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Le cap du million de ventes a été dépassé l'an dernier. L'empressement des acheteurs à devenir propriétaires, doublé d'une pénurie de biens à vendre, a entraîné de fortes hausses de prix dans certaines villes. L'euphorie ne semblait pas devoir retomber... Mais la crise actuelle risque de changer la donne. Record battu ! En 2019, contre toute attente, le nombre de transactions a franchi pour la première fois, en France, le cap du million, avec 1 059 000 ventes enregistrées sur tout le territoire. Cette excellente conjoncture est surtout due aux taux de crédit historiquement bas, qui ont contribué à doper le pouvoir d'achat des acheteurs. "En moyenne, les ménages ont pu emprunter à des taux compris entre 1,1 et 1,2% l'an dernier, soit moins que l'inflation ", confirme Philippe Taboret, directeur associé du courtier Cafpi. Mais les particuliers ont aussi été nettement plus nombreux à s'intéresser à l'investissement locatif. L'an passé près d'une transaction sur quatre a été réalisée dans cet objectif. La raison : beaucoup de ménages voulaient garantir une stabilité à leur patrimoine et profiter d'une rentabilité moyenne de 2 à 5%. Des taux largement plus intéressants que ceux offerts par les produits financiers à risque modéré. Mais face à cette demande en forte hausse, le nombre de vendeurs a continué de diminuer dans les zones les plus recherchées. A Paris, la pénurie qui frappe le marché depuis plus de deux ans s'est accentuée. Le prix du mètre carré dans la capitale a donc flambé, avec une hausse de 6,2% en moyenne l'an dernier selon les notaires. La barre psychologique des 10 000 €/m2 a même été dépassée, sans que l'appétit des acheteurs s'émousse. Le phénomène d'attraction de la capitale a aussi été constaté dans le haut de gamme. "L'an dernier, nous avons noté beaucoup plus de transactions entre 3 et 7 millions d'euros qu'en 2018", confie Alexander Kraft, président-directeur général de Sotheby's Realty France-Monaco. Phénomène nouveau : la frénésie immobilière s'est largement diffusée dans toutes les grandes métropoles de Province, avec les mêmes conséquences. "De mois en mois, le manque de biens à vendre s'accentue dans tous les quartiers de l'hypercentre et leur proche couronne ", observe Philippe Descampiaux, directeur des agences Descampiaux-Dudicourt à Lille.
Stocks réduits ou distribués au "compte-gouttes", les soignants français manquent toujours de masques dans leur lutte contre le coronavrius. Ils bénéficient de dons de particuliers en attendant les livraisons. Pour les soignants le problème reste entier. Le personnel médical en France fait toujours face à un manque criant de masque de protection face au Covid-19. La semaine dernière le sujet a pris l'ampleur d'une polémique tant les médecins, en première ligne dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus, manquaient de cet objet devenu emblématique de la crise sanitaire que traverse le pays et alors que les premiers soignants sont morts du coronavirus ces derniers jours. Samedi dernier, le ministre de la Santé affirmé que les autorités avaient commandé "250 millions de masques", qui seront livrés "progressivement" dans les jours qui viennent. A l'heure actuelle, il y a un "stock d'État" de 86 millions d'unités, dont 5 millions de masques FFP2 plus protecteurs, le reste étant des masques chirurgicaux, a rappelé le ministre de la Santé. Il ajoutait : "nous prévoyons une consommation de 24 millions de masques par semaine", priorité sera donnée pour ces masques aux personnels de santé en ville comme à l'hôpital et aux personnes intervenant auprès des personnes âgées.
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SPORTS – La majorité des activités sportives de la planète ont été suspendues en raison de la pandémie de coronavirus. Si l’incertitude plane encore quant à la tenue des Jeux paralympiques qui doivent se dérouler du 25 août au 6 septembre, à Tokyo, au Japon, le Canada a décidé qu’il n’enverrait pas ses athlètes au cours de l’été 2020. Le Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien en ont fait l’annonce le 22 mars, en soirée. «Cette décision ne relève pas uniquement de la santé des athlètes, c’est une question de santé publique, indique le Comité olympique canadien, par voie de communiqué. Dans le contexte actuel de la COVID-19 et des risques qui y sont associés, il n’est pas sain pour nos athlètes ni pour la santé et la sécurité de leurs familles et de la population canadienne en général de poursuivre l’entraînement en préparation pour ces Jeux. Cela irait même à l’encontre des avis de santé publique que nous demandons à tous les Canadiens de suivre.» Jusqu’à ce que cette nouvelle tombe, Alexandre et Ilana Dupont, deux coureurs en fauteuil roulant de Saint-Georges-de-Clarenceville, continuaient de s’entraîner, sans savoir s’ils auraient l’opportunité de s’y rendre. «On n’en sait pas plus que vous, expliquait M. Dupont quelques jours avant cette annonce. Ça va mal à la shop! Toutes nos épreuves de qualification ont été annulées.» Parmi ces épreuves, on compte un camp d’entraînement qui devait se tenir à Daytona, aux États-Unis, à la mi-mars, ainsi que deux importantes compétitions qui devaient se dérouler en avril, à Phoenix, en Arizona, et à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Tous ces événements ont été annulés. C’est important les Jeux, mais la vie aussi! -Alexandre Dupont «Au mois de janvier, on avait un camp d’entraînement et une compétition en Australie, mais ç’a avait été annulé parce que le continent brûlait, rappelle M. Dupont. Notre plus grosse compétition devait avoir lieu en Suisse, au mois de mai, et elle vient d’être annulée.» Entraînement Alexandre et Ilana Dupont possède tout l’équipement nécessaire pour s’entraîner à la maison. Ils poursuivaient leur programme d’entraînement, en attendant une décision à savoir si les Jeux allaient être reportés ou même annulés. «On est chanceux parce qu’on a un gym dans notre sous-sol, explique l’athlète. Notre entraînement n’a pas changé. La plupart des autres athlètes s’entraînaient dans les gyms et au centre d’entraînement national, à Montréal. Maintenant que ces endroits sont fermés, tout le monde est pris chez eux et ils lèvent des cannes de bines.» «Tout le monde est dans le même bateau, partout dans le monde, ajoute M. Dupont. Moi aussi je veux y aller aux Jeux, mais il faut en revenir. J’aime ça aller vite et tourner en rond sur une piste, mais pas à tout prix.» «Bravo Canada… parfois, il faut [se démarquer] et être le premier à prendre une décision incroyablement difficile. Aussi dur que ce soit, je suis tout à fait d’accord avec cette décision», a commenté Ilana Dupont sur sa page Facebook, au lendemain de la décision prise par le Comité olympique canadien.
Cette nuit, la Chambre des communes a adopté le projet de loi de 82 G$ d’aide d’urgence aux Canadiens. Dans ce plan, on retrouve entre autres la nouvelle prestation canadienne d’urgence qui viendra appuyer tous les travailleurs mis à pied. Durant les 4 mois à venir, les travailleurs qui ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19, qu’ils soient à temps plein, à temps partiel, à contrat ou travailleur autonome auront le droit de recevoir 2 000 $ chaque mois. De plus, les personnes malades, en quarantaine, qui prennent soin de quelqu’un atteint de la COVID-19, d’enfants ou d’aînés auront accès également à cette aide. Le gouvernement canadien ajoute à cela ceux qui ont toujours leur emploi, mais qui ne reçoivent aucun salaire. Un portail en ligne sera fonctionnel dans les prochains jours et les demandeurs devraient recevoir le premier montant 10 jours après la demande. Dans l’aide direct aux Canadiens on trouvera aussi une bonification de l’allocation canadienne pour enfant et un gèle des remboursements des prêts étudiants pendant 6 mois. « La semaine dernière près d’un million de personnes a demandé l’assurance-emploi. La vérité difficile c’est que les gens sont dans la rue à cause de ce virus et se préoccupent de l’avenir. J’aimerai que vous sachiez que nous serons-là, vous pouvez compter sur nous », premier ministre du Canada, Justin Trudeau. Assurance-emploi Le premier ministre indique que ceux ayant fait une demande auprès de l’assurance-emploi devraient recevoir le premier chèque autour de Pâques. Il est possible également pour ceux qui normalement n’ont pas le droit à cette aide de faire la demande. Situation actuelle au Canada Ce matin, on dénombrait à travers le pays 2 892 cas confirmés, 28 morts et 186 rétablis.
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Deux Matanais, Hélène Gagnon et Clarence Bouffard, font partie de la centaine de Canadiens, principalement des Québécois, coincés en Équateur. Les deux ont une santé fragile et ont entamé en vain diverses démarches depuis la mi-mars pour rentrer au pays. D'autres voyageurs dont plusieurs retraités originaires de la Gaspésie, de la Mauricie, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de Québec et de Montréal, sont dans cette situation. Hélène Gagnon et Clarence Bouffard, tous deux âgés de plus de 70 ans, s’étaient installés pour passer une partie de l’hiver sur la côte ouest de l’Équateur, dans un complexe résidentiel, Mirador San José, qui appartient à des intérêts canadiens. Les Matanais ont joué de malchance. Retour perturbé par la COVID-19 C’était leur deuxième voyage en Équateur. Le site de vacances où ils se sont installés, dans la province de Manabi, a subi une longue panne d’électricité de trois semaines et a aussi manqué d’eau. Exaspéré, le couple avait devancé son retour de trois semaines. Ils devaient rentrer au pays le 17 mars, mais les obstacles se sont multipliés avec les mesures mises en place par l’Équateur pour contrer la propagation de la COVID-19. Le pays a interdit la circulation entre les provinces et fermé ses frontières le 16 mars à 23 h 59. Le vol que le couple devait prendre entre Guayaquil et Panama a été annulé. Depuis ce temps, on a réessayé de partir, mais les vols partent de Quito, et c’est à environ huit à neuf heures de trajet en auto , explique Hélène Gagnon. Circulation limitée Deux vols d’Air Canada de Quito vers Toronto, l'un prévu mercredi et l'autre vendredi, ont effectivement été organisés pour rapatrier les Canadiens. Toutefois, la circulation entre les provinces, même munis d’un laissez-passer de l'ambassade du Canada semble toujours extrêmement difficile. Un extrait d'un message envoyé aux ressortissants canadiens toujours coincés en Équateur. Photo : Radio-Canada / Joane Bérubé Des connaissances du couple, munies d’une autorisation de déplacement ont tenté mardi de se rendre dans la capitale pour prendre le vol Quito-Toronto. Ils ont dû rebrousser chemin, après avoir déboursé en vain 2400 $ pour leur billet de retour et plusieurs centaines de dollars pour leur transport jusqu’à Quito. D’autres n’ont pas pu réserver à temps, puisque les deux vols ont affiché rapidement complet. Un espoir? Le groupe de Québécois demande au gouvernement canadien d’organiser un vol à partir des villes de Guayaquil ou de Manta, ou un transport par autobus jusqu’à Quito si le vol part de là-bas. Carte qui recense les endroits où se trouvent des Canadiens en Équateur. Photo : Gracieuseté Annie Perreault Selon l’agente de voyage, Annie Perreault qui tente d’aider des voyageurs coincés en Équateur, deux autres vols seront disponibles les 29 et 31 mars. Un autobus sera possiblement disponible pour transporter des passagers de la ville de Manta, près de Mirardor San José, vers Quito. Pour plusieurs Québécois âgés comme Hélène Gagnon et son mari, le voyage de retour risque d’être très épuisant. Après huit à dix heures de route, ils devront prendre un vol de nuit à l’aéroport de Quito, puis attendre un autre vol pour Montréal pour ensuite se rendre à Matane, à six heures de voiture. Nous ne pouvons arrêter nulle part à cause de la quarantaine. C’est insensé Hélène Gagnon Mme Gagnon souhaiterait attendre un vol vers Montréal. En attendant, Hélène Gagnon et Clarence Bouffard peuvent se rendre à l’épicerie, de manière limitée, et ont pu faire quelques provisions. Un couvre-feu, qui débute maintenant en après-midi, a aussi été imposé. L’Équateur comptait, le 25 mars, 1173 cas de personnes infectées au coronavirus.
Sarah Mahu est coincée au Pérou. Elle a réussi à trouver une chambre dans une auberge de jeunesse de Lima, qui peut fermer d’un jour à l’autre. Des Québécois coincés au Pérou qualifient de « fiasco » l’opération de rapatriement menée par Ottawa : vols surchargés, codes erronés, coût exorbitant… Suzanne Colpron La Presse « Le Canada est beaucoup plus lent que tous les autres pays », affirme Xavier Berthiaume, qui se trouve à Cuzco, une ville de la cordillère des Andes, à 20 heures de route de la capitale Lima. « Deux jours après la déclaration de l’état d’urgence, les Espagnols, les Argentins, les Israéliens, les Uruguayens et les Chiliens ont été rapatriés chez eux. Mais nous, on est en retard d’une semaine sur tout le monde. » Ottawa a nolisé trois vols cette semaine pour ramener les Canadiens qui sont au Pérou. Le premier a décollé mardi de Lima vers Toronto. Les deux autres doivent partir jeudi et vendredi. Mais les billets, vendus 1400 $, partent vite et les gens qui ne sont pas dans la capitale n’ont aucun moyen de s’y rendre. Les routes sont bloquées et les avions n’ont pas l’autorisation de décoller. Xavier Berthiaume s’estime chanceux. Il a trouvé un appartement où loger. « Je ne suis pas trop à plaindre. J’ai tout ce dont j’ai besoin, même si je n’ai pas le droit de prendre une marche. Je peux aller à l’épicerie et à la pharmacie. » Des armes de guerre D’autres, comme Béatrice Dauphinais et son copain Cyril Mignotet, n’ont pas la même chance. Dimanche soir, vers 21 h, la police péruvienne a fait irruption dans l’hôtel qu’ils occupent à Cuzco. Une quarantaine de Canadiens, le dos contre le mur, ont été photographiés et filmés. Des agents des forces spéciales, « équipés d’armes de guerre », les ont conduits au poste, où ils ont été fouillés et interrogés pendant quatre heures. Raison invoquée : rassemblement illégal. « On était dans la cuisine de l’hôtel en train de faire la vaisselle, explique Béatrice Dauphinais. Ç’a été un moment hyper angoissant parce qu’on ne savait pas ce qu’ils allaient faire de nous. » PHOTO FOURNIE PAR BÉATRICE DAUPHINAIS ET CYRIL MIGNOTET Béatrice Dauphinais et Cyril Mignotet Béatrice Dauphinais et son copain ont tenté de devancer leur retour au Canada quand l’épidémie due au coronavirus a pris de l’ampleur. Mais, comme des centaines d’autres, ils n’ont pas réussi à réserver un billet d’avion à temps. « Ici, on ne sait pas ce qui va nous arriver, dit Béatrice. Notre hôtel peut fermer demain. La plupart ont fermé faute de clients. On peut se retrouver à la rue et se faire contaminer. On craint vraiment pour notre sécurité. » Panique à bord Sarah Mahu, elle, est à Lima. Ça faisait une semaine qu’elle était arrivée au Pérou quand l’état d’urgence a été déclaré. Elle a acheté un billet d’avion pour Montréal qui passait par le Panamá et les États-Unis. Mais son vol Arequipa-Lima a été annulé à la dernière minute. Au même moment, le président du Pérou, Martin Vizcarra, ordonnait la fermeture des frontières. Couvre-feu de 20 h à 5 h et pas d’attroupements sous peine d’amende ou de prison. « Vous imaginez la panique à bord ! lance-t-elle. C’était la course contre la montre. J’ai acheté un billet pour un autre vol qui partait le lendemain matin. Ce vol est parti, mais je suis restée coincée à l’aéroport de Lima. J’ai essayé de passer par tous les pays pour rentrer, le Chili, l’Argentine, les États-Unis… Mais les sites étaient bloqués et les prix étaient fous : de 2000 $ à 4000 $. À la fin de la journée, j’ai même vu des billets à 10 000 $. » Quand elle a compris qu’il n’y avait rien à faire, Sarah Mahu a déniché une chambre dans une auberge de jeunesse de Lima, qui peut fermer d’un jour à l’autre. Mal organisé Elle avait « plein d’espoir » quand le Canada a annoncé l’envoi de trois avions pour rapatrier ses ressortissants. « C’est un beau fiasco, dit-elle. J’ai reçu un code à 17 h [lundi], mais je n’ai pas pu réserver quoi que ce soit. Tout le monde avait le même code. Est-ce que le vol était surbooké ? Je ne sais pas, mais j’ai trouvé ça un peu mal fait. On est trop nombreux pour les trois vols, c’est ça qui fait peur. » « C’est tout à fait mal organisé, ajoute Xavier Berthiaume. Cette opération a l’air improvisée du début à la fin. En plus, les billets sont très chers : 1400 $ pour un aller simple, c’est beaucoup d’argent. J’ai payé 650 $ pour un aller-retour. » Aux dernières nouvelles, plus de 2500 Canadiens au Pérou attendent d’être rapatriés au pays. Pas mieux en Équateur En Équateur, des Canadiens sont aussi inquiets et se demandent quand ils vont pouvoir rentrer au Canada. « Tous les vols intérieurs et internationaux sont interdits depuis le 16 mars », affirme Annie Perreault, qui a contacté La Presse pour nous alerter sur le sort de Québécois coincés à Manta et à Guayaquil, à 12 heures de voiture de la capitale, Quito, d’où décollent les avions nolisés par Ottawa. « L’ambassade a obtenu des passes “salvoconducto” du gouvernement équatorien pour permettre aux gens de franchir les barrages policiers, mais on ne les a pas laissé passer », ajoute Mme Perreault. Un groupe de 108 Québécois est coincé dans cette région. « Les gens sont inquiets. Ils n’ont pas le droit de sortir et ils commencent à manquer de nourriture. »
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Atteint par le covid-19, l’artiste camerounais Manu Dibango est mort mardi matin des suites de la maladie, à l’âge de 86 ans. La famille du chanteur et saxophoniste a annoncé,… Coronavirus : le musicien et chanteur camerounais Manu Dibango est décédé Atteint par le covid-19, l’artiste camerounais Manu Dibango est mort mardi matin des suites de la maladie, à l’âge de 86 ans. La famille du chanteur et saxophoniste a annoncé, mardi 24 mars, son décès des suites du Covid-19, la maladie provoquée par le coronavirus. » « Chers parents, chers amis, chers fans, une voix s’élève au lointain… c’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du covid 19 », a déclaré Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales de l’artiste camerounais. Le 18 mars, la contamination de l’artiste avait été annoncée sur sa page Facebook. « Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible », indique la famille dans son communiqué. Manu Dibango, saxophoniste et légende de l’afro-jazz, auteur d’un des plus grands tubes planétaires de la musique world, « Soul Makossa » (1972), est la deuxième célébrité à décéder des suites d’une contamination au Coronavirus après Aurlus Mabélé. « Il est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne », a indiqué M. Durepaire à l’AFP.
L'Afrique pleure Manu Dibango, victime du coronavirus (Autre presse) [ALomé] - 25/03/2020 En l'espace de quelques jours, deux piliers de la musique du continent, Manu Dibango et Aurlus Mabélé, sont morts des suites du Coronavirus (Covid-19). La mort de l'icône camerounaise du Jazz, Emmanuel N'Djoké Dibango, plus connu sous Manu Dibango, et celle de la légende congolaise du soukouss, (...) ... lisez l'article dans ALomé Tweeter Le Togo dans les journaux africains Togo : Faure Gnassingbé, 15 ans d’impéritie « Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la Santé ? » (Socrate) Quand on a de la vision pour son pays, quand on l’aime véritablement, on (...) 27avril 24/03/2020 Sécurité alimentaire : l’ANSAT ouvre les opérations de vente des produits céréaliers Ouverture des opérations de vente des produits céréaliers par l’ANSAT au Togo Cet article Sécurité alimentaire : l’ANSAT ouvre les opérations de vente (...) La voix de la nation 24/03/2020 Gabon : Encore une attaque pirate au large de Libreville L'entreprise de transport maritime MSC rapporte qu'un de ses bateaux dénommé ''TALIA'' aurait été attaqué dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 (...) Infos Gabon 24/03/2020 Coronavirus/Bilan ce 25 mars 2020: La flèche reste ascendante, trois nouveaux cas portent le nombre d'infectés à 23 (...) De 20 cas hier mardi dont un guéri et 19 cas actifs, le curseur a encore bougé ces dernières 24 heures. Ainsi, selon les chiffres du gouvernement, (...) ALomé 25/03/2020 Des Togolais testés positifs au Liban 304 personnes sont atteintes du coronavirus au Liban. La population a été placée en confinement total depuis plusieurs (...) République Togolaise 25/03/2020
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C’est dans le cadre de la crise générée par la COVID-19 que la MRC de Marguerite-D’Youville, par l’entremise de son Service de développement économique (SDE), a décidé de mettre de l’avant différentes initiatives afin de réduire au minimum les impacts de celle-ci sur les entreprises, et donc, les emplois, sur son territoire. C’est à la lumière des résultats d’un sondage interne, envoyé à plus de plus de 1 000 partenaires et entreprises, que le conseil de la MRC a entériné différentes mesures afin de soutenir l’économie locale. « Parce qu’un certain nombre de nos entreprises vivent cette situation difficilement, nous avons décidé de mettre en œuvre certaines mesures qui prennent effet immédiatement », a mentionnée Mme Suzanne Roy, préfet de la MRC et mairesse de Sainte-Julie. La première mesure étant un moratoire immédiat sur le capital et les intérêts de trois mois, sur demande, pour les entreprises ayant un prêt avec la MRC et qui éprouvent des problèmes de liquidité. La seconde mesure adoptée par le conseil de la MRC est le maintien de tous les programmes d’aide, soient ceux du Fonds local d’investissement (FLI/FLS), de Jeunes promoteurs (JP) et du Fonds de développement des entreprises en économie sociale (FDEÉS). « Nos divers comités financiers pourront continuer à se rencontrer afin d’aborder les dossiers, mais par le biais d’outils virtuels, telle la téléconférence, afin de respecter les directives du gouvernement québécois, notamment, quant à la distanciation sociale. C’est pourquoi j’invite les demandeurs à poursuivre leurs démarches auprès de notre équipe », a souligné M. Sylvain Berthiaume, directeur général de la MRC. Afin de maintenir informées les entreprises, le SDE tiendra également à jour toutes les mesures des différents paliers de gouvernement destinées au soutien des entreprises et des emplois. « Sachant que les gouvernements du Québec et du Canada sont également très actifs pour aider les entreprises et les travailleurs, et réduire les effets de cette crise, notre service de développement économique aura toutes les informations sur les diverses mesures existantes et celles-ci seront régulièrement mises à jour » a ajouté madame Roy. Enfin, il est important de mentionner que le SDE demeure entièrement opérationnel et prêt à répondre à toute demande visant à aider les entreprises du territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville. L’ensemble des acteurs économiques sont invités à communiquer avec l’équipe de conseillers pour toute question, demande d’aide ou d’accompagnement. La priorité, pour les prochaines semaines et les prochains mois, sera la sauvegarde des entreprises et des emplois locaux afin que tout puisse redémarrer rapidement à l’issue de cette crise. Les entrepreneurs désirant avoir recours gratuitement aux services du SDE peuvent téléphoner au 450 583-3303 ou au 514 336-1961 (ligne Montréal). Il est également possible d’écrire à l’adresse : dev.econo@margueritedyouville.ca
Pour la version anglais, cliquez ici. / For the English version, click here. Au Canada, les femmes sont nettement plus inquiètes que les hommes au sujet de la crise COVID-19. Par exemple, un récent sondage réalisé par (lien en anglais) Abacus Data a constaté que 49 pour cent des femmes ont déclaré se sentir “très inquiètes” de l’épidémie, contre 33 pour cent des hommes. Trente-sept pour cent des hommes ont déclaré qu’ils n’étaient “pas du tout inquiets” ou “peu inquiets” à propos de l’épidémie. Les données montrent également que les hommes sont moins susceptibles de suivre les conseils des responsables de la santé publique concernant le maintien à la maison et la distanciation sociale. Étant donné la tranche d’âge des personnes les plus inquiètes au sujet du virus, les inquiétudes des parents peuvent jouer un rôle . Dans ce cas, les femmes semblent encore porter un plus grand fardeau d’inquiétude. L’inquiétude et l’attention accordées à la famille sont parfois qualifiées de “travail d’inquiétude”. La personne dans l’unité familiale qui assume le plus du travail d’inquiétude est souvent le “soucis désigné” dans le ménage. De nombreuses études sur les couples hétérosexuels ont montré que les femmes assument davantage le “rôle de la personne préoccupante” que les hommes ; (lien en anglais) études sur les couples hétérosexuels ont constaté que les femmes assument ce rôle plus souvent que les hommes. Cette dynamique se reflète dans un autre sondage d’opinion de Léger qui a révélé que 75 % des femmes interrogées avaient peur qu’un membre de leur famille ne contracte le virus, contre 64 % des hommes. Mais pourquoi les femmes s’inquiètent-elles tellement plus que les hommes ? Nous avons vu le trope dans les médias : un mari calme et serein avec une femme qui s’occupe de tout, qui s’inquiète de tout ce qui va mal ou pourrait aller mal. Les préoccupations communes aux femmes sont souvent traitées de cette façon, facilement écartées et reconsidérées comme du fourrage à comédie. C’est l’une des façons dont le sexisme et la domination masculine se manifestent invisiblement. Il dissimule les préoccupations et les angoisses légitimes des femmes dans le travail de préparation, ainsi que leurs responsabilités non rémunérées en matière de soins. Certains ont fait valoir que c’est biologique – que les femmes sont programmées pour être plus réticentes à prendre des risques pour pouvoir s’occuper de leurs enfants. Mais un grand nombre d’études ont également mis en évidence les facteurs sociologiques et sociétaux qui entrent en jeu dans le travail de gestion des risques des femmes. Un facteur évident, non biologique, est que les femmes ont beaucoup de raisons de s’inquiéter. Une étude australienne a révélé que les femmes sont beaucoup plus susceptibles de s’inquiéter des problèmes sociaux, dont la disproportion les affecte souvent. Cela inclut (lien en anglais) “la pauvreté, le chômage, le racisme, l’économie, les affaires internationales et l’environnement“. Les femmes pensent et vivent ces questions de manière unique, et certaines femmes sont doublement et triplement touchées en raison de leur identité intersectionnelle. Les femmes racialisées sont par exemple confrontées au racisme et au sexisme, et elles sont plus susceptibles d’être confrontées à la pauvreté. Les femmes sont également plus susceptibles de subir des violences physiques et mentales, ce qui est lié à une incidence plus élevée de troubles anxieux . Cela peut certainement ajouter à leurs inquiétudes concernant leurs enfants et les personnes dont ils s’occupent. En cette période de pandémie mondiale, les inquiétudes très réelles des femmes concernant l’économie et le chômage ne font que s’amplifier. Au Canada, des milliers de personnes ont été licenciées et dépendent de l’aide d’urgence. Il ne fait aucun doute que les femmes ressentent le manque à gagner en jouant le rôle de “porteuses de troubles désignées” alors qu’elles jonglent avec le travail, la garde des enfants et les soins aux personnes âgées. Si vous êtes l’une des nombreuses femmes inquiètes en ce moment, essayez de prendre du recul, de vous déconnecter d’Internet de temps en temps et de trouver de petits moments pour vous. Et nous pouvons tous faire quelque chose pour alléger le fardeau de l’inquiétude des femmes vulnérables au Canada dans cette crise. Il est plus vital que jamais que nous soutenions toutes les femmes dans tout le pays. Si vous êtes en mesure de soutenir d’autres personnes pendant cette crise, veuillez contribuer à notre Fonds Les Persévérantes ensemble!
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L'Américain Robert Levinson, agent du FBI à la retraite disparu dans des circonstances mystérieuses en 2007 en Iran, est "mort alors qu'il était détenu" par les autorités iraniennes, a annoncé mercredi sa famille. Le président des Etats-Unis Donald Trump n'a pas formellement confirmé son décès, mais a laissé entendre qu'il était probable. "Ils ne nous ont pas dit qu'il était mort, mais beaucoup de gens pensent que c'est le cas", a-t-il affirmé, se disant "désolé". Il a reconnu que les informations n'étaient "pas encourageantes". "Il était malade depuis des années", a-t-il aussi souligné, parlant de lui au passé et reconnaissant avoir échoué à le ramener aux Etats-Unis. "Nous avons récemment reçu des informations de la part de responsables américains qui les ont conduit, ainsi que nous, à conclure que notre merveilleux mari et père est mort alors qu'il était détenu par les autorités iraniennes", avait auparavant déclaré la famille dans un communiqué. Sans être en mesure de donner les causes ni la date du décès de celui qui a souvent été présenté comme l'otage le plus ancien de l'histoire américaine, la famille a seulement estimé qu'il était survenu avant l'épidémie de Covid-19. "Nous n'oublierons pas Bob et soutiendrons tout ce qui sera entrepris pour traduire en justice les responsables de ce crime affreux", a réagi dans un communiqué l'Association des agents du FBI, adressant ses "sincères condoléances" à la famille. Le décès de Robert Levinson, s'il est confirmé officiellement, risque d'envenimer plus encore les relations déjà extrêmement tendues entre les Etats-Unis et la République islamique. Le sénateur républicain Marco Rubio a ainsi appelé l'administration Trump à "tenir le régime néfaste" de Téhéran "pour responsable". Son collègue démocrate Bob Menendez a aussi jugé les autorités iraniennes "pleinement responsables de la disparition et de la mort de Bob Levinson". - Mission pour la CIA? - La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait réclamé à Téhéran de "libérer immédiatement" tous les ressortissants américains face à la menace du coronavirus dans ses prisons. "Nous demandons également au régime d'honorer son engagement à travailler avec les Etats-Unis pour parvenir au retour de Robert Levinson", avait-il notamment insisté. L'administration de Donald Trump, qui a fait de la libération de ses ressortissants "otages" ou "injustement détenus" à l'étranger une priorité, avait plusieurs fois affiché sa détermination à "localiser" Bob Levinson pour qu'il "puisse rentrer". Auparavant, début 2016, l'administration précédente de Barack Obama avait affirmé qu'elle pensait que Robert Levinson n'était plus en Iran. Une récompense de cinq millions de dollars avait été annoncée pour toute information qui aurait pu conduire à sa localisation et à son retour aux Etats-Unis. "Il est impossible de décrire notre chagrin", a dit sa famille, qui avait plusieurs fois alerté sur le diabète et l'hypertension dont souffrait ce père de sept enfants, qui aurait eu 72 ans ce mois-ci. "Sans les actes cruels et sans coeur du régime iranien, Robert Levinson serait en vie et à la maison avec nous aujourd'hui", a-t-elle ajouté, soulignant avoir "attendu des réponses durant 13 ans", sans aucun contact. Elle a aussi accusé les autorités iraniennes d'avoir "menti au monde pendant tout ce temps" en assurant ne pas savoir ce qui était arrivé à cet ex-agent du FBI. Les responsables iraniens avaient plusieurs fois affirmé qu'il avait quitté le pays et qu'ils ne disposaient d'aucune information à son sujet. Une image de lui barbu, enchaîné et portant une tenue de prisonier orange avait été rendue publique début 2013 et remontait vraisemblablement à deux ans plus tôt, sans que l'on sache dans quelles circonstances, où et par qui elle avait été prise. "Ils ont enlevé un ressortissant étranger et l'ont privé de ses droits fondamentaux, son sang est sur leurs mains", a accusé la famille, s'en prenant également à "ceux qui, au sein du gouvernement américain, l'ont abandonné pendant tant d'années". Elle a néanmoins remercié le président Trump pour ses efforts. Washington a toujours affirmé que Bob Levinson n'oeuvrait pas pour le gouvernement américain au moment de sa disparition en mars 2017, sur l'île de Kish, dans le Golfe. Il était alors déjà retraité du FBI depuis une dizaine d'années. Mais selon le Washington Post, il travaillait pour la CIA et devait rencontrer un informateur au sujet du programme nucléaire iranien.
Donald Trump ne préside pas seulement la première économie du monde, menacée d'effondrement à cause de la pandémie de nouveau coronavirus. Il surveille également l'implosion possible de son propre empire: la Trump organization, ses hôtels et clubs de golf, qui ont fait de lui un multi-milliardaire. Aux Etats-Unis et au Canada, ses hôtels cinq étoiles sont quasiment vides, ses clubs de golf aux Etats-Unis, en Irlande et en Ecosse sont sous pression pour s'arrêter, et sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, est fermée. Comme dans beaucoup d'hôtels du monde, la plupart des employés ont été congédiés, et les revenus de la Trump organization (435 millions de dollars en 2018) devraient vraisemblablement plonger. Difficile toutefois d'évaluer dans quelle mesure face à une organisation largement opaque sur ses finances. "Cela me fait du mal, comme cela fait du mal à Hilton et à toutes les grandes chaînes d'hôtels partout dans le monde", a dit Donald Trump samedi. La société familiale, basée à New York, est dirigée par ses deux fils, Donald Junior et Eric, mais le milliardaire républicain y a conservé toutes ses parts. La situation n'a pas manqué de soulever des inquiétudes: certains se demandent dans quelle mesure la réponse apportée par le président américain à l'épidémie de Covid-19 est guidée par les intérêts de son entreprise. Qu'il s'agisse du plan d'aide économique de 2.000 milliards de dollars sur lequel se sont accordés démocrates et républicains, ou de sa volonté affichée ces derniers jours de pousser pour la fin rapide des mesures de confinement. "On peut détruire un pays en le fermant de cette façon", a-t-il estimé mardi, en disant espérer une levée des restrictions d'ici mi-avril. Le chef de la minorité démocrate au Sénat Chuck Schumer a assuré mercredi que le plan massif de relance américain, qui contient des mesures importantes à destination des entreprises, ne serait pas utilisé pour sauver celles du président. "Nous avons mis en place une clause", a-t-il expliqué sur CNN. "Pas seulement le président mais aussi toute figure du gouvernement, du Sénat, les membres du Congrès, si eux ou leur famille possède la part majoritaire d'une entreprise, elles ne peuvent pas se voir attribuer de prêt". - "Spa fermé" - Donald Trump le 24 mars 2020 à Washington (AFP - MANDEL NGAN) Les hôtels de Donald Trump sont pour ainsi dire vides à New York, Washington, Chicago, Las Vegas, Vancouver et Hawaï. Lundi, l'organisation écossaise de golf, anticipant un ordre de fermeture, a demandé à "tous les golfeurs d'Ecosse" d'arrêter de jouer "jusqu'à nouvel ordre". Malgré cela, la Trump organization refuse de fermer totalement ses principaux hôtels. "L'hôtel est ouvert, les restaurants sont fermés, le spa est fermé, la piscine est fermée", a dit à l'AFP une réceptionniste du Trump International Hotel & Tower à New York. Evoquant un supermarché "de l'autre côté de la rue", elle a expliqué qu'il était possible d'y acheter des victuailles et de les apporter dans les chambres. Selon John Boardman, à la tête de la branche du syndicat Unite Here à Washington, l'hôtel Trump International dans la capitale américaine n'a pas fermé malgré le renvoi massif d'employés. "Il n'y a aucun sens à le garder ouvert. L'hôtel a un taux d'occupation peut-être de 3%". "Il ne le ferme pas juste pour pouvoir dire qu'il fonctionne toujours", estime M. Boardman. - Bénéfice personnel - La résidence de Mar-a-Lago en Floride le 1er novembre 2019 (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives - JOE RAEDLE) Depuis qu'il est président, Donald Trump a fait face à de nombreuses critiques et même des actions en justice -- qui n'ont jusqu'ici pas abouti -- soutenant qu'il profitait de sa position. Des patrons, des diplomates ou même des rois cherchant ses faveurs ont par exemple parfois pris leurs quartiers dans ses hôtels, notamment celui situé à deux pas de la Maison Blanche. Le Washington Post a rapporté les sommes astronomiques dépensées par des Saoudiens pour réserver des ailes entières des hôtels de Donald Trump, ou les factures salées adressées à ses propres services de renseignement lorsque ceux-ci l'accompagnent dans ses propriétés. La semaine dernière, l'industrie hôtelière, qui fournit un emploi à 8 millions de personnes aux Etats-Unis, a réclamé à la Maison Blanche une aide de 150 milliards de dollars pour faire face à l'épidémie de nouveau coronavirus. "Aujourd'hui plus que jamais il est crucial pour les Américains de savoir que le président agit dans l'intérêt public et non pour son bénéfice financier personnel", a fait valoir auprès de l'AFP Elizabeth Wydra, du Constitutional Accountability Center.
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Suite à la propagation du Covid-19 dans plusieurs wilayas du pays, des aviculteurs ont pris l’initiative de faire don de 1% de leur production de viandes blanches aux centres hospitaliers et lieux de quarantaine. Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, cette opération d’approvisionnement en viandes blanches des hôpitaux et des lieux de quarantaine, lancée lundi passée, s’inscrit dans le cadre des efforts de solidarité avec les citoyens qui s’y trouvent suite à la propagation de l’épidémie de Covid-19. Le même document souligne en outre, que cette opération intervient après les mesures prises, cette semaine, par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari, par le biais de l’Office national des aliments de bétail (ONAB), pour absorber le surplus de production qui a entraîné la chute des prix sur le marché des viandes blanches au détriment des aviculteurs. La même source précise que M. Omari a décidé de prendre en charge la production excédentaire, en demandant aux abattoirs relevant de l’ONAB d’acheter la production des aviculteurs au prix de 160 DA/kg. Une démarche jugée très encourageante par les aviculteurs en ce qu’elle permettra de préserver la production nationale, tout en leur évitant des pertes sachant que les quantités absorbées seront destinées à la constitution d’un stock pour réguler le marché. Quant au Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA),il a appelé les aviculteurs de l’ensemble du territoire à contribuer, dans la mesure du possible, à cet élan de solidarité pour approvisionner les hôpitaux et les hôtels convertis en lieux de quarantaine, en reconnaissance du soutien de l’Etat aux agriculteurs et aux éleveurs dans les périodes difficiles du cycle de production et de commercialisation. Il convient de signaler, par ailleurs, qu’avant la décision du ministre, les aviculteurs proposaient leurs produits à la vente à seulement 100 -120 DA/kg, un prix qui ne leur permet pas de compenser tous les coûts de production. A souligner que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Blida, a lancé un appel à des dons de produits pharmaceutiques et alimentaires, en guise de solidarité avec les hôpitaux et la population de la wilaya. Cet appel aux dons, lancé en coordination avec l’association caritative «Kafil El Yatime» et le Croissant rouge algérien (CRA), est «particulièrement destiné aux opérateurs économiques et bienfaiteurs de la wilaya, en vue de faire preuve de solidarité, en cette situation sanitaire exceptionnelle», avait expliqué le président de la chambre de Commerce et d’Industrie de Blida, Riad Amour. «Nous sollicitons toutes les âmes charitables, hommes d’affaires et bienfaiteurs, en vue de faire don de produits pharmaceutiques et de protection au profit des hôpitaux, au même titre que de produits alimentaires pour les familles nécessiteuses et autres veuves et orphelins des régions reculées, notamment», avait-il souligné. Noreddine Oumessaoud
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari a affirmé que les stocks stratégiques de produits de large consommation étaient largement disponibles, appelant les citoyens à dénoncer toute tentative de spéculation. Invité du journal de la télévision publique, le ministre a précisé « je rassure les consommateurs que les stocks sont pleins et que nous disposons d’un stock stratégique. Pas besoin de paniquer. Nous œuvrons à assurer une meilleure distribution pour éviter le monopole ». Selon le ministre, toutes les mesures ont été prises pour approvisionner les moulins en quantités supplémentaires de blé dur local de la dernière moisson et de garantir les produits alimentaires de première nécessité notamment les légumes, les fruits et le lait. A cette occasion, M. Omari s’est incliné à la mémoire des victimes de Covid-19 et présenté ses condoléances à leurs familles, rappelant que l’Etat, à sa tête le Président de la République, est entièrement mobilisé pour assurer l’approvisionnement des marchés en produits de consommation et lutter contre les pratiques illégales de certains commerçants. Des mesures anticipées ont été prises également pour la mobilisation et la distribution du stock permettant aux citoyens de s’approvisionner facilement en produit alimentaires tout en respectant le confinement. Certains « pseudo commerçants » ont profité de la situation que traverse le pays, à savoir la propagation du Covid-19, pour imposer le monopole sur certains produits de consommation, a déploré le ministre de l’Agriculture, mettant en avant les instructions données à l’effet de lutter contre ces pratiques, et le rôle important des citoyens et des acteurs de la société civile dans la dénonciation de ces actes. Exprimant, dans ce cadre, sa compassion avec les habitants de la wilaya de Blida, soumise à un confinement total, il a assuré que les services agricoles sont sur le terrain pour suivre de près la situation. L’approvisionnement de la wilaya de Blida en produits de large consommation se fait régulièrement à travers les points de vente au niveau des quartiers. Dans ce sillage, M. Omari a mis en exergue les efforts « des agriculteurs, des éleveurs et des bouchers qui veillent à la disponibilité des produits ». « Nous contrôlons l’approvisionnement y compris dans les zones de l’ombre et les villages éloignés en coordination avec la société civile et les autorités locales », a-t-il encore ajouté. La situation sanitaire que traverse le pays suite à la propagation du Covid-19 dans plusieurs wilayas a provoqué une ruée des citoyens pour le stockage des produits de large consommation. APS
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En dehors de la crise sanitaire mondiale engendrée par le Coronavirus, il convient de souligner que cette pandémie contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Une diminution du taux d’émission de CO2 est constatée dans beaucoup de pays affectés. La nature se serait-elle rebellée finalement contre les hommes qui refusent de changer leur façon d’agir à son encontre ou s’agit-il tout simplement d’un signe servant à appeler les hommes à une prise de conscience ? En tout cas, la nature semble avoir réussi à prendre sa revanche sur l’humanité en tronquant sa maladie contre la santé de ses bourreaux. La révolte de la nature « De nouvelles données du satellite Copernicus Sentinel-5P révèlent le déclin de la pollution atmosphérique, en particulier des émissions de dioxyde d’azote, en Italie. Cette réduction est particulièrement visible dans le nord de l’Italie, qui coïncide avec son verrouillage national pour empêcher la propagation du coronavirus. » Ces données ont été obtenues grâce à l’instrument Tropomi à bord du satellite « Copernicus Sentinel-5P qui cartographie une multitude de polluants atmosphériques à travers le monde ». Ce constat laisse comprendre que le Coronavirus ne comporte pas que des dangers. Si cette pandémie a des conséquences sanitaires indéniables pour les hommes, force est de reconnaitre que cette crise sanitaire mondiale s’est révélée favorable à la lutte contre le réchauffement climatique. On aurait dit que la nature prend sa revanche sur les hommes qui ont porté atteinte à sa santé. Diminution du CO2 En effet, partout où cette épidémie, déclarée pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’est grandement manifestée, des mesures de restriction des mouvements, de fermeture des entreprises ont été adoptées. Nous savons que les moyens de déplacement des hommes (motos, véhicules) dégagent des gaz dangereux pour l’environnement. Cela reste de même pour les grandes usines. La fermeture de celles-ci ne peut être que bénéfique pour l’environnement. Dans une interviewsur Paris Match, le 14 mars 2020, l’expert belge Étienne de Callataÿ explique :« Les émissions de CO2 en Chine ont fortement diminué, ce qui témoigne d’une baisse importante de l’activité dans ce qu’on appelle “l’usine du monde”. » En France, depuis quelque jour, c’est le même principe de confinement et d’arrêt des usines à l’œuvre. Avec moins d’usines en marche, de véhicules en circulation, le taux d’émission de CO2 sera également en baisse dans ce pays. Ce qui est favorable à la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde. Selon Claus Zehner, directeur de la mission Copernicus Sentinel-5P de l’ESA, « La baisse des émissions de dioxyde d’azote dans la vallée du Pô, dans le nord de l’Italie, est particulièrement évidente. Bien qu’il puisse y avoir de légères variations dans les données en raison de la couverture nuageuse et des changements météorologiques, nous sommes très confiants que la réduction des émissions que nous pouvons voir coïncide avec le verrouillage en Italie entraînant moins de trafic et d’activités industrielles. » Face aux résistances pour l’application des nombreux accords pour la santé environnementale, la nature aurait ainsi fini par rendre son verdict toute seule en tronquant sa maladie contre la santé de l’humanité. Cet article a d’abord été publié sur phileingora.org AissataDjitteye Commentaires via Facebook :
Plus de 7.000 morts en Italie, plus de 4.000 en Espagne, plus de 1.000 en France, et certainement bien plus : voilà qui suffit à prendre la mesure du drame en cours. Il urge de généraliser la prise de conscience de la gravité de la situation ; de la faire partager, afin que les précautions prises par la majorité de nos concitoyens ne soient pas annihilées par l’inconscience des réfractaires inconscients. Si nous pouvons être tous infectés, il faut éviter de l’être simultanément afin que les plus atteints puissent être accueillis dans des lits de réanimation, en nombre inévitablement compté. Un ralentissement de l’épidémie permettra aussi d’attendre « les beaux jours » dont on peut espérer qu’à l’instar du myxovirus de la grippe, ils tempéreront l’agressivité du virus. Ce ralentissement donnera davantage de temps pour valider expérimentalement l’efficacité éventuelle de certains médicaments antiviraux ou antipaludéens et, enfin, d’attendre la conception d’un vaccin. Ces banalités rappelées, il paraît plus original et non moins important de mettre en perspective ce qu’on redoute du coronavirus avec les méfaits que s’inflige la trop large fraction de notre population qui s’adonne aux drogues et toxicomanies. Cet après-midi, l’employé d’un petit supermarché est sorti devant le magasin pour fumer une cigarette ; il a alors abaissé son masque de protection. Il parut surpris quand je lui dis : « Vous savez, le coronavirus n’a tué, aujourd’hui, en France, qu’une quinzaine des nôtres, alors que le tabac en a tué 200 ; comptez avec moi ; 75.000 morts par an, cela fait, pour chaque jour, 365 fois moins, c’est à dire 205. » Et que font les pouvoirs publics contre ce fléau chronique ? Ils décident que les débits de tabac resteront ouverts pendant la période de confinement. Ignoreraient-ils que le poumon du fumeur est encore plus vulnérable que le poumon normal à l’agression virale ? Même réflexion concernant l’alcool. Aujourd’hui, en France, ce ne sont pas 15 décès, comme pour le coronavirus, qu’on aura à déplorer de l’intempérance alcoolique, mais 120, soit 8 fois plus ; insistons : 45.000 décès annuels dus à l’alcool font, chaque jour, 123 victimes. On peut espérer que les patients survivant au Covid-19 connaîtront un rétablissement quasi complet de leur santé (restitutio ad integrum). Ce ne sera pas le cas, tant s’en faut, pour les fumeurs ou les buveurs invétérés qui ne mourront pas de ces drogues, car de nombreux handicaps les affecteront, qui altéreront à des degrés divers leur « qualité de vie » et obéreront les comptes sociaux. Pourtant, comme pour les bureaux de tabac, la puissance publique a décrété que les cavistes resteront ouverts pendant la période de confinement. Dit très crûment : « Pour ne pas trop vous “emmerbêter” pendant le confinement, vous pouvez fumer et picoler ! » Le ministère de la Santé, complètement dans son rôle, a mis en garde contre l’usage des corticoïdes et des anti-inflammatoires non stéroïdiens, en cas de suspicion de coronavirus. Il a, par contre, omis d’avertir qu’en l’occurrence, le cannabis constituait une contre-indication manifeste en raison de ses effets dépresseurs de l’immunité. Le ministre qui, avant de l’être, était la figure de proue, à l’Assemblée nationale, du « cannabis thérapeutique », pour ne pas se contredire, cacherait-il cette contre-indication au million et demi de consommateurs de cette drogue prohibée ? Une question à ce même ministre, qui a aussi beaucoup milité pour les « salles de shoot » : resteront-elles ouvertes pendant le confinement ? Et si oui, quelle case faudra-t-il cocher sur le laissez-passer pour justifier de s’y rendre ? « Déplacement pour motif de santé ? »
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Le confinement pour éviter la propagation du Covid-19, les habitants du quartier Hitimahana en ont entendu parler. Et la police municipale fait régulièrement des rondes pour faire de la sensibilisation, mais difficile de rester chez soi alors qu’ici tout se passe à l’extérieur en journée. « Rien que chez moi, nous sommes plus de 10, sans compter les mootua. On a tellement l’habitude que nos enfants jouent entre eux, on n’arrive pas à faire autrement. Les mutoi sont venus faire de la prévention deux fois, ils ont dit aux jeunes de ne plus jouer au ballon ensemble… J’ai juste un fils qui travaille. On se cotise entre nous parce que moi, je n’ai rien à part mes allocations. Cela coûte cher 10 personnes à nourrir, et le ma’a a augmenté ! (…) C’est dur pour nous. Heureusement que mes parents ont la retraite. J’ai 7 000 Fcfp d’allocations, mon mari est décédé… On galère. On nous a proposé d’aller dans les maisons en haut, mais on ne peut rien payer. Il va falloir régler le courant, la poubelle, l’eau… Comment on va faire pour avoir encore des sous pour le ma’a ? Ici on ne paie rien à part le ma’a et l’essence pour le groupe électrogène qu’on partage » nous dit Margareth Trakohau. Dans ce quartier de Mahina, tout le monde vit en collectivité, il est donc difficile de s’isoler chez soi et de changer ses habitudes. « Je ne change pas mon quotidien. Je me baigne à la rivière, je mange mon poisson… Le virus ne nous a pas encore touchés, on ne se sent pas concernés tant qu’on n’a pas de malades chez nous » confie Justine Tahia. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision) (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision) Si le Covid-19 inquiète les habitants du quartier, le danger leur paraît encore lointain… « Je m’inquiète pour les enfants de notre quartier. Si l’un d’eux l’attrape, il va refiler la maladie à tout le monde. On n’arrive pas à les garder isolés. Ils vont chercher les copains, les copines. Je gronde mes enfants pour qu’ils restent à la maison, mais ils ne m’écoutent pas. Pour le moment, je travaille. Mais je ne sais pas quand on va me payer, ni combien de temps. Je suis inquiet. Toute la famille compte sur moi » déclare Tiurai Trakohau. « On n’a pas l’habitude d’avoir des règles et des contraintes aussi dures que ça. On doit être entre 150 et 200 personnes à habiter toutes ensemble ici. Alors si l’un d’entre nous tombe malade, tout le monde va l’attraper ! Avec ma famille, on se met des règles, mais c’est compliqué de dire aux enfants de ne pas jouer avec les autres. Les enfants, ça veut jouer ! Ils ne comprennent pas pourquoi eux restent dedans et pas les autres. Les mutoi viennent régulièrement nous voir pour nous rappeler les règles. Mais on a tellement l’habitude de la liberté… Le coronavirus m’inquiète, mais on ne se rend pas compte tant que ça n’a pas pris une plus grande ampleur » ajoute un autre habitant. Le coût de la vie et la nourriture sont les premières préoccupations pour ces habitants qui vivent, pour la plupart, de la pêche.
L’ennuie, le stress et la dérégulation de notre quotidien entraine un certain nombre de troubles alimentaires. Notre nutritionniste Raphaël Gruman nous aide à les contourner L’inactivité combiné à l’ennuie et aux tentations du grignotage du fait d’être chez soi et d’avoir des choses à grignoter à portée de main conduit à un cocktail détonnant, mais ce n’est pas une fatalité. Raphael Gruman, nutritionniste Copier Ce qu’il faut retentir :
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Le président de la France, Emmanuel Macron, a annoncé mercredi le lancement d’une opération militaire. À l’approche du pic de l’épidémie de nouveau coronavirus qui se profile dans le pays, l’opération militaire mobilisera les forces armées pour aider la population contre l’épidémie. Cette opération militaire de la France baptisée «Résilience», distincte de l’opération «Sentinelle» contre le terrorisme, «sera entièrement consacrée à l’aide et au soutien aux populations, ainsi qu’à l’appui au service publics pour faire face à l’épidémie, en métropole et en Outre-mer». Avec 231 morts du coronavirus recensés entre mardi et mercredi (1331 au total), la France est le troisième pays au monde à avoir enregistré le plus de nouveaux décès en 24 heures, derrière l’Espagne et l’Italie. Dans le cadre de «Résilience», le porte-hélicoptères amphibie Mistral sera déployé «immédiatement» dans le sud de l’océan Indien et, «à partir de début avril, le porte-hélicoptères Dixmude ira se positionner dans la zone Antilles Guyane en soutien de nos territoires ultramarins», a-t-il annoncé. «L’unité et le courage, nous permettront de vaincre, nous ne sommes qu’au début, mais nous tiendrons», a-t-il martelé, répétant à nouveau plusieurs fois «nous sommes en guerre». Le chef de l’État s’exprimait juste après avoir visité un hôpital militaire de campagne installé cette semaine en quelques jours à Mulhouse (est), pour soulager un peu les hôpitaux de la région, débordés par l’afflux des malades du coronavirus. M. Macron a également promis la mise en place d’un «plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières» pour l’hôpital, une fois la crise du coronavirus passée. Rendant hommage au personnel soignant – des professions très mobilisées ces derniers mois pour réclamer davantage de moyens notamment pour l’hôpital public et la dégradation de leurs conditions de travail – le président français a affirmé que cette «réponse sera profonde et dans la durée», alors qu’au moins cinq médecins sont décédés en France des suites du nouveau coronavirus. Emmanuel Macron a également indiqué qu’il allait réunir vendredi syndicats et patronat, «pour organiser le travail, pour mieux protéger au travail». Tout ce que vous devez savoir sur le coronavirus: abonnez-vous à notre infolettre pour recevoir tous les soirs, les nouvelles les plus importantes de la journée sur le sujet.
En pleine épidémie de Coronavirus, qui sévit dans le monde entier et fait des milliers de victimes, Emmanuel Macron a annoncé, ce mercredi 25 mars à Mulhouse, qu'il lançait l'opération «Résilience». Mais que signifie ce terme ? Au départ, le mot «résilience» est physique. Il désigne l'aptitude d'un corps à résister à un choc. Adaptée à la psychologie, la résilience se traduit par la faculté à «rebondir», à vaincre des situations traumatiques. Elle désigne ainsi la capacité, pour un individu, à faire face à une situation difficile ou génératrice de stress. Cela peut concerner, par exemple, des cas d'inceste, viols, maltraitance, deuil, abandon ou traumatismes liés à des catastrophes naturelles ou des attentats. Et force est de constater que face aux épreuves, certains s’en tirent mieux que d’autres. Ils parviennent à vivre, rire, travailler, aimer, alors que les drames qu’ils ont traversés auraient logiquement dû les terrasser. Telle est la force de cette fameuse résilience. Bien qu'il ait vécu un ou plusieurs événements traumatisants, l'individu résilient parvient, grâce à elle, à les surmonter et à se développer, en dépit de l'adversité. Un résilient transforme sa souffrance en une rage de vivre. «L'art de naviguer entre les torrents» Le concept de résilience ou «l'art de naviguer entre les torrents», a été introduit en France par Boris Cyrulnik à la fin des années 90. C'est en effet lui qui, après son «maître», le psychiatre américain spécialiste de la petite enfance John Bowlby qui a introduit le terme dans ses écrits sur l'attachement dans les années 60/70, a médiatisé le concept de résilience en psychologie. C'est à partir de l'observation des survivants des camps de concentration, puis de divers groupes d'individus, dont les enfants des orphelinats roumains et les enfants boliviens de la rue, qu'il a développé ce concept. Auparavant, on parlait d'«invulnérabilité». Pour Boris Cyrulnik, le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir. Emmanuel Macron déjà dans la «résilience» ? Avec le lancement de cette opération militaire, Emmanuel Macron compte mobiliser les forces armées pour aider la population face à l'épidémie de coronavirus, qui a fait plus de 1.300 morts en France, un bilan multiplié par cinq en une semaine. Distincte du dispositif Sentinelle, qui consiste à protéger les lieux particulièrement exposés au risque terroriste (lieux touristiques, aéroports, gares, sites religieux…), cette opération «sera entièrement consacrée à l'aide et au soutien aux populations, ainsi qu'à l'appui aux services publics pour faire face à l'épidémie, en métropole et en Outre-mer», a affirmé le chef de l'Etat, en évoquant une aide d'ordre «sanitaire», «logistique» ou encore ayant trait à la «protection de sites sensibles». Cette opération n'a en effet pas pour vocation à aider policiers et gendarmes à faire respecter le confinement de la population pour enrayer la propagation du virus. En aidant les populations à faire preuve de force morale, en pratiquant justement la résilience pour ne pas se décourager, ne pas se laisser abattre, Emmanuel Macron semble être fermement déterminé à gagner cette guerre contre le coronavirus.
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(Photo: 123RF) Que faire avec les titres de TJX, Stingray et Suncor? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée. TJX (TJX, 41,0 $US) : une occasion La société mère des détaillants Winners subira une décélération matérielle de ses activités en raison de la pandémie, mais son titre demeure une occasion à long terme, croit Kate Fitzsimons, de RBC Marchés des capitaux. Mme Fitzsimons fait donc passer sa recommandation de «performance de secteur» à «surperformance». La cible est abaissée de 64 $US à 45 $US. Les mesures de distanciations sociales auront inévitablement un impact sur le détaillant. Par contre, son offre risque de demeurer attrayante en contexte de récession. À un moment où d’autres détaillants se trouveront en difficulté, l’analyste croit que TJX pourra augmenter ses parts de marché. Il reste à savoir quel multiple serait adéquat pour un détaillant défensif. Elle note que le titre s’est toujours échangé à prime sur son secteur. Une fois qu’on sera parvenu à aplatir la courbe, elle pense que les investisseurs seront prêts à redonner un multiple élevé à une entreprise dont les caractéristiques sont défensives. La cible de 45 $US représente un multiple de 24 fois la prévision de bénéfice par action de 1,85 $US en 2020.
Dans le cadre de l’élan de solidarité nationale et de la mobilisation de l'ensemble des forces vives de notre pays dans la lutte contre le Coronavirus (COVID-19), la Fédération nationale de la minoterie (FNM) a annoncé qu’elle fera don de 5 000 tonnes de farines et semoules. Un don destiné aux citoyens et familles dans le besoin dans l'ensemble du territoire national, et qui s’effectuera à travers ses minoteries membres dans toutes les régions du Maroc, indique un communiqué parvenu à Yabiladi. «Par ailleurs, les professionnels du secteur de la minoterie ne ménagent aucun effort pour assurer, d'une manière régulière et continue, l'approvisionnement du marché national en tous types de produits de blé», conclut le communiqué.
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Plusieurs municipalités du Nord-Est de l’Ontario ont annoncé dans les derniers jours des allégements temporaires du fardeau financier des contribuables et ont partagé de nouveaux changements aux services municipaux en raison de la pandémie. Voici en vrac quelques mesures adoptées mardi et mercredi dans quelques-unes des principales villes de la région. Grand Sudbury Le paiement en retard des impôts fonciers payables normalement le 2 avril n’entraînera pas de pénalités jusqu’au 4 juin. Nous travaillons rapidement pour prendre les décisions que les citoyens exigent , a déclaré le maire du Grand Sudbury, Brian Bigger, dans un communiqué. Cela comprend l’allégement du fardeau financier en modifiant la date d’échéance des impôts fonciers et des factures d’eau, en accroissant la collecte de déchets alors que les gens demeurent à la maison et en offrant un stationnement gratuit aux parcomètres dans le centre-ville. Brian Bigger, maire du Grand Sudbury Nous continuons aussi d’offrir de nombreux services municipaux d’une manière novatrice et nous continuerons de faire tout notre possible pour aider notre communauté , a-t-il ajouté. Les parcs du Grand Sudbury demeurent ouverts pour l’instant, mais toutes les installations qui s’y retrouvent, incluant les salles de bains, sont fermées. Nipissing Ouest Le Bureau municipal est fermé depuis mardi, à l’exception des rendez-vous pour des services essentiels. Comme dans plusieurs autres villes, la date limite pour le paiement des impôts fonciers a été repoussée. Les nouvelles dates ont le 24 avril et le 22 mai. Le Groupe d’urgence de la municipalité continue de suivre les directives des autorités de santé et pourrait réévaluer les mesures de sécurité. Timmins Mardi soir, le conseil municipal de Timmins a aussi voté en faveur d’une suspension temporaire des pénalités et intérêts concernant le paiement des impôts fonciers, pour aider ceux qui ont des difficultés financières pendant la crise. Le terminus d’autobus est désormais fermé au public, à l’exception des passagers d’Ontario Northland. À partir de jeudi, l’horaire du dimanche sera en vigueur pour tous les trajets d’autobus de la ville. Le service d'incendie de Timmins ne délivrera pas de nouveau permis pour allumer des feux à l'extérieur des habitations privées, jusqu'à nouvel ordre. Les résidents qui avaient obtenu un permis en 2019 peuvent continuer à l’utiliser, à condition de respecter toutes les règles habituelles. North Bay Des ressources pour les entreprises et commerces ont été regroupées par la Ville de North Bay sur sa page d’information sur la COVID-19. Une ligne téléphonique a été mise en place pour les compagnies qui voudraient parler à un représentant de la Ville. Nous sommes conscients de l’impact significatif de la pandémie sur les entreprises et nous restons déterminés à aider nos entreprises locales en leur fournissant des informations et des ressources susceptibles de les aider, a déclaré le maire de North Bay, Al McDonald.
Professeur Raoult. Comprenez-moi bien : je suis un scientifique et je réfléchis comme un scientifique avec des éléments vérifiables. J’ai produit plus de données en maladies infectieuses que n’importe qui au monde. Je suis un docteur, je vois des malades. J’ai 75 patients hospitalisés, 600 consultations par jour. Donc, les opinions des uns et des autres, si vous saviez comme ça m’est égal. Dans mon équipe, nous sommes des gens pragmatiques, pas des oiseaux de plateau télé. Le problème dans ce pays est que les gens qui parlent sont d’une ignorance crasse. J’ai fait une étude scientifique sur la chloroquine et les virus il y a treize ans qui a été publiée. Depuis, quatre autres études d’autres auteurs ont montré que le coronavirus était sensible à la chloroquine. Tout cela n’est pas une nouveauté. Que le cercle des décideurs ne soit même pas informé de l’état de la science, c’est suffocant. L’efficacité potentielle de la chloroquine sur les modèles de culture virale, on la connaissait. On savait que c’était un antiviral efficace. On a décidé dans nos expérimentations d’ajouter un traitement d’azithromicyne (un antibiotique contre la pneumonie bactérienne, NDLR) pour éviter les surinfections bactériennes. Les résultats se sont révélés spectaculaires sur les patients atteints du Covid-19 lorsqu’on a ajouté l’azithromycine à l’hydroxychloroquine. Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un traitement. Et sur le plan de l’éthique médicale, j’estime ne pas avoir le droit en tant que médecin de ne pas utiliser le seul traitement qui ait jusqu’ici fait ses preuves. Je suis convaincu qu’à la fin tout le monde utilisera ce traitement. C’est juste une question de temps avant que les gens acceptent de manger leur chapeau et de dire, c’est ça qu’il faut
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publié le 26/03/2020 à 01:38 L'incident s'est déroulé dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 mars, rue Janin dans le IVe arrondissement de Lyon. Dans ce quartier de la Croix-Rousse, lieu plutôt chic de la ville, une douzaine de voitures ont été incendiées. Selon les informations du Progrès, qui relate les faits, deux départs de feu se seraient produits peu avant minuit rue Belfort et rue Janin. Le feu se serait propagé et une douzaine de véhicules auraient brulé, dont cinq seraient totalement détruits, selon le quotidien régional. Dans la nuit, les pompiers ont fait évacuer les riverains par mesure de sécurité le temps de maitriser les flammes. Un homme de 36 ans résidant le quartier et suspecté d'être à l'origine de l'incendie, a été interpellé non loin des lieux et placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son acte.
« Il y a aura des victimes, certaines vont probablement mourir pendant le confinement. Elles feront partie des morts de la pandémie, il ne faudra pas les compter comme des dommages collatéraux », assure le collectif Noustoutes38. Pour la structure Solidarité femmes Miléna (qui dépend de la fondation Georges-Boissel), qui lutte contre toutes les violences faites aux femmes et accompagne les victimes, « les drames pendant ce confinement sont à craindre », assure la directrice Alice Santin-Janin. Retrouvez un dossier complet dans les éditions papiers du jeudi 26 mars ou sur notre application et site internet en contenu abonné.
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KABYLIE (TAMURT) – Les répercussions économiques des mesures drastiques, prises pour endiguer la propagation du coronavirus, commencent à devenir perceptibles dans la wilaya de Tizi Ouzou. L’Eniem de Oued Aissi vient d’annoncer l’arrêt de sa production. L’Entreprise Nationale des Industries Electro-ménagères de Oued Aissi, à Tizi Ouzou, vient d’annoncer l’arrêt de la production. Il s’agit d’une conséquence directe des mesures restrictives prises dans le sillage de la lutte contre le coronavirus. En effet, le conseil de direction, élargi aux membres du Bureau du Conseil de Participation, s’est réuni en séance extraordinaire au niveau du siège de la Direction générale afin de débattre sur la situation épidémiologique relative au Coronavirus COVID-19, qui continue sa propagation à travers plusieurs wilayas du pays. Durant cette réunion, il a été procédé à la lecture des dispositions contenues dans le décret exécutif portant sur les mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus et leurs impact sur l’activité de l’entreprise, notamment celle relative à la suspension des activités de transport des personnes à savoir les services de transport public de passagers, les transports routiers sur toutes les liaisons, le transport ferroviaires des voyageurs ainsi que le transport par taxi collectif. Par conséquent, précise la direction de l’Eniem, et vu le taux d’absentéisme important enregistré durant la journée du 22/03/2020 et les problèmes liés au dédouanement de matières premières rencontrés au niveau des ports et aéroports, l’employeur et le partenaire social se voient contraints de convenir d’un arrêt de l’activité du 22/O3l2O2O au 21/O4/2O2O. « Pour cela, il est demandé à tous les directeurs d’organiser le départ en congé de leur personnel en respectant les directives inhérentes à l’épuisement des reliquats des congés annuels en premier lieu, l’anticipation sur le congé annuel en deuxième lieu, le congé sans solde en troisième lieu, et ce pour le personnel qui a déjà consommé son droit en congé anticipé », précise la même source. Cette dernière ajoute, dans le même sens que concernant le congé sans solde, les travailleurs peuvent bénéficier, à leur demande, d’une avance sur salaire dont le remboursement s’effectuera sur une échéance à déterminer ultérieurement. Il est indiqué en outre que les directeurs centraux et les directeurs d’unité ainsi que les responsables des services doivent assurer la permanence aux niveaux de leurs structures afin de préparer la reprise d’activité notamment pour les fonctions approvisionnement, transit, Gestion de la paie, etc… Et, pour ce, il est demandé à tous les responsables de mettre à la disposition des travailleurs retenus, tous les moyens de protection nécessaires à la prévention contre la propagation de cette maladie, conclut la direction générale de l’Eniem. Tarik Haddouche
Le décret n° 2020–293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a été publié ce mardi au Journal Officiel. Ce décret a ajouté des précisions et de nouvelles exceptions à la règle du confinement. De plus, puisque les sorties « brèves » sont légalement limitées à 1h et dans un rayon d’un kilomètre de son domicile, il faudra désormais indiquer son heure de sortie. Il fallait donc que l’attestation de déplacement dérogatoire soit mise à jour. C’est chose faite. Vous pouvez la télécharger ici. Vous n’avez pas d’imprimante ? Vous pouvez la recopier sur papier libre ou vous en trouvez des exemplaires à découper tous les jours dans notre édition papier – la liste de nos points de vente, mise à jour, est ici. Est-il possible d’utiliser son attestation version 1 en indiquant l’heure de sortie ? Oui, d’après le ministère de l’Intérieur. Pour retrouver ce qui est autorisé avec cette attestation, c’est par ici.
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Il est apparu sur un écran de télévision, seul dans une salle de la prison d’Auckland. Brenton Tarrant, l’Australien accusé d’avoir tué 51 personnes l’année dernière dans deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a plaidé coupable pour tous les chefs d’accusation, a annoncé jeudi la police. Il s’agit d’un revirement surprise, alors qu’il avait plaidé non-coupable l’an dernier. Cela signifie qu’il ne sera pas jugé lors d’un procès. Il connaîtra sa peine ultérieurement, une fois le confinement dû au coronavirus levé. Pas de procès « Oui, coupable », a déclaré Brenton Tarrant. Vêtu d’un haut gris, l’homme de 29 ans fixait le regard sur la caméra en faisant cette déclaration. Il avait jusqu’à présent toujours nié les 51 accusations de meurtre, les 40 accusations de tentative de meurtre et une autre accusation d’acte terroriste. Sans explication à ce stade, il a changé de position à l’issue d’une audience organisée à la hâte. « Le plaider-coupable représente une étape très importante vers la finalisation de cette procédure pénale », a relevé le juge, précisant que l’audience de prononcé de la peine n’interviendrait que lorsque la pandémie du nouveau coronavirus sera terminée afin de « permettre aux victimes et à leurs familles de venir au tribunal en personne ». Brenton Tarrant, suprémaciste blanc autoproclamé, est accusé d’avoir perpétré, en mars 2019, la plus grande tuerie de masse de l’histoire moderne de la Nouvelle-Zélande. Il avait diffusé en direct une vidéo de l’attaque sur les réseaux sociaux. Dans ce texte de 73 pages, intitulé « le Grand remplacement » une idéologie d’extrême droite, il avait expliqué vouloir s’en prendre à des musulmans.
L’aéroport de Charleroi a désormais fermé l’accès de ses infrastructures aux passagers et aux compagnies aériennes jusqu’au dimanche 5 avril en raison de la crise du nouveau coronavirus. ******** ***** ********* ******* * ** *** ****** ** ********* ******** ** *** ** ** ****** ** ** *********** ** ********* ****** *** ********* ** ****** ** ***** ******** *************** ** ********* ** ** *********** *** ** ***************** ***** ****** ***** ********** ******* ******* ******* ******** ** *** ** ***** ** **** **** ************ **** ************* ****** ************* ************** ** *********** ******* ****** ********* *** *** ****** ******** ********** ** ******** ***** *** ** ***** ****** ***** *********** ** ** ********** **** *** ********* ** ********** ** ******** ********** *** **** *********** ******** ************* ******* **** * ********* *** ********** **************** ***** *** *********** ** ********* ****** *********** ********** ******** ********* ** ** ****** ******** ** ** ********** ** ****** ** ********** *** ********** ********** **** *** *** **** **** ** ********* ** ********* ***** ********* ****** ******** ***** ********* ******** *** ** **** ******** ********** ********* ********* *** ** ****** ******* **** ***** *** ******* ** ******* ***** ****** ***** ********** ** ** ********* *** **** ***** *** ** ********* ** ********* ******** *** ********* ******** **** ***** ***** ** ********** ***************** ** *********** ******** ***** ********* ******* * ******** ** ****** *** ********* ** ********* ****** ** ***** ********** * ****** **** *** ******** ********* ** ** ****** ******** ** ***** ******** ** ******** ** ************** ** ** ********** ***** ********* ** ************ ********** *** ************* *** **** ** ************ ******** ** ***********
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« La continuité pédagogique », voilà le mot d'ordre de l'Éducation nationale à l'heure où des milliers d'élèves sont privés de cours pour lutter contre la propagation du coronavirus. Pour assurer cette mission et proposer le meilleur suivi possible aux enfants confinés, un dispositif robuste a été mis en place. Un professeur qui dialogue de chez lui avec ses élèves, connectés depuis leur domicile sur une même plateforme via un téléphone ou un ordinateur : le dispositif, piloté par le Cned (Centre national d'enseignement à distance), opérateur de l'Éducation nationale, est à la disposition des établissements dont la fermeture temporaire a été décidée, comme dans l'Oise ou le Morbihan (où 10 écoles et 7 collèges et lycées ont été fermés par arrêté préfectoral, privant 5 700 élèves de cours). Lire aussi Coronavirus : 130 personnes contaminées en France Les professeurs, qui ont pour mission d'assurer cette « continuité pédagogique », vont pouvoir utiliser les « solutions techniques » déployées par le Cned, a détaillé lundi Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco) et numéro deux du ministère, lors d'un point de presse. Deux volets sont mis à la disposition des élèves : outre la possibilité de participer à une « classe virtuelle », ils ont aussi accès à des ressources pédagogiques en ligne pour continuer d'avancer dans les programmes scolaires. Environ trois ou quatre heures d'activités sont proposées chaque jour aux élèves dans des matières différentes. Un dispositif déjà utilisé pour les élèves des lycées français en Chine « L'idée est de pouvoir faire un mix entre le travail en autonomie et le travail accompagné », a souligné M. Geffray. En France, les premières « classes virtuelles » ont ouvert ce lundi matin dans l'Oise, l'un des foyers du virus en France. Dans ce département, 44 écoles maternelles, 43 écoles élémentaires, 12 collèges et 8 lycées, représentant environ 27 000 élèves, ont dû fermer. Cet outil, baptisé Ma classe à la maison, est déjà utilisé par plus de 2 000 élèves de lycées français en Chine depuis quelques semaines. Lire aussi Coronavirus : y a-t-il eu des ratés sur la base aérienne de Creil ? Il s'agit d'un système « extrêmement robuste », selon le directeur général de l'opérateur, Michel Reverchon-Billot, puisque 6 millions de connexions sont possibles en même temps. La plateforme est d'ailleurs accessible de la grande section de maternelle à la classe de terminale. Chaque jour, les élèves peuvent avoir accès à quatre heures de contenus parmi les multiples matières et activités proposées. Une fois connectés, les écoliers, collégiens et lycéens peuvent passer un « test diagnostique », avant de choisir un parcours adapté aux résultats et à leur niveau. « Chaque séance de travail dure environ une heure », précise Michel Reverchon-Billot. Aucun « traçage » des élèves Le directeur général de l'enseignement scolaire précise néanmoins qu'il n'est pas question de « tracer » les élèves. « Cette plateforme doit rester un service et dépend entièrement des professeurs », explique Édouard Geffray. S'ils peuvent discuter en direct avec leurs élèves et qu'ils ont pour objectif de s'assurer que ces derniers poursuivent leurs apprentissages de manière régulière, les professeurs ne peuvent donc pas imposer le suivi de leurs cours en ligne. Lire aussi Les épreuves du bac vont-elles être délocalisées ? La plateforme ne propose pas non plus des cours à horaires fixes, pour des questions de concentration et de rapport aux écrans. « Je ne suis pas sûr qu'en primaire on veuille dire aux enfants "branchez-vous de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30" », précise Édouard Geffray. En cas d'examen, si un élève est empêché de se rendre à une convocation, par exemple pour une épreuve de contrôle continu du bac, il lui sera proposé de la repasser ultérieurement « dans les mêmes conditions ».
Dans l'Oise et le Morbihan, de nombreux établissements ont été contraints de fermer leurs portes en raison de plusieurs cas de coronavirus confirmés dans leur commune. Des milliers d'élèves vont devoir suivre des cours à distance, sur une plateforme en ligne. Les plus jeunes devront être accompagnés d'un adulte pour utiliser la plateforme. © AFP / Rainer Holz / Image Source Le ministère de l’Éducation nationale et le Centre national d'enseignement à distance (Cned) ont mis en place un dispositif pour les enfants empêchés de venir en classe, soit parce que leur établissement est fermé en raison des risques de contagion du virus, soit parce qu'ils présentent des symptômes de maladie et font l’objet de confinement. "Les élèves continuent à apprendre, mais chez eux, via ce que leur professeur leur envoie par messagerie, sur l'espace numérique de travail [ENT, ndlr], ou bien encore via la plateforme du Cned", explique Edouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire. Une plateforme en ligne La plateforme "Ma classe à la maison" contient des ressources pédagogiques qui correspondent aux éléments du programme du premier et du deuxième trimestres et se déploient sur quatre semaines. Cinq jours par semaine, un programme correspondant à trois ou quatre heures de travail et réparti en plusieurs séances sera proposé aux élèves. Ils passeront au préalable un quiz afin que l’interface évalue leur niveau. Un exercice d'anglais niveau CM2 sur la plateforme en ligne. / Capture d'écran / Cned "C'est une plateforme d'apprentissage qui permet soit de réviser ce qu'on a déjà vu, soit d'apprendre des choses nouvelles avec des parcours pédagogiques complètement adaptés", détaille Edouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco). Une classe virtuelle À côté de ces activités en autonomie, "une continuité du lien humain sera assurée via un dispositif de classe virtuelle", précise Edouard Geffray. Ces classes virtuelles prendront la forme de visioconférences. Elles sont créées par les professeurs et un lien est envoyé aux élèves pour qu’ils s’y connectent. Des contenus de tous types peuvent y être partagés (audio, vidéo, tableau blanc sur lequel l’élève ou le professeur peut intégrer des formes etc.). Concrètement, ces classes virtuelles "permettent aux professeurs et aux élèves d’interagir comme dans une classe, sauf que c'est par écrans interposés. L'élève peut compléter un tableau en direct, répondre à ses camarades, lever le doigt, poser une question, travailler sur un document etc., décrit Edouard Geffray, cela permet d'interroger l'élève en direct et de voir s'il a compris tel raisonnement et comment il répond". L’élève peut demander la parole à son enseignant qui lui ouvre son micro. Pour ce qui est de l'organisation de ces classes, ce sera au chef d'établissement de les planifier "pour faire en sorte que le professeur de français et le professeur de mathématiques n'ouvrent pas tous les deux la classe virtuelle au même moment", précise le directeur général. Qui peut y accéder ? Cette plateforme dispose de contenus pour les élèves, de la grande section jusqu'au bac de filière générale ou technologique, situés dans des départements où des foyers d’épidémie ont été repérés, provoquant la fermeture des écoles et des établissements. Pour les plus petits, scolarisés en début de primaire, il faut une présence parentale pour les accompagner. "Mais pour les plus grands, on est vraiment sur du travail en autonomie, avec ensuite l'interaction avec le professeur, y compris via la classe virtuelle", poursuit-il. Dans l'Oise, environ 27 000 élèves sont concernés et ont accès à la plateforme en ligne depuis lundi. Les 9 000 élèves concernés dans le Morbihan y ont accès depuis mardi. "Il y a moyen d'avoir 6 millions de connexions simultanées sur la plateforme", informe Edouard Geffray, sachant que la France comptabilise 12 millions d’élèves de la maternelle au lycée. À l'avenir, il annonce que "tout élève en France qui se trouverait un jour dans cette situation où son établissement est fermé pourra avoir accès à cette plateforme en direct". "Si ça devait prendre des proportions plus importantes, on serait capable de déclencher de l'enseignement à distance massif ", a d'ailleurs garantit le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, au micro de France Inter. Comment se connecter ? La plateforme est accessible gratuitement sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone. C’est le directeur d’école ou le chef d’établissement qui communiquera l’adresse et les modalités d’inscription aux élèves pour se connecter. Chaque élève aura son propre compte, associé à une adresse mail et un mot de passe. Page de connexion à la plateforme "Ma classe à la maison". / Capture d'"cran / Cned Est-ce obligatoire ? "C'est la responsabilité de l'enseignement d'assurer la continuité pédagogique et de veiller à ce que ses élèves suivent le programme et des enseignements proposés", assure Michel Reverchon-Billot, directeur général du Cned. Autrement dit, ça n'est pas obligatoire, d'autant que certains élèves peuvent ne pas disposer d'un ordinateur ou d'internet, et certains parents peuvent avoir des difficultés à accompagner leurs jeunes enfants. Mais les professeurs seront sans doute vigilants sur la participation des élèves qui sont en mesure de suivre les cours. Encore faudra-t-il qu'ils soient formés au fonctionnement de cette plateforme et de la classe virtuelle. Pour prendre en main cet outil, les enseignants bénéficieront de documents d’accompagnement, ainsi que d’une formation à distance sur les aspects techniques et pédagogiques. "On a mis en place des tutoriels (...) pour comprendre comment ça fonctionne sur le plan technique et pédagogique, puisque la relation est un peu différence", développe Michel Reverchon-Billot. Ce dispositif est-il nouveau ? Cette plateforme n'est pas nouvelle. "Ça fait plus d'un mois que l'on travaille sur ce sujet, dans une logique de préparation à une situation qui pourrait évoluer", indique Gabriel Attal au micro de France Info. Des cours à distance qui ont d'ailleurs déjà "un peu commencé", selon le secrétaire d'État, puisque "dans certains pays étrangers, des élèves des lycées français qui ne peuvent pas se rendre au lycée suivent leurs cours à domicile". En Chine, environ 2 000 élèves d'établissements français en bénéficient déjà. De plus, "au Cned nous avons les contenus puisque nous scolarisons des élèves de la grande section jusqu'à la terminale", explique Michel Reverchon-Billot, qui se veut rassurant : "On a plutôt des retours des chefs d'établissement des enseignements très satisfaits de pouvoir s'appuyer sur ce dispositif".
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CISJORDANIE Au 26 mars : 86 cas recensés dont 17 rétablis. Un mort. Rym Najjar est cadre au ministère de l’Economie palestinien. Elle vit à Ramallah avec son époux et deux de ses trois enfants, étudiants. Sa seconde fille est étudiante à Berlin. « Jusqu’à présent la vie “sous le coronavirus” est acceptable. Les gens comprennent que la Palestine est un pays très pauvre et occupé. Nous n’avons pas d’autre moyen pour nous défendre que de rester dans nos maisons. Nous avons maintenant deux ennemis : l’occupation israélienne et le coronavirus. Les deux sont des ennemis de l’humanité. Mais, bien sûr, nous devons continuer à faire vivre le pays et certaines activités sont maintenues. Concernant le secteur public, tout est à l’arrêt en dehors des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et des Finances, qui sont en service minimum, jamais plus de 10 personnes en même temps. La majorité du secteur privé travaille à la maison, exceptées les banques qui tournent avec un tiers de leur personnel. Les commerces restent bien sûr en première ligne : pharmacies et boulangeries, magasins d’alimentation et postes à essence fonctionnent de 8 heures à 19 heures. Nous sommes surtout inquiets parce que les fournitures hospitalières n’entrent qu’en très petite quantité en raison des capacités limitées de l’Etat de Palestine. Heureusement, il existe une très grande solidarité ici. De nombreuses initiatives ont été prises par la population comme des dons de nourriture ou de fournitures de désinfection aux plus pauvres ; des bénévoles ont pris en charge le nettoyage des rues ; des volontaires gardent les entrées des villages et installent des tentes pour répondre aux incursions répétées de l’armée d’occupation et des colons dans les villages ; le secteur privé a collecté des dons pour le ministère de la Santé afin d’acheter des fournitures médicales… Alors, certes, il existe une grande crainte de la propagation de l’infection car nous connaissons les capacités limitées du gouvernement palestinien. Mais, d’un autre côté, il y a un sens élevé de la responsabilité sociale et un grand défi que nous devons gagner contre cette épidémie. Dans Ramallah, le 23 mars. (ISSAM RIMAWI/ANADOLU AGENCY) Ce que nous craignons le plus ce sont les conséquences de l’occupation sur notre capacité à lutter contre l’épidémie. Par exemple, actuellement, les autorités israéliennes limitent ou interdisent l’entrée des matières premières utilisées dans la fabrication des désinfectants. Ils ont aussi complètement fermé les frontières au mouvement des personnes, même des malades. Parallèlement, il y a une très grande négligence concernant la sécurité des Palestiniens qui travaillent dans les installations israéliennes. Mardi, des soldats de l’occupation ont jeté sur la route à un point de contrôle un employé d’une usine israélienne parce que son employeur craignait qu’il soit infecté par le coronavirus. Ce qui, après examen, s’est révélé totalement erroné. Quant aux prisonniers palestiniens, ils vivent un enfer : l’occupation israélienne a retiré tout le matériel de nettoyage et les stérilisateurs, en plus de 17 produits alimentaires, dont les plus importants étaient des légumes et des fruits. Les autorités refusent de libérer les prisonniers malades, les femmes, les enfants et les prisonniers administratifs qui ont été incarcérés sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour les protéger contre l’infection. Je voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste. Ma famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. » BRÉSIL Au 25 mars : 2 554 cas de coronavirus confirmés, 59 morts. Axel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme : « Tandis que l’épidémie de coronavirus s’installe progressivement au Brésil, on assiste à une cacophonie politique ahurissante. Les différents acteurs ne cessent de se contredire et on ne sait plus à qui se fier. Mais il semble que plus personne n’accorde le moindre crédit au président Bolsonaro qui, mardi soir, dans un discours officiel télévisé, a tout simplement invité les Brésiliens à… ne pas respecter le confinement, retourner au travail et rouvrir les écoles, ce qui va à l’encontre des mesures préconisées par l’OMS [Organisaton mondiale de la santé], par son propre ministre de la Santé et par les arrêtés des gouverneurs des Etats. Il a une fois de plus critiqué l’ensemble des journalistes qui s’acharnent, selon lui, à instaurer la panique et l’hystérie autour de ce qu’il appelle une “petite grippe”. Son discours a été condamné dans l’heure par le président du Sénat, Davi Alcolumbre, qui a été pourtant un des artisans de son élection. Le “Trump tropical” est de plus en plus isolé, même les militaires commencent à lui tourner le dos. Il lui reste encore l’appui des évangéliques, avec le puissant pasteur Edir Macedo, fondateur de la plus grande église du pays et propriétaire de la deuxième chaîne de télévision, Record. Il avait réussi à faire élire à la mairie de Rio son protégé, Marcelo Crivella, qui a immédiatement autorisé les commerces à rouvrir dès vendredi. Mais cette décision a été annulée quelques heures plus tard par l’autorité supérieure, à savoir le gouverneur de l’Etat de Rio, qui s’est opposé au discours présidentiel aux côtés du gouverneur de l’Etat de São Paulo, le plus riche du pays, le plus peuplé, et aussi le plus touché par le coronavirus. Dans ce pays continent grand comme toute l’Europe qui compte 210 millions d’habitants, alors que l’union nationale devrait être la priorité absolue, Bolsonaro cherche clairement à diviser pour ensuite se décharger de ses responsabilités. Il préfère sacrifier des vies plutôt que de stopper l’économie et ainsi contenir l’épidémie. La problématique est un peu la même qu’aux Etats-Unis : vu le faible niveau des aides de l’Etat, il paraît évident qu’il y aura de nombreuses victimes collatérales avec l’arrêt de l’économie. L’incertitude grandit donc quant aux actions menées pour lutter efficacement contre le virus et la terrible crise économique qui suivra. Un peinture murale montrant Jair Bolsonaro, dans le centre de Rio de Janeiro, le 24 mars. Le président brésilien d’extrême droite a critiqué les mesures de confinement prises par le dirigeant de l’Etat de Rio, notamment la fermeture des écoles et des commerces jugés « non essentiels ». (MAURO PIMENTEL/AFP) Dans la favela du Pereirão où se situe notre Casa 48, la vie continue son cours au ralenti, et les mesures de protection sont assez bien respectées : le restaurant local ABCD ne propose que des plats à emporter, le bar du voisin Mazinho a restreint ses horaires, les allers et venues des habitants se sont réduits, et quand on se croise dans les ruelles on ne s’adonne plus au fameux abraço − pas une mince affaire pour ce peuple chaleureux et très tactile. On jouit d’un calme inédit, les avions qui survolaient la favela pour se poser à l’aéroport domestique Santos-Dumont ont disparu et nous n’entendons plus le doux vacarme des élèves du lycée francophone Molière pendant la récréation, situé en contrebas. Par contre, le camion qui livre le matériel de construction à l’entrée n’en finit pas de déverser briques, sable, plâtre et pots de peinture… On dirait que tout le monde en profite pour poursuivre ou finir ses travaux, à commencer par nous, la maison d’hôtes nécessitant des retouches constantes pas toujours faciles à réaliser en présence des clients. Tous types d’informations utiles circulent sur les groupes WhatsApp des habitants : conseils sanitaires, entraide, surveillance des plus âgés… La solidarité typique de ces micro-villes habituées à se débrouiller seules s’est très vite mise en place. De temps en temps, on entend un voisin chanter à pleins poumons, quand ce n’est pas la trompette ou le tambour d’un des élèves du projet musical Favela Brass de l’anglais Tom, qui a aussi dû suspendre les cours aux enfants de la favela. Quant aux touristes qui venaient visiter l’impressionnant Projeto Morrinho, cette maquette géante des favelas en briques colorées, fierté des ex-ados de la communauté, on ne les reverra pas avant plusieurs mois. Enfin, si la vue sur le Pain de Sucre est toujours aussi belle en ce début d’automne, il est triste de constater que les nacelles du téléphérique ne glissent plus sur les câbles jusqu’au sommet du rocher emblématique de la ville. Il va être 20h30, je m’arme de ma casserole et de ma cuillère pour le défouloir quotidien sur ma terrasse… » GRÈCE Au 26 mars : 821 cas de coronavirus confirmés, 22 morts. Myriam, Française de 49 ans, écrivaine, vit avec son mari grec, son fils de 15 ans et sa fille de 10 ans, dans la périphérie d’Athènes : « En Grèce, tout a commencé par l’annonce, le dimanche 8 mars au soir, de la fermeture à Athènes de 31 établissements (écoles et universités), dont le lycée franco-hellénique. Ce jour-là, mise à part la situation tragique sévissant en Italie, l’épidémie semblait loin de nos contrées et de nombreuses voix ont considéré cette mesure comme exagérée. Quatre jours plus tard, elle était élargie à l’ensemble des établissements et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé que les établissements touristiques seraient fermés jusqu’au 30 avril. Cette décision n’augurait rien de bon. Parallèlement, l’expansion du Covid-19 en Italie, en Espagne puis en France faisait froid dans le dos, et les Grecs, pressentant les mesures de confinement, ont commencé à paniquer et à dévaliser les supermarchés, avec des comportements à la limite de l’impolitesse. Vendredi 13 mars au soir, le gouvernement a pris des mesures évitant les rassemblements. Ainsi, les restaurants et les cafés ont baissé leurs rideaux ; les cinémas, les théâtres et les stades ont fermé leurs portes, ainsi que les centres commerciaux ; les concerts et événements sportifs ont été annulés. Tous les portables géolocalisés en Grèce ont reçu une alerte encourageant à rester à la maison. L’effet d’alarme, quoique un peu anxiogène, a été efficace. Dans l’ensemble toutes ces mesures ont été accueillies avec une obéissance étonnante chez un peuple grec de nature divisé, qui s’est répandu en commentaires reconnaissants envers les actions du gouvernement. Jusqu’au week-end dernier, les mesures ont été en général bien respectées, hormis quelques personnes qui n’avaient pas pris conscience du danger, souvent des jeunes gens ou des personnes âgées. C’était en soi un exploit si l’on songe à quel point les Grecs aiment se retrouver à l’extérieur et peuvent désobéir aux consignes publiques si leur satisfaction est en jeu. Mais au cours du dernier week-end, le beau temps associé au nombre relativement faible des contaminés a annulé les efforts accomplis. De nombreuses personnes sont aller se balader à la plage ou sont parties vers leurs maisons de campagne. Et c’est ainsi que, le dimanche 22 mars au soir, Kyriakos Mitsotakis a annoncé le durcissement du confinement. Ces mesures ont été relayées par deux alertes envoyées sur les portables. Depuis ce matin, 6 heures, nos sorties sont assujetties à des autorisations de déplacement assez strictes. Un employé municipal pulvérise du produit désinfectant aux abords de la place Syntagma, dans le centre d’Athènes, le 23 mars. (ARIS MESSINIS/AFP) Grâce à un groupe WhatsApp initié par l’association Athènes Accueil qui relaie les directives du consulat et de l’ambassade, notre communauté reste informée quant à ce qui se passe dans le pays. Le lien tissé par le biais de ces réseaux est précieux et la réactivité des membres de la communauté française force mon admiration. Elle fait preuve d’une vraie créativité et nous offre une série de vidéos, de textes ou de photos cocasses que nous partageons allégrement sur nos réseaux sociaux. Un peu d’humour ne fait pas de mal, surtout par temps de crise. Pour ma part, j’ai la chance d’habiter à l’extérieur d’Athènes, dans une maison avec jardin. Prudente de nature, j’ai pratiqué le confinement bien avant sa mise en application, ce qui m’a d’ailleurs valu les foudres de mon fils (15 ans). Cela fait quinze jours que nous vivons en huis clos, une semaine que mon mari nous a rejoints. Dentiste, il a fermé son cabinet et n’assure que les urgences. Après une première semaine de flottement pour mes enfants, période durant laquelle ils ont digéré l’idée de ne plus aller à l’école, nous nous sommes organisés et avons trouvé notre rythme. Tout en étant inquiets pour nos aînés, nous profitons de cette période inédite pour réinventer nos vies. Nous testons de nouveaux outils informatiques pour nous former. J’ai ainsi réalisé un atelier d’écriture grâce à la plateforme Zoom. Par le biais d’internet, les enfants continuent l’école à la maison. Ma fille de 10 ans fait preuve d’une grande autonomie dans son travail scolaire, profitant des nombreux outils pédagogiques offerts aux élèves du primaire. Pendant cette période perturbante pour nos enfants, nous avons décidé quelques dérogations : ainsi nos enfants ont accès aux jeux vidéo, l’extinction des feux se fait plus tardivement aussi. A période exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous sortons à l’extérieur par groupe de deux, pour faire du vélo ou courir. J’attache une attention particulière aux repas que j’espère goûteux, équilibrés et festifs. Ils constituent des instants importants pour notre famille. J’espère que la situation ne dégénérera pas et que nous pourrons continuer à sourire à la vie. » INDE Au 26 mars : 680 cas de coronavirus confirmés, 13 morts. Cheshta, 24 ans, chercheuse, confinée avec ses parents à Delhi : « Le 24 mars, notre Premier ministre Narendra Modi s’est de nouveau adressé au pays pour nous parler de la propagation du coronavirus dans le pays. Deux jours avant, il nous avait appelés à rester chez nous et à pratiquer la distanciation sociale. Pourtant, dans un pays comme l’Inde, une immense partie de la population qui vit dans la rue ou dans des bidonvilles ne pourra pas mettre en œuvre cette mesure, en dépit de l’urgence de la situation. Modi a aussi annoncé un “janata curfew” (“couvre-feu du peuple”) pour un jour, probablement comme ballon d’essai avant le véritable confinement. Mais il faut noter que, dans ses deux discours, il a fait peser sur les gens la responsabilité entière de la propagation du virus. Nous n’avons toujours pas d’information sur le plan d’action du gouvernement pour freiner l’épidémie. Est-ce que des hôpitaux privés seront nationalisés ? Comment le gouvernement prévoit-il d’augmenter le dépistage ? Quel est le programme d’aide pour les personnes qui vont être les plus affectées par le virus ? Est-ce que le gouvernement va se pencher en particulier sur la situation des personnes handicapées ? Toutes ces questions sont pour l’instant sans réponse. Tant que nos professionnels de la santé qui sont les plus exposés ne se sentiront pas en sécurité et suffisamment équipés, on pourra considérer que l’Inde ne fera pas ce qu’il faut pour freiner l’épidémie. Je suis persuadée que le confinement, aussi difficile soit-il, est nécessaire. Avec ma famille, nous faisons tour pour ne plus sortir. Pour l’instant, le confinement doit durer vingt et un jours, ce qui va très probablement être difficile à vivre. Je vais à tout prix garder contact avec mes amis pour ne pas perdre la tête. Je passerai la plupart du temps à travailler sur mes cours, et me réfugier dans les livres et les films pour ne pas devenir folle ! » Retrouvez les épisodes précédents de la série :
Au 20 mars : 244 cas de coronavirus confirmés, 5 morts. Daniel, 40 ans, expatrié français à Pondichéry, avec femme et enfant : « Hier soir, à 20 heures, le Premier ministre Narendra Modi s’est adressé au pays. C’est peu dire que j’attendais cette annonce officielle. La progression fulgurante de la pandémie Covid-19 au niveau mondial et sa possible explosion en Inde me file des bouffées d’angoisse. “Restez chez vous dimanche prochain de 7 heures à 21 heures”, nous dit le Premier ministre. La mesure phare prise par le gouvernement me laisse stupéfait. Parler de “couvre-feu populaire” (“janata curfew”) pour ce dimanche en famille me semble parfaitement dérisoire étant donnée la situation d’urgence sanitaire. Je dis cela tout en ayant bien conscience que dans un pays comme l’Inde, mettre la population en quarantaine relève du vœu pieux. Ce réalisme n’est malheureusement pas un antidote à l’anxiété. Depuis deux semaines maintenant, la tension monte d’un cran chaque jour. Pondichéry, carte postale de la dolce vita à la française, bruisse de rumeurs, et rit jaune. Les délires de l’Hindutva (boire de l’urine de vache comme protection contre le virus), les rumeurs infondées (la viande de poulet contiendrait le virus), et les mesures de prophylaxie hasardeuses (passer quinze minutes au soleil chaque jour) ne laissent augurer rien de bon. Le petit milieu d’expatriés français, conformément aux multiples directives reçues du consulat et de partout en France, se terre. L’école française a fermé ses portes lundi dernier, les restaurants et bars ont suivi. Les magasins d’alcool ont été exemptés, business is business (l’alcool est détaxé à Pondichéry, c’est un des moteurs de l’économie locale). On ne sait plus trop si l’on peut sortir du pays. Raréfaction des vols, arrêt des lignes qui ne sont pas rentables, montée en flèche des prix des billets… On ne sait pas vraiment ce qui se passe. A l’heure où je parle, l’ambassade de France à Delhi nous a informés que toutes les connexions aériennes avec l’Inde sont bloquées pendant une semaine au moins. Mais un message de Le Drian [ministre des Affaires étrangères] reçu il y a quelques jours s’est voulu rassurant, nous disant qu’un Français peut toujours rentrer en France. Bref, au fond on ne s’inquiète pas trop pour nous. C’est pour ce pays à la population immense et ingouvernable que l’on s’inquiète. Et l’on se prend à croire que le virus ne survivra pas au soleil. » Au 20 mars : 63 cas de coronavirus confirmés, 3 morts. Karim, 24 ans, à Rabat, étudiant en architecture : « Cela fait trois ans que j’étudie l’architecture à Paris. Ces derniers temps, à mesure que l’épidémie s’aggravait en France, mes parents devenaient de plus en plus inquiets et me mettaient une énorme pression. J’ai une maladie auto-immune et je suis traité avec des immunosuppresseurs. Je suis donc une personne à risque. J’ai finalement décidé de rentrer à Rabat, où mes parents habitent, la semaine dernière. J’ai pris l’avion vendredi 13 mars, le jour même où le Maroc a annoncé qu’il fermait les frontières aériennes et maritimes avec la France. Dans la salle d’embarquement, il n’y avait quasiment que des Marocains et des Franco-Marocains qui revenaient au pays. La Royal Air Maroc a maintenu ses vols jusqu’au lendemain midi. Ca n’a pas été galère. Si je n’avais pas pu prendre d’avion, je serais passé par Bruxelles. Quand j’ai atterri à l’aéroport de Rabat, il y avait des contrôles de température pour tous les passagers. Chacun devait remplir un questionnaire en laissant ses coordonnées. Est-ce qu’on présentait des symptômes du Covid-19 ? Est-ce qu’on avait été en contact avec un malade du Covid-19 ? Est-ce qu’on avait été en Italie ou en Chine récemment ?… Mais, bizarrement, personne ne nous a demandé de nous mettre en quarantaine. J’ai décidé de me placer en confinement tout seul. Je n’ai pas mis le nez dehors depuis que je suis arrivé ici. Et je pense que je ne sortirai plus de chez moi. Le Maroc se prépare à une épidémie terrible. Le pays a pris tout une série de mesures. Toutes les frontières ont été fermées deux jours après mon retour. Les cafés et les restaurants ont baissé le rideau. L’état d’urgence sanitaire et le confinement général ont été déclarés. Des stocks de Nivaquine ont été achetés par le gouvernement à Sanofi. Des vidéos de chars dans les rues de Casablanca ont commencé à circuler sur Internet. J’ai la chance d’habiter une grande maison avec un jardin. Plus personne n’en sort pour le moment. Avant de quitter la France, je suis allé voir mon médecin pour qu’il me prescrive plusieurs semaines de traitement. Mes parents, qui ont tous les deux une entreprise informatique, se sont mis en télétravail. Un de mes frères, qui étudiait dans une école de commerce à Bordeaux, est lui aussi rentré. On ne va pas voir ma grand-mère, bien qu’elle habite à Rabat, de peur de l’infecter. Comme beaucoup de Marocains, ma mère a acheté des stocks et des stocks de nourriture. Les magasins ont été pillés. On a de quoi tenir un petit bout de temps. On lit, on regarde des séries sur Netflix, on s’occupe. La télévision est en boucle sur le Covid. Toutes les chaînes, tous les sites internet ne parlent que de ça. On s’inquiète énormément pour nos vieux. Beaucoup n’ont pas conscience du danger. Des vidéos circulent où on en voit jouer aux échecs sous les arbres, papoter tranquillement dans la rue par grappes de demi-douzaines. » Au 20 mars : 793 cas de coronavirus confirmés, 11 morts. Axel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme : « On sent la pression monter à Rio, telle une cocotte minute qui prépare le feijão. Et il semble bientôt prêt, sauf qu’on arrivera trop tard pour éteindre le gaz... La catastrophe au Brésil s’annonce brutale et explosive. Le confinement généralisé n’a pas été décrété au niveau fédéral, ce qui n’est pas étonnant vu l’incompétence du président Jair Bolsonaro et la légèreté avec laquelle il traite la menace de l’épidémie. Heureusement, le gouverneur de l’Etat de Rio, Witzel, a plus de lucidité et il a pris les devants. Sont interdits les accès aux plages, aux parcs et sites touristiques, notamment le Pain de Sucre et le Christ Rédempteur, les écoles et crèches sont également fermées. Il a restreint les transports publics comme les liaisons en bus entre Etats, les trains de banlieue, les navettes fluviales avec la ville voisine de Niterói de l’autre côté de la baie de Guanabara. Et les restaurants et bars doivent fermer ce week-end. Une réaction à la hauteur, vu le piètre état du système de santé publique qui sera très vite saturé par l’afflux de malades en état grave. On sait tous que le nombre de cas avéré est largement sous estimé vu le manque de tests. Depuis trois jours, à 20 heures, toutes les classes sociales de tous les quartiers des grandes villes se donnent rendez-vous aux fenêtres de leur habitation, armés de casseroles et cuillères, ils entament le fameux panelaço pour dénoncer la pitoyable gestion de la crise par Bolsonaro. Il est encore trop tôt pour le dire, mais ce serait une superbe nouvelle si la crise du coronavírus pouvait le mettre à la porte. Son inertie et son manque de serieux sont en train de lui faire perdre de précieux soutiens politiques et médiatiques, en plus de nombreux électeurs, littéralement dégoûtés par son attitude puérile. Quant au tourisme, tout est au point mort, annulé, reporté. Les e-mails d’annulation sont arrivés les uns après les autres, et pour ceux qui hésitaient encore à venir, je leur ai demandé de ne pas le faire. Le Brésil n’a pas encore fermé son espace aérien mais ce n’est qu’une question de jours pour qu’il suive l’exemple de ses voisins (Colombie, Argentine, Pérou...). Notre maison d’hôtes, la Casa 48, est située sur les hauteurs du quartier bohème de Santa Teresa, à l’entrée d’une petite favela tranquille. Avec Valentin, gérant et associé, pour la première fois en six ans nous avons pris la décision de fermer la maison dès mercredi, pour limiter tout risque, protéger notre équipe, nos voyageurs et nos voisins. Le sujet devient en effet très sensible dans les favelas de Rio. Les habitants se savent vulnérables et craignent des contaminations venues de l’extérieur qui auraient de lourdes conséquences. Avec la promiscuité et les fortes relations entre les gens, il est très probable que le virus se propagera très rapidement. Plusieurs favelas ont interdit toute entrée aux étrangers, comme celle de Rocinha (environ 100 000 habitants) ou encore Dona Marta. De notre côté il a fallu qu’on force deux couples français à écourter leur séjour chez nous. C’est comme si, avec le soleil et les vacances, ils ne réalisaient pas pas le danger... Le virus a au moins épargné la très haute saison, le carnaval. C’était il y a un tout juste un mois. Si la situation se stabilise en juin et qu’on peut recevoir les vacanciers européens de juillet et août, on pourra s’estimer heureux, mais j’en doute fortement. Le Brésil ne va pas bien depuis plusieurs années, je suis très inquiet car l’épidémie va mettre encore plus de Brésiliens au chômage (le taux est déjà de 13 %) et beaucoup de commerces et PME vont rester sur le carreau. Ici on ne peut pas compter sur l’Etat pour nous aider. Comment vont-ils faire ? Tous les travailleurs informels vivent au jour le jour, avec le confinement que va t-il se passer s’ils ne peuvent plus travailler dans la rue et se déplacer ? De plus, beaucoup de Brésiliens vivent en flux tendu avec leur épargne, ils ont beaucoup de crédit à la consommation, comment tenir plusieurs semaines sans rentrée d’argent ? Entre l’hécatombe sanitaire annoncée et la perte massive des emplois, certains pensent qu’une flambée de violences est à prévoir si l’épidémie suit la tendance européenne. Quoi qu’il en soit, le tourisme aura du mal à s’en remettre, et nous aussi. On essaie de s’y préparer, même si tout reste encore assez flou. Ce n’est que le début. » Au 20 mars : 164 cas de coronavirus confirmés, 1 mort. Michel, 62 ans, en vacances au Mexique : « Nous sommes 12 Français, partis deux semaines le 8 mars pour le tour du Yucatan à la rencontre des Mayas et des Mexicains. A l’atterrissage à Cancun, un gros ouf de soulagement de tous : nous sommes passés ! On verra si on rentre, mais au moins on y est, la France et ses galères sont loin. Le voyage est super, le sentiment de tous, très particulier : chaque matin, nous partageons nos infos sur le virus. Par chance, personne n’a de proche atteint. Nous voyons la situation de fin du monde s’installer partout sauf ici, au Mexique, où le virus n’existe que dans les journaux : pas de masques, du gel partout pour les touristes et aucune limitation des activités. Notre seule crainte, qu’ils nous rapatrient ! Aujourd’hui c’est le douzième jour [jeudi 19 mars]. Pour la première fois, sur un marché, quelques signes de défiance vis-à-vis des étrangers : on se détourne, mais toujours avec le sourire. Visite de pyramides, nous sommes les derniers étrangers, les sites sont vides. Le soir, grosse fête avec trois Françaises rencontrées qui ne voulaient à aucun prix suivre la recommandation de l’ambassade leur demandant de rentrer. Toujours pas de stress dans le groupe, la galère viendra assez tôt. Treizième jour. Arrêt à Bacalar au bord d’une lagune paradisiaque. C’est l’avant-dernier jour, le groupe fait un peu la gueule ; le matin, le guide nous a distribué l’attestation sur l’honneur qui fait office d’ausweis en France. Fini les blagues lourdes qui circulaient, on va payer cher ces deux semaines volées au virus. Quant aux Mexicains, ils attendent avec impatience leurs compatriotes en vacances pour remplacer les touristes…. On nous a confirmé notre retour dimanche soir, via Madrid. Mais n’est-ce pas totalement anecdotique, voire cynique, au vu de ce qui se passe chez vous ? » Retrouvez le premier épisode de la série :
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C'est sous une très forte tension que les Guinéens se rendront aux urnes ce 22 mars pour doter le pays d'une nouvelle assemblée nationale et surtout d'une nouvelle constitution très controversée. Ce dimanche 22 mars les électeurs guinéens devraient accomplir leurs devoirs civiques dans un contexte sanitaire mondial alarmant dû à la propagation du coronavirus dont plusieurs cas sont signalés en Guinée. C'est une des raisons qui aurait servi de prétexte au président Alpha Condé pour reporter la visite de la mission de médiation de la Cédéao à Conakry. >>>>En Guinée, l'opposition vent debout contre le double scrutin Ainsi, pour l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, le passage en force que prépare le président guinéen aura de lourdes conséquences pour le pays dont l'économie avait été affaiblie par l'épidémie d'Ebola de 2013 à 2016. "Il est prêt à tous les risques : que la Guinée soit mise à feu et à sang, cela ne le gêne pas. La barbarie de l'armée guinéenne, c'est quelque chose de très connu. Des gens qui ont violé les femmes en plein jour sont prêts à tuer à tour de bras. On verra..." >>>>>L'écrivain Tierno Monénembo dénonce une "mafia" minière derrière Alpha Condé De son côté, le gouvernement affirme que tout est mis en place pour assurer le bon déroulement du double scrutin, selon le ministre Papa Koly Kourouma qui dirige le directoire de la campagne de la majorité présidentielle. " C'est l'Etat qui a l'obligation d'assurer la sécurité de tout le monde - des citoyens et de leur biens. Je pense que toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour que les gens aillent voter librement. En matière de prévention, on fait en sorte qu'il n'y ait pas d'attroupement, que les gens aillent voter un par un sans que les rangs soient serrés, en observant la distance de sécurité qui est d'un mètre. Voilà toutes les dispositions qui sont prises pour qu'il y ait une bonne élection." Pour le pouvoir, il semble donc hors de question de reporter à nouveau les élections. Il ne semble pas non plus à l'ordre du jour d'intégrer les grands partis politiques de l'opposition. >>>> Élections maintenues en Guinée malgré le Covid-19 Enfin, jeudi (18.03), le président Alpha Condé a augmenté la solde des militaires de 20%. Les opérateurs de la téléphonie mobile ont par ailleurs annoncé que les liaisons internet seront coupées du 21 au 22 mars et les communications vers l'international pourraient l'être aussi. Quant aux écoles, elles devraient être fermées jusqu'au 24 mars. C'est dans ce contexte assez tendu que le Front national pour la défense de constitution appelle à manifester ce samedi et dimanche à Conakry et dans les régions du pays pour empêcher le déroulement du double scrutin, dont l'organisation divise plus que jamais les Guinéens.
Alors que le landernau politique guinéen est en pleine ébullition, avec son corrolaire de morts et de blessés, à cause du projet de troisième mandat d'Alpha Condé, le pays connaît des incendies de marchés tous azimuts. Selon des médias, dix-sept incendies au total ont été enregistrés en une semaine dont le dernier cas en date remonte au 22 février 2020, qui aura ravagé plusieurs boutiques et magasins dans le quartier de la cimenterie dans la capitale guinéenne. Pire, cet incendie a coûté la vie à une fille de cinq ans dont le corps a été retrouvé parmi les débris de tôles calcinées. Ce fut donc une véritable semaine noire pour les commerçants et opérateurs économiques guinéens qui ne savent plus à quel saint se vouer ; tant les incendies ont été nombreux, avec des pertes importantes qui se chiffrent à plusieurs milliards de F CFA. Ces commerçants et opérateurs économiques sont d'autant plus inquiets qu'ils ignorent l'origine de ces sinistres. En effet, depuis le début de l'année, aucune enquête n'a été ouverte par les forces de sécurité pour permettre de révéler les causes exactes de ces drames à répétition. Si bien qu'on se perd en conjectures. S'agit-il d'actes accidentels ou criminels ? Ces incendies sont-ils d'origine politique ? En l'absence de résultats d'enquêtes fiables, aucune piste n'est à écarter. Car, on le sait, Conakry fait partie des villes africaines où le banditisme a pignon sur rue. En tout cas, il ne se passe pas une seule semaine sans qu'on n'enregistre un acte de banditisme. Mais, s'il y a des raisons de penser à des actes crapuleux, il y a également des raisons de croire à des actes à mobiles politiques. Car, ce n'est un secret pour personne que le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) est, depuis quelques mois, vent debout contre le projet de troisième mandat d'Alpha Condé. N'a-t-il d'ailleurs pas promis de tout faire pour empêcher la tenue du référendum prévu pour le 1er mars prochain et dont la campagne bat actuellement son plein? Si ces sinistres n'émanent pas du FNDC, il n'est pas exclu que tout cela soit l'œuvre de Guinéens tout aussi mécontents du funeste projet d'Alpha Condé. Ce pourrait être leur façon de réagir. Cela dit, ces incendies doivent interpeller le pouvoir en place. Car, il est difficile de ne pas faire de lien entre ces tristes événements et la volonté du président sortant de rempiler pour un troisième mandat. Est-ce un signe des temps ? En tout cas, si la Guinée brûle, ce ne sera pour le bien de personne, y compris le vieux professeur qui en sera tenu pour premier responsable. C'est l'économie guinéenne qui prend un coup En tout état de cause, quelles que soient les auteurs de ces incendies et leurs motivations, ils doivent se rendre à l'évidence qu'ils ne rendent pas service de cette façon à la Guinée. Car, au lieu de construire comme le demande tout Etat sérieux, à ses fils, ils ont délibérément choisi de détruire ce que certains ont bâti au prix de mille sacrifices. En effet, au-delà des pertes en vies humaines, c'est l'économie guinéenne qui prend un coup. Et quand on sait qu'ils sont nombreux les Guinéens qui tirent déjà le diable par la queue, ces incendies ne peuvent qu'aggraver leur situation sociale. C'est pourquoi les responsabilités doivent être situées au plus vite.
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Sur les réseaux sociaux, des mineures de plus en plus jeunes, de plus en plus nombreuses, sont tombées dans la prostitution. Il suffit de quelques mots-clefs pour lancer une recherche et des dizaines d'annonces apparaissent. De très jeunes filles, aux visages juvéniles, posent parfois dans des chambres d'ados. Les propositions sont sans équivoque. La plupart du temps, les passes ont lieu dans des hôtels bas de gamme, à l'abri des regards. Les jeunes filles sont souvent maintenues de force par leur proxénète. "Il était violent, je le craignais énormément" C'est ce qui est arrivé à Marion, que les équipes de France 2 ont rencontrée en présence de son avocat. À l'âge de 16 ans, elle est une ado un peu perdue, en rupture familiale et scolaire. Elle fugue de son petit village en Bretagne, direction la banlieue parisienne. Elle tombe sous l'emprise d'un homme qui commence par la violer, avant de la prostituer. "Il était violent, je le craignais énormément. Il a installé un rapport de domination, il voyait que j'étais fragile, que j'étais complètement perdue. C'est la personne qui gère tout autour de vous", explique-t-elle. Pendant plus de deux ans, Marion est contrainte d'enchaîner les passes, enfermée dans une chambre d'hôtel. Le JT Les autres sujets du JT
Vice-champion de France de pizza gastronomique, Julien Serri est surtout l'un des pape de la street food parisienne avec ses pizzas portefeuille qu'on peut trouver dans ses restaurants Magnà. Confiné comme nous tous à son domicile, sans l'intégralité de ses ustensiles à disposition, il nous propose une recette de pâte à pizza toute simple, délicieuse, et réalisable sans balance. la pâte à pizza de Julien Serri Copier On commence par diluer une boulette de levure boulangère fraiche (de la taille d'un pois chiche), ou un demi-sachet de levure boulangère deshydratée, dans un demi mug d'eau. On y adjoint un mug de farine, et on commence à pétrir. quand on obtient un mélange homogène on y ajoute deux cuillères à café de sel. Puis on y verse à nouveau un mug de farine et une cuillère d'huile d'olive. On pétrit et quand on obtient une pâte, on l'étale et on laisse reposer près d'une source de chaleur pendant 3 ou 4 heures. C'est un peu long mais c'est précisément ce qu'on a le plus actuellement, du temps. Ensuite, on pourra la faire cuire. D'abord avec la tomate, et ensuite avec la mozzarella, afin que celle-ci, qui cuit moins vite que la tomate, ne gratine pas, et reste filante. Et c'est tout ! Bon appétit !
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Le collectif de riverains des rues Chalmel (Troyes), des Noës et Lamartine (Sainte-Savine et Les Noës-près-Troyes) espère des aménagements le long de cet axe très fréquenté qui permet, depuis la rocade, un accès rapide au cœur de Troyes. - Photo Jérôme BRULEY
Les sapeurs-pompiers, le SAMU et la police se sont rendus sur les lieux. - Photo Patrick JOAQUIM L’endroit semble être devenu un lieu de rendez-vous pour de jeunes amateurs de vitesse. Le dimanche après-midi, ils sont parfois plusieurs dizaines à se retrouver rue de Stockholm, dans le parc du Grand Troyes, à Sainte-Savine. Les lieux étant désertés, ils peuvent s’y adonner aux plaisirs de la course en deux-roues à moteur. Ce dimanche, ils étaient entre trente et quarante jeunes réunis. Un après-midi sans histoire jusqu’au moment où, vers 16 h, un accident s’est produit au niveau des locaux de Chronopost. Âgés de 17 et 18 ans Un jeune homme de 17 ans quittait les lieux pour rentrer chez lui lorsqu’au moment où il effectuait un demi-tour, il est entré en collision avec une moto 800 cm3. Le choc a été particulièrement violent et les deux conducteurs ont chuté sur le sol, se blessant. À leur arrivée, les secours ont pris les jeunes en charge (le second est âgé de 18 ans). Ils ont été médicalisés sur place par le SMUR. L’un des deux a été sérieusement touché au niveau du fémur. Les sapeurs-pompiers les ont transportés au centre hospitalier de Troyes.
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Copyright de l’image Getty Images Image caption La première femme promue Générale en Guinée Mahama Sylla est militaire de carrière. Les Forces Armées Guinéennes viennent d'enregistrer en leur sein, la première femme Générale de leur histoire. La première femme Générale des Forces Armées Guinéennes s'appelle Mahawa Sylla. Elle a été promue dimanche lors de la célébration de la journée internationale des droits de la femme par le président Alpha Condé . Générale Mahawa Sylla qui aura désormais deux étoiles sur ses épaulettes, est militaire de carrière est détentrice entre autres du très convoité diplôme du CISD obtenu au Collège Supérieur de Défense à Pékin en 2014. Comprendre la crise politique en Guinée Deux morts lors des manifestations du FNDC en Guinée Avant cette promotion la première femme générale qui a occupé plusieurs fonctions au sein de l'armée guinéenne occupait depuis fin 2017 le poste de secrétaire générale adjointe du Conseil national de Défense. Elle avait également participé à la Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). La promotion de cette femme a été largement saluée par les populations notamment les associations féminines en Guinée. Selon le directeur des relations avec l'armée cité par couleurguinee.info, c'est sur proposition du ministre de la Défense nationale que le président Alpha Condé a élevé Mahawa Sylla au grade de générale de brigade.
CONAKRY- C’est une première en Guinée ! L’information a été donnée par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées. La Guinée a pour la première fois de son histoire une Femme « Générale au sein de ses forces armées. Sur proposition du Ministre de la Défense Nationale, le Président Alpha Condé a élevé Mahawa Sylla au grande de Générale de Brigade. Militaire de carrière, Mme Mahawa Sylla est détentrice d’un diplôme de CISD obtenu au collège supérieur de Défense de Pékin en 2014. A rappeler que depuis 2017, Générale Mahawa Sylla occupe le poste de Secrétaire Générale adjointe du Conseil national de Défense. Africaguinee.com
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Reportée parce qu'un candidat a déclaré une gastro-entérite, la finale de Top Chef a tout de même pu avoir lieu quelques jours plus tard parce qu'un membre du jury n'a pas pu retourner chez lui. Fait inédit dans Top Chef, le tournage de la finale de Top Chef a dû être reportée. Initialement prévu le lundi 3 février 2020, un finaliste était trop souffrant. "Après une nuit difficile, il a été vu en urgence par un médecin qui a diagnostiqué une gastro-entérite. Il a été déclaré inapte. Sa maladie étant contagieuse, impossible de toucher les a expliqué M6 dans les colonnes du Parisien. Seulement, en coulisses, tout est prêt. Les quatre membres du jury, qui ont un emploi du temps de ministre, sont disponibles, les tables dressées, les frigos garnis de denrées, dont 120 araignées de mer, des caisses de gambas... Heureusement, la production de l'émission est assurée pour ce genre d'événement. Mais la panique est bien présente puisqu'il faut reporter au plus vite le tournage de la finale de l'émission. Le début de la diffusion de la nouvelle saison de Top Chef étant prévue pour le mercredi 19 février 2020. Il et donc primordial de caler une nouvelle date qui convienne aux quatre jurés (répartis entre Paris, Bordeaux, Toulouse et la Chine), aux deux finalistes et aux huit autres candidats de la saison qui auront les rôles de commis. Alors que Paul Pairet, le nouveau juré étoilé de l'émission, qui devait retrouver les cuisines de son restaurant à Shanghai dès le début du mois de février, il n'a finalement pas trouvé de vol avant le 12 février à cause du virus du coronavirus. Ainsi, la date du 10 février est arrêtée. Le Georges V a dû aussi s'organiser De son côté, le palace de l'avenue Georges-V a également accepté de fermer une deuxième fois L'Orangerie, son restaurant une étoile, pour permettre le tournage de l'émission. "Accueillir Top Chef, c'est une vraie fierté, assure la responsable de la communication de l'établissement. Alors, on a appelé tous les clients qui avaient une réservation pour leur proposer une table au George (NDLR : également étoilé) ou une autre date". Ne ratez aucun article de Telestar.fr en recevant directement une alerte via Messenger
Lundi 10 février, les caméras de M6 ont enregistré la finale de la saison 11 de "Top Chef", au George V à Paris. Selon des informations de nos confrères de Closer, le tournage de l'émission devait initialement se dérouler une semaine plus tôt, seulement un candidat était malade... C'est un jour que les passionnés de cuisine ont pour sûr noté dans leur agenda. Dans la soirée de mercredi 19 février, M6 diffusera en prime time le lancement de la onzième saison de Top Chef. Quinze candidats vont se battre derrière les fourneaux afin de succéder à Samuel, grand vainqueur de la dixième saison. Parmi les événements attendus, Jean-François Piège a fait le choix de quitter le jury du concours de cuisine, et sera remplacé par Paul Pairet. Le chef 3 étoiles venu de Shanghai sera à la tête de la brigade violette, Philippe Etchebest de la brigade bleue, Hélène Darroze rouge et Michel Sarran jaune. Le tournage de cette onzième saison avait commencé en hiver 2019. Après plusieurs mois de tournage, les équipes de M6 devaient enregistrer la finale lundi 3 février dernier. Comme c'était déjà le cas pour la dixième saison et pour la plupart des finales enregistrées, l'ultime épreuve s'est déroulée au Four Seasons Hôtel George V, un prestigieux palace qui est le plus étoilé d'Europe. Seulement un événement pour le moins inattendu est venu tout bouleverser... Selon des informations de nos confrères de Closer, l'enregistrement de la finale de Top Chef a dû être reporté, à cause d'un candidat malade. Clap de fin pour la saison 11 Selon des informations de Closer, l'un des candidats souffrait d'une gastro-entérite. Conséquemment, la production de l'émission a préféré reporter l'enregistrement de la finale, et de la cérémonie des couteaux. C'est finalement une semaine plus tard, dans la journée de lundi 10 février, que les caméras de M6 ont repris le tournage dans de meilleures conditions, et enregistré la finale du concours de cuisine. Après plusieurs mois, clap de fin donc pour le tournage de la saison onze de Top Chef. Les férus de cuisine gastronomique ont rendez-vous devant leur poste de télévision mercredi 19 février prochain, sur M6. À vos toques, prêts, partez ! Ne ratez aucun article de Telestar.fr en recevant directement une alerte via Messenger
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Contrairement à ce qu’il a affirmé à Guinéenews, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) avait bien saisi la Cour Constitutionnelle en vue d’avoir l’autorisation de proposer une nouvelle date pour les élections. C’est un arrêt rendu le 10 mars dernier par ladite Cour qui l’atteste pendant que Me Salif Kébé nous démentissait l’information dans la soirée du mardi. Dans son arrêt, l’Institution juge la requête « mal fondée » et précise que la prérogative de proposition de date appartient à l’institution qu’est la CENI à travers sa plénière et non à la personne de M. Salif Kébé en tant que président. Lire ci-dessous la grosse du jugement de la Cour :
» Nous avons effectivement constaté des bureaux de vote incendiés ou saccagés, mais nous avons rédeployé le matériel électoral. Nous avons satisfait. C’est pourquoi, il y a eu du retard dans l’ouverture de certains bureaux de vote « , a indiqué le vice-président de la CENI. Par conséquent, a-t-il poursuivi, tant que le dernier électeur n’est pas venu voter, ces bureaux de vote ne seront pas fermés. Pour le vice-président de la CENI, le double scrutin se tient dans un contexte sécuritaire inédit. C’est pourquoi, dit-il, la CENI a dû mettre des ceintures de sécurité autour de certains bureaux de vote où des regroupements suspects ont été constatés. « Nous déplorons les incidents malheureux qui ont été enregistrés à certains endroits. Nous appelons les acteurs au calme « , a lancé l’adjoint de Me Salif Kébé.
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Votée fin 2018, la loi ELAN portant sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, impose aux bailleurs sociaux qui gèrent moins de 12 000 logements de se regrouper. À Coulommiers, l’OPH gère 1 922 logements sociaux répartis sur plusieurs quartiers dans la ville, dont Vaux, les Templiers ainsi que le centre-ville. L’an dernier, le Département a conduit une étude afin de déterminer les conditions dans lesquelles les petits bailleurs sociaux pourraient se rapprocher, sans perdre leur autonomie. Laurence Picard, maire adjointe et présidente de l’OPH à Coulommiers, a ainsi annoncé à l’occasion de la cérémonie des vœux, vendredi 17 janvier dernier, que cette restructuration « ne devrait pas se faire au détriment des habitants ». Garder notre autonomie À Coulommiers, l’OPH étudie actuellement les différentes options pour appliquer la loi ELAN : « L’idée c’est de créer une SAC, une société de coordination avec d’autres bailleurs, comme Confluence Habitat, Habitat 77 et Val du Loing Habitat », explique la directrice de l’OPH, Marie-José Thouret. « L’objectif c’est de garder notre autonomie tout en regroupant des compétences qui demandent plus de moyens comme les ressources humaines, les marchés publics ou la maîtrise d’œuvre », expliquent la présidente et la directrice. 1 800 dossiers pour 1 922 logements L’avantage de l’OPH de Coulommiers, c’est que l’office a des finances saines ainsi qu’une méthode de travail qui permettent de réduire la vacance des logements. 41 personnes travaillent actuellement à l’OPH de Coulommiers, dont 8 agents en régie et 13 gardiens. « Nous avons des équipes de maintenance sur place qui nous permettent d’intervenir rapidement », explique Marie-José Thouret. Cette rapidité d’intervention est d’autant plus nécessaire puisque 539 Columériens sont actuellement en attente d’un logement social, sur 1 800 dossiers au total. En 2019, les équipes ont remis à jour 165 logements. Lutter contre la précarité énergétique Pourtant, d’après la mairie, Coulommiers fait partie des communes dont la part de logements sociaux se trouve au-delà des taux imposés par la loi : « Nous avons entre 30 % et 35 % de logements sociaux », confirme-t-on à la mairie. Au-delà de la restructuration administrative de l’OPH, l’Office public de l’habitat est aussi « très investi » dans la géothermie : « D’ici fin 2020, tout le monde à Vaux sera raccordé à la géothermie », annonce Marie-José Thouret. En septembre dernier, la tour de la cheminée de gaz a été détruite après la suspension de son activité l’été dernier. L’objectif de ces travaux c’est de faire réduire la facture de charges des locataires. Les élus se réjouissent par ailleurs de ces investissements dans des logements sociaux car ils sont « peu nombreux à avoir cette démarche ». À part quelques logements dans le centre-ville, dont la position ne permet de passer à la géothermie, les logements sociaux à Coulommiers seront « à 95 % raccordés ».
L.P.B. : C’est Monsieur le ministre qui est venu vous voir pour vous proposer comme maire ou c’est vous qui êtes allée le voir ? Comment ça s’est passé ? Résultats municipales 2020 Coulommiers Résultats des précédentes disponibles. Laurence Picard : C’est vrai que c’est une situation atypique. Mais avoir un ministre dans son équipe municipale est en soi atypique. C’est aussi une chance, pour défendre des projets dont nous avons besoin, comme le Parc Naturel Régional, le déménagement du commissariat de police et la déviation de Coulommiers par exemple. Je suis heureuse que Franck Riester me fasse confiance et qu’il me propose d’être maire, tant qu’il sera ministre. Ce n’est pas là l’essentiel. Nous avons tellement de beaux projets en cours, à finaliser et de nouveaux à mettre en œuvre si les Columériens nous font confiance. J’apprécie la personnalité de Franck Riester et je partage complètement sa vision pour Coulommiers, pour l’avenir de la ville. L.P.B. : On peut donc dire que vous prévoyez de piloter ensemble la ville ? Laurence Picard : Nous travaillons ensemble sur le projet avec toute l’équipe que présente Franck Riester. Si nous sommes élus sur ce programme, chacun dans son rôle, maire, adjoints, conseillers municipaux et conseillers communautaires, le mettra en œuvre. Me concernant, cela fait longtemps que je suis élue, à Coulommiers, dans l’Agglomération et au Conseil Départemental. La grande partie des gros projets portés par la ville, je les porte aussi au Département. Cela me permet aujourd’hui d’avoir une connaissance approfondie de tous les dossiers, ce qui me rendra la tâche plus aisée dans l’exercice de la fonction de maire. L.P.B. : Comment vont se passer pour vous les semaines à venir ?
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« La tendance est vraiment à la baisse », souffle-t-on au bureau de vote situé dans l'Hôtel de Ville de Beauvais. Car avec un taux de participation à seulement 33,35 % contre 55,19 % en 2014, à 16 heures, les électeurs se sont faits rares dans la ville préfecture, pour ce premier tour d'élections municipales. Une situation que l'on retrouve un peu partout dans l'Oise, premier département de France à être touché par le Covid-19. À 17 heures, le taux de participation était de 41,25 %, contre 59,21 % pour le scrutin de 2014. Une baisse également constatée à l'échelle de la région Hauts-de-France, où le taux de participation, à 17 heures, était de 41,92 %, contre 58,23 % en 2014. Sur l'ensemble des départements concernés, seule la Somme sort du lot avec une hausse de la fréquentation, soit 56,91 % de votants à 12 heures, contre 56,8 % lors des dernières élections municipales. Un jour après l'annonce de la fermeture de tous les commerces « non essentiels » de France, de nombreux habitants ont ainsi fait le choix du confinement, sans passer par l'étape « urne ». « Il y a plein de contradictions par rapport à ce qu'on nous dit, réagissait Nathalie, une habitante de Villers-sur-Coudun qui a décidé de ne pas aller voter. Hier soir on apprend qu'il ne faut plus rien faire, on réalise que la situation est grave, et ensuite on doit aller voter… Non, j'ai envie de me préserver et de préserver les autres. » La ville préfecture enregistre à midi 18,21 % de votants, contre 27,69 % en 2014. LP/Clémence Bauduin Une crise sanitaire qui n'a pas dissuadé Antino d'aller voter. Ce jeune homme, qui a eu la nationalité française récemment, effectue « son devoir citoyen » pour la première fois à Beauvais. « C'était important pour moi, car c'est la ville qui m'a accueilli, il y a 6 ans. » Si l'homme n'a pas pris de précautions particulières, des stylos pour chaque votant étaient à disposition dans les bureaux de vote. C'est également le cas de Paul, un Compiégnois de 88 ans. Ce dernier n'a pas l'intention de garder ses distances et esquive le gel hydroalcoolique… « Chut ! Il ne faut pas dire que je ne me suis pas lavé les mains ! Il ne faut pas tomber dans la psychose. On ne va pas s'arrêter de vivre, lâche-t-il. Je suis en bonne santé, ce n'est pas un peu de gel qui empêchera quoi que ce soit. Je suis toujours allé voter et je continuerai. » À Nogent-sur-Oise, les électeurs étaient peu nombreux, avec un taux de participation de 30,85 % à 16 heures, contre 47,31 %./LP/Simon Gourru À l'instar de Paul, un certain nombre de seniors ont fait le choix d'aller voter au petit matin, « pour éviter le monde ». « Au moins c'est fait, et puis on ne passe pas derrière tout le monde », confiait Marianne, en glissant son bulletin dans l'urne d'un bureau de l'Hôtel de Ville de Beauvais. Au fil des heures, toutefois, l'écart a continué de se creuser entre la participation du jour et celle d'il y a 6 ans. Et cela ne devrait pas s'arranger d'ici la clôture du scrutin…
L'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France a publié ce samedi soir un bilan du nombre de victimes du Covid-19 dans la grande région. Selon l'organisme de santé, l'Oise compte désormais 91 personnes porteuses du coronavirus décédées dans les hôpitaux du territoire. Soit 21 de plus que la veille, à la même heure. Pour mémoire, entre jeudi et vendredi, deux décès supplémentaires avaient été enregistrés. Pour autant, il ne s'agit pas, pour le moment, de « la vague » annoncée par le Premier ministre, Edouard Philippe. Contactée dans la soirée, l'ARS explique que cette hausse subite est en réalité due à « une actualisation des décès depuis une semaine ». Il s'agit donc « de victimes qui nous ont été communiquées que ce jour mais qui ont perdu la vie dans les hôpitaux de l'Oise depuis le 21 mars ». Pour autant, l'Oise reste l'un des départements les plus touchés de France, comportant à lui seul près de la moitié des décès comptabilisés dans les Hauts-de-France, soit 183 depuis le 25 février. Au total, 2498 cas ont été confirmés dans la région, toujours selon l'ARS. En prévision d'une aggravation de la crise, les trois principaux hôpitaux de l'Oise (Compiègne, Beauvais et Creil-Senlis) semblent s'être préparés à la hausse de patients grièvement touchés. Ces jours-ci encore, ils ont aménagé de nombreux services pour disposer d'un plus grand nombre de lits. Ainsi, le Groupe Hospitalier Public du Sud Oise (GHPSO) indique notamment « qu'une aile complète d'hospitalisation a été équipée en une dizaine de jours pour pouvoir, dès ce lundi, accueillir jusqu'à 26 lits ». Un effort considérable qui a permis, depuis un mois, de déployer environ 300 lits supplémentaires, au total, dans les hôpitaux du département. Newsletter Oise Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
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L’uruguayen Luis Almagro a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans au poste de secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) par la 54ème Assemblée générale extraordinaire. Sa candidature, poussée par les États-Unis, le Brésil et la Colombie, a obtenu le 20 mars dernier le soutien de 23 des 34 membres de l’organisation basée à Washington. Cette réélection a été qualifiée de "regrettable" par le Mexique par l’intermédiaire de sa représentante, l’ambassadrice Luz Elena Baños Rivas, qui a souligné qu’Almagro entame son deuxième mandat non seulement avec un manque de soutien, mais aussi avec le rejet d’un important groupe d’États. La diplomate n’y est pas allée par quatre chemins pour critiquer la gestion de l’ancien ministre des affaires étrangères de José Mujica, n’hésitant pas à dénoncer la direction partiale de l’organisme sous l’égide d’un secrétaire général qui « a agi comme un État membre au lieu d’un facilitateur du dialogue entre les différents membres ». [1] En fonction depuis 2015, Almagro s’est en effet toujours plus illustré par sa gestion très partisane des dossiers qui cristallisent l’attention des chancelleries du continent plutôt que par ses talents de conciliateur. Au sujet de la crise vénézuélienne, il a opéré en tant que critique acharnée du président Nicolas Maduro, allant jusqu’à déclarer –en septembre 2018– ne pas exclure une intervention militaire pour renverser le gouvernement en place. En octobre 2019, il a fermement condamné les manifestations populaires auxquelles ont été confrontés certains gouvernements conservateurs du Cône Sud comme le Chili, la Colombie ou encore l’Équateur, voyant dans ces protestations la main pernicieuse des gouvernements vénézuélien et cubain. De nombreuses voix ont aussi dénoncé le rôle tendancieux joué par l’OEA dans le cadre de la crise post-électorale qui a frappé la Bolivie en novembre dernier, laquelle s’est soldée par la démission forcée du président Evo Morales et son exil vers le Mexique. L’organisation dirigée par Almagro n’avait en effet pas hésité à se ranger du côté des conservateurs : en dénonçant dans un rapport officiel une supposée fraude électorale, elle avait fourni un puissant point d’appui aux opposants de Morales et de fait aidé à légitimer le coup D’État qui déboucha sur la prise du pouvoir par l’extrême droite bolivienne. [2] Ainsi, pour la représentante du Mexique, la réélection d’Almagro « exprime le renforcement des différences et des fractures qui caractérisent l’hémisphère » alors que l’organisation a besoin d’un secrétaire général « qui comprenne que son rôle doit être impartial, objectif, et de constant facilitateur de dialogue productif entre les [États] membres, à la recherche de solutions pacifiques et issues du consensus ». Tout en insistant sur le fait que l’OEA ne devrait pas se réjouir d’une élection qui marque le « triomphe des mauvaises pratiques démocratiques » et de la « confrontation entre les États », la représentante du gouvernement d’Andrés Manuel Lopez Obrador a indiqué que son pays allait redoubler d’efforts pour que l’OEA retrouve la vocation qui avait motivé sa création. « Aujourd’hui plus que jamais, les peuples de notre continent ont besoin d’une OEA qui veille à l’égalité juridique des États, respecte [le principe de] non-intervention dans les affaires intérieures et qui soit régie par le respect inconditionnel du droit international », a-t-elle exprimé lors de la séance plénière. La victoire d’Almagro représente une déroute pour l’alliance conduite par le Mexique et l’Argentine, pays qui soutenaient la candidature de l’équatorienne María Fernanda Espinosa, ancienne ministre des affaires étrangères du président Rafael Correa, comptant sur sa victoire pour tempérer les divisions politiques qui minent l’organisme crée en 1948. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a salué la réélection d’Almagro tout en exprimant sa confiance en lui pour « continuer d’œuvrer en faveur de la démocratie, la sécurité et la prospérité du continent dans la liberté et le respect des droits de l’homme ». Tout porte à croire que l’OEA aura bien du mal à se défaire de son image de « ministère des Colonies » des États-Unis. Luis Alberto Reygada (@la_reygada) NOTES [1] Pour visionner l’intervention finale de la représentante du Mexique lors de la session de la 54ème Assemblée générale de l’OEA (à partir de la minute 44:23) : https://www.youtube.com/watch?v=5Qr26lvrr8Y. [2] Le rapport de l’OEA sera ensuite largement discrédité par des chercheurs du Massachusset Institute of Technology dans une enquête publiée par le Washington Post ; lire John Curiel, « Bolivia dismissed its October elections as fraudulent. Our research found no reason to suspect fraud », The Washington Post, 26 février 2020. http://www.washingtonpost.com/politics/2020/02/26/bolivia-dismissed-its-october-elections-fraudulent-our-research-found-no-reason-suspect-fraud/
Pas de trêve pour les basses œuvres. Malgré la pandémie qui progresse l’Amérique latine, et la faiblesse des mesures décrétées pour la combattre, l’Organisation des États Américains (OEA), sur pression des États-Unis, a maintenu sa session le 20 mars afin d’élire son secrétaire général. Plusieurs pays, dont le Mexique et la Communauté de la Caraïbe (Caricom), s’étaient élevés contre la tenue de cette réunion, en raison de la croissance exponentielle du virus sur le continent. Ces critiques ont été balayées d’un revers de la main. Sans surprise, l’ancien ministre uruguayen (2010-2015) Luis Almagro, qui occupait ce poste depuis cinq ans, a été réélu avec 23 voix sur les 34 que compte l’assemblée (la République dominicaine n’a pas participé et Cuba en a été exclue en 1962 sur ordre du Bureau ovale). La seule concurrente encore lice, l’Équatorienne Maria Fernanda Espinosa a obtenu dix votes. Sa candidature relevait presque du symbole, les gouvernements conservateurs s’étant entendus pour reconduire leur meilleur porte-parole. Luis Almagro était assuré d’être réélu, grâce aux soutiens appuyés des États-Unis et la Colombie dont le président Ivan Duque doit pourtant s’expliquer quant aux accusations d’achats de vote dont il est accusé. Il faut dire que l’ex-militant Tupamaro n’a pas ménagé ses efforts pour donner des gages de sa loyauté. Sous son mandat, l’OEA, qui était déjà sous la coupe de la Maison-Blanche, s’est transformée en une chambre d’enregistrement des desiderata de la première puissance mondiale, pour ne pas dire son porte-flingue diplomatique. Au point que les principes fondateurs de l’OEA, déjà bien atrophiés, ont définitivement été enterrés. Luis Almagro a en effet vendu son âme, devenant le garant, pour ne pas dire la cheville ouvrière, des coups d’États et autres coups tordus de ces cinq dernières années dans la région. Il a joué un rôle de premier plan dans l’aggravation de la crise vénézuélienne, en prenant fait et cause pour l’opposition. Sa voix n’a pas manqué pour renforcer les sanctions économiques contre le gouvernement du président Nicolas Maduro, au risque d’aggraver la déflagration économique dont la population est la première victime. Pis, il a réitéré en plusieurs occasions que l’option militaire était sur la table afin de déloger le pouvoir socialiste. Ses attaques répétées contre la souveraineté vénézuélienne lui ont valu d’être exclu du Front Ample (coalition uruguayenne de centre gauche) en 2018. Qu’importe. Luis Almagro a endossé les habits de laquais de Washington et des oligarchies locales. Porte-parole d’une dialectique surannée datant guerre froide, il est parti en croisade contre le progressisme régional au point justifier l’injustifiable. Les soulèvements populaires et rébellions sociales au Chili, en Colombie ou encore en l’Équateur contre les politiques néolibérales ? « Les brises du régime bolivarien impulsées par le madurisme et le régime cubain entraînent de la violence, des pillages, de la destruction et une intention politique d’attaquer directement le système démocratique et (…) de forcer des interruptions de mandats constitutionnels (comme en) en Équateur, en Colombie et au Chili. La polarisation, la haine, la violence, les mauvaises pratiques, les violations systématiques des droits humains et crimes de lèse humanité avec lesquelles les dictatures ont imprégné nos systèmes politiques doivent être éradiquées et isolées », a osé dénoncer le secrétariat général de l’OEA dans un communiqué du 24 octobre dont on a perdu la trace depuis. La ligne rouge, Luis Almagro l’a encore franchie lors des élections en Bolivie. Le président de gauche Evo Morales a été contraint à la démission, suite à un rapport bidonné de l’OEA. Le coup d’État parfait, en somme. L’organisme par la voix de son secrétaire général n’a eu de cesse de marteler que les scrutins étaient entachés de « fraudes ». Des accusations infondées, comme l’a démontré une étude du Center for economic policy research basé à Washington qui a conclu qu’il n’existait aucune évidence statistique, à même de justifier l’interventionnisme de l’OEA. Alors que se profilent de nouvelles élections le 3 mai, sous la houlette d’intégristes qui se sont adjugé le pouvoir, le pire est à craindre. C’est peu dire que la réélection de Luis Almagro a fini d’amocher le peu de crédibilité dont jouissait encore l’OEA. En pleine crise sanitaire, elle relève d’un cynisme sans nom. Cathy Dos Santos
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Objectif ? "Mettre en oeuvre une stratégie pour retarder la circulation du virus et le pic épidémique" du coronavirus. Sur les rassemblements Édouard Philippe a annoncé vendredi que le gouvernement abaissait à 100 personnes la taille limite des rassemblements en France, au lieu de 1 000 précédemment. Cette interdiction aura "des conséquences importantes pour les théâtres, les cinémas", a reconnu le Premier ministre. Sur les transports en commun En revanche, "On ne va pas fermer les transports en commun", a-t-il souligné notamment pour permettre aux soignants d'aller travailler. Sur les établissements scolaires Concernant la fermeture des établissements scolaires, les mesures seront maintenues "aussi longtemps que c'est nécessaire et le moins longtemps possible". Sur les élections municipales Pour les municipales, aller voter "c'est sans danger", affirme Édouard Philippe qui dit avoir consulté le comité scientifique. Il est possible d’organiser aussi le second tour "dans de bonnes conditions", indique le Premier ministre. Sur les commerces Face à l'affluence très importante dans les supermarchés vendredi matin après le discours d'Emmanuel Macron, Edouard Philippe a assuré qu'il n'y "avait aucun risque de pénurie" et qu'il n'était "absolument pas question de fermer les commerces alimentaires".
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Le Point Afrique - Le chef de l'État ivoirien qui s'adressait aux diplomates et corps constituÊs ce lundi 6 janvier à l'occasion de la prÊsentation des vœux du nouvel an à la salle des pas perdus du palais prÊsidentiel d'Abidjan a annoncÊ qu'il soumettra au Parlement des modifications de la Constitution dans le courant du premier trimestre 2020. Objectif : ÂĢ la rendre plus cohÊrente Âģ et ÂĢ tenir compte des observations que j'ai reçues depuis lors du comitÊ de rÊdaction de la constitution Âģ, a dÊclarÊ Alassane Ouattara. Ambiance de prÊ-campagne Êlectorale Alors que la prÊsidentielle de 2020 doit se tenir au mois d'octobre – dix ans après la terrible crise postÊlectorale de 2010-2011 qui fit 3 000 morts – la tension est montÊe d'un cran en dÊcembre, quand le premier candidat dÊclarÊ, Guillaume Soro, s'est vu accuser par la justice de son pays d'avoir prÊparÊ ÂĢ une insurrection civile et militaire Âģ pour s'emparer du pouvoir. Dans ce contexte, le prÊsident Ouattara se veut rassurant, notamment sur les intentions d'exclusion. ÂĢ Je voudrais rassurer les uns et les autres qu'il ne s'agit pas de caler qui que ce soit. Comme je l'ai dit, tout le monde pourra ÃĒtre candidat. Je viens d'avoir 78 ans, donc, je ne compte exclure personne y compris moi-mÃĒme Âģ, a assurÊ le chef de l'État ivoirien. Le suspense de Ouattara Alassane Ouattara continue ainsi de faire durer le suspense sur sa candidature à la prochaine prÊsidentielle. À ce propos, il avait dÊjà dÊclarÊ que ÂĢ la Côte d'Ivoire appartient aux prochaines gÊnÊrations. Mais comme je vois des hÊsitations au niveau de certains de ma gÊnÊration, c'est pour ça que je n'ai pas annoncÊ ma dÊcision. Mais soyez rassurÊs, mon intention est bien de transfÊrer le pouvoir à une nouvelle gÊnÊration, a assurÊ le prÊsident ivoirien. Mais, mais, maisâ€Ļ Attention ! Je veux que tous ceux de ma gÊnÊration comprennent que notre temps est passÊ. Et que nous devons tous nous mettre de côtÊ. Alors si eux dÊcident d'ÃĒtre candidats, je serai candidat ! Âģ Un avertissement lancÊ à son grand rival Henri Konan BÊdiÊ ÃĸgÊ de 85 ans. Les deux principaux partis politiques, le Rassemblement des rÊpublicains (RDR) de Ouattara, l'actuel chef de l'État en fin de mandat, et le Parti dÊmocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) d'Henri Konan BÊdiÊ, alliÊs pendant l'Êlection de 2010, sont dÊsormais à couteaux tirÊs. Quant au Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, il doit encore gÊrer un Êventuel procès en appel à La Haye. L'opposition conteste Pour l'heure, aucune information n'a ÊtÊ donnÊe sur les modifications constitutionnelles envisagÊes. La Constitution de 2016 limite en effet à deux le nombre de mandats successifs possibles pour un prÊsident. Or, cette disposition est sujette à interprÊtation. Alassane Ouattara soutient que ses deux premiers mandats ne comptent pas et qu'il est en droit d'en briguer deux autres. ÂĢ La modification de la Constitution doit ÃĒtre un processus qui dÊpend de l'opinion. Nous avons une Constitution depuis 2016. On l'a pratiquÊe. Il est clair qu'il y a des choses qu'il faut modifier dans la Constitution, mais ce n'est pas pour recaler des candidats. Non Âģ, avait-il dÊclarÊ en aoÃģt dernier. L'opposition a mis en garde le pouvoir contre une rÊforme constitutionnelle qui limiterait l'Ãĸge des candidats, ce qui pourrait avoir pour effet d'Êliminer de la course ses rivaux historiques, les ex-prÊsidents Laurent Gbagbo, 74 ans, et Henri Konan BÊdiÊ, 85 ans, mais aussi Alassane Ouattara. Rappelons que la Constitution modifiÊe et adoptÊe en 2016 a fait sauter le verrou de l'Ãĸge. En route vers 2020 Pour le chef de l'État, ÂĢ les rÊformes institutionnelles vont se poursuivre cette annÊe pour consolider davantage l'État de droit et rapprocher les institutions des concitoyens Âģ. ÂĢ Toutes les conditions sont dÊsormais rÊunies pour que l'Êlection prÊsidentielle à venir soit transparente, juste, ouverte et Êgalement apaisÊe Âģ, a rÊpÊtÊ le chef de l'État ivoirien. Affichant son assurance, il a affirmÊ que ÂĢ la paix, la stabilitÊ et la cohÊsion sociale auxquelles nous sommes parvenus sont dÊsormais irrÊversibles Âģ. Avant lui, plusieurs sources locales rapportent que le doyen du corps diplomatique en Côte d'Ivoire, Paulus Borgia s'est officiellement exprimÊ à propos des derniers dÊveloppements de l'actualitÊ politique dans le pays. ÂĢ Nous faisons appel à la capacitÊ des acteurs politiques pour qu'un climat de paix entoure les Êlections de 2020 Âģ, aurait dÊclarÊ le diplomate, qui a aussi souhaitÊ la tenue d'Êlections ÂĢ sans peur Âģ dans le pays. Selon Abidjan.net, Mgr Paulus Borgia a aussi ajoutÊ que ÂĢ les populations ne souhaitent guère revivre les peurs des tensions politico-militaires avec leurs effets nÊfastes de conflits inter-ethniques fragilisant la confiance dans les institutions et ouvrant la voie à des formes d'auto-justice Âģ a-t-il conclu. Sur les prÊparatifs du scrutin prÊsidentiel de 2020, Alassane Ouattara assure aussi qu'ils se dÊroulent ÂĢ normalement Âģ. ÂĢ La loi portant recomposition de la commission Êlectorale indÊpendante a ÊtÊ promulguÊe le 6 aoÃģt 2019. Les 15 membres de la commission centrale ont prÃĒtÊ serment le 27 septembre 2019 et les commissions Êlectorales locales ont ÊtÊ installÊes Âģ, a expliquÊ Alassane Ouattara, annonçant une rencontre prÊvue pour ce mois de janvier entre le gouvernement, les partis politiques et la sociÊtÊ civile avant de finaliser le Code Êlectoral. Par Le Point Afrique Les articles, commentaires et propos sont la propriÊtÊ de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilitÊ
analyse La Commission électorale indépendante (CEI) constitue une véritable pomme de discorde en Côte d'Ivoire. Pour l'opposition, en effet, elle est taillée de sorte à faire l'affaire du pouvoir. C'est pourquoi elle avait posé plainte auprès de la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) à l'effet d'amener le pouvoir à revoir sa copie. La Cour a cogité sur la question et avait produit un arrêt qui appelait à la mise en place d'une CEI consensuelle. Le pouvoir, pour aller dans ce sens, a octroyé un 4e poste au PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire) au sein de la CEI ainsi que dans les Commissions locales, en signe de décrispation. Mais pour le parti de Henri Konan Bédié, le compte n'y est toujours pas. Car, pour lui, « il ne s'agissait pas seulement d'obtenir une place au sein dudit organe, mais d'en obtenir une réforme qui assure l'égalité de tous devant la loi et la libre participation des citoyens aux affaires publiques du pays ». En conséquence, le PDCI et d'autres formations politiques ont une nouvelle fois porté l'affaire devant la CADHP. Cette dernière devait se prononcer sur la question hier jeudi. La probabilité est forte que la CADHP appelle une nouvelle fois à la mise en place d'une CEI équilibrée et consensuelle. Il reste donc à se poser la question de savoir, dans l'hypothèse où la CADHP donnerait raison à l'opposition pour la deuxième fois, si le pouvoir de ADO va refondre la CEI de manière à donner satisfaction entière au PDCI. L'on peut en douter. En effet, la CEI a toujours été l'objet de critiques en Côte d'Ivoire, surtout depuis que la coalition RDR/PDCI est aux affaires. A l'époque, c'est le FPI (Front populaire ivoirien) de Laurent Gbagbo qui vouait aux gémonies l'institution, voyant notamment en elle un outil qui faisait la part belle à la coalition au pouvoir. Aujourd'hui, c'est l'ancien allié PDCI de ADO qui pense que la CEI, plus qu'une recomposition, a besoin de réformes en profondeur. On attend de lui qu'il parachève sa volonté de bâtir une nation démocratique Bref, de toute évidence, la Côte d'Ivoire a mal à sa CEI. Et à moins d'une année de la tenue de la présidentielle, le traitement de ce mal se pose comme un impératif catégorique, pour reprendre l'expression du philosophe. En effet, si la Côte d'Ivoire va aux élections de 2020 sans une CEI consensuelle, l'on peut être sûr que l'après-élection conduira le pays au chaos. Ce scénario- catastrophe a de fortes chances de se réaliser surtout si c'est le camp Ouattara qui rafle la mise. C'est pourquoi, d'ores et déjà, l'on peut demander à ADO de se montrer démocrate jusqu'au bout. Il a déjà fait un pas dans ce sens en renonçant solennellement et publiquement à briguer un 3e mandat. Cela s'est passé récemment et l'Afrique et le reste du monde n'avaient pas manqué de lui tresser des lauriers. Il lui reste maintenant, pour autant qu'il veuille se positionner dans l'histoire politique de son pays comme un démocrate au sens le plus noble du terme, de relever l'autre défi, c'est-à-dire celui de travailler à mettre en place une CEI irréprochable. C'est seulement à ce prix qu'il restera longtemps dans le cœur des Ivoiriens comme un véritable homme d'Etat. Que son dauphin remporte ou non la présidentielle de cette année, est une question qui ne doit pas le préoccuper aujourd'hui. Tout ce qui doit le motiver en ces moments, c'est l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire. Et l'histoire politique récente du pays commande que les acteurs politiques évitent de semer encore les germes d'une crise post-électorale. Et celui d'entre eux qui doit le plus faire de cette posture un credo politique, est incontestablement Alassane Ouattara. On attend de lui qu'il parachève sa volonté de bâtir une nation démocratique. Sous Laurent Gbagbo, certes la CEI n'était pas parfaite, mais elle avait quand même le mérite d'être plus équilibrée que la CEI d'aujourd'hui. Qui plus est, elle était pilotée par un opposant. Dix ans après, ADO a le devoir impérieux et sacré de léguer à la Côte d'Ivoire, un instrument plus performant en terme de promotion de la démocratie. En tout cas, il laisserait un goût d'inachevé, si après avoir renoncé au 3e mandat, il quittait la scène politique tout en laissant derrière lui une CEI bancale et potentiellement dangereuse pour la Côte d'Ivoire.
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Il a de nouveau riposté. Fidèle à cette tactique qui lui vaut, à chaque fois, de raviver les braises de la colère, Emmanuel Macron a dénoncé devant les journalistes, jeudi, à son retour d’Israël, les «discours politiques extraordinairement coupables» de certains de ses opposants. Une charge dirigée largement contre la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon. «Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée», a-t-il lâché. Le leader de La France insoumise a aussitôt dénoncé cette nouvelle attaque. Lire aussi notre ancien éditorial (19.01.20): Macron et les icebergs français Plus controversée encore, en cette période de convulsions sociales, les mots du chef de l’Etat sur ceux qui dénoncent sa façon de gouverner: «Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France, c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre.» Difficile de croire, après cette salve, que les invectives politiques vont retomber.
La France se prépare-t-elle à reporter les élections municipales ? Le premier tour doit avoir lieu dimanche. Il se pourrait que le président Macron, qui doit faire une allocution ce jeudi soir, annonce le report des élections de dimanche. L'entourage d'Emmanuel Macron explique au JDD que « toutes les options sont ouvertes » et que « rien n'est décidé ». D'après le JDD toutefois, un report des élections municipales serait à l'étude. « Le processus de consultation des présidents des deux chambres, à propos d'un report du scrutin, a commencé. Jusqu'à ce matin encore, il n'était pourtant pas question de reporter le vote », indique le JDD.
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La région de Diffa, située dans la partie est du Niger, est durement éprouvée depuis la crise sécuritaire ayant occasionné une autre crise, cette fois ci humanitaire, avec l’afflux des réfugiés nigérians et déplacés internes. Ces populations, en majorité des femmes et des enfants, fuient les atrocités de la secte Boko Haram. À Diffa, il n’y a pas que le bruit des armes qui agrémente le quotidien stressant des populations. Difficile prise en charge Une tâche difficile d’autant que ces enfants sont souvent rejetés car soupçonnés d’être liés à Boko Haram. Au quartier Château, situé à la périphérie de la commune urbaine de Diffa, proche des camps de réfugiés et de déplacés internes, un Centre de prévention, de promotion et de protection des enfants a été créé en 2017. On y trouve un service de prise en charge psychologique des enfants victimes de traumatisme et une aire de jeu qui accueille du lundi au vendredi, les matins et les soirs, une centaine d’enfants déscolarisés en majorité. Il s’agit d’enfants de réfugiés, de déplacés internes, le plus souvent séparés de leurs parents ou bien ayant vécu dans des camps de Boko Haram après leur enlèvement. C’est le cas de la petite Fatouma, âgée de 11ans. Elle a été conduite dans ce centre par sa mère qui voulait lui faire oublier son passé douloureux. "C’est ma mère qui m’a amené ici, il y a sept mois. On vient dans ce centre pour jouer. Ma joie c’est de m’amuser", raconte-elle. Non loin d’elle est Abba Kiari. Il n’est pas un enfant de réfugié ou de déplacé, il fait partie des autochtones qui, après ses heures de cours, se retrouvent avec les autres enfants pour jouer. Une stratégie pour faciliter l’intégration de ces êtres fragiles ayant vécu des périodes sombres de leur existence. Le petit Abba ne voit aucun inconvénient à se rendre dans cette aire de jeu. "Je viens ici les jours où je n’ai pas cours et cela n’empiète pas sur mes études et puis c’est à 11 heures qu’on arrête les activités le matin. On joue au football, le jeu des numéros… bref il y a une multitude de jeu dans ce centre." Depuis trois ans, Mari Boulama Adji est éducatrice sociale dans ce centre. Chaque matin, elle s’y rend avec la même détermination de faire de ces enfants des hommes dignes dans la société de demain. "Nous les éduquons sur plusieurs valeurs comme l’inutilité de se bagarrer, de mentir etc… Nous compatissons à leur peine, nous voulons que ces enfants grandissent dans de bonnes conditions car ils sont l’avenir du pays. C’est une obligation de les protéger." Priorité à l'éducation Après trois années d’existence, ce centre a pu redonner le sourire à ces enfants. Certain réussissent même à intégrer le système éducatif alors que beaucoup, à leur arrivée, souffraient de traumatisme graves, nous explique Djibril Boukari, le superviseur du centre. "Ils n’arrivent même pas à s’exprimer parce qu’ils ont vu des scènes horribles : par exemple leur village saccagé, les parents ont été tués, ils ont vu des massacres. Ces enfants font des cauchemars. Quand on parle avec eux, ils ne s’expriment pas et quand on arrive à toucher un certain point, ils commencent à pleurer." Malgré ce traumatisme et grâce aux concours des travailleurs sociaux du centre, certains enfants s’en sortent et arrivent même à être intégrés dans des familles d’accueil. Mais celles-ci les hébergent en affirmant qu’il s’agit d’enfants de la famille afin d’éviter toute forme de stigmatisation à leur égard. La région de Diffa est placée sous état d’urgence depuis cinq ans en raison de la recrudescence des attaques meurtrière de la secte Boko Haram, dont la dernière date du 7 mars avec un bilan provisoire de huit militaires tués, huit blessés et trois disparus. La région accueille au total plus de 200.000 personnes en situation d’urgence, 120.619 réfugiés nigérians et 111.058 déplacés internes.
Un enfant déplacé marche près de l'approvisionnement en eau du camp de Kidjendi, près de Diffa, dans le sud-est du Niger, le 19 juin 2016. A Diffa, au Niger, vingt personnes sont mortes (quinze femmes et cinq enfants), ce lundi 17 février, dans une bousculade à l'entrée de la Maison des jeunes et de la culture (MJC). Les victimes se rendaient à une distribution de vivres et d’argent, organisée la veille, pour les réfugiés de Diffa, par le gouverneur de la région de Borno, au Nigeria, en visite à Diffa ce week-end. Publicité Lire la suite L’aide était offerte par Babagana Umara Zulum, gouverneur de l’Etat nigérian de Borno (nord-est du Nigeria). Il était venu pour visiter les sites de réfugiés nigérians fuyant les attaques de Boko Haram et qui sont installés dans plusieurs zones de Diffa, au Niger. « Nous avons eu la visite du gouverneur de l’Etat de Borno. Lors de cette visite, il a profité et rencontré ses compatriotes réfugiés dans la région de Diffa et a procédé à une opération, dimanche, qui a consisté à distribuer des vivres et des sommes d’argent. L’opération s’est bien passée », a précisé le gouverneur de Diffa, Issa Lemine, joint par RFI. « C’est alors que toutes les populations qui avaient eu l’information tardivement ont afflué vers la MJC. Au petit matin, vers 2h00, il y a eu un attroupement massif devant la porte de la MJC qui était encore fermée et où il n’y avait pas d’activité prévue de distribution. Il y a eu donc un attroupement très important et le matin, quand un des gardiens a ouvert la porte, il y a eu une bousculade pour pouvoir rentrer dans la MJC et c’est ainsi que toutes les personnes qui étaient devant, ont été piétinées », a ajouté le gouverneur de Diffa. La région de Diffa, proche du Nigeria, abrite plus de 300 000 réfugiés nigérians et déplacés internes. ►À lire aussi: "Niger: 100 000 nouveaux réfugiés et déplacés"
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De nouvelles mesures plus strictes de confinement sont en vigueur. Les Français doivent rester chez eux, sauf sorties indispensables. Les enseignes alimentaires, toujours ouvertes, ont d'ailleurs mis en place de nouvelles règles afin de limiter au maximum le risque de propagation du coronavirus. [Mise à jour le mercredi 18 mars à 12h15] A la suite des annonces du gouvernement relatives au stade 3 de l'épidémie de coronavirus et portant sur "la fermeture de tous les lieux recevant du public non essentiels", l'arrêté du 14 mars 2020, publié au Journal officiel, précise les établissements concernés ou non par les fermetures. Les restrictions sont accrues depuis l'allocution présidentielle du 16 mars et le confinement entré en vigueur le 17 mars à midi. Pour tous vos déplacements indispensables, le gouvernement a d'ailleurs mis en place une attestation de déplacement dérogatoire disponible ICI. Quels sont les commerces qui ont le droit d'ouvrir ? Et ceux qui sont fermés ? Quels règles les commerçants et clients adoptent afin de limiter la propagation ? Après l'entrée en vigueur du confinement "général", des scènes de cohue on été observées dans bon nombre de supermarchés. Plusieurs enseignes alimentaires ont alors décidé d'appliquer des nouvelles règles de fonctionnement, afin de limiter encore plus la propagation du Covid-19. Depuis mardi 17 mars : Intermarché et Netto ont allongé leurs horaires d'ouverture (ouverture à 8h et fermeture à 20h30 ou 21h) afin d'étaler au maximum le flux de clientèle, la première demi-heure (de 8h à 8h30) étant exclusivement réservée aux clients de plus de 70 ans. (ouverture à 8h et fermeture à 20h30 ou 21h) afin d'étaler au maximum le flux de clientèle, la première demi-heure (de 8h à 8h30) étant exclusivement Certains supermarchés Carrefour s'alignent également sur des mesures similaires, comme le Carrefour de Lamballe dans les Côtes-d'Armor, qui ouvre plus tôt pour les séniors, leur permettant de faire leurs courses de 7h45 et 8h30. s'alignent également sur des mesures similaires, comme le Carrefour de Lamballe dans les Côtes-d'Armor, qui Des caisses sont réservées aux personnes fragiles dans certaines enseignes dans certaines enseignes L'ensemble des magasins alimentaires et supermarchés régulent le flux avec des filtrages à l'entrée Des marquages au sol sont présents au niveau des caisses pour que les clients respectent la distance obligatoire d'un mètre sont présents au niveau des caisses pour que les clients respectent la distance obligatoire d'un mètre Intermarché, Auchan, Lidl et bientôt Carrefour installent des plexiglas au niveau des caisses pour éviter tout contact entre les clients et les caissiers. installent des au niveau des caisses pour éviter tout contact entre les clients et les caissiers. Chronodrive a demandé à ses clients de ne pas sortir du véhicule pendant le chargement des produits dans le coffre a demandé à ses clients de ne pas sortir du véhicule pendant le chargement des produits dans le coffre Monoprix et Franprix ont mis en place un numéro vert (le 0 805 620 370 pour Franprix et le 0 800 05 8000 pour Monoprix) permettant aux personnes les plus fragiles d'accéder à un service de commande et de se faire livrer gratuitement un panier de produits de première nécessité Le Premier ministre a annoncé que "tous les services essentiels à la vie de nos concitoyens resteront évidemment ouverts". Mais à quoi cela correspond-il ? Restent ouverts : Les services de soins et d'accompagnement à domicile. Tous les magasins et marchés alimentaires ( boulangerie, boucherie, poissonnerie... ), y compris les Drive alimentaires, avec approvisionnement garanti. Jusqu'ici obligées de fermer au moins un jour par semaine, en vertu d'une loi quasi-centenaire, les boulangeries françaises sont autorisées à ouvrir leurs portes 7 jours sur 7 , dans le contexte exceptionnel du confinement général. ( ), y compris les Drive alimentaires, avec approvisionnement garanti. Jusqu'ici obligées de fermer au moins un jour par semaine, en vertu d'une loi quasi-centenaire, les françaises sont autorisées à ouvrir leurs portes , dans le contexte exceptionnel du confinement général. Les services publics , y compris les services de transport , y compris les services de transport Les commerces indispensables (y compris dans les centres commerciaux) : les pharmacies , les banques , les bureaux de tabac et distribution de la presse , les , les et distribution de la Les stations-essence (les espaces de restauration restent toutefois totalement fermés) dont les prix ont chuté avec l'effondrement du coût du baril (les espaces de restauration restent toutefois totalement fermés) dont les prix ont chuté avec l'effondrement du coût du baril Les cabinets de médecine (en cas de symptômes légers, il conseillé d'appeler d'abord son médecin traitant avant de consulter un médecin en cabinet) (en cas de symptômes légers, il conseillé d'appeler d'abord son médecin traitant avant de consulter un médecin en cabinet) Les hôtels et cité universitaires . Même si les espaces de restauration sont fermés, il est possible de prendre des repas en chambre (room-service) . Même si les espaces de restauration sont fermés, il est possible de prendre des repas en chambre (room-service) Les revendeurs d'équipements d'automobiles et de deux roues, les fournisseurs des agriculteurs ainsi que leurs équipementiers, les vendeurs et réparateurs d'ordinateurs ou de téléphonie et de deux roues, les fournisseurs des agriculteurs ainsi que leurs équipementiers, les vendeurs et réparateurs d'ordinateurs ou de téléphonie Les services funéraires Les animaleries et magasins d'alimentation pour animaux et magasins d'alimentation pour animaux Les pressings et les laveries Selon le décret paru ce dimanche 14 mars au Journal officiel, sont fermés jusqu'au 15 avril 2020 : Les restaurants, les bars, les cinémas et les discothèques (y compris les restaurants et bars d'hôtels)... (y compris les restaurants et bars d'hôtels)... Les parloirs des prisons Les cafétérias et les espaces culturels des magasins alimentaires et les espaces culturels des magasins alimentaires Les salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles, de danse, de jeux. Les salles d'expositions et les musées Les centres commerciaux hors commerces indispensables hors commerces indispensables Les bibliothèques et centres de documentation et centres de documentation Les établissements sportifs couverts : piscine, patinoire, gymnase ... ... Toutes les stations de ski ferment également pour cette saison 2020 ferment également pour cette saison 2020 La SPA a également annoncé fermer ses refuges "jusqu'à nouvel ordre" a également annoncé fermer ses refuges "jusqu'à nouvel ordre" Les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités sont fermés jusqu'au 29 mars 2020. Un service de garde pour les personnels qui sont indispensables à la gestion de la crise sanitaire est mis en place La vente en ligne reste possible pour toutes les enseignes dotées d'un service de e-commerce. Mais compte-tenu des ordres de confinement plus stricts prononcés par Emmanuel Macron ce 16 mars, il est probable que le nombre de livreurs disponibles chez les prestataires qui travaillent pour les géants de la livraison va diminuer dans les prochains jours, ce qui pourrait allonger les durées de livraison. Des livraisons qui vont également être compromises par la mise à disposition des colis. Seulement 1000 bureaux de poste sur 80000 restent ouverts. Quant aux consignes automatiques d'Amazon, de Darty ou de la Fnac, elles ne devraient plus être accessibles car se elles se trouvent dans des magasins complètement fermés. Toutefois, la livraison alimentaire à domicile reste possible et préconisée. Les restaurants peuvent rester ouverts, soit pour livrer en direct à domicile, soit pour passer par les applications de livraison de repas. Il est précisé que "la plupart des plateformes ont systématisé la livraison sans contact" afin de minimiser les risques de contamination pour le livreur et le client. Le gouvernement a édicté un "Guide des précautions sanitaires à respecter dans le cadre de la livraison de repas à domicile". Le restaurateur doit aménager une "zone de récupération" des repas "distincte de la cuisine", pour éviter tout contact entre cuisiniers et livreurs et faire appliquer les "gestes barrières" au personnel (garder une distance d'au moins un mettre, pas de contact physique). Le restaurateur doit aussi apporter une attention particulière au "nettoyage et à la désinfection de toutes les surfaces et ustensiles en contact avec la nourriture", et veiller à ce que les sacs contenant les repas soient "correctement fermés".
Le trafic ferroviaire sera "en amélioration" lundi pour la 40e journée de grève contre le projet de réforme des retraites, avec en moyenne 8 TGV sur 10 sur la France et 7 Intercités sur 10, tandis que les RER A et B circuleront à raison d'un train sur deux toute la journée, ont annoncé dimanche la SNCF et la RATP. Le trafic sera "quasi normal au départ et à destination de Paris sur tous les axes TGV". Sur la France, on comptera 8 TGV sur 10 en moyenne. Le trafic international sera "peu perturbé". Les Franciliens devront composer avec 7 trains sur dix et les TER circuleront à raison de 7 sur 10 en comptant les cars de substitution, indique la SNCF. "Très nette amélioration" du trafic sur le réseau RER A Paris, la RATP évoque une "très nette amélioration" du trafic sur le réseau RER, avec un train sur deux toute la journée. Outre la 1 et la 14, automatiques, les lignes de métro 2 et 10 fonctionneront en continu de 6h30 à 19h30. Les autres seront ouvertes surtout aux heures de pointe et avec des tronçons et des stations fermés. En surface, le trafic sera proche de la normale pour les tramways et 4 bus sur 5 circuleront en moyenne.
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Les vendredi 28 et samedi 29 février se tiendra à la salle des fêtes de Moulins, pour la première fois, le salon Dynamic seniors, organisé par CFM Communication. Une trentaine d’exposants Dans ce salon, les visiteurs découvriront un large choix de stands, dédiés aux voyages, aux appareils auditifs ou encore au bien-être. À midi, ils pourront également profiter d’un service de restauration organisé par le traiteur « Les Délices d’Alice ». Cap seniors, c'est pas (que) pour les vieux ! Les seniors souhaitent une offre adaptée à leurs modes de vie. Philippe Signoret, organisateur de l’événement, distingue ainsi deux types de seniors : d’une part les jeunes retraités, encore actifs au quotidien, qui s’occupent d’autres retraités, et d’autre part les 80-85 ans. « La silver génération en demande » « La silver génération est en demande de nouveautés, d’activités sportives, culturelles, tout en conciliant ce regain d’énergie avec un confort adapté à son âge par des aménagements intérieurs (ou extérieurs), des services à la personne, des services sociaux », confirme l’organisateur du salon. Un salon des séniors ouvert à tous Ce salon devrait ainsi convenir au plus grand nombre, autant à cette génération de jeunes retraités qu’aux plus âgés. Pauline Paillassa
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Le bourgmestre a indiqué que l'incendie s'était déclaré dans la rue Masui. Certains habitants évacués ont pu retourner dans leur logement, a-t-il précisé. Dans un message posté sur Twitter vers 02h30 dimanche, l'élu a remercié la police de Bruxelles et la Croix-Rouge pour l'intervention rapide. Contacté dans la nuit par Belga, la police de Bruxelles n'était pas en mesure de communiquer sur l'incident. (Belga)
Un incendie a été maîtrisé dans la nuit de samedi à dimanche à Bruxelles mais une centaine de personnes ont dû être évacuées vers la Gare du Nord, a communiqué le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS). Dans la nuit, un appel au 112 a signalé de la fumée dans la rue des Rameurs. Les pompiers ont constaté la présence de flammes à l’approche de l’incendie. 5 autopompes, une pompe citerne, 4 engins aériens et 51 pompiers ont été sollicités pour combattre les flammes. Le feu a pris dans un atelier de carrosserie entouré de maison dans l’îlot délimité par la chaussée d”Anvers, la rue des Rameurs, la rue du Travail et l’allée verte. Quelque 111 riverains ont été évacués par mesure de précaution vers la Gare du Nord où ils ont été pris en charge par la Croix rouge. Grâce à l’intervention des pompiers, l’incendie ne s’est pas propagé à d’autres maisons. Un périmètre de sécurité a tout de même été établi. Vers 00h35, l’incendie était sous contrôle et complètement éteint à 1h. Par contre, une partie du hangar s’est effondré. A partir de 2h du matin, les riverains ont pu regagner leur domicile. Enfin, vers 6h, une autopompe a été renvoyée sur place pour vérifier la présence éventuelle de fumerolles. L’origine de l’incendie reste encore à déterminer. V.Lh. – Photo: Pompiers de Bruxelles
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Des milliers de propriétaires au Nouveau-Brunswick vont bientôt recevoir leur avis d’évaluation et d’augmentation de l’impôt foncier qui seront mis à la poste la semaine prochaine, mais non les propriétaires de certaines papetières qui doivent attendre encore. La réévaluation foncière de six grandes usines à la demande du premier ministre Blaine Higgs devrait s’achever plus tard cet été, explique une porte-parole de Service NB. Service NB expédie les avis d’évaluation foncière et les factures d’impôts fonciers le 1er mars, chaque année. Seulement 430 000 propriétés sont soumises aux fluctuations du marché immobilier et l’évaluation foncière augmente cette année dans 244 000 cas. La hausse touche 60 000 propriétés de plus que l’an dernier. La hausse est faible dans la plupart des cas, selon Service NB, mais elle s’élève à au moins 5 % dans le cas de 28 000 propriétés. Le village de Gagetown a vu la valeur de ses propriétés chuter après les inondations de 2018, mais en 2020, celles-ci connaissent une augmentation de 4,4 %. Photo : Radio-Canada / Catherine Harrop/CBC Par contre, l’évaluation foncière diminue dans le cas de 89 000 propriétés et elle demeure inchangée dans le cas de 136 000 autres propriétés. Les propriétés touchées par les augmentations se trouvent un peu partout dans la province, mais une région en particulier, le Haut-Madawaska, doit s’attendre à une hausse moyenne de 6,8 % à la suite d’une inspection des propriétés effectuée l’an dernier. Six papetières en attente Les papetières à Atholville, Edmundston, Lake Utopia, Nackawic et deux à Saint-Jean attendent de connaître une hausse. Service NB leur avait accordé une baisse en 2013 à cause d’un effondrement du marché à l’échelle internationale. Ces entreprises ont ainsi économisé 5,9 millions de dollars par année. Une grande partie de cet argent allait aux communautés où elles se trouvent. Service NB a annoncé l'an dernier qu’elle révisait ces réductions au cas où les conditions du marché du papier s’étaient suffisamment améliorées pour en éliminer. Le député libéral de Saint-Jean, Gerry Lowe, a indiqué la semaine dernière qu’il pourrait appuyer le budget du gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs s’il comprenait une réforme de l’impôt foncier pour l’industrie lourde. Il avait précisément mentionné la réduction d'impôts fonciers de 2013. Le premier ministre Higgs a dit qu'il avait demandé une révision et que la province évalue activement toutes les industries et examine la possibilité d'une taxation équitable. Mais Service NB affirme que le travail de révision se poursuit dans le but d’être terminé au 1er septembre. Tout changement qui découlerait de cet exercice n'entrera en vigueur qu’en 2021. Avec les renseignements de Robert Jones, de CBC
Le député libéral de Saint-Jean-Havre n’annonce toujours pas quel sera son vote, lourd de conséquences, sur le budget présenté cette semaine par le gouvernement minoritaire du Nouveau-Brunswick. Je vais retourner dans ma circonscription et je vais suivre les instructions des gens que je représente , a dit Gerry Lowe. Le libéral avait laissé entendre il y a plusieurs semaines qu’il pourrait appuyer le budget du Parti progressiste-conservateur. Le chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Kevin Vickers, souhaite que ses troupes s’y opposent. Gerry Lowe dit qu'il approuve plusieurs des mesures annoncées dans le budget, comme l'indexation des prestations d'aide sociale, la réévaluation des installations des grandes entreprises, et la réduction de la double taxe foncière sur les immeubles à logements. Il souhaite aussi que le gouvernement trouve des fonds pour la construction d'une nouvelle école dans sa circonscription. Indiquant mercredi qu’il n’avait pas encore pris sa décision, Gerry Lowe dit qu’il en assumera pleinement les conséquences. Si je vais à l’encontre du parti, je suis sûr qu’il y a des conséquences, n’est-ce pas? a lancé le député. Gerry Lowe a été conseiller municipal à Saint-Jean de 2013 à 2018. Photo : CBC / Brian Chisholm L’avenir de Gerry Lowe en politique provinciale est par ailleurs incertain. Il dit réfléchir à l’idée de retourner en politique municipale et d’être candidat à un poste de conseiller à Saint-Jean. Je n’ai pas décidé , a-t-il mentionné mercredi. M. Lowe a été élu conseiller municipal à Saint-Jean lors d'une élection complémentaire en mai 2013, et réélu aux élections municipales de 2016. Le premier ministre progressiste-conservateur Blaine Higgs affirme que son budget contient de bons éléments et avance que d’autres députés libéraux pourraient y trouver leur compte. Il met d'ailleurs Kevin Vickers au défi de permettre un vote libre sur le budget le 2 mars. D’après le reportage de Michel Corriveau
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DÉCRYPTAGE - C’est désormais à l’appel direct d’Ankara que les migrants mettent le cap vers la frontière turco-grecque. Une opération médiatique savamment orchestrée, explique notre journaliste Delphine Minoui. Depuis ce week-end, les images inondent le petit écran turc avec une impression de «déjà-vu». Près de cinq ans après le pic de la crise migratoire de 2015, le spectacle incessant de réfugiés s’entassant dans des bus et des radeaux pneumatiques filant fébrilement vers les côtes grecques a repris ses quartiers dans les foyers turcs. Sauf que cette fois-ci, c’est à l’appel direct d’Ankara que les migrants mettent le cap vers la frontière turco-grecque. L’opération médiatique, savamment orchestrée par les autorités turques, répond à un double objectif de Recep Tayyip Erdogan: renforcer la pression sur l’Union européenne tout en cherchant à calmer les esprits dans son propre pays. Engagé dans une escalade militaire avec le régime de Bachar el-Assad et, par extension, avec la Russie, alliée de Damas, le président turc souhaite forcer les Européens à s’investir davantage dans le conflit syrien à ses côtés. Il espère surtout les pousser à rallonger leur contribution financière dans la gestion des
Moscou et Ankara, qui ont surmonté la crise de 2015, coopèrent dans le domaine de l’armement et de l’énergie. À Istanbul Après Damas, Istanbul. Au lendemain de sa visite surprise dans la capitale syrienne, le président russe, Vladimir Poutine, était ce mercredi en Turquie pour rencontrer son homologue Recep Tayyip Erdogan. Un déplacement prévu de longue date, cette fois-ci, pour inaugurer en grande pompe le gazoduc TurkStream, dernier né des projets de la compagnie russe Gazprom, qui passe sous la Mer noire et qui permet à la Russie de contourner l’Ukraine, considérée comme instable et hostile, pour exporter son gaz vers la Turquie et l’Europe. «C’est un événement historique pour les relations turco-russes et la carte énergétique régionale», s’est félicité, dans son discours, le chef de l’État turc. La cérémonie, qui s’est déroulée sous très haute surveillance - 7200 policiers et 300 démineurs de bombe avaient été mobilisés pour l’occasion -, illustre, pour beaucoup, un rapprochement spectaculaire entre la Turquie et la Russie. En 2015, les deux pays avaient connu une crise grave après la destruction,
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Des substances toxiques pourraient se libérer au contact des aliments. Le plastique et le bisphénol étant au banc des accusés, rien de tel que des substances naturelles. Le bambou n’est cependant pas aussi inoffensif qu’on pourrait le croire, à la lecture de l’enquête réalisée par 60 Millions de Consommateurs. "Ces derniers mois, plus d’une dizaine de rappels ont concerné des articles de puériculture (sets d’assiettes et verres), de la vaisselle de pique-nique, des lunch box et autres", indique l’association de défense des consommateurs. Ce que révèlent nos confrères, ce sont les investigations menées par la Répression des fraudes, mettant en avant une "migration de composants [vers] les aliments" et un "risque chimique". En effet, le bambou est une plante et non un bois, ce qui change tout au mode de fabrication des produits qui en sont issus. "Alors que le bois peut être un matériau unique, par exemple taillé en forme de cuillère ou de saladier, le bambou est utilisé sous forme de fibres ou de poudre, nécessitant d’être agglomérées", explique Anne Lafourcade, ingénieure en santé environnementale à 60 Millions de Consommateurs. Pour agglomérer ces fibres, les fabricants utilisent le plus souvent une résine plastique de mélamine-formaldéhyde (NdlR : plus communément appelée mélamine). Si cette substance est la plupart du temps sans danger, elle est cependant susceptible de dégager ses composants dans les aliments si elle est de mauvaise qualité. Elle peut alors devenir toxique pour les reins, et le formaldéhyde est reconnu cancérogène. Les cas d’anomalies ne sont pas si rares puisqu’ils toucheraient plus d’un objet en bambou sur dix. Les enquêtes de la répression des fraudes menées en 2013 avaient déjà pointé un taux inquiétant de 13,8 % d’objets en bambou présentant de telles anomalies. Si l’Union européenne a multiplié les contrôles depuis l’an dernier, les résultats ne se montrent pas pour autant rassurants, des taux de migration de la mélamine très variables ayant été observés pour un même objet d’un lot à l’autre. En cause, une mauvaise maîtrise du processus de fabrication qui incite donc à la plus grande prudence.
Concertation Publié le 25/03/2020 • Par Brigitte Menguy • dans : Textes officiels, TO parus au JO Un décret réforme de la procédure d’enquête publique pour la révision des périmètres de protection des captages d’eau destinée à la consommation humaine. Le texte est applicable aux captages pour lesquels un arrêté d’ouverture d’enquête publique relative à la révision des périmètres de protection et des servitudes afférentes est publié postérieurement au lendemain de sa publication. Ce décret est pris en application des articles L. 1321-2 et L. 1321-2-2 du code de la santé publique. Il prévoit la mise en œuvre d’une procédure d’enquête simplifiée en cas de révision des périmètres de protection déjà existants et de modification de l’acte portant déclaration d’utilité publique pour des modifications mineures.
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Chercheurs et simples anonymes ont réclamé la libération inconditionnelle et immédiate de leurs deux collègues français détenus en Iran lors d'un rassemblement silencieux mardi à Paris, rythmé par un hommage rempli d'émotion du chorégraphe sénégalais Alioune Diagne. "Libérez Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos collègues chercheurs détenus en Iran depuis juin 2019", proclamaient les banderoles brandies par leurs confrères du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro. Ou encore "#FreeFariba #FreeRoland". Environ 150 personnes s'étaient réunies à l'appel du comité de soutien des deux chercheurs en ce jour de commémoration de la révolution islamique de 1979, a constaté une journaliste de l'AFP. Fariba Adelkhah, anthropologue franco-iranienne, et son compagnon Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, qui était venu la rejoindre pour une visite privée, ont été arrêtés par les Gardiens de la Révolution, armée idéologique du régime, le 5 juin 2019 à l'aéroport de Téhéran. Ils sont poursuivis depuis pour menace à la "sûreté nationale" et "propagande" contre le régime, des accusations forgées de toutes pièces selon leur comité de soutien. Leur procès pourrait s'ouvrir prochainement à Téhéran. Dans un décor battu par un vent glacial, à l'image de l'hiver qui sévit sur Téhéran et sa prison d'Evin, Alioune Diagne, une des étoiles de la danse contemporaire en Afrique, s'est livré à une allégorie de l'enfermement et de l'isolement. Après avoir tracé au sol deux carrés noir et blanc, symboles du double enfermement physique et intérieur - avec en toile de fond la Tour Eiffel - et s'être mis un bâillon, synonyme de parole interdite, il a exploré en mouvements ce que peuvent ressentir les deux chercheurs du fond de leur prison. - "Au compte goutte" - "La performance d'aujourd'hui c'était vraiment de mettre mon corps dans un espace comme celui où se trouvent Fariba et Roland (..) La personne qui est emprisonnée elle-même sent une autre prison au fond d'elle-même", a-t-il dit à l'AFP. "A un moment donné je sentais que je pleurais au fond de moi-même", a raconté le danseur, fondateur de la Compagnie Diagn'Art, ému aux larmes. Il a expliqué avoir rencontré Fariba Adelkhah dans un restaurant. "J'ai entendu une femme chanter des chants en farsi. J'avais la chair de poule (..) Je me suis mis à danser sur les chansons de Fariba et après on a discuté un peu", se souvient-il. Les deux chercheurs, qui redoutent une longue incarcération, à l'instar d'autres étrangers et binationaux détenus en Iran, sont "désemparés" et très affaiblis physiquement et moralement, selon leur comité de soutien. Fariba Adelkhah, en grève de la faim depuis le 24 décembre, "peine désormais à se tenir debout", a expliqué Sandrine Perrot, chercheuse au CERI, spécialiste de l'Afrique. Roland Marchal est éprouvé par la "longueur de la détention", l'isolement - les deux ne sont pas autorisés à se voir, il ne parle en outre pas farsi - et vit un "enfer psychologiquement", selon elle. Il reçoit des livres de France, qui lui sont "remis au compte gouttes" par ses geôliers, a-t-elle précisé. Malgré les appels en ce sens de son entourage, la chercheuse refuse de mettre fin à sa grève de la faim tant que sa demande "de libération et plus largement de respect de la liberté académique" en Iran ne sera pas entendue, poursuit Sandrine Perrot. "Déterminée comme elle est, avec la force de caractère qu'elle a, on la sent capable d'aller au bout de ses convictions", redoute-t-elle.
Fariba Adelkhah et Roland Marchal redoutent d'être condamnés à de lourdes peines lors de leur procès qui pourrait se tenir en mars. Le couple d'universitaires français incarcéré en Iran cherche à obtenir un document des autorités pénitentiaires les présentant comme mariés pour qu'ils puissent se voir en prison, a annoncé vendredi 7 février à l'AFP leur avocat. Une information également relayée par l'ONG «Iran Human Rights» dans un tweet publié le même jour. Fariba Adelkhah l'anthropologue franco-iranienne, spécialiste du chiisme, et son compagnon Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, tous deux membres du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris et du CNRS, sont en couple depuis 38 ans selon leur avocat iranien, mais ne sont pas mariés à proprement dit. Depuis juin dernier, ils sont détenus en Iran, où la loi ne donne le droit de visite entre détenus qu'à ceux mariés officiellement. «Mes clients ont adressé une demande écrite d'enregistrement officiel de mariage auprès des autorités pénitentiaires», a déclaré Me Saïd Dehghan. À lire aussi«Les chercheurs français Fariba Adelkhah et Roland Marchal sont des otages du régime iranien» Me Dehghan a confié qu'à ses yeux, le mariage selon l'islam est contracté par «le consentement des époux, ne nécessite aucune cérémonie» et par conséquent il considère que les deux chercheurs sont mariés de fait. Ces derniers sont poursuivis pour «collusion en vue d'attenter à la sûreté nationale». Paris ne cesse de réclamer leur libération. Seulement Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité pour ses ressortissants a toujours refusé à la France un accès consulaire à Fariba Adelkhah. Mais cet accès est garanti pour Roland Marchal selon l'Iran. Le comité de soutien des deux chercheurs a indiqué fin janvier que l'état de santé de la chercheuse, en grève de la faim depuis le 24 décembre, était «alarmant». Selon l'un des membres du comité, Jean-François Bayart, «elle a de la peine à marcher, des problèmes aux genoux, a perdu beaucoup de poids». «Roland Marchal est désemparé et est confronté à des problèmes de santé qui font l'objet de soins mais qu'aggrave évidemment sa détention», ajoute-t-il. Le chercheur souffre d'arthrose, de douleurs à l'aine et est psychologiquement très affaibli. Tous deux redoutent d'être condamnés à de lourdes peines lors de leur procès qui pourrait se tenir avant la fête de Norouz, le nouvel an persan, le 20 mars. Selon leur comité de soutien, ils ont été convoqués le 5 février par 'la section 15 (du tribunal révolutionnaire) qui fait peur à tous les détenus politiques'». «Ils estiment être confrontés à une 'procédure juridique longue et sans dénouement' qui 'peut durer ad vitam aeternam'». Le procès «ne présentera aucune garantie d'impartialité», s'inquiète Jean-François Bayart Une marche silencieuse sera organisée mardi à 12h30 sur le parvis des droits de l'Homme, place du Trocadéro à Paris, pour réclamer leur libération. Le Sénégalais Alioune Diagne, une des étoiles de la danse contemporaire en Afrique, s'y produira en hommage aux deux scientifiques. À lire aussiIran: qui sont vraiment les Gardiens de la révolution islamique?
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DOMÉRAT. Les donneurs de sang mobilisés. À l'occasion de la dernière collecte au centre municipal Albert-Poncet, les donneurs de sang étaient au rendez-vous, à la grande satisfaction des organisateurs. Soixante-douze personnes accueillies En effet, l'Établissement français du sang (EFS) et l'Association pour le don du sang de Domérat ont accueilli soixante-douze personnes, dont deux nouveaux donneurs. Parmi eux, une cinquantaine avait pris rendez-vous sur le site Résadon et deux par téléphone. Les autres se sont présentés spontanément, ce qui n'a pas causé d'attente supplémentaire. La collecte s'est déroulée avec toutes les mesures sanitaires en vigueur et la collation est venue réconforter les donneurs après leur geste généreux. Pour la prochaine collecte, qui aura lieu jeudi 3 septembre, au centre municipal Albert-Poncet, il est recommandé de s'inscrire sur resadon.fr
L'Établissement français du sang (EFS) et l'Association pour le don du sang de Domérat ont organisé leur première collecte de l'année, au centre municipal Albert-Poncet. La collecte a été assez satisfaisante, puisque soixante-quatre personnes se sont présentées, dont deux nouveaux donneurs. « Mais il faut que l'effort continue, car les besoins en produits sanguins sont toujours là et les malades attendent toujours de l'aide pour se soigner. Une heure de notre temps égale une poche de sang égale trois vies sauvées », a précisé le docteur Perrichon. à la tête d'une équipe composée de deux médecins, trois infirmières et un chauffeur. Rendez-vous. La prochaine collecte de sang est prévue jeudi 9 avril.
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par David Lawder et Andrea Shalal WASHINGTON (Reuters) - Après dix-huit mois de conflit, les Etats-Unis et la Chine ont signé mercredi une trêve commerciale prévoyant une baisse de certains droits de douane et l'achat par Pékin de 200 milliards de dollars de biens et services américains supplémentaires au cours des deux prochaines années. Pékin et Washington présentent cet accord de "phase 1", signé à Washington par Donald Trump et le vice-Premier ministre chinois Liu He, comme une nouvelle étape après des mois d'attaques et représailles à coups de hausses des droits de douane entre les deux premières économies mondiales. "Ensemble, nous corrigeons les erreurs du passé et offrons un avenir de justice et de sécurité économique aux travailleurs, aux agriculteurs américains et à leurs familles", a déclaré Donald Trump lors de la cérémonie de signature à la Maison blanche. Dans une lettre transmise à Trump par Liu He, le président chinois Xi Jinping se félicite pour sa part de voir que les deux pays sont capables de surmonter leurs divergences par le dialogue et dit espérer rester en contact étroit avec son homologue américain. Le coeur de l'accord est l'engagement pris par Pékin d'acheter au cours des deux prochaines années au moins 200 milliards de dollars de biens et services américains de plus qu'en 2017, année pendant laquelle ces achats avaient totalisé 186 milliards de dollars. Donald Trump a notamment pris soin de souligner, à l'attention de son électorat, que la Chine promettait d'augmenter ses achats de produits agricoles américains de 50 milliards de dollars, ajoutant qu'il était convaincu que les "farmers" sauraient faire face à cette demande accrue. LE DÉBUT D'UNE NOUVELLE ÈRE ? A Washington comme à Pékin, les hauts responsables ont vanté le début d'une nouvelle ère dans les relations sino-américaines même si l'accord ne règle en rien les problèmes structurels qui ont conduit initialement l'administration Trump à déclencher la guerre commerciale en 2018. Parmi ces problèmes figurent notamment les subventions publiques à l'industrie chinoise ou les produits à bas coûts inondant les marchés internationaux. Trump, champion de l'"Amérique, d'abord", son slogan de campagne qui l'a porté au pouvoir en 2016, a assuré mercredi que la Chine devrait lutter contre le piratage et la contrefaçon et que l'accord de "phase 1" comprenait de solides dispositions pour protéger les droits de propriété intellectuelle. Selon le conseiller économique de la Maison blanche Larry Kudlow, l'accord ajoutera 0,5 point de pourcentage à la croissance du produit intérieur brut américain en 2020 ainsi qu'en 2021. Certains analystes se montrent sceptiques cependant sur la perspective d'une nouvelle donne dans les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. "Je ne m'attends pas à un changement radical dans les dépenses chinoises", dit Jim Paulsen, directeur de la stratégie d'investissement à Leuthold Group, à Minneapolis. "J'ai de faibles attentes concernant les objectifs annoncés. Même si je crois sincèrement que toutes ces négociations ont fait avancer les choses à la fois pour les Etats-Unis et pour la Chine." L'accord de phase 1, qui a été conclu le mois dernier, a également entériné l'annulation des droits de douane que Washington comptait imposer sur les téléphones et ordinateurs portables et les jouets chinois, et réduit de moitié, à 7,5%, les droits de douane sur 120 milliards de dollars d'autres produits chinois importés aux Etats-Unis, dont les télévisions à écran plat, les casques Bluetooth et les chaussures. Il reste cependant encore des droits de douane de 25% sur 250 milliards de dollars de produits industriels chinois et de composants utilisés par les industriels américains. Donald Trump a promis de lever "tous les droits de douane" dès qu'un accord de phase 2 serait conclu avec Pékin, ajoutant ne pas s'attendre à un accord de "phase 3". (version française Jean-Stéphane Brosse)
La croissance chinoise sera supérieure à 6% pour 2019, a déclaré le vice-Premier ministre chinois Liu He, cité jeudi par l'agence officielle Chine nouvelle alors qu'il venait de signer un accord commercial préliminaire avec les Etats-Unis. Le chiffre officiel doit être annoncé vendredi à Pékin par le Bureau national des statistiques. En 2018, la deuxième économie mondiale avait enregistré une croissance de 6,6%, son score le plus faible en trois décennies. Liu He, principal conseiller économique du président Xi Jinping et négociateur en chef dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis, a estimé par ailleurs que les chiffres enregistrés par l'économie chinoise au mois de janvier révélaient "des perspectives économiques meilleures que prévu". Il a assuré lors d'une conférence de presse à Washington que son pays poursuivrait ses réformes et s'ouvrirait davantage au reste du monde, a rapporté Chine nouvelle. Aux termes de l'accord préliminaire qu'il a signé mercredi avec le président américain Donald Trump, la Chine s'engage à acheter sur deux ans pour 200 milliards de dollars de biens et services supplémentaires aux Etats-Unis, par rapport à 2017. Un accord de phase deux doit encore être négocié entre les deux puissances. Les Etats-Unis exigent qu'y figurent des réformes structurelles de l'économie chinoise, dont une baisse des subventions aux entreprises publiques, le respect de la propriété intellectuelle et la fin des transferts de technologie imposés aux entreprises étrangères.
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Contacté sur Bel RTL ce mardi matin, Pascal Soriot, PDG d’AstraZeneca, a annoncé que des essais cliniques pour un vaccin contre le coronavirus étaient actuellement en cours au Royaume-Uni, sur 10.000 patients. Les résultats seront disponibles vers les mois d’août-septembre et si ceux-ci sont positifs, le vaccin pourrait être commercialisé en Belgique dès le mois d’octobre. Lire aussi Des Belges aux avant-postes de la recherche pour un vaccin D’après Pascal Soriot, le vaccin sera produit dans notre pays et commercialisé pour la modique somme de deux euros. « C'est une course contre le virus. On s'est engagés à ne pas faire de profit dans cette opération. On va fournir le vaccin à prix coûtant durant la pandémie. Ce n'est pas une course pour devenir riche mais pour régler le problème de cette pandémie terrible », a-t-il déclaré. Il sera efficace pendant environ un an. Le laboratoire travaille également sur un autre vaccin, qui protégerait six mois. Lire aussi Vaccins anti-covid: les 4 procédés les plus prometteurs Le laboratoire a déjà signé un accord avec quatre pays européens et s’est engagé à leur fournir 300, voire 400 millions de doses de vaccins : la France, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas. Un accord qui avait été critiqué par la ministre belge de la Santé Maggie De Block.
La VRT coupe une séquence après des critiques du Vlaams Belang: “C’est très inquiétant” 12:57 La décision de la VRT de couper une séquence de son émission satirique "De Ideale Wereld", datant du 30 avril, après les critiques formulées par le Vlaams Belang au sein de son conseil d'administration, suscite un vif débat au nord du pays. "Il s'agit d'un précédent dangereux", a ainsi estimé la députée régionale Groen Elisabeth Meuleman, qui préside la commission Média du parlement flamand.
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Dans l'est de la RDC, Butembo, Beni et Goma sont isolées depuis lundi 6 avril. Pas d'entrée, pas de sortie dans les trois principales villes de la province du Nord-Kivu où l'on constate une augmentation des cas de contamination sur son territoire. Pour la première journée la population s'est mise au pas. Et les autorités ont dit leur satisfaction face au comportement des habitants de ces trois villes qui, selon ces mêmes autorités, ont scrupuleusement observé les mesures annoncées. Casser la chaîne de transmission Le ministre provincial de la Santé, Moïse Kakule le rappelle : ces 14 jours d'isolement doivent permettre de casser la chaîne de transmission. C'est pourquoi le gouvernement provincial insiste : pas de mouvement des populations entre Goma et le reste de la province, pas non plus de trafic entre les villes de Beni et Butembo. Seuls les véhicules transportant les vivres et les produits de première nécessité sont autorisés à circuler, sans aucun passager. Ces produits sont destinés en priorité aux marchés qui restent ouverts pendant la période d'isolement. Enfin, le ministre provincial insiste : « Il est conseillé de rester à la maison, de ne sortir qu'en cas de stricte nécessité ! »
Après l'irruption de la pandémie à coronavirus dans la province du Nord-Kivu qui compte 4 cas confirmés, il a été décidé d'isoler les villes de Goma, Beni et Butembo pendant 14 jours à partir du lundi 6 avril 2020. Mesure prise, vendredi 3 avril dernier, à l'issue d'une réunion restreinte de sécurité dirigée par Mme le vice-gouverneur de province, Marie Lumoo Kahombo, considérant les risques et menaces dus à la propagation du covid19 sur toute l'étendue de la province. Le chef-lieu du Nord-Kivu qui, à lui seul, a compté 3 cas testés positifs en moins d'une semaine, entre en total isolement. Tous les mouvements de personnes entre la ville de Goma et les autres coins de la province sont suspendus et vice-versa pour éviter l'augmentation des cas positifs du covid19, exceptés les mouvements des denrées alimentaires et les produits de première nécessité qui ne sont pas concernés par cette mesure. Le trafic entre les villes de Butembo et Beni est aussi suspendu pour une durée de 14 jours. A dater de ce lundi 6 avril 2020, les marchés resteront seulement ouverts aux produits de première nécessité dans le souci de faciliter la population de s'en procurer le temps de l'isolement. La vice-gouverneur de province recommande à tous les habitants de rester à la maison pour éviter les contacts avec les probables suspects et de ne sortir qu'en cas d'urgence, mais aussi de respecter les règles d'hygiènes et les mesures de prévention prises par les autorités compétentes. Des avis partagés Après cette décision du gouvernement provincial, les avis des habitants de la ville de Goma restent partagés. Quelques-uns sont contre cette mesure dans une ville où les gens vivent au «taux du jour». "Si vous ne sortez pas de la maison, vous n'aurez pas quoi mettre sous la dent et subvenir aux besoins vitaux de votre famille. Certes, nous sommes au courant que le covid19 est une réalité ici chez nous, mais avant de prendre cette mesure les autorités devaient voir comment aider la population à avoir quoi mettre sous la dent durant le confinement qui va durer 14 jours", déclare un habitant de Goma. Personnellement, a-t-il souligné, je n'ai pas grand-chose en banque qui pourra m'aider à satisfaire les besoins de ma famille, mais nous appelons les autorités à une très grande vigilance car les cas confirmés dans la ville de Goma ont tous été importés, ce qui montre une certaine négligence. Il appelle également les autorités à veiller au strict respect des mesures prises car, jusqu'à présent, le trafic terrestre entre le Nord et le Sud-Kivu n'est pas encore arrêtés. D'un autre côté, il y a ceux qui saluent cette mesure du fait que le covid19 est une maladie très dangereuse qui a déjà tué de milliers de personnes dans le monde. "Notre pays n'est pas épargné autant que ceux qui ont des moyens logistiques sanitaires suffisants pouvant les permettre de faire face à cette maladie très dangereuse. Nous qualifions cette décision de très sage, voulant protéger les vies humaines et nous appelons nos frères vivant comme nous dans la ville de Goma à respecter toutes les mesures prises, mettant la ville de Goma en confinement", affirmé un notable de la province.
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Photo : YONHAP News La classe politique est divisée sur l’aide financière d’urgence que le président sud-coréen Moon Jae-in a promis, hier, d’accorder aux 70 % des ménages les plus modestes.Sans surprise, le Parti du Futur Unifié (PFU) est le premier à fustiger cette décision. La principale formation de l’opposition conservatrice a dénoncé une « mesure populiste » dans l’optique des prochaines législatives qui seront organisées le 15 avril.Ahn Cheol-soo, candidat malheureux à la présidentielle de 2017, dont Moon Jae-in est sorti vainqueur, a, de son côté, réclamé une aide aux classes les plus durement touchées plutôt qu’un soutien universel. Il dirige maintenant le Parti du Peuple.Dans le camp progressiste, le Minjoo a pour sa part salué cette initiative. Le parti au pouvoir est allé jusqu’à annoncer qu’il ferait en sorte de voter le plus vite possible un deuxième projet d’additif au budget, si l’exécutif le présente au Parlement dans le cadre de l’aide d’urgence en question.Le Parti de la Justice, une formation minoritaire, a pour sa part demandé de l’accorder à tous les sud-Coréens sans exception.
Photo : YONHAP News Dans le camp de l’opposition conservatrice, le directeur général de campagne du Parti du Futur Unifié (PFU) a tenu, aujourd’hui, une conférence de presse pour conquérir le cœur des indécis.Kim Jong-in a alors mis en garde contre une possible victoire massive des candidats du Minjoo, le parti au pouvoir. Selon lui, dans une telle éventualité, le Parlement et l’économie nationale risqueront de « contracter le virus ».A l’issue de la conférence, il est allé soutenir les candidats de sa formation dans une dizaine de circonscriptions de Séoul.De son côté, le patron du PFU a exhorté les électeurs à sanctionner le gouvernement de Moon Jae-in et son parti, et à voter pour sa formation afin que celle-ci puisse les contrecarrer. Hwang Kyo-ahn est lui-même candidat à Jongno, au centre de Séoul.Enfin, le patron du Parti du Peuple, Ahn Cheol-soo, achève aujourd’hui son marathon « transcoréen » de 430 km. Il l’a débuté dans une ville du sud du pays le 1er avril, dans le cadre de sa campagne électorale. Peu après son arrivée cet après-midi sur la place de Gwanghwamun, en plein centre de Séoul, il doit tenir une conférence de presse.
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La SPA, qui a fermé ses portes au public à cause du Covid-19, réclame au gouvernement une dérogation pour que les gens puissent venir adopter les pensionnaires de ses 62 refuges, bientôt saturés. Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA, a lancé un cri d’alarme lundi 6 avril. Après trois semaines de confinement, « on compte 5 000 animaux dans nos refuges pour une capacité de 6 800. Il nous reste 1 800 places, ce qui correspond à quinze jours d’activité. » Il y a une semaine, afin de désengorger ses refuges, la SPA a demandé une dérogation afin que les gens puissent venir adopter leurs chiens et chats après les avoir choisis sur photo sur Internet. « Des milliers d’animaux seront euthanasiés » « Nous attendons toujours une instruction du ministère de l’Agriculture pour obtenir cette dérogation », déplore Jacques-Charles Fombonne auprès de l’AFP. « C’est une responsabilité d’État, un problème d’ordre public, de choix politique », estime-t-il. « Nous allons avoir des milliers d’animaux qui seront recueillis par la fourrière, que nous ne pourrons pas héberger et qui seront euthanasiés », a-t-il aussi déclaré à franceinfo. « Il n’y a pas de risque de contamination ! » « On ne prend pas la place des humains, ce n’est pas parce que l’on va sauver des animaux que l’on va condamner les hommes à ne pas être soignés », commente-t-il auprès de l’AFP, en rappelant : « Il n’y a pas de risque de contamination entre les animaux et les hommes ! » La situation « s’aggrave », insiste-t-il. « Il y a des centaines de gens qui nous téléphonent et nous écrivent en nous demandant pourquoi ils ne peuvent pas venir adopter, alors qu’il y a des animaux partout. » Le président de la SPA suggère que la France fasse comme la Belgique, qui a instauré une dérogation permettant aux gens de venir dans les refuges en dépit du confinement. « Nous avons établi un protocole sérieux de procédure par internet pour la réception de l’animal et on n’y arrive pas ! » déplore le président de la SPA, qui se dit « prêt à se plier à toutes les obligations pour obtenir cette dérogation ».
Après onze jours de confinement, la SPA qui a fermé au public ses refuges, en conformité avec le plan d’action Covid-19 du gouvernement, enregistre une stabilité des abandons mais pas d’adoptions. « On s’attendait à une situation cataclysmique mais elle n’a pas eu lieu. On est stable sur le nombre d’abandons des entrées de fourrières », a confié Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA. « La difficulté, c’est que l’on continue de recevoir des chiens et des chats des fourrières, principale source d’arrivée d’animaux, mais comme on n’a pas d’adoptions nos refuges se remplissent », déplore-t-il. « Comme on est sur une moyenne d’habitude de 3 400 adoptions par mois, ça veut dire qu’en dix jours on a pris 1 300 animaux supplémentaires et on arrive quasiment à bloc, les gens n’ayant pas la possibilité de venir adopter dans nos refuges », explique-t-il. Adoption à distance pour désengorger les refuges Pour désengorger ses refuges, « dès lundi on va prendre contact avec les autorités préfectorales pour solliciter une dérogation afin que les gens puissent venir adopter nos animaux après les avoir choisis sur photo, sur notre site Internet », annonce M. Fombonne. « Le candidat à l’adoption obtiendra un rendez-vous et on veillerait à ce qu’il ne croise personne. On lui présenterait l’animal à distance et s’il est d’accord, il partirait avec l’animal », explique-t-il. Par ailleurs, la SPA mettra en ligne sur son site une application pour permettre aux gens seuls qui partent à l’hôpital de trouver une solution de garde pour leur animal ainsi que des familles d’accueil pour placer certains de leurs pensionnaires pour faire de la place aux nouveaux arrivants. « Quand on prend un animal on en sauve deux : celui qui part à l’adoption ou en famille d’accueil et celui qui arrivera de la fourrière », commente le président de la SPA. « On est déjà à saturation, on va pouvoir, si les préfets nous accordent cette autorisation, faire quelques adoptions, sinon la situation va être difficile à assurer dans la durée ! », s’inquiète-t-il.
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L’Agence Régionale de Santé annonce, dans son point journalier ce mardi 10 mars 2020, 15 nouvelles contaminations au coronavirus en Nouvelle-Aquitaine. Le chiffre pointe désormais à 55 cas dans la région, contre 40 lundi 9 mars 2020. Lire aussi : Coronavirus : l’ARS dénombre 11 nouvelles contaminations en Nouvelle-Aquitaine ce lundi Le Lot-et-Garonne est le département le plus touché, avec sept nouveaux cas. Six autres ont été détectés en Charente-Maritime, un dans la Vienne et un autre en Gironde. Les infos en direct L’ARS met à disposition tous les jours, le midi, un tableau des nouveaux cas de contamination. [#COVID2019] Point de situation au 10 mars : 📍 15 nouveaux cas confirmés de #coronavirus en Nouvelle-Aquitaine 👉 Le suivi des cas confirmés en Nouvelle-Aquitaine sur : https://t.co/6KymWxH9RP 👉 Des précisions sur ces cas confirmés seront apportées dans l'après-midi — ARS Nouvelle-Aquitaine (@ARS_NAquit) March 10, 2020 Les bons gestes à adopter Des gestes simples doivent être adoptés pour préserver sa santé et celle de son entourage : se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude, saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, utiliser des mouchoirs à usage unique.
5 nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés en Charente-Maritime. Un couple en lien avec un cas recensé en Occitanie et trois personnes en contact avec autre patient infecté déjà connu précise l'Agence Régionale de Santé. 5 nouvelles personnes infectées par le coronavirus en Charente-Maritime ce week-end. L'origine de leur contamination est connue. Il y a un couple en lien avec un cas identifié en Occitanie et trois personnes qui ont fréquenté un patient infecté déjà connu de l'Agence Régionale de Santé. L'ARS qui ne précise pas l'état de santé de ces cinq malades ni s'ils ont dû être hospitalisés. En tout, 13 nouveaux cas de Coronavirus Covid-19 ont été confirmés ce week-end en Nouvelle-Aquitaine. Cinq en Charente-Maritime donc mais aussi cinq dans le Lot-et-Garonne, un dans la Vienne, un en Corrèze et un en Gironde. Des cas identifiés grâce au suivi médical assuré par l'Agence Régionale de Santé auprès des proches de cas déjà connus. Cela porte à 29 le nombre de cas confirmés dans la région. "On observe une forte augmentation du nombre cas confirmés ces dernières 24h." affirme l'ARS.
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SPA : nouvelles règles pour les chiens, ce qui change pour les propriétaires 08 h 24 SPA : nouvelles règles pour les chiens, ce qui change pour les propriétaires Durée : 9:15 Dans la région, les patrouilleurs de la Société protectrice des animaux (SPA) de la Mauricie seront responsables de faire appliquer le nouveau Règlement d'application de la Loi sur l'encadrement des chiens qui entre en vigueur mardi. Le directeur général de la SPA Mauricie, Marco Champagne, explique que neuf personnes sont déjà assermentées par les différentes cours municipales des MRC qui nous entourent Les patrouilleurs peuvent émettre des constats d’infraction. On a également un pouvoir de saisie qui a été ajouté et qui va faciliter le travail dans le cas où un récalcitrant ne voudrait pas faire l'examen du médecin vétérinaire au niveau comportemental , a-t-il expliqué en entrevue à l’émission Facteur matinal. Désormais, les chiens de 20 kg et plus devront porter un licou ou un harnais en tout temps. De plus, le port d'une laisse d'une longueur maximale de 1,85 mètre sera aussi obligatoire, sauf dans les parcs à chiens, à la chasse, dans un cours de dressage ou une compétition canine. Marco Champagne ajoute que les patrouilleurs auront aussi le rôle de sensibiliser la population aux nouvelles règles.
La Société protectrice des animaux (SPA) de la Mauricie souhaite donner un coup de main aux propriétaires d'animaux en ces temps de pandémie. Certains d’entre eux vivent des difficultés financières. C’est pourquoi l’organisme fait don d’une tonne de nourriture pour animaux à Moisson Mauricie-Centre-du-Québec. Ainsi, la SPA estime pouvoir aider environ 250 familles de la région. Nous ce qu’on souhaite, c’est que les gens conservent leurs animaux de compagnie même dans les situations précaires, parce que l’animal est déjà dans une bonne famille. Souvent, quand l’animal arrive à la SPA Mauricie, il vit un stress avec nous, il se retrouve quelques jours, quelques semaines avec nous, et on le replace dans une nouvelle famille. Mais ce qu’on souhaite pour le moment, c’est que les gens conservent leurs animaux de compagnie à la maison , explique le directeur général, Marco Champagne. Cette quantité de nourriture a été amassée grâce aux dons de la communauté. Elle sera distribuée équitablement entre les familles qui en feront la demande.
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Des activistes du Parti de la Justice et du développement (PJD) auraient installé des caméras cachées de surveillance dans 40 annexes administratives relevant du ministère de l’Intérieur. Une opération d’espionnage mise à nu. Il a été découvert des caméras cachées, installées par des activistes du PJD, dans 40 annexes relevant du ministère de l’Intérieur, rapporte Assabah. La même source indique que ces caméras servent à espionner les caïds, pachas et autres autorités locales et ne sont nullement contrôlées par les services du ministère de l’Intérieur. Selon certaines indiscrétions, le conseil de la ville de Marrakech avait lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition et l’installation des caméras. Or, il est de notoriété publique, affirme la même source, que ce conseil est sous l’influence du PJD. En clair, ces caméras ont été posées dans le dessein d’espionner des cadres ou autorités appartenant à d’autres formations politiques.
Le ministère de l’Intérieur a enclenché des poursuites judiciaires contre une trentaine de présidents de communes, auxquels s’ajoutent 15 vice-présidents et 34 conseillers communaux, pour avoir dilapidé les deniers publics et falsifié des documents administratifs. Un document officiel envoyé par le ministère de l’Intérieur aux membres de la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville au sein de la Chambre des Représentants indique que 26 jugements ont été prononcés à l’encontre des présidents des communes et leurs substituts, rapporte Assabah. Ils ont été sanctionnés pour mauvaise gestion des budgets et des affaires financières, fait savoir la même source. Au regard de la loi, ces élus risquent gros notamment la révocation, la perte du statut d’éligibilité et d’électeur. Ainsi, les gouverneurs ou leurs intérimaires ont saisi les tribunaux administratifs pour demander la révocation des membres concernés des conseils des communes et aussi des présidents et de leurs vice-présidents, conformément aux dispositions des articles 64 et 70 de la loi organique relative aux communes et l’article 71 de la loi organique relative aux préfectures et provinces. En conséquence, 84 membres des conseils communaux ont été révoqués après que leurs dossiers ont été déférés devant le tribunal administratif. 27 présidents ont été également révoqués conformément à l’article 70. Un seul président a été révoqué conformément à l’article 71 de la loi organique relative aux préfectures et provinces.
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La place du Petit-Martroy en mode confiné. Quel plaisir de voir la chaussée de la place du Petit-Martroy de Pontoise, dans le Val-d’Oise, vierge de tout véhicule. Lire aussi : Val-d’Oise. Photo : Pontoise à l’arrêt Les voitures des habitants confinés mises à part, le centre-ville de la sous-préfecture du Val-d’Oise semble même déserté. Le photographe Doudou RH a immortalisé ce moment rare et le propose en guise de cliché de la semaine. Bien vu Doudou. Pour admirer les dernières œuvres de Doudou Rh, rendez-vous sur sa page Facebook : Cuistographe DoudouRh. Pour le contacter par mail : haroun15@gmail.com
Cette semaine, le photographe Doudou RH propose un cliché pris lors d’une manifestation d’intermittents du spectacle, qui s’est déroulée samedi 6 juin 2020, sur le marché du centre-ville de Pontoise (Val-d’Oise). Respectueux des mesures sanitaires, sachant qu’ils étaient moins d’une dizaine (trois en l’occurrence), les manifestants souhaitaient alerter le grand public quant à leur situation, à l’issue du confinement. Lire aussi : Portrait. Doudou Rh, son objectif compense ses yeux Pour eux, « les promesses du gouvernement et la réouverture des théâtres ne vont pas aider la plupart des intermittents du spectacle ». Il s’agissait, par ailleurs, d’un mouvement national repris localement pas les syndicats du spectacle. Notre cuistographe y était. Bien vu Doudou. Pour admirer les dernières œuvres de Doudou Rh, rendez-vous sur sa page Facebook : Cuistographe DoudouRh. Pour le contacter par mail : haroun15@gmail.com Lire aussi : Val-d’Oise. Photo : Doudou RH aux confins du confinement à Pontoise
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L'Espagne a annoncé mardi un premier mort dû à l'épidémie provoquée par le nouveau coronavirus, un homme décédé en février dont l'autopsie a révélé qu'il était porteur du virus, ont annoncé les autorités de la région de Valence (est). "C'est un patient décédé le 13 février dernier" dans un hôpital de Valence et dont les analyses post-mortem se sont révélées "positives", a expliqué à la presse la responsable régionale de la Santé Ana Barceló Chico.
L'Espagne a franchi jeudi la barre des 10.000 morts dus à la pandémie de coronavirus après avoir enregistré 950 décès en 24 heures, un nouveau record dans le pays, ont annoncé les autorités. Au total, 10.003 personnes sont mortes du Covid-19 en Espagne, deuxième pays le plus endeuillé par la maladie dans le monde. Le nombre de cas confirmés a dépassé pour sa part la barre des 110.000 mais la progression du nombre de nouveaux cas continue de ralentir.
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L’un des quatre policiers impliqués dans le meurtre de George Floyd a dû faire face à une femme en colère dans un supermarché alors qu’il faisait ses courses après avoir été libéré de prison. C’est une vidéo qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Alexander Keung, l’un des quatre policiers qui a procédé à l’interpellation meurtrière de George Floyd le 25 mai dernier, a été confronté à une femme en colère qui l’a reconnu dans un supermarché du Minnesota. La vidéo a été tournée dès le lendemain de la remise en liberté du désormais ex-policier de 26 ans, lorsqu’il faisait ses courses. “Vous êtes donc sorti de prison et vous faites vos courses confortablement dans Cub Foods, comme si vous n’aviez rien fait ?”, lui demande la femme très en colère, après que l’homme a reconnu qu’il était bien l’un des policiers accusés du meurtre de George Floyd. “Je ne dirais pas ‘confortablement’ mais plutôt pour acheter des produits essentiels”, répond alors l’ex-officier qui semble très embarrassé par la situation. Lorsque la personne qui filme lui dit qu’il ne devrait pas avoir le droit d’acheter des produits d’épicerie, sous entendu d’être en liberté sous caution, il répond : “Je peux comprendre cela. Je suis désolé que vous ressentiez ça.” look who my sister caught at Cub Foods in Plymouth. J. Alexander Keung, one of the officers who lynched #GeorgeFloyd in cold blood. pic.twitter.com/PVX4pFijab — josiah (@jk3rd_) June 21, 2020 “Vous ne voulez pas vous excuser ?” “Vous pensiez que les gens n’allaient pas vous reconnaître ?”, lui assigne la femme, excédée par la situation, avant de lui rappeler : “Vous avez tué quelqu’un de sang froid. Vous n’avez pas le droit d’être ici.” L’auteure de la vidéo tente alors d’alerter les clients du supermarché en signalant à voix haute qu’il s’agit de l’un des officiers qui a procédé à l’interpellation fatale à George Floyd, après lui avoir demandé s’il avait des remords. “Vous ne voulez pas vous excuser ? Vous n’avez rien à dire ?”, lui demande-t-elle. Des propos auxquels l’homme de 26 ans ne souhaite visiblement pas répondre. Alexander Keung a été libéré de prison vendredi 19 juin avec une caution de 750 000 dollars, soit près de 670 000 euros. Thomas Lane, l’un des autres officiers accusé d’être impliqué dans le meurtre, avait déjà été libéré sous caution le 10 juin dernier. Les quatre policiers impliqués dans cette arrestation meurtrière devront comparaître devant le tribunal le 29 juin prochain. Commentaires via Facebook :
Les deux premiers ont été remis en liberté conditionnelle contre le versement d’une caution de 750 000 dollars. Le dernier est toujours écroué mais a été transféré au tribunal pour cette audience. Ses trois anciens collègues Alexander Kueng, Thomas Lane et Tou Thao, poursuivis pour complicité de meurtre, se sont présentés en personne devant un tribunal de cette ville du Minnesota, dans le nord des États-Unis. Vêtu d’un costume orange de prisonnier, le visage couvert d’un masque, l’ex-agent Derek Chauvin , 44 ans, a comparu par lien vidéo depuis la prison de haute sécurité où il est détenu depuis un mois. Cet homme blanc de 44 ans est inculpé de meurtre pour avoir asphyxié George Floyd , un Afro-Américain de 46 ans, en s’agenouillant sur son cou pendant de longues minutes. Les quatre hommes, qui ont tous été licenciés de la police, encourent jusqu’à 40 ans de réclusion. Ils n’ont pas encore dit s’ils comptaient plaider coupable ou pas. Des manifestations et quelques avancées Le 25 mai, ils avaient voulu arrêter George Floyd soupçonné d’avoir tenté d’écouler un faux billet de 20 dollars dans un commerce de Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis. Le quadragénaire, menotté, avait été plaqué au sol et l’agent Derek Chauvin avait appliqué son genou sur son cou pour l’y maintenir. « Je ne peux plus respirer », a supplié George Floyd à plusieurs reprises avant de perdre conscience. Malgré les interventions de passants, Derek Chauvin a continué à exercer sa pression. La police avait immédiatement licencié les quatre hommes mais le procureur local en charge du dossier n’avait arrêté Derek Chauvin que quatre jours après les faits et ne l’avait inculpé que pour « homicide involontaire », sans mettre en cause ses collègues. Le dossier lui avait ensuite été retiré pour être directement confié aux services du procureur de l’Etat du Minnesota. Une autopsie avait alors confirmé que George Floyd était mort « par homicide » à cause « de la pression exercée sur son cou » et les charges retenues contre Derek Chauvin avait été requalifiées en « meurtre ». Ses trois collègues avaient été arrêtés et inculpés à leur tour pour « complicité ». La mort de George Floyd a suscité une vague de manifestations inédites depuis les grandes marches pour les droits civiques des années 1960, qui a même dépassé les frontières américaines. Cette pression a porté de premiers fruits : plusieurs services de police ont renoncé aux « clés d’étranglement », d’autres se sont engagés à rendre public le passif de leurs agents ou encore à exclure les puissants syndicats des procédures disciplinaires. Le Conseil municipal de Minneapolis a même décidé de démanteler sa police pour réinventer de nouveaux services d’ordre.
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Le moustique tigre, originaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, est installé en France depuis 2004, apporté par les activités humaines, notamment le commerce international de pneus. Il transmet des maladies comme la dengue et le Zika. De petite taille, noir et blanc, le moustique tigre est présent dans une soixantaine de départements français et transmet des maladies comme la dengue et le Zika. Ce samedi, l'Anses démarre une campagne contre cet insecte invasif. Originaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, le moustique tigre est installé en France depuis 2004, apporté par les activités humaines, notamment le commerce international de pneus. Il peut transmettre à l'homme des maladies comme la dengue, le chikungunya et Zika. L'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses) lance donc une campagne pour l'identifier et signaler sa présence sur le site signalement-moustique.anses.fr. "Pour éviter les erreurs, le site guide les internautes à l'aide de photos ainsi que trois questions: le moustique identifié est-il de petite taille ? Est-il noir et blanc ? Dispose-t-il d'un appareil piqueur ?", explique l'Anses. Autre caractéristique, il pique plutôt le jour. Prolifération dans les zones urbaines Il se développe particulièrement dans les zones urbaines et péri-urbaines et prolifère dans des réservoirs d'eau ou des récipients: vases, pots, gouttières... Pour lutter contre sa prolifération, il faut vider régulièrement les coupelles sous les pots de fleurs, mettre les récipients à l'abri de la pluie, recouvrir les bidons de récupération d'eau de pluie avec des moustiquaires et introduire des poissons dans les bassins d'agrément qui mangeront les larves. Il est aussi conseillé d'entretenir son jardin et de se protéger avec des vêtements longs, amples et clairs, des moustiquaires et des produits répulsifs.
Pour contrôler la propagation du moustique tigre, présent dans 60 départements de France cette année, l'Anses lance une plateforme visant à signaler la présence de cet insecte. L'agence sanitaire délivre également des conseils pour se protéger des piqûres et pour identifier le moustique tigre. Comme chaque été, le moustique tigre fait son retour en France. Présent dans une soixantaine de départements de l'Hexagone cette année, cet insecte suscite l'inquiétude car il est porteur de plusieurs virus dangereux pour l'humain, comme le Chikungunya, le Zika et la dengue. Pour mieux contrôler la propagation de ce moustique, l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses) invite chaque Française et Français à signaler la présence du moustique tigre dans leur région. Mais attention, le moustique tigre n'est pas similaire à ses congénères. De petite taille, noir et blanc, cette espèce de moustique présente des caractéristiques physiques précises, que l'Anses détaille sur sa plateforme signalement-moustique. Un signalement photo "Le moustique tigre est silencieux et diurne, c'est-à-dire qu'il pique plutôt le jour [principalement le matin et le soir], alors que le moustique commun a plutôt tendance à piquer la nuit", précise par exemple l'Anses. Le signalement du moustique tigre se fait en postant une photographie de bonne qualité sur le site de l'Anses. Une fois cette condition remplie, afin de certifier qu'il s'agit bien d'un moustique tigre, l'utilisateur de la plateforme devra répondre à trois questions relatives à l'apparence de l'insecte traqué. Si les caractéristiques décrites correspondent au moustique tigre, le signalement peut être envoyé. Pour se protéger des piqûres des moustiques tigre, il est recommandé de porter des vêtements longs, amples clairs, de poser des moustiquaires dans son habitation et d'utiliser des produits répulsifs cutanés.
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Aidées par le réchauffement climatique et le confinement, les "bêtes noires" sont de plus en plus nombreuses. Au grand dam des paysans et des chasseurs. Les longues semaines de confinement ont fait le bonheur des quelque 2 millions de sangliers qui batifolent dans les bois, les landes et les friches de France. Cette année, la période de la chasse a été écourtée de deux semaines par l'épidémie de Covid-19. Non seulement les fusils se sont tus, mais les voitures et les trains qui fauchent habituellement des milliers d'animaux sont restés au garage. Résultat de cette quiétude inespérée, le taux de mortalité printanier des cochons sauvages s'est effondré. Une bonne nouvelle pour le monde animal, une mauvaise pour le monde rural. Car les agriculteurs, qui craignent un regain de dégâts dans leurs cultures, font grise mine. Pour eux, l'addition risque d'être salée. Pour les chasseurs aussi, qu'une loi de 1968 oblige à indemniser les paysans. L'an dernier, leurs fédérations départementales ont dû débourser 60 millions d'euros pour compenser les récoltes perdues. A elle seule, celle de la très giboyeuse Meuse a versé près de 3 millions d'euros. Les amateurs de battue ont beau tirer, bon an mal an, 750 000 bêtes, la démographie galopante des sangliers est hors de contrôle. La faute, disent les écolos, aux chasseurs eux-mêmes, qui ont laissé trop longtemps proliférer leur gibier préféré. La faute, aussi, au réchauffement climatique. Grâce à lui, jamais les hardes ne se sont aussi bien portées.
Sites de prépublications, revues prestigieuses ou prédatrices... Il n'est pas toujours évident pour le néophyte de déterminer si une source est sérieuse ou non. La pandémie de Covid-19 a le mérite d'avoir jeté la lumière sur le fonctionnement du monde scientifique. Le grand public a ainsi découvert que le temps de recherche, long et méticuleux, est peu adapté au temps des réseaux sociaux, de la politique ou des médias. Il a aussi bénéficié d'un aperçu du fonctionnement du monde de la publication scientifique où sites de prépublications, revues prestigieuses et celles qualifiées de "prédatrices" se côtoient. Comment les profanes peuvent-ils savoir si la revue qui a publié une étude est sérieuse ou non, comment ne pas se perdre dans ce qui peut apparaître comme une jungle ? Voici quelques éléments permettant de s'y retrouver. Les sites de prépublications : intéressants, mais avec recul Les sites de prépublications permettent aux scientifiques de publier leurs préprints, sortes de brouillons d'étude. L'un de plus connu est arXiv, spécialisé dans les domaines de la physique, l'astrophysique, ou des mathématiques, même si la pandémie de Covid-19 a propulsé sur le devant de la scène MedRxiv et BioRxiv, consacrés à la recherche médicales. Votre soutien est indispensable. Abonnez-vous pour 1€ Nous soutenir Ces outils procurent divers avantages. En effet, quand un chercheur veut publier une étude dans une revue scientifique traditionnelle, il doit soumettre ses travaux à un comité de relecture, composé de scientifiques chargés de vérifier les données et d'effectuer des remarques, corrections ou améliorations avant d'accepter ou de refuser la publication. Ce processus, qui s'appelle le peer-reviewing [l'examen par les pairs, NDLR] et doit garantir la qualité des travaux publié, prend parfois plusieurs mois. Or, lorsque qu'une découverte est potentiellement urgente - ce qui est souvent le cas lors d'une épidémie - des chercheurs peuvent choisir de partager rapidement leurs données à la communauté scientifique en passant par un site de prépublication. LIRE AUSSI >> Covid-19 : pourquoi cette inflation inédite de publications scientifiques ? S'ils ne sont pas dotés d'un comité de relecture, ces sites permettent tout de même à la communauté scientifique de lire les travaux, voire de les critiquer en ligne grâce à des outils de relecture collaboratifs tel que PubPeer. "Les sites de prépublications permettent de soumettre beaucoup plus rapidement des premiers résultats qui pourraient servir de base à une future étude destinée à une revue, un peu comme si vous soumettiez un brouillon à une discussion ouverte qui doit alors résister au contrôle par les pairs en ligne avant de passer à l'étape supérieure, résume Didier Torny, sociologue et directeur CNRS au Centre de sociologie de l'innovation. Il existe également une nécessité pour les chercheurs d'être visible, ajoute le sociologue. L'usage de la prépublication de travaux peut également leur servir à signaler qu'ils sont actifs, voire incontournables sur une thématique." Les sites de prépublications ne sont donc pas destinés au grand public, mais aux spécialistes disposant des connaissances et du recul nécessaire pour appréhender ces données. "Il existe une vraie difficulté, pour les journalistes, les politiques et le grand public, à comprendre la différence entre préprint et print [les études publiées dans les revues, NDLR] et ce malgré les rappels sur ces sites indiquant qu'il n'y a pas eu de contrôle traditionnel par les pairs", abonde Didier Torny. Ainsi, un néophyte devrait systématiquement considérer une prépublication comme un objet potentiellement intéressant sans pour autant lui accorder un crédit déraisonnable. Les revues prédatrices : à fuir Les revues prédatrices constituent une grave menace pour l'ensemble du monde scientifique et plus largement pour la recherche. Ces publications proposent aux chercheurs, moyennant quelques dizaines ou centaines d'euros, de publier quasi automatiquement leurs études et de rendre leur consultation gratuite, ce qui n'est pas le cas de la plupart des revues traditionnelles. Si les revues prédatrices affirment posséder des comités de relecture, c'est le plus souvent faux : les travaux qu'elles publient sont rarement vérifiés. Un chercheur s'est par exemple amusé, en 2018, à soumettre à l'une de ces revues (American Research Journal of Biosciences) une étude fantaisiste démontrant que "le voyage à une vitesse supérieure à celle de la lumière change les humains en reptiles". Ces travaux fictifs, inspirés d'un épisode de la série de science-fiction Star Trek, a permis au chercheur de démontrer qu'une revue prédatrice publie n'importe quoi. LIRE AUSSI >> Un scientifique piège une revue peu scrupuleuse avec une fausse étude Star Trek Il en existe, malheureusement, des centaines. Jeffrey Beall, chercheur en science de l'information à l'université du Colorado, a d'ailleurs créé un site proposant une liste ainsi qu'un moteur de recherche permettant aux internautes de savoir si une étude a été publiée dans une revue prédatrice. Malheureusement, tous les scientifiques ne connaissent pas forcément toutes les revues prédatrices et certains peuvent se laisser piéger. D'autres, en manque cruel de visibilité, peuvent aussi succomber à l'attrait d'une publication garantie et bon marché. Une chose est sûre, si une étude a été publiée dans une revue prédatrice, il n'y a aucune raison de lui accorder du crédit. Les revues : vérifier le facteur d'impact et l'index h En comparaison, les revues scientifiques prestigieuses apparaissent comme les seules sources valables. Toutes ne jouissent pourtant pas de la même crédibilité ou qualité. Elles sont d'ailleurs notées grâce à différents outils, comme le facteur d'impact, que l'on peut consulter grâce à des outils en ligne comme bioxbio, ou encore l'index h, que l'on peut consulter grâce au Scimago Journal & Country Rank, qui répertorie 30891 revues scientifiques. Si ces systèmes de notations ne sont pas dénués de faiblesses, ils constituent néanmoins des indicateurs intéressants. Sans surprises, les revues les mieux notées sont aussi les plus citées et connues du grand public : Nature, Science, New England Journal of Medicine, Cell et The Lancet possèdent toutes un facteur d'impact allant de 36 et 70 et un index h allant de 747 et 1159, là où facteur d'impact de plus de 7 et un index h de plus de 200 sont considérés comme bons. À titre de comparaison, les études sur l'Hydroxychloroquine du Pr Didier Raoult - qui ont été critiquées pour leurs biais statistiques et méthodologiques - ont été publiées dans New Microbes & New Infections, dont l'éditeur en chef est Michel Drancourt, l'un de ses bras droits à l'IHU de Marseille et le Journal of Antimicrobial Agent dirigé par Jean-Marc Rolain, professeur de pharmacologie à l'IHU. La première possède un facteur d'impact de 2,6 et d'un index h de 21, la deuxième un facteur d'impact de 4,6 et d'un index h de 118. Néanmoins, cela n'empêche pas les revues mieux notées de diffuser de mauvaises études, à l'image de The Lancet, qui a publié une étude sur l'hydroxychloroquine avant de la retirer en raison des soupçons pesant sur la provenance des données. "Cela permet de s'interroger sur les failles de l'évaluation : le problème à ce stade n'est pas tant que les relecteurs de The Lancet n'aient pas eu initialement accès aux données - ils ne les ont généralement pas - mais plutôt qu'ils n'aient pas saisi les indices d'erreur ou de manipulation qui auraient dû les inciter à remonter vers les données originales", souligne Michel Dubois. LIRE AUSSI >> Sci-Hub: victimes d'un système délirant, des scientifiques "piratent" leurs recherches Et il ne s'agit pas du seul problème concernant les revues traditionnelles. Les tarifs pratiqués par les grands éditeurs de revues sont souvent exorbitants et le modèle économique est volontiers qualifié de délirant par la communauté scientifique. L'État français verse par exemple des dizaines, voire centaines de millions d'euros à l'éditeur néerlando-britannique Elsevier pour que les chercheurs français puissent publier dans ses revues, mais aussi qu'ils puissent consulter leurs propres travaux. En effet, une fois publiées dans des revues, la plupart des études ne sont consultables qu'à condition de débourser quelques dizaines, voire centaines d'euros. Ainsi, certains chercheurs ne peuvent même pas consulter leurs propres études ! Un système qui alimente à la fois le piratage et les revues prédatrices, et renforce l'open peer review, soit la revue par les pairs gratuite et en ligne, incarné par les sites PubPeer ou Retraction Watch. Ce sont d'ailleurs grâce à ces outils que les failles de l'étude publiée dans The Lancet ont été identifiées. Reste qu'une étude, même si publiée dans une revue prestigieuse, ne doit pas non plus être automatiquement considérée comme une vérité absolue. La science se construit pas à pas, grâce à une accumulation de preuves permettant éventuellement de parvenir à une certitude, comme l'illustre la fameuse "pyramide des preuves", un schéma détaillant les différents types d'études et leur "niveau de preuve". Tout en bas se trouve les études effectuées in vitro [dans des tubes en laboratoire, NDLR] ou sur des animaux ainsi que les rapports de cas. Viennent ensuite les études de cas, puis les études de cohorte - qui portent sur un grand nombre de personnes suivies pendant des années - et les essais randomisés contrôlés, dont le protocole assure d'éviter un maximum de biais. Enfin, les méta analyses et les revues systématiques permettent de fournir une synthèse de tous les travaux précédemment publiés sur un sujet, afin d'éventuellement parvenir à un consensus. Comme le fait que la Terre est ronde ou que le réchauffement climatique est d'origine humaine.
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En plus de leurs salaires nets, calculés sur la base des échelles de rémunération en vigueur dans la fonction publique, les walis et gouverneurs perçoivent quatre types de primes, conformément au décret numéro 2.08.533 du 24 octobre 2008. Un complément de salaire estimé à 45 000 dirhams, après prélèvement de l’IGR et de la cotisation CIMR, les indemnités versées au Wali sont regroupées en 4 catégories : indemnité de sujétion, indemnité complémentaire et indemnité spéciale, en plus d’une prime mensuelle de représentation. Le gouverneur perçoit par ailleurs un revenu légèrement inférieur à celui du Wali, évalué à 42 000 dirhams. En outre, les agents d’autorité disposent d’office d’un logement de fonction. À défaut, le Wali et le gouverneur ont droit à une prime respective de 32 000 et 26 500 dirhams (chiffres arrondis). Le dahir qui organise ce corps accorde aux agents d’autorité le droit de conserver leur grade même sans fonction, et par la même une très grande partie de leurs indemnités. Autrement, un fonctionnaire peut être gouverneur sans exercer la fonction.
Après la première étape de l’état d’urgence, le gouvernement a annoncé la prolongation de cette disposition exceptionnelle décrétée pour endiguer la pandémie du covid-19 et dont le mode d’emploi ne change pas. Pour ces quatre prochaines semaines, toutes les mesures de précaution et de répression de la première étape de l’état d’urgence sanitaire restent toujours en vigueur. À ce titre, les services compétents poursuivront leurs actions pour garantir une offre suffisante répondant aux besoins de consommation des familles en produits alimentaires, en médicaments et tous les produits nécessaires, y compris les besoins du mois sacré du ramadan. Pour la mise en œuvre de cette disposition, tous les services seront également mobilisés afin d’assurer le contrôle et le suivi réguliers de l’état des espaces commerciaux et l’efficience des circuits de distribution. Par ailleurs, les autorités publiques appellent les Marocains au strict respect des exigences de cette période délicate et à l’adhésion efficace à la mise en œuvre des mesures préventives prises dans le cadre du renforcement des efforts nationaux déployés. Aussi, sont-ils invités à collaborer avec les agents des autorités locales et les services sécuritaires, qui veillent à accomplir leur devoir national avec fermeté et responsabilité et à appliquer les procédures juridiques à l’encontre de tout individu qui viole délibérément les règles en vigueur.
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Le 3 avril 2018, Lila, 3 ans et demi, et Adélaïde, 26 mois, mouraient dans un accident de la route à Festieux (dans l’Aisne). Leur mère Nadia Karmel et leur petit frère Isaac, âgé d’un mois, étaient grièvement blessés. L’homme responsable de ce tragique accident était un multirécidiviste de la vitesse et avait acheté sa Maserati d’occasion quelques jours avant le drame de Festieux. Même s’il avait tous ses points au moment du drame, il avait déjà commis 9 infractions au code de la route et avait été sanctionné de deux suspensions de permis pour excès de vitesse. L’expertise judiciaire avait démontré que la Maserati roulait à 113 km/h lorsqu’il a perdu le contrôle de son véhicule, sur une route limitée à 80 km/h, étant donné la pluie qui tombait ce soir-là. Procès en appel de 3 février Le 21 novembre, Vincent Montré avait été condamné à 5 ans de prison dont deux ans avec sursis lors de son procès en première instance pour d’homicides involontaires et de blessures involontaires. Il avait immédiatement fait appel de la décision et à peine quelques semaines après sa condamnation, ce gérant de centres de contrôle technique formulait une demande de remise en liberté. Demande qui a été acceptée cette semaine a révélé l’Union. Vincent Montré doit tout de même se soumettre à un certain nombre d’obligations : ne pas quitter le territoire français ; ne pas se rendre dans le département de l’Aisne ; s’abstenir de conduire tous les véhicules terrestres à moteur ; et enfin, s’abstenir d’entrer en relation, de quelque façon que ce soit, avec toutes les personnes entendues dans le cadre de la procédure en qualité de plaignant ou de partie civile. Sa résidence a été fixée à son domicile rémois. Dans son arrêt, la cour précise que « tout manquement volontaire à l’une des obligations imposées dans le cadre du contrôle judiciaire (…) pourra entraîner une mesure de placement en détention provisoire ». L’auteur de l’accident se présentera donc libre lors de son procès en appel, le lundi 3 février, à Amiens. Lors de sa demande de remise en liberté, il avait affirmé que « si une peine devait être prononcée ce jour-là, je la purgerai ». L’avocat général Alain Leroux avait alors dit, « il ne m’échappe pas qu’il relève de la stratégie à vouloir le voir se présenter libre devant la cour à ce moment-là, de manière à ce que l’affaire prenne une autre tournure ». Nadia Karme, la mère des fillettes, a réagi sur Facebook suite à cette remise en liberté en postant un message bouleversant.
Le chef d'entreprise de 48 ans (à droite) aura passé deux mois en prison (photo prise lors du procès, le 19 septembre 2019, à Laon). - Christian Lantenois Le chef d'entreprise de 48 ans (à droite) aura passé deux mois en prison (photo prise lors du procès, le 19 septembre 2019, à Laon). - Christian Lantenois Le 3 avril 2018, Lila, 3 ans et demi, et Adélaïde, 26 mois, mouraient dans un accident de la route à Festieux. Leur mère Nadia Karmel et leur petit frère Isaac, âgé d’un mois, étaient grièvement blessés. Nadia Karmel. Reconnu coupable, en première instance, d’homicides involontaires et de blessures involontaires, Vincent Montré a été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme. Les magistrats laonnois ont assorti cette peine d’un mandat de dépôt : le conducteur a été conduit en prison à l’issue de l’audience, le 21 novembre dernier. Il avait immédiatement fait appel de la décision, le dossier sera jugé par la cour d’appel d’Amiens le lundi 3 février. Lundi, cette même cour examinait sa demande de remise en liberté. Elle a rendu sa décision, hier, en début d’après-midi : Vincent Montré est remis en liberté, sous contrôle judiciaire. Vincent Montré se présentera libre lors de son procès en appel, qui se déroulera le 3 février, à Amiens Il doit se soumettre à un certain nombre d’obligations : ne pas quitter le territoire français ; ne pas se rendre dans le département de l’Aisne ; s’abstenir de conduire tous les véhicules terrestres à moteur ; et enfin, s’abstenir d’entrer en relation, de quelque façon que ce soit, avec toutes les personnes entendues dans le cadre de la procédure en qualité de plaignant ou de partie civile. Sa résidence a été fixée à son domicile rémois. Dans son arrêt, la cour précise que « tout manquement volontaire à l’une des obligations imposées dans le cadre du contrôle judiciaire (…) pourra entraîner une mesure de placement en détention provisoire ». Dans sa plaidoirie devant les magistrats, lundi, l’avocat de Vincent Montré, Me Chemla, avait indiqué qu’aucune des raisons justifiant le maintien en détention, telles qu’elles sont énoncées dans le code pénal, ne s’appliquait à son client. Entre autres, garantir son maintien à la disposition de la justice ou prévenir tout risque de réitération de l’infraction. Il estimait que « l’on peut entendre l’émotion des victimes, elle s’est exprimée et elle s’exprimera encore, c’est tout à fait normal. Mais elle ne peut, en aucun cas, remplacer ce que prévoit le code pénal ». L’arrêt rendu par les magistrats amiénois va en ce sens. Il évoque le contrôle judiciaire auquel Vincent Montré a été soumis pendant quatorze mois, avant le procès. « Il s’est déroulé sans incident selon le rapport du contrôleur judiciaire qui souligne l’investissement du prévenu dans la mesure. Ainsi, au regard des éléments précis et circonstanciés de la procédure, la cour estime (…) que les dispositions d’un contrôle judiciaire sont suffisantes pour garantir le maintien du prévenu à la disposition de la justice ou prévenir le renouvellement de l’infraction, aucun élément nouveau ne permettant d’établir que Vincent Montré se soustraira aux obligations d’un nouveau contrôle judiciaire ou ne se présentera pas devant ses juges, alors même que son comportement passé atteste le contraire. » La liberté, « une stratégie », selon l’avocat général C’est donc libre qu’il se présentera lors de son procès en appel, le lundi 3 février, à Amiens. Lors de sa demande de remise en liberté, il avait affirmé que « si une peine devait être prononcée ce jour-là, je la purgerai ». L’avocat général Alain Leroux avait alors dit, « il ne m’échappe pas qu’il relève de la stratégie à vouloir le voir se présenter libre devant la cour à ce moment-là, de manière à ce que l’affaire prenne une autre tournure ». L’on saura dans quelques jours s’il avait vu juste.
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Brussels Airlines ne rependra pas ses vols, après la crise du coronavirus, sur huit de ses destinations, rapporte jeudi hln.be. L'information a été confirmée à Belga par la compagnie aérienne. Brussels Airlines ne desservira plus, au moins jusqu'à fin mars 2021, Séville, Valence, Bristol, Hanovre, Moscou, Billund, Marrakech ni Santorini. Brussels Airlines, filiale de Lufthansa, subit de plein fouet, la crise du coronavirus. Ce mardi, le conseil d’administration de Lufthansa avait annoncé qu'il réduira sa flotte et qu'il intensifiera la restructuration chez Brussels Airlines. Les syndicats attendent un conseil d'entreprise extraordinaire pour y voir plus clair.
En raison de la pandémie de coronavirus, le secteur du transport aérien dans le monde traverse une crise sans précédent. Brussels Airlines a annoncé une nouvelle mesure. Par La rédaction avec Belga et AFP Brussels Airlines a annoncé la suppression de huit destinations jusqu’au 31 mars 2021. Ces huit villes sont Séville, Valence, Bristol, Hanovre, Moscou, Billund, Marrakech et Santorin. En raison de la pandémie de coronavirus, le secteur du transport aérien dans le monde traverse une crise sans précédent, clouant au sol des centaines d’avions et forçant l’arrêt quasi-total des opérations passager. Le groupe aéronautique allemand Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, s’attend à une baisse significative du trafic aérien après la crise du coronavirus. Le conseil d’administration de Lufthansa a décidé, mardi, de prendre des mesures globales pour réduire la capacité des vols à long terme. La restructuration chez Brussels Airlines sera « intensifiée » tout comme chez Austrian Airlines, une autre filiale. Les opérations de vols sont suspendues chez Germanwings, la filiale allemande low-cost.
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Le ministère de l'Agriculture a confirmé lundi soir la contamination de tomates en serre par le virus ToBRFV, dans une exploitation du Finistère, un virus sans danger pour les humains, mais susceptible d'avoir de graves conséquences économiques pour la filière. "On a reçu les résultats de l'Anses (Agence de sécurité sanitaire) sur les échantillons prélevés dans les serres qui étaient en suspicion dans le Finistère et les résultats sont positifs, elles sont donc bien contaminées par le virus", a-t-on indiqué au ministère. La direction générale de l'Alimentation, qui dépend du ministère de l'Agriculture, a finalement reçu les résultats d'analyses ce lundi, contrairement à ce qu'avait indiqué dans la journée l'Anses qui avait évoqué la date du 24 février. "L'exploitation concernée a été confinée dans l'attente de la destruction des végétaux et de la désinfection du site dans les plus brefs délais", a-t-on précisé au ministère. Selon l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), le virus de la tomate peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n'a pas d'impact sur l'homme. Un nouveau virus dangereux Début février, l'Anses avait mis en garde contre "le tomato brown rugose fruit virus" (ToBRFV), un nouveau virus "particulièrement dangereux pour les plantes qui y sont sensibles". Il peut se transmettre par les semences, les plants et les fruits infectés et survit longtemps à l'air libre. Ce virus a été observé pour la première fois en Israël en 2014, puis a été trouvé en 2018 sur des cultures de tomate au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie et enfin en 2019 aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Grèce. La diffusion de ce virus sur le territoire national "aurait des conséquences économiques majeures pour la filière mais également les jardiniers amateurs", avait indiqué dimanche le ministère, alors que l'enquête n'en était qu'au stade de la suspicion. La tomate est le premier légume consommé par les Français avec un peu plus de 13,9 kg par ménage et par an. La culture de tomates en France est la première culture légumière avec 712.000 t produites en 2018, d'après la même source.
Depuis une dizaine de jours, un virus extrêmement virulent et touchant les tomates provoque des inquiétudes vis-à-vis de la filière. D'autant que lundi soir, le ministère de l'Agriculture a confirmé qu'une exploitation dans le Finistère était touchée et a été confinée. Une première contamination qui laisse peser un risque économique sur la filière. Mode de contamination, dangerosité, impact économique… que faut-il savoir sur ce virus ToBRFV? Qu'est-ce que le virus ToBRFV? Baptisé Tomato brown rugose fruit virus, c'est-à-dire "virus du fruit rugueux de la tomate brune", le ToBRFV s'attaque aux plantes potagères et notamment aux tomates et aux poivrons. Observé pour la première fois en 2014 en Israël, ce virus a également été identifié au Mexique, aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne et en Italie en 2018 et l'an passé, il a été trouvé dans d'autres pays européens: les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Grèce. Il y a une dizaine de jours, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation avait décidé de renforcer la surveillance sur l'ensemble du territoire par rapport à ce virus. Lundi soir, la confirmation d'une première exploitation contaminée dans le Finistère est tombée et a été confinée afin de détruire les végétaux et de désinfecter le site en vue d'enrayer la propagation du virus. Pourquoi est-il si dangereux pour les tomates? Si l'alarme a été donnée vis-à-vis de ce virus, c'est qu'il n'existe aucun traitement ni aucune variété résistante pour y faire face. Et que "selon l'Anses, le virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production", rappelle le ministère de l'Agriculture. D'autant que le virus peut être véhiculé par les semences ou les plants. Dans le cas de l'exploitation française touchée, les plants "proviennent du Royaume-Uni et sont eux-mêmes issus de semences produits aux Pays-Bas", a précisé le ministère, ajoutant que des contrôles sont menés dans les autres exploitations ayant reçu des plants du même lot. Mais celles qui ne sont pas concernées mais sont situées à proximité de l'exploitation contaminée sont aussi placées sous surveillance renforcée. Car le virus peut aussi être propagée par l'activité humaine, via le contact des mains, des outils, des vêtements ou des insectes par exemple. Comment reconnaître une tomate atteinte par le virus? Si les producteurs de tomates doivent être vigilants, les jardiniers amateurs doivent également être attentifs, notamment lors de l'achat de semences et de plants. Un plant infecté présente les symptômes suivants: des marbrures sur les feuilles, une décoloration et des taches jaunes ou brunes du fruit, une déformation du fruit, le caractère rugueux de la peau. Le fruit perd ainsi ses qualités gustatives et devient non commercialisable. Y a-t-il un danger pour l'homme? "Ce virus n'a pas d'impact sur l'homme", insiste le ministère de l'Agriculture. Quel est le risque économique? Les conséquences économiques d'une propagation du virus ToBRFV pourraient être fortes sur la filière de la tomate. La tomate est en effet la première culture légumière en France avec 712.000 tonnes produites en 2018, rappelle le ministère de l'Agriculture. A cela s'ajoutent près de 400.000 tonnes cultivées dans les jardins potagers… Il faut dire que la tomate est le légume le plus plébiscité par les Français: la consommation s'établit en moyenne à 13,9 kg par ménage et par an.
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Crédit Image : GONZALO FUENTES / POOL / AFP | Crédit Média : RTL | Durée : 03:30 | Date : 24/04/2020 publié le 24/04/2020 à 08:52 L'union nationale, c'est un horizon politique, au-delà du confinement, qu'avait esquissé le chef de l'État dans ses discours. Mais cette belle idée, quelques semaines plus tard, semble déjà un mirage. Penser que tout le monde dans l'adversité pourrait tomber d'accord est totalement utopique. À part quelques candidatures isolées pour l'union nationale, toutes les oppositions ont signifié leur refus. C'était attendu et c'est très classique. L'union nationale n'emballe pas les Français non plus. Plus de 6 Français sur 10, dans notre sondage BVA, ne croient pas que le chef de l'état puisse se réinventer, comme il l'a affirmé lors de son dernier grand discours. Ces bases sont très fragiles, pour le fameux "jour d'après". Cela veut dire que les idées de changement sont remisées à plus tard ? Non, mais elles semblent clairement s'éloigner. D'abord parce que le confinement est une telle usine à gaz qu'il accapare une bonne part du temps. Le reste du quinquennat a besoin d'un souffle Ensuite, ceux qui prennent quand même le temps de se poser la question, chez les ministres, chez les conseillers, ont du mal à imaginer la suite. Entre la crise sanitaire qui perdure, la crise économique brutale, la crise sociale qui arrive. Beaucoup se disent qu'il n'y aura jamais de moment pour un grand exercice collectif de réinvention. La recherche d'un nouveau "nouveau monde" risque d'être sans cesse repoussée par l'urgence et par une contrainte quotidienne harassante : vivre avec le virus. Emmanuel Macron devra probablement plus jouer le rôle de pompier que mener une révolution douce. Le reste du quinquennat a besoin d'un souffle, quel qu'il soit. Emmanuel Macron n'a pas le choix. Dans le gouvernement, et chez les responsables de la majorité, quelques-uns s'accrochent, enfin souhaitent même, un changement de Premier ministre. Un scénario évacué par d'autres, qui considèrent que le Président ne pourra se séparer de celui qui aura affronté, avec lui, la pire crise de ces 50 dernières années. D'autres imaginent que l'union nationale se résumera à un nouveau projet : de la souveraineté, de la solidarité, de l'écologie, avec l'entrée au gouvernement de nouvelles personnalités. Un seul scénario exclu Dans tous ces scénarios du jour d'après, un seul semble exclu par ceux qui sont au pouvoir : c'est la dissolution. Cette idée de dissolution n'est pas complètement loufoque non plus. Il ne s’agit pas de retrouver une légitimité politique. On ne perd jamais sa légitimité après une élection. Une dissolution permet de retrouver une assise politique. Un vote permettrait de contrer la défiance actuelle et de reconstruire une majorité aujourd'hui faiblarde. Après, pour être honnête, cette idée de dissolution est évoquée par des libres-penseurs autour d'Emmanuel Macron, ou quelques adversaires politiques. Mais personne, fondamentalement n'y croit. À leurs yeux, ça ne correspond pas, de toute façon, au tempérament d'Emmanuel Macron. Ni dissolution ni union nationale. Les 2 ans qui restent et le jour d’après ne sont pas encore écrits.
Dans l'attente de l'allocution du Président de la république, prévue ce 16 mars au soir, et l'éventuelle mise en place d'un couvre-feu, les Français apprennent à vivre en confinement, suite aux mesures annoncées la semaine dernière par Emmanuel Macron. Depuis ce matin, les crèches, écoles, lycées, universités sont fermées. Quant aux commerces, la plupart des magasins sont fermés, à l'exception des commerces de bouche - supermarchés alimentaires, boulangerie, boucherie, poissonnerie, supérette, commerces de produits surgelés ...-, mais aussi des pharmacies, des banques, des stations-services, des bureaux de tabac et de presse, a indiqué le Premier ministre, samedi soir dernier, 14 mars. Une liste non exhaustive. Car à y regarder de plus près, bien d'autres établissements peuvent encore accueillir du public. Un arrêté, paru au Journal officiel le 15 mars, en dresse l'énumération. ⋙ À montrer à vos enfants : cette vidéo prouve l’efficacité du savon contre les virus Ainsi, le texte qui mentionne les interdits comporte également une longue annexe, portant sur la catégorie M, c'est à dire les "magasins de vente et centres commerciaux, sauf pour leurs activités de livraison et de retraits de commandes". Nombre d'entre eux "peuvent toutefois continuer à recevoir du public". Parmi eux, les garagistes (entretien et réparation de véhicules automobiles, cycles et motocycles), les commerces de détail d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé (ordinateurs, imprimantes, produits électroniques, téléphones...) ou encore - plus étonnant - les magasins de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres. On peine à comprendre l'urgence...Côté services, les agences d'intérim et de placement sont ouvertes, de même que les entreprises de dépannage informatique. On peut donc faire réparer son ordinateur, acheter un pot de peinture, et même déposer ou récupérer son linge au pressing! En effet, les blanchisseries figurent également dans cette annexe. Fascinant. A lire aussi : Coronavirus : la SPA redoute les abandons d'animaux
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Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a légèrement reculé en 2019 pour atteindre le "chiffre historiquement bas" de 3 239 décès, a annoncé ce samedi le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Avec neuf décès de moins qu’en 2018, l’Hexagone a quasiment stagné en 2019, enregistrant une très légère baisse de 0,3%, selon les données de la Sécurité routière. "Ces chiffres sont historiques, mais ils sont le résultat d’une politique volontariste", a déclaré le ministre, lors d’une courte allocution à Janvry (Essonne), en défendant le passage aux 80 km/h sur les routes secondaires instauré par le gouvernement depuis mi-2018. "336 vies sauvées grâce au 80 km/h" selon le ministre Au total, "336 vies ont été sauvées grâce à la mesure du 80 km/h" depuis son lancement, a fait valoir le ministre, au moment où plusieurs départements, dont la Corrèze et le Cantal, ont décidé de revenir aux 90 km/h. Les départements sont "libres de décider" grâce à la dérogation prévue par la loi, a ajouté Christophe Castaner, tout en les invitant "à évaluer aussi dans la durée les conséquences" locales du retour aux 90 km/h. En décembre, 25 départements avaient fait savoir leur intention de repasser aux 90 km/h.
Le nombre de morts sur les routes a atteint en 2019 son plus bas niveau historique en métropole, un chiffre attribué par le gouvernement à l’abaissement à 80 km/h sur lequel plusieurs départements commencent toutefois à revenir. Avec 3.239 tués, la mortalité routière dans l’Hexagone a atteint un chiffre « historiquement bas », s’est réjoui le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, lors d’un déplacement près d’une autoroute dans l’Essonne. Le nombre d’accidents corporels et de blessés est également en baisse. Des résultats qui sont le fruit « d’une politique volontariste », a-t-il martelé, en défendant l’abaissement de 90 à 80km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires. Au total, « 336 vies ont été sauvées » depuis l’entrée en vigueur de cette mesure en juillet 2018 sur 400.000 km de routes, a affirmé le ministre. Neuf morts de moins Statistiquement, la mortalité a quasiment stagné en 2019: la Sécurité routière a comptabilisé neuf morts de moins qu’en 2018 en métropole, soit une très légère baisse de 0,3 %. Onze morts ont par ailleurs été recensés en trottinettes, un chiffre mesuré pour la première fois en 2019. En incluant l’Outre-mer, où l’abaissement à 80km/h ne s’applique pas partout et où la mortalité et les accidents augmentent, le bilan atteint 3.493 morts, soit cinq de plus qu’en 2018, deuxième année la moins meurtrière de l’histoire.
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Un pilote de ligne français de 50 ans, soupçonné d’avoir visionné en direct via internet des agressions sexuelles sur des fillettes aux Philippines qu’il commandait depuis chez lui, est jugé lundi à Paris pour complicité. Cet homme est apparu dans une vaste enquête initiée en 2012 par le FBI américain: sous le pseudonyme "benjibenji", il était "très actif" sur des forums et réseaux pédopornographiques du darknet. Destinataires de ces informations par le biais d’Europol, les services d’enquêtes français sont remontés jusqu’à Stephan L., un pilote de ligne résidant alors à Singapour, déjà condamné en 2003 pour détention d’images pédopornographiques. 15 000 images et 467 vidéos pédopornographiques Il a été interpellé lors d’un passage à Paris en 2014. Sur son ordinateur, les enquêteurs ont retrouvé près de 15 000 images et 467 vidéos pédopornographiques. Les investigations ont aussi mis au jour plusieurs dizaines de virements bancaires vers les Philippines, pouvant correspondre à des sessions de webcam au cours desquelles des mineures effectuaient des "shows" sous le contrôle d’adultes. En garde à vue, Stephan L. a reconnu avoir téléchargé et diffusé des images, parlant d’une "addiction" et de "honte". Il a admis avoir payé pour des sessions en streaming mettant en scène des adultes. Pourtant, selon l’accusation, des archives de conversations sur Skype ont "démontré" qu’il donnait des "instructions" à une adulte, qui imposait des agressions sexuelles à des fillettes de moins de 10 ans, le rendant "complice par instigation". La complicité de viols sur mineur pas retenue Il doit ainsi être jugé lundi pour "complicité d’agressions sexuelles sur un mineur" de moins de 15 ans et "détention, importation et diffusion d’images pédopornographiques". Mis en examen pour "complicité de viols" sur mineur, cette infraction n’a finalement pas été retenue. Après 28 mois en détention provisoire, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire: il comparaîtra donc libre. Déplorant la longueur de l’instruction, son avocat Me Arnault Bensoussan a assuré que Stephan L. s’était engagé dans "une véritable démarche de suivi" psychologique. "Il y a une grosse incertitude sur l’âge de la personne qui se mettait en scène", a-t-il affirmé, soulignant que "tout se passait par vidéo", "à distance". Il s’agit d’une "affaire emblématique", a de son côté estimé Emmanuel Daoud, avocat de l’association Ecpat contre l’exploitation sexuelle des enfants, partie civile dans ce dossier. "Cette procédure permet de montrer qu’on peut être poursuivi, qu’on est aussi responsable de ce que l’on demande, commande, paye (...) à des milliers de kilomètres", a-t-il déclaré.
Le pilote de ligne, jugé pour avoir commandé des shows pédopornographiques dans les pays asiatiques, a été condamné ce lundi à cinq ans de prison avec mandat de dépôt et à un suivi socio-judiciaire de dix ans avec injonction de soin. Il a également interdiction de se rendre en Asie. Le verdict est tombé après une journée d’audience pendant laquelle l’homme a minimisé les faits reprochés. « C’était bien vous, «benjibenji» ? », l’avait interrogé la présidente de la 15e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. « Oui », avait répondu à la barre cet homme en costume bleu, cheveux poivre et sel coupés courts, les mains jointes devant lui. Repéré par le FBI La police française est remonté jusqu’à cet homme en 2013, grâce à une information du FBI américain. Résidant alors à Singapour, il est « très actif » sur des réseaux et forums pédophiles du « darknet », la partie non-référencée d’internet. En août 2014, lors d’un passage à Paris, il est interpellé : sur son ordinateur, près de 14 911 photos et 467 vidéos pédopornographiques, dont certaines sont particulièrement violentes. « Je téléchargeais sans regarder, c’était de la boulimie » « La plupart du temps je téléchargeais sans regarder, c’était de la boulimie, affirmait-il à la barre. C’est comme une personne accro à l’alcool, au tabac. Ça devient une drogue. » « Il y a une différence fondamentale, l’avait alors interrompu la magistrate. Quand on est accro à l’alcool, on ne détruit que soi-même. » Sur les comptes du pilote, les enquêteurs ont aussi retrouvé près de 70 virements, allant de 17 à 80 euros, à destination des Philippines, entre 2010 et 2014. Des virements qui correspondent, selon l’accusation, à des « shows » pornographiques réalisés par webcam, en direct, une pratique qui a explosé ces dernières années. Le prévenu est le premier, en France, à être poursuivi pour avoir commandé ces « sessions », sur la base de l’infraction de « complicité d’agressions sexuelles ». « Complice par instigation » Le prévenu reconnaissait avoir sollicité ces « shows » mais affirmait qu’ils n’impliquaient pas d’agressions sexuelles sur des mineures. « La plupart du temps je ne voyais rien, c’était un jeu de dupes et je m’en contentais », assurait-il, parlant de « mises en scène », de « simulations ». Il reconnaissait avoir vu une petite fille aux Philippines « sortant du bain » mais, après qu’il ait payé, elle était remplacée par une adulte, disait-il. « Pénétrer, toucher, humilier, peu importe que cela ait été commandé à des milliers de kilomètres. Pour [une fillette] il n’y a pas d’«illusion», elle le subit », avait tancé le procureur dans son réquisitoire. Estimant que le pilote était bien « complice par instigation », il avait requis 6 ans de prison ferme avec un mandat de dépôt. Pour la défense, Me Arnault Bensoussan mettait en garde contre une « diabolisation » du prévenu, assurant qu’il avait fait un « travail sur lui » et qu’il « assumait » une partie des faits.
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On en sait un peu sur le coût des tests de diagnostic effectués par l'Institut Pasteur de Dakar dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Recevant des journalistes à l'IPD ce mardi 19 mai, le Dr Amadou Alpha Sall a révélé qu'un test coûte environ 50.000 francs. Si on sait que 32.723 prélèvements ont été examinés à l’Institut Pasteur depuis le 26 février, le coût global affiche 1 636 150 000 francs. Comme dit dans le communiqué d’hier, l’Institut Pasteur de Dakar précise que cette activité est menée dans le cadre de la mission de santé publique de l’IPD sans aucune facturation en contrepartie.
Après les hôpitaux, le nouveau coronavirus s'en prend aux personnels de laboratoire. Dans un communiqué de presse signé par l'administrateur général de l'Institut Pasteur de Dakar, Dr Amadou Alpha Sall, ladite fondation a fait savoir que « les collaborateurs ou membres de son personnel ont été testés positifs à la Covid-19 », et de déplorer « un (1) cas de décès ». Ce fait vient alimenter le fait que « le virus n'épargne personne » a indiqué ledit communiqué. Par ailleurs, l'Institut Pasteur n'a pas manqué l'occasion de renouveler son soutien et son appui aux autorités dans cette lutte contre le nouveau coronavirus. «L'Institut Pasteur et tout son personnel restent mobilisés aux côtés des autorités et des populations pour lutter contre cette épidémie». Non sans inviter «tous les Sénégalais à redoubler de vigilance et à respecter les mesures de prévention».
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À Pontoise (Val-d’Oise), depuis la parution de notre article évoquant l’inquiétude de Solveig Hurard, conseillère municipale d’opposition (Pontoise à Gauche Vraiment), de voir une découverte archéologique bloquer le chantier du futur parking souterrain du centre-ville, la rumeur continue de s’étendre. Celle-ci évoque la découverte d’un pont-levis, voir d’un corps humain, dans les sous-sols du Jardin de la Ville. Lire aussi : Val-d’Oise. L’ombre d’une découverte archéologique plane sur le parking souterrain de Pontoise « Je n’arrête pas de recevoir des appels d’habitants inquiets. Je dois les rassurer un par un : aucune pile de pont-levis, ni pont, ni cadavre, n’a été déterré pour l’instant. Le chantier est donc bien maintenu. Il n’a jamais été interrompu », confie Philippe Houillon, le maire (LR) de Pontoise. Née sur les réseaux sociaux, la rumeur aurait été propagée, entre autres, par des internautes qui auraient mal interprété (ou pas lu du tout) notre précédent article. Dans les faits : jusqu’ici tout va bien…
Le 21 décembre 2017, la commission de sécurité de la préfecture du Val-d’Oise a rendu « un avis défavorable à la poursuite de l’activité » dans le bâtiment médico-chirurgical (BMC) du centre hospitalier René-Dubos de Pontoise. Lire aussi : Val-d’Oise. La sécurité de l’hôpital de Pontoise dénoncée dans un rapport de la chambre régionale des comptes Philippe Houillon, le maire (LR) de Pontoise, président du conseil de surveillance de l’établissement, a averti, le 2 février 2018, le directeur de l’ARS du caractère impératif des mesures préconisées par la commission de sécurité. Cinq millions d’euros ont ainsi été récupérés afin d’aider à financer les travaux. 250 millions d’euros nécessaires L’hôpital ne disposant pas des 250 millions d’euros nécessaires à la reconstruction d’un nouveau bâtiment, l’élu s’est retrouvé face à un véritable dilemme. « Nous ne pouvions ni fermer le centre hospitalier et priver toute une population de quelques centaines de milliers d’habitants d’offre de soin et renvoyer les patients chez eux ou vers d’autres centres de santé, ni poursuivre l’activité en faisant comme si de rien n’était. » Il a donc été décidé de lancer des travaux en urgence tout en continuant d’accueillir du public. « Un choix dicté par des raisons de santé publique, sachant qu’il n’y avait pas non plus de péril imminent », précise le maire. « Si 90 % des travaux nécessaires ont déjà été réalisés, j’ai demandé qu’une nouvelle commission de la générale de sécurité se réunisse le 29 janvier 2020 pour faire un nouveau point », conclut Philippe Houillon.
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"On leur a dit bonjour donc on stresse": des jeunes inquiets après la mise en quarantaine de cinq élèves à Courbevoie
l'essentiel Un sondage Ifop pour le site Directs.fr, publié hier, estime la participation au second tour du 28 juin à 38 %, un taux encore plus bas que lors du premier tour… C’est l’une des inconnues du second tour des élections municipales du dimanche 28 juin prochain, un élément clé du scrutin qui commence à inquiéter les candidats et les états-majors ; le taux de participation. On se rappelle que le 15 mars dernier, pour le premier tour, organisé à la veille du confinement du pays, le taux de participation avait été historiquement bas. Moins d’un électeur sur deux s’était rendu aux urnes - 44,6 % exactement : du jamais vu pour une élection locale, qui plus est celle où l’on choisit l’élu préféré des Français. Pour ce second tour, les perspectives de participation seraient encore pires, à en croire un sondage Ifop pour le site Directs.fr, publié hier, premier jour de la campagne électorale officielle (lire ci-contre). "Dans un contexte exceptionnel où le second tour aura lieu près de trois mois après le premier dans des conditions n’offrant pas aux élus le temps et les moyens de faire vraiment campagne, il n’est pas surprenant que nos prévisions annoncent un niveau de participation historiquement bas : seuls 38 % des électeurs inscrits dans les communes non pourvues au 1er tour déclarent avoir l’intention d’aller voter au second, soit un taux exceptionnellement faible pour une élection municipale. À titre de comparaison, le taux de participation au second tour en 2014 était de 61,7 % dans les communes encore concernées par les élections", expliquent François Kraus et Jean-Philippe Dubrulle de l’Ifop. Pas une surprise La mobilisation des 16 millions d’électeurs appelés à voter le 28 juin devrait donc être plus faible qu’au premier tour, ce qui est toutefois une constante. "Elle tient notamment au fait que les communes dans lesquelles il y a généralement un second tour sont beaucoup plus grandes que la moyenne (ex : 36 % de la population appelée à voter à un second tour réside dans des communes de plus de 100 000 habitants, contre 16 % au premier tour), ce qui se traduit "structurellement" par un électorat moins civique/participatif que dans le reste du pays", observe l’Ifop, qui souligne que "le problème vient plutôt de l’ampleur de cette démobilisation électorale qui risque d’affaiblir la légitimité des maires durant leur mandat et plus largement impacter négativement la vie politique locale durant des années." Quant à savoir quel va être l’impact de la crainte liée au coronavirus dans l’abstention, l’Ifop assure que "si la crainte d’attraper le Covid-19 reste le principal motif d’abstention (35 %), devant le sentiment qu’aucune liste ne représente ses idées (32 %), ou le mécontentement à l’égard des forces politiques (30 %), cette appréhension est beaucoup moins déterminante au 1er tour (55 %)." Le sondage montre enfin la faible évolution des préoccupations des Français : les déterminants du vote au second tour, restent sensiblement les mêmes que ceux du 1er tour, à savoir des questions de nature financière ou économique (69 % pour la gestion des finances, 63 % pour la fiscalité, et 58 % pour l’emploi), ou relatives à la sécurité (66 %) ou encore au cadre de vie (65 % pour la propreté, 56 % l’urbanisme).
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Des mesures exceptionnelles En Meurthe-et-Moselle, toutes les places ouvertes du dispositif de veille hivernale restent ouvertes. Cela représente 176 places dans le département. Par exemple à Nancy, avec la Ville et l’association Ars (Accueil et réinsertion sociale), la halte de nuit rue de Malzéville reste ouverte avec un système de 21 chambres individuelles pour le respect du confinement. Dix lits supplémentaires en centre-ville et en périphérie sont aménagés en respectant l’impératif de distanciation. Le 115 reste ouvert également. La maraude circule deux fois par jour pour aller au-devant des SDF. Une équipe mobile santé-précarité composée de l’Ars et Médecins du monde rend visite chaque mardi et samedi à ceux qui restent dans la rue. Certaines associations caritatives comme la Banque alimentaire ou les Restos du cœur restent actives. Enfin, le ministère de la Ville et du Logement a lancé, cette semaine, un dispositif exceptionnel de distribution de chèques-services pour permettre à ceux qui vivent de la mendicité ou en difficulté de ne pas mettre leur vie en danger, comme celle des passants. D’un montant de 7 euros maximum, il permet d’acheter des denrées alimentaires (hors alcool) et des produits d’hygiène dans les commerces. En Meurthe-et-Moselle, près de 300 bénéficiaires seraient déjà identifiés.
Le Gouvernement a prolongé de deux mois le dispositif de veille hivernale pour maintenir la prise en charge des personnes précaires et à la rue dans ce contexte sanitaire particulier. En conséquence, en Meurthe-et-Moselle, toutes les places ouvertes au titre du plan hivernal demeurent mobilisées, soit 176 places dans le département. À ce titre, le 115 est également maintenu. Pour la ville de Nancy, le 19 mars 2020, Eric Freysselinard, Préfet de Meurthe-et-Moselle, en lien avec la mairie et l’association Ars (Accueil et Réinsertion Sociale), a adopté des mesures de mise à l’abri dans le respect du confinement : – la halte de nuit au 41 rue de Malzéville reste ouverte avec un système de 21 chambres individuelles ; – possibilité d’aménager 10 lits supplémentaires en centre ville et une mobilisation complémentaire en périphérie de Nancy si besoin en respectant l’impératif de distanciation ; – avec l’aide de la Croix Rouge, ouverture de 58 nouvelles places réservées, en cas de besoin, pour isoler des personnes à la rue atteintes du Covid-19 et ne nécessitant pas une hospitalisation. – la maraude circule deux fois par jour et une fois par jour les week-ends. De plus, miseen place d’une équipe mobile santé-précarité, avec l’Ars et Médecins du Monde pour aller chaque mardi et samedi au devant des SDF qui resteraient à la rue.
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Les forces du maréchal Haftar sont sur le point de se replier de deux à trois kilomètres de Tripoli pour permettre aux citoyens de fêter la fin du ramadan, a annoncé leur porte-parole Ahmed al-Mesmari. L’ALN appelle l’armée de Fayez el-Sarraj à faire de même pour éviter des affrontements en cette période. À l’approche de l’Aïd el-Fitr, l’Armée nationale libyenne (ALN) du maréchal Haftar a annoncé le retrait de ses troupes de Tripoli pour se redéployer à plusieurs kilomètres de la capitale du pays, a annoncé son porte-parole Ahmed al-Mesmari sur son compte Facebook. Selon lui, l’ALN s’apprête à se replier à une distance de deux à trois kilomètres de Tripoli pour créer une zone libre destinée aux festivités religieuses et pour donner la possibilité aux Libyens de se rendre visite et de communiquer pendant cette période religieuse importante. L’armée de Haftar compte que son adversaire suive son exemple «afin d’éviter les effusions de sang à la fin du mois sacré du ramadan». Le début du retrait des forces est prévu ce 20 mai à midi. Opérations militaires en Libye La veille, l’armée du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj a pris le contrôle de deux villes situées à l’ouest du pays et de la base militaire d’al-Watiya, d’après le service de presse de l’opération Volcan de la colère. En avril, elle avait également rétabli son contrôle sur la frontière avec la Tunisie après la prise des villes de Sabratha, Sourman et al-Ajaylat situées à l’ouest de Tripoli. Depuis le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans un chaos gouvernemental. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales. Soutenu par l’Onu et l’UE, le Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj est présent à Tripoli, alors qu’un parlement élu par le peuple est appuyé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar dans l’est, qui tente d’entrer dans la capitale depuis 2019.
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Lors d’une mêlée de presse lundi, Éric Caire (photo) a plaidé que le vol de données est survenu en 2018 sous les libéraux de Philippe Couillard qui, selon lui, ont été négligents dans la protection des données personnelles. (Québec) Le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, se dit « désolé » pour les milliers d’enseignants victimes d’un vol de leurs données personnelles, mais il n’est pas question pour lui de présenter des excuses. Il blâme le précédent gouvernement. Tommy Chouinard La Presse Lors d’une mêlée de presse lundi, Éric Caire a plaidé que le vol de données est survenu en 2018 sous les libéraux de Philippe Couillard qui, selon lui, ont été négligents dans la protection des données personnelles. « Est-ce que je suis désolé pour les gens qui aujourd’hui se retrouvent dans une situation potentiellement à risque ? Oui. Mais est-ce que je vais m’excuser au nom de quelque chose que je n’ai pas fait ? Non », a-t-il affirmé. Vendredi, le ministère de l’Éducation a confirmé le vol de données qui pourrait toucher jusqu’à 360 000 enseignants, actuels ou anciens. La Sûreté du Québec lui avait annoncé deux jours plus tôt la découverte d’une clé USB comportant les renseignements personnels de 51 400 enseignants, comme le numéro d’assurance sociale et la date de naissance. Grâce à un nom d’utilisateur et à un mot de passe qu’ils ont dérobé, les malfaiteurs ont eu accès à une base de données contenant les renseignements d’un total de 360 000 personnes. Les données de toutes ces personnes sont donc à risque. « Je trouve ça absolument épouvantable. C’est encore pire pour ceux qui ont été victimes d’un vol d’identité. C’est un cauchemar », a affirmé Éric Caire. Toutes les personnes touchées seront contactées par écrit et pourront bénéficier d’un service de protection des dossiers de crédit « pour empêcher les désagréments autant que faire se peut ». Selon les explications du ministre, les données étaient stockées dans le système de répertoire d’enseignants ICARE sous la responsabilité d’un organisme chapeauté par les commissions scolaires. Elles sont aujourd’hui hébergées au sein d’un système informatique du ministre de l’Éducation qui est « plus solide » d’un point de vue de la sécurité, a-t-il ajouté. Éric Caire a fait valoir que, lorsqu’il était dans l’opposition, il avait dénoncé l’éparpillement de données de toutes sortes détenues par l’État québécois dans 570 centres de traitement informatique. « Pendant des années, j’ai dit au gouvernement libéral : vous devez faire la consolidation de vos CTI. Comment peut-on assurer la sécurité d’autant de sites ? Pendant des années, j’ai dit que ça n’a aucun bon sens, que c’est de la mauvaise gestion, que [l’on doit] prioriser ça, mais ça n’a pas été fait », a-t-il plaidé. Il s’affaire aujourd’hui à regrouper les données dans trois centres de traitement informatique. « Depuis 18 mois, on travaille activement pour que des situations comme celles-là ne se produisent plus et ne se reproduisent plus. Maintenant, ces mesures-là prennent du temps », a soutenu le ministre. Il doit déposer bientôt une politique sur la cybersécurité au gouvernement. « Le risque zéro n’existe pas. Par contre, ce que je peux assurer, c’est qu’on va diminuer le risque à un niveau qui est acceptable. » Pour le Parti libéral du Québec, les propos du ministre sont « totalement fallacieux ». « On travaillait sur ce regroupement-là des données informatiques depuis 2017 ! Ça avait été publié, on avait même annoncé les économies à la clé. La CAQ ne fait que marquer dans les pas qu’on a tracés », a réagi le porte-parole pour le Trésor, Gaétan Barrette. Si ce regroupement n’a pas été réglé sous le mandat des libéraux de Philippe Couillard ni après un an et demi de gouverne caquiste, « c’est parce que ça ne se fait pas en deux minutes ». Le ministre aurait dû présenter des excuses au nom de l’État, selon lui. Rappelons que la SQ enquête depuis avril 2018 sur une série de vol d’identité d’enseignants. Le 1er mars 2019, le corps policier a annoncé l’arrestation de deux hommes de Montréal en lien avec ces vols. « L’enquête a permis de découvrir qu’une ou des organisations criminelles utilisent les informations des identités volées afin de commettre des fraudes un peu partout au Québec », précisait-il alors. Lors de cinq perquisitions, « du matériel informatique, des téléphones cellulaires, de faux documents ainsi que de fausses cartes de crédit ont été saisis par les policiers ».
Le retour en classes et des services de garde est prévu le 11 mai, mais les écoles secondaires demeureront fermées jusqu’en septembre. « Nous sommes confiants de combler les postes en CHSLD, a indiqué le premier ministre François Legault. Nous sommes en train de reprendre le contrôle dans notre système hospitalier. C’était la condition la plus importante à remplir avant de pouvoir penser la réouverture. Si la situation demeure comme c’est le cas actuellement, nous allons rouvrir les écoles le 11 mai en dehors de Montréal. » Aucune famille ne sera forcée de renvoyer ses enfants dans les salles de classe pour terminer l’année scolaire en cours. La réouverture des classes se fera de façon graduelle. « Nous le faisons d’abord pour le bien des enfants surtout pour ceux qui ont des difficultés d’apprentissage, a ajouté le premier ministre. En deuxième temps, on sait que le risque est limité pour les enfants. Nous avons aussi l’accord de la Santé publique. La vie doit continuer. » Le nombre d’élèves sera limité à 15 par classe. Les enfants seront à deux mètres les uns des autres. Québec a préparé un plan pour offrir un enseignement à distance plus soutenu aux élèves du secondaire. Le ministre de l’Éducation et de l’enseignement supérieur donnera plus de détails sur la réouverture lors d’un point de presse à 15 h 30.
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Le bilan quotidien des nouveaux cas de Covid-19 en Algérie poursuit sa hausse, selon le décompte officiel annoncé ce mardi 12 mai, par le porte-parole du comité scientifique du suivi du Coronavirus, Dr Djamel Fourar, le pays a enregistré 176 nouveaux cas confirmés ainsi que 8 nouveaux morts durant ces dernières 24 heures. Ainsi, le total des cas confirmés depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en Algérie s’élève à 6067 sujets infectés dont 515 décès ont succombé au virus mortel, affirme toujours Fourar lors du point de presse quotidien consacré à l’évolution de la pandémie en Algérie En outre, selon le même intervenant, le nombre des guérisons continue toujours de croître à un rythme intense, avec 157 nouveaux cas guéris, portant le bilan global à 2998 cas rétablis. Rédaction d’Algérie360
Le bilan du Covid-19 a encore augmenter en Algérie, le pays comptabilise ce jeudi 28 mai, 140 nouveaux cas de contamination pour 7 nouveaux décès annonce le porte-parole du Comité scientifique, Dr Djamel Fourar. Par conséquent, le bilan total des personnes infectées par le Coronavirus en Algérie est passé à 8997 cas confirmés tandis que les autorités sanitaires dénombrent 630 décès ont succombé au virus depuis son apparition sur le sol Algérien . En revanche, le nombre de guérisons reste toujours en hausse avec 148 nouvelles guérisons, le décompte total des rétablissements a atteint 5277 cas dans le pays, tandis que 31 patients sont placés en soins intensifs en date du 27 mai.
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Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi 24 avril 2020, l’enregistrement de 4 nouveaux cas Covid-19, jusqu’à la date de jeudi 23 avril 2020, sur 438 analyses. Ainsi, le nombre des cas Covid-19 confirmés est, désormais, à 922 sur un total de 19849 analyses de dépistage effectuées depuis l’apparition du premier cas Covid-19 en Tunisie. La Tunisie compte, également, 38 décès, selon le département : 5 à Sfax, 5 à Sousse, 5 à l’Ariana, 1 au Kef, 1 à Mahdia, 1 à Tataouine, 1 à Bizerte, 6 à Tunis, 3 à Médenine, 5 à la Manouba, 1 à Sidi Bouzid, 1 à Nabeul, 3 à Ben Arous. Le ministère de la Santé a, par ailleurs, précisé que 90 patients ont été admis à l’hôpital et que 20 autres sont placés en service de réanimation. 194 rétablissements ont, par ailleurs, été recensés. Répartition géographique des contaminations : Tunis : 199 cas L’Ariana : 94 cas Ben Arous : 91 cas La Manouba : 39 cas Nabeul : 12 cas Zaghouan : 3 cas Bizerte : 19 cas Béja : 3 cas Kef : 5 cas Jendouba : 1 cas Siliana : 2 cas Sousse : 81 cas Monastir : 37 cas Mahdia : 15 cas Sfax : 36 cas Kairouan : 6 cas Kasserine : 6 cas Sidi Bouzid : 5 cas Gabès : 22 cas Médenine : 85 cas Tataouine : 32 cas Gafsa : 38 cas Tozeur : 5 cas Kébili : 86 cas Lire aussi : Nissaf Ben Alaya s’explique sur la baisse des cas de contamination par le Covid-19 Lire aussi : Covid-19 : La Tunisie commence à maîtriser la situation épidémiologique
Le ministère de la Santé a annoncé, ce mercredi 15 avril 2020, l’enregistrement de 33 nouveaux cas Covid-19, jusqu’à la date du mardi 14 avril 2020, sur 722 analyses. Ainsi, le nombre des cas Covid-19 confirmés est, désormais, à 780 sur un total de 13137 analyses de dépistage effectuées depuis l’apparition du premier cas Covid-19 en Tunisie. La Tunisie compte, également, 35 décès, selon le département : 5 à Sfax, 5 à Sousse, 5 à l’Ariana, 1 au Kef, 1 à Mahdia, 1 à Tataouine, 1 à Bizerte, 5 à Tunis, 3 à Médenine, 4 à la Manouba, 1 à Sidi Bouzid, 1 à Nabeul, 2 à Ben Arous. Le ministère de la Santé a, de surcroît, annoncé que depuis le 22 mars 2020, 2905 ressortissants tunisiens ont été rapatriés dont 946 ont achevé la période de quarantaine. 29 personnes parmi ces 946 ont été testées positives au Covid-19. Elles ont été placées dans les centres d’auto-isolement spécifiques. Jusqu’au 14 avril 2020, 3500 personnes ayant eu un contact direct avec les cas Covid-19 confirmés ont été confinées. Répartition géographique des contaminations : Tunis : 187 cas L’Ariana : 83 cas Ben Arous : 81 cas La Manouba : 36 cas Nabeul : 12 cas Zaghouan : 3 cas Bizerte : 18 cas Béja : 3 cas Kef : 5 cas Jendouba : 1 cas Sousse : 68 cas Monastir : 36 cas Mahdia : 12 cas Sfax : 31 cas Kairouan : 6 cas Kasserine : 5 cas Sidi Bouzid : 5 cas Gabès : 15 cas Médenine : 70 cas Tataouine : 25 cas Gafsa : 23 cas Tozeur : 4 cas Kébili : 51 cas
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Recevant les lettres de créance de plusieurs ambassadeurs en Russie, notamment de celui de France, Pierre Lévy, Vladimir Poutine s’est félicité de la collaboration politique, économique et culturelle entre les deux pays et a indiqué que Paris était «l’un des principaux partenaires internationaux» de Moscou. La Russie et la France restent en contact et collaborent sur nombre de sujets internationaux, a constaté Vladimir Poutine lors de la cérémonie de remise des lettres de créance. Le nouvel ambassadeur de France en Russie est Pierre Lévy. «La France est l’un des principaux partenaires internationaux de la Russie. Nous maintenons un contact permanent avec le Président Emmanuel Macron. Nous nous rencontrons régulièrement. Nous examinons des sujets comme le règlement en Libye, en Syrie et au Moyen-Orient et nous coopérons en général sur la crise ukrainienne dans le cadre du format Normandie», a-t-il souligné. Il a rappelé que la Russie et la France s’étaient également entendues pour engager des activités communes en vue de garantir la stabilité et la sécurité en Europe. «Les relations économiques entre la Russie et la France continuent de se développer, notamment dans l’industrie et l’énergie», a ajouté le Président russe. Côté culture, il a rappelé que la France avait accueilli en janvier Les Saisons russes, festival mondial qui doit contribuer au renforcement de l’amitié et de la compréhension mutuelle entre les peuples des deux pays. Les Saisons russes sont un festival qui a pour vocation d’ouvrir de nouvelles possibilités pour le dialogue interculturel et qui cette année se déroule simultanément en France, en Belgique et au Luxembourg. Macron prône le dialogue Lors de sa récente visite officielle le 3 février en Pologne, Emmanuel Macron a souligné que les intérêts de la sécurité et de la stabilité de l’Europe et des partenaires européens étaient une «priorité absolue». Selon lui, «la Russie est en Europe, même si elle n’est pas dans l’Union européenne» et elle est «dans notre voisinage». De ce fait, a-t-il conclu, «nous n’avons aucun intérêt à avoir une situation qui consiste à ne pas regarder en face notre relation avec la Russie». Évoquant le dossier ukrainien et le dernier sommet Normandie à Paris, il a mis en relief l’importance d’avoir avec la Russie un dialogue qui, «même s’il est difficile, est la condition indispensable pour réaliser des progrès en Ukraine».
La Russie est «ouverte à une coopération avec le Canada», ces deux pays voisins en Arctique ayant des objectifs et des intérêts communs, a annoncé Vladimir Poutine lors de la remise par la nouvelle ambassadrice du Canada Alison Mary LeClaire de ses lettres de créance. Moscou est prêt à travailler avec Ottawa sur la base du respect des intérêts réciproques, a déclaré ce mercredi 5 février le Président russe lors de la cérémonie au Kremlin de remise des lettres de créance par la nouvelle ambassadrice canadienne, Alison Mary LeClaire. «Nous sommes ouverts à une coopération avec le Canada reposant sur un respect mutuel et prenant compte des intérêts réciproques. Nos pays sont voisins en Arctique et doivent œuvrer ensemble pour le développement de cette région vaste, la préservation du mode de vie traditionnel des peuples autochtones et la protection de son système écologique fragile», a indiqué M.Poutine. Avant d’être nommée ambassadrice du Canada en Russie en octobre dernier, Alison LeClaire était haute représentante pour l’Arctique et directrice générale aux Affaires circumpolaires et relations avec l’Europe et l’Eurasie. Vladimir Poutine sur les relations Russie-France Ce mercredi, 23 nouveaux ambassadeurs d'États étrangers en Russie , dont le français, l'algérien, le marocain et le canadien, ont remis leurs lettres de créance à Vladimir Poutine. Lors de la cérémonie qui s’est tenue au Kremlin, le dirigeant russe a évalué les principales approches de la Russie aux affaires étrangères. Recevant les lettres de créance du nouvel ambassadeur français, Pierre Lévy, M.Poutine a qualifié la France de partenaire international clé de la Russie, rappelant ses contacts réguliers avec son homologue français Emmanuel Macron. Il a noté que Moscou et Paris collaboraient sur le règlement de la situation en Libye, en Syrie et au Proche-Orient, ainsi qu’en Ukraine. Il a en outre évoqué les ententes intervenues entre les deux pays en août 2019 et leurs efforts visant à garantir la stabilité et la sécurité en Europe. Le dirigeant russe a également apprécié les liens économiques entre la Russie et la France, entre autres dans l’industrie et le secteur énergétique.
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Les forces de l’ordre effectuent des inspections dans plusieurs appartements meublés destinés à la location dans les villes touristiques de Fès, Marrakech , Agadir et Tanger. Il est question de s’assurer de l’état de santé des citoyens et des propriétaires bailleurs entrés en contact direct avec des touristes en provenance de Chine, d’Italie, ou de France. Il s’agit d’une campagne d’inspection menée par le ministère de l’Intérieur auprès des propriétaires d’appartements meublés destinés à la location. Sur le terrain, les éléments de la police procèdent au contrôle de l’identité des touristes ayant occupé ces appartements sur les trois derniers mois. De même, ils s’assurent que les propriétaires respectent la décision relative à l’interdiction de louer des logements avant la levée de l’état d’urgence sanitaire. Puisque, ces logements abritent souvent des soirées festives. Vendredi 20 mars, le ministère de l’Intérieur avait décrété l’état d’urgence sanitaire afin de lutter contre la progression de la pandémie du coronavirus dans le royaume. Dans ce sens, des mesures ont été prises, dont l’interdiction de louer des logements à toute personne physique ou morale.
Suite aux violations du confinement dans les villes de Tanger , Tétouan, Fès et Salé, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête. Des dizaines de personnes ont marché dans la nuit du samedi 21 mars au dimanche 22 mars, dans les rues des Tanger, Tétouan, Fès et Salé, en violation du confinement obligatoire décrété par le ministère de l’Intérieur pour contrer la progression de l’épidémie de COVID-19. Suite à ces manifestations qui ont suscité l’indignation des internautes, le parquet général a ordonné l’ouverture d’une enquête. Ceci implique que toutes les personnes ayant participé à ces marches seront traduites devant la justice. Deux d’entre elles ont été d’ailleurs interpellées et placées en garde à vue, fait savoir le parquet de Tanger. Ces deux individus seront auditionnés dans le cadre de cette enquête. Ils seront poursuivis pour non-respect de la consigne de confinement, insultes et incitation à la violence.
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Deux journées de commission parlementaire n'auront pas suffi pour convaincre l'opposition du bien-fondé du projet de loi 61 sur lequel compte la Coalition avenir Québec (CAQ) pour assurer la relance économique. Le Parti libéral (PLQ), le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire (QS) s'entendent pour dire que le gouvernement Legault profite de la pandémie pour « s'arroger des pouvoirs inédits ». Droits bafoués, règles environnementales reléguées aux oubliettes, risques de corruption et de collusion : bien qu'elle affirme vouloir mettre le pied sur l'accélérateur de centaines de projets d'infrastructure, la CAQ tente en réalité de gouverner sans aucune entrave , a déploré le chef par intérim du PQ, Pascal Bérubé. C’est du jamais-vu , a-t-il soutenu en entrevue à ICI RDI. Déposé le 3 juin dernier, le projet de loi 61 – ou Loi visant la relance de l’économie du Québec et l’atténuation des conséquences de l’état d’urgence sanitaire déclaré le 13 mars 2020 en raison de la pandémie de la COVID-19 – vise à accélérer 202 projets d'infrastructure, dont la construction d'écoles, le développement de réseaux de transport en commun ou le prolongement d'autoroutes, au cours des deux prochaines années. Pour que les activités reprennent sur les chantiers, le projet de loi 61 permettrait que plusieurs procédures soient« allégées » ou « assouplies », avait concédé François Legault, la semaine dernière. Or, à ce jour, le gouvernement n'a pas su faire la démonstration de la nécessité d'un telle loi pour mettre ces projets en oeuvre, a souligné Dominique Anglade, cheffe du PLQ. Lorsque la co-porte-parole de QS, Manon Massé, a demandé au premier ministre de nommer les projets qui auront absolument besoin de cette loi, il n'a pu que désigner la ligne bleue du métro de Montréal, a raconté en entrevue à ICI RDI le député solidaire Vincent Marissal. Ce n'est pas sérieux , a-t-il lancé. Pour tous les projets énoncés, qu'il s'agisse de rénover des CHSLD ou de construire des écoles, a-t-il poursuivi, il n'est en aucun cas nécessaire de bafouer les droits, de liquéfier les lois sur l’environnement et de mettre à risque de l’argent public . Ce projet de loi, c’est un itinéraire pour prendre le champ et retourner dans nos vieux travers. Vincent Marissal, député solidaire de Rosemont S'il est adopté dans sa forme actuelle, le projet de loi 61 permettra au gouvernement Legault de prolonger l’état d’urgence sanitaire à sa guise, ce qui ouvre la porte à de multiples dérives, selon Mme Anglade. Le gouvernement dit : "On va renouveler l’urgence sanitaire non pas aux 10 jours, mais de manière indéterminée". Qu’est-ce que ça veut dire, "de manière indéterminée"? Ce flou permet de maintenir perpétuellement l'état d'urgence sanitaire, et donc de justifier ce qui ne serait pas toléré d'ordinaire. Il sera ainsi possible de faire des ententes de gré à gré, décider avec qui on va faire affaire, ne pas faire d’évaluations environnementales, […] et changer la loi à n’importe quel moment , a-t-elle énuméré. Le projet de loi 61 permettrait notamment que des contrats puissent être octroyés sans appel d'offres. Les parlementaires ne seraient pas en mesure d'examiner le détail de ces ententes, a expliqué Mme Anglade, puisque la loi n'exigerait une reddition de comptes qu'une fois par année. Mardi, le comité public de suivi des recommandations de la commission Charbonneau a tiré la sonnette d’alarme, et a mis en garde le gouvernement contre les risques d’émergence de corruption, de collusion et autres malversations apparentées advenant l'adoption du projet de loi 61. Ce sont de grands voyants rouges […] qui montrent qu’on n’est pas en train de faire les choses de la bonne façon. Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec Le message du comité est clair, selon M. Marissal : Faites attention, vous allez mettre plein d’argent public en disant qu'il y a urgence et vous allez baisser la garde sur les règles de transparence . Faire fi de certaines règles risque d'attirer des gens malveillants qui vont sentir la manne , a-t-il ajouté. Projet de loi 61 : les critiques de l’opposition Une relance précipitée Le premier ministre ne l'a pas caché : il souhaite que le projet de loi 61 soit rapidement adopté. À en croire la CAQ, le mot "délai" est le péché mortel , a commenté Vincent Marissal. Il faut faire vite, vite, vite! Et tous ceux qui se mettront en travers du chemin seront par défaut contre la relance, [ce qui] est faux , a renchéri Pascal Bérubé, qui accuse le gouvernement de tenter de tirer profit de la période de pandémie et de l'actuelle popularité de la CAQ. Aller plus vite tout en abandonnant un certain nombre de prérogatives légales, je ne suis pas sûr qu’on avance , a-t-il résumé. Pourquoi M. Legault profite-t-il d’une pandémie et d’un plan de relance pour s’arroger des pouvoirs inédits […] qui lui permettraient de contrôler le Québec sans vraiment aucune opposition? Est-ce que c’est sain? Pascal Bérubé, chef par intérim du Parti québécois Les deux députés s'entendent pour dire que le projet de loi 61 en est essentiellement un de relance de l'industrie de la construction. Lors des audiences, les seuls intervenants à s'être rangés du côté du gouvernement sont ceux qui tireront profit de cette relance, soit des associations du domaine de la construction, a fait valoir M. Marissal. Un projet de loi précipité en période de pandémie? Pour le président du Conseil du Trésor, Christian Dubé, la relance passe par les infrastructures , d'où l'importante proportion de projets de construction. La situation de crise a forcé la CAQ à proposer une pièce législative qui, sans être bâclée, est néanmoins perfectible , a-t-il expliqué. Il a également assuré que des amendements pourront être apportés et que le gouvernement n'aura pas recours au bâillon pour accélérer son adoption. La minute qu’on touche à l’environnement, à l’intégrité et aux droits des citoyens, c’est sûr que les gens sont sensibles et on le reconnaît. Christian Dubé, président du Conseil du Trésor Bien que la session parlementaire se termine vendredi, le premier ministre Legault n'exclut pas l'idée de la prolonger afin que les partis trouvent un terrain d'entente. Assurant que les libéraux étaient ouverts à trouver des mécanismes , Dominique Anglade a indiqué que les députés de son parti étaient prêts à siéger le temps qu’il faut . M. Bérubé a quant à lui estimé que la balle était dans le camp du premier ministre Legault.
CORONAVIRUS. Qu√©bec veut lancer une op√©ration s√©duction pour trouver 10¬†000 pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires pour pallier la p√©nurie de main-d‚ÄôŇďuvre dans le r√©seau de la sant√©, notamment dans les CHSLD o√Ļ ¬ęla situation reste difficile¬Ľ. ¬ęOn va lancer dans les prochains jours une grosse campagne pour convaincre 10¬†000 personnes de s‚Äôinscrire √† une formation pour devenir pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires¬Ľ, a annonc√© le premier ministre Fran√ßois Legault lors du point de presse mercredi. La formation se mettra en branle dans des dizaines de centres de formation professionnelle entre la mi-juin et la mi-septembre. Un salaire d‚Äôaide de services, soit de 21 $ de l‚Äôheure, sera offert pendant la formation. Si l‚Äô√©tudiant r√©ussit ses cours, il pourra toucher un salaire de 26 $ de l‚Äôheure selon les primes temporaires ou les conventions collectives. ¬ęJe pense que c‚Äôest une offre qui est int√©ressante, a comment√© le chef de la CAQ, rappelant que la construction de maisons des a√ģn√©s est toujours dans les plans. C‚Äôest quand m√™me un travail valorisant de venir s‚Äôoccuper des personnes vuln√©rables dans nos CHSLD.¬Ľ Qu√©bec n‚Äôexclut pas la possibilit√© d‚Äôaller au-del√† de 10¬†000 pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires si n√©cessaire. Par ailleurs, le gouvernement Legault souhaite que les militaires demeurent dans les CHSLD jusqu‚Äôau 15 septembre, le temps de former de nouveaux pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires. Au Qu√©bec 89 nouveaux d√©c√®s, pour un total de 4 228 1 378 hospitalisations, une diminution de 25 184 personnes aux soins intensifs, 3 de plus 49¬†139 cas confirm√©s, une augmentation de 541 15 319 personnes r√©tablies
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En 2020, le Vietnam assume un double rôle de président de l'ASEAN et de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2020 - 2021. Le Vietnam devrait créer un consensus commun au sein de l'ASEAN sur de nombreuses questions régionales et internationales, tout en renforçant le rôle et la voix de l'ASEAN sur la scène internationale. “2020 est une année spéciale pour le Vietnam. Il s'agit d'une excellente occasion pour le Vietnam de renforcer sa position internationale lorsque ce pays asiatique occupe simultanément le double rôle de président de l'ASEAN et de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans le contexte de l'épidémie de COVID-19 qui se propage à travers le monde, le Vietnam affirme le rôle de président de l'ASEAN et considère cela comme une opportunité pour apporter la solidarité et une coopération globale entre les dix pays membres de l'ASEAN. Après la déclaration conjointe “Le renforcement de la coopération entre les pays de l’ASEAN pour donner la priorité à la lutte contre la nouvelle souche du virus corona” du Vietnam, une réunion ministérielle spéciale entre la Chine et l’ASEAN a été tenue, le 14 février, dans la capitale laotienne de Vientiane, sous la présidence du Vietnam, pour renforcer la collaboration dans le contrôle du COVID-19. L'épidémie de COVID-19 a affecté les économies des pays aseaniens, y compris le Vietnam, montrant ainsi la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération au sein du bloc. Le rôle de président de l'ASEAN du Vietnam est considéré comme un exemple spécifique du slogan “Cohésion et adaptation proactive”. Sur la base de la proposition du Vietnam, une consultation entre le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'ASEAN a été organisée pour la première fois après 52 ans de la création de cette association régionale. Fin janvier 2020, le secrétaire général de l'ASEAN, Lim Jock Hoi, a assisté au Conseil de sécurité et discuté des options de consultations. De nombreux États membres de l'ASEAN souhaitent également renforcer davantage la position de l'ASEAN au sein de la communauté internationale. Des agendas comme le Partenariat économique régional global (RCEP) qui devrait être signé au Vietnam cette année, et le Code de conduite en Mer Orientale (COC), sont attendus d’atteindre des résultats substantiels lorsque le Vietnam prend la présidence de l'ASEAN en 2020. À la fin, l'article a cité l'évaluation du directeur de l'Institut d'Études de l'Asie du Sud-Est (Singapour), Choi Sing Kwok, sur la capacité de direction ainsi que le rôle du Vietnam dans l'autonomisation de l'ASEAN. sur la scène internationale: “La prise de fonction d'un membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies donne au Vietnam la possibilité de montrer son leadership à l'échelle mondiale et bénéficiera à l'ASEAN. La position, les opinions et le rôle central de l'ASEAN seront démontrés sur la scène internationale.” Depuis qu'il a rejoint l'ASEAN en juillet 1995, le Vietnam a toujours été un membre actif et responsable et apporté une contribution importante au développement et à la croissance de cette association. Au cours de la présidence de l'ASEAN 2010, le Vietnam a laissé de nombreuses empreintes importantes, y compris la proposition et la réalisation d'un certain nombre d'initiatives comme le mécanisme de la réunion élargie des ministres de la défense (ADMM+) ; la création du Comité de l'ASEAN pour la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants, l'élaboration d’un consensus sur la décision d'élargir le Sommet de l'Asie de l'Est auquel la Russie et les États-Unis devraient adhérer. Pendant le mandat de président de l'ASEAN et du membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Vietnam sera confronté à de nombreuses difficultés et défis en raison de la situation régionale et internationale rapide et compliquée, en particulier la menace de l'épidémie de COVID-19. Cependant, avec une politique de rénovation, une intégration internationale de plus en plus profonde, de grands progrès économiques et politiques, le Vietnam devient l'une des économies à la croissance la plus rapide. En outre, ce pays asiatique est considéré comme un partenaire confiant dans la région et sur la scène internationale. Le Vietnam est pleinement capable, confiant et expérimenté pour mettre en œuvre avec succès les deux responsabilités du président de l'ASEAN 2020 et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2020 - 2021.
Le chef du gouvernement vietnamien, qui est également président de l’ASEAN 2020, a affirmé que c’est la première fois en plus de la moitié du siècle qu’un Sommet de l’ASEAN se tient en ligne avec la participation de dirigeants de tous les États membres de l’ASEAN qui ont atteint un consensus élevé sur des questions importantes au sein du bloc régional. Interrogé sur la coopération régionale dans la lutte contre le Covid-19 durant ces derniers temps, il a déclaré que la pandémie s’était propagée dans le monde, avec plus de 130.000 contaminations et près de 4.000 décès dans la région, ajoutant que l’ASEAN avait pris des mesures drastiques et rapides dans un esprit cohésif et réactif. Il a évoqué notamment la tenue du Sommet de l’ASEAN et du Sommet ASEAN+3, et les réunions de l’ASEAN avec ses partenaires et le lancement de la mise en place d’un fonds de réponse au Covid-19, un entrepôt médical et un processus standard qui ont été applaudis par la communauté dans et hors de la région. Comme le résultat, les États membres de l’ASEAN ont progressivement maîtrisé la pandémie et s’efforcent de construire la communauté, a-t-il indiqué. L’ASEAN a prouvé la puissance de sa communauté pour surmonter des difficultés sans précédent au nom de la paix, de la stabilité et de la prospérité communes. Concernant les impacts sur le Vietnam et la reprise économique de l’ASEAN post-Covid-19 lorsque les États-Unis et la Chine, deux grands partenaires économiques et commerciaux de l’ASEAN, sont en concurrence géopolitique et économique, le dirigeant vietnamien a déclaré que l’ASEAN et la Chine ainsi que les États-Unis avaient des cadres de coopération économique bilatéraux et multilatéraux, qui constituent une base importante pour renforcer leurs liens économiques. L’ASEAN veut toujours une coopération mutuellement bénéfique pour la paix régionale et le développement futur de partenaires, y compris la Chine et les États-Unis, a-t-il déclaré, ajoutant que la lutte contre le Covid-19 et la reprise économique sont deux tâches majeures dans l’intérêt commun de la communauté internationale, des États-Unis et de la Chine. Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc s’attendait à ce que la Chine et les États-Unis optimisent leurs similitudes, surmontent leurs différences, renforcent leur confiance et promeuvent leur collaboration pour les intérêts communs de la région et du monde. Selon lui, le Vietnam et les pays de l’ASEAN s’engagent dans un plan global de relance post-Covid-19, renforçant le rôle central du bloc régional, organisant des conférences avec la Chine et les États-Unis pour maintenir et faciliter le commerce et l’investissement, et intensifier les efforts régionaux et la reprise économique mondiale. Répondant à la question des journalistes sur les impacts de la pandémie sur l’agenda du Vietnam sur les négociations sur la question de la Mer Orientale, il a affirmé que la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et la Mer Orientale en particulier sont l’intérêt et l’aspiration communs de la communauté, en particulier l’ASEAN. Le Sommet a réaffirmé la détermination de l’ASEAN à faire de la Mer Orientale une mer de coopération, de développement, de sécurité et de sûreté, a souligné le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc. Le COVID-19 a perturbé les discussions sur un Code de conduite en Mer Orientale (COC) entre l’ASEAN et la Chine, a-t-il dit, ajoutant que le Vietnam et l’ASEAN travaillent avec les parties concernées pour faire preuve de retenue, prévenir les actions qui pourraient compliquer la situation, se conformer au droit international, construire une Mer Orientale de paix, d’amitié, de coopération, de liberté maritime et aérienne, mettre sérieusement en œuvre la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et accélérer les négociations sur une COC subtantielle et efficace conformément au droit international, y compris la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.
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Muriel Roy nous a quittés dans sa 100e année. Personne, parmi ceux et celles qui la connaissaient, ne s’étonnera qu’elle ait frisé le centenaire. Elle était faite pour durer! Il y avait chez elle, même quand je l’ai connue, à un âge déjà avancé, une présence imposante qui laissait deviner sous les rondeurs, le sourire et l’abord facile et avenant, une force de caractère remarquable et une grande endurance. Il lui avait fallu toute une épine dorsale dans sa vie: pour faire de grandes études à une époque où les femmes n’étaient pas les bienvenues, pour diriger pendant dix ans le Centre des Archives acadiennes, pour lutter pour sauver le monument Lefebvre ou Grand-Pré, pour siéger au sein du comité d’enquête sur les expropriés de Kouchibouguac, pour ne nommer que ça. Ce qui lui a permis de résister et d’avancer? Un sens aigu de l’importance de l’action individuelle dans la société acadienne, une rigueur sans failles dans l’analyse des situations et, finalement et peut-être surtout, un sens de l’humour très britannique et une appréciation pour le ridicule que nous réserve souvent la vie. C’est elle qui un jour avait demandé à parler au directeur d’un supermarché de Moncton après avoir constaté que les étiquettes de prix et autres détails de vente pour les fruits et légumes étaient en gros caractères en anglais et minuscules en français. «Je lui ai dit que j’étais désolée que sa clientèle anglaise ait de tels problèmes de vue! Il n’a pas compris, alors je lui ai montré les étiquettes et j’ai expliqué que si les Acadiens pouvaient lire ce qui était écrit si petit, c’est sûrement que les Anglais avaient besoin de lunettes.» Elle était ravie de son coup! Elle en riait encore en me le racontant. Muriel était de la poignée de celles et ceux qui ont porté l’Acadie tout au long de ce que Gilbert Finn appelait «de bien longs portages». Merci pour tout.
Comment avez-vous vécu le confinement? Au début, je l’ai vécu de manière très intense à la télé et à la radio. Je me suis ensuite confiné médiatiquement pour filer un coup de main dans le service de réanimation de l’hôpital où je travaille. Le reste du temps, je me documente et je suis en contact avec des scientifiques qui me renseignent sur le Covid-19. Vous aviez déjà répondu aux téléspectateurs, le 3 mars. Y avait-il un manque d’informations? Il y avait surtout beaucoup d’inquiétude. Le problème, c’est que toutes les infos qu’on donne peuvent être démenties le lendemain. C’est comme ça que j’avais d’ailleurs conclu l’émission. Le 3 mars, on avait des pseudo-certitudes mais certaines se sont avérées fausses. Le 12 mai, on aura quelques connaissances mais, surtout, beaucoup de questionnements. Justement, n’est-il pas compliqué de préparer une émission sur le déconfinement? C’est pour cela que nous serons complètement transparents. On répondra à des questions liées aux réactions immunitaires, pourquoi certains patients développent des formes graves et d’autres non. Et quand on ne sait pas, on le dira. On ne va pas faire croire aux gens qu’on sait tout. De toute ma carrière, je n’ai jamais vu un virus sur lequel on connaissait aussi peu de choses. On va aborder le déconfinement de manière pratique: ouverture des écoles, transports en commun, commerces. Quels sont les risques? Comment se protéger? On va discuter des différentes stratégies : les tests sérologiques, le port du masque. On parlera aussi du risque de la deuxième vague et des effets possibles de la météo sur le virus.
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Congo : des experts africains formés à Brazzaville sur la prise en charge du coronavirus Des professionnels de santé de 24 pays d’Afrique ont entamé, lundi à Brazzaville, une formation sur la prise en charge des cas du coronavirus (Covid-19). Dans une note à la presse dont APA a obtenu copie, le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) explique que suite à la confirmation de trois cas de coronavirus en Afrique, notamment en Egypte, en Algérie puis dernièrement au Nigéria, «la mise en place d’un mécanisme de traitement efficace est crucial et la préparation en est un élément clé». Notre source précise qu’à ce jour, 298 personnes ont déjà fait l’objet d’un test du coronavirus en Afrique, mais que 293 ont été diagnostiquées négatives.
Alors que le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a appelé l’Afrique à «se réveiller» et à «se préparer au pire» face à la pandémie de Covid-19, la directrice Afrique de l’Organisation mondiale de la santé, Matshidiso Moeti, revient pour France 24 sur la progression du virus sur le continent africain. Selon elle, la situation est «très préoccupante» avec une progression «très rapide» de la pandémie. «La situation en Afrique est très préoccupante avec une évolution très rapide» du nombre de pays touchés par le coronavirus sur le continent, affirme la directrice Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Matshidiso Moeti, dans un entretien accordé à France 24 vendredi 27 mars depuis Brazzaville, au Congo. Le nombre de cas officiellement détectés dans chaque pays progresse aussi chaque jour très rapidement, souligne-t-elle. Et désormais, «39 pays sont touchés» en Afrique, et «environ 300 cas» sont officiellement détectés chaque jour, alors qu’il y a deux semaines, 50 cas étaient détectés quotidiennement, précise-t-elle. Si Matshidiso Moeti se réjouit que «presque tous les pays» aient désormais interdit les regroupements et mouvements de population et qu’une quarantaine d’Etats aient mis en place des mesures de confinement - parfois avec une fermeture des frontières - elle souligne que la «détection et la mise en quarantaine des personnes infectées» sont des mesures cruciales pour empêcher la transmission du Covid-19. «C’est un grand défi» pour les gouvernements africains de lutter contre cette pandémie, et cela demande «beaucoup de moyens et un appui international», souligne Matshidiso Moeti, qui appelle aussi à «encourager le secteur privé» à mutualiser les moyens financiers, matériels et les équipements indispensables à la lutte contre la pandémie.