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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
/m. m» — CONCOURS pour la place d'Instituteur en chef de l'école communale d'Esch-sur-l'Alzette, chef'-lieu du canton de ce nom. L'administration communale d'Escli-sur-l'Al,.etle fait connaître, que lundi, »3 septembre à neuf heures du matin , il sera procède en l.i salle d'école audit Est.li, et sous la présidence de -jonsieur l'Inspcet-111 -des écoles du canton, à un concours pour la place iflustiluleur en cltel' de l'école communale de la section d'Escli-sur l'Al/.uu . Les émoluments allacliés à celle place se composent : i° D'an vaste logmeenl avec jardin y attenant ; 2" D'une pièce île jardin, située tout près du village, le long de la route provinciale , d'uue contenance d'environ 34 ar;-s ; 3 J D'une portion d'affouage ; et enfin 4" D'un traitement annuel sur la caisse communale de 83o à 85o francs, outre les rétributions des enfants au-dessus de l'âge de 11 ans. Le candidats qui voudront prendre part à ce concours, doivent déposer au secrétariat de la commune, avant le 18 septembre courant : 1° leur extrait de naissance; a" leur brevät de capacité; 3" un certificat de leur conduite morale, à délivrer par M. le bourgmestre de leur domicile; et 4", un dito de leur conduite religieuse, a délivrer par M. le curé deLur paroisse. Esch-sur-l'Alzelte, le 1" septembre 1844- L'administration communale susdite , Jacques SCHMI'l, Bourgmestre. (96) BRASSEUR, Secrétaire. PATE DE REGlNAULD aine. Perfectionnée et prépart'e par LEGRAS. *• **IX î 1 fV. 5o centimes la boîte. 3>EPOT chez NITSCHKÉ - NAMUR, confiseur, Place-d'Armes, à Luxembourg. On trouve chez le même : LA PATE DE MOU DE VEAU. (753
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LIBRAIRIE DE V. IIOFFIHN A LUXEMBOURG. EN SOUSCRIPTION : Le JUIF ERRANT, par E. Sue. Edition in 8°, illustrée, à 25 centimes la livraison. Le DIABLE A PARIS, — Paris et les Parisiens. Un magnifique vol. in 8°, leste par toutes les célébrités de la littérature contemporaine, 100 gravures, par Gavarni. Paraît en 50 livraisons à 30 centimes. CEiXT PROVERBES, par OaAiinTiixB. un vol. in 8", parait en 50livraisons à 30 centimes. (4o) L'Etat du Grand-Duché de Luxembourg possède dans le ressort du canlon de Luxembourg, les biens immeubles suivants, dont la vente a été autorisée )>ar la loi du 18 juin : f Uu TERRAIN , sis ban â'Altimgcn , lieu dit Hemelinj?, el a" Deux PARCELLES désignées sous les numéros -cp el 8Î7 du cadastre de la commune d'Eicli, situées sur le plateau t!e Wey«îerslioff, et provenant d'nu ancien magnsiri à poudre ci d'un corps-ch- garde. Aux termes de ladite loi l'aliénation de ces objets doit se faire, soit par adjudication publique, soit sur des soumissions présentées par des propriétaires riverains. La présente serl a inviter les propriétaires ri.erains des immeubles en question , à l'aire leurs soumissions d'acquérirau bureau du soussigné, tlans le délai de trois mois, à compter de cejourtl'litii; faute de ce taire et passé ledit délai, la voie de l'adjudication publique sera stiisie. Luxembourg, le 3 septembre 1844- Lc Receveur îles Domaines, (97) NAMUR. A VENDRE DE GRÉ A GRÉ La ferme dite PIANCSENHOrF, située entre Blascht itlt et Fischbach , mairie Lil)Igen , au canton de Mensch , consistant en une belle MAISON de FERME, grange, écuries, bergeries, elc. , construites a noûf et couvertes en ardoises, grande cour à porte coelicVe, jardins, une autre maison aussi couverte en ardoise? et environ iv bonniers (62 journaux de terres el prairies) , le tout iTuu tenant. Pour plus amples renseignements, s'adresser au notaire MA.TEKUS, de Luxembourg, ou au propriétaire même de la ferme. (69) P. RAZEN • boulanger—pâtissier, a l'honneur d'informer le public, qu'il fait confectionner chez, lui toutes espèces de pâles el pâtisseries chaud* et froids;; biscuils façon de Rheiins* petits pains pour le café, et generale— ment tout ce qui concerne .son elal, d'après les proccde's lis plu* propre.-, a sati.sfairu les goûts les plus délicats. — Fournil pour les soirées. (V>i) A LOUER Le Ouarlirr occupé par M. Servais, une écurie pour quatre chevaux, et u ne remise, rue du Marché-aux-Poissons. — S'adresser à monsieur LLTER, Rue 4c la Keine. (95) A LOUER, L'ai'partemkm de M. le coule de Luttichau, Grande-Rue, maison KOCH. (81) On demande une cuisinière et une bonne d'enfans. —Un cherche aussi une remise pour placer une voilure. S'adresser au bureau du Cvirrier. (72) A PLACER SUR ROx\NE HYPOTHÈQUE, Des capitaux depuis 10 jusqu'à 100,000 fr., à intérêt de A lj'2 p. c. , pour un terme de 10 ans. (82) Renseijjnemens au bureau du Courrier. QUARTIER GARNI A LOUER, Rue du Palais de Juslicc. — S'adresser à M. FUNCK, père, greffier en chef. (83) Deux QUARTIERS garnis ou non garnis à LOUER- Grand'rue, N» l36. — S'adressera M. EUNCK. , (ils, coinmis-greflier. (80)
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Deux élégants CHEVAUX de SELLE sont à vendre, Grande-Rue, maison KOCH. 3">ei elegante ïïteitpfetbc fîeljen $u tterfau* feu im fi'ocif)'|'d)Cit £aufc, ©rcpilrafje. (85) ber Se&enêmtttcl für bie benage beë 3äger* ju (Sdjteruact). iOienftag, ben 10. (September 1844, um 1/4 »or jwôlf îu)r beê aSormtttagê, foilen auf ijii'ftgem SRatbbaufe bie Uebenêmittel fur bie Sïïenage beê Sifleroatalttont? an ben wenigftnebmenben jugewiefen werben, aie : SRinbfletfd), Sîtnbfert, geraudierter Specf, Äartoffeln, St&fen, wetjjc S3oi)nen unb ©ernûfe. Cicbtjaber wollen ttire greife in gesoffenen SBtlletê »or ber 3c t ben Untertcii-ftneten etnr)ânbfgen- Die ÏBcbingttngcn Hegen in Suremburg bei t-em Jp. unb auf i):eft'gem jRatljbaufe beê 9Jiorgenê »on neun tué jwolf Ul)r jur einfiel): offen. fâditetnad), ben l|ten September 1844. SOlerteno, §wtqrtmaim. (98) (Senti), Obcrlicutcii mit. 3mmoMtat^n'fict$crmt$. Mm 25oiiner|tage, 12. beê E. «Oî. September, gegen jœti Ul)r beê Stadjmitrage, werben bie erben SI, il! attë bem ©runb, 1. Sin SSofjntjaiiS, gelegen in ber ©runbftrajie, im ©runb, mit 'Der 29 btjeltfmft, inrifdjen ber unb 3- ''Peter Urban», fOccç-ger, frofjcnt- »on l)-;nten auf ben Seid) ber gefagten S)iûl)le ; 2- einen ©arten gelegen ait te:iiSb:ömnirer.-i£!;oi-e i unb 3. ein StîtcÊ 2CcEerlanb, jîopenb an ben gefagten ©arten, Unter fèt)t »ortt;cilt)aften SBebingungcn auflagen laffen. 35ie SBerftetgerung wirb bei £. Si» er in, im ©runbe Statt ft'nben. fiuremburg, ben 27. ÎCttguft 1S44. (87) m a j e r u ë , «Rotar. 2Cm greitag, Wen September fttnftt'g, jm.'i Ui)r beê 9cad)inittags, werben im SBo&ntjaufe beê Jöernt Factor Sot) ner, auf bem SEöitt) Imöpjagc allier, »erfdjtekene 5»lobiiiargeaeii(rdnbe ata: JXtfd)e, ©ti'ibte , ©pfeget, Silber, Sett|tellen, Äommobe, Setretair, SSBanbutjren Oeffe, Slumeiiltocfe, SJlatraijfit, Settjeug, ïeinwanb, »ers fd)iebene Sorten ©Icifr unb gtafcljen, Äüdiengefdnrv, Srennt)cl$, einige ©orten SBeine, ?c, bcrfommenb'oon bem SRadtlaffe beê $. äßeber, jeitlebenê gtnrurguS in eu? rembtug, öffentlich unb meiftbietenb, gegen baare 3ab lung »ertauft. êuremburg, ben 30. îlugufr 1844. (91) £(Uibmamt, 9totar. 2Cm SDtenlftig, 10. beê î. 9JÎ. September, gegen ein Uftr bes 9cad)mittagê, roirb $. 2fbam Scf)reiner, eigen: tijümer 5U êuremburg, ungefähr 26 biê 30 eiaVnbaume gegen baare Sejafjlung, ben SBciftbtetenben jttfdjlagen laffen. Sie Berfteigerung wirb in ber 3eugt)auêflrape tu Su.-rembttrg Statt fjaben. ïuremburg , ben 28. Kuguft 18-14. (90) «Koje rue, 9îotar.. 14000 l)od)fci)âftige peupliers tic Canada, jum S3er= pftanjen, in feinjten, feinen unb gcroofcnlidjen Sorten , »erfaufe id) ju febr billigen «Pfeifen, ??. Söctfer, (92) ©aftwirtb }u e»er(ing, im Jtanton »on Stebingen.
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG. — IMPR. DE J. LAMORT,
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BULLETIN POLITIQUE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
BULLETIN POLITIQUE. Les rapports du Prince de Joinville et du maréchal Bugeun I , sur les laits d'armes accomplis par mer cl pai terre , sont enfin publiés ; nous en donnons des extraits. Il en résulte la conséquence de la (in prochaine de la guerre du Maroc, par suite de l'obligation où esl l'empereur d'accepter les conditions de la France. On ci oit assez généralement, d'après des renseignements arrivés de divers points, que l'empereur de Maroc a fail saisir la personne d'Abd-rl-Kadcr, et l'a livré au maréchal Bugeaud. Ce résultat, s'il se confirme, contribuera , avec la victoire d'Isly, à consolider le pouvoir de la Fiance eu Afrique. On assure que le tluc d'Aumule va èlrc nommé gouverneur de l'Algéiie. Le-; allaites de Taïti avancent également. S'il laut en croire le Constitutionnel qui se prél nd bien informé, le ministèie blâmerait publiquement M. d'Aubigny pour ses procédé» envers M. Pritchaid- il declatera que M. d'Auliigny a clé dans son droit ni étant a M. Pritchard le pouvoir de conspirer, mais qu'il l'a fait avec des formes inaccoutumées, el dont la violence ne peut être approuvée. Voilà à quelle décision le cabinet se serait attelé après de longues discussions en présence de tous les ministres rappelés pour y prendre pari. M. Guizot, pour obtenir que l'Angleterre se contente de cette déclaration , compte beaucoup sur l'appui de lord Cowley. On assure que l'Angleterre est disposée à reconnaître définitivement la conquête française cn Algérie, moyennant la reconnaissance de la France du protectorat augl lis sur l'Egypte , du consentement de Méhcmtl-Ali. Le ministère fiançais a envoyé M. de Glucksbcrg à Cadix ", de là il se rendra è Tanger, comme négociateur chargé spécialement de traiter de la paix avec l'crnpeieur de Maroc. Le voyage de Louis-Philippe, selon le Morning Post, dépendra de la tournure que prendront les négociations actuelles ; si le différend de Taïti vient tant soit peu à s'arranger, le départ du royal visiteur sera certain.
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9ARTICLE
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GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Luxembourg, 4 Septembre. RÉVISION DE LA LÉGISLATION SUR L'ORGANISATION JUDICIAIRE. (Suite.)
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Luxembourg, 4 Septembre. RÉVISION DE LA LÉGISLATION SUR L'ORGANISATION JUDICIAIRE. (Suite.) Pour Savoir pas besoin d'augmenter le personnel de la cour et pour fournir aux membres du tribunal de Luxembourg l'occasion d'acquérir une grande expérience des ofla.res et les occuper comme il convient que des magistrats le soient, ne pourraiton pas chaque fois composer la cour d'appel de trois conseille'5 effectifs et de deux membres du tribunal de Luxembourg, ces derniers désignés à cet effet par ordre d'ancienneté S* Si on trouvait qu'il y aurait trop d'anomalie dans une telle composition de la cour d'appel, "ous répondrions que l'existence d'une cour d'appel et d'une cour de cassation dans un pays de 170,000 âmes est aussi une anomalie, et que l'application de la loi actuelle donne lieu à un inconvénient bien plus grave, en ce que Ici arrêts de la cour supéiieuie ou de la cour d'assises sont à la censure d'une cour de cassation dont les membres se composent souvenl en majorité de juges des tiibiiuaux d'arrondissement. Uu antécédent de la législation Irançaise justifie notre proposition. : aux termes de l'article 200 du code d'instruction ciiminclle, les appels des jugements rendus en police correctionnelle sont poités des liibunaux d'arrondissement au tribuual de première instance du cluflieu du département. En admettant le mode pioposc on pourrait réduire à huit ou à neuf y compris le président, le nombre des conseillers a la cour, tandis qu'avec tout autre système il faudrait clever ce nomine à onze ou douze pour ne pas laisser cnliavcr le scivice régulier de la justice. Ne faut il d ailleurs pas chercher à diminuer autant que possi bie le personnel d'une cour, lorsqu'on est réduit à le choisir parmi les membres de deux petits tribunaux ':' Une cour de cassation et de révision , organisée sur la baseci-apiès indiquée, semblerait mieux atteindre le but de cette institution et mieux répondre aux besoins el aux ressources du pays que la cour de cassation actuelle. Les pourvois en cassation seraient portés devant une cour composée de cinq des huit ou tieuf couscillers titulaires. Si le jugement attaqué avait élé rendu par une justice de paix ou par un des deux tribunaux d'arrondissement , la cour procéderait comme par le passé, sauf le rétablissement des plaidoiries. Si le pourvoi était dirigé contre un arrêt de la cour d'appel ou de la cour d'assises, il faudrait distinguer entre le cas de rejet et celui d'admission. Daus le premier, la sentence serait irrévocable et sans autre recours; dans le second, la cour se réunirait au grand complet, à sept membres au moins, sans exclusion des conseillers qui auraient concouru à rendre l'arrêt attaqué pour faire de nouveau débattre l'affaire et y prononcer définitivement. Il est inutile de lairc remarquer qu'une cour cie cassation ainsi organisée obvierait aux inconvénients ci-dessus rappelés sous les 11" 8, g et 10. Si on adoptait les idées que nous venons d'émettre, il conviendrait de régler cl de coordonner, soit dans la loi, soit dans un règlement d'ordre intérieur le service des magistrats appelés a siéger à la tour d'appel el à la cour de cassatiou, de manière à assurer entre tous une distribution convenable de travail. Quant à la chambre des mises en accusation , il sérail a désirer qu'elle pût êlre desservie par cinq conseillers à la cour, comme sous l'empire du code d'instruction criminelle ; mais dans ce cas-, l'arrêt de renvoi devant la cour d'assises et celui de non lieu ne pourraient pas, à défaut de personnel suffisant , être déléré à la cour de cassation ; ce qui ne serait au surplus pas indispensable, à raison de la nature de ces arrêts En songeant au stigmate flétrissant qui reste attaché à l'accusé traduit devant la cour d'assises, quand même il est ensuite acquitté, on doit désirer les plus lottes garanties d'une justice éclairée dans l'autorité qui prononce le renvoi. Quant à la formation de la cour d'assiséï"nous croyons que pour augmenter les garanties dont les lois actuelles environnent l'accusé on pourrait fixer a six le nombic des membres de la cour d'assises, moitié conseilles et moitié juges, en décidant que le partage des voix profite à l'accusé. Après avoir passé en revue les dispositions légifla;iv es qui nous paraissent le plus avoir besoin d'être modifiées , il nous reste à alliier l'attention sur l'urgence d'élever la compétence en dernier ressort des liibunaux d'ariondissement. Quoique celle compétence ne soil pas réglée par les lois qui ont lait l'objet de notre examen , elle s'y ratlache pourtant naturellement et nous pensons qu'il sera opportun de s'en occuper également lors de la révision de ces lois. La loi qui détetmine la juridiction des tribunaux civils est de 1790 : rappeler cette dale d'une loi qui fixe la compétence du juge d'après une valeur déterminée cri argent de l'objet en litige, c'est démontrer la nécessité de réformer cette loi, d'augmenter cette valeur. Les autres nations qui possédaient la même législation , nous oui déjà devancés dans la réforme que nous appelons de nos vœux. Les facilites de communications cl de relations que donne à tous les habitans du Grand-Duché la proximité du siège de la cour d'appel , doivent être considérées comme une raison particulière d'élever la compétence des tribunaux civils , pour mettre dans l'intéiét des justiciables une barrière à la mante d'inlerjelter appel, qui a fait tant de progrès dans notre pays depuis quelques années. En terminant nous devons déclarer que nous n'avons pas la prétention de croire nos observations et nos opinions à l'abri de la critique cl exemptes d'erreurs ; nous savons que nos propositions sont susceptibles d'amendement ; nous avons ouvert la voie de l'examen et nous appelons les méditations sérieuses du gouvernement sur les changemens à apporter aux lois dont nous vêtions de nous occuper, heureux si, par notre initiative , nous contribuions indirectement à y introduire des améliorations , en éveillant l'idée de quelque réforme utile. L'ouvctture de lâchasse dans le Grand-Duché, pour l'année courante , est fixée au 7 du mois de septembre courant. L'lndépendance belge du 2 septembre rapporte ce qui suit : Nos prévisions sont heureusement réalises: un traité de navigation, de transit et de commerce entre la Belgique et le Zollverein a été signé le 3i août, par M. le baron d'Arnim, plénipotentiaire de S. M. le Roi de Prusse et des Etals de l'Union, cl parM. le général Goblet , plénipotentiaire de S. M. le Roi des Belges. Ce traité , qui coutient environ trente articles, est certainement le plus impôt tant que nous ayons conclu depuis la révolution, Il a ceci de remarquable qu'il coucilie les intérêts du Zollverein et delà Belgique sans en froisser aucun, et sans avoir aucun caractère d'hostilité à l'égard de la France. Si nous sommes bien informés, les bases du traite concernent ; i° la navigation ; 2° le transit ; 3" le commerce el l'industrie. s|t- stipule!ait l'assimilation sous le rappoit des r lia igt s niai il,, nies cl sous celui des caigaisons importées directement des ports d'un des deux pays dans tei 'sparts de .l'autre. Les ports situes aux emboui hures de l'Elbe , de l'Éms, du Weser tt de la Meuse, seraient assimilés aux ports du Zollverein , s mais seulement à l'égard des pioduits du sol el de i'iiidusiiie tlu Zollverein et de la Belgique. Le régime libéral de transit en Belgique sciait maintenu . et même développe. Des modifications impôt taules et avantageuses au régime de transit dans le Zollein ser.-tiit.iil apportées, d'aprè» certaines zones qigyt^Rus. "Les concessions spéciales que nous fait le Zollverein , sont relatives surtout aux fontes et aux iers, (lui jouit ont d'une réduction différentielle de 5o p. c. sui les dioits nouveaux et sur l'augmentation de droits établie depuis le i" septembre ; el à la sortie des laines qui ne paieront* plus aux frontières du Zollverein qu'un droit réduit de moitié (i llialer au lieu de 2). Les concessions Spéciales de la Belgique sont le maintien du remboursement du péage de I E-caut , le itiuiiilii n rie 1.1 loi du 6 juin telativc au Luxembourg , le rétablissement des avantages dont avaient juui les vins et ics soieries de l'Allemagne, le retrait de l'arrêté sur la sortie des écorecs , et l'ouverture du bureau de Francorchamp. La faveur la plus considérable que le traité lait à I Allemagne , esl, sans contredit, le bénéfice de noire loi différentielle. Il esl clair que celle concession , qui sous l'ancienne législation n'aurait consisté i,uc dans la remise des 10 p. c. accordés au pavillon national , a une toule autre portée depuis la promulgation de la loi du 21 juillet. Nous croyons que le tt aile renferme encore d'autres faveurs réciproques sur cet taincs branches d'industrie. Le Moniteur ne tardera sans doute pas à nous les faire connaître.
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9ARTICLE
1,472
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L'AFFAIRE DES JÉSUITES DANS LA DIETE SUISSE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
L'AFFAIRE DES JÉSUITES DANS LA DIETE SUISSE. Nous avons publié »le résultat de la dclibctation de la diète Suisse dans la question qui vient d'y être récemment agitée. 11 ne teia pas sans intérêt de connaître fis principaux arguments que l'on a fait valoir < co ri ire la corporation ; nous cn donnons ici le résumé extrait du Constitutionnel. Lucerne, 19 aoùt. « C'est le second député d'Argovie, celui qui appatticnl à la coiifcssiou catholique, M. Keller, qui se charge de développer les motifs qui ont engagé son canton à transporter sur le terrain de la discussion fédérale une question qui n'avait pas dépasséla limite des cantons. Il s'acquitlc de celle tâche delà manière la plus distinguée dans un discours allemand, qui a duré quatre heuies, et dont je regrette de ne pouvoir vous transmettre que la substance. > La question qui occupe la dièle eu ce moment, a-l-il dit, est de la plus haute importance pour les intérêts présents et futuis de la Confédération ; elle tient la Suisse en suspens depuis vingt-cinq ans. Depuis le sang de nos ancêtres , que l'invasion du jésuitisme a fail couler , jusqu'aux scènes sanglantes de Trieill en 3844 1 ,oul n°us dil : craignez les jésuites, celle influence lour à lour bénie et maudite, '•'Allemagne en Amérique, en Fiance, en Piémont, tl qui semble leprendic des forces de nos jours, en s appuyant sur l'ignorance el le fanatisme. * Le député repousse le reproche d'en vouloir soit aux droits des cantons catholiques soit au catholicisme lui-même ; il n'est pas non plus mû par la crainte ou par des haines de patti, car I heureux sol de l'Argovie ne connaît point de jésuites ; m lis c'est pour lui un devoir de signaler le plus grand obstacle au (établissement de la paix et au maintien de la liberté de penser el de la liber té de conscience. » L'orateur eutie dans de longs détails sur l'origine de l'oidie el île ses variations. Divin dans l'esprit de son origine , il est devenu diabolique dans son développement, successivement cluisi et aniethrisl donnant lu culluie au Paraguay, la déduisant cn Europe, toujouisle même Piotce, qui ne se laisse ni saisir ni juger, mais que ses octet condamnent, et que sou activité iuléircure et ixiélieute a icntlti It fléau de tous les pays où il a piis racine,redoutable aux rois cl aux papes, à la liberté et a la religion. r Le député rappelle la puitsance colossale que la société avait acquise aux i(i' il 17e siècles. Tout se faisait alors pour la sociéle : la paix , la guerre, les alliances, les mariages de deux couronnes , parce qu'elle s'élail emparée de lout. Il cite des extraits de la morale des jésuites cl demande quelles garanties on peut trouver dans de pareils principe- , quelle sûretc pour l'Etal, pour la religion, pour la vie de famille! El quand on les voit prendre pied daiisjoul l'Univtis , se jeter eu masse sur les pays protestants comme sur les pays catholiques, quand ou les voit s'étendre maigre tant de condamnations cl de jugements infàmans , malgré les rois el lis papes, n'est-on pas en droit de s'en méfier el de les crain Ire? Ennemis jurés du protestantisme , ennemis de la liberté politique ; faulcuis de trouble» en tous lieux et surtout dans les pays mixtes, se servant des écoles el des confessionnaux pour soulflci la guerre aux femmes el aux enfants comme aux guerriers, ils n'ont pu être tolérés nul'e part où 01. désirait la paix : la guerre de trente ans, les mass iciei de la Saiut-Barthélémy, le 1er, le poignaid, le poison, des régicides, voilà les litres du jésuitisme à la gloire. Nulle part il n'a respecté la paix confessionnelle; là où des frères vivaient cn paix, il a voulu la guerre. > C'est dans ics répulliquis surtout qu'il est dangereux, à cause de l'absolutisme qu'il prêche el nul cn pratique, il ne veut perso ne au-dessus île lui, ni a. côté de lui. Avec leui ihéotie de pttibabilisiite, les jésuites ont pu justifier ce que personne n'avait ose justifier, ils ont érigé en pn'ucipe le mensonge et l'équivoque. Comment une république pourraitelle subsister avec de pareils principes, lorsque l'essence de celle foi me de gouvernement gît avant lout dans la confiance, l'amour, la toléiauce, la fidélité, le respect de la fui jurée ! » Le député eile de nombreux faits historiques où les jésuites ont joué un rôle odieux ; il rappelle que leur arrivée en Suisse , cutr'autres , fut le signal d'une reciudescence d'hostilités entre les confédérés. A Luccrne, à Fiibourg, ils ne s'emparèrent de l'instruction que pour étouffer les lumières que le ptotcsiatitisuie avait rallumées en Europe. Ce lui par leur pernicieuse influence qu'en 1826 la diète valaisanue décidait que tous les protestants domiciliés sut sou territoire, riches et pauvres, devaient embrasser le catholicisme, ou quitter le pays à toujours. » Mais, dira-t-on, il ne s'agil que des jésuites actuels. Messieurs, il ue peut y avoir de jésuites modernes, de jésuites en dehors de leur constitution ptemière. Les jésuites de nos jours sont ceux des temps passés , moins le crédit et la force. Ce qu'ils veulent, aujourd'hui comme toujours, c'est reconquérir ce qu'ilsout perdu , cl n'espère« pas de les voir changer, d'enobtenir des concessions, ils vous répondront toujours : Sint ul sunt, aut non sint. Supprimés, chassés , dépouillés, les jésuites ne ces seront pas d'être jésuites. Ce qui est mal ne peut pas devenir bien. » Après avoir exposé leurs tendances morales cl politiques, le député examine leur influence sur les écoles, et en général sur la culture scientifique, leurs excepta, leurs expurgala, leur compendiinn, leurs casuistes , qui liaitenl de préférence ces choses dont l'apôtre a dit qu'elles ne devraient pas même être nommées par les chrétiens. Il cite parmi les publications modernes quelques uns de ces livres honteux, dont un traite des cas où il est permis de mentir, tuer, séduire, etc., livres dont plusieurs sont mis culte les mains des jeunes gens du séminaire de Fi ibourg. » N'y a l-il donc plus d'évêques , plus d'Eglise poui préserver la patrie de pareils docteurs, de pareils moralistes':' Le jésuitisme moderne, c'tsl lefrut'i d'une autte amitié cueilli sur le même atbre, c'est la même morale , la même politique , seulement plus vieille. Depuis qu'en iö3o, des principes absolument contrains aux leurs ont piévalu, dès-lors ils ont commence cn Suisse une opposition prudente, rusée, mais persévérante , s'altachaul de préférence aux pays libéraux , et c'esl sous leur influence qu'une Ville, siège de Pautoiité fédérait, ose par 1er de deux Suisses, l'une pioltslantc et l'autre catholique; c'est sous cette itifluencc qu'elle tourne ses regards vers l'étranger, qu'elle s'inspire du 16'siècle, qu'elle comprime la liberté de penser, qu'elle veut imposer des opinions rétrogrades, cl qu'elle se prépare à abtliqucr son indépendance en fiVeur de cet ordre astucieux. s Le jésuitisme tente erypöre de soumettre Genève, et lui suscite des difficultés poliliques h propos de questions re'igieusrs prévues pur les traités. Le Valais vient de faire la trop triste expérience des manœuvics de cette société. Mais conlie ( lie s'élèveronl au si de puissants adversaires: cn France, l'Université; m Allemagne, la société de Gustave-Adolphe ; aillcuis , des sociétés auxiliaires ; à Genève , une union suisse. Pailoul les protestants poussent l'alarme et se liguent ; ils loni bien de songer a leurs droils. Ce n'est pas au catholicisme qu'ils en veulent : c'est au jésuitisme, qui est une cause S3tis cesse renaissante de méfiance , cl qui peut devenir aussi une source de malheuis, de guerres et de calamités. » Les jésuites sont partout, soit en personne, soil pat leurs aboutissants , sort par leur argent. La société de la propagande île Lyon est à leur scivicc • à Patis, ils font des collectes hebdomadaires, et malgré leur vœu de pauvreté, on a pu voler près d un million dans une de leurs caisses« Avec cela, »Ijpaieni des missions scciètes, ils ont des émissaitcj dans nos cantons réformés . à Berne, a Zurich ; ils soud'ient de nos hommes d'Etat. > A quoi aboutiront tous ces efforts, si la Suisse ne les prévient pas? A l'anéantissement de la liberté chez nous, à la soumission de la patrie à une puissance étrangère. Le mal n'est pas sans remède encore; sans doute le cancer a bien rongé autour de lui, mais il y a quelque chose à faire , et Argovie estime que sa proportion pouuait conduire au but.
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FRANCE – Paris, 30 août.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FRANCE - Paris, 30 août. RAPPORT DE S. A. R. H. LE l'RINCE DE JOINVILLE. A M. le ministre de la marine et des colonies. Bateau à vapeur le pluton. Mogador, \n aoùt. Je suis arrivé devant Mogador, le ■ i. Le temps était très-mauvais, et, pendant plusieurs jours, uous tommes restés mouillés devant la ville sans pouvoir même communiquer entre nous Malgré des louées de 200 brasses de chaînes, nos ancres cassaient comme du verre. Enfin le i5, le temps s'éianl embelli, j'en ai profité pour attaquer Ja vil'e. Les vaisseaux le Jemmapes et le Triton sont allés s'embosscr devant les batteries de l'ouest avec ordre de les battre et de prendre à revers les batteries de la marine. Le Suffren el la Btlle-Poule sont venus prendre poste dans h passe du nord. Il était une heure de l'après-midi lorsque notre mouvement a commencé. Aussitôt que les Arabes ont vu les vaisseaux se diriger vers la ville , ils ont commencé le feu de toutes les Laiteries. Nous avons attendu pour tépondre, que chacun eût plis son poste. A quatie lu utes et demie, le feu a commencé à se ralentir; les bricks le Cassant, le Volage cl P Argus sont alors etitiés dans le port, cl se sont rmbossés près des ballet ies de l'î'e, r>vee lesquelles ils onl engagé une lulle assez animée. Enfin , à cinq heures et demie, les bateaux à vapeur, portant 5oo hommes de débarquement , ont donné dans la passe, sont venus prendre poste dans les créneaux de la ligne des bricks, et le débarquement sur l'île s'est immédiatement ifièctué. L'île a été défendue avec le courage du désespoir par 320 hommes , Maures cl Kabyhs , qui en faisaient la garnison. Un grand nombre a été tué; i/fo d'entre eux , renfermés dans une musquée, oui fini par se reudic. Nos pertes dans celte journée s'élèvent à 14 tués et 64 blessés. (Suivent Li dans le rapport les noms de l'ollicter tué et de ceux blessés.) L île prise, il ne nous restait plus qu'à déduire 'es Laiteries de la ville qui regardent la rade. Noire can m les avait déjà bien endommagées; il fallait les mettre complètement hors de service. Hier donc, sous les feux croisés de trois hait aux à vapeur et de deux bricks, 5oo hommes onl débarqué ; ils n'ont point rencontre de résistance. Nous avons cncloué el jeté à la mer les canons, nous en avons emporté quelques-uns ; les magasins à poudre onl élé noyés ; enfin nous avons emmené ou défoncé toutes les barques qui se liouvaieul dans le port. Je crois que nous aurions pu , à ce moment, pénétrer sans danger dans l'inleiieur de la ville; mais ce n'aurait été qu'une promenade sans but et sans autre lésult.l qu'un inutile pillage. Je m'en suis donc abstenu cl j'ai ramené les Iroupcs sur l'île et les équipages à bord de leurs navites. Je m'occupe d'installer sur l'île une garnison de 5oo hommes. L'occupation de l'île, sans le blocus du poit, sera:! une mesure incomplète. Je me conforme donc à vos ordres en fermant le poil de Mogador. La ville est, au moment où je vous écris, en feu, pillée el dévastée par les Kabyles de l'intérieur, qui, après avoir chassé la garnison impériale, en ont pris possession. Nous venons de recueillir le consul anglais, sa famille et quelques Européens. Je ne veux pes terminer sans vous dire combien j'ai à me louer de tous ceux que j'ai eus sous mes ordres dans la campagne que uous venons de faire. Tout le monde a servi avec un zèle qui ne se puise que dans l'amour aident du pays, de son honneur et de ses intérêts, et dans un dévouement absolu au service du roi. Recevez, monsieur le ministre, l'assurance de mon respect. Signé, FR. D'ORLÉANS (EXTRAIT DU RAPPORT DE M. LE MARECHAL BUGEAUD.) «a Bivouac , prés do Koudiat-Abd-Errahman , le ij août. Le général Bedeau m'ayant rallié le 12 avec trois bataillons et six escadrons, je me portai en avant le i3 à trois heures apiès-midi, en simulant un grand fourrage, afin de ne pas laisser comprendre à l'ennemi que c'était réellement un mouvement offensif. A la tombée de la nuit, les fourrageurs revinrent sur les colonnes, et nous campâmes dans l'ordte de marche, en silence et sans feu. A deux lûmes du matin , je me remis cn mouvement. Je passai une première fois l'Isly, au point du jour, sans rencontrer l'ennemi. Atrivé à huit heures du matin sur les hauteurs de Djaif-el-Akhdar, nous aperçûmes tous les camps marocains encore en place, l'étendant sur les collines de la tive dtoile. Toute la cavalerie qui les composait s'était portée en avani pour nous attaquer au second passage de la rivière. Au milieu d'une grosse masse qui se trouvait sur la pailie la plus élevée , nous distinguâmes pjilàitemenl le groupe du fils de l'Empereur, ses drapeaux et son parasol , signe du commandement. Ce fui le point que je donnai au bataillon de d.ieclion de mon ordte échelonné. Anivés là, nous devions converser à droite el nous porter sur les camps, cn tenant le sommet des collines avec la face gauche de mon carré de carrés. Tous les chefs des diverses parties de mou ordre de combat étaient près de moi; je leur donnai rapidement mes instructions, et après cinq ou six minutes de halte, uous descendîmes sur les guets, au simple pas accéléré el au son des instruments. De nombreux cavaliers défendaient le passage ; ils furent repoussés par mes tirail'curs d'infantciie avec quelques pertes des deux côtés , et j'atteignis bientôt le plateau immédiatement infé icur à la butte la plus élevée où se trouvait le fils de l'Empereur. J'y dirigeai le feu de mes quatre pièces de campagne , et a l'instant le plus grand ttouble s'y manifesta. Dans ce moment , des masses énorme) de Cavalerie soitircnl des deux côtés de derrière les collines, el assaillirent à la fois mes deux flancs et ma queue. J'eus besoin de loule la solidité de mon infantiric ; pas un homme ne se montra faible. Nos tirailleurs, qui n'étaient qu'à cinquante pas des carrés, attendirent de pied ferme ces multitudes, sans faire un pas en arrière; ils avaient ordre de se coucher par terre si la charge arrivait jusqu'à eux, afin de ue pas gêner le l'eu des carrés Sur la ligne des angles morts des bataillons, l'aililleiic vomissait la mitraille. Les masses ennemies furent arrêtées, cl se mirent à tourbillonner. J'accélérai leur retraite , et j'augmentai leur désordic en retournant sur elles mes quatre pièces de campagne qui marchaient en tête du système. Dès que je vis que les efforts de l'ennemi sur mes flancs étaient brisés , je continuai ma marche en avant. La grande butte fut enlevée, el la conversion sur les camps s'opéra. La cavalctic de l'ennemi se trouvant divisée par ses propres mouvements et par ma marche qui la coupait cn deux , je crus le moment venu de faire soi tir la mienne sur le point capital, qui, scion moi, était le camp que je supposais défendu par l'infanterie et l'artillerie. Je donnai l'ordre au colonel Tartas d'échelonner ses dix-neui escadrons parla gauche, de manière à ce que son dernier échelon fut appuyé à la rive droite de l'Isly. Le colonel Jusuf commandait le premier échelon, qui se composait de six escadrons de spahis, soutenus de très-près en arrière par les trois escadrons du 4e chasseurs. Ayant sabré bon nombre de cavaliers, le colonel Jusuf aborda cet immense camp après avoir reçu plusieurs décharges de l'artillerie. Il le trouva rempli de cavaliers et de fantassins qui disputèrent le tetrain pied à pied. La réserve de» trois escadrons du 4* chasseurs arriva ; une nouvelle impulsion fui donnée; l'artillerie fut prise et le camp fut enlevé. Il était couvert de cadavres d'hommes cl de chevaux. Toute l'artillerie, toutes les provisions de guerre cl de bouche ; les lentes du fils de l'empereur, les lentes de tous les chefs; les boutiques de nombreux marchands qui accompagnaient l'armée , tout, cn un mot, resta cn notie pouvoir. Mais ce bel épisode de la campagne nous avait coûté cher : quatre officiers de spahis et une quinzaine de spahis el de chasseurs y avaient perdu la vie ; plusieurs autres étaient blessés. Pendant ce temps, le colonel Morris, qui commandait les 2e cl 3e échelons, voyant uue grosse masse de ravalcrie qui se précipitait de nouveau sur mon aile droite , passa l'Isly pour briser celte charge eu attaquant l'ennemi par son (lanc dtoit. L'attaque contre notre infanterie échoua comme les autres ; mais alors ie colonel Morris cul à soutenir le combat le plus inégal. Ne pouvant se retirer sans s'exposera une défaite, il résolut de combattre éncrgiqucmeni jusqu'à ce qu'il lui arrivai du secours. Celte lutte dura plus d'une demi-heure ; ses six escadrons furent successivement engagés ci à plusieurs reprises. Nos chasseurs firent des prodiges de valeur : trois ectils cavaliers , Berbères ou Abids Bockhari, tombèrent sous leurs coups. Enfin le général Bedeau, commandant l'aîle droite, ayant vu l'hument danger que courait le 2'chasseurs, détacha le bataillon de zouaves , un bataillon du i 5e léger cl le cf bataillon de chasseurs d'Orléans pour attaquer l'ennemi du côté des montagnes ; ce mouvement détermina sa retraite. Le colonel Morris reprit alors l'offensive sur lui , et exécuta plusieurs charges heureuses dan? la gorge par où il se retirait. Cet épisode est un des plus vigoureux de la journée : 55o chasseurs du 2' combattirent 6,000 cavaliers ennemis. Chaque chasseur rapporta un trophée de cet engagement , celui-ci un drapeau , celui-là un cheval, celui-là une armure , tel autre un harnachement. L'infanterie n'avait pas lardé à suivre au camp les premiers échelons de cavalerie ; l'ennemi s'était rallié cn grosse masse sur la rive gauche de l'Isly et semblait se disposer à reprendre le camp ; l'infanterie et l'artillerie le traversèrent rapidement, l'artillerie se mit cn batterie sur la rive droite et lança de la mitraille sur cette vaste confusion de cavaliers se réunissant de lous les côtés ; l'infantetie passa alors la rivière sous la protection de l'artillerie \ les spahis débouchent et sont alors suivis de près par les trois escadrons du 4°, et le quatrième échelon, composé de deux escadrons du 1" régimeul de chasseurs et de deux escadrons du 20 régiment de hussards, aux ordres de M. le colonel Gagnon. Les spahis, se voyant bien soutenus par la cavalerie el l'inf'i nterie, recommencèrent l'attaquel'ennemi fut vigoureusement poussé pendant une lieue; sa déroute devint complète; il se retira, partie par la roule de Thaza , partie par les vallées qui conduisent aux montagnes de Béni Seuassen. Il était alors midi, la chaleur était grande , les troupes de toutes armes étaient très-faliguées, il n'y avait plus de bagages ni d'artillerie à prendre, puisque tout élail pris. Je fis cesser la poursuite, et je ramenai toutes les troupes dans le camp du Sultan. Le colonel Jusuf m'avait fail réscrvei la tente du fils de l'empereur ; on y avail réuni les drapeaux pris sur l'ennemi, au nombre de 18, les 1 1 pièces d'artillerie , le parasol de commandement du fils de l'empereur et une foule d'autres trophées de la journée. Le» Marocains ont laissé sur le champ de bataille au moins 800 morts , presque lous de cavalerie ; l'infanterie, qui était peu nombreuse, nous échappa en très-grande partie à la faveur des ravins. Celte armée a perdu en outre tout son matériel ; elle a dû avoir i,5oo à 2,000 blessés. Notre perte a été de 4 officiers tués, 10 auiru" blessés; de 23 sous-officiers ou soldais lues , el de 86 blessés- La bataille d'Lly est, dans l'opinion de toute l'armée, la consécration de notre conquête de l'Algérie; elle ne peut manquer aussi d'accéler de beaucoup la conclusion de nos différends avec l'empire de Maroc. — La tente du fils de l'empereur de Matoc, les drapeaux pris à l'affaire de l'Isly, ainsi que le fameux parasol, ne sont point arrivés encore à Toulon, comme on l'avait cru. Ces trophées de notre dernière victoire onl été débarqués à Alger, où ils ont été exposés à la cutiosité de la population; ils seront envoyés plus tard en France. Plusieurs khalifas et chefs de tribus, entr'aulres celui de Nedroma, ne voulaient pas croire à la defaite de l'armée marocaine ; aussi sont-ils venus à Alger pour voir les objets pris sur l'ennemi. Ils ont pu se convaincre de la réalité, car ils oui parfaitement reconnu les objets appai tenant au fils de l'empereur. On se trompetait fort si l'on s'imaginait que le fameux parasol du fils de l'empereur icsscmble aux parasols de nos dames ou même a un grand parapluie. Ce parasol, qui peut abiiter un cavalier tt sa monture, est supporté par une foi le hampe de la grosseur au moins de la hampe d'un drapeau, el qui a sept à huit pieds de longueur. On assuie que le parasol pris à Isly, esl celui la même dont les journaux de Paris ont parlé il y a tiois ou quatre ans, et qui a élé exposé quelque temps nu: Saint-Denis, o l'entrée du passage du Caire, tlnz le marchand de parapluies qui l'avait fabrique loul exprès pour une maison de Marseille eu grands rapports d'affaires avec l'empereur, et qui avait voulu le lui offu'r cn présent. Il a coûté près de 2,000 fis. Le manche est en bois noir le dessus cn velours vtrl, doublé à l'intérieur cn taffetas , qui radie les baleines ; des arabesques précieuses, brodées en or, se détachent merveilleusement sur lé fond de velours veit, et une riche crépine d'or en orue le tour. Il faut un homme vigoureux pour le porter. L'emploi de porteur du parasol impérial est, du reste , un poste important dans la maison du sultan. V. HOFFMAN éditeur r**ponsj*l»1r»>,
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Mercuriales de la ville de Luxembourg. 1re QUINZAINE D'AOUT 1844.
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Mercuriales de la ville de Luxembourg. 1re QUINZAINE D'AOUT 1844. Prix mojempar Hectolitre! Karine de seigle o.oo Froment -.i5 Poram.-de-lerrcd'été o.oo Méleil 6.34'/,* Idem d'hiver, o.oo Seigle o.oo (Beurre, le kilogr. .. . 0.6 .{'A Orge o.oo j Foin, les cent kilog.. 1.65'/, Avioine a-4o jPaille, id. id. . o.oo Pois o.oo B. de hêtre, leslére.. 4-^8'/a tanne de from . o.oo |M. de chêne o.oo
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. IV» 1». - MERCREDI. 4 SEPTEMBRE.18M. Le prix de Tâtonnement a t»H« teiiille, qui paraîtIea Qleit-rrdia el Samedis, est de fi U.pour 6 mois , cl de 5 11. 5a cl», pou« la tecevuir par la poste, franche de port. roui tos Àbonnrmei«, liisi-rtîons, .C°r~ f' remotaclaatctM. Annonces, efc~ s'n-itVessei-** l'EDITEUB du ComniEi.. LiTTSis?ftions coûtent 10 cents pal ligne d'impret.iuu
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/__ /?*«&>) r^kris5»T'ay'«a:^is-c:ïPs»s-. un demande un JEl NE 11UMME de 15 à 10 ans, ayant une belle écrilure, pour être employé comme surnuméraire dans une administration publique. S adresser par écrit à M. le gît Hier en chef de la cour supérieure de justice. (380) Pour entrer de suite en jouissance, Va joli logement composé de 4 chambres, cuisine, grenier et superbe cave. A s'adresser maison Lll'PMANN, rue St-I'liilippo. (378) VENTE l'IULlOlE, Par suite de dissolution de société, de rétablissement du gaz à Luxembourg. Lundi, n avril prochain, trois heures de l'après-midi , il sera procède , à la requête du liquidateur de la société I'". Seyvvert et (lie, à Luxembourg, et en verlu d'un pigcinenl niidu par le tribunal d'arrondissement séant audit lieu , le 5 mars courant, a la vente par adjudication publique, au plus ofilant et sous des conditions très-favoi alites a l'acquéreur, de l'établissement uieuliouné cidessus el qui est eu activité d'exploilaliun. Le cahier des charges esl déposé en l'élude du notaire soussigné, où les amateurs pourront en prendre connaissauce, et pour voir lVlablissenirul on esl prié de s'adresser au directeur de la société , à l'établissement même , rue du Si -Esprit La vente aura lieu en 1 hôlel-de—ville à Luxembourg, dans la salle d'audience de la justice d« paix. Luxembourg, le 7 mars i8.j5. MOTHE. (__) @è ruirb eine juoerlàpiçjc &txi)in gcfitdtt. SfÖo? jtiflt bie (vrpcMtttMt biete* blatte?.' (379)
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A LOUEF. UN QUARTIER de 4, 5 ou G pièces. rue du Curé, n" 429. S'adresser au professeur Namur. (369, VENTE PUBLIQUE ;jo«r sortir de l'indivision , d'une belle el vaste propriété immobilière à Laroche/te , à 4 lieues de Luxembourg, M â'Echlernuch et 2 de Mersch. Lundi, i', avril irijô, à dix h en res du matin, à la requête des héritiers de feu M. Philippe -Chréties HEUAHUT, en son vivant propriétaire et conservateur d'hypothèques pensionné, demeurant à Larochette, il Sera procédé par le ministère du notaire CLEMENT de Mersch, sous des conditions très-avantageuses, à la Vente publique d'un Corps de Huns situé a Larochette. caillou île Mersch, Grand-Duché de Luxembourg, consistant en un château, avec grange, ecuiie établies, remises, caves, deux cours et deux jardins aveejels d'eau, une maison de fermier avec grange , écurie 11 élahles ; consiruiies a neuf-, un moulin a farine a deux tourna« avec bâtiment« ruraux et aulrcs aisances, le loin dans le meilleur état,- les ruines de l'ancien château fort de La - oclicllc , conveiiies en jardin anglais el d'ailleurs lies— emarquablcs par leur situation sur un rocher vif arpent , hect. nr. cent, leur étendue de - . . t 55 5a Et d plus en 'ferres labourables coilleliant .... j5 C>{ -o ''res 7 lo q4 Rois de haute Futaie el llès-bieu ■wwg« 44 ,3 ,„ Jardins i 5.1 fiï Vergers „ 8o 8u Deux étangs peuplés de truites et d'autres poissons, el entourés de promenades agréables i. 5- 5o Places ïi a't Gl Total 8i Go Go Tous ces biens seront vendus en un seul lot el la vente en aura lieu a Laroehelle, chez l'aubergiste Jean Knall. Les amateurs pourront s'adresser, pour avoir connaissance des conditions de la vente, tant aux vendeurs à Laroelu-lle, qu'au notaire soussigué , el pour voir les biens, aux premiers. Mersch, le i4 janvier i845 CLEMENT, notaire. J™°) QSetfcmfT 2Cm Sonntage, 13. 2lpril funftig, gegen brei Ufir be3 wirb »or bem jÇitetendrirritec beê .Santon*" Curemburg unb burd) basi 'Amt beS utotarë Mai «rué, tit tjteft'ger Stabt, auf 2lnftcrjjn beê £. Äarl ©dieu er, ëtgentbttmer reobnenb im vpfa(ftntfcalc unb jeneâ feiner Sinber, öffentlich unb unter feijr gûnfh'gcn SBebingunge« erblich tätige fctilaa/ii. (Sin fctiôiieé unb geräumige« SBobnfjaus", mit Statut ng, jroei Wen unb ©arten in brei Serraficn abtfftbeflt, ge» legen tin $>faffentbate, iBorftabteurernburg, SSaubaa Strafte tinter ber 3îr 112 beliehner, irotfcften ber Jtirche einer unb V'ouiS Dupont anberer Seice, ftogenb »on oorn auf bie ©trafie unb »on hinten mit bem (Starten auf bie gorti» pcationë:5Berte. SMefe« ©ebàube entfialtenb 20 3tmmer, Äüdien einbe* griffen, 2 grofie -ôôfe, 2 große Speicher, 2 .Keller etc., etc., alle« in einem guten 3uftanbe, unb ifl bunt) feine »ortb.'il* bafte -Jage, tu oerfeiriebenen £.inbtt>:erungen unb 2Cnlag-n geeignet, als nàmlicr, »itrbcauece unb JBrantroeiii» brennerei. 25ie SSci-fteigerung mirb in gedachtem -Saufe felbft Statt ftnben. Sttti er-u 8, Stator: (376) SDtenltag, 8i JtprÖ I84ö, gegen «bn um- bes WergenJJ feilen, auf tfnftelien ber 3)ame Sßittiue Sani, ©igen« tbiimerinn, »obnbaft in îuremburg, »erfrtiebene it>r eigen« tt) umlief), auf bem SSanne »on îl'êpelt gelegenen Stuftet îfcferlanbcreien, SBiefen, ©arten unb Slüatb, öffentlich an bie SBteijtbietenben auf auSgebefjnte äablungsiermiiie/ »erfauft werben. Bie SBerftetgerung mirb in îtêpett, im S3obnbaufe be$ SBirtbS Scicoia« Straffer, ftatt ftnben. Ç377) gtin&umnn, Jtotar. 3?ct 6:. %l. 2©p|ff in $ crftluotcit, ttnb bei (&. tytitbacliü in Zmembuta jji ijabett. 21. Jyrciberr t>tni <&clb, mein jungjterl'lnf* enthalt in Sdincibcimibl, ofcer Wtittfyeihtfigen übet bie $crf6nltd)fcttctt Wo SScrljâttntjfe bei- neud ©cmciitbc bafclbft. @el). 3o cent. (381) LUY'KMBOUKG. — IMPK. DE J. LAMORÏ. !
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GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Llxembocbc , le 29 mars.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Llxembocbc , le 29 mars. Weiswampach, le 27 mars. Monsieur le Rédacteur, II ne faut pas être grand jurisconsulte pour résoudre les questions que vous soumet le chasseur irrité qui vous écrit au dernier numéro : « Je conçois sa colère, tuer les lièvres à coups de bâton prémédités, ce devrait êlre pins qu'un délit ordinaire; ils ne sont pas destinés à une mort si ignoble ». Du fond de mes Ardennes, el d'où l'intérêt des lièvres m'engage à vous écrire , je viens doue vous dire que lout mode quelconque , par lequel ou cherche à détruire cet agréable quadrupède, est une chasse ; le fusil n'en est que le moyen ordinaire. Soit donc, que, vous les courriez avec de honteux chiens de basse-cour, soit donc , qu'au fond du bois vous leur tendiez en embuscade un perfide lacet, qui les étrangle comme un pacha à l'index ; soit donc, que, •lans le taillis, au point du jour , vous alliez en allendre le relour; soit donc, que, lorsque le soleil dore le haut des monts, vous alliez couvrir le chaume de son poil sanglant, quand vous ne le manquez pas , bien enlendu; tout cela, c'est aux yeux de la loi, chasse; et pour tout cela, il faut deux choses: 1° le permis de chasse par le propriétaire (loi de 1790); 2° le port d'armes (décret de 1810). 11 faut, sans exception, le permis de 30 frs: vous avez beau dire que vous n'avez qu'un bâton, payez, on ne raisonne pas avec les lois pénales : vous chassez ; il y a d'ailleurs un arlicle du code pénal que je ne trouve pas, el qui met le bâton au nombre des armes: Le voici, je le trouve: c'est l'article 101 ; instrument contondant; le bâton est essentiellement conlondant. Nous avons vu un Iribunal condamner pour défaut de port d'armes, un tendeur aux grives qui se permettait de les prendre sans fusil : ce jugement, lout drôle qu'il parait, élait cependant conforme à la loi. C'est oracle, ce que je vous écris; mais il est pour ces malheureux lièvres un bien autre danger que je crois devoir vous signaler. Espérons que de longtemps nous ne serons plus affligés d'un de ces hivers fabuleux, pendant lesquels un homme prend un lièvre à la course: j'entends: vous parler du douanier? Il vaut à lui seul lous les dangers réunis. Il résiste rarement à la doucereuse pensée de faire feu sur le lièvre qui ne l'aura pas éventé: Il adopte, dil-on, l'excuse imaginée par l'un d'eux (c'est du douanier que je parle), qui, surpris en flagrant délit de lièvre , s'est déclaré autorisé à tirer sur lui, parce qu'il passait la frontière el que la peau de lièvre élait défendue à la sortie. Aujourd'hui, c'est bien pis , alors que nos lois douanières disent sans rougir, que le douanier peut tuer le fraudeur qui se sauve. Où cela nous conduira-t.il? Car le douanier tire joliment le lièvre, et le fraudeur court moins vite. En insérant ma lcllre, en éveillant l'allcnlion sur le mode réel de destruction clandestine que je vous signale, tous aurez bien mérité des lièvres, et pour vous remercier, je vous enverrai le premier que je rencontrer», s'il en reste encore. Agréez, etc. <>:i lit dans le Courrier de la Moselle, du 25 mars 1845. Dans l'affaire relative à l'assurance considérable des propriétés communales de la ville de Metz , qui a élé soumise au conseil municipal, le 19 de ce mois la compagnie l'Aigle s'est préscnlée appuyée de la lcllre suivante adressée par M. le préfet delà Seine, à M. le préfet de la Moselle, le 14 mars 1845. Monsieur et cher collègue, Par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de tn'écrire le 15 février dernier, vous m'invitez à vous transmettre des renseignement sur la compagnie l'Aigle, société d'assurances, qui se présente pour assurer les propiiétés communales de la ville de Metz. Il résulte des renscigncmens que je me suis procurés que, dirigée avec intelligence et adminislrcc en outre par des hommes que recommandent leur fortune et leur position sociale, la compagnie l'aigle, autorisée par le gouvernement, est généralement estimée, el on peut dire qu'elle inspire loule confiance. En ce moment meine, une proposition est soumise au conseil municipal de Paris pour faire assurer centre l'incendie les valeurs mobiliers ainsi que le bâtiment du Mont-de-piélé, et la compagnie l'Aigle est au nombre de celles qui sont présentées pour participer à celte assurance. J'espère, monsieur et cher collègue, que ces renseignemens satisferont au désire exprimé dam -votre lettre du 15 février deriner. Agréer, etc. Le pa<r de France , préfet de la Seine, Signé : comte de RAMBUTEAU Pour copie conforme délivrée adminislralivement : Le secrétaire-général, conseiller de préfecture, Signe : Jacouinot.
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USE OCCASION
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
USE OCCASION ( Suite el fin, ) "icn en prit à Granier, car la nièce du vicaire linl parole. Elle fil tant el si bien , que la duchesse consentit â entendre le virtuose inconnu. Aussi, la semaine suivante, sa protectrice l'introduisit -elle, parmi escalier dénihé, dans un élégant cabinet voisin de la chambre â coucher île M")" de Joveuse. C'était un charmant retrait, un délicieux boudoir, comme on dirait Wyontêfhm, où la camérisle le laissa avec sa viole. « Prenez patience, lui dit-elle, ma» dame n'est pas encore levée; mais elle vous re» cevra ce malin, et senle, car M_ lc dac suit ]a » chasse royale à Fontainebleau. ]t,lais > ajou,a_l_clle » plus bas et en sorlant, vous ne perdrez rien à ne » pas voir ce vilain seigneur grondeur et jaloux, qui " n'a jamais su chanter ni par bémol ni par bécarre » Granier eut donc tout le temps d'admirer à loisir «es boiseries sculptées et dorées, ces vitraux coloriés Ces meubles à l'italienne, ces riches Icntures, ce mystérieux, qui laissait dans une pénombre "'serèle plusieurs points de ce lieu enchanteur. Puis. il tendit les crins de son archet, remonta les sept cordes de son instrument, auquel l'étrange invention du large buffet intérieur avait donné une sonorité singulière, et pour chasser les tristes souvenirs qui l'obsédaient, chercha à se remettre dans l'esprit les meilleurs morceaux de son répertoire. Tuut-à-coup il croit entendre un léger bruit dans l'escalier dérobé. On monte, on marche avec précaution. La clef crie en dehors dans la serrure. On la relire; on s'éloigne comme on est venu. Que signifie ce mystère? La petite porte se trouve fermée à double tour. Est-ce méprise ? Est-ce dessein prémédité? Granier s'élonuail, se perdait en conjectures, lorsqu'un tumulte subit attira de nouveau son attention du côlé de la chambre voisine. On courait, on remuait des meubles, on semblait parler avec agitation Enfin la porte qui donnait passage de la chambre dans le cabinet tourna rapidement sur ses gonds. — C'est lui, c'est le duc, dit une voix émue. Ah ! cher prince, je tremble pour vous. Si mon mari vous trouvait chez moi, à celle heure I Sortez, de grâce. Fuyez par ici. Dans ce cabinet nne porte ouvre sur l'escalier dérobé. Vous serez dans le jardin avant que le duc a.t pu monter à mon appartement. Si vous m'aimez, échappez à sa jalousie. Un tendre adieu résonna sur le seuil. La porle fut close. La portière, jusqu'alors baissée, se leva, et un jeune cavalier de seize à dix-sept ans, blond, joli, leste, élégant, s'élança, plus rapide que l'éclair, vers l'issue indiquée. — Fermez ! murmura-t-il en secouant la serrure inutilement. Fermez! et le duc qui est là, chez sa femme ! le duc qui peut me surprendre ! Et le galant cavalier serrait convulsivement la poignée d'une petite dague qu'il avait liréc de twn pourpoint. Et ses yeux erraient à travers la chambre pour y chercher une aulrc voie de salut. Tout-à-coup ils tombèrent sur Granier , immobile et muet dans l'ombre. Qu'on s'imagine la surprise du jouvenceau el l'embarras du virtuose. Saisir une bourse daus sa poche et courir au musicien, qui lui sembla un espion placé sur son passage, ce fut pour le damoiseau l'affaire d'un inslatil. — i';î' carotta pour loi, si lu m'ouvres cette I"'''' — Hélas! monsieur, je ne le puis. — Tu en veux trente; tu les auras. Impossible. — Quoi ! le duc t'a-t-il payé pins cher? lu abuse de la position ; mais à tout prix j'achète les services. — Pensez-vous que je songe à les vendre? — Mais que veux-tu alors ? _- Vous les offrir en homme de cœur. Le cavalier recnla étonné.—Qui rst-iu ? reprit-il. — Un simple joueur de viole , un musicien de prov inee. — Me connais-tu ? — Non ; mais qu'importe ? Vous êtes en péril , e l.i suffit. — Eh bien ! finissons-en. Tire moi de ce lieu , it lu n'auras pas à iVn repentir. — Entrez donc ici, dit Granier en ouvrant sa viole. — Dans celle boîle ! Commen' , misérable ! voudrais.tu nu: livrer sans défense comme un ours encapé? — Monsieur, vous tics libre de faire à votre guise. Et Granier allait refermer le ballant de sa viole, quant un bruit de voix plus dislinct se lit entendre dans la chambre de M™1-' de Joyeuse. — C'est le duc, reprit le damoiseau ! Advienne que pourra. Ménétrier, je me lie à ta parole. Ta fortune est dans les mains. Sauve-moi. Le duc d'Alençon t'en récompensera au Louvre. Le mince et leste cavalier venait à peine de se blollir dans les flancs de la viole, que le maître du logis, le visage animé par la colère, la menace à la bouche, l'épée à la main, se précipita dans le cabinet. Le joueur de vioie cependant se tenait impassible et calme tout auprès de son instrument , comme s'il n'attendait qu un ordre pour commencer. Le duc s'arrêta élonné. — Madame, s'écria-t-il, quel est donc cet homme? — Un homme ! répondit une voix tremblante partie de la chambre à coucher; et la duchesse, pâle de terreur, parut aussilôl sur le seuil. Granier s'inclina. — Ce n'est, dit-il, qu'un pauvre joueur de viole qui attendait la faveur de se faire entendre à Mm* de Joyeuse. — Ah! lit la duchesse avec crainte; vous étiez ici? — L'ignoricz-vous, madame? répondit le mari, qui venait d'examiner inutilement la fenêtre trop élevée pour servir d'issue , la porte secrète toujours bien fermée, et jusqu'aux tapisseries, aux rideau» et aux moindres meubles. Par où ce ménétrier est-il donc cnlrJ ? — Par ce pelit escalier, monseigneur. — Mais la porte eu était close, j'en suis sûr. — Je l'ai entendu fermer en dehors après tnoD arrivée. Voici une heure que j'attends. — Une heure! s'écria le duc; niais alors lu as d& voir la personne qui est enlrée ici ? — Quelle personne? hors vos seigneuries, je suis le seul qui ait pénétré dans ce cabinet. La duchesse, qui avait affreusement pâli à I* dernière question de son époux, jeta sur Granier uO regard de vive reconnaissance, mêlée d'iuquiélude et de surprise. — C'est élrangc, murmurait M. de Joyeuse en marchant d'un pas agile. Il est clair qu'on m'a trompé. Alors l'embarras de sa position et le ridicule d'une scène de jalousie inutile lui montèrent à l'esprit et sc peignirent sur son visage. Il voulut effacer une impressiun fâcheuse. — Allons! madame, dil-il en donnant à ses traits une grâce un peu contrainte , et en tendant la main à sa femme, excusez - moi d'avoir interrompu le calme de celte solitude. Voyons, ménélricr; puisque madame veut bien t'écouter, joue-nous qnelqne chose de galant, une pavane, une bourrée, tout ce qui plait à la cour. N'est-il pas vrai, chère duchesse ? Mais la duchesse sentait l'avantage inespéré de sa position, et par un vague instinct de cœur venait aussi de comprendre, au regard intelligent et inquiet que lui lança Granier, qu'il y avait là un dangereux myslère. En femme habile et sûre de son pouvoir, elle appela à son aide les grandes ressources de la r«se, les reproches de l'innocenlc accusée, les plaintes, les larmes, les sanglots d'une victime; elle finit Par les vapeurs. Le duc était hors de lui, appelant, jurant, priant et criant. Les suivantes accoururent. On porta Mmc de Joyeuse sur son lit; on jeta sur elle toules les essences imaginables; mais rien n y faisait. — Ah! par Dieu! dit tout-à-coup le duc, M. de Branlôme assurait l'autre jour que la musique produisait d'étonnants effets sur les nerfs. Appelez le joueur de viole, qui est là dans le cabinet. Qu'il vienne, et nous exécute, s'il le sait, l'air qui calma les fureurs d'Alexandre et que Claudin prétend avoir retrouvé. A ces mois, la duchesse se trémoussa de plus belle et bondit à faire trembler les colonnes et le ciel empanaché de son lit. Mais sa fidèle carriériste vint dire que pendant le tumulte le musicien s'en était allé par discrétion, emportant sa viole sur le dos. Peu après cette nouvelle et deux mois que la suivante lui glissa dans l'oreille, la duchesse se trouva calmée, rouvrit doucement ses beaux yeux, et sourit languissament à son époux , qui demandait merci d'une voix attendrie. Le soir même, tous les familiers du jenne duc d'Alençon, cl le duc lui-même, racontaient au Louvre qu'il venait d'arriver un joueur de viole merveilleux ; un véritable prodige. Les courtisans pressentant la faveur du prince, renchérissaient à l'envi sur ce talent encore inconnu. Mais trois jours après, dans un concert chez la reine-mère, Granier fut dé« claré le premier virluose de son époque, le Servais, le Balta, le Franchomuie de son temps. Sa réputation était faite; sa fortune suivit de près. Elle alla même si vile et si loin, que bientôt l'aimable reine de Navarre, la spirituelle et galante Marguerite amena Granier en Béarn, tant sa viole mystérieuse avait pour elle de prix et de valeur. Toute la cour regretta le grand artiste cl surtout l'admirable instrument, que les comtesses et les duchesses se disputaient , dit-on, pour leur petit-lever. Maurice Bourges
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L'ANTI-ROMANISME EN ALLEMAGNE
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
L'ANTI-ROMANISME EN ALLEMAGNE L'exposition de la saiulc robe de Trêves a porté ses fruits: en 1844, comme en 1512, où l'un des prédécesseurs de l'évèque actuel retrouva tout juste celle relique au moment où la présence de l'empereur Maximilien et la réunion de la diète germanique permettaient de donner un grand éclat à sa découverte • clic a attire un nombre prodigieux de pèlerins et plongé des populations ignorantes dans une plus profonde superstition; mais, comme au seizième siècle aussi, elle a provoqué nne réaclion dont on ne peut encore apprécier tons le« résultats. La protestation de Jean Ronge, adressée à levêque Arnnldi, de Trêves, en a étc'tc signal; el l'excommunication de ce prêtre, suivie bientôt de la suspension de M. Licht, curé de Lcivcn , qui avait publié , à son exemple, un écrit contre la vénération de la sainte robe, a commence, en faisant voir qu'on ne peut être membre de l'Eglise romaine qu'on se soumettant sans nulle réserve à son enseignement , l'rrnvre de séparation qui va s'étendant en Allemagne et que nous voulons considérer aujourd'hui. La protestation de Ronge, datée du 1er octobre 1844, parut d'abord dans un journal de Dresde auquel la plupart des journaux allemands s'empressèrent de l'emprunter. Les partisans du culte des reliques ne crurent pouvoir mieux y répondre, qu'en réclamant la protection de la censure conlre les allaques de cette snrle. Mous trouvons, en effet, dans la Gazette du Rhin et de la Moselle, principal organe de ce parti, un mémoire du clergé catholique de Trêves, sous la date du 10 novembie, par lequel il prie le chapitre de la cathédrale d'intervenir auprès du roi de Prusse et de la dièle, afin qu'ils ne tolèrent pas de tels ccaris de la presse. « Cet article, y est-il dit, attaque avec nne audacieuse ironie la vénération des reliques : il raille des catholiques qui ont été en pèlerinage à la sainte robe: il appelle sur noire respectable évêque le mépris des contemporains et de la postérité... Si de pareilles productions sont indignes de toute réfutation et ne méiiteut que le mépris des catholiques, ceux-ci cependant ne peuvent que s'affliger profondément de voir que la censure prussienne et la censure de la confédération les laissent publier; car la position légale des caiholiqnet en Allemagne est telle qu'ils sont en droit d'exiger que leurs croyances , les manifestations de leur loi, et le caractère vénérable de leurs évertues, soient à l'abri du ridicule et tle l'insulte dans les feuilles censurées ». La nouvelle revue publiée à Berlin, par M. Huber sous le titre de Junus, semble êlre assez de cet avis. Voici en effet ce que nous lisons dans la première livraison de ce recueil : «On ne saurait nier que les processions ne fassent partie du culte catholique, et nous ne faisons pas difficulté d'avouer, que si la censure, qui doit s'y entendre mieux que nous, n'avait pas déchue la lettre de Ronge, (si essentiellement populaire, c'est-à-dire m étrangère à tout but scientifique — nicht Wissenschuftlichen Aufsatz, — et si propre à exciter la multitude), de nature à être imprimée, nous aurions eu de grands doutes à cet égard ». Cette citation sufllf pour caractériser l'école des conservateurs proteslans de Berlin représentée par Janas. Beaucoup de catholiques allemands en ont jugé autrement que ce recueil, et, comme le clergé de Trêves n'a pas craint, dans son mémoire, d'invoquer le traité de Weslphalie, et d'affirmer que la protestation de Ronge pouvait compromettre gravement la paix confessionnelle, l'un d'eux , M. Robert Blum, a fait observer, dans un écrit fort bien rédigé, qu'il ne s agit pas ici d'un différend enlre catholiques et protestans, mais d'une protestation émanant du sein même du catholicisme : « L'apparilion de celte lellrc, dit-il, a délié la langue de tous ces millions d'hommes, irrilésde l'insulte faite à Trêves au bon sens; le mol qui remplissait lous les cœurs était enfin prononcé, et chacun , délivré du poids qui l'oppressaiI , saluait son libérateur avec d'immenses Iransports de joie. Mais pourjuoi répéterais-jc ce que tous nons avons vu el nous voyons encore lous les jours , les résultats prodigieux de celle lellre, qui circule de main en main par centaines de millions d'exemplaires toujours plus nombreux? Que firent alors les obscurantistes? Réfutèrent-ils le prêtre qui les attaquait et les accablait avec la doctrine de la religion dont ils faisaient un si pernicieux usage? Non, dans leur aveugle fureur, ils se mirent à injurier, à calomnier, à blasphémer; et quand tout cela ne produisit pas le résultat qu'ils espéraient, quand ils virent un nombre croissant de catholiques se détourner avec indignation de la farce impie qu'on osait offrir à ce siècle éclairé; alors, rugissaut de colère, ils implorèrent la compassion de la censure et de la police , à l'aide de mensonges el de faux rapports. Quoi ! ils disent que la lellre de Ronge, est injurieuse pour les catholiques el pour leur loi? Mais non, elle est honorable pour nous et pour noire foi, car elle nous justifie d'approuver les honteuses entreprises de Trêves, elle ne permet plus à personne de penser que nous les considérions comme une pieuse pratiquede notre culte. Ces prétendus prêtres du Dieu 'de vérité voudraient met Ire l'opposition qui se manifeste contre leur idolâtrie sur le compte du protestantisme, afin de susciter des défiances ; non, non, prêtres de mensonge' il est du milieu de nous , l'homme qui vous démasque, qui vous anéantit , et c'est là notre orgueil et nutre joie » . Nous avons sous les yeux des manifestations bien différentes ; il n'est pas d'image qui ait paru trop repoussante aux adversaires de Ronge pour flétrir sa personne et son œuvre. Ils voient en lui un nouveau Judas; ils comparent sa lettre au «chaudron dessor» cières où bout une haine infernale contre l'E dise ». Que ne l'a— l-il daléede Leubus, s'écrieitt-ib, la maison d'aliénés de la Silésie? il aurait inspiré la pitié, au lieu d'exciter le mépris général. Quel étal social, quelle anarchie des esprits, disent-ils encore, ne révèle pas la diffusion dans le monde d'un pamphlet qui surpasse en perfidie et en grossièreté tout ce que nous avon vu jusqu'ici ? Vous voulez qu'on le réfute avec de bonnes raisons, ajoulcnt-ils ; mais si quelqu'un venait vous dire qu'il a vu un homme enlever seul, durant la nuit, la slalue d'airain de Goethe, ou la grande balance à peser la farine , ou la cathédrale, ou le Mein lui-même, faudrait-il aussi donner de bonnes raisons pour le réfuter? Non, les organes du catholicisme n'ont pas pour mission de nettoyer les étables d'Angias, où la mauvaise presse cntssse journellement son fumier immonde. De telles publications ont un caractère révolutionnaire, disent-ils ailleurs; le comilé-direcleur veut de l'agitation à lotit prix: ne pouvant avoir de l'agitation polilique, il veut au moins de l'agitation religieuse, sachant bien qu'on excile plus faci lemcnl au désordre un peuple divisé et irrité, qu'un peuple au sein duquel les diverses communions vivent eu paix et respectent mutuellement leurs croyances.! C'est le Catholique, de Maycnce, qui parle ainsi ; nous n'avons fait que rapprocher des passages empruntés à plusieurs de ses articles. Mais s'il suffit de ces courtes citations pour donner une idée exacte de l'irritation du parti que cette revue représente , il serait impossible de faire comprendre de la même manière la vive sympathie qui a accueilli datis toute l'Allemagne l'énergique protestation de Ronge. On a recueilli, sous le litre d'Album de la Sainte Robe, les principales pièces qui s'y rapportent : les arlrelcs de journaux qui ont parti durant les six premières semaines qui ont suivi la publication de la lellre de Ronge, y tiennent une très-grande place, et l'on y voit comment, dans les lieux les plus distans les tins des autres , on a considéré cette pièce comme le point de départ d'une nouvelle réformalion. Nous avons déjà fait mention d'un écrit du curé Licht , ayant le même but que la protestation de Ronge. I)n professeur de droit-canon à l'université de Rreslau, M. Regenbrecht, ne s'est pas borné à protester; il a envoyé sa démission à son évoque; voici comment il s'exprime dans sa lettre d'envoi : K ... Quand les apôtres du Seigneur portèrent les paroles de paix cl la bonne nouvelle de la rédemption, «le la puissance du péché et de l'erreur à lous les peuples , la lorre de la vérité renversa les idoles de leurs aulels. Aujourd'hui encore , des hommes de Dieu cxpnsent leur vie dans les déserts de l'Afrique , pour la destruction du culte des féliebes, culte honteux pour les noirs eux-mêmes. Mais que fait, au contraire, notre naut clergé, depuis qu'il possède de nouveau les richesses, de la puissance, des honneurs? Il élève sur 1 autel un vieux chiffon pour servir à la multitude ignorante et superstitieuse de fétiche, qu'elle puisse vénérer et adorer... Rome veut régner, et pour régner, il faut qu'elle retienne les peuples dans les ténèbres... Mais au milieu des ténèbres mêmes, le christianisme brillera avec toujours plus d'éclat, si nous ne cessons pas d'invoquer Dieu en esprit et en vérité. C'esl par ces mois d'adieu que je me sépare d'une Eglise dont il m'est impossible de concilier les efforts avec l'esprit de Jésus. Que Dieu continue à nous être en aide » ! Celle retraite du docteur Regenbrecht a produit une très-vive sensation : son exemple a élé suivi par un certain nombre d'hommes , jouissant à Breslau do la considération générale. Dans une réunion, où M. Milde, dépulé aux élals-provinciaux , cl M. Mœcle se sont surtout lait remarquer par leur franche opposition, une protestation contre l'excommunication de Ronge avait élé signée par un grand nombre d'assistans; cen'élait là que le prélude d'une démarche plus importante encore: une église catholique indépendant« de Rome , vient de se former à Breslau, et elle a appelé Jean Ronge pour être son pasteur. L'église nonromaine de Breslau n'est pas la première en date qui se soit formée; celle de Schneideniiilil, qui s'est séparée de Rome avec son curé, M. Czerski, l'a devancée de plusieurs mois, cl s'esl adressée, dès le 27 octobre 1844, au gouvernement prussien pour demander sa reconnaissance comme église (chrétienne-apostolique catholique). Berlin, Elbcii'cld, Magdcbourg, Offcnbach, Landshul , Liegnilz , Glogau , Hildeshemi , Braunschweig, Coblcnlz, Bingen, Wiesbaden, Darmsladt, de, etc., etc.,.. ont également aujourd'hui des églises calhuliques indépendantes de Rome. Mais si celle de Breslau a été définitivement constituée un peu plus lard , cette sage lenteur a permis à ses fondateurs d'en mieux asseoir les bases, On vient d'adopter à Breslau une confession de foi, comme on en avait, il y a quelques mois, adoplé une Sclincidcmiihl, el en comparant ces deux pièces enlre elles , on reconnaît que le temps qui s'est écoulé depuis la rédaction de celleei, n'a pas élé perdu. La confession de foi de Schncidemiihl, résultat d'une élude consciencieuse, quoique encore iusuffisanle, de l'Ecriturc-Sainle, est un acte solennel de séparation de la hiérarchie romaine et de réforme du culte, mais on y procède avec une sorte de timidité , et plusieurs des doctrines distinctives de l'église de Rome y sont retenues: la confession de foi de Breslau, au contraire, est beaucoup plus hardie dans ses relranchemetis, et se rapproche davantage, dans les doelrines positives qu'elle admet, des confessions de loi de la réformation. Nous avons sous les yeux un parallèle entre celle d'Augsbourg et celle tic Breslau, qui fait bien ressortir les rapports nombreux et imporlans qu'il y a entre elles. La confession de Breslau satisfaisant entièrement le besoin d'émancipation spirituelle, dont les populations catholiques de l'Allemagne se montrent animées, il est probable qu'elle ralliera la plupart de ceux qui, en tant de lieux , dans ce pays, veulent se séparer de Rome ; elle vient d'être adoptée déjà par les anti-romanistes de Leipzig. A Maycnce, la réforme nouvelle a un caractère différent; les catholiques qui en ont pris l'initiative, au lieu de rompre avec leur Eglise, se sont adressés à leur évoque, M. Kaiser, qui jouit en Allemagne d'une haute réputation de sagesse, et qui tout récemment dans une lettre pastorale publiée à l'occasion du carême, vient de justifier l'opinion qu'on a de lui, en faisant entendre à ses diocésains des paroles de tolérance et de paix; ils lui ont demandé de se mettre à leur tête pour débarasser la foi chrétienne de toute addition et superstition humaine, et pour rendre l'église indépendante du pape. Ainsi le branle est donné, le mouvement commence sur une foule de points, et plus il y a de sponlanéilé dans son origine, de diversité dans ses premières manifestations , plus aussi on doit y attacher d'importance. Les proleslans ne s'atlendaient à rien de pareil, et n'ont rien fait pour déterminer celte rupture avec Rome; ils semblent penser qu'il est désirable que ce mouvement, commencé sans leur participation, se poursuive aussi sans eux. Mais malgré celle réserve dont ils usent, il est impossible, on le cnmpreiid, qu'ils soient indifférents â ce qui se passe : ils tendent cordialement une main d'alliance à ces nouveaux frères, qui n'ont pas pris le nom de 1 roleslants, tout en cessant d'être catholiques-romains. Ou pourra juger des sentiments qui les animent par le passage suivant d'une lettre adressée de Kocnigsbcrg à la commune de Schneidemithl, et couverte d'un grand nombre de signatures : « Nous soussignés, chrétiens évangéliques de la Vieille-Prusse, à tous nos cliers frères catholiques de Schneidemiihl, et à tous ceux qui sont d'un même esprit avec vous, que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Seigneur La haine confessionnelle a durant plus de trois cents ans privé la pairie allemande de son unité et diminué sa' force. Si la vérité l'exigeait, il faudrait, vous le pensez sans doute comme nous, lui sacrifier même la patrie : mais nous concluons de votre récente démarche que, comme nous, vous pensez que la vérité n'exige pas ce sacrifice. Chacun pourra vivre conformément sa foi, sans que l'unité morale de l'Allemagne : t soit compromise, aussitôt que les catholiques aile mands se seront affranchis de la tyrannie du pap et des prêtres romains. L'union fraternelle est devenue possible , depuis que vous avez déclaré que vous ne voulez plus maudire vos frères protestants, comme le fait le pape de Rome ; et que vous re-r gardez l'alliance cnlre les catholiques et les prolestanls comme une sainte alliance. Par là vous cesse/. d'être catholiques romains, mais vous demeurez catholiques , catholiques allemands ; nous aussi, nous cessons d'être à votre égard des prolestants, quoique nous t'emeurions des chrétiens évangéliques. Nous cessons d'être des protestants, car nous n'avons protesté que contre le pape cl contre la tyrannie qu'il exerce par ses prêtres romains dans notre patrie et dans le monde entier. Celle déclaration que vous avez faite, que vous, chrétiens calho-. liques, vous regardez les chrétiens évangéliques sous tous les rapporta comme vos frères , nous la consisidérons comme une proclamation digne de l'Eglise catholique allemande et de l'Eglise évangéliqne allemande, et nous ne donnons pas un autre sens à l'union dont nous parlons ici. Voulez-vous procla ■ mer une telle union sous les regards du Tout-Puissant qui est amour, et en présence de tous les peuples allemands ? Nous ne vous demandons rien de [dus - mais il nous semble que de ce seul mot, si vous le prononcez, dépend la destinée de la pairie allemande qu'avec lui commencera un nouvel et heureux avenir de la chrélienté entière et que les siècles futurs s'en souviendront. » Voilà le langage des protestants allemands . Celui des calholiques non-romains est tout aussi explicite. Ronge, dans des brochures qui se succèdent rapidement, et qu'il adresse lantôt à ses coré«« ligionnaires el à ses concitoyens, tan ôt au clergé inférieur, tantôt aux instituteurs catholiques, poursuit son œuvre avec une grande énergie : « Séparezvous de Rome, » leur repè!e-l-i! sans cesse, cl cet appel est entendu. Une crise Irès-séricuse a donc commencé pour l'Allemagne catholique. (Semeur).
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FRANCE. — Paris, 23 mars.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FRANCE. — Paris, 23 mars. Un journal prétend ce matin que le ministère, ne voyant pas d'autre moyen d'échapper à une reir.iile forcée, c'est décidé à dissoudre hs chambres, mais que pour se concilier les électeurs, il veut maintenant présenter lui-même un projet de conversion avant la fin de la session, afin de pouvoir anniincer aux contribuables un allégement des chargis publiques. Ce double projet n'aurait pas encore reçu la sanction nécessaire pour arriver devant les ehambics. Pressé par le lemps et les difficultés de sa position, je ministère demande, dit-on , une prompte solution, et, en désespoir de cause, va même jusqu'à offrir sa démission. — L'enceinte continue des fortifications de Paris csl terminée pour la maçonnerie, moins l'espace compris cuire la Haute-Seine el la pointe de Bercy et l'avenue de Vinceniics. C'cst-à-diie sur une espace de quatre à cinq kilomètres. C'esl là maintenant que les travaux sont concentrés, j.'cpihaslilletuenl devra être complété dans le cours de la campagne qui vient de commencer. — Le Sud a reçu d'Alger une correspondance qui perle de 170 à 180 le nombre des morts , el à une trcnlaine le nombre des blessés dans la catastrophe du 8 mars. Toules les poudres françaises qui devaient exister dans les magasins se sont retrouvées : on ne doute plus que celles qui ont fait explosion étaient un vieux dépôt antérieur à la complète.— La perte en effets, armes, matériaux, etc., est évaluée à plus d'un demi-million.
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AFFAIRES DE SUISSE
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
AFFAIRES DE SUISSE Dans la séance de la dièle du 21), Irois députât ions, celles du Tcssin, des (irisons et de Thurgovie, qui, la veille, avaient gardé le proloeole ouvert sur le projet de la commission relalif aux corps-francs, ont déclaré icrir.er le protocole en votant pour ce projet , ce qui lui donne une majorité légale de tieize états et deux demi. Les députés qui, par leur acetssinn , viennent de déterminer celte majorité, oui déclaré qu'ils ne le faisaicnl qu'à regret, pour se conformer à leurs Instructions, puisque, dans leur opinion, les liois questions soumises à la dicte (les jésuites, l'amnistie et les corps-francs) étaient connexes. Les autres dix cl deux demi-états qui ont volé le projet contre les corps francs, sont: Zurich, Lucerne, Un, Scliwvz, UnlerwaJd, Zug, Fribourg, Saint-Gs.il, Valais, Genève, Appeuzel-lnlérieur el Bàle-Villc. Apiès la conslaiation de celle majorité, le député d'Argovie, M. le landainmann Wieland, a fait consigner au procès-verbal une déclaration énergique, dans laquelle il dit qu'en pi ésence des circonstances Critiques où se trouve la pairie , il se décharge de loute responsabilité de ce qui a élé fait et de ce qui n'a pas élé fait. Celte déclaration est significative, venant du député d'un canton dont les populations sont eu proie à la plus vive fcnnenlalion. Ensuite, M. le président a annoncé que, le 18, le chargé d'affaires d'Aul riche lui a donné communication d'une longue dépêche du prince de Metlernich conçue dans le sens de celle de l'Angleterre. L'étendue de cette dépêche n a pas permis de la communiquer en texte aux dépulés; mais elle le sera incessamment aux états confédérés. — Les jésuites ne sonl pas encore à Lucrrnc el cependant le pays csl déjà en feu. Que sera-ce s'ils y viennent? Le père-général a élé invité par le pape à ne point répondre à l'appel fait par le canlon de Lucerne et à refuser ses religieux. Mais le canton s'obstine, soit que l'orgueil canlonnal le pousse à braver le reste de la Suisse, soit parce que les jésuites encouragenl secrètement ces instances el celte opiniâtreté. Les bons pères craignent, s'ils élaicnl battus sur ce premier point, d'être tôt on lard expulsés de la Suisse entière. V. HOFFMAN ililrui r«S|li]DSAljtr.
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Eu vertu d'une ordonnance de la cuir supérieure de justice du Grand-Duché de et à Luxembourg du l3 mars iS'|5, une première session des assises de ce Grand-Dut lié s ouvrira le lundi, - avril i.S',5. à n.'iif heures du malin, audit Luxembourg, et la cour d'assises sera composée pour celle session : De i" M. Neumann, ronseillei à la cour, comme président, qui sera remplacé en cas d'empêchement par M. le cnnseiller l'escaiore ; a" ML le conseiller Eyschcn, qui sera remplace en cas d'empêchement par M. le conseiller Hetiartlt ; 3" MM. Maréchal, 'foutsen et Rausch , juges M tribunal d'ariundissemeni de Luxembourg, qui seront remplacés, en dis d'empèclieinent par MM. Kcuker, président cl L»\al, jugeau mente tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Sincr SBerorbnung besÄcnigtidi GSrofifjerjogticfien Ober: gciichtêbofeé »on unb tu tfurembtirg, »om 13. «Ocâq I84.r), gemâvj, mirb eine crfte Siçung bet? btefigen Kfftfeiibofeë, am tDfontag, ben 7. beê barauf' folgenben SJconarô tfprit, um neun Ubr beê SOiOrgens", jii gefügtem îuremburg erôffs net »erben , unb ber Mfftfenbo'f wirb fur biefe Sigung auû ben $errn : 1" 9leumann, Statt) bei bem Cbergerichte, ntê vpraftbent, welcher im SSerbtnberuiigsfalIe burdi ben £errn Statt) <peëcatore erfeçt werben foll ; 2" Sifcbcn, Stach bei felbem Obergerichte, an be»en Stelle im ähnlichen Saite $■ Siatb £euarbt tritt ; 3" SKarefchal, Soutfci) unb Scûitfei), dichter am SPe;irPâjeridite ju ßuremburg, welche brei ledern ebenfallé »01t ben Jperrn Äeufer, vpräftbent, ttnb ?a»a( , Seichter am feiben @crid)te nötigenfalls erfegt werben, gebiltet werben.
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ÉTAT-CIVIL.
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ÉTAT-CIVIL. JS aissances : Dual mars, Pierre Dominick , Théodore Stig, et Suzanne Devatiucl i du ?3 , Catherine Henom, el Louise-Marque! ilc Ituih ; du i\ , Nicolas Houss ; du a(>, Pierre Kamphaus, Joseph - Louis Suit heu, el Anloiue Dulir. Mariages: Du ja mars, Michel Nouveau, fondeur en cuivre, avec Marguerite Lagrangr; du -iG, Jcan-Pierre- Joscnh Mangelschcl/. , clerc de notaire, avec Marie Plier. 7?ér<t:Du il mars, Barthélémy Oberlrnder, 79 ans, boulanger; du ai, Marie-Anue Funck , un an , André Claiisener. 78 ans, fileur de laine cl Marguerite Collard. 90 ans, épouse de Pierre Michel, lisseraud ; du a? , Ferdinand Faulicke , 5 mois.
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 1, n° 78
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
N" 7S — SAMEDI. Le prix de r»]>onnrmr*nt * ««t*« («aill«, T'ii paraît le* Martyidia t-t Samedi«, eft d« r> <1. pour 0 mois , «t de 5 (1. 5? cts. pour Utece.or par U poste. Tranche de purt. COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Pour Us Abonnemenj, Wriiû»*, Or rcpontlanres, Annonces, etc., s'adresser« l'EDlTEUR dn Coumier. L<-* JBÊÊtiÛB coûtent io cents pv 4'ifï.peesw™ 29 MAUS 1845.
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JESSM-. CONCOURS pour la place dé sous-itiaitresse à l'école d'ettelbrück. Jeudi, i5 octobre prochain, à une heure de relevée, devant l'administration communale d'Ettelbriick, sous la prc'sidruce de monsieur l'inspecleur des écoles du canton de Dietsirch , un coucours sera ouvert pour la place de sous-maiiresse à l'école d'Ettelbriick. Le traitement alloué à la sous-maîtresse est de 5oo francs. Le Bourgmestre de la commune d'Ettelbriick, ('548) SCHMIT. ""caves a louer tbei Madame ,euTe MEYER-EINSCH. [,535]
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AVIS, A dater du 1er octobre prochain la Mali.e-Estafkttk partira journellement à quatre heures de relevée de Luxembourg pour Diekirch. (1550) AVIS AUX CHASSEURS. L'administration locale d'Escli-sur-l'AkeUc porte à la connaissance du public que Dimanche, l\ ociobre prochain , à une heure de relevée, et en la salle de ses réunions , elle procédera, pour le terme de Irois années consécutives , à prendre cours le 9 octobre prochain, à la location du droit de la chasse, qui est réputée une des meilleures du pays , sur les propriétés communales dndit Esch, des sections de Schifflange el de Lallange. Esch-sur-l'Alzclte , le 37 septembre 1846. Le Honrgmeslre, (1546) Jacques SCHM1T. Le 5 octobre 1846, onze heures du malin , à la requête des héritiers d'Antoine CHRISTA ACH , deRourer, il sera procédé à la vente par ailjudieation publique d'une constitution de rente , au capital de six cent cinquante-trois florins trenle-trois cents affectée sur une maison sise "m cette ville, et firodnisa.it une rente annuelle de quarante florins septanleluit cents. La venle aura lieu en l'élude du notaire soussigné, où les conditions et tilrcs se trouvent déposés pour en être donné communication aux amateurs. (t547) LANDMANN, notaire. A VENDRE HORS MAIN Le MOULIN d'Ernlzeu, près Laroehelte, avec dépendances, consistant eu un moulin a farine a deux tournants , une huilerie à un touruant, une maison d'habitation , grange et autres bàlimcns ruraux, le tout construit a neuf, des terres labourables, jardin et prés en dépendant , d'une contenance d'environ \'\ hectare*« S'adresser pour les conditions delà vente au propriétaire, M. Kleyr, meunier à Villerupt, ou à M. Vilry, agent d'affaire« à Linlgen. l'S'M)
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LIBRAIRIE DE V. DOFFMAÏ, PLACE-D'ARMES A LUXEMBOURG. EN VIHTE: Colleclion de ROMAINS NOUVEAUX, 1res belle édition in-18 , à SO centimes le volume. Ouvrages parus : MARTIN L'ENFANT TROUVÉ, ou les mémoires d'un valet de chambre; par E. Sue. tomes 1 et a. LE FILS DU DIABLE, par Paul Féval, tomes i à 4. LE BATARD DE MAULÉON , par Alexandre Dumas, lomes 1 et a. LE DUC DE GUISE, par Fred. Soumé, 2 vol. LES GKA1NDS DANSEUBS UU 1U11, par Ch. R.so» , I volume. UNE CONSPIRATION AU LOUVRE, histoire d hier ; par M ery , 1 vol. LE GENTILHOMME CAMPAGNARD, par Charles de Bernard, tomes 1 et 1. (»519) II y a à vendre au chàlcau de Berg une grande quantité de jeunes arbres fruitiers de différentes espèces, à des prix 1res modérés. (lo-«3) M'11' BERGMANN, rue Si-Philippe, N" 178, vient de recevoir de la Hollande une quantité considérable de Cigares de Java de première qualité. Prix 1res modérés. ÇOiabemoifelle Se r 0m a un, Sir. 178, I)at eine bebeutenbe Quantität 3aoa Gigaren, lfter «uua= litât, auS sbollanb erhalten. ©eljr billige greife. (1526)
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3S9bi:uK3&&Wânbming» CARL RODEWALD bectjct fidi btetburdi betannt $u madicn, ba§ fein fdjon ange.-melbetet. <pianoforte:SDcagastn, lüelaVa frutiet bei £. 9)lori3, jefct tu ber ÄonigimSlrafie in bem .g>anfe be$ #?rrn 9îeu (@tuf)l§ 3ofcpr>) tft, unb labet batier ergebend bie Siebtjaber biefer neuen »erbeiterten gorcepianoS unb .pianino» 511 einem SBefudje ein. Unternimmt auch jugteid) feine neuen SJÎcîanis fen in fdjon gebraudjten $>i<.not. jroetfmâfig ju aboptiren. (1534) 2$iid;er* Rapier* gefceriv ic. 3n ber S8ud)=.£anblung non 3. Soi. S cb e i b, ©rofftrat« 9U. 124, follen, fünftigen iDonnerftag unb greitag, I. unb 2. Cctober, SRactimittagê }roci Ubr, Sudier. aller 'Art, Su» reau= (Schul* unb *poft= ober Skiefrvpapter, gebern, SBtet; fttfte unb b. gl. m. gegen gleich baare äafjlung, oerfteigert roerben, rooburd) (ich Stenmte, Setjter, .Krämer, unb Leitern mit foldven ©egenfVcinben billigft »erjetjen fônnen. (1551) 2lm 25 i e n (1 a g, ben 6. October, um umet ltt)r bc« 9van> mittagê, roirb bie Socalbetjotbe eon Sioer, juc ôffentlidjen SJeifteigerung ber Arbeiten, gefebäct auf 13000 granEcn, jur SBergrôfierung ber .Kirche oon üBieer fd)teiten. $>lan unb Äoftenanfdjtag liegen jur einfidjt auf ben; ©e= fretariale ju ffiioer. (154!) riatv @d)5ffen = (5oUegium. S5îèbd=eBcrftciôertttto. «Montag, 5. Cctober 1S46, neun Ubr SDïorgenê, wirb siUabame SSodi, ju 3|ig, öffentlich unb auf Sorg oer= fteigern : (Sinen 'JHano , 1/2 guber 50!ofel»ein, 4 Rotten Stornier« bingerruein 181.3, einen Ofen, iifdie, Stûijle unb SBdncSe, mehrere Schran.-??, einen SS.igcn (char-à-bancs), vpfabäge; fdn'rr, S8ettftellen unb giadinStifcfie, SBafcbbutten, ©arten» Stbble aué ©ufigrojier <3te|fenbac?en, allerlei Äudiengefduct: unter anbern Seilern unb 55d)Û!T.ln au» 3iun, eine b-uans titdt 'Pflaumenbaumébolj für 23red)«ler , SMumenftellen unb ©efâfie, eine fflabmanne, glafdjen unb gaffer, bann fonftige .£auê= unb «Ktfergerâtbfciiaften. (1549) ®er SRotar So fer. lim ©onnerftaa, 8, October fünftig, gwet Ubr Sîadjmit; rag3 , wirb #. St e u ter = d'He.ldesdorff, ©igcntl;ümer unb Sientncr vcobnenb auf bem Sdjloffe «uîenfemburg, burrf; 5fr fentlirtjc Siafteigerung unb unter günfügen SSebingungen jiifdjlagen laffen: Sin fdiônec, geraumiget>, in einem guten ftdj bcfinblicfien 3uftonbe, bter in üuremburg gelegenes SBobnbauê, mit £of, ©tallung, StVmifen ttnb einem baran gelegenen großen ©arten, in ooUtommeiicm Gctrag, in meldiem fief, ein Ober tSartenlpatiS brffnbet, in ber .ptiifgcri=i»efit=sstra<ie mit srtr. 519 bejetrjhnet, »mifthen #ra. Hyacinthe Garnier unb bem Steinme&er SSrud), entbaltcnb jufammen 5t 3îutt;en 84' (SUen. ■Sie ©ebctulichfeiten tonnen im ©an;,en ober lofenmeife, nad) SBunfd) ber üiebljaber, wetîauft merben. Obige SSerftetgerung roirb in gebaebtem SBobngebàube felbft (latt finben. ©ie Sebtngungen uub ÎCcteniStûcEe ftnb bei bem 9li>tar STcajeruê, ju Sutemburg, in Äenntnig ju netjmen. Üuremburg, ben 9. September IS45. (1512; SJcajeruê, 9i*otar. ?Olan fud)t auf @d)lof) S8 e r g , fobalb möglich : 1. (Sin reinlidjeö, fleipigeé unb gutmùtbt'geê Äammecj mâbdien, meldieé bec franséftfrten unb beutfehen Sprache »Ott« lommen mächtig ift, unb t)infîd)tlict) itjrer Äuffübrung unb Äunbe gute «3eugniffe beibringen Jann , 2. Sine gefcfjtctte unb reinliche Äodyin , mit guten $tüas niffen oerfeljen. 2)er Sol;n nad) Äunbe unb SBerbienft (1ü42)
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i.rxF.jiiiorn« , iümimfihv. de j. lamorj.
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REVUE POLITIQUE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
REVUE POLITIQUE. x Pendant que la Quotidienne annonçait lenir d'une ourec certaine que le comte de Montemolin s'était '»e vers ]e nord de l'Allemagne et qu'il élait déjà e de« majns Adèle«] et n,,nageuses , le prince espagnol abordait en Angleterre, et le Standard nous annonce son arrivée à Londres, où Cabrera l'avait déjà Précédé. Le sénat espagnol a voté à l'unanimité le message en réponse à la reine, au sujet du double mariage. La présence de l'escadre anglaise dans le port de ix continue toujours à préoccuper vivement l'esprit I "lie en Espagne. Le gouvernemenl parait suivre avec ne grande anxiété les diverses phases de celle préoc"Pation. Soit qu'il partage lui-même une partie des de l'opinion publique (Cadix est près de Gibai et après tout, la crise actuelle conduit assez fae"leii| l'eSprit vers les souvenirs de la guerre de accession), soil cependant qu'il ne s'inquiète que des conséquences que ies craintes des autres pourraient lr"r par avoir pour lui, il n'en est pas moins vrai que s«n principal organe, Vlleraldo, s'occupe très activement d'expliquer et de commenter les faits qui lui semblent susceptibles d'une interprétation douteuse, ct e répondre aux journaux qui ont delà peine 1" une siTnple"coïncidence dans l'apparition de la flotte anglais«, à nn pareil moment. Ln journal anglais annonce que l'ordre a été transmis à Faillirai Parker, commandant la station na- Vale de la Méditerranée, de relenir les forces navales I ' a sons ses ordres et de demeurer en croisière entre 1 embouchure du Tage et Gibraltar jusqu'à nouvelles ■nstruclions. Ces forces navales se composent des vaisseaux Je l'escadre d'évolulion qui devaient revenir en Anu"lelcrre. 0 d faut en croire certains bruits dont un journal f tançais s'est fait l'écho, des observations pleines de lvaciié auraient été adressées au Sainl-Siége par les CuUrs de Vienne el de Naples, an sujet de la promp"ude avec laquelle le souverain pontife avait accordé C8 dispenses relatives au mariage de la reine Isabelle •yec son cousin, et à celui de M. de Monlpensier avec infante Luisa. La cour de Vienne se serait plainte, 't-on, de n'avoir pas été consultée. Quant à la cour de Naples, se considéranl comme jouée dans l'affaire du mariage, par suite de l'abandon de la eandidalure da comte de Trapani, elle aurait fait rernetlre au Sain!- S.ege une note empreinte d'aigreur, dans laquelle elle demande si le gouvernement papal serait disposé à montrer ses sympathies pour les révolutionnaires d'Italie et des aulres pays, comme semblent le faire craindre, au dire de la cour de Naples, les mesures libérales par lesquelles Pic IX a inauguré sorj avènement au trône pontifical. Le même journal ajoute que le Saint-Père aurait demandé conseil à l'ambassadeur de France, avant de répondre a celle double noie, ct que M. Rossi lui aurait persuadé de le faire en terme évasifs et d'assurer en même temps que le cabinet des Tuileries est plus dévoué qu'aucun autre à la cause des monarchies. Les sociétés de libre échange s'étendent et se multiplient en France d'une manière remarquable. Après la société de Bordeaux est venue la société centrale de Paris. Marseille s'occupe de fonder la sienne, ainsi que Lyon et d'autres villes.
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ANGLETERRE. — Londres, le 23 septembre.
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ANGLETERRE. — Londres, le 23 septembre. Hier matin , la compagnie des sapeurs-mineurs en garnison à Woolwich est partie subitement ponr se rendre en Irlande. On dit qu'une autre compaguie de «e corps et 2 compagnies du régiment d'artillerie royale partiront samedi pour la même destination. Le bruit court que l'on craint que de graves désordres n'éclalent en Irlande et qu'on y envoie des troupes pour le cas où leurs services seraient nécessaires. — La détresse toujours croissante de l'Irlande a décidé le gouvernement à prendic des mesures immédiates pour y porter remède; indépendamment de la mise à exécution des bills sur le» travaux publics , voici 1rs mesures auxquelles on s'esl arrêté : Six steamers de la marine royale et deux gabarres de l'artillerie sont employés en ce moment à transporter sur les côles d'Irlande, du maïs el du biscuit pris dans les magasins de la marine à Cork. En oolre, un steamer de la marine royale a transporté des fonds à Tralie, Limcrick , Weslpor!, Galvay ct Sligo. Ces fonds ont été mis à la disposition des banques locales afin d'élre distribués aux plus nécessiteux.
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NOUVELLES IMPORTANTES DU MEXIQUE.
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NOUVELLES IMPORTANTES DU MEXIQUE. On a reçu en. Angleterre, par voie extraordinaire, <les nouvelles de New-York du 1er septembre. Le steamer JllacJiim est arrivé des côtes mexicaines à la Nouvelle-Orléans le 23 août. Le général Bullcr étai! malade à la Pointe-Isabelle, el retenu dans sa lente au milieu de son armée iuaclive. Les fièvres continuaient à décimer l'année d'opération. Le colonel IMuccnlloch avait occupé China, ville de 700 habitants, située k 60 milles en amont de Camargo, et dont la garnison mexicaine élait sortie en fuyant. De nombreux renforts continuaient à arriver au camp américain. Le steamer Arab est arrivé de la Vera -Cruz le 15 août, ayant à bord Sanla-Anna. Il s'est mis immédiatement à la tête du mouvement dans ce district. Les districts de Pueba el de Mexico se sont déclarés pour Sanla-Anna, et Parades a élé fait prisonnier. Dans la capitale, la révolle a pour chef le général Salas. Avant de quiller la Havane, Sanla-Anna avait pris des lcllrcs du général Campbell pour le Commodore Connor, ct s'est exprimé ainsi eu léponse aux questions qui lui étaient adressées sur ses intentions : « Si le peuple est pour la guerre, je serai avec lui; mais je préférerais la paix. " On a reçu à Mexico la nouvelle que Monterey cl Californie ont été prises par l'un des vaisseaux de l'escadre des Elats-Unis; une autre nouvelle ajoute que tonte la Californie s'est rendue aux Américains. Une lettre de Vera-Cruz, du 10 «oui , annonce qu'un exprès a apporté la nouvelle de l'annexion formelle de la Californie aux Elats-Unis, c'esl-à dire que les Iroupes américaines en ont pris possession. Ces nouvrlles sonl arrivées au consulat anglais, à Vera-Cruz. Des dépêches ont dû être envoyées par exprès en Anglelerre et à la Nouvelle-Orléans. V. HOFFMAN éditeur responsable
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MERCURIALES. — 1re quinzaine du mois d'Août 1846
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MERCURIALES. — 1re quinzaine du mois d'Août 1846 PKIX MOYENS des denrées vendues sur les marchés de PlUX NATLBE BKS DENRÉES. POIDS et Luxem- „ , ,-,., Eitel- Echter- „ . , , üiekirch. Will». . , . n . Remich. bourir. DIUCH. Ildf.il. moyens des marchés réunis. MESURES. Froment Mctcil Seigle • Orge ...,....• Orge mondée. . . . • Epeautre " Sarrasin ■ Avoine ■ Pois • Lentilles * Pommts de terre . . ■ Farine de froment. . " M. de méleil . • ■ Id. de seigle. . . " Beurre * Foin . . . . ; . . • Paille Bois de liélre. . . • • Id. de chénr. . . . • Heclolil.c. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. Kilogr. id. id. id. 100 kilog. id. Stère. id. 11. cl. 12 72; 11 73 11 67 11. Cl. 12 52 n 57; 10 27; 8 03 11. 11 ct. 76 11. cl. 12 64 11 81 10 04 7 32 14 17 11. ci. 11 90; 11 34 11. 12 11 ct. 10; BÖ* U. ct. 12 37; 11 61 10 93; 7 53; 14 17 7 26; 4 m 3 62 7 4 11 01 7 08 3 7S 11 34 2 94: 7 09; a 7i 11 34 0 77-; 3 78 0 28 0 23; 0 80 0 0 0 0 27 25 22 67 3 78 0 28^ 0 2(5 0 23; 0 71 2 83 1 89 3 30 2 59 0 0 0 23; 22 71 3 78 0 26; 0 24 0 22^ 0 89 3 30; 1 89 3 96 2 59 0 80 4 62;
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LA PEINE DU TALION. (SUITE.)
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LA PEINE DU TALION. (SUITE.) f ll,Slcurs femmes s'élanl levées pendant ce dialogue, un ernl se trouvait vacanl près de là ; tandis que M. Ja, , i suant sang et eau afin de sortir d'un compliment s clan engravée son amabilité, allongeait le bras pour en tout l,osscss'on . Sordeuil, jusqu'alors témoin muet de M"« j. 1U' s1ela'' passé, s'en empara , et s'assit à côté de si,,:, .. Pernoz, en homme décidé à maintenir les droits du fron Sl°e, qui venait de lui être conféré. Le banquier atilr' ■• sourc'' sans rien dire, et chercha de l'œil un qu. 8e* La jeune femme ne se serait peul-êlre pas avoué Pens' CC momclU "n ,lers 'Ul semblait de trop; mais sa —-Tvi?CC"'le se lr"bit malgré elle, baza ? vous Pas aussi à l'assemblée des actionnaires du —- Ci mauda-t-el!e à l'homme au rubis, vrani ;i *"e assemblée i madame f répondit celui-ci en on- Invo]6 Sf0S JeuX" Pond' °nia'rcmcnt Clémence regarda son voisin, qui ne réa eeitc interrogation que par un sourire ironique. on n }' a jamais de réunion le soir , reprit M. Javerval; a fait là un conte , madame. qui , esl possible , dil froidement Sordeuil, mais ce Brun«.,^1 pas Ul> conte, e'est 1» faillite de M. Oberlin, de — Les Oberlin ont manqué ! s'écria le banquier en écarquillant de nouveau ses yeux ellnrés. — On ne parle que de cela daus l'autre salon. — Madame, voulez-vous bien me permettre ?.... Sans chercher celte fois à terminer sa phrase ni sa révérence, M. Javernal se rua à travers les groupes qui le s/paraient de l'autre pièce , comme se lance dons un taillis le sanglier qui enlend siffler une balle à son oreille. En toute autre circonstance , M""' d'Epernoz n'eût pas refusé un sourire à l'habilité de son sijjUbe'c et à la déroute de i'importun , mais l'émotion mystérieuse qu'elle éprouvait depuis le commencement de la soirée étouflà toute étincelle de goilé. Jouant avec son éventail. 'es yeux fixes , mais ne regardant rien , insouciante eu apparence , quoique sa respiration irrégulière démentît ce calme aflecté , elle paraissait plongée dans une de ces distractions qui servent de maintien aux femmes au moment d'une crise redoutée, et parfois désirée. D'un regard rapide, George s'assura que d'Epernoz était sorti du salon ; se penchant ensuite vers l'épouse trahie : — Madame, lui dit-il avec un accent pénétrant, ma désobéissance est involontaire. Si l'on Ue m'eût amené près de vous, je n'aurais pas enfreint votre défense; mais vous n'avez qu'un mot à prononcer pour que je m'éloigne; dites, le voulez-vous f Clémence se sentit désarmée par cette soumission inattendue, et sa physionomie, moins sévère, laissa percer la satisfaction intime qu inspire toujours a une femme le sentiment de son autorité. D'une voix dont la douceur était déjà la récompense : — Restez, dit-elle , et écoutez-moi. Je devrais vous haïr, mais je ne le voudrai pas. C'est moi qui suis offensée, et c'est moi qui vous demande la paix. — Offensée ! reprit le jeune homme , suis-je donc si coupable ? — Ne revenons pas la-dessus. J'aime mieux reconnaître que, depuis long-temps, nous avons eu tort lotis deux; vous, de me parler comme vous l'avez lait trop souvent ; moi , de prendre au sérieux un langage (pie vous vous reprochez, sans doute , el qu'expiera désormais votre conduite. — Je ne me reproche rien , je n'expierai rien ; le bannissement dont vous me punissez depuis quinze jours ne m'a pas changé. Ce que je vous ai dit, Clémence , je le pense encore , je le penserai toujours. Est-ce ainsi que vous répondez à la confiance de voire ami ? Sordeuil saisit lcxtrémilé de l'éventail comme s'il en tût voulu regarder les arabesques, mais, en réalité, pour donner un prétexte à son altitude familière. _ L'amour , dit-il, autorise lout, même la vérité. J'ai toujours méprisé l'hypocrisie, qui serl de masque aux passions mesquines. Un autre chercherait à pallier ce que vous appeliez ma trahison à l'égard de voue mari. Je le hais . moi , el je vous le dis , je le hais de tout rattachement que j'ai pour vous-, ear il vous rend malheureuse. .. — Je ne vous demande pas de pitié, interrompit la jeune femme avec l'accent de l'orgueil révolté. — El ce n'est pas de la pitié que je vous offre , mais le dévoùnient le plus désintéressé, le plus absolu. — Je ne veux pas d'un dévouaient qui refuse de comprendre que j'ai des devoirs à remplir. — Des devoirs! répéta George avec ironie, et envers qui? envers un homme qui n'a jamais songé aux siens, qui vous trompe aujourd'hui comme lùer, comme demain ! — Prouvez le moi, s'écria M">« d'Epernoz, emportée par 1, jalousie au-delà des borues de la prudence. Sordeuil eut l'air d'hésiter; puis d'une voix rendue plus incisive par une expression à la fois indignée et compatissante : — Vous croyez votre mari en rendez-vous d'affaires, répondit il, el il est en ce moment à l'Opéra avec M"» Javerval. Je ne vous crois pas, s'écria Clémence , dont les yeux étincelèrent subitement, taudis que ses joues se couvraient d'une rougeur brûlante ; et, cela fut-il vrai , il esl une chose plus odieuse peut-être que l'infidélité d'un épuux, c'esl la trahison d'un ami. Quoiqu'on vous ait institue mon gardien, je ne suis pas, je pense, condamnée à vous écouter. Quand ma belle-mère voudra partir , nous vous ferons prévenir. George se leva. — J'attendrai vos ordres, madame, dit-il, en accompagnant ces paroles d'un salut respectueux, el il s éloigna. An moment où il entrait dans l'autre salon, son frère, qui, depuis leur rencontre, ne l'avait pas perdu de vue, s'approcha de lui et voulut lui prendre la main ; mais cette avance fut repoussée. — Demain, lui dit Sordeuil en passant outre d'un air soucieux et sombre. Après le dépari de son déloyal cavalier servmi , M™' d'Epernoz resta quelque temps immobile, savourant dans un morne recueillement la blessure qu'elle venait de recevoir. Bientôt le dépit, l'orgueil, l'indigualion , toutes les passions vindicatives qui fermentent au cœur d une épouse outrager, lui rendirent le doute insupportable; elle maudit l'esclavage de son sexe, qui ne lui permettait pas d'aller s'assurer de la vérité; elle fut sur le point de rappeler George pour lui demander la preuve de son accusation ; enfin , hors d'ellemême , ne sachant quel parti prendre, cl obéissant à l'instinct de son impuissance, elle promena autour d'elle le regard d'une châtelaine persécutée qui cherche un défenseur. Ses yeux interrogèrent sussivemeut les visages des hommes épars dans le salon , sans rencontrer sur aucun d'eux la sympathie chevaleresque donl elle éprouvait le besoin. Au moment où elle baissait la 'ele par un mouvement de désappointement dédaigneux , quelques paroles murmurées i"uue voix douce el un peu "euiblanle la lui firent relever; elle aperçut devant elle Leopold Trélan. Après une longue hésitation , l'étudiant s'était armé de lout son courage pour accomplir cet acte si simple en apparence , mais assez redoutable en réalilé , surtout à dix-huit ans, qui consiste à venir saluer une femme à la mode Les joues empourprées par une timidité qui avait joint son fard aux fraîches couleurs de l'adolescence , il avait déjà dit trois fois : Madame; ct deui fois : J'ai l'honneur de vous souhaiter le bonsoir. Cette gaucherie eut peut -être trouvé grâce devaul une coquette à chevrons, mais Clémence était trrp jeune elle-même pour apprécier le mérite d'un novice, et Irop pénétrée de sa propre émotion pour songer à celle dont elle pouvait être la cause. A la vue de l'élève en droit incliné devant elle, et eu apparence pétrifié au milieu de son salut, le seul sentiment qu'elle éprouva fut cette espèce de joie qu'inspire au milieu d'une foule indifférente la vue d'une personne en qui l'on a confiance. — Monsieur Trélan , dit-elle en interrompant vivement le compliment laborieux qui lui élait adressé, si je vous demande un service, me le rendrez-vous ? — Un service, répéta Leopold , qui se redressa et parut grandir,- parlez, madame, el fallût-il aller au bout J" monde.... — Je ne vous enverrai pas si loin, interrompit la jeun« femme en essayant de sourire ; je ne réclamerai de voir" complaisance que ce qu'il en faut pour «lier d'ici à l'Opéra— J'y vais à l'instant, madame dés que j'aurai rem v°s ordres. * CI a' emence hésita un instant, et peut-être, eu examinant oc^'^S n"0m'e "younante de son nouveau servant, se re■ -elle de sa démarche : mais la jalousie l'emporta sur 'a resarve. i« e "ésire savoir si M. d'Eprenoz est à l'Opéra , dit— i 'n cachant son embarras sous un air d'insoucianco. «s "■ Voyani un message pour lequel son imagination rêvait et I 1"c b"' héroïque , aboutir le plus bourgeoisement totnb. tnora'c'ne«t du monde à un mari, Trélan sentit _? son exaltation. voj» i (lUe (lirai—je à M. d'Eprenoz? demanda-t-il d'une "olente. que s °.n ' répondil la jeuue femme , aussi mal à l'aise prév.„ lulerloeuteur; veuillez seulement vous assurer de sa ence, v i . «_ • L, •• Vous le trouverez peut-être aux baignoires. eturl1 fois u s'inclina et partit, aussi désappointé qu'aulresooc»«j p , •"""suivant d'armes qui, après avoir chaussé en comme .1 °n c'or c 'a chevalerie, se serait réveillé page, „ devant. *l de I' • ava'' repris sa position près de la labié d'écarlé, d'imo avait suivi des yeux, avec un« curiosité mêlée tennps Uce' 'a manoeuvre de son frère. Pendant lout le le pt$ " e dura l'absence de celui-ci, Clémence affecta de s*rder de ce côté, el se mêla à la conversation du groupe donl elle faisait partie ; malgré ses efforts pour paraître calme, l'altération de ses traits attestait une émotion extraordinaire. Au bout d'une demi-heure le messager élait revenu. — Madame , dit-il en essayant une assurance cavalière. M. d'Epernoz est en effet à l'Opéra. La jeune femme pâlit et sourit en même temps. Toul autre qu'un écolier eût compris et fût devenu muet; le candide Leopold poursuivi! résolument : — Je l'ai trouvé, ainsi que vous 'e pensiez, aux baignoires, loge numéro treize. — Seul T demanda Clémence d'une voix à peine distincte. — Seul ! non pas vraiment, répondit l'étudiant d'un air fiu , il y avait dans la loge deux belles dames. Mm" Javerval el sa sœur. Madame d'Epernoz ne répondit pas, mais sa main, en se contractant, brisa sou éventail. Le jeune hemme ne s'aperçul de rien : à dix-huit ans on regarde beaucoup sans voir. — Lorsque je suis arrivé à l'Opéra, conlinua-t-il pour soutenir la conversation , on jouait le second acte de Guillaume Tell. Nourrit et M"" Damoreau disaient leur duo; vous savez , madame, le duo que vous chantez si bien , et que j'ai essayé une fois avec vous. Toul en parlant, Leopold , persuadé que le message qu'il .venait d'accomplir lui donnait droit à un* récompense , et s'enhardissaut à la réclamer, se penchait pour prendre possession d'un fauteuil; avant qu'il eût eu le temps de s'asseoir, Clémence lui dit d'un ton bref : — Je vous remercie de votre complaisance , M. Trélan , el je ne veux pas en abuser en vous retenant plus longtemps , d'autres ont des droits à voire amabilité-. On vient de former un quadrille dans l'autre salon , et personne n't invité M11* Daligny. — Mais elle est bossue ! repondit le jeune homme d'une voix plaintive. — A peine. D'ailleurs , où sérail le mérite , si elle était jolie ? Leopold jeta un regard farouche sur sa danseuse en disponibilité , mais n'osa faire acune nouvelle objection, car il était à l'âge heureux où l'on regarde l'obéissance passive comme un moyen de succès auprès des femmes, et comme un titre à leur reconnaissance. Un moment après, l'étudiant furieux et la jeune fille radieuse traversaient le salon pour se rendre à la contredanse. ( La suite au prochain numéro. )
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GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Par arrêté royal grand-ducal du 11 septembre les exercices de comptabilité 1843 et 1844 seront clos au 1er octobre prochain. L'art. 2 de cet arrêté porte : En conséquence , les ordonnances de paiement émises sur Iesdits exercices, ne pourront être payées après celle époque, el seulement durant le mois de novembre prochain, qu'à la rccctle générale, qui en préviendra les ayants-droit. Par circulaire de M. ie Gouverneur du 20 septembre 1846, es préposés aux recettes de l'Etat .«ont spécialement rendus attentifs aux dispositions de l'article 2 de l'arrêté qui précède, d'après lesquelles ils devront s'abstenir de payer les ordonnances de paiement émises sur les exercices 1843, 1844 et 1845, après le 1er octobre prochain, mais devront engager les partiesprenantes à s'adresser à M. le Receveur-général pour obtenir ces paiements. Le Conseil de Gouvernement invile par circulaire du 22 septembre 1846 les administrations communales à s'occuper, pendant le prochain mois d'octobre, de l'organitation du service des gardes-champelres pour l'exercice 1847, en ayant éga,-J à la circulaire du 23 septembre 1845 (Mémorial de ]a même année page 462). M. le Gouverneur invile par circulaire du 23 sep- tembre 1846 messieurs les bourgmestres des villes (t communes du Grand-Duché à lui faire connaître poulie 15 octobre prochain, par la voie ordinaire de la correspondance, le nombre de feuilles dont ils désirent voi« composer les divers registres de l'élat-civil de leurs communes, pour l'année 1847. Par délibération du 7 du présent mois, l'administration communale de la ville d'Echlernach a voté un secours de 4000 francs sur la caisse communale, pour être distribué aux habitants indigents de cette ville, qui sont tenus de convertir en ardoises ou en tuiles les toitures de leurs bâtiments construites en chaume. Indépendamment do ceS 4000 francs, l'autorité locale précitée, avait déjà demandé et obtenu 1 autorisation de disposer d'une somme de 2000 francs pour le même objet, oe qui porte le total du secours à 6000 francs. L'exemple que donne la ville d'Eclitcmach, est signale aux administrations communales. Les sacrifices qu'elles s'imposeront pour atteindre le même but, seront, au besoin, pris en considération dans la répartition des subsides alloués au budget de l'État pour constructions ou reconstructions de toitures neuves. {Avis du Conseil de Gouvernement du 22 septembre 1840")
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Luxembourg, le 30 septembre.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Luxembourg, le 30 septembre. Quelques agriculteurs ont eu l'heureuse idée de créer dans le Luxembourg une sociélé qui aura pour but de rechercher les améliorations que l'on pourrait introduire dans noire agriculture. Nous avons eu sous les yeux les statuts de cette société. Les membres qui la composeront sont appelés à y apporter non seulement loules leurs connaissances et leur pratique, mais on réclame même de leur part des sacrifices pécuniaires. Not» ne pouvons qu'approuver une institution semblable, et nous sommes persuadés que le pays sera reconnaissant envers tous ceux qui contribueront à la faire prospérer. Dans le commerce, la promplilade du service, est un des éléments de sa prospérité. Pour activer celle promptitude, les négociants se soumettent souvent à des dépenses de transport extraordinaires; au lien de se servir de la voie économique du roulage, ils se font expédier leurs marchandises par la voie beaucoup plus coûteuse des diligences. N'est-il pas déplorable de voir Matent dans ce es*, leurs efforts paralysés, Irnrs dépenses sacrifiées par l'opération de la perception des droits de douane l Il esl de principe, au bureau principal de Luxembourg, que toutes les marchandises arrivées avec une même voilure, doivent être couchées sur une seule et même déclaration. Il arrive que si les marchandises de tel ou tel négociant ne sont pas conformes à la déclaration, ou non suffisamment déclarées, il y a arrêt de lout le transport, el lel marchand, donl la marchandise esl en règle, qui compte les heures pour sa réception, ai tendra bon gré malgré, que le différent entre l'adminislralion des douanes el le particulier non en règle, soit vidé; il en résultera souvent pour lui, le relard très préjudiciable de deux à trois jours. Ceci esl évidemment un abus qu'il serait urgent de laire disparaître, pour laisser au commerce toute son aciivilé. Un abus non moindre, et conlre lequel le commerce se recrie depuis longtemps, est celui de la déclaration même: La déclaration se fait par un employé subalterne, d'après les données des expéditeurs. Pour cela il est pr-rç» par cel employé uu droil de déclaiation de 50 centimes pour chaque colis, quelle que soit sa valeur, quelque minime que soil le droit d'entrée à percevoir. Il arrive ainsi que tel colis de marchandises, donl l'essence est larifée à un demi thaler par 100 livres pesant, el qui paye par le fait de son poids un silbergros (12 1/2 centimes) de droits d'entrée, revient au négociant, y compris la déclaration, à 65 centimes, ce qui le mel loin du béuéfice qui devait résulter pour lui du tarif. Très souvent aussi, le négociant se voit frappé par celte manière d'opérer, d'un procès-verbal, pour défaut de cou form i té; alors commence pour lui une série de tribulations donl il ne se lire le plus souvent qu'en laissant sa laine aux épines du bureau principal. Ne serait-il pas plus régulier et plus rationnel que chaque négociant soit appelé lui-même à faire sa déclaration, dont ensuite il serait seul responsable? par ce moyeu l'exaction des 50 centimes par déclaration de chaque colis disparailrail, cl les négocians donl les marchandises se Irouveraienl conformes à leur déclaration, ne seraient plus exposés à pàtir pour ceux qui sonl en contravention. • Nous croyons que cet objet est assez important pour mériter la sollicitude du gouvernement on au moins de la chambre de commerce. V.
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Restauration du cimetière de Luxembourg. 2me article.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Restauration du cimetière de Luxembourg. 2me article. u Aimez donc la raison, n Boileau, art poétique, chant t". u La dernière des vauités de l'homme, c'est l'épilnphe. ■» üxenstiern, maximes. ■On sait qHe dans beaucoup d'endroits une seule el même personne jouit du droit traditionnel d'élaborer toutes les inscriptions funéraires. C'esl communément nn privilège tacitement accordé de leur imprimer à loules le même cachet d'incorrection et de ridicule. Il v a plusieurs années un épigraplmlogue L , pour c.rici'iir son répertoire, fit le voyage de Paris. Il copia au Père-Lachaise, au Mont-Parnasse, à l'enclos Mont- Louis ct peut-être ailleurs, tout ce qui était à sa convenance. Ce ne fut que longtemps après qu'un touriste du bassin de la Meuse découvrit le plagiai, et s'aperçut que les épilaphes si admirées à L.... n'étaient qu'une coutrebande importée du pays d'Outre-Fiisange. Il est d'usage que la femme prenne le nom de son mari On dil : A la mémoire de — née —. Il y a abus de politesse à sculpter en caractères d'or, dites pour lui Un De Profundis, s'il vous plait. Ce n'est pas là du Sunleuil. Klenze n'aurait pas écrit, ©et bcttt ftent Clltfc— tylafen. ©ot fei im gttebtg. — jjir rutb, ben letb. — 2Mfeö «ftreifj (leb bir. — SBoïantin — geborren — unb — 1846. R. 1. E. etc. (*) Esl-il nécessaire de transmet Ire à la postérité que le défunt, pendant sa dernière maladie, a été soigné par sœur (ici le nom de la sœur hospitalière);— que le veuf de la trépassée est ehewalitr de la légion d'honneur; — que le propriétaire, qui y repose, a été pauvriseur de sa paroisse; qu'il est père d'un fils ministre plénipotentiaire, auprès de Sa Majesté Louis-Philippe Ier, Roi des Français, (le litre royal eu letlres tellement majuscules , que vnus vous croiriez en face des tombeaux royaux de Dreux ou (le St. Denis); — que l'enfant chéri , qui RÉUNISSAIT TOUTES LES VERTUS, est mort à NEUF HEURES et DEMI DB SOIR, AGE d'un AN, DE DEUX mois et de quatre jours; — que le tendre père el fidèle époux a été marguillier pendant treize ans,— que le fils inconsolable succède à son père, de son vivant voyageur en vin ; — que cette tombe renferme les trois enfants uniques du doyen des jardiniers; (@ärtlierbed|i1llt) —que la yè/nme aimable, au cœur bon, tendre el sensible, avait la figure d'ange, etc.? — Faul-il encore nous redire, ce que nous avons déjà lu quatre-vingl-dix-neuf fois, que rose elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin? C'est là du sentimentalisme rabâché, à la façon de l'emprun. leur L Il sérail temps que l'on nous épargnât ces latines et ces gémissements stéréotypés depuis l'époque de Clément Marot et de Mathurin Régnier, L'cclerno somno (sommeil éternel), buriné au fronton de beaucoup de pierres lumulaires, a fortement l'air d'une hérésie ou au moins d'une proposition mal sonnaille. En effet, »i les médisants, les vuleurs, les hypocrites, les fripons de toute espèce, ne faisaient que dormir dans l'autre monde, ils passeraient l'éternité encore assez agréablement; ils échapperaient aux tourments du plomb fondu, du tiraillement par Lucifer, de l'entortillement par des vipères, du déchirement par tenailles, el à bien d'antres petits désagréments, si vivement mis eu enluminure par le pieux et révérend père Martin de Cochem (2). C'est le désir d'une réforme qui nous dicte nos réflexions. Des sottises du temps je compose mon fiel. Boileau, discours au roi. Nous n'avons d'autre but que de faire observer les règles du vrai, du beau, A cô'é des épilaphes vaniteuses, boorsoufflées , prétentieuses, incorrectes, on en trouve que ne désavouraient pas nos plus célèbres épigraphologucs. Telles nous semblent par exemple les suivantes. Elles n'appartiennent ni au Père-Luchaise„ ni au Cumpo Santo d'une ville d'Italie, mais à des cimetières de villages. Sur la tombe d'un magistrat , Multis ille bonis, flebilis occidil. Horace. (Il esl pleuré de beaucoup de gens de bien.) D'une dame charitable, J'ai connu qu'il n'y a rien de meilleur, que de bien faire aux homme». IIe livre, Samuel. D'un étudiant, Adieu, chers condisciples; souvenez-vous de votre créateur aux jours de votre enfance. Livre de sagesse. D'une mère, 3a, ja, roir werben roieberfefjett Eté lutter bte roir beroeinen; SSor ©ctteé îtjrone mit it,r (ieljen, Sroig une um fie »ereinen. u Oui, oui, nous la reverrons, la mère chérie que nous pleurons; autour d'elle nous nous réunirons à jamais devant le liône de l'éternel. » De trois enfants, So mère les pleure, et ne veut point recevoir de consolation , parce qu'ils ne sont plus. Jérémie. D'un vieillard , La mort du juste est précieuse devant le seigneur. Bible. D'un médecin (nous ne nous rappelons que le commencement de l'épilaphe), ©le nidjt, ÏBanb'rer »oru6er, gt6 erft ben 3otf bem Serbien |lc; S3tjl bu ber £bränen fel6|î rcertfy, ficher bantt trtiht (Tcfi beul SBlid. SBifife, liier fcr-lummert ein ©reté erfcfjôpft »ont erniübenben Äampfe; 3t)n, ben i?9gia geliebt, furcfjtete lange ber £ob. u. f. m. « Voyageur, ne passe pas près de celle tombe sans payer le tribut au mérite. Ta mémoire sera- l-elle un jour digne de larmes, les yeux aujourd'hui en répandront. Sache qu'il repose ici un vieillard épuisé par de pénibles combats. Chéri d'IIygiée (déesse de santé) " fut longtemps redoutable à la tnorl, ele. » D'un enfant, Griitroicfcliutg gebt burdj (ifroigfeiteit fort, .frier ijt baé tïntfiiofpen, bat} (Entfalten bort. " Le développement dure éternellement ; ici la fleur 8"uvre, là elle s'épanouit.». (Fort belle quoique frisant utl peu le panthéisme ) Ce que l'on veul dans une inscription funéraire , c esl une haute pensée morale, exprimée en slyle '"»pie, empreinte d'espérance el de regrets. Souvent 'K nom propre seul (3) lient lien de la plus longue "numéralion d'épilhèles Ouand le marbre porte les mots, Jacques-Bénigne liossui:T, quel qualificatif élogieuv y aurait-il à ajouter? n'est-ce pas faire le pa'""gyrique d'un guerrier que de dire qu'il fut à Marengo et à la Moscova. {L'i fin prochainement.) {Communiqué.) (*) Le style lapidaire étant fort concis, pourquoi SOAE , après Obiil anno œlalis (il mourut en son âge de — ans)? Owen rejelerail la cheville. (a) La postérité a toujours eu pour devise que l'on ne doit aux morts que la vérité. C'est avec raison que notre amour- propre se défie de l'appréciation d'un juge inaccessible à nos suggestions. En différentes localités de Brahimi et de Flandre on se fait, pendant la vie, construire le monument, composer l'épilaphe, destinés à nous immortaliser après la mort. La date du décès demeure en blanc. Rien ne précise mieux la mesure de notre vanité qu'une glorification aussi anticipée. Delà peul-.èlre l'épilaphe : Ci gil derrière la porte, une femme qui n'est pas encore morte.
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FRANCE. — Paris, le 23 septembre.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FRANCE. — Paris, le 23 septembre. M. le duc de Monlpensier partira lundi prochain , de ce mois, pour Madrid. Le prince sera accompagné d'un aide de camp du roi> M. le baron Alhalin ; de son aide de camp, M. Ie colonel Thiéry , et du secrétaire des commandements , M- A. de Latour. S. A. R. se rendra directement à Tours par le chemin de fer, el couchera à Angoulême. Elle sera à Bordeaux le 29 el partira pour Bayonne le 30. Le Prince séjournera dans celle ville uu jour, et se rendra Madrid à petites journées. *■ ambassadeur de France, M. le comte Biesson , et e"x grands d'Espagne avec une escorte d'honueur, recevront le prince à Irun. Du 24. — Nous recevons l'assurauce que M. Bulwer remis à M. Isluritz, au nom de son gouvernement, une noie officielle dans laquelle le ministère anglais proteste, dans les lermes les plus énergiques et les H "* urrai:ls ' contre l'union de doua Lu.sa avec le duc uiilpensier, à moins que l'infante ne renonce immédiatement à tous ses droits à la couronne d'Es- PaS»e. {Constitutionnel.) — On lit dans le Standard: Le général Cabrera est arrivé à Londres vendredi r> et le comte de Montemolin, qui élait attendu samedi, est arrivé dimanche malin. Le comle depuis sou arrivée a gardé le plus strict incognito et ne s'est l'as même fait connaître à ses partisans les plus déçues. Le général Cabrera a eu une entrevue avec a,nbassadeur d'une puissance européenne. On dit 1U une nouvelle proclamation qui doit être publiée par e prince et qui n'a pas encore vu le jour, a grandement désappoinlé les exaltés de son parti, qui considèrent les avances faites à Espartero comme un abandon °e principes. On dit aussi qu'Espartero montre la plus Grande répugnance à se mêler encore des affaires publiques de l'Espagne. — On lit dans l'Esprit public qu'au moment où >ls se^disposaient à répondre à l'appel du comle de Montemolin, trois généraux, dont M. Villaréal, ont été arrêtés dans leurs préparatifs de départ. Ce dernier a élé, par les ordres du préfet de Bordeaux, placé «ous la surveillance de la haute police. — On écrit de Toulon, le 19; .. La guerre sourde existant depuis assez longtemps entre Abd-er-Rhaman el Abd-el-Kader, a pris lout récemment une tournure telle que les hostilités ne peuvent larder de commencer entre les partisans de ces deux personnages. » De grands préparatifs ont lieu de pari ct d'aulre, mais l'activité déployée par l'émir est incroyable; aussi reçoit-il des secours de toute espèce des provinces les plus reculées de l'empire. n Abd-er-Rhaman aurait, si nous sommes bien informés, demandé l'intervention armée de la France; mais on lui aurait seulement promis de réunir un corps considérable de troupes sur l'exlrêuie frontière ouest de l'Algérie, afin de couper toute retraite aux Iroupes d'Abd-el-Kader, dans le cas où, battu de l'autre côlé de la Tafna , elles viendraient se réfugier sur noire territoire. " Le gouvernement français aurait aussi pris l'engagement d'envoyer des secours de toute nature à son allié, et déjà une batterie de six pièces de campagne avec leurs caissons, destinée à servir dans l'armée marocaine, est en route pour Toulon, oh elle doit arriver le 27 de ce mois, pour y être embarquée le 28 sur la frégate à vapeur parlant ce jour-là pour Alger. Celle batterie sera dirigée sur Orau aussi promplement que possible. » Le Castor partira demain, avec des dépêches pressées, pour le golfe de la Spezzia, où doil se trouver en ce moment l'escadre de la Méditerranée. » Du 25. — Nous annonçons avec plaisir, d'après noire correspondance de Toulon, que nos malheureux compatriotes retenus prisonniers à la deïra d'Abd-el- Kader seront rendus à leurs familles, à moins d'incidens inattendus. L'échange est résolu et les difficultés élevées par l'émir sont aplanies. La liste des personnages dont Abd-el Kader exige la remise, est arrivée de Paris, avec ordre de l'autorité compétente d'extraire des dépôts des prisonniers de guerre arabes les individus désignés qui doivent être embarqués immédiatement pour le nord de l'Afrique. Les chefs, au nombre de neuf, et leurs familles, qui doivent être renvoyés à Adb-el-Kader, sont sans doute à Sainte-Marguerite et à Brescou. Il est probable que l'échange se fera en avant de Lalla-Maghrnia, sur la frontière du Maroc. Jr-LI,amarline daUS SO" °d° * X«P°U°" ■' Iei-eit... Point de nom ; son nom est inscrit, etc.
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ESPAGNE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ESPAGNE. LeJIeraldo, journal ministériel, annonce que M. le due de Monlpensier renonce pour sa part, ct sous la réserve de l'approbation de sa future épouse, à la dotation de trois millions de réaux (750,000 fr ) que Pinfanle reçoit comme héritière présomptive du trône. Cette princesse et les corlès approuveront, nous en sommes certain, dit le Ileraldo, cet acte de généreux désintéressement. On sait d'ailleurs que la dot de la jeune princesse, abstraction fait,. «Je ces trois millions de réaux , est évaluée à 30 millions de frai.es. — On mande de Madrid, 23 septembre t « Le vote de confiance pour la pereepiion des con~ ti-ibulions vient d'être accordé à la majorilé de 134 voix contre 13. » Toute l'Espagne jouit de la plus parfaile tranquillité. » (Messager.)
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PAYS-BAS. —La Haye, 24 septembre.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
PAYS-BAS. —La Haye, 24 septembre. On vient de recevoir des nouvelles de Batavia en data du 11 juillot. Nous en extrayons les passages suivans ; « L'expédition militaire dirigée conlre Bomeo-Prope, a eu un résultat brillant. Le 28 juin les troupes ont pris terre à Beliling sous la protection du feu des navires de guerre. Elles sont parvenues sur la plage sans Irop de pertes. Dans le combat qui s'en est suivi et qui a élé acharné des deux cotés, les Iroupes hollandaises ont été complètement victorieuses. Le lendemain elles se sont dirigées sur Liuga-Radja, séjour du radja, qu'elles ont incendié. » Le chef de ces hordes à demi -sauvages s'est enfui avec une partie des siens vers la montagne. La perte de l'ennemi a été d'environ 400 Itommes ; toute soa artillerie', dont 40 canons en cuivre, etc., se trouve au pouvoir des Hollandais ; les perles de ces deraiers consistent en 18 morts et 40 blessés. Parmi les premiers se trouve le lieutenant ', cogenhi-i e, commandant le seboouer Caméléon. »
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ALLEMAGNE
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ALLEMAGNE Les journaux de Hambourg annoncect que le gouvernement danois prend cLs mesures de précaution pour parer aux éventualités quo pourrait faire surpir l'agitation qui travaille la populalioa dos duchés do Schleswig et Holstein, i'ous voyons dass ces journaux que l'on arme activement à Copenhague le steamer de guerre VHecla qui doit se rendre à uiel, l'un des centres de l'agitation. En même temps un régiment de dragons est venu renforcer la garnison de cette dernière ville, où le roi de Danemarck est attendu. — On écrit de Copenhague, le 19 : La proclamation royale suivante a élé publiée an« jourd'hui : Nous Christian VIII, par la grâce de C-eu, etc., | lous nos fidèles et bien aimés sujets, saluf. Nous nous sommes réjouis de célébrer api es plii3.eu.rs années, noire jour de fêle dans nos duchés, au milieu de nos fidèles sujets. Nous avons prié le seijneor pour que ce jour soit un jour de paix et de bénédiction. Dans ce but et comme père de la patrie, nous voulons avant lout faiie savoir à nos fidèles et aimés sujets qu'on n'a voulu que trop égarer sur le véritable sens de nos lettres patentes du 8 juillet, qu'il n'a élé nullement dans notre intenlion de blesser par ces lettres patentes aucun droil de nos duchés. Au contraire nous avons promis au duché de Schleswig qu'il resterait uni comme précédemment avec le duché de Holstein, d'où il suit que le duché de Holstein ne sera pas séparé de celui de Schleswig. Nous n'avons pas eu non plus l'intention d'introduire le moindre changement dans les relations si claires, que nous n'avons pas cru devoir même les mentionner, entre nos duchés de Holstein et de Lauenbourg et la confédération germanique. Les passages de nos lettres-patentes relatifs au duché de Holstein , doivent être compris dans ce sens , que nous avons la ferme confiance de la reconnaissance de l'indivisibilité de la monarchie danoise, l'union permanente de notre duché iodépendant de Holstein avec les anties pays soumis à notre couronne et son indivisibilité dont cette union esl la condition se trouveront assurées. Cela s'accomplira avec l'aide de Dieu cl nous comptons que nos fidèles et bien aimés sujets ne méconnaîtront pas nos intentions qui n'ont en vue que leur salut. La confiance dans le souverain peu! seule assurer au pays le repos et la paix et Dieu bénira le lien de la concorde qui les unit. Donné en notre château de Plœn , le 18 septembre. (Signé) Christian (contresigné) V. DE MOTTKE
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. PRIX ris. L'ABONNEMENT I S florins par semestre pour la ville. Pour les aulres localités du Grand-Diichë , t'ranc ,1e port, ;î Ils. Ha c. On ne peut pas s'abonner pour moins J'ua aernaslre. ANNONCES i 10 cents U ligne. l.f COURRIER paraît deux fois pars« m.iin», le» Mercredi et Samedi. La A Winamp »t s , Inwlion« , Corre»!»*-•Aance», Annonce*, etr,, doivent AN îuii»f« rxAscv à 1'Évite w» du C«uu.mt< N' 78. — .MERCREDI. èJO SEPTEMBRE ltyM.
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n lJar exploit de 1 huissier soussigné en date du 6 de ce mois, fait à la requête de Charles Caspar, employé à Luxembourg, qui élit domicile en l'élude de Mc SIMONIS, avocat-avoué à Luxembourg, le jugement par défaut, rendu par le tribunal de l'arrondissement de Luxembourg, le quatorze avril dernier, entre le requérant el son épouse Elisabeth Dacpiii», sans profession, dont la demeure et la résidence actuelle sont inconnues, prononçant le divorce entre lesdits époux, a été signifié à celle dernière, conformément à la loi. Luxembourg, le 7 octobre 1847. (î395) Pour extrait, HILGER. Ville de Luxembourg. CONSTRUCTION DE DEUX MAISONS »'ÉCOLE. EMPRUXT DE 10,000 FLORINS. Le College des Bourgmestre et Echevins de la ville; Considérant que l'adininislralion communale de la ville est autorisée a contracter uu emprunt de jo,ono llorins, remboursable, avec intérêts, par annuités, pour subvenir aux dépenses de l'acquisition du terrain servant pour l'emplacement des maisons d'école à construire au Pallènthal el à Clausen , ainsi qu'aux dépenses de la construction de ces maisons ; Considérant néanmoins qu'une somme de 10,000 florins semble suffisante pour faire face aux besoins de la comptabilité ; Ppeuehhemt les habitans qu'un emprunt de la somme de 10,000 fioriqs sera publiquetncul adjugé sur soumissions, en séance, a l'hôtel de ville, le mercredi i4 de ce mois, à II heures du matin. Le» soumissions devront porter offre de totalité ou partie du capilal et stipulation d'un laux d'inlérèis qui ne pourra être au—dessus de cinq pour cenl. La soumission portant l'intérêt le plus bas sera préférée. Les condition-, de eel cnpruut sont les mêmes que celles adoptées pour les emprunts antérieur*. Les soumissions devront être remises au secrétariat de la ville au plus tard la veille du jour de l'adjudication. Les renscignemens que les amateurs peuvent désirer , leur seronl donnes au dil secrétariat. Luxembourg, le 1 octobre 1847. Le collège des Bourgmestre et Echevins , Ferd. PESCATORE, Président. (î385) SciiRoaiLGEH , Secrétaire. CONCOURS pour trois places d'institutrices près des écoles primaires de la ville de Luxembourg. Le JEUDI, ii octobre 1847, à huit heures du malin, dins le bâtiment des écoles , devaut la Commission urbaine îles écoles primaires de la ville, déléguée a cel eilet, et sous la présidence des inspecteurs d'eeoles du caulon , il sera ouvert un concours : iu Pour la place d'institutrice du 5e degré des écoles de la ville haute , au traitement de 3oo florins ; a" Pour celle d'iuslilutrice du 6e degré des mêmes écoles, au trailemeut de iy5 Hurins ; 3" Pour celle d'iusliluuice au faubourg de Clausen, au traitement de 275 florins. Outre ces traitements, qui sont susceptibles d'augmentation, ces institutrices jouiront d'uue indemnité de logement. Les personnes aspirantes devront faire paivenir a la Commission urbaine des écoles, au moins pour la veille du cou cours , les pièces requises. Luxembourg, le H octobre 1847. Le Collège des Bourgmestre et Echevins, t'erd! PESCATORE, Président, (»397) SctiROiiiLGEK, Secrelaire. ATHÉNÉE ROYAL GRAND-DUCAL A. LUXEMBOURG. La bourse d'études dite Wiltheim est vacante. Les prétendans à la jouissance de celle bourse sont invités à présenter leurs dciiiaudis avec les pièces justificatives au secrétariat de l'administration communale avant le 3o de ce mois. Luxembourg, le G octobre 1S j7■ Perd. PESCATORE, Bourgmestre, (2396) HELDENSTEI1N , Echevin. ~~VENTE " D'UN M0RIL1ER COIXS1DÉRARLE. JEUDI , 14 oclobre courant, à bail heures du malin cl jours suivants, les héritiers de feu Mr Henri PILGER , propriétaire rentier, décédé à Remich , feront vendre par le ministère du notaire soussigné, 'e mobilier provenant de la succession du dil défunt, consistant principalement, 1) en une grande quantité de meubles en bois anciens el modernes, tels que, commodes, armoires, bois de lits, chaises, fauteuils etc.. a) en batterie de cuisine, 3) en linge de table et de lit, 4) en argenterie, 5) en une quautilé d'environ 1000 kilogrammes de foin cl regain, 6) en deux belles vaches, 7) eleu une quantité de 170 hectolitres (17 foudres) de vin, du crû de 1842, 44, 45 cl tfi- Les vins seront exposés en vente le premier jour. Remich, le 8 octobre iS/|7-(i3g8) W. MACHER. Le QUARTIER MEUBLE, composé de dcüTpiacTs et grenier, au deuxième étage, chez Mr V. Hoffmam, libraire, Place-d'Armes, est à LOUER pour le 1" octobre prochain. (2.345)
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Avis. A partir du 13 courant au 13 avril prochain r cessera le SERVICE DE MESSAGERIES qui partait journellement , à Irois heures de relevée , de Luxembourg et de Trêves. (239Ü) VENTE PUBLIQUE D'UN BEL ÉTABLISSEMENT D'USINES situé à Weydingcn, près de Wiliz JEUDI, 3o décembre 18,7 , neuf heures du matin, l"s époux ScnwARTz- Gknoler, de Willi, et M' Michel Sixsrsi de Tandel , agissant comme tuteur judiciaire des enfans ml" neurs délaisses par feu Henri Schwartz , feront vendre p"" bliquement, par le ministère du notaire soussigné, les im' meubles suivants, situés à Wevdingen les Wilu, .savoir : 1" Une maison à farine à deux tournants, 1" une scierie, 3" une tannerie avec 3i cuves, 4" "■■ moulin à tan, 5" un« , lilalure de laine avec deux assortiment* complets, Ci" un bca» f»rc et -" un janlin , le tout formant un ensemble silué sut j a rivière de Wilu. Le notaire , f>38o) BERNARD. A LOUER un kau QUARTIER, composé de six chambres, grenier et cave. S'adresser à BUSS-REMY, en cette ville. Grand et Iiean QUARTIER, nouvellement restauré , à LOUER présentement, rue des Capucins , n» 57. (2390) A vendre de gré à gré toutes les PLANTES et ARBUSTES qui garnissent le jardin anglais silué à ! Bonnevoie, connu sous le nom de Jardin Piiobst. S'adresser au fermier Chrétien Koenig , au jardin même. (231)+) 3n fcer von v. hoffmaiv, tft su ï)abm : Settebir. 9iicbcrrbfinifii)rr ïïolBfalcnbcr für 1848, mit 10 £upfer|îtd)eit. gr. 1 25 Jîierié- Solféfalenber für 1848, mit 37 £oi$fcbnittcn. 1 25 Ranger m an. Äatl)iMifrf,cr ïiolfëfa* Icnber für 1848, illuftrirt mit 40 3eid)iiuugcn. 1 25 ©omancn.ajcriortltuntj. SSerfanf ber »on ber aufgehobenen 2Mr<i<*« ©rtrbc l)crrül)renbcn (Seftenftrtii&c. 2tm »Donnerfrag, ben 14. Cctober 1847, um 5»rf Uht gtadimttrag«, roirb im ffiorbofe bei 3ufnj*9>atolreS hier, aur öffentlichen Serfteigerung, g'-gen baare Gablung / ber bem ©taate jugetjorigen unb »on ber aufgehobenen SBûi'-' gev-.@arbe herrûhrenben unb&icrbttrch n.if).er angebciicn ®eat6* ftànbc, gefcrjritten merbert, olâ SSanbeliere / Stiemen u:ib £ormfrer. Suremburg, ben 8. Sctober 1847. ®er !Domâiien:@mpfAnger , (2401) 2) u m o n t. S3cträd)tlid)c SSäiunc* iinb 3(âfe&eiï%3,evftci$etmiQr im ©ritttenroalbe, 5. l'oofe, beim ©crftenfclb ob ber #ôd)t nadjft an ber Strate »on Suremburg nacf) Sunattnfler. 2Cm SD? on tag, 11. be$ nichfrfitnftigen SSonaté Cctober, gegen jcÇn Uhr beê «ncorgenê, folten ini Wriinenroalbe, 5ten Soofe, beim (iSerftcnfclb, ob ber |>ôcbt im bteéjatjrigen £elj* fdjlage, öffentlich ouf Sorg, bem 8e<jt.- unb fflirifibietenben , ungefähr 200 @td)eit.-Stmnm,e, fehr braudjbnr ju @d)ijf, äku; unb 2Bagner=®u)t>U unb 20,000 %âyt\>en, ju 4 granfen 150 (Senrimcë per wunbert jugefchlagen werben. Sie ffierfteigerung roirb im Sffialbe felbfî Statt finben, Stir-emburg ben 25. September 1847. (2393) 3. S u n cf, Notar. , -^* Set bem SRotav. «Kajeruê, Sabcnburger» Straff*' fiebt ju oermtetben ein Quartier auf tem crfîen &&*' beftebenb in fedj« Simmern, einer Suche, (Speicher, Se«" unb geräumigem Qtfr »« oud) Stauung. (2275) 3rf) woljne jefet 9ïr. 460, *<% 33âcfer $u ben btei Moniten gegenüber. C2402) £a<»é, e^rarfjlebrcr. LUXEMBOURG. IMTRIMEIUE DB J. I.AM0l*T*
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REVUE POLITIQUE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
REVUE POLITIQUE. \. t% journaux français confirment la nouvelle de >ac°aiion de Ferrare. C'est le 25 septembre que évacuai ion a ru lieu. e grand-duc de Toscane vient de modifier de nou-11 son ministère. Le marquis Ridolli a remplacé au £e*r"1'slère de l'intérieur M. Pauer, et le comlc Louis . r'istoii a pris le portefeuille de la guerre et des i a'res étrangères. Ou se félicite généralement de ces s choix, JIM. Ridolli et Scrrislori étant connus pour I "r toujours professé des principes avancés et pour m r(|itnre de leurs intentions. ' l " écrit de Naples que celte ville est tranquille ainsi JI a Sicile, mais que l'insurrection fait des progrès ' |"'s 'a Calabre. Les insurgés auraient, dit-on, offert ! bas les armes, à la condition que S. M. r' ''"gérait son ministère et qu'elle adopterait certaines ., Urr"es essentielles. Le roi, pour toule réponse, a i p "die aux généraux qui commandent en Calabre, c. * de poursuivre les rebelles avec plus de vigueur j. e sévérité que jamais. S. M. Sicilienne n'est pas .1 'J°sée, comme on le voit, à recourir aux moyens i *'e a ' g°uceur, pour rétablir la tranquillité dans ses élats. • 'a série des désastres commerciaux est loin d'être ' l8ée eu Angleterre. Les journaux de Londres du octobre en signalent encore plusieurs. Ws dernières nouvelles reçues de Lisbonne ne présent pas la situation du Portugal comme beaucoup ,,'u* saiisfaisanlc que par le passé. Les résultais de "''rvcnlion des trois puissances sont plus que jamais ]a ■ Celle intervention a mis fin présentement à se Crfe> mais ce serait une erreur de croire que les fPofisles forcés de céder, en sont restés beaucoup 0ltl(h'is. Les parus se retrouvent placés dans la si,al10'1 où ils étaient avant la dernière insurrection; CSl d're assez que l'opposition est forte, entreprenante, « 1u'tl!e se prépare à reconquérir le pouvoir dans les CCIl0'"s qui voul avoir lieu. A la guerre près, la situalion est à peu près ce qu'elle était il y a quelques mois. C'est maintenant par l'Espagne qu'arrivent en France les nouvelles d'Afrique. S'il faut ■ ""ire une correspondance de Gibraltar en date du '.'.. septembre, une nouvelle grande bataille aurait élé livrée sous les murs de Taza à Abd-el-Kader par les Iriupes marocaines. Après une lutle des plus acharnées, l'émir se serait retiré en laissant quatre mille morts sur le champ de bataille. L'exagération évidente de ce chiffre suffit pour nous metlre eu garde contre l'exactitude de la nouvelle elle-même. On ajoute qu'à la suite de cette bataille, l'émir se serait vu contraint de se réfugier dans les monlagnes pour échapper à une entière destruclion. L'empereur de Maroc aurait rendu un décret par lequel il promet 15 ducats (45 francs) par chaque tele de rebelle qui lui serait apportée.
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PAYS-BAS. — La Haye, le 30 septembre.
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PAYS-BAS. — La Haye, le 30 septembre. On écrit de La Haye, le <3(J septembre : « Voici les peines que noire nouveau code pénal prononce contre le duel : Pour le défi, un mois d'emprisonnement et nne amende de 150 florins (300 fr.) ; pour Paeeentation du dëfi, un mois d'emprisonnetnent et une amende de 25 à 100 florins (50 à 200 fr.) ; pour avoir engagé on déterminé des personnes à se battre en duel, six mois d'emprisonnement et 100 à 500 florins (200 à 1,000 fr.) d'amende; pour meurtre commis en duel, quatre à sept ans d'emprisonnement ou dix à douze ans d'exil, mais cette pénalité pourra être diminuée considérablement si l'auteur du meurtre est la personne offensée. Aucune peine n'est appliquée aux témoins du combat. »
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NOUVELLES DIVERSES
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NOUVELLES DIVERSES On annonce, dit le Courrier français, une nouvelle importante et qui aura son poids dans l'affaire du différend greco-turc. Le bey de Tunis et le vice-roi d'Egypte, sommés par la Porte en leur qualité de vassaux du sultan, de s'associer aux mesures prises Contre la Grèce et de retirer aux consuls helléniques leur exequalur, ont formellement refusé. Ce refus est un véritable événement. Il constate que ces princes se regardent comme indépendants de la Turquie cl comme pouvant dès-lors faire de leur chef des actes de souveraineté; il constitue en outre une manifestation favorable à la Grèce. Celle question, si délicate déjà, se trouve ainsi compliquée de nouveau. V. HOFFMAN éditeur refpoqftbta
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ÉTAT-CIVIL.
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ÉTAT-CIVIL. Naissances ; Déclarations du 1er octobre, Marie-Pauline Bück; du 2. Chrétien-Guillaume Zillcr. Franruise T ' '■ Missy, Leopold Ei^enbach, et Marie Geschwind; du 3, Catherine Muller; du 5, Albert-Edouard-Godlroid figowski; du C, Pierre Biwer; du 7, Charles Kieffer, Marguerite Glodt, François Hoffmann, et Gustave- Adolpbe Bender. Mariages: Du 6 octobre, Jean-Antoine Johann , charpentier, avec Marie Mocs. Dcces: Déclarations du 2 octobre, Pierre Graflc, un mois, et Claude Slephany, 53 ans, menuisier; du 3, Jacques BerenshaAseri , 10 mois; du 5, Caroline Schmilz, 9 mois, el Pie Namur, 68 ans, ancien négociant ; du 8 , Pierre Bauer, un an.
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MAGNETISME.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
MAGNETISME. a Presse publie la lettre suivante que lui a 'Cssée M. Alexandre Dumas. Le 5 septembre i84". j me permettre de vous écrire une longue 're sur ce qui s"e>t passé chez moi aujourd'hui; ,, 'e 'ettre ne sera peut-être pas sans un certain ineêt j ne circonstance. ,. allez pas croire, par ces derniers- mois,' qu'il llestiou du procès Tesle, de l'assassinat Praslin, s: 'e» émeutes de la rue Saint Honoré; il est tout J''°ttient question de magnétisme. H , "s avez repris , depuis trois on quatre jours, la S'ion de Joseph Balsamo, et, dans la première rû[Ue de ce roman, le magnétisme a joué un grand p see0r!ftlfi ne doit pas être moins important dans la l !• ' Partie que dans la première, "ion """'"«ucliou de ce nouveau moyeu dramatique dans sarj œ(lvi« préoccupe bien des gens : je puis le dire "Vm Ta""'5, ayant reçu une vingtaine de lettres ano- Pas ' clor" ,es uncs mc disent que si je ne crois % *.Cti n,le j'écris, je suis un charlatan, et les autres ç. Sl J'y crois, je suis un imbécile. c) ' " faut rpie j'avoue une chose, avec celle fran-5 'lu> nie caractérise, c'est qu'avant aujourd'hui, •eptenibre 1847, ic n'avais jamais vu une séance '.pSNlisme. pli eS' ]0S,C de dire, en revanche, que j'avais à ljSll P s lu 'oui ce qui avait élé écrit sur le magné- D'après ces lectures, une conviction était passée en mon esprit, c'est que je n'avais rien fait faire à Balsamo qui n'eût été fait, ou tout ou moins ne fût faisable. Cependant, dans notre époque de doute, il me parut qu'une seule conviction ne suffisait pas, et qu'il en fallait deux : une conviction de fait, si l'on peut dire cela, et une conviction de droit. J'avais déjà la conviction de droit; je résolus de rechercher la conviction de fait. Je priai M. Marcillel de venir passer la journée à Monte-Chrislo, avec son somnambule Alexis. C'est jeudi dernier, je crois, que l'invitation avait élé faite. Depuis jeudi un accident était arrivé dans la maison, qui m'eût fait désirer, si la chose eût été possible, de remettre la séance à un autre jour. Mon pauvre Arabe Paul, que vous m'avez aidé à illustrer sons le nom d'Eau de Benjoin, était tombé malade jeudi soir, et la maladie avait fait de tels progrès q'auiourd'hui il était sans connaissance. J'eusse donc , comme je vous le disais, désiré remettre la séance à un autre jour; malheureusement, quelques amis étaient prévenus, à qui j« n'eusse pas eu le temps de donner avis de la remise, et qui fussent venus inutilement à Saint-Germain. Or, aux amis qui font cinq lieues par la pluie, on doit bien quelque concession, et je leur fis celle de ne rien changer aux dispositions prises , malgré la triste préoccupation où me plongeait l'état désespéré du malade. A deux heures, tout le monde élait réuni. La scène se passait dans un salon, au second. On prépara une table; sur cette table, on étendit un lapis; sur ce tapis, on posa deux jeux de cartes encore enfermés dans leur enveloppe timbrée de la ré"ie du papier, des crayons, des livres, etc. M. Marcillet endormit Alexis, sans faire un seul feste, et par la seule puissance de sa volonté. Le sommeil fut cinq ou six minutes à venir. Quelques tressaillements nerveux et une légère oppression le précédèrent. Il y avait surabondance de fluide. M. Marcillet enleva cette surabondance par plusieurs passes; le sommeil devint plus calme, et au bout d'un instant fut complet. Alors, deux tampons de ouale furent faits el posés sur les yeux d'Alexis; un mouchoir assura les tampons sur les yens; deux autres mouchoirs, posés en sautoir et noués derrière la lète, détruisirent jusqu'à la supposiiion qu'il était possible au somnambule de voir par l'organe naturel, c'est-à-dire par les yeux. Le fauteuil où dormait le somnambule fut roulé vers une table; de l'autre côté de la table s'assit M. Bernard : une partie d'écarté commença. En touchant les caries, Alexis déclara qu'il se sentait parfaitement lucide , que par conséquent on pouvait exi"er de lui tout ce qu'on voudrait. Il paraissait effectivement, au milieu de son sommeil, en Pr0'c a une vive agilation nerveuse. Trois parties d'écarté se firent sans qu'Aleïis relevât une seule fois ses caries; constamment il les vit couchées sur la table, les retournant pour jouer et annonçant d'avance quelle carte il jouait. Pendant les trois parlies il vit également dans le jeu de son adversaire, que son adversaire relevai ses cartes ou les laissât sur la table. Plusieurs personnes manifestèrent le désir de voir M. Bernard céder sa place. M. Bernard se relira; M. Charles Ledrn s'assit à son tour en face d'Alexis. La lucidité allait croissant. Alexis annonçait les cartes au fur et à mesure que M. Ledrn les donnait. Enfin, il repoussa le jeu en disant : — C'est trop facile. Autre chose. On prit un livre au hasard parmi les volumes posés sur la table, el complètement inconnus au somnambule. C'était un TValler Scott, traduction de Louis Vivien, Euux de Sainl-Ronan. Le somnambule l'ouvrit au hasard, à la page 229. — A quelle page voulez-vous que je lise? demandat-il. — A la page 249, répondit Maquet. — Peut-être sera-ce un peu difficile; le caractère est bien fin. N'importe, je vais essayer. Puis il prit un crayon , traça une ligne aux deux tiers de la page. — Je vais lire à cette hauteur, ajouta-t-il. — Lisez, lui dit M. Marcillet. Et il lut sans hésitation, écrivant les yeux bandés, les deux lignes suivantes : u Nous ne nous arrêterons pas sur les difficultés inséparables du transport, m L'impalience fit qu'on ne ]Q; ia;ssa pas l;re p|us loin. Nous lui prîmes le livre des mains ; et à la page 249, aux deux tiers de ]a page) a ,a 35e ,igne mm_ mençant un alinéa, nous lûmes exactement les mêmes paroles que venait d'écrire Alexis : il avait la à Iravers onze pages. Maquet fut invité à prendre le crayon, à écrire un mot et à refermer le papier sur lequel il avait écrit sous double enveloppe : Il se retira à l'écart, seul, et sans que personne sût ce qu'il devait écrire; le mot écrit et bien enfermé, il rapporta la donble enveloppe pliée encore en deux au somnambule. Alexis loucha l'enveloppe. — C'tst facile à lire, dit-il, car l'écriture est belle. Alors, prenant la crayon à son tour, il écrivit dans le même caractère, et comme s'il l'eût décalqué, le mot orgue sur la seconde enveloppe. On lira le papier de son fourreau. Non seulement le mol oiigue était écrit dessus , mais encore l'écriture de Maquet et celle d'Alexis étaient presque identiques. Alors il me vint l'idée de lui parler du pauvre malade, et je lui demandai s'il croyait pouvoir distinguer à distance. Il me répondit qu'il se tenlait dans son jour de lucidité, et qu'il ferait tout ce que je loi ordonnerais de faire. Je lui pris la main et lui ordonnai de voir dans la chambre de Paul. Alors il se tourna vers un point du salon et leva les yeux cherchant à percer la muraille. — Non, il n'est plus là, dit-il, ou l'a changé de place. C'était vrai, la veille on avait transporté le malade dans une autre chambre. — Ah! il est ici, fil-'' en s'arrêtant vers le point où Paul se trouvait réellement? — Vivez-vous? demandais-je. — Oui, je vois. — Diles ce que vous voyez. — Un homme déjà vienx, non, je me trompe; j'ai cru qu'il était vieux, parce qu'il est noir, pas nègre cependant, mulâtre. Je verrais mieux encore si l'on me donnait de »es cheveux. Un domestique monta et alla couper des cheveu* •* malade. — Ah! dit le somnambule, on lui coupe les cf veux derrière la tête; les cheveox »ont courts, noir»' crépus. On lui apporta les cheveux. — Oh! dit-il, il est très malade, le sang se p"^ violemment à ses poumons, il étouffe. Oh! $ singulier! Qu'a-t il donc sar la têle? cela ressetf'' à uu bourrelet. — En effet, lui dis-je, c'est une vessie plein« ' glace. — Non, répondit-il; la g|3Ce est foudoe, il n'f' plus que de l'eau. Le malade est atteint d'une typhoïde. — Croyei vous qne le médecin somnambule, Victor Dumets, puisse quelque chose pour lui? — Beaucoup plus que moi; je ne suis pas méd*5' . — Croyez-vous qu'il ne soit pas lard de l'*' chercher demain? . — Il est tard déjà, car le malade est en tf** danger; mais demain il vivra encore. S'il lui if''' malheur, ce ne sera que mardi. Mais s'il vit e° sept jours, il esl sauvé. Trois femmes assistaient à la séance. J'emmenai l'une d'elles dans une chambre *Wf du salon par l'antichambre, et, dans celle ' les portes fermées, elle écrivit quelques mots & ip morceau de papier, plia le papier, et posa une «B* de marbre sur le tout. Nous rentrâmes. . j — Ponvez-vous lire ce qne madame vient à'&ot lui demandai-je. Oui, je le crois. , Savez-vous où est le papier sur lequel elle a «rît ? — Sur la cheminée ; je le vois très bien. "** Lisez alors. *u bout de quelques secondes : ' Il y a trois mots, dit-il. C'est vrai; mais quels sont ces Irois mots? " redoubla d'efforts. '— Oh ! je vois, dit-il, je vois. *' prit un crayon el écrivit. ■ Impossible à lire. On alla chercher le papier. C'étaient bien les Irois °'s qui étaient écrits dessus. Alexis avait lu, non 'Clement à distance, mais à travers deux portes et "e muraille. *"■ Pourriez-vous lire l'une des lettres qui se trouvent ,ans la poche de l'un ou de l'autre de ces messieurs ? 6tt>anda M. Marcillet. *■"- Je peux tout dans ce moment-ci, je vois très bien. une lettre. A ».' Gelange tira une lettre de sa poche, et la remit 1 ,■ »Ppuya contre le creux de son estomac. C'est d'un prêtre, dit-il. ~~~ C'est vrai. "T" C'est de l'abbé Lacordaire. — Non. — Attendez. —Mais c'est quelqu'un qui a beaucoup d'a- TaloS'e dans le talent avec lui. _ Ah ! c'est de M. l'abbé Rennais. — Oui. — Voulez_voris que je vons en lise quelque chose. "™ 0I» lis-nous la première ligne. Presque sans hésitation Alexis lut : — «J'ai reçu, mon cher ami.... n On ouvrit la lettre, elle était de M. de Lamennais , et la première ligne était exactement ce qu'Alexis venait de transcrire. — Une autre, demanda le somnambule. Esquiros lira de sa poche on papier plié en quatre. — C'est la même écriture que l'autre, dit Alexis. Ah! c'est singulier, il y a un mot qui n'est pas de la même main. Tiens, c'est voire signature. — Non, dit Esquiros, vous vous trompez. — Ah! par exemple. Je lis Esquiros. Tenez, tenez et il me montrait le papier, ne lisez-vous pas là, là, Esquiros ? — Je ne pouvais pas lire, le papier était fermé. — Ouvrez le papier, lui dis-je, et voyons. Il ouvrit le papier. Le papier, contenait un laissez-passer de M. de Lamennais, et effectivement était contresigné Esquiros à l'un de ses angles. Esquiros avait oublié le contre-seing. Alexis l'avait lu. Comme un le voit, la lucidité était arrivée au plus haut der/ré. Macquet s'approcha de lui, la main fermée. — Pouvez vous voir ce que j'ai dans la main? dit-il. — Olez vos bagues, la vue de l'or me gêne. Macquet, sans ôter ses bagues, se relourna et passa l'objet de la main droite dans la main gauche. — Ah! très bien, dit Alexis, mainlenant je vois, c'est... une rose... très flétrie. Macquet venait de ramasser la rose à terre et l'on avait marché dessus. — Etes-voua fatigué? lui deinandai-je. — Oui, répondit-il; mais si cependant vous deviez faire encore une expérience, je vois à merveille. — Voulez-vous que j'aille prendre un objet dans ma chambre, et que je vous l'apporte dans une boite ? — Très bien. — Pourrez-vous voir à travers la boite? — Je le croi-s. J'allai dans la chambre, seul. J'enfermai un objet dans une boite en carton, et je l'apportai à Alexis. — Ah ! c'est singulier, dit-il. Je vois des lettres, mais je ne puis pas lire; l'objet vient d'outre-mer; cela a la forme d'un médaillon, et cependant c'est une croix; oh! que de pierres brillantes autour; je ne puis pas dire le nom de l'objet, je ne le connais pas, mais je pourrais le deviner. C'était un Nishan ; ces lettres, qu'Alexis ne pouvait pas liie, c'était la signature du bey de Tunis. L'objet, comme on le voit, venait bien d'ootre-mer. Il avait la forme d'un médaillon, et cependant c'était une croix, ou une décoration, ce qui est à peu près synonyme. Après cette dernière expérience, Alexis était fatigué : on le réveilla. Voilà ce qui s'est passé aujourd'hui chez moi. C'est ma réponse à toute les questions qu'on peut me faiie sur Balsamo. Je n'en connais pas de meilleure. Alexandre DUMAS Ont signé avec moi, comme assistant à la séance et attestant la -vérité de tout ce que je viens de vous dire, MM. A. Macquet, A. Esquiros, Barrye, etc.
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GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Luxembourg, le 9 octobre.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Luxembourg, le 9 octobre. Il n'est pas étonnant que l'agriculture devienne aujourd'hui l'objet rie tant de sollicitude; les dernières années ont davantage encore élab;i sa grande action sur les destinées du monde. (Quelle que soit cependant sou incontestable importance, ce n'est pas à elle, que, dans notre pays, sont dus les principaux efforts. La disposition de son sol, l'ap ; feront toujours du Luxembourg un pays de production plus ou moins parfait ; on fait bien de l'aider, sans doute, mais quand en aura tout fait, tout obtenu pour l'agriculture, on n'aura pas encore conquis la toison d'or. Les pays qui ne sont que producteurs, sont toujours des pavs pauvres. Les exemples ne manquent pas. Dans ces pays la population augmente lentement , et toute la valeur des produits agricoles se perd dans l'achat des fabricals étrangers qu'ils ne savent pas créer chez eux. Les seuls peuples riches sont ceux dont le so! produit , pour nourrir une grande et intelligente population industrielle: les exemples ne manquent pas davantage. C'est donc vers l'industrie qu'il faut porter nos regards les plus attentifs, à elle surtout nos efforts les plus constants. Aujourd'hui que la vapeur se substitue à tous les moteurs, notre pays a perdu le seul avantage industriel (jue lui donnaient ses nombreux cours d'eau. Du reste, tout lui est industriellement contraire. Éloigné de son marché légal, entouré de frontières difficiles, sans accès au combustible indispensable, la houille; devant disputer à la concurrence étrangère, celui qui la remplace, mais imparfaitement, le bois; sans ombre d'un de ces chemins qui partout transportent les produits avec une facilité et une rapidité mer • veilleuse, le Luxembourg, avec sa population disséminée, doit, au point de vue de l'industrie, lutter contre tous les obstacles. C'est ce que l'on ne comprend pas assez, là, où on pourrait lui venir en aide. (La suite au numéro prochain.) C 'es soldats de garde amenaient en ville un tout jeune homme et se dirigeaient avec lui vers le corps de garde de la place d'Armes. Quel méfait pouvait-il avoir commis? avait-il troublé l'ordre ou la sûreté publique, ou bien avait-il, par un acte irrévérencieux, blessé la susceptibilité militaire? C'est ce qu'on se demandait en voyant l'âge et l'extérieur intéressant du jeune homme. Mais voila qu'à l'approche du corps de garde où sans doute il va être mis sous les verroux, il fait un bond de côté et gagne de toute la vitesse de ses jambes la maison de son père, proche de là; ses conducteurs se mettent à sa poursuite, et au moment où le fugitif franchit le seuil de la porte de la maison paternelle, l'un des militaires allonge vers lui sa bayonnette qui entame le placard de la porte. Ensuite ils entrent dans la maison, la parcourent dans toutes les directions en faisant résonner le sol de coups de crosses de fusil, ce qui jette la famille de celui à la recherche duquel ils se mettent avec tant d'acharnement, dans des transes mortelles. Leurs investigations ayant été vaines, et cédant aux sollicitations des parents du jeune évadé, les deux soldats quittent la maison et vont se poster en observation dans la rue près de la porte. Si la nouvelle de l'invasion du domicile d'un honorable citoyen par des hommes armés de la garnison nous a péniblement alTeclé, nous avons été bientôt rassuré en apprenant que l'ai/lorité militaire a été indignée de son côté de la conduite farouche des deux soldats, conduite qui est en opposition formelle avec les instructions en vigueur ; que ces hommes n'échapperont pas à une juste punition , et que les ordres les plus sévères seront donnés afin de prévenir le retour d'actes aussi arbitraires. — C'est pour s'être mis en position de satisfaire un besoin naturel bien impérieux, dans un endroit défendu, près des glacis hors de la Porte-neuve, que le jeune homme avait été arrêté. (Communiqué.) Outre le malheur caosé à Grevenmacher, et dont nous avons rendu compte, l'orage de mardi dernier en a encore occasionné d'autres. Un jeune homme a été atteint mortellement de la foudre à Junglinsler. Messieurs Lücke et Über ont lenu parole, ils sonl revenus avec leur troupe, composée en majeure parlie des artistes que nous avons entendus l'hiver dernier. Jeudi a eu lieu l'ouverture du théâtre par la représentation de la Somnambule, de Bellini. Nous attendrons la deuxième représentation pour en rendre comple el formuler noire opinion sur les artistes de la troupe. De fortes taches se font remarquer depuis qoeltjues jours dans le soleil et sont visibles même à l'œil nu, avec la précaution de faire usage d'un verre de couleur ou enfumé. Avec une bonne lunette on en reconnaît mieux la disposition. Elles forment deux rangées, dont l'une, au centre de l'astre, forme trois grosses macules arrondies sur la même ligne, à peu près comme les trois étoiles du baudrier d'Orion; cette ligne occupe un peu moins du cinquième du diamèlre. Les autres lâches sont moins à gauche el dans le limbe supérieur, se dirigeant vers l'ouest.
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FRANCE. — Paris, 3 octobre.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FRANCE. — Paris, 3 octobre. On parle de la prochaine nomination de M. le prince de Joinville au grade d'amiral. — On lil dans une lettre, adressée de Saint-Omcr à li Gazette des Tribunaux: « M. le conite Gustave de Gomer, vient de cominetlre une action qui a répandu dans le pays une vive émotion. M- le comte chassait dans son bois de la Monloire, lorsqu'il aperçut un pauvre enfant qui était moulé sur nu chêne, où il cassait et cueillait des blanches de bois mort. Il alla à lui en s'écrianl: k Bonnet blanc (l'enfanl était coiffé d'un bonnet blanc), il y a long-temps que je l'ai promis un coup de fusil, je vais te le donner. » L'enfant se prit à pleurpr, demanda pardon et promit qu'il ne monterait plus sur l'arbre; mais sans tenir aucun compte de ses prières, M. le comte recula de quelques pas pour le mieux ajuster et lira comme s'il s'était agi simplement d'une pièce de gibier. L'enfant tomba criblé de plombs et baigné dans son sang. Des gens qui travaillaient dans le voisinage attirés par ses cris et par le bruit de la détonation, vinrent le ramasser et lui donner les premiers secours que son élat réclamait. » L'autorité judiciaire, avertie, s'est iminédiatemeut saisie de celte affaire, et des poursuites sont dirigées contre M. le comle Gustave de Corner, qui habile le château de Wolphu-, près d'Ardres. » — Nous reproduisons la lettre suivante qne le Nouvelliste a fait afficher, le 2 octobre, à la Bourse de Marseille : Gibraltar, a a septembre. » Nous recevons à l'instant de Tanger la nouvelle d'un grand combat qui a eu lieu sous les murs de Teza entre les troupes de l'empereur du Maroc et Abd-el-Kader. Ce dernier , après une lutte des plus acharnées, se serait relire eu laissant quatre mille hommes sur le champ de bataille. » L'empereur venait de rendre nn décret par lequel il promettait 15 ducats (45 IV.) par chaque tète de rebelle qui lui sérail apportée. » Les lettres de Fez annoncent qu'après celte bataille , l'ex-émir se serait vu contraint de se réfugier dans les montagnes voisines ponr échapper à une < lière de.truclion. » L'empereur est aujourd'hui à Babal, où il céW les fêles du Baiiram , après quoi il compte se ren( à Fez. Il n'est pas douteux que la nouvelle de la"" faite d'Abd-el-Kader cl la présence de l'empereur e'1 sa capitale n'achève d'apaiser l'inquiétude qui *e" manifestée dans ces derniers temps parmi les p°P lations marocaines. « — Un journal qui représente assez exaclemef1' pensée de M. Bugeaud , quand il est en Perigof* VEcho de Vezone , s'exprime ainsi sur la noinina'' de M. le duc d'Aurnale aux fonctions de gouvern** général de l'Algérie : « Nous le répé.ons , la nomination de M. le * d'Aurnale aux fonctions de gouverneur-général l'Algérie est »»politique, fatale à la France el ruirit* pour l'Algérie. C'est l'acte le plus impopulaire'' règne. Nous ne tarderons pas à en ressentir les d/ treux effets. — Nous apprenons par le paquebot le Lombor qui a quitté Naplcs le 27 septembre, que l'esd' française aux ordres du contre-amiral Tréhouarl, vait mettre à la voile le lendemain pour renlf1*' Toulon. Nous ne savons jusqu'à quel point celle n* velle peut se concilier avec l'élal politique de M»" et surtout avec les graves événements de Naples lorsf hier encore nous apprenions de Toulon que la t bare la Provençale chargeait des vivres à l'artJ pour le ravitaillement de IWadrc. Il nous parait |1'1 probable que ces forces navales se portent sur un point de la Méditerranée. (Nouvelliste) — La Patrie de Paris confirme aujourd'hui la no' velle que le ministère a fait défendre, ces jours-ci,' chanter dans les lieux publics Y hymne à i'ie IX. On nous assure, en effet, ajoute la Presse, <l' cet hymne, qui devait ê're chaule dimanche el lu"1' au Châlean-des-Fleurs, a élé prohibé par M. le préf" de police, sous ce prétexte que la France voulait re»* neutre dans les affaires d'Italie, cl que ['hymne à P" IX, chanté dans les endroits publics, pourrait interprété par les puissances étrangères comme "' manifestation.
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ANGLETERRE. — Londres, le 4 octobre.
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ANGLETERRE. — Londres, le 4 octobre. L'association formée en Angleterre pour fournit ' S. S. Pie IX les troupes nécessaires pour repousser f la force les prétentions de l'Autriche, prend de graf* développements. Sir C. Slaunlon Cahili esl à la '*' de celte entreprise. Les listes d'enrôlement sont ouvert pour former une armée de 30,000 volontaires. — On écrit de Manchester : u Jamais , de mémoire d'homme , notre marché "' ert une pareille stagnation, un état de choses aussi s,e que celte semaine; aucune expression ne pourrait ■racer fidèlement le tableau. Les nombreuses faillites r" ont eu lieu sur notre place, la baisse continuelle e '» matière première et le resserrement des capitaux "•pèchent toute vente un peu importante , même à es prix dont les fabricants n'auraient pas voulu en«Bdre parler il y a peine huit jours. Aussi paraissent"' généralement disposés à cesser de fabriquer, jusqu'à e qu'une meilleure perspective s'ouvre devant eux. » Le Standard accuse ouvertement le ministère "e lord John Russell de vouloir livrer l'Angleterre pieds et poings liés au papisme. Ce qui le prouve, Cest, en prenuer lieu, la longue entrevue que le prêter ministre a eue, il y a quelque jours, avec un ''«que catholique, le Dr Wiseman , en second lieu, * nomination d'un gouverneur catholique à Malle; en r0|sièine lieu , l'avance d'une somme de 400 à 500 "Tes laite, dit-on, par le gouvernement au prêtre ealholivjue de Kilmore, dans le comté de Mayo (Irlande), pour la construction d'une église; enfin, 1 envoi de lord Minlo avec une mission spéciale pour 'a cour de Rome. Comment , s'écrie le Standard au eomble de l'indignation, comment un ministère si en'■èremenl papisle dans tous ses actes et ses tendances peut-il être digne de la moindre sympathie de la part "Anglais nés dans la liberté ? — L'agitation contre le paiement des rentes et des '»»es continue en Irlande et commence à prendre des Proportions véritablement alarmantes.
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ALLEMAGNE
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ALLEMAGNE Le bruit de condamnation à mort de Louis Micros*skis par la cour de Bei lin était heureusement erronné. e|te cour n'a encore prononcé sur le sort d'aucun ,ei »ccusés. Il est vrai qu'elle en a fait remettre en trois, mais seulement par mesure provisoire, el "yerinant l'engagement pris par eux de se présenter »ni la justice à la première sommation qui leur en r»il l'aile. Espérons que nous n'aurons pas à dire 9°e le bruil de cette sentence de mort n'était que prématuré. — On lit dans un journal de Berlin (Gazette de P~oss), du 24 seplemhre: « D'après les lettres qui nous arrivent de la Galicie, ** propriétaires polonais se seraient engagés envers le 'erHement d'arrêter et de livrer tout émissaire du Parti .. démocratique qui leur tomberait entre le* mains; »tiraient promis d'être fidèles à l'empereur, à con'°n que les autorités autrichiennes respecleraienlsla Dal'°«"alité polonaise, la langue, les mœurs et les e0Dtunies. Ces propriétaires ont même demandé la permission de publier un journal dans ce 6cns, et le gouvernement l'a accordée. II s'est formé nne sorte d'association destinée à contrebalancer l'influence de la propagande polouaise du dehors. » — Une lettre de Berlin, publiée par le Franc/urler journal, dit que trois des accusés polonais, détenus dans un établissement de charité à cause de leur état de maladie, se sont évadés en faisant une corde de leurs draps de lit.
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ESPAGNE. — Madrid, 29 septembre.
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ESPAGNE. — Madrid, 29 septembre. On croit qu'avant le 10 octobre, la Gazette publiera divers décrets d'une grande importance el notamment sur le culte et le clergé, sur la bourse, afin de rétablir les opérations à terme, et enfin sur les tarifs. Le bruit court, qu'après la publication de tous ces décrets , M. Salauiauca se propose de mander au ministère les députés des diverses provinces. Il leur déclarerait (dans le cas où il trouverait de leur part, de la résistance à sanctionner ses projets de loi), qu'il est décidé à dissoudre les corlès. S'il trouve au contraire chez eux des dispositions favorables et un esprit conciliant, il assemblera les cottes. L'opinion générale est que la dissolution, dans celle hypothèse, est probable. — On lit dans la Gazette de Breslau qu'un projet d'insurrection a élé découvert en Silésie aux environs du château royal d'Erdmansdorf et que le principal auteur de ce complot , M. Wnrm, maître charpentier à Waimbrunn, dont la police suivait depuis quelque temps les manœuvres, a été mis en état d'arrestation et traduit devant le tribunal criminel de Breslau qui l'a condamné à la peine de mort mais; le roi a commué sa peine eu celle de la détention perpétuelle. Quatre autres personnes qui étaient instruites du complot el qui ne l'ont pas dénoncé ont élé condamnées à quatre et à six années d'emprisonnement.
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ITALIE
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ITALIE Une correspondance de Rome donne les détails suivants sur la mise aux arrêts du prince de Canino : « Les excentricités de ce prince ont failli compromettre, il y a vingt jours, la tranquillité publique. Vous savez son équipée chez le ministre de Sardaigne; celui-ci s'en est plaint au gouvernement, qui a publié le lendemain une notification dans laquelle il blâmait la manifestation faite aux palais de Sardaigne et de Toscane, et défendait de pareilles scènes, qui ne pouvaient que compromettre les rapports du gouvernement avec les puissances étrangères; nne enquête allait avoir lien sur cette manifestation organisée par le prince de Canino et sur les cris poussés soos les fenêtres de l'ambassade d'Autriche, mais le prince était parti ponr le congrès scientifique de Venise. » Vous savez toutes ses excentricités à Livourne, à Pise, et enfin son renvoi de Venise, où il a prononcé, dans la séance du congrès, un discours très-catholique et très-romain, mais peu orthodoxe, à ce qu'il parait, au point de vue des croyances autrichiennes. A peine eut-il terminé son discours, qu'un commissaire de police lui intima l'ordre de quitter Venise et les Etals autrichiens; il fut escorté par les dragons jnsqu'à la frontière, d'où il est arrivé à Rome. N'a-t-il pas compris qu'il compromettait, en agissant ainsi, son gouvernement et l'uniforme de grade national romain, qu'il a constamment porté dans son voyage? n Le prince n'a été reçu ni par le secrétaire d'état ni par sa sainteté, à son retour. U paraît, et c'est la version la plus acciéditée, que se trouvant dans l'antichambre du pape, il aurait remarqué sur la table un exemplaire de la notification précitée du gouverneur de Rome et du cardinal Ferrelli, qui blâmait sa manifestation en l'honneur des ministres de Sardaigne et de Toscane; après avoir parcouru celte pancarte, il a tiré son crayon et s'est permis d'ajouter en marge ou sous les lignes des commentaires et des observations inconvenantes; c'est à la suite de celle conduite, aussi blâmable que celle qu'il a tenue depuis quinze jours à Rome et à l'étranger, que le gouvernement a fait signifier l'ordre d'arrestation. Le prince aurait répondu, assure-l-on, qu'il obéissait, mais qu'il avait l'intention d'aller le soir, selon son habitude, au théâtre; il lai fut répliqué que les gardes nationaux recevraient l'ordre de le conduire an château Saint-Ange, s'il dépassait le seuil de la porte de son palais. » Tout le monde a applaudi à cette mesure énergique et exemplaire du gouvernement, qui a su punir un des grands et riches princes romains aussi bien qu'un simple particulier qui se serait écarlé de ses devoirs, n — Il est arrivé d'importantes nouvelles d'Italie. Des lettres de Rome, du 25 septembre, annoncent d'une manière posilive l'évacuation de Ferrare par les Autrichiens. Ou ne sait trop ce qui a amené ce dénouement. Quelques personnes parlent de l'intervention d'une puissance étrangère; d'autres pensent que les intentions dn cabinet de Vienne ont été modifiées par une lettre autographe adressée par Pie IX à l'empereur d'Autriche. Les mêmes lettres portent que le Pape a écritau roi des Deux-Siciles pour lui conseiller de faire quelques concessions, mais cette nouvelle n'était point généralement considérée comme antbentiq ue. Danston les cas, si cette démarche a réellement eu lieu, on peut à hon droit en contester l'efficacité.
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SUISSE.
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SUISSE. On lit dans la Gazelle fédérale de Berne: « M. Ochsenbeiu a, dit-on, déclaré que la dernière noie de lord Palmerslon, qui lui a été remise par M. Peel, ne s'accordait pas avec la note précédente. Doiton en agir ainsi avec notre premier président? Y at-il mystification ou coup d'état? Nous demandons des explications. La Suisse a le droil de savoir si l'on se moque d'elle et qui prétend la mystifier? « — On lit dans VJIe/vélie du 2 octobre: « Avant de quitter la Suisse pour se rendre en Italie, lord Minlo a eu une conférence à Luccrue avec les représentans de la France, de l'Autriche, de la Suisse et de la Prusse. « Le diplomate anglais a voulu voir de ses propres yenx les hommes et les choses d'un pays que M. Mûrier et M. Peel ont dépeint à leur gouvernement avec des couleurs diamétralement opposées. On assure qu'il n'a pas élé longtemps dans le doute et que son jugement est entièrement favorable à la cause de la majorité fédérale. « Une dépêche officielle du ministère des affaires étrangères a informé le directoire de la mission de lord Minlo. Dans celte pièce, lord Palmerslon s'exprime en termes extrêmement bienveillans pour l'autorité fédérale, et surtout de la manière la plus honorable pour M. Oeli5cnbein, son nrésidenl. Son langage ne ressemble en rien à celui de M. de Bois-Ie-Comte. « On peut être assuré que l'Angleterre s'opposera à toute espèce d'inlervenliou étrangère dans les affaires de Suisse et d'Italie. Nous apprenons que lord Minlo a déjà quille la Suisse; il vient d'arriver à Caluso, charmante villa située à dix lieues de Turin , et qu'habite en ce moment sir Abcrcrombie, ministre d'Angleterre près la cour de Sardaigne.
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. PRIX df. 1/ABONNEMENT ' S florins par »e-nctrc pour la ville. Pour les autres localités «u Graud-Duchc , liraoc de port, » Ils. iîlt c. On il., peut pas s'alionner pour moins d'usi seni,,|rc. r ANNONCES; 10 cents la ligne. 9 OCTOBRE 18/17. LeCOUftBIER parait deux lots par semaine les Mercredi et Samedi. Lei Abum.rn.cnts , Insertions , Garrwnaiidaners, Annonces , elo„ doivent être idr««! m*ico it rF.DiTiuF duCounniBi. ** SI. - SAMEDI.
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TÉLÉGRAPHIE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
TÉLÉGRAPHIE. Le Moniteur conlient les dépêches suivantes du théâtre de la guerre : «Alexandrie, le 28 mai 1859, 11 h. 10 m. »L'Empereur, voulant diminuer autant qu'il dépend de lui les maux que la guerre entraine avec elle, et donner l'exemple de la suppression des rigueurs qui ne sont pas nécessaires, a décidé que lous les prisonniers blessés seraient rendus à l'ennemi sans échange, dès que leur état leur permettrait de retourner dans'leur pays. »Garibaldi est entré à Como; la ville a élé illuminée. L'ennemi s'est retiré à Camerlala. »La population s'arme pour se joindre à Garibaldi.» « Lugano, 28 mai, midi. »Les troupes de Garibaldi occupent Camerlala et se préparent à poursuivre les Autrichiens, qui sont > en retraite sur Mariano. » Paris, lundi, 50 mai. Le Moniteur universel contient une dépêche d'Alexandrie, datée d'hier et conçue comme suit: L'Empereur jouit d'une parfaite santé. Nous avons peu de malades el un temps superbe. Les chaleurs sont très modérées. Les récolles ont commencé. L'armée est abondamment pourvue de lout. La confiance el la gaieté des soldats sonl inaltérables. Vienne, 29 mai. L'Empereur est parti à onze heures du matin pour Vérone. Il esl accompagné de lous les directeurs généraux de l'administration militaire , de toute la chancellerie centrale et des adjudants généraux de Hess, Hauslab, Schitier, Griinne, Keller, archiducs Guillaume et Leopold. Sa suite compte 500 personnes. La population a montré le plus chaleurenx enthousiasme. Le général de Willisen est retourné aujourd'hui a Berlin. Sa mission a réussi. Turin, dimanche, 29 mai. Côme a fait adhésion complète au gouvernement du Roi. Les lignes télégraphiques ont élé rétablies. Les populations des environs accourent en armes pour s'enrôler sous le drapeau de Garibaldi. D'autres renforts continuent à arriver. Les populations du lac Majeur se préparent à une vigoureuse résistance. Berne, 29 mai. Garibaldi a quille Côme et chassé les Autrichiens de Camerlala. Les Sardes ont installé à Côme un employé du télégraphe. Garibaldi attend le général Niel; les Autrichiens attendent le général Liban. Venise, 29 mai. La municipalité a réclamé une diminution de l'emprunt. Le président el le vice président de la chambre de commerce ont quille leurs postes. Le 25, les forts de Lido ont canonné l'escadre de blocus.
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Geldcours.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Geldcours. Köln, 26 Drf. G hl. Drf. Fried, d'or.. 5,20, 5,20, Fr. Kronth.. — \usl. Pist.. b, 14.4 5,13.6 Brab. n — Sapol. d'or.. 5, 9,1 5, S,è Am. Dollar. — Uoll. 10F1.. — 5,14.6 linpcrials... — l.iv. Slerl. .. — 6,14,6 AsI.K.-Auw — > Franc 1,10,1 — > mai. <ild. 1.16,0 1,16,
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Handels=Berichte.
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Handels=Berichte. Aô tn, 26. SOîûi. heutige SBôrfen=9cotirungen. Stûbbl effectif fafjmeife — £l)r. SB. in Martien »on 100 Gtr. p 100 »pfb. 3oft=®erotd)t mit gafl 12 1/(0 SB., — b|, perlai 100 Il 7/20 35.7/10 bj. u. C». per Cctb. 12 SB. tl 9/10 bj. ©pirituS, loco — Sblr. SB., — ffl. 80 O/o in »Partien«. 300t! Str. p. 100 Qrt. 18 4/10 S. SB., — bj, rectif. 21 8/10Sbaler per 100 Quart à 90 0/0- 23. — bj. bo. ff. 23 1/10 per 100 Quart à 90 0/0. Bie heutigen «Hotirungen für liolonialroaaren finb im neuen ©eroidjt unb jroar : Ägffee per »pfb. : braun Saoa 11 1/3, (jellfcraun 10 1/2 bed-gelb 9 1/2, gelb 8 1/4—9 1/4, btant unb gut orb. S t/12 orb. 8, gef. 8 1/12, p.ibang 8— 8 5/i2, Sumatra —orb. Setjion plantage Seçion — ffirafil—ägr. Surfer per 100 pfb. : SKaffinab« 18 8/10 Zi)., tma «OleliS 18 5/10—18 2/10, feeunba 18—16 Sylt), orb. feeunba 17 1/2 — Iß, Stampftnelie 18 4/10 — 16, weifi CSonbté 23 — 24 batbroeifj 22 — 21, hellgelb—, gelb 18 7/10,. fein bellbr. 1*35(10. rjtellbr. 18 2/10, mittelbraun 17 8/10, braun befett 17 2/10, bil'm'eif, Sann IC — 14 3/4, gelb bo. 14,'fjeUbrauii 12 3/10, Sirop 0 Sb'tr. Äorintfjen p. «oo »Pf*. 14 -12 Stjir., ©tmjrni SHoftnen 15 _ 17, fpanifd;e 17 1/2 — 16, naette îfSaiibrln 26 - 23, bnitfctje »pflaumen 5 3/4, tuitifdje — Sblr. Sarolina Sei« 9 1/2 -d 3/10, SafelreitS 7 5/6, gefd). Saoa 7, SSengal 4 5/10, itrucan 6-5 1/4 3t;lr., »Pfeffer, f«*n»Btjrt 20 1/2, roeifjec 37 5/10, »piemeut iS 1/2 ätylr., Allé« per 100 pfb.} »»iuetatiuiffe 22 Sgr., SBlittbe 21 ©gr., Jim Boina Welten 7, sBourbon 6 , Sb« 3immt 12 3/4 3gr„ Seijlon 23 @gr.. per »pfb. »pottafdje 9—8 8/10 Sblr., SRuffifdie. 10 £b, Äöfner getm 23 3:i)lc. per 100 Pfb. £acj 1 106/10 iîtjlr. Stocffidje 8 t/2 Sbir., Sittiinge 9 Sblr. per 100 pfb. Sdjottifdje .£àringe 9 X. per Sonne, Siûbtuajen — Ä(jlr. per 2000 pfb. Ciller Oliette 25— 26 1/2 Z., prooencer Cef 33 X, Socoê; nuftbll5-l6, S., palmôl 15-16 Seine! II 4/lO,3tobbenrbran, 12 3/10Sbaler. Siibfee 13—3/10 Sbaler. per 100»pfunb. j brauner »Berger Sbrun 20 1/2 '£., blanter bo. 38 — 42, Stoctljolmer Sbyec — Sljlr. per Sonne. Salg 18 1/5 Xtflt. ameritan. Terpentinöl 14 1/2, Oiioenol lOSblr. per 100 pfb. raffimrt SRübbl 12 3/10. SKobee Sîûbél, fajjroeife 12 6/10 Äblr.
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FONDS PUBLICS.
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FONDS PUBLICS. Bourse de Paris. 25 Mai. 27 Bourse de Bruxelles. 24 Mai. 20 Bourse d'Amsterdam. 23 Mai. 25 Bourse de Berlin. Mai. 23 25 Divers. •;. cpt. : 1/2 °/„ Cpt. lanq. de Fr. iréd. fonc. Iréd. mob. 01 50 88 50 G25 » 582 50 Gl yg 89 25 587 50 4 1/2 °;0 1857. 3 "/. 2 1/2 •/. Banq. nat. Banq.dcBelg. 87 1/2 03 1/2 48 1/2 1470 » 89 1/2 87 » 49 » 1490 » 90 » Dl0act.21/2"/o57ö/lC — 3 °/0 00 7/8 — 4 »;„ 88 5/8 57 5 10 07 1/8 «8 1/8 Emp.vol.4 1/2 °/0. Obi. 3 1/2 °]Q » Acl.dela banq. » 8'J 3/4 72 5/4 104 1/2 88 1/4 73 1/4 105 J/2 Act. de la Banq. inlern. de Luxemb., 20 mai, 45 B. Bourse de Londres, 25 mai, 5°/, cons. SI 7/8.
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FEUILLETON. (La reproduction est interdite.) DEUXIÈME PARTIE. LE MARIAGE D'ARGENT. V Une première nuit de noces.
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FEUILLETON. L'OEUVRE DU DÉMON (La reproduction est interdite.) DEUXIÈME PARTIE. LE MARIAGE D'ARGENT. V Une première nuit de noces. Par M. Adolphe FAVRE Profitant des bonnes dispositions de Léonie, la comtesse fit tout ce qu'elle put pour presser le mariage de sa belle-fille avec le duc. Ccpeudant.M. de Meylan qui voulait avant tonte chose, le bonheur de Son enfant, et qui ne savait absolument rien des machinations à l'aide desquelles on avait obtenu le consentement de Léonie, la prit un jour à part pour lui demander si elle n'éprouvait réellement aucune répulsion pour l'alliance qu'on lui proposait. Un moment la jeune fille eut la pensée de se jeter aux genoux de son père et de lui avouer l'amour qu'elle conservait pour Lmilc Morand; mais elle se rappela les poignantes paroles de la comles.se, et elle se retint : elle, se contenta d'exprimer uM.dc Meylan que loin de ressentir la moindre répugnance pour le duc de Montesson, cl|e l'acceplail au contraire avec plaisir pour époux. Il y avait, dans cette tète de dix luit ans uuc volonté si l'orlo que le comte demeura convaincu de la vérité de ce qu'il venait d'entendre; pas un soupir, pas une plainte mal étouffée ne trahit le secret de Léonie. Aussi, un mois à peine après les premières ouvertures de la comtesse, Léonie du Mcvlen épousait le duc de Montesson. Le malin de ce jour, Emile .Morand recevait un petit billet contenant seulement ces deux mots : u Oubliez-moi! » Il savait déjà depuis quelque temps ce qui allait arriver, le pauvre jeune homme. Il enferma sou désespoir au fond de lui-même et essaya de l'étouffer. Il était une heure du malin, clic était seule enfin dans sa chambre. Deux femmes attachées à son service vinrent pour se mettre à ses ordres; elles la trouvèrent assise, tout en pleurs, dans un fauteuil. — Nous venons pour aider Madame à se déshabiller. Ce mot de Madame fit frisoiiner Léonie. Vous pouvez vous retirer, répondit-elle sans trop savoir ce qu'elle disait; je n'ai pas besoin de Vous. -Les deux femmes se regardèrent avec surprise j mais comme elles avaient sans doute compris au son de viiîx de la jeune duchesse qu'elle entendait être obéir; elles la quittèrent après avoir déposé sur un meuble les vêtement? de nuil dont elles étaient chargées. I.éunie ne sut combien de temps elle demeura seule ensuite. Elle ne réfléhissait pas, elle était plongée dans un état de prostration complet; tout ce qu'elle pouvait faire, c'était de pleurer.... Pleurer! cela lui semblait si doux à elle, qui n'avait pu verser une larme depuis un mois; et cependant eela seul pouvait la soulager. F.n effet, après un certain temps, elle Se senlit plus n l'aisé; ses faeultés lui revinrent peu à peu, et il lui fut possible de im'ililer sifr sa po.-ilion. — ,1c suis donc pour jamais, se dit-elle, liée à un homme pcnt-élrc estimable, mais que je ne connais pas, et pour qui il me serait impossible d'éprouver d'amour; je n'ai pas à m'élève* en récriminations; j'ai agi en loule liberté, cl, d'ailleurs, jo ne me répeus pas, oh non ! je ne me repens pas de ce que j'ai fait. — Mais quelle va être nia vie désormais. Voilà ce que Léonie se disait, et elle s'effravait de l'inconnu dans lequel elle allait entrer. Celle existence de femme mariée, qu'elle ne connaissait pas, ne comportai!-elle point des circonstances qu'elle n'avait pas prévues? des tentations contre lesquelles elle n'était pas prémunie? des devoirs qu'elle ne pouvait accomplir. Pour sa conduite, son parti était pris; clic voulait que cette conduite fût celle d'une femme honnête, irréprochable en lous points; mais elle voulait aussi, ou plutôt elle sentait qu'elle ne ponvait se garder de conserver au fond de son ncur un petit coin bien secret poiir y cacher son malheureux amour, pour en l'aire quelque chose de saint et de sacré, qui aurait été pour elle à la fois une source.d'amèrcs douleurs et de dou« ces consolations. Ne sommes.nous pas ainsi faits, que ce qui cause non plus d'ineffables jouissances, porte en soi le germo de nos peine-- les pins grandes? I.éunie se livrait ainsi à une foule de réflexions lors« que sa porte s'ouvrit et que le duc entra. — Encore parée de vos atours de fiancée, chère amie, dit-il d'un ton do doux reproche. Je ne vous croyais plus levée. 11 s'approcha de la jeune femme, lui prit la main et l'embrassa sur la joue. Chacun de ces contacts causait à Léonie une douleur sourde et profonde. — Tous n'allez cependant pas demeurer toute la nuit dans ce fauleuil ? lui demanda le duc en essayant de la soulever. Léonie se dégagea de son étreinte, et des larmes lui vinrent aux yeux. Le duc s'était débarrassé de son habit. — Ma chère enfant, reprit-il avec une tendre affabilité, je comprends votre émotion, et je sais tout ce que votre position a d'alarmant pour la pudeur d'une jeune fille. Voulez-vous que je m'éloigne et que je fasse venir vos femmes de chambre? — Non, Monsieur, répondit enfin avec peine Léonie. — 0"c comptez-vous donc faire? — Je veux rester ici. — Dans ce fanteuil ? Un silence significatif fut la seule réponse de Léonie. Le duc la regarda avec une surprise mêlée d'hésitation; il semblait vouloir lire ce qui se passait en elle. Ce n'était pas difficile, car la jeune femme ne cherchait nullement à dissimuler, et si la voix ne lui eut pas manqué, elle se croyait la force de lui dire qu'elle ne l'aimait pas. Peu à peu le visage du duc prit une expression sérieuse et froide qui contrastait beaucoup avec celle qu'il avait quand il était entré. Il remit son habit, et s'asseyant près du feu, il l'attisa avec la plus grande impassibilité. Léonie sentit qu'il allait lui dire quelque chose de grave. — Il me semble, Madame, commença-t-il enfin, qu'il y a dans vos réticences je ne sais quoi qui dépasse les bornes ordinaires. Je ne vous demande pas le motif qui vous fait agir ainsi; il s'explique assez de luimême; dites-moi seulement, avec franchise, si j'ai deviné jnstc. D y avait dans la voix du duc un accent de calme complet; pas de colère, pas de menaces; ce n'était pas non plus de la résignation, mais quelque chose comme de l'indifférence. Léonie ne se sentit pas en état de répondre à sa question; mais encouragé par ses paroles, elle fit un signe de tète affirmatif. — Eh bien! vous avez peut-être raison, dit-il avec la même tranquillité; puisque nous ne dormons pas cette nuit, nous allons causer. Venez vous asseoir près du feu, il fait froid ici. Le duc boutonna son habit. Ce n'était plus un mari qui parlait à sa femme, c'était pour ainsi dire un indifférent, un homme rencontré par hasard, et qui allait causer pcut-êlre de la pluie cl du beau temps. Léonie était surprise de ce changement, mais elle aimait mieux le duc ainsi. Elle roula son fauteuil au coin de la cheminée, et elle se hasarda alors à regarder M. de Montesson plus qu'elle ne l'avait l'ait pendant toute la journée. — Ce feu ne va pas, dit celui-ci en agitant une sonnette. Une des femmes de chambre enlr'ouvrit la porte. — Madame a sonné? demanda-t-clle. — Apportez du bois, dit le duc. La domestique revint aussitôt avec deux grosses bûches qu'elle jeta dans la cheminée. Le bois était sec, il pétilla et flamba allègrement. Le duc se frotta les mains avec satisfaction. — Il résulte de ce qui vient de se passer, dit-il, quand ils furent seuls, que vous ne m'aimez pas. Je ne saurais vous en vouloir, ma chère amie. L'amour ne se commande pas comme le mariage; car, je crois, ajouta-t-il en souriant, que le nôtre s'est un peu fait par commandement supérieur. — y liant à moi, Monsieur, répondit Léonie, je vous assure .. — Vous vous interrompez, pourquoi? Vous voyez bien que je ne vous dis pas, moi, que celte union, 1res désirée par mon père, m'a fait grand plaisir. Je menti* rais. Contraint au mariage, je voulais une femme douce M bonne, cl je suis convaincu que j'ai trouvé en voua douceur et bonté. — Je puis vous promettre, répondit Léonie un peu enhardie et étonnée, que je ferai lout ce qui dépendra tlt- moi pour ne pas tromper votre attente— Je n'en doute pas; mais revenons à notre sujet. Vous ne m'aimez pas, n'est-il pas vrai ? La jeune femme n'osa, celte fois, pas répondre. — Pas de crainte, reprit le duc; je suis disposé à la plus parfaite indulgence. — Eh bien ! Monsieur, je vous avoue que je n'éprouve pas pour vous.... cette tendresse que vous seriez en droit d'exiger d'une épouse. — On n'exige pas la tendresse, dit M. de Montesson; ne sentez-vous pas, chère amie, combien ces deux mots jurent ensemble ? C'était une première leçon ; Léonie comprit qu'cllo avait dit l'équivalent d'une sotlise. — Donc, puisque vous ne m'aimez pas et que voua m'avez épousé, continua le duc, quoique vous eussiez, peut-être mieux fait de me refuser, voici ce que je vous propose : l'appartement où vous êtes en ce moment est agréable et commode, la vue s'étend sur les Champs- Elysées; conservez-le. Il y en a un autre plus loin, là, à droile, entièrement séparé, donnant sur la cour; ce sera le mien. Nous serons voisius; mais, pour moi, voisin très-discret, vous no me verrez jamais venir sans que vous m'ayez appelé. Cela vous plait-il ainsi? (La suite à un prochain Numero).
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Grand-Duché de Luxembourg. Luxembourg, le 31 mai
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Grand-Duché de Luxembourg. Luxembourg, le 31 mai Le concours et l'exposition publique du Cercle horlicole et agricole a eu lieu aujourd'hui. Les animaux exposés sur la Place-Guillaume étaient pour plupart de loule beauté et prouvaient les immenses progrès que l'élève du bétail fait dans noire pays. De nombreux prix ont été décernés aux propriétaires des plus belles bêles. Nous rendrons prochainement nn compte plus détaillé de celle fête agricole. On attend dans les premiers jours l'arrivée en notre ville de plusieurs contingents allemands destinés à renforcer notre garnison fédérale. L'administration locale fait évacuer différents bâtiments publics qui doivent servir de logement aux arrivants.
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La Gazette de Vienne publie le document suivant:
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
La Gazette de Vienne publie le document suivant: Rapport du général commandant la 2° armée, feldzeugmestre comte Giulay, à l'Empereur. Sire, Je m'emprrsse de faire à Votre Majesté mon rapport sur le premier combat d'importance que les Iroupes de Votre Majesté ont livré dans la présente campagne. Comme il ressort déjà des premiers rapports incomplets qui servent de base à celui-ci, tous les détachements de la brave armée qui ont pris part à la lulle ont donné de brillantes preuves de leur bravoure éprouvée et de leur fermeté. Ainsi que je l'ai déjà annoncé, par dépêche télégraphique, le 19 de ce mois, au pi emier aide-decamp général de Voire Majesté, j'ordonnai pour le 20 une grande reconnaissance forcée sur la rive droite du Pô, parce que les rapports des espions aussi bien que les observations faites par les avantposles placés le long de la Sesia et du Pô firent supposer que l'ennemi avaii l'intention de faire, avec des forces considérables, un mouvement contre Plaisance en passant par Voghera. Dans la nuit du 19 au 20, 5 brigades du b' corps d'armée furent dirigées dans ce but par Pavie, vers la tête du pont de Vaccarizza, qui se trouvait déj'i occupée par la brigade Boer, faisant parlie du 8° corps. J'avais placé pour celte expédition, sous les ordres du commandant du 5* corps, le lieutenant feld-maréchal Urban, qui par ses expéditions antérieures avait déjà reconnu le pays entre Slradella, Vaccarizza et Voghera. et qui se trouvait précisément à cet effet avec une brigade du a" corps d'armée (général-major Braum), et une brigade de sa propre division de réserve (général-major Schaaffgolsche), entre la têle de ponl de Vaccarizza et Broni. L'expédition commandée par le lieutenant fehl maréchal Sladion se composait, ainsi de la division Paumgarten (brigades Gaal, Rils el prince de liesse), du 5e bataillon de la brigade Braum, du 9" et du 2e baladions de la brigade Boer du C* corps, ainsi que de la brigade Schaffgotsche, complétée par les Iroupes de la garnison de Plaisance qui y étaient restées. Le lieulenant-feldinaréchal Sladion a commencé le 20 au malin son mouvemanl en avant de la léle de pont. Le lieutenant feld-maréchal Urban s'était porté sur la grande roule vers Casleggio, faisant ballre préalablement la montagne à gauche, par le 5° bataillon de chasseurs. Le lieutenant feld-maréchal Itaumgarlen suivait dans la plaine avec la brigade Bils du côlé de Casaiirna et de la brigade Gaal dans la direction de Robecea. Leur réserve, composée de 2 bataillons et demi, ainsi que le corps du train d'artillerie, s'avançaient vers Barbianello. La brigade Prince de liesse formait l'aile droile et marchait par Vérrua sur Bronduzzoz. Le lieutenant-feld-maréchal Stadion avait ordonné qu'après ce mouvement, qnidevailélre terminé environ à 11 heures, on commençai l'attaque vers midi ; le licutenant-feld-marchal Ut ban devait s'emparer des localités de Casleggio el de Montebello, afin de gagner de l'a une base pour menacer davantage Voghera et contraindre ainsi l'ennemi à déployer ses forces. Le général-majar Gaal devait suivre, comme réserve, le lieutenant feld-maréchal Liban. Lorsque l'ennemi eut abandonné Montebello, le lieutenant feld-maréchal Urban poussa par crtle localité jusqu'à Genesirello ; il y trouva un ennemi, supérieur tn nombre, qui lui opposa une sanglante résistance que surmonlèrent pourtant les braves chasseurs des 5° et i° bataillons des régimenls Hess et Don Miguel lesquels, malgré des pertes considérables, eurem bientôt enlevé le plaleau et la ferme de Genesirello. Mais l'ennemi déploya bientôt des forces tellement supérieures et les augmentait encore par les renforts continuels que lui amenaient les chemins de fer, que le lieutenant feld maréchal Urban, ainsi que la brigade Gual , qui était arrivée sur les entrefaites pour l'appuyer, combattant avec de grandes perles, mats héroïquement, furent repousses sur Montebello. Dans l'intervalle, le lieutenant feld maréchal Sladion avait fait rapprocher la brigade Bils el ta brigade Hesse de l'aile droile de ligne. C'est contre le général major Gaal, qui venait de rallier le général Braum avec 1 bataillon Hess et un balaillon Rossbarh, qua l'ennemi déploya une supériorité de forces toujours croissante. Montebello fut évacué après une résistance opiniâtre. L'ennemi, tenu en respect par des perles plu» grandes encore et par la bonne tenue des troupes, ainsi que par le déploiempnl fait d'avance des réserves de la brigade Bils, ne continua pas la poursuite, el le corps, qui déjà à Cafteggio n'avait plus élé bien harcelé, arriva la nuit à la tête du pont et se retira le 21 au malin sur l'autre rive du Pô. Ainsi qu'il résulte de divers rapports encore incomplets, il y a eu engagés à Genestrello, sous le feldzengmeslre Urban, le 5e bataillon de chasseur», le 5" balaillon Don Miguel, 2 bataillons de Bossbach, le balaillon de grenadiers Hess, 2 pièces de 6, 4 pièces de 12 du 8° rpgimenl de Hall. C'est là où le combat fui le plus sanglant, les perles les plus grandes, le nombre des ennemis le triple des noires. Au combat de Montebello il y ent 2 1/2 compagnies Rossbach, 1 bataillon de grenadiers et un bataillon de ligne de ce régimenl, le 2e bataillon d'infanterie Hess, 2 bataillons d'infanterie Archiduc Charles, le balaillon de confinaires Liccans, 1 escadron de hussards Hall, 4 pièces de C et 2 pièces de 12. Une grande partie de troupes engagées à Genestrello prit également pari pcndanl la retraite au combat contre un ennemi encore deux fois supérieur en nombre. Le prince de Hesse commandait le régimenl Culoz, i bataillon Zobel, 4 pièces de 12, 8 escadrons de hulans Sicile. Des combals s'engagèrent près de Calcababbio el Caiisone de Lausi. On y vit plusieurs fois de ces beaux exemples où l'infanterie chargeait la cavalerie à la baïonnette, ou au moment de l'attaque, à 30 pas de dislance, l'infanterie tirant la première salve; les hussards elles hulans rivalisaient dans le choix heureux de la manière de combattre particulière à chaque arme; l'artillerie s'avançait tout près de l'ennemi, et l'effet de son feu n'en était que plus terrible, en même temps qu'elle diminuait ses propres pertes. C'est une chose étonnante combien peu de blessures l'artillerie a faites dans nos rangs; presque partout l'ennemi tirait au-dessus de nous, qui étions trop près de lui. L'infanterie ennemie tirait Irès-juste. Sa cavalerie ne mérite pas qu'on en porte un jugement aussi favorable. Elle a élé mise partout en déroute par nos hussards el nos hulans, cédant au premier choc sérieux. La liste ci-jointe de nos perles complétera ce qui, dans le présent rapport, n'est indiqué que superficiellement, quant à la plus ou moins grande part que chaque division a prise à la lulle effective. Le bruit du canon avait appelé vers Casleggio le lieutenant feldmaréchal Crenneville, posté près de Broni avec une partie de la brigade Fehlmayer. Le lieulenant-feldmaréchal de Stadion lui fil prendre position près de Borgo San Giulella, pour recevoir au besoin la brigade de Bils qui était destinée à couvrir la retraite. Il résulte des rapports, qu'il n'y a pas eu de poursuite ; en conséquence le lieutenant feld maréchal Crenneville revint le soir même à Slradella. Le flanc droit a été pendant la marche en avant et la retraite protégé par le général-major prince de liesse avec aulant de prudence que de résolution. Du côlé de l'ennemi il parait y avoir eu en ligne tout le corps d'armée du maréchal Baraguay-d'Hilliers el une brigade piémonlaise. Les troupes françaises qui ont élé au feu se composaient de 12 régiments d'infanterie, quelques bataillons de chasseurs, et un régiment de cavalerie; les Piémontais avaient fourni une brigade el le régiment de cavalerie Novare; les réserves étaient nombreuses et grossissaient sans cesse. Le lieutenant felj-marécha! Stadion évalue au moins à 40.0ÜO hommes le nombre des combattants ennemis. Le résultat de la reconnaissance, qui justifie ma posiiion actuelle, me parait en conséquence bien récompenser l'entreprise, malgré les grands sacrifices qu'elle a coûtées. J'attends encore les rapporls détaillés. Le lieutenant feld-maréchal comte Stadion signale provisoirement la bravoure de loules les Iroupes qui ont pris part au combat. Les régiments Archiduc-Charles, Hess, Don Miguel, Rossbach, Culos, hussards Hall et le 4°"' balaillon de chasseurs, et en général loules les troupes qui ont été engagées dans la lutte, ont ajouté une belle page * leur histoire el à l'histoire militaire de l'Aulrich». Je ne soumettrai à Votre Majesté les noms des chefs qui se sont distingués que lorsque j'aurai reçu les rapports détaillés de chaque corps de Iroupes. Malheureusement, ce glorieux combat nous a coulé de grands sacrifices. On a transporté à Pavie C00 blessés, parmi lesquels 20 officiers. Le major Bultner, de l'étal-roajor général, qui se trouvait précisément en mission particulière à Vaccarizza el s'est joint à la colonne , a succombé, ainsi que le major du 5» balaillon de chasseurs; le lieutenant-colonel Spielherger et le major Piers, du régiment d'infanterie Archiduc Charles, sont porlés absents el sont probablement morts ; en tous cas ils sont restés blessés sur le champ de bataille; le général-major Braum est blessé. Je ne manquerai pas de transmetire au plus lot à Votre Majesté les rapports détaillés; mais je puis dès à prés-enl dire avec orgueil que, par leur bravoure el l'espril qui les anime, les Iroupes se sont montrées dignes de la faveur de Voire Majesté, et quelles considéreront l'approbation de leur empereur el chef comme le plus noble encouragement b de nouveaux exploits. Au quartier-général de l'armée à Garlasco, le 25 mai 1859. Le feldzeugmesler, GIULAY L'Empereur a répondu au feldzeugmesler Giulay. «Je remercie mes braves Iroupes de leur bravoure distinguée au combat de Montebello.» D'après la liste des morts et blessés qui se trouve annexé au rapport, le chiffre total s'élève à 718 blessés el 294 lues, et 285 absents. Dans le nombre des blessés se trouvent le général Braum et 24 ofli. ciers; 11 officiers sonl tués el 4 sont notés comme absents. Garlasco, 22 mai. Le 20 mai, les troupes autrichiennes se sont avancées sur la roule de Slradella à Casleggio. La division volante du lieutenant-maréchal Urban composait le centre, flanqué à gauche jusqu'à Verzale et Casalina par la brigade Gual et la brigade Bils. Deux bataillons et demi composaient la réserve, appuyée à Rea, pendant que la brigade du prince de liesse, s'avançait de Verrua à Branduzo. Le signal de l'attaque a été donné par le lieutenant-maréchal de Sladion, commandant le 5e corps d'armée, et, après un vif combat, à H heures du matin, Casleggio, assailli de lous côtés , était occupé par une brigade de la division Urban. Une division de la brigade a marché sur Montebello el l'a occupé se portant à Genestrello où elle a commencé à trouver une forte résistance de la part de l'ennemi. Les braves chasseurs du 5" bataillon , appuyés par le régiment dorn Miguel et par deux bataillons du régiment de liesse, ont pris d'assaul les bailleurs voisines après une lulle des plus acharnées; mais, devant l'attaque de forces supérieures, ils ne sont repliés, tenant l'adversaire en respect. La brigade du prince de Hesse fut alors attaquée sur la roule royale qui conduit de Casleggio à Voghera. C'est là que le combat a élé le plus sanglant. Le régiment d'infanterie de l'archiduc Charles et un balaillon de l'aulre régiment baron de Hess ont subi les pertes fes plus fortes, mais ils en ont fait subir de plus forles à l'ennemi, se ballant avec une persévérance inouïe. L'ennemi avait développé des forces bien supérieures aux nôtres sur toute la ligne; il avail concentré là le nerf de son armée; aussi, à sept heures cl demie de l'après-midi, après un combat de cinq heures, le lieutenant maréchal de Sladion, exécutant les ordres reçus, ordonna que l'on cessât le combat, afin de donner de la nourriture et du repos aux soldats. rendant la nuit fui reprise la position désignée enlre Vaccarizza el Slradella. De l'autre côté combailaient la division Forey et une division sarde. D'après l'aveu des prisonniers, les forces de l'ennemi se composaient de 12 régiment d'infanlerie, qualre bataillons de chasseurs et un régiment de dragons piémonlais. Telles élaienl les forces de l'ennemi au commencement de la lutte ; niais, pendanl le combat, des réserves ne cessèrent pas d'arriver par le chemin de fer; aussi, dans la soirée, leur nombre était considérablement accru. Les Français se sont battus avec beaucoup de bravoure, les Piémonlais, au commencement de l'action, ont bien tenu, mais ensuite leur vigueur a diminué, et elle a fini par s'éteindre tout à fait. Les troupes autrichiennes se sonl conduites d'une manière admirable: l'artillerie a mérilé les plus grands éloges; les hussards Daller, droits sur les étriers, chargeaient les bataillons français qu'ils menaient en désordre. Un balaillon du régiment de l'archiduc Charles s'étant formé en carré, a attendu la charge d'un régiment de cavalerie française et l'a laissé arriver à quarante pieds de distance, et, par un feu de mousqueterie, l'a presque entièrement détruit. Les lances de la cavalerie piémonlaise ornent aujourd'hui le campement du cinquième corps d'armée. Notre troupe esl plus animée que jamais. Après celte première épreuve, l'ennemi n a plus eu le cœur de l'inquiéter dans les positions qu'elle occupait. Nos morts sont au nombre de 500, parmi lesquels se trouvent un major (d'étal major) el plusieurs officiers. On ne connaît pas exactement le chiffre des blessés. Les adversaires onl dû éprouver des pertes bien considérables, n'ayant pas trouvé le moyen d'inquiéter le repos de nos régiments pendant la nuit el dans la matinée suivante. Ce fait d'armes montrera aux Français que le soldai autrichien n'est pas tel que l'ont dit les journaux du parti révolulionnaire. Napoléon III a en face de lui une armée qui ne le cède en rien à celle de la France. Une fois que le canon se met à gronder, plus de forfanterie: la vérité seule! P. S. Nos troupes ont abandonné, par des conditions stratégiques, la ville de Verceil, faisant sauter le pont sur la Sesia. Garibaldi, dans les alentours, a des escarmouches avec nos avant-postes. Le général autrichien Zobel vient de publier l'ordre du jour suivant : I. R. COMMANDEMENT DU 7e CORPS D'ARMÉE. Proclamation. Si des détachements piémontais ou français, si des patrouilles, des explorateurs, ou des agents de ces deux armées, soit en uniforme ou travestis, paraissent sous un prétexte quelconque sur le territoire occupé par les troupes I. et R., toute commune, et conséquemment tout habitant de ces communes, est tenu d'en avertir aussitôt le commandant de la slalion, el si ce pays n'est pas occupé par les Iroupes I. el R. on devra en aviser le chef du poste militaire le plus proche. Toute commune dans le territoire de laquelle un détachement, ou un seul soldat de l'armée autrichienne découvrira une patrouille ou un agent ennemi, sera soumise sans rémission aux peines les plus sévères édictées par les lois militaires. Il en sera de même dans le cas ou ce serait un habitant de la localité qui dénoncerait la présence de l'ennemi. Sous peine de pillage, la commune devra payer une contribution de guerre, le pays compromis sera incendié et le coupable immédiatement fusillé. Les communes devront faire publier la présente proclamation dans les églises par le clergé, et de toute autre manière. Mortara, le 24 mai 1859.
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FRANCE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FRANCE. On lit dans le Bulletin hebdomadaire commercial de la Presse : «L'Amérique du Nord est à peu près le seril pays étranger qui continue à envoyer régulièrement des commissions de quelque importance à nos fabriques et à nos manufactures. Les métiers de Lyon ont été presque exclusivement occupés, depuis plusieurs mois, à l'exécution des ordres d'Amérique, et les maisons de Paris ont eu beaucoup de peines a se procurer le peu de tissus dont elles avaient besoin pour leurs réassortiments, c'est ce qui a soutenu les prix des soieries. Les détenteurs de soies grèges refusent de céder leurs marchandises en baisse; ils supposent que l'étal de guerre qui existe dans deux des principaux pays producteurs de soie, le Piémont et la Lombardie, diminuera considérablement la récolle et maintiendra forcément les prix. La fabrique de Paris reçoit encore quelques commandes pour l'Angleterre et la Russie, mais l'exportation est complètement nulle pour l'Italie. On se plaint aussi du ralentissement des demandes pour l'Amérique méridionale. Le Mexique, le Chili, le Pérou, la Havane sonl dans un élal de crise commerciale, el encombrés de marchandises européennes. Les premières nouvelles de la déclaration de guerre avaient décidé quelques manufacturiers de Mulhouse et de Rouen à se défaire de leurs marchandises, ce qui avait déterminé de la baisse sur les tissus de colon, mais ce mouvement a été de peu de durée. Les prix se sonl immédiatement raffermis. Il y a eu des besoins à remplir en lissus el en filés. ■■Le mouvement de hausse s'est ralenti sur les sucres indigènes. La raffinerie a ralenti ses achats, et la bonne 4*, qui étail demandée la semaine dernière h 74 fr., esl revenue à 75 fr. les 100 kil., el l'on trouve même difficilement des acheteurs à ce cours. On a même placé au Havre quelques lots de bonne 4" des Antilles à 08 fr. 50, mais les demandes sont plus rares, et les affaires ont eu fort peu d'activité dans les autres porls de mer. Les prix se sont mieux tenus sur les cafés, qui ont conservé une bonne demande au Havre; mais à Paris les ventes se bornent aux besoins ordinaires de la consommation.
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VARIÉTÉS.
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VARIÉTÉS. Gesta, comme tant d'aulres, a vu ses sentiments s'exalier pour la délivrance de l'Italie, et tout de suite il a pris la résolution de lui dévouer son bras. Tout à poinl il se trouvait dans la meilleure situation pour faire un volontaire italien. 11 est jeune, il porte un nom en a, il a l'œil noir, le bras sec, le lein napolitain, et pour le moment. il élait on ne peut plus disponible, ne tenant, en France, ni à l'armée, m à l'industrie, ni aux arli, ni à la finance. Donc bien décidé à rejoindre les corps francs de Garibaldi, il cnlre dans un restaurant de la rue Saint Honoré et s'y fait servir à dîner. Pendant le repas il causa avec le maîire de la maison, de i guerre d'Italie, bien entendu; il lui fait part de son projet d'aller combattre ces Aulrichiens fouctteurs de femmes, ces farouches Hongrois, ces féroces Croates. Le patron loue son ardeur, lui souhaite bon voyage, et l'encouragea ne pas larder de voler au secours de celte belle Italie, la mère des arts, du christianisme et de la civilisation. i Dès ce soir, je me mets en roule. » répond Gesta en demandant son troisième plat; dans deux jours je suis à Gênes, et il y aura bien du malheur si je ne suis pas en ligne à la première bataille. Le patron s'étant esquivé, Gesta raccole tous les garçons leur fait part d'un plan de campagne infaillible, culbute les Aulrichiens, n'en laisse pas un seul en Italie, où il plante le drapeau de l'indépendance, reçoit les épaulettes de colonel, épouse la plus belle des Véniliennes millionnaires, el laisse soupçonner qu'il pourrait bien aller faire un tour à Vienne pour y recevoir l'érharpe de général. Celle riche perspective était bien de nature à séduire, et n'était que le premier garçon élait père de famille, que le second allait se marier, que le troisième élait fils unique, el que le quatrième avait une part raisonnable au tronc, l'ardent propagandiste eût fail de nombreuses recrues dans le restaurant. A bout d'arguments, l'orateur se lève de son siège, jette la serviette sur la table, et dans un magnifique mouvement d'indignation, s'élance vers la porte, ne voulant pas, disait-il, resler une seconde de plus dans un repaire de lâches et d'égoïstes, incapables de comprendre les mots sacrés de liberté et d'indépendance. « Vous oubliez quelque chose, lui cria on des garçons.—Laissez moi! vous n'êtes pas Français! — C'est vrai, lui répondit le garçon, je suis Belge; mais vous oubliez de payer voire carte.—Ma carte? — Oui, la petite carte de voire dîner, 0 fr. 25 et ce que vous voudrez pour les garçons.—C'est bien, où esl le patron ? » Le palron se présente. « Palron, lui dit Gesta, Je n'ai pas d'argent, vous comprenez?—Pas trop.— Je pars pour l'Italie, je suis volontaire italien, je vous l'ai dit; un volontaire n'a jamais d'argent, c'est connu.— Il fallait partir avant de diner.—Farceur! ce serait genlil d'arriver affamé en Piémont; pauvre Piémont qui est déjà dévasté par les hulans, les Croates, les Hongrois! — J'aimerais autant leur donner à diner qu'à vous ; en voilà as«ez, allez vous faire pendre ailleurs, répond le patron,» en le jetant à la porle. Alléché par le succès de cette première escarmouche de la rue Saint Honoré, Gesta, le lendemain, allait planier son chapeau à la patère d'un restaurant du boulevard de Sébaslopol. Là il renouvelait son la veille, ses confidences au par tron, sa propagande aux garçons, le lout'se montant" à'G fr. 85 c. ; mais cette fois, le palron ne comprenait pas aussi bien la sainteté de la mission d'un volontaire préludant à ses dépens à la délivrance do l'Italie, l'a fait arrêter au moment où il lâchait la fameuse tirade sur les lâchps, les égoïsles qui eic. Traduit, à raison de ces faits, devant le Tribunal correctionnel, sous la prévention de filouterie, Gesla a invoqué le nom sans tache de son père, la douleur de sa mère, a imploré l'indulgence de ses juges, jurant son honneur que, rendu à la liberté, il partirait immédiatement pour l'Italie, même avant dîner. Le Tribunal l'a condamné à huit jours de prison.
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Naissances:
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Naissances: Dec!, du 21 mai. Elis. Kodesch ; Barbe Dosiert; — 22, Marie Sax ; Sus. Gillen ; — 25, Marlin l'ommrel; Kris. Arrensdorff; Marie Dclfeld ; Eli*. Guirlinger ; Marie James; A. J. SI. Chrisline Kaiser; Marie Balthasar ; — 25 , Cath. Theis; — 26 , Christine Urbany; — 27, Urb. Slrumminger.
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Décès
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Décès Du 21 mai. Barbe Eng. "Wilhelm 1 1/2 ans ;— 22, Jean Vandersehcffen 72 ans journ.; — 25 i fil ii t h. Michel, 71 ans, chapelier; Murie Konlz 51|2 ans;— 24, André Pondrom 72 ans médecin , cél.; — 25, N. Thomas, 15 mois;—28, Philippe Croisé; 28 ans, cord. célib.; Jules METZ Rédacteur responsable.
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Quantité de céréales vendues au marché de Luxemb. le 28 mai.
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Quantité de céréales vendues au marché de Luxemb. le 28 mai. Froment, 150 licet.; Metcil, 1 ï>0 hect.; Seigle,—licet Orge, — Avoine. 90 licet.; Pois, — lio«i : l\ de terre, 9 licet.; Boi.-s, <•* «.tère.s; lîeurrc, — kil.; Oeul's, — douz.
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 16, n° 65
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. PARAISSANT LES MERCREDIS, VENDREDIS ET DIÏAXCIIES. M Gä PRIX DE L'ABONNEMENT: 9 francs par semestre pour la ville. 10 frs. par semestre, franco dans (oui le tirand-Duché. 12 (r., franco, pour la Belgique. 15 fr., p«- la France, la lloflaudc, etc. JWetrctreM !♦ <Jutn 1839. ANNONCES : 20 centimes la li«>ne. 10 centimes pour les abonnés. Les Abonnements, iii.serfions,Correspondances, Annonces, etc., etc., doivent être adressées —franco •— à l'imprimeur du Courrier,
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REVUE POLITIQUE.
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REVUE POLITIQUE. 30 mai. Les succès de Garibaldi, plus complets que ses plus grands admirateurs n'eussent osé les rêver au début de sa hasardeuse entreprise, sont officiellement confirmés par le Moniteur universel. Le vaillant chef des partisans est entré à Côme vendredi soir à dix heures, au son des cloches, loules les rues étaient illuminées, après avoir forcé les Autrichiens à battre en retraite du.côté de Milan. Tont le pays, à l'apparition du drapeau italien, s'est rallié aux soldats de Caribaldi. Ceux-ci occupent en ce moment Camerlaia sur la roule de Milan. Les Autrichiens sont à Mariano et à Monza. Le roi Victor-Emmanuel, informe par le télégraphe des brillants résultats obtenus par le corps de Garibaldi, lui a envoyé loules ses félicitations. Le chef des volontaires adresse aux Lombards une proclamation dans laquelle ils les convie à la vengeance des insultes,, des oulrages, de la servitude de vingt générations. ««Aux armes, dit il, le servage doit cesser; qui peut saisir une arme el ne la saisit pas est un traître !» La Lunigurna parmesane s'est insurgée en faveur du roi Victor Emmanuel. Le général Rihotti est entré à Parme avec des Iroupes toscanes du génie miliiaire el de la gendarmerie.. La population l'a accueilli par des acclamations et des cris de Vive le Roi! Vivç l'indépendance italienne! Les troupes parmesans se sonl retirées. Les o|>éralions de Garibaldi, blâmées par quelques personnes comme dangereuses, en ce sens, qu'elles paraissent ne pas se rattacher à un mouvement d'attaque plus général, ne méritent pas les critiques dirigées conte elles. Garibaldi devait élre soutenu par le'centic de l'armée alliée. Mais il semble résulter de dépêches venues de Vienne que sur ce point, à savoir le long de la i Sesia el sur la rive gauche du Pô, les franco-sardes ont rencontré des difficultés que jusqu'à présent ils n'ont pas réussi à vaincre. Leurs postes les plus avancés sont à Borgo-Verceil, où ils étaient il y a déjà plusieurs jours. Ils avaient aussi réussi à s'établir à Candia, mais le feu de l'artillerie autrichienne les a forcés "a changer trois fois de position el finalement 'a quitter la place. Le télégraphe de Turin esl rc-té muel sur ces incidents et un télégramme d'Alexandrie, publié hier matin par le Moniteur universel, se borne à dire qu'il n'y a rien de nouveau dans la situation. Des forces considérables sont dirigées en ce moment sur la Toscane. Le prince Napoléon les reçoit et s'occupe de leur organisation définitive, iifin de pouvoir commencer le plus promptenicnt possible ses opérations militaires dans l'Italie centrale. L'on ne sait pas encore, rien n'ayant transpiré à cet égard, où sera dirigé le corps commandé par Son Altesse Impériale. Rien de bien imporlant ne s'est passé an cenlre et du côté de l'aile droile de l'armée alliée. Samedi, il y a eu sur la rive gauche de la Sesia, en face de Verceil, une légère rencontre. Les Autrichiens ont élé repoussés. D'après des bruils qui circule»! à Paris, les gouvernements neutres s'occuperaient déjà d'une manière sérieuse des moyens de mettre prochainement fin 5 la guerre. L'Europe, el surtout la Prusse et l'Angleterre, auraient l'intention de faire une énergique démonstration diplomalique après l'enirée des alliés à Milan, et de peser sur les parties belligérantes afin de les amener à déposer les armes. Nous lisons dans le Times que l'empereur d'Autriche a adressé une lettre autographe au général Giulay pour le féliciter au sujet de la brarourc déployée par ses Iroupes dans l'affaire de Moulcbello. D'après la Gazelle de Vienne, celle affaire a produit dans la capitale de l'Autriche une excellente im■ pression. Les Autrichiens persistent à prélendre qu'elle a servi de lotit point leurs projets. Le général Giulay affirme qu'il a eu "a combattre tout le corps d'armée du maréchal Baraguay-d'Hilliers. Le président Gelfrard a ouvert le 2G avril la session législative d'Haïti. Le président de la chambre des dépotés l'a félicité d'avoir rétabli la liberté, et Iura donné l'assurance que les représentans du pays lui donneraient un loyal concours. Des acclatnaiionä enthousiastes, des cris de Vive la liberté! ont accueilli le sucesseur de Soulouque à son entrée et l'ont accompagné à sa sortie. 31 mai. Une dépêche de Turin du 29 nous apprend que les Autrichiens sonl entrés à Bohbio avec des forces considérables. Celte localité se trouve sur la route de Plaisance à Gênes, dans la vallée de la Trebia, et son occupation permel de menacer l'extrême droite de l'armée française concentrée b Torlone, Voghera, jusqu'à Montebello, où a eu lieu le dernier combat. L autorité du roi Vielor Emmanuel a élé reconnue à Varese. A Côme, les habilanls sont prêts a en faire autant. On ignore encore quelles sont les intentions de Garibaldi. Maître de Côme et de Camerlala, il peut marcher ou sur Milan ou sur Bergame et Brescia, ou bien encore se jeter dans la Valteline, pour la révolutionner. Ces mouvements ultérieurs dépendent des forces que les Autrichiens peuvent lui opposer et de celles sur lesquelles lui même peut s'appuyer. S'il est suivi par le corps du général Niel, les Autrichiens concentrés à Mortara courent risque d'être tournés.
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MERCURIALES. Prix moyen. I.UM'iiiliourg 28 mai. N — -M Cologne. 26 mai. P" licet. Froment. Métcil... Seigle... Drge.... V voi ne.. fr. c. lr. c. I*.50à 17.00 14,60 à 16,00| 8,00 à 10,00 à IV. c. 16.00 14.50 12.00 13.00 7,50 IV. c. 13.82 fr. c. Z Pf. Th. 200 6 1 ;6 à 63,4 200 4 I 4 à 5/8 200 5 7 12 200 6 i 2 200 7 1/2 8,80 Pois .... l'unîmes déterre. &*l*(stèr« KenrrF(k. Dcul's Id' 2.75 à i.80 12,00 à 13.00 I.UOà 2.(W 00.45 à 60,00 2,50 200 t 13 1,80 perPI'd.
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ANNONCES. Bue de Louvigny, n. 13. Vente i!e TU ( Itl IIS au comptant. Le Jeudi, 28 juin courant, à 1 heure de relevée, il sera, en la demeure de l'huissier soussigné, procédé à la vente publique de meubles en très-bon état; ces meubles consistent entre autres en: bois de lits avec ressorts, canapés, une jolie table à thé sculptée, une table-bureau, fauteuils et chaises bourrées, lampes de différentes espèces, 2 vases en porcelaine, matelas, une armoire de cuisine, etc., etc. «s» WENGER.
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Gras-u. Grummet-Versteigerung ju Sartrtngen. 3tm ©ienftag, 26. laufenben Üttonat« Quni, gegen 1 Uljr Nadimittag«, wirb ber Cbergerid)t*rath, Jp«r £$. SSoiff au« Sujemburg, ben btesjaljrigeit ®ra*» unb (a5riimmet=©ad)êtb/nm in feinen auf ben Sännen oon 33artringen, SOZerl, (Straffen unb ÜMamer gelegenen Sßßiefen, öffentlich auf Sorg Der» fteiaern laffen. £)ie aSerftetgerung roirb in feinem su Sîartrhtgen gelegenen çoffjaufe Statt finben. t'uremburg, am 6. 3uni 1860. »85 8. ffftaitvui, 3lotax. einer Wieft j« SKöfer. 2lm Dienftog, ben 25. 3uni 1860, um 2 Uhr bei 9cad)intttags, beim 65aftioirtb Lauer j« 9îbfer, roirb Johann-Peter Hemmer, (èttttfbefiÇer ju Ûîe* bingen, liine 3Siefe, gelegen bei 9îiifer, im Ort genannt „grojjer Stehroö", meffenb 53 3lre« 30 (5enti= are«, 1. Älaffe, für eiblid) mit ber Schaar, auf iöorg oerfteigent laffen. 883 %t&cvban\0cvticn$e. 1860. Sie <?onjtrufttoitö 2Öcrfflattc nt Berg, (Golmar) — (iJrofjljersogthum t'ufemburg — empfiehlt bem 'Çubttfum iöre unb u. 31. îurner'fcbe $afer» unb Oelfameuquetfdhcr mit glatten 9îetbeflacben , runbe unb anbere (Petiten ntue|ter ßonftruetton, eiferne jeglicher VLxt, aud) fur ein ©ctratDeinäijinafcbincn für 2 '■IJfcrbe uub ©raomähmafchinen (auch für l'itierner unb fonftiger Ä'lee) ueuefter (Sonftrufdon, für ein unb mit eitttltfcben ©ufjftahlméffer«. Regelt fann man geiljaccorbe mit ber gabrir fcfjlieijen. ©ie garantir! bei allen unö jeglitftcn äöerfjcugen #ute, iovafältiae Sübeit, ohlen Witfi uub $>ol\ïDblen\labeiien, foiuie lurcmbucger (*id)euboli uub reelle Sebiemtng bei ntafttfleit greifen. granco Slbrcffcn entroeber an bie £omäncn''Ciref« tion 31t ©ct)lot>a3crg, ober bireft an bie gabrif, (Sommiô'î)irctteur Jperr Ph. Xeuexs, ober 3"gentcur» Œonftructeur §err A Scholi.ee. 886 fJcluim.tmad)unij. Söer>itfiE* i'crbingitiig ber Lieferung Dfrfajiebcticr neuer Utenfiilteu tton al« : 2tfci)e, Scheinet, ©trol)(tül)le, feruei- bioerfer iöottdjei-geratlje, alô uub SUaffcreimcr, ftebt auf Souuerftag, ben 28. b. SÜit*., Vormittag«? um 10 ein îer= min im "üürcait ber uutcrjeicbncten @arnifon«i>er» loaltuug, ©rofiftrape, beut WotljcmiBnmncit gi-gcnübcr, an. Uitternebmer roerben aufgeforbert, iljre mit ber Slitffdjrift : „©ubmiffion auf neue Jltenfilicn oon $013" oeifebenen Ofiertcn $u bem gebaebten îermin oevficgelt im cium« reidjen, loofelbft auch bie l'iefcrnngo.:öebiitgiingen jur (îinfidjt bereit Itcgen. l'urctnbitrg, ben 22. 3;uni 1860. 887 Äönigl. ©arnifom33crioaltmig. ?lmtôftube bcô iltotarô L. Ituth in $)tex,d). u. fiWhci-, (fcrae- «. #ler- ju Siinttngen, 5Sruucb unb '2lnfoiuburft. î) i e n fl a g, 26. 3uni C., mit 2 UI)r Uîad»niltagi3, loerben bie (ïljcleute Johann Körperich, ©djenfioirtlje iu îi'mtingcit, ilir in ber ÜWitte be* Dorfes ÎUTrtin« gen, an ber neuen fianbftrofje gclcgcncci »attd, ucbft ©djeune, ©tallung unb ©arte», fowic aud} trjrc fammtlidjcn fOlvbel, auf Sßorg oerfteigem laffen. î)ic iüerfteigentng loirb im Calife felbft ftatt fin» ben. ïCamt nicvben narf)fteî)cnbe Sßcvfteigerungen abge» Ijaltcn îocrbcit, iiiimlidj : ©iettftag, 26. 3uni c, 9 Uijr borgen«, auf 3lnftct)en ber Steterer . Michel Petges unb Johann Bodevin oon îiintingen, be* bie*jätrrigen Carafe* unb Älee in 7 hectare« t'anb, auf bem Stenne oon îuuttngen. Slnfang im Eorfe îuutiugen. 3K il 110 od), 27. 3uni c, um 5 Uhr SIbenb«, auf Slnftebcn be* ©rafen von Ansemburg, ber bie*jät)rigen (Prn&re in ben JSßtefen genannt « 3ICP10*CÖ " u"b „ iöcfeneriDCljer ", a"f bem iôanne oau Brouch. 3lnfan«3 in ber grofjen 3'ePh)ie*. îîonncrftag, 28. 3unt c, uni 2 Uhr 9cûd)mit. tag«, auf 3tnfteljcn ber JÎinber Binsfeld au* 3lnfem« burg, be* bieôjiiljrigen ® r a f e « in 16 äSiefen, gelegen auf ben Zäunen oou Ansemburg unb Bour. Anfang im Sorfe 3lnfcmburg, in ber Sicfe qe» narntt .Wi^efd)." 3lüe* auf «org bi« 11. 9îoocinber. 2)ïerfd), 21. 3uni 1860. »« 9lutb, i)iotar.
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Sie ©emeinbe«5ßeruialtung »on ïuntingen ttirb ûm Wontaa,, 2. 3uli b. $., um 10 Uijr äSormit* tag«, int ®emeinbe'®aate bafelbft, mr SJerbinggabe fotgcnber arbeiten unb t'ieferungen fchreiten : i <*rbauuna, einet (Sntpovtivcbe (jubé) in ber ju îuntingen, eeranfchlûgt ju gr«. 1208,50, unb 2° Jîcubebacrnutfi, ber Scheune unb ©talunv gen am 3U îuntingen, ttbgcfcbätjt ju gr«. 756,20. ■plan, «oftenanfdjlag unb 58efd)rDerben«£>eft finb jur &entttnifjnat)nie unb ISüificht auf bem ©ctreta« riate ju Üünttngcn hinterlegt, îuntingen, am 21. 3uni 1860. î)a« Kollegium ber SSürgermetfter u. ©chöffen, ®raf von Ansemburg, us WUwers, ©efretär. unb Wicfenvt rpadjtung 311 JJollmd) unb }U Stetnfel. 31m fiinfttgen ÜTcittiPoch, ben 27. 3uni b., um 3 Ut)r be* Nachmittag*, laßt bie (Stotl=»oi>t-rien SSerroaltuna, hiefiger ©tabt, eine auf bem 2t?ann oon Rollend), jtotfchen ben £>£. Metzler unb Gérard gelegene, unter bem "Jiamen „Ürcmpen" ober „3angepefdj" bc faillite 28tefe, mit Ginfcblujj ber bie«jät)rigeit ©ras« unb ©rummetfebaar, foiuie am barauffotgenben greitag, ben 29. c, ebenfalls um 3 Uljr -Jcadjiuittag*, bie nacbftehenbeu Immobilien, aie: 1. @tne SStefe, „©d)oof*ioie*" ober „©eh> nnc«" genannt, gelegen awifcben SBerelbingcn unb Salferbiugen, betenttt oon ©totj oon SJeretbingcn unb bem Gtemeinbc=2öcg ; 2. <&in (Stunbiiücf (oormal* SBiefe), auf ©tetnfeler Sann, Ort genannt „2U*bicht in ben ÜHeffen", notfehett ber Sujette uno ftcrrtt Deuter; 3. &vci 'Jltferlattb auf bem nämlidjen vJ3atm, im Crt gen. „©elfeifj 4. <&in 3tücf üanb mit einer fleinen Siefe, bei ber SBeggencr jioifdjen §errn £>u« treuf unb îliotjen, auf eine £auer oon 9 3abren unter fcr)t günffigen i*cbiugimgcn öffenttid) oerpadjtcn. Die Verpachtung ber auf bem $ollerid)er Sänne gelegenen SBiefe toirb bei bem (Saftroirtl) unb 33t«tr= brauer §m. Buchhollz in Rottend), unb jene bet übrigen IMtcr, bei bem ©djcidnnrtl) Jpcrrn Rechngcr in ©tcinfel, s2tatt fiubcit. t'tircnitutrg, beu 20. 3uni 1860. 870 3Jîotbe, Notar. ju Swrcntburg. Km 3tfittn>odj, 27. 3uni, um 9 Uljr2ttorgen«, wirb £>r. Bruch, fritfjcr üliaurermeifter m Surent« bitrg, in feiner ©ofjnung allba, (5ongregation«gaffe, oerfchiebene ÜJiöbet unb ïDtaurenoertjeitge, al«: îeimer, 6 ©djubtarren, ütfabrilicn, Setter, weiter, ftcffel, Äiftcn, Haifbüttcu, 33aiid>bütten, ©teinhauen u. f. ro. öffentlich gegen baarc 58ejaf)lung oerfteigent laffen. Viirentburg, ben 20. 3utii 1860. »es Rousseau. ©eriditgpolljiebcr. Tente par autorité de justice. Mercredi, 27 juin 1868, à 10 heures du matin, il sera procédé sur la Place-Guillanme à Luxembourg, à la vente au comptant «7'tm cherat hongre grisrouant, âgé de 7 à 8 ans. Ce cheval se trouve en fourrière chez M. Wester-Dumoulin, aubergiste, où il est à voir avant la vente. Luxembourg, le 22 juin 1860. »77 ETTINGER, fils, huissier. VENTE DE MEUBLES« Mardi, 26 juin 1860, à neuf heures du matin, il sera procédé par le ministère de l'huissier Ettinger, fils, de Luxembourg, à la vente des meubles et effets dépendants de la faillite J.-P.-H. Kœmerer, cabaretier à Luxembourg (Grund). Ces meubles sont: Tables, chaises,armoires, secrétaire, canapé, piano, linge de corps et de table, lits, literies, commodes, tableaux, glaces, pendule.vins, liqueurs,fourenaux, ustensiles de cuisine, verres, bouteilles, etc. La vente aura lieu en la maison du failli au Grund. Luxembourg, le 21 juin 1860. Le Syndic provisoire de la faillite, »« 7 Jules CHOME, avocat. «ne eoueîie en fer avec sommier. — S'adresser au bureau du Courrier, gg* S>ît«fberlaû,c »on Stacfftctttcn in Mersch, à gr. 2 Ijuniert ©turf. 2)?an loenbe ftch an £>errn Bernard Etgen, <5r,<= auffehcr bort. «u
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VENTE D'HERBES ET REGAIN. LT M)I. 25 juin 1SG0, à 1 heure de relevée. Mme Kneppcr, de Pèppange et ses enfants, feront vendre, à l'enchère et à crédit, la récolte en herbes dans leurs prairies, situées bans de Rœser et circonvoisins. La vente aura lieu en la demeure du sieur Lauer, aubergiste à Rœser. Êsch-sur-i'Alzette, le 16 juin 1800. 859 François, huissier. Vente publique D'HERBES ET DE REGAIN. Vendredi, 29 juin 1800. à une heure do relevée. Monsieur Schintgen, avocat à Luxembourg, fera vendre à l'enchère et à crédit, la récolte en herbes et regain, dans ses prairies, situées bans de Rœser et circonvoisins. La vente aura lieu en la demeure du sieur Feiler, cabaretier à Crautliem. Esch-sur-l'Alzette, le 10 juin 1.860. aeo François, huissier. — ■•■- ■■■ ■ ■" — *" ~ Vente d'herbes à la ferme tB'Krensliof. près de Belvaux. Jeudi, 28 juin lsGO. à l'heure de midi, MM. Brasseur, notaire à Esch, et Steirhen, propriétaire à Mondercange, feront vendre aux enchères et à crédit, eu leur maison de ferme, dite Erenshof, près de Belvaux, la récolte en foin sur pied de cette année, dans leurs prés, d'une contenance de 18 hectares, situés sur le ban de Belvaux, et dépendant de la dite ferme. Esch-s.-Alzette, le 19 juin 1800. »45 BKAssF.rn, notaire. ©raôs uub <$tnntmet'.%Sevftei$evnn<i. Son Sonntage, 24. I. SMtô. Qfpnt, aeuen 4 Ut)r btä iKacbnrittagä, läjjt bie ®rnietirbe'Scnoaming oou Lintgcn ben bicojahrigen C&rtrag nu *>eu unb (Qrummet, in i li r e u auf ban ©antre Vuttgcn ge» tegenen ©iefen, öffentlich tu'rftcigcvn. Tie *3erfteigernng finbet Statt bei Çerrtt ®aft» rotrtl) Wélterjjui Vintgen. Sintgen, ben 14. $uni lsflsf>°sti Ter SBirrgcTttteift«, Hf.vardt. (&ta$<%mb <§?rimtmct* S3evftci#etnnQ )tt ©ûrtrtttflett. fha Ticnftag, 20. laufcnbeit lU'imatc- 3funt, gegen 1 Ulp- sJidd)mittagt?, luirö ber Cliergertibun-ath .vvrr d. \YolJt, au« l'urriuluirg, ben biee-jatjrigen (*}ra*j nnb (tfriiminct - äßncbötbum in feinen auf beu Scannen oou SBatrringèn, -Uteri, Straffen unb üBfomer gelegenen Sffiiefen, öffentlid) auf Sorg, uerfteigern laffen. Soie SSerfteigerung mirb iu feiuem m 23artringcn gelegenen .Npofljaufe ©tatl fiubeit. yureinbiirg, am G. Juni 1800. 803 L. Majerus, 9cotar. (&va&'< nnb förttmmet* 2Scrfrct«jtcruitß \u «Spcfpertitflen. 3Jt i 11n> o th, ben 27, 3uni lstio, bes '.'fachmitlag« 3 Uhr, werben bie «irben STIEF au* Àcntmgeu bie pie«jtü)rige (tfra* unb töruituttct-tirrnbte, in mfdjiebeueu, in ben -JJùuliuigeii ber (»enieiuben Hesperingen nnb Röser gelegenen liefen, öffentlid) oerfteigevu laffen. Tie Cerfteigerung finbet Statt m .fice-pcringcu, in ber üJohmntg bes «perrti d.-i'. llippn-t. Vurcmbitrg, ben 14. Juni 1860. »os KLEIN, Moiar. bras- u. brumm et-Versteigerung yt Ülltjtngen. 3üu Donner flog, beu 28, 3iuu l«S60, um 2 Uhr beô -.Vadnnittagc, wirb .sju-rr Peter BECKER, lJ.-äd)ter ,,u Grevels, bie biecjiüjngcn d3 ras- uub @ r u m m e t = G r n h t e n in feinen, auf ben können Don äujUtgen, iltöfer, liraiitljeni uub gelegenen Riefen, öffentlid) auf ißurg uerfteigern laffen. ©ie SBerfteigerung wirb ut fingen, heim SBirtlje Prosper Becker, )tatt flnben. ÜHonborff, ben 21. o"ut 18G0. «W _Lesscl, Wotax. € 'onsfr action d'un clocher à JZiaselictte. MARDI. 20 du courant, a 1 heures de rëlel'administration communale de Lorentz- WF.n.F.u procédera à la réadjudicutioti de l'entreprise de la construction d'un eh,eher à l'église de Bluselte'te. sur la mise à prix de S",, de rabais sur le montant du devis qui -.'«'lève à 2.700 fr. Lorentzweilor. le 21 juin 1860. »*' N Rkdtkb, bourgmestre.
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(Drmtîu (ßüter-tJn-ftcigmutß in ©cmäfjfjctt ©efefceS n. 12. Sunt 181G. 2Ji ittiuod;, ben 27. 1860, bco ■Diadpuittagö 1 llljr, auf betreiben beo ßean Dumonceau, 2U>« uohit in i'itttid), in feiner liigciifdjaft als ßurator be«i fjallimeuto Urbain sœurs, aus l'üttid), werben ucrfdjicbctic, auf beu Faunen oon Altzmgen, Itzig, Hesperingen, Eentingen, Berchem, Peppingen unb Röser gelegene 'iUtferfelbcr, SOßtcfen unb 3%iibparceUen, öffentlich uerftcigcvt. î)te syerftêtgernng finbet (Statt 511 Hesperingen, in ber SSolmmtg bes ijernt Jpippert. Vureuibm-g, 14. 3uui 1860. so» flieht, -Dîotar. Slm 1. 3uli ti'tufttg, um 3 llljr 9ta$tntt* tago, ;tt yintgen, in ber $5of)timig bes fterrn M. Dondelinger, wirb bie Elise (Jollart, oon l&xanbvoii, &ie bt'ec-iiibrtite «timbre in feinen Söiefcn, auf ben Faunen 001t Vintgcn, JJÎcrfd) nnb ben um« liegeiibeu Zäunen, offentlirl) oerfteigern laffen. »IKerfdj, ben 21. 3uni 1860. 872 Beschemont, 9iotar. Etude de M' Motiie, notaire à Luxembourg. Adjudication publique de la belle ferme dite DU HARTHOF, située près de Beaufort, dans la commune de Waldbillig, au canton d'Echtenuteh, Grand- Duché de Luxcmlourg. Le Jeudi. 28 juin 1800, à S heures de relevée, il sr-ra procéda a la rciiuclc d« Monsieur DAUOREAt . Inspecti'iir «Us droits d'entrée el «I«' sorti« et des accises, demeurant à Anvers, rue «le la Consliluliou, 38, A la venie |i;ir adjudication publique et au plus olfranl et dernier enchérisseur, «lu liien «i dessus désigné, siiué prés «le la Sûre el à proximité de la grande roule i|ui se ««instruit en ce moment enlre Kclitt-mach et Diekirch. Cette ferme es( composée de bâtiments d'habitalion el d'exploitation, en parlie récHHltM construits el en parlie nouvellement restaurés; de plus, d'un moulin à farine avec ilépcmlances, de terres, prés, jardins, planlis, bois et pâtures, !«• loul en ircs-bnn élat et «l'un produit considérable, el contenant : H. A. C. Kn superfine bâtie. ... i\ 24 15 - bois et baies . ... 29 35 60 » terres labourables. . . 50 16 50 •• vaine pâture .... 4 56 30 » plantis „ 17 «SO •i prés et enclos .... 7 91 7* et en jardins 78 50 93 20 43 Entrée en jouissance immédiate. S'a «lr« Mer pour prend n- in-pedion «ludit bien au sieur Bernard Se/uii-ider. garili'-f'oreMi« r à Bi-aul'ort; el pour avoir commuuicalioll du cahier des cbarxcft, soit an propriétaire Ini-méni«-. soit au notaire soussigné, en l'élude duquel li vente ain.'i lieu. Luxembourg, le mai 1800. 745 MOVHE. Tabac en »oudre «le France (dit de Paris). JKoie aur omateum Le soussigné a l'avantage de faire part aux consommateurs qu'après do longs et pénibles essais, il est enfin parvenu à obtenir exactement, cette sorte de tabac qu'il met en venteà. partir de ce jour, à moitié du prix coûtant en France. La parfaite conservation en nécessite la livraison en potS de demi kilogrammes au moins, mais il supporte cependant fort bien la vente en détail. Luxembourg, le 12 juin 1860. 802 *" A. DIETZ. Premier étaçe à louer, rue des Capucins, u" il, compose de 5 places, cave et grenier. an
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Fahrplan mm 10. März 1860 ab : Von Trier nach Coblenz : SötonttlflS, Ü0«?ittu>in*i)fl>, former fît! a* und «2ainfhi«ïC<, Morgens 5 Uhr. Voii Coblenz nach Berncaslel : 3>PnneriïaflS, JCreitctßS und <2otintrtfté, Morgens 6 Chr." Von Berncaslel nach Trier : 3SJlitttOï»dbê, Jymttlgd* -2rtniftrt},0 und SÖlüllttlfle, Morgens 6 Uhr. Trier, den 6. März 1860. ben SJcrroaltungSäSRatCi, Per Ti i r e tt or. IVB, Unfere «2dbtffc corrcàpDitbtren nach SIuFmtft in (Svblenx : vbeinabwävts: mit ben um 5 Ufvr 30 Win. unb 8 llbr io Wlin. ab$ebenben (*ifcitbabit)«igen nach fi ö In, rktn auf warte: mit bem uni 1 Uhr 43 Win. abftebenben (*t fc ttbabit«; mv nttcb 991 a in 3. 71s
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S. ROSENTHAL, mécanicien-dentiste, diplômé en France, en Belgique et en Hollande, breveté de S. M. le Boi des Belges pour la pose des dents et dentiers. Il répare tous les défauts de la bouche et garantit toutes ses opérations. A consulter tous les jours rue du Génie, n° 1. Récemment établi dans cette ville, il se recommande au publie pour tout ce qui est du ressort de son art. 760 ~ZÔCÎËSÎEXT A IiOITEÏT rue du Gouvernement, N° 26, composé de cinq chambres, cuisine, chambre de domestique, cave et grenier. sso Tleïle remise à lonier«, rue de la Congrégation. S adresser «au propriétaire, Chrétien Bruch, maître maçon à Luxembourg. »«i ON DEMANDE des ouvriers typographes. S'adresser à l'imprimerie de cette feuille, rue d'Aldringer, n° 1. «7« Jpts~ L'ancienne maison du docteur Scltmit à Ellelbruck. si favorablement située pour le commerce, est à LOUER en bloc ou par quartier« composé« : 1° d'un r« z-ile chaussée de cinq places arec cave, grenier, remise, etc. 2° d'un premier étage aussi de places avec grenier et cave. 5° d'une maison de six places avec cave, grenier el remise. Le loyer de chaque quartier e«l de 550 francs. On pourra aussi avoir des écuries. 152 Die Tapeten Fabrik TeyfTÏÏ (Joblenu liefert anerkannt rlic schönsten und billigsten Tapeten, z. 15. çaiill'rirlc tioiillapiHii von 10 !Ssr- und Olanzliipelen von 4 1/2 Sgr. an per Holle. Die Rollen sind so lang und breit wie aus jeiler indem Fabrik. Muster merden auf Franeo-Briefe zugesandt. 300
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I ■ I I—»P—— LI I- Jjuxetnbourg, imp. de J.-P. Müller.
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REVUE POLITIQUE
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG, 23 JUIN REVUE POLITIQUE Les désertions dans l'armée napolitaine continuent, comme nous l'avons annoncé hier, et l'on faisait même courir à Palerme le bruit que des défections avaient eu lieu dans la garnison de Messine. Les troupes qui gardent la forteresse de cette place s'y fortifient contre l'éventualité d'une attaque de la part des Siciliens. Dans la ville même, l'autorité royale n'existe plus que de nom. Les employés et les juges ont pris la fuite, et la population émigré en masse pour éviter les horreurs d'un bombardement, si la citadelle vient à être attaquée. Le bruit du débarquement de Mazzini en Sicile ne s'est pas confirmé; on écrit même de Turin, à la date du 18, que le célèbre agitateur a renoncé «à se rendre auprès de Garibaldi, dans la crainte d'être mal accueilli avec ses idées républicaines. Suivant la Gazette de Cologne, la France serait sérieusement d'intention de conclure un traité de commerce avec le Zollverein ; les propositions du gouvernement français seraient soumises en ce moment à un examen sérieux de la part des autorités de l'union douanière. Le Constitutionnel publie un article qui repousse vivement la supposition d'une origine plus ou moins gouvernementale de la dernière brochure écrite par M. About. La Chambre des Représentants belge, dans sa séance du 21 de ce mois, a terminé l'examen des articles de la loi sur l'abolition des octrois. Les propositions de la section centrale auxquelles le gouvernement s'était rallié, ont triomphé sur toute la ligne. Aujourd'hui a dû «avoir lieu le second vote sur l'ensemble de la loi. Zurich, le 22 juin. Dans une note, le gouvernement suisse annonce aux puissances que la France ayant pris possession militairement des provinces neutralisées, il déclare persister dans sa manière d'envisager la question, et maintenir sa protestation adressée précédemment aux cabinets européens. Le gouvernement suisse demande en outre qu'on avance l'époque de la convocation des conférences. Vienne, 22 juin. Dans la séance du conseil de l'empire qui a eu lieu hier, l'empereur a permis aux membres italiens de se servir de la langue italienne. Madrid, 21 juin. Le manifeste de don Juan de Bourbon, adressé aux cortès, est publié dans les journaux, qui s'en amusent. Londres, 21 juin. Dans la chambre des lords, le comte Granville, répondant au marquis de Normanby, a dit que M. Elliot n'avait pas appuyé la demande en restitution des bâtiments capturés formée p«ar la Sardaigne. Lord Granville a ajouté que le gouvernement anglais n'avait pas été informé de l'occupation du fort de CasteUamare par les Anglais. Lord Brougham a exprimé sa satisfaction de ces déclarations. On lit dans la Patrie : « Le gouvernement insurrectionnel organise activement la nouvelle administration de la Sicile, Dans chaque province, des gouverneurs ont, été nommés, et les municipalités des villes viennent d'être renouvelées. Le ministère lui-même a été modifié par Garibaldi. »Voici, d'après les derniers renseignements, la composition définitive du ministère : »Guerre et marine, le capitaine Orsini; intérieur et finances, F. Crispi; grâce et justice, Guarneri ; cultes et instruction publique, Mgr Grégoire Ugdalena; police générale et inspection des prisons, Giuseppe Ugdalena. »Tous les efforts du nouveau gouvernement se portent sur l'organisation de l'armée et de la marine. La levée extraordinaire ordonnée par Garibaldi se poursuit avec vigueur. Elle sera terminée le 25 juin. »La mesure ordonnant réquisition d'un cheval ou d'un mulet par mille habitants, pour le service spécial de l'artillerie, est en pleine exécution. »L'administration de la guerre a envoyé de Palerme des officiers spéciaux pour recevoir ces animaux et donner un reçu aux habitants qui les livrent. »On voit par là que l'idée dominante est l'idée militaire, et que toute l'activité qu'on déploie en ce moment a pour but principal de se mettre en état dé reprendre les hostilités et de pousser la guerre aussi énergiquement que possible. »Nos dernières nouvelles de Naples vont jusqu'au 16. A cette date, la ville était toujours tranquille. Le 15, on avait embarqué pour se rendre en Calabre les 13°, 15" et 16' bataillons de chasseurs a pied, ainsi que quatre compagnies du 14° de ligne et quatre compagnies des tirailleurs de la garde. »La cavalerie et l'artillerie seront embarquées successivement. Ces diverses troupes doivent faire partie des colonnes mobiles placées sous le commandement du général Nunziante, dont nous avons annoncé lo débarquement à Pizzo, sur la côte de Calabre. »Le roi s'est rendu à Caserte, où se trouvent les 6°, 9" et 10' régiments de ligne, récemment arrivés de Palerme, ainsi que des détachements d'autres régiments. Il a passé ces troupes en revue et les a remerciées de leur dévouement. »Les soldats se sont plaints au roi de la manière dont il avaient été commandés. Leurs généraux et leurs colonels vont être changés. »La frégate à vapeur Buggiero est arrivée le 15, ayant à bord 1,200 hommes venant de Palerme. Elle est repartie dans la nuit même pour cette ville. »L'évacuation continue sans relâche, mais elle sera longue à exécuter à cause de la grande quantité de matériel qu'on enlève conformément à la capitulation. »La frégate à vapeur Fulminante qui porte le pavillon du contre-amiral Roberti, commandant de l'escadre napolitaine, qui se trouvait dans le port depuis quelques jours, a repris la mer le 14 et fait route dans la direction de Civita- Vecchia » Nous lisons dans le Constitutionnel: « Les commandants des navires napolitains qui ont sssisté au débarquement de Marsala viennent d'être acquitté par le conseil de guerre, mais les généraux Lanza, Letizia, Salzado, Cataluo et Mana sont consignés, par ordre du roi, dans la citadelle d'Ischia. Ce n'est pas seulement d'incapacité qu'on les accuse; le mot de trahison est hautement prononcé. Nous ne croyons pas cependant devoir répéter tout ce qu'on dit, et nous regrettons que les correspondants de la Gazette de France et des autres journaux légitimistes soient si prompts à flétrir des hommes à la vaillance desquels Garibaldi lui-même a rendu un hommage non-suspect. »D'un autre côté, nous ne pouvons dissimuler qu'on recueille tous les jours des détails véritablement scandaleux sur les actes de pillage commis par l'armée napolitaine. On lit dans une correspondance de Naples du 16 juin, adressée au Courrier de Marseille, que le plus grand nombre des soldats revenus de Palerme avaient perdu ou abandonné leurs armes; mais leurs sacs étaient remplis de butin. Couverts d'argent', bracelets, bagues, orfèvrerie, ornements de madones et vases sacrés, ils avaient fait main-basse sur tout ce qu'ils avaient pu se procurer; ceux qui avaient été moins favorisés en bijoux avaient bourré leurs sacs de dentelle, linge fin etc. On a même vu des femmes d'officiers qui ont vendu des diamans et des perles provenant des premières familles de Sicile. » On nous écrit de Paris le 21 juin : On commence à ne plus s'occuper autant de l'Allemagne. Il n'y a plus sur ce sujet que de petites nouvelles insignifiantes, telles que la nomination du général Fleury qui accompagnait l'Empereur, à l'ordre de commandeur de l'Aigle de Prusse de 1" classe, et quelques bruits d'une visite que le grand-duc de Bade doit faire sous peu de jours à l'empereur Napoléon. Cette visite, assure-t-on, n'aurait aucun but politique et aucun caractère officiel, le prince ayant pris la résolution de voyager sans suite. Les rumeurs commencent donc à s'apaiser et pour peu que Garibaldi fasse quelque chose en Sicile, on ne s'occupera bientôt plus ni de M. About, ni du prince-régent. Son Excellence le général fait toujours de grands préparatifs, d'autant plus qu'on croit que les Napolitains ont l'intention de se défendre dans Messine. Mais Garibaldi a reçu des renforts considérables et il est plus que probable que d'un moment à l'autre il va se mettre en mouvement. Ici l'opinion publique est toujours aussi bien disposée en sa faveur. Dans toutes les classes de la société on ne s'entretient que de lui, et si nous en croyons ce qu'on nous rapporte, à la cour de Fontainebleau l'admiration se produirait ouvertement. Vous savez que la mode est aux charades; l'on s'amuse beaucoup à ce jeu à Fontainebleau et l'on s'ingénie de toutes les façons pour en tirer une de Garibaldi, mais on n'a pu y réussir. L'autre jour on en a joué une qui a obtenu beaucoup de succès. Le nom était Gargantua. Vous n'ignorez pas comment se pratique le jeu : On décompose en autant d'actes chaque syllabe du mot choisi, et enfin on joue le tout. Pour le tout, c'est-à-dire Gargantua, on a représenté Victor-Emmanuel à qui l'on faisait faire un dîner composé de tous les plus célèbres produits gastronomiques de l'Italie, tels que mortadelles de Bologne, fromage Parmesan, gâteau de Modène, côtelettes Milanaises, etc. Mais Gargantua avait toujours faim. Alors on lui a servi du macaroni et des ravioli de Naples et il s'est déclaré satisfait. L'idée, il faut l'avouer, était assez ingénieuse. Vous voyez que l'esprit français sait toujours tirer parti des plus graves questions politiques pour en faire des divertissements de salon, i La faveur dont jouit Garibaldi à Fontaiuebleau et la réception qui a été faite à l'envoyé de Naples prouvent clairement que le dictateur de la Sicile n'a pas à craindre de se voir entravé dans les nouvelles attaques qu'il va diriger contre la dynastie Bourbonnienne. On s'attend à le voir passer directement en Calabre en laissant derrière lui la Sicile libre et les Napolitains dans Messine qui seront bien empêchés de prendre l'offensive vis-à-vis de la population entière en armes. On continue toujours à attribuer à l'Empereur une foule de projets de réformes économiques ou financières. A chaque instant ce sont de nouvelles formes d'impôts qu'on suppose à l'étude et il n'en paraît jamais aucun. Après lui avoir attribué l'intention d'établir chez nous l'income-tax, on a parlé des droits que l'Etat prélèverait sur les successions. Aujourd'hui on semble revenir à ces idées, et il est question d'un projet à l'étude qui proposerait d'augmenter les impôts sur les successions collatérales et. de les diminuer sur les successions directes. Nous ne savons ce qu'il en est au juste des intentions du gouvernement à ce sujet, mais une telle législation nous semblerait, assez plausible. On parle aussi d'un décret d'assimilation que l'Empereur viendrait de rendre sur lcran? des officiers de santé de l'armée de terre. Désormais chaque grade de ces militaires correspondrait avec un grade dans l'armée depuis lieutenant jusqu'à général inclusivement. On assure qu'indépendamment de ce décret, il serait question de donner aux officiers de santé militaires des épauletti-s ainsi que cela se fait dans plusieurs armées étrangères; les nombreux services rendus par ce corps dans les dernières campagnes où il a fait preuve d'un courage et d'un dévouement au-dessus de tout éloge, notamment dans la guerre de Crimée, justifient complètement l'intérêt qui lui est accordé par le gouvernement. Les officiers de santé de l'armée française jouissent partout en Europe d'une réputation justement méritée. Le maréchal Vaillant est arrivé hier à Paris de retour d'Italie et de son voyage en W-nétie. Commenous vous l'avons déjà dit, on parcourant ce dernier pays, il a constaté que les Autrichiens s'y étaient solidement établis depuis la dernière guerre. Il aurait même assuré au comte de Cavour qu'il serait impossible au Piémont de reconquérir la Vénétie, même avec les nouvelles forces qu'il a tirées de ses annexions. Mais comment cela se pourrait-il? Si Venise a elle-seule a pu presque secouer le joug de l'Autriche en d'autres temps, pour Garibaldi et ses volontaires, nous croyons qu'il n'y a rien d'impossible. Le maréchal Vaillant prépare, dit-on, pour l'Empereur, un rapport général sur la situation de l'Italie. Ce rapport traiterait non seulement de la situation militaire du pays que le maréchal Vaillant est plus à même que tout autre, deinen juger, mais aussi de la situation politique. L'ambassade marocaine, qui est descendue à l'hôtel Beaujon, est en ce moment à Fontainebeau. On annonce que M. Piétri est de retour de sa mission. Il est question d'une escadre de réserve. Cette mesure n'est point adoptée, mais on vient, par ordre de l'Empereur, d'en préparer les bases.
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THÉATRE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
THÉATRE. C'est chose si nouvelle pour nous, qu'un ballet sur la scène de notre théâtre, que le public a témoigné une certaine hésitation à aller à la première représentation de M. Pasqualis. La salle n'était pas pleine, les dames surtout y figuraient en petit nombre. Eh bien, les absents ont eu tort, grandement tort, car le spectacle était charmant, et chacun s'est promis d'y retourner. « Ce sont là, dit Y Artiste, journal de Metz, »de vraies danseuse«, aux jarrets souples et so»lides, que leur carrure allemande n'empêche »pas de se montrer adroites, légères et grâ»eieuses. » Le public luxembourgeois a ratifié cette sentance en couvrant d'applaudissements M"" Fossy, Albertine, Laure, Joséphine et la jeune Méry. L'orchestre, excellent et bien complet, était dirigé avec vigueur par M. Pasqualis lui-même, qui n'a quitté son poste qu'à la fin, pour prendre part à la grande fantasia chinoise où lui et tous les artistes de la troupe ont déployé toutes les ressources de l'art chorégraphique. M. Pasqualis retourne à Metz où il a été rappelé, mais il revient jeudi nous donner une seconde représentation. Cette fois, nous en sommes convaincus, la salle sera comble, car ces artistes méritent d'être vus et applaudis; les dames ne feront plus défaut, car elles auront appris de celles qui sont allées à la première représentation, que ce spectacle n'est pas charmant seulement, mais qu'il est aussi parfaitement convenable.
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FRANCE.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FRANCE. Paris, 20 jtän. — Le bruit répandu hier que le gouvernement sarde faisait uu casus belli de la non-restitution par le gouvernement napolitain des bâtiments capturés, en allant porter secours à Garibaldi, est démenti. Mes réserves à ce sujet sont donc parfaitement justifiées. Le comte de Cavour aurait en cette occasion tempéré le zèle de M. de Villamarina qui aurait formulé à Naples cette réclamation, au nom du roi Victor-Emmanuel, et l'on assure que le ministère anglais en aurait fait autant pour M. Elliot, lequel, encore plus légèrement s'était associé aux griefs si inattendus du représentant piémontais. En dehors de ce que peuvent vous dire les journaux du soir, rien de nouveau, que je sache, sur Garibaldi, sinon qu'ayant fait acheter dix bâtiments à vapeur, ce général a cherché à en recruter l'équipage dans la marine française. Je ne sais si jusqu'à présent ses tentatives ont réussi. J'apprends aussi que, d'après les informations reçues par le gouvernement impérial, ce serait à la date du 15 que la citadelle de Palerme aurait été complètement évacuée. Les lettres de Rome, aussi bien que celles de Gênes reçues à Paris, confirment la concentration d'une armée piémontaise autour de Ferrare. Le chiffre de 50 mille hommes donné par diverses correspondances est peut-être un peu exagéré, mais c'est toujours une véritable armée qui se niasse dans les Légations et interdit aux Autrichiens le passage vers Rome et Naples. On évalue à 200 mille hommes les forces autrichiennes qui occupent le quadrillatère et la Vénétie, mais elles sont presque entièrement absorbées par la situation du pays. Jamais les inquiétudes n'ont été aussi vives qu'aujourd'hui pour le prince Jérôme; il est douteux même que la semaine puisse se terminer sans que le triste dénouement, redouté depuis si longtemps; ne soit définitivement accompli. Il est arrivé des nouvelles fort graves du Levant. Tout le Liban est en feu. Le gouvernement turc a été pris tellement à l'improviste que Beyruth est dégarni de troupes; sa garnison, forte de 200 hommes seulement, est nécessaire pour protéger les consulats. Le pacha qui commande à Jerusalem demande à grands cris des renforts; on s'attend à des troubles graves dans tout le pays. Les tribus nomades s'agitent; à Damas on prêche la guerre sainte contre les chrétiens. Le fanatisme musulman est arrivé à la dernière période d'exaltation. M. de Lavalettj a dû agir énergiquement à Constantinople et l'on parle de l'envoi de plusieurs vaisseaux à Beyruth. (lnd. belge.)
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ITALIE ET VICTOR-EMMANUEL.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ITALIE ET VICTOR-EMMANUEL. Joseph Garibaldi, commandant en chef les forces nationales en Sicile. Art. 1. Les fils des morts dans la défense de la cause nationale sont adoptés par la patrie. Us seront élevés et nourris aux dépens de l'Etat: si ce sont des filles, jusqu'à seize ans, si ce sont des garçons, jusqu'à dix-sept ans. Arrivées à l'âge de seize ans, les filles auront une dot en rapport avec leur naissance, qui leur sera comptée aussitôt qu'elles prendront un mari. Les jeunes gens, à dix-sept ans, ne seront plus à la charge de l'Etat: à vingt-et-un ans ils recevront aussi un capital en rapport avec leur naissance. Art. 2. Les veuves des morts dans la défense de la cause nationale auront une pension convenable à leur condition. La pension durera tant qu'elles se maintiendront en veuvage. La même pension est accordée aux veuves des treize individus qui furent fusillés dans la journée du 14 avril 1860. Leurs fils seront compris dans la disposition du précédent article. Art. 3. Tous ceux qui, pour cause de blessures reçues en se battant pour la défense de la patrie et de la cause nationale, resteront estropiés, ou mutilés, ou inhabiles au travail auquel ils étaient d'abord adonnés, seront reçus dans des hospices convenables et entretenus par l'Etat. Art. 4. Le secrétaire d'Etat de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent décret. Païenne, 6 juin 1860. Le dictateur: G. GARIBALDI Le secrétaire d'Etat de l'intérieur: f. crispi. On estime le dommage occasionné par le bombardement de Païenne à plus de vingt millions d'onces. La désertion des royaux augmentait de jour en jour. Les insurgés les accueillaient comme des frères. Il y avait parmi ces déserteurs beaucoup de Calabrais. La 3* compagnie des chasseurs des Alpes, pour la plus grande partie composée de Napolitains, a un nombre de blessés disproportionné à sa force. Cependant, le seul qui soit mort est Stanislas La Meze, Calabrais, père de sept enfants! Les obsèques funèbres du colonel Tuckery, ce Hongrois martyr de la cause italienne, ont été célébrées à Palerme avec une simplicité émouvante et sublime. Le municipe et le peuple se sont associés à la cérémonie. L'heure du courrier ne me permet pas d'aller plus loin. Jules METZ Rédacteur responsable.
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Derniers cours des fonds publics.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Derniers cours des fonds publics. PreYcil. clôture. lernier cours. y/m.ttr-rrfo-77!.2njuin. Dctleatl. 2 1/2"/". Bruxelles, 20 juin. Emp 4 1/2 •/. 1857. _ _ ville, ix i3.5 p.c. — — ville 1853.3 p.c. — Banque nationale. . — — de Belgique. — Dblig. (ieanil-l.uxb . — — (iiiill.-Euxb. . — Allions id. . Paris, 22 juin. 3 p.e. comptant. . — 4 1/2 —. • • • ('redit mobilier. . . Ch.de 1er du Nord. . _ - Est.. . — - Gai«. Euxb — — Autrichiens. — 0»1.ch.d'lcr£st5p.c. — — 8p.c. — _ Nord 3p.c. — — A Ulrichs. . — — Eomb.Vénit. 64 1/2 96 3/XA I00 7/8A 112 P !77(> A KM A 423 A r4 1/2 96 1/4 A •00 7/8A 112 P IÏ70 A 104 1/8 A 423 1/2 A 88 75 97 675 9x0 600 68 70 96 75 672 50 983 75 600 3X0 5?5 485 293 75 300 25 265 256 526 25 485 293 75 307 5d 255 266 26 Londres. 20 juin. 3p. c. cous. . . . Berlin , 20 juin. Emp. 4 1/2 p.e. . . — — nouveau 5 p. c. — Banque de Puisse. . — ('b.il'freCdln.Mindiii. — — du Bliin . . Francfort, 21 juin. Met. anfr. obi, 5pr. — Emp. national 6 p c. — 14aiiq.li.il. il'Vieilli'. — I ii'd. iiinli. anlrii b. — Bauq il' llai'tnsl.i'lt — Ch.oaferRhiuNabe. — —Eudwh-Bexba'1' — Banq. ml. I.iixciiiIi. — Emp. Eiixl'- 4 p t . Luxembourg, 23 juin. Emprunt 4 p. c. " Ol.l. <■tol.-l.ux. 99 3/8A 104 3/1 A 129 I/2P '32 I/2A 81 A 53 1/4 P 59 5/SA Î84 P 170 I/2A 168 42 1/4 A 126 P 78 A 88 1/2 P 99 3/4 A KM 3/4 A 129 1/2P 132 3/4 A si A 68 t/4P 59 3/4 A 779 P 171 1/5 168 P 12 1/4A 126 I/4P 78 A 88 1/51* 275 A 277 I/2P
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newspaper/courriergdl/1860-06-24
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Jg. 17, n° 149
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Paraissant tous les jours, excepté les dimanches et jours fériés. M M9 PKIX DE L'ABONNEMENT: 5 l'r. 50 par trimestre pour la ville. 7 l'r. par trimestre, franco dans- tout le Grand-Duché. 8 lr. 50 franco pour la Belgique et la Prusse. 11 fr. 50 pr la France, la Hollande, etc. Dimanche 2«% Juin I86O ANNONCES : 20 centimes la ligne 16 centimes pour les abonnés. Les Abonnements, Insertions, C< rrespondances, Annonces, etc.. et«., doivent être adressées — franco — à la rédaction du Courrier, Placed'Armes, n" 1.
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17ISSUE
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https://persist.lu/ark:/70795/rnc2wt/articles/DTL39
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ITALIE
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ITALIE Gênes, 17 juin. — Nous avons reçu par Ctgliari, des lettres de Païenne jusqu'au 11. En voici la substance : Palerme, 11 flbt. — L'évacuation des troupes bourbonniennes est à peu près terminée; elles tiennent cependant encore Castelmare. Il n'est pas même parlé de l'occupation anglaise, qui a fait un si grand bruit télégraphique. Dans la ville, les princip<ales barricades, utiles i la défense militaire, sont encore debout. On a seulement démoli les petites, élevées en grand nombre dans les premiers moments. Malgré les ravages occasionnés par le bombardement, la ville a repris un air de vivacité et de mouvement. Les boutiques sont ouvertes. Partout des drapeaux tricolores, avec les armes du souverain galant homme, et la divise Vive l'Italie et Victor-Emmanuel! Les muuicipes travaillent à l'exécutiondu décret du dictateur sur la milice provinciale e* communale, et sur la levée pour l'armée. Toute la division navale sarde à vapeur es' arrivée devant Palerme, sous le commandement du contre-amiral Persano. Hier 10, le contreamiral est allé faire une visite au général Gabaldi. Les articles de la capitulation entre le dictateur et le général napolitain sont les suivants: « Art. 1". Seront embarqués avec la plus grande célérité possible, les malades actuellement recueillis dans les hôpitaux ou dans tout autre lieu. »2. Sera libre de s'embarquer ou de p.artir pat voie de terre tout le corps d'armée existant i Païenne, avec ses équipages, son matériel, son artillerie, ses chevaux, bagages, et tout ce qui pourra lui appartenir, selon que S. Exe. le lieu* tenant général Lanza l'estimera, y compris le matériel du fort de CasteUamare. »3. Si rembarquement est préféré, on procédera d'abord à celui du matériel de guerre, des équipages et d'une partie des animaux ; l'embarquement des troupes aura lieu ensuite. »4. L'embarquement aura lieu au môle, puis le tout sera transféré aux Quatre-Vents. »5. Le fort Castelluccio, du môle et la batterie Lanterna seront évacués par le général Garibaldi. »6. Le général Garibaldi rendra tous les malades et les blessés qui se trouvent en son pouvoir. »7. Seront échangés en masse, et non par tête, tous les prisonniers de part et d'autre. »8. La remise des sept détenus qui sont » CasteUamare, sera faite lorsque tout l'embarquement ou le départ aura été effectué, ainsi qu« la sortie de la garnison de CasteUamare. Ces détenus seront consignés au môle, où ils seront conduits par ladite garnison. »9. Les articles précédents étant signés, il est convenu par le présent article additionnel, que le départ aura lieu par voie de mer, au môle de Palerme. »Palerme, 6 juin 1860. »Pour le général Lanza, le colonnel Camille»novo, sous-chef d'état-major. »Le général Joseph letizia. »Le général Joseph Garibaldi. » Le valeureux colonel hongrois, Turcheri, est mort des suites des blessures qu'il avait reçues le 27, à la prise de Palerme. Le général Garibaldi est en correspondance depuis le 1" de ce mois avec tous les comités de l'île, et tous reconnaisent son autorité. Il* loué la conduite des Messiniens et exhorté tous ceux de la côte orientale à concentrer les volontaires dans le camp déjà formé par les insurgés, entre Milazzo et Castroreale, sur les hauteurs Barcellona. On organise les chasseurs de VEtna;\\ parait qu'ils auront huit bataillons. Des décrets nouveaux nomment des gouverneurs et des présidents de municipes. Luigi Scalia est nommé président du municipe de Partenico; Pistone, du municipe de Carini. Paolo Migliore est nommé gouverneur du district de Palerme; le baron Angelo Varisano, da district de Piazza; Domenico Bartoli, du district de Girgcnti ; V. Tedeschi, du district de Catane; G.-B. Scavo, de Nicosia. Nomination du ministère : Guerre et marine, V. Orsini; intérieur et finances; F. Crispi, justice, Guarneri; culte et instruction, Giuseppe Ugdulena. Le dictateur a également nommé une commission paroissiale pour distributions de secours aux pauvres. L'admirable concorde des Siciliens a été louée par le général en chef des forces insurgées. Le municipe de Partenico avait décrété une statue à Garibaldi. Voici la réponse du général : Palerme, 4 juin 1860. Monsieur, J'ai lu la déclaration de votre conseil civique, qui m'a été remise avec un office du 2 juin courant, et j'y ai trouvé que la commune de Partenico voudrait m'honorer d'un monument. Tout en vous remerciant de votre courtoisie, je crois juste de la refuser. Je suis venu en Sicile pour faire la guerre. Toute dépense qui n'est destinée à cette fin ne me satisfait point. Cessez donc de penser à des status; employez l'argent à acheter des armes et des munitions. Vous concourrez ainsi au soutien de l'unité de l'Italie, pour laquelle nous combattons, et vous aurez mis votre pierre à l'édification du premier d'entre tous les monumens. Le dictateur, G. Garibaldi A M. le président du conseil civique de Partenico. Le municipe, comprenant, dit Y Unita italiana, qui publie cette lettre remarquable, la pensée de Garibaldi, s'est borné à lui conférer la citoyenneté de Partenico; qui a été acceptée avec de nobles paroks ptir le dictateur.
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E.BEN TZ-SCHULTZ* t. néjcoeiaiit* eis houilles à FOKBAVH ftoblciipitblrr in Forbaeh unb »«arhrnck, et * lgtnr.ltKU CK. ont l'honneur de pré- beehren fiel) bie §erm Sonfumenten oon Hobfen ber venir vlM. les consommateurs de houilles de la ©tabt unb be8 @ro&r,cï5ogtf)unt8 Surcmburg S" bt» ville et du grand-duché de Luxembourg, qu'ils ont nad)rtd)tigcn, ba§ ftc alt ihren Sevtteter für btjeid)itf institué comme leur représentant pour ce rayon, ten Umfrei« §ertn Dondelinger ernannt Çaben, unb M. DONDELINGER dont le chantier, vis-à-vis de wirb beffen Sager, gegenüber bem »abufjofe ;u Snrem« îa gare de Luxembourg, sera toujours approvision- bürg, ftets mit alte» ©orten »on «Wen unb Goal«, né de houilles et cokes de toute sorte, soit de fei c8 »rcußifdjer, fei e« belgecher »erleben fem. —Sic Prusse soit de Belgique. — Les prix seront les greife werben fo billig Wie möglich geftellt fein, plus doux possibles. 3>" $m-n (Sonfumentcn, welche »on ben ©tationen MM. les consommateurs dépendant des stations SUcamer , SSettingen , @fd), »ettemburg , gttitmgen , de Marner, Bettingen, Esch , Bettemhourg, Fen- ©traffcn=$Bartringcu, Detriugen, 9îobt, SSectev unb SBattange. Strassen-Bertrange, Oetrange, Rodt,Wecker ferbillig bebient werten, um birect »on ben ©tuben et Wasserbillig, pour recevoir directement des ju erhallen, finb gebeten, fid) an Çemt Dondelinger, mines, sont priés dj s'adresser à M. Dondelinger, p wenben unb Wirb un« bcrfelbe ir,re 58efte«ungen qui est chargé de nous transmettre leurs demandes übevmacben, fo rote jebe »erlangte «usrunrt 9-9ebEnet de donner tous les renseignements demandés. **"">
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Luxembourg, J.-P. Muller, imprimeur.
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 15 novembre 1861.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
CHEMINS DE FER. - Service à partir du 15 novembre 1861. L'heure au méridien de Paris est en retard de *5 minutes sur Luxembourg & celle de Cologne de ft minutes. Ligne de France. (Heures de Paris.) )ép.deLuxemb. 5»m| 84.°*|34o ■ 7s»''Dép. de Paris... 810 ■ 9oo'|8som Gu,m Lrr. à Bettembg. 5»o- 9o8-|4o5- 7»7-: — deMetz. . . 58om 9o»m 5o» ■! 800 • àThionville 649-1IO03-,5oo- 8»o-| — deThionv.. 6»o-IO20-O15-' 9u- — à Metz . . . 81»-Jllso - P25 - lOs»- — deBettemb. 743-; H20-7is-|10u- — à Paris. . • 10» "| 8»o •|5oom 11»»"1 Arr. ùLuxembg. 8osmjlU5m 7s» "[lOss ■ 'our Paris 1"' seulement à 84»m & 340«. De Faris 1"" seulement à 810 • &8 som. Emb' Bettemb.àEschs A|Eml)' Bettemb.à Ottange (Heures deParis.) Trajet en 30m (Heures deParis.) Dép. deLuxemb.|525m 340' Dép. do Luxemb.! 843mj » » — deBettemb. 605 - 4î5 - — deBettemb. 9te'-2»' Arr. à Esch s./A. Gs» - 4»» - Arr. à Ottange. . 9ss -|3ob - Dép. d'Esclis./A.JGo» - 525 - Dép. d'Ottange.. IO26 - 3s» - Arr. àBettembg. 7s» - 5»» - Arr.à Bettembg. 106» -:4o» - — à Luxembg. j Boa - 7s» - — à Luxembg. II45 -J7s6 - Ligne d'Allemagne. (Heures de Cologne.) Dép.deLuxemh. 8<omj 4n " 8m * Arr. à Mertert. . 9ss - 5<s - 9« - — à Trêves.. . lOi» -j 04» - lOas - Uép.deTrêves. . Giis^llso111 4i» - — de Mertert. 6»i - midiu ôis- Arr. à Luxembg. 7o9-| 2as ■ 653- Ligne de Belgique. (Heures de Paris.) Dép. de Luxemb. 8sora 530 *j Dép.de Bruxelle* » j 9io™ Arr. à Bettingen. 9io - 60s-j — de Liège.. . » » — àArlon. . .938- 6»o - — deNamur. . » lO.o - — à Namur.. . I50. " » — d'Arlon. . . fao"1 2io ■ — à Liège. . . » » — deBettingen 7o< - 2n - — à Bruxelles. 3»o - » Arr. à Luxembg. |7m-, au.
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Le vice-consul de France ayant donné pour les pauvres de sa paroisse, prie les personnes, avec lesquelles il est en relation, de vouloir bien le considérer comme exonéré des visites de nouvel an.
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Revue politique.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
LUXEMBOURG, 2 JANVIER. Revue politique. Les dernières nouvelles belliqueuses venues de New-York ne paraissent pas devoir se confirmer. Du moins, Y Office Reuter publie en date du 1er janvier les nouvelles suivantes : New-York , 20 décembre. — Aucune décision encore dans l'affaire du Trent. Le New- Yorh-Times du 20 annonce que lord Lyons n'a pas encore communiqué sa dépêche au président. L'opinion existe à New-York que l'affaire pourrait être arrangée amicalement, si les demandes de l'Angleterre étaient formulées dans un langage modéré. La Perseveranza annonce que Garibaldi viendra, le 1" janvier, à Turin, afin d'assister à la réunion de la Société du Tir. Les nouvelles de Naples du 28 annoncent que le Vésuve vomit une pluie de cendres qui couvre la ville et la rade. Des nouvelles de Rome, dont nous recevons le résumé par un télégramme de Marseille, confirment ce que nous avons dit déjà et répété des démarches que M. de Lavalette est chargé de faire pour obtenir l'éloignement de François II, et des résistances que le diplomate français rencontre non-seulement chez le Roi déchu, mais aussi chez le gouvernement romain. D'après ces nouvelles, le cardinal Antonelli aurait répondu à une Note de l'ambassadeur de France, relative à ce sujet délicat, que la cour de Rome ne pouvait pas agir dans cette affaire selon les désirs du cabinet des Tuileries. Le même télégramme nous signale une nouvelle allocution du Pape qui ne témoigne pas d'une excessive confiance dans la durée de l'état de choses actuel. Le Saint-Père s'adressant aux officiers de son armée leur aurait déclaré qu'ils pourraient bien avoir à le défendre ou à le suivre un jour, et qu'il comptait sur leur dévouement. Il aurait ajouté, toutefois, que le moment n'est pas encore venu de mettre leur fidélité à l'épreuve. Ces paroles, à supposer, bien entendu, qu'elles soient exactement reproduites, trahissent un sentiment de découragement que nous n'avons par remarqué dans les précédentes allocutions du Saint-Père. On assurait à Pesth, le 31 décembre, que dans la dernière conférence des ministres, tenue sous la présidence de l'empereur, il a été résolu de ne pas forcer la Hongrie à accepter la Constitution de février, mais de se renfermer sur le terrain du diplôme du 20 octobre. Le chancelier de Hongrie a fait dépendre de cette décision la continuation de ses fonctions. Saint-Pétersbourg, 31 décembre. — Le général Potapoff', directeur supérieur de la police à Moscou, est nommé définitivement chef de la troisième section du cabinet impérial, en remplacement du général Schouwalofl', dont la démission honorable est acceptée. Berne, 31 décembre.—La réponse française relativement à la vallée des Dappes refuse satisfaction à la Suisse parce qu'il n'y a pas violation de territoire. Scutari, 31 décembre. — Les Monténégrins, qui avaient occupé Selza et Kamitza, se sont retirés de ces deux points. Marseille, 31 décembre. — Le paquebot marseillais français I" s, fait naufrage devant Chio. Les passagers ont pu être sauvés, mais il paraît que la cargaison est perdue.
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LA FEUILLETON. III.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
FEUILLETON. LA SAMARITAINE. III. Par Amédée AUFAUVRE. L'arrihre-houtigue. Vers le milieu de la rue Saint-Martin se trouvait, à l'époque où se placent les événements de ce récit, un riche magasin de grande et solide renommée, qui s'était fait dans les toiles une magnifique clientèle. Le propriétaire de l'établissement se nommait M. Desbarres, parti commis, et d'échelon en échelon, arrivé à une des plus brillantes positions commerciales. Il avrit débuté à l'ombre d'une généreuse commandite, et il marchait alors sur ses propres ressources, étayé par près de trois millions, sa propriété légitime. M. Desbarres, habitué de longue main à la patience, cette vertu des castors de l'industrie, subissait par habitude et par tempérament les volontés do sa femme, intelligence experte qui connaissait à fond les affaires et qui joignait à beaucoup de prudence la décision résolue qui manquait à son mari. C est-a-dire que le grand livre n'avait pas de mystères pour la femme du négociant. Du reste, Mme Desbarres pratiquait l'autorité avec infininiment de tact. Elle avait garde de heurter ostensiblement 11 s opinions de son mari quand il était on face de la clientèle ou du personnel. C'était derrière les mailles serrées d'une de ces grilles qui sont les donjons des maisons de commerce, que se tranchaient définitivement les grandes résolutions. Cette retraite, le bureau, comme on disait, dans les chemins de ronde pratiqués entre le rayonnage et les comptoirs, était le point de mire des plaisanteries des commis. Tis l'avaient depuis longtemps qualifié, avec beaucoup de justesse, du nom pittoresque et significatif Troude-Souffleur. L'action dans ce quelle a de réel et de complet se trouvait dévolue de fait à Mm" Desbarres qui, par une de ces tactiques qui poussent l'audace jusqu'à l'ironie , et l'ironie jusqu'à la naïveté, avait l'habitude de battre en brèche les dispositions légales qui placent la protection du côté de l'homme, et donnent à la femme la loi de l'obéissance. Elle n'avait pas assez de quo usque, d'arguments et de dialectique pour foudroyer avec une apparente bonne foi la partie du Code civil qui traite des devoirs respectifs des époux. L'honnête M. Desbarres défendait l'omnipotence accordée aux maris avec un sourire olympien dans lequel perçait l'illusion si fréquente des gens qui sont les très-humbles subordonnés de ceux qu'ils croient dominer. La loi à laquelle sa femme rendait l'hommage de la colère et du dépit, suffisait pour qu'il se crut un autocrate. Il s'appliquait donc à user modérément de son pouvoir, et quelqu'étendues que fussent les concessions faites a sa femme, il croyait benoîtement concéder ce qu'on lui prenait. Pour rendre le rôle de M. Desbarres, il suffit de rappeler cette célèbre maxime constitutionnelle : Il régnait, il ne gouvernait pas. Cet heureux ménage, où la puissance dirigeante ne faisait jamais l'objet d'un conflit, avait un fils, beau jeune homme de vingt-quatre ans, dont M. Desbarres voulait faire originairement le continuateur du renom et de la prospérité de la dynastie des Desbarres. Mais la mère avait disposé autrement de son fils. Labelle tournure du jeune homme, sa figure intelligente et l'excellente éducation qu'il avait reçue, semblèrent mériter à Mme Desbarres un cadre plus brillant que les rayons d'un magasin de toiles. — Pour réussir dans le commerce, s'était dît la clairvoyante femme, il faut deux choses qui manquent à Flavien : le noviciat rude de l'apprenti et le besoin qui donne l'ambition. Le jeune homme lui fait ses premiers rêves sous la tablette du comptoir où il se repose des fatigues contractées dessus, grandit en montant les échelons du négoce. Le jeune homme, habitué à la culture des délicatesses de l'esprit, et dont l'intelligence se meut dans le cercle toujours agrandi de l'étude et des relations du monde, répugne aux restrictions militâmes que lui impose le commerce; rétrécir le rayon dans lequel planent ses facultés, c'est descendre. Le besoin engendre parfois ces sacrifices, mais le plus souvent sans profit. L'imagination a des nostalgies quand elle se dépayse; le négoce a besoin d'une aptitude et d'une volonté sans oscillations, pour entraîner le succès. Un négociant et un fabricant peuvent avoir du génie, mais il faut qu'ils naissent avec une vocation impérieuse. En dehors de ces exceptions; une maison de commerce n'est qu'une usine dont le marchand paie les rouages et les ouvriers pour profiter des chances et supporter les pertes. Le raisonnement de Mme Desbarres ne manquait pas de justesse. Elle sentait son fils assez riche pour qu'il n'eût rien à craindre des épines qui déchirent les imprudents engagés dans les carrières d'exception. Au pis aller, Flavien serait un homme du monde, il compterait dans une catégorie peu nombreuse, illustrée par des renoms éclatants dont il recevrait le reflet. M"" Desbarres fit donner à son fils une éducation complète, dans laquelle elle fit entrer l'étude des arts d'agréments. Elle voulait que son fils fût instruit, j«ssédàt des façens distinguées, et ce laisser-aller piquant et recherché que l'on trouve dans un monde d'élite. Elle n'y réussit pas trop mal. Flavien passa par l'école de droit avec quelque succès, devint dessinateur passable, musicien suffisant, et comme il avait l'esprit enjoué et la repartie fine, il s'assimila promptement les allures aisées et attrayantes des jeunes gens de bon ton. Mm* Desbarres avait gagné sournoisement la partie, en façonnant son fils à son gré. Son mari avait trouvé tout naturel que son fils fût au-dessus des commis de sa maison par le savoir, par les relations et la tenue; le droit lui parut pour un marchand un excellent préliminaire, mais sa femme lui prouva bientôt, quand il fut question d'un état, que Flavien dans d'autres régions, et que si son père avait conquis la base solide d'une fortune, il en devait être le couronnement. Le diplôme d'avocat, passeport obligé de toutes les carrières administratives et politiques, ayant été obtenu, Flavien gravita autour du conseil d'Etat, aspira au personnage d'attente d'auditeur et se fit agréer dans les rangs de ces conscrits d'élite, sans emploi et sans envie d'en avoir, distingués dans les ministères par le nom de surnuméraires amateurs. Il se trouvait ainsi placé au carrefour administratif qui conduit aux sous-préfectures, aux chancelleries, aux consulats, et mûrit l'écorce du bois dont on fait les hommes prédestinés à l'élection. Cette esquisse qui caractérise le rôle et l'ambition de M°" Desbarres, n'est pas inutile au récit. Depuis quelques jours, Mm« Desbarres, habituellement sédentaire, sortait fréquemment dans une toilette quelque peu ambitieuse, conduite dans une voiture de remise dont le choix l'avait trouvée difficile. — Que peut avoir en tête Mra<! Desbarres ? s'était demandé le mari en voyant des allures si fort en dehors des habitudes. Après avoir épuisé les cinq ou six conjectures que son imagination pouvait lui fournir, il. Desbarres renonça à comprendre et attendit qu'il plût à sa femme de l'informer de ce qui se passait. Un jour. M"" Desbanes rentra triomphante. Sa petite taille avait considérablement grandi, son œil gris pétillait sous l'empire d'une joie qui menaçait de faire éclater l'enveloppe de soie laborieusement serrée autour de ses formes rebondies. Les marabouts qui décoraient son chapeau semblaient se ressentir magnétiquement des sentiments de leur propriétaire, ils dansaient follement sur sa coiffure. W* Desbarres, dont le coup-d'œil de général surprenait les moindres infractions à la discipline du magasin, ne prit pas garde à l'oisiveté de deux ou trois commis, à quatre ou cinq négligences qu'elle aurait dans d'autres moments rigoureusement réprimées. Elle alla droit à M. Desbarres, dont la stupéfaction pointait dans des yeux et dans une bouche démesurément arrondis. Elle le prit par le bras et le conduisit dans la salle dépendante du magasin. — Je suffoque, dit M"" Desbarres en se jetant dans un fauteuil et en s'éventant avec les plis chiffonnés de son mouchoir brodé. — Tu es indisposée, dit avec inquiétude l'excellent M. Desbarres. — Indisposée!!! fit Mm9 Desbarres avec un soulèvement d'épaules ironiquement joyeux, jamais de ma vie je n'ai éprouvé pareille joie. — A la bonne heure, mais alors il faut que ce soit une bien grande bonne fortune. — Inespérée! une victoire... Ah, messieurs, vous êtes les maîtres et nous sommes vos servantes, mais quand nous voulons!.. On voit que l'habitude de sa tactique était tellement invétérée chez Mm* Desbarres, qu'elle se produisait à son insu. — Je te sais très-habile, excellente à traiter une affaire. — Jamais je n'en ai rencontrée de plus délicate, et je tiens le résultat. Qu'en penses-tu, M. Desbarres? — Quand je le saurai... — C'est juste! tu ne sais rien. Apprends donc que, grâce à mon ancienne amie de pension, Mme de Méronde, j'ai pu entamer une négociation d'où dépend l'avenir de Flavien. — Est-ce qu'il serait attaché à une ambassade ou nommé sous-préfet? — Pas encore, nous y arriverons; nous irons plus loin encore avec le moyen que j'ai trouvé. — Et ce moyen?... — Tu le sauras. Apprends pour le moment que nous donnons demain une soirée à laquelle Mm* de Méronde m'a promis de m'amener M. Du Luct président de chambre à la cour des comptes, et sa fille. Quatre ou cinq de nos amis du haut commerce, notre agent de change, M. Salaville, le chef de division dea affaires étrangères sont sur ma liste. M. Du Luc est un homme excessivement influent, et s'il s'intéresse à Flavien, le sort de cet enfant est assuré... mais je te dis là des choses inutiles. Il faut que je songe à ma soirée, que je fasse tout préparer; je n'ai que peu de moments à moi, quoique grâce à mon amie je n'ai plus que le programme à remplir! mais c'est encore beaucoup. A propos, et Flavien ? — Ne m'en parles pas: je l'aperçois à peine dans la journée; il prétexte toujours des affaires. Voici trois jours qu'il n'a pas dîné avec nous. Ce garçon se dérange, dit mélancoliquement M. Desbarres. — Bah! bah! nous mettrons ordre à cela. Un jeune homme ne peut pas se cloîtrer comme une demoiselle, dit Mmo Desbarres forcée de se montrer indulgente pour des façons dont la responsabilité lui revenait en partie. II"" Desbarres sortit pour ses préparatifs ; son mari regarda son livre de caisse , sans songer davantage à la communication que sa femme lui avait faite. Le lendemain la maison du négociant fut en complet désarroi. Il semblait qu'une révolution eût passé par là. Le salon décoré d'une façon plus riche qu'élégante avait été révisé par un tapissier célèbre qui avait improvisé des dispositions supportables. Toutes les personnes invitées par Mme Desbarres arrivèrent ponctuellement rue St-Martin. Empressée, pétillante, ne se sentant pas de joie de voir son projet en bon chemin, Mma Desbarres fit les honneurs de son salon avec plus d'entrain que de tact. Elle trouva dans son fils, retenu à grand'peine pour cette précieuse occasion, un excellent auxiliaire. Son habitude du monde jeta sur la soirée le vernis nécessaire pour effacer le ridicule; il intervenait à propos quand sa mère allait commettre quelque faute de lèse-usage; il se multipliait dans la conversation et devinait les imprudences; en limitant ainsi le cercle de l'action de sa mère, il maintint la soirée dans les conditions de convenance qui sont la première nécessité de ces sortes de réunions. M"" de Méronde, l'ancienne amie de sa mère, et qui, par intérêt pour elle, avait provoqué la fête, seconda Flavien avec une méritoire bonne volonté. M. Desbarres causant peu, se tenant bien et s'effaçant au second plan, passa pour un homme convenable, mot élastique qui signifie également l'insignifiance et la suffisance. Il fut bientôt clair pour tout le monde que les personnages importants de la réunion étaient M. Du Luc, le président de chambre, et sa fille M"" Aurélie. Flavien n'en put douter quand il vit sa mère diriger incessamment sa bienveillance et ses politesses de ce côté. 11 fut l'accompagnateur des romances de M"" Du Luc, le ténor en pied de la façon de contralto dont la domoiselle était pourvue. Mm° Desbarres triomphait en voyant son fils se dessiner par le contraste à côté de M1" Du Luc, jeune fille d'un blond trop aride, d'un visage assez vulgaire et d'une tenue fort étudiée. Flavien, dont la figure se dessinait avec élégance, obtint une faveur décidée dans l'esprit de M"e Amélie qui le trouva à son gré. Au coup de minuit la réunion commença à s'éclaircir, et bientôt il ne resta plus dans le salon que M. et M"" Desbarres et leur fils. Celle-ci appela Flavien, le fit venir près d'elle, et le regarda d'un air où brillait l'orgueil maternel satisfait — En dépit de ton père, mon Flavien, tu feras ton chemin! dit-elle. — Les attachés d'ambassade sont une graine bien commune, et les aspirants sous-préfets abondent des quatre coins de la Fiance, répondit en riant Flavien. Qua:.t aux missions elles sont aussi rares que les emplois vacants. Après tout je ne perds pas mon temps, j'étudie. — Ce soir, mon ami, dit M"18 Desbarres, j'ai fait faire à ton avenir un bon bout de chemin. — Bah! vous avez donc des intelligences dans les ministères et dans le cercle qui influence les choix ? — Non, mais j'ai de mon côté ceux qui en ont. As-tu remarqué M. Du Luc? — J'ai été, je l'avoue, fort surpris de le trouver rue Saint-Martin. Mme Desbarres pétillait de joie. — Tu vas l'être davantage. Il n'est pas venu sans arrière-pensée et sans motif. — M. Du Luc se sert rarement de son crédit ; il le ménage, et il lui faut de graves raisons pour qu'il l'aventure. — S'il en a une pour te servir. — Moi! je le connais à peine. — Ah ! Flavien, dit Mm6 Desbarree en tapotant les mains de son fils, tu ne fais guère honneur à la diplomatie. Passe pour ton père, M. Desbarres, qui ne connaît que l'article d'Alençon et de Villefranche, mais toi... — Sur l'honneur, je n'en sais pas plus que lui. — Ecoute-moi donc. — J'écoute aussi, dit M. Desbarres, car tu vas, tu vas, tu projettes, et personne ne sait rien. — Malgré ton père, j'ai fait de toi un homme distingué; il te destinait à la toile, comme si nous n'avions pas une fortune qui ne doit rien à personne. Tu es aujourd'hui sur le chemin d'une carrière administrative , où tu brilleras. Mais comme la route est encombrée, il te faut une main qui te prête son aide. Cette main je l'ai trouvée : c'est celle de M. Du Luc. — A quel titre M. Du Luc ferait-il pour moi ce qu'il ne fait pas pour ses amis intimes? — Voilà où pêche ton intelligence. Comment trouves-tu M11" Aurélie? Flavien, à cette question, se redressa subitement, son front pâlit, ses lèvres hésitèrent et son regard devint soucieux. Il répondit cependant en conservant l'espoir d'un doute : — Ni bien ni mal; elle est blonde et très-serrée dans son corset; je ne crois pas qu'elle fasse jamais des passions. — A merveille 1 elle a tout ce qu'il faut pour faire une excellente femme. M™6 de Méronde a sondé la père qui n'a pas été indifférent à ton mérite et aux huit cent mille francs que nous te constituerons en dot. Il n'y a plus qu'à s'entendre. La figure de Flavien s'était rembrunie. — Je suis désolé, répondit-il, de ce que vous avez fait; mais je ne puis pas me marier avec M1"' Du Luc, je ne le pourrai jamais, et je ne le veux pas. A ces mots M. Desbarres regarda d'un air effaré sa femme et son fils. Mme Desbarres se leva en proie à une émotion qui ressemblait à une pointe d'irritation. La souveraine obéie, la diplomate de comptoir, qui avait eu tant de mal à préparer les voies, suffoquait. — Tu ne le veux pas, malheureux! tu veux perdre en un moment le fruit de mes peines et renverser six ans d'illusions et d'espérances. — Je ne veux pas épouser M"eDu Luc, répondit simplement Flavien. — Je ne puis te forcer, dit Mme Desba s d'une voix qui tremblait sous l'influence d'une colère concentrée, mais tu me dois une explication. Pourquoi ton refus ? Oh ! ne me dis pas que tu ne l'aimes pas, ce serait une défaite, car je sais toutes les garanties qu'elle offre, et l'estime est la meilleure des fondations d'un mariage. — Je serai franc, ma mère, répondit Flavien: j'aime une autre femme que M1,e Du Luc. — Le malheureux, dit Mme Desbarres d'une voix dolente. Quelque caprice après dix autres; nous attendrons que ce feu de paille soit éteint. — Un sentiment impérissable qui ne finira qu'avec ma vie. — Bon, une phrase que tu prends à l'un de tes amis les faiseurs de romans. — Que j'emprunte à mes sentiments. — Il ose le dire. Par prudence Mmo Desbarres renfermait sa colère; elle étouffait. Pour se soulager elle se tourna vers son mari. — Que dites-vous de cela? — Je dis, objecta tranquillement le marchand de toile, que si Flavien n'aime pas cette demoiselle... — Taisez-vous, M. Desbarres, avec vos idées d'indépendance vous avez fait un beau snjet! Voila le fruit de vos principes. Flavien désobéit à sa mère en attendant qu'il tyrannise sa femme comme vous. On sait ce qu'il y avait de fondé dans cette sortir. Mmo Desbarres, pour éviter une querelle, se tut. — Si encore tu avais su choisir comme moi, dit en s'adoucissant M"" Desbarres, je me consolerais de manquer M"" Du Luc. Voyons, Flavien, parle. — Ne m'interrogez pas, ma mère, ne m'interrogez pas, je ne puis maintenant vous répondre. Mm° Desbarres avait l'esprit vif et le jugement délié. Cette hésitation de son fils lui sembla révéler le chemin d'une contremine, et. pour s'en emparer, elle jugea que la réflexion n'était pas inutile. — Soit, mon ami, tu es le maître de tes secrets, ajouta Mm" Desbarres d'un ton de bienveillance affectée, et puisque des raisons impérieuses t'empêchent, quant à présent, d'entrer daus mes idées, j'en ajourne la réalisation ou l'abandon à l'instant où tu m'auras démontré que tes projets valent mieux que les miens. Flavien ne manifesta pas la satisfaction à laquelle sa mère semblait s'attendre; il quitta le salon d'un air assez mécontent. — Tout va bien, M. Desbarres, dit la mère quand sont fils fut sorti. Flavien n'a jamais été plus près d'entrer dans mes vues. — Par exemple, répondit le mari, ta conclusion est violente. — Elle est rigoureuse. Si Flavien n'avoue pas sa possion, c'est qu'il ne peut pas l'épouser. Quand un homme en est à rougir de celle qu'il aime, il est bien près de rompre. Qu'il rompe et je lui jette M110 Du Luc dans les bras. J'y perdrai plutôt mon nom. Sur ce, le ménage de la rue St-Martin alla se coucher. Flavien, renfermé dans sa chambre, se promena de long en large avec les signes d'une violente agitation. Sa mère, qui l'entendait, murmura en s'endormant : — A merveille, je ne donne pas huit jours à Flavien pour qu-n signe sa capituiati0n. (La suite à un prochain yuméro.)
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ACTES OFFICIELS
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
ACTES OFFICIELS Le Mémorial du 31 décembre publie plusieurs lois et arrêtés royaux, en vertu desquels les traitements des fonctionnaires de l'Etat ont été fixés aux taux suivants : Justice. Les traitements des membres de l'ordre judiciaire sont fixés de la manière suivante : Pour le président et le procureur-général de la Cour supérieure de justice, à fr. 6000 Pour le vice-président de la Cour, à » 4700 Pour les conseillers effectifs ou honoraires et l'avocat-général, à » 4200 Pour le greffier de la Cour, à » 3200 Pour les présidents et les procureurs d'Etat des tribunaux d'arron- dissement, à » 4100 Pour le vice-président du tribunal de Luxembourg, à » 3700 Pour les juges et les substituts, à » 3000 Pour les assesseurs, à » 2200 Pour les greffiers des tribunaux d'arrondissement, à » 2100 Pour le juge de paix du canton de Luxembourg, à » 2000 Pour le juge de paix du canton de Diekirch, à » 1800 Pour les autres juges de paix, à » 1700 Pour le greffier de la justice de paix du canton de Luxembourg, à » 1080 Pour le greffier de la justice de paix du canton de Diekirch, à » 960 Pour les autres greffiers de justice de paix, à » 900 Chaque juge d'instruction jouit d'un supplément de traitement de 300 fr. Le greffier actuel de la Cour jouira d'un traitement de 3600 fr. Les juges et les substituts, après dix années de service dans les fonctions de juge d'un tribunal d'arrondissement ou de substitut, ainsi que les greffiers des tribunaux d'arrondissement, les juges de paix et leurs greffiers après dix années de service dans la même position, ont droit à une augmentation du dixième de leur traitement. Les traitements des commis-greffiers sont fixés de la manière suivante : Pour la Cour, à fr. 2000 Pour le premier commis-greffier du tribunal de Luxembourg, à » 1800 Pour le second commis-greffier du même tribunal, à » 1600 Pour le premier commis-greffier du tribunal de Diekirch, à » 1700 Pour le deuxième commis-greffier du même tribunal, à » 1500 Les commis-greffiers ayant dix années de service salarié par l'Etat ont droit à une majoration de 100 fr. Il est attaché au parquet de la Cour et au parquet de chacun des deux tribunaux d'arrondissement , un secrétaire nommé par le gouvernement, qui fixe aussi son traitement. Il est accordé aux juges de paix, pour tous frais de bureau, une somme aversionnelle payable avec les traitements, savoir: à celui du canton de Luxembourg fr. 100 à celui lu canton de Diekirch » 80 à ceux des autres cantons » 60 non compris le chauffage des locaux , servant à la justice de paix, lequel est fourni, comme les locaux mêmes, par la commune où siège la justice de paix. Conseillers du gouvernement. A partir du 1er janvier 1862 le traitement de chacun des conseillers de gouvernement est fixé à 4200 fr. par an. Clergé. A partir du 1" janvier 1862 les traitements des desservants, vicaires et chapelains sont majorés, savoir : Celui des desservants, y compris ceux de St.-Jean et de St.-Mathieu de Luxembourg, de quatre-vingt francs ; Et celui des vicaires et chapelains, de cinquante francs par an. Gouvernement. Les traitements du personnel des bureaux du gouvernement sont fixés, savoir : Archiviste et chef de bureau, fr. 2800 à 3320 Sous-chef de bureau » 2200 à 2600 Commis de 1" classe » 1700 à 2000 Commis de 2' classe » 1300 à 1520 Les traitements des commis de 3' classe sont fixés par le gouvernement, sans pouvoir excéder 1200 francs. Après chaque période de cinq ans de fonctions remplies d'une manière satisfaisante dans la même position, les employés'pourront obtenir une augmentation de la moitié de la somme formant la différence entre le minimum et le maximum du traitement de leur grade, et ce jusqu'à concurrence le ce même maximum. Travaux publics. Les traitements des agents de l'administration des travaux publics sont fixés, savoir : Pour l'ingénieur en chef, à fr. 4700 Pour un ingénieur de 1" classe, à » 3800 Pour un ingénieur d« 2" dasse, à » 3200 Pour un conducteur de 1" classe, à » 2600 Pour un condecteur de 2* classe, à » 2200 par an. Après dix années de fonctions remplies d'une manière satisfaisante dans le même grade, les Ingénieurs d'arrondissement et les conducteurs peuvent obtenir une augmentation du dixième de leur traitement. Ce dixième portera sur le traitement, t( 1 qu'il était fixé par l'art. 2 de notre arrêté déjà cité du 20 novembre 1857. Le traitement des aides-conducteurs attachés à l'administration des travaux publics est fixé à 1800 francs par an à partir du 1" janvier 1862. Le dixième dont ce traitement peut être augmenté après dix années de fonctions remplies d'une manière satisfaisante comme aideconducteur , continuera d'être calculé sur le chiffre du traitement de 1600frs. fixé par l'art. 3 de notre arrêté susvisé du 30 mars 1858. Commissariats de district. Les traitements annuels des commissaires de district et de leurs secrétaires sont fixés, à partir du 1" janvier 1862, comme suit : Celui du commissaire de district de Luxembourg, à fr. 3800 Id. id. de Diekirch. à 3800 Id. id. de Grevenmacher, à 3200 Id. id. de Mersch, à 3000 Celui du seccétaire du district de Luxembourg, à fr. 1900 Id. id. de Diekirch, à 1700 Id. id. de Grevenmacher, à 1500 Id. id. de Mersch, à 1400 Après dix années de service dans les mêmes fonctions remplies d'une manière satisfaisante, les commissaires de district et leurs secréraires peuvent obtenir une augmentation du dixième de leur traitement tel quïl est fixé par l'arrêté précité du 20novembre 1857. Administration forestière. Les traitements annuels du personnel de l'administration forestière sont fixes, à partir du 1"janvier 1862, comme suit: Celui du garde-général en chef, à fr. 3500 Celui des deux gardes-généraux de 1" classe, à 2200 Celui des deux gardes-généraux de 2' classe, à 2000 Celui des assistants, à 1^0° Celui des accessistes, à 1400 Après dix années de fonctions dans le même grade remplies d'une manière satisfaisante, les gardes-généraux de l"et de 2*classe peuvent .obtenir une augmentation du dixième de leur traitement tel qu'il est fixé par l'arrêté précité du 20 novembre 1857. Postes. « Le traitement du directeur des postes est »fixé à trois mille cinq cents francs ; »2° Celui du percepteur principal des pos»tes à Luxembourg, à deux mille quatre cents »francs ; »3° Celui du 1" commis des postes à Lu»xembourg. à quatorze cents francs; »4° Celui des seconds commis, à mille francs ; »5° Celui du percepteur des postes à Die»kirch, à seize cents francs ; »6° Celui des autres percepteurs des postes, »à neuf cent soixante francs. » Après dix années de service remplies d'une manière satisfaisante dans le même grade, les percepteurs peuvent obtenir une augmentation du dixième de leur traitement fixé par l'arrêté royal grand-ducal du 20 novembre 1857. Séminaire. A partir du 1" janvier 1862, le traitement du directeur et des professeurs du séminaire de Luxembourg est porté : Celui du directeur , à deux mille trois cent seize francs et quarante centimes; Et celui de chacun des cinq professeurs, à dix-huit cent nonante-trois francs douze centimes par an. Instruction. Les professeurs des établissements d'enseignement supérieur et m oyen de l'Etat sont tous rangés dans la même classe. Les traitements du corps enseignant de ces établissements sont fixés, à partir du 1er janvier 1862, ainsi qu'il suit: Directeur de l'Athénée à quatre mille francs; Directeur du progymnase et de l'Ecole moyenne et industrielle : trois mille quatre cents francs ; Censeur de l'Athénée : son traitement de professeur et une indemnité à fixer par Nous: Professeurs : mille neuf cents à trois mille deux cents francs ; Répétiteurs : mille à mille six cents francs; Le professeur nouvellement nommé obtient le minimum du traitement. Après chaque période de cinq ans de fonctions de professeur .remplies d'une manière satisfaisante, les professeurs de l'Athénée, du Progymnase et de l'Ecole moyenne et industrielle peuvent obtenir une augmentation de traitement de deux cents francs, jusqu'à concurrence du maximum fixé à l'art. 2 cidessus. Toutefois, pour parfaire ce maximum, la dernière augmentation après trente années de service pourra être portée à trois cents fratas. Tous les services rendus en qualité de professeur nommé par le gouvernement sont pris en considération pour l'augmentation de traitement prévue au paragraphe précédent. Ecole normale. Le traitement du directeur de l'école normale est fixé à 2500 francs outre son logement ; Le traitement des professeurs de cet établissement est fixé de 1,700 à 2,500 francs. Pour chaque période de cinq ans de fonctions de professeur remplies d'une manière satisfaisante, les professeurs de l'école normale peuvent obtenir une augmentation de traitement de deux cents francs, jusqu'à concurrence du maximum fixé à l'article 1* cidessus. Prisons. Le traitement du personnel ci-après désigné des prisons, du dépôt de mendicité et de l'hospice central est fixé de la manière suivante : Pour le gardien de 1" classe des prisons de Luxembourg, mille à quinze cents francs par an; Pour le gardien-chef du dépôt de mendicité, sept cents à mille francs par an ; Pour les contre-maîtres attachés au service des travaux et pour les gardiens de 2" classe des prisons, du dépôt de mendicité et de l'hospice central, six cents à neuf cents francs par an. — Le directeur-général de l'intérieur et de la justice est autorisé à fixer le traitement et les majorations de traitement qu'il peut échoir d'accorder aux concierges des palais de justice et aux aides-exécuteurs du Grand-Duché. — Par arrêté royal Grand-ducal du 21 de ce mois, la séparation des sections de Bivange et de Berchem de la paroisse de Rœser et l'érection de ces localités en succursale séparée avec un traitement de desservant sur la caisse de l'Etat, sont autorisées. — Par arrêté royal grand-ducal du 21 décembre courant, le sieur J.-P.-J. Koltz, gardegénéral à Mersch et secrétaire provisoire de la Commission d'agriculture, a été définitivement nommé secrétaire de cette commission. — Par arrêté royal grand-ducal du 21 de ce mois, le sieur Jean Kirsch, propriétaire et conseiller communal à Clemency, a été nommé aux fonctions de bourgmestre de la commune de Clemency. — Par arrêté royal grand-ducal du 28 décembre courant, ontéténommésbourgmestres: 1* De la commune de Hachiville, le sieur Charles Dicderich, cultivateur, domicilié à Hachiville ; 2° Delà commune d'Oberwampach, le sieur Michel Servais., tanneur, domicilié à Schirapach ; 3° De la commune de Berg, le sieur Pierre Arendt, propriétaire à Lellingerhof. Conseil communal de la ville de Luxembourg. — Séance de samedi, 4 janvier, 3 heures de relevée. — Analyse des affaires à traiter. 1. Hospices civils.—Compte de 1858. 2. id. Kefuge des aliénés.— Compte de 1860. 3. id. Radiation d'une hypothèque. 4. id. Placement d'un capital. 5. id. Budgets de l'hospice civil, de celui des orphelins et du refuse deB aliénés de 1862. 6. id. Nomination d'un médecin. 7. Bureau de bienfaisance.—Comptes de 18G0. 0. id. Budgets de 18Ö2. 9. Foires aux bestiaux. — Fixation du mode de perception du droit de place au prochaines foires. 10. Plans d'exploitation de la coupe et de culture du Baumbusch. Notre correspondance parisienne ne nous est pas parvenue ce matin.
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Faits divers.
COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Faits divers. On lit dans le Courrier de la Drame : Les exemples de longévité sont rares dans notre époque, où l'on vit beaucoup trop à la vapeur; aussi, quand une seule famille nous eu offre un grand nombre, croyous-nous devoir les signaler à l'attention publique. Fidèle à la tradition, la famille B..., de Nyons, dont nous voulons parler, était rangée autour d'une même table, le soir de la veille de Noël. Là, on pouvait voir réunis, en parfaite santé, quatre frères et quatre sœurs, dont l'âge collectif donnait environ six siècles et demi (648 ans). L'aîné, Louis B..., âgé de 89 ans, est, croyons-nous, dans cet arrondissement, le dernier des soldats de la campagne d'Egypte. Ces huit vieillards, qui ont toujours mené une vie sobre et laborieuse, n'ont aucune infirmité, et peuvent espérer encore de nombreuses années d'existence. — On lit dans le Journal de Irancfort 27 décembre : Le consul américain dans notre ville, a reçu ces jours-ci, par la poste, une lettre par laquelle les deux bourgmestres lui faisaient savoir que la Diète fédérale, ayant reconnu l'Amérique du Sud, ses passeports étaient à sa disposition. Immédiatement, le consul envoya la lettre aux bourgmestres, dont la signature avait été parfaitement imitée. — On lit dans le Journal de Condom : Un grave accident est arrivé mardi dernier à une vieille iemme à la métairie du Haout, près Condom, chez Mm" Dèche. Elle gardait, comme d'habitude, un nombreux troupeau de bœufs ; l'un d'eux ayant quitté la prairie pour entrer dans le champ d'un voisin ; elle voulut le faire revenir. Il est probable que, dans sa précipitation, elle l'aiguillonna à la tête, car l'animal, furieux, la saisit avec ses cornes et la lança dans l'espace. Il allait de nouveau fondre sur elle, lorsque les autres animaux prirent heureusement sa défense et la préservèrent de nouvelles atteintes. Elle était étendue depuis quelques instants, lorsqu'une femme du voisinage vint à passer : elle, vit la métayère couchée et la plus vieille des vaches occupée à lui lécher une plaie qu'elle avait à la figure. La malheureuse avait conservé toute sa connaissance et c'est ellemême qui a raconté ce qui s'est passé. Ce qui rend ce. fait extraordinaire, c'est qu'elle a près de cent ans. Elle eut la présence d'esprit de demander de suite le prêtre et le notaire. Malgré de nombreuses et graves contusions, on conserve quelque espoir de guérison. Cette respectable, paysanne était parvenue à son grand âge sans la moindre infirmité. — La ménagerie d'Edmond à avait, l'un de ces derniers soirs, terminé ses représentations, les lumières étaient éteintes et les hommes de service avaient gagné leur lit, où déjà ils dormaient du plus profond sommeil. Un policeman passant, près de la ménagerie entendit des rugissements affreux s'échapper de l'intérieur. Il reveilla les montreurs de bêtes, et l'on reconnut bientôt qu'un tigre était cause de tout ce bruit. Les bestiaires supposaient qu'un tigre féroce qu'ils possédaient s'était échappé de sa cage et bondissait, en quête de sa liberté, dans l'arène du théâtre ; mais en apprenant avec des lumières, un spectacle tout antre s'offrit aux hommes épouvantés. L'animal furieux s'était échappé de sa cage, en effet, mais avait brisé les barreaux de bois de la cage d'une panthère, sa Voisine de captivité. Un terrible combat s'était engagé entre les deux bêtes féroces, et c'est en vain qu'on essara, en frappant le tigre d'une barre de fer, de délivrer la panthère vaincue. Le tigre avait saisi par le cou son ennemie, et pendant dix minutes il l'étreignit dans sa. mâchoire puissante, C,est seulemeut quand l'animal eut cessé de vivre que le tigre consentit à l'abandonner. Alors il rentra sans difficulté dans sa cage. Chose étrange, tous les autres animaux tle la ménagerie étaient restés spectateurs impassibles de ce combat. La panthère, dit le Sun, valait une centaine de guinées. — Une assez plaisante question se présentait dernièrement à l'audience des référés: il s'agissait de savoir si l'administration des bals masqués de l'Opéra a le droit de refuser l'entrée des balsa certains costumes, et si les porteurs ou les vendeurs de ces costumes peuvent la contraindre à les laisser entrer. Il paraît que cette année plusieurs jeunes gens de l'un et l'autre sexe ont eu la fantaisie de prendre pour costume de bal masqué des burnous algériens. Ils se sont présentés au contrôle du bal masqué de l'Opéra les 14 et 21 décembre; mais l'administration a refusé de les laisser entrer. Or, ces burnous avaient été vendus par M. Solal, négociant, qui fut obligé de les reprendre. M. Solal, croyant que ses intérêts sont compromis par le refus de laisser entrer les burnous algériens à l'Opéra, a fait assigner en référé M. Strauss, entrepreneur des bals masqués de l'Opéra , pour voir dire que dorénavant il serait tenu de laisser entrer au bal de l'Opéra toutes les personnes portant burnous algériens sortant de sa maison, sinon qu'il serait autorisé, lui Solal, à les faire entrer avec l'assistance du commissaire de police. M°Colfavru, avocat, a soutenu la demande. Il a dit que les années précédentes on laissait entrer sans difficulté les personnes costumées avec des burnous au bal de l'Opéra ; que ce costume n'a rien d'inconvenant et qu'il ne peut être refusé à l'Opéra que par un caprice; que ce caprice cause le plus grand préjudice à son client. En conséquence , il a conclu à l'adjudication de la demande. M° Lesage, avoué de M.Strauss, a répondu qu'aucun lien de droit n'existant entre M. Solal et l'administration des bals, cette dernière est maîtresse de recevoir ou de refuser tels costumes qu'il lui convient; qu'elle ne pourrait être contrainte que par un arrêté administratif , et que par conséquent il n'y a pas lieu à référé. Conformément à ce dernier système, M. le président a renvoyé les parties à se pourvoir au principal, si bon leur semble, mais a décidé qu'il n'y a lieu à référé. — On lit dans le Siècle : Un drame épouvantable, et dont nous ne connaissons pas encore les principaux détails, s'est passé hier, à cinq heures du soir, rue de la Fidélité. Le sieur X...., choriste de l'Opéra, était père d'une nombreuse famille. Deux de ses filles étaient mariées, et il demeurait avec sa femme rue de la Fidélité, où ils étaient concierges. Hier, sur les cinq heures du soir, le sieur X.... rentra chez lui. Dans la loge se trouvaient ses deux filles aînées et un de ses gendres. Le sieur X...., tirant tout à coup un couteau long et effilé de sa poche, se précipita comme un furieux sur ses filles, et les étendit à ses pieds en les frappant au cœur. Le mari d'une de ces malheureuses femmes voulut les défendre, mais il fut frappé à son tour, et serait mort, nous dit-on, des suites de sa blessure, à l'hospice Saint-Louis. Uli facteur de la poste, qui entrait dans la loge au moment où cette scène tragique venait d'avoir lieu, fut frappé également par ce furieux; mais il ne reçut heureusement qu'une blessure légère à la main droite. Après avoir fait tant de victimes, le meurtrier assouvit sii rage sur lui-même, et s'armant d'un revolver, il se fit sauter la cervelle. Mme X..., au moment où ce triple crime avait lieu était sortie pour accompagner sa plus jeune fille, qui estélève du Conservatoire. On croit que le meutrieraagi sous l'empire d'un accès d'aliénation mentale.
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COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
Allemagne. ©te 2tftg. 3tß. fchreibt : t,9tach ben ncuefteit SlitSincifen be« §rn. u. 'Çlcttcv bcbarf Defterreirf) im 3ahre 1862 136 Millionen ®nU ben jur SBerjinfung mtb Jlmortifinnto. feiner (gdutïben. ©a« ,?>ecr erforbert ajeidr,eitig. 160 Slftilttoneii, affo mfammen 296 uTHutoneft, b. 1). eben fo rjicf, aU bie a,efammte ©taatSeiitnaljme bei gortertjebitna, ber $rieaêftenern betraçit. ©te ($rf)altung beê ,Ç>cerc« uni) bie Sefrieoipita, ber ©laubiger üersefirt alfo bie Sinfiitiftc be'e ffai* ferreidj«. ?ff(es, waë £of, 3>ertt)alhma, unb ©e» rieht crforbeni, ift ©cficit unb mag btirch außer« orbentlidjc SDÏtttet bcbecft roerben. bleiben bie »vricbcnêoi!êfid)teii fo Ijalbroeaê aiuiftia, mie fie fiitb, fo luirb bie £>öbe biefes îlttëfatt« cor ber §attb ouf 110 Millionen, b. fj. ouf etwa ein ©rittet beg ßiiifommen« unb ein ißiertel beë ©efamiitt&ebarfê £)üte fid) alfo Preußen, auf beut SBcge 511m fetben $ieh nofl) tän« ger fortjurumibeln.
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