title
stringlengths
13
200
description
stringlengths
12
468
text
stringlengths
79
19.9k
domain
stringlengths
6
26
url
stringlengths
43
320
labels
stringlengths
2
63
Coronavirus : "On est dans une sorte d’incertitude permanente, résigné et apathique"
Mettre le masque, télétravailler, ne plus parler dans les transports... Et si on prenait toutes ces contraintes avec philosophie. La rédactrice en chef du magazine Philonomist Anne-Sophie Moreau est invitée dans le 23h de franceinfo samedi 23 janvier.
"Par rapport au premier confinement il y a un an où on était en état de crise et où on réfléchissait, on est passé à un stade différent avec des petites crises qui se répètent et qui n’en sont plus finalement. On est tombé dans une sorte d’incertitude permanente, on se retrouve dans un état plus proche de la léthargie, de la résignation, de l’apathie", explique la journaliste et philosophe Anne-Sophie Moreau dans le 23h de franceinfo samedi 23 janvier. "Peu créatif, mais besoin de faire la fête" "Ce qui est étrange, c’est qu’on a du mal à être créatif, on pourrait se consacrer à ce qu’on voulait faire comme écrire un roman ou de l’aquarelle, mais on n’y arrive pas parce qu’on n’est pas nourri par le monde extérieur, on est dans un quotidien très borné et rétréci", souligne la rédactrice en chef du magazine Philonomist. "Paradoxalement, on a besoin de faire la fête. Comme l’a dit Simone de Beauvoir, la fête c’est l’apothéose du présent face à l’inquiétude de l’avenir", conclut Anne-Sophie Moreau. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-est-dans-une-sorte-dincertitude-permanente-resigne-et-apathique_4270075.html
['santé']
" Suspendre le vaccin d’AstraZeneca, c’est surprendre le corps médical dans sa lutte contre la montre "
Ne pas vacciner, c’est exposer la population vulnérable à un risque de Covid-19 grave qui est encore plus générateur de thromboses. Il apparaît bien plus fréquent d’avoir une thrombose sans vaccin que sous vaccin, dont il faut espérer que la suspension sera vite levée soulignent, dans une tribune au « Monde », les professeurs Albert-Claude Benhamou, Ismaël Elalamy et Grigorios Gerotziafas.
Tribune. Un caillot, ça tue énormément ! La thrombose est la première cause de mortalité dans les pays occidentaux. En France, les maladies cardiovasculaires sont responsables de quatre cents décès par jour. L’incidence de la maladie thromboembolique veineuse MTEV est de 1,8 pour 1 000. La grossesse peut accroître ce risque à 4 pour 1 000, mais on n’interdit pas pour autant de tomber enceinte Il apparaît bien plus fréquent d’avoir une thrombose sans vaccin que sous vaccin. L’incidence rapportée à ce jour en Europe, de 30 cas pour 5 millions de sujets ayant reçu le vaccin d’AstraZeneca, est pratiquement de un pour 100 000 ! Plusieurs cas ont été aussi rapportés avec le vaccin de Pfizer-BioNTech. Les populations actuellement vaccinées sont par définition considérées comme populations à risque de Covid-19 grave et donc présentent des comorbidités. En prenant le parti qu’il y ait une relation de cause à effet, que la réaction inflammatoire classique chez ces sujets vaccinés ait été à l’origine d’une hypercoagulabilité facilitant la survenue d’une thrombose, alors on peut imaginer qu’en l’absence de vaccin, s’ils avaient contracté le Covid-19, les conséquences auraient été bien plus dramatiques. Lire aussi l’éditorial du « Monde » : AstraZeneca et le principe de précaution En effet, l’orage inflammatoire dans ce cas serait alors majeur avec une forme sévère et une incidence thrombotique de l’ordre de 30 à 50 et une mortalité de 20 à 40 . Surveiller et accompagner pour protéger La vaccination évite les formes graves dans plus de 85 des cas et aucun décès n’est rapporté dans les essais. En fait, le risque thrombotique est inhérent au profil du patient avec ses comorbidités cardiovasculaires, ses facteurs génétiques majorant la capacité de coagulation comme le facteur V Leiden et des facteurs environnementaux notamment l’immobilisation . Le risque thrombotique est inhérent à notre mode de vie, à notre profil clinique et à notre environnement. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Il est possible de diminuer les risques d’aggravation de l’état d’un patient atteint de Covid-19 » Vacciner, c’est protéger, donc ne pas vacciner, c’est exposer les patients à un risque de Covid-19 grave encore plus incendiaire et à des conséquences plus dramatiques. Il faut voir juste et agir juste : vacciner, surveiller et accompagner pour protéger ! Comment ? Il convient d’abord de rappeler l’importance d’une hydratation et d’une mobilisation régulières, et de recommander la prise de paracétamol en cas de fébricule ou de syndrome pseudo-grippal. De plus, chez les rares patients à risque thrombotique particulièrement élevé et en cas de signes généraux ou inflammatoires plus importants, une prévention anticoagulante transitoire d’une durée courte pourrait être proposée, comme il est d’usage de la prescrire en cas de voyage prolongé en avion ou en cas de d’alitement dans un contexte subaigu. Inflammation et coagulation sont en fait un pléonasme. Il vous reste 49.76 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/17/suspendre-le-vaccin-d-astrazeneca-c-est-surprendre-le-corps-medical-dans-sa-lutte-contre-la-montre_6073492_3232.html
['société']
Covid-19 : le Portugal se reconfine
C'est un confinement, et non un couvre-feu, qui vient de se mettre en place au Portugal. Les fêtes de fin d'année ont accéléré la hausse des contaminations, alors que le pays avait été relativement épargné depuis le printemps.. International : video, Covid-19 : le Portugal se reconfine.
Covid-19 : le Portugal se reconfine C'est un confinement, et non un couvre-feu, qui vient de se mettre en place au Portugal. Les fêtes de fin d'année ont accéléré la hausse des contaminations, alors que le pays avait été relativement épargné depuis le printemps. Boutiques fermées, terrasses vides, artères désertes... Lisbonne est à l'arrêt. La célèbre Place du Commerce, dans l'un des quartiers d'habitude les plus animés de la ville, a rarement aussi porté son nom. La gare ferroviaire semble également abandonnée. Dans les parcs pour enfants, les balançoires sont comme punies. Certes, les habitants de la capitale portugaise jouent le jeu, mais avec une résignation difficile à cacher. Toute l'info sur Le WE Pour ce deuxième confinement, l'Etat a pourtant légèrement allégé les restrictions. Cette fois, les écoles ont le droit d'ouvrir, tout comme les églises, un symbole fort dans ce pays très catholique. Mais les commerces non-essentiels doivent garder portes closes, à commencer par les restaurants et les cafés. Les dix millions de Portugais paient finalement le relâchement observé pendant Noël. Le gouvernement avait lâché du lest pour que les gens puissent passer les fêtes tranquillement en famille. Mais depuis, le nombre de cas positifs au coronavirus ne fait qu'augmenter. Seule certitude dans l'horizon portugais : la prochaine élection présidentielle aura lieu comme prévu le 24 janvier prochain, confinement ou non.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/video-covid-19-le-portugal-se-reconfine-2175711.html
['international']
Vaccination contre le Covid-19 : à Marseille, tout est prêt, sauf les doses
A Marseille et dans la Région, des rendez-vous pour des injections rouvrent après un engorgement qui a nourri les tensions.
Vaccination contre le Covid-19 : à Marseille, tout est prêt, sauf les doses 14h00 , le 14 février 2021 A Marseille et dans la Région, des rendez-vous pour des injections rouvrent après un engorgement qui a nourri les tensions. Quelques tables sous les stucs de la salle des mariages, une organisation au cordeau gérée par les marins-pompiers : ça vaccine à tour de bras à l'hôtel de ville de Marseille. Et pourtant. Un étage plus haut, le maire socialiste Benoît Payan soupire : "La ville a ouvert trois centres de vaccination qui tournent à plein régime. Nous continuons d'agir et nous sommes prêts à monter en puissance mais il faudrait que le gouvernement nous livre quatre fois plus de doses pour pouvoir déjà vacciner tous les plus de 75 ans." Beaucoup d'entre eux ont frôlé la crise de nerfs ces derniers jours. "Plus de disponibilité", "rien avant fin mars", "aucun créneau" La situation a frisé l'ubuesque quand certains centres, ailleurs dans la Région, ont dû fermer quarante-huit heures. Plus de vaccins. "Les doses promises ont été divisées par deux, les maires obligés de déprogrammer les injections", assure le président Les Républicains de la Région Sud, Renaud Muselier. "C'est effectivement arrivé la semaine dernière, à la suite d'une livraison retardée du mardi au jeudi", minimise Sébastien Debeaumont, le directeur général adjoint de l'agence régionale de santé ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il rappelle aussi que l'engouement inespéré pour le sérum a pris tout le monde de court. Sur son bureau, les deux portables ne cessent de vibrer. "C'est la responsable de la task force vaccination nationale, au ministère de la Santé. Elle veut être sûre que l'on est prêt à ouvrir les rendez-vous pour le mois de mars." Sur un tableau Excel, celui envoyé chaque semaine par la task force, figurent les chiffres tant attendus : l'arrivée d'environ 55 000 doses hebdomadaires jusqu'à mi-mars, de quoi libérer des créneaux « en début de semaine », dans les 104 centres de vaccinations de la Région Sud. Y arrivent 9 des dotations nationales. La population est ici l'une des plus âgées de France, 554 000 habitants de plus de 75 ans, selon l'Insee. La cacophonie a viré à la crise politique "Les approvisionnements sont complexes, abonde le docteur Gaëtan Gentile, médecin généraliste, professeur en médecine générale. Notre centre de vaccination a une capacité de 600 injections par jour et on en est à 250 à cause des livraisons au compte-gouttes. Ce n'est pas confortable mais c'est une histoire de chaîne de production Alors on reste positif, on se débrouille, on téléphone, on n'attend pas d'être livrés, on va nous-mêmes chercher les vaccins à la pharmacie centrale. Je suis confiant. Pour une fois, on écoute le terrain." " On reste positif, on se débrouille, on va nous-mêmes chercher les vaccins à la pharmacie centrale. Je suis confiant. Pour une fois, on écoute le terrain " Un point de vue que ne partage pas Laurent Saccomano, président de l'Union régionale des professionnels de santé-Médecins libéraux Paca URPS ML : "Il y a une inadéquation entre la réalité du terrain et le message politique. Le gouvernement fait des annonces et la logistique ne suit pas, comme pour les masques et les tests. Résultat, une attente et un engorgement insupportables." La cacophonie a viré à la crise politique, certains élus ayant eux aussi l'impression de ne pas assez compter dans les plans gouvernementaux : "Je demande depuis cet été que les Régions soient associées aux vaccinations. J'ai obtenu le 5 février une première cellule stratégique", s'agace Renaud Muselier. La centralisation, ce démon français ? Ou un dialogue de sourds où chacun pousse ses propres intérêts ? "Nous sommes en concertation permanente", se défend Sébastien Debeaumont. Retour sur les bords du Vieux-Port, où Michèle Rubirola, l'actuelle première adjointe à la Santé, vient faire une visite, comme souvent depuis le début de la campagne vaccinale, le 18 janvier. Comment ce centre a-t-il évité la rupture de stock ? L'élue sourit : "Je mets la pression toutes les semaines sur l'ARS." Comme tous, elle espère que les livraisons montent en puissance. Un vaccinodrome a même été imaginé au stade Vélodrome. Moyens humains, protocoles d'organisation, filières de réservations Tout est prêt. Sauf les vaccins.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/vaccination-contre-le-covid-19-a-marseille-tout-est-pret-sauf-les-doses-4025052
['santé', 'société']
Covid-19 : des mesures restrictives même dans des petites villes de l'Aveyron
Comme l'épidémie se développe partout, il y a certains endroits, dans les villes plus petites, où l'on prend des précautions. Dans l'Aveyron par exemple, les bars et les restaurants sont obligés de fermer à 22h.. Santé : video, Covid-19 : des mesures restrictives même dans des petites villes de l'Aveyron.
A 21h45, les restaurateurs annoncent à leurs clients de bien vouloir finir leurs assiettes et de quitter les lieux. Pour cause, la fermeture des bars et restaurants doit désormais se faire à 22h. L'ordre vient de la préfecture de l'Aveyron. Une mesure qui concerne les trois principales villes du département, Millau, Rodez et Villefranche-de-Rouergue. En effet, les chiffres de l'épidémie de Covid-19 sont en hausse dans l'Aveyron. Bien qu'il y ait quatre fois plus de personnes contaminées qu'il y a un mois, la décision passe mal dans la petite ville de Villefranche-de-Rouergue. Pour pouvoir manger tranquillement, certains clients préfèrent arriver dès 19h. Quant aux restaurateurs, ils sont énervés d'être toujours montrés du doigt. Selon les Villefranchois, cette mesure nuirait au tourisme, à l'activité locale, au développement économique et même à l'ambiance du petit village. Comme l'Aveyron est en zone d'alerte renforcée, le couvre-feu n'est pas encore imposé.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-la-reaction-des-villefranchois-face-a-la-nouvelle-mesure-sanitaire-2167872.html
['santé']
Jenifer positive au coronavirus, comment se déroulera la finale de The Voice Kids ?
La chanteuse a annoncé ce vendredi avoir été testée positive au coronavirus.
La finale des'annonce délicate, Jenifer, l'une des quatre coachs vient d'être testée positive au coronavirus. C'est sur Instagram que la chanteuse a annoncé la nouvelle. "", a-t-elle écrit. Mais pas question pour autant de lâcher ses candidats, Jenifer a assuré qu'elle continuerait à veiller sur ses petits protégés, Lissandro 10 ans et Sarah 13 ans . "Ils seront soutenus par l'équipe et les autres coachs. Je continuerai à distance de les suivre, et demain, j'interviendrai de la maison aussi, afin de les accompagner pour cette grande finale!" La chanteuse ne sera donc pas présente sur le plateau ce 10 octobre, elle assistera à la finale depuis chez elle en vidéoconférence. Pour conclure son message, Jenifer a invité tous ses abonnés à prendre soin d'eux et à faire attention. "Protégez-vous, protégez les autres et ensemble on va gagner contre ce virus", a-t-elle écrit.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/medias/television/jenifer-positive-au-coronavirus-comment-se-deroulera-la-finale-de-the-voice-kids-5f802c357b50a641f642a8c9
['culture/loisir']
Coronavirus : un hôpital de Corrèze sous tension
Face à la seconde vague de l'épidémie, certains hôpitaux arrivent à saturation. Les patients doivent être transférés dans d'autres régions. Reportage au service de réanimation de l'hôpital de Brive-la-Gaillarde Corrèze .
À l'hôpital de Brive-la-Gaillarde Corrèze , les malades affluent chaque jour. Les derniers patients amenés en réanimation à Brive ont été transférés depuis Lyon Rhône-Alpes en avion médicalisé. gés de plus de 70 ans, atteints d'obésité ou d'hypertension, ils sont victimes de graves problèmes respiratoires. "Ce sont des patients Covid qui sont intubés, ventilés. Une des patientes, cela fait un mois qu'elle est sous ventilation mécanique et l'autre cela fait six jours", explique Samuel Caumes, interne en médecine d'urgence à l'hôpital de Brive. Difficile de recruter En pleine seconde vague, l'hôpital de Brive Corrèze pourrait encore élargir sa capacité d'accueil de patients Covid : "L'ouverture de lits supplémentaires, on peut tout à fait le faire. Mais la problématique majeure, c'est surtout de trouver du personnel. Le personnel est fatigué, on a énormément de mal à recruter dans cette période délicate", explique Michel Da Cunha, direction adjoint du centre hospitalier de Brive. Des ajustements qui pourraient obliger l'hôpital à déprogrammer certaines interventions chirurgicales.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-hopital-de-correze-sous-tension_4155591.html
['santé']
Séoul propose des tests Covid pour les animaux de compagnie
Les dirigeants de la capitale de Corée du Sud ont déclaré avoir détecté un premier cas de chat positif. Très peu de chats et chiens ont déjà été testés, mais une campagne de dépistage du Covid-19 à destination des animaux domestiques est actuellement en cours à Séoul, la capitale...
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Washington Post Très peu de chats et chiens ont déjà été testés, mais une campagne de dépistage du Covid-19 à destination des animaux domestiques est actuellement en cours à Séoul, la capitale de la Corée du Sud. Elle devrait s'étendre à travers le pays dans les prochains jours. Les autorités sud-coréennes ont déclaré qu'elles fourniraient des tests uniquement aux animaux présentant des symptômes, tels que de la fièvre ou des difficultés respiratoires, après être entrés en contact avec des êtres humains infectés. En Corée du Sud, les chiens ou chats testés positifs au Covid-19 devront être isolés au domicile de leur propriétaire pendant quatorze jours. Si leurs maîtres ont contracté le virus, les animaux seront placés dans des chenils ou des centres d'accueil spécialisés. Selon le gouvernement métropolitain de Séoul, le premier chat testé positif au Covid a d'abord eu des symptômes tels que des vomissements et une diminution de l'activité. Les membres de la famille avec laquelle il vit avaient tous contracté le virus au préalable. L'homme transmet le virus aux animaux, et non l'inverse Aux États-Unis, le Centers for Disease Control and Prevention Centres de contrôle et de prévention des maladies relate que quelques animaux de compagnie ont été infectés par le Covid-19, principalement après avoir été en contact étroit avec des êtres humains contaminés. Depuis le début de l'épidémie, des analyses effectuées sur des animaux de compagnie et d'élevages ayant contracté la maladie font craindre qu'ils puissent être des «réservoirs de la maladie». À lire aussi Toutes les particules du Covid-19 tiendraient dans une canette de coca Le CDC affirme cependant que «sur la base des informations limitées disponibles, le risque que les animaux propagent le coronavirus aux humains est considéré comme faible». La plupart des animaux qui ont contracté le virus ont connu une maladie légère et se sont complètement rétablis. «Il n'y a aucune preuve que le virus puisse se propager aux personnes ou à d'autres animaux à partir de la peau, de la fourrure ou des poils d'un animal de compagnie», d'après le CDC. Lors d'un compte rendu en ligne la semaine dernière, Park Yoo-mi, responsable de la lutte contre la maladie à Séoul, a rappelé qu'il fallait garder les animaux de compagnie «à au moins 2 mètres des personnes et des autres animaux lors des promenades». La recherche a montré que les chats peuvent propager la maladie à d'autres congénères en laboratoire. Au cours du week-end, le San Diego Zoo Safari Park a déclaré qu'une troupe de gorilles s'était complètement rétablie après que plusieurs avaient contracté le Covid-19. Mais au Pakistan, les responsables politiques ont, quant à eux, annoncé que deux tigres blancs de 11 semaines semblaient être morts à cause du virus le mois dernier.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/201669/seoul-tests-covid-animaux-compagnie-chat-positif
[]
Pourquoi les Latino-Américains sont-ils deux fois plus infectés au Covid-19 que les habitants blancs à Los Angeles?
Souvent employés "essentiels" et au contact du public, vivant dans des logements et quartiers parfois densément peuplés, les habitants d'origine latino-américaine du comté de Los Angeles sont en moyenne deux fois plus nombreux à contracter le virus qu'au sein de la...
Vers la mi-novembre, le taux de contamination quotidien était de 274 cas pour 100.000 chez les Latino-américains et de 125 cas pour 100.000 chez les habitants blancs, selon les données du comté de Los Angeles, corrigées en fonction des catégories d'âge afin de rendre la comparaison plus pertinente. La situation est d'autant plus préoccupante que sur les quelque dix millions d'habitants du comté, plus de 48 se déclarent dans les recensements comme d'origine latino-américaine, et seulement 26 comme blancs d'une autre origine. La Californie connaît depuis quelques semaines une flambée des cas de Covid avec des records quasi-quotidiens, notamment à Los Angeles. Le comté a enregistré dimanche à lui seul plus de 10.000 nouveaux cas en une seule journée. "Il est très net et très inquiétant que certains groupes payent encore une fois un prix plus élevé que les autres", déclarait récemment le Dr Barbara Ferrer, directrice de la santé publique du comté. "L'écart entre les groupes ethniques, que nous avions beaucoup réussi à réduire en septembre, s'est une nouvelle fois agrandi de manière spectaculaire, en particulier pour nos habitants latinos", poursuivait le Dr Ferrer. Selon les experts, les habitants d'origine latino-américaine sont davantage exposés au coronavirus car beaucoup occupent des emplois considérés comme "essentiels", qui ne peuvent pas être effectués en télé-travail et qui les mettent fréquemment en contact avec le public ou des collègues supermarchés, commerces divers, usines, emplois agricoles, etc. Par ailleurs, les familles latino-américaines vivent parfois dans des quartiers populaires et des logements densément peuplés, ce qui favorise la diffusion du virus. C'est aussi le cas, dans une moindre mesure, de la population noire de la mégalopole californienne. Les Latino-américains ont près de trois fois plus de risques d'être hospitalisés pour avoir contracté le Covid-19 que la population blanche, et les habitants noirs deux fois plus. Ces disparités se retrouvaient fin novembre dans le taux de mortalité là encore corrigé en fonction de l'âge : 3 morts pour 100.000 chez les Latino-Américains, 1,7 pour la population noire, 1,2 pour les habitants d'origine asiatique et seulement 0,91 pour les résidents blancs. Des inégalités qui sont étroitement liées au niveau de vie, révèlent les statistiques sanitaires. "La mortalité dans les quartiers ayant les taux de pauvreté les plus élevés est environ trois fois supérieure", relève Barbara Ferrer, et les habitants y ont 65 fois plus de risque de contracter le coronavirus que dans les quartiers les plus prospères.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/monde/pourquoi-les-latino-americains-sont-ils-deux-fois-plus-infectes-au-covid-19-que-les-habitants-blancs-a-los-angeles-5fd075399978e227dff68210
['international']
Hervé Le Tellier lauréat du Goncourt 2020 avec "L'anomalie" : le jury récompense un roman exigeant et divertissant
Le plus prestigieux des prix littéraires a été remis à la mi-journée, lundi. Mais pas au restaurant parisien Drouant comme le veut la tradition. Les délibérations et l'annonce se sont faites à distance, Covid-19 oblige.
Hervé Le Tellier lauréat du Goncourt 2020 avec "L'anomalie" : le jury récompense un roman exigeant et divertissant Le plus prestigieux des prix littéraires a été remis à la mi-journée, lundi. Mais pas au restaurant parisien Drouant comme le veut la tradition. Les délibérations et l'annonce se sont faites à distance, Covid-19 oblige. L'Académie Goncourt a choisi. Le prix Goncourt 2020 a été décerné, lundi 30 novembre, à Hervé Le Tellier pour L'anomalie Gallimard , un roman d'anticipation aux mille facettes et qui donne à réfléchir sur le monde. Hervé Le Tellier a reçu huit voix sur dix alors que deux voix sont allées à Maël Renouard, en lice avec L'historiographe du royaume. Les membres de l'Académie Goncourt ont donné rendez-vous aux journalistes à 12h30 sur la plateforme de visioconférence Zoom. Avec la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 du prix Goncourt a été complètement chamboulée. Prévue le 10 novembre, l'annonce du lauréat avait été repoussée à ce lundi 30 novembre pour concorder avec la réouverture des librairies, autorisées à accueillir des clients depuis samedi. Impossible, également, d'annoncer le résultat depuis le restaurant Drouant, à Paris, comme il est de coutume depuis plus d'un siècle. Hervé Le Tellier lors d'une conférence de presse organisée par Gallimard pour son prix Goncourt. Laurence Houot / Franceinfo Culture Un livre qui va "enchanter beaucoup de monde" La victoire d'Hervé Le Tellier a été annoncée par le président du Goncourt Didier Decoin, qui a ensuite invité le lauréat a rejoindre la visioconférence. L'écrivain, apparu à l'écran aux côtés de son éditeur Antoine Gallimard, a ensuite répondu aux questions des académiciens. "Vous vous y attendiez ?" questionne Didier Decoin. "Non pas du tout", répond l'écrivain. "On ne s'attend jamais à un prix comme le Goncourt. On n'écrit pas pour avoir un prix et on ne peut pas s'imaginer l'avoir", ajoute-t-il tout sourire, expliquant avoir "bien dormi cette nuit" malgré l'attente mais "très mal" les nuits précédentes. Plusieurs membres de l'Académie Goncourt se sont ainsi succédé sur les écrans pour féliciter et interroger le lauréat, comme Pierre Assouline, dans un décor de plage que la plateforme Zoom permet d'ajouter artificiellement. "Il ne manque plus que la chemise hawaïenne", plaisante Eric-Emmanuel Schmitt. Pierre Assouline, membre de l'Académie Goncourt, à la plage sur la plateforme Zoom pour l'annonce du lauréat 2020. Manon Botticelli / Franceinfo Culture Tahar Ben Jelloun a de son côté chaleureusement remercié le lauréat pour ce livre "qui va faire du bien et enchanter beaucoup de monde dans une époque qui n'est pas réjouissante." "Je trouve que vous avez résisté à deux choses", décortique le juré Eric-Emmanuel Schmitt. "D'abord vous avez résisté à une très très bonne idée car il n'y a rien de pire qu'une bonne idée pour écrire un roman. Vous avez su passer au-delà de l'idée pour arriver à une fin exceptionnelle et à faire en sorte que cette 'anomalie' soit révélatrice de chacun des personnages." "Vous avez résisté à un deuxième danger qui est l'ironie", continue le dramaturge. "Il y en a constamment dans votre roman, par rapport aux religions et aux philosophies. Mais malgré tout s'affirme un amour des êtres, de la vie et même du questionnement." Avec une idée pareille, on peut s'assécher dans l'ironie et la distance. Vous, au contraire, vous avez donné de la chair au 'Je' et c'est absolument remarquable. Eric-Emmanuel Schmitt, membre de l'Académie Goncourt Plongée dans une quatrième dimension Dans L'anomalie, Hervé Le Tellier met en scène ses personnages dans une quatrième dimension, en 2021, à bord d'un avion secoué par des turbulences consécutives à un violent orage. Trois mois après cet incident, les passagers découvrent que durant l'orage, le temps celui qui passe a été saisi d'un léger hoquet. "A la première lecture nous avons été très enthousiasmés par le pitch", raconte Didier Decoin. "Puis en relisant le livre, on s'est aperçus que le style est également très fouillé." Eric-Emmanuel Schmitt félicite Hervé Le Tellier sur la plateforme Zoom. Manon Botticelli / Franceinfo Culture Dans son récit, Hervé Le Tellier s'amuse avec les univers et les genres littéraires, naviguant du roman psychologique à la science-fiction, en passant par le roman d'espionnage. "Le personnage du tueur à gage, Blake, est par exemple associé au style du roman noir", précise l'écrivain. Quand Didier Decoin l'interroge sur la fin du texte, l'auteur évoque une "métaphore des potentialités". "L'idée, c'est que puisque Trump est là, puisque Trump est la cause de la destruction du monde, la vision du livre c'est de proposer une autre version du monde, où Biden est président", a expliqué l'auteur. "C'est une option possible de lecture. ... Les livres offrent des options. Il n'y a pas de dénouement en littérature, il y a des noeuds, et moi je l'ai noué comme ça", analyse-t-il.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/culture/livres/prix-litteraires/le-prix-goncourt-2020-est-attribue-a-herve-le-tellier-pour-lanomalie-gallimard_4201337.html
['culture/loisir']
Plusieurs pensionnaires d'Ehpad, déjà vaccinés, testés positifs au Covid-19
Onze résidents d'un Ehpad du Bas-Rhin et quinze dans les Landes ont été testés positifs alors que la plupart d'entre eux avaient été vaccinés., Un cluster découvert dans une maison de retraite du Bas-Rhin.
Un cluster découvert dans une maison de retraite du Bas-Rhin. Comme le relate France Bleu Alsace, onze résidents de l'Ehpad "Résidence Le Ried" de Marckolsheim ont été testés positifs au Covid-19, dont la plupart avaient déjà été vaccinés. L'Agence régionale de santé ARS a précisé que trois d'entre eux avaient dû être hospitalisés, "par prudence, car ayant de fortes pathologies, et non parce qu’ils ont une forme sévère de la Covid". Sur ces trois pensionnaires, deux n'avaient pas été vaccinés et le troisième n'avait reçu qu'une dose. Le même cas de figure a été observé dans l'Ehpad Léon Dubédat de Biscarrosse dans les Landes, depuis le 23 mars. Quinze résidents ont été testés positifs, ainsi que huit membres du personnel, alors que la plupart avaient déjà reçu les deux doses du vaccin Pfizer, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine. "On est là sur un variant anglais. L'origine de la contamination dans l'Ehpad est liée à un visiteur extérieur non vacciné", a expliqué Didier Couteaud, Directeur de l'Agence régionale de Santé des Landes. Une zone Covid a dû être créée dans l'établissement pour isoler les personnes contaminées. >> A lire aussi - "Vite ma dose" : un moteur de recherche pour trouver un créneau de vaccination Les ARS tiennent à rappeler que si la vaccination protège des formes sévères et graves de la maladie, elle n'empêche pas de développer la maladie sous une forme asymptomatique ou de transmettre le virus. Les dernières études semblent néanmoins indiquer que la charge virale et donc la contamination diminue avec la vaccination. Mais pas suffisamment pour laisser tomber les gestes barrières et le masque. >> A lire aussi - Royaume-Uni, Hongrie, Serbie qui fait la course en tête pour la vaccination, en Europe ?
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/plusieurs-pensionnaires-dehpad-deja-vaccines-testes-positifs-au-covid-19-1399095
['économie/finance', 'politique']
La moitié des contaminations provient de personnes asymptomatiques
Une des clés de la transmission du coronavirus est le nombre de patients asymptomatiques : ces derniers, ne sachant pas qu’ils sont contaminés, propagent le virus à leur insu. Ceci vient d’être...
Une des clés de la transmission du coronavirus est le nombre de patients asymptomatiques : ces derniers, ne sachant pas qu'ils sont contaminés, propagent le virus à leur insu. Ceci vient d'être confirmé par une nouvelle étude parue dans Jama Network, qui a modélisé la transmission du virus en prenant en compte une période d'incubation de 5 jours et une période de contagiosité de 10 jours. Résultat : 59 des infections, soit plus de la moitié, proviennent de personnes asymptomatiques, soit en période d'incubation 35 , soit des patients qui ne développent jamais de symptômes 24 . Une précédente étude publiée en avril 2020 dans Nature Medicine avait déjà estimé que 44 des personnes étaient infectées par des patients présymptomatiques. Selon cette étude, l'infectiosité commence 2,3 jours avant l’apparition des symptômes pour culminer 0,7 jour avant. Le nombre de patients qui ne développent jamais de symptômes reste lui difficile à évaluer. Les différentes études l'évaluent entre 20 et 86 . Cependant, on sait que les asymptomatiques transmettent moins le virus car leur charge virale est moins élevée. Cette propagation silencieuse rend le virus extrêmement difficile à contrôler. Elle exige le respect des mesures barrières port du masque, distanciation sociale... et des campagnes de test massives, seules à même de détecter ces patients asymptomatiques avant qu'ils ne contaminent leur entourage.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-moitie-contaminations-provient-personnes-asymptomatiques-3744/
['santé']
Médicaments : le coronavirus a dopé les anxiolytiques et retardé la vaccination
Le confinement a fortement modifié la consommation de médicaments en France. Alors que les anxiolytiques et somnifères sont en hausse, les ventes de nombreuses catégories de médicaments ont...
Le confinement a fortement modifié la consommation de médicaments en France. Alors que les anxiolytiques et somnifères sont en hausse, les ventes de nombreuses catégories de médicaments ont dégringolé, signant-là un inquiétant recul de l'accès aux soins. Cela vous intéressera aussi Contrefaçon : gare aux médicaments vendus sur Internet La contrefaçon touche tous les secteurs, même celui des médicaments. Des copies imitent le nom et la forme des traitements existants mais ne contiennent pas de principe actif. Pire, certaines peuvent même être dangereuses. L’Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments IRACM nous en parle durant cette vidéo. La consommation de médicaments a été durablement affectée par le confinement en mars, révèle un rapport Epi-Phare mené par l'Assurance-maladie conjointement avec l'Agence du Médicament et couvrant une période de six mois entre le 16 mars 2020 et le 13 septembre 2020. La plupart des classes thérapeutiques ont diminué, signe d'un recul de l'accès aux soins, du report des consultations et de la communication sur les effets délétères de certains produits sur la Covid-19. Passage en revue des différentes classes thérapeutiques Anxiolytiques et hypnotiques en hausse Du 16 mars jusqu'au 13 septembre, il s'est écoulé 1,1 million d'anxiolytiques, 480.000 hypnotiques et 187.000 antidépresseurs en plus des volumes attendus. « Pour les anxiolytiques, après une augmentation de 18,6 des délivrances lors des 2 premières semaines de confinement, on observe une consommation supérieure au niveau attendu de façon persistante depuis la fin avril et jusqu'à la mi-août, note le rapport. Cette augmentation reflète probablement l'impact psychologique important de l'épidémie de Covid-19 et de ses conséquences sociales, professionnelles et économiques ». Une hausse qui reflète aussi sans doute le moindre accès des Français à une prise en charge psychologique, et qui ne fait qu'aggraver la surconsommation française de ce type de médicaments. Grâce aux ordonnances périmées, les patients chroniques ont pu poursuivre leur traitement. IViewfinder, Adobe Stock Chute des substituts nicotiniques Les patchs et autres gommes nicotiniques accusent un déficit de 275.000 boîtes entre mars et septembre. Ces produits ont décroché de 30 la deuxième semaine de confinement et les ventes demeurent inférieures de 17 aux volumes attendus durant la première quinzaine de septembre. Le stress lié à l'enfermement et à la crise sanitaire qui se prolonge semble avoir découragé les fumeurs d'arrêter leur consommation de cigarettes. Le traitement des maladies chroniques s’est globalement maintenu Le traitement des patients connus et déjà traités pour les maladies chroniques semble avoir été globalement maintenu, grâce à un stockage des produits en début de confinement et à un renouvellement possible à l'aide d'ordonnances périmées et au recours aux téléconsultations, indique le rapport. C'est le cas notamment pour les antihypertenseurs, les antidiabétiques dont l'insuline et les antiépileptiques. On observe toutefois un déficit de mise en route de ces traitements pour les nouveaux malades. Ainsi, les nouvelles ordonnances ont baissé de -3,6 , -6 et -17,4 respectivement pour les antihypertenseurs, les antidiabétiques et les anticoagulants. Effondrement des anti-inflammatoires, corticoïdes et antibiotiques Les anti-inflammatoires non stéroïdiens AINS , accusés d’aggraver les effets de la Covid-19, enregistrent une baisse de consommation de 7,2 millions de traitements par rapport à celle attendue. Curieusement, le paracétamol, recommandé à l'inverse dans le traitement de la fièvre liée au coronavirus et dont on craignait une pénurie, est lui aussi en forte baisse avec 1,4 million de boîtes en moins délivrées. Autre effet consécutif au confinement et au post-confinement : la diminution de la circulation des virus hors Sars-CoV-2 et autres agents infectieux liée à la fermeture des crèches et écoles, à la distanciation sociale et au port du masque. En conséquence, la consommation de corticoïdes utilisés notamment dans les affections aiguës ORL ou inflammatoires montre un déficit de 3,6 millions de traitements et celle des antibiotiques de 4,1 millions. Retard de la vaccination Six mois après le début du confinement, le vaccin penta/hexavalent pour nourrissons, le vaccin anti-HPV papillomavirus humains , le vaccin ROR Rougeole-Oreillons-Rubéole et le vaccin antitétanique affichent tous un fort recul. Ainsi, la chute des délivrances durant le confinement n'a pas été rattrapée par la suite, regrette le rapport. Plutôt ennuyeux alors que ces maladies sont hautement contagieuses et que les écoles ont réouvert. Cancer et maladies graves non détectés Le rapport pointe également du doigt une forte sous-consommation de traitements nécessitant une administration par un professionnel de santé, comme le traitement de la dégénérescence maculaire de l'œil, les endoscopies, les scanners et IRM. L'accès aux médecins et aux examens médicaux a en effet été réduit pendant le confinement, et cela se traduit à présent par une « chute non rattrapable des diagnostics pour certains cancers ou maladies graves », s'inquiètent les auteurs. Alors que les déprogrammations de soins viennent de reprendre dans les hôpitaux franciliens et dans d'autres régions, les patients risquent d'être de plus en plus nombreux à découvrir leur cancer sur le tard. Reste à mesurer l'incidence à long terme de toutes ces modifications et leurs effets sur les maladies chroniques. L'étude Epi-phare devrait se poursuivre dans les prochains mois et nous confirmer ou pas ces tendances.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medicaments-medicaments-coronavirus-dope-anxiolytiques-retarde-vaccination-83600/
['santé']
Bilbao en passe de renoncer à accueillir l’Euro de football
Alors que le Pays basque espagnol a pris des mesures drastiques dans une partie de son territoire, mardi 13 avril, afin de lutter contre le coronavirus, la ville la plus importante de la région autonome, Bilbao, s’apprête à renoncer à accueillir l’Euro de football, qui débute le 11 juin.
Alors que le Pays basque espagnol a pris des mesures drastiques dans une partie de son territoire, mardi 13 avril, afin de lutter contre le coronavirus, la ville la plus importante de la région autonome, Bilbao, s’apprête à renoncer à accueillir l’Euro de football, qui débute le 11 juin. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires du livre de recettes du chef Ottolenghi. Je participe > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des codes cadeaux pour visionner gratuitement le nouveau film de Bryan Fogel. Je participe > NOUVEAU HORS - SERIE Le coup d’état numérique décrypte le Net d’aujourd’hui, régi par la loi du plus fort. 76 pages. > Commander ESCAPE TO FRIBOURG RÉGION Jouez à notre escape game en ligne et tentez de remporter un voyage en Suisse. Je participe > Bilbao risque de ne pas vibrer au rythme du football cet été. La capitale du Pays basque espagnol, choisie parmi les douze villes hôtes de l’Euro 2020 repoussé d’un an à cause de l’épidémie, et qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet prochain est en passe de jeter l’éponge. Le gouvernement régional basque laisse entendre que la ville ne peut accueillir du public dans les conditions sanitaires fixées par l’instance dirigeante du football européen, l’UEFA. Cette dernière souhaite que la compétition se joue avec du public et prévoit notamment un taux de remplissage des stades de 25 à 100 , selon les cas , précise le site d’information El Independiente. Bilbao doit, en théorie, accueillir des matchs de poule de l’Espagne contre la Suède, la Slovaquie et la Pologne dans le stade San Mamés, d’une capacité d’environ 53 000 places. Mais en raison de la dégradation de la situation sanitaire dans la région autonome, les autorités basques ont formulé des conditions drastiques pour l’accueil du public à San Mamés : un taux de remplissage des tribunes fixé à 25 au maximum, une vaccination contre le Covid-19 de 60 de la population espagnole et un
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/hors-jeu-bilbao-en-passe-de-renoncer-accueillir-leuro-de-football
[]
Autotests : "Un lycée n'est pas un hôpital de campagne", réagit le secrétaire général du SNPDEN-Unsa
"On va avoir besoin très vite de précisions très importantes ... pour savoir si nous sommes vraiment en capacité de le faire", indique Philippe Vincent.
"On va avoir besoin très vite de précisions très importantes ... pour savoir si nous sommes vraiment en capacité de le faire", indique Philippe Vincent. "Un lycée n'est pas un dispensaire, ce n'est pas un centre de soins et encore moins un hôpital de campagne", a déclaré Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN-Unsa Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale , alors que les lycéens devront effectuer un autotest par semaine à partir du 10 mai. Ils pourront le faire dans leur établissement, selon les dernières directives du ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. "Il faut que nous ayons rapidement un cadre", a-t-il ajouté. franceinfo : Êtes-vous prêts à encadrer ces autotests ? Philippe Vincent : Le défi est très important parce que, hormis quelques annonces très génériques des personnels formés et des locaux dédiés, on n'a pas le détail. D'ailleurs, nous avons fait parvenir au ministère une douzaine de questions très précises sur les conditions attendues. On va avoir besoin très vite de précisions très importantes, à la fois en termes de responsabilité, de logistique, de stockage, de personnel, de locaux, d'hygiène etc. pour savoir si nous sommes vraiment en capacité de le faire. Un lycée n'est pas un dispensaire, ce n'est pas un centre de soins et encore moins un hôpital de campagne. Si on veut réussir l'opération de dépistage de masse avec des personnels compétents et dans des conditions sanitaires sécurisées, il faut effectivement que nous ayons un cadre rapidement. Il y aura aussi deux autres tests, deux fois par semaine, pour vous, le personnel de l'Éducation nationale. Allez-vous les faire chez vous ? Oui, c'est ce qui est prévu. J'imagine que la logistique va suivre et que nous serons dotés du nombre de tests pour l'ensemble de nos personnels, puisque tous les personnels sont concernés, quel que soit leur statut et quelle que soit leur position. Donc je pense que là, nous serons en capacité de mettre ces tests à disposition de tous nos personnels. Y a-t-il adhésion de ces personnels pour ces autotests ? Je pense que oui, c'est quand même une pierre de plus à l'édifice du dépistage et de la prévention. Je pense qu'à partir du moment où ils seront mis à disposition facilement, les personnels les utiliseront. C'est une forme de garantie, ne serait-ce que pour sa propre santé.
francetvinfo.fr
http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/autotests-un-lycee-n-est-pas-un-hopital-de-campagne-reagit-le-secretaire-general-du-snpden-unsa_4383503.html
['santé']
Coronavirus : l'application TousAntiCovid décolle enfin avec le confinement
L'application de traçage du gouvernement connaît enfin le succès avec le confinement et l'intégration de la précieuse attestation de déplacement. Son rendement est au diapason mais son efficacité reste difficile à mesurer.
Publié le 05/11/2020 à 10:50 Il va falloir patienter plusieurs semaines avant d'apprécier l'impact du second confinement sur la circulation de l'épidémie. Mais les nouvelles restrictions de déplacements imposées aux Français produisent déjà des effets sur l'application TousAntiCovid. Déployée le 22 octobre dernier, la mise à jour de StopCovid a été installée par plus de 5 millions d'utilisateurs au dernier pointage, jeudi 5 novembre, pour un total de 7,6 millions d'activations depuis le lancement de StopCovid début juin, soit un peu plus de 10 de la population française. Portée par le contexte de diffusion active du virus qui n'a rien à voir avec celui qui prévalait à la fin du printemps, l'application a été téléchargée par deux fois plus de personnes en deux semaines que StopCovid en cinq mois. Fort de cette nouvelle dynamique, le secrétaire d'État au Numérique Cédric O, maître d'œuvre du projet, espère désormais franchir la barre des 15 millions de téléchargements d'ici trois semaines. "Il faut qu'on soit 15 millions à la sortie du confinement si on veut faire en sorte que l'application soit vraiment utile, particulièrement dans les lieux publics où on reste longtemps comme les salles de cinéma, les restaurants ou les transports collectifs, et éviter une politique de Stop and Go qui serait catastrophique", a dit Cédric O le 3 novembre. Selon une étude de l'Inserm, une adoption de TousAntiCovid par 20 de la population française permettrait à chaque malade qui se déclare dans l'application de ne pas transmettre le virus à un quart de ses contacts. Le moyen le plus rapide de générer l'attestation de sortie Le regain de popularité de TousAntiCovid, dont le but est de détecter les contacts prolongés avec les autres utilisateurs via le signal Bluetooth des smartphones, intervient paradoxalement au moment où les Français sont censés réduire leurs interactions sociales au strict minimum avec la mise en place du nouveau confinement général. L'application semble surtout profiter de l'intégration dans sa nouvelle version de l'attestation dérogatoire de déplacement, de nouveau nécessaire pour justifier ses sorties exceptionnelles. Cette "killer app" a d'abord pris la forme d'un simple lien renvoyant vers le formulaire officiel du site du gouvernement, avant de se concrétiser mardi par l'ajout d'un véritable générateur de QR code, avec remplissage automatique des informations personnelles pour gagner du temps, y compris hors connexion. Le gouvernement ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et promet d'enrichir l'application avec de nouvelles fonctionnalités dans les prochaines semaines. D'ici quinze jours, les utilisateurs pourront par exemple accéder à des données épidémiologiques au niveau départemental en renseignant leur code postal. Les développeurs du projet préparent également une fonction QR code pour remplir les fameux cahiers de rappel sous une forme numérique lorsque la situation sanitaire autorisera la réouverture des bars et des restaurants. Le pic d'activations de TousAntiCovid coïncide également avec les nouveaux relais dont dispose l'application chez les professionnels. Des grandes enseignes comme Carrefour incitent leurs clients à l'installer lorsqu'ils se rendent dans leurs magasins. Des journalistes et des politiques en ont fait la promotion sur les réseaux sociaux. L'application a aussi été inclue au protocole sanitaire des entreprises qui sont désormais invitées à conseiller le dispositif à leurs salariés. Un rendement en hausse Malgré ces bons résultats, l'efficacité du dispositif est encore difficile à mesurer. Le nombre d'utilisateurs communiqué quotidiennement par les autorités comprend les personnes qui l'ont ensuite désinstallée et ne discerne pas celles qui l'utilisent quotidiennement, ni celles qui activent correctement le Bluetooth nécessaire à la réalisation du traçage numérique. On ignore également si l'application a reçu un bon accueil chez les plus âgés, les personnes les plus à risque face à l'épidémie qui sont souvent les moins au fait des usages liés au numérique. Selon le site spécialisé iGen, l'application aurait aussi du mal à fonctionner en tâche de fond sur iPhone, lorsqu'elle n'est pas ouverte en premier plan sur le téléphone. Cela dit, il est difficile de contester que TousAntiCovid affiche un bien meilleur rendement ces derniers temps. Avant le 22 octobre, il fallait que 16 personnes se déclarent malades dans l'application pour qu'elle envoie une alerte à un cas contact potentiel, invité à s'isoler. Le ratio est désormais de six pour un, avec 6.527 notifications envoyées pour 35.238 malades déclarés dans l'application, au 5 novembre. "Dans la journée du dimanche 1er novembre, plus de 800 personnes ont été notifiées sujets contact via l’application. Elles ont pu s’isoler immédiatement afin de ne pas contaminer leurs proches et aller se faire tester", a indiqué le gouvernement dans un communiqué le 3 novembre. Faute d'interconnexion avec les fichiers numériques SiDEP et Contact Covid regroupant les résultats des personnes positives au virus et de leurs cas contact, il est cependant impossible de savoir combien de personnes se sont finalement révélées positives après avoir été prévenues par l'application. En Suisse, les chercheurs à l'origine de l'application de traçage numérique locale avaient estimé début septembre que son efficacité était équivalente à celle du contact tracing humain avec 37 malades détectés sur 8.522 cas confirmés, soit 0,5 des nouveaux cas du pays à l'époque.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/sciences-tech/coronavirus-l-application-tousanticovid-decolle-enfin-avec-le-confinement-7800915703
['science/technologie']
Coronavirus : La Suède ouvre la porte aux directives locales
La Suède est sur le point de renforcer ses recommandations sur le coronavirus à partir de la semaine prochaine. Ceci afin de permettre aux autorités régionales d'introduire des directives locales.
La Suède est sur le point de renforcer ses recommandations sur le coronavirus à partir de la semaine prochaine. Ceci afin de permettre aux autorités régionales d'introduire des directives locales supplémentaires si nécessaire. Le seuil des 100 000 cas dans le pays vient d’être franchis. Même si la Suède a longtemps été épargnée par une deuxième vague importante à la fin de l'été, les cas sont maintenant en augmentation constante dans le pays scandinave depuis plusieurs semaines. La plupart des nouveaux cas sont des personnes âgées de 20 à 50 ans. Cependant il n’a pas encore été observé une augmentation correspondante de nouveaux décès ni d' admissions en soins intensifs. Un total de 5 899 personnes sont décédées à ce jour après avoir été testées positives. Par ailleurs, 23 patients atteints de coronavirus sont actuellement traités en soins intensifs en Suède. A l’heure actuelle, Stockholm est la région la plus touchée par l'augmentation du nombre de nouveaux cas, mais les régions du Jämtland, Härjedalen, Uppsala et rebro ont également été identifiées mardi comme des régions en augmentation. La mise à jour des recommandations entreront en vigueur le 19 octobre, afin de réduire les clusters dans des régions spécifiques. Voici à titre d’exemble quelques possibles restrictions : éviter les transports publics éviter les déplacements inutiles éviter de rendre visite aux personnes appartenant à un groupe à risque, par exemple des maisons de retraite pour personnes âgées évitez d'aller dans les centres commerciaux, les gymnases, les piscines ou d'autres lieux intérieurs très fréquentés éviter tout contact physique avec des personnes n'appartenant pas à votre ménage, si possible Ce ne sont que des exemples et il est important de noter qu'ils n'entreront pas automatiquement en vigueur le 19 octobre. Il appartient au médecin des infections régionales et à l'Agence de santé publique de décider d'introduire une ou plusieurs de ces mesures si elles s'avèrent nécessaires.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/stockholm/coronavirus-la-suede-ouvre-la-porte-aux-directives-locales-290113
[]
Suppression de postes, départs à la retraite anticipée, prêts de salariés... : l'aéronautique brade sa main d'oeuvre
Plus de 4 000 emplois en Centre-Val de Loire sont concernés par des mouvements ou des réductions de personnel. L'aéronautique est un des secteurs qui accuse le plus durement le coup porté par la crise du covid-19.
Suppression de postes, départs à la retraite anticipée, prêts de salariés... : l'aéronautique brade sa main d'oeuvre En six mois, le secteur de l’aéronautique a perdu la totalité des postes créés entre 2009 et 2019 https://t.co/EUGHcdkNRD — Le Monde @lemondefr October 5, 2020 Au moins 13 entreprises en grande difficulté L'Etat au secours d'une "industrie d'excellence" Découvrez la carte des 37 premiers lauréats des fonds de modernisation et de diversification des entreprises des filières automobile et aéronautique https://t.co/IkEufd2QEU pic.twitter.com/6ZqQKbKkdj — Agnès Pannier-Runacher @AgnesRunacher October 5, 2020 En France, l'aéronautique "a perdu la totalité des postes créés entre 2009 et 2019", en six mois. Un chiffre qui en dit long sur le plongeon de la filière. Suppression de postes, départs à la retraite anticipée, prêts de salariés... En Centre-Val de Loire aussi, les professionnels du secteur se sont lancé depuis avril 2020 dans une grande braderie de la main d'oeuvre. Plus de 4000 emplois sont concernés par ces divers mouvements de personnel."La baisse des cadences est estimée à environ 45 . Sur les 330 établissements régionaux, les plus touchés sont ceux qui travaillent majoritairement pour l'aéronautique civil, comme Daher, Mecachrome ou Michelin, rapporte la direction régionale de l'économie. Le trafic aérien international est quasiment arrêté, sans aucune vision de reprise. Les entreprises travaillant pour le secteur de la défense sont plus épargnées, les donneurs d'ordre anticipent les commandes et accélèrent les délais de paiement."Le premier à céder à la pression infligée par la crise du coronavirus, c'est Aequs Aerospace, basé à Aubigny-sur-Nère Cher . L'entreprise qui fournit notamment Airbus et Dassault aviation se déclare en cessation de paiments , et est placée en redressement judiciaire. Dans l'attente d'un repreneur, la firme a déjà licencié au moins une dizaine de ses salariés. Ce n'est d'ailleurs pas le seul sinistre économique pour la commune de 6000 habitants : en septembre, Mecachrome annonce la suppression de 160 postes sur son site d'Aubigny.Entre avril et octobre, 12 autres entreprises déclarent des mouvements de personnel lié à la crise, qu'il s'agisse d'inciter au départ à la retraite de 3000 salariés comme chez Safran sept sites en région , ou de délocaliser 160 emplois dans la Sarthe, comme Tecalemit Blois ."On a des inquiétudes concernant la défense de notre souveraineté industrielle, puisque les projets de rachat peuvent venir de l'étranger, mais aussi sur le comportement des assureurs quant aux crédits contractés par les entreprises" avoue la direction économique régionale, qui se dit également soucieuse des "difficultés psychologiques des chefs d'entreprise".Pour colmater les brèches d'une filière qui pèse plus de 65 milliards d'euros, un vaste plan d'aide a été décrété par le gouvernement et les régions. D'abord via le plan de relance de l'industrie, annoncé en juin et chiffré à 15 milliards d'euros."Cette crise ne doit pas mettre en péril le savoir-faire de cette industrie d’excellence ni obérer ses capacités de rebond et d’innovation" souhaite le gouvernement Ce plan a été décliné en un fonds d'investissement spécifiquement destiné aux PME et ETI doté à hauteur de 630 millions d'euros et un plan de soutien aux investissements de modernisation , avec des appels à projet courant jusqu'au 17 novembre 2020. Problème : 924 dossiers ont déjà été déposés à travers toute la France. "Nous avons un problème de volumétrie. Le fonds est doté de 100 millions par an, et le coût total des projets déposés dépasse deux milliards d'euros. Cela pose la question des relais de financement à trouver" estime la direction économique régionale.Par ailleurs, la filière aéronautique bénéficiera comme les autre du plan de relance régional, qui privilégie "une logique multifilière". Les orientations de ce plan concentré vers le soutien à la trésorerie, l'aide à l'innovation et à la formation "répondent bien aux attentes des entreprises" juge la région.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/suppression-postes-departs-retraite-anticipee-prets-salaries-aeronautique-brade-sa-main-oeuvre-1881202.html
[]
Covid-19 : pourquoi le nombre de jeunes en réanimation continue d'augmenter ?
Les soignants observent de plus en plus de jeunes malades du Covid-19 entrer en réanimation. Mais comment l'expliquer ? Des médecins tentent de répondre à ce phénomène inquiétant.. Santé : video, Covid-19 : pourquoi le nombre de jeunes en réanimation continue d'augmenter ?.
Covid-19 : pourquoi le nombre de jeunes en réanimation continue d'augmenter ? H PITAL - Les soignants observent de plus en plus de jeunes malades du Covid-19 entrer en réanimation. Mais comment l'expliquer ? Des médecins tentent de répondre à ce phénomène inquiétant. Ils pensaient être épargnés. Pourtant, de plus en plus de jeunes sont admis en réanimation ces dernières semaines. "Les médecins ont annoncé à ma famille à plusieurs reprises que mon pronostic vital était engagé", témoigne Christophe Varin, 34 ans, au micro de TF1. Le jeune maire de Varangéville Meurthe-et-Moselle , a priori en bonne santé, a été hospitalisé pendant de deux mois. "Je me disais qu'au bout de sept jours, je reprendrais mon travail, confie-t-il. Étant donné que je suis jeune, je pensais que j'aurais des symptômes légers. Mais ça s'est très vite dégradé. Au bout de deux-trois jours d'isolement, j'ai été hospitalisé." Toute l'info sur LE WE 20H Du côté des soignants, l'inquiétude grandit face à ce phénomène. "Au début de la seconde vague, on avait des patients plus âgés. Et là, depuis 10-15 jours, on a des patients plus jeunes", confirme la présidente de la commission médicale du centre hospitalier de la région Saint-Omer, Cécile Franck. "On a encore un patient de 40 ans qui a été admis aujourd'hui en réanimation." Le nombre de jeunes a doublé depuis début janvier comme l'indique notre infographie ci-dessous . Une majorité de ces jeunes présentaient des comorbidités, mais les autres se portaient bien avant d'être touchés par le virus ou l'un de ses variants. Nombre de jeunes en réanimation en France depuis début janvier 2021. TF1 Comment expliquer cette augmentation ? "Il y a un relâchement chez les jeunes chez qui le virus peut circuler plus largement", décrypte Martin Blachier, épidémiologiste et médecin en Santé Publique. Il y a des personnes qui émettent également l'hypothèse que les variants feraient des formes plus sévères chez les patients que le virus classique." Pour l'un de ses confrères, on peut aussi voir dans cette augmentation les premiers effets de la vaccination chez les seniors. "Les variants n'expliquent pas tout, loin de là", précise Bruno Megarbane, chef de service de réanimation de l'hôpital Lariboisière. "Il se peut qu'il ait un glissement de la catégorie d'âge en raison de la vaccination qui a progressé auprès des personnes plus âgées." Ce phénomène est observé dans de nombreux pays à travers le monde, à commencer par l'Israël, considéré comme un bon élève face à la pandémie. Pour répondre à ce nouveau phénomène, le pays vient d'autoriser les vaccinations chez les personnes de plus de 18 ans.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-coronavirus-pandemie-epidemie-pourquoi-le-nombre-de-jeunes-en-reanimation-continue-d-augmenter-2180069.html
['santé']
L'Iran enregistre sa journée la plus sombre depuis le début de la pandémie
TÉHÉRAN, Iran — L'Iran a enregistré sa journée la plus sombre depuis le début de la pandémie de coronavirus, avec 337 morts confirmés lundi. Cette funeste étape représente un sommet significatif par rapport au précédent record de 279 morts en une seule journée. Le ministère de la Santé a également annoncé 4 251 nouvelles infections, portant le nombre... Lire la suite »
TÉHÉRAN, Iran — L’Iran a enregistré sa journée la plus sombre depuis le début de la pandémie de coronavirus, avec 337 morts confirmés lundi. Cette funeste étape représente un sommet significatif par rapport au précédent record de 279 morts en une seule journée. Le ministère de la Santé a également annoncé 4 251 nouvelles infections, portant le nombre total à 534 630. Les décès ont augmenté ces dernières semaines, alors que les autorités luttent pour contenir la propagation du virus, plusieurs mois après le début de la pandémie. Les responsables de la santé affirment que la capitale, Téhéran, est à court de lits de soins intensifs. La République islamique était début de la pandémie l’épicentre mondial du virus et a depuis connu la pire épidémie au Moyen-Orient, avec un nombre de morts qui a dépassé 30 000 cette semaine. Le gouvernement a résisté à un confinement total pour sauver son économie dévastée, déjà affaiblie par des sanctions américaines sans précédent. Alors que le nombre de morts monte en flèche, éclipsant les sommets précédents enregistrés au printemps, les autorités ont commencé à resserrer les règles. Le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles et des universités récemment rouvertes, ainsi que des musées, des bibliothèques, des salons de beauté et d’autres lieux publics à Téhéran au début du mois, et a imposé le port du masque à l’extérieur. Le sommet actuel survient quelques semaines à peine après que les écoles du pays ont accueilli à nouveau ses 15 millions d’élèves pour l’enseignement en personne. Le virus a également rendu malade de hauts responsables iraniens, y compris un conseiller du guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei et, plus récemment, le vice-président en charge du budget et de la planification de l’agence de l’énergie nucléaire du pays. Le moment de la pandémie s’est avéré particulièrement difficile pour l’économie iranienne. L’administration Trump a réimposé des sanctions économiques à l’Iran après son retrait unilatéral en 2018 de l’accord nucléaire de Téhéran avec les puissances mondiales. La monnaie du pays a plongé à son niveau le plus bas jamais enregistré la semaine dernière après la décision de l’administration américaine la semaine dernière de mettre sur liste noire les banques iraniennes qui avaient jusqu’à présent échappé à la plupart des sanctions américaines réimposées.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/liran-enregistre-sa-journee-la-plus-sombre-depuis-le-debut-de-la-pandemie/
[]
Covid-19 : Inquiétude et improvisation dominent la rentrée scolaire en Espagne
A Madrid comme ailleurs, des parents refusent de mettre leurs enfants à l’école, et le retour en classe a été retardé dans certaines régions.
Rentrée des classes à Valence Espagne , le 7 septembre. Le port du masque a été rendu obligatoire à partir de 6 ans. JOSE JORDAN / AFP Masque sur le visage obligatoire en classe dès six ans, prise de la température à l’entrée, 20 ou 25 élèves au maximum en primaire, cours semi-présentiels au lycée, création de « bulles », sans contact avec les autres classes, ou encore suspension jusqu’à nouvel ordre des activités extrascolaires Après six mois de fermeture des établissements scolaires espagnols, les élèves de Cantabrie, de La Rioja, du Pays basque, de la région de Valence et d’Aragon ont repris le chemin de l’école, lundi 7 septembre, selon des protocoles variés et stricts. Dans la région de Madrid, les moins de 9 ans devaient y retourner mardi, tandis que, pour les plus grands, la reprise des cours a été repoussée d’une semaine, au 17 septembre, afin de préparer les collèges et de terminer les tests massifs réalisés par surprise aux enseignants depuis le 2 septembre. En Catalogne, ce sera le 14 septembre, avec 500 000 tests dans les classes promis. Et dans les Asturies, où le contrôle de l’épidémie est considéré comme un succès que la région craint de gâcher si elle se précipite, la rentrée a été décalée du 10 au 22 septembre Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : l’Espagne, pays le plus touché d’Europe par la seconde vague « Les écoles représentent un défi pour tous. Dans les régions qui ont moins de cas, elles peuvent impliquer une augmentation de la contagion et, dans les autres, elles peuvent compliquer le contrôle de l’épidémie », a reconnu le directeur du Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires du ministère espagnol de la santé, Fernando Simon. Afin de garantir une « rentrée sûre », les différentes régions ont donc promis de diviser les classes et de recruter des professeurs. Cependant, toutes n’ont pas fait leurs devoirs de rentrée et, sur les 39 000 enseignants promis en renfort, moins de 15 000 intérimaires ont été embauchés, selon le syndicat majoritaire CSIF. Dans la région de Madrid, les enseignants ont convoqué une grève les 22 et 23 septembre. « Nous commençons sans davantage de professeurs, sans professionnels de santé, ni protocoles en cas de contagion », ont dénoncé lundi les Commissions ouvrières dans la capitale. Les syndicats n’y ont dénombré que 350 embauches, au lieu des 11 000 annoncées mi-août par la présidente de la région de Madrid, Isabel Diaz Ayuso. Laquelle multiplie les mesures de dernière minute, qu’il s’agisse de l’achat de 250 modules préfabriqués, annoncé le 31 août, ou du dépistage des enseignants, ce qui a provoqué d’immenses files d’attente devant les centres de tests et obligé la région à les suspendre momentanément. Il vous reste 46.76 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/08/inquietude-et-improvisation-dominent-la-rentree-scolaire-en-espagne_6051400_3210.html
['international']
Covid-19 : les Français sont-ils prêts pour un troisième confinement ?
Aucune décision n'a encore été prise, mais un troisième confinement semble sérieusement envisagé par le gouvernement, dimanche 24 janvier. Un Conseil de défense doit se tenir en milieu de semaine.
Dimanche 24 janvier, l'exécutif n'écarte pas l'hypothèse d'un troisième confinement. L'épidémie de coronavirus poursuit sa progression et de nouveaux variants se propagent sur le territoire. Selon le porte-parole du gouvernement, la situation est préoccupante et pourrait donner lieu à de nouvelles mesures. "Par principe, tous les scénarii sont sur la table. Il n'y a pas encore de décisions prises et les prochains jours seront décisifs", a affirmé Gabriel Attal sur le plateau de Dimanche en politique. De nombreux Français sont résignés Sur un marché de Cahors Lot , les personnes rencontrées par les équipes de France 3 ne cachent pas leur résignation à l'idée de se reconfiner. "Je prie pour que les écoles restent ouvertes, c'est tout ce que je peux dire", sourit une femme. "Les chiffres sont là, ils sont inquiétants, et je crois qu'il faut mieux être prudents tant qu'on n'a pas de vaccins pour tout le monde", concède un autre badaud. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-les-francais-sont-ils-prets-pour-un-troisieme-confinement_4270439.html
['santé']
Covid-19 : que sont les rayons "non-essentiels" des grandes surfaces qui doivent fermer ?
Les rayons qui resteront accessibles dans les grandes surfaces, "c'est ce qui peut rester ouvert pour les petits commerces", a indiqué Bruno Le Maire lundi. Alors que les petits commerces "non-essentiels" ont dû fermer depuis vendredi, ...
Les rayons qui resteront accessibles dans les grandes surfaces, "c'est ce qui peut rester ouvert pour les petits commerces", a indiqué Bruno Le Maire lundi. Un caddie de supermarché rempli. AFP / BERTRAND GUAY Alors que les petits commerces "non-essentiels" ont dû fermer depuis vendredi, les grandes surfaces ouvertes devront bloquer l'accès aux rayons de produits "non-essentiels" dès le mardi 3 novembre, a annoncé dimanche le Premier ministre Jean Castex, lors d'un entretien au 20 heures de TF1 . Mais que sont ces rayons "non-essentiels" ? Si aucune liste n'a été publiée par les pouvoirs publics, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et le ministre délégué chargé des PME Alain Griset ont apporté lundi 2 novembre certaines précisions. Ainsi, " les produits d'hygiène seront gardés, le maquillage non , les grandes surfaces les retireront", a indiqué sur franceinfo Alain Griset. Autres rayons touchés : les vêtements et sous-vêtements, les chaussures, les livres et la culture, les jouets ou encore les fleurs . Ce qui restera accessible sont les "produits de première nécessité", a précisé sur RTL Bruno Le Maire. "Ce qui restera ouvert dans les grandes surfaces c'est ce qui peut rester ouvert pour les petits commerces", a ajouté le ministre. Par contre, "nous permettrons aux commerces fermés de faire du 'click and collect' . Chaque particulier pourra téléphoner ou passer une commande sur Internet - si le magasin en a un - pour commander ce qu'il souhaite. Il sera ensuite autorisé à se déplacer pour aller chercher sa commande dans la boutique ou bien la faire livrer. En mars, ce n'était pas possible car vous n'aviez pas le droit de sortir pour ce motif. Avec la nouvelle attestation, c'est désormais possible", avait expliqué le ministre de l'Economie ce weekend. En outre, la coiffure et l'esthétique à domicile ne pourront pas être exercés , ont indiqué les deux ministres lundi matin. "Nous pouvons compter sur le sens des responsabilités des Français. Il est immense et ils le montrent tous les jours face à cette crise. Ils doivent savoir qu'il n'est pas raisonnable de laisser un coiffeur à domicile venir chez vous", a indiqué Bruno Le Maire. Les modalités de ce confinement deuxième version doivent être revues tous les 15 jours en fonction de l'évolution des indicateurs sanitaires. "Je dis aux commerçants et à tous nos concitoyens, 'mieux vous respecterez toutes ces consignes de sécurité sanitaire, plus vite nous pourrons sortir'" de cette situation, a exhorté dimanche le Premier ministre Jean Castex.
boursorama.com
https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/covid-19-que-sont-les-rayons-non-essentiels-des-grandes-surfaces-qui-doivent-fermer-6d190d533209c859eab3ffa52be32e6d
[]
Coronavirus : plusieurs grandes villes en sursis
Le ministre de la Santé Olivier Véran s’est exprimé jeudi 1er octobre afin de faire le point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19.
Aucune mesure restrictive supplémentaire n’a été annoncée, mais l’épidémie ne cesse de progresser et est en "phase d’aggravation". La situation dans plusieurs grandes villes est préoccupante et "met en tension notre système de santé", a signifié Olivier Véran. Cinq villes sont notamment concernées et pourraient passer en alerte maximale : Lille Nord Lyon Rhône Grenoble Isère Saint Etienne Loire et Toulouse Haute-Garonne . Paris sur la sellette L’un des indicateurs les plus préoccupants est le taux d’incidence, à savoir le nombre de personnes testées positives pour 100 000 habitants. À Paris, tous les indicateurs sont au rouge : taux d’incidence à 263, celui des plus de 65 ans est de près de 106 alors que le seuil est à 100. Enfin, la part de patients Covid en réanimation est de 35 , pour un seuil à 30 . La situation de Paris sera donc réévaluée dès dimanche 4 octobre. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/coronavirus-plusieurs-grandes-villes-en-sursis_4125333.html
['politique']
Le cycliste, le Covid et la petite fille
Le 25 décembre débutait la terrible affaire du « cycliste des Fagnes », qui enflammait les réseaux sociaux et débouchait sur un avis de recherche national et l’emprisonnement du cycliste, poursuivi pour coups et blessures volontaires sur un mineur. Le 3 février, le tribunal correctionnel a rendu son verdict.
L’action se déroule dans les Hautes Fagnes, magnifique région située à cheval sur la Belgique et l’Allemagne et réputée pour la richesse de son biotope et ses sommets vertigineux la Baraque Michel culmine, excusez du peu, à 674 m d’altitude ! Le vendredi 25 décembre, les Belges sont confinés : les réveillons en famille sont interdits, les voyages à l’étranger aussi, le secteur horeca est à l’arrêt, bref, les possibilités de se divertir sont réduites. Mais qu’à cela ne tienne : il a neigé, et les Hautes Fagnes sous la neige, ça vous console de bien des revers. Ce jour-là, c’est donc à un afflux massif de visiteurs que doivent faire face les autorités locales, qui demanderont d’ailleurs dès le lendemain que l’on évite cette destination. Mais entretemps, le mal est fait : sur un étroit chemin, un cycliste croise une famille, et dans un mouvement de genou, provoque la chute de la petite fille de cinq ans. Le cycliste poursuit sa route, la gamine se relève indemne, fin de l’histoire. La « vidéo choc » devient virale, et la haine monte Fin de l’histoire ? Pas tout à fait : car le père a filmé la scène, et furieux, diffuse la vidéo sur les réseaux sociaux. En quelques heures, la « vidéo choc » devient virale, et la haine monte. La presse parle d’une « scène d'une violence sans commune mesure » incriminant le cycliste pressé qui a « asséné un coup de genou » à la fillette, la « projetant dans le décor ». Suite à l’avis de recherche, le cycliste prend contact par téléphone avec les parents, sans manifester de remords toutefois, et le père ne retire donc pas sa plainte. Identifié grâce aux témoignages, le cycliste se rend spontanément à la police, y est entendu, passe la nuit en cellule, et reçoit le lendemain une citation à comparaître. Une mesure que certains estiment disproportionnée, mais que le parquet justifie par la nécessité d’éviter que le cycliste, un homme de 61 ans, se fasse lyncher. Ce 3 février, l’homme a bénéficié de la suspension du prononcé : le juge a considéré que même si effectivement, il y avait bien eu coups et blessures involontaires par défaut de prévoyance ou de précaution, la gravité des faits était très relative et ne justifiait pas de sanction autre que le payement d’un euro symbolique aux parents. Il est temps que cette crise se termine pour que nous sortions enfin de cette autocontemplation morbide de nous-mêmes. Tout est donc bien qui finit bien, après cet incompréhensible emballement pour une affaire finalement très banale, où rien ne démontre qu’il y a eu intention de provoquer la chute de la fillette : le cycliste explique au contraire avoir tenté de se rééquilibrer pour éviter la chute, ayant senti sa roue arrière glisser, et n’avoir pas même réalisé que la petite fille tombait. Que retenir finalement de cette affaire, si ce n’est les ravages causés par la toute-puissance de l’émotion, encore renforcée par la crise sanitaire ? Dans une société qui fonctionne au ralenti, branchée en permanence sur ses propres paramètres vitaux, la chute dans la neige d’une petite fille recèle un pouvoir de mobilisation proprement ahurissant. Sans doute parce qu’elle nous distrait enfin de nous-mêmes en nous proposant une cause presque aussi consensuelle que la protection des bébés phoques. Décidément, il est temps que cette crise se termine pour que nous sortions enfin de cette autocontemplation morbide de nous-mêmes. Car le monde, pendant ce temps, continue de tourner. Mais nous, les Belges, pouvons enfin reprendre espoir : désormais, il nous est permis de traverser une maison pour nous réunir dans un jardin. Elle est pas belle, la vie ? À LIRE AUSSI : Covid-19 : il est des nôtres, il enfreint la bulle comme les autres air connu
marianne.net
https://www.marianne.net/agora/humeurs/le-cycliste-le-covid-et-la-petite-fille
[]
Covid-19 : Israël observe les premiers effets positifs de la vaccination de masse
Le nombre de personnes infectées par le Covid-19 a chuté de façon spectaculaire et rapide parmi les personnes vaccinées, selon des études israéliennes.
Depuis la mi-décembre, plus de 3,4 millions de personnes près de 40 de la population d'Israel ont été vaccinées, dont plus de deux millions ont reçu une seconde dose. Photo by JACK GUEZ / AFP Le déploiement massif des vaccins contre le covid-19 permettra-t-il de lutter rapidement contre le Covid-19 ? La question anime les discussions dans les pays du monde entier. Les premiers éléments de réponse semblent parvenir d'Israel, où la forte baisse de nouveaux cas, parmi les personnes vaccinées à ce jour, apporte la preuve la plus solide qu'un programme de vaccination de masse peut permettre d'apprivoiser la pandémie. Le déploiement rapide du vaccin a fait du pays de 9 millions d'habitants une sorte de laboratoire pour le monde. Depuis la mi-décembre, à la faveur d'un accord avec le géant Pfizer sur le partage de ses données médicales, plus de 3,4 millions de personnes près de 40 de sa population ont été vaccinées, dont plus de deux millions ont reçu une seconde dose. Avant le 15 janvier, 80 des Israéliens âgés de 60 ans et plus, vaccinés en priorité, avaient reçu au moins leur première dose du vaccin BioNTech/Pfizer.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/covid-19-israel-observe-les-premiers-effets-positifs-de-la-vaccination-de-masse_2144367.html
['international']
Gérald Kierzek : "La France mise sur le maillage territorial pour accélérer la vaccination"
Jouer la carte du maillage territorial des professionnels de santé pour vacciner contre le Covid-19 pourrait permettre d'accélérer la cadence. Les explications du Dr Gérald Kierzek.. Santé : video, Gérald Kierzek : "La France mise sur le maillage territorial pour accélérer la vaccination".
Tous les vaccins contre le Covid-19 devront pouvoir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins, selon une recommandation de la Haute autorité de santé. Alors que le pays doit recevoir 17 millions de doses dans les prochaines semaines, y aura-t-il assez de bras pour injecter le sérum ? "La France joue la carte du maillage territorial des professionnels de santé. On dénombre 22.000 officines. 22.000 sages-femmes, plus de 100.000 médecins libéraux ou médecins généralistes, plus de 100.000 infirmières libérales. C'est un circuit qu'on connaît bien car c'est par ce biais qu'on vaccine contre la grippe", indique le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'hôpital Hôtel-Dieu AP-HP à Paris et consultant TF1-LCI. L'objectif, en ayant recours à "tous ces bras" dans un circuit connu, consiste à "accélérer la vaccination", assure Gérald Kierzek. L'élargissement de l'accès à la vaccination pour les personnes de 65 à 75 ans désormais éligibles à la vaccination avec AstraZeneca si elles sont atteintes de comorbidités devrait aussi changer la donne : "Cette cible est extrêmement importante. Il y avait un trou dans la raquette. Maintenant, c'est comblé. Il faut accélérer", insiste-t-il. Également questionné sur la décision du maire de Chalon-sur-Saône d'autoriser une fête foraine malgré l'interdiction préfectorale, le Dr Kierzek estime que cette réouverture est entendable : "Il y a un protocole sanitaire. On a rarement vu des contaminations à l'extérieur à l'air libre, donc il va falloir porter le masque et se désinfecter les mains. Mais pourquoi pas."
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-gerald-kierzek-la-france-mise-sur-le-maillage-territorial-pour-accelerer-la-vaccination-contre-le-covid-19-2179751.html
['santé']
Réouverture de la Grande Mosquée Cheikh Zayed d'Abu Dhabi
Après 7 mois de fermeture en raison de la pandémie de Coronavirus, la Grande Mosquée du Cheikh Zayed a rouvert ses portes au public dimanche.
Après 7 mois de fermeture en raison de la pandémie de Coronavirus, la Grande Mosquée du Cheikh Zayed a rouvert ses portes au public dimanche 4 octobre.Cette annonce fait suite à une décision du Ministère des Affaires Présidentielles prise samedi en coopération avec la National Emergency Crisis and Disaster Management Authority, dans un cadre d’application stricte des mesures de précautions en vigueur. Les visites guidées sont quant à elles toujours suspendues Pour rappel, plus de 6,6 millions de visiteurs se sont rendus dans ce lieu de culte l’an dernier, sachant que 8 sur 10 d’entre eux soit 4,1 millions de personnes sont des touristes. D’autre part, la Grande Mosquée du Cheikh Zayed à Fujairah et le Memorial du Fondateur, situé dans la capitale Emiratie, ont aussi rouvert leurs portes aux visiteurs dimanche. Le port du masque et le respect des distanciations sociales sont donc obligatoires dans ces trois lieux et le temps de visite sera par ailleurs limité afin d’éviter qu’ils ne soient surpeuplés. Des caméras thermiques seront installées aux diverses entrées afin de vérifier la température des visiteurs et des pièces spéciales, dédiées à l’isolement des cas suspects ont été créés afin que les personnes puissent attendre l’intervention d’une équipe médicale pour de plus amples vérifications.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/dubai/reouverture-de-la-grande-mosquee-cheikh-zayed-dabu-dhabi-289383
[]
Pyrénées-Orientales : un QR code pour signaler les enseignants non remplacés
À cause du Covid-19 et du protocole sanitaire strict dans les écoles, de nombreux professeurs deviennent provisoirement indisponibles. Mais tous ne sont pas remplacés. Deux syndicats ont donc lancé une opération dans les Pyrénées-Orientales pour dénoncer ces carences et mettre la pression sur l'Éducation nationale. Famille et éducation : Pyrénées-Orientales : un QR code pour signaler les enseignants non remplacés.
Pour dénoncer cette "situation scandaleuse", deux syndicats - le SNUIPP et la FCPE - ont lancé une opération dans les Pyrénées-Orientales. Ainsi, des affiches avec un QR code vont être placardées devant les écoles du département avec ce message : "Enseignant-e pas remplacé-e ? Scannez". Ce mécanisme renvoie vers un formulaire où les parents peuvent directement signaler le problème, rapporte France Bleu. À partir de là, un mail est envoyé à l'Inspection d'académie, au rectorat, au ministère de l'Éducation nationale ainsi qu'aux parlementaires du département. Ce système, déjà expérimenté dans l'Est et dans l'Hérault, permet d'offrir une alternative à des parents "qui n'ont pas forcément la solution pour lutter et exiger le remplacement des enseignants", expose à nos confrères Rémi Landry, le président de la FCPE 66. "L'idée n'est pas d'embêter le personnel administratif avec des montagnes de mails, mais plutôt de faire comprendre aux décideurs qu'il y a un vrai problème à l'école et qu'ils agissent plus vite pour faire bouger les choses", ajoute Jérôme Guy, l'un des co-secrétaires départementaux du syndicat SNUIPP.
lci.fr
https://www.lci.fr/education/pyrenees-orientales-un-qr-code-dans-les-ecoles-pour-signaler-les-enseignants-non-remplaces-a-cause-du-covid-19-2209297.html
[]
Covid : ce que Macron pourrait annoncer lundi
Dans son allocution, initialement prévue pour poser les jalons de son action pour la fin de son quinquennat, le chef de l’Etat devrait finalement surtout évoquer la situation sanitaire qui se dégrade à cause du variant delta.
Dans son allocution, initialement prévue pour poser les jalons de son action pour la fin de son quinquennat, le chef de l’Etat devrait finalement surtout évoquer la situation sanitaire qui se dégrade à cause du variant delta. Alors que la sortie de crise est menacée par la dégradation de la situation sanitaire en raison du variant delta, Emmanuel Macron s’adressera aux Français lundi à 20 heures, a annoncé l’Elysée ce vendredi. Plus tôt dans la journée de lundi, le chef de l’Etat présidera un Conseil de défense sanitaire exceptionnel, pour trancher notamment sur l’obligation vaccinale pour les soignants et l’extension du pass sanitaire. Cette allocution, prévue depuis plusieurs jours, interviendra un mois et demi après l’entretien donné le 29 avril par le chef de l’Etat à la presse quotidienne régionale et dans lequel il détaillait le calendrier du déconfinement. A l’origine, Emmanuel Macron devait s’exprimer devant les Français d’ici au 14 juillet, pour évoquer la suite du quinquennat. Sa prise de position sur la controversée réforme de l’assurance chômage, sujet brûlant à moins d’un an de la présidentielle, était notamment très attendue. Pas sûr toutefois que le président s’aventure beaucoup sur le terrain social. Il «tiendra compte des données sanitaires», a prévenu mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres. Le chef de l’Etat est surtout attendu sur la reprise épidémique dans le pays, alors que les Français commencent à craindre pour leurs vacances. Le variant delta est en train de supplanter rapidement les autres souches du virus du Covid-19 en France. Ce vendredi, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que ce variant représentait déjà «pas loin de 50 » des contaminations, notamment parce qu’il est «60 plus contagieux que les souches qui circulaient jusqu’ici». Vaccination des soignants Le Conseil scientifique a de son côté publié un nouvel avis dans lequel il réclame un tour de vis compte tenu de l’évolution. Il recommande notamment la vaccination obligatoire des soignants et des restrictions localisées dans les zones les plus touchées, «y compris en juillet et août et dans des zones de vacances, comme cela a été réalisé récemment au Portugal». Il suggère aussi un abaissement de la jauge actuellement fixée à 1 000 personnes pour les événements soumis à un pass sanitaire vaccination ou test négatif . Le dispositif pourrait enfin être élargi aux restaurants, activités culturelles ou sportives. Des propositions qui pourraient être reprises par l’exécutif lundi. A mesure que la vaccination progresse, les Français sont de plus en plus favorables à ce que de nouvelles restrictions pour endiguer la progression du variant delta ne concernent que les personnes non-vaccinées. Le pouvoir cherche à désamorcer les tensions. «Un petit pas pour soi, un grand pas pour l’immunité», «Le vaccin protège à 100 du confinement.» Il multiplie les formules pour convaincre les réticents.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-macron-sadressera-aux-francais-lundi-a-20h-20210709_4A2HHNDBIFAV3PBLZGZ3RUMPWA/
['politique', 'santé', 'société']
Après le Royaume-Uni, le vaccin Pfizer-BioNTech approuvé par un deuxième pays
Bahreïn a annoncé vendredi l'approbation en urgence du vaccin de Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, devenant le deuxième pays à donner son feu vert quelques jours après le Royaume-Uni.
"L'approbation du vaccin Pfizer/BioNTech apportera un important élément supplémentaire à l'action nationale du royaume face au Covid-19, qui a mis l'accent avec fermeté sur la protection de la santé des citoyens et des résidents pendant la pandémie", a indiqué Mariam al-Jalahma, directrice de l'Autorité de régulation de la santé nationale, dans un communiqué diffusé par l'agence de presse Bahrain News Agency. Elle n'a pas précisé le calendrier de vaccination envisagé. "Cette autorisation est l'objectif vers lequel nous avons travaillé lorsque nous avons déclaré pour la première fois que la science vaincrait", a ajouté Lindsey Dietschi, responsable de Pfizer dans le Golfe, d'après BNA. Le royaume, qui a recensé plus de 87.000 cas de contamination dont 341 décès, a approuvé en novembre le vaccin de l'entreprise chinoise Sinopharm pour son personnel de santé. Le Royaume-Uni est le premier pays au monde à avoir autorisé le vaccin contre le Covid-19 de l'allemand BioNTech et du géant américain Pfizer, qui doit être disponible dans le pays dès "la semaine prochaine", a annoncé le gouvernement britannique mercredi. L'épidémie de nouveau coronavirus a tué près de 61.000 personnes au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d'Europe qui dénombre près de 1,7 million de cas positifs. Depuis son apparition en Chine fin 2019, il a infecté dans le monde plus de 65 millions de personnes, dont plus de 1,5 million sont décédées.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/apres-royaume-uni-le-vaccin-pfizer-biontech-approuve-par-un-deuxieme-pays-5fca99cd9978e255b0def7cf
['santé', 'environnement']
Après la pensée magique, la Birmanie passe à la prévention contre le Covid-19
Le nombre de cas d’infection et de morts officiellement recensés est encore limité dans ce pays au système de santé balbutiant et qui, jusque-là, s’abritait derrière son « exceptionnalité » culturelle et religieuse...
A Rangoun, en Birmanie, le 8 avril, offrande traditionnelle à un moine bouddhiste. Thein Zaw / AP « Mangez du citron et des graines d’huile de palme ! », conseillait en mars un célèbre moine birman. Un autre recommandait plutôt de forcer sur le poivre. Le directeur d’un hôpital de Rangoun, le docteur Win Thandar Phyu, confirmait un peu plus tard l’optimisme sanitaire des religieux en affirmant que le Myanmar, nom officiel de la Birmanie, avait « de la chance car c’est un pays bouddhiste où les moines prient pour nous ». Il semble désormais que soit révolu le temps de la pensée magique : « Le virus va se répandre », a prévenu, vendredi 10 avril, la dirigeante Aung San Suu Kyi, l’ancienne dissidente et Prix Nobel de la paix qui cumule les fonctions de ministre des affaires étrangères et de « conseillère d’Etat », ce qui fait d’elle, de facto, la première ministre de Birmanie. « Il faut s’y préparer », a-t-elle ajouté. Dès la mi-mars, des mesures de « distanciation sociale » avaient été prises dans une atmosphère d’insouciance quasi générale Le nombre d’infections et de morts officiellement recensés 28 cas d’infections et trois décès a beau rester très inférieur aux autres pays d’Asie du Sud-Est, il est désormais plus que probable que les chiffres connus ne correspondent pas à la réalité. Sur une population de 53 millions d’habitants, seulement 103 personnes présentant des symptômes possibles d’infection dans les deux principales villes du pays, Rangoun et Mandalay, auraient été testées Les mesures imposées dès le milieu du mois de mars vers un objectif de « distanciation sociale » avaient été prises dans une atmosphère d’insouciance quasi générale. « Ces efforts ont été minés par un certain nombre de déclarations d’officiels et de professionnels du monde médical affirmant que la Birmanie était protégée de la menace du virus grâce un contexte social et géographique que l’on pourrait identifier à une croyance en un exceptionnalisme birman », analyse un article du Tea Circle, forum réunissant des spécialistes de la Birmanie. L’« ennemi invisible » Dans le contexte actuel d’exaltation du nationalisme au sein de l’ethnie principale des Bamars 68 de la population , grande a été aussi la tentation de faire porter sur les autres la responsabilité d’un virus « étranger ». Le fait que la plupart des infections répertoriées en mars aient été importées par des visiteurs ou des Birmans arrivant d’outre-mer a renforcé chez certains le sentiment d’« invasion » par l’« ennemi invisible ». Il vous reste 53.05 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/11/la-birmanie-passe-a-la-prevention-pour-lutter-contre-l-epidemie-de-covid-19_6036319_3210.html
['international']
Covid-19 : Jean-Michel Blanquer annonce la fin des demi-jauges en 4e et 3e à partir de la semaine prochaine
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé vendredi la fin progressive du système de demi-jauges pour les collégiens de 3e et de 4e. Cette mesure était appliquée dans quinze départements.
Covid-19 : Jean-Michel Blanquer annonce la fin des demi-jauges en 4e et 3e à partir de la semaine prochaine 09h49 , le 28 mai 2021, modifié à 10h14 , le 28 mai 2021 Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé vendredi la fin progressive du système de demi-jauges pour les collégiens de 3e et de 4e. Cette mesure était appliquée dans quinze départements. Fin des demi-jauges en 4e et 3e. Invité d'Europe 1 vendredi matin, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé la fin du système de demi-jauges pour les collégiens en classe de troisième et de quatrième. "Du fait de l’amélioration de la situation sanitaire, à partir de la semaine prochaine, progressivement, les quatrièmes et troisièmes de ces départements pourront revenir en classe entière", a-t-il indiqué. Ce retour en classe, a précisé Jean-Michel Blanquer, "peut être progressif. Il faut laisser le temps aux principaux de collèges, à toutes les équipes, de s'organiser". Quinze départements concernés. Cette organisation hybride, avec alternance entre cours en classe et cours à distance, était en vigueur depuis la rentrée scolaire du 3 mai dans les quinze départements les plus touchés par la pandémie. A savoir le Nord, l'Aisne, l'Oise, les Yvelines, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine, le Val-d'Oise, le Val-de-Marne, l'Essonne, Paris, la Sarthe, la Loire, le Rhône et les Bouches-du-Rhône. Lire aussi - Blanquer au JDD : "Il faut arrêter d’être obnubilé par le rôle de l’école dans les contaminations" Demi-jauges maintenues dans les lycées. En revanche, les lycéens vont devoir patienter. Ces derniers, quel que soit leur département, alternent également entre visio-conférence et présence en classe. "Ça ne bouge pas pour l'instant, a déclaré le ministre. Les choses peuvent bouger d'ici aux vacances d'été du fait de l'amélioration sanitaire. Et c'est pas à pas que nous avançons." Des contaminations en baisse. Jean-Michel Blanquer a également fait le point sur les contaminations dans les établissements scolaires. "Sur les sept derniers jours, c'est 12.922 élèves qui sont des cas confirmés, un chiffre nettement en baisse par rapport à la semaine précédente, et 1.322 personnes, là aussi en baisse", a détaillé le ministre. Soit "autour de 0,1 des personnes concernées". Au total, 5.110 classes sont fermées, soit 0,9 des classes. "On a un protocole très sévère, ce nombre de classes fermées relativement faible montre que la situation est en train de s’améliorer", commente Jean-Michel Blanquer. Avec le protocole actuel, une classe ferme dès la détection d'un cas. "A ce stade", ce document ne va pas évoluer, ajoute le ministre, mais un nouveau protocole sera établi "en juillet" pour aborder l'année scolaire 2021-2022. Pourquoi c'est important. Depuis plusieurs semaines, des parents et des enseignants s'inquiétaient de l'impact des demi-jauges sur les élèves. Ils craignaient un décrochage ainsi qu'une rupture d'égalité par rapport aux collégiens des autres départements, à l'approche du brevet.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Education/covid-19-jean-michel-blanquer-annonce-la-fin-des-demi-jauges-en-4e-et-3e-a-partir-de-la-semaine-prochaine-4048076
['société']
Covid-19: Rémi Salomon met en garde contre un rebond de l'épidémie
Le président de la commission médicale de l'AP-HP rappelle que les établissements de santé sont toujours saturés et que tout dépendra du rythme de la vaccination.
Si on vaccine beaucoup, on peut passer l’été sans quatrième vague , veut croire le médecin, qui s’exprimait pour la première fois sans masque sur un plateau de télévision. Un espoir conditionné aussi à la prolifération de variants découverts en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et au Brésil, lesquels circulent déjà à bas bruit en France, comme le montrent ces cartes et graphiques du HuffPost . On n’est pas à l’abri d’un rebond de l’épidémie de Covid-19 , a insisté le médecin, invité ce matin de BFMTV et RMC. Le relâchement des mesures de restriction va avoir pour conséquence une recirculation du virus, tout va dépendre de l’ampleur de cette recirculation , a-t-il ajouté. CORONAVIRUS - On rentre dans une période de risques . Jeudi 13 mai, le président de la commission médicale des Hôpitaux de Paris, Rémi Salomon, a estimé qu’on abordait une période de trois ou quatre mois difficiles à passer en raison du relâchement progressif des mesures de restriction . Pr Rémi Salomon: "On rentre dans une période d'incertitude, de risques" avec "3 à 4 mois difficiles à passer" pic.twitter.com/FaeUh7ZEre La réouverture des terrasses bénéfique Rémi Salomon a rappelé que les hôpitaux sont encore très saturés de patients Covid malgré la baisse du nombre de cas positifs enregistrée quotidiennement en France. En le-de-France, on est à 120 d’occupation des lits de réanimation , a-t-il précisé. La réouverture des terrasses prévues le 19 mai sera finalement bénéfique , a espéré le médecin, car on se contamine très peu à l’extérieur . Je fais une suggestion, c’est qu’à partir du soir on rende piétonnes les rues où il y a beaucoup de cafés , a proposé Rémi Salomon, afin de pouvoir mettre une certaine distance entre les tables. Il a également recommandé de conserver le masque même en extérieur et de le tomber seulement pour boire ou manger . Compte tenu de ce que je vous ai dit, le couvre-feu à 21h00 n’est pas un problème si on est dehors , a-t-il indiqué, souhaitant même le voir passer à 23h00 dès que possible pour inciter les gens à être dehors au maximum . Pour le moment, le recul du couvre-feu est prévu par le gouvernement le 9 juin. Enfin, le pass sanitaire voté mardi par l’Assemblée nationale permettra de sécuriser un peu quand les foules se retrouveront , a estimé le président de la commission médicale de l’AP-HP, qui juge assez logique de le rendre obligatoire lors des rassemblements importants. À voir également sur Le HuffPost : Le port du masque assoupli pour les vaccinés aux États-Unis
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-encore-trois-ou-quatre-mois-difficiles-selon-remi-salomon-ap-hp_fr_609d15c7e4b03e1dd3865779
[]
Serge, malade du Covid en 2020 et transféré à Nantes : "Si j'étais resté à Strasbourg, je ne serais plus là"
Alsacien, Serge Reeg a été transféré en TGV médicalisé à Nantes au printemps dernier. Il y est resté deux mois avant de rentrer chez lui.
Serge, malade du Covid en 2020 et transféré à Nantes : "Si j'étais resté à Strasbourg, je ne serais plus là" 17h00 , le 14 mars 2021, modifié à 18h44 , le 14 mars 2021 TEMOIGNAGE - Alsacien, Serge Reeg a été transféré en TGV médicalisé à Nantes au printemps dernier. Il y est resté deux mois avant de rentrer chez lui. Il le dit avec cette légèreté de ceux qui ne sont pas passés loin : "Pour la première fois de ma vie, j'ai voyagé couché en première classe!", plaisante Serge Reeg. A 57 ans, cet Alsacien atteint d'une forme sévère du Covid-19 a fait partie des premiers évacués vers des hôpitaux de l'Ouest de la France au printemps dernier. Transféré mal en point à bord d'un TGV médicalisé, il est rentré sain et sauf chez lui deux mois plus tard en jet privé. " Mettre vingt personnes plongées dans le coma dans un TGV qui secoue, il fallait quand même oser! " Aujourd'hui encore, il en sourit et s'émerveille de ce ballet médical ultra synchronisé qui s'est mis en place en un temps record : "Mettre vingt personnes plongées dans le coma dans un TGV qui secoue, il fallait quand même oser! Soignants, Samu, SNCF C'est magique tout cette logistique." Admis d'urgence à l'hôpital de Strasbourg Un soir du 8 mars dernier, Serge n'arrive plus à respirer, sa tête le torture. Admis d'urgence à l'hôpital de Strasbourg, il est placé sous sédation "le 13 mars, un vendredi, déjà mauvais signe". Deux jours plus tard, il est intubé. Le 25 mars, sa femme reçoit un coup de fil du service de réanimation : "Votre mari va prendre un train demain à 8h30", indique le médecin. "Serge? Mais comment ça, il est à l'hôpital", s'étonne-t-elle. " Si j'arrivais à Nantes, c'est que j'allais bien. Si je stoppais plus tôt, c'était pas bon signe " L'opinion publique ignore encore tout de ces wagons médicalisés qui transporteront des centaines de malades aux quatre coins de l'Hexagone. Direction Nantes pour Serge. Trois débarquements sont prévus en fonction de l'état du patient et de la façon dont il supporte le voyage. "Les plus fragiles sortaient à la station la plus proche : Angers. Puis La Roche-Sur-Yon et Nantes, raconte cet entrepreneur dans le bâtiment qui pourtant ne se souvient de rien. Ma femme s'est dit que si j'arrivais à Nantes, c'est que j'allais bien. Si je stoppais plus tôt, c'était pas bon signe." Il a perdu 32 kg et 56 de sa masse musculaire Ses constantes résistent, Serge fait le trajet jusqu'au bout. Dans sa nouvelle chambre du CHU, il reste deux semaines plongé dans le coma. Tous les jours à 17 heures, son épouse reçoit un appel de l'équipe : l'infirmière si tout va bien ; le médecin si tout va mal. Ce dernier téléphone deux fois. Arrêt cardiaque, embolie pulmonaire, extension de la glotte Serge tient bon. Mais à son réveil, il est complétement déphasé. "Je disais à ma femme : 'ils sont bizarres les gens ici, ils ne parlent pas comme nous'. Je me demandais ce que je foutais là." L'équipe lui explique : "Vous êtes à Nantes pour votre bien, car il n'y avait plus de place à Strasbourg." Il lui faut trois jours pour intégrer la nouvelle. "Le ciel m'est tombé sur la tête, je pensais à ma famille, à 900 km, qui se faisait un sang d'encre si loin de moi. J'ai pleuré des heures et des heures." Les visites sont interdites. "En Alsace, je n'aurais pas pu les voir non plus", dit-il pragmatique. Alors il fait des visios avec ses deux ados de 13 et 15 ans, ses frères, ses proches... Miraculé, cet ancien sportif d'1m90 a perdu 32 kg et 56 de sa masse musculaire. Lentement, il réapprend à marcher, manger, parler. Et il se réapproprie son histoire amputée de deux mois de temps. Il en a tiré un livre, Mon voyage au bout du Covid-19. "Si j'étais resté à Strasbourg, souffle-t-il, je ne serais peut-être plus là."
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/serge-malade-du-covid-19-il-y-a-un-an-si-jetais-reste-a-strasbourg-je-ne-serais-plus-la-4031369
['santé', 'société']
Coronavirus : des tests plus rapides, olfactifs, salivaires et antigéniques expérimentés à Nice
A Nice, des test rapides antigéniques ont été présenté à Nice. Le but, avoir un résultat en moins de 30 minutes pour freiner la circulation du virus.
Coronavirus : des tests plus rapides, olfactifs, salivaires et antigéniques expérimentés à Nice Rapidité des résultats Nous lançons ce matin à Nice06 les expérimentations des tests antigéniques, olfactifs et salivaires, ces deux derniers ayant été mis au point au @CHUdeNice. Notre objectif est de renforcer notre capacité de dépistage et d'accélérer les délais de résultat, souvent trop longs. pic.twitter.com/PLwoGeP9KC — Christian Estrosi @cestrosi October 15, 2020 Des tests salivaires pratiques Ces tests peuvent se faire au cabinet du médecin et pourquoi pas, à terme se prendre en pharmacie et pour se faire directement à la maison. Jérémie Topin, docteur en chimie à l'université Nice Côte d'Azur. Situation dans les Alpes-Maritimes Sous l'impulsion du maire de Nice, Chrisitian Estrosi, l'expérimentation durera 15 jours au Palais des expositions de Nice, sur le même lieu, il sera possible de réaliser des tests PCR, olfactifs ou salivaires.Dans le meilleur des cas, les résultats du test PCR arrivent sous 48 heures et le test peut être douloureux. Ces nouveaux tests antigèniques c'est-à-dire qu'ils recherche la protéine du virus et non pas son matériel génétique; donne un résultat fiable en 30 minutes et permettre d'être effectué en groupe.Réalisés en lien avec le CHU de Nice, l'ARS et l'ordre des médecins, ces tests sont moins douloureux "sous forme d'un petit tampon" il effectue des prélèvements dans les narines avec un écouvillon plus fin que ceux des PCR. Le prélèvement est ensuite plongé dans une solution qui réagira en cas de présence des "antigènes" du virusCette technique est placée sous essai clinique durant six semaines. Si, elle s'avère efficace, elle pourrait remplacer les tests PCR."Les tests antigéniques semblent parfaitement fonctionner, là où les écouvillons du test PCR sont un peu pénibles et invasifs. Et même temps, regardez les temps d'attente que nous avons eu devant les laboratoires, les résultats qui mettent des fois 4 ou 5 jours à arriver, aujourd'hui la ville de Nice est la première a fédérer et permettre avec ces tests qu'en moins d'un quart d'heure on puisse apporter des réponses sans que ce ne soit des pratiques invasives" explique Christian Estrosi sur France Bleu Azur ce vendredi 16 octobre.L'expérimentation durera quinze jours au Palais des expositions.Lors de la présentation de ces tests le maire de Nice a détaillé pourquoi Nice et sa Métropole échappait aux mesures présentées par Emmanuel Macron mercredi 14 octobre. "Aujourd’hui la situation est tendue, le nombre d’hospitalisions a remonté légèrement mais on reste autour de 50 à 60 hospitalisations conventionnelles dans le département et autour de 15 en réanimation" a-t-il détaillé.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/coronavirus-tests-plus-rapides-olfactifs-salivaires-antigeniques-experimentes-nice-1885050.html
[]
COVID 19. Plan blanc activé à l'hôpital du Puy-en-Velay : "des tensions identiques à celles du pic de la première vague"
Vendredi 16 octobre, la direction du centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay a annoncé le déclenchement du plan blanc, dans le contexte d’épidémie de COVID 19. L’organisation de l’hôpital va être adaptée.
COVID 19. Plan blanc activé à l'hôpital du Puy-en-Velay : "des tensions identiques à celles du pic de la première vague" Des visites bientôt interdites Des opérations déprogrammées Avec des gestes simples, on peut éviter de reconfiner À ce sujet, la rédaction vous recommande COVID 19 : suivez l’évolution de l’épidémie en Auvergne ce jeudi 15 octobre Vendredi 16 octobre, la direction du centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay a organisé une conférence de presse afin de faire le point sur la situation de l’hôpital dans le contexte d’épidémie de COVID 19. Jean-Marc Bolliet, le directeur du centre hospitalier, a annoncé le déclenchement du plan blanc. Il indique: « Ce plan blanc nous donne la possibilité de rectifier notre organisation. Il s’agit de la déprogrammation des activités afin de récupérer du personnel et d’ouvrir des box de réanimation. Cela implique la constitution de pools de renfort de personnel. Avec des lits du chirurgie déprogrammés, on peut récupérer une dizaine d’infirmières ».Le second volet de ce plan blanc concerne la communication, afin d’informer la population que l’hôpital est en tension. Jean-Marc Bolliet souligne : « Les consultations seront maintenues mais avec des mesures d’hygiène renforcées. Les visites vont être prochainement interdites, sauf les situations exceptionnelles comme les soins palliatifs ». Le directeur du centre hospitalier précise que 20 patients COVID sont actuellement pris en charge à l’hôpital, dont 3 en réanimation. Pas moins de 26 lits peuvent être dédiés au COVID et dès dimanche, 16 nouveaux lits seront ouverts, contre 12 en période plus calme. Jean-Marc Bolliet affirme : « Il y a tensions identiques à celles du pic de la première vague. On a réfléchi à un schéma gradué de prise en charge du COVID en Haute-Loire. On peut s’appuyer sur les centres hospitaliers de Brioude, Yssingeaux, Le Monastier-sur-Gazeille, Craponne-sur-Arzon. Ensuite interviennent les établissements sanitaires et les EHPAD. Le CHU de Clermont-Ferrand est quant à lui le chef de file de la prise en charge COVID ». Actuellement, il y a 6 clusters de COVID dans des EHPAD de Haute-Loire. Pour la période du 6 au 12 octobre, Santé Publique France a publié le taux d’incidence en Auvergne pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours. En Haute-Loire, il était de 245,9.Selon l'Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, "Le virus circule dans les territoires et progresse avec les interactions interhumaines. Le département de la Haute-Loire, comme presque tous les départements enregistre un nombre important de clusters, notamment dans des EHPAD, où une vigilance doit être particulièrement portée par les familles qui viennent rendre visite aux résidents qui sont des personnes très vulnérables face au COVID".Le directeur de l’hôpital Emile-Roux confie : « Durant la première vague, on a tout déprogrammé et on a eu ensuite un volume qu’on a eu du mal à assumer. En premier lieu les opérations dites fonctionnelles, en général orthopédiques, vont être touchées. Dès la semaine prochaine, 10 des opérations seront déprogrammées, puis 20 la semaine suivante. On essaie de ne pas toucher aux prises en charge en cancérologie ». Actuellement, sur 1 800 agents qui travaillent à l’hôpital du Puy-en-Velay, 6 personnes sont positives au COVID 19. Le centre de prélèvement du centre hospitalier réalise environ 200 tests par jour. « Le taux de positivité a quasiment doublé en une semaine. Il est situé entre 15 et 20 » rappelle le directeur de l’hôpital.Le Dr Marc Bouiller, président de la commission intermédicale d’établissement, souligne : « Le type de contaminations est différent. Au début, l’épidémie touchait les adultes jeunes et les adolescents. Puis les 40-50 ans. Maintenant, elle touche des personnes plus âgées. L’épidémie va être plus sévère ». Il insiste : « Avec des gestes simples, on peut éviter de reconfiner. Mettre le masque et se laver les mains, ce n’est pas bien compliqué ». Le directeur du centre hospitalier martèle : « Le meilleur traitement contre le COVID est le masque ». Il en appelle à la responsabilité de tous. Pour le Dr Marc Bouiller « On sait mieux prendre en charge les formes et les complications du virus. C’est une maladie difficile à soigner, et qui demande du temps. Cela encombre beaucoup nos services de réanimation ». Enfin, le directeur du centre hospitalier conclut : « Le plan blanc est parti pour durer un certain nombre de mois ».
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-loire/puy-velay/covid-19-plan-blanc-active-hopital-du-puy-velay-tensions-identiques-celles-du-pic-premiere-vague-1885010.html
[]
Covid : la vaccination, pari politique à haut risque pour Emmanuel Macron
L'exécutif se fixe pour objectif d'avoir vacciné tous les adultes volontaires à l'été. Un pari politique que l'opposition dit impossible à gagner et que ses partisans redoutent de le voir perdre. Mais le chef de l'État tient à sa promesse : "C'est un objectif motivant", explique son Premier ministre.
L’exécutif le promet : à l’été, tous les Français adultes volontaires seront vaccinés contre le Covid-19. Mais Emmanuel Macron est attendu au tournant. "François Hollande est tombé sur ses promesses d’inversion de la courbe du chômage. Macron tombera sur ses promesses de vaccins", confiait un leader de l’opposition cette semaine. Du côté de l’exécutif, on relativise. "Tant que les livraisons de vaccins se font régulièrement, le pari n’est pas si risqué", plaide un ministre. Pour relever le pari, Emmanuel Macron mise sur un approvisionnement soutenu. L’Elysée maintient donc une pression maximale sur l’industrie. La France, comme l’Europe, s’est d’ailleurs dotée de nouveaux sites de production. "C'est un objectif motivant" Mais au-delà des chiffres, cette annonce du président a un objectif précis, comme l'a expliqué le Premier ministre Jean Castex, jeudi en comité réduit : le président est là pour mettre la machine sous tension. "C’est un objectif motivant, cela offre des perspectives", explique paisiblement le chef du gouvernement. Un volontarisme qui donne tout de même quelques sueurs froides à un autre ministre. "Avec cette promesse, politiquement, on est un peu à la merci des laboratoires pharmaceutiques", s’inquiète-il. Une chose est sûre, à 15 mois d’une élection présidentielle il y a des promesses sur lesquelles un président ne peut pas se rater. La vaccination contre le Covid-19 en est une.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/la-vaccination-contre-le-covid-19-pari-politique-a-haut-risque-pour-emmanuel-macron-4023361
['politique']
" Le virus de la grippe circule très peu grâce aux gestes barrières "
Le virus de la grippe saisonnière n’a pas disparu mais il circule très peu en ce moment, grâce aux différentes mesures prises pour lutter contre le Covid-19, explique Pascal Crepey, épidémiologiste.
La Croix : Qu’en est-il de l’épidémie de grippe cette année ? Pascal Crepey : On constate que le virus de la grippe circule très peu en ce moment 32 cas pour 100 000 habitants du 11 au 17 janvier dernier contre 81 cas pour 100 000 sur la même période en 2020, NDLR . Et aucun cas de grippe sévère n’a été rapporté ces dernières semaines. Les symptômes du Covid-19 étant très proches de ceux de la grippe, il est donc fort probable que des tests RT-PCR soient systématiquement prescrits pour détecter le coronavirus. Une technique similaire peut aussi être utilisée pour diagnostiquer avec certitude une grippe, mais il me semble que ces tests sont beaucoup moins courants. Les virus de l’hiver touchent moins les enfants cette année La surveillance des épidémies de grippe repose surtout sur les consultations chez les médecins généralistes qui permettent de mesurer via un réseau de médecins sentinelles l’incidence des syndromes grippaux dans la population. Le nombre de passages aux urgences tout comme les admissions en réanimation pour les formes les plus sévères servent aussi de jauges pour mesurer la progression des contaminations. Comment expliquer que le virus circule très peu ? P. C. : La couverture vaccinale a été plus importante cette année mais probablement pas encore assez pour freiner complètement la circulation du virus. Il est donc beaucoup plus raisonnable de corréler la situation actuelle avec les gestes barrières le port du masque, le lavage des mains, la distanciation sociale, le confinement en novembre dernier adoptés pour freiner l’épidémie de Covid-19. Toutefois, une épidémie de grippe peut démarrer entre décembre et mars, c’est très variable d’une année sur l’autre. Une recrudescence des cas dans les prochaines semaines est donc encore possible, mais cela me semble relativement peu probable au regard de toutes les mesures que nous allons continuer à prendre pour lutter contre le coronavirus. De plus, l’observation de la situation dans l’hémisphère sud, en Australie par exemple, où le virus de la grippe n’a pas du tout circulé l’hiver dernier, est un autre bon indicateur de ce qui pourrait se passer en Europe. Le virus de la grippe pourrait-il complètement disparaître ? P. C. : Non, le virus de la grippe a de nombreux réservoirs et pas seulement humains. Il ne va donc pas disparaître. Mais il est possible que les virus grippaux de l’hiver prochain soient relativement similaires à ceux qui circulent en ce moment. Car moins un virus circule, moins il y a d’opportunités de muter. L’inverse se vérifie d’ailleurs avec le Covid-19. REPORTAGE. Grippe : Saint-Ouen teste la vaccination itinérante De manière générale, les gestes barrières ont très fortement limité la circulation des virus hivernaux gastro-entérite, bronchiolite, otite . Peu de personnes ayant été contaminées, l’immunité collective est faible par rapport aux années précédentes ce qui laisse à penser que les prochaines épidémies seront peut-être plus fortes. Cela nous invite à une plus grande vigilance pour la saison 2021-2022 en termes de suivis épidémiologiques. Mais dire cela, ce serait faire l’hypothèse que les habitudes prises cette année disparaîtront complètement l’hiver prochain, tout comme la crainte du Covid, ce qui est loin d’être certain. Aujourd’hui nous sommes presque choqués lorsque quelqu’un marche sans masque dans la rue
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Le-virus-grippe-circule-tres-peu-grace-gestes-barrieres-2021-01-23-1201136530
[]
Covid-19 : l'Institut Pasteur devenu la cible d'une théorie du complot
L'Institut Pasteur a été accusé d'avoir fabriqué le Covid-19. Une théorie du complot qui a eu de graves répercussions pour l'Institut qui a porté plainte pour la première fois. Retour sur la naissance d'une fake news.
Plusieurs fake news ont ciblé l'Institut Pasteur depuis le début de la pandémie. Mais il y en a une qui a fait beaucoup de dégâts. Sur les réseaux sociaux, un homme affirme que l'Institut Pasteur a créé le Covid-19. Cette fake news prend une telle ampleur, que l'Institut Pasteur doit publier une vidéo de démenti. L'Institut explique avoir déposé un brevet sur des séquences génétiques du SARS CoV-1, un autre coronavirus. "Ce que nous avions fait à l'époque, c'est déposer ces séquences pour pouvoir les utiliser pour mettre au point des candidats vaccins", explique le professeur Olivier Schwartz, directeur virus et immunité de l'Institut Pasteur. L'Institut Pasteur a porté plainte Le démenti ne suffit pas à éteindre la fake news qui est reprise dans le documentaire Hold-Up. Cette fausse information a eu de graves conséquences sur l'Institut Pasteur. "On a eu des appels, ça s'est passé sur plusieurs mois, on a eu des personnes qui sont passées aux accueils des Instituts Pasteur pour dire tout le mal qu'elles en pensaient, on a eu des graffitis sur les murs, des scientifiques ont reçu des messages de menace sur leur boîte mail ou leur portable, y compris des proches des scientifiques", rapporte le docteur Jean-François Chambon, directeur de la communication de l'Institut Pasteur. Pour la première fois, l'Institut Pasteur a porté plainte. En septembre, l'auteur de la vidéo a été reconnu coupable de diffamation.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-institut-pasteur-devenu-la-cible-d-une-theorie-du-complot_4283459.html
['santé']
Sortie de crise du Covid-19, panne des numéros d'urgence et accord mondial sur la taxation des multinationales... Le "8h30 franceinfo" de Roland Lescure
Le député des Français de l'étranger et porte-parole de La République En Marche était l'invité de franceinfo.
Roland Lescure, député des Français de l'étranger et porte-parole de La République En Marche était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 6 juin 2021. FRANCEINFO / RADIOFRANCE Roland Lescure, député des Français de l'étranger et porte-parole de La République En Marche était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 6 juin 2021. Sortie de crise du Covid-19, panne des numéros d'urgence et accord mondial sur la taxation des multinationales... Il répond aux questions d'Ersin Leibowitch et Jean-Jérôme Bertolus. La crise du Covid-19 effacée "dès le début de 2022" Le porte-parole de La République En Marche, se dit optimiste pour l'avenir de la France post-Covid. "Mon slogan actuellement, c'est 'Osons l'optimisme'. On a ouvert les terrasses, on est en train de vacciner comme on l'avait prévu, au rythme qu'on avait prévu, et on sera sans doute à 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin. L'économie est en train de rebondir assez fortement. Il faut s'assurer que ça s'inscrive dans la durée, mais oui, à mon avis, on arrivera à l'objectif fixé il y a six mois. On aura effacé la crise, en tout cas comptablement, économiquement, dès le début de 2022." "Il faut essayer de retrouver une vie aussi normale que possible", exhorte Roland Lescure. "L'économie en a besoin, la société en a besoin, on en a besoin. Cela dit, il faut rester prudent. Prenez vos vacances en France, les touristes étrangers sont aussi les bienvenus en France." Panne des numéros d'urgence : "Orange n'a pas respecté" le cahier des charges de l'État "On va convoquer Stéphane Richard en audition", confirme Roland Lescure. "La rencontre est en train d'être montée donc je pense que d'ici dix jours, le patron d'Orange sera devant l'Assemblée nationale, face à la commission des Affaires économiques." Mercredi soir, un dysfonctionnement de l'opérateur Orange a provoqué une panne nationale des numéros d'urgence, entraînant l'impossibilité de joindre les secours. Des enquêtes judiciaires et administratives sont en cours après au moins cinq décès survenus pendant cette coupure. "L'Assemblée nationale doit faire son travail de contrôle", détaille le président de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale, rappelant que les numéros d'urgence reçoivent normalement "100 000 à 150 000 appels par jour". "On va auditionner Stéphane Richard et j'espère qu'il pourra nous donner des explications sur les raisons de ce dysfonctionnement, sachant que l'État a un cahier des charges très clair vis-à-vis d'Orange et que visiblement, Orange ne l'a pas respecté." Impôt minimum mondial : "un pas de géant", mais "encore beaucoup de travail" "C'est un pas de géant. 48 heures de négociations. Dix ans de travail, notamment au sein de l'OCDE. Et ça fait quatre ans que la France pousse et pousse fort pour qu'on aille dans cette direction-là , explique le député LREM, après qu'un accord a été trouvé au G7 sur la mise en place d'un impôt minimum mondial. "Mais il y a encore beaucoup de travail", poursuit le porte-parole de La République en marche, qui ne croit pas que les États pourront atteindre un taux à 25 : "On peut rêver en couleurs. Il faut déjà arriver à ce 15 avec ce qu'on appelle la base fiscale. Il y aura aussi un accord à faire sur la manière dont on va partager ces recettes entre les principaux pays. Il ne faut pas que ce soit seulement les Etats-Unis ou les pays développés, mais aussi les pays en développement. Dernier point, et non des moindres, que ce soit voté au Congrès . Nous, la taxe sur les géants du numérique, on l'a votée à l'Assemblée nationale. Sur les géants du numérique qui seront taxés grâce à cette règle, Roland Lescure affirme que "c'est le retour en force de la justice et de l'efficacité économique. Parce qu'aujourd'hui, vous avez des TPE, des PME qui payent 25 et des géants qui n'en payent pas." Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du dimanche 6 juin 2021 :
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/sortie-de-crise-du-covid-19-panne-des-numeros-d-urgence-et-accord-mondial-sur-la-taxation-des-multinationales-le-8h30-franceinfo-de-roland-lescure_4634677.html
[]
"Adieu veaux, vaches, cochons" : le coronavirus nous aura même privés du Salon de l'agriculture
La 58e édition de l'évènement n'aura pas lieu, et ça n'a pas échappé à Olivia Leray
Une vue générale du 57e Salon de l'Agriculture à Paris le 22 février 2020. LUDOVIC MARIN / AFP Déja qu'il fait un froid de canard, qu'on va peut-être bientôt devoir rentrer à l'heure des poules... En plus de ça, on n'aura pas de vaches à Paris en février. Non vraiment je suis sacrément triste, déjà parce qu'on entendra pas "La plus grande ferme de France" à la radio et à la télé. Ni le fameux :"Adieu veaux, vaches, cochons...", adieu aussi donc nos clichés journalistiques préférés du mois de février et ça, ça me rend triste. Adieu les bonnes odeurs, la bonne franquette, adieu aussi au rhum, punch, armagnac, vin rouge, blanc ou rosé. Adieu les agriculteurs qui se réveillent dans la paille après une soirée arrosée, adieu le savoir-faire, adieu les spécialités basques. Adieu les pique-assiettes qui campent devant les stands, et qui mettent parfois en colère les producteurs comme en 2000 : "Une fois le patron était tellement énervé qu'il a planté le couteau à huîtres dans la main du monsieur qui voulait piquer l'huître." Adieu la bonne ambiance donc, avec nos politiques, comme Manuel Valls, Premier ministre, un peu bourré, qui appelle le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll "Le Foll, Le Foll" dans tout le Salon après avoir dégusté du vin, de la bière et de la chartreuse. Non, vraiment, foutu Covid. Le Salon de l'agriculture va nous manquer !
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/on-ne-pouvait-pas-le-rater/adieu-veaux-vaches-cochons-le-coronavirus-nous-aura-meme-prives-du-salon-de-l-agriculture_4123105.html
[]
Nouvelles mesures anti-COVID pour les fêtes dans la Comunitat
La Generalitat annonce un durcissement des mesures anti-COVID pour la période des fêtes.
La Generalitat annonce un durcissement des mesures anti-COVID pour la période des fêtes. Ces nouvelles restrictions modifient les mesures annoncées il y a douze jours, qui prévoyaient un léger assouplissement pour la fin-décembre. Comme l’a déclaré Ximo Puig, ce rétropédalage se justifie par l’augmentation de l’incidence du virus la semaine dernière et le nombre record de cas ces derniers jours. À partir de ce lundi 21 décembre, le couvre-feu est avancé à 23h, sauf les 24 et 31 décembre où il est fixé à minuit. Les réunions sont limitées à 6 personnes avec un maximum de deux unités familiales, tant dans les espaces publics que privés, et non plus à 10 personnes comme il avait été initialement annoncé. La fermeture périmétrique de la Communauté valencienne est rétablie pendant toute la période des fêtes. Cette restriction de mouvement à l'entrée et à la sortie du territoire valencien est en vigueur jusqu'au 15 janvier. Les exceptions concernent les obligations professionnelles, les examens officiels, les retours à la résidence habituelle, l’assistance aux personnes vulnérables, les questions de santé ou les cas de force majeure. En clair, on ne pourra pas circuler entre les communautés autonomes pour rejoindre ses proches et sa famille en Espagne pendant les fêtes. Il est à noter toutefois que les sorties et les entrées internationales par les ports et les aéroports sont possibles en respectant les protocoles fournir un test PCR négatif de moins de 72h, remplir un formulaire de santé et obtenir un code QR sur la page Spain Travel Health . Alors que les épidémiologistes tirent la sonnette d’alarme devant des données qui semblent indiquer une troisième vague à l’horizon, le président de la Generalitat a présenté ses excuses à la population pour les nouvelles restrictions. Selon Ximo Puig, ces mesures se justifient par deux indicateurs qui nous obligent à réagir : l’augmentation de 27 du taux d’incidence du virus la semaine dernière et les quatre jours consécutifs à plus de 2000 cas/ jour de COVID-19 dans la Communauté valencienne. Rappelons que le système sanitaire espagnol est sous tension avec une moyenne nationale de 20 des lits occupés par des malades COVID dans les soins intensifs et près de 100 000 nouveaux cas diagnostiqués en Espagne ces quatorze derniers jours. Dans ce contexte, Ximo Puig a appelé à la plus grande prudence et responsabilité de chacun.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/valence/nouvelles-mesures-anti-covid-pour-les-fetes-dans-la-comunitat-294896
[]
Masques en tissu à éviter, 2 m de distanciation... Les nouvelles recommandations face aux variants du Covid-19
Face à une circulation de plus en plus active du variant britannique du Covid-19, le Haut conseil de la santé publique HCSP recommande, lundi 18 janvier, d'éviter certains masques en tissu moins filtrants.. Santé : video, Masques en tissu à éviter, 2 m de distanciation... Les nouvelles recommandations face aux variants du Covid-19 .
Masques en tissu à éviter, 2 m de distanciation... Les nouvelles recommandations face aux variants du Covid-19 CONTAMINATION - Face à une circulation de plus en plus active du variant britannique du Covid-19, le Haut conseil de la santé publique HCSP recommande, lundi 18 janvier, d'éviter certains masques en tissu moins filtrants. Va-t-on devoir dire adieu aux masques en tissu, cousus par nos soins ? C’est ce que recommande le Haut conseil de la santé publique HCSP , lundi 18 janvier. Face au variant britannique du Covid-19, plus contagieux, l’instance juge qu’il est préférable de se tourner vers des protections plus sûres et contrôlées. Didier Lepelletier, médecin hygiéniste et coprésident du groupe de travail Covid-19 du HCSP, a déclaré que c’était une bonne chose de "porter un masque en tissu réutilisable de catégorie 1, plutôt que des masques de catégorie 2 qui filtrent un petit peu moins bien, voire des masques fabriqués de manière artisanale où là il n'y a aucun contrôle sur leur performance qui est réalisé". Priorité aux masques de catégorie 1 Les catégories de masques sont établies selon les normes de l’Afnor Association française de normalisation . La catégorie 1 correspond à une filtration de 90 des particules, tandis que la catégorie 2 n’en filtre que 70 . "Les masques en tissu de catégorie 1, fournis par les industriels, validés par la direction générale des armées, en termes de performance, sont aussi efficaces que les masques chirurgicaux", a ajouté le Pr Lepelletier. En revanche, concernant l’usage grand public des masques FFP2, filtrant au moins 94 des particules, il a jugé qu’il "n'est pas forcément une bonne chose parce qu'on ne pourra pas contrôler" qu'ils sont "bien portés" et "adaptés à la morphologie du visage". En vidéo Vrai-faux : les masques en tissu moins efficaces ? Distanciation physique de deux mètres recommandée La contagiosité plus importante du variant anglais du virus a également poussé l’HCSP à revoir ses recommandations quant à la distanciation physique. Il encourage à respecter une distance de sécurité de 2 mètres et non 1 mètre entre chaque personne. "A l'occasion des avis du mois de décembre sur les commerces ou sur les fêtes de fin d'année, on est effectivement passé à ces 2 mètres. La pénétration des nouveaux variants ... est peut-être l'occasion d'officialiser ces 2 mètres", a estimé Didier Lepelletier. Les recommandations de ce groupe de travail seront transmises au ministère de la Santé. Celles-ci restent non contraignantes, donc le gouvernement se gardera la possibilité de les suivre ou non. La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/masque-en-tissu-distanciation-physique-face-au-variant-du-coronavirus-les-gestes-barrieres-conseilles-par-le-haut-conseil-de-la-sante-publique-2175922.html
['santé']
Italie, Espagne, Belgique... Que font nos voisins européens contre le Covid-19 ?
En Belgique, les autorités ordonnent la fermeture des bars et des cafés à partir de ce jeudi pour endiguer la propagation du coronavirus. En Espagne, Madrid est toujours confinée en partie, et en Italie, un nouveau test est expérimenté.
Italie, Espagne, Belgique... Que font nos voisins européens contre le Covid-19 ? En Belgique, les autorités ordonnent la fermeture des bars et des cafés à partir de ce jeudi pour endiguer la propagation du coronavirus. En Espagne, Madrid est toujours confinée en partie, et en Italie, un nouveau test est expérimenté.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/europe/italie/italie-espagne-belgique-que-font-nos-voisins-europeens-contre-le-covid-19_VN-202010070386.html
['international']
Covid-19 : les entreprises de l'artisanat ont créé des emplois malgré la crise
Les entreprises artisanales ont recruté 28 000 personnes 1,7 alors que l'ensemble du secteur privé a supprimé des postes 2 , selon le baromètre ISM-Maaf que franceinfo vous dévoile.
Chantier de rénovation chez un particulier illustration . JOSSELIN CLAIR / MAXPPP C’est une bonne surprise : les entreprises artisanales ont bien résisté à la crise. Elles ont même créé des emplois, après un gros trou d’air au deuxième trimestre de l’an dernier. Un deuxième trimestre marqué par un confinement strict, avec beaucoup de fermetures, ce qui a conduit à une réduction très nette des embauches dans le secteur artisanal : 32 par rapport à 2019, avec une pointe à 44 dans le secteur de l’alimentation. Mais la crise a été de courte durée. Les autres trimestres montrent un beau dynamisme des recrutements. Et, sur l’ensemble de l’année, les entreprises artisanales ont créé des emplois : 28 000 exactement, soit 1,7 , quand l’ensemble du secteur privé fait 2 . C’est ce qui ressort du baromètre ISM-Maaf dont franceinfo vous dévoile les résultats en exclusivité. En tête, le BTP et les métiers de bouche Tous les secteurs de l’artisanat ne sont pas en aussi bonne santé. Il y a deux secteurs qui ont particulièrement bien résisté à la crise et qui tirent l’emploi vers le haut. Il s’agit en premier lieu du BTP maçonnerie générale et construction, électricité, plomberie, travaux de finition du bâtiment, etc. . Après un premier confinement très difficile, ces métiers ont très vite rebondi. Les particuliers ont lancé des travaux pour leur domicile et le secteur a profité du mouvement pour la rénovation énergétique. Résultat, 3 d’emplois en plus par rapport à 2019. L’autre secteur qui s’en est bien tiré, ce sont les métiers de bouche boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie-poissonnerie, etc. , 3 également. Catherine Elie, la directrice des études de l’ISM, qui a produit cette étude, indique que ces deux ou trois dernières années, la boulangerie-pâtisserie artisanale a créé plus d’emplois que les hypermarchés. Les coiffeurs et fleuristes à la peine D’autres secteurs de l’artisanat sont plus à la peine, et ils ont détruit des emplois. 2 par exemple pour la coiffure et les soins esthétiques. Pour ceux-là, la crise s’est ajoutée à la crise. La coiffure était déjà mal en point depuis cinq ans et perdait des emplois salariés. Idem pour le commerce des fleurs. Mais pourquoi la coiffure, par exemple ? Toujours selon Catherine Elie, de l’ISM, les personnes âgées se sont détournées des salons en 2020, par crainte de la contamination. Une grosse clientèle. Et le quasi arrêt de l’événementiel en 2020 a lui aussi amené moins de personnes vers les salons de coiffure et chez les fleuristes. Si l’an dernier, l’emploi dans les entreprises artisanales ne recule pas, c’est grâce notamment au chômage partiel et aux aides aux entreprises. La situation pourra être différente quand les perfusions seront coupées.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/covid-19-les-entreprises-de-l-artisanat-ont-cree-des-emplois-malgre-la-crise_4636801.html
[]
Covid-19 : ADP et le secteur aérien loin du retour à la normale en 2021
L'année 2021 ne s'annonce pas comme la solution aux difficultés du secteur aérien. Aéroports de Paris n'est pas épargné. Même avec le rebond des fêtes de fin d'année, difficile de compenser l'année qui vient de s'achever avec plusieurs mois de très faible intensité du trafic.
Le coronavirus va continuer de plomber le trafic aérien en 2021 et aéroport de Paris en souffre. En Europe, le nombre de vols a reculé de 55 l'an dernier. Lors de certains mois le trafic s'est presque arrêté : -93 en avril. Les conséquences de cette crise du secteur touchent les compagnies aériennes mais aussi les aéroports. Les fêtes de fin d'année ont eu beau permettre un léger pic, 2021 s'annonce encore très compliquée pour le groupe ADP, qui possède notamment les aéroports d'Orly et de Roissy Charles-de-Gaulle. Seulement 1 million de passagers en novembre pour ADP Le groupe ADP l'affirme, il y a eu un réel "effet Noël" sur le trafic domestique et surtout en direction des outre-mers. Orly a pu rouvrir son terminal 4 et espère avoir des chiffres plus positifs que lors des mois précédents. Car novembre a été particulièrement catastrophique avec seulement 1 million de passagers accueillis à Orly et à Roissy, soit une baisse de 88 par rapport à novembre 2019. Alors, les prévisions 2021 restent alarmistes. Même avec une vaccination généralisée, Eurocontrol estime que le trafic ne dépassera pas les 40 dans les mois qui viennent. Et le retour au trafic d'avant crise n'est pas attendu avant au moins 2024 selon les experts du secteur. >> LIRE AUSSI - Comment la crise affecte tout l'écosystème des aéroports de Paris Chez ADP, cette chute durable de la fréquentation a déjà des conséquences sociales : un accord de rupture conventionnelle collective a été signé en décembre avec à la clé plus de 1100 départs volontaires dont 700 ne seront pas remplacés. De nouvelles négociations débuteront fin janvier, avec cette fois, sur la table une baisse des salaires.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/economie/covid-19-adp-et-lensemble-du-secteur-aerien-loin-du-retour-a-la-normale-en-2021-4017796
['économie/finance']
Trois gestes barrières à appliquer pour rester optimiste malgré l'actualité
Face au covid-19, préserver son mental du catastrophisme et même cultiver l'optimisme, c'est possible.
Busà Photography via Getty Images "Une trop grande exposition aux informations négatives a un impact néfaste pour notre santé mentale, mais aussi physique." Busà Photography via Getty Images Alors que l’horizon semblait se dégager au début du mois de décembre, les mauvaises nouvelles se sont accumulées récemment. Ce fut tout d’abord l’émergence, puis la diffusion de différents variants du virus, dont certains semblent être résistants aux vaccins. Et ensuite les ratés dans la campagne de vaccination et l’épée de Damoclès d’un troisième confinement amenant certains à penser, à l’instar de la Une de l’hebdomadaire Marianne du 29 janvier, que ça va durer . Et si cela ne suffisait pas, Météo France a divulgué un scénario particulièrement inquiétant de ce que pourrait être le climat en France à la fin du XXI siècle et les témoignages glaçants de victimes d’incestes se sont accumulés suite à l’éclatement de l’affaire Olivier Duhamel. Dans un tel contexte, si l’on vaut tenir le coup, il semble nécessaire d’adopter quelques gestes barrières par-delà les gestes préconisés par les autorités sanitaires. Le premier d’entre eux est de ne pas trop s’exposer aux informations très souvent anxiogènes divulguées par les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux. Notre cerveau est, en effet, spontanément attiré par les informations négatives, tandis que les médias tendent souvent à avoir un biais catastrophiste et les réseaux sociaux sont en grande partie les chambres d’écho de toutes les indignations du monde et même fréquemment de toutes les visions conspirationnistes. Or, c’est maintenant bien connu, une trop grande exposition aux informations négatives a un impact néfaste pour notre santé mentale, mais aussi physique. Le Dr Guillaume Fond, psychiatre et chercheur au CHU de Marseille, expliquait ainsi récemment que La catastrophe fascine! Il y a un effet d’amplification de ces informations négatives qui, répétées au quotidien, finissent par donner le sentiment de vivre dans un monde en perdition. Et cette impression de vivre dans un monde moche, sans espoir, peut créer de la dépression et même favoriser des idées suicidaires chez une personne prédisposée. C’est le sentiment d’impuissance qui fait le plus de dégâts sur le plan psychique . Cela implique notamment de consulter des informations plus positives. Il existe à ce propos un journalisme de solution , des médias dits positifs et même une information utile d’intérêt collectif . Le second geste barrière est d’établir, dans le contexte pandémique actuel, mais aussi d’inquiétudes croissantes vis-à-vis du changement climatique, une claire distinction entre catastrophisme ontologique et catastrophisme méthodologique pour reprendre les catégories définies par Catherine et Raphaël Larrère, auteurs du livre Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste Premier Parallèle, 2020 . Le catastrophisme ontologique stipule que le pire est inévitable , que l’effondrement ou la catastrophe sont inexorables. Or, si la catastrophe est inévitable, pas la peine de lutter! C’est un récit de l’impuissance qui mène à la conclusion qu’il n’y a pas d’alternative . «C’est le sentiment d’impuissance qui fait le plus de dégâts sur le plan psychique.» - Dr Guillaume Fond, psychiatre et chercheur au CHU de Marseille En revanche, le catastrophisme méthodologique consiste à envisager l’ensemble des scénarios, y compris le pire, afin de tout faire pour l’éviter et de s’y préparer dans le cas où il finirait tout de même par se produire. C’est plutôt la voie de l’action qui est aussi recommandée par les neurosciences. D’après Tali Sharot, chercheuse en psychologie et neurosciences, diverses expériences tendent à indiquer que sur la question du changement climatique, le message doit être changé: au lieu de parler des catastrophes, ce qui pousse les gens à ne pas agir, nous devrions reformuler les choses pour parler davantage de ce qui peut être fait pour améliorer la situation, mettre en valeur les possibilités de progrès plutôt que celles de déclin . Elle considère, en effet, que la peur peut bloquer: elle n’encourage pas toujours à l’activisme. L’activisme peut être encouragé quand vous pensez que vous pouvez faire de grandes choses: j’agis parce que je pense que je peux changer le monde. De même, alors qu’il est de plus en plus question de solastalgie et d’éco-anxiété, pour le Dr Alice Desbiolles, auteure de L’Eco-anxiété. Vivre sereinement dans un monde abîmé Fayard, 2020 , qui définit celle-ci comme une angoisse prospective, qui anticipe l’effondrement du monde et la disparition de la nature telle qu’on l’a connue , on peut être à la fois éco-anxieux et optimiste: Ce n’est pas parce que l’on est en proie à certains questionnements que l’on doit s’empêcher de vivre. Je vois l’éco-anxiété comme une nouvelle forme d’humanisme, plus inclusive et moins anthropocentrée. C’est une invitation à repenser notre rapport à la nature, au monde, notre manière d’apprendre et d’enseigner . Le troisième geste est en conséquence la nécessité, quoi qu’il nous en coûte, de cultiver un esprit optimiste tant à titre individuel que collectif. Il ne s’agit pas pour autant de tomber dans les travers d’un optimisme béat biais optimiste consistant à se dire que, quoi qu’il en soit, tout va bien se passer ou une positivité qui peut s’avérer toxique à partir du moment où se forcer à positiver peut conduire à ignorer nos émotions négatives et notamment notre stress . Pour le spécialiste de l’optimisme Philippe Gabilliet, l’optimisme est une attitude qui conduit à aborder les choses dans un état d’esprit de confiance et de pro-action, à se dire je suis confiant dans l’avenir et convaincu qu’en cas de problème, je trouverai des solutions’ . Cela correspond à ce que Eric-Jean Garcia appelle un optimisme raisonné qui s’appuie sur l’ obligation morale de croire à l’intelligence humaine et à l’avenir de l’humanité . «Le psychothérapeute Thierry Janssen considère que c’est l’enfant en nous qui attend que l’autre trouve la solution pour nous.» Il s’agit donc de considérer que, face à un problème, nous devons penser que nous pourrons trouver une solution. C’est bien évidemment cet état d’esprit qui a amené des chercheurs à estimer qu’il était possible de mettre au point un vaccin contre la Covid-19 alors même que, jusqu’à présent, personne n’y était parvenu pour lutter contre un coronavirus. C’est en définitive avoir foi en l’humanité. Antoine Buéno explique à ce propos dans Futur. Notre avenir de A à Z Flammarion, 2020 que les deux discours prospectifs dominants sont les discours positivistes et catastrophistes. Pour les positivistes, la ressource ultime, à savoir l’ingéniosité humaine, trouvera toujours des solutions , ce que récusent les catastrophistes qui ne croient pas à un tel optimisme technologique. Mais il convient aussi sans doute d’opérer une distinction entre un positivisme extérieur et un positivisme intérieur. Le premier va miser sur la science et la technologie pour trouver des solutions à nos problèmes, sa version la plus radicale étant le transhumanisme. Le second, lui, va plutôt considérer que la solution est avant tout intérieure. Le philosophe Frédéric Lenoir expliquait ainsi dans ses vœux pour 2021 que La solution n’est pas qu’extérieure. Elle est aussi intérieure . Le psychothérapeute Thierry Janssen considère, lui, que c’est l’enfant en nous qui attend que l’autre trouve la solution pour nous parce que cet enfant n’a pas pris conscience qu’il avait des ressources pour aller chercher en lui ce qui pouvait lui donner le vrai bonheur qui rime avec la vraie liberté . Au final, n’oublions pas non plus, comme nous le rappelle l’épidémiologiste de l’université de Yale Nicholas Christakis, que chaque épidémie a une fin et en conséquence qu’après la fin de la pandémie de la Covid-19, nous vivrons peut-être l’équivalent de ce que furent les années folles après la première Guerre mondiale et l’épidémie de grippe espagnole.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/trois-gestes-barrieres-a-appliquer-pour-rester-optimiste-malgre-lactualite_fr_6026a936c5b6d667582c5d58
[]
Lot-et-Garonne : le département confronté à une future vague de Covid-19
Les habitants du Lot-et-Garonne sont parmi les plus exposés à une cinquième vague de Covid-19, après l'explosion du taux d'incidence en moins d'un mois.
Un taux d'incidence multiplié par trois en l'espace d'un mois et une cinquième vague de coronavirus qui s'approche pour les résidents du Lot-et-Garonne. Le département est un des plus à risques dans l'Hexagone, ce qui inquiète les habitants, également lassés par une situation qui se répète en boucle depuis des mois. "C'est sans fin, ce n'est jamais terminé", déclare une habitante. Bien que de nombreux habitants soient vaccinés, le taux d'incidence est passé de 29 à 97 cas pour 100 000 habitants entre le 18 octobre et le 11 novembre. Une solution : continuer la vaccination Pour les spécialistes de santé, seule la vaccination pourrait faire ralentir la progression du taux d'incidence, voire la réduire. Dans la commune de Nérac, les vaccinations se poursuivent, notamment pour les seniors, qui ont besoin d'une troisième dose de rappel. "L'immunité acquise ne perdure pas dans le temps", rappelle Gaetane Carion, directrice référente du site de vaccination de l'hôpital d'Agen-Nérac.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/lot-et-garonne-le-departement-confronte-a-une-future-vague-de-covid-19_4841247.html
['santé']
Moscou va vacciner massivement ses habitants dans les prochains mois: "Ce sera la victoire finale sur la pandémie"
Une campagne de vaccination massive contre le coronavirus aura lieu dans les prochains mois dans la capitale russe, Moscou.
La campagne débutera entre décembre et janvier, a fait savoir lundi le maire de Moscou, Sergueï Sobianine. Le mois prochain, les premières livraisons du premier vaccin russe, Spoutnik V, devraient arriver. "Ce sera la victoire finale sur la pandémie", a déclaré M. Sobianine. Le vaccin a fait l'objet de nombreuses critiques internationales car l'approbation pour sa production a été donnée avant l'achèvement d'importants tests. Des essais de phase III à grande échelle sont actuellement en cours. Un deuxième vaccin développé en Russie a été récemment enregistré. En Russie, le nombre de nouvelles infections augmente très rapidement depuis quelques semaines. Selon les statistiques officielles, 15.982 cas ont été signalés lundi - un record. Le pays compte désormais plus de 1,3 million d'infections enregistrées. La plupart des malades ont été signalés à Moscou. Selon les chiffres officiels, plus de 24.000 personnes sont déjà mortes du Covid-19 dans tout le pays. Afin d'éviter une nouvelle hausse des infections, les lycéens de Moscou ne peuvent plus se rendre à l'école à partir de lundi. Certains employés doivent également travailler à distance. Cependant, le maire de Moscou a indiqué que la mise en place d'un couvre-feu et la fermeture des magasins ne sont pas prévus pour l'instant.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/moscou-va-vacciner-massivement-ses-habitants-dans-les-prochains-mois-ce-sera-la-victoire-finale-sur-la-pandemie-5f8d8dd79978e231396a8ca1
['international']
Covid-19 : faut-il vacciner les ados ?
Elle est déjà ouverte aux États-Unis et au Canada : la vaccination pour les adolescents de plus de 12 ans sera débattue ce matin en France en conseil de défense. L'agence européenne du médicament s'est déjà prononcée pour, et la Haute autorité de santé rendra elle son avis dans la matinée. Alors faut-il vacciner les ados ?
Mercredi matin, à l’ordre du jour du conseil de défense Covid-19, une question : faut-il vacciner nos ados ? Après l’agence européenne des médicaments EMA qui a donné son feu vert pour la vaccination des 12-15 ans, la Haute autorité de santé HAS va rendre son avis mercredi matin. Les États-Unis et le Canada, eux, ont déjà débuté la vaccination des adolescents, tandis que l’Allemagne commencera le 7 juin prochain. En France, des spécialistes des vaccins plaident pour l’immunisation des collégiens et des lycéens dans les prochains mois, mais le sujet ne fait pas l'unanimité dans la communauté scientifique. "Un intérêt individuel et collectif" Les experts en faveur de cette vaccination s’appuient sur une étude menée par le laboratoire Pfizer qui démontre une efficacité vaccinale de 100 chez les ados de 12 à 15 ans. Pour le pédiatre Robert Cohen, la vaccination des ados répond à deux objectifs : leur protection et surtout celle de leur entourage. "Les adolescents sont quasiment aussi porteurs que les jeunes adultes du virus et il y a plusieurs études, dont certaines de l'Institut Pasteur, qui montrent qu'avoir des adolescents augmente le risque d'attraper le Covid. Donc on a à la fois un intérêt individuel et un intérêt collectif pour le reste de la société." Autrement dit, vacciner les ados limiterait encore un peu plus la circulation du virus. En France, seuls les plus de 16 ans seraient dans un premier temps concernés. Aux États-Unis, l'espoir du retour à la normale comme moteur Aux États-Unis à New-York, Europe 1 a rencontré des ados vaccinés qui souhaitaient justement limiter la circulation du virus pour retrouver l'insouciance cet été. La vaccination contre le Covid avec celui de Pfizer y est ouverte aux 12-15 ans depuis le 13 mai dernier et déjà plus de 2,5 millions d’adolescents ont reçu leur première dose. "Je voulais le faire depuis longtemps. Dès que ça a été autorisé pour les adolescents, j’ai voulu recevoir le vaccin. Tous mes amis ont été vaccinés, et je suis dans les dernières. On est tous d’accord pour dire qu’il faut se protéger et que c’est important", confie ainsi Sarah, 15 ans, qui sort d’un grand centre de vaccination de Manhattan. Sa mère Yelena l'a accompagnée. Elle a eu besoin d’un temps de réflexion et s’est beaucoup renseignée avant d’autoriser sa fille à prendre rendez-vous. "J'étais un peu inquiète parce que je ne suis pas hyper fan des vaccins. Mais je pense que celui-là, contre le Covid, il va nous changer la vie". Un retour à la normale également espéré par Sandra, rencontrée par Europe 1, qui voulait absolument que ses deux fils soient vaccinés. "C’est nous qui avons pris la décision. Ils voulaient le faire aussi, tous leurs amis vont le recevoir. Dans presque toutes les familles que je connais à New York, les enfants vont être vaccinés. Notre philosophie, c'est que plus vite tout le monde le sera, plus vite les enfants iront à l'école ou en colonie". Vacciner d'abord les personnes fragiles dans le monde avant les adolescents ? Emmanuel Baron, directeur d’épicentre, le groupe de recherche et d’épidémiologie de Médecin sans frontières MSF , n’est pas opposé à cette vaccination, mais ce n’est pour lui pas l’urgence : il faut avant tout vacciner les personnes fragiles dans le monde entier pour ne pas prendre le risque de voir apparaître de nouveaux variants. " Attention !", martèle-t-il, "l'exemple de l'Inde devrait nous encourager à être extrêmement prudents et à savoir équilibrer les choses en matière de délivrance de vaccins." Alors que le sujet est encore loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique, le défi pour l’administration américaine reste de convaincre les réticents. D’après une étude publiée en avril, près de 20 des familles américaines ne souhaitent pas faire vacciner leurs enfants. En France, certains experts réclament même un débat public pour bien prendre le temps de peser le pour et le contre de la vaccination des adolescents.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-y-a-t-il-un-interet-a-vacciner-les-ados-4049128
['santé']
La Covid-19 est capable de pénétrer dans notre cerveau
Au delà des difficultés à respirer, certains patients atteints de la Covid-19 évoquent une immense fatigue, la perte de l'odorat et des difficultés de concentration. Des symptômes neurologiques qui pourraient s'expliquer par la capacité du virus à infecter nos neurones.
Au delà des difficultés à respirer, certains patients atteints de la Covid-19 évoquent une immense fatigue, la perte de l'odorat et des difficultés de concentration. Des symptômes neurologiques qui pourraient s'expliquer par la capacité du virus à infecter nos neurones. Le Covid a la capacité d'infecter nos neurones. Getty / Andriy Onufriyenko On sait que le virus s’attaque aux poumons et à notre système respiratoire, mais une étude internationale, menée par plusieurs équipes de l'université américaine de Yale et de l'Institut du cerveau en France, confirme que le Sars-Cov 2 a la capacité d'infecter nos neurones. Cette étude a été publiée le 12 janvier 2021 dans le Journal of experimental medicine. Elle permettrait d'expliquer des symptômes neurologiques rapportés par certains patients. Fatigue, absences, brouillard cérébral Parmi ces symptômes, une immense fatigue. C'est ce qu'a ressenti Emilie qui a contracté la Covid-19 à l'automne dernier. "Je n'avais pas de fièvre ni difficulté à respirer. Mais pendant trois semaines j'étais clouée au lit. Je pouvais dormir vingt heures sur vingt-quatre !", raconte la trentenaire qui également perdu le goût et l'odorat pendant un mois. Remise sur pied, la jeune femme souffre ensuite de troubles de l'attention. "J'avais l'impression d'être à côté de mes pompes, littéralement. La tête dans le brouillard, les pieds dans le coton. Je me voyais faire les choses avec un temps de latence, comme si j'avais consommé des substances. C'était très perturbant", poursuit Emilie. Le virus peut toucher le tronc cérébral Des symptômes neurologiques qui peuvent être plus graves chez certains patients, avec des pertes de conscience et des accidents cardio-vasculaires. "Nos recherches montrent la capacité du virus à infecter les cellules du cerveau, jusqu'à en priver certaines d'oxygène", explique Nicolas Renier, chercheur INSEM à l'Institut du cerveau, l'un des auteurs de l'étude qui a été menée sur des patients décédés, des animaux et des cultures de cellules cérébrales en 3D. "Chez les patients, le virus s'attaque souvent au tronc cérébral. Cette région du cerveau est impliquée dans le contrôle de paramètres physiologiques importants comme l'attention, le goût, la capacité à exécuter un mouvement", détaille le scientifique. Pour autant, ces phénomènes ne l'étonnent pas, ce n’est pas la première fois qu’un virus respiratoire s’attaque au cerveau humain : "Des lésions cérébrales avaient déjà été causées chez des patients atteints de la grippe espagnole", note Nicolas Renier. Reste à savoir désormais par quelle porte le virus pénètre le cerveau. S’infiltre-t-il par le bulbe olfactif, et donc par voie aérienne ? Par circulation sanguine ? Ou les deux ? Cela reste à vérifier.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/la-covid-19-est-capable-de-penetrer-dans-notre-cerveau
[]
La protestation des travailleurs frontaliers en Allemagne
Depuis le 2 mars les travailleurs frontaliers en Allemagne doivent pouvoir présenter des tests covid négatifs de moins de 48 heures. Mesures intrusives, douloureuses, chronophages, contraires à la liberté de circulation : les intéressés ont porté leurs griefs dans la rue.
La pluie ininterrompue n’a pas découragé leur volonté de se faire entendre. Ce samedi matin, environ 150 personnes manifestent à Spicheren agglomération de Forbach, en Moselle , juste avant la frontière avec l’Allemagne. Lieu de rendez-vous : le parking du supermarché Auchan, à la sortie de la ville, sur la route des travailleurs frontaliers quotidiens. Leur colère : l’obligation de pouvoir présenter un test Covid négatif de moins de 48 heures en cas de contrôle à l’entrée en Allemagne. Cette obligation imposée par l’Allemagne depuis le 2 mars complique sérieusement le quotidien de milliers de personnes habitant en Moselle et allant travailler en Allemagne 16 000 frontaliers ou traversant l’Allemagne pour se rendre au Luxembourg. « Nous ne sommes pas des pestiférés ! » « Entre les nerfs qu’ils nous cassent et les dommages corporels qu’ils nous infligent tous les deux jours avec un bâtonnet dans le nez, ce qui est douloureux, et non sans conséquence, quand c’est réitéré, je n’en peux plus », commente Nicole, quinquagénaire, habitante de Merlebach. Travaillant à Sarrebruck, elle passe à la pharmacie un soir sur deux, de retour du travail, pour se faire tester. « Les Allemands, eux, viennent chez nous faire leurs courses comme si de rien n’était. Où sont nos élus ? Pourquoi personne ne nous défend ? Nous ne sommes pas des pestiférés ! », commente-t-elle. Quand, le 4 mars, s’est lancé le groupe Facebook « Les frontaliers de la Brême d’Or » nom du poste frontière , elle l’a aussitôt rejoint. Initié par un ouvrier Son instigateur : un habitant de Stiring-Wendel, Christophe Mouynet, 38 ans, ouvrier dans le bâtiment au Luxembourg. « Je me lève à 5 heures du matin, je rentre à 19 heures, avec deux heures de route le matin et autant le soir. J’ai quatre enfants. Je suis apolitique, pacifiste. Je n’ai jamais milité. Mais j’en ai assez de galérer tous les jours, et que les gens qui ont quelque chose à dire sont écrasés par les gens qui ont le pouvoir. On nous traite comme du bétail ». Il a lancé la page Facebook et la première manifestation, samedi dernier, après une discussion avec une connaissance. Celui-ci, Antoine Capraro, n’est pas travailleur frontalier mais soutient la grogne, notamment car il est empêché dans ses visites à ses deux sœurs habitant en Allemagne. Laurent Krauland, en recherche d’emploi en Allemagne, les a rejoints. Tous trois tentent depuis deux semaines de fédérer les 5 200 membres de leur page. Cette semaine, ils déposeront les statuts d’une association, puis se rapprocheront d’autres associations de frontaliers notamment alsaciens. Retour de gilets jaunes S’ils veulent garder la main sur leur mouvement, ils se reconnaissent comme gilets jaunes ou sympathisants. Les gilets jaunes étaient bien présents lors de la manifestation, et avaient fourni le camion recouvert de slogans anti-Macron. Retraité des mines et ancien gilet jaune, le rôle de Roland Borella, sur la manifestation, était pour sa part l’organisation d’une chorégraphie en surblouses blanches et masques blancs, sur une bande-son diffusant, sur un ton hypnotique, « Suivez les mesures. Le gouvernement prend soin de vous. Ne posez pas de questions. Faites-vous vacciner ». « J’avoue que je regrette un peu de me retrouver dans une manifestation avec beaucoup de gilets jaunes, mais s’ils n’étaient pas là, qui manifesterait ? Certes il ne fait pas beau, mais pourquoi les gens qui disent partout que la situation est inadmissible ne descendent pas dans la rue ? », souligne Anne, travaillant dans les ressources humaines à Sarrebruck. Des recours possibles Son mari, allemand, est professeur de musique également de l’autre côté de la frontière, et leurs enfants sont au lycée franco-allemand. « Pourquoi oblige-t-on les enfants français à faire des tests tous les deux jours, et pas les enfants allemands, dans la même classe ? C’est de la discrimination ». « Des juristes nous ont contactés et pensent que les mesures sont illégales. Nous allons étudier la possibilité de recours juridiques. Dans tous les cas c’est une atteinte à la libre circulation », commente Christophe Mouynet. Nous sommes ici à 70 km de Schengen.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/protestation-travailleurs-frontaliers-Allemagne-2021-03-13-1201145429
[]
États-Unis : la campagne de vaccination contre le coronavirus commencera lundi
L’Agence des produits alimentaires et des médicaments FDA américaine a donné son feu vert au vaccin de Pfizer-BioNTech, ouvrant la voie à une campagne massive de vaccination.
Publié le 13/12/2020 à 11:51 Le vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 arrivera d'ici lundi 14 décembre au matin dans les hôpitaux et d'autres sites aux États-Unis, prêt à être injecté dans les bras de millions d'Américains, ont annoncé samedi les autorités américaines, alors que le nombre de décès attribués au virus dans le monde avoisine 1,6 million. Cette campagne de vaccination de masse s'apprête à démarrer aux États-Unis, pays le plus durement touché au monde avec 297.697 morts du Covid-19, tandis que sur le Vieux continent, l'Italie a dépassé le Royaume-Uni en tant que pays européen le plus endeuillé par la pandémie avec 64.036 décès. "Je suis préoccupé pour les deux semaines de fêtes de Noël", a commenté samedi le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza. "Les déjeuners avec des dizaines de personnes à Noël sont à proscrire", a mis en garde le président de l'Institut supérieur de la santé italien, Silvio Brusaferro. "Il faut adopter une grande prudence, peu bouger, être très attentifs quand nous rencontrons des personnes en dehors de notre cercle restreint", a-t-il ajouté.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/etats-unis-la-campagne-de-vaccination-contre-le-coronavirus-commencera-lundi-7800938998
['international']
Les Russes se méfient tellement de leur gouvernement qu'ils refusent de se faire vacciner
La population a l'habitude que les autorités privilégient la politique au détriment du bien-être des citoyens. En août dernier, les autorités russes célébraient leur victoire dans la course internationale aux vaccins contre le Covid en accordant le feu vert à Spoutnik V. La...
Temps de lecture: 9 min En août dernier, les autorités russes célébraient leur victoire dans la course internationale aux vaccins contre le Covid en accordant le feu vert à Spoutnik V. La rapidité de cette certification ne fut pas sans susciter un certain scepticisme en Europe, mais les recherches ont semblé prouver la fiabilité et l'efficacité de ce vaccin, même si des voix se sont élevées pour dire que la Russie n'avait toujours pas livré de données brutes. Quoi qu'il en soit, il semble qu'il soit plus facile en Russie de produire un vaccin que de persuader la population de se faire vacciner. La campagne de vaccination de masse a débuté en janvier en Russie, mais, pour l'instant, seulement 16 millions de personnes, soit environ 11 de la population du pays, a reçu deux doses. Aux États-Unis, où la campagne de vaccination a démarré en décembre, plus de 150 millions de personnes ont été entièrement vaccinées, soit 46 environ de la population. Jusqu'ici, la Russie a approuvé au total quatre vaccins contre le Covid. Outre le Spoutnik V, les laboratoires russes ont aussi produit le Spoutnik Light, l'EpiVacCorona et le CoviVac. Le Spoutnik Light est un vaccin à une seule dose et ses fabricants ne cachent pas qu'il est moins efficace que le Spoutnik V. Les fabricants de l'EpiVacCorona ont aussi annoncé récemment qu'une perte des anticorps avait été enregistrée neuf mois après l'inoculation chez la moitié des volontaires qui avaient reçu ce vaccin. Les résultats des essais du CoviVac n'ont pas encore été publiés, mais des doses sont disponibles dans les hôpitaux. Le Spoutnik V semble donc être la meilleure option à l'heure actuelle, même si des scientifiques doutent que son efficacité soit vraiment supérieure à 90 , comme l'affirment ses fabricants. En outre, l'Organisation mondiale de la santé n'a toujours pas approuvé la certification du Spoutnik V en raison du manque de données. Les différentes incertitudes qu'il y a autour de ces vaccins spécifiques constituent l'une des raisons pour lesquelles beaucoup de personnes en Russie hésitent à se faire vacciner. «Cette dynamique ne semble pas plausible» Mais comme aux États-Unis et ailleurs ce n'est bien sûr pas le seul facteur qui explique cette réticence. Depuis le début, la réaction du gouvernement russe face à la pandémie s'est caractérisée par des incohérences et des contradictions qui ont poussé la population russe à se méfier de la parole gouvernementale au sujet des vaccins. Certaines des mesures prises par Moscou au printemps dernier étaient extrêmes. Non seulement les espaces publics étaient fermés mais, en outre, les habitants devaient avoir une dérogation numérique pour sortir de chez eux, les promenades étaient limitées à trois par semaine et les personnes testées positives au Covid étaient pistées par une application qui leur imposait d'envoyer des selfies aux autorités à des moments aléatoires parfois en pleine nuit afin de prouver qu'elles se trouvaient bien chez elles. «Les Russes ne comprennent pas pourquoi ils devraient se faire vacciner si la situation n'est pas si grave que cela.» Kirill Volkov, généticien À la même période, le gouvernement décida de ne pas annuler le référendum sur la Constitution de juillet, dont l'objectif premier était de permettre à Vladimir Poutine de rester au pouvoir jusqu'en 2036. Tandis que des millions de Russes étaient accueillis dans les bureaux de vote, le gouvernement interdisait des manifestations pacifiques contre ces changements constitutionnels en prétextant des «mesures sanitaires». Les manifestations s'achevèrent par des arrestations. La police russe interpelle des manifestants, le 15 juillet 2020, dans le centre de Moscou, en Russie. Dimitar Dilkoff / AFP Plusieurs personnes, dont des experts, remettent aussi en question les chiffres officiels du Covid en Russie. Ainsi, Kirill Volkov, un généticien de Saint-Pétersbourg, souligne que, la semaine dernière, une diminution inhabituelle des nouveaux cas de Covid à Moscou, suivie d'une augmentation significative, ont été observées. «Cette dynamique ne semble pas plausible, explique Volkov. On dirait que le nombre de cas a été sous-estimé plusieurs jours de suite. La conséquence est que les Russes ne comprennent pas pourquoi ils devraient se faire vacciner si la situation n'est pas si grave que cela.» Gratuité et facilité d'accès Cette situation dans laquelle un gouvernement se retrouve incapable de donner des instructions claires et sensées pour lutter contre la pandémie peut rappeler ce qui s'est passé aux États-Unis, mais la confusion semble avoir atteint un niveau plus élevé en Russie. Avant que je ne quitte ce pays pour celui de l'Oncle Sam en décembre dernier, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine avait déclaré que la capitale russe était près de l'emporter sur le Covid, que la plupart des restaurants étaient ouverts et que le métro était bondé comme avant la pandémie. Comparativement, la situation aux États-Unis paraissait plus alarmante, tant le nombre de cas et de morts était horriblement élevé. J'ai remarqué que les Américains prenaient le Covid plus au sérieux du moins à Phœnix, où je vis aujourd'hui : ils portaient le masque même à l'extérieur, beaucoup de restaurants étaient fermés et les étudiants préféraient les cours en ligne. Je me suis aussi mise à porter un masque à l'extérieur, je me suis fait tester toutes les semaines et je n'en pouvais plus d'attendre que le vaccin soit enfin disponible. À LIRE AUSSI Les États-Unis investissent 3 milliards de dollars pour un traitement antiviral contre le Covid-19 Désormais, je suis vaccinée, comme quasiment toutes les personnes avec qui je communique aux États-Unis, les États sont en train d'alléger les restrictions liées à la situation sanitaire et les gens portent moins le masque. La semaine dernière, le nombre de morts dues au coronavirus est passé sous la barre des 300 par jour pour la première fois depuis le début de la pandémie. Pendant ce temps, à Moscou, le nombre de décès quotidiens dus au Covid revenait la semaine dernière à son niveau le plus haut de 2020. Les autorités russes semblent être en train de paniquer. Il leur a fallu des mois pour comprendre que les Russes n'avaient pas envie de se faire vacciner en dépit de la gratuité des vaccins et de leur facilité d'accès. Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises que le vaccin contre le Covid ne serait pas obligatoire, mais le Kremlin semble avoir récemment changé de point de vue. Théories du complot Les autorités de plus de dix régions russes, y compris celles de Moscou et de Saint-Pétersbourg, ont ordonné aux entreprises et aux institutions impliquées dans les secteurs de la vente au détail, de la santé, de l'éducation et des transports publics de s'assurer que 60 au moins de leurs employés seraient entièrement vaccinés d'ici le 15 août. Le gouvernement ne veut toutefois toujours pas parler de vaccination obligatoire: la semaine dernière, le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a annoncé que les mesures prises par les autorités régionales ne signifiaient pas que toute la population devrait se faire vacciner. «Je n'ai pas envie que l'on m'injecte dans le corps une substance qui n'a pas été correctement testée.» Marina, 30 ans, habitante de Smolensk Toutefois, il convient de rappeler que les gouverneurs régionaux russes ne jouissent pas d'une indépendance telle qu'ils puissent décider de quoi que ce soit sans un signal du sommet. Aussi, il est difficile de croire que le Kremlin puisse ne pas être derrière cette décision. Si j'en crois les conversations que j'ai eues avec plusieurs personnes vivant dans différentes régions de Russie, il ne semble pas y avoir de problème d'accès aux vaccins. Par exemple, à Moscou, les habitants peuvent se faire vacciner dans les centres commerciaux. Les objections des réfractaires ressemblent beaucoup à celles que l'on entend un peu partout ailleurs. «Je n'ai pas envie que l'on m'injecte dans le corps une substance qui n'a pas été correctement testée», affirme, par exemple, Marina, 30 ans, habitante de Smolensk, ville à 400 kilomètres à l'ouest de Moscou. Elle ajoute même qu'elle a plus peur du vaccin que du Covid. À LIRE AUSSI Toutes les théories du complot ont des caractéristiques semblables Comme dans de nombreux autres pays, les théories du complot en Russie sont une raison supplémentaire qui explique pourquoi la population est réticente à se faire vacciner. L'été dernier, j'ai entendu des femmes dire que la seule raison pour laquelle le gouvernement exigeait que les citoyens portent des masques était de s'enrichir, car ils étaient en partie produits dans des usines d'État. À Moscou, les chauffeurs de taxi continuent d'avertir leurs passagers de ne pas se faire vacciner pour éviter de se faire injecter une micropuce de Bill Gates. Les habitants entendent des rumeurs colportées par leurs collègues ou leurs voisins selon lesquelles des personnes seraient mortes après avoir reçu une injection et ils les croient. Des injections de vitamines? Les Russes ont l'habitude que les autorités privilégient la politique au détriment du bien-être des citoyens et ils ont tendance à croire les personnes qu'ils connaissent plutôt que les services de l'État ou ses chaînes de télévision. Le gouvernement ne fait que contribuer à ces sentiments. Par exemple, Vladimir Poutine a reçu sa première injection en mars, plusieurs mois après le début de l'inoculation de masse, et a refusé de révéler quel vaccin il avait reçu. Vladimir Poutine, avec un équipement de protection, visite un hôpital où sont soignés des patients infectés par le Covid-19, à Moscou, le 24 mars 2020. Alexey Druzhinin / SPUTNIK / AFP Zarema, une habitante de Goudermes, deuxième ville de la République tchétchène, m'a expliqué que lorsque les représentants des autorités locales avaient affirmé s'être fait vacciner, des rumeurs couraient selon lesquelles ils n'avaient pas confiance dans les vaccins et qu'ils avaient simplement reçu des injections de vitamines. Zarema m'a avoué que, dès le début de la pandémie, elle s'était promis de ne se faire vacciner que si le gouvernement ne lui laissait pas le choix. Aujourd'hui, elle est arrivée au point de non-retour. «Mon mari s'est fait vacciner parce que son employeur l'y a obligé, et moi, je prévois de le faire, car j'ai peur que mon enfant ne soit pas autorisé à retourner à l'école si je n'accepte pas», m'a-t-elle expliqué. Tatiana Zimenko, professeure à l'université de Moscou, s'est récemment vue contrainte par son employeur de se faire vacciner. «Cela m'agace beaucoup, surtout que les autorités ne prennent pas assez de mesures pour contenir la propagation du virus, dit-elle. La vaccination a des effets sur mon corps et je veux que cela soit mon choix, comme pour un avortement ou une euthanasie.» À LIRE AUSSI Pour retrouver les jours heureux, il faut rendre la vaccination obligatoire L'année dernière, des inquiétudes similaires au sujet d'une vaccination précipitée contre le Covid ont été exprimées par de nombreuses personnes travaillant dans le domaine de la santé, qui étaient les premières à devoir se faire vacciner. Lorsque les autorités américaines ont annoncé leur espoir d'obtenir un vaccin dès la fin 2020, l'épidémiologiste Alexandra Feathers, par exemple, a écrit qu'elle craignait que les fabricants n'aient pas suffisamment de temps pour s'assurer qu'il serait efficace et sans danger. Elle a précisé qu'elle ne se ferait vacciner que si elle voyait par elle-même les résultats des essais cliniques. Les Américains ont obtenu ces résultats. Les Russes les attendent encore. Certaines mesures récemment prises par Moscou ont aussi soulevé des interrogations au sujet des discriminations à l'encontre des personnes non vaccinées. Depuis le 28 juin, les restaurants et les bars ne peuvent servir les clients que sur présentation d'un certificat de vaccination ou d'une preuve d'immunité. Le risque de restrictions aussi excessives est qu'elles n'entraînent plus l'adhésion de la population. D'ailleurs, beaucoup de Russes cherchent déjà des moyens de contourner cette obligation et se sont mis à acheter de faux certificats de vaccination. Distribution de voitures et d'appartements Il est bien entendu impossible d'éliminer complètement les réticences à se faire vacciner. Par exemple, un récent sondage de CBS News/YouGov a révélé que 20 des Américains ne veulent pas se faire vacciner. Les principales raisons de ce refus sont qu'ils considèrent que les vaccins n'ont pas été suffisamment testés, qu'ils s'inquiètent des effets secondaires et qu'ils ne font pas confiance au gouvernement américain. Les autorités tentent d'encourager la population à se faire vacciner à l'aide d'incitations, comme des donuts gratuits, des billets pour des matchs de baseball, des billets de loterie avec à la clé un prix de 1,5 milliard de dollars ou même des armes à feu. Un grand nombre d'universités américaines exigent de leur personnel et des étudiants qu'ils se fassent vacciner. Quelques grands employeurs, notamment Morgan Stanley, ont également imposé cette obligation à leurs salariés. Toutefois, toujours pour parler des États-Unis, cela relève davantage de la politique de la carotte que du bâton. À LIRE AUSSI Une Américaine gagne un million de dollars pour s'être fait vacciner contre le Covid Les régions russes ont aussi commencé à distribuer des voitures et des appartements au cours de loteries destinées aux citoyens vaccinés. Mais il serait plus productif que le gouvernement s'attache à mieux informer la population sur les vaccins et leurs effets secondaires. Au lieu de cela, les chaînes de télévision passent énormément de temps à critiquer les vaccins occidentaux contre le Covid. En mars, les États-Unis ont accusé les services de renseignements russes de participer à une campagne de désinformation: les responsables américains pensent en effet que la Russie est derrière plusieurs sites internet anglophones destinés à «alerter» sur des effets secondaires présumés des vaccins Pfizer et Moderna. Le Kremlin a démenti ces allégations. Si le gouvernement russe devenait plus transparent au regard des données sur le Covid et plus cohérent lorsqu'il adopte des mesures contre le virus, il pourrait lutter plus efficacement contre cette réticence des Russes à se faire vacciner. En attendant, les restrictions ne vont faire que renforcer l'impression que le gouvernement cache quelque chose et la population va finir par tricher, ce qui n'aidera personne.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/211705/russie-taux-vaccination-bas-covid-gouvernement-kremlin-confiance-population
[]
Coronavirus : le Danemark va déterrer des millions de visons
En novembre, la Danemark abattait plus de 15 millions de visons pour stopper une variante du Sars-Cov-2 transmissible à l’homme. Aujourd’hui, le royaume craint une pollution des sols. La mutation en question, Cluster 5, avait été déclarée « éteinte » le 19 novembre, quelques jours après que le Danemark ait abattu son cheptel de visons.
En novembre, la Danemark abattait plus de 15 millions de visons pour stopper une variante du Sars-Cov-2 transmissible à l’homme. Aujourd’hui, le royaume craint une pollution des sols. La mutation en question, Cluster 5, avait été déclarée « éteinte » le 19 novembre, quelques jours après que le Danemark ait abattu son cheptel de visons. Au-delà de la crise politique déclenchée par cette décision et la démission du ministre de l’Agriculture -, l’opération s’était notamment soldée par l’enterrement en toute hâte de millions de visons, sur des terrains militaires de l’ouest du pays. Risque de pollution C’est justement là, à Holsterbro et à Karup, qu’un problème environnemental se pose : un risque de pollution des nappes phréatiques, et donc de l’eau potable, et des lacs environnants. Certains visons enterrés ont refait surface, poussés par les gaz du processus de décomposition, suscitant l’inquiétude des riverains. Si les autorités sanitaires danoises affirment qu’il n’y a pas de risque de contamination, du fait de l’emplacement des charniers, le ministère de l’Agriculture craint une pollution des sols et a donc annoncé dimanche que les cadavres seront exhumés pour être transportés dans des incinérateurs de déchets. Il ne semble cependant pas y avoir d’urgence, puisque les travaux d’exhumation de 4 millions de visons ne débuteront pas avant le printemps 2021. Le gouvernement danois souhaite attendre que tout risque d’infection par les restes des animaux soit écarté.
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/societe-environnement/coronavirus-le-danemark-va-deterrer-des-millions-de-visons
['environnement', 'société']
Covid-19 : le Conseil scientifique souhaitait limiter les déplacements entre régions
Les experts préconisaient également de confiner certaines métropoles. Le Conseil scientifique qui conseille le gouvernement sur l'épidémie de Covid-19 aurait souhaité une "limitation des déplacements interrégionaux", en plus de la...
Les experts préconisaient également de confiner certaines métropoles. illustration AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK Le Conseil scientifique qui conseille le gouvernement sur l'épidémie de Covid-19 aurait souhaité une "limitation des déplacements interrégionaux", en plus de la généralisation du couvre-feu à 18h décidé par le gouvernement. Dans son 22e avis, remis au gouvernement le 12 janvier et rendu public vendredi, le Conseil rappelle toutefois que "la décision est politique et doit tenir compte d'autres enjeux que sanitaires , en particulier économiques et sociétaux". Mais "quel que soit le scénario retenu par les autorités sanitaires", il conseillait "la mise en place d'une limitation des déplacements inter-régionaux", tout en insistant sur la nécessité d'une "large utilisation du télétravail". Sur quatre scénarios proposés pour répondre à la "situation préoccupante actuelle", le Conseil scientifique en préconisait deux, dans cet avis intitulé "entre vaccins et variants : une course contre la montre". Confiner certaines métropoles L'un consistant à "installer un couvre-feu national généralisé à partir de 18h, ainsi qu'un confinement dans certaines régions ou métropoles plus à risque, avec une restriction des déplacements inter-régionaux ". L'autre visant à "installer un confinement aménagé du même type que celui mis en place fin octobre", c'est-à-dire une forme de confinement allégé. De surcroît, selon cet avis, "une recommandation forte d'auto-confinement doit être adressée à la population des personnes les plus âgées et présentant des comorbidités maladies, NDLR dès lors qu'elle n'est pas vaccinée durant la période des deux mois à venir". Par ailleurs, le Conseil scientifique "insiste sur le fait de pouvoir faciliter l'accès à la vaccination des personnes de plus de 65 ans qui ne peuvent pas se déplacer, s'inscrire sur des listes d'attente, les précaires ou loin des systèmes de soins". "Il faut leur offrir des possibilités de vaccination à domicile dès que des vaccins plus faciles d'utilisation seront disponibles notamment AstraZeneca et Johnson et Johnson ", note-t-il. La situation de France "apparemment meilleure" que dans d'autres pays européens, est "néanmoins préoccupante" constate le Conseil, en relevant que la situation dans les hôpitaux laisse "peu de marge pour des hospitalisations supplémentaires".
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/covid-19-le-conseil-scientifique-souhaitait-limiter-les-deplacements-entre-regions-b865954b4dae66c1da161bfc98b33838
['économie/finance']
Sans ces chercheurs, les premiers vaccins contre la COVID-19 n'existeraient pas
Bien avant que le SARS-CoV-2 ne fasse parler de lui, un petit groupe de scientifiques gouvernementaux et universitaires a trouvé la clé prototypique qui a ouvert la voie aux vaccins distribués aujourd'hui.
Jason McLellan faisait le tour d’un magasin de ski de la station de Park City Mountain dans l’Utah, attendant que ses nouvelles chaussures de snowboard soient thermoformées à sa pointure, lorsque son portable a sonné. C’était Barney Graham, directeur adjoint du Centre de recherche de vaccins de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses. Deux jours plus tôt, l’Organisation mondiale de la santé avait annoncé plusieurs cas d’une pneumonie non identifiée à Wuhan, en Chine. En plus de la fatigue et de la fièvre, les patients souffraient aussi de maux de tête et d’une toux sèche, des symptômes habituels pour un début janvier. Mais certaines personnes étaient essoufflées et une poignée d’entre elles avaient l’impression d’avoir été percutées par un train. Barney Graham a annoncé à Jason McLellan, virologue structurel à l’université du Texas d’Austin, que la maladie semblait être un bêta-coronavirus et qu’elle appartenait donc au genre des virus causant un syndrome respiratoire aigu sévère SARS . « Prêt à te remettre en selle ? », lui demanda-t-il. Le duo faisait partie d’un petit groupe de scientifiques gouvernementaux et universitaires qui avait passé plus de dix ans à résoudre un puzzle viral complexe et dont les compétences étaient à nouveau requises. Les années d’enquête et d’innovation du groupe ont contribué à poser une pièce microscopique, mais essentielle, du puzzle des candidats les plus prometteurs aux vaccins contre la COVID-19. Leur découverte est employée dans deux des trois vaccins homologués en France, ainsi que dans au moins deux autres candidats. Leur solution ? Modifier une protéine métamorphe pour qu’elle ne puisse plus changer de forme. STABILISER LE FAUTEUR DE TROUBLES Jason McLellan a intégré le Centre de recherche de vaccins situé à Bethesda, dans le Maryland, en 2008, en tant que chercheur en début de carrière. Barney Graham travaillait au Centre et étudiait depuis plus de 20 ans une maladie méconnue, mais très contagieuse, causée par le virus respiratoire syncytial RSV . Le RSV, qui cause le rhume, et le coronavirus SARS-CoV-2, qui est responsable de la COVID-19, présentent tous deux des génomes constitués d’ARN. Bien qu’ils soient éloignés d’un point de vue évolutif, ils présentent une caractéristique commune, la première pierre du long chemin de Jason McLellan et Barney Graham pour combattre la COVID-19. Depuis 1966, date à laquelle un essai clinique a provoqué malencontreusement l’aggravation de la maladie chez des volontaires, causant même la mort de deux enfants en bas-âge, les tentatives de mise au point d’un vaccin contre le RSV avaient rencontré de nombreux problèmes. Barney Graham souhaitait comprendre pourquoi ce médicament candidat avait échoué aussi lamentablement. Une autre maladie étudiée au Centre de recherche de vaccins suscitait des frustrations similaires : le VIH. Jason McLellan avait intégré le Centre pour se former sous la houlette de Peter Kwong. Ce biologiste structurel jouait avec les structures des protéines virales dans l’espoir de mettre au point un vaccin contre le SIDA. En raison de la mutation rapide du VIH, les chercheurs ont essayé plusieurs combines relevant de la biologie structurelle pour développer des vaccins candidats. Ils ne sont cependant pas parvenus à en développer un qui provoquait une réponse immunitaire. « Nous ignorions si c’était parce que le virus était trop bien conçu ou si c'était parce que nos idées étaient mauvaises », confie Jason McLellan. Barney Graham et Jason McLellan travaillaient à proximité au deuxième étage du Centre, un « heureux hasard » comme le décrivent les deux chercheurs. Le laboratoire de Peter Kwong, situé au quatrième étage, n’avait pas la place d’accueillir le jeune virologue ; ce dernier s'est donc installé à portée de voix de Barney Graham et les deux hommes sont devenus amis. « Il n’a pas tardé à venir me voir et à me dire qu’il aimerait travailler sur autre chose que le VIH », se rappelle Barney Graham. Les précédentes tentatives infructueuses de neutralisation du RSV à l’aide d’un vaccin ciblaient la protéine de fusion de classe 1 du virus, également connue sous le nom de « protéine F ». Par nature, cette protéine est un métamorphe, « à l’image d’un jouet Transformer », explique Barney Graham. Sa forme n’est pas la même lorsque le virus RSV infecte et entre dans une cellule état de « pré-fusion » , et lorsqu’il se multiplie et sort de la cellule état de « post-fusion » . Auparavant, toutes les tentatives de développement d’un vaccin ciblaient l’état de post-fusion. Pour compliquer les choses, la forme de la protéine à l’état de pré-fusion est extrêmement instable. Elle peut passer à son autre état de manière irréversible et spontanée en un instant. Barney Graham et Jason McLellan supposaient qu’ils pouvaient créer un vaccin plus efficace contre le RSV s’ils parvenaient à figer la protéine dans l’état de pré-fusion. Il y avait toutefois un petit bémol : si les scientifiques savaient que la protéine de pré-fusion était un métamorphe, ils ignoraient à quoi elle ressemblait.
nationalgeographic.fr
https://www.nationalgeographic.fr/sciences-medecine-sans-ces-chercheurs-les-premiers-vaccins-contre-la-covid-19-nexisteraient-pas
[]
Covid-19 : le défi de la gestion d’un état endémique
Gouvernements et instances internationales visent désormais un horizon commun, celui d’une pandémie qui se muerait en endémie. Cette situation ne signifie pas que la maladie devient bénigne, mais plus prévisible.
Retourner à la vie d’avant le SARS-CoV-2. Brandie dès le printemps 2020, quelques semaines à peine après le premier décès sur le territoire français, le 14 février, cette promesse a fait long feu. Une vague après l’autre, les populations se sont accoutumées à l’idée que le Covid-19 s’installerait durablement dans leurs vies. Désormais, gouvernements et instances internationales visent un horizon commun, celui d’une pandémie qui se muerait en endémie. En mai 2020, ce mot pesait comme une menace : « Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître », avertissait alors Michael Ryan, directeur de l’urgence sanitaire à l’Organisation mondiale de la santé OMS . Aujourd’hui, le même mot brille comme l’espoir d’une maladie qui tuerait moins, permettant de lever les restrictions qui brident le quotidien de milliards de personnes. Mais qu’est-ce qu’une endémie ? « Pour un épidémiologiste, une infection est endémique quand les taux de nouvelles infections restent stables », explique Aris Katzourakis, professeur de génomique et de science de l’évolution à l’université d’Oxford Royaume-Uni dans la revue Nature du 24 janvier. Une maladie peut être endémique dans certaines régions et pas dans d’autres, comme le paludisme, ou provoquer des vagues à certaines saisons, comme la grippe en hiver. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : porter le masque, une pratique ancrée en Asie de l’Est. Et chez nous demain ? Le concept, cependant, prête à confusion. « Le mot endémie est un des plus galvaudés de cette pandémie, regrette Aris Katzourakis. Il ne signifie pas que le Covid-19 prendra fin naturellement. » Devenir endémique ne signifie nullement disparaître. Bien au contraire : « Une maladie endémique sévit de manière permanente dans une région », explique Albert Ko, professeur d’épidémiologie et de médecine à l’Institut de santé mondiale de Yale Connecticut . Le microbe pathogène s’y enracine grâce aux hôtes animaux ou humains qui l’hébergent. Autre désillusion : une maladie endémique n’est pas nécessairement bénigne. L’état endémique « ne nous dit pas si cette maladie est grave ou non », avertit Stuart Ray, professeur de médecine à l’université Johns-Hopkins Maryland . « Une idée reçue voudrait que les virus évoluent pour devenir plus bénins au fil du temps. Ce n’est pas le cas. Une maladie peut être endémique, répandue et mortelle », renchérit Aris Katzourakis. En témoignent trois fléaux endémiques : le VIH, la tuberculose et le paludisme. En 2020, la tuberculose a tué 1,5 million de personnes ; le VIH, 680 000 ; et le paludisme, plus de 600 000. A ce trio dévastateur, s’ajoutent les hépatites B et C, ou encore, dans certaines régions tropicales, la dengue, la bilharziose Seul exemple d’endémie humaine éradiquée : la variole, en 1980, grâce aux vaccins. Il vous reste 72.21 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/13/covid-19-le-defi-de-la-gestion-d-un-etat-endemique_6113520_3244.html
['environnement']
Covid-19 : vaccination, isolement en Guadeloupe, États-Unis, Chine/OMS... Le récap’ du 18 janvier
Le jour du lancement de la vaccination en France pour les plus de 75 ans, Olivier Véran, ministre de la santé, estime, lundi 18 janvier, que l’objectif du million de Français vaccinés fin janvier sera « largement » atteint. Aux États-Unis, c’est 100 millions d’injections en 100 jours qui sont espérées.
Un million de Français vaccinés : objectif « largement » atteint d’ici janvier En marge d’une visite au CHU de Grenoble lundi 18 janvier, le ministre de la santé Olivier Véran a assuré que le cap du million de Français vaccinés contre le Covid-19 serait « largement atteint d’ici à la fin du mois » grâce notamment à « l’accélération de la campagne de vaccination dans les Ehpad ». ANALYSE. Covid : Agences régionales de santé, des accusations justifiées ? Après avoir visité le centre de vaccination du CHU grenoblois où il a lui-même exercé comme neurologue, le ministre a toutefois prévenu : « Tout le monde ne peut pas être vacciné en un jour ou une semaine, non pas parce que la logistique ne suivrait pas, mais parce que l’enjeu c’est d’avoir suffisamment de doses pour vacciner tous les Français ». Agnès Pannier-Runacher rassurante sur le retard de livraisons du vaccin Pfizer Le retard de livraison des vaccins Pfizer/BioNTech sera rattrapé « à la fin du premier trimestre », a assuré la ministre déléguée à l’industrie Agnès Pannier-Runacher, qui s’est cependant dite « vigilante ». « Le calendrier prévoit une baisse de livraison de 140 000 doses cette semaine et, à partir de la semaine prochaine, nous aurons 520 000 livraisons hebdomadaires », comme initialement prévu, a-t-elle dit sur CNews. « Notre objectif est de vacciner 15 millions de Français à la fin du mois de juin », a encore dit la ministre, qui a aussi évoqué la livraison hebdomadaire de 50 000 doses du laboratoire Moderna. Vaccin : top départ pour les plus de 75 ans Depuis ce lundi, la vaccination contre le Covid-19 s’est élargie à toutes les personnes âgées de plus de 75 ans. Réservée jusque-là à certains publics prioritaires dont les résidents d'Ehpad ou les soignants, la vaccination est désormais accessible aux plus de 75 ans ne vivant pas en maison de retraite 5 millions de personnes . EXPLICATION. Covid-19 : comment va se passer la vaccination des plus de 75 ans S'y ajoutent près de 800 000 personnes présentant des pathologies à « haut risque » insuffisances rénales chroniques, cancer sous traitement... . Au total, 6,4 millions de personnes sont ainsi appelées à se faire vacciner. Isolement de 7 jours imposés aux voyageurs arrivant en Guadeloupe Tous les voyageurs arrivant en Guadeloupe, à l’exception de ceux provenant de Martinique, doivent désormais s’engager « sur l'honneur » à respecter un isolement de sept jours, a annoncé la préfecture dans un communiqué. « Il s'agit d'éviter l'introduction du variant anglais par un voyageur qui serait porteur du virus mais n'aurait pas été testé positivement avant le départ », explique la préfecture. ANALYSE. La « dette Covid », sujet majeur de la prochaine campagne présidentielle ? La Martinique a, elle aussi, annoncé un durcissement des conditions d'entrée sur son territoire. 100 millions d’injections en 100 jours aux États-Unis : « faisable » pour le docteur Fauci L’objectif est ambitieux : injecter 100 millions de doses du vaccin lors des 100 premiers jours du mandat de Joe Biden. Pour Anthony Fauci, qui va devenir le conseiller principal du nouveau président sur le Covid-19 après avoir été celui de Donald Trump, la mission est « faisable ». Si deux vaccins ont été mis au point, testés et validés par les autorités de santé en un temps record, le rythme de la vaccination, jugé trop lent, est critiqué aux États-Unis. Selon les centres de contrôle des maladies, la principale agence fédérale de santé publique des États-Unis, 31,1 millions de doses ont déjà été livrées, mais moins de 40 ont été administrées 12,2 millions . PODCAST. Gouvernement Biden : une diversité en trompe-l’œil ? - « C’est ça l’Amérique » Australie : les frontières resteront sûrement fermées en 2021 Pas de réouverture des frontières pour les voyageurs en Australie en 2021. C’est ce qu’a estimé Brendan Murphy, secrétaire au département de la santé et un des principaux conseillers du gouvernement. « Je pense que nous aurons encore pendant la majeure partie de l'année d'importantes restrictions aux frontières », a-t-il dit à la chaîne ABC. « Même si une grande partie de la population est vaccinée, nous ne savons pas si cela empêchera la transmission du virus. » À LIRE. L’Inde lance la « plus grande campagne de vaccination au monde » contre le Covid-19 Conséquence de ces restrictions, des dizaines de milliers d'Australiens restent coincés à l'étranger. Ceux qui rentrent doivent s'acquitter d'environ 3 000 dollars australiens 1 900 pour leurs 14 jours de quarantaine en hôtel. Des experts indépendants estiment que la Chine et l’OMS auraient pu agir plus vite L’Organisation mondiale de la santé OMS et la Chine auraient pu agir plus vite au début de l’épidémie de Covid-19, ont conclu les experts indépendants chargés d'évaluer la riposte mondiale, pour qui la propagation du virus a bénéficié d'une « épidémie en grande partie cachée ». Dans son second rapport, qui doit être présenté mardi 19 janvier, lors d'une réunion à l'OMS, ce panel d'experts souligne qu'« en se référant à la chronologie initiale de la première phase de l'épidémie, on constate qu'il aurait été possible d'agir plus vite sur la base des premiers signes ». Les experts pointent du doigt la lenteur de l’OMS à l'heure de réunir son comité d'urgence au début de la pandémie et les hésitations à déclarer l'urgence sanitaire internationale.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-vaccination-isolement-Guadeloupe-Etats-Unis-Chine-OMS-Le-recap-18-janvier-2021-01-18-1201135630
['science/technologie']
Dans l'Est, un capteur de CO2 pour limiter la propagation du Covid-19 à l'école
L'école de Heidwiller, dans le Haut-Rhin, expérimente une machine mesurant la concentration de dioxyde de carbone dans l'air de ses salles de classe. Objectif : savoir lorsqu'il est temps d'aérer pour limiter la propagation du coronavirus.
La consigne est fréquemment répétée : pour lutter contre la propagation du Covid-19, il faut ouvrir les fenêtres à intervalles réguliers, pour ne pas rester dans un air confiné. Mais tous les combien de temps, exactement ? Pour le savoir, l'école de Heidwiller, village du Haut-Rhin, expérimente une petite machine mesurant la concentration de CO2 dans l'air. Dans les classes des CE2-CM1-CM2, les élèves bénéficient désormais d'un indicateur objectif qui les incite à aérer. Les mesures du protocole "ne suffisaient pas" "Il faut que je surveille", explique Lisandra, dont le bureau accueille le capteur pour la journée, à côté de trois trousses à paillettes. C'est une petite machine, avec des chiffres sur l'écran. "On est à 891 et si ça va à plus de 1.000, il faut qu'on ouvre une fenêtre", indique l'écolière. "Cet appareil nous a permis de nous rendre compte que le seuil était très, très vite atteint", assure l'institutrice de la classe, Oriane Stihlé. "Et que les mesures que nous demandait notre protocole sanitaire, à savoir d'aérer toutes les deux heures, ne suffisaient pas.", Depuis que le capteur est en place, la classe garde constamment une fenêtre ouverte, "de façon à ce qu'il y ait quand même un niveau correct". Un seuil atteint dans une petite salle de classe "Quand on respire, on émet du CO2 et des aérosols, donc plus il y a de CO2, plus il risque d'y avoir du virus dans l'air", abonde l'adjointe à l'éducation de la commune, Véronique Gebel. "Et là, on est dans une salle avec moins de 20 élèves, qui est relativement spacieuse. On imagine dans un lycée, avec 30 élèves, la teneur en CO2 qui doit exploser après cette expérimentation " Face au succès de l'expérience, la communauté de communes compte désormais équiper les 160 classes des écoles des villages des alentours.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/dans-lest-un-capteur-de-co2-pour-limiter-la-propagation-du-covid-19-a-lecole-4023138
['société']
Peu vaccinée, peu contaminée, la Nouvelle-Zélande se confine après un nouveau cas de Covid
Alors que le premier cas de Covid-19 en six mois a été détecté en Nouvelle-Zélande, la Première ministre Jacinda Ardern a pris la décision de reconfiner le territoire durant trois jours, soit jusqu’à vendredi. Jusqu'ici très épargné par la pandémie, le pays veut éviter toute propagation massive.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la Nouvelle-Zélande se distingue par sa réactivité. Il y a quelques jours, un cas de Covid-19 a été détecté le premier en six mois dans le pays. Un chiffre qui s’est accru puisque, mercredi 18 août, six nouveaux malades ont été dénombrés. Pour contrer toute propagation, la Première ministre Jacinda Ardern a décidé de reconfiner la Nouvelle-Zélande pendant trois jours, jusqu’à vendredi. Mais elle a tenu à mettre en garde ses concitoyens : ces derniers doivent se montrer extrêmement prudents, à cause de la contagiosité du variant Delta. Celui-ci a sans nul doute un lien avec l’Australie, où les autorités peinent clairement à juguler la pandémie. Selon Jacinda Ardern, les sept cas recensés justifient bien le confinement national décrété. Parmi les malades, se trouvent notamment une infirmière et un enseignant d’Auckland. Dans cette ville de l'île du nord, le confinement doit même durer une semaine. En août 2020, cette ville avait déjà été reconfinée trois jours après la détection de quatre cas au sein d’une famille. Une gestion drastique saluée à l'étranger Dans le cadre de leurs fonctions, l’enseignant et l’infirmière ont pu transmettre très rapidement le virus, ce qui laisse craindre une multiplication des cas - jusqu’à 120 malades. S’agissant du premier patient détecté, l’homme de 58 ans, les autorités s'efforcent encore de déterminer la manière il a été contaminé, l'hypothèse « locale », et non liée à un voyageur venu de l’étranger, semble privilégiée. Une raison supplémentaire de prendre le problème à bras-le-corps, d’après Jacinda Ardern. « Il vaut mieux être prudent et commencer par des mesures fortes puis les lever dès que possible plutôt que de commencer doucement et de rester dans cette phase de confinement pendant beaucoup, beaucoup plus longtemps », a-t-elle soutenu. La Nouvelle-Zélande, cette autre planète où il n'y avait pas eu de cas de COVID depuis 6 mois. Depuis le début de la crise, seulement 26 morts pour 5 millions d'habitants. pic.twitter.com/9zPRdOPMSy — Pierrick Lavoine @PierrickLVN August 17, 2021 Depuis un an et demi, le pays est loué à l’étranger pour sa gestion exemplaire de la pandémie. Seuls 26 morts ont été observés en Nouvelle-Zélande sur une population de cinq millions d’habitants. Le taux de vaccination complète est toujours relativement bas moins de 20 , mais des mesures drastiques, ainsi qu’un plan strict tester/tracer/isoler ont été mis en place très tôt. En mars 2020, les Néo-Zélandais ont subi un confinement de 51 jours où ils ne pouvaient guère sortir si ce n'est pour s’acheter à manger. Les contacts avec les livreurs étaient prohibés et les plats déposés devant les maisons ou les appartements des habitants. En outre, contrairement à la France où l’isolement se faisait à domicile, des hôtels réquisitionnés étaient chargés d’accueillir les cas positifs en Nouvelle-Zélande. Dernier point à ne pas négliger : la fermeture des frontières aux étrangers depuis le 19 mars 2020, sauf ceux provenant des les Cook et d’Australie. D’autres exceptions concernent les résidents permanents et leurs familles, des professionnels de secteurs dits « essentiels », comme le personnel médical ou des diplomates accrédités. D’ailleurs, comme l’a souligné le site Stuff début juillet les Néo-Zélandais sont toujours favorables à cette fermeture de frontières. 84 pensent qu’elle doit être pérennisée pour les voyageurs provenant de pays à très haut risque. Le gouvernement, de son côté, envisage de rouvrir les frontières progressivement en 2022. À LIRE AUSSI : Déconfiner sans nouvelle vague : ces pays qui ont évité un rebond de l'épidémie
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/asie/peu-vaccinee-peu-contaminee-la-nouvelle-zelande-se-confine-apres-un-nouveau-cas-de-covid
['international']
Autotests dans les lycées face au Covid-19: ces profs sceptiques
À compter du 10 mai, les lycéens devront réaliser des autotests dans leur établissement, ce qui ne réjouit pas certains professeurs.
Jean Castex s’est exprimé jeudi 22 avril lors d’une conférence de presse et a annoncé de nouvelles mesures aux côtés des ministres de l’Education Jean-Michel Blanquer, de l’Intérieur Gerald Darmanin et de la Santé Olivier Véran. Parmi les principales annonces, la généralisation des autotests en milieu scolaire, en premier lieu au lycée. Ces autotests seront proposés à tous les personnels de l’Éducation nationale qui le réaliseront à la maison dès la rentrée du 26 avril, à hauteur de deux tests par personne et par semaine. Puis, à partir du 10 mai, tous les lycéens y seront soumis chaque semaine, d’abord au sein de leur établissement puis chez eux si l’expérience s’avère concluante. La Haute Autorité de Santé doit encore se prononcer en début de semaine prochaine sur leur utilisation par les moins de 15 ans. S’ils reposent sur le même principe de base que les tests antigéniques jusqu’à présent effectués en pharmacie, les autotests sont censés être très simples à faire et indolores, a souligné Jean-Michel Blanquer. Il n’est notamment pas nécessaire de fouiller aussi loin au fond de son nez qu’avec les tests antigéniques. Je ne suis pas une infirmière Cela n’a pas empêché certains professeurs de partager leur mécontentement sur les réseaux sociaux face à cette mesure, censée valider la stratégie de réouverture des écoles du gouvernement malgré une épidémie qui reste à un niveau très élevé. Pour cette prof de SES, cette requête n’a déjà pas de sens sur le plan sanitaire. Qui a eu cette brillante idée de faire passer les autotests en classe, donc en demandant aux élèves d’enlever leur masque dans une salle mal aérée pour faire le test? , écrit-elle sur son compte Twitter, en déplorant dans un thread un manque de coopération du gouvernement avec les syndicats:
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/autotests-lycees-face-au-covid-19-ces-profs-sceptiques_fr_60827edbe4b0d405020fa229
[]
Covid-19 : nouvelles restrictions pour l' le-de-France et les Hauts-de-France
La France a recensé plus de 38 000 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures, un record depuis novembre. Jeudi 18 mars, le Premier ministre Castex annoncera un durcissement des restrictions en le-de-France et dans les Hauts-de-France.
La France a recensé plus de 38 000 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures, un record depuis novembre. Jeudi 18 mars, le Premier ministre Castex annoncera un durcissement des restrictions en le-de-France et dans les Hauts-de-France. Le Premier ministre Jean Castex annoncera jeudi 18 mars à 18 heures de nouvelles restrictions pour l' le-de-France et les Hauts-de-France. La perspective d’un reconfinement divise les Parisiens. "On n’a pas le choix", estime l’un d’eux. "On commence sincèrement à en avoir ras-le-bol. On déprime", lâche une passante. Dans les Hauts-de-France, une possible fermeture des commerces non-essentiels inquiète. "Ce serait un désastre. On ne rattraperait jamais les pertes du samedi en ouvrant un lundi", déplore une coiffeuse de Senlis Oise , Coralie Rabasté. L’Ile-de-France, territoire particulier Emmanuel Macron a consulté mercredi soir des maires d' le-de-France. Le président plaide pour une solution hybride et reconnaît qu’on ne peut pas confiner les Franciliens du vendredi soir au dimanche soir en raison des temps de transport. Les mesures de restrictions pourraient également concerner les départements limitrophes des deux régions, comme la Seine-Maritime, l’Eure, l’Eure-et-Loir et l’Aube.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-nouvelles-restrictions-pour-l-ile-de-franceet-les-hauts-de-france_4337785.html
['santé']
Covid-19 : la pandémie de coronavirus en chiffres et en infographies
Nombre de nouveaux cas, évolution des hospitalisations et des entrées en réanimation, suivi de la vaccination : retrouvez dans ce dossier tous les chiffres sur le Covid-19.
Covid-19 : ces pays qui lèvent leurs restrictions INFOGRAPHIE - Mercredi 19 mai, la France entrevoit un retour à la «vie normale» avec la réouverture notamment de ses terrasses de cafés et lieux culturels, fermés depuis fin octobre. Elle fait partie des pays européens qui, avec le Royaume-Uni, le Portugal, l'Italie, la Suisse ou encore les Pays-Bas sont en train d'alléger leurs restrictions.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/dossier/covid-19-la-pandemie-de-coronavirus-en-chiffres-et-en-infographies
[]
Coronavirus : les temps forts de la semaine du 9 février
Ce 9 février 2021, Sciences et Avenir fait le point sur l’épidémie de Covid-19.
Les chiffres de la semaine 3.341.365 cas confirmés de Covid-19 4.317 cas depuis la veille . 79.423 décès cumulés depuis le début de l’épidémie 460 depuis les dernières 24 heures . 11.196 nouvelles hospitalisations sur les 7 derniers jours dont 1.805 en réanimation. 1.871.604 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin à la date du 7 février 2021. Sciences Covid-19 : sans vaccin, il serait "inévitable" d'avoir deux vagues par an En appliquant leur modèle nommé AIR qui calcule la concentration de particules virales dans les gouttelettes de salive contaminées en suspension dans l'air à Paris, New York et Rio de Janeiro - dont les saisons sont inversées par rapport aux nôtres -, des chercheurs chypriotes constatent dans leurs travaux publiés dans Physics of Fluids, une double vague annuelle de coronavirus à chaque fois. "Les résultats suggèrent que deux vagues par an sont plus probablement un phénomène naturel qui est directement lié à la saisonnalité du temps au cours d'une pandémie", concluent-ils. Un phénomène qu'ils jugent "inévitable" en l'absence de vaccination. Covid-19 : peut-on prédire l'évolution du virus pour adapter les vaccins ? Des mutations génétiques du coronavirus peuvent modifier les différentes cibles que le système immunitaire ou les vaccins ont appris à reconnaître ce qui pourrait conduire à empêcher sa neutralisation. Pour savoir quand et comment apparaissent ces mutations il faudrait donc prédire l’évolution d’un virus partout dans le monde alors qu'il infecte des milliers d'hôtes. Une équipe de bio-informaticiens du Massachusetts Institute of Technology Cambridge, Etats-Unis a tenté de relever grâce au "deep learning" et en établissant un parallèle avec les propriétés d’une phrase en langage naturel ainsi que son interprétation par un humain. Les chercheurs ont ainsi traité les séquences génétiques comme des phrases comprenant pour seules lettres des A, des G, des C et des U. L’adaptation d’un virus devient sa grammaire et sa capacité à échapper à une immunité acquise relève de sa sémantique. "Pour s’échapper, un variant doit à la fois préserver son infectiosité et ses capacités évolutives - il doit donc obéir à une 'grammaire' des règles biologiques - et changer suffisamment pour ne plus être reconnu par le système immunitaire - ce qui est analogue à un changement du 'sens' ou de la 'sémantique' du virus", explique Bryan Bryson, qui a dirigé les travaux au MIT. Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans l'apparition du Covid Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans le passage à l'Homme du coronavirus responsable du Covid-19, en offrant de nouveaux habitats aux chauves-souris, selon une étude publiée dans la revue Science of the Total Environment. Des chercheurs de l'université de Cambridge ont modélisé la présence de populations de différents types de chauve-souris, en utilisant des données de température et de pluviométrie pour déterminer la localisation du type de végétation constituant leur habitat. Selon ces modèles, sur les 100 dernières années, 40 espèces de chauve-souris ont ainsi vu s'étendre les conditions favorables à leur présence dans une zone à cheval sur le sud de la Chine, la Birmanie et le Laos. Chaque espèce de chauve-souris étant en moyenne porteuse de 2,7 coronavirus, ce serait donc une centaine de ces virus différents qui seraient potentiellement en circulation dans cette zone, d'où le SARS-CoV-2 est présumé être originaire. La chaîne de transmission exacte du coronavirus reste toutefois à déterminer. En France Covid-19 : que pensent les experts de la stratégie du gouvernement français ? Depuis plusieurs jours, le gouvernement français tente d'éviter un troisième confinement. Certains experts valident cette stratégie. C'est le cas de David Khayat, ex-chef du service cancérologie de la Pitié-Salpêtrière Paris , pour qui les contaminations et les hospitalisations "ne montent pratiquement pas, nous ne sommes pas dans une vague, mais sur un plateau élevé, affirmait-il le 8 février sur LCI. Nous avons donc des indicateurs qui nous permettent d’avoir un peu d’optimisme et de penser que nous pourrons peut-être retarder ou éviter ce troisième confinement." Mais d'autres médecins ne sont pas de cet avis comme par exemple Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique. "Il n’y a pas de troisième vague actuellement, on a déjà complètement coulé, on est sous l’eau. Le nombre de cas reste vers 20.000, 25.000, c’est déjà énorme. Sur les confinements précédents, on s’alertait beaucoup plus tôt. C’est pareil pour les hospitalisations et les réanimations. Ce qu’on tolère aujourd’hui, on ne l’acceptait pas il y a six mois. Je trouve qu’on est de plus en plus tolérants en disant qu’on ne reconfine pas", regrettait-elle le 4 février sur BFMTV. D'autres réactions d'experts sont consultables dans un article de Sciences et Avenir. Le ministre de la Santé Olivier Véran vacciné contre le Covid-19 Le vaccin Astra Zeneca, homologué début février par les autorités sanitaires françaises, doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme Olivier Véran, neurologue de formation. Le ministre de la Santé a reçu sa première dose de vaccin le 8 février au centre hospitalier de Melun en Seine-et-Marne. "J'invite l'ensemble des soignants à se faire vacciner, dans leurs hôpitaux, les centres de ville, toutes les structures à leur disposition, pour pouvoir se protéger au plus vite", a déclaré le ministre devant la presse. Il a affirmé qu'il reviendrait au centre hospitalier de Melun dans neuf à douze semaines, pour recevoir sa deuxième injection. Jean Castex : "Tester, alerter, protéger : une stratégie renforcée" Lors d'une conférence de presse le 4 février, le Premier ministre Jean Castex a annoncé le renforcement des contrôles après l'heure de couvre-feu de 18 heures, la fermeture des frontières hors Union Européenne complète, sauf en cas de motifs impérieux les frontières avec l'Union Européenne requièrent un test PCR négatif validé dans les dernières 72 heures , la fermeture des grands centres commerciaux et renforcement des mesures dans les centres de plus de 400 mètres carrés et le renforcement du télétravail. EN COURBES. Covid-19 : la situation en réanimation par région Sciences et Avenir fait le point, toutes les semaines, sur le taux de remplissage des services de réanimation dans toutes les régions du pays. Le taux d’occupation des lits en réanimation continue d’augmenter dans la majorité des régions métropolitaines, particulièrement en le-de-France, qui dépasse le seuil d’urgence sanitaire, et en Occitanie qui s’en rapproche. En revanche, il diminue fortement dans la région avec la plus grande pression hospitalière Bourgogne-Franche-Comté . En outre-mer, le taux explose à Mayotte et se stabilise en Guyane. EN COURBES. Covid-19 : les taux de vaccination par région au 2 février Sciences et Avenir fait également le point, toutes les semaines, sur le taux de vaccination dans toutes les régions du pays. Après une accélération en janvier, la campagne de vaccination en France commence à ralentir. Les trois régions en tête restent Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Nouvelle Aquitaine, rattrapées par la Corse. En outre-mer, la campagne de vaccination augmente encore son retard par rapport aux autres régions. A l'étranger Pourquoi l'Afrique du Sud met de côté le vaccin AstraZeneca Selon les premiers résultats d'une étude menée à l'université du Witwatersrand à Johannesburg, le vaccin AstraZeneca/Oxford est efficace à seulement 22 contre les formes modérées du variant apparu en Afrique du Sud. Le pays a donc suspendu le démarrage de son programme de vaccination contre le Covid-19. Ce dispositif devait avoir lieu dans les prochains jours avec un million de vaccins Oxford/AstraZeneca. L'étude de l'université du Witwatersrand n'a pas encore été relue par un comité scientifique. Covid-19 : la campagne de vaccination en Israël commence à porter ses fruits En Israël, à la mi-janvier, autour de 80 des personnes de plus de 70 ans, ainsi que plus de 65 des 60-69 ans ont reçu une dose du vaccin. Depuis cette date, la vaccination de ces classes d'âge stagne. Les gens plus jeunes ont commencé à être vaccinées plus tardivement, atteignant environ 40 pour les 50-59 ans et moins de 30 pour les autres groupes. Et il semble bien, selon une analyse de Sciences et Avenir, que le vaccin ait un effet sur les infections, diminuant le nombre de nouveaux cas dans les groupes les plus vaccinés. Mais il faudra encore quelques jours avant de vérifier cette hypothèse. Comment expliquer le spectaculaire recul du Covid-19 en Inde ? Comptant 1,3 milliard d'habitants, l'Inde est le deuxième pays au monde le plus touché par le Covid-19 avec plus de 10,7 millions de cas recensés, mais le nombre quotidien de nouvelles contaminations et de décès ne cesse de reculer depuis des mois. Le pays dénombrait quelque 1.000 décès par jour en moyenne en septembre avant de voir ce chiffre diminuer. Le 2 février, seulement 8.635 nouvelles contaminations et 94 décès ont été enregistrés, soit le plus bas niveau en huit mois. Déjà le nombre de personnes ayant contracté la maladie en Inde est probablement beaucoup plus élevé que ce que révèlent les données officielles et les premières indications suggèrent que l'Inde pourrait désormais être dans une situation d'immunité collective. Avec AFP, NG
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-les-temps-forts-de-la-semaine-du-9-fevrier-2021_151653
['santé']
La majorité de l'opinion publique japonaise reste contre la tenue des JO de Tokyo en 2021
Une majorité de Japonais s'oppose toujours à l'organisation des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, reportés à l'été 2021 en raison du coronavirus. Elle est favorable à un nouveau report ou à une annulation pure et simple, selon un nouveau sondage publié...
Une majorité de Japonais s'oppose toujours à l'organisation des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, reportés à l'été 2021 en raison du coronavirus. Elle est favorable à un nouveau report ou à une annulation pure et simple, selon un nouveau sondage publié mardi. Cette enquête montre que l'opinion publique nippone a peu évolué depuis l'été dernier, en dépit de l'arrivée de premiers vaccins sur le marché et qu'au contraire les réticences s'amplifient Le dernier sondage téléphonique sur un échantillon de 1200 personnes diffusé par la chaîne de télévision publique NHK révèle que seulement 27 des personnes interrogées soutiennent la tenue des Jeux l'été prochain, 32 étant favorables à leur annulation et 31 à un nouveau report. Les autres sondés disent qu'ils ne sont pas sûrs ou n'ont pas donné de réponse. Un sondage identique en octobre avait indiqué qu'ils étaient encore 40 à soutenir les Jeux contre 23 favorables à l'annulation et 25 au report. Les organisateurs de l'événement et les responsables japonais ont exclu tout nouveau report de Tokyo 2020, les premiers Jeux Olympiques de l'Histoire à être reportés en temps de paix. Leur report avait été annoncé le 23 mars dernier alors que le coronavirus se répandait à travers le monde. >>> A LIRE AUSSI : "Aucun scénario" n'inclut l'annulation des Jeux Olympiques, selon les autorités de Tokyo Les organisateurs affirment désormais que les Jeux peuvent avoir lieu même si la pandémie n'est pas maîtrisée d'ici l'été prochain. D'autres enquêtes d'opinion confirment toutefois la réticence du public nippon. Un sondage publié lundi par l'agence de presse Jiji a également révélé que 21 des personnes interrogées étaient favorables à une annulation et près de 30 à un nouveau report. Selon un sondage similaire de l'agence de presse Kyodo publié le 6 décembre, 61,2 des personnes interrogées étaient opposées à la tenue des Jeux l'année prochaine. Le récent lancement de campagnes de vaccination dans certaines régions du monde a renforcé la confiance des organisateurs dans la possibilité d'organiser les JO, même si l'inoculation ne sera pas obligatoire pour les athlètes ou les spectateurs. Mais alors même que des vaccins commencent à être distribués, de nouvelles vagues d'infections déferlent dans de nombreux pays, y compris au Japon où le bilan est relativement faible avec moins de 2.600 décès à ce jour depuis le début de la pandémie, selon des chiffres officiels. Mardi 460 nouveaux cas d'infection ont été annoncés à Tokyo. Le report des Jeux et la mise au point de mesures contre le coronavirus se sont révélés être un cauchemar logistique et un gouffre financier. Début décembre, les organisateurs ont annoncé que les JO coûteraient 2,1 milliards d'euros de plus que prévu, portant le budget total provisoire à environ 13 milliards d'euros. Les Jeux Olympiques doivent se tenir du 23 juillet au 8 août et les Jeux Paralympiques du 24 août au 5 septembre.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/sport/jo/detail_la-majorite-de-l-opinion-publique-japonaise-reste-contre-la-tenue-des-jo-de-tokyo-en-2021?id=10654161
['sport']
Vaccin contre le Covid-19 : ce qui est sûr, ce qui fait encore débat
Revue de détail des principales interrogations au moment des premières injections du vaccin contre le coronavirus.
Vaccin contre le Covid-19 : ce qui est sûr, ce qui fait encore débat 13h00 , le 27 décembre 2020 Alors que les injections du vaccin à ARN messager ARNm de Pfizer-BioNTech commencent dimanche, de nombreuses interrogations se font jour dans la population. Chez les scientifiques, par contre, l'optimisme est de rigueur, car le produit affiche une efficacité XXL, à 95 . "C'est aussi fort que l'arrivée des antirétroviraux contre le sida, c'est une victoire contre le coronavirus et un progrès scientifique, ça ouvre des possibilités infinies", se réjouit Jean-Michel Pawlotsky, professeur de virologie au CHU centre hospitalier universitaire Henri Mondor AP-HP, Assistance publique-Hôpitaux de Paris de Créteil Val-de-Marne . Sera-t-il efficace chez les personnes âgées? Le système immunitaire vieillit et les essais cliniques n'ont pas inclus de volontaires très âgés, mais il est fort probable que le sérum soit protecteur même chez des octo- ou nonagénaires. Lire aussi - Olivier Véran au JDD : "Le vaccin contre le Covid-19 va sauver beaucoup de vies" La professeure Élisabeth Bouvet, présidente de la commission technique des vaccinations CTV de la Haute Autorité de santé, instance indépendante chargée d'étudier les vaccins en France, rappelle que "son efficacité dépasse 90 dans tous les groupes d'âge". En clair, le bénéfice individuel pour les résidents des Ehpad est important. "L'efficacité sera peut-être un peu moins bonne chez des personnes très âgées qui ont une altération de la réponse immunitaire", nuance Jean- Michel Pawlotsky. Comment seront repérés d'éventuels nouveaux effets secondaires? L'essai clinique mené par Pfizer-BioNTech a écarté tout risque sérieux. "Il y a quelques petits effets secondaires très limités , mais la tolérance est bonne", résume Élisabeth Bouvet. Lorsqu'on administre un vaccin à des millions de personnes, des effets secondaires plus rares peuvent cependant apparaître. Pour les traquer, le dispositif de pharmacovigilance habituel a été renforcé. Le variant anglais du Sars-CoV-2 rendra-t-il les injections moins efficaces? La souche mutée VOC 202012/01 qui inquiète les autorités sanitaires britanniques a été détectée vendredi à Tours Indre-et-Loire chez un Français, résidant à Londres, arrivé dans l'Hexagone le 19 décembre. Cet asymptomatique s'isole à son domicile. Des cas ont été signalés hier en Espagne, en Suède et au Canada, après l'Allemagne ou le Liban. D'après des études britanniques, le nouveau variant est plus contagieux. Mais cela fait encore débat au sein de la communauté scientifique internationale. "Une seule chose est sûre, explique le professeur Pawlotsky, ce variant a pris le dessus dans deux régions anglaises. Comme il se répand à un moment de résurgence épidémique, soit il est la cause de cette accélération, soit il en est la conséquence, sa circulation rapide témoignant de la dynamique actuelle." Lire aussi - EXCLUSIF. La France est l'un des pays les plus méfiants envers le vaccin À ce stade, rien ne démontre que le VOC 202012/01 ou qu'un autre variant circulant actuellement en Afrique du Sud, le 501.V2, entraînent des formes plus graves de la maladie. Et une résistance de ces souches au vaccin n'est pas, pour l'instant, l'hypothèse la plus probable. "La recherche vaccinale a certes été faite avant l'émergence des mutants, explique-t-on à la Direction générale de la santé, mais les experts estiment que ." Le vaccin protège-t-il aussi contre la transmission du Sars-CoV-2? C'est la question qui anime tous les spécialistes, car un vaccin efficace contre la transmission du virus Sars-CoV-2 permettrait d'enrayer l'épidémie et pas seulement de protéger les personnes fragiles de la maladie Covid-19. Comme les essais cliniques n'ont pas été conçus pour déterminer si le sérum empêche la transmission du virus, il faudra attendre d'avoir glané des données épidémiologiques chez les gens vaccinés. "L'impact de la vaccination sur le risque de transmission est ce qui nous manque le plus dans les données actuelles, constate Élisabeth Bouvet. Du coup, il important de maintenir l'ensemble des gestes barrière et la distanciation sociale chez les personnes vaccinées."
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/vaccin-contre-le-covid-19-ce-qui-est-sur-ce-qui-fait-encore-debat-4014850
['santé', 'société']
Avec la pandémie, l'Occident perd du terrain face aux régimes autoritaires chinois et russe
La crise du Covid-19 a ravivé un paradoxe trop connu des relations internationales: devant un défi mondial qui réclame une coopération accrue, les puissances ont déployé des stratégies solitaires. La compétition n'a pas faibli, bien au contraire.
Temps de lecture: 9 min La pandémie de Covid-19 a plus d'un an. Si l'Asie a pris conscience du danger dès la fin de 2019, l'Europe s'est déclarée en état d'urgence il y a douze mois, en mars 2020. Dès le premier confinement, les spéculations sont allées bon train sur «le monde d'après». Certains prédisaient un tournant historique favorable au climat en raison du brusque arrêt du trafic routier, de la contraction du trafic maritime et du blocage du tourisme international; d'autres annonçaient un monde en récession durable; d'autres enfin proclamaient, pour s'en réjouir ou le déplorer, un souverainisme forcé rétablissant les frontières. Un an après, la crise perdure, multiforme: de sanitaire, elle est devenue économique et budgétaire. L'arrêt de secteurs entiers a ralenti la croissance mondiale -4,9 de PIB pour 2020 selon le FMI . Et cette crise s'est transmise aux finances publiques par le canal des moindre rentrées fiscales puis des dépenses massives de soutien et de relance. La pandémie est devenue une crise économique internationale. La crise de 2020 n'a pas révolutionné la géopolitique. Elle a plutôt accentué et révélé certaines tendances déjà à l'œuvre dans le «monde d'avant». Loin de susciter un regain de coordination et de coopération, la lutte contre le virus a avivé les rivalités et renforcé les positions de la Chine et de la Russie. Les puissances eurasiatiques se sont affirmées, dans les médias et sur le terrain, comme des alternatives sanitaires à l'Occident. Désormais, le but des deux puissances autoritaires est de saisir l'occasion de cette pandémie pour consacrer la «désoccidentalisation du monde». Le multilatéralisme sanitaire en apoplexie La pandémie a affaibli le système onusien soutenu par les Européens. Elle a plongé dans le discrédit l'Organisation mondiale de la santé OMS . Accusée par le président Trump en 2020 d'avoir minimisé et même occulté l'ampleur du danger sanitaire, l'agence spécialisée de l'ONU est devenue l'enjeu d'une polémique entre la République populaire de Chine et les États-Unis. L'OMS s'est trouvée brusquement prise dans le piège de Thucydide selon l'expression de Graham Allison: d'après ce géopoliticien américain, la Chine et les États-Unis sont désormais engagé dans la spirale d'hostilité d'Athènes et de Sparte au IVe siècle avant notre ère. Autrement dit, Pékin est une puissance montante qui concurrence la puissance établie de Washington pour l'hégémonie militaire. L'OMS est devenue une victime directe avec la suspension de la contribution américaine à son budget soit plus de 15 du budget général pour 2019 . La pandémie a donc causé un affaiblissement supplémentaire du multilatéralisme, dans son volet sanitaire. Elle a semblé justifier la lecture chinoise et russe du système onusien: instrument des États-Unis, il n'est soutenu par eux que quand cela sert leurs intérêts géopolitiques. Dans le cas contraire, le système onusien se discrédite lui-même. Au terme d'un an de pandémie, le système de l'ONU est frappé d'un discrédit que la course à la vaccination a peu de chances de dissiper. Pour répondre aux besoins des pays les moins bien lotis en matière de santé publique, l'initiative «Access to Covid-19 Tools Accelerator» a été lancée en avril 2020. Son aspect le plus connu et le plus prometteur est le mécanisme financé par l'OMS et la société civile: Covax. Ce dispositif a pour objectif de distribuer deux milliards de doses de vaccins d'ici à la fin 2021. Mais les difficultés rencontrées par Covax illustrent la faiblesse du multilatéralisme: pour le moment, l'OMS n'a pu commander que 700 millions de doses. Et la déclaration finale du G7 du 19 février marque l'incapacité des Occidentaux à prendre en compte les intérêts sanitaires de l'Afrique pourtant dans leur propre intérêt : seulement 13 millions de doses sont annoncées pour les personnels soignants du continent de 1,2 milliard d'habitants. À LIRE AUSSI Le protectionnisme vaccinal peut ruiner les pays riches Le leadership américain à bout de souffle Au terme d'un an de pandémie, le système de l'ONU est frappé d'un discrédit que la course internationale à la vaccination a peu de chances de dissiper. Le monde de demain est d'ores et déjà face au défi de reconstruire les institutions multilatérales. Il n'est pas sûr que le retour des États-Unis de Joe Biden au sein de l'OMS suffise à dissiper le malaise rapidement. Car le multilatéralisme onusien en matière de santé ne s'est pas discrédité seul. Il a été largement victime de la présidence Trump et de l'aveuglement médical de son administration. Pour se dédouaner de bilans très graves plus de 500.000 décès , le président sortant en campagne a blâmé ses boucs émissaires habituels: les organisations internationales, la République populaire de Chine, et les scientifiques. Le dédain envers les partenaires et les autorités médicales a même été remplacé par la théorie du complot. Le monde de la pandémie a été dominé par l'éclipse volontaire des États-Unis. Là encore, la crise a accéléré et souligné le retrait américain et son corolaire, l'affaiblissement des cadres internationaux. L'administration Biden ne s'y est pas trompée qui compte relancer les organisations internationales en réaffirmant l'engagement et le leadership américains. Le monde de la pandémie est finalement bien connu: vu de Pékin et de Moscou, c'est un système de relations internationales où le multilatéralisme apparent repose en réalité sur une hégémonie américaine et un suivisme européen. L'influence grandissante de la Chine au sein des institutions onusiennes tend toutefois à nuancer ce lien mécanique entre multilatéralisme et leadership américain que l'on a connu après la Seconde Guerre mondiale. Le monde de la pandémie a été dominé par l'éclipse volontaire des États-Unis. Seul le succès mondial du vaccin américain Pfizer pour les plus âgés permet de limiter ce constat. La vitalité de la concurrence autoritaire À la faveur du retrait américain, les ambitions chinoises et russes se sont emparées de la santé comme d'un champ d'expression de leurs puissances scientifiques, logistiques et industrielles. À Pékin et à Moscou, la lutte contre la pandémie a été d'abord et avant tout une lutte pour affirmer la supériorité des régimes autoritaires sur l'Occident. En effet, 2020 et 2021 sont scandées par cette gigantomachie sanitaire. Le premier trimestre de 2020 a mis aux prises la Chine et ses rivaux régionaux Taïwan, Corée, Japon et mondiaux Union européenne, États-Unis sur le décompte des contaminations et des décès. Dans une macabre rivalité, la République populaire de Chine a plongé l'opinion mondiale dans un concours de bilans dont les statistiques ont pu parfois paraître douteuses. Dans une spirale quantitativiste typique des régimes autoritaires, la qualité d'un régime politique s'appréciait alors au nombre d'infectés et de morts. La Chine et la Russie avaient aussi entretemps lancé une «diplomatie des masques» destinée à contrer l'influence des États-Unis et de l'Union européenne dans leurs zones d'influence et sur leurs propres territoires: Moyen-Orient, Italie, etc. Là encore, la qualité d'un régime politique était censée se mesurer à la production de masques, de blouses, de gants, de respirateurs et de lits d'hôpital. Et le prestige des régimes politiques s'appréciait à leur capacité à les acheminer partout dans le monde. Les deux puissances eurasiatiques ont vacciné à l'intérieur de leurs zones d'influence respectives, mais aussi là où les Occidentaux ont peiné à déployer des actions de vaccination. Dès la deuxième partie de 2020, la compétition s'est portée sur la vitesse de mise au point des vaccins: avec Spoutnik V ou Gam-COVID-Vac, la Russie a lancé une course de vitesse. Puis c'est la Chine qui a rivalisé avec CoronaVac et BBIBP-CorV. Aujourd'hui, en vaccinant partout dans le monde, la Russie et la Chine ont disputé avec succès à l'Occident le triple statut d'industriels mondiaux de la santé, de pionniers scientifiques et de fournisseurs d'aide humanitaire. Les deux puissances autoritaires eurasiatiques ont vacciné à l'intérieur de leurs zones d'influence respectives: en Asie centrale, dans les Balkans, en Inde et en Algérie pour la Russie. Mais elles ont également été gagner de l'influence là où les Occidentaux ont peiné à déployer des actions de vaccination: Amérique latine pour la Russie, Moyen-Orient pour la Chine. Si l'Union européenne exporte environ 25 millions de doses, les Chinois et les Russes annoncent des chiffres invérifiables. Il faut observer qu'à ce stade les vaccins occidentaux Oxford-AstraZeneca, Pfizer-BioNTech, Moderna ont connu une plus large diffusion en nombre de pays concernés . Mais Russes et Chinois ont marqué des points dans la bataille de la communication, avec la publicité faite autour de leurs vaccins Spoutnik V, Sinopharm, Sinovac . À LIRE AUSSI La Chine étend son influence en vaccinant le monde à tour de bras Hors de la sphère strictement sanitaire, la Chine est engagée dans la compétition internationale de la reprise, annonçant des chiffres de croissance supérieurs à la moyenne pour 2021, à la faveur du contrôle repris précocement sur l'épidémie, et une reprise déjà engagée en 2020. Pour la Chine et la Russie, la pandémie doit accélérer le mouvement de désoccidentalisation du monde. Et peu importe si, en regardant les choses de près, ni la Chine où l'épidémie est sous contrôle ni la Russie par choix, en dépit de la pandémie ne vaccinent largement leur population. L'autonomie sanitaire chancelante de l'Union européenne «Si c'était à refaire, je commencerais par la santé», pourrait-on dire en paraphrasant une citation attribuée à Jean Monnet. Si nous n'avons nulle trace d'une «Communauté européenne de la culture», le projet d'une «Communauté européenne de la santé» a en revanche bel et bien été proposé par le ministre français Paul Ribeyre au début des années 1950. La reconstruction et la mémoire de la grippe espagnole ayant prolongé la Première Guerre mondiale expliquent sans doute cette proposition à laquelle il n'a pas été donné suite. La santé est donc restée, pour l'essentiel, une compétence des États jusqu'au début de la crise du Covid. Après un premier temps de désorganisation début 2020 et de remise en cause d'une des quatre libertés la liberté de circulation , l'Union européenne a tenté de retrouver une unité face à la crise. Elle l'a fait en lançant rapidement une centrale d'achat pour les vaccins, même si un retard est à déplorer en matière de commandes et de lenteur dans les négociations. La réponse européenne apparaît comme défaillante de ce point de vue, et en retard par rapport à des pays comme les États-Unis, Israël ou le Royaume-Uni qui ont accéléré le rythme de vaccination. Globalement, en dépit de son engagement, d'un achat colossal de vaccins plus que de nécessaire et de déplacements transfrontaliers de malades, Bruxelles a perdu la bataille de l'image avec Pékin ou Moscou. Le multilatéralisme sanitaire doit être reconstruit si les États-Unis et l'Europe veulent éviter de laisser le monopole de l'action de vaccination en Afrique à la Chine et à la Russie. Dans le monde de demain, l'Union européenne cherche encore son autonomie et son prestige sanitaire de même qu'elle cherche son rôle géostratégique. Mais la crise aura peut-être servi de révélateur, pour la France comme pour l'Europe: une politique de sécurité sanitaire doit reposer sur une meilleure compréhension des chaînes de valeur, des capacités de production en partie endogène et une politique de recherche plus réactive, de politiques plus consistantes et proactives. L'Europe se construit aussi par les crises et la pandémie n'échappe pas à la règle. Le monde d'après: sans l'Occident? Si le monde d'après est déjà là, ce n'est pas nécessairement celui optimiste d'il y a un an, ni nécessairement «le même mais en pire». On pourrait déplorer l'impréparation face à cette crise, qui restera peut-être la principale leçon de cette période historique. Mais il est faux de dire que la pandémie était une surprise absolue, au point que Nassim Nicholas Taleb a pu parler, par opposition aux «cygnes noirs» auxquels il avait consacré un essai fameux, d'un «cygne blanc», c'est-à-dire quelque chose qui finirait par se produire, avec une grande certitude. Plus qu'avant, un effort en matière de réflexion prospective devra être entrepris. Aussi, alors que nous fêtons en 2021 le 170e anniversaire de la première Conférence sanitaire internationale à Paris , le multilatéralisme sanitaire doit être reconstruit, particulièrement si les États-Unis et l'Europe veulent éviter de laisser le monopole de l'action de vaccination en Afrique à la Chine et à la Russie. Ce multilatéralisme fonctionne bien dans quelques secteurs et zones géographiques, mais il ne remplit pas la promesse d'une santé mondiale. Le Covid fait apparaître un monde plus concurrentiel, où les grandes puissances affirment leur rôle pour voir émerger un monde post-occidental. À LIRE AUSSI Vaccination: la désunion européenne Enfin, cette concurrence est faite de postures, mais se règle également à coup d'avancées technologiques majeures. En s'appuyant sur la science des données, de nouveaux cas d'utilisation de l'intelligence artificielle ont pu apparaître, pour la détection de la pandémie comme pour la détection individuelle reconnaissance vocale , ou encore pour la surveillance des populations. L'arrivée de vaccins à ARN nouvelle génération en à peine quelques mois constitue une avancée majeure pour les sciences, là où plusieurs années étaient nécessaires pour concevoir, tester et approuver un vaccin. C'est donc une partie de la médecine de demain qui a émergé avec cette crise. Il reste à voir comment ces avancées seront redistribuées équitablement entre les pays ou selon des logiques de puissance; il est à craindre qu'on ne puisse écarter que la seconde prévale.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/206540/geo-biopolitique-pandemie-covid-19-monde-declin-multilateralisme-occident-montee-puissances-autoritaires-russie-chine
[]
Covid : conférence de presse jeudi à 18h de Castex et Véran
Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran tiendront jeudi à 18h une conférence de presse. Le gouvernement prendra des "mesures supplémentaires" en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France, a précisé le porte-parole de l'exécutif Gabriel Attal.
Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran tiendront jeudi à 18H une conférence de presse, a annoncé mercredi Matignon à l'AFP, après un Conseil de défense qui devait décider d'un éventuel reconfinement en Ile-de-France et dans d'autres régions. Le chef du gouvernement avait qualifié mardi la situation de "préoccupante et critique" et souligné que les "données" étaient "réunies" pour un reconfinement de l'Ile-de-France où les services de réanimation sont très sollicités. D'autres régions pourraient être concernées par de nouvelles restrictions. "Des mesures supplémentaires" en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France Le gouvernement va "prendre dans les territoires les plus touchés" par l'épidémie, l'Ile-de-France et les Hauts-de-France, "des mesures supplémentaires" qui seront annoncées jeudi à 18 heures pour "une application dès ce week-end", a déclaré le porte-parole Gabriel Attal mercredi. D'ici là, "des concertations seront menées dans les régions Ile-de-France et Hauts-de-France et dans les départements contigus à ces régions, pour recueillir l'avis des élus sur les mesures envisagées", a-t-il ajouté à l'issue du Conseil des ministres.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/covid-conference-de-presse-jeudi-a-18h-de-castex-et-veran-4032087
['politique']
À Marseille, un restaurateur accueille un barbier dans ses locaux
Face au Covid-19, la solidarité semble le meilleur remède. Dernier exemple en date à Marseille où un restaurateur a accueilli l'équipe d'un salon de coiffure contraint de fermer en raison des nouvelles mesures sanitaires. IlsOntLaSolution
Depuis ce dimanche 31 janvier, les centres commerciaux de plus de 20 000 m sont fermer pour tenter de freiner la propagation du Covid-19. Une annonce qui a sonné comme une catastrophe pour tous les commerces non alimentaires de ces galeries, contraints de baisser le rideau. C'est le cas du salon de coiffure " barbier" du centre commercial de la Valentine à Marseille. Les huit employés du salon risquent de se retrouver au chômage technique. C'était sans compter sur la solidarité entre commerçants. Un geste de solidarité Un restaurateur, client de longue date du barbier, décide de mettre son établissement à la disposition de l'équipe. Le restaurant "La Carte blanche", fermé depuis fin octobre en raison de la crise sanitaire, a donc repris vie. Dès ce week-end, les fauteuils, les miroirs et même les bacs à shampooing ont été transportés vers les nouveaux locaux. Depuis ce mardi 2 février, la salle du restaurant résonne au son des tondeuses. Un joli exemple d'entraide qui pourrait faire des émules...
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/a-marseille-un-restaurateur-accueille-un-barbier-dans-ses-locaux_4280999.html
['santé']
Vaccins contre le Covid-19 : que sait-on de la préparation de la France face au défi logistique?
Plusieurs vaccins contre le Covid-19 pourraient arriver dans les prochaines semaines en France, en cas d'approbation par les autorités sanitaires. Voici ce que l'on sait de la préparation de l'Etat face à ce défi logistique.
Vaccins contre le Covid-19 : que sait-on de la préparation de la France face au défi logistique? 17h22 , le 16 novembre 2020, modifié à 08h32 , le 17 novembre 2020 Plusieurs vaccins contre le Covid-19 pourraient arriver dans les prochaines semaines en France, en cas d'approbation par les autorités sanitaires. Voici ce que l'on sait de la préparation de l'Etat face à ce défi logistique. Et de deux. Après Pfizer la semaine dernière, la société de biotechnologie américaine Moderna a annoncé lundi que son vaccin était efficace à plus de 90 . Selon une analyse préliminaire des tout premiers cas, le risque de tomber malade du Covid-19 a été réduit de 94,5 entre le groupe placebo et le groupe vacciné. L'étude n'a pas encore été revue par une publication scientifique indépendante. 90 participants du groupe placebo ont attrapé le Covid-19, contre 5 dans le groupe vacciné. Autre bonne nouvelle, aucun malade grave du Covid-19 n'a été enregistré parmi les personnes vaccinées, contre 11 dans le groupe placebo. En raison de l'explosion de la pandémie aux Etats-Unis, Moderna espère avoir assez de données pour soumettre son innovation à l'approbation des agences sanitaires américaines et européennes avant la fin du mois de novembre. Avant une possible autorisation de mise sur le marché avant la fin de l'année 2020. Ce vaccin, et plus encore celui de Pfizer et BioNTech, implique d'importantes questions logistiques. Quelles sont-elles et que fait la France pour se préparer à l'arrivée de ces vaccins ? Comment gérer la logistique? Une logistique compliquée à gérer. Le vaccin de Pfizer, basé sur une technologie utilisant de l'ARN messager, doit être stocké à très basse température. Il doit être gardé à environ -80 C, une température bien plus basse que les congélateurs standards, et qui a forcé le groupe à développer des containers spécifiques, remplis de glace sèche, pour expédier les doses. Face à cette difficulté, Olivier Véran a annoncé jeudi dernier l'achat de "50 super-congélateurs qui permettent de stocker des produits de santé qui sont reliés à des alarmes, qui seront entreposés dans des endroits sécurisés à partir desquels des équipes pourront se déployer pour ensuite alimenter tous ceux qui seront amenés à être vaccinés". Une fois sorti de ces congélateurs, le vaccin peut être conservé pendant 5 jours dans un réfrigérateur, entre 2 à 8 C, affirme BioNTech. Deux doses doivent être administrés à l'homme. Lire aussi - L'immunologiste Cecil Czerkinsky sur le vaccin de Pfizer : "C'est indiscutablement une prouesse scientifique" De son côté, le vaccin de Moderna, également basé sur une technologie utilisant de l'ARN messager et composé de deux doses, doit être transporté à -20 C, soit la température d'un congélateur classique. Après cet étape, le vaccin pourra ensuite être stocké décongelé dans un réfrigérateur 2 à 8 C pendant 30 jours, et même 12 heures à température ambiante. Ce qui devrait faciliter les questions logistiques. Où se fera-t-on vacciner? La question sensible du lieu de vaccination. En Allemagne, le gouvernement prévoit la mise en place d'une soixantaine de "centres de vaccination" dans tout le pays, qui seront complétés par des équipes mobiles. La question n'est pas encore tranchée en France. Mais, la professeure Elisabeth Bouvet, qui préside la Commission technique des vaccinations au sein de la HAS, ne veut pas réitérer "les mêmes erreurs" qu'en 2009. A cette époque, la campagne de vaccination contre le virus H1N1 avait été très décevante, en particulier parce que les infirmières, les pharmaciens, et les médecins traitants n'avaient pas été associés et que la vaccination s'était faite "dans des immenses gymnases, un peu à la soviétique, alors qu'il aurait au contraire fallu impliquer les professionnels de terrain, dans la promotion du vaccin mais aussi directement dans la campagne de vaccination", note-t-elle dans une interview à L'Express. "En termes de logistique, il serait possible à l'échelle du territoire de mettre en place une chaîne de stockage au niveau des établissements de santé et des pharmacies, par exemple, où les médecins viendraient s'approvisionner en vaccins. Ils auraient ensuite une quinzaine de jours pour les administrer, à condition de respecter un certain nombre de procédures", imagine-t-elle concernant le vaccin de Pfizer. Elisabeth Bouvet souhaite que les personnes puissent se faire vacciner dans des structures proches de chez eux. "Il n'y aura pas une solution globale mais des déclinaisons, selon le tissu médical des territoires qu'ils soient ruraux ou urbains : ici, via les cabinets individuels, là grâce aux maisons médicales, les centres de santé ou encore les hôpitaux. Et en termes de moyens humains, même si cela n'est pas d'actualité, selon l'intensité de la campagne, l'armée pourrait être appelée en renfort comme s'apprête à le faire l'Allemagne." Dans ses recommandations, la HAS n'exclut néanmoins pas totalement "le recours à des centres de vaccination dédiés ... en particulier en cas de contraintes organisationnelles fortes conditionnement multidoses, vaccins congelés, large public à vacciner rapidement, saturation du système de soins, etc. " ainsi qu'un dispositif d’équipes mobiles. Qui se fera vacciner en premier? La Haute autorité de Santé évoque 3 types de populations qui pourraient être prioritaires. "Les professionnels de santé et du médico-social de première ligne seront visées prioritairement par la vaccination dans tous les scénarios envisagés", estime-t-elle. "Les personnes à risque de formes graves, du fait de leur âge et/ou de la présence d’une ou plusieurs comorbidités pourraient également être ciblées par les recommandations." "Enfin, les professionnels assurant le maintien d’activités essentielles au fonctionnement du pays, dont la détermination ne relève pas de la compétence de la HAS, pourraient également relever des recommandations." Pour prévenir ces populations de la possibilité de se faire vacciner, Elisabeth Bouvet propose de s'appuyer sur les campagnes contre la grippe : "Nous ne partons pas de rien : une partie de la population est déjà prioritaire pour la vaccination antigrippale, et les critères sont peu ou prou les mêmes que ceux concernant la vaccination covid. Ensuite, il existe aussi les fichiers de données du système de santé notamment pour détecter ceux qui souffrent de certaines pathologies chroniques." Quand l'Etat va-t-il communiquer sur le sujet? Lors de de sa dernière conférence de presse, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué qu'il ferait bientôt une communication spécifique sur la question des vaccins. La Haute autorité de Santé insiste beaucoup dans ces recommandations sur la nécessaire transparence sur le sujet pour renforcer la confiance alors qu'une partie de la population est rétive à l'opportunité de se vacciner. La HAS propose ainsi de rendre compte publiquement de la "gestion des stocks", des "contraintes organisationnelles" et souhaite une communication claire sur le choix des publics prioritaires à vacciner. Plusieurs autres vaccins sont également en phase 3
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/vaccins-contre-le-covid-19-que-sait-on-de-la-preparation-de-la-france-face-au-defi-logistique-4006006
['société']
Coronavirus, relance : Castex s'échine à arrondir les angles avec les élus locaux
Après le coup de chaud de la semaine dernière autour des nouvelles mesures restrictives liées au Covid-19, le Premier ministre reçoit ce mercredi à Matignon une délégation de l'Association des maires de France. Plus que jamais, l'Etat a besoin, pour la relance comme pour la crise sanitaire, de voir les élus marcher dans son sens.
Publié le 30 sept. 2020 à 7:48 L'opération déminage continue avec les élus locaux. Après avoir dépêché en fin de semaine dernière à Marseille ses ministres en raison du coup de chaud provoqué par l'annonce de nouvelles mesures restrictives dues au Covid , Jean Castex reçoit ce mercredi à Matignon, à sa demande, le président de l'Association des maires de France AMF , François Baroin, à la tête d'une délégation. Mise « devant le fait accompli », l'AMF avait dénoncé un « manque de concertation ». Comme un coup de canif dans le contrat pour un Premier ministre qui a utilisé 22 fois dans sa déclaration de politique générale le terme « territoires », dont la capacité à « parler le même langage » que les élus locaux a été mise en avant au moment de sa nomination et qui, depuis son arrivée vante, dans sa méthode, le dialogue et l'écoute. Alors ce mercredi, le Premier ministre va redire aux élus « sa volonté de concerter », assure son entourage. Tout en expliquant le pourquoi et le comment des mesures décidées la semaine dernière. « Il y avait urgence. On assume de prendre des mesures impopulaires que les élus locaux ont plus de mal - et c'est normal - à assumer localement », avance un conseiller ministériel. Jean Castex, comme il l'a fait mardi à l'Assemblée, va aussi répéter l'importance à ses yeux du couple « maire-préfet, indispensable pour prendre des mesures adaptées » et qui avait pris, face à l'urgence, du plomb dans l'aile. « S'appuyer sur les élus » « Depuis le début, nous nous appuyons sur le couple maire-préfet, a martelé Jean Castex, chahuté dans l'Hémicycle. Certaines décisions sont difficiles à prendre et à assumer et l'Etat prend ses responsabilités. J'appelle chacun à faire de même. L'Etat continuera à s'appuyer sur les élus et les acteurs locaux ». Alors que l'épidémie « s'aggrave » - a souligné le Premier ministre - et que son « accélération inquiète » - dixit un participant au petit-déjeuner de la majorité -, l'exécutif a plus que jamais besoin des élus locaux comme relais, notamment les maires, pour tenter de faire accepter les contraintes. Qui plus est au moment où chacun est en train de comprendre qu'il va falloir vivre avec le virus pour un certain temps. « Il y a un énorme sujet politique de réconciliation avec les élus locaux. C'est un sujet politique mais aussi économique », reconnaît un proche de Jean Castex. D'où le soin mis par le Premier ministre à tenter de réparer toute anicroche. A mettre en scène, aussi, ce que Matignon voit comme « un renouvellement du dialogue » avec les régions. Lundi, il a reçu à Matignon douze des treize présidents de régions. « C'est inédit sous ce quinquennat », insiste son entourage. Arrières-pensées Il s'agissait de signer un accord de « co-pilotage » autour du plan de relance dans la droite ligne de l'accord de méthode signé en juillet et de réaffirmer la compensation intégrale, pour elles, de la future perte de ressources avec la baisse des impôts de production. « Un accord historique, par-delà les appartenances et ambitions politiques », s'est félicité sur twitter Jean Castex, pas tout à fait dupe, à quelques mois des élections régionales, des arrière-pensées présentes. La photo du Premier ministre entouré des patrons de régions qui ont salué l'accord a d'ailleurs fait tousser des cadres de la majorité. Ces derniers redoutent de voir certains sortants encaisser, auprès des électeurs, les possibles bénéfices de la relance. Mais là aussi, l'Etat a plus que jamais besoin de voir les collectivités jouer le jeu. Soucieux de pouvoir, comme les présidents de région, afficher des résultats visibles rapidement. D'ici à 2022.
lesechos.fr
https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/coronavirus-relance-castex-sechine-a-arrondir-les-angles-avec-les-elus-locaux-1250241
['politique', 'société']
Covid 19: les règles pour Noël et le Jour de l'an à l'étranger
Les Italiens n'ont pas le droit de quitter leur ville de résidence et les Québécois pas le droit de se réunir, sauf pour rendre visite à une personne seule.
Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console , disait Talleyrand. Alors que la France s’apprête à passer des fêtes de fin d’année inédites en format réduit et sous couvre-feu le 31 décembre à cause de la pandémie de Covid-19, comment vont-elles se dérouler dans les autres pays? Tour d’horizon des restrictions en Europe et dans le monde. En Allemagne, un confinement partiel jusqu’au 10 janvier En Allemagne, la situation se détériore avec 20.000 cas recensés ce dimanche 13 décembre. À tel point que la chancelière Angela Merkel a décidé de fermer écoles, crèches et commerces non essentiels jusqu’au 10 janvier car les hôpitaux allemands pourraient vite arriver à saturation. La chancelière a mis en garde ses concitoyens lors d’une allocution émue, les suppliant de limiter leur contacts avant Noël. Les réunions de famille ne devraient pas excéder 10 convives et certains Länder pourraient demander à la population de ne pas excéder 5 personnes à table. En Italie, interdiction des quitter sa commune et mobilisation de l’armée La péninsule est l’un des pays les plus touchés d’Europe avec 62.000 morts et 1.7 million d’infections depuis le début de la crise. En Italie, les réunions de famille pour la période des fêtes sont limitées à six personnes, comme en France. Mais les déplacements entre régions sont interdits du 21 décembre au 6 janvier, sauf pour des raisons de travail ou de santé. Les 25, 26 décembre et le 1er janvier, les Italiens n’auront pas le droit de quitter leur commune. Un couvre-feu sera toujours en vigueur à 22 heures. Les restaurants, en revanche, restent ouverts jusqu’à 18 heures, mais il faut présenter un test négatif aux autorités en cas de contrôle. L’armée est mobilisée pour venir en renfort des forces de l’ordre et contrôler les déplacements. Espagne: Bars et restaurants ouverts, déplacements autorisés En Espagne les règles sont un peu plus souples. Les réunions de famille peuvent accueillir jusqu’à 10 convives dont les enfants et les déplacements entre régions sont autorisés. Les bars et restaurants ouverts dans la plupart des régions pourront continuer à ouvrir pour la période des fêtes et le couvre-feu en vigueur pourrait être allongé jusqu’à 1h30 du matin lors des réveillons. Royaume-Uni: 3 familles, Pologne: 5 convives En Pologne, touchée de plein fouet par la deuxième vague, les réunions familiales ne devront pas excéder 5 convives et les déplacements au sein du pays sont fortement déconseillés. Au Royaume-Uni, les autorités ont autorisé trois familles maximum par foyer à se réunir. En Angleterre, les déplacements sont autorisés. Belgique: Pas plus d’un invité, deux si l’on est seul La Belgique est particulièrement sévère face à la deuxième vague qui touche le pays. Pour le réveillon de Noël, les Belges n’ont droit qu’à un invité supplémentaire par foyer, deux si l’on est seul, même chose pour le réveillon du 31 décembre qui comporte pour le moment les mêmes règles que celui du 24. Le couvre-feu varie d’une région à une autre de 22h à minuit. Les amendes y sont plus élevées qu’en France: 250 euros pour les invités qui ne respecteraient pas la règle, 750 euros pour l’organisateur de la soirée. La Belgique détient le record du monde du nombre de morts par habitants à cause du coronavirus 17.792 pour 11,46 millions d’habitants . Québec: Interdiction de se rassembler et amende de 1500 dollars Au Québec, où l’on craint un débordement du système hospitalier face à la pandémie, la règle est sévère: interdiction de se rassembler si l’on n’habite pas la même résidence. Seule exception: les personnes seules qui ont le droit d’inviter une seule personne chez elles. Les autorités haussent le ton et les amendes sont chères: 1500 dollars à régler si l’on contrevient aux mesures. Aux États-Unis, il est fortement recommandé de ne pas voyager pendant la période et de réduire au maximum les réunions de famille. Il n’y a pas de fête de Noël sûre , a résumé le conseiller du président élu Joe Biden, le Dr Michael Osterholm. La preuve que la France n’est pas si mal lotie... en attendant de voir les chiffres des contaminations après ces rassemblements de fin d’année. À voir également sur Le HuffPost: Dans les Alpes, les migrants face à une police aux frontières renforcée
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-regles-noel-et-le-jour-de-lan-a-letranger_fr_5fd62ee6c5b690d5d304e4fa
[]
Quatre démissions au sein du conseil scientifique de la FCPE, dirigé par Laurent Mucchielli
Plusieurs des membres de cette instance regrettent l’absence de réaction de la direction de la fédération de parents d’élèves, après les propos controversés du sociologue sur la vaccination contre le Covid-19.
MARTYNA PAWLAK POUR « LE MONDE » La première fédération française de parents d’élèves a-t-elle tardé à réagir, après les prises de positions controversées du sociologue Laurent Mucchielli sur les « effets indésirables » des vaccins ? Alors que le CNRS a rappelé à l’ordre son chercheur, fin août, prié comme ses confrères de ne pas s’exprimer sur des sujets « éloignés de », la direction de la Fédération des conseils de parents d’élèves FCPE est, elle, restée silencieuse, bien que ce spécialiste des questions de la délinquance et de la sécurité dirige son conseil scientifique. Une attitude qui vient d’amener plusieurs membres de cette instance à démissionner. C’est en juin 2016 que la FCPE s’est dotée d’un conseil scientifique regroupant des enseignants et des chercheurs reconnus, spécialistes de l’éducation. Parmi eux, la sociologue Annabelle Allouch, le psychologue Jean-Yves Rochex, ou encore l’historienne Laurence De Cock. Ce conseil commande et vérifie des notes produites par des chercheurs, dans une démarche de « vulgarisation » des études sur les questions scolaires, à destination des parents d’élèves. Ce conseil est, de fait, considéré comme une « cellule dormante » par certains de ses membres, qui assurent au Monde ne pas avoir assisté à une réunion depuis plus de deux ans. Mais cette instance est toujours officiellement présidée par Laurent Mucchielli. Des alertes durant l’été La question de sa présence à la tête du conseil scientifique de la FCPE a réémergé le 5 octobre sur Twitter, poussant plusieurs de ses membres à se positionner. Selon nos informations, au moins quatre d’entre eux avaient fait parvenir leur lettre de démission à la FCPE mercredi 6 octobre à la mi-journée. « Je ne participais plus depuis deux ans », assure ainsi Laurence De Cock, qui a « entériné une situation de fait en démissionnant ». Elle ajoute avoir précisé, dans son courrier adressé à la présidence de la FCPE et à l’ensemble du conseil scientifique, que les prises de position de Laurent Mucchielli sur le vaccin justifiaient également cette décision. Lire aussi Le sociologue Laurent Mucchielli rappelé à l’ordre par le CNRS Au moins deux des membres démissionnaires avaient pris soin « d’alerter » la FCPE sur les prises de positions de Laurent Mucchielli au cours de l’été, par texto et par e-mail, sans obtenir « beaucoup de réactions ». L’un d’entre eux s’était inquiété, dans un courriel que Le Monde a pu consulter, des effets « néfastes » des propos de M. Mucchielli qui pourraient, « par ricochet », toucher la FCPE. L’instance affirme qu’elle s’est entretenue « en visio » avec le sociologue pour lui demander de s’expliquer. « A la suite de cela, nous lui avons réaffirmé que la FCPE ne partageait absolument pas ses positions », assure Carla Dugault, coprésidente de la fédération, qui ajoute que la FCPE n’a « jamais » demandé à Laurent Mucchielli de produire des travaux relatifs à la pandémie de Covid-19, un sujet qui n’est pas dans son champ d’expertise. Il vous reste 29.97 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/06/quatre-demissions-au-sein-du-conseil-scientifique-de-la-fcpe-dirige-par-laurent-mucchielli_6097393_3224.html
['société']
Couvre-feu : est-il vraiment efficace ?
Les soirées entre amis sont dans le viseur du gouvernement. Emmanuel Macron a annoncé mercredi 14 octobre un couvre-feu de 21 heures à 6 heures dans toute l'Ile-de-France, ainsi que dans huit métropoles.
Ce serait durant les soirées entre amis que les Français se relâchent et contractent plus facilement la Covid-19. Pourtant, selon les données officielles de Santé Publique France, la sphère privée n'est que le quatrième foyer de contamination, après les entreprises, le milieu scolaire et universitaire, et les établissements de santé. Certains jeunes se sentent visés. "Les gens ne vont pas se gêner pour faire des soirées privées", ajoute l'un d'entre eux. Les spécialistes s'interrogent Les scientifiques sont, comme souvent, divisés. "À mon avis, c'est juste une erreur monumentale. Les gens globalement font attention, sans ça ce serait pire, et de toute façon, on voit bien que faire attention ne suffit pas, donc il faut changer de stratégie", commente Catherine Hill, épidémiologiste. Le gouvernement entend, quant à lui, freiner les interactions sociales. Le retour des apéritifs en ligne ? Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/couvre-feu-est-il-vraiment-efficace_4143167.html
['santé']
Isolement de 10 jours pour les malades du Covid, vaccination en pharmacie : les annonces d’Olivier Véran
Le ministre de la Santé a appelé les Françaises et Français à continuer à respecter les mêmes mesures, expliquant qu'il n'était pas temps de « se relâcher ». À cause des variants, le gouvernement demande qu'à partir de lundi, la période d'isolement d'une personne malade du Covid soit augmentée de 7 jours à 10 jours.
Le ministre de la Santé a appelé les Françaises et Français à continuer à respecter les mêmes mesures, expliquant qu'il n'était pas temps de « se relâcher ». À cause des variants, le gouvernement demande qu'à partir de lundi, la période d'isolement d'une personne malade du Covid soit augmentée de 7 jours à 10 jours. « L’heure n’est pas encore au relâchement de nos efforts, ni de notre vigilance collective. » Olivier Véran a tenu son point d’étape hebdomadaire ce 18 février 2021, en direct. L’objectif, comme depuis plusieurs semaines, est de disséminer quelques informations au sein de la population française, tout en maintenant un statu quo assez évident. Désormais, la France patiente. « Nous faisons tout pour éviter un nouveau confinement », a-t-il assuré, assumant la stratégie gouvernementale. Cela fait deux semaines que le gouvernement n’a pas annoncé de mesures plus drastiques pour contrer la pandémie de coronavirus, dont la deuxième vague dure depuis le mois d’octobre. La situation semble « stable » en France par rapport à la pandémie de coronavirus : cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas un grand nombre de décès à l’hôpital 304 morts par jours en moyenne sur la semaine du 17 février . « Chaque semaine le Covid fait autant de victimes qu’il y a d’accidents de la route en une année », a expliqué le ministre de la Santé. Le résumé des annonces ce 18 février 2021 L’isolement recommandé passe de 7 jours à 10 jours pour les personnes positives au coronavirus, à partir de lundi 22 février ; pour les personnes positives au coronavirus, à partir de lundi 22 février ; Les pharmacies pourront vacciner avec le vaccin AstraZeneca à partir de mars ; Une levée des restrictions n’est pas pour aujourd’hui « Rien ne serait pire que de relever les contraintes trop tôt, ce serait courir le risque d’avoir tenu si longtemps ensemble, pour rien La partie n’est pas encore gagnée », a signalé Olivier Véran. À lire : 3 scénarios sur l’impact du variant anglais en France La durée de l’isolement obligatoire augmente C’est probablement la seule nouvelle annonce d’Olivier Véran qui apporte un changement dans la stratégie française : à cause des variants, la durée de l’isolement recommandée des personnes malades augmente officiellement à partir de lundi. La durée de l’isolement passera de 7 à 10 jours pour les personnes positives au coronavirus La durée reste à 7 jours pour les cas contacts L’impact des variants sur l’épidémie « Notre arme c’est notre dispositif : tester, alerter, protéger », a dit Olivier Véran, qui a précisé qu’il y avait désormais des techniques utilisées pour rechercher la trace de variants dans les tests PCR. Aujourd’hui, voici la proportion des variants par rapport au « virus historique » : Variant britannique : 36 Variant sud-africain : 5 « Dans certains territoires, il y a un lien clair entre la flambée épidémique et la montée des variants », a assuré le ministre de la Santé. L’état de la vaccination Olivier Véran a dit qu’il espérait que l’on atteigne 1,2 million d’injections d’ici fin mars. L’âge moyen des Français et Françaises vacciné est de 72 ans, ce qui est plus vieux que des voisins européens, mais cohérent avec la stratégie hexagonale de privilégier les personnes les plus âgées dans la vaccination. À partir de mars, le vaccin AstraZeneca, destiné notamment aux personnes moins âgées, sera disponible en pharmacie, a précisé Olivier Véran. La pandémie ralentit très doucement au niveau mondial Comme on peut le voir sur ces graphiques, les nouvelles contaminations au coronavirus SARS-CoV-2 ont baissé dans le monde les cinq dernières semaines. Le couvre-feu à 18h a servi, mais est désormais moins utile Sur quelques graphiques présentés par Vittoria Colizza, directrice de recherches à l’INSERM, on observe que le couvre-feu à 20 heures et 18 heures a eu un impact important sur le recul de l’épidémie, mais que celui de 18h n’a quasiment plus d’impact sur la fréquentation des lieux de travail. En revanche, il permet mécaniquement de faire baisser la fréquentation dans les commerces, vu que ceux-ci doivent être fermés. « Le couvre-feu eu un impact considérable sur la circulation de la souche historique », a-t-elle expliqué. Toutefois, l’émergence de variants plus contagieux est forcément venue rebattre les cartes. Partager sur les réseaux sociaux Tweeter Partager Partager Partager redditer La suite en vidéo
numerama.com
https://www.numerama.com/sciences/689942-isolement-de-10-jours-pour-les-malades-du-covid-vaccination-en-pharmacie-les-annonces-dolivier-veran.html
['science/technologie']
De la désillusion à la précarité: la réalité des chercheurs français
La crise du Covid-19 a mis en lumière les défaillances de notre système de recherche. Alors que plusieurs pays ont trouvé un vaccin permettant de lutter contre la pandémie de Covid-19, au pays de Pasteur, un vaccin français est toujours attendu. Un retard qui se révèle être le...
Temps de lecture: 6 min Alors que plusieurs pays ont trouvé un vaccin permettant de lutter contre la pandémie de Covid-19, au pays de Pasteur, un vaccin français est toujours attendu. Un retard qui se révèle être le symptôme d'un dysfonctionnement de la recherche française et de la précarité de ceux qui la mènent. «CDD» et «manque de financements», c'est en ces termes que Laure , chercheuse en neurosciences, définit le système de recherche français. Six ans après l'obtention de son doctorat, elle ne parvient toujours pas à obtenir un emploi stable. Elle est actuellement en post-doctorat. Un terme qui désigne «tout ce qui se passe entre l'obtention du titre de docteur et celle d'un poste de chercheur titulaire», explique-t-elle. «Dans l'intervalle, nous sommes en CDD et nous sommes des chercheurs post-doctorants.» Un laps de temps qui peut durer longtemps, très longtemps. À LIRE AUSSI Pourquoi la France perd du terrain dans le domaine de la recherche Pression, précarité et performance Pour obtenir un poste permanent, les chercheurs et chercheuses doivent passer des concours où les places sont rares. Dans la thématique de recherche de Laure, au CNRS, il n'y a que cinq postes disponibles pour quatre-vingt-quinze candidatures. «J'ai 34 ans et à ce jour ma visibilité professionnelle est à août 2021. C'est extrêmement difficile de construire une vie quand on doit changer de poste régulièrement.» Une situation difficile qui a aussi été vécue par Guillaume, ancien chercheur reconverti en infirmer. «Obtenir un poste de chercheur, c'est le parcours du combattant.» C'est pourquoi à 34 ans, il décide de quitter le monde de la recherche, le rythme étant devenu infernal. «Aujourd'hui je gagne 1.800 euros nets en faisant trente-cinq heures par semaine alors qu'en fin de post-doctorat, pour le même salaire, j'étais entre cinquante et soixante heures par semaine.» Le salaire n'est qu'un des multiples facteurs qui l'ont conduit à changer de voie, raconte-t-il. «Il y a une pression qui s'exerce sur les chercheurs, sans forcément qu'elle soit dite. Ils savent qu'ils doivent publier pour montrer qu'ils obtiennent des résultats, décrocher un poste et être financés pour leurs recherches. Cette pression était devenue insoutenable pour moi.» «C'est extrêmement difficile de construire une vie quand on doit changer de poste régulièrement.» Laure, 34 ans, post-doctorante Pour exister et rayonner dans leur domaine, les scientifiques doivent publier le plus possible. Une injonction dont Laure fait aussi le constat: «Nous, les chercheurs post-doctorants, avons une double pression pour publier parce que c'est ce qui nous permet d'obtenir des financements pour prolonger nos contrats et aussi pour décrocher un poste fixe.» Le CV d'un chercheur se compose de la liste de ses articles, c'est ce qu'on appelle la bibliométrie. Une méthode quantitative chargée de mesurer la performance de la recherche. D'elle découle les termes d'h-index, nombre de citations d'un chercheur, ou de facteur d'impact, nombre de citations d'une revue scientifique dont dépend sa renommée. Quantité versus qualité Cette considération centrale accordée à la publication conduit à de nombreuses dérives qui contribuent, comme l'explique Philippe Huneman, directeur de recherche au CNRS et philosophe des sciences, à produire de la «mauvaise science». «J'ai vu se multiplier les cas de plagiat et de fraudes, témoigne-t-il. Et paradoxalement, ça paye, parce qu'il y a tellement d'articles publiés que détecter la fraude devient beaucoup plus compliqué.» Les mathématiciens et philosophes David Chavalarias et Philippe Huneman ont tous deux coécrit une étude dans laquelle ils répertorient «les effets pervers de l'excellence». Ils expliquent que «l'incitation à la course à la publication conduit quasi mécaniquement à une baisse globale de la qualité de la production scientifique». Parmi ces effets pervers: le plagiat, l'auto-plagiat pour augmenter son nombre de publications , le saucissonnage, faire plusieurs articles qui pourraient tenir en un , le rush au détriment de la rigueur et l'opportunisme qui pousse à s'intéresser à des sujets en vogue au détriment d'autres encore insuffisamment explorés qui pourraient s'avérer utiles, voire cruciaux un jour. C'est le cas éloquent des coronavirus dont fait partie le SARS-CoV-2, virus responsable du Covid-19. «À la fin des années 1990, la France arrête la recherche sur les coronavirus, l'étude de cette famille virale étant jugée peu pertinente du point de vue de la santé publique», rappelle Yves Gaudin, professeur en virologie dans une tribune publiée dans Libération. À LIRE AUSSI La recherche française est-elle irrémédiablement distancée? Démonstration par l'absurde Les moyens alloués à la recherche restent minces en France, la compétition est donc rude pour obtenir des fonds. C'est pourquoi un collectif français de chercheurs de divers domaines a été créé. Son nom: Camille Noûs. Prénom épicène associé à l'étymologie de noûs qui signifie en grec ancien «esprit, raison», il rappelle aussi le pronom personnel nous. «Ce choix permet de fonder la valeur allégorique d'un nous désignant une communauté de pensées, de valeurs, d'attitudes et de forces critiques, autour d'une certaine idée de ce que la science doit apporter et garantir aux sociétés démocratiques», explique le collectif. Cet auteur fictif, chargé de signer des articles pour ne pas mettre en avant des individualités, compte près de 250 articles à son actif. Changer le système normatif des "bonnes pratiques" de recherche pourrait ne conduire qu'à un surplus de gesticulations vides et de postures superficielles, si on refuse d'aller aux racines des maux qui frappent la science contemporaine.https://t.co/JPi1q9vwV8 — Camille Noûs @NousCamille July 8, 2021 «En construisant un chercheur dont l'index d'excellence est très élevé et qui pourtant n'existe pas, cette action démontre par l'absurde l'aspect dérisoire des actuelles métriques d'évaluation de la recherche», déclare Camille Noûs. Le collectif ne souhaite pas seulement dénoncer mais aussi «incarner explicitement la dimension collective de la recherche. Camille Noûs se veut un antidote à l'idée, aujourd'hui dominante dans les instances de management scientifique, que la science est avant tout le fruit d'individualités d'exception qu'il s'agirait de détecter et de récompenser», précise-t-il. Manque d'euros, fuite des cerveaux «La part que les entreprises en France consacrent au financement de la R D est inférieure à celle de l'ensemble des pays de l'OCDE et de l'Union européenne. Les dépenses de R D 2,2 du PIB sont loin des 3 du PIB de la stratégie de Lisbonne. De façon générale, l'investissement dans la recherche est trop faible en France», explique Valérie Mignon, professeure d'économie à l'université de Paris Nanterre. D'après les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation MESRI , les entreprises françaises consacraient en 2018 «29,4 milliards d'euros au financement de la R D, soit 57 de la dépense intérieure de recherche et développement expérimental DIRD ». Un chiffre qui contraste avec ceux des États-Unis 63,6 , de l'Allemagne 66 , de la Corée du Sud 77 et du Japon 79 . «Il faut aussi noter que les carrières dans la recherche sont peu attractives en France contrairement à de nombreux autres pays: faibles rémunérations, conditions de travail dégradées dans le secteur public et lourdeurs administratives qui ne cessent de s'amplifier et nuisent donc à l'efficacité de la recherche », précise la spécialiste. «La part que les entreprises en France consacrent au financement de la R D est inférieure à celle de l'ensemble des pays de l'OCDE et de l'UE.» Valérie Mignon, professeure d'économie à l'université de Paris Nanterre À cause de cette situation, c'est un tiers des docteurs en emploi qui quittent la France pour partir travailler à l'étranger. C'est le cas de Capucine Van Rechem, aujourd'hui directrice d'un laboratoire à Stanford, aux États-Unis. Après une thèse menée à l'institut de biologie de Lille, elle part faire un post-doctorat à l'université d'Harvard. «L'idée c'était de partir faire un post-doc à l'étranger et ensuite de rentrer pour obtenir un poste en France», se remémore-t-elle. Mais une fois sur place le constat est sans appel, elle ne reviendra pas. «Après avoir vu ce qu'on pouvait faire comme recherche ici, il a été très vite clair pour moi que je n'essaierai pas de rentrer en France.» Et pour cause, les financements alloués aux chercheurs sont plus conséquents aux États-Unis: «Cela nous permet de faire une recherche ici qui est complètement différente et qui peut être un peu plus innovante. On nous autorise à prendre des risques, ce qui est très important en recherche fondamentale.» La recherche fondamentale est indispensable à toutes les découvertes qui aujourd'hui servent la société au quotidien. Parmi elles, on peut citer l'immunothérapie ou encore les satellites. Plus récent encore: l'ARN messager, qui a permis de fabriquer des vaccins contre le Covid-19 en un temps record. «Sans la recherche fondamentale depuis des dizaines d'années, il n'y aurait pas de vaccin contre le coronavirus», déclare Capucine Van Rechem. Et pour mener cette recherche, pas de secret: il faut des fonds et des scientifiques. À LIRE AUSSI Pourquoi la France a été incapable de trouver un vaccin contre le Covid-19 «Nous avons besoin d'être dans des conditions sereines pour faire de la recherche de qualité», indique Laure. «L'investissement dans la recherche est trop faible en France et il s'agit bien entendu d'un facteur pouvant expliquer le retard dans la mise au point d'un vaccin», étaye Valérie Mignon. Une leçon à tirer pour la France, qui aura plus que jamais besoin de ses chercheurs pour faire face aux risques de pandémies futures annoncées par l'ONU ainsi qu'aux enjeux climatiques. Le prénom a été changé
slate.fr
http://www.slate.fr/story/214671/recherche-precarite-chercheurs-francais-france-salaire-travail-pression-doctorat-covid19-production-scientifique
[]
Jaume Roures Mediapro : " On veut renégocier le prix " des droits TV de la L1 et de la L2
Jaume Roures, le président de Mediapro, veut obtenir une baisse du contrat signé avec la LFP en raison de la crise liée au Covid-19.
Alerté par la publication, sur le site L'Équipe, de notre information sur le retard de paiement de Mediapro concernant son échéance du 6 octobre 172 millions d'euros , Jaume Roures, le patron du principal diffuseur du Championnat de France, a souhaité s'exprimer. Et ce qu'il a à dire ne va pas rassurer les dirigeants du football français.
lequipe.fr
https://www.lequipe.fr/Football/Article/Jaume-roures-mediapro-on-veut-renegocier-le-prix-des-droits-tv-de-la-l1-et-de-la-l2/1181156
['culture/loisir', 'sport', 'justice']
Dépister la Covid-19 en quelques minutes grâce à la technique CRISPR et... son smartphone
PCR, antigénique ou sérologique, les tests de dépistage contre le coronavirus sont divers, avec chacun leur avantage. Des scientifiques américains ont mis au point un nouveau test basé sur les...
PCR, antigénique ou sérologique, les tests de dépistage contre le coronavirus sont divers, avec chacun leur avantage. Des scientifiques américains ont mis au point un nouveau test basé sur les ciseaux moléculaires CRISPR-Cas et dont le résultat se lit grâce à un smartphone. Les scientifiques se creusent les méninges pour trouver des alternatives au test PCR pour dépister la Covid-19. Si ces derniers sont les plus fiables, les résultats peuvent être longs à arriver. Récemment les tests antigéniques ont fait leur arrivée dans les pharmacies françaises et promettent un résultat en 30 minutes. Des scientifiques de l'Université de Berkeley, de Gladstone Institutes et de l'Université de Californie de San Francisco ont eu une idée plutôt originale : obtenir le résultat du test d'un dépistage de la Covid-19 grâce à son smartphone en 5 à 30 minutes. Cet outil de diagnostic se base sur la technique CRISPR-Cas et la corécipendiaire, Jennifer Doudna, du prix Nobel de chimie de 2020 qui a récompensé cette technique, a participé à son élaboration. Les détails sont parus dans la revue Cell. L'appareil de dépistage du coronavirus élaboré par les scientifiques américains. Daniel Fletcher et Melanie Ott Détecter l'ARN du coronavirus sans PCR Comment cela fonctionne-t-il ? Les scientifiques ont mis au point une construction CRISPR-Cas qui reconnaît un gène du SARS-CoV-2 directement sur son génome fait d'ARN. Au contraire de la PCR qui est précisément une qRT-PCR , aucune rétrotranscription de l'ARN viral en ADNc et aucune amplification ne sont nécessaires pour obtenir un résultat. Les scientifiques ont mis au point 3 ARN spécifiques, appelés ARNcr, du SARS-CoV-2 pour augmenter la sensibilité de leur test : deux qui ciblent le gène de la nucléocapside et un qui cible le gène d'enveloppe. Quand l'ARNcr reconnaît la cible, il active la protéine Cas une caspase auquel il est associé. Ici, il ne s'agit pas de la protéine Cas9, la plus connue qui clive l'ADN, mais la protéine Cas13a qui coupe spécifiquement la molécule d'ARN. L'activité de la protéine Cas13a « allume » une molécule fluorescente, qui sert d'indicateur visuel : plus la fluorescence est forte plus il y a d'activité de la construction CRISPR-Cas13a et donc de coronavirus dans l'échantillon. La limite de détection est estimée à 100 copies de génome viral par microlitre. Schéma récapitulatif du fonctionnement de ce test de dépistage du coronavirus encore expérimental. Parinaz Fozouni et al. Cell Un smartphone pour lire le résultat Pour visualiser le résultat, pas besoin d'un appareil sophistiqué mais d'un simple smartphone. Les scientifiques ont conçu un petit boîtier, dans lequel se déroulent toutes les réactions, au-dessus duquel on peut placer l'appareil photo de son téléphone qui détectera alors la fluorescence. « Nous avons choisi d'utiliser des téléphones portables comme base de détection pour notre appareil car ils ont une interface utilisateur intuitive et des appareils photo très sensibles qu'on peut utiliser pour détecter la fluorescence », explique Daniel Fletcher, chercheur en bioingénierie à Berkeley et collaborateur de cette recherche. En pratique, voilà comment se déroule un test de dépistage avec ce dispositif : après le prélèvement nasopharyngé grâce à un écouvillon, l'ARN du virus est extrait de l'échantillon, puis placé dans la machine. Le résultat apparaît environ cinq minutes plus tard pour une personne ayant une charge virale importante et jusqu'à 30 minutes pour les charges virales les plus faibles, sous la forme d'une fluorescence plus ou moins intense détectée par l'appareil photo d'un smartphone. Pour le moment, le dispositif mis en place par les scientifiques américains n'est qu'un prototype qui doit encore être peaufiné pour être utilisable à grande échelle.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-depister-covid-19-quelques-minutes-grace-technique-crispr-et-son-smartphone-84582/
['santé']
Coronavirus en Belgique: augmentation de 30 du nombre d’infections enregistrées en moyenne par jour infographie
Depuis le début de l’épidémie, le virus a contaminé au moins 667.322 personnes en Belgique.
La Belgique a enregistré en moyenne 2.070,2 cas quotidiens de Covid-19 entre le 3 janvier et le 9 janvier, en hausse de 30 par rapport à la semaine précédente. Depuis le début de l’épidémie, 20.194 personnes sont décédées en Belgique à cause d’une infection au coronavirus. En moyenne, le Covid-19 a fait 50,7 morts chaque jour au cours de cette période, un recul de 25,1 .
lesoir.be
https://www.lesoir.be/348541/article/2021-01-13/coronavirus-en-belgique-augmentation-de-30-du-nombre-dinfections-enregistrees-en
[]
Vaccins Covid: le maire de Marseille demande à Macron de "tordre le bras" aux labos
Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan demande à Emmanuel Macron de "mettre le paquet" pour chercher des vaccins anti-Covid et de
Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan demande à Emmanuel Macron de "mettre le paquet" pour chercher des vaccins anti-Covid et de "tordre le bras" des laboratoires qui feraient de la rétention, dans un entretien paru dimanche dans le JDD. "Je demande au chef de l'Etat de mettre le paquet pour aller en chercher. Il doit tordre le bras des laboratoires. Face à la pandémie mondiale, la protection des brevets et de leurs bénéfices ne m'intéresse pas. Si les laboratoires font de la rétention de vaccins, le président de la République doit aller au combat", martèle l'édile. La vaccination reste toujours l'espoir de sortir d'une crise qui a fait plus de 81.000 morts en France. Mais le chemin est encore long: quelque trois millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, dont 1,561 million deux doses. Le patron de l'Organisation mondial de la Santé OMS , Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réclamé vendredi des mesures concrètes pour augmenter drastiquement la production dans le monde de vaccins contre le Covid-19, au-delà de l'appel du Conseil de sécurité à un accès équitable. Il a notamment proposé "un renoncement" par les labos "à la propriété intellectuelle sur les brevets", une idée combattue par l'industrie pharmaceutique appuyée par l'Union européenne, les Etats-Unis et d'autres pays riches. "Ce qui m'intéresse, c'est l'efficacité", plaide Benoît Payan. "Aujourd'hui, nous vaccinons environ 3.000 personnes par semaine. Un peu moins de 30 des 80.000 Marseillais de plus de 75 ans ont été vaccinés et 40 des plus de 80 ans. Or, le taux d'incidence baisse nettement chez les plus de 80 ans. Ça veut dire que la vaccination fonctionne", souligne le maire de Marseille qui parle d'un "moment charnière". "Je suis prêt à ouvrir le Stade-Vélodrome dans les prochains jours et à vacciner 10.000 personnes par semaine sans rendez-vous. Je veux le faire. Envoyez des vaccins!", lance l'élu selon qui il faut concentrer les doses de vaccins disponibles "là où c'est nécessaire". Le maire de Marseille estime que "le couvre-feu à 18 heures ne donne pas de résultat" et n'est "pas sûr qu'un confinement le week-end ait un impact". Quant à l'idée d'un confinement strict pendant trois semaines évoqué par la maire de Paris Anne Hidalgo, "cela ne permettrait pas d'éradiquer le virus. Seule l'immunité collective le peut", dit-il
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/vaccins-covid-le-maire-de-marseille-demande-a-macron-de-tordre-le-bras-aux-labos_152148
['santé']
Réchauffement climatique en Corse : "si on ne fait rien, dans quelques années, il fera 50 degrés à Bastia".
A l'heure du Covid19, le combat du climat est passé à l'arrière-plan. Mais l'urgence est plus que jamais la même. Pour sensibiliser les insulaires, Marina Raibaldi et Patrick Rébillout, météorologiste, se sont projetés en...
Réchauffement climatique en Corse : "si on ne fait rien, dans quelques années, il fera 50 degrés à Bastia". A l'heure du Covid19, le combat du climat est passé à l'arrière-plan. Mais l'urgence est plus que jamais la même. Pour sensibiliser les insulaires, Marina Raibaldi et Patrick Rébillout, météorologiste, se sont projetés en 2080, et dressent un portrait alarmant de l'île. Des températures supérieures à 40 degrés en Corse en novembre, de la science-fiction ? Pas si sûr... Des températures supérieures à 40 degrés en Corse en novembre, de la science-fiction ? Pas si sûr... FTV 8 novembre 2070. Marina Raibaldi, fidèle au poste sur France 3 Corse ViaStella, annonce leur météo du jour aux Corses "qui n'ont pas vu une goutte d'eau depuis deux mois". La pluie fait son retour sur l'île, et pas qu'un peu. 250 litres d'eau au mètre carré pour Bastia, et 600 litres d'eau pour la Castagniccia. Ce qui n'empêchera pas le thermomètre de s'affoler. En raison, nous rappelle Marina Raibaldi, du redoutable et mystérieux "effet de Foehn". 50 dans le centre-ville d'Ajaccio, 43 à Bastia, et 45 à Corte. Des températures qui, au mois de novembre, "n'ont rien d'exceptionnel", conclut Marina Raibaldi. Sensibiliser le plus grand nombre L'idée du faux bulletin est amusante. La vidéo, alarmante. Derrière le masque que portent la poignée d'élus et de représentants de la mairie de Bastia et de la CAB, disséminés dans la salle du théâtre municipal, le sourire est un peu crispé. Le pari, alors, est réussi. Alarmer, c'est exactement le but recherché par Marina Raibaldi et Patrick Rébillout, chef du centre météorologique de Corse. C'est ce que nous explique l'ancienne miss météo de ViaStella : "les derniers rapports sont tellement graves que j'ai peur pour mes enfants, pour mes petits-enfants. Et chacun, à son niveau, doit faire quelque chose. J'en ai parlé à Patrick et on a réfléchi au moyen de sensibiliser le plus grand nombre sur la question du réchauffement climatique". Patrick Rébillout et Marina Raibaldi SBonifay FTV Le moyen choisi, ce n'est pas dire que les choses vont empirer. C'est montrer à quel point elles vont empirer. En parlant aux gens de ce qu'ils connaissent le mieux. L'endroit où ils vivent. Eviter l'ingérable Alors, sur la scène du théâtre, Patrick Rébillout va procéder en deux temps. D'abord, montrer à quel point, depuis la fin du siècle dernier, le réchauffement climatique s'accélère. Ainsi, entre 1947 et 2020, 28 épisodes de canicule ont été observés. Et ils l'ont tous été après l'année 2000. À contrario, les vagues de froid, elles, ont pour l'immense majorité été enregistrées durant le siècle précédent. Depuis 1990, la fréquence des événements très pluvieux, donnant lieu à des risques de submersion et d'inondations, a été multipliée par deux. Ensuite, dresser un tableau de la Corse à l'horizon 2080. En mettant en parallèle plusieurs scénarios. Le pire, découlant de l'absence de politique climatique. Et un autre, à la fois optimiste et envisageable. Dans la salle, Louis Pozzo di Borgo, président de la CAB, et Pierre Savelli, maire de Bastia au centre SBonifay FTV "Il est intéressant de se projeter aussi loin, parce que quoi que l'on fasse pour redresser la barre, aucun changement n'aura d'effet avant 2040", explique le météorologiste. 60 jours de canicule par an Si rien n'est fait, au niveau mondial, pour lutter contre les gaz à effet de serre, le tableau de la Corse du futur est effrayant. 4 à 5 degrés de plus en moyenne, deux mois d'été supplémentaires, 60 jours de canicule par an, de longues périodes de sécheresse, plus de neige du tout au-dessous de 1.200 mètres, et des tempêtes spectaculaires. "La tempête Adrian de 2018, on pourrait la vivre une fois par an..." À ce sujet, la rédaction vous recommande Corse : la tempête Adrian un an après Pour Patrick Rébillout, il est encore temps de réagir. "Il faut éviter l'ingérable. Ne pas dépasser les deux degrés de hausse. C'est la hausse à laquelle on devra faire face en 2040. On peut toujours imaginer des solutions pour vivre, de manière agréable, dans un climat à 2 degrés. On aura une Corse qui sera encore reconnaissable. Quelque chose de vivable. Mais après..." On ne mesure pas à quel point le changement climatique va bouleverser nos vies. Patrick Rébillout Pour le scientifique, le changement va être violent. On ne mesure pas encore "à quel point il va être drastique, à quel point il va bouleverser nos vies". "Avec 4 degrés d'augmentation, des maximales à 6 degrés au-dessus des normales actuelles, ce à quoi il faut s'attendre si on ne réagit pas, je ne suis pas sûr qu'elle soit reconnaissable, la Corse, dans cinquante ans..." Patrick Rébillout à la tribune du théâtre de Bastia. SBonifayFTV Marina Raibaldi et Patrick Rébillout le savent. Sans des décisions politiques fortes, au niveau mondial, difficile d'infléchir la tendance au réchauffement climatique. Mais les deux organisateurs du colloque en sont persuadés, rien ne se fera non plus sans une prise de conscience générale, à tous les niveaux. Alors dès que les conditions sanitaires le permettront, ils comptent bien faire voyager leur colloque, à Corte, Ajaccio, Calvi ou Bonifacio. Et organiser des rencontres avec les scolaires.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/grand-bastia/rechauffement-climatique-en-corse-si-on-ne-fait-rien-dans-quelques-annees-il-fera-50-degres-a-bastia-2058313.html
[]
L'Espagne dépasse les 4 millions de chômeurs
La troisième vague de l'épidémie de Coronavirus a fait grimper le chômage en Espagne à des niveaux non atteints depuis l'année 2016.
La troisième vague de l'épidémie de Coronavirus a fait grimper le chômage en Espagne à des niveaux non atteints depuis l'année 2016. Le ministère du Travail a communiqué les chiffres liés à l'emploi pour le mois écoulé. Un total de 44.436 nouveaux chômeurs ont été enregistrés durant le mois de février 2021, portant à 4.008.789 le nombre total de personnes sans emploi dans le pays à ce jour. À ces chiffres doivent être ajoutés quelque 900.000 personnes en chômage partiel ERTE . Le gouvernement espagnol a publié ces chiffres en reconnaissant "un contexte difficile, où les mesures de protection comme les ERTE permettent de sauver les emplois face à une paralysie temporaire de l'activité". Cependant, bien des entreprises sont menacées par une fermeture définitive, et la mise au chômage de leurs salariés, si les restrictions liées à l'épidémie perdurent et qu'elles ne puissent plus faire face à leurs charges. Le nombre de travailleurs enregistrés auprès de la Sécurité Sociale ne dépasse pas les 18.850.112 d'inscrits pour le mois de février.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/madrid/lespagne-depasse-les-4-millions-de-chomeurs-299849
[]
Coronavirus: le détail des assouplissements pour les maisons de repos wallonnes
Deux visiteurs sont désormais autorisés par résident, qui peuvent changer tous les 15 jours et peuvent être des « contacts étroits » avec contact physique , mais les visites sont consignées dans un registre.
Deux visiteurs sont désormais autorisés par résident, qui peuvent changer tous les 15 jours et peuvent être des « contacts étroits » avec contact physique , mais les visites sont consignées dans un registre. La ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, a envoyé vendredi aux directions des maisons de repos et maisons de repos et de soins du sud du pays une circulaire détaillant les assouplissements qui vont pouvoir être introduits dans ces collectivités à partir de ce lundi 22 février. En fonction du nombre de résidents vaccinés, les activités, visites, sorties, repas en commun vont pouvoir reprendre de manière plus large, souligne son cabinet dimanche. La circulaire se base sur l’avis des experts du GEMS de la semaine passée, mais établit son propre critère : les assouplissements peuvent être introduits dès que le taux de vaccination des résidents atteint 80 , en tenant compte d’un délai de 10 jours après administration de la seconde dose du vaccin, communique la ministre. L’avis des experts préconisait quant à lui 90 de vaccinés parmi les résidents. Les activités, individuelles ou collectives, peuvent alors reprendre au sein de l’établissement, ainsi que les repas en salle commune sauf pour ceux qui sont malades , du moment que l’on garde trace de la place où chacun s’assied. Deux visiteurs sont autorisés par résident, qui peuvent changer tous les 15 jours et peuvent être des « contacts étroits » avec contact physique , mais les visites sont consignées dans un registre. Courses et sorties sont autorisées pour les résidents, selon les mêmes règles que la population générale, mais un résident ayant passé plus de deux jours hors de l’établissement « sera considéré et testé » à son retour « comme un contact à haut risque’ J0 et J7 et isolé pendant 10 jours ». On peut désormais « entrevoir le début d’un retour à une vie normale, plus libre et plus heureuse pour chacun », se réjouit la ministre dimanche. A son cabinet, on précise qu’une majorité des maisons de repos et MRS wallonnes sont au-delà du seuil de 80 de résidents vaccinés. « Toutes les maisons de repos ont déjà reçu les deuxièmes doses pour les résidents, et la moyenne globale de vaccination est à 89 environ », indique Stéphanie Wilmet, porte-parole de Christie Morreale. La vaccination se poursuit encore pour le personnel, mais devrait se clore dans les prochaines semaines.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/356517/article/2021-02-22/coronavirus-le-detail-des-assouplissements-pour-les-maisons-de-repos-wallonnes
[]
Coronavirus : vacances d'hiver, mode d'emploi
Certains Français sont soulagés. Le Premier ministre Jean Castex a exclu, jeudi 4 février, un confinement avant les vacances d’hiver et n’a pas limité les déplacements en France, mais il y a des restrictions.
Il n’y a pas de limitation de déplacement entre les régions de France pour les vacances d'hiver, mais pour la Corse, il faut se munir d’un test PCR négatif avant d’arriver sur l’île. On peut se rendre en montagne, mais les remontées mécaniques sont fermées tout le mois de février. Tous les déplacements vers l’Outre-mer sont interdits. Impossible de se rendre dans les Antilles et en Polynésie par exemple ou d'y venir. À chaque pays ses règles Pour quitter la France, c’est compliqué. Avant de partir, il faut un test PCR négatif de moins de 48 ou 72 heures. Pour le moment, l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la Suède ont laissé leurs frontières ouvertes. L’Irlande impose une quatorzaine aux touristes. La Belgique, le Danemark et la Norvège ont fermé leurs frontières. Impossible de quitter l’espace Schengen sauf motif impérieux. Pour Olivier Marleix, député LR invité sur franceinfo, jeudi 4 février, "il était temps de fermer les frontières extérieures". Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-vacances-d-hiver-mode-d-emploi_4284927.html
['santé']
Covid-19 : des habitants essaient de promouvoir le vaccin à Saint-Denis
Face à la méfiance vis-à-vis de la parole officielle, le département de Seine-Saint-Denis a décidé d'appeler des citoyens à la rescousse. Des commerçants, des élus, qui se proposent de répondre directement aux questions des habitants.. Santé : video, Covid-19 : des habitants essaient de promouvoir le vaccin à Saint-Denis.
Le vaccin est désormais plébiscité par une majorité des Français, mais certaines catégories de la population, elles, restent encore sceptiques. En Seine-Saint-Denis, 7000 habitants ont plus de 75 ans. Certains sont coupés des canaux traditionnels d'informations ou ne disposent pas d'Internet pour prendre rendez-vous. En lançant cet appel citoyen, le maire espère toucher ses administrés au plus près. "Si c'est quelqu'un que vous voyez dans votre quotidien qui vous le dit, ça n'a pas la même force, le même poids qu'un message qui serait descendant, un tract, à la télé ou un sport gouvernemental", dit Mathieu Hanotin, maire PS maire de Saint-Denis.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-des-habitants-essaient-de-promouvoir-le-vaccin-a-saint-denis-2177670.html
['santé']
Xavier Bertrand appelle à "changer les priorités" et à vacciner "ceux qui travaillent en première ligne"
Pour le président de la région Hauts-de-France, toux ceux qui ne peuvent pas télétravailler devraient avoir accès aux vaccins.
Invité de Questions politiques sur France Inter et franceinfo dimanche 18 avril, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, appelle à "changer les priorités vaccinales". "Maintenant que les plus fragiles, à peu près 15 millions de Français, sont vaccinés, je pense qu'il faut changer les priorités vaccinales, avec ceux qui travaillent en première ligne, qui ne télétravaillent pas", quel que soit leur âge, commence Xavier Bertrand. Cela concerne "les enseignants, le personnel non enseignant présent dans les écoles, les collèges et les lycées, les forces de sécurité et tous ceux qui ne télétravaillent pas", détaille celui s'est déjà déclaré candidat à la présidentielle de 2022. Selon lui, "ils sont plus exposés que les autres, peuvent contaminer plus de personnes. Un chauffeur de taxi est en contact avec beaucoup de monde, la caissière est au contact, les ouvriers également", plaide-t-il.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-covid-19-xavier-bertrand-appelle-a-changer-les-priorites-et-a-vacciner-ceux-qui-travaillent-en-premiere-ligne_4377023.html
['santé']
Aux Philippines, la faim est une des conséquences du coronavirus
A l'image de millions de Philippins, Daniel Auminto souffre de la faim. Il a perdu son travail et son modeste logement à la suite des mesures de restrictions destinées à juguler l'épidémie de coronavirus.
Une prêtre catholique aide un jeune habitant des rues qui fait la queue pour obtenir des repas gratuits distribués par une organisation caritative à Manille le 24 novembre 2020 / AFP A l'image de millions de Philippins, Daniel Auminto souffre de la faim. Il a perdu son travail et son modeste logement à la suite des mesures de restrictions destinées à juguler l'épidémie de coronavirus. Pourtant, avant la pandémie, «j'avais prévu de travailler pour nous sortir de la pauvreté, d'offrir une vie meilleure à ma famille et d'envoyer ma fille à l'école», raconte M. Auminto, 41 ans. Après avoir vécu à la rue durant des années, gagnant un peu d'argent en ramassant des déchets destinés au recyclage, la chance lui a enfin souri l'an dernier. Le quadragénaire a décroché un emploi de peintre en bâtiment. Il a ainsi pu louer une chambre à Manille qu'il partageait avec son épouse et leur fille de deux ans et avait même réussi à économiser un peu pour réaliser son rêve: ouvrir un petit magasin. Mais le Covid-19 a frappé. Des mesures draconiennes de restrictions ont été mises en place, mettant à genoux l'économie de ce pays de 110 millions d'habitants. M. Auminto, après avoir tout perdu, jusqu'à ses vêtements, qui lui ont été volés, s'est retrouvé une nouvelle fois à la rue. Avec sa famille, il dort désormais dans un parc de Manille, sur un bout de carton posé à même le sol, et dépend de l'aide alimentaire. Les jours fastes, sa famille et lui font deux repas. Il leur arrive cependant de n'en faire qu'un et parfois même de ne rien manger de la journée. «Je n'avais jamais vu autant de personnes souffrant de la faim», affirme Jomar Fleras, directeur aux Philippines de l'organisation internationale «Rise Against Hunger». «Si vous sortez, les gens vous diront qu'ils ont plus peur de mourir de faim que de mourir du Covid. Ils ne se soucient plus du Covid». Le nombre de personnes souffrant de la faim a atteint des niveaux records, selon une enquête des centres sociaux. - «Pas de travail» - Près d'un tiers des familles, soit 7,6 millions des ménages, n'ont pas eu de quoi se Des habitants, dont des enfants, font la queue pour obtenir de la nourriture distribuée par une organisation caritative à Manille le 8 novembre 2020 / AFP nourrir au moins une fois au cours des trois derniers mois, selon une enquête réalisée en septembre. Parmi eux, 2,2 millions de familles ont «gravement souffert de la faim», soit le chiffre le plus élevé jamais atteint. Désormais, les organisations caritatives croulent sous les demandes d'aide alimentaire. Alors qu'il baissait depuis 2012, ce chiffre n'a pas cessé d'augmenter depuis mai, soit deux mois après l'entrée en vigueur de mesures très strictes de lutte contre l'épidémie. Elle ont cependant été assouplies il y a depuis quelques mois, le gouvernement essayant de relancer l'économie qui devrait enregistrer, cette année, un recul de 9,5 de son PIB. Mais sur le terrain, la situation demeure compliquée. Cinq jours par semaine, des bénévoles d'un centre géré par la congrégation catholique Société du Verbe Divin à Manille préparent un millier de repas à base de poulet, de légumes et de riz. Le demande est en constante augmentation, témoigne le père Flavie Villanueva, à la tête de cette initiative. «Nous avons commencé en avril avec 250 personnes qui faisaient la queue . puis, 400, et ensuite 600 et désormais 800. Il y a trois semaines c'était 1.000», raconte-t-il. «La majorité sont sans-abri mais un bon nombre d'entre-elles ont un logement mais sont désespérées car il n'y a pas de travail». Des habitants de Manilleo se préparent à manger des plats gratuitement préparés par une organisation caritative catholique le 24 novembre 2020 / AFP Le problème de la faim était déjà présent avant la pandémie. Ainsi, environ 59 millions de personnes connaissaient déjà une «précarité alimentaire modérée ou sévère» entre 2017 et 2019, soit le plus chiffre le plus élevé d'Asie du Sud-Est, selon un rapport de la FAO. L'impact du virus sur ce problème a été aggravé par la série de typhons qui ont frappé le pays ces derniers mois, détruisant des dizaines de milliers de maisons. Pour M. Auminto, avoir tout perdu et se retrouver à la rue est d'autant plus «douloureux» que la police nous traite «comme des animaux». «Ils devraient comprendre notre situation, et non nous traiter comme des porcs», pointe-t-il. «Nous vivons déjà comme des porcs.»
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Philippines-faim-consequences-coronavirus-2020-12-09-1301129095
[]
"Rien ne montre que la situation va s’améliorer", alerte l'Allemagne face à la flambée du Covid-19
L’Allemagne, à l’image d’une large partie de l’Europe, fait face à une flambée des cas de Covid-19. Le président de l’Institut de veille sanitaire précise par ailleurs que certains hôpitaux allemands «atteignent déjà le maximum de leurs capacités» face à cette reprise épidémique.
«Rien ne montre que la situation va s’améliorer», alerte l'Allemagne face à la flambée du Covid-19 L’Allemagne, à l’image d’une large partie de l’Europe, fait face à une flambée des cas de Covid-19. Le président de l’Institut de veille sanitaire précise par ailleurs que certains hôpitaux allemands «atteignent déjà le maximum de leurs capacités» face à cette reprise épidémique.
lefigaro.fr
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/rien-ne-montre-que-la-situation-va-sameliorer-alerte-lallemagne-face-a-la-flambee-du-covid-19/
['santé']
Le Japon pourrait annuler les JO de Tokyo
"Tout peut arriver" pour les Jeux olympiques JO de Tokyo, face à la persistance de la pandémie de Covid-19, a averti le Japon. Une annulation est un scénario sur la table..., Alors que les
Alors que les Jeux Olympiques JO de Tokyo 2020 ont déjà été reportés d'un an, ils pourraient passer à la trappe cette année. A déjà six mois de la cérémonie d'ouverture de cet événement planétaire, Taro Kono, ministre de la Réforme administrative et personnage clé du gouvernement, a refusé d'exclure une annulation, car "vu la situation du coronavirus, tout peut arriver", a-t-il souligné lors d'un point de presse. "Le comité d'organisation et le CIO le Comité international olympique, NDLR doivent bien sûr réfléchir à des plans de secours", a-t-il dit, tout en insistant que le gouvernement nippon préparait "fermement" les Jeux olympiques et paralympiques. M. Kono est le premier responsable politique de haut rang à prendre publiquement ses distances avec la ligne du Premier ministre Yoshihide Suga, qui martèle que le Japon pourra organiser des Jeux "sûrs et sécurisés" comme prévu cet été. En dépit de l'arrivée de vaccins au Japon dans les prochains mois, le soutien de la population nippone aux JO a considérablement chuté. Un récent sondage dans l'archipel a montré que 80 des personnes interrogées pensent que les Jeux devraient être reportés une nouvelle fois ou tout simplement annulés. >> A lire aussi - Une annulation des Jeux olympiques de Tokyo coûterait cher au Japon Les médias locaux ont rapporté jeudi soir que le Japon allait suspendre une exemption qui permettait aux sportifs étrangers d'entrer dans le pays pour s'entraîner même durant l'état d'urgence. Les athlètes japonais seront toujours autorisés à rentrer dans le pays, mais ne pourront plus éviter la période de 14 jours d'isolement à leur retour. >> Inscrivez-vous à notre newsletter Entreprises et Marchés L'interdiction d'accès des sportifs étrangers non-résidents au Japon devrait affecter les équipes professionnelles de baseball et de football, qui s'apprêtent à commencer leur saison. Le début de la saison du championnat de rugby japonais de Top League a été par ailleurs reporté cette semaine, alors que de nombreux joueurs de plusieurs équipes ont été testés positifs au coronavirus.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/le-japon-pourrait-annuler-les-jo-de-tokyo-1390930
['économie/finance', 'politique']
Covid-19 : une communication inadaptée depuis le début
Le gouvernement a trop longtemps privilégié le bâton à la carotte, selon un collectif d’experts en promotion de la santé. Une approche mobilisant les citoyens et jouant moins sur la peur serait plus efficace.
Durant toute l’année 2020, afin de ralentir l’épidémie de Covid-19, la communication gouvernementale a été centrée sur la promotion des mesures barrières, et sur le décompte officiel des malades hospitalisés et des décès. Associée à des mesures de coercition allant jusqu’au confinement de la population, cette communication a souvent pris un ton martial. Elle a mis en exergue la responsabilité des personnes quant à leur protection et l’évolution de l’épidémie, recourant pour ceci largement à des mécanismes de peur et de culpabilisation. Or, le recours à la peur, à la culpabilité et à la dénonciation de «comportements fautifs», comporte plusieurs limites : limite de temps elle ne peut durer éternellement au risque de s’étioler rapidement , limite d’objet elle ne peut s’appliquer à toutes situations et limite d’impact toutes les personnes n’y répondent pas de la même façon . Une telle communication univoque méconnaît les différences entre les groupes sociaux et l’importance des relais de proximité. Elle est vite brouillée lorsque les connaissances évoluent. En promouvant des rites de protection appliqués sans vraiment les comprendre plutôt que des règles de protection reposant sur la compréhension de ce qui est protecteur et ainsi adaptable à toute situation , une telle communication peut finir par devenir contre-productive. Alors que les formes asymptomatiques constituent la majorité des cas, le ralentissement de cette épidémie ne peut que reposer sur des comportements qui agissent en système. La communication doit donc viser des comportements permettant un renforcement de la capacité de chacun à lutter contre et non chercher à les influer par la peur dans une unité du corps social et non dans sa fragmentation , ce qui permet une adaptation liée à l’évolution de l’épidémie plutôt qu’une rigidification des règles. Cibler la protection Confiner nécessite que la communication porte aussi plus clairement sur les objectifs principaux : éviter le débordement des moyens hospitaliers, protéger les plus fragiles, cibler la protection sur les aînés en institution ou à domicile, adapter l’offre de soins. Ces raisons doivent être visibles et comprises pour éviter la perte de confiance dans les institutions. Par ailleurs, la communication par la menace de la maladie, des formes graves, de la mort, mais aussi des sanctions en cas de non-respect des interdits pose aussi le problème éthique de la non-malfaisance, qui est un des fondements de la santé publique. Or, un bilan des différents confinements et mesures doit être également fait sur leurs conséquences générales en termes de santé publique et pas seulement sur l’épidémie. En effet, ils ont des effets sanitaires importants et il faut aussi aborder ces effets délétères sur la santé physique et mentale de la population, dont les déterminants économiques et sociaux sont avérés. Enfin pour terminer, l’absence de prise en compte des groupes sociaux dans la communication a aussi amené à ne pas recourir à des «messagers» beaucoup plus adaptés tels que le sont les professionnels de santé de premier recours, les associations de prévention et d’éducation à la santé. Le recours à une communication pyramidale descendante ne permet pas les remontées de terrain et ne favorise pas l’adaptation des messages aux différentes situations et temps de l’épidémie. Les nombreuses expériences et tentatives d’action de terrain, si elles n’ont pas de reconnaissance et de soutien institutionnel et financier, inévitablement s’étiolent, leurs initiateurs se démotivant et se démobilisant. Comme évoqué dans le récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé OMS «Global Risk Communication and Community Engagement Strategy» qui pointe notamment les dégâts de la crise, tant par sa nature que sa gestion, il s’agit dès lors d’abandonner la communication directive et à sens unique observée jusqu’ici pour privilégier une approche intégrée, positive, mobilisant les citoyens et leurs représentants. Alors, au moment où il s’agit de changer la nature de la lutte contre le Covid-19, de promouvoir une attitude active de chacun par la vaccination, nous émettons donc trois recommandations pour sortir du marasme grandissant du débat public : 1 Privilégier une communication positive qui valorise les ressources et capacités de chacun pour lutter contre l’épidémie plutôt qu’un registre anxiogène et culpabilisateur inadapté et délétère. La nouvelle campagne lancée par le ministère en chargé de la Santé est un tout premier pas dans ce sens. 2 Mettre en place une stratégie de communication proportionnée et ciblée au niveau des risques et des vulnérabilités, plutôt qu’universelle et homogène, en mobilisant les professionnels de santé et de prévention de terrain. 3 Réduire l’incertitude liée au contexte pandémique et améliorer la visibilité des décisions en communiquant plus efficacement sur ce que l’on sait, et avec quelle certitude on le sait, et sur ce que l’on ne sait pas, et sur comment on cherche à le savoir. Marc Bardou CHU Dijon Bourgogne ; Basile Chaix Sorbonne Université ; Linda Cambon Université de Bordeaux ; Laurent Gerbaud CHU de Clermont-Ferrand ; Claire Granon Santé Publique Nice ; Marina Honta Université de Bordeaux ; Jean-Christophe Mino Sorbonne Université ; Ilaria Montagni Université de Bordeaux ; Christian Pradier Université Côte d’Azur ; Maria-Paola Simeone Bari Italie ; Sarah Vernier Etudiante ; Oulmann Zerhouni Université Paris-Nanterre.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/covid-19-une-communication-inadaptee-depuis-le-debut-20210215_EX3IPWGXEZEX3JTENJCGMI4TUU/
['santé', 'société']
Les atteintes à la liberté religieuse aggravées par la pandémie de Covid-19
Dans un rapport dévoilé mardi 20 avril, l’Aide à l’Église en détresse AED s’inquiète d’une liberté religieuse « bafouée dans un tiers des pays dans le monde ». La pandémie du Covid-19 a notamment empiré la situation, augmentant les discriminations et les entraves.
Pour l’Aide à l’Église en détresse AED , le constat est sans appel : les violations à la liberté religieuse « se sont considérablement accélérées et développées » ces deux dernières années. Mardi 20 avril, la fondation pontificale a rendu public son Rapport sur la liberté religieuse dans le monde, document bisannuel couvrant la période 2018-2020 pour cette nouvelle édition. Des « violations notoires » contre le « droit fondamental » à la liberté religieuse sont reportées dans pas moins de 62 pays - soit, un pays sur trois, contre un sur cinq dans le rapport 2018. Dans 26 de ces États, les violences prennent la forme de persécutions, définies comme des « crimes de haine », tandis qu’il s’agit de discriminations dans les 36 autres, c’est-à-dire de « traitement spéciaux » négatifs en raison de l’appartenance religieuse. Pour l’AED, la liberté religieuse est ainsi « bafouée dans un tiers des pays dans le monde », représentant les deux-tiers de la population globale. À LIRE. Les théologiens du pape en défenseurs de la liberté religieuse La situation s’est même dégradée dans la quasi-totalité de ces 62 pays, situés en Asie ou en Afrique, à l’exception de trois d’entre eux en Amérique latine. Si « l’expansion » du terrorisme islamiste est la première explication à cette détérioration, notamment sur le continent africain là où religions « vivaient en harmonie », selon les mots de Benoît de Blanpré, directeur général de l’AED France, elle est loin d’être la seule. En Asie, la Chine et la Corée du Nord sont ainsi les « pires contrevenants », en raison d’un « contrôle étatique de plus en plus oppressif ». La Turquie est également mise à cause, avec sa volonté de se « positionner comme une puissance sunnite mondiale ». Des limitations « excessives » à la pratique du culte La particularité de cette édition est de mettre en exergue le rôle du Covid-19, comme « catalyseur » contre la liberté religieuse. Ainsi, dans des pays comme l’Inde ou le Pakistan, une assistance sociale et sanitaire a pu être refusée à des minorités religieuses. En Afrique, des groupes terroristes ont su prospérer grâce « au désordre et à la confusion » générés par la pandémie tandis que, dans certains lieux, le virus a servi à la « propagande », décrit comme une « punition de Dieu contre l’Occident décadent ». RELIRE. Covid-19 : le Vatican invite à concilier protection de la vie et liberté de culte Même dans des pays démocratiques, la pandémie a pu aboutir à une atteinte à la liberté religieuse, par des limitations « excessives » de la pratique du culte. Le directeur de l’AED France a notamment mis en cause l’État américain du Nevada, « où les églises ont fait l’objet de mesures plus strictes que les casinos ». Une disposition qualifiée certes de « surprenante », ce qui ne la rend pas moins « disproportionnée ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Religion/atteintes-liberte-religieuse-aggravees-pandemie-Covid-19-2021-04-20-1201151822
[]
"Sortons masqués !": la nouvelle version du "Bal masqué" de la Compagnie créole
En pleine période d'épidémie de Covid-19, la Compagnie créole a repris leur chanson phare des années 80. «Le bal masqué» devient «Sortons masqués !»
«Sortons masqués !»: la nouvelle version du «Bal masqué» de la Compagnie créole En pleine période d'épidémie de Covid-19, la Compagnie créole a repris leur chanson phare des années 80. «Le bal masqué» devient «Sortons masqués !»
lefigaro.fr
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/sortons-masques-la-nouvelle-version-du-bal-masque-de-la-compagnie-creole/
[]
Le décryptage éco. Assurance chômage : comment le Covid-19 modifie la réforme
Elisabeth Borne, la ministre du Travail, reçoit lundi syndicats et patronat pour parler de l’assurance chômage. La réforme va-t-elle pouvoir s’appliquer ? Le décryptage de Fanny Guinochet.
Illustration Pole Emploi. PASCAL GUYOT / AFP Normalement, la réforme de l'assurance chômage doit entrer en vigueur le 1er avril prochain. Mais avec la crise, une partie des mesures a déjà été plusieurs fois repoussée. Et, vu le contexte, ça reste très difficile pour le gouvernement de durcir les règles pour les chômeurs mais aussi pour les entreprises. À l’heure du "Quoi qu’il en coûte", faire plus d’un milliard d’économies par an sur l’assurance chômage, comme c’était prévu, est tout aussi compliqué. C’est d’ailleurs l’argument des syndicats, tous très remontés contre ce texte. Aussi, une des pistes du gouvernement est d’indexer sa réforme sur des indicateurs économiques, de lier l’application de certaines de ces nouvelles règles au contexte, par exemple, au nombre de créations d’emplois, d’offres disponibles, au taux de chômage. Pour le gouvernement, cette solution permettrait de ne pas renoncer totalement à ses principes. Et pour les chômeurs, comme pour les entreprises, ça redonnerait un peu de marges, de temps. Ce serait le cas sur le bonus-malus sur les contrats courts par exemple. Le gouvernement tient à ce système qui vise à limiter la précarité. Reporter le bonus-malus à 2023 En 2019, sept embauches sur dix étaient des CDD de moins d'un mois, dont un tiers ne dépassaient pas une journée. Mais, avec la crise, alors que de nombreux restaurants, hôtels, sont fermés, ou vont sortir très fragilisés par la crise, comment appliquer une pénalité parce qu’ils embaucheraient trop de salariés précaires ? Ça risque de freiner la reprise. Une des solutions de l’exécutif est de reporter ce bonus-malus à 2023, soit deux ans de plus que prévu mais aussi de revoir la liste des secteurs concernés pour exonérer ceux qui sont les plus en difficulté. Ce qui fait dire aux syndicats qu’au final, ce bonus-malus va se réduire comme peau de chagrin. Le gouvernement étudie des aménagements pour les jeunes, comme les exonérer de cette nouvelle règle, qui demande d’avoir six mois de travail minimum contre quatre avant pour prétendre à une allocation chômage.Pour les hauts salaires, le temps d’indemnisation avant d’appliquer une dégressivité, c’est-à-dire une baisse de l’allocation, pourrait être allongé et passer de six mois à huit mois. Le gouvernement cherche à trouver un compromis sans abandonner totalement sa réforme. Mais malgré ces aménagements, ce n’est pas gagné.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/le-decryptage-eco-assurance-chomage-comment-le-covid-19-modifie-la-reforme_4252295.html
['économie/finance']
Retour contraint en Birmanie pour les femmes girafes
La Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur du tourisme dans la région. Mais ce ne sont pas seulement les hôtels et les restaurants qui sont touchés, les acteurs folkloriques le sont aussi.
Des centaines de femmes Kayan Lahwi plus connues sous l’appellation de femmes girafes car elles se parent de colliers en métal qui allongent leur cou - qui travaillaient aux alentours de Chiang Mai sont rentrées en Birmanie à la suite de l’effondrement du tourisme en Thaïlande. Depuis des décennies, les femmes du groupe ethnique Kayan Lahwi, aussi parfois appelé Padaung, font du commerce dans le nord du royaume chakri en y vendant des vêtements traditionnels, des objets artisanaux et surtout leur image, en posant sur les photos des touristes. C’est bien sûr cette image qui constitue la principale attraction pour les touristes, au point d’ailleurs que cela a parfois suscité questions ou protestations de la part d’organisations ou d’agences internationales qui considéraient qu’il y avait là une exploitation d’êtres humains. En effet, dès l’âge de cinq ans, les petites filles commencent à porter les colliers à spirales qui allongent leur cou. Il s’agit d’une tradition très ancrée et ancienne mais qui relève également aujourd’hui de l’enjeu touristique et économique. Rentrées dans leurs villages natals, majoritairement dans les circonscriptions de Loikaw et Demoso, dans l’État de Kayah, les femmes au long cou sont contraintes d’accepter des emplois moins rémunérateurs. Celles qui ne sont pas trop encombrées par leurs spirales travaillent dans les champs où elles touchent environ 6 000 kyats de l’ordre de 4 euros par jour pour un travail « très laborieux et épuisant », selon ce que confie l’une d’elles à Radio Free Asia RFA . Avec ce type d’ornement autour du cou, celui-ci ne peut plus se plier, ce qui rend les travaux agricoles encore plus pénibles. Cette femme explique son parcours : « Avant, je travaillais dans les fermes. Je suis allée en Thaïlande parce que je ne gagnais pas beaucoup d'argent ici, dans le Kayah. Maintenant, je suis revenue de Thaïlande à cause de la pandémie ». Mais toutes n’ont pas la possibilité de travailler : « Actuellement, je ne fais rien et je reste à la maison. Je veux retourner en Thaïlande si je le peux quand la situation s'améliorera car je n'ai plus de revenus », explique une autre Kayan de 70 ans, âge auquel ces femmes-girafes ont de nombreuses spirales autour du cou. Elle atteste qu’en Thaïlande elle touche entre 20 et 30 bahts la devise thaïe, ce qui représente entre 50 et 80 centimes d’euro pour une photo. À cela s’ajoutent les subventions du gouvernement thaïlandais, qui vont de 1 000 à 5 000 bahts approximativement entre 27 et 135 euros par mois, précise RFA. L’activité touristique liée aux femmes au long cou n’est pas exclusive à la Thaïlande. Dans le village de Pan Pet, dans la circonscription de Loikaw, 50 des femmes Kayan Lahwi dépendent du tourisme, secteur aussi à l’arrêt en Birmanie. Le responsable du tourisme communautaire du village de Pan Pet constate : « Beaucoup de commerces d'artisanat local sont fermés en ce moment. Même le secteur agricole est lié au tourisme, ce qui met tout le monde à l’épreuve ». Malgré la situation délicate pour les travailleurs, le ministre régional des Affaires ethniques a déclaré qu’il n’y aura pas d’aide pour les Kayan Lahwi rapatriées. Seule bonne nouvelle pour elles, le 22 juillet 2020 le Centre d’administration pour la Covid-19 thaïlandais a annoncé que certains travailleurs étrangers seront bientôt autorisés à revenir. La mesure concerne pour le moment les travailleurs qualifiés, mais le ministère du Travail thaïlandais se penche actuellement sur le cas des travailleurs non qualifiés birmans, laotiens et cambodgiens.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/birmanie/retour-contraint-en-birmanie-pour-les-femmes-girafes-285791
[]
Cinq obstacles à la campagne de vaccination contre le Covid-
Doses trop peu nombreuses, difficultés de stockage, pesanteurs administratives, méfiance de la population : le déploiement de la vaccination contre le
Doses trop peu nombreuses, difficultés de stockage, pesanteurs administratives, méfiance de la population : le déploiement de la vaccination contre le Covid-19 bute dans le monde entier sur plusieurs obstacles. Des doses encore insuffisantes La production de doses de vaccins peine à suivre le rythme de leur conception et autorisation en un temps record. Faute de stocks suffisants, de grands centres de vaccination, à Berlin ou New York, ont tardé à ouvrir leurs portes. D'autres n'ont toujours pas été inaugurés. A New York, un million de doses ont été livrées, pour 4 millions de personnes répondant aux critères de vaccination. Sous pression, l'Union européenne a doublé ses précommandes du vaccin Pfizer-BioNTech et les premières doses de celui de Moderna ont été livrées, alors qu'un troisième vaccin pourrait être autorisé fin janvier 2021. Quelque 600 millions de doses devraient être disponibles dans les prochains mois. L'allemand BioNTech promet de fournir 2 milliards de doses d'ici la fin de l'année 2021, soit 700 millions de plus que prévu, en administrant 6 doses par flacon au lieu de 5 et en ouvrant une nouvelle usine. A ces pénuries s'ajoutent parfois d'autres carences. En France, ont parfois été distribuées deux fois moins d'aiguilles de seringues que de doses, rendant impossible une partie des injections. La question se pose aussi pour les flacons. Mais l'allemand Schott, un des principaux fabricants, a assuré à l'AFP être en mesure de livrer suffisamment de fioles pour 2 milliards de doses cette année. Le défi du stockage Le vaccin à ARN messager, innovation médicale utilisée par les deux produits à ce stade autorisés en Europe, doit être conservé à température ultra basse. Celui de Pfizer/BioNTech nécessite même -70 degrés sur une longue durée. Il peut ensuite être maintenu entre 2 et 8 degrés pendant cinq jours, ce qui laisse peu de marge de manoeuvre et nécessite parfois le recours à la débrouille. En Bavière, une partie des doses a ainsi été convoyée dans des glacières de camping. Des centaines ont ainsi été perdues les premiers jours, par crainte d'une rupture de la chaîne du froid. En Bulgarie, la première livraison de doses a été effectuée fin décembre dans des vans frigorifiques d'un fabricant de saucisses, alimentant la méfiance de la population. L'Espagne n'a pu recevoir de doses fin décembre 2020 à cause d'un problème de "température" au sein d'une usine en Belgique. Comble de malchance en Espagne, d’impressionnantes chutes de neige ont entraîné une interruption des livraisons aériennes à Madrid. Cette problématique est particulièrement sensible en Inde, qui vise la vaccination d'ici juillet de 300 millions de personnes. Le respect de la chaîne du froid doit y être garanti par la mobilisation de 29.000 points de stockage à température contrôlée ou encore 41.000 congélateurs. La lourde bureaucratie Cette critique est particulièrement vive en France pour expliquer le retard à l'allumage face aux voisins européens. Un guide de 45 pages a ainsi été envoyé aux professionnels de santé pour accompagner leur démarche dans les maisons de retraite. Les autorités sanitaires avaient aussi mis en place une pré-consultation cinq jours avant la vaccination. Ce délai a depuis été supprimé et le guide réduit à une vingtaine de pages. Le gouvernement français a aussi fait appel à des cabinets de conseil privés dans un processus où interviennent déjà plusieurs niveaux d'autorités sanitaires, établissements médicaux et para-médicaux ainsi que les institutions locales. Le lancement de ces campagnes sans précédent en pleine période des Fêtes n'a pas facilité les opérations, notamment en Espagne où des services n'ont pas vacciné ces jours-là, a reconnu l'épidémiologiste en chef du ministère de la Santé. En France, le feu vert de l'autorité de santé est tombé le 24 décembre 2020. Le gaspillage de doses Les vaccinateurs ont rapidement constaté qu'ils pouvaient extraire six doses au lieu de cinq de chaque flacon de vaccin Pfizer/BioNTech. Mais la dose supplémentaire n'étant pas autorisée, il a fallu la jeter. Depuis, les autorités ont modifié la réglementation afin de ne pas gaspiller une seule goutte. Il y a cependant encore des pertes. Des hôpitaux new-yorkais ont ainsi jeté des flacons, faute de patients éligibles à la première vague de vaccinations. La chaîne logistique des vaccins contre le Covid-19 AFP - "Il y a un manque de directive quant à ce qu'il faut faire avec les doses restantes", a déclaré à l'AFP le Dr Saad Omer, directeur de l'Institut pour la santé mondiale de Yale. Une solution pourrait être de faire une liste de secours au cas où les destinataires ne se présenteraient pas, "comme des billets de dernière minute pour les spectacles de Broadway", a-t-il conseillé. Aux Etats-Unis, sur les 25,4 millions de premières doses de vaccins Pfizer et Moderna distribuées dans le pays, seules 8,9 millions 35 avaient été injectées au 11 janvier 2021, dans une campagne qualifiée de "mascarade" par le président élu Joe Biden. La prise de rendez-vous peut aussi s'avérer chaotique. En Thuringe Allemagne , le portail d'inscription a été visé par une cyber-attaque, entraînant la perte de plusieurs centaines de demandes de rendez-vous. Dans d'autres pays, les services internet ou téléphoniques ont été saturés. Le poids du scepticisme La mouvance "anti-vax" et ses manifestations, parfois violentes, ont incité nombre de gouvernements, en France et en Autriche notamment, à miser sur des procédures lentes. Le scepticisme est particulièrement vivace en Europe centrale et de l'Est. La défiance peut même gagner le corps médical. En France, moins de la moitié des médecins se disaient "sûrs" en novembre 2020 de se faire vacciner. En Lettonie, de nombreux employés de l'hôpital de Dunebourg, la deuxième ville du pays, refusent de se faire vacciner. En Allemagne, la moitié des infirmières ne veulent pas du vaccin, selon un sondage, poussant le dirigeant bavarois Markus Söder à plaider pour une vaccination obligatoire des soignants.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cinq-obstacles-a-la-campagne-de-vaccination-contre-le-covid-19_150793
['santé']
Covid-19 : quels sont les départements où le nombre de cas augmente à nouveau ?
L'épidémie n'a pas disparu. Au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que 91 départements voyaient leur situation se dégrader. . Santé : video, CARTE - Covid-19 : quels sont les départements où le nombre de cas augmente à nouveau ?.
"Nous n'en avons pas fini avec la crise sanitaire", a prévenu Gabriel Attal le porte-parole du gouvernement au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron. Les signaux d'alerte se multiplient, à l'étranger, mais aussi en France, avec notamment un taux d'incidence qui avait augmenté dans 91 départements. Une situation qui a, notamment, imposé le retour du masque à l'école dans tous les départements et qui a conduit le chef de l'État a annoncé le conditionnement de la validité du pass sanitaire à l'injection d'une 3e dose à compter du 15 décembre pour les plus de 65 ans.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/carte-covid-19-taux-d-incidence-par-departement-hospitalisations-retrouvez-les-indicateurs-pres-de-chez-vous-2199961.html
['santé']
Covid 19 : comment fonctionnent les nouveaux tests antigéniques à réaliser soi-même ?
De nouveaux tests de dépistage du Sars-Cov-2, à réaliser soi-même, pourraient bientôt être mis à disposition du grand public en France. C’est ce qu’a annoncé la Haute Autorité de Santé en rendant...
Avec près de 20 000 cas quotidiens détectés de Sars-Cov2 et la circulation active des variants du coronavirus, il est important de réduire les chaînes de transmission du virus et d’endiguer l’épidémie. Selon Jérôme Salomon, directeur général de la santé, lors d’une intervention télévisée le dimanche 14 mars 2021, des autotests par prélèvement nasal pourraient être disponibles en pharmacie, et probablement dans les supermarchés, dans les jours à venir. Bientôt l’arrivée des autotests en France ? Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 16 mars 2021, la Haute Autorité de Santé HAS a présenté les conditions d’utilisation des autotests et des tests antigéniques par prélèvement nasal dans le cadre de la stratégie de détection du Sars-Cov-2. Dominique Le Guludec, Présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, a émis un avis favorable pour les autotests qui viendront renforcer les dispositifs déjà mis en place pour dépister le Sars-Cov-2, en précisant que « plus il y aura de tests disponibles, plus il y aura de personnes testées. » Sur le modèle des tests antigéniques, les autotests devraient permettre de savoir si l’on est infecté par le Sars-Cov-2 en moins de 20 minutes. Les données relatives aux tests antigéniques par prélèvement nasopharyngé sont rassurantes et peuvent être étendues au prélèvement nasal. Les résultats de l’analyse critique sont en cours et devraient être disponibles d’ici la fin du mois de mars. Les tests par prélèvement nasal doivent satisfaire les mêmes exigences que les tests antigéniques par prélèvement nasopharyngé. Les autotests devront respecter une sensibilité - la capacité à repérer le virus en très petite quantité - supérieure ou égale à 80 pour éviter un nombre trop élevé de faux négatifs. Quelles différences avec un test antigénique nasopharyngé ? À la différence des tests antigéniques nasopharyngés actuellement réalisés, les nouveaux tests de dépistage du Sars-Cov-2, y compris les autotests, s’effectueront par prélèvement nasal. L’écouvillon utilisé est plus court mais plus épais. Le prélèvement n’est pas profond, c’est-à-dire qu’il ne s’effectue pas dans le nasopharynx, mais simplement sur les parois nasales. Comme son nom l’indique, l’autotest peut être réalisé de manière autonome. Comment s’effectue un autotest par prélèvement nasal ? Les autotests par prélèvement nasal peuvent être réalisés seuls. Ils consistent à enfoncer un petit écouvillon dans la narine de 3 à 4 cm et à effectuer 5 fois un mouvement de rotation contre la cloison nasale. L’écouvillon est ensuite placé dans un tube contenant un tampon d’extraction. Une réaction antigène-anticorps se produit en présence du virus dans le prélèvement et une ligne colorée apparaît. Les autotests sont moins invasifs que les tests par prélèvement nasopharyngé et sont recommandés en cas de dépistages répétés. Les conditions de réalisation et d’interprétation de l’autotest sont celles indiquées dans la notice d’utilisation fournie. Qui peut faire un autotest par prélèvement nasal ? La HAS autorise l’usage des autotests, uniquement dans la sphère privée et dans le cadre d’un dépistage ciblé en alternative aux autres tests, chez les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans. Pour des raisons de considérations anatomiques, et car elle ne dispose pas encore de données de performances sur l’ensemble des tranches d’âge, la HAS n’a pour l’instant pas émis d’avis favorable pour les personnes de moins de 15 ans. De fait, l’utilisation des tests par prélèvement nasal pourrait être élargie aux enfants de 10 à 15 ans selon les données disponibles ultérieurement. Résultat de l’autotest : positif ou négatif ? Test positif Si l’autotest est positif, il doit être confirmé par un test RT-PCR dans un délai de 36h pour identifier s’il s’agit d’une contamination à l’un des variants et assurer le dispositif de "contact tracing". Les règles d’isolement s’appliquent immédiatement pour une durée de 10 jours pour le patient testé positif et ses cas contacts. Test négatif Si le test est négatif, les gestes barrières doivent être maintenus. Disponibilité, prix et remboursement des autotests Les autotests pourraient être disponibles en pharmacie dans les mois à venir. À l’instar des tests RT-PCR et antigéniques, les autotests devraient être pris en charge à 100 par la Sécurité Sociale. Sources HAS - Communiqué de presse - Covid-19 : quelle place pour les tests antigéniques nasaux dans la stratégie de dépistage ?
science-et-vie.com
https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/covid-19-comment-fonctionnent-les-nouveaux-tests-antigeniques-a-realiser-soi-mem-61872
['santé']
Des taches sur les pieds ou les mains, nouveaux symptômes du Covid-19 ?
Selon des travaux réalisés en Espagne, l’apparition de lésions sur les pieds ou les mains pourraient s’apparenter à de nouveaux symptômes du Covid-19.
Plus d’un an après l’apparition de la maladie, le Covid-19 cache encore de nombreux mystères. Parmi eux, les symptômes qu’il provoque. Si la fatigue, la toux, la perte du goût et de l’odorat ou des complications respiratoires étaient déjà connues, il se pourrait bien que ces effets indésirables ne soient pas seuls. Selon une étude réalisée à Madrid, l’apparition de taches sur les mains ou les pieds pourrait aussi s'apparenter à de nouveaux signes de la maladie. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont réalisé, en avril dernier, une étude sur 666 patients atteints du Covid-19, et présentée cette semaine. Tous étaient installés au sein de l’hôpital de campagne du parc d’expositions de Madrid. 40 d’entre eux présentaient des lésions sur les pieds et les mains, explique un communiqué des autorités régionales. Des lésions sur la langue, un autre nouveau symptôme, étaient également perçues chez un quart des patients. Plusieurs d’entre eux montraient ainsi une augmentation de la taille de leur langue et des lésions sur les papilles en formes de plaques lisses, "souvent associées à la perte de goût", poursuit l'étude, qui avait déjà fait l'objet d'une publication en septembre dans la revue scientifique British Journal of Dermatology. D'autres malades ont souffert de sensations de brûlures ou de rougeurs sur les pieds et les mains, voire des taches ou des desquamations, indique le communiqué. Associées à des symptômes plus connus comme la toux et la fièvre, ces manifestations "peuvent être des signes clés d'un diagnostic précoce de la maladie", ajoute l'étude, menée par le service de dermatologie de l'hôpital universitaire madrilène de La Paz.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-pandemie-epidemie-des-taches-sur-les-pieds-ou-les-mains-nouveaux-symptomes-du-covid-19-2176688.html
['santé']