l'affront. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Les récompenses seront remises dès le 28 février, à l'occasion d'une cérémonie virtuelle depuis Beverly Hills, avec près de deux mois de retard sur le calendrier habituel mais tout de même avant que les votes pour la sélection aux Oscars aient débuté.
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https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2534974-les-nominations-aux-golden-globes-ouvrent-une-tardive-saison-des-prix-a-hollywood/
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Covid-19, la " bulle " du bonheur entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande
Séparés par la pandémie depuis près de 400 jours, Australiens et Néo-Zélandais peuvent, depuis ce lundi 19 avril, voyager librement sans quarantaine, grâce à un corridor spécial entre les deux pays.
Rires, larmes de joie et intense émotion se lisaient sur les visages des premiers passagers qui ont embarqué lundi 19 avril sur les vols de la « bulle » permettant désormais de voyager entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans les deux sens sans avoir à effectuer de quarantaine à l’arrivée. Depuis la fermeture des frontières entre les deux îles, il y a près de 400 jours début 2020 , des milliers de familles séparées vont pouvoir désormais se retrouver. « C’est un grand jour pour les familles et leurs amis », a déclaré la très populaire première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, saluant la politique efficace de lutte contre le coronavirus dans les deux pays qui a permis la réouverture des frontières. À ce jour, il n’y a plus que quelques cas quotidiens dans les deux pays. Pour voyager, un simple test PCR est nécessaire et la vaccination encore très faible dans les deux pays n’est pas nécessaire. À LIRE. En Nouvelle-Zélande, une stratégie gagnante Des centaines de milliers de Néo-Zélandais vivent en Australie et prenaient régulièrement l’avion pour retourner dans l’archipel. Certains ayant passé leurs vacances de Noël 2020 en Australie n’ont pas pu retourner chez eux depuis. Avant la pandémie, les Australiens représentaient 40 des touristes étrangers en Nouvelle-Zélande. Deux pays comme une seule entité économique « L’économie des deux pays fonctionne comme s’il s’agissait d’un seul pays », souligne David Camroux, chercheur au Centre de recherches internationales Ceri de Sciences-Po Paris, spécialiste de l’Asie-Pacifique, « dans un système de libre-échange et de libre circulation sans visa ». À l’époque des indépendances, au début du XXe siècle, il était prévu que les deux pays n’en fassent qu’un, « mais ça ne s’est jamais fait », ajoute David Camroux, lui-même australien. « Très avant-gardiste sur le plan politique et sociétal droit de vote pour les femmes dès 1919 , la bienveillante Nouvelle-Zélande est considérée comme maternelle, analyse-t-il encore, alors que l’Australie est restée beaucoup plus patriarcale. » Pour lui, grâce à cette « bulle », « les parents se sont retrouvés ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/Covid-19-bulle-bonheur-entre-lAustralie-Nouvelle-Zelande-2021-04-19-1201151724
['international']
Californie : le nombre de morts du Covid-19 explose, les funérariums sont débordés
Pays le plus touché par l'épidémie, les États-Unis ont frôlé la barre des 4 500 morts du Covid-19 en un jour le 12 janvier. En Californie, les funérariums sont submergés.
À Los Angeles, en Californie États-Unis , des corps embaumés sont stockés dans le garage d'un funérarium. Depuis quelques semaines, la chambre froide de cette petite entreprise familiale située dans le sud de la ville ne désemplit pas. "Le week-end précédent, j'ai refusé 16 familles, pour lesquelles j'étais incapable d'offrir des services," explique Candy Boyd, la copropriétaire des lieux. Sur les 15 derniers jours, 80 des défunts ayant été pris en charge dans ce funérarium sont morts des suites du coronavirus. Trouver de la place Les appels se multiplient et la situation est devenue incontrôlable. Un cercueil est entreposé depuis une semaine dans une salle de repos. "En temps normal, cette pièce est notre salle à manger, raconte Candy Boyd. Mais nous devons l'utiliser pour les cercueils que nous ne pouvons pas emmener aux cimetières, qui sont débordés." Faute de place, la copropriétaire a dû faire construire deux grandes armoires en bois dans le garage de l'entreprise. À Los Angeles, près de 300 personnes sont mortes chaque jour du Covid-19 au cours de la semaine écoulée. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/californie-le-nombre-de-morts-du-covid-19-explose-les-funerariums-sont-debordes_4261375.html
['international']
Le protocole sanitaire de réouverture des discothèques en France est-il plus strict qu'en Espagne ?
Les discothèques rouvrent vendredi 9 juillet en France après quinze mois de fermeture liée au Covid-19. Elles viennent pourtant d'être refermées en Catalogne sous la menace d'une nouvelle vague.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du Tourisme était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 7 juillet 2021. FRANCEINFO / RADIOFRANCE Comment expliquer la réouverture des discothèques en France alors que le gouvernement redoute une quatrième vague ? En Catalogne, les autorités ont déjà fait marche arrière en décidant de refermer les discothèques qui venaient de rouvrir. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat en charge du Tourisme, s'est justifié mercredi 7 juillet sur franceinfo en invoquant un protocole sanitaire "très strict" en France. "Pour accéder à la discothèque, vous devez prouver soit que vous êtes vacciné, soit que vous avez un test négatif, soit que vous êtes immmunisé", a-t-il argumenté, laissant ainsi entendre que le protocole français était plus strict qu'en Espagne. Sur le papier, c'est plutôt vrai. Pas de pass sanitaire exigé en Catalogne Même si les règles varient un peu d'une région à l'autre en Espagne, le pass sanitaire n'est jamais exigé pour entrer en boîte de nuit. Nul besoin de prouver que l'on est vacciné ni d'apporter les résultats d'un test. En Catalogne, le protocole sanitaire prévoyait seulement l'obligation de respecter une jauge de 50 maximum en intérieur, de tenir un registre à l'entrée avec tous les noms des entrants, respecter le port du masque sur la piste de danse avec fermeture de l'établissement à 3 heures du matin au plus tard. En France, effectivement il faudra présenter un pass sanitaire pour entrer dans la boite de nuit, mais pas de masque obligatoire, une jauge à 75 en intérieur et une obligation de se signaler sur le cahier de rappel numérique. Un taux d'incidence en hausse chez les jeunes L'objectif de ces protocoles dans les discothèques est d'éviter que l'épidémie reparte chez les jeunes. Le gouvernement espagnol ne voulait pas de discothèque ouverte dans les régions où le taux d'incidence était au dessus de 50 pour 100 000 habitants, mais il a bondi à 600 pour 100 000 chez les plus jeunes. C'est ce constat qui a poussé les autorités catalanes à refermer les boîtes de nuit. En France, la situation n'est pas aussi critique. Le taux d'incidence chez les 20-29 ans était de 63 au 3 juillet. Un taux qui a toutefois doublé en une semaine.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-protocole-sanitaire-de-reouverture-des-discotheques-en-france-est-il-plus-strict-qu-en-espagne_4676219.html
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Covid-19 : terrasses, commerces, cinémas Le calendrier des réouvertures
Le premier ministre a détaillé, lundi 10 mai, les conditions de réouverture des restaurants, commerces, cinémas, musées, salles de spectacle ainsi que la reprise des festivals, ou encore des colonies de vacances.
19 mai. Les terrasses rouvrent avec la moitié de leur capacité et des tablées de six personnes maximum. L’intérieur des établissements reste fermé. 9 juin. Ouverture complète des terrasses 100 de leur capacité avec des tablées de six personnes maximum. Les clients peuvent à nouveau être accueillis à l’intérieur, mais dans une jauge limitée à 50 . La consommation et le service au bar sont interdits. 30 juin. Les établissements pourront rouvrir complètement, sans jauge mais toujours en dans le respect des gestes barrières et de mesures de distanciation. La consommation et le service au bar restent interdits. La réouverture des discothèques n’est pas encore prévue, mais les exploitants seront fixés le « 15 juin au plus tard » selon le ministre délégué aux PME, Alain Griset. MAGASINS ET MARCHÉS 19 mai. Tous les magasins rouvrent avec une jauge d’un client maximum pour 8 mètres carrés. La jauge s’abaisse à 4 mètres carrés pour les marchés en extérieur. 9 juin. La jauge passe à 4 mètres carrés par client. La jauge est levée pour les marchés en extérieur. 30 juin. Disparition de la jauge. ANALYSE. Les commerces voudront pouvoir ouvrir le dimanche après le 19 mai H TELS 19 mai. Réouverture totale de la terrasse en place assise pour tous les clients. Le restaurant intérieur rouvre, mais seulement pour les clients de l’établissement. 9 juin. Réouverture des restaurants d’hôtels pour tous les clients, en respectant les jauges mises en place. 30 juin. Réouverture totale à 100 de la jauge. SALONS ET FOIRES 19 mai. Pas de réouverture. 9 juin. Réouverture des établissements en respectant une jauge d’accueil de 50 de leur capacité initiale. Un « passe sanitaire » est demandé pour ceux accueillant plus de 1 000 personnes. 30 juin. Disparition de la jauge. Le « passe sanitaire » reste en vigueur au-delà de 1 000 personnes. À LIRE. Covid-19 : l’Assemblée nationale ouvre la voie à un « passe sanitaire » MUSÉES ET MONUMENTS 19 mai. Réouverture des établissements avec une jauge de 8 mètres carrés par personne et un protocole sanitaire à respecter. 9 juin. Abaissement de la jauge à 4 mètres carrés par personne. 30 juin. Disparition de la jauge. La distanciation physique et les gestes barrières doivent être respectés. CINÉMA, THÉ TRES, SPECTACLES ASSIS 19 mai. Réouverture des établissements. La jauge est fixée à 35 de la capacité maximale, dans une limite de 800 spectateurs. 9 juin. La jauge monte à 65 . 30 juin. Disparition de la jauge. La distanciation physique et les gestes barrières restent en place. REPORTAGE. Dans les théâtres occupés, voir plus loin que la réouverture SPECTACLES EN CONFIGURATION DEBOUT 19 mai. Pas de reprise. 9 juin. Pas de reprise. 30 juin. Reprise avec, pour les spectacles, un plafond maximal fixé par le préfet, un protocole sanitaire à respecter ainsi que l’utilisation du « passe sanitaire » au-delà de 1 000 personnes. FESTIVALS 19 mai. Pas de reprise pour les festivals en plein air debout, et les festivals dans l’espace public. Les festivals en plein air assis rouvrent avec une jauge de 35 et un plafond de 1 000 personnes. 9 juin. Pas de reprise pour les festivals en plein air debout. Les festivals dans l’espace public rouvrent avec une jauge fixée par le préfet, et l’utilisation du « passe sanitaire » au-delà de 1 000 personnes. Pour les festivals de plein air assis, la jauge monte à 65 . 30 juin. Les festivals en plein air debout reprennent. Les règles deviennent les mêmes pour tous les festivals : jauge de 4 mètres carrés par personne, limitation du nombre de personnes est fixée par le préfet, « passe sanitaire » utilisé au-delà de 1 000 personnes. RASSEMBLEMENT EN EXTÉRIEUR 19 mai. 10 personnes maximum. 9 juin. 10 personnes maximum. 30 juin. Fin des limitations. CÉRÉMONIES RELIGIEUSES, MARIAGES ET PACS À LA MAIRIE 19 mai. Seul un siège sur trois peut être occupé. Un positionnement en quinconce est demandé entre chaque rangée. 9 juin. La règle passe à un siège sur deux. Fin du positionnement en quinconce. 30 juin. Fin des limitations. EXPLICATION. Covid-19 et aération : que risque-t-on à chanter dans une église ? CÉRÉMONIES FUNÉRAIRES EN EXTÉRIEUR 19 mai. Limitation à 50 personnes. 9 juin. Limitation à 75 personnes. 30 juin. Fin des limitations. BOWLING, SALLES DE JEU, ESCAPE GAMES, CASINOS 19 mai. Fermeture. 9 juin. Réouverture avec une jauge de 50 de l’effectif autorisé. Pour les casinos, le « passe sanitaire » est à utiliser au-delà de 1 000 personnes. 30 juin. Suppression de la jauge. Le « passe sanitaire » reste obligatoire au-delà de 1 000 personnes. BIBLIOTHÈQUES, MÉDIATHÈQUES 19 mai. Une jauge de 8 mètres carrés par personne doit être respectée et la règle d’un siège sur deux reste en vigueur. 9 juin. La jauge descend à 4 mètres carrés par personne, la règle d’un siège sur deux reste en vigueur. 30 juin. Suppression de la jauge et abandon de la règle d’un siège sur deux. ÉTABLISSEMENTS SPORTIFS DE PLEIN AIR 19 mai. Reprise de l’activité pour les publics prioritaires sportifs de haut niveau avec prescription médicale . Pour les non-prioritaires, seuls les sports sans contact sont autorisés. Pour les spectateurs, une jauge de 35 est mise en place et le plafond est limité à 1 000 personnes. 9 juin. Reprise de l’activité pour tous les publics. Pour les spectateurs, une jauge de 65 est mise en place et le plafond est limité à 5 000 personnes. Le « passe sanitaire » est demandé au-delà de 1 000 personnes. 30 juin. Suppression de la jauge. Le « passe sanitaire » reste demandé au-delà de 1 000 personnes. Le plafond maximal est fixé par le préfet. ÉTABLISSEMENTS SPORTIFS COUVERTS 19 mai. Réouverture des établissements seulement pour les publics prioritaires. Pour les spectateurs, la jauge est limitée à 35 et la capacité maximale d’accueil à 8 000 personnes. 9 juin. Pour les non-prioritaires, les sports sans contact sont autorisés avec une jauge de 50 . Pour les spectateurs, une jauge de 65 est mise en place et le plafond est limité à 5 000 personnes. Le « passe sanitaire » est demandé au-delà de 1 000 personnes. 30 juin. La reprise du sport sans contact est autorisée pour tous les publics. Pour les spectateurs, la jauge est supprimée. Le « passe sanitaire » reste obligatoire au-delà de 1 000 personnes. SPORTS EN EXTÉRIEUR 19 mai. La pratique sportive est autorisée pour 10 personnes maximum et sans contacts. 9 juin. Le nombre de personne autorisé passe à 25. Les sports avec contacts sont autorisés. 30 juin. Fin des limitations. COLONIE DE VACANCES, ACCUEIL DE MINEURS, CAMPS DE SCOUTS 19 mai. Réouverture possible de tous les établissements ne comprenant pas d’hébergements. 20 juin. Réouverture de tous les lieux d’accueil. --------- Le calendrier détaillé des réouvertures
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Covid-19-terrasses-commerces-cinemas-Le-calendrier-reouvertures-2021-05-11-1201155223
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Submergés par le coronavirus, les Portugais élisent leur président
Malgré l'explosion des cas de Covid-19 et un nouveau confinement général, les Portugais ont commencé à voter dimanche pour une élection présidentielle qui doit entériner la reconduction du candidat sortant, le conservateur modéré Marcelo Rebelo de Sousa.
Une employée en tenue de protection désinfecte un tableau pendant qu'une électrice attend pour voter à la présidentielle, le 24 janvier 2021 à Lisbonne, au Portugal / AFP Malgré l'explosion des cas de Covid-19 et un nouveau confinement général, les Portugais ont commencé à voter dimanche pour une élection présidentielle qui doit entériner la reconduction du candidat sortant, le conservateur modéré Marcelo Rebelo de Sousa. Comme tous les sondages prévoient une victoire de l'actuel chef de l'Etat dès le premier tour, le suspense porte sur le score du candidat d'extrême droite André Ventura, qui pourrait créer la surprise en arrivant deuxième, devant l'ex-eurodéputée socialiste Ana Gomes. Les projections des médias locaux sont attendues à 20H00 GMT et les résultats officiels seront annoncés dans la foulée, au fil du dépouillement des bulletins. Le taux de participation des 10,8 millions d'électeurs inscrits est l'autre grande interrogation du scrutin, alors que candidats et observateurs s'attendent à une abstention record au moment où le pays est frappé de plein fouet par la pandémie. Après les commerces et les restaurants il y a dix jours, le gouvernement a dû se résoudre à fermer les écoles vendredi, pendant quinze jours. De nouveaux records quotidiens de contaminations et de décès ont encore été battus samedi, portant le bilan total depuis le début de la pandémie au-delà du seuil des 10.000 morts. Avec plus 80.000 contagions et près de 1.400 morts au cours de la semaine écoulée, le Portugal occupe sur cette période le premier rang mondial en nombre de nouveaux cas et de décès par rapport à sa population, dépassé seulement par l'enclave britannique de Gibraltar, selon les données collectées par l'AFP auprès des autorités nationales. - Files d'attente - A Lisbonne, des files d'attente se sont formées devant l'entrée d'au moins deux bureaux de vote peu après leur ouverture, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des personnes attendent pour voter à la présidentielle, le 24 janvier 2021 à Lisbonne / AFP Sous un ciel gris, les électeurs devaient patienter à l'extérieur afin de respecter les règles de distanciation sociale avant d'être introduits un par un dans les bureaux de vote. Dans une bibliothèque municipale du centre-ville, l'ambiance était calme et la queue s'est même résorbée après l'affluence des premiers votants. «J'ai été agréablement surprise par la bonne organisation», a témoigné Fatima Cristo, une enseignante de 63 ans. «Finalement ce n'est pas trop intimidant, malgré toute cette peur», a-t-elle ajouté. «Moi, rien ne m'aurait empêché de voter, mais je pense que les personnes âgées, par exemple, seront démotivées à la fois par le virus et par les files d'attente», a estimé José Barra, un architecte de 54 ans. Dans un autre quartier, les électeurs devaient patienter plus longtemps devant une école, et se montraient plus inquiets. A l'intérieur, du personnel équipé d'une combinaison de protection intégrale désinfectait les lieux en permanence. Une employée désinfecte une rampe d'escalier pendant que des électeurs attendent pour voter à la présidentielle, le 24 janvier 2021 à Lisbonne / AFP Le vote par correspondance étant peu utilisé au Portugal, les autorités ont exceptionnellement organisé dimanche dernier une journée de vote par anticipation, qui a mobilisé près de 200.000 électeurs, mais les longues queues observées par endroits risquent d'en avoir découragé davantage. - Montée de l'extrême droite - Dans son dernier discours de campagne, le président sortant a appelé les électeurs à voter pour lui afin d'éviter un second tour, prévu le 14 février, et ainsi «épargner aux Portugais le prolongement de l'élection pendant trois semaines cruciales» pour freiner l'épidémie. «Il suffit d'une abstention de 70 pour rendre un second tour quasiment inévitable», s'est inquiété Marcelo Rebelo de Sousa, un ancien professeur de droit de 72 ans, devenu célèbre en tant que commentateur politique à la télévision. Le président portugais sortant, Marcelo Rebelo de Sousa, le 13 mai 2020 à Palmela, au sud de Lisbonne / AFP/Archives Resté très populaire depuis son élection, il y a cinq ans, l'actuel chef de l'Etat a cohabité sans accroc majeur avec les socialistes du Premier ministre Antonio Costa qui, pour s'éviter une défaite assurée, n'ont présenté aucun candidat. Le chef du gouvernement a même refusé de soutenir la socialiste Ana Gomes, une diplomate de carrière âgée de 66 ans, devenue une éminente militante anticorruption et qui s'est posée en rempart contre la montée de l'extrême droite. André Ventura, lui, a dit vouloir «écraser la gauche», qui compte trois des sept candidats, et espère ainsi confirmer la progression du populisme de droite dans un pays qui, jusqu'ici, faisait figure d'exception.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Portugais-elisent-leur-president-fort-epidemie-2021-01-24-1301136635
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Malgré le coronavirus et le confinement, les libraires ont limité la casse
Les ventes ont reculé de 3,3 par rapport à 2019, même si toutes les librairies n'ont pas été touchées au même niveau.
ASSOCIATED PRESS Malgré les deux confinements, les libraires français ont réussi à limité les pertes. Notamment grâce à l'afflux dans les magasins lors des déconfinements, mais aussi grâce au système de "click and collect" mis en place dans certaines boutiques, comme ici à Lille le 23 avril 2020. La fréquentation exceptionnelle en librairie après les deux périodes de fermeture a permis d’éviter une catastrophe , a expliqué le syndicat dans un communiqué, soulignant le retour très massif des lecteurs en librairie à la suite des deux périodes de confinement : 32 en juin, 35 en décembre. ÉCONOMIE - Les librairies ont limité la casse en 2020, l’activité globale de la profession affichant un recul de 3,3 des ventes comparativement à 2019, grâce aux achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d’ouverture, a annoncé ce mardi 5 janvier le Syndicat de la librairie française . Si la fréquentation exceptionnelle en librairie après les deux périodes de fermeture a permis d'éviter une catastrophe, la profession termine l'année en retrait par rapport à 2019. Voir les chiffres de l'Observatoire de la librairie https://t.co/gJxYJbCPSn pic.twitter.com/4vZY9bNGOQ Ces données ont été collectées par l’Observatoire de la librairie, géré par le Syndicat de la librairie française. Celui-ci regroupe 368 librairies pour un chiffre d’affaires consolidé de 390 millions d’euros, soit plus du tiers du chiffre d’affaires de la profession. Les grandes librairies plus touchées Les évolutions sont contrastées selon la taille des librairies, les plus grosses ayant le plus souffert de la fermeture. Plus le chiffre d’affaires est important, plus l’activité se rétracte. Ainsi, les librairies de plus de 4 millions d’euros de CA ont subi une baisse moyenne de plus de 9 . Une librairie sur cinq a accusé une baisse supérieure à 10 . La majorité des rayons ont été en baisse, à l’exception de la littérature, de la bande dessinée et de la vie pratique, qui ont représenté à eux trois la moitié des ventes en librairie en 2020. Pour le tourisme, le livre d’art fermeture des musées, annulation des expositions et l’universitaire, les contre-performances ont été directement imputables à la crise sanitaire. Une baisse des achats des bibliothèques supérieure à 5 est aussi relevée. Les librairies, cataloguées parmi les commerces non essentiels au deuxième confinement, avaient finalement pu rouvrir fin novembre, et ont donc pu profiter pleinement de la vague d’achats de la période de Noël. Beaucoup de voix s’étaient élevées pour demander leur réouverture, la lecture s’avérant une activité psychologiquement précieuse et très demandée en période d’arrêt des autres activités culturelles. Selon les estimations du syndicat, pendant le deuxième confinement, les ventes autorisées aux libraires, par correspondance et sur leur pas de porte click and collect , ont assuré jusqu’à 20 du chiffre d’affaires réalisé en temps normal. À voir également sur Le HuffPost: Durant le confinement, cette libraire livre ses livres pour une question de survie
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/malgre-le-coronavirus-et-le-confinement-les-libraires-ont-limite-la-casse_fr_5ff468cec5b6fd331111263c?utm_hp_ref=fr-economie
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Covid-19 : comment le virus rend fébrile une médecine scolaire déjà anémique
Manque de moyens humains, contaminations en hausse : la gestion sanitaire du Covid-19 dans les établissements scolaires se complique, alors que l'épidémie connaît un regain depuis la rentrée.
Manque de moyens humains, contaminations en hausse : la gestion sanitaire du Covid-19 dans les établissements scolaires se complique, alors que l'épidémie connaît un regain depuis la rentrée. Eviction de l'élève suspecté d'être infecté, enquête auprès de l'entourage immédiat La gestion de l'épidémie de coronavirus alourdit le quotidien des quelque 800 médecins et 7 350 infirmières scolaires pour plus de 12 millions d'écoliers, collégiens et lycéens. >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 dans notre direct D'autant que la situation sanitaire s'aggrave en France. Au 12 octobre, huit métropoles ainsi que la Guadeloupe se trouvaient en alerte maximale. Sur le terrain, médecins et infirmières scolaires, en sous-effectif depuis de nombreuses années, gèrent, au détriment de leurs principales missions, tous les cas suspects ou avérés de Covid-19. Un quotidien dominé par le virus "Il ne se passe pas une journée sans que nous ayons cinq ou six suspicions de cas de Covid. C'est exponentiel !" constate Raphaëlle Scaduto, infirmière scolaire et membre du bureau du syndicat Snies-Unsa dans l'académie de Nice. Depuis la rentrée de septembre, son quotidien, comme celui de tous les infirmiers et médecins scolaires, est rythmé par la crise sanitaire. A l'instar de la docteure Marianne Barré, pour qui ses trois jours hebdomadaires de présence en établissements scolaires sont devenus "trois jours Covid". "Nous sommes uniquement centrés sur l'identification et la gestion des cas positifs en lien avec l'agence régionale de santé. L'enquête à la recherche des cas contacts est longue et la gestion qui en découle également." Marianne Barré, médecin scolaire à franceinfo Raphaëlle Scaduto passe elle aussi ses journées à courir, avec une charge de travail "de plus en plus forte". "Nous gérons l'éviction mais également le retour de l'élève en vérifiant l'attestation écrite des parents certifiant que leur enfant a consulté un médecin et qu'aucun test n'a été prescrit." A défaut d'attestation, rappelle le ministère de l'Education nationale, le retour de l'enfant ne sera autorisé qu'après sept jours. A la date du 9 octobre, le ministère indique que 199 classes et 24 établissements sont fermés et que 5 279 cas de Covid-19 sont confirmés parmi les élèves sur les sept derniers jours, soit un taux de malades de 0,04 . Animée par sa mission de prévention et d'éducation à la santé, Raphaëlle Scaduto répète inlassablement dans chaque classe comment bien porter son masque et se laver les mains, quand elle n'est pas sollicitée pour prendre en charge un élève présentant des symptômes du Covid-19. L'enfant est alors isolé et surveillé jusqu'à l'arrivée de son parent, à qui l'infirmière explique la procédure à suivre. "Bien souvent, les parents sont complètement perdus, constate l'infirmière. Les protocoles de l'Education nationale se suivent et ne se ressemblent pas. Les médecins traitants, eux, ne disent pas la même chose que nous et, souvent, c'est contre nous que les parents s'emportent." Régulièrement, elle prend aussi en charge la partie administrative des missions Covid dévolues aux médecins scolaires, qui sont en nombre insuffisant sur le terrain. Pénurie de médecins et d'infirmières "La pénurie de médecins scolaires est de plus en plus importante", déplore Marianne Barré, également secrétaire générale adjointe du syndicat SNMSU-Unsa Education. "Nous sommes, en moyenne, un médecin pour 12 000 élèves, mais cela peut aller jusqu'à 40 000 élèves pour un seul médecin", précise la praticienne, qui s'occupe, elle, de 22 000 élèves. "Et la relève n'est pas assurée avec 500 postes de titulaires actuellement vacants." Selon le ministère de l'Education nationale, contacté par franceinfo, le nombre de postes de médecins scolaires ouverts annuellement est d'une soixantaine. "Mais depuis deux ans, nous avons un taux de réussite au concours d'environ 30 ", explique un porte-parole du ministère. Depuis 2015, entre 20 et 35 médecins scolaires sont recrutés chaque année. "Nous essayons par tous les moyens de recruter, mais la population médicale est vieillissante, avec une moyenne d'âge de 55 ans, et la profession est encore méconnue des étudiants en médecine." Le ministère de l'Education nationale à franceinfo Depuis plusieurs années, les quelque 800 médecins scolaires voient "leurs missions se multiplier alors que le nombre de médecins scolaires ne fait que décroître", relève l'Académie de médecine dans un rapport daté de 2017. Ainsi, Joël Lamoise, proviseur d'un collège-lycée regroupant 1 800 élèves et secrétaire national du syndicat SNPDEN, est contraint de partager avec d'autres établissements le temps de présence de l'unique médecin scolaire affecté au sud du département de la Meurthe-et-Moselle. L'Académie de médecine précise également qu'en moyenne, sur l'ensemble des départements, à peine plus d'un enfant sur deux 57 a bénéficié d'un examen de santé pratiqué par un médecin ou par une infirmière en 2015, ajoutant que ce chiffre peut varier "de 0 à 90 " selon les départements. Si les infirmières scolaires sont plus nombreuses, avec environ 7 350 titulaires selon le syndicat Snies, leur profession est elle aussi sous tension. La majorité des infirmières en poste dans des établissements hors lycées partagent leur temps entre plusieurs écoles et un collège. Ainsi, Raphaëlle Scaduto travaille une journée et demie dans trois écoles de la région niçoise et le reste de la semaine dans un collège abritant 700 élèves. Faute d'effectifs suffisants, les infirmières en arrêt maladie ou en congés sont difficilement remplacées. C'est le cas dans le collège-lycée du proviseur Joël Lamoise, où les deux infirmières sont absentes depuis quelques semaines. "Tant qu'elles sont manquantes, nous sommes obligés de mettre en place le protocole d'urgence dès qu'un élève a mal à la tête ou se fait une entorse", explique-t-il. L'élève est alors pris en charge par l'équipe de la vie scolaire, qui appelle les parents et éventuellement le Samu en fonction de la gravité de son état. Le proviseur dit aussi s'appuyer sur les pompiers volontaires présents parmi le personnel ou les élèves. Un protocole sanitaire coûteux L'épidémie met également en lumière le manque de moyens dont souffrent certains établissements. Dans les écoles, remarque Marianne Barré, ce sont les toilettes qui sont en nombre insuffisant pour répondre aux besoins du protocole sanitaire, qui exige plusieurs lavages de mains dans la journée. "Le problème des toilettes a toujours existé et s'amplifie avec la crise sanitaire, surtout au collège, où il est difficile d'avoir un distributeur de savon en bon état et du papier à disposition. Au lycée, cela va un peu mieux car beaucoup ont été rénovés par les régions." Marianne Barré, médecin scolaire à franceinfo En ce qui concerne les autres dispositifs sanitaires, à part les masques distribués au personnel par l'Education nationale, tout est à la charge des établissements. "Nous devons acheter lingettes, produits désinfectants et distributeurs de gel hydroalcoolique sur nos fonds propres, détaille Joël Lamoise. Cela ne se passe pas trop mal dans les lycées, mais moins bien dans les collèges, qui ont des moyens financiers moindres, sachant qu'il y a des disparités selon les conseils départementaux." Et l'addition grimpe vite. "Ce sont plusieurs milliers d'euros qui s'ajoutent à notre budget de fonctionnement", calcule le proviseur. Les distributeurs automatiques de gel placés à l'entrée des cantines sont ce qui coûte le plus cher, précise-t-il. Du côté des infirmières, les moyens alloués par la direction générale de l'enseignement scolaire Dgesco ne sont pas à la hauteur de la crise, selon Raphaëlle Scaduto. "Depuis le 11 mai, nous sommes affublés de masques en tissu grand public mais nous n'avons ni masques chirurgicaux type 2, ni surblouse ni charlotte pour effectuer des soins ou prendre en charge des cas suspects ou des cas contacts." En colère, elle pointe également du doigt un manque de "ligne directrice au niveau national" : "Les budgets des infirmeries sont très aléatoires d'un établissement à un autre car cela dépend du proviseur et de l'inspection académique." Des missions de prévention en jachère En cet automne 2020, le coronavirus est toujours vaillant et la fatigue gagne le corps médical. "Cela devient inhumain ! Nous sommes en première ligne et il y a de plus en plus de burn out, constate Raphaëlle Scaduto. Tout cela finit par créer de la souffrance au travail." C'est "catastrophique" également du côté des médecins scolaires, reconnaît Marianne Barré. "Il y a de nombreux départs. Parmi les médecins de secteur, certains ont demandé leur détachement de l'Education nationale car nous savions tous que la crise reprendrait à la rentrée. Nous avons aussi des médecins proches de la retraite ou retraités qui nous dépannent, mais cette crise a accéléré leur départ." La gestion des cas positifs et des cas contacts s'effectue au détriment des autres missions de santé. "Nous sommes en retard sur les dépistages infirmiers sur le secteur primaire car nous attendons toujours les directives sanitaires pour nous protéger lorsque nous effectuons, entre autres, des prélèvements bucco-dentaires", détaille l'infirmière. "Nous sommes également en retard sur toutes nos missions de prévention et de santé publique car nos chefs d'établissement, surchargés par la crise sanitaire, ne les placent pas en priorité." Raphaëlle Scaduto, infirmière scolaire à franceinfo Sans oublier les urgences imprévisibles. Dans le collège niçois de Raphaëlle Scaduto, cela représente en moyenne 30 passages par jour à l'infirmerie sur 700 élèves. Difficile également de recevoir les élèves dans le cadre d'un suivi individuel. Car la crise sanitaire n'efface pas les autres problèmes. "Il y a toujours des enfants qui traversent des choses difficiles à la maison", souligne l'infirmière. "La maltraitance s'est fortement aggravée avec le confinement dans certaines familles. Des situations que nous aurions pu prendre en charge rapidement empirent avec le temps", se désole-t-elle.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-comment-le-virus-rend-febrile-une-medecine-scolaire-deja-anemique_4133323.html
['santé']
Covid: le vaccin Sanofi et GSK ne sera prêt que fin 2021
Avec leur vaccin en cours de développement, Sanofi et GSK n'ont pas obtenu des résultats satisfaisants en matière de réponse immunitaire. Notamment chez les plus âgés.
Kmatta via Getty Images Sanofi et GSK annoncent que leur vaccin ne sera prêt que fin 2021 image d'illustration CORONAVIRUS - Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé ce vendredi 11 décembre que leur vaccin contre le Covid-19 ne serait prêt que fin 2021, après des résultats moins bons qu’espéré des premiers essais cliniques. La conduite du programme est retardée afin d’améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées , indiquent les groupes dans un communiqué. Ils tablent désormais sur une mise à disposition d’un vaccin au quatrième trimestre de l’an prochain, alors qu’ils espéraient initialement présenter une demande d’homologation au premier semestre 2021 et livrer un milliard de doses cette même année. Sanofi, qui développe ce vaccin conjointement avec GSK - qui fournit son adjuvant - avait indiqué récemment encore qu’il comptait démarrer les tout derniers essais sur l’homme dits de phase 3 fin décembre. Toutefois, les résultats intermédiaires des premiers essais phase 1/2 ont montré une réponse inférieure aux attentes. Si la réponse immunitaire des adultes de 18 à 49 ans est comparable à celle des patients qui se sont rétablis d’une infection Covid-19 , cette réponse est insuffisante chez les adultes plus âgés, précise le communiqué. Les laboratoires veulent donc affiner la concentration d’antigènes de manière à obtenir une réponse immunitaire élevée dans toutes les tranches d’âge . Pour cela, ils conduiront une phase de tests complémentaire, dite 2b, à partir de février, en s’appuyant sur un test récemment mené sur des primates non-humains avec une formulation d’antigènes améliorée. Celui-ci a montré que le candidat-vaccin pourrait conférer une protection contre les pathologies pulmonaires et entraîner l’élimination rapide du virus dans les voies nasales et les poumons en l’espace de 2 à 4 jours , soulignent-ils dans leur communiqué. Lorsqu’on injecte une forte quantité de virus à des animaux qui ont reçu le vaccin, on a d’excellents résultats, c’est ce qui nous donne confiance , a commenté auprès de l’AFP Thomas Triomphe, le vice-président de la branche vaccins de Sanofi. Un vaccin trop tard? Traditionnellement, développer un nouveau vaccin prend du temps et de l’argent: selon les spécialistes du secteur, il faut en effet compter environ un milliard d’euros et dix ans en moyenne. Pour le Covid, la recherche, dopée par des financements exceptionnels et des partenariats public-privés, a toutefois pulvérisé les échéances habituelles. 11 vaccins à travers le monde sont déjà passés en dernière phase d’essais cliniques. Parmi eux, plusieurs ont déjà publié des résultats d’efficacité, dont l’américain Pfizer, qui travaille en collaboration avec la biotech allemande BioNtech. Le Royaume-Uni a déjà donné son feu vert à leur vaccin et débuté une campagne de vaccination mardi. Celui de la biotech américaine Moderna pourrait de son côté être autorisé dès la semaine prochaine aux Etats-Unis. Sanofi et GSK arriveront-ils trop tard? Ce sont trois à quatre mois de retard, mais avec au bout du compte plus d’informations sur une meilleure formulation , assure Thomas Triomphe. Il reviendra à nos partenaires de décider s’ils veulent commander des doses. Sanofi et GSK avaient en effet passé plusieurs contrats de livraison, dont l’un avec l’Union européenne qui lui a réservé 300 millions de doses de vaccins pour 2021. À voir églalement sur Le HuffPost: Après avoir reçu le vaccin contre le Covid-19, Margaret Keenan est sortie de l’hôpital
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-vaccin-sanofi-et-gsk-pret-fin-2021l_fr_5fd3104ec5b68256b113f9e9
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"On est bloqués comme du bétail" : les chauffeurs routiers en colère après la fermeture de la frontière entre la France et le Royaume-Uni
Les liaisons entre les îles britanniques et le continent reprennent progressivement depuis mercredi matin, à condition de présenter un test négatif au Covid-19. Des milliers de chauffeurs routiers étaient encore bloqués mardi sur les routes du Kent.
Des milliers de camions à l'arrêt. Quelque 4 000 poids lourds étaient bloqués sur les routes du Kent, près du port de Douvres Royaume-Uni , mardi 22 décembre, dans l'attente de la réouverture des frontières avec la France. Les chauffeurs routiers qui souhaitent se rendre dans l'Hexagone devront présenter un test négatif au Covid-19. Ils doivent pour cela se rendre dans un ancien aéroport, transformé en parking géant. "Le temps que tout le monde passe les tests, à mon avis, on est là jusqu’au jour de l'An...", estime l'un d'entre eux. "Pour les fêtes de Noël, je pense que c’est cuit", déclare un autre, au téléphone avec ses proches. "Avec une année 2020 pourrie, on aurait bien aimé bien finir l’année, mais au final on est bloqués là, comme du bétail. On est tous ensemble", peste Clément Garret, dépité. Ces ressortissants français se sentent abandonnés par le gouvernement. "On est parqués, on n'a pas de douche, pas de manger, on n'a rien, raconte l’un d’eux. Et on ne nous laisse pas d'autre choix que d’attendre parce qu’on n'a même pas le droit de sortir pour aller faire des courses." Le gouvernement britannique a annoncé mercredi qu'il faudrait "quelques jours" pour décongestionner le port de Douvres. "Il y aura pas mal de travail à faire dans les prochains jours et ce n'est pas un problème qui sera résolu immédiatement", a déclaré le ministre des Communautés et des Collectivités locales, Robert Jenrick, sur Sky News. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/royaume-uni-suite-a-la-fermeture-de-la-frontiere-la-colere-des-chauffeurs-francais_4229869.html
['santé']
Covid : les 68 départements où les écoliers du primaire peuvent enlever le masque
Depuis lundi, 21 nouveaux départements ont rejoint la liste des 47 déjà concernés par cet allégement du protocole sanitaire.
En raison de la baisse de circulation du SARS-CoV-2, des allégements du protocole sanitaire sont adoptés dans 21 nouveaux départements à partir de lundi 11 octobre, où le port du masque ne sera plus obligatoire pour les élèves de l’école primaire. Les Hautes-Alpes, l’Aube, la Haute-Corse, le Doubs, l’Eure-et-Loir, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Ille-et-Vilaine, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Nord, l’Oise, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Bas-Rhin, la Savoie, le Territoire de Belfort, La Réunion et Mayotte s’ajoutent aux 47 autres déjà concernés par cette mesure pour les élèves des cinq années d’élémentaire CP au CM2 , depuis le 4 octobre. En revanche, le masque reste obligatoire pour les enseignants et les adultes encadrants. Le port du masque à l’école primaire n'est plus obligatoire dans 68 départements à partir du 11 octobre Mis à jour le 7 octobre 2021 Port du masque à l'école primaire : Non-obligatoire Obligatoire Paris petite couronne Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte Lyon Marseille Toulouse Rennes Bordeaux Lille Strasbourg Source : Décret n 2021-1298 du 7 octobre 2021 Le Monde
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/10/11/covid-les-68-departements-ou-les-ecoliers-du-primaire-peuvent-enlever-le-masque_6097888_4355770.html
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Hospitalisé du Covid, Guillaume Durand raconte: "J'étais à côté de quelqu'un qui exprimait une douleur la nuit qui était déchirante"
Le journaliste de Radio Classique raconte son parcours du combattant après avoir enchainé un cancer et le covid.
Hospitalisé du Covid, Guillaume Durand raconte: "J'étais à côté de quelqu'un qui exprimait une douleur la nuit qui était déchirante" Le journaliste de Radio Classique raconte son parcours du combattant après avoir enchainé un cancer et le covid.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/replay-emissions/le-live-toussaint/hospitalise-du-covid-guillaume-durand-raconte-j-etais-a-cote-de-quelqu-un-qui-exprimait-une-douleur-la-nuit-qui-etait-dechirante_VN-202201100261.html
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Adaptation du bac 2021 au Covid-19 : "une garantie nécessaire", selon le syndicat des chefs d'établissements
Les modalités des examens en 2021 pourront évoluer en fonction de l'épidémie, après la publication d'une ordonnance jeudi au JO. "Il faut anticiper le plus possible", réagit Philippe Vincent du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale.
Adaptation du bac 2021 au Covid-19 : "une garantie nécessaire", selon le syndicat des chefs d'établissements Les modalités des examens en 2021 pourront évoluer en fonction de l'épidémie, après la publication d'une ordonnance jeudi au JO. "Il faut anticiper le plus possible", réagit Philippe Vincent du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale. Le gouvernement va pouvoir adapter les modalités du baccalauréat 2021 et d'autres examens en fonction de l'évolution de l'épidémie de Covid-19 jusqu'à deux semaines avant le début des épreuves, grâce à une ordonnance publiée le 24 décembre au Journal officiel. "Cela me paraît être une garantie nécessaire à ce stade", a réagi dimanche 27 décembre sur franceinfo Philippe Vincent, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale SNPDEN . Mais pour lui, "le délai de 15 jours est extrêmement réduit". franceinfo : Que pensez-vous de cette possibilité ? Philippe Vincent : Gouverner c'est prévoir, donc ça me paraît une bonne politique d'anticiper sur les conséquences d'une crise sanitaire dont personne ne sait ce qu'elle permettra ou pas d'organiser comme examen ou concours. Qu'on prenne une ordonnance permettant des ajustements cela me paraît être une garantie nécessaire à ce stade. Pensez-vous que les modalités seront fixées avant le mois de juin ? C'est ce qu'on prône depuis longtemps, qu'on anticipe le plus possible et je pense que le délai de 15 jours est extrêmement réduit. Plus vite on saura, plus clairement on saura ce qui doit être mis en place ou pas et mieux ce sera à la fois pour les familles, les élèves et l'ensemble des organisateurs. Pour vous, ce décret, est-ce une mesure de précaution ? Oui, c'est plutôt comme ça qu'il faut l'entendre. On a déverrouillé un cadenas parce qu'on ne sait pas si la porte pourra ou pas être entrebâillée dès le 15 mars. Les épreuves des enseignements de spécialités sont prévues les 15, 16 et 17 mars. Donc, oui, c'est une forme de mesure de précaution qui devrait permettre de ne pas être pris au dépourvu comme au printemps dernier. La FCPE souhaite que l'on annule les épreuves écrites et passer au contrôle continu. Qu'en pensez-vous ? Cela doit rester une possibilité de dernier accord. On a fixé les règles du jeu pour les élèves, ils savent qu'on a un certain nombre d'épreuves qui seront passées en contrôle terminal tout au long de l'année, ils savent également qu'une partie du contrôle continu sera pris en compte. C'est la règle qu'ils connaissent autant ne pas rajouter de stress et d'incertitude en la préservant telle qu'elle a été fixée. Le baccalauréat de 2021 inquiète-t-il les élèves ? Ils commencent à en discuter. Pour éviter trop d'inquiétude, il faut qu'on leur donne les conditions dans lesquelles les épreuves seront organisées avec le plus de stabilité et d'anticipation possible.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/adaptation-des-modalites-du-bac-2021-en-fonction-du-covid-19-pour-le-syndicat-des-chefs-d-etablissement-c-est-une-garantie-necessaire-a-ce-stade_4235001.html
['santé']
XV de France : l'image des Bleus à peine entachée par la polémique du cluster
Le dernier sondage réalisé par Odoxa pour RTL et Winamax porte samedi 6 mars sur le XV de France de rugby, après les nombreux cas de contamination au coronavirus qui ont entraîné le report de France-Écosse.
Publié le 06/03/2021 à 18:30 Si 64 des Français et 71 des amateurs de rugby estiment que l’encadrement est responsable des contaminations de coronavirus au sein du XV de France, sa popularité se maintient à un très haut niveau respectivement 83 et 93 de bonnes opinions . Les passionnés d'ovalie louent le jeu d’attaque 90 des hommes de Fabien Galthié, les individualités 89 , la solidité défensive 86 et l'esprit de sacrifice 85 Le sélectionneur en poste le début de l'année 2020 et le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte, sont largement jugés compétents dans leurs rôles respectifs. Enfin, une grande majorité des Français 67 et des amateurs de rugby 78 pronostiquent une victoire face aux Anglais lors de la 4e journée du Tournoi des VI Nations, le samedi 13 mars 17h45 . Voici les principaux enseignements de la dernière enquête réalisée par Odoxa pour RTL et Winamax. Le sondage a été réalisé sur internet les mardi 2 et mercredi 3 mars 2021 auprès d'un échantillon de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus, parmi lesquelles 372 amateurs de rugby, selon la méthode des quotas. Découvrez le détail ci-dessous, en cinq points majeurs. 1. L’encadrement responsable des contaminations L’enquête interne de la Fédération Française de Rugby a conclu à une absence de responsabilité de Fabien Galthié, accusé d’avoir cassé la bulle sanitaire ainsi que celle de la Fédération elle-même. Les Français ne perçoivent pas cette affaire du même œil. Selon eux, une telle vague de contamination n’a pu avoir lieu sans que l’encadrement de l’équipe n’en soit responsable. 64 des Français et 71 des amateurs de rugby affirment en effet que l’encadrement est, au moins en partie 45 et 44 voire totalement 19 et 27 responsable des contaminations et donc du report du match France-Écosse. XV de France : l’encadrement responsable des contaminations Crédit : Odoxa pour RTL et Winamax 2. La polémique n’entache pas l’image du XV de France Paradoxalement, la polémique n’entache quasiment pas l'image des Bleus, particulièrement stable et positive. Entre 2018 et la Coupe du monde 2019, la popularité du XV de France avait chuté sous la barre des 60 à deux reprises février 2018 et mai 2019 à cause, notamment, des mauvais résultats. Le parcours de l’équipe à la dernière Coupe du monde quart de finale lui avait permis de retrouver ses niveaux de popularité, plus classiques, aux alentours de 80 . Aujourd’hui, elle reste extrêmement bonne malgré la tempête médiatique. 83 des Français et 93 des amateurs de rugby ont en effet une bonne opinion du XV de France, soit seulement un point de moins qu’en octobre dernier. La polémique n’entache pas l’image du XV de France Crédit : Odoxa pour RTL et Winamax baro3 Crédit : Odoxa pour RTL et Winamax 3. Louanges multiples Les Français et les amateurs de rugby semblent ravis du niveau affiché par l’équipe ces derniers mois, dans tous les secteurs du jeu. 90 des amateurs de rugby estiment en effet que l’équipe développe un bon jeu d’attaque 57 le pensaient avant la Coupe du monde . Ils sont 89 à juger qu’elle est constituée de très bonnes individualités 82 en 2019 , 86 affirment que ce XV de France est solide défensivement contre 55 en 2019 et 85 des amateurs de rugby louent l’esprit de sacrifice des joueurs 72 à l’époque . XV de France : louanges multiples Crédit : Odoxa pour RTL et Winamax 4. Galthié et Laporte "bons" dans leurs rôles respectifs Si les Français et les amateurs de rugby pointent la responsabilité de l’encadrement dans la vague de contaminations du XV de France, ceux qui l’incarnent n’en pâtissent pas en termes d’image. 85 des Français et 93 des amateurs de rugby affirment en effet que Fabien Galthié est un bon sélectionneur du XV de France. Il perd seulement 4 points chez les amateurs par rapport à l’année dernière. Même son de cloche pour Bernard Laporte : 75 des Français et 78 des amateurs de rugby le considèrent comme un bon président de la fédération. En octobre dernier, 76 des amateurs le pensaient. Galthié et Laporte "bons" dans leurs rôles respectifs Crédit : Odoxa pour RTL et Winamax 5. Victoire face aux Anglais Après ses succès en Italie 10-50 et en Irlande 13-15 , le XV de France ira jouer un "crunch" crucial pour la suite de la compétition et qui sait, espérer un Grand Chelem, samedi 13 mars 17h45 . Français et amateurs de rugby se montrent extrêmement confiants. Ils sont respectivement 67 et 78 à pronostiquer la victoire du XV de France face au rival anglais. Attention toutefois, le XV de la Rose a remporté les huit dernières confrontations à Twickenham. La dernière victoire française sur le terrain des Anglais remonte à 2007. Victoire face aux Anglais Crédit : Odoxa pour RTL et Winamax
rtl.fr
https://www.rtl.fr/sport/autres-sports/xv-de-france-l-image-des-bleus-a-peine-entachee-par-la-polemique-du-cluster-7900004913
['sport']
Première infection, vaccination... Où en sont les recherches sur la durée d'immunité contre le Covid-19 ?
Le fonctionnement de notre système immunitaire comporte encore de nombreuses inconnues. Mais une étude américaine donne de premiers éléments très instructifs.
Combien de temps peut-on être immunisé contre le Covid-19 ? Après avoir été vacciné, ou après avoir attrapé le virus une première fois, combien de temps est-on protégé ? Une étude américaine, publiée dans le journal Science, apporte les premiers éléments : notre immunité peut durer au moins huit mois. Notre système immunitaire est encore assez mystérieux pour les chercheurs. Mais ce que les scientifiques de l'université de La Jolla, en Californie États-Unis , ont regardé, c'est ce qui se passait pour 200 personnes guéries du Covid-19, dont 43 infectées il y a plus de six mois. Dans leur immunité, il y a les lymphocytes T, qui baissent progressivement avec le temps. Pour prendre une image, on peut dire que ce sont des "soldats", qui combattent le virus en débarrassant les cellules infectées. Mais il y a aussi, dans la mémoire immunitaire, des "généraux" : les lymphocytes B, qui vont garder en tête l'identité de l'ennemi le coronavirus et qui pourront réactiver la défense immunitaire. Pour résumer, ce que les chercheurs ont vu sur ce petit nombre de patients, c'est qu'au moins trois composantes de la mémoire du système immunitaire étaient encore présentes, cinq à huit mois après l'infection. Plus on avance dans l'épidémie, plus les études auront du recul sur combien de temps notre corps est immunisé. Mais c'est aussi à condition que le virus ne mute pas trop et qu'il ne change pas trop de visage. Quelle durée d'immunité donnent les vaccins ? En ce qui concerne les vaccins, pour l'instant on se base sur les résultats des études faites par les laboratoires qui les ont mis au point. Elles montrent qu'ils protègent plutôt bien des formes graves, mais on commence à regarder aussi s'ils limitent le fait de transmettre le virus, ce qui posera la question de vacciner des patients plus jeunes. >> INFOGRAPHIE. À partir de quand pourrez-vous vous faire vacciner contre le Covid-19 ? Pour l'instant, la consigne reste de vacciner en priorité les plus âgés, les personnes avec des comorbités et ceux qui sont très exposés au virus, comme les soignants de plus de 50 ans. Mais cette théorie fonctionne, jusqu'à preuve du contraire. Après combien de temps ces personnes vaccinées sont-elles protégées d'une forme grave du virus ? À ce sujet, les chercheurs restent prudents. "On ne sait pas bien, a par exemple confié la présidente de la Haute autorité de santé, Dominique Le Guludec, mardi 12 janvier sur franceinfo. Les projections sont au-delà de six mois, c'est sûr, probablement près d'un an. Mais au-delà, on ne sait pas. On avance en marchant, il faut observer pour pouvoir dire, et les premiers vaccinés sont récents." "Il n'est pas impossible qu'on ait besoin de se refaire vacciner tous les ans." Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé à franceinfo Pour l'instant, on se dirige donc vers une vaccination saisonnière, un peu comme pour la grippe. Mais, une fois encore, jusqu'à preuve du contraire et jusqu'à ce qu'on en sache plus surtout sur les mystères de notre système immunitaire.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/premiere-infection-vaccination-ou-en-sont-les-recherches-sur-la-duree-d-immunite-contre-le-covid-19_4254571.html
['santé']
"Vos associations préférées n'existeront plus si vous les délaissez" : les clubs sportifs ont perdu un quart de leurs adhérents en un an
Depuis le début de la crise du coronavirus, les activités sportives dans les associations sont en chute libre. Les clubs pourraient perdre jusqu'à 800 millions d'euros.
Depuis le début de la crise du coronavirus, les activités sportives dans les associations sont en chute libre. Les clubs pourraient perdre jusqu'à 800 millions d'euros. Alors que des salles de sport se rebellent contre leur fermeture pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, les associations sportives s'inquiètent aussi. Selon le Comité national olympique et sportif français CNOSF , les fédérations françaises ont perdu près de 25 de leur licenciés par rapport à septembre 2019, soit plus de 4,5 millions de pratiquants en moins. "Vos associations préférées, tout cela n'existera plus si vous les délaissez cette année!', alertent plusieurs messages sur les réseaux sociaux. Les sports en intérieur sont les plus touchés Sans surprise, ce sont les sports d'intérieur qui sont les plus touchés par la crise du coronavirus. Par exemple, le tennis de table a perdu 30 de ses plus jeunes joueurs, constate, désemparé, le président de la Fédération, Christian Palierne. "C'est une galère, explique-t-il à franceinfo. D'un côté, on nous dit qu'il faut apprendre à vivre avec le virus et de l'autre qu'il ne faut pas se regrouper... On a du mal à s'y retrouver en ce moment ! Ce sont aussi des emplois qui sont menacés. Sans entraînement, il n'y a pas besoin d'avoir un entraîneur." Au judo, sport de combat et de contact, les effectifs sont aussi à la baisse. La peur des risques sanitaires est loin d'être la seule explication, avance le président de la Fédération française de judo, Jean-Luc Rougé. "On a des professeurs qui sont anciens et qui sont des personnes à risques. Il y a aussi des municipalités qui n'ouvrent pas parce que c'est cher de désinfecter les salles." Les zones rurales n'ont pas les moyens humains et financiers pour mettre du gel.Jean-Luc Rougéà franceinfo Le principal espoir du sport français, c'est l'accord trouvé en fin de semaine dernière avec le ministère des Sports pour l'ouverture des gymnases au moins pour les mineurs, sur le même modèle que la pratique du sport à l'école. Il s'agit d'un moyen de relancer l'activité mais il faut que les villes s'y conforment, alerte Philippe Bana, le directeur technique national du handball. "Il faut que les maires laissent ouvertes les salles pour les sports associatifs, c'est vital pour la santé physique et mentale des Français, affirme-t-il. Le sport tient par les éducateurs et les installations, les éducateurs et les gamins sont là, il ne faudrait pas que les portes ferment." Il y a urgence à réagir, car au-delà de l'image assez désastreuse présentée avant les Jeux olympiques de Paris 2024, c'est toute une économie qui est en jeu. Le préjudice financier pour les clubs est estimé à près de 800 millions d'euros.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vos-associations-preferees-n-existeront-plus-si-vous-les-delaissez-les-clubs-sportifs-ont-perdu-un-quart-de-leurs-adherents-en-un-an_4122099.html
['santé']
Marie Denigot Danse avec les stars : la danseuse s’est mariée et dévoile sa tenue originale !
N’en déplaise au coronavirus, Marie Denigot et son amoureux Nikolay Levchenkova se sont mariés ! Sur Instagram ce samedi 17 octobre, l’ancienne dan...
N’en déplaise au coronavirus, Marie Denigot et son amoureux Nikolay Levchenkova se sont mariés ! Sur Instagram ce samedi 17 octobre, l’ancienne danseuse de Danse avec les stars a partagé des clichés de la cérémonie, dévoilant au passage sa tenue originale. Difficile de se marier en 2020 ! Entre le confinement, le déconfinement, le couvre-feu et les nombreuses mesures de distanciation sociale et physique mises en place, les amoureux qui ont voulu s’unir cette année ont eu pas mal de sueurs froides. Et ce n’est certainement pas Marie Denigot qui dira le contraire ! Celle qui a été danseuse dans Danse avec les stars avec Artus et Lenni-Kim avait été séparée géographiquement de son chéri, Nikolay Levchenkova, pendant 120 jours, en raison de la fermeture des frontières. Comme vous le savez peut-être, Nikolay et moi sommes séparés dû aux frontières ouvertes uniquement aux couples mariés. Signez la pétition s'il vous plaît pour nous donner un coup de main Le Danemark a déjà ouvert ses frontières aux couples non mariés, bientôt la France, on ne lâche rien. Au XXIe siècle, un couple n'est pas que papiers en mairie. Nous sommes des milliers dans notre cas , expliquait la jeune femme de 26 ans sur Instagram en juillet dernier. Les internautes félicitent les jeunes mariés ! Fin août, le couple qui a ouvert un centre de danse à Guérande se retrouvait. Pour le meilleur, et certainement pas pour le pire, puisque Marie Denigot et Nikolay Levchenkova se sont dits oui ! Sur Instagram ce samedi 17 octobre, l’ancienne danseuse de Danse avec les stars a partagé des clichés de la cérémonie officielle. L’occasion de découvrir la tenue très assortie des jeunes mariés. Costume bleu pour monsieur avec une petite chemise blanche et un noeud papillon noir, tandis que madame portait elle aussi une veste de costume bleue, assortie à un ensemble pantalon blanc, et à des chaussures à talons à motifs python. Je ne peux pas être plus heureuse que lorsque je suis dans les bras de mon époux , a légendé la jeune femme sous ces heureuses images. Une annonce qui a, évidemment, été applaudie par ses abonnés. Katrina Patchett, Denitsa Ikonomova, Maxime Dereymez, Emmanuelle Berne, Agustin Galiana, Laurent Ournac ou encore Ariane Seguillon, les stars ont été nombreuses à féliciter Marie Denigot pour son mariage ! Cliquez ici pour voir les photos du mariage.
voici.fr
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/marie-denigot-danse-avec-les-stars-la-danseuse-sest-mariee-et-devoile-sa-tenue-originale-689944
['people']
Coronavirus : derniers de cordée, premiers face à la pandémie
Les travailleurs qui ont "tenu" le pays pendant la crise sanitaire sont ceux dont les conditions d'emploi sont les plus défavorables.
Quel est le point commun entre une boulangère, un caissier, un déménageur, un docker, un agent de sécurité, une conductrice de bus? Réponse: tous ont poursuivi leur activité pendant la crise sanitaire, tous ont encouru un risque accru de contamination. La Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Dares du ministère du Travail a étudié les conditions de travail de ces métiers du secteur privé dits de la "deuxième ligne": ceux qui, derrière les soignants, ont été à la fois les plus exposés et les plus indispensables à la population pendant le premier confinement. Au printemps 2020, alors que de nombreux des salariés étaient "aux abris", en télétravail ou à l'arrêt, ces travailleurs ont été fortement sollici
laprovence.com
https://www.laprovence.com/article/coronavirus/6369085/coronavirus-derniers-de-cordee-premiers-face-a-la-pandemie.html
['santé']
Vrai ou Fake : les seuils d'alerte sont-ils trop hauts pour déconfiner ?
Le déconfinement suit son cours, mais il est dicté par des chiffres bien plus élevés que les vagues précédentes de l'épidémie de Covid-19 en France. Qu'en pensent les scientifiques, et quels sont les chiffres de nos voisins européens ?
Le déconfinement suit son cours, mais il est dicté par des chiffres bien plus élevés que les vagues précédentes de l'épidémie de Covid-19 en France. Qu'en pensent les scientifiques, et quels sont les chiffres de nos voisins européens ? Pour ce déconfinement, Emmanuel Macron a donné un taux d'incidence à ne pas dépasser : si le taux de 400 cas de Covid 19 pour 100 000 habitants est atteint, alors un reconfinement pourrait être de rigueur. Une annonce rapidement critiquée par de nombreux internautes. Ce chiffre est-il trop haut ? Pour le mettre en perspective, il correspond à 38 000 contaminations par jour en France. C'est très élevé, bien plus élevé que celui des 5 000 contaminations par jour évoqué par le président le 24 novembre dernier. Le seuil d'alerte a lui aussi beaucoup changé. En mai 2020, il était de 50 cas pour 100 000 personnes, et est passé à 150 cas en septembre 2020. Nos voisins européens moins tolérants Ces seuils sont beaucoup trop hauts pour l'épidémiologiste Catherine Hill. "Le seuil de 400 pour 100 000 est évidemment très arbitraire et, évidemment, très élevé, il a choisi pour déconfiner bientôt, c'est anti-scientifique, ça n'est que de la politique", déplore-t-elle. Ce seuil élevé a également des conséquences en termes de décès. La semaine où ce taux d'incidence a été franchi, il y avait tout de même 219 morts du Covid par jour. Dans les pays voisins, les seuils d'alerte sont bien plus bas : 100 cas pour 100 000 en Allemagne, et 250 pour 100 000 en Italie.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/vrai-ou-fake-les-seuils-d-alerte-sont-ils-trop-hauts-pour-deconfiner_4620979.html
['santé']
Coronavirus-La pression en réanimation continue à baisser en France
Corrige le nombre de vaccinations avec les chiffres de samedi PARIS, 29 mai Reuters - La pression dans les services de réanimation continue à baisser en France, où 3.028 patients atteints du COVID-19 étaient hospitalisés samedi, soit ...
Corrige le nombre de vaccinations avec les chiffres de samedi PARIS, 29 mai Reuters - La pression dans les services de réanimation continue à baisser en France, où 3.028 patients atteints du COVID-19 étaient hospitalisés samedi, soit 76 de moins en une journée, selon les données officielles. Le nombre des nouvelles contaminations reste lui aussi sur une tendance à la baisse, avec 10.675 cas signalés samedi contre 12.611 samedi dernier. Les données du ministère de la Santé font état de 68 décès à l'hôpital liés au coronavirus au cours des dernières 24 heures, pour un total 82.946 morts en milieu hospitalier depuis le début de l'épidémie. Le nombre de personnes ayant reçu une première dose de vaccin s'élève à 25.315.595, soit 487.309 de plus en 24 heures, et celui des personnes ayant reçu les deux injections à 10.742.886. Le gouvernement s'est fixé comme objectif d'atteindre 30 millions de premières doses injectées d'ici à la mi-juin. Tangi Salaün
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/lead-2-coronavirus-la-pression-en-reanimation-continue-a-baisser-en-france-c074b0c83192b26cddf84a9f2ffaa587
['économie/finance']
Pour contourner le coronavirus, Billie Eilish donne un concert en ligne le 24 octobre
Contrainte d'annuler sa tournée mondiale en mars, la chanteuse du nouveau thème de James Bond a décidé de se produire sous une autre forme. Il faudra compter environ 25 euros pour avoir accès au live.
Contrainte d'annuler sa tournée mondiale en mars, la chanteuse du nouveau thème de James Bond a décidé de se produire sous une autre forme. Il faudra compter environ 25 euros pour avoir accès au live. Avec No Time To Die , le thème du prochain James Bond, Billie Eilish a rejoint Nancy Sinatra, Paul McCartney, Madonna ou encore Adèle, qui ont tous chanté pour la bande originale d'un film de l'agent 007. Il va falloir s'y habituer. Tandis que l'épidémie de coronavirus regagne du terrain un peu partout dans le monde, les concerts et autres manifestations culturelles avec public ne risquent pas de reprendre de sitôt. Lassée de ne pas pouvoir remonter sur scène, la chanteuse Billie Eilish a décidé de donner un concert live sur Internet à ses fans le 24 octobre. Il faudra s'acquitter de 30 dollars pour pouvoir profiter de ce spectacle virtuel. À lire aussi : Billie Eilish, une fille vraiment pas comme les autres «Faire des concerts me manque énormément, alors je vais faire un live en streaming le 24 octobre et j'ai hâte de me produire à nouveau», a annoncé l'artiste de 18 ans sur ses réseaux sociaux le 8 octobre. Ce direct s'inscrit dans le cadre de sa tournée Where Do We Go ? relative à l'album When We Fall Asleep, Where Do We Go ?, qu'elle avait commencé en mars avant d'être interrompue par la crise sanitaire. Billie Eilish devait notamment se produire à Paris le 18 juillet à l'hippodrome de Longchamp et pour l'heure aucune date de report n'a été annoncée. Si elle n'a pas pu assurer sa tournée, Billie Eilish a dévoilé en février No Time To Die, le thème du nouveau film James Bond, lui aussi reporté à maintes reprises et désormais annoncé pour le 2 avril 2021. Sorti il y a une semaine, le clip du morceau cumule déjà près de 13 millions de vues. On y découvre certaines images du film et notamment la relation entre James Bond Daniel Craig et la nouvelle «James Bond girl», le docteur Madeleine Swann Léa Seydoux .
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/musique/pour-contourner-le-coronavirus-billie-eilish-donne-un-concert-en-ligne-le-24-octobre-20201012
['culture/loisir']
La police bientôt aidée par des contrôleurs anonymes pour faire respecter les mesures sanitaires: "L'intention est de vérifier tous les lieux à risque"
La police obtiendra un allié important à partir de la semaine prochaine pour vérifier le respect des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus, écrivent jeudi De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen.
La police obtiendra un allié important à partir de la semaine prochaine pour vérifier le respect des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus, écrivent jeudi De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen. Une quarantaine de contrôleurs et d'inspecteurs anonymes du SPF Santé publique pourront désormais également émettre des amendes. Paul Van den Meerssche, chef du service de contrôle Tabac et Alcool, confirme que des inspecteurs se présenteront sans prévenir dans les salons de coiffure et de tatouage, les centres de manucure et de beauté, les magasins, les cafés et les friteries entre autres. "L'intention est de vérifier tous les lieux à risque de contamination", précise-t-il. Les 40 contrôleurs et inspecteurs ont les mêmes pouvoirs que les policiers. Ils rédigeront des procès-verbaux et émettront des amendes, mais ils ne seront pas en mesure de les percevoir immédiatement. Les commerçants et exploitants qui ne respectent pas les mesures risquent 750 euros d'amende, contre 250 pour les autres personnes.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/judiciaire/la-police-bientot-aidee-par-des-controleurs-anonymes-pour-faire-respecter-les-mesures-sanitaires-l-intention-est-de-verifier-tous-les-lieux-a-risque-5f9a5ed57b50a6525ba2dab8
['justice']
A l'Edhec, le blues des promotions Covid
Les étudiants de la 4e école française de management rongent leur frein. Bon gré, mal gré...
Ce devait être l'apothéose. Las ! Cette année, les étudiants de la promo 2020 ont été privés du traditionnel lancer de "mortier", ce drôle de chapeau qu'ils jettent en l'air à la fin de la cérémonie de remise des diplômes. "Pour des raisons sanitaires, ce show a été remplacé par une série de discours diffusés sur YouTube, raconte l'un d'eux. Suivre deux années de prépa et trois années de master pour en arriver là, ça vous met forcément un petit coup au moral." Voilà seulement un an, leur entrée dans la vie active promettait encore d'être exaltante. Mais depuis le premier confinement, les frustrations s'accumulent pour les jeunes diplômés des grandes écoles. Entre les retours précipités de l'étranger, les fastidieuses recherches de stages et la traque du premier CDI dans une économie sclérosée, cette transition est bien plus scabreuse que prévu. En banlieue lilloise, ceux de l'Edhec, 4e école de management française derrière HEC, l'Essec et l'ESCP et 16e mondiale, selon le palmarès du Financial Times, ne sont pas épargnés.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/a-l-edhec-le-blues-des-promotions-covid_2140001.html
['société']
Covid : cauchemar en cuisine pour la restauration
Sans surprise, la date du 20 janvier censée marquer la réouverture des bars et restaurants sera à nouveau repoussée. De nombreux professionnels ne peuvent plus faire face, notamment les traiteurs, confrontés à l’arrêt de l’activité événementielle. Selon nos informations, Potel et Chabot est dans une situation périlleuse.
Le ministre de l’Economie n’a donné aux syndicats aucune date de réouverture pour les cafés et restaurants. Oubliée la date du 20 janvier pour une hypothétique ouverture des cafés et des restaurants. Les cinq principales organisations syndicales du secteur d’activité avaient rendez-vous mardi avec le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Objectif : obtenir un maintien des mesures de soutien à leur activité et demander de nouvelles aides, notamment sur les loyers dus par les 200 000 cafés, hôtels et restaurants de l’Hexagone. Un retour à la normale reste pour l’heure incertain. «Compte tenu de la situation sanitaire, le ministre ne nous a donné aucune date de réouverture», précise à Libération Didier Chenet, le président du groupement national des hôteliers et restaurateurs indépendants GNI , à l’issue de cette réunion. Macarons Nombre d’établissements peuvent néanmoins encore tenir le choc. Malgré plusieurs semaines de fermeture, la prise en charge de leurs salariés par le mécanisme d’activité partielle, les prêts garantis par l’Etat pour reconstituer leur trésorerie et une aide mensuelle
liberation.fr
https://www.liberation.fr/france/2021/01/05/covid-cauchemar-en-cuisine-pour-la-restauration_1810422
[]
La série " WandaVision ", prémonition du monde d’après la pandémie de Covid-19
La diffusion de la série sur Disney restera comme l’un des moments charnières du processus par lequel les grands studios hollywoodiens se sont métamorphosés.
Wanda Elizabeth Olsen et Vision Paul Bettany dans la série « WandaVision », diffusée sur la plate-forme Disney . AP Analyse. Dans la collection des artefacts que laissera la vague pandémique en se retirant, la série WandaVision tiendra une place d’honneur, entre le masque en tissu africain et le flacon de gel hydroalcoolique biologique. Les neuf épisodes du deuxième grand succès après The Mandalorian de la plate-forme Disney distillent les émotions les plus intimes de ce moment le deuil, la désorientation tout en synthétisant quelques-uns de ses bouleversements collectifs l’effacement de la frontière entre sphères privée et professionnelle, la mutation de l’empire hollywoodien des images . Pour recenser les symptômes que révèle WandaVision, il faut faire feu de toutes ses péripéties, et donc divulgâcher. Vous voilà prévenus. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Série « WandaVision », de Marvel : ma superhéroïne bien aimée Jusqu’au 15 janvier, date de mise en ligne du premier épisode, Wanda et Vision n’étaient que deux personnages mineurs du Marvel Cinematic Universe MCU , la structure fictionnelle complexe construite par la filiale de Disney sous l’égide de son patron, Kevin Feige, qui entrecroise les fils narratifs que dévident les super-héros, de façon que chaque contenu long-métrage ou série serve à la promotion du reste de la production de la compagnie. Sans s’aventurer trop avant dans l’exégèse des origines de la sorcière rouge Wanda Maximoff Elizabeth Olsen et de l’androïde Vision Paul Bettany , rappelons que la première est originaire d’un pays fictif des Balkans, la Sokovie, qui ressemble assez à la Serbie pour avoir été bombardée par l’US Air Force. Wanda a perdu ses parents, tués par un projectile fabriqué par Stark Enterprises dont le PDG, Tony Stark, est aussi le super-héros Iron Man . Vision a évolué à partir d’un autre produit Stark, un logiciel qui s’est matérialisé en un corps synthétique, invincible et multicolore. Poussant très loin le transhumanisme, Wanda et Vision se sont aimés, jusqu’à ce que le second compte parmi les innombrables victimes de l’ultime épisode de la saga Avengers, Endgame. Pythie moderne Malgré ces destins tragiques, la sorcière et l’androïde se retrouvent, le temps des trois premiers épisodes de WandaVision, installés dans un univers instable dont la seule constante reste la référence aux grandes sitcoms comédies de situation, voir Ma sorcière bien-aimée ou Friends de l’histoire de la télévision américaine. Les deux premiers épisodes sont filmés en noir et blanc dans un format carré, et les héros arborent des tenues qui rappellent aussi bien I Love Lucy la première des grandes sitcoms, avec Lucille Ball, au temps de Dwight D. Eisenhower que Malcolm in the Middle ère George W. Bush , au gré de transformations dont la logique reste un temps mystérieuse. Il vous reste 55.63 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/22/wandavision-reflet-de-la-pandemie-de-covid-19-et-premonition-du-monde-d-apres_6073990_3232.html
['société']
Pandémie : la pollution diminue, les températures augmentent
En 2020, la baisse des émissions de particules fines liée aux mesures prises pour lutter contre le Covid-19 a amélioré la qualité de l’air à la surface du globe. Mais cela a également induit une légère augmentation de la température, démontre une étude.
En 2020, la baisse des émissions de particules fines liée aux mesures prises pour lutter contre le Covid-19 a amélioré la qualité de l’air à la surface du globe. Mais cela a également induit une légère augmentation de la température, démontre une étude. NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires de la BD Tunnels de Rutu Modan. Je participe > HORS - SERIE LE MONDE EN 2021 Cette année encore, Courrier international publie les prévisions de l’année à venir sous licence exclusive de The Economist. Commander > Les confinements et la réduction des activités sociales en raison de l’épidémie de Covid-19 ont les émissions polluantes d’une manière qui a légèrement réchauffé la planète pendant plusieurs mois l’année dernière , affirme un article de SciTechDaily publié le 3 février. Ce constat est dressé par une étude publiée le 29 décembre 2020 dans la revue Geophysical Research Letters qui se concentre sur l’effet de la diminution des aérosols les particules en suspension dans l’air sur le climat. Elle fait état d’une augmentation des températures de l’ordre de 0,1 C à 0,3 C au niveau des masses continentales au printemps 2020 : une influence très faible , mais qui représente aujourd’hui la majeure contribution de l’épidémie de Covid-19 aux changements de températures , devant l’ozone ou le CO2 , précise l’étude. Un
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/contre-intuitif-pandemie-la-pollution-diminue-les-temperatures-augmentent
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Yascha Mounk : Le Covid, une résilience économique, un échec politique
Alors que beaucoup voyaient dans la pandémie un démenti cinglant au système capitaliste, celui-ci s'est montré à la hauteur. Ce qui n'est pas le cas des régimes politiques.
"Cette année de pandémie, qui était censée mettre en évidence la fragilité de notre système économique, a en réalité prouvé l'étonnante résilience du capitalisme de l'Etat-providence", analyse Yascha Mounk. Il y a à peu près un an maintenant, un étrange virus inconnu a commencé à faire la Une des journaux. Très vite, une sorte de consensus bien-pensant s'est développé comme toujours, en pareilles circonstances autour de ce qui allait devenir la plus grande pandémie de ces cent dernières années. Il comprenait deux articles de foi essentiels. Selon le premier, le coronavirus allait démontrer le pouvoir des gouvernements compétents. Les pays dotés d'un Etat fort tels que la France, ou ceux à la pointe de la recherche médicale, comme les Etats-Unis, pourraient faire appel à leurs ressources pour protéger leurs citoyens.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/yascha-mounk-le-covid-une-resilience-economique-un-echec-politique_2144705.html
['société']
Covid-19: "Arrêtez de geindre!" clame Bolsonaro, malgré le bilan catastrophique au Brésil
Alors que le Brésil subit une nouvelle flambée de cas de contamination - et compte déjà près de 260000 morts de la Covid-19, son président Jair Bol...
Alors que le Brésil subit une nouvelle flambée de cas de contamination - et compte déjà près de 260000 morts de la Covid-19, son président Jair Bolsonaro a invité les Brésiliens d'«arrêter de geindre». Le président Jair Bolsonaro, qui minimise la crise du coronavirus et s'oppose au confinement, a appelé jeudi les Brésiliens à "arrêter de geindre" et a fustigé les mesures prises par de nombreuses villes pour faire face à la flambée de l'épidémie. "Arrêtez de geindre!", a lancé, sur le ton provocateur dont il est coutumier, le chef d'Etat d'extrême droite alors que le Brésil déplore près de 260.000 morts et traverse sa semaine la plus meurtrière depuis le début de la pandémie, il y a un an. Lire aussi : Moins de 40.000 cas aux Etats-Unis, le Brésil au bord de l'effondrement le point sur le coronavirus "Ca suffit avec ces histoires ... vous allez pleurer jusqu'à quand?", a poursuivi en inaugurant un tronçon ferroviaire dans l'Etat du Goais centre-ouest M. Bolsonaro, qui a été très critiqué pour son manque d'empathie dans ce drame humain. "Nous regrettons les morts", a-t-il toutefois ajouté, "mais où va le Brésil si on arrête tout?" Le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé après les Etats-Unis "Jusqu'à quand allez-vous rester à la maison, jusqu'à quand tout va-t-il rester fermer?", a-t-il poursuivi alors que de nombreuses villes ont annoncé cette semaine dans l'urgence couvre-feux, fermeture précoce des restaurants et bars ou des activités non-essentielles afin de contenir la flambée de Covid-19. "Personne ne supporte plus ça", a-t-il conclu. Rio de Janeiro a été, jeudi, l'une des dernières grandes villes à décréter la fermeture des bars et restaurants dès 17H, l'interdiction de toute vente ambulante sur les plages et la circulation des personnes de 23H à 05H. Depuis le début de la crise qui fait du Brésil le deuxième pays le plus endeuillé après les Etats-Unis, Jair Bolsonaro a livré un bras de fer aux gouverneurs qui souhaitaient restreindre l'activité, les accusant de saper l'économie. Il s'est particulièrement opposé à celui de Sao Paulo, Joao Doria, un rival politique, qui a annoncé mercredi le retour de son Etat -- locomotive économique du Brésil -- dans la "phase rouge", avec une suspension de toutes les activités non-essentielles pour deux semaines, à partir de samedi. Toute reproduction interdite
parismatch.com
https://www.parismatch.com/Actu/International/Covid-19-Arretez-de-geindre-clame-Bolsonaro-malgre-le-bilan-catastrophique-au-Bresil-1727515
['international']
Boris Johnson, cas contact Covid-19, s'isole à nouveau
Le chef du gouvernement, qui a été sévèrement atteint par le coronavirus il y a plusieurs mois, se sent "bien" et n'a "aucun symptôme".
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est mis à l’isolement après avoir été en contact avec une personne infectée par le nouveau coronavirus, a annoncé ce dimanche 15 novembre dans la soirée un porte-parole de Downing Street. Le chef du gouvernement, qui a été sévèrement atteint par le Covid-19 il y a plusieurs mois, se sent bien et n’a aucun symptôme de la maladie, a précisé la même source, ajoutant qu’il continuerait à travailler depuis Downing Street, notamment pour mener la réponse du gouvernement face à la pandémie de coronavirus . Boris Johnson a été informé par le traçage des cas du service public de santé, le NHS, qu’il devait s’isoler après un contact avec quelqu’un qui a été testé positif au Covid-19. Le Premier ministre va suivre les règles et s’est mis à l’isolement , a déclaré dans un communiqué un porte-parole de Downing Street. Isolement de 14 jours conseillé La durée de l’isolement du Premier ministre n’a pas été précisée, mais dans un cas comme celui-ci, elle est selon les règles actuellement en vigueur fixée à 14 jours, selon le site du NHS. Boris Johnson avait rencontré jeudi matin à Downing Street un petit groupe de députés, parmi lesquels Lee Ashfield, qui a par la suite développé des symptômes et a été diagnostiqué positif. La rencontre a duré environ 35 minutes. Le Premier ministre compte s’adresser au pays pendant son isolement, selon Downing Street, et donnera davantage de détails le moment venu. Il doit étudier avec les services du Parlement comment il peut prendre part aux affaires de celui-ci. Atteint au mois d’avril par le Covid-19, Boris Johnson avait passé environ une semaine à l’hôpital à Londres, dont trois jours en soins intensifs. Il avait remercié les soignants qui lui ont sauvé la vie , citant en particulier les infirmiers présents à ses côtés pendant les 48 heures où tout aurait pu basculer . Avec près de 52.000 morts dans les 28 jours suivant un test positif, le Royaume-Uni est le pays le plus durement touché en Europe par la pandémie qui a fait 1,3 million de morts dans le monde. L’Angleterre connaît actuellement son deuxième confinement, prévu pour prendre fin le 2 décembre, au terme de quatre semaines. À voir également sur Le HuffPost: Jean Castex espère un déconfinement pour les fêtes de Noël
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/boris-johnson-cas-contact-covid-19-sisole-a-nouveau_fr_5fb1936cc5b6b956698c5f46
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COVID-19: Le Liban impose un couvre-feu de 24 heures pendant 11 jours
BEYROUTH — Les autorités libanaises ont resserré lundi les mesures de confinement, imposant notamment un couvre-feu de 24 heures pendant 11 jours, face à une flambée importante des cas de COVID-19 au pays. L'annonce des restrictions qui entreront en vigueur jeudi matin a provoqué une panique dans les supermarchés. Des citoyens faisaient la file pour... Lire la suite »
BEYROUTH — Les autorités libanaises ont resserré lundi les mesures de confinement, imposant notamment un couvre-feu de 24 heures pendant 11 jours, face à une flambée importante des cas de COVID-19 au pays. L’annonce des restrictions qui entreront en vigueur jeudi matin a provoqué une panique dans les supermarchés. Des citoyens faisaient la file pour s’approvisionner en nourriture, suscitant des craintes sur la possibilité que la foule ne propage davantage le coronavirus. Le Liban venait tout juste d’annoncer un confinement national la semaine dernière. Mais beaucoup d’intervenants, dont le ministre de la Santé et les responsables d’un comité gouvernemental, ont jugé que les mesures étaient trop indulgentes, car elles exemptaient de nombreux secteurs, comme les fleuristes, les pépinières et les usines. Les hôpitaux, quant à eux, manquaient de lits alors que les cas de COVID-19 se multipliaient rapidement. Certains détracteurs du gouvernement ont déclaré que ses politiques non coordonnées et hésitantes l’ont empêché de contenir le virus. Par exemple, malgré une augmentation des infections, le gouvernement a assoupli les restrictions avant les célébrations de Noël et du Nouvel An, dans l’espoir de stimuler une économie locale en ruines, lorsque des milliers d’expatriés libanais sont arrivés dans le pays. Les bars et les boîtes de nuit, qui avaient été fermés pendant des mois, ont pu ouvrir leurs portes. Depuis, les taux d’infection quotidiens ont dépassé les 3000 cas, atteignant un record de plus de 5000 la semaine dernière. Les médecins et experts disent que l’ampleur de la propagation n’a pas encore été ressentie et prévoient que les chiffres vont monter en flèche dans les prochains jours, submergeant les établissements de santé dans le pays de près de 6 millions d’habitants. Malgré le confinement annoncé la semaine dernière, un match de soccer devant public a été autorisé dimanche dans la province de Tripoli. La flambée des cas a épuisé le secteur des soins de santé, incitant les législateurs et les responsables à réclamer un couvre-feu de 24 heures sans exemption et la fermeture de l’aéroport. Le gouvernement a décrété un «état d’urgence sanitaire» du 14 au 25 janvier, qui comprend un couvre-feu 24 heures sur 24. Le premier ministre par intérim du Liban a déclaré plus tôt que le pays était entré dans une «zone très critique» dans la bataille contre le coronavirus. Dimanche, l’Organisation mondiale de la santé OMS a indiqué que 81,7 des lits d’hôpital libanais étaient occupés et que le taux d’occupation des lits dans les unités de soins intensifs avait atteint 91,4 , avec un sommet à Beyrouth. Quelque 2295 travailleurs de la santé avaient été infectés en date du 10 janvier, contre 2015 la semaine dernière. Depuis février, le Liban a enregistré plus de 219 000 infections et 1606 décès. Les hôpitaux ont appelé le gouvernement à transformer tous les établissements de soins de santé en lieux de traitement des patients atteints de coronavirus, affirmant que les 15 000 lits d’hôpitaux étaient nécessaires pour faire face à la nouvelle montée des cas. Par Sarah El Deeb et Fadi Tawil, The Associated Press
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/covid-19-le-liban-impose-un-couvre-feu-de-24-heures-pendant-11-jours/
['santé', 'international']
Epinal : malgré le succès de leur salon de thé à chats, la Covid-19 oblige deux patrons à chercher des petits boulots
Ouverte en juin 2020 à Epinal, la boutique "Sisters of the Moon", qui fait aussi salon de thé à chats, a connu un franc succès pendant quelques mois. Mais le reconfinement et la fermeture des restaurants a placé les deux...
Epinal : malgré le succès de leur salon de thé à chats, la Covid-19 oblige deux patrons à chercher des petits boulots Ouverte en juin 2020 à Epinal, la boutique "Sisters of the Moon", qui fait aussi salon de thé à chats, a connu un franc succès pendant quelques mois. Mais le reconfinement et la fermeture des restaurants a placé les deux entrepreneurs dans une situation financière très compliquée. Après quatre mois de succès, le salon à chats a dû fermer ses portes à Epinal Après quatre mois de succès, le salon à chats a dû fermer ses portes à Epinal Sandrine Gillard Aucun des deux entrepreneurs spinaliens n’avait imaginé être dans une telle situation peu de temps après l’ouverture de leur boutique salon de thé. Interrogés samedi 23 janvier 2021, trois mois après le deuxième reconfinement, Sandrine Gillard et Frédéric Monin, ne peuvent toujours pas ouvrir leur salon de thé à chats. Assommés par les charges mensuelles qui s’élèvent à 3.000 euros, ils cherchent aujourd’hui tous les deux du travail dans le secteur du commerce. Le salon est fermé mais la boutique reste ouverte Sandrine Gillard Cela fait dix ans que Sandrine Gaillard est à son compte. Un choix que cette créatrice de bijoux ne regrette pas, même si cela l’obligeait à arpenter la France pour vendre ses créations dans des salons, une quarantaine par an environ. En février 2020, elle décide de se sédentariser et d’ouvrir une boutique - salon de thé originale, qui propose bijoux et petits plats et dans laquelle circulent quatre gros matous. L’ambiance, basée sur le thème de la sorcellerie, plait immédiatement aux Spinaliens et Sandrine est vite dépassée par le succès. Son mari, Frédéric Monin, cadre commercial, décide alors de quitter son travail pour l’aider. Un choc psychologique Mais la Covid-19 est repassée par-là, obligeant le couple à fermer complétement leur boutique située rue de Nancy à Epinal. C’est un premier coup dur. Lorsqu’il est possible de rouvrir, ils s’organisent alors pour faire des plats à emporter et garder la boutique ouverte. Mais avec le télétravail et le couvre-feu, les clients ne sont pas au rendez-vous. Ils font alors les démarches pour percevoir les aides de l’Etat, mais c’est très compliqué, et très long d’être indemnisé. Depuis deux mois et demi, ils n’ont perçu que 1.500 euros, une somme totalement insuffisante pour couvrir les 3.000 euros de charges mensuelles, sans compter la nourriture des quatre chats et les soins vétérinaires. Les quatre chats attendent le retour des clients Sandrine Gillard Les chats qui proviennent d’un refuge mosellan et qui ont déjà un certain âge doivent en effet prendre plusieurs médicaments et être soignés. Le couple a aussi trois enfants. Il décide alors de lancer un appel sur sa page Facebook pour trouver du travail, l’avenir de leur projet étant pour le moment plus qu’incertain. "On m’a proposé un travail de nuit pour laver les trains, mais quand je me suis retrouvée seule à minuit sur les voies, en train de nettoyer les toilettes, cela m'a fait un choc psychologique !" Sandrine explique qu’elle s’est toujours battue pour être indépendante et créer son propre emploi. Elle a l’impression d’être punie pour quelque chose qu’elle n’a pas fait. J’ai l’impression d’être punie pour une bêtise dont je ne suis pas responsable. Sandrine Gillard, gérante du salon "Sister of the Moon" En mode survie avec la boutique Sandrine décide alors de vendre coûte que coûte ses articles en ligne sur ses deux pages Facebook, celle consacrée à ses bijoux "créations sanskullartime" et celle consacrée à son salon. D’un côté des bijoux un peu gothiques, de l’autre des T-shirts, et des accessoires sur le thème du chat. L’argent récolté sert à faire bouillir la marmite, mais cela n’est pas encore suffisant. Des associations leur ont donné des croquettes pour les félins et des clients leur ont proposé de leur donner de l’argent pour qu’ils tiennent le coup. Mais Sandrine et Frédéric ont refusé ces dons en argent. "Nous voulons vivre de notre travail" explique Sandrine, "et nous préférons que les gens achètent quelque chose dans la boutique, ou de préférence en ligne s'ils veulent nous aider". Nous avons dû restreindre les horaires d’ouverture de la boutique de 14h à 16h pour économiser des frais de chauffage, voilà à quoi nous en sommes réduits aujourd’hui ! Sandrine Gillard Sans rentrée d'argent supplémentaire, Sandrine et Frédéric ne savent pas s’ils pourront conserver la boutique-salon de thé. La perspective d’un reconfinement annoncée par le gouvernement n’est pas de bon augure. Il est urgent pour eux de trouver un travail. Si vous souhaitez les aider, vous pouvez déposer de la nourriture pour les chats à la boutique, ou , mieux, y faire un petit tour. La boutique propose des bijoux et des objets sur le thème du chat au 41 rue de Nancy à Epinal Sandrine Gillard Vous y trouverez forcément un petit cadeau rigolo et cha t -leureux comme des chaussettes ou des T-shirts. Un petit coup de pouce qui leur réchauffera certainement le cœur et le moral, en attendant des jours meilleurs.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/epinal/epinal-malgre-le-succes-de-leur-salon-de-the-a-chats-la-covid-19-oblige-deux-patrons-a-chercher-des-petits-boulots-1921864.html
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Covid-19: de nouvelles annonces concernant tout le Danemark
La première Ministre danoise, Mette Frederiksen, accompagné du ministre de la Santé et du Chef de la police, a donné une conférence de presse ce vendredi 18 septembre.
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, accompagnée du ministre de la Santé et du Chef de la police, a donné une conférence de presse, ce vendredi 18 septembre. De nouvelles mesures ont été annoncées et celles de mardi voir notre article qui ne concernaient que le Grand Copenhague vont être désormais étendues à tout le pays. Les mesures sont valables jusqu’au 4 octobre et ce pour tout le Danemark : - Bars, restaurants, cafés ferment à 22h ; personnel et clients porteront un masque s’ils ne sont pas assis. - Les réunions ne peuvent rassembler plus de 50 personnes et 500 lorsqu’il s’agit d’événements où les gens sont assis. - Les services publiques ainsi que les entreprises sont incités à télé-travailler le plus possible. - Il est recommandé d’éviter les transports publiques aux heures de pointe. - Il est demandé de voir le moins de gens possible et de réduire ses interactions sociales au maximum en dehors du cercle familial. Les gens sont incités à faire preuve de bon sens. L'objectif du gouvernement est d'éviter un nouveau confinement et toutes ces mesures sont prises pour réduire la propagation du virus.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/copenhague/covid-19-de-nouvelles-annonces-concernant-tout-le-danemark-288278
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Covid-19 - Retour massif des travailleurs philippins au pays
Plus de 300.000 travailleurs philippins travaillant à l’étranger ont été rapatriés ces derniers mois par les autorités philippines. Du jamais vu dans l’histoire du pays
Plus de 300.000 travailleurs philippins travaillant à l’étranger ont été rapatriés ces derniers mois par les autorités philippines. Du jamais vu dans l’histoire du pays, qui compte pourtant sur ses expatriés pour contribuer à son économie. Le ministère des Affaires étrangères philippin a indiqué que plus de 300.000 expatriés philippins ont été rapatriés depuis le début de la pandémie. Ces expatriés ont été touchés de plein fouet par la crise sanitaire et comptent bien rentrer au pays avant les fêtes de fin d’année. Ce retour massif inquiète Manille qui compte créer une agence gouvernementale pour prendre en charge leur retour. 10 des ressources du pays Les inquiétudes sont également économiques puisque les 12 millions de travailleurs expatriés philippins envoient chaque année plus de 31 milliards d’euros à leur famille, soit près de 10 de la richesse du pays. De quoi alourdir les difficultés financières de ce pays touristique qui s’est pris de plein fouet cette crise sanitaire. Interrogé par l’AFP, Jomar Fleras, directeur aux Philippines de l'organisation internationale "Rise Against Hunger » a ainsi déclaré : « Je n'avais jamais vu autant de personnes souffrant de la faim ».
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/philippines/covid-19-retour-massif-des-travailleurs-philippins-au-pays-294573
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Pendant le covid-19, cette hotline vous propose de les appeler juste pour hurler un bon coup
Pendant l'épidémie de coronavirus, l'office de tourisme islandais a développé la thérapie par le cri. Depuis, un site propose à qui le souhaite de hurler au téléphone et de diffuser ensuite les vocaux sur Internet.
Après des mois d’épidémie et de confinement, de nombreuses personnes ressentent le besoin d’évacuer tout le stress accumulé. Il y a 3 mois, Chris Gollmar, un professeur, artiste occasionnel , a développé le site Just scream pour crier un bon coup. En appelant le 1-561-567-8431, l’utilisateur tombe sur un répondeur où il peut s’exprimer à sa guise. Attendez le bip. Criez. Raccrochez. C’est tout ce qu’il y a à faire. Le message vocal est ensuite enregistré et diffusé sur le site dans les 24h qui suivent l’appel. Plus de 3.000 vocaux sont disponibles à l’écoute. Que vous soyez malheureux, terrifié, frustré ou exalté, il a y toujours une raison de hurler! Ce site n’est pas le seul pays à encourager à crier dans son téléphone. En Islande, après des semaines passées à la maison, l’office du tourisme du pays propose à tous ceux qui souhaitent de réaliser la même action. L’idée avec Let it out est de téléphoner au numéro indiqué et de hurler. Le son sera ensuite rediffusé dans l’un des sept lieux les plus déserts du pays. Zoë Aston, la thérapeute qui accompagne l’organisme sur ce projet, précise que crier pour libérer une émotion refoulée permet de se reconnecter avec soi-même et d’entendre sa propre voix. Et ce n’est en rien agressif mais plutôt une façon de prendre conscience de ses sentiments. À voir également sur Le HuffPost: Ce petit chien allège le stress des soignants d’un hôpital de Mexico
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/pendant-le-covid-19-cette-hotline-vous-propose-de-les-appeler-juste-pour-hurler-un-bon-coup_fr_5fbe4249c5b63d1b770825c6
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Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique : " Je vois la sortie du tunnel "
L’infectiologue, réservé sur l’hypothèse d’une vaccination obligatoire contre le Covid-19, estime que la France « n’a pas droit à l’erreur » dans le déploiement des vaccins.
Jean-Francois Delfraissy dans la cour du Comité consultatif national d’éthique CCNE , à Paris. ED ALCOCK / MYOP POUR "LE MONDE" Jean-François Delfraissy est président du conseil scientifique. Alors que la barre des 2 millions de cas de Covid-19 a été franchie dans le pays, et que s’achève la troisième semaine du deuxième confinement, il appelle les Français à « tenir bon » dans un entretien exclusif au Monde. Cette deuxième vague, qui finalement apparaît plus haute que la première, avec plus de 33 000 personnes déjà hospitalisées, est-elle maintenant derrière nous ? Une série d’éléments suggèrent qu’on est au pic, ou pas loin en tout cas, dans certaines régions. Néanmoins, c’est encore un peu tôt pour pouvoir totalement l’affirmer. Cette seconde vague est arrivée plus lentement que la première, mais elle semble s’inscrire dans la durée. Actuellement, on a encore une circulation du virus importante en France en termes de nouveaux cas chaque jour. Le président de la République a indiqué que l’objectif du confinement était de redescendre à 5 000 contaminations par jour. Est-ce atteignable d’ici à Noël ? Je pense que nous atteindrons ce niveau plutôt après Noël, voire début janvier. Ce confinement allégé a des avantages par rapport au précédent. En termes d’acceptabilité pour la population, de retentissement sur la vie économique, de continuité de la scolarité pour les enfants. Mais il a évidemment moins de puissance pour ralentir la circulation du virus qu’un confinement très strict comme celui du mois de mars. On ne pourra sans doute pas atteindre une situation « normale » au moment des fêtes de fin d’année. Les Français doivent donc continuer à prendre des précautions pour eux-mêmes et pour les autres. Le conseil scientifique, dans sa dernière note, évoquait la possibilité d’une troisième vague avant la fin de l’hiver. Comment éviter ce scénario ? Si on veut éviter ce qui s’est passé cet été, après le premier déconfinement, et maîtriser la circulation du virus, il faut continuer d’appliquer les gestes barrières, et poursuivre la stratégie tester-tracer-isoler, en l’optimisant. Quelle place donner aux tests antigéniques dans cette stratégie « optimisée » ? Nous sommes en faveur d’une utilisation très large de ces tests, qui changent la vision que l’on peut avoir de l’épidémie. Ce virus reste une menace très théorique pour la population, et là, en vingt minutes, on sait si on est infecté. J’en ai fait un moi-même : avoir le résultat aussi rapidement change complètement la perception, par rapport à un test RT-PCR classique pour lequel il faut attendre un à deux jours le résultat. On est beaucoup plus proche de la réalité du virus. Il vous reste 75.86 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/20/jean-francois-delfraissy-president-du-conseil-scientifique-les-vaccins-une-lueur-d-espoir-dans-le-tunnel_6060438_3244.html
['environnement']
Covid-19 : droits et obligations des salariés et des entreprises à l'ère du masque
Distances, masque, gel... À partir du 1er septembre, de nouvelles règles sont prévues au travail. Gare à ceux qui s'en exonéreront!
Distances, masque, gel... À partir du 1er septembre, de nouvelles règles sont prévues au travail. Gare à ceux qui s'en exonéreront! En cette rentrée, les employés qui retourneront sur leur lieu de travail vont devoir se conformer à de nouvelles contraintes. Un projet de protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie du Covid-19 a été élaboré par le ministère du Travail. Le dernier document de travail date du 20 août : c'est à partir de ces normes que les employeurs travaillent pour accueillir les salariés dans leurs locaux. Ce protocole est encore susceptible d'être amélioré; il est le fruit des dernières discussions entre le ministère et les partenaires sociaux. La prochaine version - définitive - est attendue avec impatience dans les jours qui viennent, pour structurer la vie en entreprise à partir du 1er septembre . C'est une bonne nouvelle pour Jonathan Cadot avocat associé chez Lepany Associés "car jusqu'à présent, aucune directive explicite n'avait été donnée et les situations variaient d'une entreprise à l'autre". LIRE AUSSI >> Coronavirus : comment réagir si un collègue présente des symptômes?
lexpress.fr
http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/covid-19-droits-et-obligations-des-salaries-et-des-entreprises-a-l-ere-du-masque_2133687.html
['justice']
Covid-19 : inquiétudes autour du variant indien
La progression du variant indien au Royaume-Uni inquiète les autorités, qui n’ont pas exclu de revoir leur plan de déconfinement en cas de rebond épidémique. S’il est peu présent en France, le variant soulève à nouveau la question de l’efficacité des vaccins et de l’effectivité des contrôles aux frontières.
« Ce nouveau variant pourrait fortement perturber nos progrès et rendre beaucoup plus difficile de passer à l’étape suivante. » Alors que les cas liés au variant indien ont doublé en une semaine 1 300 cas recensés , Boris Johnson n’a pas exclu de revoir son plan de déconfinement, commencé depuis le 17 mai et dont la dernière étape est programmée le 21 juin. Et ce, en dépit d’une campagne de vaccination bien avancée, avec plus de 36 millions de personnes ayant reçu une première dose et près de 20 millions ayant reçu deux injections. ÉDITO. Déconfinement : soyons prudents Pour le comité scientifique qui conseille le gouvernement, il existe en effet une « possibilité réaliste » que ce variant soit jusqu’à 50 plus contagieux que celui apparu fin 2020 dans le sud-est de l’Angleterre, entraînant « une recrudescence substantielle des hospitalisations » qui serait « similaire ou plus importante que les pics précédents ». Une bien sombre perspective de rechute, après le confinement strict et le pic de mortalité qu’a connus le Royaume-Uni en début d’année. L’efficacité vaccinale en doute ? « La progression du variant côté britannique est effectivement rapide », commente Yves Gaudin, virologue à l’université Paris-Saclay, qui estime que nos voisins « relâchent trop vite les mesures barrière : tant qu’on n’a pas atteint la barre des 70 de vaccinés, le retour à la normale ne peut être que très progressif. D’autant que le variant indien pourrait échapper partiellement à l’immunité induite par ceux qui ont circulé précédemment, mais aussi à l’immunité apportée par AstraZeneca ». Une inquiétude tempérée par Bruno Lina, virologue et directeur du centre national de référence de Lyon, notant que « le nombre de cas reste relativement limité » et que « les données au sujet du variant indien, et notamment de sa surcontagiosité, ne sont pas consolidées ». Si le ministre de la santé britannique, Matt Hancock a fait part de sa « certitude croissante que les vaccins sont efficaces contre le variant indien », les Britanniques ont déjà décidé de réduire l’intervalle entre les deux doses de vaccin à huit semaines pour les personnes de plus de 50 ans et les plus vulnérables, tandis que le dépistage a été renforcé dans les zones touchées. Au-delà de ces mesures, les vaccins à ARN messager pourraient se voir accorder une plus grande place outre-Manche, où AstraZeneca a été massivement utilisé. Sur ce point, l’agence européenne du médicament a indiqué le 12 mai que les données concernant l’efficacité des vaccins à ARN messager contre le variant indien du Covid-19 étaient « encourageantes », tout en se disant « optimiste » à propos de la capacité d’AstraZeneca ou du vaccin Janssen à le contrer. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué qu’« il faut d’urgence de nouvelles études robustes » sur le variant indien, tant sur sa circulation que sur son degré d’atténuation de l’efficacité des vaccins. Suivi du risque en France Dans l’Hexagone, Santé publique France a recensé, au 11 mai, « 24 épisodes impliquant au moins un cas » de variant indien, dans sept régions métropolitaines ainsi qu’en Guadeloupe, précisant que « la grande majorité des épisodes déclarés à ce jour est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde ». « La situation est sous contrôle », assure Bruno Lina, grâce au traçage et à l’isolement des cas. « Cependant, les deux foyers où la notion de voyage n’intervient pas méritent davantage d’investigations », complète-t-il, mentionnant l’hypothèse d’une importation depuis la Suisse dans l’un des deux cas. Afin de bien suivre la circulation du variant indien, « la politique de criblage va d’ailleurs évoluer dès cette semaine pour mieux identifier les mutations correspondantes, et sera complétée avec du séquençage », indique le chercheur. Autre mesure de protection, les fortes restrictions des liaisons aériennes avec l’Inde : les voyageurs disposant d’un motif impérieux doivent présenter, lors de l’embarquement pour la France, un test négatif, puis se soumettre à leur arrivée à un nouveau test antigénique à l’aéroport, ainsi qu’à une quarantaine obligatoire de 10 jours, avec l’obligation de communiquer leur adresse, afin que le respect de l’isolement puisse être contrôlé. « Des contrôles qui n’existaient pas avant, ce qui avait facilité l’introduction du variant britannique », observe Bruno Lina. ----------- Un variant sous surveillance Le variant indien a été identifié pour la première fois en octobre 2020. Détecté dans près d’une cinquantaine de pays, il a été classé le 11 mai comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé, au même titre que les variants britannique, sud-africain et brésilien. En France métropolitaine, le variant britannique reste majoritaire avec près de 80 des contaminations, tandis que la part des variants sud-africain et brésilien reste stable, entre 5 et 6 , mais avec des variations selon les départements. À propos de l’émergence du variant indien, Santé publique France indique qu’il « n’existe aucun élément en faveur d’une diffusion communautaire significative ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-inquietudes-autour-variant-indien-2021-05-18-1201156276
['science/technologie']
Covid-19 : un million de morts recensés en Europe, plus du tiers des victimes mondiales
L'Europe a dépassé le cap du million de morts, depuis le début de la pandémie de Covid-19, soit plus d'un tiers des décès dans le monde. . Santé : video, Covid-19 : un million de morts recensés en Europe, plus du tiers des victimes mondiales.
Covid-19 : un million de morts recensés en Europe, plus du tiers des victimes mondiales PANDÉMIE - L'Europe a dépassé le cap du million de morts, depuis le début de la pandémie de Covid-19, soit plus d'un tiers des décès dans le monde. L’Europe a recensé plus d’un million de morts du Covid-19 depuis sa découverte en Chine en décembre 2019, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de bilans fournis par les autorités de santé, ce lundi 12 avril en fin de journée. Les 52 pays et territoires de la région qui va à l’est jusqu’à l’Azerbaïdjan et la Russie totalisent au moins 1.000.288 décès pour 46.496.560 cas , devant l’Amérique latine et les Caraïbes 832.577 décès, 26.261.006 cas , les Etats-Unis/Canada 585.428 décès, 32.269.104 cas , l’Asie 285.824 décès, 19.656.223 cas , le Moyen-Orient 119.104 décès, 7.011.552 cas , l’Afrique 115.779 décès, 4.354.663 cas et l’Océanie 1.006 décès, 40.348 cas . Selon les derniers bilans disponibles, près de six décès sur 10 en Europe ont été déclarés dans six pays : au Royaume-Uni 127.100 décès, 4.373.343 cas , en Italie 114.612 décès, 3.779.594 cas , en Russie 103.263 décès, 4.649.710 cas , en France 99.163 décès, 5.067.216 cas , en Allemagne 78.452 décès, 3.011.513 cas et en Espagne 76.525 décès, 3.370.256 cas . Différences selon les pays Les tendances sont toutefois bien différentes au sein de ce groupe de pays. Le Royaume-Uni, après avoir enregistré jusqu’à 8700 décès en une semaine fin janvier, a vu l’épidémie fortement reculer 238 décès ces sept derniers jours . Le pays a massivement vacciné depuis début décembre : quelque 60 de la population adulte a déjà reçu une première dose de vaccin. D’autres pays comme l’Italie 3200 décès depuis mardi dernier , la Russie 2500 ou la France 2200 font, eux, face à une troisième vague. En vidéo Clément Beaune : "Je ne sais pas dire quand on pourra reprendre les voyages en Europe" Les chiffres compilés par l’AFP reposent sur les bilans publiés quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils sont une estimation partielle du nombre réel de décès, les organismes statistiques de plusieurs pays ayant conclu a posteriori à un nombre encore plus grand de morts attribuables au Covid-19. L’Europe avait dépassé le seuil du demi-million de morts le 17 décembre, onze mois après l’annonce du premier mort en Chine en janvier 2020. 500.000 autres personnes ont été emportées en moins de quatre mois. Plus d'un tiers des morts dans le monde Depuis fin mars, la courbe des décès s’est stabilisée. L'Europe a comptabilisé 27.036 décès la semaine dernière, soit en moyenne 3900 par jour, des chiffres largement inférieurs à ceux de la semaine la plus meurtrière enregistrée sur le continent. Entre le 14 et le 20 janvier 2021, 40.178 décès avaient été recensés, soit environ 5700 par jour. En proportion de la population, les pays les plus touchés dans le monde sont européens : la République tchèque est le pays qui déplore le plus grand nombre de morts avec 261 décès pour 100.000 habitants, suivie par la Hongrie 245 et la Bosnie-Herzégovine 228 . Les décès recensés en Europe 900 millions d’habitants, soit un neuvième de la population mondiale représentent plus d'un tiers des 2,94 millions de victimes de la pandémie recensées dans le monde, pour plus de 136 millions de cas diagnostiqués depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l’AFP. La Rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-un-million-de-morts-recenses-en-europe-plus-du-tiers-des-victimes-mondiales-2183352.html
['santé']
Négociations en entreprise : les limites du distanciel
Avec le Covid, un nouvel environnement social dans les entreprises est apparu apportant à la fois des améliorations mais aussi des limites et des obstacles dans le dialogue social, explique le juriste Jean-Emmanuel Ray dans sa chronique.
Droit social. La continuité dans le changement : voilà ce que nous a appris la crise sanitaire en matière sociale. Car les salariés qui étaient déjà habitués à travailler ensemble n’ont pas connu de grandes difficultés à passer à la visioconférence ou à la téléconférence, en bousculant parfois les processus officiels avec des groupes WhatsApp informels, mais plus réactifs. Idem en matière collective, qu’il s’agisse de consultation du comité social et économique CSE ou de négociation avec les délégués syndicaux. Quand les relations sociales reposaient sur la confiance, le dialogue social s’est poursuivi, parfois même amélioré : 9 000 accords d’entreprise directement liés à la crise ont été signés en 2020, avec en mai 2020 des plans de déconfinement coconstruits. Mais lorsque à l’inverse les relations sociales étaient tendues, la crise sanitaire a souvent cristallisé les tensions, les portant devant le tribunal judiciaire pour trancher les différends. Et comme en matière de télétravail, nombre de blocages sont tombés. Côté entreprise, combien de directeurs des relations sociales auraient imaginé il y a un an pouvoir réunir exclusivement à distance leur CSE et ses nombreux membres ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi Dialogue social connecté : directions et syndicats cherchent leurs marques Pourtant, si les délégués étaient bien équipés en matière informatique et que les échanges intervenaient en visioconférence avec caméra ouverte, les réunions, souvent plus nombreuses, ont pu être normalement menées. Avec parfois une efficacité supérieure au présentiel : car en période de grave crise où il faut décider rapidement, les postures et les longs préambules passent beaucoup, beaucoup moins bien. Mais aussi car nombre d’entreprises ont joué le jeu d’une transparence économique et sociale maximale pour faciliter le dialogue. Mode hybride et bon sens Faut-il alors faire de ces réunions à distance la norme, avec bien sûr d’excellentes raisons : aujourd’hui réduire la contagion, demain la pollution et les coûts parfois importants liés à ces réunions ? Bien mauvaise idée que ce mode binaire du « tout ou rien » : vive le mode hybride et le bon sens, s’il s’agit par exemple d’une réunion mensuelle de brève durée, sur des sujets non conflictuels Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Le télétravail ne peut être imposé, mais doit reposer sur le volontariat du salarié et la situation de l’entreprise » A l’inverse, l’ordonnance du 25 novembre 2020 visant le fonctionnement du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire a légitimement créé un droit d’opposition aux conférences téléphoniques ou aux messageries instantanées sur les sujets les plus importants pour la communauté de travail : licenciements collectifs, accord de performance collective, dispositif spécifique d’activité partielle de longue durée APLD : au minimum vingt-quatre heures avant la réunion, une majorité des élus du CSE pourra s’y opposer. Il vous reste 26.87 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/emploi/article/2021/02/03/negociations-en-entreprise-les-limites-du-distanciel_6068581_1698637.html
['économie/finance']
Pénurie de soignants : "Les hôpitaux veulent recruter, mais il n'y a personne sur le marché"
Pour la seconde fois, l'hôpital public est submergé face à l'afflux de patients Covid. La faute à un manque de moyens, mais surtout de bras. Nombre d'hôpitaux ont tenté de recruter pendant la période estivale, sans succès. Explications.
Surmené et submergé. Et pourtant l'hôpital doit encore accueillir une nouvelle vague de patients atteints du Covid-19. Ces dernières 24 heures, 18.000 hospitalisations ont été enregistrées, dont 3.000 en réanimation soit près de la moitié des capacités du territoire . À ce titre, les déprogrammations d'opérations de patients non Covid ont commencé un peu partout dans l'Hexagone et frôlent les 80 dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Une deuxième vague où le mot "pénurie" revient sous la lumière : non pas pour les masques et surblouses, cette fois, mais pour les soignants. "On manque irrémédiablement de bras", se désolent de nombreuses blouses blanches contactées par Marianne. Depuis le printemps dernier, l'institution a bien tenté d'élargir ses troupes, notamment pendant l'été puis à la rentrée. Mais la tâche est ardue, "le marché" hospitalier est déserté. 100.000 postes vacants en France Le phénomène n'est pas nouveau. Déjà avant la crise, les hôpitaux français souffraient d'un manque criant de personnel. Au total, 100.000 postes seraient vacants d'après la fédération de l'hospitalisation privée FHP , dans les établissements publics comme privés, dont 34.000 infirmiers et 24.000 aides-soignants. "La conséquence de trente ans de désinvestissement dans l'hôpital public", accuse Fabien Paris, infirmier aux urgences de Saint-Nazaire et membre du collectif Inter Urgences. "30 ans qui ont ruiné les conditions de travail des soignants", poursuit-il. Le CHU de la deuxième ville de France ne fait pas exception. Comme Marianne l'indiquait il y a quelques jours, l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille AP-HM a récemment lancé une campagne de recrutements alors que la deuxième vague de Covid se précisait. Sans succès. "Nous avons récemment ouvert près de 200 postes d'infirmières, nous expliquait le président de la commission médicale Dominique Rossi. Mais tous ne sont pas pourvus. Il y a un vrai manque de soignants sur le marché du travail". La crise sanitaire semble avoir exacerbé le phénomène. "Je n'ai jamais vu autant de postes vacants", raconte Camille Seroux, représentant Grand Est du collectif Inter Urgences. Désormais, à l'épuisement physique engendré par le travail en sous-effectif et les gardes de 12 heures s'ajoute une fatigue émotionnelle intrinsèquement liée à la pandémie. "La période actuelle est très dépressogène pour les soignants", confie l'urgentiste Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France. 25 d'abandon pendant les études Reste que les revendications des soignants - davantage d'embauches dans de meilleures conditions de travail - ne datent pas de cette année. La crise de l'hôpital avait, dès 2019, mis en lumière cette demande. Pour pallier le manque, le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé à l'occasion du Ségur, la création de 15.000 postes. Avec pour dessein de valoriser le métier, le gouvernement avait également promis une hausse des salaires de 183 euros. Insuffisant selon Patrick Pelloux. "On est passé de la 26ème place des pays de l'OCDE en matière de rémunération des soignants, à la 18ème place", indique l'urgentiste. "L'effort n'est pas assez considérable. Le public ne fait pas le poids face au privé. Rendez-vous compte : un médecin qui part vers le privé triple son salaire, quand un infirmier ou un aide-soignant reçoit environ 30 de plus". Pour Camille Seroux, infirmier au CHRU de Nancy, "tant que les conditions de travail ne s'améliorent pas, l'hôpital ne pourra pas recruter même s'il le souhaite". À Nancy, dans l'Est, comme partout en France, ils sont déjà nombreux à avoir déserté leur poste dans le public pour les cliniques privées voire pour une reconversion. "Ce n'est plus un métier attractif", regrette Fabien Paris infirmier à Saint-Nazaire. "Dans mon entourage, j'ai plein de soignants diplômés qui ont quitté l'hôpital et ne reviendraient pour rien au monde", ajoute l'urgentiste. Une fuite qui débute dès l'école, d'après la fédération nationale des étudiants en soins infirmiers FNESI . "Beaucoup abandonnent avant même de finir leurs études, dégoûtés par le manque de considération", explique Bleuenn Laot, présidente de la FNESI. D'après la dernière enquête de la Drees Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statiques, rattachée au ministère de la Santé sur le sujet, 25 des étudiants en soins infirmiers arrêtent leurs études entre la première et la dernière année. En ce moment, beaucoup plus que d'habitude, le téléphone de la FNESI n'a de cesse de sonner. "On nous sollicite énormément sur des questions de droit et de condition de travail", rapporte Bleuenn Laot. "Beaucoup aussi ont vécu des choses atroces lors de la première vague et se demandent s'ils sont prêts à retourner au front pour la deuxième". À LIRE AUSSI >>Surmenés, peu considérés et désabusés, de nombreux soignants quittent l'hôpital public
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/sante/penurie-de-soignants-les-hopitaux-veulent-recruter-mais-il-ny-a-personne-sur-le-marche
['santé', 'société']
Covid-19 : résultats positifs pour le vaccin Sanofi
C'est peut-être le bout du tunnel pour Sanofi, en retard dans la course à la vaccination: le laboratoire français a publié lundi 17 mai des résultats
C'est peut-être le bout du tunnel pour Sanofi, en retard dans la course à la vaccination: le laboratoire français a publié lundi 17 mai des résultats positifs d'un essai clinique sur son principal projet de vaccin contre le Covid-19, après un revers qui avait pesé sur le groupe. Cet essai sur l'homme de phase 2 montre que l'administration de ce vaccin à base de protéine recombinante a "induit la production de concentrations élevées d'anticorps neutralisants chez les adultes", à des niveaux comparables à ceux observés chez des personnes qui s'étaient rétablies d'une infection au Covid, indique le laboratoire dans un communiqué. Bientôt une étude de phase 3 Dans le détail, les résultats affichent une séroconversion - c'est-à-dire la production d'anticorps -, dans 95 à 100 des cas, après l'administration d'une deuxième dose, dans toutes les tranches d'âge de 18 à 95 ans. Par ailleurs, chez les participants ayant déjà été infectés par le Covid-19, une seule dose du vaccin a généré la production de concentrations élevées d'anticorps neutralisants, "ce qui souligne le solide intérêt potentiel que représente son développement pour la vaccination de rappel", affirme Sanofi. Dans les laboratoires de Sanofi à Val-de-Reuil, en Normandie, le 10 juillet 2020 AFP/Archives - JOEL SAGET Une étude de phase 3, la toute dernière avant la potentielle autorisation de ce vaccin développé avec le britannique GSK - qui lui apporte son adjuvant -, devrait démarrer fin mai/début juin. Sanofi lancera la production en parallèle. Menée sur 35.000 personnes, la dernière phase évaluera deux formulations du vaccin, en particulier contre les variants de Wuhan et le variant sud-africain, alors que lors des essais précédents, le candidat-vaccin n'a été testé que sur le variant de Wuhan. Le laboratoire continue de tabler sur un lancement potentiel au 4e trimestre, soit près d'un an après les premiers vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna. Une carte à jouer En Europe, outre ces deux vaccins, ceux de Johnson Johnson et d'AstraZeneca sont déjà sur le marché depuis des semaines. Sanofi, lui, a pris plusieurs mois de retard après une première étude sur l'homme qui avait conclu fin 2020 à une réponse immunitaire insuffisante. Ce revers avait suscité la polémique en France, où ni la recherche publique, ni la recherche privée n'ont encore réussi à commercialiser un vaccin anti-Covid. Mais face à ses concurrents plus avancés, le groupe estime avoir une carte à jouer, notamment comme dose de rappel. "Je pense que notre vaccin sera très utile ... , 10 de la planète est aujourd'hui vaccinée avec une seule dose", a ainsi plaidé le président France de Sanofi, Olivier Bogillot, sur Europe 1, lundi 17 mai au matin. Le président France de Sanofi, Olivier Bogillot, à Paris le 28 mai 2020 AFP/Archives - JOEL SAGET "Notre vaccin apportera une solution supplémentaire", a-t-il poursuivi, faisant valoir que le vaccin de Sanofi nécessite des conditions de conservation classiques, et non des super frigos, comme celui de Pfizer-BioNTech. En outre, Sanofi, qui avait indiqué viser un vaccin à dix euros ou moins la dose, pourrait jouer sur des prix relativement modérés par rapport à des concurrents comme Pfizer-BioNTech. Comirnaty, le nom commercial du vaccin mis au point par le tandem germano-américain, pourrait en effet atteindre 19,50 euros la dose pour les 900 millions de doses commandées pour 2022 et 2023 par l'Union européenne. De son côté, Sanofi a "des discussions avec l'ensemble des Etats", a précisé M. Bogillot, citant les Etats-Unis, le Canada, l'Angleterre et l'Union européenne. "La plupart des pays attendaient les résultats de cette phase 2 pour pouvoir actionner les commandes", a-t-il indiqué. Le mastodonte français développe par ailleurs un second candidat-vaccin avec la société américaine Translate Bio, reposant sur la technologie plus récente de l'ARN messager utilisée par les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna . En parallèle, il a passé des accords avec d'autres fabricants - Pfizer, Johnson Johnson et Moderna -, pour les aider à la mise sous flacons de leurs vaccins, accords qui seront bien honorés, selon le groupe.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/vaccin-anti-covid-sanofi-espere-voir-le-bout-du-tunnel-apres-des-resultats-cliniques-positifs_154259
['santé']
Attention à ces vidéos de certains professionnels de santé qui relaient des contre-vérités
Les vidéos d'une infirmière et d'un ambulancier sont massivement partagées en ce moment sur les réseaux sociaux. L'une affirme qu'il n'y a plus aucun cas de Covid-19 dans son hôpital depuis six mois, l'autre soutient qu'une clinique a exigé la présentation du pass sanitaire pour accéder aux soins. C'est faux.
Une vue de l'unité de surveillance continue contre le Covid-19, dans le service réanimation de l'hôpital de Perpignan Pyrénées-Orientales le 5 mars 2021 CLEMENTZ MICHEL / MAXPPP La blouse blanche ne fait pas le médecin. Deux vidéos de professionnels de santé partagées sur les réseaux sociaux peuvent semer le trouble dans l'esprit de certains internautes. S'il s'agit bien de véritables professionnels de santé, leurs propos ont été fortement démentis. Plus aucun cas de Covid-19 depuis six mois ? Dans une vidéo postée le 28 juillet sur Twitter et vue des milliers de fois, une femme - semblant participer à une manifestation contre le pass saniatire vraissemblablement celle du samedi 24 juillet à Lyon - se présente comme étant infirmière à l'hôpital Saint-Claude, dans le Jura. Nouveau témoignage d'une infirmière de l'hôpital saint Claude dans le jura. Plus de cas de Covid19 depuis 6 mois, mais beaucoup de gens en médecine qui viennent après lepour des embolies pulmonaires, arrêts cardiaques. On a de morts de gensque non.@AssoCovid @DIVIZIO1 pic.twitter.com/qaI1Zd4fhV — Louis_HK @autrement_votre July 28, 2021 Elle affirme, face caméra que, dans son service, "ça fait plus de six mois qu'on a plus de Covid du tout", mais qu'il y a "beaucoup de gens qui viennent après le vaccin Covid pour des embolies pulmonaires, pour des OAP œdème aigu du poumon , pour des arrêts cardiaques". Elle assure en guise de conclusion que dans son service "on a plus de morts de gens vaccinés que de gens non-vaccinés". La direction des établissements de la communauté hospitalière Jura Sud, dont dépend l'hôpital Saint-Claude, a réagi sur Twitter en démentant "formellement" ces propos. Capture écran Twitter Hôpitaux Jura Sud CAPTURE D'ECRAN TWITTER Contactée, la direction confirme qu'il s'agit bien d'une employée du centre hospitalier de St-Claude, mais conteste tous ses propos "qui ne correspondent pas à la réalité de la situation". Elle assure que "l’hôpital a été largement mobilisé sur les six derniers mois pour la prise en charge de patients Covid dans un service entièrement dédié avec une fluctuation d’activité selon les périodes" et que "les propos selon lesquels il n’y a plus de patients Covid depuis six mois sont bien sûr erronés". La direction indique par ailleurs qu'"à ce jour, le virus circule encore activement sur le département, induisant de nombreux tests et la prise en charge de patients Covid dans nos services", et appelle au passage "la population à la plus grande prudence" en respectant les gestes barrières et en se faisant vacciner. Une patiente refusée par une clinique car elle n'avait pas de pass sanitaire ? Dans une autre vidéo très commentée, un homme, cette fois se présentant comme ambulancier, raconte que l'une de ses patientes n'a pas pu subir "un examen du coeur" prévu dans une clinique, au motif qu'elle ne présentait pas un pass sanitaire. Après vérification, l'homme est effectivement ambulancier employé dans une société de l'Eure. Toutefois, ses propos ne sont pas exacts. L'ambulancier assure que la patiente a été refusée au prétexte qu'elle n'avait pas de pass sanitaire. Pourtant, le pass sanitaire n'est pas encore en vigueur dans les établissements de santé. Il le sera seulement probablement au début du mois d'août après que le texte aura été promulgué. À ce jour, un établissement ne peut donc pas exiger de pass sanitaire. La clinique aurait-elle donc exigé ce pass sans en avoir le droit ? Il semblerait que non. Contactée, la direction de la clinique mise en cause par l'ambulancier ne s'exprime pas précisément sur ce cas dont elle n'avait pas connaissance jusqu'ici. Toutefois, elle rappelle qu'un médecin peut demander à un patient de fournir un test PCR avant une hospitalisation ou un examen médical, ce qui est souvent le cas avant une opération programmée. Il s'agit d'ailleurs d'une recommandation de la Haute autorité de santé. La direction précise toutefois qu'en cas d'urgence médicale, aucun test ne saurait être exigé. L'ambulancier confirme à franceinfo que sa patiente devait subir une coronarographie "programmée à l'avance". Il ne s'agissait donc pas d'une urgence. Il confirme également que la clinique aurait bien demandé la présentation du "test PCR" et non pas d'un pass sanitaire à proprement parler . Ne disposant pas de ce test et n'étant pas encore complètement vaccinée, la patiente aurait donc été déprogrammée. Pour la direction de la clinique, ce déroulé semble "parfaitement normal".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/covid-19-attention-a-ces-videos-de-certains-professionnels-de-sante-qui-relaient-des-contre-verites_4700559.html
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Covid-19: les circonstances de contamination chez les Français restent mystérieuses, voici pourquoi
Les clusters ne sont pas représentatifs des contaminations globales et même les données plus larges du traçage de contact ne permettent pas d'y voir clair.
Si Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 14 octobre, la mise en place d’un couvre-feu dans plusieurs villes françaises, c’est parce que le gouvernement croit à son efficacité pour enrayer la progression de l’épidémie de Covid-19. Notre objectif, c’est de réduire les contacts privés, qui sont les plus dangereux , a-t-il déclaré, affirmant que les soirées festives sont des vecteurs d’accélération du coronavirus. Une explication qui n’a pas convaincu Jean-Luc Mélenchon, qui a écrit sur Twitter que 60 des contaminations ont lieu au travail ou à l’école ou à l’université entre 8h et 19h . Sauf que le député de la France insoumise faisait erreur: il parlait ici des clusters repérés, qui ne représente que 8,7 des cas officiellement comptabilisés depuis la fin du confinement, selon les derniers chiffres de Santé Publique France SPF . Une approximation relevée par le ministre de la Santé Olivier Véran qui a regretté une polémique inutile. Mais cette erreur ne veut pour autant pas dire qu’Emmanuel Macron a forcément raison sur l’origine des contaminations au coronavirus. Car il est aujourd’hui très compliqué de savoir avec précision comment et où les Français se contaminent. Et il va falloir des mois pour répondre à cette question. Des clusters déformés On sait aujourd’hui quelles sont, en théorie, les situations où le coronavirus se répand le plus facilement: le pire, c’est une zone en intérieur, où il y a des interactions sociales discussion, chant, repas, etc. , le tout sans masque, sans aération et sans distanciation physique. Mais difficile de dire, en France, quels lieux entraînent cet état de fait. On peut se dire qu’en théorie évidemment, les bars, restaurants et autres lieux où l’on se retrouve en nombre et où l’on ne porte pas de masque en continu sont risqués. Mais avec les différentes mesures et recommandations, comment savoir exactement où les choses clochent? Justement, le système de traçage de contact mis en place par le gouvernement devrait permettre de faire cela, non? Pas vraiment, et c’est justement pour cela que la comparaison de Jean-Luc Mélenchon ne tient pas. La réalité, c’est que les lieux des clusters identifiés suite à ce traçage ne peuvent en aucun cas être considérés comme représentatifs des lieux de contamination en général , alerte Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé Publique France. SPF le rappelle, les clusters ne servent qu’à analyser le niveau de criticité des différents secteurs . En clair, de voir que dans un Ehpad, le risque de transmission et le risque de forme grave de Covid-19 sont plus élevés que dans les crèches. Il n’est pas surprenant de retrouver un nombre brut de clusters plus élevé dans les entreprises ou milieux scolaires, mais si vous le rapportez au nombre d’entreprises et d’établissements scolaires, la proportion par milieu sera beaucoup plus faible , estime Patrick Rolland, coordonnateur interrégional chez Santé publique France, à l’origine du système de traçage des clusters développé par SPF. Enquête sur les contaminations De plus, le traçage de contact en général est à bout de souffle et débordé face à l’explosion des contaminations. Surtout, il n’est lui non plus pas très représentatif. On voit par exemple que seules 2,8 personnes-contacts sont identifiées par cas confirmé de Covid-19. En parallèle, 73 des personnes diagnostiquées positives par PCR n’étaient pas référencées comme cas contact. En clair, le traçage de contact passe à côté de 7 personnes sur 10. Pourquoi? Les cas confirmés cachent-ils les personnes qu’elles ont pu voir dans le cadre privé? Les contaminations sont elles majoritairement intraçables, car elles proviennent d’inconnus transports en commun, lieux publics, bars et restaurants, etc. ? Le système est-il simplement débordé? Ici, impossible de le savoir, parce qu’encore une fois, nous ne savons pas comment les Français se contaminent. Les plateformes de traçage de contact ont pour vocation de contacter les personnes identifiées et ne peuvent pas enquêter sur les circonstances fines de contamination , explique Daniel Lévy-Bruhl. Mais justement, SPF s’est associé à l’Institut Pasteur pour essayer d’en savoir plus. Une étude épidémiologique va bientôt démarrer sur un échantillon important de cas où on va investiguer les circonstances de contaminations , précise l’épidémiologiste. Si tout se passe bien, les résultats devraient être connus dans les mois qui viennent . À défaut de permettre de mieux gérer la deuxième vague, cela permettra peut-être de prévenir la troisième. A voir également sur Le HuffPost: Comment contrôler une épidémie, mode d’emploi
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-les-circonstance-de-contamination-chez-les-francais-sont-encore-mysterieuses-voici-pourquoi_fr_5f896c05c5b6dc2d17f5e09e?utm_hp_ref=fr-science
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Sur fond de pandémie, la crise démographique au Japon s’accélère
À l’heure où l’archipel traverse la troisième vague de l’épidémie de Covid-19, le nombre d’enfants nés en 2020 montrera très probablement une baisse importante par rapport à l’année précédente. Ce qui risque d’accélérer encore la crise démographique du pays, s’inquiète le journal Nihon Keizai
À l’heure où l’archipel traverse la troisième vague de l’épidémie de Covid-19, le nombre d’enfants nés en 2020 montrera très probablement une baisse importante par rapport à l’année précédente. Ce qui risque d’accélérer encore la crise démographique du pays, s’inquiète le journal Nihon Keizai Shimbun. NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > HORS - SERIE LE MONDE EN 2021 Cette année encore, Courrier international publie les prévisions de l’année à venir sous licence exclusive de The Economist. Commander > Depuis l’éclatement de la crise sanitaire au printemps dernier, les indicateurs socio-économiques ne cessent de s’assombrir au Japon : 885 entreprises en faillite et presque 2 millions de personnes en situation de chômage. Le nombre de suicides s’est quant à lui établi à 2 158 en octobre au niveau national, soit 600 cas de plus que pendant l’année 2019. Ce climat d’angoisse collective commence à peser sur la démographie du Japon, pays qui souffrait déjà d’une chute de population importante avant la crise, révèle le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun. À l’hôpital d’Aiwa, situé dans la ville de Kawagoe, au nord de Tokyo, le nombre de femmes enceintes qui se sont inscrites à la maternité entre avril et novembre 2020 a baissé de 5 par rapport à la même période de l’année 2019. Chose encore plus marquante, les patientes ayant prévu d’accoucher dans l’établissement entre janvier et février 2021 sont de 20 moins nombreuses qu’en 2020. C’est probablement à cause de la crise sanitaire
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/declin-sur-fond-de-pandemie-la-crise-demographique-au-japon-saccelere
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Joel Robert a disparu : adieu Monsieur Motocross
La Covid-19 a emporté le Carolo Joël Robert, 77 ans, sextuple champion du monde
Il était le plus beau fleuron d’une Wallonie qui a révélé d’authentiques champions de motocross comme Georges Jobé, Gaston Rahier ou autre André Malherbe, qui ont, comme lui, trusté les titres mondiaux. Joël Robert s’est éteint ce mercredi à l’âge de 77 ans. Emporté par la Covid-19. "Monsieur motocross" a fait vibrer les foules pendant quinze ans et s’est joué de toutes les oppositions avec une facilité déconcertante. Six fois champion du monde 250 cc entre 1964 et 1972, le pilote carolo fut également le premier superchampion belge dans une discipline qui fit la fierté d’un pays pendant plus d’un demi-siècle, alors que Roger De Coster brillait, au même moment, en 500 cc. Il fallut l’extraterrestre Stefan Everts pour battre son record de 6 sacres 10 , suivi ensuite par l’Italien Antonio Cairoli 9
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/moteurs/joel-robert-a-disparu-adieu-monsieur-motocross-5fff4ac67b50a652f7c21349
['sport']
JO de Tokyo 2021 : les sponsors inquiets pour leur image
Les rencontres sportives en huis clos, la mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19 par les autorités nippones et le rejet massif des Jeux par la population ont décidé certains partenaires à réduire leur visibilité durant les compétitions.
La prise de distance du monde des affaires nippon traduit un embarras certain à l’égard d’un événement dont, aujourd’hui, une majorité de Japonais ne veut pas. ISSEI KATO / REUTERS La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques JO de Tokyo semble devenue le dernier endroit où s’afficher pour les entreprises partenaires. Le géant de l’électronique Panasonic a annoncé, mardi 20 juillet, l’absence de ses dirigeants à l’événement prévu le 23 juillet. Seul son président Kazuhiro Tsuga fera le déplacement, en sa qualité de vice-président du comité d’organisation Tokyo 2020. L’annonce de Panasonic suivait celles du constructeur automobile Toyota, du géant de l’alimentation Ajinomoto ou encore du brasseur Asahi Beer. Même Masakazu Tokura, président de la puissante confédération patronale Keidanren, a choisi, « en tant que citoyen », de rester chez lui et de « regarder l’événement en famille à la télévision ». Cette bouderie du monde des affaires nippon traduit un embarras certain à l’égard d’un événement dont, aujourd’hui, une majorité de Japonais ne veut pas, qui s’accompagne d’une aggravation de la pandémie de Covid-19 et qui tourne au fiasco financier comme en termes d’images pour ses partenaires. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Tokyo 2021 : des Jeux olympiques d’été incertains et inédits, sous le signe du Covid-19 Souvenir de 1964 Ces JO avaient pourtant été présentés aux milieux économiques, dès la sélection de Tokyo en 2013, comme le symbole de la reconstruction du Japon après le séisme, le tsunami et la catastrophe nucléaire de 2011. Les Jeux devaient signer l’entrée dans une nouvelle ère marquée par le retour de l’Archipel sur la scène mondiale grâce à l’activisme de l’ancien premier ministre, Shinzo Abe 2012-2020 lui aussi absent de la cérémonie d’ouverture et sa politique de relance économique baptisée « Abenomics », le tout symboliquement auréolé de la montée sur le trône impérial, en 2019, d’un nouveau souverain, Naruhito. Portées par cette perspective, enivrées par le souvenir du succès des jeux de 1964 et aiguillonnées par l’influente et omnipotente agence de publicité Dentsu, partenaire promotionnel exclusif des JO, qui a rompu avec la tradition de n’avoir qu’une compagnie par secteur comme sponsors, 70 entreprises japonaises ont déboursé 2,5 milliards d’euros pour les soutenir, trois fois plus qu’à Rio de Janeiro en 2016. Elles ont aussi accepté d’ajouter 250 millions d’euros pour financer le report d’un an de l’événement, décidé en mars 2020 à cause de la pandémie de Covid-19. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Tokyo 1964, lorsque les Jeux olympiques étaient une fête pour le Japon La pandémie n’ayant fait que s’aggraver en raison, notamment, d’une gestion calamiteuse du gouvernement japonais, les Jeux sont devenus un objet de ressentiment, voire d’hostilité, pour les Japonais. Les compétitions débutent en pleine recrudescence des cas 4 943 le 21 juillet, contre 3 191 une semaine plus tôt malgré l’instauration d’un « état d’urgence » dans les départements les plus touchés, dont Tokyo. Il vous reste 56.41 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/07/23/jo-de-tokyo-2021-les-sponsors-inquiets-pour-leur-image_6089265_3242.html
['sport']
Covid : Les scientifiques alertent sur la virulence du nouveau variant BA.2
Il serait 30 à 50 plus contagieux que le variant Omicron. Le variant BA.2, considéré comme le "sous-Omicron", inquiète les scientifiques qui préconisent de franchir des étapes supplémentaires dans la recherche du virus. De nouvelles...
Ce sous-variant de Omicron, détecté il y a quelques semaines, pourrait provoquer des infections aussi graves que le variant Delta. Il serait 30 à 50 plus contagieux que le variant Omicron. Le variant BA.2, considéré comme le « sous-Omicron », inquiète les scientifiques qui préconisent de franchir des étapes supplémentaires dans la recherche du virus. De nouvelles analyses, menées par des laboratoires japonais, suggèrent que le BA.2 possède des caractéristiques provoquant de graves infections, à l’image du variant Delta. Les résultats ont été publiés le 14 février dernier, dans une étude sur le site bioRxiv. Tout comme Omicron, ce dernier semble aussi largement échapper à l’immunité créée par les vaccins. BA.2 est également résistant à certains traitements, dont le sotrovimab, l’anticorps monoclonal actuellement utilisé contre Omicron. Il est prescrit en France aux personnes âgées de plus de 80 ans, aux personnes immunodéprimées ou aux patients à risques. BA.2 doit être surveillé de près selon les chercheurs « Ce pourrait être, du point de vue humain, un virus pire que BA.1 le variant Omicron, ndlr . Il pourrait être capable de mieux se transmettre et de causer une maladie plus grave », déclare le Dr Daniel Rhoads, chef de section de microbiologie à la Cleveland Clinic dans l’Ohio à CNN. Le médecin a lu l’étude, mais n’y a pas participé. BA.2 constitue une forte mutation par rapport au virus original du Covid qui a émergé à Wuhan, en Chine. Il présente également des dizaines de modifications génétiques différentes de la souche Omicron. Kei Sato, chercheur à l’Université de Tokyo qui a dirigé cette étude, affirme que ces résultats prouvent que BA.2 ne doit pas être considéré comme un type d’Omicron et qu’il doit être surveillé de plus près. « Comme vous le savez peut-être, BA.2 est surnommé le Omicron furtif’, a déclaré Kei Sato à CNN. C’est parce qu’il n’apparaît pas sur les résultats des tests PCR . Les laboratoires doivent donc franchir une étape supplémentaire et séquencer le virus pour trouver ce variant ». Il ajoute : « Établir une méthode pour détecter spécifiquement BA.2 serait la première chose » que de nombreux pays doivent faire. BA.2, variant dominant dans au moins 10 pays Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains estiment qu’environ 4 de la population américaine, atteinte par le Covid-19, souffre aujourd’hui d’infections causées par BA.2. De nombreuses autres régions du monde ont également été touchées par ce variant, devenu dominant dans au moins 10 autres pays : au Bangladesh, au Brunei, en Chine, au Danemark, sur l’île de Guam, en Inde, au Monténégro, au Népal, au Pakistan et aux Philippines, selon le rapport épidémiologique hebdomadaire de l’Organisation mondiale de la santé. D’autre part, cette étude révèle que BA.2 peut se copier dans les cellules plus rapidement que BA.1, la version originale d’Omicron. Ainsi, lorsque les chercheurs ont infecté des hamsters avec BA.2 et BA.1, ceux infectés avec BA.2 sont devenus plus malades et ont eu des complications pulmonaires. Dans les échantillons de tissus, les poumons des hamsters infectés par BA.2 présentaient plus de dommages que ceux infectés par BA.1. Résistant aux anticorps Semblable à l’Omicron original, le variant BA.2 peut passer au travers des anticorps présents dans le sang des personnes vaccinées. Il est également résistant aux anticorps des personnes qui ont été infectées par le virus au début de la pandémie, y compris Alpha et Delta. En outre, BA.2 est aussi presque complètement résistant à certains traitements par anticorps monoclonaux. Cependant, un point positif reste à dégager : les anticorps, présents dans le sang des personnes qui ont récemment été contaminées par Omicron, semblent bénéficier d’une certaine protection contre BA.2, en particulier si elles sont vaccinés. Contactée par CNN, Deborah Fuller, virologue à l’Université de médecine de Washigton, affirme : « Cela soulève un point important. Même si BA.2 semble plus contagieux et pathogène qu’Omicron, il se peut qu’il ne provoque pas une vague plus dévastatrice d’infections au Covid-19 ». Elle précise : « Ce que nous voulons, c’est que l’hôte soit en avance sur le virus. En d’autres termes, notre immunité doit avoir une longueur d’avance sur le prochain variant, et je ne sais pas si nous en sommes encore là ». Pour cette raison, elle estime qu’il n’est pas tout à fait temps pour les populations de reléguer le masque au placard.
caminteresse.fr
https://www.caminteresse.fr/sante/covid-les-scientifiques-alertent-sur-la-virulence-du-nouveau-variant-ba-2-11185215/
['santé']
Covid-19 : l’école sur le point de " craquer " sous le poids du protocole sanitaire
Si un élève est positif au Covid, les règles en vigueur permettent à ses camarades de continuer à venir en cours, moyennant trois tests négatifs successifs. Ce dispositif, qui complique la vie des écoles et des familles, n’a pas empêché la fermeture de 9 200 classes. Les syndicats appellent à la...
« Ça craque. » La formule, qui résume un constat largement partagé dans les écoles, est en train de se muer en slogan, repris par plusieurs syndicats : SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT Ces organisations, tout comme le Snes, le Snalc ou encore la CGT, appellent à la grève ce jeudi 13 janvier pour dénoncer le caractère inopérant du protocole sanitaire. À LIRE. Covid-19 : le protocole sanitaire assoupli à l’école Dopée par le variant Omicron, la pandémie sème la pagaille dans d’innombrables établissements. Le dernier décompte ministériel, arrêté le jeudi 6 janvier, faisait état de plus de 9 200 classes fermées contre un peu moins de 3 000 à la veille de Noël et 11 200 au plus haut de la crise, en avril 2021 . Ces statistiques peuvent surprendre, alors que les règles sanitaires ont été allégées. En primaire, fini la fermeture automatique d’une classe à partir de trois cas positifs. Désormais, dans le premier comme dans le second degré, quand un élève est infecté par le virus, ses camarades doivent, pour pouvoir continuer de se rendre à l’école, présenter trois tests négatifs un antigénique ou un PCR à J 0, puis deux autotests à J 2 et J 4, avec attestation sur l’honneur des parents . Le gouvernement a d’ailleurs précisé, vendredi, qu’un seul cycle de dépistage par semaine suffisait : inutile d’en amorcer un autre dans le cas où un élève continuant à fréquenter la classe avec un test négatif à J 0 s’avérerait positif deux ou quatre jours plus tard. « Je suis censée savoir qui doit présenter quoi à quel moment » Mais la situation reste plus qu’inconfortable pour les personnels. « Six de mes classes comptent au moins un cas positif », raconte une cheffe d’établissement de l’enseignement catholique en le-de-France. « Le matin, je dois me poster à l’entrée de l’école et vérifier un par un les résultats ou les attestations de plus de 150 enfants, pendant que leurs parents attendent sur le trottoir.Je suis censée savoir qui doit présenter quoi à quel moment. Cela devient ingérable. » Même lassitude dans un lycée public parisien. La proviseure Carole Zerbib, membre de l’exécutif du syndicat SNPDEN, observe avec perplexité qu’à chaque poussée épidémique, les règles s’allègent pour pouvoir garder les établissements ouverts. « Un peu comme si le gouvernement avait décidé de laisser filer le virus et nous demandait collectivement de faire semblant de lutter contre sa progression. Les familles ont entendu le message, estime-t-elle. Beaucoup se contenteront de rédiger une attestation sur l’honneur à J 2 et J 4 sans avoir soumis leur enfant à un autotest. Vendredi, des élèves sont même venus me dire qu’un camarade venait en cours malgré un test PCR positif effectué deux jours plus tôt, après l’apparition d’un cas dans son entourage. » Les autotests gratuits font défaut en pharmacie Une chose est sûre : le protocole met à rude épreuve les parents, parfois sommés de récupérer sur-le-champ leur enfant pour l’emmener faire un test. « C’est l’enfer d’être appelée un jour sur deux par l’école pour aller chercher son enfant et de devoir partir en catastrophe du travail », témoigne Virginie, sur Facebook. Il y a aussi l’attente devant les pharmacies « une heure et demie dans le froid », nous raconte Chanel, aide-soignante en région parisienne. Et ces mêmes pharmacies qui, faute de les avoir reçus, ne peuvent pas toujours fournir les autotests gratuits aux familles. REPORTAGE. À Paris, les premiers enfants se font vacciner Quand elle a découvert le nouveau protocole prévoyant trois tests, Julie, mère de trois enfants dont l’un n’a que 5 ans, était effondrée. « Les prélèvements nasopharyngés, c’est une horreur à cet âge. Il faut gérer les cris. Certaines pharmacies refusent même de les faire. Les autotests, ce n’est pas mieux. On doit tenir mon fils à plusieurs pour y arriver ! » CHRONIQUE. De vague en vague Quelle alternative, dès lors, si l’on veut éviter une bascule dans le distanciel ? Rodrigo Arenas, un responsable de la FCPE, plaide pour la pratique massive de tests salivaires, moins intrusifs, « notamment pour les petits, deux fois par semaine ». Le ministère en avait promis 600 000. Il n’a jamais réussi à réaliser plus de 200 000 tests hebdomadaires.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Famille/Appel-greve-ecoles-menacees-dimplosion-Covid-2022-01-07-1201193691
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UE : le non-sens politique de la Pologne et de la Hongrie
Editorial. Alors qu’ils risquent de mettre en échec l’effort historique accompli par les Vingt-Sept pour se donner les moyens de sortir solidairement de la crise due au Covid, les gouvernements de Varsovie et de Budapest s’enferrent dans une posture indéfendable.
Editorial du « Monde ». Jusqu’où iront la Pologne et la Hongrie dans leur rébellion contre l’Union européenne ? En mettant à exécution leur menace de bloquer le plan de relance européen s’il reste conditionné à l’application de l’Etat de droit, les gouvernements de Varsovie et de Budapest s’enferrent dans une posture indéfendable, qui met en danger les économies de vingt-cinq autres Etats membres. De quoi s’agit-il, au fond ? Les gouvernements nationalistes au pouvoir dans ces deux pays, contrôlés par le PiS Droit et justice de Jaroslaw Kaczynski et la Fidesz Union civique hongroise de Viktor Orban, sont en conflit depuis plusieurs années avec Bruxelles sur leur traitement de l’indépendance de la justice et des médias ; ce traitement, aux yeux de la Commission européenne et du Parlement européen, contrevient aux valeurs démocratiques sur lesquelles est fondée l’UE. Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Hongrie et la Pologne bloquent le plan de relance européen Mal outillée pour régler ce type de conflit, l’UE a fini par saisir l’occasion du plan de relance massif, lié au budget européen, adopté en juillet pour affronter solidairement la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, et pour faire accepter ses conditions aux deux pays récalcitrants : s’ils veulent toucher les fonds d’aide de l’UE, ils doivent se plier aux exigences d’un système judiciaire indépendant. La question de l’Etat de droit est différente Ce n’est pas la première fois que des visions différentes des règles communes opposent les pays d’Europe de l’Ouest à ceux de l’Europe postcommuniste. Le conflit qui avait éclaté en 2015 sur les quotas de réfugiés que Berlin et Bruxelles voulaient imposer aux Etats membres a révélé la profondeur du sentiment, en Europe centrale, lié à une souveraineté nationale fraîchement recouvrée. Cette sensibilité a été prise en compte et des compromis trouvés. Mais la question de l’Etat de droit est différente. D’abord, parce que aucun de ces pays ne peut prétendre qu’il ignorait qu’il s’agissait d’un fondement de l’Union lorsqu’il y a adhéré. Ensuite, parce que la Pologne et la Hongrie sont, sur ce sujet, isolées : contrairement à la question migratoire, elles n’ont le soutien d’aucun des autres pays ex-communistes et ont notamment perdu celui de leurs partenaires du groupe de Visegrad, la République tchèque et la Slovaquie. Enfin, parce que rien ne justifie que des fonds aussi considérables soient dépensés sans que leur bonne utilisation puisse être garantie par le respect des règles de droit. Que l’effort historique accompli par les Vingt-Sept pendant cette pandémie pour se donner les moyens de sortir solidairement de la crise puisse être mis en échec par l’obstination, pour des raisons de politique intérieure, de deux d’entre eux relève du non-sens et de l’aveuglement idéologique. Les dirigeants de l’UE, ainsi que l’Allemagne, qui occupe la présidence tournante, travaillent à la recherche d’une solution de compromis ; il faut souhaiter que les leaders polonais et hongrois aborderont cette négociation dans un esprit responsable. Il en va aussi, après tout, du sauvetage économique de leurs concitoyens. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Derrière le veto polonais au budget européen, un parfum de guerre culturelle et des conflits politiques internes Non, monsieur le premier ministre Orban, l’Union européenne n’est pas « l’Union soviétique ». Contrairement à la situation dans le bloc communiste défunt, la Hongrie est entrée de son plein gré dans l’UE, et elle peut en sortir si elle le souhaite. C’est compliqué, mais le Royaume-Uni l’a fait. Quatre ans après avoir pris cette décision, selon une étude du Pew Research Center publiée mercredi, 60 des Britanniques ont une opinion favorable de l’UE. Il doit y avoir une raison. Le Monde
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/18/ue-le-non-sens-politique-de-la-pologne-et-de-la-hongrie_6060175_3232.html
['société']
Durant la première vague, une surmortalité deux fois plus élevée chez les étrangers de France
Les personnes nées à l'étranger ont connu en 2020, pendant la première vague de la pandémie de Covid-19, une surmortalité deux fois plus élevée que celles nées en France, accentuée par une très forte hausse des décès chez celles originaires d'Afrique, a révélé vendredi...
Les personnes nées à l'étranger ont connu en 2020, pendant la première vague de la pandémie de Covid-19, une surmortalité deux fois plus élevée que celles nées en France, accentuée par une très forte hausse des décès chez celles originaires d'Afrique, a révélé vendredi l'Insee. Si le nombre des décès a augmenté en général de 9 l'an dernier par rapport à 2019 en France, avec 669.000 morts, celui des personnes étrangères a bondi de 17 , précise l'Institut national de la statistique. "Pendant la première vague de la pandémie, la hausse des décès des personnes nées à l'étranger a ainsi été 2,1 fois plus forte en moyenne que celle des personnes nées en France", écrit-il, fournissant un aperçu inédit de l'impact de la crise sanitaire sur cette population. Dans le détail, la surmortalité a surtout frappé les personnes originaires d'Afrique, avec une hausse de 21 chez celles nées au Maghreb 40.100 décès et 36 chez celles nées dans un autre pays d'Afrique 7.400 . Les patients originaires d'Asie ont aussi connu une forte surmortalité, avec un bond de 29 des décès 6.300 , alors que ceux originaires d'Europe, d'Amérique ou d'Océanie ont enregistré une hausse de leur mortalité "proche de celle observée pour les personnes nées en France". Si l'Insee affirme que son étude "ne permet pas d'expliquer la différence de surmortalité" entre ces deux populations, elle relève toutefois que l'écart s'est surtout creusé aux mois de mars et avril 2020, lorsque la situation épidémique a conduit au premier confinement. Hécatombe en le-de-France Sur ces deux mois, "toutes causes confondues, les décès de personnes nées à l'étranger ont augmenté de 49 " par rapport à la même période de 2019, contre 23 chez celles nées en France. En particulier, les données de l'Insee révèlent qu'à cette période, la surmortalité a culminé à 55 chez les Maghrébins, 117 chez le reste des Africains et 92 chez les Asiatiques. Le ratio de la surmortalité des étrangers "est plus modéré pour la deuxième vague 1,7 contre 2,1 , même s'il demeure élevé", écrit encore l'organe de statistique. Ces données factuelles viennent conforter l'idée, appuyées par certaines enquêtes publiées ces derniers mois par des associations, que les migrants les plus précaires ont connu une surexposition au virus. Ainsi, une étude menée par Médecins sans frontières MSF à l'été 2020, publiée en octobre, mettait en évidence une prévalence "énorme" chez ces personnes. Selon MSF, le taux de positivité au Covid-19 atteignait 50 dans les centres d'hébergement et 89 dans les foyers de travailleurs migrants en le-de-France, essentiellement peuplés par des ressortissants africains. L'étude de l'Insee, elle aussi, met en évidence que "la hausse des décès a été particulièrement forte en le-de-France", avec une augmentation de 93 des décès en mars-avril 2020, comparé à la même période de l'année précédente. "L' le-de-France concentre 42 de l'excès des décès durant la première vague et même 67 s'agissant des personnes nées en Afrique ou en Asie", rapporte ainsi l'Institut. Qui explique : "Ces dernières résident beaucoup plus souvent que la moyenne en le-de-France", où se concentrent 32 des personnes nées au Maghreb et 49 des personnes nées dans le reste de l'Afrique, contre 16 seulement de celles nées en France.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/durant-la-premiere-vague-une-surmortalite-deux-fois-plus-elevee-chez-les-etrangers-de-france-6079839f7b50a654b5152c28
['international']
Quatre cas de Covid-19 à l'école Saint-Benoît Habay : 200 élèves en quarantaine
Un premier cas a été décelé vendredi en rhéto. Un élève positif ce lundi 5 octobre 2020
Vendredi, un rhétoricien de l’école secondaire Saint-Benoît à Habay a été testé positif au Covid-19. Ce lundi, c’est parmi les élèves de 5e secondaire qu’un cas de coronavirus a été décelé. " Vendredi, décision a été prise de mettre les 150 rhétoriciens en quarantaine jusqu’au vendredi 9 octobre", souligne Philippe Navet, directeur des deuxième et troisième degrés . " A la suite de la découverte d’un cas de Covid en rhéto, deux autres élèves ont été testés positifs. Ce matin, nous avons été informés qu’il y avait aussi un élève positif en cinquième année." Deux classes de 5e secondaire ont été fermées ce lundi. Une cinquantaine d’élèves sont en quarantaine jusqu’au mardi 13 octobre. Au total, plus de 200 élèves de l’école Saint-Benoît sont actuellement en quarantaine.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/luxembourg/quatre-cas-de-covid-19-a-l-ecole-saint-benoit-habay-200-eleves-en-quarantaine-5f7b0e307b50a677fb04c0aa
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Dépistage massif contre la Covid-19 au Havre : est-ce vraiment utile ?
Lundi, la première campagne de dépistage massif du Covid-19 de France démarre au Havre, pour les 270 000 habitants de l'agglomération. Des centaines de personnes seront mobilisées dans la cité normande pour tester, puis tracer et isoler les cas positifs. Mais ce dépistage ne fait pas l'unanimité.
Lundi, la première campagne de dépistage massif du Covid-19 de France démarre au Havre, pour les 270 000 habitants de l'agglomération. Des centaines de personnes seront mobilisées dans la cité normande pour tester, puis tracer et isoler les cas positifs. Mais ce dépistage ne fait pas l'unanimité. La ville du Havre va lancer une opération massive de dépistage. AFP / Alain Jocard Est-ce parce que cela se passe chez un ancien Premier ministre, Édouard Philippe, que c'est allé si vite ? Un premier dépistage massif arrive ce lundi au Havre Seine-Maritime . Et on peut dire que la ville n'a pas perdu de temps : les autres communes qui procèderont au même dispositif, Roubaix et Saint-Etienne, ne le feront pas avant le mois de janvier. Des tests la semaine avant Noël Des centaines de personnes sont mobilisées dans la cité normande pour tester, mais aussi tracer et isoler les cas positifs aussitôt le résultat du test connu, c'est-à-dire au bout de 20 minutes puisqu'il s'agit surtout de tests antigéniques, donc rapides. L'objectif d'un tel dépistage, c'est en effet de repérer les cas positifs qui s'ignorent, les asymptomatiques qui passent sous les radars, et donc de réduire, en les isolant, la circulation du virus. De ce point de vue, procéder à cette opération la semaine avant Noël est une très bonne idée, estime le professeur de santé publique Philippe Amouyel. Et même si les tests antigéniques, qui seront majoritairement utilisés, sont moins sensibles que les tests PCR, ce sera tout de même, d'après lui, très utile : "Si vous ne le faites pas, vous passez à côté de tous les asymptomatiques. Si vous le faites, vous aurez deux asymtomatiques sur trois. C'est quand même pas mal." L'expérience de Liverpool peu probante ? Mais les habitants seront-ils au rendez vous ? Dans une interview au Journal du dimanche, le maire, Edouard Philippe, estimait que "si on testait 50 de la population, je serais le plus heureux des hommes. Nous serons sans doute en dessous". Pour l'épidémiologiste Catherine Hill, tous ces efforts ne serviront a rien si la population, par lassitude, peur ou désintérêt, ne se mobilise pas massivement : "Si on ne dépiste qu'un quart de la population, c'est comme si on avait des souris dans un immeuble, et qu'on n'envoyait le dératiseur que sur un étage sur quatre". Critique également, l'épidémiologiste Renaud Piarroux, pas convaincu par l'opération du même type déjà menée à Liverpool en Grande-Bretagne : "On n'a pas les éléments pour dire qu'il s'est passé quelque chose d'intéressant à Liverpool. En regardant en même temps Liverpool et Manchester, on ne fait pas la différence avant les deux courbes" À l'échelle d'une seule agglomération, qui n'est pas isolée du monde, sans certitude de tester le plus grand nombre, avec qui plus est un test en une seule fois, plutôt que des tests réguliers tous les 15 jours, certains ont des doutes sur l'efficacité du dispositif. L'expérience du Havre leur semble davantage un moyen d'expérimenter une logistique a grande échelle.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/societe/depistage-massif-contre-la-covid-19-au-havre-est-ce-vraiment-utile
['société']
000 généralistes recherchés pour une étude sur la prévalence du Covid dans la profession
Le but est de mieux comprendre la propagation du virus dans la profession et de mesurée la durée pendant laquelle les anticorps sont présents.
Un consortium inter-universitaire dirigé par les universités d'Anvers et de Liège lance une étude pour déterminer la prévalence le nombre de cas du Covid-19 parmi les médecins généralistes. Son objectif: mieux comprendre la propagation du virus dans la profession et mesurer combien de temps les anticorps restent présents chez les personnes contaminées. Pour ce faire, 4.000 médecins généralistes volontaires sont recherchés, précise lundi la revue spécialisée Medi-Sphere. L'étude Charming pour "Coronavirus HuisARtsenpraktijk - MédecINe Générale" constitue, à la demande de l'Institut de Santé publique Sciensano, l'extension d'une première recherche inter-universitaire flamande pilotée par l'Université d'Anvers. Depuis juin, un test rapide repérant la présence d'anticorps contre le SARS-CoV-2 est effectué parmi les médecins généralistes flamands. "Les premières analyses montrent qu'ils ne sont pas moins touchés que les prestataires exerçant en milieu hospitalier", indique cette première étude. Côté francophone, le département de médecine générale de l'ULiège et le Collège de médecine générale ont rejoint Charming pour la suite des recherches. Hommes et femmes de tous âges, exerçant en solo, duo ou en groupe, avec ou sans collaborateurs... Au total, le consortium inter-universitaire compte sur la participation de 5.000 professionnels 4.000 médecins généralistes et 1.000 prestataires de soins primaires collaborant avec un médecin participant . Les professionnels désireux de participer peuvent se manifester via un formulaire d'inscription. Les participants sélectionnés pour composer un échantillon représentatif recevront un test sérologique rapide. Chaque mois pendant les six premiers mois, puis au 9e et 12e mois de l'étude, les volontaires devront prélever une goutte de leur sang pour un résultat connu dans les 10 minutes. Ce résultat devra ensuite être encodé en ligne. Les généralistes devront également répondre à quelques questions portant entre autres sur leurs facteurs de risque. La collecte de données durera donc environ un an. "Le tout premier bénéfice pour un participant est individuel", commentent les chercheurs, puisqu'il saura s'il dispose d'anticorps contre le Covid-19. "Mais plus largement, participer c'est aussi contribuer à améliorer les connaissances sur la propagation du virus dans la profession et à mieux comprendre le lien entre utilisation d'équipements de protection individuelle EPI et risque d'infection."
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/4-000-generalistes-recherches-pour-une-etude-sur-la-prevalence-du-covid-dans-la-profession-5fc50e6d7b50a65ab1a0d815
['santé', 'environnement']
Coronavirus dans le monde: l'Irlande réinstaure un confinement, la Slovénie procède à des dépistages massifs
Voici ce qu'il se passe dans le monde au niveau de l'épidémie.
L'Union européenne doit tenter mardi d'harmoniser les mesures mises en place par ses Etats membres pour empêcher la variante du coronavirus détectée au Royaume-Uni de se propager, alors que plusieurs pays prévoient de commencer à vacciner dès dimanche. L'objectif est "une réouverture des frontières de manière coordonnée", a indiqué lundi une source diplomatique européenne, et notamment de permettre les "retours ciblés" de voyageurs et de chauffeurs de camions qui se sont trouvés bloqués par les mesures mises en oeuvre brutalement depuis ce week-end. Elles ont eu notamment pour effet que "de nombreux routiers français mais également étrangers sont bloqués au Royaume-Uni dans des conditions inhumaines", ont dénoncé des syndicats français dans un communiqué. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dû lundi s'employer à rassurer ses compatriotes sur leurs approvisionnements. Nombre d'entre eux voient par ailleurs leurs plans pour les fêtes de Noël tomber à l'eau. L'Organisation mondiale de la santé OMS s'est voulue rassurante lundi, rejetant l'idée que la nouvelle variante du virus soit "hors de contrôle", comme l'avait affirmé dimanche le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock. Des déclarations qui avaient provoqué l'alarme et conduit des dizaines de capitales à suspendre les vols en provenance du Royaume-Uni. "Il n'y a pas de preuve tangible que ce virus soit effectivement plus contagieux, mais il y a des preuves claires qu'il est plus répandu dans la population", a pour sa part estimé le conseiller principal du programme gouvernemental américain de vaccination, Moncef Slaoui. L'Agence européenne des médicaments AEM , qui a donné lundi son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech, s'est dite de son côté "pas trop inquiète". Selon elle, il n'existe pour l'instant "aucune preuve" permettant de dire que le traitement ne protégerait pas contre le virus mutant. La campagne de vaccination dans l'UE devrait commencer les 27, 28 et 29 décembre, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. La France commencera la sienne dès dimanche 27, a annoncé lundi le ministre de la Santé Olivier Véran. "Les plus vulnérables d'entre nous d'abord, après examen médical, information et recueil du consentement. Un démarrage en douceur", a-t-il annoncé sur Twitter. L'Irlande réinstaure un confinement L'Irlande va réinstaurer à partir du 24 décembre et jusqu'au 12 janvier un confinement, avec certains assouplissements et des exceptions pour les fêtes de Noël, pour lutter contre une croissance "extraordinaire" des cas de nouveau coronavirus, a annoncé mardi le Premier ministre Micheal Martin. Le gouvernement a décidé de retourner à son plus haut niveau d'alerte, consistant à demander aux gens de rester chez eux, avec néanmoins certains ajustements: certains magasins non-essentiels pourront rester ouverts, mais les soldes de janvier reportées. Des visites entre foyers différents seront permises jusqu'au 26 décembre inclus. Les écoles resteront ouvertes. Le pays prolonge également, au moins jusqu'au 31 décembre, la suspension de ses liaisons aériennes avec la Grande-Bretagne, décidée pour éviter la propagation de la nouvelle souche de coronavirus, malgré la recommandation de Bruxelles de faciliter la reprise du trafic pour les "voyages essentiels". "La Commission européenne donne des arguments légaux, mais nous devons aussi tenir compte de l'aspect sanitaire", a expliqué le ministre des Transports, Eamon Ryan, lors d'une conférence de presse, expliquant qu'il fallait "éclaircir ce qu'il se passe avec cette variante". Les liaisons maritimes, nombreuses en ferrys, n'ont pas été arrêtées. La Slovénie procède à des dépistages massifs La Slovénie, fortement touchée par le coronavirus, a entamé mardi une campagne massive de tests gratuits et facultatifs visant à dépister avant noël le quart de ses deux millions d'habitants, a constaté un journaliste de l'AFP. Plus d'une centaine de personnes patientaient vers midi sur la place centrale Kongresni de la capitale Ljubljana, l'un des nombreux endroits dans 13 villes au total où le dépistage est proposé. Selon la secrétaire d'État auprès du ministre de la santé, le programme vise à "contenir la propagation du virus, à réduire le nombre de personnes hospitalisées ainsi que les décès". Les résultats sont communiqués sur les téléphones portables dans un délai de 15 minutes, avec des instructions pour les personnes dont le test est positif, a déclaré Marija Magajne. Dans un second temps, des tests seront spécifiquement proposés aux enseignants, aux soldats et aux policiers. La Slovénie a été plutôt épargnée par la première vague de la pandémie, mais elle dû faire face à des taux d'infection élevés au cours des derniers mois. Plus de 2.400 personnes sont mortes et plus de 107.000 cas ont été officiellement enregistrés. D'autres pays comme la Slovaquie et l'Autriche voisine ont procédé à des politiques de santé publique similaires. Biden vacciné Aux Etats-Unis, où une autorisation d'urgence a été accordée aux vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna et où la campagne a déjà démarré, le président élu Joe Biden a reçu lundi en direct devant les caméras de télévision une première dose de vaccin. "J'ai hâte de recevoir la seconde dose!", a-t-il déclaré, remerciant au passage "les scientifiques et les gens qui ont rendu cela possible", ainsi que "les travailleurs en première ligne", "de vrais héros". Les Etats-Unis ont dépassé lundi la barre des 18 millions de cas recensés de coronavirus, avec plus de 319.000 morts depuis le début de la pandémie, selon l'université Johns Hopkins dont le comptage fait référence. Le pays, le plus touché du monde en valeur absolue, est confronté à un rebond spectaculaire de l'épidémie. Et malgré la lueur d'espoir apportée par les vaccins, les Etats-Unis s'attendent à un hiver très sombre. Plus de 115.000 personnes malades du coronavirus sont actuellement hospitalisées dans le pays, un record, selon le Covid Tracking Project, qui suit quotidiennement les données aux Etats-Unis. Le Congrès a donné son aval à un nouveau plan de soutien aux familles et aux entreprises durement affectées par la pandémie. Le paquet d'aides, qui s'élève à près de 900 milliards de dollars, doit prendre le relais du plan gigantesque de 2.200 milliards adopté en urgence fin mars. Le nouveau plan a été approuvé lundi par la Chambre des représentants puis par le Sénat, ouvrant la voie à sa signature par le président Donald Trump. Des chèques vont notamment être envoyés dès la semaine prochaine aux familles: 600 dollars par adulte et par enfant. La pandémie a plongé de nombreux foyers, en particulier des mères célibataires, dans le cycle infernal de la pauvreté, des loyers impayés et des banques alimentaires. "Moralement acceptables" En France, le Conseil national de l'Ordre des médecins a annoncé lundi qu'il avait porté plainte contre six médecins dont le professeur Didier Raoult, un infectiologue de renommée mondiale et défenseur controversé de l'hydroxychloroquine. Didier Raoult est au coeur d'une polémique pour avoir étrillé la gestion de la crise par les autorités et les conflits d'intérêt dans la recherche internationale sur le traitement du Covid-19. Ses propos avaient poussé le conseil départemental de l'Ordre des médecins à saisir la juridiction disciplinaire, et le Cnom a choisi de s'y associer. Quant au Vatican, il a incité lundi les catholiques à se faire vacciner contre le Covid-19, expliquant que tous les vaccins développés sont "moralement acceptables", y compris ceux produits à partir de cellules de foetus avortés au siècle dernier. Le Vatican stipule cependant que "le recours à ces vaccins ne signifie pas une approbation morale de l'avortement" et demande aux entreprises pharmaceutiques et aux agences gouvernementales de santé de "produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience". Même si la vaccination en règle générale doit rester "volontaire", l'Eglise souligne qu'il s'agit d'un acte pour "le bien commun" et "la protection des plus faibles et des plus exposés", une prise de position qui s'oppose clairement aux mouvements anti-vaccins. Thaïlande: plus de 1.000 contaminations sur le marché aux fruits de mer de Mahachai La poussée de l'épidémie de coronavirus sur le plus grand marché de fruits de mer de Thaïlande a dépassé 1.000 cas mardi et les autorités réfléchissent à la mise en place d'un confinement large pour tenter de contenir cette flambée soudaine. Le royaume est en haleine depuis le week-end suite au test positif jeudi d'un vendeur de crevettes de 67 ans du marché de Mahachai, dans la province de Samut Sakhon, au sud-ouest de Bangkok. Tôt mardi, 1.063 cas positifs ont été confirmés sur 6.156 personnes testées - un chiffre qui provoque l'émoi dans un pays qui ne totalisait auparavant que 4.300 cas depuis début 2020. Le gouverneur de Samut Sakhon, Veerasak Vijitsaengsri, a déclaré que le taux d'infection lié au marché était maintenant d'environ 27,91 , contre 40 les jours précédents. "Nous voyons la lumière au bout du tunnel", a-t-il annoncé aux journalistes. La plupart des personnes contaminées sont des Birmans venus travailler en Thaïlande dans le très prospère secteur économique des fruits de mer. Les autorités ont ordonné aux travailleurs birmans de rester confinés dans leur logement autour du marché. Le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha a souhaité mardi que ceux qui favorisent l'arrivée de travailleurs migrants dans le pays soient punis, rendant ces migrants responsables en premier lieu de la nouvelle poussée des contaminations. "Ils doivent être poursuivis sans aucune espèce d'indulgence", a-t-il déclaré lors d'un discours à la télévision. "La dernière poussée d'infections au Samut Sakhon est d'abord due à ces immigrants illégaux, qui ont apporté beaucoup d'ennuis dans le pays", a-t-il ajouté. Le coordinateur du Réseau des droits des travailleurs migrants, Suthasinee Bik, a déclaré que les travailleurs birmans, placés en quarantaine, se sentaient anxieux et stressés. Les autorités "veulent que les personnes infectées soient séparées de tout le monde. C'est une zone très peuplée", a déclaré Suthasinee à l'AFP. Dès samedi, les autorités avaient imposé un confinement strict et un couvre-feu autour du marché jusqu'en janvier. Selon le vice-Premier ministre thaïlandais Prawit Wongsuwan, le gouvernement pourrait décider de nouvelles mesures de confinement et les célébrations du Nouvel An pourraient être annulées. "Le Premier ministre surveillera la situation pendant une semaine. Si cela devient plus grave, ce sera peut-être nécessaire. Nous devons penser à la majorité", a-t-il déclaré aux journalistes. La Thaïlande partage une frontière poreuse de 2.400 km de long avec la Birmanie, qui enregistre plus de 1.000 contaminations par jour. Le royaume totalisait mardi 5.716 cas positifs et 60 morts. La Suisse reçoit les premières doses du vaccin Une première livraison du vaccin Pfizer/BioNTec contre le Covid-19 est arrivée mardi en Suisse. Quelque 107.000 doses ont été livrées dans la matinée et ont été remises à la pharmacie de l'armée suisse, a indiqué cette dernière à Keystone-ATS. Des contrôles de qualité et de sécurité sont en cours. Les doses de vaccins seront ensuite reconditionnées et distribuées dans les cantons. L'armée n'a pas souhaité divulguer de détails sur la logistique, pour des raisons de sécurité. Le transport constitue un des défis principaux, car les vaccins doivent être conservés à -70 C. La pharmacie de l'armée se chargera de la distribution dans toute la Suisse. La Confédération a commandé au total 13 millions de doses à trois producteurs. La vaccination doit débuter mercredi dans les cantons. Parmi les premiers figurent Lucerne et Appenzell Rhodes-Intérieures, qui entendent commencer la vaccination par les résidents des maisons de repos.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/coronavirus-dans-le-monde-l-ue-tente-d-harmoniser-l-isolement-du-royaume-uni-flambee-de-cas-en-thailande-sur-un-marche-de-fruits-de-mer-5fe1f1efd8ad5844d1ce7740
['santé', 'environnement']
Une communauté reculée du Mexique découvre à peine l'existence du Covid-19
Les mennonites constituent une branche du mouvement chrétien anabaptiste, fondé au XVIe siècle par le pacifiste Menno Simons, dont ils ont tiré leur nom.
En s'ouvrant timidement à la modernité, en particulier à internet, les mennonites mexicains ont incidemment découvert que le monde était en proie à une pandémie. Dédiés à l'agriculture et à l'élevage, ces ascètes profondément religieux confectionnent eux-mêmes leurs vêtements, vivent sans voitures, sans électricité, et sans appareils de communication. Les contacts avec le monde extérieur de ces ultra-conservateurs originairement implantés à El Sabinal, dans le désert de Chihuahua nord , se limitent à des visites dans les communautés voisines pour vendre leurs récoltes. A petits pas A petits pas, certains se sont cependant ouverts à l'internet et s'y connectent "sporadiquement". C'est ainsi, racontent-ils, qu'ils ont appris l'existence de la pandémie de Covid-19 qui sévit au Mexique et dans le reste du monde. D'autant plus que, fin mai, ils ont constaté "qu'une dizaine de personnes de familles différentes sont tombées malades, mais pas gravement", raconte à l'AFP un commerçant mennonite à El Sabinal. "Ils ont d'abord pensé que c'était la grippe, mais ils sont allés à la pharmacie et on leur a dit que c'était bien le Covid-19", ajoute-t-il. Connecté, le pharmacien, également mennonite, était au courant de l'existence de l'épidémie et a conseillé aux personnes contaminées de s'isoler. A El Sabinal, si l'omniprésence de l'électricité et des voitures a déjà fait fuir la moitié des mennonites en 2019, soit une centaine de famille, les jeunes comme Jean et Jacques ont préféré rester. "Je ne pars pas car je n'ai pas d'argent pour partir et pour acheter des terres à Campeche", dans le sud, confie à l'AFP Juan Jhonson, 21 ans. Le désert de Chihuahua, la porte d'entrée des mennonites arrivés au Mexique dans les années 1920, n'est plus assez coupé du monde pour les plus conservateurs, qui se dirigent maintenant vers Campeche, dont le climat tropical contraste avec l'aridité et les températures extrêmes du nord. Le pneu, c'est bien "Je suis pour l'utilisation de pneus", avoue Jhonson, un jeune marié qui travaille sur un terrain appartenant à une autre famille. "Les anciens considèrent que c'est mauvais, que le pneu apporte de mauvaises choses. Moi je pense que cela nous aide à nous mouvoir", ajoute-t-il en référence aux plus traditionalistes qui n'acceptent que des roues en bois sur leurs chariots. Ceux-là se sont installés à Valle Nuevo, une localité située à quelque 3.000 kilomètres d'El Sabinal. "Je vais rester ici, je veux vraiment utiliser des pneus. La lumière électrique c'est plus difficile, tout le monde n'en a pas, elle est très faible et en plus elle tombe souvent en panne", confie Jacobo, 28 ans, père de trois enfants. Les mennonites parlent un dialecte proche de l'Allemand, bien que les hommes apprennent l'espagnol pour faire commerce de leurs produits. "Pourquoi voudrions-nous de la télévision ? La télévision est mauvaise. Mais le pneu, c'est différent. Il nous aide à aller vite", affirme un jeune célibataire de 20 ans, également appelé Jacobo, propriétaire d'un vieux camion. Avec ingéniosité, afin de faciliter leur travail agricole et leur commerce, les plus jeunes ont su adapter de nouveaux moteurs aux carcasses de vieilles fourgonnettes. Grâce aux facilités offertes par le gouvernement mexicain, désireux de peupler le nord du pays, des milliers de mennonites d'origine allemande sont arrivés du Canada en 1922. Des communautés mennonites sont disséminées dans tout le pays, y compris à Mexico, où l'on peut parfois croiser des hommes vêtus de salopettes qui vendent du fromage.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/amerique/une-communaute-reculee-du-mexique-decouvre-a-peine-l-existence-du-covid-19-5f7d52867b50a641f6323600
['international']
Covid-19 : "Les trois premiers mois de 2021 vont être pénibles", prévient un épidémiologiste
«Quand les personnes vulnérables, un tiers de la population, auront été vaccinées en nombre, sans doute à la fin du premier semestre, la pression devrait s'alléger», dit Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur.
«Quand les personnes vulnérables, un tiers de la population, auront été vaccinées en nombre, sans doute à la fin du premier semestre, la pression devrait s'alléger», dit Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur. La pression sur le système de santé français devrait s'alléger à la mi-2021, si le tiers le plus vulnérable de la population a été vacciné à ce moment, dit l'épidémiologiste Arnaud Fontanet dans une interview au Journal du dimanche. À lire aussi :Covid-19: quels sont les lieux et les professions les plus à risque? «Les trois premiers mois de 2021 vont être pénibles car l'hiver battra son plein sans qu'on puisse ressentir, au niveau collectif, les bénéfices attendus de la vaccination», qui commence à la fin décembre, à dit Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur. L'épidémiologiste, membre du Conseil scientifique qui conseille le gouvernement, a estimé que «quand les personnes vulnérables, un tiers de la population, auront été vaccinées en nombre, sans doute à la fin du premier semestre, la pression devrait s'alléger». Il s'est inquiété dans l'immédiat du maintien sur «un plateau élevé» du nombre d'admissions quotidien de malades du Covid-19 dans les hôpitaux. «Il stagne à 1500 admissions par jour depuis trois semaines. À la veille des fêtes, ce plateau élevé ne dit rien de bon», selon lui. L'agence Santé publique France a fait état de 1004 admissions sur 24 heures samedi. Le plus haut cette semaine était mercredi avec 1664 admissions. À lire aussi :Covid-19: le foyer, un lieu de contamination majeur Le Pr. Fontanet a exclu toute remise en cause des mesures de lutte contre la pandémie avant la mi-janvier, à cause «du délai entre une contamination et une éventuelle hospitalisation». «Le bilan de cette période à haut risque ne pourra pas être tiré avant la mi-janvier», a-t-il dit. Il est revenu par ailleurs sur l'étude baptisée ComCor, menée fin octobre/début novembre, et dont il est l'auteur principal, sur le rôle des restaurants et des bars dans les contaminations. «Le résultat le plus important, c'est que près de la moitié des personnes infectées connaissent celui ou celle qui leur a transmis le virus», a dit le Pr. Fontanet. Cette étude «confirme aussi que les rassemblements familiaux et amicaux jouent un rôle majeur dans la transmission, et surtout les repas». À voir aussi - «Ceux qui se sont faits vacciner doivent pouvoir retrouver une vie normale »: Jean-Christophe Lagarde défend son idée d'un «passeport vert»
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-les-trois-premiers-mois-de-2021-vont-etre-penibles-previent-un-epidemiologiste-20201220
['science/technologie']
Autotests : le mode d'emploi pour les utiliser en toute sécurité
Depuis lundi 12 avril, les autotests de dépistage de la Covid-19 sont disponibles en pharmacie. Pour être efficaces et sans danger, ces outils qui nécessitent...
Les outils de dépistage du Sars-CoV-2 sont indispensables pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Après les tests PCR et les tests antigéniques, les autotests sont disponibles en pharmacie depuis lundi 12 avril. Présentés par la Haute Autorité de Santé HAS comme des outils "complémentaires aux tests déjà utilisés en France", ils viennent renforcer l’arsenal du dépistage de la Covid-19. Covid-19 : à quoi servent les autotests ? Les autotests s'adressent aux personnes asymptomatiques âgées de plus de 15 ans. Leur prix de vente est fixé à 6 euros maximum jusqu’au 15 mai, et passera ensuite à 5,20 euros. Ils sont cependant gratuits pour les salariés ou les accueillants familiaux accompagnant des personnes fragiles, âgées ou en situation de handicap, sous présentation d’une pièce d’identité et de justificatifs. Ils ont ainsi pour but d’être utilisés de façon itérative, autrement dit de façon répétée et régulière, "afin de couvrir la survenue d’un épisode viral", indique Pierre Béguerie, président du Conseil Central de l'Ordre des Pharmaciens représentant les pharmaciens titulaires d'officine. Pour l’heure, les autotests se présentent sous forme de kits comprenant cinq tests, mais "ils seront vendus à l’unité dans un second temps", indique le pharmacien. Dans les boîtes, on retrouve un écouvillon stérile à usage unique, un tube contenant du réactif, un bouchon compte-gouttes ainsi qu’une cassette sur laquelle s’affichera le résultat. Il nécessitent donc un prélèvement nasal, contre lequel l’Académie nationale de médecine a mis en garde dans un communiqué publié le 8 avril dernier. Et pour cause : il peut "exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel", mais aussi "devenir dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction". Quelles sont les précautions à prendre pour utiliser les autotests à domicile en toute sécurité ? Autotests : les étapes pour les utiliser sans danger Pour utiliser ces outils de dépistage sans danger, il convient dans un premier temps d’écouter les conseils du pharmacien lors de l’achat du kit, mais aussi de bien lire la notice, car chaque test peut avoir ses particularités. "Certains nécessitent un prélèvement dans une narine, d’autres dans les deux", indique Pierre Béguerie. Les différentes étapes pour réaliser le test sont les suivantes : "se laver les mains avec de l’eau et du savon ou du gel hydroalcoolique", avant d’installer le kit "sur une surface plane et propre", explique le pharmacien ; sortir l’écouvillon de son emballage par sa base et "le manipuler par sa partie inférieure", précise-t-il ; introduire l’écouvillon dans la narine verticalement, le long de l’arête du nez, sur 2 à 3 cm. "On le dirige ensuite vers le haut, en direction des sinus, jusqu'à rencontrer une légère résistance", détaille le pharmacien, avant de faire une mise en garde : "L’erreur à ne pas faire est de l’introduire trop profondément". effectuer un mouvement de rotation pendant quelques secondes, "10 à 15 fois environ", précise Pierre Béguerie ; introduire l’écouvillon dans le tube contenant du réactif et l’essorer pendant 10 secondes ; sortir l’écouvillon et refermer le tube avec le bouchon compte-gouttes fourni dans le kit ; verser le nombre de gouttes indiqué sur la notice du test dans l’espace de la cassette prévu à cet effet. Comment bien lire le résultat d'un autotest ? "Une bande témoin apparaît : elle permet de confirmer que le test a bien été réalisé. Si au bout de 10 à 15 minutes la cassette ne présente toujours que cette bande, c’est que le test est négatif. Si une seconde barre s’affiche, cela signifie que le test est positif", explique Pierre Béguerie. Il précise qu’après avoir lu les résultats, il convient de "mettre tous les éléments du kit dans un sac plastique bien fermé, de le jeter, puis de se laver les mains à nouveau". Que faire en cas de test positif ? Le patient doit s’isoler et effectuer un test de contrôle RT-PCR en laboratoire pour confirmer ce résultat et permettre le tracing. Si le résultat est négatif, il faut bien garder en tête que "la fiabilité de ces tests se situe entre 80 et 90 , et qu’il existe donc une marge d’erreur", explique Pierre Béguerie. "Il faut interpréter ce résultat avec ce que cela représente de risque de faux négatif et ne pas l’utiliser comme un passeport d’immunité pour rendre visite à sa famille ou aller dîner chez des amis par exemple", conclut-il. Le maintien des gestes barrières reste donc indispensable même en cas de test négatif. Merci à Pierre Béguerie, président du Conseil Central de l'Ordre des Pharmaciens représentant les pharmaciens titulaires d'officine. A lire aussi : Autotests : fonctionnement, fiabilité... tout savoir sur ces dépistages qui viennent d’arriver en pharmacie Autotests : dans quel cas sont-ils remboursés ? Covid-19 : à quel moment faut-il se faire tester pour qu’un dépistage soit efficace ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/autotests-le-mode-demploi-pour-les-utiliser-en-toute-securite-2111499
['santé']
Covid-19 : l'Italie bloque l'exportation de vaccins AstraZeneca vers l'Australie, première en Europe
L'Italie a bloqué l'exportation vers l'Australie de doses du vaccin AstraZeneca produites sur le sol européen. La première illustration d'un mécanisme de protection mis en place par l'UE.
L'Italie, avec le feu vert de Bruxelles, est le premier pays européen à bloquer l'exportation de vaccins produits sur le continent. Il s'agit de 250.000 doses produites par AstraZeneca à Anagni, dans le Latium, qui devaient être exportées en Australie. Cette décision, sans précédent, a été prise en application de nouvelles règles européennes permettant aux pays membres de l'Union de bloquer des exportations de vaccins anti-Covid, avec l'accord de la Commission européenne. AstraZeneca a été vivement critiqué par les gouvernements européens après avoir annoncé en janvier ne pouvoir livrer au premier trimestre qu'un tiers des 120 millions de doses qu'il avait initialement promises aux Vingt-Sept, en raison de difficultés manufacturières sur une usine belge. L'argument n'avait pas convaincu Bruxelles, qui rappelait que trois autres usines étaient mentionnées dans le contrat signé avec l'UE. Depuis fin janvier, la Commission impose des garde-fous aux exportations de vaccins anti-Covid produits dans l'UE, afin de garder le contrôle des doses qui sont destinées aux Vingt-Sept. Le dispositif prévoit notamment que les États exercent eux-mêmes ce contrôle via leurs douanes nationales, en examinant les demandes d'autorisation d'exportation soumises par les laboratoires, avant de solliciter l'aval de la Commission. "L'autorité compétente italienne a reçu une demande d'AstraZeneca pour l'autorisation d'exporter des vaccins ... et envoyé sa proposition de décision de refus à la Commission", a expliqué à l'AFP une autre source européenne. L'exécutif européen "a le dernier mot puisque l'État membre est tenu de se prononcer sur la demande d'autorisation 'conformément à l'avis de la Commission", souligne-t-elle.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-coronavirus-pandemie-italie-rome-bloque-l-exportation-de-vaccins-astrazeneca-produits-en-europe-vers-l-australie-2179895.html
['international']
Covid-19 : 30 questions sur les tests PCR
Pour contenir l’épidémie de Covid-19, le gouvernement revendique une stratégie de dépistage massif. « Le Monde » a tenté de répondre aux interrogations les plus fréquentes sur les tests.
Le 17 septembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, a annoncé que la France dépistait désormais quelque 1,2 million de personnes par semaine pour tenter de contenir l’épidémie de Covid-19. La technique la plus fréquemment employée est le test virologique de « réaction en chaîne par polymérase » PCR , consistant à repérer la présence du virus SARS-CoV-2 dans l’organisme de la personne testée. Mais, corollaire du déploiement massif, les délais pour pratiquer ces tests et pour recevoir des résultats n’ont cessé de s’allonger dans les grandes métropoles, tandis que les Français continuent de s’interroger sur cette méthode. Comment fonctionnent ces tests et que montrent-ils ? Sont-ils fiables ? Quelle différence avec les alternatives tests antigéniques ou salivaires ? A quel moment faut-il se faire dépister ? Faut-il une ordonnance ? Les enfants peuvent-ils se faire tester ? Nous avons listé ci-dessous les questions les plus récurrentes et les fausses infos qui circulent sur ces tests. Cet article a été mis à jour le 22 septembre. La situation évolue rapidement et certaines réponses peuvent être amenées à changer. Essayez par exemple : résultat délai voyage enfant prélèvement Aucun résultat avec votre recherche. Essayez autre chose. 30 questions ne contiennent pasles termes de votre recherche. Tout afficher.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/22/fonctionnement-fiabilite-alternatives-30-questions-sur-les-tests-pcr_6053146_4355770.html
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Premier jour d'élections aux Pays-Bas, sur fond de coronavirus
Les Pays-Bas ont entamé lundi trois jours d'élections législatives, considérées comme un test de la gestion de l'épidémie de coronavirus par le gouvernement actuel et qui devraient voir le Premier ministre Mark Rutte décrocher un nouveau mandat.
Les Pays-Bas ont entamé lundi trois jours d'élections législatives, considérées comme un test de la gestion de l'épidémie de coronavirus par le gouvernement actuel et qui devraient voir le Premier ministre Mark Rutte décrocher un nouveau mandat. Les élections, prévues mercredi, ont été adaptées cette année en raison du Covid-19 avec l'ouverture de certains bureaux de vote dès lundi et mardi, principalement pour les personnes à risque. Le Premier ministre libéral-conservateur Mark Rutte, au pouvoir depuis 2010, semble en passe d'être réélu pour un quatrième mandat, à l'heure où le coronavirus a détourné l'attention d'autres problématiques telles que l'immigration, qui avait dominé les élections précédentes. Les sondages d'opinion présentent le Parti populaire pour la liberté et la démocratie VVD de M. Rutte - qui est l'un des dirigeants européens restés les plus longtemps en poste - comme grand vainqueur, avec environ 25 des suffrages. Des centaines de personnes ont toutefois exprimé leur mécontentement lors d'une manifestation anti-gouvernementale dimanche à La Haye, finalement dispersée par la police à l'aide de canons à eau. L'introduction d'un couvre-feu controversé fin janvier avait aussi déclenché de violentes émeutes à travers le pays. "Beaucoup de gens pensent laisser M. Rutte terminer le travail , et c'est peut-être une bonne idée, mais il doit partir après cela", déclare à l'AFP Lies Eisma, une professeure en langues de 72 ans, après avoir voté. "Nous l'avons vu depuis assez longtemps". - "Eviter les endroits fréquentés" - Le Parlement néerlandais AFP - Sofiane OUANES Les premiers électeurs ont pu voter lundi notamment dans un parc de miniatures à La Haye, certaines gares de grandes villes, ainsi que près d'un centre de dépistage au coronavirus situé dans un stade de Rotterdam. Mark Rutte avait annoncé la semaine dernière que des exceptions au couvre-feu, en vigueur de 21H00 20H00 GMT à 04H30 locales, s'appliqueraient lors des élections afin de permettre aux citoyens de se rendre aux urnes "sans entrave". "Je suis en fait assez heureux d'avoir pu voter un jour comme celui d'aujourd'hui, car je veux éviter les endroits trop fréquentés" dans la situation actuelle, réagit auprès de l'AFP Wilco Jacobs, âgé de 23 ans. "Personnellement, je suis légèrement à risque parce que je suis déjà obèse et que mes poumons sont un peu plus faibles", explique cet enseignant stagiaire à La Haye. Le Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte à La Haye le 12 mars 2021 ANP - Sem van der Wal Les autorités néerlandaises avaient d'abord adopté des mesures anti-Covid beaucoup plus souples que leurs voisins, avant de serrer la vis ces derniers mois. Les Pays-Bas, qui comptent 17 millions d'habitants, ont jusqu'à présent recensé plus de 1,1 million de cas de coronavirus et quelque 16.000 décès. - "Bonus corona" - Surnommé le Premier ministre "Téflon" pour sa capacité à sortir indemne des crises politiques, Mark Rutte a pourtant été contraint de démissionner en janvier après que des milliers de parents ont été accusés à tort de fraude aux allocations familiales. Son gouvernement est toutefois resté en place pour s'occuper des affaires courantes dans l'attente des élections. Geert Wilders, le dirigeant du parti néerlandais d'extrême droite PVV, s'exprime devant le Parlement à La Haye le 27 janvier 2021, au sujet d'émeutes dans plusieurs villes du pays en opposition au couvre-feu mis en place pour contrer la pandémie ANP - Bart Maat D'après les sondages, le VVD finirait loin devant les 13 des suffrages de son concurrent principal, le Parti pour la liberté PVV du député anti-islam Geert Wilders. Pour le politologue André Krouwel, Mark Rutte reste populaire, "bénéficiant non seulement du bonus Premier ministre ", c'est-à-dire du fait d'être déjà à ce poste, "mais aussi du bonus corona , car il était le porte-parole pendant la pandémie". Les partis conservateurs de l'Appel chrétien-démocrate CDA et de l'Union chrétienne CU , tous deux membres de la coalition actuelle, se disputent la troisième place dans les sondages, ce qui signifie qu'ils pourraient également revenir au gouvernement. Le chef du parti des écologistes néerlandais GroenLinks Jesse Klaver manifeste pour le climat à Rotterdam, le 14 mars 2021 ANP - Marco de Swart Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. 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linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2539496-premier-jour-d-elections-aux-pays-bas-sur-fond-de-coronavirus/
['politique', 'santé']
Covid-19 : les travailleurs transfrontaliers de Moselle protestent contre la rigidité des mesures sanitaires qui leur est imposée
Depuis le 2 mars, ils doivent fournir un test anti-Covid de moins de 48 heures pour passer la frontière, soit un test tous les deux jours. Une situation intenable contre laquelle ils manifestent samedi matin.
Covid-19 : les travailleurs transfrontaliers de Moselle protestent contre la rigidité des mesures sanitaires qui leur est imposée Depuis le 2 mars, ils doivent fournir un test anti-Covid de moins de 48 heures pour passer la frontière, soit un test tous les deux jours. Une situation intenable contre laquelle ils manifestent samedi matin. Depuis le début du mois de mars, c'est un nouveau rituel qui s'est mis en place pour Cédric, un Français qui travaille en Allemagne. Tous les deux jours, il prend rendez-vous chez une infirmière pour faire un test PCR de dépistage du Covid-19 et obtenir ainsi le droit de traverser la frontière. Une situation qui le dérange. "Je trouve que c'est totalement honteux", commente-t-il, exaspéré par le fait de devoir chaque jour se déclarer en entrant en Allemagne, expliquer pourquoi il vient, fournir un test PCR datant de moins de 48 heures. "En comptant les tests plus l'application pour se rendre en Allemagne, vous pouvez compter chaque jour entre 30 et 45 minutes juste pour se rendre sur son lieu de travail !" Cédric, un travailleur transfrontalier de Moselle à franceinfo Mais les tests ne concernent pas uniquement les travailleurs. Pour Patricia, amener ses enfants à l'école de l'autre côté de la frontière est devenu un vrai parcours du combattant. "Eux doivent subir un test les lundis et jeudis et moi, même si je ne quitte pas ma voiture, il faut que je fasse un test aussi. Et comme je dois travailler le mercredi et le vendredi, le mercredi c'est ma mère qui va devoir faire un test alors qu'elle ne quittera pas la voiture non plus, et le jeudi, c'est mon mari qui devra faire un test pour les ramener le vendredi. Donc en gros, pour une seule famille, on est obligé de faire six tests, c'est vraiment fou !" Les frontaliers sont 16 000 à travailler chaque jour en Allemagne. Ils vont manifester samedi 13 mars à 10h30 à Stiring-Wendel pour réclamer un assouplissement des mesures. Cela pourrait être une attestation de travail qui permettrait de réguler les flux entre les deux pays.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-travailleurs-transfrontaliers-de-moselle-protestent-contre-la-rigidite-des-mesures-sanitaires-qui-leur-est-imposee_4331431.html
['santé']
Port d'un bracelet électronique pour les personnes en quatorzaine
Le Ministre de la Santé, Fahrettin Koca, a annoncé que les personnes testées positives au coronavirus Covid-19 devraient porter un bracelet électronique, une mesure qui vise à lutter contre le...
Le 27 septembre, le Ministre de la Santé, Fahrettin Koca, a annoncé que les personnes testées positives au coronavirus Covid-19 devraient prochainement porter un bracelet électronique, une mesure qui vise à lutter contre le non-respect des règles de quatorzaine. Le ministère de la Santé envisage deux options concernant ce bracelet, toutes deux incluant une alerte aux autorités en cas de violation, a précisé le Ministre Koca à la chaîne Habertütk. D’après Habertürk, la première option est un bracelet électronique qui prévient les autorités lorsque la personne diagnostiquée sort de son domicile. Le deuxième modèle fonctionne selon la même logique, avec en plus un dispositif placé au domicile de la personne, permettant de la suivre. Les autorités seraient alertées si la personne s’éloigne du dispositif. Le Ministre Koca a expliqué que son ministère évaluait actuellement quel serait le meilleur système.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/istanbul/port-dun-bracelet-electronique-pour-les-personnes-en-quatorzaine-288976
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Comment déprogrammer avec soin les patients non-Covid ?
Face à la hausse des entrées en réanimation dues au coronavirus, plusieurs hôpitaux sont déjà contraints de repousser des opérations classiques. Tout en essayant d’améliorer l’organisation par rapport à la première vague et de convaincre les malades prioritaires de venir se soigner.
A l’hôpital Bichat, à Paris, le 24 septembre. En Ile-de-France, jusqu’à 90 des services de réa devraient être occupés par des patients Covid dès la fin octobre. Déprogrammer. Partout on s’y prépare. Dans quelques régions, cela a déjà commencé. Ce week-end, l’agence régionale de santé ARS Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi demandé à tous les établissements de santé, publics et privés, de la Loire, du Rhône et de l’Isère de commencer à procéder dès le lendemain «à des déprogrammations pour les quinze prochains jours face au risque de saturation des services lié au Covid-19». Expliquant ainsi sa démarche : «L’intensification de la circulation du virus dans la région, particulièrement dans les métropoles de Grenoble, Saint-Etienne et Lyon, et dans une moindre mesure celle de Clermont-Ferrand, impacte fortement l’offre de soins. Le risque de saturation de ces services est désormais réel à court terme.» Eviter les erreurs du passé «Déprogrammer» donc, c’est le mot à l’ordre du jour. Mais avec une consigne : surtout ne pas répéter les erreurs du printemps, et en particulier l’énorme gâchis qui avait consisté à «tout déprogrammer» et à mett
liberation.fr
http://q.liberation.fr/france/2020/10/20/comment-deprogrammer-avec-soin-les-patients-non-covid_1802976
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Discours d'Olivier Véran : les annonces de la conférence de presse
Ce jeudi 18 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a organisé une conférence de presse à 18h. Il a appelé les Français à la prudence, alors que l'épidémie de Covid dans le pays est contenue, mais risque de flamber.
Ce jeudi 18 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a organisé une conférence de presse à 18h. Il a appelé les Français à la prudence, alors que l'épidémie de Covid dans le pays est contenue, mais risque de flamber. "L'heure n'est pas encore au relâchement de nos efforts, encore moins au relâchement de notre vigilance collective". Olivier Véran a pris la parole ce jeudi 18 février pour une conférence de presse destinée à faire le point sur l'évolution de l'épidémie en France. Le ministre de la Santé n'a pas fait d'annonces particulières sur la gestion de la crise sanitaire : pas de nouvelles restrictions prévues, l'exécutif souhaite en rester au dispositif actuel jusqu'à la fin des vacances scolaires, c'est à dire le 8 mars. Pour autant, Olivier Véran a insisté sur les risques que l'épidémie de Covid-19 dérape, compte tenu de la contagiosité plus élevé du variant britannique, qui prend peu à peu la place de la souche historique du coronavirus en France. Nous sommes parvenus à ne pas reconfiner le pays au mois de janvier, mais les semaines devant nous sont des semaines clés. Il n'a pas lieu d'alléger aujourd'hui le couvre-feu", Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Le ministre a annoncé que désormais, "la durée de l'isolement de tous les patients dont un test diagnostic est positif passera à compter de lundi de 7 à 10 jours". Olivier Véran a justifié cette décision par le fait que la durée de contagiosité des variants était plus longue, selon des études scientifiques récentes. Le ministre a aussi fait un point sur les avancées de la vaccination : "Les effets secondaires du vaccin existent. Mais les symptômes des vaccins sont bénins et sont temporaires. Il est impératif que les soignants se fassent vacciner. J'invite les infirmiers hospitaliers à vacciner leurs patients âgés de 50 à 64 ans lorsqu'ils ont des comorbidités". La conférence de presse d'Olivier Véran en intégralité
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/politique/2536878-discours-d-olivier-veran-suivez-sa-conference-de-presse-en-direct/
['politique']
Covid-19 : quels sont les symptômes du variant sud-africain ?
L'apparition des différents variants du Sars-CoV-2 pose de nombreuses questions, concernant la contagiosité, les vaccins ou encore la gravité de l'infection...
Britannique, sud-africain, brésilien, californien L’apparition des variants du Sars-CoV-2 il y a plusieurs semaines inquiète la communauté scientifique. En cause ? Ils seraient plus contagieux que la souche classique du coronavirus et pourraient remettre en cause l’efficacité des vaccins. Mais ce n’est pas tout : leur circulation sur le territoire français est de plus en plus importante. Que sait-on du variant sud-africain ? Pour tenter de mieux comprendre la contagiosité, la gravité ou encore l’impact de ces variants sur l’immunité, de nombreuses recherches sont en cours. Que sait-on, pour l’heure, des particularités du variant sud-africain ? Signalé le 18 décembre dernier au ministère de la Santé de l’Afrique du Sud, ce variant baptisé "501Y.V2" se transmettrait plus facilement. "Il est caractérisé par la présence de mutations dans les régions codant pour la protéine Spike qui lui confèrent une plus grande contagiosité. L’impact de ces mutations sur l’efficacité des vaccins n’est pas encore clairement établi à ce jour", peut-on lire dans un communiqué de l’Inserm. En France, un premier cas de réinfection au variant sud-africain a récemment été identifié. Après avoir été touché par la souche classique du virus, cet homme de 58 ans a été touché par le variant sud-africain. Le patient a développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë, a été intubé et placé sous ventilation mécanique. Variant sud-africain : est-il associé à des symptômes spécifiques ? Ce variant sud-africain est-il associé à des manifestations spécifiques ? "C'est un sujet de recherche en cours. Jusqu'à présent, les cliniciens et les scientifiques travaillant en première ligne n'ont observé aucune différence dans les symptômes des personnes infectées par la nouvelle variante, par rapport aux personnes infectées par d'autres variantes", expliquent sur The Conversation Tulio de Oliveira, virologue à la tête du laboratoire sud-africain Krisp et Willem Hanekom, directeur de l'Africa Health Research Institute. Serge Alfandari, infectiologue à l’hôpital de Tourcoing, se montre plus prudent. Selon lui, les symptômes du variant britannique sont les mêmes que ceux de la souche classique. "Pour le sud-africain, il y a beaucoup moins de certitudes", explique-t-il à La Voix du Nord. Quid de la prise en charge des patients touchées par le variant sud-africain ? "La gestion clinique reste exactement la même : oxygénothérapie lorsque les gens en ont besoin, stéroïdes comme la dexaméthasone pour les personnes atteintes d'une forme plus grave, et médicaments anticoagulants pour prévenir les caillots sanguins, une complication courante de la Covid-19", indiquent Tulio de Oliveira et Willem Hanekom. Variant britannique : des symptômes quelque peu différents ? Les symptômes des autres variants du Sars-Cov-2 se distinguent-ils de ceux associés à la souche classique ? Selon le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni, les manifestations du variant anglais seraient quelque peu différentes. Un rapport du New and Emergency Respiratory Virus Threats Advisory Group Nervtag révèle notamment que la toux concerne 35 des personnes touchées par le variant britannique, contre 28 des personnes contaminées par la souche classique. Les autres symptômes déclarés ? La fatigue 32 contre 29 , les douleurs musculaires 25 contre 21,8 et les maux de gorge 21 contre 19 . A lire aussi : Variants : qu'est-ce que le "vaccin universel", qui pourrait être bientôt disponible ? Covid-19 : quel est cet inquiétant nouveau variant déjà identifié dans 13 pays ? Variants : quelles sont les régions françaises les plus touchées ?
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Coronavirus : le flou autour des lits disponibles en réanimation
Quel est au juste le nombre de patients touchés gravement par le Covid 19 pouvant bénéficier d'un lit en réanimation en France ? Plus généralement, quel est le
Quel est au juste le nombre de patients touchés gravement par le Covid 19 pouvant bénéficier d’un lit en réanimation en France ? Plus généralement, quel est le nombre total de lits disponibles en réanimation en France ? Quel est aujourd’hui le taux d’occupation des lits en réanimation en France ? Voici des questions auxquelles il est bien difficile de répondre, malgré l’avalanche de chiffres qui nous sont assénés jour après jour. Et pourtant, les statistiques autour des lits en réanimation ont un caractère hautement stratégique. Elles déterminent le nombre de cas graves que les services hospitaliers publics et privés sont en capacité de traiter. Leur taux d’occupation et son évolution déterminent si nous sommes en capacité ou non à faire face aux formes graves de la pandémie aujourd’hui et dans les semaines qui viennent. Surtout, cette disponibilité ou non en lits de réanimation façonne, face à l’évolution de l’épidémie, la gradation des mesures de lutte contre cette pandémie si contraignante pour l’ensemble de la population interdictions, couvre-feu, confinements locaux, confinement généralisé . En d’autres termes, sommes-nous capables de faire face à l’évolution de l’épidémie en traitant correctement les cas graves par une disponibilité de lits en réanimation suffisante, étant donnée le niveau de contraintes quotidiennes demandées aux Français actuellement ? Or, il apparaît que le nombre de lits en réanimation est mal connu. Les statistiques de la DREES datent de 2018 DREES et dénombre environ 5000 lits en réanimation. Pourtant à la mi-octobre 2020, on parle plutôt de 5800 lits pour 1741 patients, soit un taux d’occupation des lits supérieur à 30 ce qui entraîne le passage de nombreux territoires à l’écarlate. Autre information, on sait que le 8 avril 2020, le système sanitaire français hôpitaux publics et privés aurait réussi à accueillir en réanimation 7027 patients atteints du Covid 19, grâce à la faculté d’adaptation exceptionnelle de nos services de santé. Où se situe la vérité sur le nombre de lits disponibles ? Le ministre de la santé Olivier Véran avait indiqué le 27 août dernier que nous pourrions disposer rapidement en France à 12 000 lits en réanimation. Qui croire ? On semble aujourd’hui dans l’incapacité de dire avec exactitude quel est au juste le nombre de lit en réanimation que le système médical français dans son ensemble est capable de générer en période de crise aiguë pic de l’épidémie . Deuxième incertitude, on ne sait pas non plus quel est le niveau de lits en réanimation occupés par les autres pathologies à un instant donné. En d’autres termes, quelle est la capacité disponible des hôpitaux publics et privés pour les patients du Covid 19 ? Le stade d’alerte écarlate qui se déclenche par région lorsque 30 et plus des lits en réanimation sont occupés par les patients atteints du Covid 19 pourrait faire croire que les 70 restants sont absolument nécessaires pour traiter des autres pathologies sans procéder à des déprogrammations d’intervention. Ou doit-on interpréter ce seuil comme le fait qu’il reste 70 de lits en réanimation disponibles mais que le déclenchement de l’alerte est plus une anticipation de tendance à l’aggravation que la manifestation d’une pénurie actuelle de lits en réanimation ? On ne demande qu’à croire les autorités responsables qui nous disent que la situation est grave, qui font leur maximum pour endiguer les effets de l’épidémie, qui nous indiquent que des mesures supplémentaires comme le couvre-feu sont nécessaires, en France comme partout en Europe où une seconde vague est annoncée. Encore faut-il être un peu plus clair sur les statistiques avancées pour ancrer ce discours dans une analyse rationnelle. Il existe encore un flou certain sur le nombre de lits en réanimation et leurs taux d’occupation. L’adhésion des citoyens aux mesures de restrictions des libertés qui accompagnent la lutte contre le virus en dépend. Stéphane Madaule
la-croix.com
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['santé']
Coronavirus : "Nous en avons jusqu'à l'été 2021 au moins", déclare Macron
Bien loin du ton martial de mars dernier, le président de la République a multiplié les exemples concrets afin de projeter les Français dans la lutte contre la deuxième vague.
Publié le 14/10/2020 à 19:00 "Nous y arriverons". Emmanuel Macron a conclu l'interview de ce 14 octobre par ces mots. Ils résument le ton mobilisateur voulu par le président de la République. Pendant un peu moins d'une heure, le chef de l'État a décrit une "situation préoccupante" mais sans "perte de contrôle". Voulant provoquer un électrochoc auprès des Français, Emmanuel Macron a confirmé que nous étions "dans la deuxième vague". "Ce virus est dangereux et grave" pour tout le monde, a-t-il insisté dès les premières minutes de sa prise de parole. Loin des "jours heureux" évoqués lors d'une précédente allocution, le président de la République pose le décor pour les mois à venir : "Nous en aurons jusqu'à l'été 2021 au moins avec ce virus". Attendu sur ses déclarations sur la jeunesse, le président de la République n'a pas souhaité les stigmatiser. Il s'est en revanche montré plus ferme contre "les débats permanents sur les faits ou la vérité scientifique". Le conseil scientifique devrait aussi être pérennisé. Ce qu'il faut retenir des annonces de Macron Parmi les annonces attendues, Emmanuel Macron a confirmé la mise en place d'un couvre-feu de six semaines à partir de 21 heures et jusqu'à 6 heures du matin pour l' le-de-France et les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Étienne. Des attestations seront fournies dans certains cas. Les amendes sont fixées à 135 euros. Le président de la République ne souhaite pas imposer de restrictions dans les déplacements, contrairement au confinement. Mais il a appelé à la responsabilité et recommandé de ne pas dépasser une bulle de six personnes. Il a aussi préconisé le port du masque, dans le cercle privé. Concernant le télétravail, Emmanuel Macron poursuit dans la même stratégie, en refusant de le rendre obligation. Il recommande cependant "deux à trois jours" de télétravail "par semaine". Alors que l'exécutif avait renforcé la pression sur les jeunes, cherchant à les mobiliser dans la lutte contre la crise, Emmanuel Macron a opté pour la stratégie inverse et de ne pas les stigmatiser. "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020. Je ne donnerais jamais de leçon à nos jeunes", a-t-il déclaré. Interrogé sur l'aspect économique, Emmanuel Macron a annoncé le retour du chômage partiel à 100 pour la restauration, le monde de la culture et l'événementiel. Autre annonce : les bénéficiaires du RSA et des allocations logement auront "une aide exceptionnelle pendant les 6 semaines qui viennent de 150 euros plus 100 euros par enfant". Notre édition spéciale sur RTL Décryptage, analyse et réactions... Retrouvez dès maintenant notre édition spéciale sur RTL pour débriefer l'interview d'Emmanuel Macron. Didier Pitter, infectiologue et épidémiologiste, estime que le couvre-feu annoncé par Emmanuel Macron est une bonne mesure. "On déteste ce terme de couvre-feu ... mais on doit reconnaître que les activités festives sont associées à un risque de transmission. Six semaines ça peut paraître extrêmement long. On verra déjà probablement les premiers effets dans trois semaines". Selon Benjamin Sportouch, chef du service politique de RTL, "ce soir, ce n'est pas le président que l'on avait eu en mars dernier avec ce ton martial. C'était le général Macron. Ce soir, nous avons eu le professeur Macron. Il a été très concret, il a nommé les choses. Il a utilisé le mot couvre-feu, alors qu'il n'avait pas prononcé le mot 'confinement'. Il a changé de cap et il a voulu être très concret". Retrouvez le déroulé de l'interview de Macron 20h36 - "Pour les bénéficiaires du RSA, ils auront une aide exceptionnelle de 150 euros, plus 100 euros par enfant", annonce-t-il. 20h32 - "StopCovid n'a pas marché", reconnaît Emmanuel Macron qui annonce une nouvelle application qui s'appellera "Tous anti-covid". 20h26 - Le président reconnaît de "vrais difficultés" dans la gestion des tests. "J'assume totalement que l'on ait rendu les tests gratuits, affirme Emmanuel Macron. On a eu des délais trop longs, parce que l'on n'avait pas de grosses centrales de tests. Il y avait de la queue pour obtenir le test et pour avoir le résultat". Nous en avons jusqu'à l'été 2021 au moins avec ce virus Emmanuel Macron Partager la citation Le chef de l'État veut "changer les choses". "On doit progressivement aller vers une stratégie de tester, alerter, protéger. On doit faire monter en puissance ... Nous en avons jusqu'à l'été 2021 au moins avec ce virus", ajoute-t-il. Deux à trois jours de télétravail par semaine Emmanuel Macron Partager la citation 20h23 - Concernant le télétravail, Emmanuel Macron estime qu'il s'agit d'un "outil". "Mais là maintenant, le généraliser, c'est isoler les gens", ajoute-t-il en préconisant "deux à trois jours de télétravail par semaine". 20h22 - Le président de la République résume la situation : "Se voir moins nombreux en même temps". Il précise que les rassemblements restent limités. Emmanuel Macron veut "associer" les maires et leur demande "des plans de prévention". 20h14 - Le chef de l'État annonce qu'il n'y aura "pas de restrictions de transports" et pas de restrictions dans les déplacements entre les régions. Des choix faits pour éviter toute infantilisation des Français. Sur les vacances de la Toussaint, Emmanuel Macron rappelle que "quand on est dans des espaces ouverts, des lieux où on peut sortir, on lutte plus efficacement contre le virus. Donc demander aux gens de rester enfermer chez eux, ce serait disproportionné". "S'ils vont dans une location, dans une maison de vacances, les Français doivent respecter les règles comme s'ils étaient chez eux. S'ils vont se rassembler en famille - on ne va pas réglementer tous les comportements - il est impératif de respecter les règles, même dans le cadre familiale en mettant votre masque si vous êtes à moins d'un mètre. Se confiner, avoir des gestes d'affection, sans aucune précaution, n'est pas adapté", détaille Emmanuel Macron. Sur le port du masque, Emmanuel Macron évoque "une recommandation" mais aussi une "discipline" à avoir. "Au restaurant, on n'a dit pas plus de six à table. Au maximum, pour nos vies personnelles, on essaie ... quand on invite des amis, de ne pas être plus de six à table", Si Les Français se rassemblent en famille, vous devez porter votre masque si vous êtes à moins d'un mètre Emmanuel Macron Partager la citation 20h13 - "Nous sommes tous les acteurs de cette bataille contre le virus et de notre réussite", explique Emmanuel Macron qui insiste sur la nécessite de mettre en place des "règles" et cite les mesures appliquées dans le reste de l'Europe. 20h10 - "Je me félicite que nous ayons été parmi les premiers pays à rouvrir les classes. On doit continuer à aller au travail ... Évidemment pour toutes celles et ceux qui rentrent du travail après 21h, il y a aura une autorisation. On va définir les cas de bons sens. Il n'y aura pas d'interdiction de circuler entre 21h et 6h du matin", indique Emmanuel Macron. Le président de la République annonce que "des contrôles auront lieu" avec "une amende de 135 euros". En cas de récidive, "c'est 1.500 euros", précise-t-il. 20h06 - "On va aider les cinémas et les théâtres à avoir des reprogrammations pour y aller plus tôt", précise Emmanuel Macron. "Il est sûr qu'il y aura des conséquences économiques. Le chômage partiel à 100 va être réactivé pour les secteurs du tourisme, de la restauration, de l'événementiel, le domaine culturel et le sport", détaille-t-il. Un couvre feu qui va s'appliquer à la région le-de-France et à plusieurs métropoles Emmanuel Macron Partager la citation 20h01 - Pour Emmanuel Macron, "ce serait disproportionné de reconfiner ... Oui, ce qu'on appelle le couvre-feu est une mesure pertinente". "La décision que nous avons prise est en effet un couvre feu qui va s'appliquer à la région le-de-France et à plusieurs métropoles de Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne et Toulouse ... Ce couvre-feu sera entre 21 heures et 6 heures du matin et commencera samedi à minuit", annonce Emmanuel Macron. "Il faut accompagner de beaucoup de bon sens, tout cela", ajoute-t-il. Le couvre-feu aura une durée de "quatre semaines" pour commencer et pourra être prolongé de deux semaines. À lire aussi Coronavirus : Emmanuel Macron annonce un couvre-feu 19h59 - "Nos services de réanimation sont dans une situation de pression qui n'est pas soutenable", explique Emmanuel Macron. "Aujourd'hui, le virus est partout en France, donc il n'y a pas de réserves cachées, nos soignants sont fatigués parce qu'ils ont été au front pour la première vague ... C'est pour cela que nous devons prendre des mesures plus strictes", ajoute-t-il. 19h56 - "Nous n'avons pas perdu le contrôle, nous sommes dans une situation préoccupante ... Nous avons appris de la première vague ... En effet, ce virus qui nous frappe depuis huit mois revient. Nous sommes dans la deuxième vague", dit Emmanuel Macron. "Ce virus frappe toutes les catégories d'âges et il y a des formes très sévères à tous les âges ... Ce virus est dangereux et grave pour tout le monde", ajoute-t-il en insistant : "Il nous faut réagir" car la situation est "préoccupante". 19h55 - L'interview d'Emmanuel Macron commence 19h35 - Emmanuel Macron devrait de nouveau fortement recommander les entreprises à avoir recours au télétravail tandis que les dispositions actuellement en vigueur pour les établissements scolaires et universitaires seront prolongées, comme l'a indiqué Jean-Michel Blanquer. Les stages d'une semaine en entreprise devant se dérouler durant l'année de troisième seront cette année "facultatifs" en raison de la situation économique perturbée par la Covid, a annoncé le ministre de l'Éducation. Le locataire du ministère de la rue de Grenelle a évoqué la possibilité pour ces élèves de troisième de suivre "des modules vidéo, des formations sur le monde du travail, les possibilités d'orientation". 19h33 - Alerter sans faire paniquer. Voici tout l'enjeu de la prise de parole d'Emmanuel Macron ce soir. Un moment crucial pour le président qui veut faire peur tout en cherchant à rassurer sur la maitrise de la situation. "Un exercice politique délicat", reconnaît un membre du gouvernement tant le moment, est "vertigineux". 19h26 - Autre annonce qui devrait être faite par Emmanuel Macron : la jauge maximale recommandée pour les réunions à domicile. 19h21 - L'hypothèse d'un couvre-feu nocture a été étudiée par Emmanuel Macron et le gouvernement. Cette option a d'ailleurs provoqué une division parmi les ministres. 19h18 - À quelques minutes de la prise de parole d'Emmanuel Macron, le gouvernement a indiqué que l'état d'urgence sanitaire sera rétabli en France à partir du vendredi 17 octobre. Qu'est-ce que ça change ? Éléments de réponse ici. 19h15 - Invité à l'antenne de RTL, Olivier Klein le maire de Clichy-sous-Bois pointe les conséquences d'un couvre-feu "sur la vie culturelle". "Mais si c'est un mal nécessaire, il faut le faire. Il ne faut pas mésestimer la réalité de cette crise sanitaire et sociale. S'il faut pendant un temps - que j'espère le plus court - réduire les possibilités de sortir pour que chacun prenne bien en compte le risque, il faudra s'y plier", a-t-il expliqué. 19h - Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à la sixième intervention d'Emmanuel Macron sur la gestion de la crise du coronavirus.
rtl.fr
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Coronavirus : 16 183 nouveaux cas enregistrés en Suisse, 16 morts
113 personnes ont été hospitalisées lors des dernières 24 heures. Le taux de reproduction R est de 0,79.
113 personnes ont été hospitalisées lors des dernières 24 heures. Le taux de reproduction R est de 0,79. Genève a la plus basse incidence de Suisse avec 2188 cas pour 100 000 habitants sur les 14 derniers jours. Moyenne nationale: 3277. OFSP 16 183 nouvelles personnes testées positives, 113 hospitalisations et 16 décès ont été enregistrés en Suisse et au Liechtenstein, selon le bilan sur la pandémie communiqué aujourd’hui par l’Office fédéral de la santé publique OFSP . Le nombre de cas continue de baisser: on en dénombrait 22’221 vendredi dernier; hospitalisations 137 et décès 18 sont en légère baisse également. Lors des dernières 24 heures, 57’080 tests ont été effectués et le taux de positivité des tests PCR est de 38,7 33,7 pour les tests rapides antigéniques . Le taux d’occupation des unités de soins intensifs est de 75,6 : 20,6 de patients Covid et 55 de non-Covid. On dénombre en outre 69’963 personnes en isolement. On compte désormais 3277 cas pour 100’000 habitants sur les quatorze derniers jours. Quant au taux de reproduction R affiché aujourd’hui par l’OFSP, il est à 0,79. En Suisse romande, il est de 0,65 à Genève, 0,7 dans le Jura, 0,75 à Neuchâtel, 0,77 dans le canton de Vaud et 0,78 à Fribourg et en Valais. Au total, depuis le début de la pandémie, la Suisse a désormais dénombré 12’626 décès, 45’585 hospitalisations ainsi que 2’664’069 personnes testées positives au coronavirus. Avec 3277 cas pour 100’000 habitants 4362 vendredi dernier , le taux d’incidence sur quatorze jours en Suisse est supérieur, selon les chiffres de l’OMS, à celui de l’Italie 1726 , de la France 3124 et de l’Allemagne 3142 mais inférieur à l’Autriche 5020 . La Suisse compte désormais 68,74 de sa population totalement vaccinée 77,93 si l’on ne compte que les plus de 12 ans et 1,3 partiellement. Dans les cantons romands, c’est 71,02 de personnes totalement vaccinées 2,8 partiellement à Neuchâtel, 69,95 0,9 dans le canton de Vaud, 69,09 0,96 à Fribourg, 69,07 1,8 à Genève, 66,29 4,3 en Valais et 63,84 3,1 dans le Jura.
lematin.ch
https://www.lematin.ch/story/16-183-nouveaux-cas-enregistres-en-suisse-16-morts-439837334267
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La résurgence du Covid, une ombre pour les commerces afro-américains
La pandémie de Covid-19 a fragilisé un grand nombre de PME aux Etats-Unis mais l’effet est plus dévastateur pour les petits commerces tenus par des Afro-Américains, qui rencontrent souvent plus de difficultés pour obtenir des prêts bancaires.
Kim Prince, propriétaire du restaurant Hotville Chicken fermé en raison de la pandémie, à Los Angeles, en Californie, le 24 novembre 2020 La pandémie de Covid-19 a fragilisé un grand nombre de PME aux Etats-Unis mais l’effet est plus dévastateur pour les petits commerces tenus par des Afro-Américains, qui rencontrent souvent plus de difficultés pour obtenir des prêts bancaires. La résurgence de l’épidémie à l’approche des fêtes de fin d’année, période cruciale pour la santé financière des commerces de proximité, est de nature à pousser plus d’un à mettre la clé sous la porte. D’autant que l’effet positif des manifestations monstres contre les inégalités raciales et économiques de l’été a vécu. A Los Angeles, les autorités ont décidé mercredi de fermer les bars et restaurants, à la veille de Thanksgiving. Dans le sud de la métropole, le restaurant spécialisé dans les repas épicés Hotville Chicken avait déjà dû fermer sa salle. Il doit maintenant abandonner la terrasse. «Ca va faire mal», déplore sa propriétaire Kim Prince. Cette Afro-Américaine garde toutefois de l’optimisme: avec les ventes à emporter et à livrer, «ce ne sera peut-être pas catastrophique». Les nouvelles règles ne s’appliquent pas à des magasins comme «One of a Kind Hats», qui vend des chapeaux. Mais «les affaires ne vont pas fort», remarque sa propriétaire Meeka Robinson Davis. Ses clients n’ont plus beaucoup l’occasion d’aller à la messe, à des mariages ou à d’autres célébrations et son chiffre d’affaires a reculé de 70 . Au moins trois magasins ont fermé dans sa rue. Le nombre de petites entreprises dirigées par des personnes noires a diminué de 41 entre février et avril, contre seulement 17 pour les sociétés gérées par des personnes blanches, selon une étude publiée en août de l’antenne de New York de la puissante Réserve fédérale Fed publiée en août. - Relations fragiles avec les banques - Les relations plus fragiles de la communauté noire avec les banquiers a défavorisé les sociétés dirigées par ses membres quand il a fallu préparer les dossiers de demande de prêts accordés en urgence par le gouvernement aux PME. «Le Covid-19 a exacerbé ces problèmes et les entreprises des communautés les plus durement touchées ont connu d’énormes disparités dans l’accès aux fonds de secours fédéraux et un taux plus élevé de fermetures d’entreprise», a constaté Claire Kramer Mills, vice-président adjointe à la Fed de New York. A Los Angeles, évaluer combien de commerces ont fermé est compliqué car certains ont bougé ou ont réduit leurs activités au minimum, explique Joe Rouzan III, directeur d’une association qui oeuvre pour le développement économique dans le sud de la ville. «On ne pourra pas appréhender l’impact complet du Covid avant que la pandémie ne disparaisse mais on sait que ça a fait des dégâts sérieux», dit-il. Certaines entreprises ont limité la casse grâce à internet. La librairie Eso Won Books par exemple a maintenu les commandes en ligne quand elle a baissé son rideau en mars. Les ventes ont clairement baissé et les salaires ont dû être réduits, explique son co-propriétaire James Fugate. Mais le commerce a observé un pic inattendu d’activité en juin, au moment de la montée en puissance des manifestations lancées après la mort de l’Afro-Américain George Floyd, après avoir été mentionné par l’auteur Ibram Kendi lors d’une interview. Des milliers de commandes pour des livres sur l’antiracisme et l’histoire de la communauté noire ont afflué, forçant même la librairie à suspendre temporairement son service de vente en ligne. - Des subventions, pas des prêts - La vente en ligne ne sied pas à tous les commerces, comme One of a Kind qui fait des chapeaux sur-mesure et sert des clients souhaitant voir de près les produits, remarque Mme Davis. Sa boutique a bien fabriqué et vendu des masques en tissu. Mais pour payer le loyer, elle a dû piocher dans ses économies et s’appuyer sur des aides publiques. Elle a aussi obtenu un prêt de 27.000 dollars d’un programme du gouvernement mais espère ne pas avoir à l’utiliser. «Je ne veux pas être étouffée par des dettes», dit Mme Davis. Alors que la difficulté d’obtenir un crédit à un taux correct pour les Afro-Américains est souvent dénoncée, les grandes banques se sont engagées ces derniers mois à offrir de meilleures conditions aux communautés de couleur. Mais M. Rouzan préfère largement les subventions, comme celle de 500.000 dollars accordée à son organisation par Netflix pour aider des commerces dirigés par des personnes noires à se stabiliser. «S’endetter encore plus est la dernière chose dont ces entreprises ont besoin actuellement», remarque-t-il.
liberation.fr
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Positif au Covid, un deuxième test est-il utile pour sortir de l'isolement ?
Contrairement à ce qu’affirment certains laboratoires, un deuxième test PCR n’est pas forcément utile sept jours après un premier résultat positif. On...
Chaque semaine, environ 3,5 millions de tests PCR à 70 et antigéniques à 30 sont réalisés en France actuellement. Le taux de positivité, qui correspond au nombre de tests positifs rapportés au nombre de tests réalisés, tourne autour de 7,5 . Près de 40 000 personnes se révèlent positifs au Covid-19 chaque jour en ce moment. Elles ont effectué un test par précaution ou parce qu’elles présentaient des symptômes fatigue, fièvre, difficultés respiratoires, perte du goût ou de l’odorat figurent parmi les plus courants . La conduite à tenir, recommandée par les autorités de Santé, est alors de s’isoler au moins dix jours après le début des symptômes ou du résultat positif au test. En cas de symptômes persistants au bout de dix jours d’isolement, il faut poursuivre un confinement strict et attendre 48h après leur disparition pour sortir de chez soi. Mais est-il utile de se refaire contrôler au laboratoire sept à dix jours après un premier test positif ? Certains laboratoires proposeraient apparemment aux personnes positives de revenir une semaine après se faire tester à nouveau afin de vérifier s’ils ne sont plus contagieux, rapporte l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Ce qui est en contradiction avec les recommandations du ministère de la santé, qui incite à un isolement strict seulement : « Si vous respectez ces indications, il n’est pas nécessaire de réaliser un test pour sortir d’isolement, le résultat pourrait être positif alors que vous n’êtes plus contagieux. » En effet, on sait que l’on est contagieux quelques jours seulement, alors que l’on peut rester positif plusieurs semaines après avoir été malade. Un test de sortie d’isolement n’est donc pas nécessaire et risque de susciter de nouvelles inquiétudes inutiles. Sans oublier le coût pour la Sécurité sociale, entre 31 et 54 pour un test PCR. En cas de doute sur la conduite à tenir, n’hésitez pas à consulter le site https://mesconseilscovid.sante.gouv.fr/ qui conseille finement en fonction de votre profil. A lire aussi : Covid-19 : un patient sur trois souffre d’anxiété après l’infection Covid-19 : les anti-inflammatoires n’exposeraient finalement pas à plus de risque Se faire vacciner par Pfizer ou Moderna en pharmacies, bientôt possible ?
femmeactuelle.fr
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['santé']
Investiture de Joe Biden : une première journée entre célébrations et décisions
Le nouveau président américain a prêté serment mercredi 20 janvier, tournant la page Trump à coup de décrets, avant les célébrations d'usage à la sauce Covid.
Publié le 21/01/2021 à 06:54 Ça y est, les États-Unis ont officiellement leur nouveau président. On va revenir sur les temps forts deux cette journée de mercredi 20 janvier. Et avant l’arrivée du nouveau président on va évoquer le départ de l’ancien. Donald Trump a quitté la Maison-Blanche dans la matinée, à bord du Marine One, direction la base d’Andrews. Et une nouvelle fois Donald Trump a surpris son monde. Il y a une tradition selon laquelle le président sortant laisse une lettre au président entrant dans le bureau ovale. Tout le monde, se disait que Donald Trump allait se passer de ce geste. Finalement non. Il a bien laissé un mot à Joe Biden. Ce dernier n’a pas voulu révéler le contenu. Mais il a qualifié ce mot de "très généreux", il a dit qu’il allait en parler avec Donald Trump. Donc je vous disais que le président sortant avait pris la direction de la base d’Andrews où il y a eu une petite cérémonie. Donald Trump a prononcé un discours face à une assistance, une petite assistance en grande partie non masquée. Il a rappelé qu’il s’était battu pour les Américains, pour les États-Unis. Précisant, avant de s’envoler pour la Floride et sa villa de Mar-A-Lago : "Je reviendrai d’une manière ou d’une autre". Donald Trump donne rendez-vous. On va entendre parler de lui à nouveau, mais nous n’avions pas beaucoup de doutes sur ce point. Un clan Biden uni Par la suite durant la cérémonie d'investiture, on a vu et entendu la prestation de serment de Joe Biden et Kamala Harris. La première journée est importante, c’est une première marque. Et même si les Américains ne découvrent pas Joe Biden mais, on a une idée du ton de sa présidence. Il a tout de suite mis l’accent sur la démocratie, l’importance de l’unité, sur la fin des fake News et contrevérités pas très difficile de suivre son regard . Et cette phrase qui qu’il a prononcé comme un slogan : "C’est le jour de l’Amérique, c’est le jour de la démocratie". On l’a vu toute la journée très proche et très aimant avec sa femme Jill Biden, et aussi avec ses enfants et petits-enfants. Il y a un clan Biden. Le 46e président des États-Unis, qui a déjà pris comme prévu plusieurs décrets pour détricoter une partie de la politique de Donald Trump : notamment sur l’immigration, ou l’environnement. Et puis, on aura l’occasion d’en reparler, cette journée était aussi marquée par la prestation de serment de Kamala Harris. Il y a des chances qu’elle prenne de l’espace, un espace que lui laissera Joe Biden. Une soirée "célébrons Biden" Mercredi soir, des millions d’Américains étaient devant leur poste de télévision pour une grande soirée pour "célébrer l'Amérique". Ça a un peu remplacé les habituelles célébrations, le soir, lors des autres investitures. Alors clairement, on aurait pu aussi appeler cette soirée "célébrons Joe Biden". Car il y avait beaucoup de passage, sinon à sa gloire, en tout cas son avantage. Une émission présentée par Tom Hanks devant le mémorial de Lincoln qui est à l’autre bout du Mall en face du Capitole. Il y a eu un moment assez fort ou on voyait les trois anciens président : Bush, Clinton, et Obama, debout tous les trois sous un petit Capitole. Ils parlaient de leurs expériences, de leurs souvenirs lors de l’investiture. Des discours très axés sur l’union, sur les valeurs des États-Unis. ça avait de l’allure. Ils ont tous adressé un message à Joe Biden en lui souhaitant le bon courage. Barack Obama ajoutant qu’il était fier de lui. Beaucoup d’artistes, mais aussi des personnages marquants de ces derniers mois étaient présents, comme la première américaine vaccinée, une infirmière du Bronx. On a vu aussi des hommages aux militaires, aux bénévoles, aux personnels soignants. Il y avait une caméra à l’intérieur de la Maison Blanche, où on voyait par exemple Joe et Jill Biden en train de danser sur Demi Lovato. La première journée du président Biden s’est terminée par un feu d’artifice. Marquant également la fin de cette investiture si particulière.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/investiture-de-joe-biden-une-premiere-journee-entre-celebrations-et-decisions-7800959075
['international']
Les bars et restaurants rouvriront-ils avant la mi-janvier ?
Rien n’est moins sûr. Selon une information du Point les bars, bistrots et autres restaurants resteront bien fermés pendant la période des fêtes. A peine imaginable, et pourtant, Le Point écrit ce lundi qu’il s’agit d’une « mesure draconienne envisagée à l’heure actuelle par le gouvernement afin de lutter contre la propagation du coronavirus ».
Rien n’est moins sûr. Selon une information du Point les bars, bistrots et autres restaurants resteront bien fermés pendant la période des fêtes. A peine imaginable, et pourtant, Le Point écrit ce lundi qu’il s’agit d’une « mesure draconienne envisagée à l’heure actuelle par le gouvernement afin de lutter contre la propagation du coronavirus ». « La date du 15 janvier voire du 1er février 2021 serait largement évoquée, selon une source proche du dossier en contact direct avec Bercy » Lors de sa conférence de presse de jeudi dernier, Jean Castex a bien évoqué une possible réouverture des commerces de proximité le 1er décembre. La date pourrait même être avancée au 27 novembre, en raison du Black Friday. Effectivement, le premier ministre ne parlait pas des bars et restaurants. Encore moins des discothèques qui, rappelons-le, n’ont pas rouvert leurs portes depuis mars. 2 établissements sur 3 en danger Ces professions sont déjà plus que durement éprouvées, entre premier confinement, ouverture réduite aux terrasses en juin, fermetures anticipées, couvre-feux, obligations de fermetures pour les bars et maintenant re-confinement. Le 11 novembre dernier, quatre organisations professionnelles SNRTC, Umih, GNI et GNC ont publié les résultats d’une étude menée auprès de 6600 cafetiers, restaurateurs et hôteliers, aux résultats sans appel : « La crise du coronavirus pourrait entraîner la fermeture de deux établissements sur trois dans le secteur de l’hôtellerie-restauration » Une perspective logiquement jugée « inacceptable » par les organisations, alors qu’elles n’ont aucune visibilité sur la réouverture des établissements après le deuxième confinement. Si l’information du Point venait à se vérifier, privant le secteur de la période des fêtes, ce ne serait certainement plus une catastrophe, mais un tsunami.
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/societe-economie/les-bars-et-restaurants-rouvriront-ils-avant-la-mi-janvier
['économie/finance', 'société']
Covid : situation maîtrisée dans les écoles namuroises
La Ville maintient par ailleurs les stages au Carnaval et à Pâques.
Actuellement la situation dans les écoles est bien maîtrisée. « L’échevinat de l’Education va néanmoins prendre l’initiative d’activer à nouveau la plateforme des différentes directions d’établissements primaires et secondaires, tous réseaux confondus, pour optimaliser l’échange d’information et au besoin agir proactivement en cas de situation problématique », signale Maxime Prévot. « A ce jour, rien d’alarmant n’est à déplorer mais on sait que la réalité d’un jour peut ne plus être très vite celle du lendemain. » Par ailleurs, pour permettre à nos plus jeunes jusqu’à 12 ans accomplis de s’aérer, la Ville maintient ses stages et plaines de vacances au Carnaval et à Pâques. « Dans une formule certes plus contenue, et conforme aux règles sanitaires. Mais cela nous semble important. Nous sommes d’ailleurs demandeurs de desserrer l’étau sur la pratique sportive et les activités extra-scolaire en général, afin de redonner de la respiration et des perspectives aux jeunes. Mais ce ne sont pas des décisions qui relèvent du pouvoir communal. »
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/namur/covid-situation-maitrisee-dans-les-ecoles-namuroises-600efcdc7b50a652f716fc5a
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Coronavirus : le vrai niveau de l'alerte
La crainte d'une saturation des services de réanimation hante les autorités sanitaires. Les projections les plus récentes ont fait basculer le gouvernement, qui a choisi de durcir les règles.
Coronavirus : le vrai niveau de l'alerte 00h00 , le 26 septembre 2020, modifié à 13h09 , le 27 septembre 2020 La crainte d'une saturation des services de réanimation hante les autorités sanitaires. Les projections les plus récentes ont fait basculer le gouvernement, qui a choisi de durcir les règles. On dit que la colère est une étape nécessaire dans tout processus de deuil. Et si la fronde contre la fermeture des bars et des restaurants à Marseille qui entrera en vigueur ce soir était le symptôme que la vie n'est décidément plus comme avant? Les traits creusés et l'air sombre d'Olivier Véran, mercredi, à l'entame de sa conférence de presse, soulignaient la teneur de son propos : l'heure est grave. "C'est un tournant, la date la plus importante depuis le déconfinement, décode-t-on au ministère de la Santé. On était inquiets depuis plusieurs semaines et on le répétait mais ce n'était pas forcément compris. Là, on bascule dans des mesures plus coercitives, on clarifie." Une "progression exponentielle" La courbe affichée par le ministre de la Santé révélait la nette augmentation des admissions en réanimation 40 en moyenne la semaine dernière en France . Vendredi, Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique, a répété la démonstration face à des Marseillais, statistiques locales à l'appui. Dans ses bulletins, l'agence Santé publique France SPF parle désormais d'une "progression exponentielle" du nombre de malades hospitalisés dans les services de soins intensifs. Les forts en maths comprennent : une progression continue et rapide. " Il faut se souvenir que le 15 mars, avant-veille du confinement, le nombre de morts s'élevait à 91 seulement " "Quelque chose peut paraître tout petit, mais comme ça double à chaque fois, ça peut exploser, explique Luc Dauchet, maître de conférences en santé publique et médecin au CHU de Lille. Pour mesurer l'impact d'une exponentielle, il faut se souvenir que le 15 mars, avant-veille du confinement, le nombre de morts s'élevait à 91 seulement." Le nombre de patients en réanimation doublait alors tous les trois jours ; aujourd'hui, il en faut quinze. "Même si le temps de doublement est plus long et peut sembler plus rassurant car cela laisse la possibilité de réagir, la problématique reste la même qu'en mars", décrit le professeur de santé publique au CHU de Lille Philippe Amouyel, soulignant qu'il s'agit de "projections" et non de prévisions. Lui a comparé ses résultats avec ceux de certains confrères. Conclusion? "Nos résultats convergent." Lire aussi - Patrick Bouet, président de l'Ordre de médecin : "La deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions" Les autres indicateurs analysés par SPF apparaissent tout aussi convergents : les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ont crû de 21 , les hospitalisations de 34 et, depuis deux semaines, le nombre de décès est reparti à la hausse : plus 25 la semaine dernière, avec 332 morts à l'hôpital ou en Ehpad. Ce sont bien ces chiffres alarmants qui ont poussé le gouvernement à serrer une nouvelle fois la vis. Cette fois, le virus frappe toutes les métropoles Le spectre de la saturation des hôpitaux, la hantise de devoir trier les patients comme en Italie du Nord cet hiver ou de devoir renoncer à soigner nouveaux cancers et maladies chroniques comme au temps du confinement, ont été évoqués durant le conseil de défense sanitaire présidé mercredi par Emmanuel Macron. La crainte était de manquer de respirateurs, mais surtout de personnels au chevet des patients. Car cette fois, le virus frappe toutes les métropoles, selon le scénario noir imaginé par le Conseil scientifique en juillet. " On est déjà à flux tendu sur les lits de médecine, ça va être difficile de tenir, les bras vont manquer. " Dans les grands CHU, les lits se remplissent. A Nice, Olivier Guérin, professeur de gériatrie au CHU, résume : "On est déjà à flux tendu sur les lits de médecine, ça va être difficile de tenir, les bras vont manquer." A Bordeaux, le directeur, Yann Bubien, juge la situation "pas alarmante mais inquiétante" : "Il faut être vigilant, les signaux d'alerte sont au rouge depuis presque un mois. Les hospitalisations en médecine et en réanimation ont doublé en moins d'un mois." Lui croit possible d'affronter la vague sans dommage à condition que "les comportements changent" : "Toutes les générations doivent être vigilantes, il faut reprendre les gestes barrière." Il invoque aussi des raisons d'espérer : "On sait mieux prendre en charge les formes graves grâce aux corticoïdes et à l'oxygénation, ce qui diminue les séjours en soins intensifs." Lire aussi - Un collectif de médecins : "Des mesures radicales dès ce week-end pour des vacances de la Toussaint sereines" En revanche, le point de rupture semble proche à Marseille et à Lyon. Selon une source gouvernementale, le transfert de certains patients de ces deux villes vers l' le-de-France devrait être organisé dès cette semaine pour éviter l'annulation d'opérations chirurgicales. Mais à Paris, la direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris AP-HP a annoncé jeudi qu'elle allait reporter 20 des interventions prévues à compter de ce week-end une décision impensable il y a un mois.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/coronavirus-le-vrai-niveau-de-lalerte-3994532
['santé', 'société']
Confinement : "Le président doit donner de l’espoir", estime Renaud Muselier
Invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 23 novembre, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, revient sur les enjeux qui attendent Emmanuel Macron concernant sa prise de parole mardi soir.
La prise de parole d’Emmanuel Macron, prévue mardi 24 novembre au soir, suscite encore beaucoup d’interrogations, dans un contexte où le moral des Français, toujours confinés, est "très mauvais, voire désastreux", selon Renaud Muselier. "Quand on confine, on ne nous donne jamais aucun espoir. Les décisions françaises sont difficilement acceptables, parce qu’on ne voit pas d’issue, il n’y a jamais aucune perspective", plaide le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur PACA et président des Régions de France, invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 23 novembre. "Il faut sortir du tunnel" Renaud Muselier attend donc des perspectives concernant la gestion à venir de l’épidémie de Covid-19 en France. "Le président de la République doit donner de l’espoir, nous expliquer pourquoi on peut fonctionner comme cela et qui va pouvoir retourner vers une vie qui va nous permettre de sauver les fêtes de Noël", affirme-t-il. S’il estime qu’ouvrir les commerces est "indispensable", le président de la région PACA envisage aussi une réouverture au cas par cas des restaurants, "au moins tous les midis". "Il faut avoir une vie sociale, sinon il y a une déprime. Il faut sortir du tunnel", explique-t-il. Interrogé sur la colère des commerçants, Renaud Muselier évoque "un phénomène terrible". "Il y a tous ces gens qui veulent travailler, qui sont aujourd’hui en perfusion financière à la suite du premier confinement et qui n’ont aucune perspective. Les décisions paraissent injustes, et quand vous avez une injustice sans explications, vous avez naturellement une révolte", souligne le président des Régions de France.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-le-president-doit-donner-de-lespoir-estime-renaud-muselier_4192309.html
['santé']
EAU : une expo universelle pour célébrer le monde post-Covid
L'exposition universelle de Dubaï doit s'ouvrir le 1er octobre 2021.
Du 3 au 12 décembre 2021, avec Sciences et Avenir La Recherche groupe Challenges , il sera possible de découvrir l’exposition universelle à Dubaï, de visiter le Louvre à Abu Dhabi ainsi que le musée national « Rose des sables » du Qatar à Doha, deux ouvrages célèbres de l’architecte français Jean Nouvel. JEUDI 6 MAI 2021 à 18h15 : lors d’une visioconférence "Dubaï et son exposition universelle 2021-2022" à laquelle s’inscrire gratuitement seront apportées des précisions aussi bien sur le programme scientifique et culturel à bord conférences de l’astronaute Jean-François Clervoy et du professeur de géopolitique Mikaa Mered que sur l’histoire des Emirats, avec l’historienne Marie-Christine de Warenghien, et Dominique Leglu, directrice éditoriale du pôle Sciences Sciences et Avenir La Recherche du groupe Challenges. Un faucon en vol, aux gigantesques plumes déployées. C’est l’architecture spectaculaire retenue pour le pavillon du pays hôte de l’exposition universelle qui doit débuter le 1er octobre 2021 à Dubaï Emirats arabes unis 1 et où Sciences et Avenir La Recherche a pu se rendre en repérage, avant l’événement, que certains de nos lecteurs et internautes pourront découvrir, lors d’une croisière début décembre lire en fin d’article . Tout un symbole à l’heure où les EAU peuvent se targuer de savoir voler très loin, après la mise en orbite autour de Mars de la sonde Al Amal "Espoir" en février 2021 et l’accession au rang de cinquième pays capable de rallier la planète Rouge après les États-Unis, la Russie, l’Europe et l’Inde. 192 pays rassemblés sur 4,5 km2 Sur le site de l’exposition universelle - une première au Moyen-Orient - à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de la ville, on aperçoit déjà la façade blanche façon origami du pavillon du Japon, qui accueillera l’exposition universelle ultérieure, à Osaka en 2025. Ou l’étonnante "forêt" de bois, symbole d’un "écosystème d’êtres vivants connectés", pour la Suède 2 . Ou encore le cœur rouge du pavillon chinois, plus de 120 millions de dollars, qui promet d’être un des plus vastes. Le pavillon français devrait gagner, lui, à être vu de nuit comme un "baldaquin lumineux" avec belvédère et vu son thème "Lumière, Lumières" - après avoir engrangé l’électricité pendant la journée grâce à ses 2500 m2 de tuiles photovoltaïques colorées. "60 de la consommation d’énergie devrait être produite par le bâtiment lui-même", promettent les architectes 3 . Durabilité oblige. On sait que les expositions universelles sont là, en effet, pour présenter le meilleur des "innovations de classe mondiale". Dans un ensemble de 4,5 km2 pour 192 pays 4 , la compétition promet d’être rude. Celle-ci, sous le signe de "Connecter les esprits, construire le futur", a cependant une chance paradoxale. Si tout se passe comme espéré par ses organisateurs, ce sera la plus grande manifestation mondiale post-Covid, avec 20 à 25 millions de visiteurs attendus. "Une chance", avec de surcroît "la célébration du cinquantenaire des EAU le 2 décembre", se réjouit Thierry Aucoc, vice-président senior des opérations commerciales Emirates pour l’Europe et la Russie, rencontré sur place. Il y voit l’occasion de relancer fortement les vols de la compagnie qui arborera son propre pavillon à l’Expo ! ne fonctionnant peu ou prou aujourd’hui qu’à 30 de ses capacités pour cause de Covid-19 5 . Et mise sur les "70 des visiteurs viendront d’autres pays pour ce qui peut être considéré comme le plus grand événement jamais organisé dans le monde arabe". L’occasion pour responsables politiques, touristes, hommes et femmes d’affaires, scientifiques et techniciens etc. de se croiser, voire de se retrouver, dûment vaccinés ou test PCR négatifs en poche Et ce, dans un déploiement d’images, d’événements et d’art dans mettre plein la vue pendant six mois. Une très spectaculaire porte en forme de résille de fibres de carbone a déjà vu passer 100.000 visiteurs, pour un des grands pavillons dominé par des fleurs-champignons avec panneaux photovoltaïques, consacré à l’histoire de l’homme, de l’Anthropocène et enjoignant à la dépollution, avec force images des océans et de leurs habitants en danger, requins, dugong, baleines Le tout dans des jeux de lumière bleue d’un très bel aquarium virtuel ! "Inspiration à la vitesse de la lumière" Pour l’instant, cependant, la plupart des lieux sont toujours en chantier, la pandémie ayant fait stopper net en 2020 les travaux de nombreux participants. Pour le pavillon France, il faut quelque imagination pour meubler les murs de béton, à partir de slogans incitatifs, tel "Lightspeed inspiration inspiration à la vitesse de la lumière" et la volonté affichée de célébrer "le Progrès". Situé dans l’un des trois pétales géants telle une des fleurs du désert, dessin général adopté par l’exposition - il fait partie du thème "mobilité" les deux autres sont nommés durabilité et opportunité . A preuve, c’est un parrain effectivement plus que mobile, qui a été retenu : l’incontournable astronaute Thomas Pesquet, qui s’est envolé vendredi 23 avril depuis Cap Canaveral à bord d’une capsule Crew Dragon pour rejoindre la station spatiale internationale ISS, dont il sera commandant de bord pendant un mois. La marraine Jessica Préalpato donne, elle, dans un registre classique français de gastronomie haut de gamme, en tant que cheffe pâtissière au Plaza Athénée. Outre douze "quinzaines thématiques" biodiversité, espace, femmes, océans, climat avec interventions de spécialistes CNRS, universités "C’était un enjeu pour nous de parler des objectifs du développement durable ODD" insiste Eric Linquier, commissaire général pour la France - ce registre très français sera assurément décliné pendant les six mois de l’exposition. De la mode Jean-Paul Gaultier à l’hommage à Notre-Dame de Paris LOréal, Histovery en passant par des références archétypales Baccarat, Bernardaud . Plus en phase avec les questions de mobilité urbaine, problème crucial pour toutes les grandes métropoles de la planète, le visiteur devrait aussi y découvrir ce à quoi rassemblera le "Grand Paris" 12 millions d’habitants , avec représentations de 5 de ses 68 nouvelles gares de métro. "D’ici 2050, il y aura plus de 2 milliards et demi supplémentaires d’urbains" insistait ainsi Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères, qui a lancé lundi 26 avril la promotion officielle de la France à l’Expo. Un développement urbain qui crève les yeux à Dubaï, 3 millions d’habitants aujourd’hui, où continuent de s’ériger foultitude de gratte-ciels, notamment dans un tout nouveau centre, à une dizaine de kilomètres du downtown actuel. On se demande si le dominera un jour la tour d’1 kilomètre de hauteur, flanquée d’une surprenante résille, proposée par Santiago Calatrava 1 , battant ainsi le record de la Burj Khalifa. Vous avez dit durabilité ? 1 Santiago Calatrava, après une rude compétition avec 9 cabinets d’architectes parmi les plus renommés dans le monde 2 Alessandro Ripellino et Adrien Gardère, principaux architectes 3 Atelier du Prado Architectes et cabinet Celnikier Grabli CGA , 4 136 pavillons, car certains pays se regroupent pour leur présentation et, par ailleurs, de nombreuses ONG seront également présentes 5 La compagnie est censée jouer un "rôle clé de 'connecteur' pour cette exposition universelle, l’estimation de l’impact économique du secteur des transports, de l'hôtellerie et du tourisme étant d’environ 3,75 milliards ". Sorbonne et intelligence artificielle Innover ? C’est avec deux chaires industrielles en intelligence artificielle, créées avec l’aide des compagnies Thales et Total, ainsi qu’avec trois masters nouveaux qui pourront également faire appel à l’IA 1 que l’Université Sorbonne Abu Dhabi SUAD, environ un millier d’étudiant e s , entame sa quinzième année de présence, depuis son implantation en 2006, a expliqué à Sciences et Avenir Silvia Serrano, sa nouvelle vice-chancelière, spécialiste de sociologie politique des pays du Caucase à l’ère post-soviétique. "En archivistique", le traitement IA des données et documents relatifs à l histoire et au patrimoine revêt une nouvelle importance pour les pays du Golfe. Les complète une filière "archéologie ainsi que physique appliquée au patrimoine culturel" méthodes de datation, science des matériaux . Objectif, "former aussi des jeunes des Émirats en éducation supérieure et recherche, et pas seulement avec le modèle anglo-saxon", les universités britanniques et américaines étant très implantées localement. Dans le sillage de la création de nouveaux musées tel le Louvre Abu Dhabi, "les besoins d’experts en histoire de l’art et plus généralement dans tous les métiers des musées" ne cessent d’augmenter, explique Silvia Serrano. "Nos diplômes sont délivrés par l’Université Paris-Sorbonne, assurance de leur excellence, 310 'visiting professors' viennent chaque année, sauf depuis un an où les cours ont lieu en ligne", insiste la vice-chancelière tout en rappelant que l’Université est "réaliste. La plupart de nos mastères sont en anglais. Mais plus de 300 de nos étudiant e s apprennent le français". Quant à l’IA, on aura compris qu’elle est devenue une priorité dans la région, où a été établi dès 2017 un ministère de l’intelligence artificielle et a été créée en 2019 la nouvelle université d’intelligence artificielle Mohamed Ben Zayed MBZUAI , qui vient de conclure en février 2021 des accords particuliers en matière d’IA avec le prestigieux Institut Weizmann Israël . 1 Le conseil international de SCAI Sorbonne center for artificial intelligence est présidé par le Pr Raja Chatila.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/agenda/aux-emirats-arabes-unis-une-expo-universelle-pour-celebrer-le-monde-post-covid_153861
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Baisse des cas de Covid en Ehpad : après la vaccination, l'espoir d'assouplissements
La vaccination en Ehpad semble porter ses fruits, les contaminations sont en forte baisse. Des signes encourageants que les directeurs d'Ehpad et les résidents espèrent pouvoir utiliser afin d'obtenir un assouplissement des réglementations qui régissent ces établissements.
Pourrait-on envisager un assouplissement des réglementations en Ehpad ? Alors que la vaccination a visé ces publics prioritaires, une baisse significative des contaminations au coronavirus y a été constatée. Un recul de 40 , loin devant les chiffres de la population générale, aux alentours de 11 . Certains directeurs d'établissements estiment donc qu'il faut commencer à préparer une réouverture progressive. Un sentiment évidemment partagé par de nombreux résidents. Une demande d'assouplissements "Je pense qu'on peut penser à l'assouplissement, d'autant que c'est quelque chose qui se prépare", explique au micro d'Europe 1 Yann Reboulleau, président du groupe Philogéris. "Ce n'est pas quelque chose qu'on va déclencher du jour au lendemain", estime-t-il. Tout cela est bien évidemment conditionné à la vaccination des résidents. "Si effectivement le vaccin est efficace, et il semble l'être, la première réaction des résidents c'est de dire : 'On s'est fait vacciner, c'est pour être protégé. Désormais, on l'est'" explique-t-il. "Certains ne se sont pas fait vacciner, mais ils expriment clairement qu'ils le font en toute connaissance de cause. Donc leur vraie demande, c'est un lien affectif rétabli, qui ne fonctionne plus avec des restrictions d'horaires, du nombre de visites ou avec des espaces parloirs pour recevoir ces visites", précise encore Yann Reboulleau. C'est aussi le sens des assouplissements souhaités par un collectif de résidents d'Ehpad. Ils réclament, d'abord, le droit de recevoir leurs proches dans leur chambre plutôt que dans une pièce séparée. Ensuite, la possibilité d'aller rendre visite à leur famille à l'extérieur... mais aussi le retour des activités en groupe. Enfin, ils souhaitent des repas en commun avec moins de distance sociale à table dans les restaurants des maisons de retraite.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/baisse-des-cas-de-covid-en-ehpad-apres-la-vaccination-lespoir-dassouplissements-4026468
['santé']
La mortalité a augmenté de 14 en France depuis janvier par rapport aux premiers mois de 2020, selon l'Insee
Sur l'ensemble de l'année passée, la France avait enregistré 54 700 décès de plus qu'en 2019, soit une surmortalité de 9 .
La mortalité a augmenté de 14 en France depuis janvier par rapport aux premiers mois de 2020, selon l'Insee Sur l'ensemble de l'année passée, la France avait enregistré 54 700 décès de plus qu'en 2019, soit une surmortalité de 9 . Une mortalité toujours élevée. Le nombre de décès, toutes causes confondues, enregistrés en France entre le 1er janvier et le 22 février était supérieur de 14 à celui comptabilisé sur la même période de 2020, a indiqué vendredi 5 mars l'Insee. Sur l'ensemble de l'année 2020, la France avait enregistré 54 700 décès de plus qu'en 2019, soit une surmortalité de 9 . Depuis début janvier, la mortalité est relativement stable. En moyenne 2 140 personnes sont mortes chaque jour en janvier. Pour le mois de février, le nombre moyen de décès quotidiens "serait en légère diminution", autour de 2 000, selon des données encore provisoires. A titre de comparaison, au moment du pic de la deuxième vague, entre le 1er et le 15 novembre 2020, quelque 2 260 morts étaient comptabilisés chaque jour en moyenne, soit 33 de plus qu'à la même période de 2019. Grippe meurtrière en 2019 Comparé à la même période de 2019, la hausse n'est en revanche que de 5 , une différence qui s'explique par le fait que la grippe saisonnière a été plus meurtrière début 2019 que début 2020, précise l'institut statistique dans son bilan hebdomadaire des décès pendant l'épidémie de Covid-19. A partir de mars, le suivi de la mortalité en 2021 impliquera de "privilégier la comparaison avec l'année 2019, année sans épidémie Covid", a par ailleurs annoncé l'Insee dans cette publication. Ainsi, comparé à 2019, l'excédent de mortalité constaté entre le 1er janvier et le 22 février 2021 est le plus important dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur 16 , le Grand Est 14 et en Bourgogne-Franche-Comté 13 .
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/la-mortalite-a-augmente-de-14-en-france-depuis-janvier-par-rapport-a-debut-2020-selon-l-insee_4321353.html
['santé']
Éducation : des plateformes de cours à distance victimes d'attaques informatiques, selon Jean-Michel Blanquer
Depuis mardi 6 avril, les élèves doivent faire l'école à la maison. Ces cours à distance ont mal démarré à cause de nombreux bugs sur les sites dédiés en raison, a priori, d'une attaque informatique de grande ampleur.
Depuis mardi 6 avril, les élèves doivent faire l'école à la maison. Ces cours à distance ont mal démarré à cause de nombreux bugs sur les sites dédiés en raison, a priori, d'une attaque informatique de grande ampleur. Mardi 6 avril, les élèves ont renoué avec les cours à distance en raison de la fermeture des écoles. Mais en le-de-France, en Occitanie, dans le Grand Est et les Hauts-de-France, les écoliers étaient nombreux à ne pas avoir pu se connecter sur les sites dédiés. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, a dénoncé des actes de malveillance. Il a tenté de rassurer les familles. "Vous avez eu des attaques informatiques, apparemment venues de l'étranger pour empêcher les serveurs de fonctionner. Fort heureusement, ça ne touche pas tout le monde partout .... . J'espère que, techniquement, ça va être rétabli dans la journée", a-t-il expliqué. Des serveurs surchargés "Le ministère espère un retour à la normale dans les heures qui viennent, sans plus de précision", confirme le journaliste Hugo Puffeney, en direct du ministère de l'Éducation nationale pour le 13 Heures, mardi. Les serveurs auraient ainsi été surchargés et débordés par le nombre de connexions. "Des enseignants n'ont pas pu donner cours de la matinée", ajoute le journaliste.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/education-des-plateformes-de-cours-a-distance-victimes-d-attaques-informatiques_4361545.html
['santé']
Au concert test d'Indochine à Bercy, ces fans revivent à nouveau
Reportage vidéo aux abords de l'AccorHotels Arena de Paris pour le concert test organisé dans le cadre de la lutte contre le Covid. Certains auraient payé pour être là.
Dès 17 heures, l’AccorHotels Arena de Paris a accueilli, ce samedi 29 mai, un concert test doublé d’une étude scientifique. Un événement millimétré et au protocole strict qui a permis aux fans de retrouver la vie d’avant. C’est simplement pour revivre et partager à nouveau, nous explique cet infirmier à l’hôpital Bichat. J’ai vécu le Covid, peut-être de façon plus intense, et j’avais envie de revivre et tout simplement célébrer la vie. Près de 5000 personnes ont pu assister à ce premier concert test organisé en France. Pour beaucoup, comme Léna, c’est un aperçu de la vie d’avant. Ça fait un an qu’on a pas eu de concert et moi ça me manque , nous raconte-t-elle. Une première partie électro a été assurée dès 17h30 par Étienne de Crécy, figure de la French touch , avant l’arrivée d’Indochine attendue une heure plus tard. Un groupe emblématique qui a convaincu ces volontaires. C’est un groupe pour toutes les générations, j’aurai payé volontiers pour assister à ce concert , souligne Morgane à l’entrée de Bercy, devenu un laboratoire géant. Deux groupes pour une comparaison précise Sur 20.000 volontaires, un groupe de 7500 a été sélectionné après un premier test antigénique négatif entre mercredi et vendredi. Parmi eux, 5000 personnes vont pouvoir danser sur Indochine, tandis que 2500 volontaires, le groupe contrôle , devront rester chez eux. Tous les participants sont invités à se soumettre à un test salivaire samedi, puis un autre sept jours plus tard. Le plus important c’était de participer à l’expérience scientifique. Le fait que je vais aide rien que par ma présence au test, c’est important surtout , insiste une fan croisée à l’entrée. L’enjeu reste très important pour le secteur du spectacle, qui voit sa reprise en pointillés, malgré le feu vert depuis le 19 mai aux concerts assis, avec distanciation. Pour l’instant, les festivals debout ont été autorisés cet été, mais avec une limite d’une personne tous les 4 m2. Nombre de festivals ont déjà jeté l’éponge Solidays, Eurockéennes , seuls de rares événements se tenant, le plus souvent en format assis et avec jauge Francofolies, Printemps de Bourges, Vieilles Charrues . En attendant la vaccination obligatoire? C’est ce que pense l’un des chanceux. Je pense que la vaccination sera nécessaire à court terme pour organiser ce genre d’événement. L’idée est bonne , envisage-t-il. Les premiers résultats de l’expérimentation sont attendus d’ici fin juin. À voir également sur Le Huffpost: Covid: la Philharmonie de Berlin accueille 1000 personnes pour un concert expérimental
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/concert-ou-experience-scientifique-ces-fans-dindochine-ont-choisi-leur-camp_fr_60b2626ee4b0f2a82eea441d
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Test PCR : l’Académie de médecine alerte sur les risques de lésions liés à leur banalisation
Qui n’a pas déjà fait l’expérience d’un test nasopharyngé pour détecter le virus du coronavirus ? L’Académie de médecine dans un communiqué du 8 avril alerte sur « le risque lésionnel induit par la banalisation des prélèvements nasopharyngés ». Les tests PCR ne seraient pas sans conséquence, contrairement à la doxa qui prévalait jusqu'alors.
Qui n’a pas déjà fait l’expérience d’un test nasopharyngé pour détecter le virus du coronavirus ? L’Académie de médecine dans un communiqué du 8 avril alerte sur « le risque lésionnel induit par la banalisation des prélèvements nasopharyngés ». Les tests PCR ne seraient pas sans conséquence, contrairement à la doxa qui prévalait jusqu'alors. Ces prélèvements nasaux sont devenus des tests de référence, avec un résultat rapide pour savoir si le patient est positif ou non au coronavirus. Entre mars 2020 et avril 2021, plus de 70 millions de tests PCR ou antigéniques ont été réalisés, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques DREES . Les conséquences sont la plupart du temps bénignes : douleurs, saignements, désagréments Cependant, de graves complications « commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite » et inquiètent l’Institution de médecine. Complications liées à une mauvaise pratique de ces tests, parfois réalisés dans de mauvaises conditions : position inadaptée du patient, mauvaise orientation de l’écouvillon, non prise en compte des antécédents ORL du patient. Des recommandations à prendre au sérieux Selon l’Académie de médecine, les tests doivent être réalisés par des professionnels de santé formés pour ce geste qui doivent s’enquérir des antécédents ORL du patient testé. Les enfants doivent en être exemptés et testés uniquement avec un test salivaire. Autant de recommandations qui doivent être suivies, notamment avec l’arrivée des autotests, disponibles en pharmacie dès le 12 avril. L’Académie alerte les personnes souhaitant recourir à ce type de test : « l’auto-prélèvement peut exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel, mais peut aussi devenir dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction. » Un geste devenu banal, qui finalement n’en est pas un.
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/societe-sante/test-pcr-lacademie-de-medecine-alerte-sur-les-risques-lesions-banalisation
['santé', 'société']
L'Afrique est à un "moment charnière" de sa lutte contre le coronavirus, selon l'OMS
L'Afrique est un à "moment charnière" dans son combat contre le Covid-19, au moment où les cas et les décès sont en hausse après l'allégement des restrictions, a averti jeudi la directrice de l'Organisation mondiale de la Santé OMS pour le continent.
Au cours des 30 derniers jours, les contaminations hebdomadaires ont augmenté en moyenne de 7 à travers le continent et les décès de 8 , selon les Centres africains de prévention et de lutte contre les maladies Africa CDC , agence spécialisée de l'Union africaine UA . "Nous sommes réellement à un moment charnière de la pandémie en Afrique. Alors que les courbes de l'épidémie sur le continent avaient connu une tendance à la baisse au cours des trois derniers mois, ce déclin s'est stabilisé", a expliqué Matshidiso Moeti, directrice de l'OMS pour l'Afrique lors d'une conférence de presse. En dépit d'inquiétudes initiales sur les conséquences potentiellement dévastatrices de l'épidémie sur un continent pauvre et largement dépourvu de structures sanitaires, les 55 Etats de l'UA ont enregistré jusqu'ici environ 1,6 million de cas, soit 4,2 du total mondial, selon le CDC Africa. Les 39.000 décès recensés en Afrique représentent, eux, 3,6 du total mondial, alors que ses habitants représentent 17 de la population de la planète. De nombreux pays africains ont rapidement mis en place des restrictions strictes et limité les déplacements pendant de longues périodes, des mesures depuis allégées qu'il leur sera difficile de remettre en vigueur pour répondre à la résurgence, a estimé John Nkengasong, directeur d'Africa CDC. "Nous voyons ce qu'il se passe en Europe au moment où ils allègent leur confinement, la façon dont le nombre de nouveaux cas a augmenté et dont certains pays envisagent un nouveau confinement. Nous ne pouvons nous le permettre" et "nous ne pouvons permettre au virus de ronger les gains réalisés ces derniers mois", a-t-il prévenu. L'Afrique du Sud recense presque la moitié des cas du continent. En Afrique du Nord, le Maroc, la Tunisie et la Libye ont également fait état d'importantes hausses des contaminations ces dernières semaines. Comparé au début de la pandémie, les pays africains "sont désormais dans une position bien plus favorable pour relever le défi" du Covid-19, notamment car ils sont bien mieux dotés en structures de tests et en respirateurs artificiels, a néanmoins relevé Mme Moeti. Elle a cependant fait part de son inquiétude sur le risque que les hausses de cas en Europe se répercutent sur le continent, "au moment même où l'Afrique rouvre ses frontières aux voyageurs d'affaires et aux touristes". "Nous connaissons la connexion très étroite entre l'Afrique et l'Europe et nous savons aussi que l'importation du virus dans pratiquement tous les pays d'Afrique s'est faite depuis l'Europe", a-t-elle souligné.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/l-afrique-a-un-moment-charniere-de-sa-lutte-contre-le-coronavirus-5f885ce49978e231396a8a11
['santé', 'environnement']
"Dans ce bidon, il y a des traces du virus" : comment nos eaux usées peuvent faire avancer la recherche sur le Covid-19
L'analyse de la présence du coronavirus dans les eaux usées pourrait permettre d'avoir une vision plus globale de l'épidémie, voire d'identifier des lieux précis de contaminations.
Un employé de la station d'épuration de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, manipule de l'eau usée après filtration. SOLENNE LE HEN / RADIO FRANCE "Dans ce bidon, il y a des traces du virus...", indique Sam Azimi, directeur adjoint au service public de l'assainissement francilien. Le sujet n'est pas ragoûtant mais en pleine épidémie de Covid-19, les chercheurs étudient les eaux usées car, une fois malade, le virus se retrouve dans nos excréments et donc dans l'eau des toilettes. Des prélèvements dans les stations d'épuration Les prélèvements s'effectuent là où tout fini, dans les stations d'épuration. Direction la station d'épuration de Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Les prélèvements d'eaux usées ont lieu chaque semaine vers 7h30. Masques et lunettes de protection sur le visage, Moussa et Olivier remplissent des bidons d'une dizaine de litres avec l'eau qui arrive des égouts, dans laquelle on retrouve l'eau des éviers, des douches mais aussi celle des toilettes d'une partie de la région parisienne. Ces bidons partiront ensuite pour analyse Covid. "S'agissant du Covid, on a des concentrations qui sont présentes dans les eaux usées, de manière fréquente, voire maintenant un peu permanente", souligne Sam Azimi. Nous ce qu'on cherche ce sont des traces du virus. Comme dans une pièce où un crime a été commis, on vient, on relève des traces et on essaie de retrouver le bandit. Sam Azimi, directeur adjoint au service public de l'assainissement francilien à franceinfo "Par contre, ça ne signifie pas que le bandit est encore dans la pièce, prévient Sam Azimi. C'est la même chose dans les eaux usées, on cherche des traces du virus, son ARN et non pas son ADN, et une fois que ces traces sont mesurées, on peut dire qu'il est passé par là, mais par contre sa dangerosité n'est pas avérée." Et souvent, les scientifiques détectent le virus avant même les médecins, les pouvoirs publics et les épidémiologistes, notamment parce que dans les eaux usées, on repère aussi les traces du virus des personnes contaminées mais qui ne présentent pas de symptômes. On a donc une vision plus globale de l'épidémie. "On est sur des niveaux relativement élevés" Pour savoir ce que les chercheurs voient dans l'eau de nos toilettes, direction le laboratoire du professeur Vincent Maréchal, à la faculté de Jussieu, à Paris. Il est l'un des virologues qui coordonne ce projet de recherche sur les eaux usées, baptisé projet Obépine Observatoire épidémiologique dans les eaux usées . "On est sur des niveaux qui sont assez comparables à ce qu'on a eu en mars au pic de l'épidémie. Des niveaux qui sont relativement élevés, voire très élevés, et en parallèle, depuis quelques semaines seulement, on a des signaux dans les hôpitaux qui sont préoccupants, alors qu'en mars on était déjà sur une vague très importantes dans les hôpitaux", indique-t-il. "On peut l'expliquer parce que probablement les gens se sont quand même mieux protégés quoi qu'on en dise", souligne-t-il. Aujourd'hui les gens se protègent mais insuffisamment dans le sens où les mesures barrières ne sont pas en mesure de bloquer de façon définitive la circulation du virus. Pr Vincent Maréchal, virologue à franceinfo L'un des objectifs du projet Obépine est de pouvoir bientôt analyser les eaux usées de 150 stations d'épuration dans toute la France, pour voir si à partir d'un prélèvement d'eau dans une zone, on peut modéliser et essayer de savoir combien d'habitants sont contaminés dans cette zone, voire peut-être, à termes, d'identifier des lieux précis de contamination. Un environnement hostile pour le virus Une autre question centrale est de "savoir si les gens qui excrètent du virus en excrètent beaucoup ou pas, et si le virus qui est excrété dans les selles est infectieux ou pas", explique le Pr Maréchal. Cette notion est très importante parce qu'elle permettra de savoir s'il y a un risque de transmission féco-orale par exemple et s'il y a un risque de contamination dans les égouts, dans les stations d'épuration et au-delà dans l'environnement." Très peu d'études dans le monde permettent d'isoler du virus infectieux à partir des selles, poursuit le chercheur. "Une des explications, probablement, c'est que le virus n'y est pas très heureux", explique-t-il. De la même façon, on pense que le virus n'est pas très heureux dans les eaux usées, parce qu'il se trouve exposé à tout un tas de détergents en particulier qui ne l'aident vraisemblablement pas à rester infectieux. Pr Maréchal à franceinfo "C'est une bonne nouvelle mais on va attendre de confirmer tout ça", ajoute le virologue. Un virus qui a priori n'est donc pas aussi virulent dans les selles que ceux par exemple de la gastro, de la polio, ou même que la bactérie du choléra. Des maladies qui se transmettent beaucoup aux toilettes ou dans la nature, notamment dans les rivières souillées par des excréments.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/dans-ce-bidon-il-y-a-des-traces-du-virus-comment-nos-eaux-usees-peuvent-elles-faire-avancer-la-recherche-sur-le-covid-19_4138313.html
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Infirmières scolaires : "Si plus personne n'est là pour les jeunes, qui s'en occupera ?"
Une mobilisation nationale virtuelle des infirmières scolaires a lieu ce jeudi. Elles se disent de plus en plus sollicitées dans le cadre de l'épidémie de Covid, au détriment de leur travail d'écoute auprès des élèves dont le mal-être s'exprime de plus en plus.
Samia est épuisée. Elle vient de reprendre son travail d’infirmière scolaire après avoir été arrêtée 10 jours pour surmenage. Elle exerce à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, à cheval entre un collège où elle assure une permanence et six écoles primaires. Elle le sait, elle aurait dû prolonger son arrêt, son corps le réclame. Mais sa conscience professionnelle l’en empêche : «Si plus personne n’est là pour mes jeunes, qui s’en occupera ? s’interroge-elle. Je ne voudrais pas me réveiller un matin en apprenant que l’un d'eux s’est suicidé.» Une crainte qui ne sort pas de nulle part : «J’ai eu un afflux d’élèves avec des situations préoccupantes. Certains ont des idées noires, des idées de suicide. Je les sens pour la plupart à fleur de peau.» L’épidémie de Covid-19 y est pour beaucoup. Certains craignent de mourir ou de contaminer leurs proches et sont devenus de grands hygiénistes, avec des lingettes dans leur sac qu’ils dégainent dès qu’ils touchent quelque chose. D’autres subissent le récent chômage de leurs parents, comme ces filles qui débarquent à l’infirmerie pour lui demander des serviettes hygiéniques, trop chères pour les deniers familiaux. Souvent, les élèves ne disent d’abord rien de leurs problèmes. «Ils ont un mal-être terrible qui occasionne des maux de ventre, de tête, des scarifications, des nausées ou des comportements violents, des décrochages. Je suis là pour débusquer les mots derrière leurs maux.» L’écoute est l’une des trois grandes missions de son métier, avec la prévention et les soins. Cet accompagnement, au plus près des élèves et en lien avec les équipes éducatives, Samia y tient beaucoup, comme toutes ses collègues. «On doit tout le temps être aux aguets» L’Education nationale compte 7 700 infirmières scolaires 96 du personnel sont des femmes pour 62 000 établissements. Ce jeudi, elles se mobilisent virtuellement, à l’appel du syndicat d’infirmiers de l’éducation Snics-FSU, pour alerter sur leurs conditions de travail qu’elles estiment très difficiles depuis le début de l’épidémie. Réunions à répétition, gestion des suspicions et des cas Covid des élèves, tracing des cas contacts avec les chefs d’établissements «Je n’arrête pas et je suis épuisée, admet Céline, 47 ans, infirmière scolaire depuis 12 ans dans l’Aveyron. On doit tout le temps être aux aguets. Comme on est les référentes santé dans les établissements, on compte sur nous pour bien connaître les protocoles sanitaires qui ont déjà changé quatre fois depuis la rentrée. A côté de ça, on a beaucoup plus d’élèves qui viennent frapper à notre porte.» Pour Sylvie, 60 ans, infirmière dans une cité scolaire lycée et collège de La Baule, en Loire-Atlantique, «c’est compliqué de faire notre travail correctement. On peut être dérangées quatre fois par la sonnerie du téléphone pour des cas contacts lors d’un entretien d’écoute avec un élève.» Sylvie se dit tout de même chanceuse : elle travaille avec les équipements qu’il faut. Ce qui n’est pas du tout le cas de Samia en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France. Elle doit assurer toutes ces nouvelles tâches répétitives et chronophages sans ordinateur : «il ne marche plus depuis la rentrée et mon portable personnel m’a lâchée en même temps !» Samia vient tout juste de recevoir des masques. Ils ne sont pas tous aux normes mais c’est toujours ça, se dit-elle. Jusqu’à présent, elle devait se les procurer elle-même: «un jour, j’en ai volé deux sur le bureau d’un directeur dans une école. J’ai tellement honte. Je me suis dit "Mais où j’en suis pour en arriver à faire ça ?"» Les salles dans lesquelles elle travaille sont mal équipées : pas de chaises parfois, des fenêtres qui ne s’ouvrent pas et des armoires impossibles à fermer pour ranger ses affaires. Elle se trimballe donc 20 kilos de matériel sur le dos lors de ses déplacements d’école en école. Quand les infirmières scolaires ont appris qu’elles devaient réaliser, sur la base du volontariat, des tests antigéniques auprès des établissements scolaires publics et privés, elles se sont dit que ça commençait à faire beaucoup. «Je suis bien plus utile pour écouter et soigner les élèves que pour des missions de santé publique, affirme Sylvie. Ça me questionne sur l’importance qu’on accorde à notre mission. On est mal payées en plus. Et personne ne peut faire notre travail à notre place, alors que les élèves ont besoin de nous.»
liberation.fr
http://q.liberation.fr/france/2020/11/26/infirmieres-scolaires-si-plus-personne-n-est-la-pour-les-jeunes-qui-s-en-occupera_1806707
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Face aux variants du Covid-19, l’UE promet davantage de réactivité
Bruxelles met en avant des procédures rapides pour autoriser des versions améliorées des vaccins contre les mutations. De son côté, le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies doit publier lundi 15 février une nouvelle évaluation des risques.
La pression est sur Bruxelles. L’Allemagne, qui vient de fermer ses frontières pour contenir la circulation des variants du Covid-19, pointe du doigt l’Union européenne pour sa lenteur dans la mise en circulation des vaccins. Dimanche 14 février, la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, a promis davantage de réactivité dans le quotidien allemand Augsburger Allgemeine. Vitesse supérieure Désormais, souligne-t-elle, « un vaccin amélioré par un fabricant pour lutter contre les nouveaux variants sur la base d’un vaccin déjà existant » n’aura « plus besoin de passer par toutes les étapes d’autorisation » auprès de l’Agence européenne du médicament. La réactivité est en effet un facteur à prendre en compte, car les virus mutants originaires du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud, du Brésil ou du Japon se propagent très vite. ANALYSE. Covid-19 : les nouvelles mesures pour faire face aux variants Le 21 janvier dernier, le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies ECDC avait déjà placé le niveau d’alerte de « haut » à « très haut » en raison d’une « transmissibilité nettement plus élevée ». Alors que l’ECDC doit mettre à jour son évaluation des risques ce lundi 15 février, tout indique que la dangerosité observée est également plus forte. Dimanche 7 février, une étude américaine faisait état d’une propagation éclair du variant britannique à travers les États-Unis, avec un doublement du nombre de cas tous les 10 jours. Course décisive Mercredi 10 février, lors de son discours en forme de mea culpa devant les eurodéputés, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déjà promis un « plan de préparation contre les nouveaux variants » en renforçant « le séquençage rapide » pour détecter les variants et « le partage systématique » des données sur leur circulation. Le séquençage revient à établir la carte génétique du virus pour détecter les possibles variants. « La bataille contre le virus n’est pas un sprint, c’est un marathon, qui exige endurance et ténacité », a souligné la cheffe de l’exécutif européen qui a lancé un groupe de travail pour doper la production de vaccins. La Commission a vivement critiqué la décision de l’Allemagne de se couper de ses voisins. « La seule chose qui aide ce sont les vaccins et les mesures de précaution sanitaires », a déploré Stella Kyriakides qui redoute « de revenir comme en mars 2020 à une Europe des frontières fermées ». La Commission « a commis assez d’erreurs » comme cela « et devrait nous soutenir plutôt que nous mettre des bâtons dans les roues avec ses conseils », lui a répondu le ministre de l’intérieur Horst Seehofer dans l’édition dominicale du quotidien Bild. L’ECDC, dans l’éventail de mesures qu’elle propose, n’évoque pas explicitement la fermeture des frontières mais recommande « des restrictions de déplacement proportionnées » lorsque le séquençage est insuffisant ou qu’il indique un niveau de transmission élevé.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/Face-variants-Covid-19-lUE-promet-davantage-reactivite-2021-02-15-1201140758
['international']
Les vacances d'hiver, une des bouées qu'il nous reste pour se projeter
C'est peu de dire que l'épidémie de Covid-19 chamboule la vie des Français. Alors que regarder vers l'avenir est difficile, les vacances représentent pour certains le seul moyen de se projeter et espérer de meilleurs lendemains.
Frontières fermées, motifs impérieux, règles au niveau des vaccins et des pass vaccinaux qui diffèrent, beaucoup de nouvelles règles ont contraint les Français à faire attention avant de s’évader. Les périodes de restrictions et de retour à plus de liberté se succèdent sans qu’on puisse les anticiper. La levée des restrictions en deux étapes, les 2 et 16 février, laisse présager une accalmie de l’épidémie. Pour voyager dans l’Union européenne, le pass vaccinal est désormais valable neuf mois après l’injection. Pourtant, avec l’expérience des deux dernières années, pas simple de se dire, cette fois c’est la bonne . Je me tiens prêt. Tout comme je me tiens prêt, depuis deux ans, à des solutions alternatives de plus ou moins dernière minute , raconte ainsi Romain, fonctionnaire territorial de 47 ans, rempli d’incertitude à l’approche de ses prochaines vacances. Pourtant, il continue, comme d’autres, d’espérer et oser se projeter en vacances. Les projets de l’an dernier, voire d’il y a deux ans deviennent ceux de demain ou des mois à venir. Les vacances comme une visualisation Jean-Loup, journaliste de 30 ans, lui a tout prévu. Le Mexique, New York, ses projets sont ambitieux et précis. Avec ses amis, il a décidé de prévoir des voyages jusqu’en septembre. Cette année, je me suis dit: Non mais là, on va redevenir ambitieux dans nos projets, dans nos rêves et on arrête de se dire on ne sait jamais’ , déclare-t-il. Parce qu’en 2020 et en 2021, c’est tout ce qu’il a fait, attendre avant de ne jamais saisir l’opportunité de partir. J’ai un sentiment de gâchis, de perdre du temps et ça m’énerve beaucoup .
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-vacances-dhiver-une-des-bouees-quil-nous-reste-pour-se-projeter_fr_61fcd939e4b0725faac80045
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Coronavirus : Macron alerte sur le vaccin chinois et ses éventuels risques
"À moyen et long terme, il est presque sûr que si ce vaccin n'est pas approprié, il facilitera l'émergence de nouveaux variants", a mis en garde le chef de l'État.
Publié le 04/02/2021 à 21:02 Ce jeudi, lors d'un échange avec le groupe de réflexion Atlantic Council, Emmanuel Macron a critiqué l'opacité du vaccin chinois contre le coronavirus et a pointé du doigt ses risques éventuels de faciliter le développement de nouveaux variants. "Je n'ai absolument aucune information sur le vaccin chinois. Je ne fais pas commentaire, mais c'est un fait", a déclaré le président de la République. "Cela signifie qu'à moyen et long terme, il est presque sûr que si ce vaccin n'est pas approprié, il facilitera l'émergence de nouveaux variants ; il ne va absolument pas arranger la situation des pays" l'ayant adopté, a critiqué le chef de l'État, évoquant la situation de Manaus au Brésil, où un variant est désormais dominant. "Le Brésil ... est probablement un bon exemple de ce qui peut arriver, avec la situation de Manaus : des gens infectés, d'autres vaccinés et une nouvelle forme de Covid-19", a alerté Emmanuel Macron. "Gérer le virus par le vaccin exige, pour être sûr, que nous ayons la vaccination appropriée, que le vaccin est clairement le plus pertinent contre les différents variants, avec des information transparentes. Et je pense que c'est là ... que l'OMS a un rôle très important", notamment pour évaluer "l'efficacité et la toxicité potentielle de différents vaccins contre le Covid initial et les variants", a ajouté le président français. L'efficacité à court terme pourrait nuire à l'efficacité à moyen terme dans cette situation. Emmanuel Macron Partager la citation Emmanuel Macron plaide donc pour "une approche globale et coordonnée", et une science "transparente, pertinente et ... sous le contrôle des meilleurs chercheurs possibles au monde". "Ce n'est pas le cas pour le vaccin chinois à ce stade", a déploré le chef de l'État selon qui "l'efficacité à court terme pourrait nuire à l'efficacité à moyen terme dans cette situation". Le président de la République a tout de même souligné "l'efficacité" de la Chine ces derniers mois, qui a déployé une "diplomatie du vaccin" fournissant notamment des pays des Balkans, du Golfe, et africains, "dans des proportions qui ne sont pas tout à fait claires pour nous, mais avec des succès diplomatiques manifestes". "Cela peut donner l'idée qu'ils sont plus efficaces que l'approche multilatérale que nous avions il y a quelques mois. Mais je pense que si nous avons une approche globale et coordonnée, je pense qu'à très long terme, nous pouvons être plus efficaces", a-t-il insisté.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-macron-alerte-sur-le-vaccin-chinois-et-ses-eventuels-risques-7900000222
['politique']
Coronavirus : le télétravail en hausse, annonce le ministère du Travail
La ministre du Travail a affirmé auprès du "Parisien" que les salariés ont, "en moyenne", télétravaillé un jour de plus lors de la semaine écoulée par rapport à la précédente. . Population : video, Coronavirus : le télétravail en hausse, annonce le ministère du Travail.
Coronavirus : le télétravail en hausse, annonce le ministère du Travail SITUATION SANITAIRE - La ministre du Travail a affirmé auprès du "Parisien" que les salariés ont, "en moyenne", télétravaillé un jour de plus lors de la semaine écoulée par rapport à la précédente. "En moyenne, ceux qui ont télétravaillé la semaine dernière l'ont fait à raison de 3,7 jours contre 2,7 jours la semaine d'avant". Interrogée par Le Parisien, Elisabeth Borne a affirmé dans une interview parue mardi 10 novembre que les salariés respectaient les consignes gouvernementales de favoriser le télétravail lorsqu'ils le pouvaient. Pour noter ces progrès, observés lors de la semaine consécutive à l'annonce du reconfinement, la ministre du Travail s'appuie sur une vaste enquête menée sur le sujet avec Harris Interactive du 4 au 8 novembre. Plus de 2000 personnes, parmi lesquelles sont représentées 1100 actifs en emploi, ont été interrogées en ligne. 45 des salariés en télétravail à temps complet Parmi les actifs interrogés, 36 ont déclaré pouvoir faire du télétravail facilement. Ceux-ci ont donc été 70 à le faire au moins partiellement la semaine passée et 45 l'ont fait à temps complet. Ainsi, tandis qu'ils étaient 23 à avoir télétravaillé 5 jours du 26 octobre au 1er novembre, ils étaient 40 à l'avoir fait du 2 au 8 novembre. Analysant cette progression du télétravail, Elisabeth Borne a estimé dans Le Parisien qu'il a fallu une "semaine test" pour permettre aux entreprises de s'organiser et déterminer les "activités télétravaillables". Elle rappelle néanmoins que les sociétés doivent tendre vers "la règle" posée par le gouvernement, à savoir que "toutes les activités qui sont télétravaillables doivent être télétravaillées à 100 ". 15 des travailleurs contraints au présentiel par leur employeur Lors de l'enquête, 39 ont dit ne pas pouvoir travailler à domicile du tout. Parmi elles, 15 indiquent que leur employeur ne les a pas autorisés à télétravailler, même partiellement. Plus d'un tiers estiment cependant que les tâches qui leur sont attribuées pourraient être faites de la même manière en télétravail. Pour un quart des personnes interrogées, l'exercice du télétravail pose des difficultés, notamment en raison de leur situation familiale ou de leur équipement. Une cellule d'écoute pour les salariés Si le recours grandissant au télétravail constitue une bonne nouvelle dans le combat contre le Covid-19, certains salariés vivent néanmoins mal ces conditions de travail. D'après le sondage Harris Interactive, 41 disent se sentir isolé, et 32 mal vivre la situation au quotidien. Dans 29 des cas, le télétravail augmente même le stress ressenti habituellement au travail. Deux tiers des participants se considèrent en revanche aussi performants, voire plus, en télétravail qu'au bureau. En cas de "difficultés" psychologiques, les salariés peuvent contacter un numéro "d'écoute" 0 800 13 00 00 mobilisant "plus de 70 psychologues" 24 heures sur 24, rappelle Elisabeth Borne. Du côté de l'inspection du travail, les maîtres-mots demeurent pour l'instant "pédagogie", "conseil" et "dialogue social". Le sondage a été réalisé en ligne du 4 au 8 novembre auprès d'un échantillon de 2.049 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus parmi lesquels étaient représentés 1.100 actifs en emploi , selon la méthode des quotas.
lci.fr
https://www.lci.fr/population/coronavirus-le-teletravail-en-hausse-annonce-le-ministere-du-travail-2169565.html
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