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POLITIQUE - Pas de week-end pour Édouard Philippe. Après avoir promis la baisse des prélèvements obligatoires de "7 milliards d'euros" en 2018, le Premier ministre a annoncé samedi 8 juillet aux partenaires sociaux une nouvelle mouture du compte pénibilité, qui prévoit notamment de changer à partir de 2018 les règles pour quatre critères d'exposition décriés par le patronat, tout en les maintenant pour les six autres. Dans une lettre reçue par les principales organisations syndicales et patronales, dont l'AFP a obtenu copie, le Premier ministre leur annonce que le financement de ce compte, dont le mot "pénibilité" disparaîtra du nom officiel, sera transféré à une branche excédentaire de la Sécurité sociale, avec la suppression des deux cotisations patronales actuellement en vigueur. "À compter de l'année 2018" Le nouveau dispositif de ce qui va devenir plus simplement un compte professionnel de prévention entrera en vigueur à compter de l'année 2018", précise le Premier ministre. Cela sera inclus, comme prévu, dans les ordonnances de cet été portant la nouvelle réforme du droit du travail, confirme le chef du gouvernement. Entré en vigueur par étapes depuis 2015, le "compte personnel de prévention de la pénibilité", mesure emblématique du quinquennat Hollande, permet aux salariés du privé occupant un poste pénible de cumuler des points afin de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel sans perte de salaire. Si les quatre premiers critères (travail de nuit, répétitif, en horaires alternants ou en milieu hyperbare) entrés en vigueur en 2015, sous le quinquennat Hollande, ne posaient pas de problème majeur, les organisations patronales freinaient des quatre fers pour une deuxième vague de six critères, entrée en vigueur dans la douleur en 2016 (postures pénibles, port de charges, agents chimiques, vibrations, températures extrêmes et bruit) "Le gouvernement a analysé toutes les options et est décidé à prendre ses responsabilités", écrit le Premier ministre dans cette lettre adressée aux cinq principales organisations syndicales, aux trois grandes organisations patronales, ainsi qu'à la FNSEA. Les deux cotisations patronales actuelles "supprimées" Au final, Édouard Philippe propose que le compte par points continue à s'appliquer pour six facteurs: les quatre premiers à être entrés en vigueur, ainsi que le bruit et les températures extrêmes. Les quatre critères restants ("manutention manuelle de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques, risques chimiques") seront sortis du compte et soumis à d'autres règles. Les employés exposés à ces risques pourront encore bénéficier d'un départ anticipé à la retraite, mais seulement quand "une maladie professionnelle a été reconnue et dont le taux d'incapacité permanente excède 10%", soit un critère un peu plus favorable qu'un dispositif existant depuis 2010.
Édouard Philippe annonce une réforme du compte pénibilité aux partenaires sociaux
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POLITIQUE - Pas de week-end pour Édouard Philippe. Après avoir promis la baisse des prélèvements obligatoires de "7 milliards d'euros" en 2018, le Premier ministre a annoncé samedi 8 juillet aux partenaires sociaux une nouvelle mouture du compte pénibilité, qui prévoit notamment de changer à partir de 2018 les règles pour quatre critères d'exposition décriés par le patronat, tout en les maintenant pour les six autres. Dans une lettre reçue par les principales organisations syndicales et patronales, dont l'AFP a obtenu copie, le Premier ministre leur annonce que le financement de ce compte, dont le mot "pénibilité" disparaîtra du nom officiel, sera transféré à une branche excédentaire de la Sécurité sociale, avec la suppression des deux cotisations patronales actuellement en vigueur. "À compter de l'année 2018" Le nouveau dispositif de ce qui va devenir plus simplement un compte professionnel de prévention entrera en vigueur à compter de l'année 2018", précise le Premier ministre. Cela sera inclus, comme prévu, dans les ordonnances de cet été portant la nouvelle réforme du droit du travail, confirme le chef du gouvernement. Entré en vigueur par étapes depuis 2015, le "compte personnel de prévention de la pénibilité", mesure emblématique du quinquennat Hollande, permet aux salariés du privé occupant un poste pénible de cumuler des points afin de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel sans perte de salaire. Si les quatre premiers critères (travail de nuit, répétitif, en horaires alternants ou en milieu hyperbare) entrés en vigueur en 2015, sous le quinquennat Hollande, ne posaient pas de problème majeur, les organisations patronales freinaient des quatre fers pour une deuxième vague de six critères, entrée en vigueur dans la douleur en 2016 (postures pénibles, port de charges, agents chimiques, vibrations, températures extrêmes et bruit) "Le gouvernement a analysé toutes les options et est décidé à prendre ses responsabilités", écrit le Premier ministre dans cette lettre adressée aux cinq principales organisations syndicales, aux trois grandes organisations patronales, ainsi qu'à la FNSEA. Les deux cotisations patronales actuelles "supprimées" Au final, Édouard Philippe propose que le compte par points continue à s'appliquer pour six facteurs: les quatre premiers à être entrés en vigueur, ainsi que le bruit et les températures extrêmes. Les quatre critères restants ("manutention manuelle de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques, risques chimiques") seront sortis du compte et soumis à d'autres règles. Les employés exposés à ces risques pourront encore bénéficier d'un départ anticipé à la retraite, mais seulement quand "une maladie professionnelle a été reconnue et dont le taux d'incapacité permanente excède 10%", soit un critère un peu plus favorable qu'un dispositif existant depuis 2010.
Édouard Philippe annonce une réforme du compte pénibilité aux partenaires sociaux
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PEOPLE - La chanteuse Sheila a annoncé, par l'intermédiaire de son manager, le décès de son fils Ludovic Chancel à l'âge de 42 ans, dans un communiqué ce samedi 8 juillet. "Sheila a la douleur d'annoncer le décès de son fils, Ludovic, survenu dans la nuit du 7 au 8 juillet", indique ce communiqué transmis par son manager Stéphane Letellier-Rampon. "L'inhumation aura lieu dans l'intimité familiale". "Afin de respecter une mère en deuil, il n'y aura aucune réponse par Sheila ou son entourage aux éventuelles sollicitations médiatiques", précise le texte. Ludovic Chancel était le fils unique de Sheila -de son vrai nom Annie Chancel- et du chanteur Ringo (Guy Bayle). Marié en 1973, le couple très médiatique avait divorcé en 1979.
Ludovic Chancel, le fils de la chanteuse Sheila, est décédé
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INTERNATIONAL - Qui imite qui? Une photo prise lors de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en marge du G20 qui se déroule depuis vendredi 7 juillet à Hambourg a une nouvelle fois frappé par sa ressemblance avec une scène de la série américaine "House of Cards".
La série "House of Cards" s'est invitée à la rencontre entre Trump et Poutine
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ÉTATS-UNIS - Mais quelle est la place réelle d'Ivanka Trump dans la diplomation américaine? Le président des États-Unis Donald Trump s'est éclipsé samedi 8 juillet d'une session de travail du sommet du G20 et s'est fait remplacer par sa fille Ivanka à la table des dirigeants, alors qu'elle est seulement conseillère. C'est la "sherpa" russe, principale conseillère du président Vladimir Poutine, qui a la première fait état de ce changement via deux tweets et une photo prise depuis l'intérieur de la salle.
G20 à Hambourg: Donald Trump se fait remplacer par sa fille Ivanka Trump à la table des discussions
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HAMBOURG - "J'ai travaillé trois ans en Irak. J'étais en Turquie pendant les grandes manifestations, à Athènes lorsque la police a tiré sur un ado et que la ville brulait. Mais tout ça n'était rien en comparaison de ce qui se passe à Hambourg en ce moment. Ici, la situation est hors de contrôle." Le journaliste Flo Smith plante d'emblée le décor -alarmiste- de son récit, publié sur l'édition allemande du HuffPost.
G20: "À Hambourg, la presse n'est plus en sécurité", s'alarme un journaliste violenté par les policiers
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POLITIQUE - Après la conquête de l'Elysée et de l'Assemblée nationale, la République en marche va entamer sa mue à l'occasion de sa première "convention" ce samedi 8 juillet à Paris, où une nouvelle gouvernance doit être installée et de grandes orientations dégagées. Quinze mois après le lancement officiel d'En Marche! à Amiens, il est temps de reprendre son souffle pour le parti d'Emmanuel Macron, comme en témoignent les locaux fatigués par les campagnes présidentielle et législatives du QG rue de l'Abbé-Groult. A l'ascension vers le pouvoir succède désormais une phase de consolidation et de restructuration du mouvement qui revendique 373.000 adhérents, dont quelque 160.000 militants actifs, 3200 comités locaux et l'organisation d'environ 70.000 événements politiques (ateliers, réunions publiques...) dans l'année écoulée. Ce samedi à La Villette, où 3000 cadres du parti (animateurs locaux, référents départementaux, délégués nationaux...) mais également le Premier ministre Edouard Philippe sont attendus, il s'agit donc de faire "entrer le mouvement dans le moyen et long terme" tout en conservant la "dynamique citoyenne", selon Catherine Barbaroux, sa présidente par intérim. Des finances confortables Les perspectives d'action sont d'autant plus larges que la REM va engranger quelque 20 millions d'euros par an de subventions publiques à partir de l'année prochaine, grâce à ses 309 députés (et 4 apparentés). "On a fait imploser un système vieux de plusieurs dizaines d'années mais ce qui reste à faire est encore plus difficile", souligne Catherine Barbaroux en pointant la nécessité de "ne pas se banaliser, ne pas sombrer dans les errements des partis traditionnels, ne pas trahir la promesse de réengager les citoyens avec la politique". La République en marche a multiplié au mois de juin les consultations et appels à contributions sur son avenir pour phosphorer sur la feuille de route et dessiner l'organigramme d'un parti qui souhaite conserver "le côté participatif", selon un de ses cadres, "avec des règles de vie qui ne peuvent plus être celles d'une start-up", dixit sa présidente par intérim. Une direction collégiale transitoire, composée "de 3 à 5 membres" selon un cadre, devrait être mise en place. Pourraient l'intégrer l'ancien député Arnaud Leroy, la sénatrice Bariza Khiari, le président de la Commission d'investiture Jean-Paul Delevoye ou aussi Astrid Panosyan, l'une des membres fondatrices d'En Marche !, Jean-Marc Borello, délégué national du parti. Se pose ensuite la question du maillage territorial, avec une double exigence de souplesse et d'efficacité. Un parti "relais" de l'action gouvernementale De sources concordantes, des comités locaux, qui ont poussé de manière spontanée durant la campagne, devraient être regroupés. "Il n'y aura pas de réduction des comités locaux", nuance toutefois la REM. Leur autonomie devrait être préservée. "On voit que les gens sont très désireux de s'impliquer mais en picorant, sur des sujets qui les motivent", illustre un cadre du parti. Jeudi, à l'unisson de nombreux cadres, Alexandre Aïdara, référent départemental de Seine-Saint-Denis, s'est aussi prononcé pour "renforcer le rôle de référent en lui adjoignant une équipe et des moyens ad hoc". Ce référent deviendrait ainsi le "chef" politique de son territoire, en lien avec les députés. Ces pistes devraient être abordées ce samedi lors de la présentation de statuts, comprenant une quarantaine d'articles et instituant notamment la gratuité de l'adhésion. Ces statuts seront soumis au vote des adhérents dans les semaines à venir. Les instances alors installées "seront ensuite réunies en septembre", ajoute une porte-parole de la REM. Elles devront garantir que le parti fonctionne à la fois comme "une vigie" pour faire "entendre les signaux, même les plus faibles" venant du terrain, et comme "un relais pédagogique" de l'action gouvernementale, explique Catherine Barbaroux. Au menu également, la volonté du parti d'être "un moteur pour gagner des batailles culturelles", selon un dirigeant. Des "actions concrètes", notamment sur l'abstention, l'Europe, vont être engagées. "Nous débattrons des nouvelles missions", ajoute Catherine Barbaroux, en citant la volonté "d'aider à l'engagement citoyen et de contribuer au débat d'idées, en le poussant jusqu'à l'expérimentation".
Avec sa première convention, En Marche! veut passer de la "start-up" à un parti structuré
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CIRCULATION - Il va falloir s'armer de patience. La journée de ce samedi 8 juillet avec le début officiel des congés scolaires en France, a été classée rouge sur l'ensemble du pays, par Bison Futé. La circulation sera dense sur la plupart des grands itinéraires en direction du sud ou des différentes régions côtières du pays. Et ce d'autant plus que les vacances ont déjà commencé pour les Belges et qu'elles débutent pour les Néerlandais de la région Centre, prévoit Bison Futé. Les difficultés seront nombreuses sur les axes menant du nord du pays vers le sud-est et la Méditerranée ou vers le Sud-Ouest et l'Espagne. Les départs se feront principalement dans la matinée et ce jusqu'en milieu d"après-midi. En Île-de-France, ce sont les encombrements sur le contournement Est de la capitale qui constituent les principaux points de difficultés. En raison de l'alerte canicule toujours en vigueur dans huit départements, Bison Futé met en garde les automobilistes, et recommande notamment de décaler son voyage en dehors les plus chaudes (entre 12h et 16h), prendre de l'eau en quantité suffisante et multipliez les arrêts, si possible en stationnement à l'ombre.
Info trafic: Bison futé voit rouge sur l'ensemble du pays pour le début du week-end
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CULTURE - Jeune maman, l'actrice américaine connue notamment pour son rôle dans "Mamma Mia" a décidé de prendre position sur le débat sur l'allaitement maternel. Et quoi de mieux que son compte Twitter pour trancher une telle question?
Amanda Seyfried n'a besoin que d'un tweet pour arbitrer le débat allaitement - biberon
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INTERNATIONAL - C'était interdit, alors forcément, c'était tentant. Le vice-président américain Mike Pence, d'ordinaire plutôt réservé, s'est amusé vendredi 7 juillet sur Twitter d'une gaffe pendant sa visite de la veille au siège de la Nasa, en Floride, qui a fait le tour du web.
Mike Pence, le vice-président américain s'amuse de sa gaffe à la Nasa
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INTERNATIONAL - Cette fois, ça y est. Après des années de tests et d'essais infructueux, la Corée du Nord a annoncé avoir réussi ce mardi 4 juillet un test de missile balistique intercontinental (ICBM), un projectile permettant en théorie de larguer une bombe nucléaire à des milliers de kilomètres de distance.
La Corée du Nord peut-elle "frapper tout endroit au monde" avec le missile intercontinental qu'elle dit avoir lancé?
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TÉLÉVISION - Le contrat du rédacteur en chef de l'émission phare de France 2 n'a pas été renouvelé. La raison? Le décès de deux journalistes d'investigation à Mossoul. La chaîne du service publique estime en effet que Jean-Pierre Canet, n'a pas respecté "la procédure d'information interne" lors de l'envoi en Irak des journalistes Véronique Robert et Stephan Villeneuve, selon Le Monde et Europe 1. Les deux envoyés spéciaux, ainsi que leur fixeur Bakhtiyar Haddad sont morts le 19 juin dernier, victimes de l'explosion d'une mine à Mossoul. Véronique Robert et Stephan Villeneuve qui avaient couvert de nombreux conflits à travers le monde, suivaient les forces spéciales de l'armée irakienne dans des quartiers tenus par le groupe Etat islamiquel quand un engin artisanal a explosé. Aujourd'hui, la direction de France 2 reproche au rédacteur en chef de l'émission de ne pas l'avoir informé de ces départs. "C'est par une dépêche AFP relatant l'explosion d'une mine, lundi 19 juin, que le directeur de l'information de France Télévisions, Yannick Letranchant, a appris qu'une équipe était présente à Mossoul pour 'Envoyé spécial'", explique Le Monde. Un prétexte? Cependant, France Télévision ne remet pas en cause les conditions de sécurité de ses journalistes sur place. Selon eux, Jean-Pierre Canet avait pris toutes les précautions nécessaires avant d'envoyer Véronique Robert et Stephan Villeneuve sur cette zone de guerre. Pour une partie de la rédaction d'"Envoyé spécial", citée par Europe 1, la mort de leurs collègues n'est qu'un "prétexte dramatique" pour évincer un journaliste "trop porté sur l'investigation." Selon Le Monde, les méthodes de Jean-Pierre Canet faisaient grincer des dents en interne, la direction de France Télévision ne soutenant plus le virage éditorial de l'émission pris à son arrivée.
Jean-Pierre Canet, le rédacteur en chef d'"Envoyé spécial" évincé après la mort de deux journalistes à Mossoul
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POLITIQUE - Emmanuel Macron a fixé le cap, à lui de tracer le chemin. Au lendemain du discours du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles, c'était au tour d'Édouard Philippe de s'exprimer, ce mardi 4 juillet, devant l'Assemblée nationale. Au menu, l'exposition de la feuille de route choisie par l'exécutif pour mener les réformes promises par Emmanuel Macron. Pour l'entourage du chef de Matignon, il s'agit d'un "discours de la méthode, un discours politique d'exécution: ce qu'on va faire, comment on peut le faire et, ce qu'a déjà largement expliqué le président, pourquoi on va le faire". "C'est, même si le terme est souvent galvaudé, un discours pédagogique", avaient prévenu ses proches à l'AFP. Au final, un discours prononcé au pas de charge et des annonces en série. À l'issue de cette allocution, les parlementaires voteront pour accorder leur confiance (ou non) au gouvernement. Ci-dessous, revivez le discours de politique générale : 18h55: Philippe obtient (largement) la confiance Le gouvernement Philippe a obtenu une large confiance de l'Assemblée, avec 370 pour, 67 contre. L'abstention quant à elle s'élève à abstentions 129. 16h19: Des députés quittent l'hémicycle pendant le discours de Ferrand
Revivez le discours de politique générale d'Édouard Philippe à l'Assemblée nationale
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POLITIQUE - Emmanuel Macron a fixé le cap, à lui de tracer le chemin. Au lendemain du discours du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles, c'était au tour d'Édouard Philippe de s'exprimer, ce mardi 4 juillet, devant l'Assemblée nationale. Au menu, l'exposition de la feuille de route choisie par l'exécutif pour mener les réformes promises par Emmanuel Macron. Pour l'entourage du chef de Matignon, il s'agit d'un "discours de la méthode, un discours politique d'exécution: ce qu'on va faire, comment on peut le faire et, ce qu'a déjà largement expliqué le président, pourquoi on va le faire". "C'est, même si le terme est souvent galvaudé, un discours pédagogique", avaient prévenu ses proches à l'AFP. Au final, un discours prononcé au pas de charge et des annonces en série. À l'issue de cette allocution, les parlementaires voteront pour accorder leur confiance (ou non) au gouvernement. Ci-dessous, revivez le discours de politique générale : 18h55: Philippe obtient (largement) la confiance Le gouvernement Philippe a obtenu une large confiance de l'Assemblée, avec 370 pour, 67 contre. L'abstention quant à elle s'élève à abstentions 129. 16h19: Des députés quittent l'hémicycle pendant le discours de Ferrand
Revivez le discours de politique générale d'Édouard Philippe à l'Assemblée nationale
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MUSIQUE - La réinvention de la starlette est un classique. Madonna l'a fait, Lady Gaga et Britney Spears aussi. La liste est longue. Le processus est connu depuis des années: un artiste, une femme le plus souvent, délaisse l'image qui a lancé sa carrière pour quelque chose de totalement différent. En général un peu plus sexy, plus adulte, voire carrément torride. Les chanteurs se réinventent également, mais lorsqu'il s'agit de leurs homologues féminins, c'est à croire que le monde entier est prêt à critiquer chacune de leurs apparitions, leurs choix vestimentaires ou les photos volées sur lesquelles elles apparaissent. On le sait, la société adore éreinter les femmes. Comme le disait Sady Doyle, l'auteure de Trainwreck ("Déraillement"), en 2016 au magazine en ligne Heleo: "Depuis que les femmes partagent l'espace public, des gens s'évertuent à contrôler leur comportement."
Miley Cyrus essaie de changer. La laissera-t-on faire?
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MUSIQUE - La réinvention de la starlette est un classique. Madonna l'a fait, Lady Gaga et Britney Spears aussi. La liste est longue. Le processus est connu depuis des années: un artiste, une femme le plus souvent, délaisse l'image qui a lancé sa carrière pour quelque chose de totalement différent. En général un peu plus sexy, plus adulte, voire carrément torride. Les chanteurs se réinventent également, mais lorsqu'il s'agit de leurs homologues féminins, c'est à croire que le monde entier est prêt à critiquer chacune de leurs apparitions, leurs choix vestimentaires ou les photos volées sur lesquelles elles apparaissent. On le sait, la société adore éreinter les femmes. Comme le disait Sady Doyle, l'auteure de Trainwreck ("Déraillement"), en 2016 au magazine en ligne Heleo: "Depuis que les femmes partagent l'espace public, des gens s'évertuent à contrôler leur comportement."
Miley Cyrus essaie de changer. La laissera-t-on faire?
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PEOPLE - En 4 ans de notoriété, Nabilla n'avait jamais montré le visage de son père au grand public, ce dernier souhaitant rester loin des projecteurs et entretenant des rapports difficiles avec sa fille, jusque-là. Il faut dire que le père de Nabilla, Kouthir Benattia, n'est pas vraiment attiré par la célébrité. En novembre 2013, interviewé par "Le Tube", il avait été très clair à ce propos. "J'ai une vie bien posée. Moi les paillettes, les machins, c'est pas mon truc", confiait-il. Dans son livre, "trop vite", Nabilla se confiait sur son enfance avec un père musulman et sur l'éducation assez stricte de ce dernier. La jeune femme revenait sur le divorce de ses parents, la séparation avec son petit frère parti vivre avec son père... Mais elle ne cachait rien de son amour et de son admiration pour cet homme "entré à l'ONU à Genève comme stagiaire pour distribuer le courrier" et qui y travaille toujours, comme "directeur" selon sa fille. "Mon père, c'est ma vie. Je l'aimerai toujours et lui aussi, même si nous ne nous voyons plus. (...) Le jour où je me sentirai prête, j'irai le voir", peut-on lire dans son autobiographie.
Nabilla dévoile le visage de son père, Kouthir Benattia, pour la première fois
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PEOPLE - En 4 ans de notoriété, Nabilla n'avait jamais montré le visage de son père au grand public, ce dernier souhaitant rester loin des projecteurs et entretenant des rapports difficiles avec sa fille, jusque-là. Il faut dire que le père de Nabilla, Kouthir Benattia, n'est pas vraiment attiré par la célébrité. En novembre 2013, interviewé par "Le Tube", il avait été très clair à ce propos. "J'ai une vie bien posée. Moi les paillettes, les machins, c'est pas mon truc", confiait-il. Dans son livre, "trop vite", Nabilla se confiait sur son enfance avec un père musulman et sur l'éducation assez stricte de ce dernier. La jeune femme revenait sur le divorce de ses parents, la séparation avec son petit frère parti vivre avec son père... Mais elle ne cachait rien de son amour et de son admiration pour cet homme "entré à l'ONU à Genève comme stagiaire pour distribuer le courrier" et qui y travaille toujours, comme "directeur" selon sa fille. "Mon père, c'est ma vie. Je l'aimerai toujours et lui aussi, même si nous ne nous voyons plus. (...) Le jour où je me sentirai prête, j'irai le voir", peut-on lire dans son autobiographie.
Nabilla dévoile le visage de son père, Kouthir Benattia, pour la première fois
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PEOPLE - En 4 ans de notoriété, Nabilla n'avait jamais montré le visage de son père au grand public, ce dernier souhaitant rester loin des projecteurs et entretenant des rapports difficiles avec sa fille, jusque-là. Il faut dire que le père de Nabilla, Kouthir Benattia, n'est pas vraiment attiré par la célébrité. En novembre 2013, interviewé par "Le Tube", il avait été très clair à ce propos. "J'ai une vie bien posée. Moi les paillettes, les machins, c'est pas mon truc", confiait-il. Dans son livre, "trop vite", Nabilla se confiait sur son enfance avec un père musulman et sur l'éducation assez stricte de ce dernier. La jeune femme revenait sur le divorce de ses parents, la séparation avec son petit frère parti vivre avec son père... Mais elle ne cachait rien de son amour et de son admiration pour cet homme "entré à l'ONU à Genève comme stagiaire pour distribuer le courrier" et qui y travaille toujours, comme "directeur" selon sa fille. "Mon père, c'est ma vie. Je l'aimerai toujours et lui aussi, même si nous ne nous voyons plus. (...) Le jour où je me sentirai prête, j'irai le voir", peut-on lire dans son autobiographie.
Nabilla dévoile le visage de son père, Kouthir Benattia, pour la première fois
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FESTIVAL - Les organisateurs du plus grand festival de musique en Suède ont annulé l'édition 2018 après une série de viols et d'autres agressions sexuelles commis ce samedi et dimanche 1er et 2 juillet et l'an dernier, des actes qualifiés de "répugnants" par le Premier ministre. "Certains hommes, car ce sont des hommes, ne peuvent manifestement pas se comporter correctement. C'est une honte. C'est pourquoi nous avons décidé de ne pas rééditer Bråvalla en 2018", ont fait savoir dans un communiqué les organisateurs du festival de Bråvalla qui s'est déroulé du 28 juin au 1er juillet près de Norrköping dans le sud-est du pays. 4 plaintes pour viol, 23 pour agressions sexuelles La police locale a déclaré lundi à l'AFP avoir reçu quatre plaintes pour viol et 23 plaintes pour d'autres agressions sexuelles. Selon le responsable de l'enquête Martin Hedberg, aucun suspect n'avait été identifié lundi. "De nombreuses plaintes nous sont parvenues après les faits et nous n'avons que de vagues signalements", a-t-il expliqué. Le Premier ministre Stefan Löfven a déploré des actes "répugnants" commis par des "hommes misérables" et s'est dit favorable au recours à la vidéosurveillance dans ce genre de manifestations. Moins de billets vendus cette année L'édition 2016 avait également été marquée par des agressions sexuelles qui, selon les organisateurs, peuvent expliquer la relative désaffection du public cette année : 45.000 billets ont été vendus contre 52.000 l'an dernier. "On parlait moins de musique que de crimes et de violence", a regretté Folkert Koopmans, PDG de la société allemande FKP Scorpio qui possède le festival, interrogé par l'agence de presse suédoise TT. Une vague d'agressions imputées à de jeunes migrants en marge de plusieurs festivals de musique suédois en 2014 et 2015 avait suscité un vif débat politique avant la clôture de la plupart des enquêtes faute d'éléments matériels.
Bråvalla, le plus grand festival de musique en Suède, annulé après des viols
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FESTIVAL - Les organisateurs du plus grand festival de musique en Suède ont annulé l'édition 2018 après une série de viols et d'autres agressions sexuelles commis ce samedi et dimanche 1er et 2 juillet et l'an dernier, des actes qualifiés de "répugnants" par le Premier ministre. "Certains hommes, car ce sont des hommes, ne peuvent manifestement pas se comporter correctement. C'est une honte. C'est pourquoi nous avons décidé de ne pas rééditer Bråvalla en 2018", ont fait savoir dans un communiqué les organisateurs du festival de Bråvalla qui s'est déroulé du 28 juin au 1er juillet près de Norrköping dans le sud-est du pays. 4 plaintes pour viol, 23 pour agressions sexuelles La police locale a déclaré lundi à l'AFP avoir reçu quatre plaintes pour viol et 23 plaintes pour d'autres agressions sexuelles. Selon le responsable de l'enquête Martin Hedberg, aucun suspect n'avait été identifié lundi. "De nombreuses plaintes nous sont parvenues après les faits et nous n'avons que de vagues signalements", a-t-il expliqué. Le Premier ministre Stefan Löfven a déploré des actes "répugnants" commis par des "hommes misérables" et s'est dit favorable au recours à la vidéosurveillance dans ce genre de manifestations. Moins de billets vendus cette année L'édition 2016 avait également été marquée par des agressions sexuelles qui, selon les organisateurs, peuvent expliquer la relative désaffection du public cette année : 45.000 billets ont été vendus contre 52.000 l'an dernier. "On parlait moins de musique que de crimes et de violence", a regretté Folkert Koopmans, PDG de la société allemande FKP Scorpio qui possède le festival, interrogé par l'agence de presse suédoise TT. Une vague d'agressions imputées à de jeunes migrants en marge de plusieurs festivals de musique suédois en 2014 et 2015 avait suscité un vif débat politique avant la clôture de la plupart des enquêtes faute d'éléments matériels.
Bråvalla, le plus grand festival de musique en Suède, annulé après des viols
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HIP-HOP - Les Américains vont vraiment finir par croire que Paris est une "no-go zone". Après Kim Kardashian en octobre 2016, c'est au tour du rappeur Slim Jxmmi, moitié de Rae Sremmurd, de se faire voler un bijou de luxe dans la capitale française.
En concert à Paris, Slim Jxmmi de Rae Sremmurd se fait voler sa chaîne à 100.000 dollars
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HIP-HOP - Les Américains vont vraiment finir par croire que Paris est une "no-go zone". Après Kim Kardashian en octobre 2016, c'est au tour du rappeur Slim Jxmmi, moitié de Rae Sremmurd, de se faire voler un bijou de luxe dans la capitale française.
En concert à Paris, Slim Jxmmi de Rae Sremmurd se fait voler sa chaîne à 100.000 dollars
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MUSIQUE - La chanteuse Carla Bruni est de retour avec un nouvel album le 6 octobre, quatre ans après la sortie de "French Little Songs" en 2013. "French Touch" compilera onze reprises originales: les Rolling Stones, Depeche Mode, AC/DC, et bien d'autres seront mis à l'honneur par l'ex-First Lady. Dans une interview donnée à Paris Match ce mardi 4 juillet, elle partage ses doutes et sentiments. Elle revient aussi sur ces dernières années au bras de Nicolas Sarkozy. Quand on lui demande son ressenti sur la sortie de son précédent album, elle aborde l'image qu'elle avait après son passage à l'Elysée. "Je sortais de cinq ans d'Elysée, mon image était trouble, différente de celle d'une simple chanteuse. J'avais peur que les salles soient vides, que personne ne s'intéresse au disque." dit-elle avant d'ajouter "Au contraire, l'album a bien voyagé, j'en ai vendu 200.000 exemplaires, dont 100.000 en France." Elle explique cette attente de quatre ans par la volonté de ne publier que le meilleur, "J'écris des tas de chansons, mais c'est un peu comme les patates et la vodka, pour en avoir dix bonnes, il faut que j'en écrive quarante." La chanteuse précise aussi qu'elle ne voulait pas sortir son album pendant la primaire de la droite, le disque n'ayant pas "le même impact" si son époux avait gagné. L'artiste aborde aussi sa relation avec Nicolas Sarkozy et fait alors une belle déclaration d'amour à son conjoint "la plus importante" et "chanceuse" rencontre de sa vie. "Il a eu la peau de mon angoisse. J'ai rencontré quelqu'un avec qui partager le chemin. J'ai écrit cette phrase pour une chanson de Julien Clerc: 'Ceux qui connaissent une autre main, comme deux poussières d'un même chemin.' Eh bien, c'est vrai, nous ne sommes que poussière. Etre solitaire est une chose, la solitude en est une autre. Je suis une solitaire bien accompagnée, au creux d'une famille pleine de tendresse." "On est tellement heureux ensemble, je n'en reviens pas, ajoute-t-elle. Et lui de son côté me soutient sans relâche. On ne fait que s'encourager tous les deux. C'est un petit miracle que cet amour pour moi." L'ancienne première dame revient également sur la famille qu'elle a dû intégrer et ajoute même qu'elle s'entend bien avec les précédentes épouses de l'ancien président. "J'adore les enfants de mon mari, les enfants de ses enfants, ses frères, ses parents, j'ai même de l'affection pour ses deux précédentes épouses." En clair, de l'amour, beaucoup d'amour.
La déclaration d'amour de Carla Bruni à Nicolas Sarkozy (et même aux ex de son mari)
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JUSTICE - "Nous quand on est convoqué par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière, désolé, on y va". La punchline de Philippe Poutouavait fait mouche lors du débat télévisé du 4 avril en vue de la présidentielle. Le candidat du NPA n'a pas menti: il a été condamné le 1er juin pour "dégradations en réunion", d'après Rue89 Bordeaux. Philippe Poutou est condamné à payer une amende de 231 euros, une peine inscrite dans son casier judiciaire. L'ouvrier de l'usine Ford de Bordeaux avait jeté des confettis, collé des autocollants et avait grimpé sur une voiture lors des éditions 2012 et 2014 du Salon de l'automobile à Paris. Trois de ses collègues, qui avaient fait le même chose, ont également reçu la condamnation.
Philippe Poutou expliquait qu'il n'y avait pas "d'immunité ouvrière", il vient d'en faire l'expérience
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POLITIQUE - Donner aux abords de l'Assemblée nationale des airs de camping, voilà l'idée des députés Front national pour protester contre l'absence de bureaux mis à leur disposition. C'est en tout cas ce qu'a fait valoir Gilbert Collard, ce mardi 4 juillet sur le plateau de LCP.
Collard menace de s'installer "avec des parasols" devant l'Assemblée si les élus FN n'ont pas de bureaux
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FOOTBALL - L'Olympique de Marseille passe à la vitesse supérieure. Le club phocéen a annoncé ce mardi 4 juillet le recrutement de l'international brésilien Luiz Gustavo, confirmant ce que L'Équipe avait annoncé il y a deux jours.
Avec Luiz Gustavo, l'OM offre le plus gros salaire de son histoire
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POLITIQUE - Quelques références politiques bien senties, du concret et une cascade d'annonces... Au lendemain du discours très incantatoire d'Emmanuel Macron prononcé à Versailles, Edouard Philippe a profité de sa déclaration de politique générale pour redescendre sur terre, livrant ce mardi 4 juillet devant les députés une feuille de route très détaillée de son gouvernement. Dans une ambiance assagie hormis les quelques codes du travail brandis par le groupe de la France insoumise et les applaudissements répétés des bancs de La République En Marche, l'ancien maire du Havre a décliné pendant une heure son agenda avec un débit de mitraillette, se projetant régulièrement à l'horizon 2022. Comme si cet amateur de boxe n'envisageait pas de raccrocher les gants avant la fin du quinquennat. Avec 370 voix pour et 67 contre, Edouard Philippe a obtenu sans difficulté une très large confiance. Sans emphase et les yeux souvent rivés sur ses notes, le premier ministre s'était auparavant emparé avec une certaine aisance du rôle de "contre-maître" des réformes assigné par l'Elysée. Avec un double objectif: tenir les engagements du candidat Macron sans plomber le dérapage "inacceptable" des comptes de l'Etat découvert à son arrivée à Matignon. "Les contribuables ne seront pas la variable d'ajustement du budget", a-t-il assuré, en promettant que la "pression fiscale" baisserait d'un point de PIB d'ici 2022. Mais face à un trou de 8 milliards d'euros rien que pour l'année 2017, Edouard Philippe s'est retrouvé contraint de reporter plusieurs promesses emblématiques du chef de l'Etat, touchant notamment au pouvoir d'achat des ménages. La transformation du CICE et de l'ISF renvoyée en 2019 Le premier ministre a ainsi annoncé que le CICE ne serait transformé en allègement de charges qu'à partir du 1er janvier 2019, soit un an plus tard que prévu. Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis de transformer dès 2018 ce crédit d'impôt en baisse de cotisations pérennes pour l'ensemble des entreprises de l'ordre de 10 points pour les salaires au niveau du Smic. Une manière de doper la compétitivité des entreprises et de baisser le coût du travail, tout particulièrement les emplois peu qualifiés. Problème: le passage d'un système à l'autre implique une année de transition extrêmement coûteuse pour les finances publiques. Pour 2018, le coût budgétaire du CICE a été estimé à 20,6 milliards d'euros. Or la mutation du dispositif doublerait cette charge pour le budget et ferait déraper des comptes déjà dans le rouge. Idem pour l'emblématique et délicate réforme de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), jusqu'ici annoncée pour l'année prochaine et qui n'entrera en vigueur qu'un an plus tard. Destinée à encourager l'investissement dans les entreprises en transformant l'ISF en "impôt sur la fortune immobilière" (IFI), la réforme devrait représenter un manque à gagner de l'ordre de 2 milliards d'euros pour l'Etat. Finalement, elle sera votée dès cette année "dans la loi de finances pour 2018" mais n'entrera en vigueur qu'en 2019, a déclaré le chef du gouvernement, offrant une petite bulle d'oxygène passagère aux comptes de la nation. Le flou autour de la baisse de la taxe d'habitation Une autre grande promesse électorale d'Emmanuel Macron n'est pas sûre non plus de voir le jour dans les délais espérés. La baisse de la taxe d'habitation, gage de gain de pouvoir d'achat pour de nombreux ménages, sera bien mise en oeuvre "d'ici la fin du quinquennat", mais le premier ministre n'a pas donné de calendrier plus clair alors que l'horizon 2018-2020 tenait la corde jusqu'ici. Là encore, les impératifs budgétaires ont joué sur les marges de manoeuvre du chef du gouvernement. Car Emmanuel Macron s'est engagé à compenser à l'euro près le manque à gagner fiscal que représenterait une baisse ou la suppression de cette taxe qui alimente les caisses des collectivités locales. En revanche, Edouard Philippe a confirmé pour l'année prochaine "la suppression des cotisations salariales sur l'assurance maladie et l'assurance chômage, financée par un transfert sur la CSG", opération honnie par l'opposition de droite et de gauche, puisqu'elle affectera notamment les retraités. Cette réforme "redonnera dès 2018 du pouvoir d'achat à plus de 20 millions d'actifs. Cela représente 250 euros par an au niveau du Smic", a plaidé le premier ministre pendant son discours. Quelles mesures d'économie à court-terme? Si ces reports marquent la volonté de l'exécutif de respecter son engagement européen de redescendre sous la barre des 3% de déficit, Edouard Philippe s'est montré plus évasif sur la manière dont il entend recouvrir la demi-douzaine de milliards nécessaires dès cette année. "Nous dansons sur un volcan qui gronde de plus en plus fort", a prévenu le chef du gouvernement, rappelant que la France dépensait chaque année 42 milliards d'euros pour rembourser les intérêts de sa dette. "Si nous voulons financer nos priorités, et ne pas continuer à paupériser l'Etat, nous devrons choisir et remettre en cause certaines missions : faire bien ce que nous devons faire ; arrêter de faire ce que d'autres font mieux que nous (...) Partout nous chasserons la dépense inefficace et le saupoudrage de crédits", a-t-il annoncé en prévenant qu'"aucun ministère, aucun opérateur, aucune niche fiscale ne (serait) sanctuarisé". Le premier ministre s'est ainsi engagé à "faire baisser la dépense publique de trois points de PIB sur cinq ans", soit plusieurs dizaines de milliards à l'échelle du quinquennat. Pour tenir cette promesse et les autres, les annonces douloureuses ne pourront être indéfiniment reportées.
ISF, CICE, taxe d'habitation... Édouard Philippe, contre-maître des réformes contraint de multiplier les reports
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POLITIQUE - Quelques références politiques bien senties, du concret et une cascade d'annonces... Au lendemain du discours très incantatoire d'Emmanuel Macron prononcé à Versailles, Edouard Philippe a profité de sa déclaration de politique générale pour redescendre sur terre, livrant ce mardi 4 juillet devant les députés une feuille de route très détaillée de son gouvernement. Dans une ambiance assagie hormis les quelques codes du travail brandis par le groupe de la France insoumise et les applaudissements répétés des bancs de La République En Marche, l'ancien maire du Havre a décliné pendant une heure son agenda avec un débit de mitraillette, se projetant régulièrement à l'horizon 2022. Comme si cet amateur de boxe n'envisageait pas de raccrocher les gants avant la fin du quinquennat. Avec 370 voix pour et 67 contre, Edouard Philippe a obtenu sans difficulté une très large confiance. Sans emphase et les yeux souvent rivés sur ses notes, le premier ministre s'était auparavant emparé avec une certaine aisance du rôle de "contre-maître" des réformes assigné par l'Elysée. Avec un double objectif: tenir les engagements du candidat Macron sans plomber le dérapage "inacceptable" des comptes de l'Etat découvert à son arrivée à Matignon. "Les contribuables ne seront pas la variable d'ajustement du budget", a-t-il assuré, en promettant que la "pression fiscale" baisserait d'un point de PIB d'ici 2022. Mais face à un trou de 8 milliards d'euros rien que pour l'année 2017, Edouard Philippe s'est retrouvé contraint de reporter plusieurs promesses emblématiques du chef de l'Etat, touchant notamment au pouvoir d'achat des ménages. La transformation du CICE et de l'ISF renvoyée en 2019 Le premier ministre a ainsi annoncé que le CICE ne serait transformé en allègement de charges qu'à partir du 1er janvier 2019, soit un an plus tard que prévu. Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis de transformer dès 2018 ce crédit d'impôt en baisse de cotisations pérennes pour l'ensemble des entreprises de l'ordre de 10 points pour les salaires au niveau du Smic. Une manière de doper la compétitivité des entreprises et de baisser le coût du travail, tout particulièrement les emplois peu qualifiés. Problème: le passage d'un système à l'autre implique une année de transition extrêmement coûteuse pour les finances publiques. Pour 2018, le coût budgétaire du CICE a été estimé à 20,6 milliards d'euros. Or la mutation du dispositif doublerait cette charge pour le budget et ferait déraper des comptes déjà dans le rouge. Idem pour l'emblématique et délicate réforme de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), jusqu'ici annoncée pour l'année prochaine et qui n'entrera en vigueur qu'un an plus tard. Destinée à encourager l'investissement dans les entreprises en transformant l'ISF en "impôt sur la fortune immobilière" (IFI), la réforme devrait représenter un manque à gagner de l'ordre de 2 milliards d'euros pour l'Etat. Finalement, elle sera votée dès cette année "dans la loi de finances pour 2018" mais n'entrera en vigueur qu'en 2019, a déclaré le chef du gouvernement, offrant une petite bulle d'oxygène passagère aux comptes de la nation. Le flou autour de la baisse de la taxe d'habitation Une autre grande promesse électorale d'Emmanuel Macron n'est pas sûre non plus de voir le jour dans les délais espérés. La baisse de la taxe d'habitation, gage de gain de pouvoir d'achat pour de nombreux ménages, sera bien mise en oeuvre "d'ici la fin du quinquennat", mais le premier ministre n'a pas donné de calendrier plus clair alors que l'horizon 2018-2020 tenait la corde jusqu'ici. Là encore, les impératifs budgétaires ont joué sur les marges de manoeuvre du chef du gouvernement. Car Emmanuel Macron s'est engagé à compenser à l'euro près le manque à gagner fiscal que représenterait une baisse ou la suppression de cette taxe qui alimente les caisses des collectivités locales. En revanche, Edouard Philippe a confirmé pour l'année prochaine "la suppression des cotisations salariales sur l'assurance maladie et l'assurance chômage, financée par un transfert sur la CSG", opération honnie par l'opposition de droite et de gauche, puisqu'elle affectera notamment les retraités. Cette réforme "redonnera dès 2018 du pouvoir d'achat à plus de 20 millions d'actifs. Cela représente 250 euros par an au niveau du Smic", a plaidé le premier ministre pendant son discours. Quelles mesures d'économie à court-terme? Si ces reports marquent la volonté de l'exécutif de respecter son engagement européen de redescendre sous la barre des 3% de déficit, Edouard Philippe s'est montré plus évasif sur la manière dont il entend recouvrir la demi-douzaine de milliards nécessaires dès cette année. "Nous dansons sur un volcan qui gronde de plus en plus fort", a prévenu le chef du gouvernement, rappelant que la France dépensait chaque année 42 milliards d'euros pour rembourser les intérêts de sa dette. "Si nous voulons financer nos priorités, et ne pas continuer à paupériser l'Etat, nous devrons choisir et remettre en cause certaines missions : faire bien ce que nous devons faire ; arrêter de faire ce que d'autres font mieux que nous (...) Partout nous chasserons la dépense inefficace et le saupoudrage de crédits", a-t-il annoncé en prévenant qu'"aucun ministère, aucun opérateur, aucune niche fiscale ne (serait) sanctuarisé". Le premier ministre s'est ainsi engagé à "faire baisser la dépense publique de trois points de PIB sur cinq ans", soit plusieurs dizaines de milliards à l'échelle du quinquennat. Pour tenir cette promesse et les autres, les annonces douloureuses ne pourront être indéfiniment reportées.
ISF, CICE, taxe d'habitation... Édouard Philippe, contre-maître des réformes contraint de multiplier les reports
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DÉCÈS - Aux grandes femmes, les grands hommages. Depuis l'annonce de sa disparition, les attentions se succèdent pour saluer la mémoire de Simone Veil. Ce mercredi 5 juillet à partir de 10h30, le président de la République Emmanuel Macron présidera l''hommage de la Nation à "la femme d'un siècle", dans la cour d'honneur des Invalides. Lors de cette cérémonie, le chef de l'État prononcera en personne l'éloge funèbre de l'ancienne ministre de la Santé, héraut de la parole des femmes et artisane de la construction européenne. Dans le même temps, "les drapeaux européens seront mis en berne tandis que les drapeaux français seront parés d'un crêpe noir" sur les bâtiments officiels. "Tous les corps constitués ­sont invités" à cet hommage national, a indiqué la présidence de la République à RTL. Les trois anciens chef de l'Etat Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy et François Hollande seront également présents dans la cour d'honneur des Invalides. Obsèques ou hommage national? Cette "cérémonie nationale d'hommage" comme l'écrit l'Élysée -sans toutefois être en mesure de confirmer au HuffPost s'il s'agit d'obsèques nationales ou d'une cérémonie d'hommage- est traditionnellement réservée aux personnalités ayant eu un destin exceptionnel. La question se pose aujourd'hui encore quant à la nature précise de l'hommage rendu à Simone Veil. Normalement destinée aux militaires, l'hommage national est "une distinction officielle de la République française, qui doit être décidée par le Président", explique le JDD. Organisée plus récemment pour les victimes du terrorisme, la cérémonie s'articule autour de l'éloge funèbre prononcé par le chef de l'État. La cérémonie d'hommage national est semblable en -quasi- tout point à la cérémonie d'Obsèques nationales. La seule différence est que ces dernières relèvent d'un décret du président de la République et sont exclusivement à la charge de l'État. Albéric Riveta
Obsèques nationales ou hommage national? Ce qui les différencie, qui y a eu droit
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RÉSULTATS DU BAC - Regarder ces longues listes de noms. Ne pas y trouver le sien. Relire. Voir celui de ses amis. Trouver le sien. Souffler. Appeler ses parents. Attendre avec impatience leur réaction. Seront-ils fiers? Ce mercredi 5 juillet, les résultats du bac 2017 sont publiés. Le bac reste un rite de passage important pour les adolescents comme pour les parents. Après seulement, les bacheliers prendront vraiment leur envol vers leur vie professionnelle. Sur ce difficile chemin, il faut composer avec ses rêves et doutes mais aussi ceux de ses parents. Quatre trentenaires reviennent plus d'une décennie plus tard sur ce délicat passage. Elisabeth, 30 ans, journaliste, titulaire du bac L mention assez bien "J'avais eu 8 à l'oral de français en première. C'était bien fait pour moi, je n'avais pas vraiment révisé et je détestais le texte sur lequel j'étais tombée. Cette note m'a suivie pendant longtemps. Ma grande sœur qui a fait de grandes études la ressortait souvent. L'année de la terminale, mon père s'y est mis aussi, remettant même en doute le fait que je puisse avoir mon bac alors que j'étais la première de ma classe. Pour la première fois, je ressentais une certaine inquiétude, d'autant que je pratiquais le volley à haut niveau en plus de mes cours. Paradoxalement, j'ai très peu révisé. J'avais peur d'échouer mais, au pied du mur, je ne faisais rien. La veille du bac de philo, pendant ma nuit blanche, j'ai révisé sur cinq pages et j'ai bu beaucoup de café. Je suis finalement passée près de la mention bien avec une moyenne de 13,4. Le problème, c'est que je n'ai donc pas décroché de bourse pour financer mes études, ce que ma sœur n'a pas manqué de me rappeler. Quand j'ai annoncé à mon père mes résultats, il n'était ni étonné, ni fier. Pour lui, les notes n'étaient, de toute façon, jamais assez bonnes. Au lycée, je rêvais d'arrêter l'école, je m'y ennuyais. Mais il fallait être ambitieuse, alors je suis allée en prépa. J'aurais voulu aller dans un lycée tout près de chez moi. Ma sœur m'a dit 'non, il faut faire une prépa parisienne'. Au bout d'une première année d'hypokhâgne difficile, je suis partie à la fac et je me suis inscrite en droit et lettres modernes. Le droit ne m'intéressait pas du tout mais j'avais l'impression qu'il fallait que je compense le fait d'avoir arrêté la prépa. Je n'ai réussi aucune de ces deux années de licence. Mon père m'a convoquée pour parler, il était déçu. J'ai finalement eu une licence de lettres modernes et même un master 1. Je suis passée par de grands moments de déprime. Moi qui ne voulais pas faire de vagues, je ne savais pas vers où me tourner. Jusqu'à ce que je repense à l'intérêt que j'éprouvais pour le journalisme. Je me suis inscrite aux concours, je me suis mis la pression. Pour la première fois, c'était ma décision. J'ai réussi un concours. Je n'ai jamais été aussi contente que ce jour-là. J'ai d'ailleurs attendu avant de le dire, je voulais le savourer. Et j'avais raison. 'Au moins, tu auras eu ça', m'a dit mon père. Ce choix m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Je me suis séparée de mon copain d'alors. J'ai enfin assumé de laisser mes cheveux au naturel, même si cela déplaisait à ma famille. Aujourd'hui, j'ai un CDI et je suis devenue journaliste mais je pense qu'il faudrait que je fasse mieux pour qu'ils soient fiers de moi. Ils ne comprennent pas vraiment mon travail de journaliste vidéo, je pourrais certainement mieux faire selon eux." Gabrielle, 38 ans, auteure et fondatrice d'un webzine culturel, deux bac S ratés, titulaire du bac L "Je voulais absolument faire une première S. C'était une idée que mon père m'avait mise dans la tête. Il disait toujours qu'aller à l'école pour faire des maths, ça valait le coup, le reste en revanche... J'ai donc redoublé ma seconde. À cette époque, mon corps a connu de grosses transformations, je n'étais pas bien dans mes baskets. J'étais une catastrophe dans les matières scientifiques. En entrant en première, j'étais complètement perdue. J'allais rater mon bac, c'était une certitude. Et en effet, avec 2 en maths au bac, je n'ai même pas été au rattrapage. C'était vraiment la honte. Et une découverte pour mes parents. En effet, j'étais majeure donc je pouvais tout à fait leur cacher mes notes tout au long de l'année. J'ai redoublé ma terminale, j'avais désormais deux ans de retard. Et c'était toujours aussi difficile dans les matières scientifiques. Je n'y arrivais pas et je faisais l'école buissonnière. Si j'ai réussi à m'en tirer avec un 10-12 en SVT, j'avais en revanche oublié ma calculatrice le jour de l'épreuve de maths. Je suis encore passée loin du rattrapage. Je pensais que ma vie était terminée. Cette fois-ci, j'ai décidé de mentir à mes parents. Oui, bien sûr, j'avais eu mon bac. Mes parents ont cherché mon nom dans le journal. Il n'y était pas, j'ai fait semblant d'être en colère. S'ils avaient su que j'avais raté deux fois mon bac, ils m'auraient dit d'aller à l'usine Haribo d'à côté. Ce n'était pas possible. Alors je leur ai fait croire que je préparais le concours de Sciences Po et qu'il fallait m'inscrire à une prépa assez chère, en fait j'ai préparé un bac L par correspondance. Je l'ai eu. Je ne leur ai jamais dit. La version officielle: j'ai raté le concours de Sciences Po et je suis allée à la fac en géographie puis en arts du spectacle. Pour eux, j'allais apprendre les capitales ou chercher à faire de la télé, ce n'était qu'une manière de repousser le moment où j'allais travailler. Au lycée, je cherchais à être la bonne fille à papa. Je le regrette. Tout ça dépassait mes parents. Ils ne m'auraient jamais empêchée de faire un bac littéraire. Et ça ne m'aurait rien apporté d'avoir un bac scientifique. À cet âge, j'étais très libre mais je gaspillais mon temps. Malgré tout, quand je repense au bac maintenant, ça me fait plutôt rire." Gabrielle Deydier est l'auteure du livre "On ne naît pas grosse", paru en juin 2017. Pierre, 32 ans, chef de projet, titulaire du bac S mention assez bien "Mes deux grands frères étaient de bons élèves. Il y avait donc des attentes élevées me concernant. Le premier avait décroché une mention très bien, le deuxième, une mention assez bien. Ils avaient suivi la même trajectoire que mon père: un bac scientifique, une classe préparatoire et une école d'ingénieur. Je savais déjà que mon parcours serait un peu différent. Je voulais entrer dans une école de commerce. Ce choix n'a pas posé de problème. Mon père trouvait que ça changeait et que je serais plus ouvert sur le monde. Le jour des résultats, ma mère m'accompagnait. Je me souviens être allé voir la liste seul. Devant mon nom et la mention AB, j'étais content. C'était quand même cool, j'avais eu 13,64! En retournant dans la voiture, la réaction de ma mère n'a pas été la même. 'C'est tout?', m'a-t-elle dit, cinglante. Face à son énervement, je me suis senti mal et me suis rangé à son avis. C'était décevant, j'aurais pu mieux faire. C'est toujours ce que je pense aujourd'hui. J'ai eu des centaines d'exemples de colère de ma mère mais cette scène m'a particulièrement marqué. C'était assez structurant de ressentir cette frustration, cette déception. Pourtant, il n'y avait pas beaucoup d'enjeux derrière ce bac. Je savais déjà que j'étais accepté en prépa. Deux ans plus tard, j'ai réussi à décrocher une place dans une bonne école, j'ai même réussi un peu mieux que lors des examens blancs." Clémence, 30 ans, designer UX (User Experience), titulaire du bac ES mention très bien "Depuis la troisième, je me dis que j'aimerais faire des études d'arts. Mais, dans mon établissement, rien n'est proposé aux élèves qui veulent se tourner vers ce type de spécialité. Après la seconde, je rêve de préparer un bac littéraire. Mes parents craignent que cela ne me ferme des portes. 'C'est une filière pour les filles à marier', ajoutera ma mère. Mes parents me voient faire une prépa et passer des concours. 'Tu es faite pour ça!', me disent-ils. Faire une prépa, entrer dans une grande école, être sur les rails. Je me suis auto-persuadée, j'allais leur faire plaisir. Surprise, le jour des résultats du bac, je découvre que j'ai eu une mention très bien. Mon père au téléphone me rétorque: 'oui, évidemment'. Ce n'était qu'une confirmation de ce qu'ils pensaient de moi. Ce qui les a le plus marqué (et moi aussi) reste mon 20/20 en éco. Là, j'ai vu qu'ils étaient vraiment contents. En prépa, j'étais ravie de la formation, des gens. Mais je ne suis pas une bête de concours. Une fille est arrivée quelques semaines après la rentrée. Elle avait abandonné l'école Boule. Je ne comprenais pas qu'elle fasse la fine bouche comme ça alors que moi, j'en rêvais. J'ai fait trois ans de prépa littéraire. On pensait que j'arriverais à décrocher l'école de sous-officiers, Saint-Cyr. J'ai raté le concours deux fois. Je me posais de plus en plus la question de ce que je faisais là. Pendant ces trois années, la santé de ma grand-mère s'est détériorée. Après mon bac, elle a fait une mauvaise chute qui l'a obligée à rester alitée. Elle est morte juste avant la fin de ma troisième année. C'est à ce moment-là que j'ai eu une vraie prise de conscience. J'étais presque soulagée d'avoir raté une deuxième fois ce concours. Mes parents, eux, étaient désolés. Nous étions tous attristés par le décès de ma grand-mère. Ils ont fini par me dire: 'ce n'est pas grave, fais ce que tu veux. Tu as carte blanche.' À partir de ce moment-là, ils m'ont soutenue dans les entretiens et les différents concours que je passais. J'ai réussi l'Esad à Amiens qui forme aux métiers du design. Pendant longtemps, ma mère a cru que je faisais une école de coloriage. Ils craignaient, à tort, que je ne sois pas formée à de vrais métiers. Aujourd'hui, je regrette vraiment de ne pas avoir fait d'école d'art post-bac. Ma vie aurait été très différente. Dans le même temps, avoir fait des études de lettres classiques et une école d'art, être ce que je suis aujourd'hui, me convient tout à fait."
Résultats du bac, orientation, ils racontent comment ils ont déçu leurs parents (et ont avancé)
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SANTÉ - L'Agence du médicament a ordonné mardi 4 juillet le retrait du marché des crèmes et suppositoires anti-hémorroïdes Proctolog, du laboratoire américain Pfizer, estimant que leur efficacité n'était pas prouvée et qu'ils présentaient des risques d'allergie.
La crème anti-hémorroïdes Proctolog de Pfizer retirée du marché par l'ANSM
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INTERNATIONAL - Les États-Unis ont demandé ce mardi 4 juillet la tenue d'une réunion d'urgence au Conseil de sécurité de l'ONU, après la revendication par la Corée du Nord d'un premier tir de missile intercontinental réussi, a indiqué la mission américaine. La réunion devrait avoir lieu mercredi vers 21h, heure française alors que le secrétaire général de l'ONU a condamné dans la soirée une "escalade dangereuse". "Cette action est une nouvelle violation éhontée des résolutions du Conseil de sécurité, et constitue une escalade dangereuse", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.
Corée du Nord: réunion d'urgence à l'ONU qui condamne une "escalade dangereuse" après le tir de Pyongyang
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ETATS-UNIS - "Mon nom est CNN et j'ai été agressé par le président des Etats-Unis". Visé il y a deux jours par un tweet de Donald Trump- une vidéo dans laquelle on le voit frapper un homme dont le visage est remplacé par le logo de CNN- la chaîne a décidé de contre-attaquer.
CNN répond aux attaques de Trump: "Mon nom est CNN et j'ai été agressé par le président des États-Unis"
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MODE - Ce lundi 3 juillet l'exposition "Christian Dior, couturier du rêve'", rendait hommage à la maison de couture créée par le célèbre couturier en 1946.
Bella Hadid toute en transparence à l'expo Dior
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MODE - Ce lundi 3 juillet l'exposition "Christian Dior, couturier du rêve'", rendait hommage à la maison de couture créée par le célèbre couturier en 1946.
Bella Hadid toute en transparence à l'expo Dior
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MODE - Ce lundi 3 juillet l'exposition "Christian Dior, couturier du rêve'", rendait hommage à la maison de couture créée par le célèbre couturier en 1946.
Bella Hadid toute en transparence à l'expo Dior
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PEOPLE - Elle en a gros sur le coeur. Interrogée par le magazine américain Harper's Baazarsur sa carrière au cinéma, Emily Ratajkowski estime qu'elle est victime d'une certaine discrimination. Ce qu'on lui reproche? Sa poitrine trop volumineuse.
Pour Emily Ratajkowski, sa carrière au cinéma ne décolle pas à cause de sa poitrine
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POLITIQUE - En théorie, c'est tout simple. Il ne s'agit que d'arithmétique. Réduire le nombre de députés d'un tiers, comme Emmanuel Macron l'a promis lundi 3 juillet devant le Congrès à Versailles, revient à faire passer leur nombre de 577 à 381. Pas besoin d'être médaille Fields de mathématiques comme Cédric Villani pour faire le calcul. Mais si vous ajoutez une dose de proportionnelle comme le chef de l'Etat l'a également annoncé, on commence à entrer dans un casse-tête qui ferait reculer bien des dirigeants politiques. Car, comme le précise le constitutionnaliste Didier Maus dans Le Figaro, "c'est très difficile sur le plan politique parce que tout changement de la loi électorale a des conséquences sur les comportements politiques des électeurs et sur les stratégies des parties". Problème principal: faire adopter la réduction du nombre de parlementaire par l'actuelle Assemblée revient à demander à des députés de supprimer leur propre siège. Cette baisse du nombre d'élus revient aussi à agrandir considérablement la taille des circonscriptions. Jacqueline Gourault, ministre adjointe à l'Intérieur, a évoqué ce mardi une dose de proportionnelle qui doit être, selon elle, aux alentours de 20 à 25%. Si l'on applique ce ratio sur une Assemblée déjà réduite d'un tiers, on arrive à un nombre de circonscriptions de 285, soit la moitié de ce qui existe aujourd'hui. Soit des circonscriptions deux fois plus grandes, ce qui fait craindre aux détracteurs de la réforme que les élus soient déconnectés du terrain, surtout après la fin du cumul des mandats. Mais la solution à tous ces problèmes pourrait finalement être à portée de main. Et si les élections sénatoriales qui auront lieu au mois de septembre était la clé des dilemmes de carte électorale? A y regarder de plus près, on se dit que la façon dont sont élus les sénateurs pourrait bien donner des idées à l'exécutif quand viendra l'heure de réformer l'Assemblée nationale. Si l'on copiait-collait le mode de scrutin (mais en gardant le suffrage universel direct plutôt que le suffrage indirect), voilà à quoi cela ressemblerait. Depuis l'entrée en vigueur de la dernière réforme du Sénat, la chambre haute du Parlement compte 348 membres. C'est un peu moins que les 381 qui correspondent à la réduction d'un tiers voulue par Emmanuel Macron mais cela reste dans l'ordre de grandeur. Ces 33 sièges non pourvus (381-348) pourraient aussi être une variable d'ajustement politique très utile pour l'exécutif. Devant le Congrès, Emmanuel Macron s'est engagé à ce que la réforme de l'Assemblée nationale ne se fasse pas au détriment de la représentativité des territoires, notamment ruraux. Le découpage des circonscriptions est tel, aujourd'hui, qu'un député représente environ 115.000 électeurs (en métropole, la plus petite est la 2e des Hautes-Alpes avec 62.000 électeurs et la plus grande est la 6e de Seine-Maritime avec 147.000 électeurs). Mais des exceptions sont faites pour les départements les moins peuplés. La Lozère ne compte qu'une seule circonscription pour 77.000 électeurs. Le Sénat, qui assure constitutionnellement la représentation des territoires, est également composé en fonction du poids de chaque département. Mais même les moins peuplés ont droit à un département; cela serait donc aussi valable à l'Assemblée. Vous l'ignorez peut-être, puisque seuls les élus élisent les sénateurs: le mode d'élection concilie scrutin majoritaire à deux tours (comme les législatives) et scrutin proportionnel (comme veut l'introduire Emmanuel Macron). Les sénateurs sont élus au scrutin majoritaire à deux tours dans les 77 départements et collectivités d'outre-mer où sont élus trois sénateurs ou moins et à la proportionnelle dans les 30 départements où sont élus au moins quatre sénateurs. Au total, 180 sièges de sénateurs (environ 52%) sont attribués à la proportionnelle. Si le chef de l'Etat souhaite se rapprocher de la dose de 20 ou 25% évoquée par sa ministre de l'Intérieur, il faudrait garder le scrutin majoritaire dans les départements où seraient élus cinq députés ou moins et la proportionnelle où seraient élus au moins six députés (en rouge dans le tableau ci-dessous). 88 députés sur 348 seraient alors élus à la proportionnelle, soit 25,3%.
Et si Macron s'inspirait des sénatoriales de septembre pour sortir du casse-tête de la réforme de l'Assemblée?
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MODE - Le décor était aussi fou que la liste des invités. Pour son défilé Haute Couture automne/hiver 2017-2018, présenté au Grand Palais ce mardi 4 juillet, Chanel a vu les choses en grand. De nombreuses stars se sont retrouvées sous la Nef du célèbre musée parisien pour admirer la collection imaginée par Karl Lagerfeld et, par la même occasion, jeter un œil à la réplique de la Tour Eiffel installée sur place.
Chanel à la Fashion Week de Paris: On vous met au défi de trouver un people qui n'y était pas
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TOUR DE FRANCE - Le champion de France Arnaud Démare (FDJ) a enlevé au sprint la 4e étape du Tour de France, ce mardi 4 juillet à Vittel, son premier succès dans la Grande Boucle et la première victoire française sur cette 104e édition. Le Britannique Geraint Thomas (Sky) a conservé le maillot jaune malgré une chute avant le dernier kilomètre.
Arnaud Démare vainqueur du sprint à Vittel, première victoire d'étape française sur le Tour
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POLITIQUE - Accusé par ses détracteurs d'avoir "humilié" son premier ministre en s'exprimant avant lui ce lundi à Versailles, Emmanuel Macron pourrait doubler la mise en ratant le discours de politique générale que doit prononcer Edouard Philippe ce mardi à l'Assemblée nationale. Tandis que le chef du gouvernement prendra la parole à 15h devant les députés pour détailler l'agenda des réformes à venir, le président de la République pourrait en effet se trouver encore à bord du sous-marin nucléaire Le Terrible, "un des seuls endroits au monde où on vit déconnecté du web", a pris soin de préciser l'Elysée dans le dossier communiqué à la presse. Chef des armées, Emmanuel Macron a choisi la même date que son prédécesseur François Hollande pour inspecter la Force océanique stratégique (FOST). Arrivé par hélicoptère à 9h15, le chef de l'Etat a passé la matinée sur l'Ile Longue, visitant notamment des ateliers où sont réalisés les derniers assemblages et contrôles des missiles et têtes nucléaires avant leur embarquement à bord des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). Il devait ensuite être hélitreuillé à bord du Terrible pour une immersion de quatre heures à environ 300 km des côtes. Le président de la République devait achever sa visite "en début d'après-midi" qui n'a pas souhaité communiquer d'horaire plus précis à la presse. Mais à moins de disposer d'un écran de télévision dans l'hélicoptère qui le ramènera sur terre, il est probable qu'Emmanuel Macron soit contraint de sécher le discours de son premier ministre. "Le président n'écoutera pas forcément le discours du premier ministre mais il l'aura bien évidemment lu avant", a précisé au Figaro l'entourage du chef de l'État.
Macron risque de rater le discours de politique générale d'Édouard Philippe
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POLITIQUE - Accusé par ses détracteurs d'avoir "humilié" son premier ministre en s'exprimant avant lui ce lundi à Versailles, Emmanuel Macron pourrait doubler la mise en ratant le discours de politique générale que doit prononcer Edouard Philippe ce mardi à l'Assemblée nationale. Tandis que le chef du gouvernement prendra la parole à 15h devant les députés pour détailler l'agenda des réformes à venir, le président de la République pourrait en effet se trouver encore à bord du sous-marin nucléaire Le Terrible, "un des seuls endroits au monde où on vit déconnecté du web", a pris soin de préciser l'Elysée dans le dossier communiqué à la presse. Chef des armées, Emmanuel Macron a choisi la même date que son prédécesseur François Hollande pour inspecter la Force océanique stratégique (FOST). Arrivé par hélicoptère à 9h15, le chef de l'Etat a passé la matinée sur l'Ile Longue, visitant notamment des ateliers où sont réalisés les derniers assemblages et contrôles des missiles et têtes nucléaires avant leur embarquement à bord des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). Il devait ensuite être hélitreuillé à bord du Terrible pour une immersion de quatre heures à environ 300 km des côtes. Le président de la République devait achever sa visite "en début d'après-midi" qui n'a pas souhaité communiquer d'horaire plus précis à la presse. Mais à moins de disposer d'un écran de télévision dans l'hélicoptère qui le ramènera sur terre, il est probable qu'Emmanuel Macron soit contraint de sécher le discours de son premier ministre. "Le président n'écoutera pas forcément le discours du premier ministre mais il l'aura bien évidemment lu avant", a précisé au Figaro l'entourage du chef de l'État.
Macron risque de rater le discours de politique générale d'Édouard Philippe
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ÇA MARCHE - Un pont entre deux mondes. L'application AVA (pour Audio visual accessibility), lancée mercredi 5 juillet, veut créer de la conversation entre sourds et entendants. Le principe est simple: d'abord, vous parlez dans votre téléphone, pour enregistrer votre voix. Une fois suffit. Ensuite, vous vous connectez à l'appli et vous invitez vos amis/collègues/proches à rejoindre la conversation. Puis, ce que disent les uns et les autres s'affiche quasiment en temps réel sur l'écran du téléphone, "avec une marge d'erreur de 90%", souligne Thibault Duchemin, l'un des concepteurs du programme, interrogé par Le HuffPost. Ava est censé retranscrire une conversation impliquant jusqu'à 12 membres, connectés à l'application en wifi via leurs smartphones ou tablettes. Quelques bugs corrigés depuis Sur le papier, on a envie de crier au génie. Dans la pratique, c'est un peu plus compliqué. Le HuffPost a essayé de se connecter via trois de ses journalistes sur le système d'exploitation Androïd. À deux, aucun problème, la conversation a même été correctement traduite, à quelques erreurs près qui n'entachent pas la compréhension globale (voir capture d'écran ci-dessous). La simultanéité est bluffante. (On n'a toujours pas compris ce qui a pu être traduit par "capture de sac Céline", en sachant que les marques de nos sacs respectifs sont Top ten accessories et Fjällräven et qu'il n'y a pas de Céline dans la rédaction). Précision: Cette capture d'écran est la première conversation que nous avons eue sur Ava. D'autres conversations ont eu lieu après et ont été traduites quasiment sans fausses notes. Traduction en simultané réussie Il nous a cependant été impossible de converser à trois sur la plateforme. Les notifications envoyées n'apparaissaient pas à l'écran. L'inscription et l'enregistrement de nos comptes avait déjà été laborieuse et contre-intuitive... Mais la satisfaction d'une conversation à deux traduite aussi rapidement et avec aussi peu d'approximations, voire avec une capacité de correction instantanée nous a donné envie de croire que l'application restait promise à un bel avenir. [Mise à jour du 20 septembre 2017] Depuis le lancement de l'application, des aménagements ont été réalisés afin de pallier à ces problèmes présents uniquement sur Androïd. Thibault Duchemin affirme au HuffPost qu'il n'y a plus de souci de connexion. Ava était en test mardi 4 juillet auprès de personnes sourdes et malentendantes. "Cela va me faciliter la conversation sans que je me fatigue à lire sur les lèvres", a confié à l'AFP Emmanuelle Aboaf, une développeuse numérique sourde de 29 ans, qui a participé au test en avant-première. "Même si la reconnaissance vocale n'est pas encore au point, le résultat est là. Cela fonctionne assez bien lors des échanges quand on ne parle pas trop vite", a-t-elle ajouté.
ÇA MARCHE Ava, l'application qui traduit les conversations pour les sourds et les malentendants plus vite que son ombre
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SCIENCE - Plus de 2000 ans après, de nombreuses constructions de l'Empire romain tiennent encore debout. Une résistance qui est liée au matériau de construction utilisé, qui a longtemps étonné les scientifiques. Le "béton romain" (opus caementicium) était en effet bien différent du nôtre. Alors qu'il est dix fois moins solide que les matériaux utilisés aujourd'hui, il possède une résistance phénoménale face au passage du temps. On pense bien sûr aux constructions connues, comme le Panthéon. Mais là où le béton romain est le plus étonnant, c'est dans la mer.
Des chercheurs ont trouvé le secret millénaire du béton romain super-résistant
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SCIENCE - Plus de 2000 ans après, de nombreuses constructions de l'Empire romain tiennent encore debout. Une résistance qui est liée au matériau de construction utilisé, qui a longtemps étonné les scientifiques. Le "béton romain" (opus caementicium) était en effet bien différent du nôtre. Alors qu'il est dix fois moins solide que les matériaux utilisés aujourd'hui, il possède une résistance phénoménale face au passage du temps. On pense bien sûr aux constructions connues, comme le Panthéon. Mais là où le béton romain est le plus étonnant, c'est dans la mer.
Des chercheurs ont trouvé le secret millénaire du béton romain super-résistant
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SCIENCE - Mâchoire de T-Rex et corps de crocodile, ce prédateur préhistorique terrifiait la faune de Madagascar il y a environ 165 millions d'années. Selon la revue PeerJ, cette espèce heureusement éteinte, Razanandrongobe sakalavae, a enfin trouvé sa place au sein de l'arbre de l'évolution. Les chercheurs n'arrivaient jusqu'à présent pas à déterminer s'il appartenait à la famille des Théropodes comme le T-Rex ou à celle des Crocodilomorphes, ligné dont descendent nos crocodiles modernes. La réponse vient d'être apportée par un groupe de chercheurs: ce prédateur impressionnant appartient à la famille des crocodiles. Les fossiles découverts sont impressionnants et les chercheurs ont mis près de dix ans à découvrir la réelle position du reptile, surnommé Razana, dans l'histoire de l'évolution. Cristiano Dal Sasso et Simone Maganuco, paléonthologues et Giovanni Pasini, chercheur, ont travaillé de longues années sur des fossiles découverts en 2006.
Razana, ce prédateur jurassique au corps de crocodile et aux dents de T-Rex
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SCIENCE - Mâchoire de T-Rex et corps de crocodile, ce prédateur préhistorique terrifiait la faune de Madagascar il y a environ 165 millions d'années. Selon la revue PeerJ, cette espèce heureusement éteinte, Razanandrongobe sakalavae, a enfin trouvé sa place au sein de l'arbre de l'évolution. Les chercheurs n'arrivaient jusqu'à présent pas à déterminer s'il appartenait à la famille des Théropodes comme le T-Rex ou à celle des Crocodilomorphes, ligné dont descendent nos crocodiles modernes. La réponse vient d'être apportée par un groupe de chercheurs: ce prédateur impressionnant appartient à la famille des crocodiles. Les fossiles découverts sont impressionnants et les chercheurs ont mis près de dix ans à découvrir la réelle position du reptile, surnommé Razana, dans l'histoire de l'évolution. Cristiano Dal Sasso et Simone Maganuco, paléonthologues et Giovanni Pasini, chercheur, ont travaillé de longues années sur des fossiles découverts en 2006.
Razana, ce prédateur jurassique au corps de crocodile et aux dents de T-Rex
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CINÉMA - "Como Taki?" Voilà ce que vous pourrez entendre dans les salles obscures dès mercredi 5 juillet et la sortie de "Moi, moche et méchant 3". Cette phrase, mélange improbable d'italien et de japonais entre autres langues, sort de la bouche des Minions, ces petits humanoïdes jaunes adeptes de la salopette. Elle veut dire "comment ça va?" et fait partie du vocabulaire minion. Ces petits personnages, apparus pour la première fois dans le premier "Moi, moche et méchant" en 2010, sortent de l'imaginaire du studio d'animation français Mac Guff et font un tabac. Parmi leurs armes de séduction massive, cette langue développée par Pierre Coffin, créateur des Minions, composée de mots et d'onomatopées. Interrogé par Le Point, le réalisateur de cette série de films d'animation est revenu sur la genèse de ce langage: Et le minion n'est pas la première langue inventée pour le cinéma. En 2013, le Centre Pompidou accueillait lors du Nouveau Festival, des langues inventées notamment pour le 7e art. Bernard Blistène, directeur artistique de l'événement, expliquait à l'époque: "Les langues inventées ont trouvé avec le cinéma un medium et un terrain de développement privilégiés." À Hollywood, créateur de langues pour le cinéma est même devenu un métier: conlanger. Ces spécialistes, qui inventent de nouveaux dialectes avec une structure logique, sont à l'œuvre sur les blockbusters de science-fiction comme "Avatar", "John Carter" ou à la télévision avec le Dothraki, le moyen de communication du peuple du même nom inventé par George R. R. Martin dans "Game of Thrones".
"Moi, moche et méchant 3": les Minions et leur langue inventée pour le cinéma reviennent
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JUMEAUX - Surprise dans le troisième opus de "Moi, moche et méchant" en salles ce mercredi 5 juillet... Gru a un frère jumeau! Il s'appelle Dru, il est blond, et n'a rien à voir avec le méchant préféré des (grands) enfants fans du film d'animation. À l'occasion de sa sortie ce mercredi 5 juillet, LeHuffPost s'est penché sur les relations gémellaires, sources de fantasmes et de superstitions depuis l'aube de l'humanité. Jacob et Esaü dans la Bible, Atrée et Thyeste dans la mythologie grecque, Romulus et Remus chez les Romains... Ces paires diaboliques et leur rivalité légendaire sont à l'origine de la servitude d'un peuple par un autre, d'innombrables massacres perpétrés sans merci, ou encore de la fondation d'une ville dans le sang et les larmes. Aujourd'hui, malgré la relative fréquence des doubles naissances, autrefois plus rares, la gémellité et ses ressorts continuent d'intriguer et d'être fortement représentés dans l'art, et notamment au cinéma. Dans "Faux-semblants" de David Cronenberg, deux vrais jumeaux exercent le même métier, vivent dans le même appartement, fréquentent les mêmes femmes, sombrent dans la même folie. Avec "Je vais bien, ne t'en fais pas", Philippe Lioret met en scène une Mélanie Laurent dépressive après la disparition de son frère jumeau. Le long-métrage justement nommé "Deux" raconte l'histoire de sœurs jumelles, séparées à la naissance, en quête de leurs origines. Dernier exemple: "Trouble", dans lequel un orphelin découvre lors du décès de sa mère l'existence d'un frère jumeau.
Ce que "Moi, moche et méchant 3" nous apprend sur les jumeaux
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JUMEAUX - Surprise dans le troisième opus de "Moi, moche et méchant" en salles ce mercredi 5 juillet... Gru a un frère jumeau! Il s'appelle Dru, il est blond, et n'a rien à voir avec le méchant préféré des (grands) enfants fans du film d'animation. À l'occasion de sa sortie ce mercredi 5 juillet, LeHuffPost s'est penché sur les relations gémellaires, sources de fantasmes et de superstitions depuis l'aube de l'humanité. Jacob et Esaü dans la Bible, Atrée et Thyeste dans la mythologie grecque, Romulus et Remus chez les Romains... Ces paires diaboliques et leur rivalité légendaire sont à l'origine de la servitude d'un peuple par un autre, d'innombrables massacres perpétrés sans merci, ou encore de la fondation d'une ville dans le sang et les larmes. Aujourd'hui, malgré la relative fréquence des doubles naissances, autrefois plus rares, la gémellité et ses ressorts continuent d'intriguer et d'être fortement représentés dans l'art, et notamment au cinéma. Dans "Faux-semblants" de David Cronenberg, deux vrais jumeaux exercent le même métier, vivent dans le même appartement, fréquentent les mêmes femmes, sombrent dans la même folie. Avec "Je vais bien, ne t'en fais pas", Philippe Lioret met en scène une Mélanie Laurent dépressive après la disparition de son frère jumeau. Le long-métrage justement nommé "Deux" raconte l'histoire de sœurs jumelles, séparées à la naissance, en quête de leurs origines. Dernier exemple: "Trouble", dans lequel un orphelin découvre lors du décès de sa mère l'existence d'un frère jumeau.
Ce que "Moi, moche et méchant 3" nous apprend sur les jumeaux
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INTERNATIONAL - Il aura fallu neuf mois à l'armée irakienne et aux troupes de la coalition internationale pour reprendre la ville de Mossoul aux mains de l'État islamique. Dimanche 9 juillet, le Premier ministre Haider al-Abadi a salué la "victoire majeure" des "combattants héroïques" contre les jihadistes, depuis la cité "libérée." La reconquête de la seconde ville d'Irak, dont l'EI avait fait son principal bastion logistique et militaire, est la plus importante victoire du régime face aux terroristes, depuis que le groupe extrémiste sunnite s'était emparé en 2014 de vastes portions du territoire irakien. Mossoul avait une dimension très symbolique pour Daech: son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, y avait fait en juillet 2014 son unique apparition publique, après avoir proclamé un "califat" sur les vastes territoires conquis par le groupe jihadiste en Irak et en Syrie. En revanche, cette victoire importante ne marque pas pour autant la fin de la guerre contre le groupe ultraradical, responsable d'atrocités dans les zones sous son contrôle et d'attentats meurtriers dans le monde. Une perte symbolique, mais anticipée "C'est la prise de Mossoul par les jihadistes en juin 2014 qui a donné naissance au groupe État islamique", rappelle l'agrégé d'histoire et spécialiste de Daech Stéphane Mantoux au HuffPost. "Avec cette défaite et ce recul indéniable, Daech perd non seulement une de ses dernières villes symboliques mais également une source de revenu importante pour son fonctionnement et surtout son armement". "Il faut être clair: Daech a anticipé sa défaite à Mossoul. Ils savent qu'il leur est impossible de garder les grandes villes de Syrie et d'Irak", expliquait Stéphane Mantoux dès mars 2017. Les jihadistes, qui ont combattu dans les artères de la vieille ville jusqu'au bout, ont permis à leurs dirigeants d'anticiper la défaite et de transformer leur organisation.
Libération de Mossoul: ce que la reprise de la seconde ville d'Irak va changer pour l'État islamique
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UNESCO - Un "temple à ciel ouvert", le marae Tapu-tapu-ātea, situé sur une île de la Polynésie française, a été inscrit dimanche sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le "temple à ciel ouvert" polynésien Tapu-tapu-ātea inscrit au patrimoine de l'Unesco
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UNESCO - Un "temple à ciel ouvert", le marae Tapu-tapu-ātea, situé sur une île de la Polynésie française, a été inscrit dimanche sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le "temple à ciel ouvert" polynésien Tapu-tapu-ātea inscrit au patrimoine de l'Unesco
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INTERNATIONAL - Pour beaucoup, un donut suffit. Pour les autres, il existe le "Donutella Versace". Une création monstrueuse de la chaîne australienne Doughnut Time, pour célébrer la journée internationale du chocolat, explique Mashable.
Voici le "Donutella Versace", le donut le plus écœurant qui existe
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BATAILLE DE MOSSOUL - Lancée le 17 octobre, la reconquête de Mossoul n'est plus qu'une question d'heures selon un général américain, et des policiers ont même commencé à célébrer ce qui va être la plus grande victoire des forces irakiennes contre les jihadistes de Daech. L'annonce par les autorités irakiennes de la reprise totale de la ville est "imminente", a déclaré par téléphone à l'AFP, samedi 8 juillet, le général Robert Sofge, depuis Bagdad: "Je ne veux pas spéculer (...), mais je pense que ce sera très bientôt", a insisté le gradé américain, à la tête du centre des opérations conjointes de la coalition antijihadistes menée par Washington. "Ces deux derniers jours, nous sommes arrêtés à 100/50 mètres du Tigre. La fin de la bataille est proche, je dirais deux jours", avait de son côté expliqué à l'AFP à Mossoul lieutenant-général Abdel Ghani al-Assadi, un commandant des troupes d'élite du contre-terrorisme (CTS).
La reprise de Mossoul à Daech n'est plus qu'une question d'heures, après neuf mois de combats
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POLITIQUE - Elle aussi refuse de "participer à une guerre des chefs". Dans le Journal du Dimanche, Valérie Pécresse a laissé entendre qu'elle ne sera pas candidate pour la présidence de Les Républicains, mais a annoncé le lancement d'un mouvement dans le parti pour défendre une droite "pas poreuse au FN" notamment. "Je ne participerai pas à une guerre des chefs à l'automne, parce qu'elle serait stérile tant que la question de la ligne n'est pas tranchée", affirme la présidente de la région Ile-de-France dans cet entretien paru samedi 8 juillet au Journal du Dimanche, assurant qu'elle ne se "bat pas pour un poste" mais pour ses "idées". Mais Valérie Pécresse déplore le fait que "certains veulent un retour à la ligne Buisson, celle qui nous a fait perdre en 2012", estimant que "derrière, il y a la tentation d'un rapprochement avec l'extrême droite". Elle précise ne pas faire "seulement" allusion à Laurent Wauquiez, le numéro deux des Républicains, pour l'instant seul candidat pressenti comme postulant à la tête du parti. "Ce qui se dessine, c'est une ligne d'opposition brutale et très conservatrice. Or, je pense que si nous avons perdu la présidentielle, ce n'est pas seulement sur la question de l'exemplarité ou à cause de la guerre des chefs, mais aussi parce que nous avions un problème de ligne", juge-t-elle. Aux yeux de la président de la région Île-de-France, "la bonne stratégie pour regagner la confiance des électeurs", c'est "plutôt d'incarner une droite authentique : ni soumise à Macron ni poreuse avec le FN". "J'ai beaucoup consulté. Avec Xavier Bertrand, je partage l'intuition qu'il faut faire vivre cette ligne politique", poursuit Valérie Pécresse, alors que le président de la région Hauts-de-France a annoncé qu'il ne serait pas candidat, refusant également d'être "le responsable d'une nouvelle guerre des chefs". Il avait alors estimé que son homologue pour la région Ile-de-France "serait une très bonne candidate". Un mouvement au sein du parti Mais, dit l'ancienne ministre et ex-députée, "j'ai vécu Copé-Fillon de l'intérieur. Nos électeurs ne nous pardonneraient pas un nouveau pugilat", comme cette guerre interne de fin 2012. "Nous aurons tous perdu si nous nous déchirons. C'est ce qu'attend Emmanuel Macron : que nous soyons encore la droite la plus bête du monde". Pour Valérie Pécresse, il aurait été "logique" de se mettre d'accord sur une ligne "avant de choisir un leader", mais elle ne se fait "pas d'illusions" car "tout le monde a envie de se débarrasser de cette question le plus vite possible". Les dates des 11 et 17 décembre sont envisagées pour l'élection d'un nouveau président et seront proposées au bureau politique du 11 juillet. Interrogée sur la façon dont elle compte défendre ses idées si elle n'est pas candidate, la présidente de région répond: "J'ai décidé de créer un mouvement d'idées qui, à ce stade, se situe au sein des Républicains". "Libres ! serait un beau nom", ajoute-t-elle, précisant que ce mouvement est "l'ultime tentative pour qu'on reste unis". "J'invite tous ceux qui veulent construire et peser dans le parti sur cette ligne à nous rejoindre. Nous verrons ensuite si nos idées sont majoritaires", poursuit-elle. Elle se dit convaincue qu'il est possible de "refonder de l'intérieur" Les Républicains, mais prévient qu'un départ est possible "si on ne s'y sent pas chez nous".
Valérie Pécresse renonce à briguer la présidence LR et annonce la création de son mouvement
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PEOPLE - L'acteur Shia LaBeouf a été arrêté samedi 8 juillet au petit matin dans l'Etat américain de Géorgie après avoir eu "un comportement agressif" envers un policier et s'être comporté de "manière erratique", a indiqué la police. Selon le département de la police de Savannah-Chatham, l'acteur américain a été interpellé après avoir demandé une cigarette à un passant et un policier. "Quand M. LaBeouf n'a pas obtenu la cigarette demandée, il s'est emporté et a commencé à devenir vulgaire et à tenir un langage inapproprié devant la femme et l'enfant présents", a indiqué la police dans un communiqué. Lorsque le policier lui a demandé de quitter les lieux, Shia LaBeouf a refusé et est devenu agressif, poursuit le communiqué. Le policier a alors décidé de procéder à son arrestation, mais l'acteur s'est enfui à l'intérieur d'un hôtel où il a finalement été arrêté. L'acteur américain de 31 ans est poursuivi pour refus d'obtempérer, trouble à l'ordre public et ivresse sur la voie publique.
Shia LaBeouf à nouveau arrêté pour ivresse et trouble à l'ordre public
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POLITIQUE - Visée par une information judiciaire pour "favoritisme et recel de favoritisme" dans le cadre du déplacement d'Emmanuel Macron à Las Vegas, la ministre du Travail ne cesse de se défendre. Invitée du "Grand Rendez-vous" ce dimanche 9 juillet sur Europe1 et Cnews, Muriel Pénicaud a une nouvelle fois joué la carte de la sérénité, se disant davantage concentrée sur la réforme du travail.
Déplacement de Macron à Las Vegas: Muriel Pénicaud reste "sereine" et "confiante" dans la justice
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INTERNATIONAL - Ça y est. Après près de neuf mois de combat, le premier ministre irakien a proclamé la victoire dans Mossoul "libérée" ce samedi 8 juillet dans l'après-midi. La deuxième ville d'Irak a été reprise aux jihadistes de Daech, qui en avait pris possession en 2014.
Bataille de Mossoul: le premier ministre irakien annonce la libération de la ville
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POLITIQUE - Il y a de l'orage dans l'air chez les Républicains et sans doute pour encore un bon moment. Deux mois après la défaite à la présidentielle, le parti de la droite semble plus proche que jamais de l'implosion. Entre exclusions des membres qui se sont rapprochés d'En Marche!, recherche d'un nouveau chef et bataille en sous-main pour imposer la ligne politique à tenir, le bureau politique des Républicains prévu pour le 11 juillet ne s'annonce pas vraiment serein. En attendant cette échéance, où la date de l'élection d'un nouveau président devrait être soumise, les cadres du parti multiplient déclarations et distribuent les piques à tour de bras. Alors que Thierry Solère, initiateur du groupe "constructif" LR-UDI à l'Assemblée, a annoncé ce dimanche 9 juillet avoir reçu sa convocation d'exclusion du parti, tout comme Edouard Philippe et Gérald Darmanin, Christian Estrosi a vivement critiqué cette décision. "Ne pas offrir cette image de tambouille politicienne que les Français détestent" "Chez les staliniens, on disait 'le parti se renforce en s'épurant'. Moi, je pense que pour se renforcer et préparer les victoires de demain, c'est en rassemblant, pas en excluant", a lancé l'ancien président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur sur BFMTV/RMC. Et d'annoncer qu'il allait "adresser une lettre à chaque membre du bureau politique en leur demandant de bien réfléchir à ne pas offrir aux Français cette image de tambouille politicienne qu'ils détestent". Le député Frank Riester, lui-même visé par la procédure d'exclusion, a dénoncé sur Radio J des "pratiques d'un autre âge". "Je crois qu'un certain nombre de dirigeants de ma famille politique n'ont pas vu le monde changer, ils n'ont pas encore compris ce qui s'est passé avec les élections présidentielle et législatives", a glissé l'élu de Seine-et-Marne. Au-delà de l'attitude à adopter face à ceux qui ont choisi de s'allier à la majorité présidentielle, les divisions chez les Républicains portent jusqu'à la ligne politique qu'il faut tenir. Valérie Pécresse, par exemple, qui a laissé entendre ce dimanche qu'elle ne serait pas candidate à la présidence pour ne pas "participer à une guerre des chefs", a plutôt choisi de lancer son mouvement au sein du parti. L'idée? Défendre une droite "pas poreuse au FN" notamment. Eviter d'être "encore la droite la plus bête du monde" En effet, Valérie Pécresse déplore le fait que "certains veulent un retour à la ligne Buisson, celle qui nous a fait perdre en 2012", estimant que "derrière, il y a la tentation d'un rapprochement avec l'extrême droite". Elle précise ne pas faire "seulement" allusion à Laurent Wauquiez, le numéro deux des Républicains, pour l'instant seul candidat pressenti comme postulant à la tête du parti. "Ce qui se dessine, c'est une ligne d'opposition brutale et très conservatrice. Or, je pense que si nous avons perdu la présidentielle, ce n'est pas seulement sur la question de l'exemplarité ou à cause de la guerre des chefs, mais aussi parce que nous avions un problème de ligne", juge-t-elle. Selon elle, "la bonne stratégie pour regagner la confiance des électeurs", c'est "plutôt d'incarner une droite authentique: ni soumise à Macron ni poreuse avec le FN". Cet affrontement de ligne n'est pas sans risque et elle l'admet bien volontiers. "J'ai vécu Copé-Fillon de l'intérieur. Nos électeurs ne nous pardonneraient pas un nouveau pugilat", comme cette guerre interne de fin 2012. "Nous aurons tous perdu si nous nous déchirons. C'est ce qu'attend Emmanuel Macron: que nous soyons encore la droite la plus bête du monde", assure-t-elle. Et si elle se dit convaincue qu'il est possible de "refonder de l'intérieur" le parti, elle prévient également qu'un départ est possible "si on ne s'y sent pas chez nous". La tentation d'un nouveau parti Une menace de décomposition bien réelle, mais dont certains espèrent tirer parti. Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a pour sa part affirmé dimanche sur France Interson souhait de créer un nouveau parti politique "de centre et de droite progressiste", "d'ici l'automne", avec Les Républicains "constructifs". "Avec ceux-là, nous pouvons construire un grand mouvement de centre et de droite progressiste. C'est l'objectif que nous devons nous fixer d'ici l'automne, le temps de se mettre d'accord sur la façon de procéder, de sorte que les gens qui ont les mêmes idées que nous se retrouvent rassemblés plutôt que séparés", a-t-il lancé. "Un groupe parlementaire, ça a forcément vocation à trouver un débouché politique", a-t-il insisté. Le président de l'UDI a distingué ces élus LR compatibles avec une nouvelle force politique de deux autres catégories, à commencer par "ceux qui considèrent qu'en poursuivant la dérive droitière qui est celle de LR depuis 2010, ils vont y arriver... Pour l'instant, ça a plutôt donné le sentiment d'un échec permanent". D'ailleurs, a-t-il averti, "cette dérive-là, elle posera clairement le problème de notre alliance. Si ça devient trop compatible avec l'extrême droite, c'est juste incompatible avec nous, définitivement". Deuxième attitude, selon Jean-Christophe Lagarde, "c'est plutôt Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand", présidents LR des régions Île-de-France et Hauts-de-France, "les partisans d'une droite plus traditionnelle, plus chiraquienne". "Est-ce qu'ils resteront chez LR ? C'est à eux de faire le choix mais je crois que quand on n'est pas d'accord à ce point-là dans un parti politique, à un moment donné ça ne tient pas", a-t-il glissé. Pour le moment, ça tient encore, mais jusque quand?
Exclusions, nouveau chef... Les Républicains face au risque d'implosion
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POLITIQUE - Thierry Solère, initiateur du groupe "constructif" LR-UDI à l'Assemblée, assure avoir reçu par courrier sa convocation d'exclusion du parti tout comme, affirme-t-il, Edouard Philippe et Gérald Darmanin, dans un entretien au Parisien Dimanche ce 9 juillet. "J'ai reçu ma convocation d'exclusion par courrier, comme Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Franck Riester (député) et Sébastien Lecornu (secrétaire d'Etat). Je ne sais pas si je m'y rendrai", indique au journal Thierry Solère. "On me reproche quoi? D'avoir fait un groupe parlementaire distinct des Républicains?", s'interroge le député des Hauts-de-Seine avant de poursuivre : "Eh bien, si c'est cela, je dis à messieurs Accoyer, Wauquiez et Ciotti qu'ils étaient tous les trois membres du groupe R-UMP, qui avait scindé un temps le groupe UMP à l'Assemblée nationale lors de la précédente législature. Ils n'ont pas été exclus pour autant à l'époque". Le parti Les Républicains doit tenir lundi 10 juillet un bureau politique, au cours duquel l'exclusion des "constructifs" sera au menu. "Je ne me reconnais pas dans ce vieux monde politique qui classe les élus comme des machines à voter qui votent toujours pour tout ou toujours contre tout. Je ne me sens donc ni dans la majorité ni dans l'opposition. Seulement un homme de droite qui veut en finir avec les postures partisanes et qui ne donne pas pour autant un chèque en blanc au gouvernement", affirme-t-il. Concernant son élection à la questure vivement dénoncée par Les Républicains, Thierry Solère explique : "J'ai proposé ma candidature pour que cette questure soit ouverte à l'ensemble des groupes minoritaires de l'Assemblée nationale, et pas seulement confisquée par un seul groupe, celui de LR. Où est le problème?"
Les Républicains: Thierry Solère a reçu sa convocation d'exclusion
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POLITIQUE - Thierry Solère, initiateur du groupe "constructif" LR-UDI à l'Assemblée, assure avoir reçu par courrier sa convocation d'exclusion du parti tout comme, affirme-t-il, Edouard Philippe et Gérald Darmanin, dans un entretien au Parisien Dimanche ce 9 juillet. "J'ai reçu ma convocation d'exclusion par courrier, comme Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Franck Riester (député) et Sébastien Lecornu (secrétaire d'Etat). Je ne sais pas si je m'y rendrai", indique au journal Thierry Solère. "On me reproche quoi? D'avoir fait un groupe parlementaire distinct des Républicains?", s'interroge le député des Hauts-de-Seine avant de poursuivre : "Eh bien, si c'est cela, je dis à messieurs Accoyer, Wauquiez et Ciotti qu'ils étaient tous les trois membres du groupe R-UMP, qui avait scindé un temps le groupe UMP à l'Assemblée nationale lors de la précédente législature. Ils n'ont pas été exclus pour autant à l'époque". Le parti Les Républicains doit tenir lundi 10 juillet un bureau politique, au cours duquel l'exclusion des "constructifs" sera au menu. "Je ne me reconnais pas dans ce vieux monde politique qui classe les élus comme des machines à voter qui votent toujours pour tout ou toujours contre tout. Je ne me sens donc ni dans la majorité ni dans l'opposition. Seulement un homme de droite qui veut en finir avec les postures partisanes et qui ne donne pas pour autant un chèque en blanc au gouvernement", affirme-t-il. Concernant son élection à la questure vivement dénoncée par Les Républicains, Thierry Solère explique : "J'ai proposé ma candidature pour que cette questure soit ouverte à l'ensemble des groupes minoritaires de l'Assemblée nationale, et pas seulement confisquée par un seul groupe, celui de LR. Où est le problème?"
Les Républicains: Thierry Solère a reçu sa convocation d'exclusion
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POLITIQUE - "Non, il n'y a rien de drôle dans ce 'fait divers'". Laetitia Avia, députée La République EN Marche de la 8e circonscription de Paris, a réagi sur Facebook à la polémique qui fait suite à un article du Canard enchaîné publié ce mercredi 5 juillet, lequel relate son altercation avec un chauffeur taxi. Que s'est-il passé? En fin de soirée vendredi 23 juin à Saint-Mandé, près de Paris, une dispute a éclaté entre l'élue macroniste et le conducteur du véhicule, portant sur le mode de règlement de la course. Laetitia Avia voulait régler en carte bancaire, ce que refusait le chauffeur de taxi, en raison de la panne de son terminal. "Commentaires cocasses aux relents xénophobes" Le taxi a alors redémarré pour l'emmener à un distributeur et "devant ce comportement, elle a donc mordu le conducteur à l'épaule pour qu'il s'arrête", ont noté les policiers municipaux de Saint-Mandé cités par le "Canard". Cet épisode a été largement repris par la presse et a fait l'objet de nombreux commentaires (de plus ou moins bon goût) sur les réseaux sociaux. "Je regrette qu'un événement qui m'a profondément affectée soit caricaturé aujourd'hui comme un fait-divers aux airs humoristiques", déplore Laetitia Avia. "C'est pourtant l'histoire d'une jeune femme seule dans un taxi à minuit, dont le chauffeur prend la carte bancaire entre ses mains et la garde hors de sa portée. C'est l'histoire d'une femme qui se retrouve enfermée dans un taxi qui démarre sans son consentement et sans explications, qui refuse de s'arrêter malgré ses demandes. C'est surtout l'histoire d'une femme qui prend peur, panique et se défend", écrit-elle, rappelant avoir déposé plainte "pour tentative de vol et de séquestration".
La députée En Marche Laetitia Avia, accusée d'avoir mordu un chauffeur de taxi, dénonce des commentaires "xénophobes"
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THÉÂTRE - Les trois coups ont retenti, le rideau d'Avignon a été levé et les festivaliers vont enfin pouvoir fouler les pavés de la ville pour admirer les créations théâtrales présentées lors de cette 71ème édition. Du 6 au 26 juillet, le théâtre sera à l'honneur au cœur de la cité des papes pour le Festival d'Avignon. Au programme: une mise en scène d'Antigone en japonais dans la Cour d'honneur du Palais des Papes, la pièce "Les Parisiens" d'Olivier Py, une célébration de la "Femme Noire", et bien d'autres choses encore. Le HuffPost a sélectionné pour vous sept pièces présentées en "IN" qui feront sans nul doute parler d'elles. Pour ceux qui se rendront au festival, n'oubliez pas de vous intéresser au "OFF" qui présentera cette année du 7 au 30 juillet plus de 1400 spectacles.
Les pièces du Festival d'Avignon 2017 dont vous allez entendre parler
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THÉÂTRE - Les trois coups ont retenti, le rideau d'Avignon a été levé et les festivaliers vont enfin pouvoir fouler les pavés de la ville pour admirer les créations théâtrales présentées lors de cette 71ème édition. Du 6 au 26 juillet, le théâtre sera à l'honneur au cœur de la cité des papes pour le Festival d'Avignon. Au programme: une mise en scène d'Antigone en japonais dans la Cour d'honneur du Palais des Papes, la pièce "Les Parisiens" d'Olivier Py, une célébration de la "Femme Noire", et bien d'autres choses encore. Le HuffPost a sélectionné pour vous sept pièces présentées en "IN" qui feront sans nul doute parler d'elles. Pour ceux qui se rendront au festival, n'oubliez pas de vous intéresser au "OFF" qui présentera cette année du 7 au 30 juillet plus de 1400 spectacles.
Les pièces du Festival d'Avignon 2017 dont vous allez entendre parler
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HUMANITAIRE - Mercredi 5 juillet, à 9h20 sur Franceinfo (TNT canal 27), Jean-Paul Chapel a reçu Rémy Rioux, président de l'agence française de développement, dans son émission ":l'éco".
La question qui fâche du HuffPost au patron de l’Agence française de développement sur Franceinfo
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BAC - Que faire lorsque l'on n'a pas le bac? Avant de vous pencher sur votre orientation, rappelez-vous que vous n'êtes pas le seul et que des personnalités ont réussi sans le bac. Oui oui, et c'est encore possible.
Résultats du bac 2017: ces personnalités qui n'ont pas eu le bac et ont réussi quand même
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LGBTQ - Océanerosemarie est une "Don Juane". Elle tombe souvent amoureuse, pense avoir trouvé "la bonne", en fait non, et ainsi de suite. Mais avec Cécile, qu'elle va tenter de conquérir par tous les moyens, ce sera peut-être différent. "Embrasse-moi", qui sort ce mercredi 5 juillet au cinéma, est une comédie romantique a priori on ne peut plus banale. Réalisée par l'humoriste et comédienne Océanerosemarie elle-même, elle reprend en effet tous les ingrédients, ou presque, d'une "romcom" classique: une rencontre impromptue, des personnages auxquels on s'identifie rapidement, un parcours amoureux semé d'embûches, une bande-son entêtante, une ex dont on se serait bien passée, une scène à l'aéroport et, évidemment, une "happy end".
"Embrasse-moi", une comédie romantique comme les autres et pourtant très importante
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VACANCES - La valise est bouclée. Vous faites partie de ces Français qui partent en vacances dès le début du mois de juillet et vous préparez désormais à un voyage en voiture, en train ou en avion. Avez-vous pensé au pique-nique? Nous avons demandé à des experts de la nutrition ce qu'ils mangeaient dans ce genre de situations. Au menu, des sandwichs industriels, des compotes, des salades bio et quoiqu'il arrive, une chose à retenir: écouter sa faim. Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste
Vous partez en vacances? Voici ce que mangent les nutritionnistes et diététiciens sur la route
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VACANCES - La valise est bouclée. Vous faites partie de ces Français qui partent en vacances dès le début du mois de juillet et vous préparez désormais à un voyage en voiture, en train ou en avion. Avez-vous pensé au pique-nique? Nous avons demandé à des experts de la nutrition ce qu'ils mangeaient dans ce genre de situations. Au menu, des sandwichs industriels, des compotes, des salades bio et quoiqu'il arrive, une chose à retenir: écouter sa faim. Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste
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SÉRIES - "Game of Thrones" doit en partie son succès mondial à sa brutalité et au chaos qui règne à Westeros. Entre incestes, tortures, meurtres, dragons et marcheurs blancs, l'actrice Sophie Turner affirme, dans une interview au Sunday Times, avoir appris plus que de simples compétences d'actrice. Elle retient que c'est avec cette série qu'elle a fait son éducation sexuelle, du moins une partie. En effet, lorsqu'elle commence à jouer dans la série qui maintient les fans en haleine depuis 2011, elle a seulement 12 ans. Elle le dit: "La première fois que j'ai pris conscience de ce qu'était le sexe oral, c'était en lisant le script. J'étais comme... 'Wow! Les gens font ça? C'est fascinant!'". L'actrice joue, en outre, des séquences particulièrement difficiles notamment dans la saison 5 lorsqu'elle se retrouve violée à plusieurs reprises par son mari Ramsay Bolton. La scène a profondément choqué les fans et certains ont même dit vouloir boycotter la série. L'actrice a d'ailleurs récemment défendu cette scène par ces mots "Ce genre d'actes se sont déroulés dans le passé et continuent toujours à exister. Si on traite ce sujet [le viol] comme un sujet tabou et délicat, alors comment les gens vont-ils avoir la force d'agir et se sentir prêts à dire ce qui leur arrive?". Elle s'est également engagée dans l'association Women for Women International qui aide les femmes survivantes de guerres ou de conflits civils, une association qui serait vraiment très utile dans la série qui lance sa saison 7 le 16 juillet prochain.
L'actrice qui joue Sansa Stark a fait son éducation sexuelle avec "Game of Thrones"
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POLITIQUE - Son père était un habitué de cette queue de classement. Après que l'institut YouGov a reformaté sa liste de personnalités politiques soumises au jugement des Français à l'issue de la présidentielle, la famille Le Pen ne sera pas restée longtemps absente du flop 5 réalisé pour CNews et Le HuffPost. Maintenant que Jean-Marie est en retrait, c'est sa fille Marine Le Pen qui connaît une chute brutale. La popularité de celle-ci est toujours soumise à un paradoxe. La présidente du Front national est mois après mois l'une des responsables qui jouit du plus d'opinions positives; avec 21% elle n'est devancée que par Nicolas Hulot, Jean-Luc Mélenchon et Alain Juppé. Seulement, la leader d'extrême droite est aussi l'une de celles qui recueillent le plus d'opinions négatives; avec 56% en juillet, elle est même celle qui a en a le plus. Malgré sa facile victoire aux législatives le 18 juin à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen connait le pire résultat depuis le début de ce baromètre mensuel à l'automne 2012 avec un score net de -35. La victoire aux législatives ne change rien La mauvaise passe traversée actuellement par le Front national y est sans doute pour beaucoup. Il y a tout d'abord les dissensions internes avec la mise à l'écart d'une proche de Florian Philippot (qui est lui aussi dans le flop 5) et le débat sur la ligne à adopter sur la sortie de l'euro. Il y a aussi son manque de visibilité au Palais Bourbon où elle débute. Incapable de former un groupe à l'Assemblée nationale -le FN ne compte que 8 élus- elle ne parvient pas à faire entendre sa voix dans l'hémicycle. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, elle n'a pas réussi à obtenir la parole pour répondre à Édouard Philippe après son discours de politique générale. Marine Le Pen n'a pas eu non plus droit de cité pour la première séance de questions au gouvernement.
Marine Le Pen intègre le flop 5 des personnalités politiques les moins aimées
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POLITIQUE - Son père était un habitué de cette queue de classement. Après que l'institut YouGov a reformaté sa liste de personnalités politiques soumises au jugement des Français à l'issue de la présidentielle, la famille Le Pen ne sera pas restée longtemps absente du flop 5 réalisé pour CNews et Le HuffPost. Maintenant que Jean-Marie est en retrait, c'est sa fille Marine Le Pen qui connaît une chute brutale. La popularité de celle-ci est toujours soumise à un paradoxe. La présidente du Front national est mois après mois l'une des responsables qui jouit du plus d'opinions positives; avec 21% elle n'est devancée que par Nicolas Hulot, Jean-Luc Mélenchon et Alain Juppé. Seulement, la leader d'extrême droite est aussi l'une de celles qui recueillent le plus d'opinions négatives; avec 56% en juillet, elle est même celle qui a en a le plus. Malgré sa facile victoire aux législatives le 18 juin à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen connait le pire résultat depuis le début de ce baromètre mensuel à l'automne 2012 avec un score net de -35. La victoire aux législatives ne change rien La mauvaise passe traversée actuellement par le Front national y est sans doute pour beaucoup. Il y a tout d'abord les dissensions internes avec la mise à l'écart d'une proche de Florian Philippot (qui est lui aussi dans le flop 5) et le débat sur la ligne à adopter sur la sortie de l'euro. Il y a aussi son manque de visibilité au Palais Bourbon où elle débute. Incapable de former un groupe à l'Assemblée nationale -le FN ne compte que 8 élus- elle ne parvient pas à faire entendre sa voix dans l'hémicycle. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, elle n'a pas réussi à obtenir la parole pour répondre à Édouard Philippe après son discours de politique générale. Marine Le Pen n'a pas eu non plus droit de cité pour la première séance de questions au gouvernement.
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Marine Le Pen intègre le flop 5 des personnalités politiques les moins aimées
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TOUR DE FRANCE - Le champion d'Italie Fabio Aru (Astana) a remporté la 5e étape du Tour de France, ce mercredi 5 juillet, à La Planche des Belles Filles, pour la première arrivée au sommet de la course.
Tour de France: Chris Froome déjà en jaune après la 5e étape
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TOUR DE FRANCE - Le champion d'Italie Fabio Aru (Astana) a remporté la 5e étape du Tour de France, ce mercredi 5 juillet, à La Planche des Belles Filles, pour la première arrivée au sommet de la course.
Tour de France: Chris Froome déjà en jaune après la 5e étape
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OBSÈQUES- Un chant symbolique pour une personnalité éminemment symbolique. La France a rendu un hommage national à Simone Veil aux Invalides, ce mercredi 5 juillet. Des dizaines de personnalités françaises et étrangères, ainsi que de nombreux anonymes étaient présents pour cet hommage présidé par Emmanuel Macron qui a prononcé l'éloge funèbre, précédé des deux fils de la défunte. À la fin de la cérémonie, un chant bien particulier a retenti en mémoire de cette rescapée de la Shoah.
Le Chant des Marais pour accompagner le cercueil de Simone Veil, écrit par des déportés allemands en 1933
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AUTOMOBILE - Après des années de promesses, la révolution électrique est-elle enfin là? En tout cas, Volvo veut y croire. Le constructeur automobile a annoncé, ce mercredi 5 juillet, qu'il ne lancera plus que des voitures électriques à partir de 2019, rapporte Reuters. Plus précisément, toutes les voitures de la marque suédoise disposeront d'un moteur électrique. D'ici 2021, cinq nouveaux modèles 100% électriques seront commercialisés. En parallèle, plusieurs véhicules hybrides, à l'instar de la Toyota Prius, seront également mis en vente. "Cela veut dire qu'il n'y aura plus de voitures Volvo sans un moteur électrique", a précisé Hakan Samuelsson, le directeur de Volvo. C'est une grande première pour un constructeur automobile. Le seul autre à ne produire que des véhicules électriques est Tesla, qui n'a jamais vendu de véhicules à essence. L'annonce de Volvo intervient d'ailleurs deux jours après qu'Elon Musk a annoncé que la production de la Model 3, le premier modèle grand public de Tesla, allait commencer vendredi 7 juillet. L'électrique a la cote, l'essence, bien moins Si la décision de Volvo peut sembler audacieuse, il faut noter que les autres constructeurs commencent à sauter le pas également. Ainsi, Mercedes, Audi et Jaguar ont tous présenté des prototypes de véhicules électriques proposant une grande autonomie (le principal défaut des véhicules bon marché actuels), précise Bloomberg.
Toutes les Volvo auront un moteur électrique à partir de 2019, une grande première
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AUTOMOBILE - Après des années de promesses, la révolution électrique est-elle enfin là? En tout cas, Volvo veut y croire. Le constructeur automobile a annoncé, ce mercredi 5 juillet, qu'il ne lancera plus que des voitures électriques à partir de 2019, rapporte Reuters. Plus précisément, toutes les voitures de la marque suédoise disposeront d'un moteur électrique. D'ici 2021, cinq nouveaux modèles 100% électriques seront commercialisés. En parallèle, plusieurs véhicules hybrides, à l'instar de la Toyota Prius, seront également mis en vente. "Cela veut dire qu'il n'y aura plus de voitures Volvo sans un moteur électrique", a précisé Hakan Samuelsson, le directeur de Volvo. C'est une grande première pour un constructeur automobile. Le seul autre à ne produire que des véhicules électriques est Tesla, qui n'a jamais vendu de véhicules à essence. L'annonce de Volvo intervient d'ailleurs deux jours après qu'Elon Musk a annoncé que la production de la Model 3, le premier modèle grand public de Tesla, allait commencer vendredi 7 juillet. L'électrique a la cote, l'essence, bien moins Si la décision de Volvo peut sembler audacieuse, il faut noter que les autres constructeurs commencent à sauter le pas également. Ainsi, Mercedes, Audi et Jaguar ont tous présenté des prototypes de véhicules électriques proposant une grande autonomie (le principal défaut des véhicules bon marché actuels), précise Bloomberg.
Toutes les Volvo auront un moteur électrique à partir de 2019, une grande première
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POLITIQUE - Entre son "craquage" au kebab et son départ fracassant du Parti socialiste, Benoît Hamon cultive l'art délicat de la surprise. Sèchement battu au premier tour de l'élection présidentielle puis éliminé aux élections législatives, l'ancien candidat du PS qui vient de fonder son Mouvement du 1er juillet sait aussi jouer de la viralité des réseaux sociaux pour ne pas disparaître totalement des radars médiatiques. En témoigne le clin d'oeil adressé aux lycéens ce mercredi 5 juillet, jour des résultats du baccalauréat. Comme de nombreux autres responsables politiques, Benoît Hamon a adressé ses "félicitations aux nouveaux bacheliers, souhaitant également un "bon travail aux élèves admis au rattrapage".
Aux recalés du bac, Benoît Hamon adresse un clin d'oeil très politique
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POLITIQUE - La nouvelle députée de Mayotte Ramlati Ali, qui s'est fait photographier pour sa photo officielle de l'Assemblée avec le châle traditionnel que portent les femmes mahoraises, a été critiquée sur les réseaux sociaux par des personnes de droite et d'extrême droite, dénonçant un "signe religieux".
La députée de Mayotte Ramlati Ali critiquée pour son châle porté à l'Assemblée nationale
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TRANSPORT - La ministre des Transports, Elisabeth Borne, juge nécessaire de "réfléchir à une façon de faire payer (les) poids lourds" sans pour autant "relancer en l'état" le projet d'écotaxe abandonné par le précédent gouvernement, dans un entretien aux Echos paru ce 5 juillet. "Il faut réfléchir à une façon de faire payer ces poids lourds", affirme-t-elle, tout en excluant un retour de l'écotaxe car "ce ne serait pas une bonne idée de la relancer en l'état". Mesure phare du Grenelle de l'Environnement en 2007, cette taxe sur les poids lourds devait financer la construction et l'entretien des infrastructures de transport. Jamais appliquée, elle avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les "bonnets rouges" bretons, puis définitivement enterrée par Ségolène Royal. Un "échec" coûteux, évalué à près d'un milliard d'euros par la Cour des comptes. Sur les routes nationales Pour trouver les recettes manquantes, le précédent gouvernement avait augmenté la taxe sur les carburants (TICPE). "Nous devons débattre des ressources", estime Elisabeth Borne, rappelant que plusieurs régions "sont volontaires pour lancer des expérimentations" ou pour créer "une taxe spécifique dédiée aux besoins en équipement", à l'instar de celle instaurée en 2011 pour le Grand Paris. La ministre des Transports évoque aussi "la mise en place de péages sur certaines sections de routes nationales, sans pénaliser les déplacements de proximité, à l'image de ce qui a déjà été fait dans Les Landes". En clair, il s'agit d'une nouvelle taxe sur les poids lourds, mais plus avec l'argument écologique derrière. Et là où l'écotaxe s'appliquait aux autoroutes, cette taxe s'appliquerait donc aux routes nationales, sans les fameux portiques, pour financer l'entretien du réseau routier existant.
La ministre des transports veut taxer les poids lourds (mais rien à voir avec l'écotaxe, promis)
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INTERNATIONAL - Cette fois, ça y est. Après des années de tests et d'essais infructueux, la Corée du Nord a annoncé avoir réussi mardi 4 juillet un test de missile balistique intercontinental (ICBM), un projectile permettant en théorie de larguer une bombe nucléaire à des milliers de kilomètres de distance. Un missile tiré le jour de l'Independence Day, et dont le tir réussi a réjoui le leader nord-coréen Kim-Jong-un: éclatant de rire, "il a dit que les salauds d'Américains ne seraient pas très heureux de ce cadeau envoyé pour l'anniversaire", selon l'agence de presse officielle.
La Corée du Nord peut-elle vraiment "frapper tout endroit au monde" avec le missile intercontinental qu'elle a lancé?
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GPA - La Cour de cassation a jugé ce mercredi 5 juillet qu'un enfant né d'une mère porteuse à l'étranger pouvait être adopté par le conjoint de son père biologique, et donc se voir reconnaître légalement deux parents en France. La plus haute juridiction française, qui était saisie par plusieurs familles, a en revanche refusé la transcription automatique en droit français d'actes de naissance étrangers qui donnent d'emblée pour parents à l'enfant les deux membres du couple ayant eu recours à la gestation pour autrui (GPA), pratique interdite en France. "La Cour a choisi une troisième voie entre le refus et la transcription pure et simple. Ce n'est pas pleinement satisfaisant pour toutes les familles mais cela permet aux enfants nés de GPA d'établir un lien de filiation avec leurs deux parents, le père biologique et leur parent sociologique", celui ou celle qui les élève, s'est félicité Me Patrice Spinosi. L'avocat représente un couple d'homosexuels élevant un enfant né d'une mère porteuse en Californie. Le père biologique est reconnu en France, mais ce n'est pas le cas de son conjoint, qui a formulé une demande d'adoption, sans succès jusqu'ici. La justice française lui reconnaît donc désormais le droit de faire une demande d'adoption "simple", qui ne gomme pas l'origine de l'enfant, à la différence de l'adoption dite "plénière". "Révolution" Mais elle n'a pas accédé à la demande d'un autre couple, hétérosexuel, qui demandait lui la transcription pure et simple en France de l'état-civil établi en Ukraine pour ses jumelles, nées d'une GPA, sans devoir passer par une procédure d'adoption. Cet acte de naissance ukrainien porte le nom des deux parents français, sans mentionner la mère porteuse. Selon la Cour de cassation, cela rend "impossible" sa transcription pure et simple. Selon le droit français, la mère est la femme qui accouche. L'acte de naissance ukrainien est donc, au regard de la loi française, une fiction, et ne peut être retranscrit tel quel. Me Spinosi a souligné la "révolution" opérée en deux ans en France à propos des enfants nés de GPA, sous la pression en particulier de la Cour européenne des Droits de l'homme. La Cour de cassation avait reconnu pour la première fois le 3 juillet 2015 les pères "biologiques" d'enfants nés de GPA en Russie.
Les enfants français nés de GPA à l'étranger pourront légalement avoir leurs deux parents
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GPA - La Cour de cassation a jugé ce mercredi 5 juillet qu'un enfant né d'une mère porteuse à l'étranger pouvait être adopté par le conjoint de son père biologique, et donc se voir reconnaître légalement deux parents en France. La plus haute juridiction française, qui était saisie par plusieurs familles, a en revanche refusé la transcription automatique en droit français d'actes de naissance étrangers qui donnent d'emblée pour parents à l'enfant les deux membres du couple ayant eu recours à la gestation pour autrui (GPA), pratique interdite en France. "La Cour a choisi une troisième voie entre le refus et la transcription pure et simple. Ce n'est pas pleinement satisfaisant pour toutes les familles mais cela permet aux enfants nés de GPA d'établir un lien de filiation avec leurs deux parents, le père biologique et leur parent sociologique", celui ou celle qui les élève, s'est félicité Me Patrice Spinosi. L'avocat représente un couple d'homosexuels élevant un enfant né d'une mère porteuse en Californie. Le père biologique est reconnu en France, mais ce n'est pas le cas de son conjoint, qui a formulé une demande d'adoption, sans succès jusqu'ici. La justice française lui reconnaît donc désormais le droit de faire une demande d'adoption "simple", qui ne gomme pas l'origine de l'enfant, à la différence de l'adoption dite "plénière". "Révolution" Mais elle n'a pas accédé à la demande d'un autre couple, hétérosexuel, qui demandait lui la transcription pure et simple en France de l'état-civil établi en Ukraine pour ses jumelles, nées d'une GPA, sans devoir passer par une procédure d'adoption. Cet acte de naissance ukrainien porte le nom des deux parents français, sans mentionner la mère porteuse. Selon la Cour de cassation, cela rend "impossible" sa transcription pure et simple. Selon le droit français, la mère est la femme qui accouche. L'acte de naissance ukrainien est donc, au regard de la loi française, une fiction, et ne peut être retranscrit tel quel. Me Spinosi a souligné la "révolution" opérée en deux ans en France à propos des enfants nés de GPA, sous la pression en particulier de la Cour européenne des Droits de l'homme. La Cour de cassation avait reconnu pour la première fois le 3 juillet 2015 les pères "biologiques" d'enfants nés de GPA en Russie.
Les enfants français nés de GPA à l'étranger pourront légalement avoir leurs deux parents
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TAMPONS - Les tampons et leur composition mystérieuse d'un côté, la coupe menstruelle présentée comme un produit "miracle" de l'autre. Au centre, les préoccupations des femmes et les avancées de la recherche scientifique. Mardi 4 juillet, les premiers résultats d'une étude ont été présentés par le Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), qui avait lancé à l'automne 2016 une collecte de 700 tampons usagés afin de mener des recherches. D'après l'étude présentée mardi, "aucun dispositif (dans les tampons hygiéniques) ne stimule la production de la toxine qui déclenche le choc toxique", a souligné le centre. "Les produits semblent avoir un effet neutre, voire bloquer le développement du staphylocoque", explique même le professeur Gérard Lina, chef de service aux HCL. Le choc toxique résulterait plutôt "d'un défaut d'information" sur l'utilisation du tampon. "Quand on les utilise correctement, le risque est moindre, mais pas de zéro", souligne le Pr Lina. Voici les recommandations des spécialistes. À titre de comparaison, nous avons regardé ce qui figurait sur les notices des marques de tampons Tampax, Nett et des coupes menstruelles Be'Cup et Meluna, quatre références étudiées par les chercheurs lyonnais. Combien de temps faut-il les porter en journée? Pour les tampons comme pour les coupes, Gérard Lina et François Vandenesch, qui dirige le Centre national de référence (CNR) des staphylocoques, rappellent qu'il ne faut pas les porter plus de 4 à 6 heures. Selon la notice de la marque Tampax et de Nett, les tampons peuvent être portés pendant 4 à 8 heures. Be'Cup est du même avis, "nous recommandons de vider votre be'Cup toutes les 4 à 8 heures, et toutes les 2 à 3 heures en cas de règles très abondantes". Sur le site de Meluna, plus que la sécurité, c'est la contenance qui est mise en avant: "cela dépend de l'abondance de vos règles, mais sachez que la Me Luna© peut contenir jusqu'à 3 fois plus de liquide qu'un tampon super absorbant". Et la nuit? Les deux spécialistes recommandent aussi de ne pas les porter la nuit, car la période d'utilisation sera trop longue. Sur ce point aussi les notices sont moins pointilleuses: "vous pouvez porter un tampon la nuit jusqu'à une durée de huit heures, est-il inscrit sur la notice Tampax. Si vous voulez porter un tampon la nuit, insérer un nouveau tampon avant d'aller vous coucher et remplacez-le dès votre réveil. Si vous dormez habituellement plus de huit heures utilisez plutôt une serviette hygiénique. Même chose chez Nett qui met en avant le confort de porter un tampon la nuit par rapport à une serviette. Chez Be'Cup, pas de mise en garde, "vous dormirez sereinement avec cette protection confortable et allant jusqu'à 8h". Du côté de Meluna, il est précisé qu'elle "peut être portée pendant plus de 8 heures, plus longtemps qu'un tampon. Elle peut donc rester en place toute une nuit." Qu'est ce que le choc toxique? Le choc toxique peut potentiellement toucher 1% des femmes, celles qui sont porteuses du staphylocoque doré (Staphylococcus aureus). Avec un tampon, "le fluide menstruel est bloqué, il va rester au chaud. C'est donc un milieu de culture formidable et s'il y a cette fameuse bactérie, elle va se mettre à produire une toxine (TSST-1) qui va passer dans le sang", expliquait le professeur Gérard Lina (très présent dans un documentaire diffusé sur France 5 en avril dernier) lors d'une conférence de presse le mercredi 19 octobre. Les coupes menstruelles permettent une arrivée d'air plus importante, donc d'oxygène, ce qui favorise la croissance du staphylocoque, souligne l'étude menée par le HCL.
Comment prendre le moins de risques possible avec un tampon et une coupe menstruelle
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BAC 2017 - Près de huit candidats sur dix (78,6%) ont eu leur bac du premier coup à la session 2017, un résultat en légère baisse par rapport à l'an dernier, mais qui devrait s'améliorer à l'issue des épreuves de rattrapage. Parmi les 549.600 candidats reçus d'emblée, Stéphanie, 18 ans, qui a passé un bac STMG (sciences et technologies du management et de gestion) à Marseille: "Je suis vraiment trop contente. J'ai cru que mon cœur allait se déchirer". "Pas de mention mais ce n'est pas grave. Je suis la première de ma famille à le décrocher". Le taux de réussite provisoire national a baissé de 1 point par rapport à l'an dernier, selon les chiffres du ministère de l'Education. Quelque 96.500 candidats (13,8%) pourront passer le rattrapage jeudi et vendredi tandis que 53.300 candidats (7,6%) sont recalés. Le taux de réussite quasi définitif (avant la session de septembre) sera connu lundi. Le taux d'admis au baccalauréat général est de 80,1 %, en baisse de 1,5 point par rapport à celui de 2016. Par filière, il a surtout baissé en ES (-4,3 points) et plus modérément en L (-0,9 point). Il est stable dans la série S. "Le travail, ça paie toujours" Le taux d'admis est en légère hausse (+0,2%) pour le bac technologique à 80,1%, et en baisse de 1,1 point pour le bac professionnel, à 74,4%. A Marseille, Sophie N'Gané, 18 ans, enlaçait sa mère mercredi matin en découvrant ses résultats. Mention Bien. "Je suis vraiment sur un nuage! Le travail, ça paie toujours", a glissé la jeune fille, qui part en BTS. Benjamin, lui, affichait un visage fermé. Candidat à un bac scientifique, il pensait que ce serait une simple formalité. "Je me suis planté en physique. Il va falloir tout donner au rattrapage". Quelques minutes après l'affichage des résultats au lycée Colbert (10e arrondissement de Paris), un jeune hurlait dans la cour: "Yes! Yes! Merci mon Dieu!", alors que retentissaient des cris de joie. Une cour que s'est empressé de quitter Li, dont le nom ne figure sur aucune liste. "Je suis déçu parce que je pensais l'avoir, au moins avec le rattrapage"... A Lyon, devant le lycée Auguste-et-Louis-Lumière, Lucie a évoqué son "soulagement", teinté d'une petite déception. Elle visait la mention Bien et n'a obtenu "que" Assez Bien. Mais "on va pouvoir passer de bonnes vacances", sourit-elle. Nouveau bac dans quatre ans Avec une moyenne supérieure ou égale à 10, le bac est en poche. Si les lycéens ont entre 8 et 10, ils ont droit au repêchage avec les épreuves orales de rattrapage, qui débutent jeudi et se terminent vendredi. Les candidats doivent alors choisir une ou deux matières à repasser, généralement celles où ils pensent améliorer nettement leurs notes de l'écrit. En dessous de 8, c'est l'échec. La meilleure solution est alors de se réinscrire pour le repasser l'année suivante. Depuis l'an dernier, les lycéens ont le droit de redoubler une fois dans leur établissement d'origine. Ils peuvent aussi, s'ils le souhaitent, conserver leurs notes aux épreuves écrites supérieures ou égales à 10. Depuis 2012, le taux de réussite au bac dépasse les 80%. L'an dernier, 88,6% des candidats ont décroché le précieux sésame (après 88,5% en 2015). Mais la proportion de bacheliers dans une génération est plus faible: moins de quatre jeunes sur cinq (78,8%) âgés de 18 ans avaient le bac en 2016. En 1945, quelque 3% des jeunes décrochaient ce diplôme et moins d'un tiers dans les années 80. Le Premier ministre Edouard Philippe a promis mardi de faire "profondément évoluer" le baccalauréat: les consultations démarreront en septembre, avec comme objectif un bac réformé pour la session 2021, qui sera resserré autour d'un plus petit nombre de matières.
Résultat bac 2017: 78,6% de réussite, en baisse par rapport à 2016
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PEOPLE - John Legend aurait une tête de bébé. C'est ce qu'on peut en conclure au vu du nombre de photos de bébés postées sur Twitter qui revendiquent une ressemblance avec l'interprète de "All of me". Ces petits êtres seraient des sosies en herbe du chanteur de 38 ans.
Tous les bébés ressembleraient donc au chanteur John Legend...
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POLITIQUE - Merci, mais non merci. Ils s'appellent Emma, Lola, Jules et Robin, et c'est à peu près le message qu'ils ont adressé ce mardi 5 juillet au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, dans une lettre ouverte publiée sur Rue89 Lyon. Bacheliers ayant obtenu la mention "Très Bien", ils expriment leur opposition à la bourse au mérite mise en place par l'élu de droite, qui offre aux lycéens décrochant la plus haute mention la somme de 500 euros. Ils vont accepter l'argent mais le reverser à des associations. "En tant que lycéen.ne.s concerné.e.s par cette 'bourse au mérite', nous avons décidé d'agir pour une Région plus juste. Nous refusons d'utiliser cette prime pour un usage personnel, d'autant que cette distribution de fonds publics se fait en parallèle d'un désengagement massif de la Région du secteur associatif, qui se traduit par un recul des services publics d'intérêt général", écrivent, sans détour, ces lycéens scolarisés au lycée Saint-Exupéry de Lyon. "Nous considérons que cet argent ne nous revient pas, puisque nous en éprouvons moins le besoin que d'autres. Nous avons ainsi décidé de reverser les 500 euros que vous nous accordez à une association d'intérêt général", poursuivent-ils, en référence à une triste réalité: les jeunes issus d'un milieu privilégié réussissent mieux que ceux venant d'un milieu modeste. Emma, Lola, Jules et Robin appellent d'autres bacheliers à en faire de même. "Nous avons donc décidé de faire don de la somme qui nous revient de cette 'bourse' au Réseau Rhône-Ain-Saône, qui rassemble les MJC de l'Ain, du Rhône et de la métropole de Lyon", précisent-ils, faisant valoir que "ces structures pour et par les habitants agissent localement pour un meilleur accès à l'éducation et à la culture, pour l'expression de la citoyenneté, dans une optique de renforcement du lien social et de la solidarité par la rencontre et l'insertion sociale". Financement d'associations contre une "mesure inappropriée et partiale" Outre l'injustice provoquée par le déterminisme social qu'ils dénoncent, les lycéens ont dans le viseur le désengagement conséquent de la région du financement d'associations. "Cette mesure inappropriée et partiale coûte environ 3 millions d'euros à la Région Auvergne Rhône Alpes, tandis que le budget alloué à la vie associative connaît de sévères diminutions. De nombreuses associations à but non lucratif ont vu leurs subventions fortement baisser depuis votre élection", poursuivent les lycéens, qui dressent la liste non-exhaustive des nombreuses structures associatives qui ont subi des coupes de subventions dans la Région, comme le déploraient plusieurs associations LGBT en décembre. Au HuffPost, Emma, l'une des lycéennes à l'origine de cette lettre ouverte, explique que cette idée a germé "très tôt dans l'année scolaire". "On a pris cette initiative quand on a appris que cette bourse allait être octroyée sans conditions de revenus, ce qu'on trouve injuste", indique celle qui poursuivra ses études en fac d'histoire l'an prochain. Leur appel a-t-il eu un écho auprès des autres lycéens? "Pour le moment, on reçoit surtout des messages de soutien", répond Emma, qui indique néanmoins que des lycéens "dans deux autres départements" sont tentés de les imiter. La région a indiqué mardi vouloir étendre son dispositif avec une "Bourse au mérite", du même montant, récompensant des élèves "ayant réalisé un parcours remarquable". "Il est très important pour nous de valoriser et récompenser les efforts accomplis et d'accompagner nos jeunes dans les meilleures conditions pour la suite de leurs études", indique la région dans un communiqué. La politique de l'ex-maire du Puy-en-Velay à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes est marquée par des décisions conservatrices et polémiques. Parmi d'autres, l'installation d'une crèche de 14 mètres carrés dans le hall de l'hôtel de Région. Une initiative qui avait valu à Laurent Wauquiez les honneurs du Front national en séance plénière.
Des bacheliers qui obtiennent la mention "Très bien" refusent la bourse de 500 euros promise par Laurent Wauquiez
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ENVIRONNEMENT - Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, présente ce jeudi 6 juillet un "plan climat" qui doit dessiner la stratégie de la France pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre et traduire en actes la volonté d'Emmanuel Macron de défendre l'accord de Paris. Mardi, le Premier ministre Edouard Philippe a déjà annoncé ou confirmé des engagements du candidat Macron: fin des nouveaux permis d'exploitation d'hydrocarbures, convergence de la fiscalité essence et diesel avant 2022, montée en puissance de la fiscalité sur les émissions de CO2 ("compensation carbone") et division par deux des déchets mis en décharge d'ici à 2025. Le Premier ministre a aussi fixé l'horizon 2050 pour arriver à une "neutralité carbone", c'est-à-dire pour que le niveau des émissions de gaz à effet de serre ne soit pas plus élevé que les émissions capturées (par les forêts ou d'autres procédés de captage à définir). Ce nouvel objectif constitue un rehaussement de l'ambition qui jusqu'ici était de diviser par quatre les émissions françaises entre 1990 et 2050, avec une baisse de 40% en 2030. "C'est la première fois que la France s'engage aussi clairement sur un objectif de neutralité carbone en 2050", a relevé le WWF France. Quelles actions concrètes ? Le "plan climat" dévoilé jeudi par Nicolas Hulot doit préciser les leviers d'action que le gouvernement souhaite actionner en cohérence avec l'accord de Paris et les financements prévus. Il avait été promis début juin par le président de la République, souhaitant être à l'offensive après le retrait des Etats-Unis. Reçues à l'Elysée, les ONG environnementales s'étaient dites "rassurées" mais sont impatientes de pouvoir jauger la détermination présidentielle avec des éléments concrets. "On voudrait entrer 'dans le dur', on attend une déclinaison opérationnelle, un calendrier", résume Benoît Hartmann du CLER-Réseau pour la transition énergétique. "La transition écologique repose largement sur la transition énergétique, il faut donc œuvrer pour réduire les besoins (en énergie) dans plusieurs secteurs: bâtiments, transports, industrie, consommation", explique-t-il. La France en retard sur les énergies renouvelables Les ONG et les industriels des énergies renouvelables espèrent également des mesures (simplification réglementaire, appels d'offres, raccordements, etc.) pour accélérer le développement du secteur, alors que la France est en retard sur son objectif 2020 de 20% d'énergie renouvelable. Sur la rénovation thermique des bâtiments, un chantier déjà engagé mais à un rythme trop lent, "on voudrait un calendrier et savoir quels financements vont être mobilisés", plaide Célia Gautier du Réseau action climat. Les mesures que va présenter Nicolas Hulot ont reçu l'aval de Matignon mais d'autres ne sont pas encore tranchées. Il s'agit par exemple de la taxe européenne sur les transactions financières, en gestation depuis des années, qu'Emmanuel Macron s'était engagé à faire aboutir cet été. Mais Bercy y est opposé, selon Armelle Le Comte d'Oxfam, reçue mardi au ministère de l'Economie. Son produit, qui serait de l'ordre de 20 milliards d'euros annuels, serait en partie affecté à la transition énergétique et à l'aide à l'adaptation au changement climatique des pays pauvres. "Macron nous avait agréablement surpris début juin à ce sujet, mais depuis, devant ses partenaires européens, il a changé de discours et souhaité attendre le Brexit pour instaurer cette taxe", déplore-t-on chez Oxfam. Sur le volet nucléaire et la nécessaire fermeture de certains réacteurs pour respecter la loi sur la transition énergétique et ramener à 50% la part de l'atome dans la production d'électricité, une clarification est aussi attendue, mais pas forcément dès jeudi. Il sera également question de chantiers à venir. Pour favoriser les transports propres, des assises de la mobilité pourraient déboucher sur un projet de loi. Enfin, la feuille de route de M. Hulot pourrait aborder l'ambition climatique européenne, insuffisante, et du rôle que la France veut jouer pour la rehausser.
Nicolas Hulot présente son "plan climat" pour la France
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POLITIQUE - L'un est accusé de "dérive monarchique" et d'imposer d'une "présidence impériale". L'autre est assimilé à une "marionnette" éclipsée par le président de la République. Aux yeux de l'opinion en revanche, Emmanuel Macron et Edouard Philippe se portent comme un charme. Selon notre baromètre YouGov du mois de juillet réalisé pour Le HuffPost et CNews, la popularité du chef de l'Etat et celle de son premier ministre connaissent une forte progression avant un été politiquement périlleux. Pour son deuxième mois à la présidence de la République, Emmanuel Macron voit sa cote de confiance progresser de 4 points pour atteindre 43% d'opinions favorables. Issu des rangs Républicains, son chef du gouvernement rattrape quant à lui une part de son retard grâce à un bond de 8 points qui le place à 39% d'opinions favorables. Près d'un Français sur deux juge réussi le début du quinquennat Un état de grâce relatif qui doit beaucoup aux bons résultats électoraux enregistrés par la majorité présidentielle. 22% des personnes interrogées considèrent la large victoire de La République En marche aux élections législatives comme l'événement le plus marquant de ce début de quinquennat, loin devant l'entrée au gouvernement du très populaire Nicolas Hulot (14%) ou la démission spectaculaire de François Bayrou (14%). Au final, près d'un Français sur deux (47%) juge qu'Emmanuel Macron a globalement réussi son début de quinquennat, contre seulement 30% d'avis contraires. Preuve que l'exécutif fédère au-delà de son premier cercle de soutiens, 89% des sympathisants centristes approuvent les premiers pas du chef de l'Etat, mais aussi 56% des électeurs des Républicains et 51% des sympathisants socialistes. Autre indice encourageant, neuf des dix personnalités politiques préférées des Français de notre palmarès YouGov sont des ministres ou des anciens ministres d'Edouard Philippe. Et la seule personnalité non-macroniste à s'imposer dans ce Top10 est Alain Juppé, mentor de l'actuel chef du gouvernement. Les polémiques n'ont peu ou pas affecté l'image du couple exécutif A l'inverse, toutes les personnalités susceptibles d'incarner une alternative politique à l'actuelle majorité voient leur image se dégrader. Pour la première fois, Marine Le Pen devient l'une des personnalités politiques les moins appréciées. Un temps chouchou de notre palmarès, Jean-Luc Mélenchon perd six points. Quant à Benoît Hamon, qui a quitté le Parti socialiste dans l'espoir de refonder la gauche, il en cède cinq. Contrairement à ce que l'on pouvait attendre, les polémiques liées à la moralisation de la vie publique qui ont émaillé ce début de quinquennat n'ont peu ou pas affecté l'image du couple exécutif. Seules 12% des personnes interrogées jugent l'affaire Richard Ferrand comme un événement marquant de ces deux derniers mois. En revanche, les Français jugent sévèrement les personnalités politiques impliquées dans ces polémiques. Exfiltré du gouvernement et élu président du groupe La République En Marche à l'Assemblée, Richard Ferrand gagne 15 points d'opinions négatives dans notre palmarès. Contraint de rendre son portefeuille ministériel suite à l'ouverture d'une enquête sur les assistants parlementaires du Modem, François Bayrou voit son score net reculer de 11 points en un mois tandis que son amie Marielle de Sarnez engrange 7 points d'opinions négatives.
Forte progression de la popularité de Macron et Philippe, jusqu'ici tout va bien
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POLITIQUE - L'un est accusé de "dérive monarchique" et d'imposer d'une "présidence impériale". L'autre est assimilé à une "marionnette" éclipsée par le président de la République. Aux yeux de l'opinion en revanche, Emmanuel Macron et Edouard Philippe se portent comme un charme. Selon notre baromètre YouGov du mois de juillet réalisé pour Le HuffPost et CNews, la popularité du chef de l'Etat et celle de son premier ministre connaissent une forte progression avant un été politiquement périlleux. Pour son deuxième mois à la présidence de la République, Emmanuel Macron voit sa cote de confiance progresser de 4 points pour atteindre 43% d'opinions favorables. Issu des rangs Républicains, son chef du gouvernement rattrape quant à lui une part de son retard grâce à un bond de 8 points qui le place à 39% d'opinions favorables. Près d'un Français sur deux juge réussi le début du quinquennat Un état de grâce relatif qui doit beaucoup aux bons résultats électoraux enregistrés par la majorité présidentielle. 22% des personnes interrogées considèrent la large victoire de La République En marche aux élections législatives comme l'événement le plus marquant de ce début de quinquennat, loin devant l'entrée au gouvernement du très populaire Nicolas Hulot (14%) ou la démission spectaculaire de François Bayrou (14%). Au final, près d'un Français sur deux (47%) juge qu'Emmanuel Macron a globalement réussi son début de quinquennat, contre seulement 30% d'avis contraires. Preuve que l'exécutif fédère au-delà de son premier cercle de soutiens, 89% des sympathisants centristes approuvent les premiers pas du chef de l'Etat, mais aussi 56% des électeurs des Républicains et 51% des sympathisants socialistes. Autre indice encourageant, neuf des dix personnalités politiques préférées des Français de notre palmarès YouGov sont des ministres ou des anciens ministres d'Edouard Philippe. Et la seule personnalité non-macroniste à s'imposer dans ce Top10 est Alain Juppé, mentor de l'actuel chef du gouvernement. Les polémiques n'ont peu ou pas affecté l'image du couple exécutif A l'inverse, toutes les personnalités susceptibles d'incarner une alternative politique à l'actuelle majorité voient leur image se dégrader. Pour la première fois, Marine Le Pen devient l'une des personnalités politiques les moins appréciées. Un temps chouchou de notre palmarès, Jean-Luc Mélenchon perd six points. Quant à Benoît Hamon, qui a quitté le Parti socialiste dans l'espoir de refonder la gauche, il en cède cinq. Contrairement à ce que l'on pouvait attendre, les polémiques liées à la moralisation de la vie publique qui ont émaillé ce début de quinquennat n'ont peu ou pas affecté l'image du couple exécutif. Seules 12% des personnes interrogées jugent l'affaire Richard Ferrand comme un événement marquant de ces deux derniers mois. En revanche, les Français jugent sévèrement les personnalités politiques impliquées dans ces polémiques. Exfiltré du gouvernement et élu président du groupe La République En Marche à l'Assemblée, Richard Ferrand gagne 15 points d'opinions négatives dans notre palmarès. Contraint de rendre son portefeuille ministériel suite à l'ouverture d'une enquête sur les assistants parlementaires du Modem, François Bayrou voit son score net reculer de 11 points en un mois tandis que son amie Marielle de Sarnez engrange 7 points d'opinions négatives.
Forte progression de la popularité de Macron et Philippe, jusqu'ici tout va bien
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POLITIQUE - L'un est accusé de "dérive monarchique" et d'imposer d'une "présidence impériale". L'autre est assimilé à une "marionnette" éclipsée par le président de la République. Aux yeux de l'opinion en revanche, Emmanuel Macron et Edouard Philippe se portent comme un charme. Selon notre baromètre YouGov du mois de juillet réalisé pour Le HuffPost et CNews, la popularité du chef de l'Etat et celle de son premier ministre connaissent une forte progression avant un été politiquement périlleux. Pour son deuxième mois à la présidence de la République, Emmanuel Macron voit sa cote de confiance progresser de 4 points pour atteindre 43% d'opinions favorables. Issu des rangs Républicains, son chef du gouvernement rattrape quant à lui une part de son retard grâce à un bond de 8 points qui le place à 39% d'opinions favorables. Près d'un Français sur deux juge réussi le début du quinquennat Un état de grâce relatif qui doit beaucoup aux bons résultats électoraux enregistrés par la majorité présidentielle. 22% des personnes interrogées considèrent la large victoire de La République En marche aux élections législatives comme l'événement le plus marquant de ce début de quinquennat, loin devant l'entrée au gouvernement du très populaire Nicolas Hulot (14%) ou la démission spectaculaire de François Bayrou (14%). Au final, près d'un Français sur deux (47%) juge qu'Emmanuel Macron a globalement réussi son début de quinquennat, contre seulement 30% d'avis contraires. Preuve que l'exécutif fédère au-delà de son premier cercle de soutiens, 89% des sympathisants centristes approuvent les premiers pas du chef de l'Etat, mais aussi 56% des électeurs des Républicains et 51% des sympathisants socialistes. Autre indice encourageant, neuf des dix personnalités politiques préférées des Français de notre palmarès YouGov sont des ministres ou des anciens ministres d'Edouard Philippe. Et la seule personnalité non-macroniste à s'imposer dans ce Top10 est Alain Juppé, mentor de l'actuel chef du gouvernement. Les polémiques n'ont peu ou pas affecté l'image du couple exécutif A l'inverse, toutes les personnalités susceptibles d'incarner une alternative politique à l'actuelle majorité voient leur image se dégrader. Pour la première fois, Marine Le Pen devient l'une des personnalités politiques les moins appréciées. Un temps chouchou de notre palmarès, Jean-Luc Mélenchon perd six points. Quant à Benoît Hamon, qui a quitté le Parti socialiste dans l'espoir de refonder la gauche, il en cède cinq. Contrairement à ce que l'on pouvait attendre, les polémiques liées à la moralisation de la vie publique qui ont émaillé ce début de quinquennat n'ont peu ou pas affecté l'image du couple exécutif. Seules 12% des personnes interrogées jugent l'affaire Richard Ferrand comme un événement marquant de ces deux derniers mois. En revanche, les Français jugent sévèrement les personnalités politiques impliquées dans ces polémiques. Exfiltré du gouvernement et élu président du groupe La République En Marche à l'Assemblée, Richard Ferrand gagne 15 points d'opinions négatives dans notre palmarès. Contraint de rendre son portefeuille ministériel suite à l'ouverture d'une enquête sur les assistants parlementaires du Modem, François Bayrou voit son score net reculer de 11 points en un mois tandis que son amie Marielle de Sarnez engrange 7 points d'opinions négatives.
Forte progression de la popularité de Macron et Philippe, jusqu'ici tout va bien
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SANTÉ - Menée pour déterminer la responsabilité des tampons hygiéniques dans les chocs toxiques, une étude lyonnaise alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles, plus préoccupante. Les premiers résultats de cette enquête ont été présentés mardi 4 juillet par le Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), qui avait lancé à l'automne une collecte de 700 tampons usagés afin de mener cette étude. Elle avait pour but d'évaluer la nocivité de l'utilisation des tampons hygiéniques, portés responsables des chocs toxiques, qui peuvent toucher les femmes porteuses du staphylocoque doré. Cette affection, rare mais potentiellement mortelle, est provoqué par l'accumulation du sang bloqué par le tampon dans le vagin, qui favorise le développement de la bactérie. Cette dernière produit une toxine qui passe dans le sang. D'après l'étude présentée mardi, "aucun dispositif (dans les tampons hygiéniques) ne stimule la production de la toxine qui déclenche le choc toxique", a souligné le centre. "Les produits semblent avoir un effet neutre, voire bloquer le développement du staphylocoque", explique même le professeur Gérard Lina, chef de service aux HCL. Le choc toxique résulterait plutôt "d'un défaut d'information" sur l'utilisation du tampon. Pas plus de 4 à 6 heures En revanche, les coupes menstruelles permettent une arrivée d'air plus importante, donc d'oxygène, ce qui favorise la croissance du staphylocoque, souligne l'étude. Pour les tampons comme pour les coupes, Gérard Lina et François Vandenesch, qui dirige le Centre national de référence (CNR) des staphylocoques, rappellent de ne pas les porter plus de 4 à 6 heures et de les enlever la nuit. "Quand on les utilise correctement, le risque est moindre, mais pas de zéro", souligne le Pr Lina. Le nombre de cas de chocs toxiques recensés a fortement augmenté dans les années 2000, de 5 en 2004 à 19 en 2011, avant de se stabiliser autour de 20. "La maladie existe toujours", prévient François Vandenesch. Mais l'augmentation des cas recensés s'explique par "la notoriété grandissante" du centre, non par une recrudescence. Les erreurs de diagnostic n'ont pas disparu, reconnaissent toutefois les chercheurs, qui plaident pour une meilleure formation des médecins et des adolescentes, notamment en milieu scolaire. Le choc toxique, "exceptionnel mais pas anodin" Justine, 26 ans, victime de ce syndrome il y a quelques années, a fait les frais d'un manque de connaissance. "La pharmacie m'a dit que j'avais la gastro, le médecin la scarlatine, et aux urgences personne n'a eu l'idée de me poser une question" sur les règles, déplore-t-elle. Le choc toxique reste "exceptionnel mais pas anodin", rappelle Gérard Lina. "Actuellement, les tampons ont le même statut que le mouchoir en papier", regrette-t-il, appelant à encadrer leur vente, a minima, comme des produits de parapharmacie. Dans les années 1980, la mortalité liée aux chocs toxiques était de 20 à 30%. Elle est désormais proche de zéro. "Il y a certainement des facteurs que l'on ne connaît pas", estime le Pr Lina, qui évoque comme pistes l'âge ou la composition de la flore vaginale. Les analyses des tampons récoltés vont se poursuivre d'ici la fin de l'année. Un appel est par ailleurs lancé aux femmes qui souhaitent participer à une enquête sur leurs pratiques. Parallèlement, une étude lancée par le CNR et le Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) devrait permettre d'évaluer correctement l'incidence de la maladie, estimée actuellement entre 1 pour 1 million et 1 pour 100.000 personnes.
Une étude alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles
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SANTÉ - Menée pour déterminer la responsabilité des tampons hygiéniques dans les chocs toxiques, une étude lyonnaise alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles, plus préoccupante. Les premiers résultats de cette enquête ont été présentés mardi 4 juillet par le Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), qui avait lancé à l'automne une collecte de 700 tampons usagés afin de mener cette étude. Elle avait pour but d'évaluer la nocivité de l'utilisation des tampons hygiéniques, portés responsables des chocs toxiques, qui peuvent toucher les femmes porteuses du staphylocoque doré. Cette affection, rare mais potentiellement mortelle, est provoqué par l'accumulation du sang bloqué par le tampon dans le vagin, qui favorise le développement de la bactérie. Cette dernière produit une toxine qui passe dans le sang. D'après l'étude présentée mardi, "aucun dispositif (dans les tampons hygiéniques) ne stimule la production de la toxine qui déclenche le choc toxique", a souligné le centre. "Les produits semblent avoir un effet neutre, voire bloquer le développement du staphylocoque", explique même le professeur Gérard Lina, chef de service aux HCL. Le choc toxique résulterait plutôt "d'un défaut d'information" sur l'utilisation du tampon. Pas plus de 4 à 6 heures En revanche, les coupes menstruelles permettent une arrivée d'air plus importante, donc d'oxygène, ce qui favorise la croissance du staphylocoque, souligne l'étude. Pour les tampons comme pour les coupes, Gérard Lina et François Vandenesch, qui dirige le Centre national de référence (CNR) des staphylocoques, rappellent de ne pas les porter plus de 4 à 6 heures et de les enlever la nuit. "Quand on les utilise correctement, le risque est moindre, mais pas de zéro", souligne le Pr Lina. Le nombre de cas de chocs toxiques recensés a fortement augmenté dans les années 2000, de 5 en 2004 à 19 en 2011, avant de se stabiliser autour de 20. "La maladie existe toujours", prévient François Vandenesch. Mais l'augmentation des cas recensés s'explique par "la notoriété grandissante" du centre, non par une recrudescence. Les erreurs de diagnostic n'ont pas disparu, reconnaissent toutefois les chercheurs, qui plaident pour une meilleure formation des médecins et des adolescentes, notamment en milieu scolaire. Le choc toxique, "exceptionnel mais pas anodin" Justine, 26 ans, victime de ce syndrome il y a quelques années, a fait les frais d'un manque de connaissance. "La pharmacie m'a dit que j'avais la gastro, le médecin la scarlatine, et aux urgences personne n'a eu l'idée de me poser une question" sur les règles, déplore-t-elle. Le choc toxique reste "exceptionnel mais pas anodin", rappelle Gérard Lina. "Actuellement, les tampons ont le même statut que le mouchoir en papier", regrette-t-il, appelant à encadrer leur vente, a minima, comme des produits de parapharmacie. Dans les années 1980, la mortalité liée aux chocs toxiques était de 20 à 30%. Elle est désormais proche de zéro. "Il y a certainement des facteurs que l'on ne connaît pas", estime le Pr Lina, qui évoque comme pistes l'âge ou la composition de la flore vaginale. Les analyses des tampons récoltés vont se poursuivre d'ici la fin de l'année. Un appel est par ailleurs lancé aux femmes qui souhaitent participer à une enquête sur leurs pratiques. Parallèlement, une étude lancée par le CNR et le Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) devrait permettre d'évaluer correctement l'incidence de la maladie, estimée actuellement entre 1 pour 1 million et 1 pour 100.000 personnes.
Une étude alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles
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SANTÉ - Menée pour déterminer la responsabilité des tampons hygiéniques dans les chocs toxiques, une étude lyonnaise alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles, plus préoccupante. Les premiers résultats de cette enquête ont été présentés mardi 4 juillet par le Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), qui avait lancé à l'automne une collecte de 700 tampons usagés afin de mener cette étude. Elle avait pour but d'évaluer la nocivité de l'utilisation des tampons hygiéniques, portés responsables des chocs toxiques, qui peuvent toucher les femmes porteuses du staphylocoque doré. Cette affection, rare mais potentiellement mortelle, est provoqué par l'accumulation du sang bloqué par le tampon dans le vagin, qui favorise le développement de la bactérie. Cette dernière produit une toxine qui passe dans le sang. D'après l'étude présentée mardi, "aucun dispositif (dans les tampons hygiéniques) ne stimule la production de la toxine qui déclenche le choc toxique", a souligné le centre. "Les produits semblent avoir un effet neutre, voire bloquer le développement du staphylocoque", explique même le professeur Gérard Lina, chef de service aux HCL. Le choc toxique résulterait plutôt "d'un défaut d'information" sur l'utilisation du tampon. Pas plus de 4 à 6 heures En revanche, les coupes menstruelles permettent une arrivée d'air plus importante, donc d'oxygène, ce qui favorise la croissance du staphylocoque, souligne l'étude. Pour les tampons comme pour les coupes, Gérard Lina et François Vandenesch, qui dirige le Centre national de référence (CNR) des staphylocoques, rappellent de ne pas les porter plus de 4 à 6 heures et de les enlever la nuit. "Quand on les utilise correctement, le risque est moindre, mais pas de zéro", souligne le Pr Lina. Le nombre de cas de chocs toxiques recensés a fortement augmenté dans les années 2000, de 5 en 2004 à 19 en 2011, avant de se stabiliser autour de 20. "La maladie existe toujours", prévient François Vandenesch. Mais l'augmentation des cas recensés s'explique par "la notoriété grandissante" du centre, non par une recrudescence. Les erreurs de diagnostic n'ont pas disparu, reconnaissent toutefois les chercheurs, qui plaident pour une meilleure formation des médecins et des adolescentes, notamment en milieu scolaire. Le choc toxique, "exceptionnel mais pas anodin" Justine, 26 ans, victime de ce syndrome il y a quelques années, a fait les frais d'un manque de connaissance. "La pharmacie m'a dit que j'avais la gastro, le médecin la scarlatine, et aux urgences personne n'a eu l'idée de me poser une question" sur les règles, déplore-t-elle. Le choc toxique reste "exceptionnel mais pas anodin", rappelle Gérard Lina. "Actuellement, les tampons ont le même statut que le mouchoir en papier", regrette-t-il, appelant à encadrer leur vente, a minima, comme des produits de parapharmacie. Dans les années 1980, la mortalité liée aux chocs toxiques était de 20 à 30%. Elle est désormais proche de zéro. "Il y a certainement des facteurs que l'on ne connaît pas", estime le Pr Lina, qui évoque comme pistes l'âge ou la composition de la flore vaginale. Les analyses des tampons récoltés vont se poursuivre d'ici la fin de l'année. Un appel est par ailleurs lancé aux femmes qui souhaitent participer à une enquête sur leurs pratiques. Parallèlement, une étude lancée par le CNR et le Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) devrait permettre d'évaluer correctement l'incidence de la maladie, estimée actuellement entre 1 pour 1 million et 1 pour 100.000 personnes.
Une étude alerte sur la dangerosité des coupes menstruelles
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