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Les Vacances d'Elvis Gratton
Les Vacances d'Elvis Gratton est le deuxième court métrage d'une série de films du même nom, coréalisé par Pierre Falardeau et Julien Poulin. Fiche technique Année : 1983 Durée : 27 minutes Réalisateur, scénario, montage : Pierre Falardeau, Julien Poulin. Distribution Julien Poulin : Bob « Elvis » Gratton Denise Mercier : Linda Gratton Pierre Falardeau : Le preacher Voir aussi La série Elvis Gratton. Liens externes Court métrage québécois Film québécois sorti en 1983 Film réalisé par Pierre Falardeau Elvis Gratton
Lalique
Lalique est une société française de luxe, établie en Suisse, fondée par le maître verrier et créateur de bijoux français, René Lalique, en 1888. Elle fabrique et distribue des pièces dans différents domaines : objets décoratifs, architecture d’intérieur, bijoux, parfums et pièces d’art. La maison Lalique est célèbre pour ses vases emblématiques, qui sont encore fabriqués à la main dans la manufacture de Wingen-sur-Moder (Alsace, France), ouverte par René Lalique en 1921. C’est le seul site de production de Lalique dans le monde. Au fil des années et encore à ce jour, Lalique collabore avec plusieurs marques de luxe ou des artistes et créateurs, afin de créer des pièces uniques ou des éditions limitées, comme l’architecte mondialement connue Zaha Hadid, Bentley Motors, le whisky The Macallan, le cognac Hardy, Caran d'Ache, Tom Ford, Nina Ricci, THG Les pièces sont recherchées par les collectionneurs et peuvent atteindre des prix record. Le , The Macallan, une bouteille de 6 litres de whisky fabriquée par Lalique a été vendue par Sotheby's Hong Kong dans une vente aux enchères pour le prix record de . Histoire René Lalique, né en 1860 à Aÿ-Champagne, a commencé sa carrière en 1885 en tant que créateur de bijoux, pour devenir, en quelques années l'un des joailliers les plus reconnus du style Art nouveau. Il utilise les motifs classiques de l'Art nouveau (faune, flore, nature en général). À l’époque, l’utilisation de différentes matières (à la fois précieuses et semi-précieuses) était très innovante et sa recherche constante de nouvelles pistes de matériaux l’a conduit vers le verre, qui deviendra un élément majeur de ses créations autour de 1895. C’est à cette époque que plusieurs musées européens commencent à recueillir son travail, comme le musée du Luxembourg, qui achète une figure de grand pavot en or et émaux présentée au Salon de la Société des artistes français en 1897. Aujourd’hui, les œuvres de Lalique sont présentées dans des dizaines de musées à travers le monde. Après la Première Guerre mondiale, le mouvement de l’Art nouveau fut remplacé principalement par le style minimaliste et géométrique de l'Art déco. René Lalique a adopté ces nouveaux styles qui auront un succès immédiat. Il conçoit et produit la décoration du wagon-restaurant de l'Orient-Express et les fontaines de la célèbre avenue des Champs-Élysées, pour ne citer que ces deux exemples. La maison ouvre un magasin à Paris, rue Royale, en 1935. Après le décès de René Lalique en 1945, son fils Marc reconstruit et modernise l'usine ravagée pendant la guerre. Avec lui commence l’ère du cristal chez Lalique : il remplace le verre par du cristal. Après la mort de Marc en 1977, sa fille Marie-Claude Lalique (née en 1935), troisième génération des artistes de la famille, deviendra la directrice de création de la Maison. Elle remplira ce rôle jusqu’en 1996. Marie-Claude a continué à travailler avec les contrastes et les chiffres en cristal clair et dépoli qui caractérisent les finitions des pièces Lalique. Elle actualisera aussi les modèles, notamment par la création d'une gamme de couleurs vives, qui fut typiques des premières œuvres de René Lalique. En 1994, l'entreprise est vendue à la cristallerie française Pochet. Puis en 2008, l’entreprise est reprise par la société suisse, Art & Fragrance SA, qui étend ainsi son cœur de métier dans le parfum aux univers de la décoration, de l’architecture d'intérieur et des bijoux. En , dans le cadre de sa publication annuelle des résultats, la société annonce son intention de faire coter ses actions sur SIX par le biais d'une IPO prévue en . Elle procédera à une augmentation de capital de 1 million de nouvelles actions dans le but de lever . En parallèle, elle fera supprimer la cotation de ses actions à la bourse de Berne en . Le but de cette opération est de relever le flottant de la holding qui se situe alors autour de 28 %. Style et techniques Les innovations de René Lalique comportent les procédés de fabrication adoptés dans sa manufacture de Wingen-sur-Moder. Il dépose plusieurs brevets, notamment pour protéger sa célèbre « pâte » de contraste entre finitions satinées et repolies, à l’époque du verre. Aujourd’hui, on retrouve ce style caractéristique de pièces Lalique, qui présentent toutes des contrastes entre le cristal poli qui offre l’aspect d’un cristal lisse et brillant et une finition satinée, soit mate. Collaborations Lalique a eu l'honneur de créer les médailles pour les Jeux olympiques d'Albertville en 1992. En 2012, la maison Lalique se joint à Jarre Technologies, fondée par Jean-Michel Jarre pour concevoir une enceinte en Cristal. Actionnaires Liste des principaux actionnaires au : Notes et références Hélène Demoriane, Verres signés Lalique ("Connaissance des Arts" n°218/avril 1970, p 112 à 117, ill. coul.) Liens externes Entreprise du luxe ayant son siège en Suisse Meurthe-et-Moselle Cristallerie Communauté de communes de Hanau-La Petite Pierre Entreprise ayant son siège dans le canton de Zurich Entreprise labellisée au titre du patrimoine vivant à Paris
Cucunubá
Cucunubá est une municipalité située dans le département de Cundinamarca, en Colombie. Références Ville en Colombie Municipalité dans le département de Cundinamarca
Rüstəm Orucov
Rustam Orujov est un judoka azerbaïdjanais né le . Il a remporté la médaille d'argent en moins de 73 kg aux Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro. Il est nommé porte-drapeau de la délégation azerbaïdjanaise aux Jeux olympiques d'été de 2020 par le Comité national olympique d'Azerbaïdjan en juin 2021. Palmarès Moins de 73 kg Kazan, 2016 — Championnats d'Europe Rio de Janeiro, 2016 — Jeux olympiques (détails) Varsovie, 2017 — Championnats d'Europe Bakou, 2017 — Jeux de la solidarité islamique Budapest, 2017 — Championnats du monde Guangzhou, 2018 — Masters mondial Minsk, 2019 — Jeux européens (détails) Tokyo, 2019 — Championnats du monde Budapest, 2020 — Grand Chelem Prague, 2020 — Championnats d'Europe Sofia, 2022 — Championnats d'Europe Par équipe Kazan, 2016 — Championnats d'Europe Bakou, 2017 — Jeux de la solidarité islamique Notes et références Liens externes Judoka azerbaïdjanais Judoka aux Jeux olympiques d'été de 2016 Judoka aux Jeux olympiques d'été de 2020 Médaillé d'argent olympique azerbaïdjanais Porte-drapeau olympique Champion d'Europe de judo Naissance en octobre 1991 Naissance dans l'oblast d'Irkoutsk
Iranie à gorge blanche
L'Iranie à gorge blanche () est une espèce de passereaux de la famille des Muscicapidae, la seule représentante du genre . Répartition Cet oiseau niche en Asie du Sud-Ouest (de la Turquie à l'Afghanistan) et hiverne en Afrique de l'Est. Elle est accidentelle en Europe de l'ouest et du nord. Le seul repérage en Europe centrale concerne un chanteur en en Engadine (Suisse). Notes et références Annexes Références taxinomiques Liens externes Muscicapidae Oiseau d'Asie de l'Ouest
Adonis de l'Amour
L'Adonis de l'Amour ou Adonide de l'Amour (Adonis amurensis) est une espèce de plantes herbacées de la famille des Renonculacées, originaire d'Asie. Description Cette petite vivace brave l'hiver pour s'épanouir en une floraison éclatante. Son feuillage découpé forme un tapis aussi dense que de la mousse. Plante herbacée vivace de 10-40 cm avec un rhizome brun-noir et solide. Elle doit son nom au fleuve Amour (fleuve) Floraison : d'avril à juin ; fleurs jaune citron et brillantes; fruits de 4-5 mm de long, avec un bec crochu exigences: sol léger, fertile et humifère Habitat: Plante sauvage. Collines ensoleillées, pentes herbeuses Degrés de toxicité: Extrême toxicité. Parties toxiques: Toute la plante. A planter avec: des crocus, des perce-neige Notes et références Liens externes + Espèce de Ranunculaceae (nom vernaculaire) Plante à fleurs d'Asie
Houda Ben Daya
Houda Ben Daya (), née le à Tunis, est une judokate tunisienne engagée dans la catégorie poids mi-lourds. Elle remporte un total de cinq médailles, dont trois d'or lors des championnats d'Afrique 2001, 2002 et 2004 et une de bronze lors des Jeux méditerranéens 2001 organisé à Tunis, sa ville natale. Elle représente également son pays aux Jeux olympiques de 2004. Elle perd cependant son match d'ouverture face au Brésilien Edinanci Silva qui remporte la partie par ippon et la maîtrise sur le tatami avec un Uchi-Mata après trois minutes et 18 secondes. Références Liens externes Judokate tunisienne Judokate aux Jeux olympiques d'été de 2004 Championne d'Afrique de judo Naissance en juillet 1979 Naissance à Tunis
سام ميندز
صامويل أليكسندر سام ميندينز , (1 أغسطس 1965-) مخرج إنجليزي، اشتهر بسبب فيلم جمال أمريكي، حيث حصل على جائزة الأوسكار لأفضل مخرج وجائزة الغولدن غلوب لأفضل مخرج لإخراجه فيلم جمال أمريكي، اشتهر أيضاً بسبب فيلم سكايفول، حاصل على رتبة الإمبراطورية البريطانية. أعماله كمخرج جمال أمريكي طريق إلى الهلاك جارهيد الطريق الثوري سكايفول طيف 1917 كمنتج الطريق إلى الهاوية (منتج) أشياء فقدناها في الحريق (منتج منفذ) عداء الطائرة الورقية (منتج) الطريق الثوري (منتج) 1917 مراجع وصلات خارجية أشخاص على قيد الحياة أشخاص من ريدنغ إنجليز من أصل إيطالي إنجليز من أصل برتغالي إنجليز من أصل ترنيدادي إنجليز من أصل يهودي حائزون على جائزة الإمبراطورية لأفضل مخرج حائزون على جائزة بافتا لأفضل مخرج حائزون على جائزة توني حائزون على جائزة دراما ديسك حائزون على جائزة لورنس أوليفييه حائزون على وسام الإمبراطورية البريطانية من رتبة قائد خريجو بترهووس (جامعة كامبريدج) فرسان المملكة المتحدة مخرجو أفلام إنجليز مخرجو أفلام باللغة الإنجليزية مخرجو أفلام حركة مخرجو مسرح إنجليز مخرجو مسرح يهود مخرجون حائزون على جائزة الأوسكار لأفضل مخرج مغتربون إنجليز في الولايات المتحدة مواليد 1965 مواليد في ريدنغ يهود إنجليز يهود بريطانيون
Union sportive de Créteil handball
L'Union sportive de Créteil handball est la section handball de l'Union sportive de Créteil, club omnisports français basé à Créteil dans la banlieue sud-est de Paris. Fondée en 1964, la section est aujourd'hui présidée par Alain Bertholom et entraînée par Fernando Barbeito. Promu en Championnat de France D1 au milieu des années 1980, il remporte un Championnat en 1989, deux Coupes de France en 1989 et 1997 et une Coupe de la Ligue en 2003. Malgré des apparitions en Coupe d'Europe, les années suivantes sont moins fastes mais la formation cristolienne est toujours aussi performante (Descat, Remili,...). Si l'équipe a fait quelques passages en Proligue, elle est désormais installée en Liqui Moly StarLigue depuis 2019. Histoire La section handball du club omnisports de l'US Créteil (1936) est fondée en 1964. Après une dizaine de saisons au niveau départemental puis régional, l'USC accède une première fois au niveau national (N3) en 1974. Retour rapide en régional en 1975 puis installation en N3 de 1976 à 1982, puis en N2 de 1982 à 1984. Un titre de champion de France de N2 en 1984 couronne cette période. Une saison dans l'antichambre de l'élite (N1B) puis c'est la promotion au plus haut niveau national (1985). Les Béliers découvrent les joutes européennes en 1988-1989, saison référence dans l'histoire du club. L'équipe emmenée par Sead Hasanefendić signe en effet le doublé coupe-championnat dans sa nouvelle salle inaugurée le et échoue en finale de la Coupe des Coupes face aux Allemands du TUSEM Essen. La saison suivante, l'aventure en Coupe des clubs champions s'arrête en demi-finale. L'équipe s'appuyait alors sur Denis Tristant, Pascal Mahé, François-Xavier Houlet, Stéphane Huet et autres Mile Isaković. Cette génération dorée quitte le club entre 1989 et 1990, attirée par les millions de l'OM Vitrolles. Ce transfert en masse, président Jean-Claude Tapie inclus, des Cristoliens vers le club marseillais est très mal vécu par les supporters et catastrophique pour le club en matière de résultats. Sous la conduite de l'entraîneur Thierry Anti en poste de 1994 à 2005 après avoir été adjoint de Sead Hasanefendić lors de la saison 1988-1989, le club retrouve son rang en se qualifiant régulièrement pour les compétitions européennes, glanant au passage une Coupe de France en 1997 avec Joël Abati, François-Xavier Houlet et Guéric Kervadec. En 2003, le club joue même une nouvelle demi-finale européenne en Coupe Challenge et remporte la Coupe de la Ligue. En 2004, Thierry Anti quitte l'USC pour rejoindre le Paris Handball. Il quitte le club sur une deuxième place en championnat. Jean-Luc Le Gall lui succède pendant deux saisons avec des résultats contrastés. À la peine en championnat, les Béliers brillent encore sur la scène continentale en accrochant leur quatrième demi-finale européenne. Mile Isaković retrouve le chemin du Palais des sports Robert-Oubron en juillet 2006 en signant un contrat d'entraîneur pour deux saisons. Ce phénomène du handball yougoslave officia deux saisons sous les couleurs cristolliennes de 1988 à 1990. Les dirigeants jettent ensuite leurs dévolus sur David Peneau, jusqu'alors entraineur du club de Pontault-Combault, en remplacement de Mile Isaković en fin de contrat et qui retourne se reposer chez lui en Serbie après son accident cardiaque de . Sous la conduite de David Peneau, l'USC prend part à son ultime campagne européenne à ce jour, en 2008-2009 en EHF. Hasard du tirage au sort, la dernière sortie européenne des Cristoliens les opposent aux voisins d'Ivry. Ces derniers s'imposent largement à domicile ; Créteil ne parvient pas à inverser la tendance au match retour. En 2010, l'US Créteil descend en Pro D2 mais n'y reste pas longtemps, sortant champion de France de Pro D2 avec à sa tête, Dragan Zovko. En fin de contrat, Dragan est remplacé par Benjamin Pavoni. L'ancien joueur cristolien prend donc la relève en LNH après avoir entraîné Pontault-Combault et le SM Vernon. Malgré une première saison convaincante terminée à la et un effectif prometteur composé de jeunes plein d'espoir Hugo Descat, Quentin Minel et Jérémy Toto et de l'expérimenté Fabrice Guilbert, l'US Créteil ne parvient pas à se maintenir en D1 lors de la saison 2012/2013 et retrouve la ProD2 pour le compte de la saison 2013/2014. Le 28 mars 2014, à l'issue de la du championnat de la saison 2013/2014, et alors qu'il reste encore cinq matchs, le club est assuré de remonter en D1 la saison suivante et termine finalement invaincu avec 21 victoires et 3 matchs nuls. Fort de cette bonne dynamique, les jeunes formés au club ayant acquis de l’expérience et des recrutements étant venu renforcer l’effectif, le club espère en début de saison jouer les troubles fêtes en championnat. Hélas, les résultats ne suivent pas (8 défaites, 3 nuls, 3 victoires) et le club se retrouve à une seule longueur du premier relégable. Benjamin Pavoni est par conséquent limogé au début de la trêve internationale et est remplacé par Christophe Mazel. Grâce à leur belle saison l'année précédente, le club dispute deux matchs de coupe d'Europe lors de la saison 2016-2017. Terminant à la 13e place, ils descendent en Proligue. En 2017-2018, le club espère remonter immédiatement mais ne prend que la sixième place du championnat. Cet échec entraîne le départ de nombreux joueurs ainsi que de l’entraîneur Christophe Mazel qui est remplacé par Pierre Montorier. Deuxième de la saison régulière de Proligue avec 39 points, Créteil termine ainsi meilleure défense (moins de 25 buts encaissés par match) et invaincus à domicile (13 victoires en 13 matchs). L'USC dispute alors la phase finale de Proligue à Saint-Brieuc, le week-end du 18-. Vainqueur de sa demi-finale, les Cristoliens obtiennent leur accession en D1, leur adversaire en finale, Chartres, ayant déjà obtenu l'autre ticket d'accession grâce à sa première place en saison régulière. Ainsi, la défaite d'un but en finale ne prête pas à conséquence. De retour dans l'élite, la saison 2019/20 ne va pas à son terme pour cause de pandémie de Covid-19, alors que les Béliers sont derniers au classement. Néanmoins, la LNH décide que le championnat passe à seize clubs et Créteil est ainsi maintenu. La saison 2020/21 est également particulière puisque plusieurs matchs sont joués sans public à la suite des décisions gouvernementales face à la propagation du Covid-19. Avec le troisième plus petit budget du championnat, Pierre Montorier ne parvient pas à quitter les dernières places et prend ses distances avec le banc de Créteil à la trêve hivernale. L'intérim est alors assuré par Christophe Esparre, Franck Chupin et Dragan Počuča. Les succès s'enchaînent et Créteil parvient à obtenir son maintien peu avant la fin du championnat pour terminer à la douzième place. À l'été 2021, Fernando Barbeito, qui, en tant qu'adjoint de Xavi Pascual, vient de remporter avec le FC Barcelone la dixième Ligue des champions du club, devient entraîneur principal de l'USCHB. Les Val-de-Marnais connaissent la victoire dès le premier match contre Dunkerque, puis remporte des succès probants face à Montpellier ou encore Toulouse lui permettant de clore la saison 2021/22 à une belle onzième place. Côté départs, l'emblématique capitaine, formé au club, Boïba Sissoko quitte son équipe de toujours pour rejoindre l'USAM Nîmes Gard. En septembre 2022, la saison démarre timidement et les blessures n'aident pas Fernando Barbeito à mettre en place son jeu (entre autres, la rupture des ligaments croisés du genou de Dontsov). À la trêve hivernale, Créteil comptabilise neuf points au classement. Palmarès Compétitions internationales Finaliste de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (1) : 1989 Demi-finaliste de la Coupe des clubs champions européens (1) : 1990 Demi-finaliste de la Coupe de l'EHF (1) : 2006 Demi-finaliste de la Coupe Challenge (1) : 2003 Compétitions nationales Vainqueur du Championnat de France D1 (1) : 1989 en 1988, 1997, 2004 Vainqueur du Championnat de France D2 (3) : 1984, 2011, 2014 en 2019 Vainqueur de la Coupe de France (2) : 1989, 1997 finaliste en 1987, 1993 et 2003 Vainqueur de la Coupe de la Ligue (1) : 2003 finaliste en 2004 et 2008 Résultats Bilan saison par saison Légende : C1=Coupe des Clubs Champions/Ligue des champions ; C2=Coupe des vainqueurs de coupe ;C3= Coupe de l'IHF/EHF ; C4=Coupe des Villes/Coupe Challenge ; NQ : Non Qualifié Parcours européen Effectifs Effectif 2023-2024 !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center | Gardiens !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center | Ailiers !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center | Arrières !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center | Demi-centres !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center | Pivots Historique de l'effectif !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Gardiens !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Ailiers !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Arrières !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Demi-centres !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Pivots !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Défenseur !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Gardiens !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Ailiers !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Arrières !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Pivots !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Gardiens !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Ailiers !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Arrières !colspan=7 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Pivots Transferts !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Gardiens !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Ailiers !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Arrières !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Demi-centres !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Pivots !colspan=8 style="background: #FFFFFF; border: 1px solid #aaa;" align=center| Défenseur Personnalités liées au club Joueurs historiques Parmi les joueurs qui ont marqué le club, on trouve (par ordre alphabétique) : Distinctions individuelles Deux joueurs du club ont terminé meilleur buteur du Championnat de France : en 1985-1986 et en 1987-1988, Pepi Manaskov en 1992-1993 De plus, cinq joueurs du club ont été élu parmi les meilleurs handballeurs de l'année en France : Nicolas Lemonne, élu meilleur gardien de but en 2000-2001, Frédéric Louis, élu meilleur arrière droit en 2002-2003, Guéric Kervadec, élu meilleur pivot en 2002-2003 et en 2003-2004 et meilleur défenseur en 2004-2005, Hugo Descat, élu meilleur espoir en 2011-2012, Nedim Remili, élu meilleur espoir et meilleur arrière droit en 2015-2016. Entraîneurs La liste des entraîneurs est Alain Nicaise : 1981 à 1987 Claude Galland : 1987 à Sead Hasanefendić et Thierry Anti : 1987 à 1989 Branislav Pokrajac : 1989 à 1991 Bernard Boutellier : 1991 à 1992 Christophe Esparre : 1992 à 11/1993 Bernard Boutellier : 11/1993 à 1994 Thierry Anti : 1994 à 2004 Jean-Luc Le Gall : 2004 à 2006 Mile Isaković : 2006 à 2008 David Peneau : 2008 à Dragan Zovko : de février 2010 à 2011 Benjamin Pavoni : de 2011 à Christophe Mazel : de janvier 2015 à 2018 Pierre Montorier : de 2018 à Christophe Esparre : de janvier à (intérim) Fernando Barbeito : à partir de 2021 Dirigeants Jean-Claude Tapie : dirigeant 1987-1990 Guéric Kervadec : dirigeant 2010-2013 Kamel Remili : directeur général de 2003 à ? Pierre Lentier : président de 1999 à 2010 Jean-Luc Druais : président de 2010 à 2017 Éric Poignant : président de 2017 à 2022 Alain Bertholom : président de 2022 à ? Historique du logo Equipementiers jusqu'au milieu des années 1980 : Kopa fin des années 1980-début des années 2000 : Adidas 2002-2010 : Asics 2011-2014 : Puma 2014-2020 : Kappa depuis 2020 : Hummel Équipe féminine L'US Créteil est vice-championne de France de deuxième division lors de la saison 1986-1987. L'équipe évolue dans l'élite lors des saisons 1987-1988 et 1988-1989. Références Liens externes Site officiel du club Fiche de l'US Créteil HB sur le site de la LNH Club sportif fondé en 1964 Créteil
Aymeric II de Fezensac
de Fezensac, dit Forton, est un comte de Fezensac du . Il est mort entre 1090 et 1094. Biographie Il succède à son père en 1064 et prend également le titre de comte d'Auch. En 1068, il fait mettre le monastère de Saint-Orens sous le patronage d'Hugues de Cluny. Le monastère de Lourcy, fondé par son ancêtre Bernard Odon, comte de Fezensac, avait connu le relâchement, il y fit rétablir la règle et le mit également sous le patronage de l'abbé de Cluny. Il a épousé Biverne une veuve, mère de , archevêque d'Auch. Ils eurent un fils : , qui lui succède comme comte de Fézensac ; Bernard. Notes et références Maison de Fézensac Comte de Fézensac
Jeonbuk Hyundai Motors Football Club
Le Jeonbuk Hyundai Motors Football Club (en hangul: 전북 현대 모터스 프로축구단), plus couramment abrégé en Jeonbuk Hyundai Motors FC, est un club sud-coréen de football fondé en 1995 et basé dans la ville de Jeonju, dans la province du Jeolla du Nord (Chonbuk étant l'abréviation de Jeolla et du mot buk qui signifie nord en coréen). Fondé sous le nom de Wansan Puma FC, le club a remporté en 2006 la Ligue des champions de l'AFC, ce qui en fait la première équipe d'Asie de l'Est à conquérir le titre continental depuis la refonte de la compétition en 2003. Cette performance avait d'ailleurs permis à la formation de Choi Kwang-hee de disputer la Coupe du monde des clubs de la FIFA au Japon. Chonbuk a dû attendre jusqu'en 2009 avant d'être sacré champion de Corée du Sud pour la première fois. Le club s'est depuis imposé comme la force dominante sur la scène nationale, remportant neuf titre de champions de K Ligue (en 2009, 2011, 2014, 2015, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021), ce qui en fait le club le plus titré de l'histoire du championnat. Jeonbuk possède également un beau palmarès en Coupe de Corée du Sud, avec quatre titres, dont trois victoires en l'espace de cinq ans entre 2000 et 2005. Le Stade de la Coupe du monde de Jeonju (surnommé Château Jeonju) est depuis 2002 le stade où le club Chonbuk joue ses matchs à domicile. Histoire Une naissance difficile C'est en que le club a été fondé sous le nom de Wansan Puma F.C. par son premier dirigeant, Oh Hyung-kun. La nouvelle équipe du Jeolla était alors la première à tirer son nom de sa situation géographique (plus précisément, de Wansan-gu, l'un des arrondissements de la ville de Jeonju). L'équipe a cependant connu des débuts difficiles sur le plan financier et n'a pas pu prendre part à la saison 1993 de la K-League, la première division de football professionnel de Corée du Sud. Oh Hyung-kun n'avait en effet pas été en mesure de rassembler les fonds nécessaires à l'entrée en compétition du club au plus haut niveau. C'est donc grâce à l'investissement de Bobae Ltd, un producteur d'alcool local que le club a pu rejoindre la K-League en 1994 as well as Ulsan Horang-i, the South Korean champions, in the semi-finals. À l'occasion de sa première saison au sein de l'élite du football sud-coréen, le club a été renommé Chonbuk Buffalo F.C.. Chonbuk Buffalo a immédiatement connu des débuts difficiles en K-League, en plus de devoir faire face à des difficultés économiques latentes malgré un soutien certain de la part des supporters locaux. Cette situation difficile a ouvert la voie à une seconde reprise du club par le groupe Hyundai Motors le , à l'issue de la première saison disputée par Chonbuk. La suite de l'histoire de la formation du Jeolla du Nord est marquée par une stagnation en milieu de tableau. De 1995 à 2000, le club ne parvient pas à se hisser au-delà de la cinquième place au classement, sommet qu'il a atteint en 1996. Ce n'est qu'à une seule occasion, en 2000 que Chonbuk a pu nourrir l'espoir de décrocher son premier titre de champion de Corée du Sud. Ayant obtenu leur billet pour les play-offs grâce à une troisième place accrochée de justesse, les joueurs de Chonbuk ont finalement terminé quatrième de l'ultime phase du championnat. Par la suite, seule une deuxième place à la première partie de la K-League gagnée en 2004 à la différence de but sur Ulsan distingue concrètement le parcours de l'équipe en championnat. Faute de briller en K-League, Chonbuk a toutefois su imposer sa domination sur la Coupe de Corée du Sud de football. Défaits dans un premier temps sur le score fleuve de trois buts à zéro par Chonan Ilhwa Chunma en 1999, il n'aura fallu qu'un an aux Motors pour prendre leur revanche et disposer de leurs bourreaux de la saison passée 2-0. Éliminés en demi-finale en 2001, puis en quarts de finale en 2002, les joueurs de Chonbuk recouvrent leur titre en 2003 grâce à une victoire aux tirs au but contre Chunnam (2-2). La réussite n'est pas au rendez-vous au cours de la saison suivante et les Motors s'inclinent à la suite d'une séance de tirs au but haletante contre Busan Icons (2-2, t-a-b : 5-6). Le club a également échoué en finale de la Coupe d'Asie des vainqueurs de coupe à l'occasion de l'ultime édition de la compétition en 2002, manquant ainsi de rapporter un premier titre continental au Jeonju Castle. Chonbuk s'était incliné face au club saoudien Al Hilal Riyad après les prolongations (score final, 2-1). L'ère Choi Kwang-hee L'arrivée du stratège Choi Kwang-hee à la tête de la formation du Jeolla n'aura pas concrètement constitué un bouleversement majeur aussi bien dans l'histoire que dans le jeu de Chonbuk en K-League. Toutefois, Choi Kwang-hee a su conduire le club immédiatement après son entrée en fonction en 2005 à une troisième victoire consécutive en Coupe de Corée du Sud, faisant ainsi de Chonbuk le premier club sud-coréen à parvenir à s'octroyer trois fois le trophée. Le fantasque joueur colombien Milton Rodriguez avait alors été le héros de la compétition en signant six réalisations, dont le but victorieux sur coup franc en finale contre le club de seconde division Ulsan Mipo Dockyard. La première véritable grande heure de gloire de Chonbuk a également été l'œuvre du parcours réalisé par les hommes de Choi Kwang-hee en Ligue des Champions de l'AFC. Qualifiés pour l'édition 2006 de la compétition au titre de la victoire la saison précédente en Coupe de Corée du Sud, les joueurs de Chonbuk ont décroché le premier titre continental de l'histoire du club, alors que le trophée était soulevé pour la première fois par une équipe d'Asie de l'est depuis la réforme de la Ligue des Champions de l'AFC au début des années 2000. Auteurs d'un parcours exemplaire, les Motors ont fait tomber de façon inattendue les équipes les plus prestigieuses d'Asie. Dans un premier temps vainqueur du champion de J-League Gamba Osaka, du champion de Chine Dalian Shide, Chonbuk a ensuite éliminé Shanghai Shenhua en quarts de finale, avant de battre les champions de Corée du Sud Ulsan Hyundai en demi-finale. Chonbuk, qui avait gagné sur le score de 2 buts à 0 en Syrie a dû son sacre à un but de l'attaquant brésilien Zé Carlo, malgré une victoire 2-1 de Al Karama au Jeonju World Cup Stadium. Palmarès Joueurs et personnalités du club Présidents du club Chung Eui-Seon Entraîneurs du club Le tableau suivant présente la liste des entraîneurs du club depuis 1994. Joueurs emblématiques du club Effectif actuel Le numéro de l´Équipe 12 est réservé pour les supporters de Jeonbuk Hyundai Motors, Mad Green Boys. Notes et références Liens externes Club de football en Corée du Sud Club de football fondé en 1991 Jeonju
Wisconsin card sorting test
Le Wisconsin Card Sorting Test (WCST) est un test neuropsychologique élaboré par David A. Grant et Esta A. Berg en 1948. Ce test évalue la flexibilité mentale, c'est un indice de raisonnement abstrait, sur la formation de concepts et de stratégies de réponse à l'évolution des contingences contextuelles. Constitution du Wisconsin Card Sorting Test (WCST) On présente au patient quatre cartes qui vont lui servir de stimuli de base. Les cartes diffèrent en fonction des formes qui y sont dessinées, de la couleur et du nombre de celles-ci. On demande au participant d'associer une à une les 128 cartes avec l'une des quatre cartes de bases. L'examinateur décide si les cartes doivent être classées par couleur, forme ou quantité. En revanche, tout au long du test il ne dit pas au patient comment classer les cartes, il lui indique seulement si l'association avec la carte de base qu'il réalise est bonne ou mauvaise. Pendant le test les règles d'association vont changer après un nombre consécutif d'associations correctes. Les règles vont changer sans en informer le patient, l'examinateur va simplement indiquer si l'association avec la carte de base qu'il réalise est bonne ou mauvaise. L'examinateur ou l’ordinateur pour la version numérique, mesure le temps mis pour comprendre et prendre en compte les nouvelles règles ainsi que le nombre d'erreurs faites avant la compréhension de la nouvelle règle. Dans la version originale on utilisait des cartes en papiers, mais depuis les années 1990 il existe une version numérique. La version la plus récente est celle de Microsoft Windows-compatible dans sa version 4.0. Le Wisconsin Card Sorting Test (WCST) dure environ 12 à 20 minutes. Ce test peut être administré aux personnes de 6 ans et demi à 89 ans. Apports cliniques et neurologiques Ce test est largement utilisé par les neuropsychologues, les psychologues cliniciens, les neurologues et les psychiatres avec des patients qui ont des lésions cérébrales, des maladies neurodégénératives ou des pathologies mentales comme la schizophrénie. Le test du Wisconsin permet d'établir un dysfonctionnement des lobes frontaux avec des lésions cérébrales. En effet, une fois que le sujet a trouvé la bonne règle d'association il doit maintenir ce principe jusqu'à ce qu'elle change. La nouvelle règle trouvée, il doit alors inhiber l'ancienne, désormais non pertinente. Les patients ayant des lésions frontales ne réussissent généralement pas ce test, en particulier les sujets avec des lésions dorsolatérales du lobe frontal qui tendent à persévérer dans leurs anciennes règles d'association. La plupart des études sur les liens entre imageries cérébrales et le WCST montre une augmentation dans l'activité métabolique et neurale dans les régions corticales frontales et préfrontales. Néanmoins des recherches ont démontré que le Wisconsin card sorting test implique aussi un réseau neural distribué des régions corticales et sous corticales. Bibliographie Test neuropsychologique
Koochie Koochie Hota Hai
Koochie Koochie Hota Hai est un film d'animation indien en images de synthèse sorti en 2011. Il s'agit d'un remake du célèbre film de Karan Johar Kuch Kuch Hota Hai, avec les voix de Shahrukh Khan, Kajol et Rani Mukherjee. Il semble que le film reprenne la même trame que l'original, mais avec des personnages animaux. Synopsis À chaque anniversaire, Angie reçoit une lettre de sa mère, décédée peu après sa naissance. Lorsqu'elle a 8 ans, elle reçoit sa dernière lettre où sa mère parle d'Angie, ami de Rocky son père. Alors un ami d'Angie construit une machine à voyager dans le temps. Dans ce passé on peut voir comment Tina et Rocky se sont rencontrés. Fiche technique Réalisateur : Tarun Mansukhani Scénariste : Karan Johar Musique : , Loy Mendonsa, Ehsaan Noorani Technique d'animation : images de synthèse Montage : Manan Sagar Producteur exécutif : Karan Johar Sociétés de production : Dharma Productions, Prana Studios Pays : Inde Langue : hindi Format : couleur Distribution Shahrukh Khan : Rocky (voix) Kajol : Angie (voix) Rani Mukherji : Tina (voix) Sanjay Dutt : Amir (voix) Ritesh Deshmukh: Un Coq Simi Agarwal : Miss Bregenza (voix) Anupam Kher : Principal Malhotra (voix) Uday Chopra : Sajid Khan : Colonel Almeida (voix) Liens externes Annonce sur SRKhan Info Film indien sorti en 2011 Film d'animation indien Film mettant en scène un chien Film de science-fiction sur le voyage dans le temps Remake indien de film indien Film de Bollywood Film de science-fiction indien
Le Collet
Le Collet est un col du massif des Vosges reliant Le Valtin à Xonrupt-Longemer, situé sur la limite entre ces deux communes. Géographie Ce col situé à d'altitude est franchi par la entre Xonrupt-Longener et le col de la Schlucht, à de ce dernier. Le Collet subit d'importants travaux en 2023 avec la création d'un carrefour en T décalé avec une voie d'évitement et la réalisation de places de parking. Histoire Les sentiers descendant en lacet dans les vallées voisines sont les vestiges des chemins de schlitteurs amenant les coupes annuelles des forêts par d'étroits chemins. Un stade de neige ouvre au col dans les années 1960. Sa gestion devient ensuite commune avec celle du stade de Retournemer tout proche. La création d'un domaine skiable par regroupement avec La Bresse Hohneck et le col de la Schlucht est envisagée en 1994, mais ne voit pas le jour. Références Annexes Bibliographie Col du massif des Vosges Col dans le département des Vosges Ancienne station de sports d'hiver en France
Irena Dodalová
Irena Dodalová, née Irena Rosnerová à Prague (Autriche-Hongrie) le et morte à Buenos Aires (Argentine) en , est une réalisatrice, metteur en scène, scénariste, productrice de cinéma et pédagogue tchécoslovaque. Biographie Filmographie partielle Au cinéma 1942 : Theresienstadt 1942 Notes et références Liens externes Naissance à Prague Réalisateur tchécoslovaque Metteur en scène tchécoslovaque Scénariste tchécoslovaque de cinéma Productrice tchèque de cinéma Survivant de la Shoah Naissance en novembre 1900 Décès en juillet 1989 Décès à Buenos Aires Décès à 88 ans
San Fernando (Romblon)
San Fernando est une localité de la province de Romblon, aux Philippines. En 2015, elle compte . Histoire Démographie Notes et références Voir aussi Listes des villes des Philippines par province Municipalité dans la province de Romblon
JJJ
JJJ est un sigle qui peut désigner : JJJ, une station de radio australienne nationale ; Jean-Joseph Julaud (1950-), un écrivain français. ; Jing-Jin-Ji, la mégalopole regroupant Pékin (Jing pour Beijing), Tianjin (Jin), ainsi que toute la province du Hebei (Ji) qui les entoure ; Jaren Jackson Jr. (1999-), un joueur de basket-ball américain.
Bundesstraße 57
La Bundesstraße 57 (abrégé en B 57) est une Bundesstraße reliant Clèves à Aix-la-Chapelle. Localités traversées Clèves Kalkar Xanten Rheinberg Krefeld Mönchengladbach Erkelenz Baal Alsdorf Aix-la-Chapelle Route en Allemagne
Demoiselle
Une demoiselle est une jeune fille. Sous l'Ancien Régime demoiselle pouvait être un titre de noblesse, équivalent féminin d'écuyer, mais était surtout un titre de civilité, dont l'usage à partir du , voulait qu’on en pare toute femme mariée ou non, de bonne condition (fille ou femme d'officiers de toutes sortes, de bourgeois, de marchands ou de certains maîtres de métiers ...). Les actes notariés et les registres paroissiaux en fournissent d'innombrables exemples. Damoiselle ou demoiselle, féminin de damoiseau, est une jeune femme noble mariée à un damoiseau (gentilhomme). L'usage de ce mot s'était élargi bien avant la Révolution aux personnes non nobles. En entomologie, la demoiselle désigne également un insecte s'apparentant à la libellule. En entomologie, la demoiselle aux yeux d'or désigne un insecte de la famille des chrysopidés. En ichtyologie, la demoiselle est un poisson des récifs coralliens. En aviation, la Demoiselle est un avion construit par Alberto Santos-Dumont. En géologie, le nom demoiselle coiffée est utilisé pour la cheminée des fées, colonne d'argile protégée de l'érosion par un chapeau de roche dure. En construction, la demoiselle est une pièce de bois, dite aussi hie ou marquise ou dame, qui sert aux paveurs à enfoncer les pavés. En fortifications, la dame ou demoiselle est un obstacle massif, de forme cylindrique ou tronconique qui, posé sur le faîte d’une traverse, empêche que celle-ci ne serve de cheminement à l’assiégeant. En narratologie, la demoiselle en détresse constitue un stéréotype de personnage que l'on trouve dans les contes. Dans la cuisine gasconne, on appelle demoiselle la carcasse d'un canard ou d'une oie après découpe et préparation de confit ou autre, qu'on mange grillée, de préférence avec les doigts. On appelait aussi demoiselles les grains de maïs (de variétés de type corné qui ne sont plus nécessairement les variétés cultivées aujourd'hui) éclatés au feu (pop-corn). La Demoiselle est la réplique d'une barque du Léman datant de 1828. Notes et références Voir aussi
Euro Hockey Espoirs Fille
Du 25 au 31 juillet 2010 se dispute la de l'Euro Hockey Espoir 2010 sur le terrain du Lille Métropole Hockey Club. Équipes Compétition de hockey sur gazon
Breakthrough Prize in Life Sciences
Le ou BPLS, parfois traduit en « prix des avancées capitales dans les sciences de la vie », est un prix de médecine remis depuis 2013. Il récompense des chercheurs dont les travaux ont permis d'accroître l'espérance de vie humaine. À l'instar du Breakthrough Prize, il a été fondé par Mark Zuckerberg et Priscilla Chan de la société Facebook, Sergey Brin fondateur de Google, et Iouri Milner et Anne Wojcicki fondateurs de 23andMe. La première année, onze lauréats furent récompensés mais à partir de l'année 2014, le prix n'est attribué qu'à six lauréats, recevant chacun 3 millions de dollars américains (ce qui en fait le prix scientifique le mieux doté avec le prix de physique fondamentale, devant le prix Nobel). Lauréats de 2013 Onze lauréats ont été primés en 2013, chacun recevant un prix de 3 millions de dollars. Cornelia Bargmann (université Rockefeller) pour la génétique des circuits neuronaux et de leurs comportement ainsi que l'étude des protéines synaptiques. David Botstein (université de Princeton), pour les analyses de liaisons génétiques des maladies mendéliennes humaines en utilisant les polymorphismes de l'ADN. Lewis Cantley (Harvard Medical School, Weil Corner Medical College), pour sa découverte de la PI-3 kinase et de son rôle dans le cancer. Hans Clevers (Institut d'Hubrecht), pour la description du rôle de la voie de signalisation WNT dans les cellules souches et le cancer. Titia de Lange (université Rockefeller), pour sa recherche sur les télomères et leur rôle dans la protection des chromosomes ainsi que leur implication dans certains cancers. Napoleone Ferrara (université de Californie à San Diego), pour la découverte des mécanismes de l'angiogenèse qui a mené à des thérapies contre certains cancers et maladies de l'œil. Eric Lander (MIT), pour la découverte de principes généraux applicables à l'identification de gènes impliqués dans des maladies et leurs application à la médecine. Charles Sawyers (Howard Hughes Medical Institute, Memorial Sloan-Kettering Cancer Center), pour l'identification de gènes impliqués dans le cancer. Robert Weinberg (MIT), pour la caractérisation de gènes du cancer. Shinya Yamanaka (université de Kyoto, J. David Gladstone Institutes, université de Californie à San Francisco), pour la génération des cellules iPS. Bert Vogelstein (Howard Hughes Medical Institute, université Johns-Hopkins), pour la génomique du cancer et des gène suppresseurs de tumeurs. Lauréats de 2014 James Allison (Centre de recherche sur le cancer M.D. Anderson), pour la découverte du blocage des checkpoints des lymphocytes T comme traitement contre le cancer. Mahlon DeLong (université Emory), pour la description des circuits neuronaux défectueux dans la maladie de Parkinson. Michael N. Hall (université de Bâle), pour la découverte de la protéine Target of Rapamycin (TOR) et son rôle dans la régulation de la croissance cellulaire. Robert Langer (Massachusetts Institute of Technology), pour le développement de nouveaux systèmes d'administration de médicaments et de nouveaux biomatériaux. Richard P. Lifton (université Yale), pour la découverte de gènes à l'origine de l'hypertension. Alexander Varshavsky (Institut de technologie de Californie), pour la découverte des acteurs impliquées dans la dégradation protéique et la fonction biologique de ce processus. Lauréats de 2015 Alim-Louis Benabid (université Joseph-Fourier), pour le développement de la technique de stimulation cérébrale profonde qui a révolutionné le traitement de la maladie de Parkinson. C. David Allis (université Rockefeller), pour la découverte des modifications covalentes des histones et leurs rôles essentiels dans la régulation de l'expression des gènes et de l'organisation de la chromatine. Victor Ambros (université du Massachusetts) et (Harvard Medical School), pour la découverte de la régulation génique médiée par les micro-ARNs, une classe de petits ARNs qui inhibent la traduction ou déstabilisent leurs ARN messagers complémentaires. Jennifer Doudna (université de Californie à Berkeley) et Emmanuelle Charpentier (université d'Umeå), pour avoir transformé un mécanisme d'immunité bactérienne en un outil de génie génétique, la technologie des CRISPR/CAs9. Lauréats de 2016 Edward S. Boyden, (Massachusetts Institute of Technology) et Karl Deisseroth, (université Stanford et Howard Hughes Medical Institute), pour le développement et la mise en œuvre de l'optogénétique qui permet de rendre des neurones sensibles à la lumière en combinant le génie génétique et l’optique. John Hardy (University College de Londres), pour la découverte des mutations de la protéine précurseur de l'amyloïde qui permet d'explorer de nouveaux traitements de la maladie d'Alzheimer. Helen Hobbs, (École médicale du Sud-Ouest de l'université du Texas et Howard Hughes Medical Institute) pour la découverte de variantes génétiques qui modifient les niveaux et la distribution du cholesterol et autres lipides dans le corps humain. Cela a inspiré de nouvelles approches dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des maladies du foie. Svante Pääbo, (Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste), pour ses travaux de séquençages ADN et notamment le Neanderthal genome project, un projet visant à séquencer le génome de l'homme de Néandertal. Ce projet a mis en évidence une contribution génétique de la lignée néandertalienne dans le génome de l'homme moderne non africain allant de 1 à 4 pour cent. Cet apport génétique se serait produit il y a à au Proche-Orient, avant que Homo sapiens ne se répande depuis l'Afrique vers l'Europe et l'Asie. Lauréats de 2017 Stephen Elledge Harry Noller Roel Nusse Yoshinori Ohsumi Huda Zoghbi Lauréats de 2018 Joanne Chory Peter Walter Lauréats de 2019 C. Frank Bennett Angelika Amon Xiaowei Zhuang Lauréats de 2020 Jeffrey M. Friedman Franz-Ulrich Hartl Arthur L. Horwich David Julius Virginia Man-Yee Lee Lauréats de 2021 Catherine Dulac Lauréats de 2022 Katalin Karikó et Drew Weissman Shankar Balasubramanian, David Klenerman et Pascal Mayer Lauréats de 2023 , Demis Hassabis Lauréats de 2024 , Notes et références Liens externes Site officiel Distinction en médecine
Viaduc de Sente
Le viaduc de Sente Longo est l'un des ponts routiers les plus hauts et les plus importants d'Italie. Avec ses 185 mètres de haut et ses de long avec une portée de , il est l'un des monuments structurels les plus importants d'Europe. Conçu par les ingénieurs Vittorio, Sergio Scalesse et Ruggero Gigli et fabriqué entre 1974 et 1977, en acier et béton, il traverse la rivière qui porte son nom, ainsi que la frontière entre les Abruzzes et le Molise et relie les deux régions entre le territoire de Castiglione Messer Marino, dans la province de Chieti, et Belmonte del Sannio, dans la province d'Isernia à travers la route nationale 86 (Strade statali 86). Le , il est renommé d'après Francesco Paolo Longo, un travailleur qui a perdu la vie le lors des premiers travaux d'excavation sur le pont. Située à environ 16 km de l'immense Parco Nazionale della Maiella, la route nationale 86 est l'une des routes secondaires les plus pittoresques d'Italie, serpentant à travers de spectaculaires ravins remplis alpins sous les sommets enneigés du mont Campo voisin. Probablement le moins connu des ponts remarquables d'Italie, il détient cependant le record de la plus haute pile d'Italie à 541 pieds (165 mètres) et de la plus haute pile du monde pendant 2 ans jusqu'à l'ouverture du viaduc de Kochertal en 1979, en Allemagne. L'Italie possède 6 des 10 piles de pont les plus hautes d'Europe. Le Sente possède également deux des plus longues travées de ponts à poutres en acier d'Italie, atteignant 656 pieds (200 mètres). En termes de hauteur par rapport aux routes nationales, il est suivi du pont de Cadore, situé sur la Strada statale 51 di Alemagna, qui n'a qu'un mètre de moins de différence. À partir du , quelques semaines après l'effondrement du pont Morandi à Gênes, il est fermé à la circulation pour des raisons de sécurité. Notes et références Sente Sente Sente Sente Pont dans les Abruzzes Province de Chieti Transport au Molise Province d'Isernia Sente
Booster Gold
Booster Gold est un super-héros de DC Comics, créé par Dan Jurgens en février 1986 et dont la première apparition se fit dans sa propre série . Biographie fictive Michael Jon Carter est né au dans une famille pauvre de Gotham City, avec sa sœur jumelle Michelle. Il reçoit une bourse pour aller à l'université et devient une star du football américain en tant que Quarterback. Son père qui les avait abandonnés revient dans sa vie et lui propose de parier sur ses matchs. Sa carrière de footballeur est brisée, Michael Jon Carter travaille comme veilleur de nuit dans un musée de Super-héros pour vivre. Mais il décide de voler certains instruments du musée dont la technologie de Brainiac 5 avec l'aide d'un robot Skeets. Booster Gold revient au grâce à la machine à remonter le temps de Rip Hunter. Il fonde sa propre société et invente des instruments pour devenir super-héros. Publication Booster Gold, , 1986-1988 Booster Gold Vol 2, , 2007-2011 52 Pick-Up (Booster Gold 2 à 6) Blue and Gold (Booster Gold 2 à 10 + 0 + 1 000 000) Reality Lost (Booster Gold 2 -12 et 15 à 19) Day of Death (Booster Gold 2 à 25 + The Brave and The Bold 3 ) The Tomorrow Memory (Booster Gold 2 à 31) Past Imperfect (Booster Gold 2 à 38) Booster Gold: Futures End, Convergence: Booster Gold, , 2015 Booster Gold / The Flintstones Special, , 2017 Équipes artistiques Dan Vado, Marc Campos, Paul Dini, Phil Jimenez, Keith Giffen, J. M. DeMatteis Autres médias La Ligue des justiciers (voix de Tom Everett Scott VF : Tanguy Goasdoué). Batman : L'Alliance des héros (VO : Tom Everett Scott VF : Jérôme Pauwels). DC Universe Online (jeu vidéo 2010) Smallville (saison 10, épisode 18) : incarné par . Legends of Tomorrow (saison 7, épisode 13) : incarné par Donald Faison Notes et références Annexes Bibliographie Liens externes Biographie de Booster Gold sur DC Comics Super-héros DC Membre de la Ligue de justice d'Amérique Personnage de comics DC possédant une force surhumaine Homme d'affaires de fiction Sportif de fiction Voyage dans le temps en bande dessinée
Lac Kipawa
Le lac Kipawa est un plan d'eau douce de la ville de Témiscaming, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Témiscamingue, dans la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue, au Québec, au Canada. Géographie Le lac Kipawa est situé à une dizaine de kilomètres au sud-est du lac Témiscamingue, au nord-est de la ville de Témiscaming Les principaux bassins versants du réservoir Kipawa sont : côté nord : ruisseau l'Africain, rivière Lavallée ; côté est : lac Bois Franc qui se déverse dans la rivière Kipawa ; côté sud-ouest : rivière Beauchêne qui draine le lac Beauchêne, le Petit lac Beauchêne, Windy, du Diable, du Pin Blanc, Grand lac George et Petit lac Georges ; côté ouest : la rivière des Outaouais. D'une superficie de 300 km², ce plan d'eau s'étend sur cinq cantons. Le lac forme s'avère complexe, étant connecté avec plusieurs autres plans d'eau : lacs Green, Grindstone, Bedout, McLachlin, Sheffield, Audoin, Sheffield, Trout, Hunter, Sunnyside et Moran. Le réservoir s'avère un véritable labyrinthe constitué de : baies : Chemagan, des Plongeurs, Profonde, du Huard, Dorval, Pratt, des Anglais, Campbell, McLaren, Dubreuil, Coalpit Bay, Trout et Pratt ; îles : McKenzie, Fox, aux Ours, Grosse île du Moose, Garrot, aux Fraises, La Tortue, Bronson et Latour. de presqu'îles. Le réservoir Kipawa est alimenté par : côté nord : décharge du lac Carr ; lac Moran, rivière des Lacs, lac du Grand Couteau et lac Guay ; décharge du lac en Cœur ; décharge du lac du Caribou ; décharge du lac Aubry ; décharge du lac Bat ; décharge du lac Clément, Jack-White et McKeown ; décharge du lac Raisenne ; lac Audoin ; lac Hunter Point ; lac Petit lac Grindstone ; décharge du lac McCullough ; décharge du lac McKillop ; côté est : lac McLachlin ; décharge du lac McKillop ; rivière Kipawa ; côté sud : décharge du lac Trout (qui se déverse dans la baie Pratt). Dès le milieu du , plusieurs compagnies forestières entreprennent l'exploitation des forêts de pins blancs et rouges du Kipawa. À la fin du , la compagnie forestière J. R. Both Lumber y est bien implantée. Rivière Kipawa La rivière Kipawa tire sa source dans la baie de Kipawa du lac Dumoine. Elle coule ensuite vers l'ouest en traversant les lacs McLachlin, Grindstone, Hunter et Kipawa, puis elle poursuit sa course pour aller se jeter dans le lac Témiscamingue. Construit au début du , le barrage de Kipawa fournit de l'électricité à l'usine et à la ville de Témiscaming. Ce barrage se trouve à l'embouchure du ruisseau Gordon, à proximité de la municipalité de Kipawa (Québec). Le toponyme désigne aussi la zec qui entoure le lac Kipawa, devenu un réservoir à la suite de la construction des barrages. Le territoire de la zec fut d'abord créé en 1950 sous forme de réserve de chasse et de pêche, avec un territoire de 4 636 km². Les visiteurs y accèdent par le hameau de Laniel (Québec), au nord, ou par la municipalité de Kipawa (Québec), au sud. Toponymie La graphie du terme "Kipawa" a connu plusieurs formes avant son officialisation : Kippawa, Kippewa, Kepawa, Keepawe (1884), Kipawe, Kipakowe, Kipahowe. D'origine algonquine, ce toponyme a pour sens "c'est fermé" ou "c'est bouché". Le toponyme fait référence à plusieurs tonymes : un lac, une rivière, une municipalité, une baie, un barrage, une zone d'exploitation contrôlée (zec) et un chenal. Le toponyme "Réservoir Kipawa" a été officialisé le à la "Banque des noms de lieux" de la Commission de toponymie du Québec. Références Voir aussi Articles connexes Laniel, un territoire non organisé Liste des lacs du Canada Kebaowek, une réserve indienne algonquine Rivière des Outaouais Rivière Kipawa, un cours d'eau Témiscamingue, une municipalité régionale de comté Zec de Kipawa, une zone d'exploitation contrôlée, Lac en Abitibi-Témiscamingue Témiscamingue Lac Kipawa
Da pacem Domine (Schütz)
Da pacem Domine (Seigneur, donne nous la paix), SWV 465, est une œuvre pour double chœur mixte de Heinrich Schütz composée en 1627. Elle a été composée à l'occasion de la Diète d'Empire de 1627 visant à rétablir la paix pendant la guerre de Trente Ans. Elle se distingue par une écriture extrêmement innovante pour l'époque, opposant et combinant deux chœurs possédant chacun un texte, une musique et un style complètement différents. Historique et contexte En 1627, Schütz est maître de chapelle de Jean-Georges Ier de Saxe, prince-électeur de l'électorat de Saxe. À ce titre, il est chargé de composer et diriger la musique de nombreuses cérémonies officielles. En octobre 1627, Jean-Georges est convoqué à une diète d'Empire (Kurfürstentag), à Mühlhausen en Thuringe. Mülhausen est alors une ville libre d'Empire, et donc un terrain neutre nécessaire pour l'objectif de cette assemblée : trouver des règles de vie pacifiques entre catholiques et les protestants, au milieu de la guerre de Trente Ans, qui menace de basculer dans une "guerre totale". À cette Diète assiste l'empereur Ferdinand II et six princes électeurs : le prince-archevêque de Mayence, le prince-archevêque de Cologne, le prince-archevêque de Trèves, l'électeur de Saxe (l'employeur de Schütz), le margrave de Brandebourg, et Maximilien de Bavière qui remplace l'électeur Palatin, en disgrâce pendant la guerre de Trente ans. La Diète sera un échec. Schütz compose pour cette occasion de la musique de table et des ballets, dont on n'a plus aucune trace, ainsi qu'un motet destiné à souhaiter la bienvenue et à adresser un fervent message de paix à l'empereur et aux princes-électeurs lors d'une cérémonie d'accueil, probablement à la de Mühlhausen : le Da Pacem Domine. Le manuscrit a été conservé à la bibliothèque de Königsberg mais a été détruit ou perdu pendant la seconde guerre mondiale. Il a été publié pour la première fois dans les œuvres complète de Schütz par Philipp Spitta en 1893. Musique et texte Il s'agit d'un double chœur (deux chœurs séparés), dans le style polychoral vénitien (Cori Spezzati) que Schütz a appris lors de ses voyages à Venise dans les années 1610. Schütz pousse cette technique à un niveau jusque-là inouï : il attribue deux textes, deux mélodies et deux styles complètement différents à chacun des chœurs, d'abord en alternance, puis combinés dans une même musique à neuf voix : selon le musicologue Klaus Fischer-Dieskau, il faudra attendre Don Carlos de Verdi en 1867 pour retrouver une telle dissymétrie entre deux chœurs. Beaucoup de compositeurs et notamment Jean-Sébastien Bach emploieront la technique du Cantus Firmus, opposant également deux mélodies et rythmes, mais dont l'une est à une seule voix et généralement en valeur longues ne posant pas les mêmes problèmes de combinaison. Premier chœur Le premier chœur (Primus Chorus) est à cinq voix, et chante l'antienne traditionnelle Da pacem Domine (Donne-nous la paix, Seigneur). La volonté de Schütz était de donner l'harmonie de ce chœur à cinq violes de gambe et le chant à une ou deux voix chantant sotto voce. L'intention de Schütz semble avoir été de donner une impression de prière fervente et introvertie, nimbée dans l'harmonie des violes. Le style de ce chœur est proche de la prima pratica dans un style sacré ancien. Le texte est traditionnel et adresse un message de paix : Deuxième chœur Le second chœur (Secundus Chorus) est à quatre voix et dans un style radicalement différent, volontaire et extraverti. Les quatre chanteurs, peut-être doublés par des cors et trompettes, clament des "vivat" envers l'empereur et les princes électeurs. Dédicace de Schütz On a retrouvé une dédicace de Heinrich Schütz présentant cette œuvre et indiquant ses volontés en matière d'exécution. Cette notice paraphrase le texte du chœur : Liens externes Notes et références Œuvre d'Heinrich Schütz Musique classique vocale allemande Musique classique vocale en latin
Pierre-Léon Dusouchet
Pierre-Léon Dusouchet, né à Versailles le où il est mort le , est un peintre, graveur, sculpteur, écrivain et poète français. Biographie Membre de la Société nationale des beaux-arts, on lui doit de nombreux décors à thème religieux ou mythologique dans la lignée de Maurice Denis et des ateliers d'Art Sacré. Professeur à l'École nationale des arts décoratifs (1921), il expose au Salon d'automne et au Salon des indépendants et produit les peintures murales de l'église Saint-Martin de Grosrouvre. Publications 1930 : Le Rôle social de l'art 1931 : Propos sur l'art Notes et références Annexes Bibliographie René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, . Marcel Chabot, Mon petit dieu d'amour, poèmes, préface de Denise Le Blond-Zola, illustrations d'André Beloni, Germain Delatousche, Pierre-Léon Dusouchet, Jean Feuyet, Charles Hug, Lucy Humbert, Hélène Lamourdedieu, André Margat, Pino della Selva, Éditions Debresse, Paris, 1939. Pierre Sanchez, Pierre-Léon Dusouchet, 1993 (avec 13 photographies et un dessin). Bénézit, 1955, 1976, 2006. Vincent Chambarlhac, Thierry Hohl, Léon Rosenthal : chroniques d'art de L'Humanité, 1909-1917, 2012, , 105, 137, 341, 421. Liens externes Voir ses œuvres sur Artnet. Peintre français du XXe siècle Graveur français du XXe siècle Graveur sur bois Sculpteur français du XXe siècle Écrivain français du XXe siècle Poète français du XXe siècle Naissance en avril 1876 Naissance à Versailles Décès en décembre 1936 Décès à Versailles Décès à 60 ans Décès en Seine-et-Oise Naissance en Seine-et-Oise
Église de l'Ascension de Bukovac
L'église de l'Ascension (en serbe cyrillique : ; en serbe latin : ) est une église orthodoxe serbe située à Bukovac en Serbie, dans la municipalité de Petrovaradin, sur le territoire de la Ville de Novi Sad et dans la province de Voïvodine. Construite en 1794, elle est inscrite sur la liste des monuments culturels de grande importance de la République de Serbie. Présentation Le village de Bukovac se trouve au pied du massif de la Fruška gora, à proximité de Novi Sad. L'église de l'Ascension a été construite en 1794 sur des plans de l'architecte Johann Eben de Sremski Karlovci ; elle a été achevée en 1807 par Andreas Hintermaier et Anton Friedrich. L'iconostase a été sculptée par Marko Vujatović, originaire de Karlovci ; les icônes ont été réalisées par Stefan Gavrilović, un peintre baroque serbe tardif, en 1812 et 1813, en même temps que celles du trône épiscopal et du chœur ; dans l'exécution de ses œuvres, Gavrilović se montre l'héritier de Jakov Orfelin et Teodor Kračun. Un triptyque provenant d'un édifice plus ancien se trouve également dans l'église et est attribué à Dimitrije Bačević, l'un des peintres baroques serbes les plus réputés du . L'église a été restaurée en 1994 et 2002. Notes et références Articles connexes Monuments culturels du district de Bačka méridionale - Ville de Novi Sad Monuments culturels du district de Bačka méridionale Ascension de Bukovac Monument culturel de grande importance en Serbie Monument culturel à Novi Sad Bukovac
Cyrille Schott
Cyrille Schott, né le , est un préfet français. Biographie Jeunesse Cyrille Schott est le fils de Pierre Schott, ancien maire de la ville d'origine de sa famille, Drusenheim, dans le département du Bas-Rhin. Parcours scolaire et universitaire Cyrille Schott est titulaire d’une maîtrise d’histoire (Paris I - Sorbonne), diplômé de l’Institut d’études politiques de Strasbourg (major de promotion) et élève de l’ENA, promotion Guernica (1976). Situation militaire Cyrille Schott, qui a été chef d'escadron dans la réserve opérationnelle de l'arme du Train, est colonel de la réserve citoyenne auprès du gouverneur militaire de Paris. Carrière Cyrille Schott part effectuer son service militaire comme aspirant le . En janvier 1974, il entre à l’École nationale d'administration (ENA), promotion « Guernica » (1976). En juin 1976, il devient administrateur civil de au sein du ministère de l’Intérieur et est nommé deux mois après sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de la Charente. En 1978, il est nommé sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de la région Champagne-Ardenne, préfet de la Marne. En juin 1980, il occupe les fonctions de secrétaire général de la préfecture de la Nièvre. En août 1982, il rejoint le cabinet du Président de la République, François Mitterrand, comme conseiller technique. Il est responsable du courrier présidentiel, de la gestion du palais de l’Élysée et des résidences présidentielles, où il organise des rencontres internationales, notamment avec le chancelier Kohl. Il se voit confier par le président des missions particulières, comme la supervision du millénaire capétien, ce qui le conduit à devenir l'intermédiaire entre lui et le comte de Paris. Il supervise, avec Jean-Claude Colliard, les affaires d'Andorre. En 1987, il est titularisé préfet commissaire de la République du département du Territoire de Belfort. Il soutient, aux côtés de Jean-Pierre Chevènement, le développement de l’université à Belfort-Sevenans et de la vie culturelle. Il gère plusieurs crises, dont l’incendie de l’immeuble de l’Europe, qui fait 15 victimes, des inondations, une prise d’otages, qu’il parvient à dénouer. Il contribue à la mise en œuvre du premier revenu minimum d'insertion (RMI) en France . Il est ensuite nommé préfet de la Nièvre (1990), où il avait déjà exercé comme secrétaire général et avait été repéré par François Mitterrand. Il joue un rôle moteur dans l’organisation en 1991 du premier grand prix de France de formule 1 sur le circuit de Magny Cours, cette organisation étant récompensée par le prix de la meilleure organisation mondiale décerné par la Formula One Constructors Association (FOCA).Il travaille au développement de la liaison autoroutière de Nevers avec Paris et au grand chantier, voulu par le président Mitterrand, du Mont Beuvray. Il gère la crise bovine et stimule les contrats locaux agricoles dans le cadre des aides européennes En 1992, il devient préfet d'Indre-et-Loire. Il œuvre pour la protection de la Loire, dont il interdit les extractions de sable et arrête l'urbanisation des rives, en empêchant la réalisation à Tours d'un nouveau quartier pris sur une zone inondable, celui de la Gloriette. Après son départ, la Nouvelle République du Centre Ouest le reconnaît comme l'un des « hommes de l'année » 1994 au titre de son action pour l'environnement. Dans le Haut-Rhin, où il est nommé en août 1994, il devient un acteur clé de la reconversion du Bassin potassique, dont il lance l’idée du plan cadre qu’il mène au succès, encourage les implantations d’entreprises, soutient le développement de l’EuroAirport de Mulhouse-Bâle, travaille activement pour la coopération transfrontalière le long du Rhin, développe les partenariats avec la Pologne et la Hongrie. Préfet de Seine-et-Marne de 1998 à 2001, il fait face aux crises de sécurité publique à Dammarie-les-Lys, à la tempête de la fin de l’année 1999, le département étant l’un des plus touchés de France, à la pollution de l’atrazine dans 80 communes, aux deux cas de fièvre aphteuse, de sorte que le site des archives départementales de Seine-et-Marne l’appelle « le préfet des crises. » Il développe l’intercommunalité, s’attache à la protection de la forêt de Fontainebleau, appuie le développement de l’INSEAD, d’Eurodisney, des villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Melun-Sénart, lance avec Georges Zeisel le projet de centre européen de musique de chambre au château de Fontainebleau, se préoccupe du plan départemental d’accueil des gens du voyage, malgré les oppositions à celui-ci. Préfet du Pas-de-Calais de 2001 à 2004, il s'occupe de la crise des migrants dans le Calaisis et, sous l'égide de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, ferme le centre de Sangatte. Il doit gérer de nombreuses autres crises, dont celle de la légionellose née de l'usine Norexo à Harnes. Il travaille activement à la reconversion industrielle, en particulier dans le Bassin minier, où il joue notamment un rôle déterminant pour surmonter la situation difficile née de la fermeture de l'usine Métaleurop à Noyelles-Godault (négociation et signature du plan social et du contrat de site), mais aussi à Calais et à Boulogne. La Gazette Nord-Pas de Calais le range parmi les personnalités de la région qui "ont fait la une en 2003." Comme préfet de Basse-Normandie (2004-2007), il s’engage activement pour le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel et les implantations d’entreprises, il soutient résolument la candidature de la région aux jeux équestres mondiaux. Préfet de la région Languedoc-Roussillon (2007), il sait nouer avec le président du Conseil régional, Georges Frêche, des rapports permettant l’avancée de dossiers bloqués depuis des années, comme celui de la construction de la ligne TGV Nîmes-Montpellier. Il accompagne avec détermination l’évolution de la viticulture et développe les interventions de l’Europe. En décembre 2008, il est nommé préfet hors cadre et devient Conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes (2009). Il appartient à la septième chambre, où il devient responsable du secteur "environnement et développement durable". Il est officier de liaison de la Cour pour l'environnement auprès d'Eurosai (European organisation of supreme audit institutions) et d'Intosai (International organisation of supreme audit institutions). Il est commissaire aux comptes de l'Université franco-allemande à Sarrebruck. Il siège comme membre suppléant à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) de 2009 à 2014 (décret du 29 juin 2009). Par décret du Président de la République en date du 7 janvier 2014, il est nommé président du conseil d'administration d’Adoma, présidence qu'il quitte en juin 2015, en ayant atteint la limite d'âge. Avec le directeur général Bruno Arbouet, il fait évoluer le statut de cet organisme, qui est le premier logeur en France dans le domaine du très social. Il est nommé directeur de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) par décret du Président de la République, le 6 mars 2014. Il arrête le premier plan stratégique de l'institut, qu'il engage dans le développement de la recherche, la formation et la réflexion dans la lutte contre le terrorisme, les partenariats internationaux, comme celui avec l'Algérie. L'INHESJ devient, au , l'Institut des hautes études du ministère de l'intérieur. Le 28 octobre 2016, il fait valoir ses droits à la retraite. Il préside la Fondation Raoul Clainchard à Strasbourg, qui accorde des aides aux organismes accueillant des personnes handicapées. Il fait partie du bureau d'EuroDéfense France, qui milite pour le développement d'une défense européenne. Il est délégué régional pour l'Alsace de l'Association des décorés du mérite allemand (AFDMA) et appartient au conseil d'administration de l'AFDMA. Il est président d'honneur de l'association des amis du peintre PASO. Il préside la section du Bas-Rhin de la Société des membres de la Légion d'Honneur - SMLH (depuis novembre 2020) et est membre du conseil d'administration de la SMLH (depuis septembre 2021). Il est membre de l'Académie d'Alsace (depuis avril 2023). Œuvres Ouvrages Jardin des délices, co-écrit avec le peintre PASO , aux éditions La Diane française, Nice, 2008 La rose & le lys – François Mitterrand et le comte de Paris 1986-1996, aux éditions Plon, Paris, 2011, 2020 Un Alsacien, préfet en Alsace, aux éditions du Signe, Strasbourg, 2018 Parole de Préfet : Sarkozy, Frêche et les autres… , coédition La valette-Le Noyer éditeurs, Strasbourg 2020 Souveraineté et solidarité, un défi européen, sous la direction de Nathalie de Kaniv et Patrick Bellouard, coauteur, aux éditions du Cerf, 2021. Le Génie historique du Christianisme, aux éditions du Signe, Strasbourg, 2023. Autres Mémoire de maîtrise à Paris I - Sorbonne, sous la direction de Jean-Baptiste Duroselle : La doctrine Hallstein (1971). Il a été co-rapporteur du rapport public thématique de la Cour des comptes Les enseignements des inondations de 2010 sur le littoral atlantique (Xynthia) et dans le Var (La documentation française, juillet 2012). Il est l'auteur de plusieurs articles dans les Cahiers de la sécurité et la Justice, ainsi que dans la revue Administration. Il a publié des tribunes dans La Tribune, le Monde, La Croix, Le Figaro, The European. Distinctions Décorations , promu officier le , le , puis commandeur le . , promu officier le , le médaille des réservistes volontaires de défense et de sécurité intérieur échelon or Il est titulaire de quatorze décorations étrangères : Grand-croix de l’ordre du mérite de l’Egypte Croix d'or de l'ordre de l'Honneur de la Grèce Grand officier de l'ordre de l'étoile de Jordanie Commandeur de l’ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne3 Commandeur d'argent de l’ordre du Mérite d’Autriche Commandeur de l’ordre du Ouissam alaouite du Maroc Commandeur de l'ordre de l'Aigle aztèque Chevalier de 1re classe de l'ordre du Dannebrog Chevalier de l’ordre du Mérite de la république de Pologne Commandeur de l'Ordre de l'Étoile équatoriale Commandeur de l'ordre du mérite du Sénégal Notes et références Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, pour 2011 éditée en 2010, 2270 p., 31 cm : notice « Schott, Cyrille ». Notice d'autorité personne « Schott, Cyrille (1950-....) » de la Bibliothèque nationale de France (BNF) ; site consulté le 25 décembre 2009. INHESJ : site officiel de l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice, rubrique « Qui sommes-nous ? », « Présentation ». Communiqué du Conseil des ministres du 10 décembre 2008 [archive] Communiqué du Conseil des ministres du 14 janvier 2009 [archive] Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, pour 2011 éditée en 2010, 2270 p., 31 cm : notice « Schott, Cyrille ». La Nouvelle République du Centre-Ouest, samedi 31 décembre 1994 et dimanche 1er janvier 1995 - Indre-et-Loire. « Les hommes de l'année. » La Gazette Nord-Pas de Calais, 27 décembre 2003, « Ils ont fait la une en 2003. Cyrille Schott. Un préfet sur tous les fronts. » Bibliographie Jean-Pierre Kintz, « Cyrille Schott », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 34, p. 3536 Liens externes Préfet du Calvados Préfet du Haut-Rhin Préfet de l'Hérault Préfet d'Indre-et-Loire Préfet de la Nièvre Préfet du Territoire de Belfort Élève de l'École nationale d'administration (France) Élève de l'Institut d'études politiques de Strasbourg Chevalier de 1re classe de l'ordre de Dannebrog Chevalier de l'ordre du Mérite de la république de Pologne Officier de la Légion d'honneur Officier des Palmes académiques Commandeur de l'ordre de l'Aigle aztèque Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur du Mérite agricole Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Commandeur d'or de l'ordre du Mérite autrichien Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite Croix d'or de l'ordre de l'Honneur (Grèce) Naissance en octobre 1950 Naissance à Drusenheim Conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes Commandeur de l'ordre du Mérite (Sénégal) Officier de l'ordre du Mono
Remember the Time
est une chanson de Michael Jackson sortie en tant que deuxième single de son huitième album studio, Dangerous, le . Elle a été écrite et composée par Teddy Riley, Michael Jackson et Bernard Belle, et enregistrée dans les studios de la Hit Factory de Miami. Remember the Time est un mélange de R&B et de new jack swing. Les paroles de Remember the Time décrivent le fait de se souvenir de son amour pour quelqu'un. La chanson a généralement été bien reçue par la critique et fut un succès commercial, atteignant aux États-Unis la au Billboard Hot 100 et la dans le Hot R&B/Hip-Hop Songs. Internationalement, la chanson est entrée dans le Top 10 de neuf pays, atteignant par exemple la en Nouvelle-Zélande, la en Espagne et la au Royaume-Uni. Le clip, d'une durée de neuf minutes, se déroule à l'époque de Égypte antique. Il utilise des effets spéciaux innovants et met en scène des artistes reconnus comme Eddie Murphy, Iman, The Pharcyde et Magic Johnson. Le titre devait être joué durant le Dangerous World Tour (1992/93) mais a été annulé pour cause de manque de temps de répétition. Historique et composition Remember the Time est le deuxième single du huitième album de Michael Jackson, Dangerous le . La chanson est écrite par Teddy Riley, Michael Jackson et Bernard Belle, et produite par Teddy Riley et Michael Jackson. Remember the Time dure trois minutes cinquante-neuf secondes. La musique a été comparée au single de Michael Jackson Rock with You (1979). Selon le coauteur Teddy Riley, la chanson raconte comment Michael Jackson est tombé amoureux de Debbie Rowe à la fin des années 1980 et début des années 1990. Sur le single figure une dédicace à Diana Ross (« Dedicated With Love To Diana Ross »), amie de longue date du chanteur avec laquelle il entretient un lien étroit. Musicalement, Remember the Time est une chanson pop, R&B et new jack swing. Elle a pour thème le fait de se souvenir de son amour pour quelqu'un . Par exemple : . Les instruments présents sur la chanson sont notamment les claviers et les percussions. La chanson est harmoniquement centrée sur la note Fa mineur avec la voix de Michael Jackson de Mi bémol à Do. Le tempo est de 116 pulsations par minute. Réception critique Remember the Time a généralement été bien reçue par les critiques de musique. Stephen Thomas Erlewine, auteur pour AllMusic, a déclaré que l'album Dangerous avait « beaucoup de savoir-faire professionnel à son apogée en raison de si bons singles comme In the Closet et Remember the Time ». Erlewine a également décrit Remember the Time comme étant le clou de l'album Dangerous. Alan Wright, auteur pour Rolling Stone, a déclaré qu'il voyait Remember the Time comme et a décrit les paroles de la chanson comme racontant une . Jon Parales du New York Times, a déclaré que des révèlent Richard Harrington, auteur pour le Washington Post, décrit Remember the Time comme étant ajoutant qu'il trouve que la chanson contient la de Michael Jackson mais qu'elle . Le site Sputnikmusic donne quant à lui à la chanson la note de 5/5. Liste des pistes 7" single (45 tours) Remember the Time — 4:00 Come Together — 5:28 Cassette single Remember the Time — 4:00 Black or White (The Clivilles & Cole Radio Mix) — 3:53 CD-Maxi Single (Royaume-Uni) Remember the Time — 4:00 Remember the Time (Silky Soul 7") — 4:18 Remember the Time (New Jack Main Mix) — 6:50 Come Together — 5:28 CD-Maxi single (États-Unis) Remember the Time (Silky Soul 7") — 4:18 Remember the Time (New Jack Radio Mix) — 4:00 Remember the Time (12" Main Mix) — 4:37 Remember the Time (E-Smoove's Late Nite Mix) — 7:14 Remember the Time (Maurice's Underground) — 7:29 Black or White (The Clivillés & Cole Radio Mix) — 3:33 Black or White (House with Guitar Radio Mix) — 3:53 Black or White (The Clivillés & Cole House/Club Mix) — 7:33 Black or White (The Underground Club Mix) — 7:30 Visionary single Face CD Remember the Time (7" Main Mix) Remember the Time (New Jack Jazz Mix) Face DVD Remember the Time (vidéoclip) 2x12" promo single (33 tours) A1. Remember the Time (Silky Soul 12" Mix) — 7:05 A2. Remember the Time (E-Smoove's Late Nite Mix) — 7:20 A3. Remember the Time (a cappella) — 3:35 B1. Remember the Time (Maurice's Underground) — 7:29 B2. Remember the Time (New Jack Main Mix) — 6:48 B3. Remember the Time (12" Main Mix) — 4:47 C1. Remember the Time (Silky Dub) — 6:17 C2. Remember the Time (E-Smoove's Late Nite Dub) — 5:35 C3. Remember the Time (New Jack Jazz (21)) — 5:06 D1. Remember the Time (Mo-Mo's Instrumental) — 5:19 D2. Remember the Time (Bonus Beat 3) — 4:46 D3. Remember the Time (New Jack Mix) — 6:48 Crédits Écrit et composé par Teddy Riley, Michael Jackson et Bernard Belle Produit par Teddy Riley et Michael Jackson Enregistré et mixé par Bruce Swedien, Teddy Riley et Dave Way Solo et chœurs, arrangements vocaux par Michael Jackson Claviers, synthétiseurs, rythme et arrangements au synthétiseur par Teddy Riley Séquençage et programmation par Wayne Cobham Percussions par Michael Jackson et Teddy Riley Clip vidéo Le clip a été filmé à la mi-. Avant sa sortie, le label de Jackson a promu la vidéo en révélant des scènes du tournage. Le clip vidéo a été diffusé pour la première fois sur MTV, Fox et BET le Après que la vidéo ait été diffusée sur MTV, la chaîne a diffusé un documentaire intitulé Plus dangereux que jamais () comportant des scènes de tournage. Le label de Michael Jackson n'a jamais révélé le budget du clip qui comporte des effets spéciaux innovants. Le clip de Remember the Time a été réalisé par John Singleton et chorégraphié par Fatima Robinson. La vidéo est une production élaborée, elle a été promue comme un court métrage et est devenue l'un des clips les plus longs de Michael Jackson avec une durée de plus de neuf minutes. Lorsque Michael Jackson apparaît dans le clip en tant que magicien masqué, il est la troisième personne à essayer d'amuser la femme du pharaon (Iman), les deux premiers ayant échoué et ayant été condamnés à mort. La reine note que le magicien est différent : au lieu de faire un simple tour de magie, il s'approche du trône, disparaît sous de pauvres habits puis réapparaît en costume doré, et chante le titre (lui demandant si elle se souvient du temps où ils étaient ensemble). Le pharaon, Eddie Murphy n'apprécie pas le geste et appelle les gardiens. Michael Jackson s'enfuit dans une autre pièce et commence une chorégraphie élaborée dans un style égyptien avec les serviteurs du pharaon. Les gardes trouvent finalement les serviteurs et Michael Jackson, ce dernier disparaissant dans un nuage de poussière dorée. Dans le clip, Michael Jackson porte un costume fait de satin et une cotte de mailles dorée, une chemise blanche, une ceinture, un pantalon noir et des bottes noires. Le clip a été généralement bien reçu par les critiques. Ira Robbins d' Entertainment Weekly décrit Remember the Time comme étant une . Le clip de Remember the Time, avec d'autres clips de Dangerous, est par la suite souvent diffusé sur MTV. Le clip vidéo est apparu sur les compilations Dangerous-The Short Films en 1993, Video Greatest Hits – HIStory en 1995 et Michael Jackson's Vision en 2010. Parmi les scènes bonus de tournage on peut en noter une tout particulièrement, à savoir celle dans laquelle Eddie Murphy et Michael Jackson discutent pendant une pause. Bien qu'on ne sache si cette séquence a été préparée ou non, Eddie Murphy demande explicitement à Michael ce qu'il pense de Prince. Ce à quoi Michael répond : « Il est très fort mais je peux le battre ». Puis les deux en rient un long moment. Performance dans les hit-parades Remember the Time est entrée dans le top cinq du Billboard Hot 100, atteignant la du classement le , cinq semaines après la sortie du single. La chanson a connu un succès similaire dans les autres classements du Billboard : du classement R&B/Hip-Hop Songs le , pour Dance/Club Play Songs le et pour Adult Contemporary le . La chanson a atteint la du classement Billboard Hot Dance Music/Maxi-Singles Sales. Remember the Time a été certifié disque d'or par la RIAA pour la vente de plus de unités aux États-Unis en . La chanson a connu un succès commercial international, figurant dans le top 20 des plus grands pays au moment de sa sortie. Au Royaume-Uni, Remember the Time est entré dans le UK Singles Chart dès sa sortie le se plaçant directement à la . La semaine suivante, le , la chanson était montée à la . La chanson est restée dans les charts huit semaines. Remember the Time est resté en tête des charts en Nouvelle-Zélande pendant deux semaines consécutives, après être entrée dans le classement en le La chanson a atteint la aux Pays-Bas et en Suisse et s'est classée dans le top 10 dans les charts français, australien, suédois, italien et norvégien. Elle a atteint la en Autriche. Remember the Time a été rééditée en 2006 pour la campagne Visionary de Michael Jackson a atteint la en Espagne à sa sortie le Après la mort de Michael Jackson en , sa musique a regagné en popularité Au Royaume-Uni, le , la chanson est entrée à nouveau dans le classement en . Classements et certifications France Classements de fin d'année Certifications Interprétation Remember the Time avait été répétée pour la tournée Dangerous World Tour (1992-1993) mais elle ne fut pas jouée pour des contraintes de temps. La chanson fut en revanche interprétée lors de la cérémonie des Soul Train Music Awards de 1993. Lors de cette prestation, Michael Jackson fit des mouvements de danse assis sur une chaise car il s'était foulé la cheville lors d'une répétition . Au départ planifié pour les concerts this is it mais finalement retirer le programme pour raisons inconnues Récompenses Soul Train Music Award 1993 : Meilleur single (catégorie masculine) Source Références Chanson interprétée par Michael Jackson Single musical sorti en 1992 Single numéro un dans le Hot R&B/Hip-Hop Songs Chanson écrite par Michael Jackson Chanson de new jack swing Chanson produite par Michael Jackson Single certifié platine aux États-Unis Égypte antique dans la musique
Chérif Diallo
Chérif Diallo est un écrivain, journaliste et dramaturge. Il est l'auteur de plusieurs romans, pièces de théâtres, et nouvelles. Lien externe Journaliste guinéen Écrivain guinéen Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
ابن مكانس
عبد الرحمن بن عبد الرزاق بن إبراهيم، أبو الفرج، فخر الدين، المعروف بابن مكانس: وزير، وشاعر، مصري. حنفي المذهب. أصله من القبط ولد بالقاهرة، وولي نظارة الدولة بمصر، ثم تولى في آخر عمره وزارة دمشق، وعزله السلطان الظاهر برقوق واستدعاه منها، فتُوفي، قبيل وصوله إلى القاهرة. ودفن بها. له ديوان إنشاء جمعه ابنه مجد الدين، وديوان شعر واللطائم والأشناف في دار الكتب، وأرجوزة على نسق الصادح والباغم. مراجع أشخاص من القاهرة شعراء العصور الوسطى شعراء القرن 14 شعراء القرن 8 هـ شعراء عرب شعراء مسلمون شعراء مصريون في القرن 14 مواليد 1345 مواليد 745 هـ وفيات 1392 وفيات 794 هـ وفيات في القاهرة
Icebergs
Icebergs peut désigner : Icebergs, un poème d'Henri Michaux extrait du recueil La nuit remue, paru en 1935. Icebergs, le court métrage suisse de Germinal Roaux, sorti en 2007. Icebergs, l'essai de l'écrivain français Tanguy Viel, paru en 2019
Lassan
Lassan est une ville allemande située dans l'arrondissement de Poméranie-Occidentale-Greifswald du land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Géographie Lassan est située à environ 15 km au sud de Wolgast et à environ 15 km au nord-est d'Anklam, sur la rive occidentale du Peenestrom, un détroit de la mer Baltique qui sépare l'île d'Usedom du continent. Quartiers Klein Jasedow Papendorf Pulow Waschow Personnalités liées à la ville Bernt Notke (1435-1509), peintre né à Lassan. Liens externes Ville en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Ville en Poméranie occidentale
Kate Hewlett
Kate Hewlett, de son nom complet Katherine Emily Hewlett, née le à Toronto, au Canada, est une actrice, chanteuse et auteur de chanson canadienne. Biographie Elle est la sœur cadette de David Hewlett. Elle a également deux autres sœurs et deux demi-sœurs. Elle est apparue dans quatre épisodes de Stargate Atlantis, où elle incarne la sœur de Rodney McKay, interprété par son propre frère. Elle a écrit une pièce off-Broadway, Humans Anonymous, dans laquelle elle tient un des rôles principaux. Filmographie 1999 : Loose change : Erin 2004 : Kevin Hill 2005 : Dark Water 2006 : Quatre Minutes (Vier Minuten) : Helen 2006 - 2008 : Stargate Atlantis : Jeannie Miller (4 épisodes) 2006 : Mon beauf, ma sœur et moi (A Dog's Breakfast), de David Hewlett : Marylin 2008 : Psych : Enquêteur malgré lui : Stacey (1 épisode) 2013 : Nature morte (Still Life: A Three Pines Mystery) (TV) : Clara Morrow Liens externes Chanteuse canadienne du XXIe siècle Actrice canadienne du XXe siècle Actrice canadienne du XXIe siècle Naissance à Toronto Naissance en décembre 1976
Liste des films colombiens sortis dans les années 1990
Cette liste répertorie les longs-métrages du cinéma colombien concernant la fiction, l'animation et les documentaires sortis dans les années 1990. Film des années 1990 Liste de films colombiens
Combats esthétiques
Combats esthétiques est le titre sous lequel ont été recueillis, en 1993, en deux gros volumes, les articles consacrés par l’écrivain Octave Mirbeau à la peinture et à la sculpture au cours de sa longue carrière de journaliste influent (de 1877 à 1914), capable de ruiner les réputations les mieux établies et de consacrer des artistes inconnus qui jettent sur les choses un regard neuf. L’édition en est établie, présentée et annotée par Pierre Michel et Jean-François Nivet. Ses passions Chantre quasiment officiel de Claude Monet et d'Auguste Rodin, auxquels il consacre de très nombreuses chroniques et qu'il contribue plus que tout autre à faire passer, en vingt ans, d’une modeste notoriété à la gloire et à la consécration, il proclame le génie de Vincent van Gogh, de Paul Cézanne et de Camille Claudel, il chante Edgar Degas et Auguste Renoir, il rend hommage à Whistler, Eugène Carrière et Jean-François Raffaëlli, il promeut Maxime Maufra, Constantin Meunier et Aristide Maillol. Ses exécrations En revanche, l’auteur de L'Abbé Jules tourne en ridicule, d'un côté, les symbolistes, préraphaélites, « larvistes » et autres « kabbalistes », dont il exècre l'inspiration tournant le dos à la nature ; et, de l'autre, les académistes, les pompiers, les fabricants de toiles peintes et les industriels de la statuaire, couverts de prix et de breloques et décorés comme des vaches aux comices agricoles : ses têtes de Turc sont Alexandre Cabanel, William Bouguereau, Édouard Detaille, Carolus-Duran, Benjamin-Constant, Denys Puech… Le devoir du critique Hostile au système des Salons, ces , et à l’intervention de l’État niveleur dans le domaine des beaux-arts, Octave Mirbeau est partie prenante du système marchand-critique qui se met en place dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle et qui permet aux peintres impressionnistes de subsister malgré l’ostracisme des Salons officiels. Mais il ne se fait aucune illusion sur les marchands et galeristes, et le mercantilisme en art lui semble éminemment dangereux, puisqu’il tend, à son tour, à étouffer les véritables talents et les voix originales, si elles sont jugées non rentables. Son devoir de critique n'est pas d’analyser et d'interpréter les œuvres, exercice qui lui semble vain et arbitraire (il compare les critiques attitrés à des ), mais simplement d’essayer de faire partager à ses lecteurs ses coups de cœur et ses exécrations, dans l'espoir de permettre à quelques artistes novateurs de se faire connaître et reconnaître et de vivre de leur art. Il est avant tout un porte-voix, qui fait de l’émotion esthétique, toute subjective, le critère de ses jugements en matière d’art. Mais, sans illusions sur les hommes et sur le système éducatif, il sait pertinemment qu'un nouveau snobisme risque de se mettre en place, sans que le grand public parvienne jamais à éprouver de véritables émotions esthétiques. Contexte, et présentation d’un journaliste passionné d’art. Octave Mirbeau, aujourd’hui connu pour ses compositions littéraires était d’abord pour ses contemporains un journaliste, et l’un des plus éminents critiques d’art de la fin du et du début du . Après une instauration très mouvementée et faite de nombreux compromis, la troisième République désire asseoir définitivement sa légitimité par une prise en charge de la culture se traduisant par un certain paternalisme étatique très académique notamment par le biais des Salons du Palais du louvre. Dès les années 1880, les avant-gardes comme Monet et les autres impressionnistes sont vilipendés et marginalisés par ce système, par la critique et par le public. Outre l’injuste rétribution du talent des artistes, la plupart des chefs-d’œuvre de l’époque échappent aux yeux du public et aux mains de la France qui laisse les riches étrangers en profiter par le biais du marché de l’art naissant avec la figure de Durand-Ruel. C’est dans la conscience profonde de cette injustice, de ce gâchis de talents et devant la sclérose d’un tel système qu’Octave Mirbeau met sa plume et sa verve de journaliste satirique au service d’une meilleure éducation de l’art, en tentant de promouvoir les artistes qu’il estime digne de renom et de gloire. Il s’avère que la plupart de ses jugements furent confirmés par la postérité, et Mirbeau est par beaucoup considéré comme le prophète de l’art moderne. Cette position explique le ton de journaliste satirique et piquant qu’il emploie à l’égard de ses contemporains, en prenant position sur des questions souvent très pragmatiques, contrairement aux critiques d’art traditionnels. Il puise cependant sa verve et son éloquence à la source d’un esthétisme sincère et réfléchi, ce qui fait de ce recueil d’articles sur l’art un véritable journal de ses Combats Esthétiques, paradoxalement bien nommé : entre amour d’un idéal du beau et volonté de le faire reconnaître. I. Journaliste engagé, en guerre contre l’académie. A. L’engagement pragmatique d’un connaisseur passionné. • Engagement pragmatique : Octave Mirbeau a pleinement conscience du rôle social qu’accompagne la tribune de la notoriété, rôle qu’il compte jouer en tant qu’éducateur des sensibilités esthétiques. Il ne sépare donc pas sa critique esthétique de son engagement pragmatique et parfois ponctuel de journaliste. Ainsi il consacre chaque année un article aux salons du Palais du Louvre et s’évertue à critiquer la médiocrité de la majeure partie des œuvres qui y figurent. Le dix , dans , il se penche sur le problème de la naissance d’une « industrie de la contrefaçon » pour dénoncer la multiplication des faux. Il n’hésite pas à rendre hommage ou à faire des oraisons funèbres après le décès de certains artistes comme pour Jules Bastien-Lepage en 1884. • Un effort fastidieux : Il commente d’ailleurs son rôle dans certains de ses articles, ainsi en 1884 il dira à propos de la réception de l’œuvre de Manet : « le public s’est pris d’admiration ; mais que de temps et d’effort ont été nécessaires, et comme cela s’est fait peu à peu, péniblement, par conquêtes successives ». Dans cette dernière phrase on voit dans la juxtaposition de deux propositions subordonnées presque redondantes que la phrase insiste sur cet effort et sur la durée du processus, insistance qui est redoublée par les trois compléments circonstanciels de manière de la fin de la phrase : « peu à peu, péniblement, par conquêtes successives ». • Une culture classique au service de l’art de son temps : Si Mirbeau s’oppose avec virulence au classicisme extrême de l’académie qui empêche les vrais artistes d’être reconnus, ce n’est pas pour la défense de l’avant-gardisme et de la nouveauté en tant que telle, au contraire. Pour lui les ressources et motivations de l’art restent et seront toujours les mêmes et c’est avec les mêmes critères qu’il apprécie les peintres classiques comme Watteau, Rembrandt, Velasquez, Rubens ou encore Raphaël , que Monet, Rodin ou Renoir. Il dira d’ailleurs : « Je veux tenter de démontrer que ce sont réellement les seuls qui forment aujourd’hui l’anneau de la grande chaîne qui relie l’art d’aujourd’hui à l’art d’autrefois » . Et ce qui empêche ses contemporains de voir cet anneau c’est ce qu’il appelle la « tyrannie bourgeoise » dans un temps où « l’on est parvenu à suffrage-universaliser l’art comme le reste. ». B. Un orateur à la tribune : La maîtrise de la polyphonie. •Le rhétoriqueur et le jeu sur les différentes voix du discours : Outre ces interventions pragmatiques, il fait aussi figure de journaliste satirique en usant d’une habile rhétorique par des jeux sur les points de vue énonciatifs et temporels ou encore sur les différents éthos de la voix auctoriale, que la notion de polyphonie développée notamment par Oswald Ducrot nous permettra d’analyser. « Que pensera-t-on de nous plus tard quand on se dira que tous ceux qui furent de grands artistes, et qui porteront, dans la postérité, la gloire, ont été insultés, vilipendés- pis encore, plaisantés ? » On peut d’abord remarquer qu’ici, l’énonciateur se projette dans le futur de la postérité et montre un souci de l’image qu’y renverront ses contemporains et lui-même dans les années à venir. C’est une manière pour le locuteur de remettre le jugement qu’il énonce entre les mains de descendants qui n’existent pas encore, de ne pas marquer la particularité de son jugement et de son goût. Du même coup se placer dans la postérité, c’est aussi instituer les avant-gardes par le texte, les montrant dans le futur comme déjà reconnues. Mais à un troisième niveau, on voit qu’il s’agit aussi de pointer du doigt le caractère éphémère et changeant de l’institutionnalisme, qui sait rarement reconnaître les artistes de son temps justement par un manque de grandeur de vue, que le texte se propose de nous faire adopter. •L’art de l’ironie et de la pointe : Mirbeau excelle dans le style journalistique de son époque, où la presse enfin libérée et de plus en plus massive se déchaîne dans des combats comme ceux de l’affaire Dreyfus, et où le succès revient à celui qui sera le plus retentissant . Il a donc aiguisé sa plume au métier de journaliste satirique et ses écrits sur l’art s’en ressentent. En effet ses « adversaires » sont nommés et tournés en ridicule par une ironie souvent piquante, parfois acerbe. Sa verve est sans pitié et sans limite, ainsi à la mort de Cabanel en 1889, un des emblèmes de l’académisme, Mirbeau écrit un article dans L’Echo de Paris en guise d’oraison funèbre où l’ironie profite de la mort du peintre pour faire son effet. Il joint aussi la pointe à l’accumulation péjorative : «  Comme il était médiocre, médiocre immensément, médiocre avec passion, avec rage, avec férocité, il ne souffrait pas qu’un peintre ne fût point médiocre ». Outre l’accumulation presque burlesque qui montre une médiocrité épique du peintre, Mirbeau ajoute au ridicule en faisant un chevalier de la médiocrité. Atteignant le summum de la satire, le journaliste clôt son article par une parodie d’épitaphe éminemment piquante : « Ci-gît un professeur : il professa. », tirant sur l’épigramme. C. contre la fixité de l’académisme, inscrire le « bouger » dans le discours. Ce retournement escompté des valeurs esthétiques, il cherche aussi à l’ancrer dans l’écriture, à l’inscrire dans ses textes et en particulier dans l’utilisation des mots. Mirbeau donne un bel exemple de cet écart ou de ce bouger qu’il peut y avoir dans un même mot, qui peut être à la fois expression d’un jugement sincère ou cristallisation d’un préjugé social. Ainsi s’il lui arrive souvent d’employer le terme de « chef-d’œuvre »  pour parler des tableaux qu’il apprécie, il pointe du doigt sa mauvaise utilisation, qui va dans le sens d’une catégorisation des œuvres par la critique au détriment de la sensibilité. Dans son article : « L’angélus », paru le dans L’Echo de Paris, il dénonce le fait que ce tableau de Millet soit considéré à tort comme sa pièce maîtresse, du simple fait que la critique l’ait mis sur un piédestal. Il écrit : « L’angélus est, à ce qu’il paraît, le chef-d’œuvre de Millet. ». On voit avec la proposition incise : « à ce qu’il paraît » qui signale le ton ironique du propos, le discrédit qu’il porte à ce jugement. Mais on remarque aussi que Mirbeau pointe du doigt cette tendance grégaire qu’on a à s’en rapporter au discours général, à la doxa, plutôt qu’à sa propre sensibilité et à ce qu’il paraît vraiment de la chose. Ainsi le journaliste amène le lecteur à faire un travail de « re-sémentisation » du mot, pour que lui apparaisse l’écart entre ce qu’il devrait signifier et sa signification détournée au sein d’un discours figé où il n’a d’autre fondement que sa profération par une figure d’autorité. III. Sous le journaliste engagé, un amateur sensible et passionné. Une verve de chroniqueur qui cache une réelle sensibilité esthétique et une volonté de la faire partager. • Le lyrisme : S’il conserve dans ses écrits sur l’art ce style de chroniqueur satirique, c’est pour servir la cause de l’art et des artistes de son temps. Dans de nombreux articles, alors qu’un premier énonciateur tonitruant excite l’intérêt du lecteur, il semble que le front d’un second, peut-être plus personnel,  perce par endroits le masque du chroniqueur, pour laisser voir une sensibilité esthétique allant parfois jusqu’au lyrisme. Ainsi souvent l’usage de la première personne du singulier exprimant un jugement n’arrive qu’après l’utilisation du pronom impersonnel « on » ou du pronom « nous » ; il arrive également que l’ironie et l’épigramme qui sont des procédés du demi-mot et de l’implicite, laissent place à des exclamations plus franche et plus directes exprimant les émotions d’un énonciateur sensible ; il dira en parlant de Claude Monet : « Cela est beau, allez ! ». Ici il semble que l’énonciateur renonce même à convaincre le lecteur dans une sorte de résignation comme lorsqu’il dit à propos de Bastien-Lepage méconnu malgré son talent : « Cela est triste assurément, mais qu’y faire ? Vous êtes un artiste, un vrai… » . Cette dualité des énonciateurs au sein du texte marque la division qui sépare l’engagement dans des questions pragmatiques, et la description des tableaux à proprement parler ; celle du journaliste et celle du critique d’art. • La simplicité de la description picturale : il semble que ce soit la simplicité qui préside à l’écriture d’art. Les descriptions utilisent un vocabulaire simple et direct, rarement imagé et allant à l’essentiel des émotions, avec un rythme souvent ternaire comme ici : « Un arbre, un chemin et le ciel, il ne lui en faut pas plus pour faire un chef-d’œuvre ». On voit que la phrase peut se diviser en deux parties, la première qui est nominale juxtaposant trois éléments simples de description du tableau, et la seconde qui ne fait que s’y référer pour l’appeler chef-d’œuvre. Dans cette phrase d’une extrême simplicité, on peut voir que l’écriture ne s’appesantit ni sur la description, ni sur le commentaire puisqu’elle les réunit au sein d’une même phrase courte, qui ne fait qu’esquisser le tableau et affirmer sa beauté. Ainsi il apparaît que la verve satirique serve la sensibilité esthétique, et que cette sensibilité esthétique à la base de l’engagement excuse le recours à une verve de chroniqueur qu’il condamne par ailleurs. Cependant c’est peut-être de cette dualité même des énonciateurs que ressort la sincérité du locuteur et peut-être du sujet parlant qu’est la personne réelle d’Octave Mirbeau. En effet on pourrait réunir les deux styles qui semblent s’opposer, sous le même patronage de l’éloquence, telle que la voit et la définit Mirbeau lorsqu’il dit « à qui toute éloquence, toute sincérité échappe. », mettant sur le même plan par la reprise de l’adjectif « toute » l’éloquence et la sincérité. L’éloquence serait le produit et la preuve d’une conception sincère et réfléchie d’un idéal du beau. Une conception d’un art de la simple émotion, dont l’écriture est le vecteur et l’incarnation. On voit que cette simplicité adoptée face à la peinture qui est décrite est réfléchie, volontaire et (ce qui porte à l’interroger) travaillée. En effet Mirbeau ne se borne pas à affirmer la beauté de cette simplicité artistique, il la met en œuvre dans son travail d’écrivain pour que ses écrits sur l’art deviennent des écrits d’art. •La simplicité de la représentation : Le texte dans ses descriptions de tableau finit par faire corps avec ce qu’il décrit, par aboutir à l’effet même dont il provient. « Pour nous décrire le drame de la terre et pour nous émouvoir, M. Pissaro n’a pas besoin de gestes violents, ni d’arabesques compliquées (…)… Un coteau, sans une silhouette, sous un ciel, sans un nuage, et cela suffit… » . Cette phrase est caractéristique de la technique de description de tableau d’Octave Mirbeau, et l’on y observe ce phénomène de conjoncture de la parole avec son sujet. En effet la deuxième phrase semble illustrer le propos de la première dans sa faction, elle ne comporte pour produire son effet « ni geste violent », « ni arabesques compliquées ». La description à proprement parler du tableau y est doublement binaire puisqu’elle est divisée en deux parties « un coteau, sans une silhouette » et « sous un ciel, sans un nuage », elles-mêmes symétriquement divisées en deux autour de la préposition privative pivot « sans » ; le tout s’enchaînant sans accroc, semblant se fondre dans une unité parfaite avec la dernière proposition « et cela suffit… » grâce à la douceur de l’allitération en « s ». Les points de suspensions qui contiennent la phrase ajoutent à cette douceur en élidant l’abrupt du commencement ou de la fin. La simplicité est aussi mise en exergue par le fait que la description se résume à la présence de deux éléments, qui ne sont précisés que négativement. •La simplicité de l’émotion : Toujours sur Pissaro, le critique écrit : « Et de tout cela, il vous vient une impression intense et poignante de grandeur, et aussi une impression très douce de charme. », cette fois-ci c’est l’impression elle-même qui s’énonce dans une grande simplicité, qu’encore une fois la binarité et la symétrie de la construction mettent en valeur. On sent ici une parole qui pèse ses mots et qui n’utilise que le mot juste, sans recherche d’effet, et dans laquelle, les mots utilisés en toute simplicité semblent prendre tout leur poids et atteindre à leur signification la plus essentielle. Et l’écriture, comme le tableau n’a rien à ajouter aux éléments dont elle dispose. Cela n’empêche pas l’émotion qui en découle d’être sophistiquée, en même temps que naturelle, puisqu’ici la douceur s’allie comme naturellement dans la simplicité de l’expression au puissant et au poignant. • L’écriture, incarnation d’un naturel travaillé: L’expression doit être simple et naturelle, mais bien sûr travaillée comme le montrera ce dernier exemple tiré de l’article sur Renoir : « rien n’est abandonné au hasard, au laisser-aller de l’inspiration »  : ici Mirbeau énonce le fait que la simplicité dont il parle n’est pas synonyme d’inspiration libre. On retrouve dans la phrase la parataxe habituelle à son écriture qui donne un aspect de simplicité au discours. De plus la phrase semble répondre à l’inspiration d’une pensée qui avance, puisque l’expression « au hasard » fait l’objet d’un retour de l’écriture sur elle-même venant préciser l’idée. Ainsi la deuxième expression semble venir après et peut-être surgir de la première. Or on peut supposer que dans un premier élan, Mirbeau aurait pu d’abord écrire « laissé au hasard », plus courant que « abandonné », et qu’il aurait fait ensuite retour sur ce terme lorsqu’il se serait rendu compte de la répétition qui se faisait avec « laisser-aller ». On verrait alors dans ce travail à rebours (supposé) de l’inspiration, mais qui conserve l’allure du naturel, une illustration de ce que Mirbeau recherche en peinture. Textes annexes: Citations, bibliographie, liens externes. Citations « Un peintre qui n'a été qu'un peintre ne sera jamais que la moitié d'un artiste. » () « On peut dire de lui [Claude Monet] qu'il a véritablement inventé la mer, car il est le seul qui l'ait comprise ainsi et rendue, avec ses changeants aspects, ses rythmes énormes, son mouvement, ses reflets infinis et sans cesse renouvelés… » () « Chaque fois que j'apprends qu'un artiste que j'aime, qu'un écrivain que j'admire viennent d'être décorés, j'éprouve un sentiment pénible, et je me dis aussitôt : Quel dommage ! » () « Le critique est, en général, un monsieur qui, n'ayant pu créer un tableau, une statue, un livre, une pièce, une partition, n'importa quoi de classable, se décide, enfin, pour faire quelque chose, à juger périodiquement l'une de ces productions de l'art, et même tout à la fois. étant d'une ignorance notoirement universelle, le critique est apte à toutes besognes et n'a point de préférences particulières. » () « Tout l'effort des collectivités tend à faire disparaître de l'humanité l'homme de génie, parce qu'elles ne permettent pas qu'un homme puisse dépasser de la tête un autre homme, et qu'elles ont décidé que toute supériorité, dans n'importe quel ordre, est, sinon un crime, du moins une monstruosité, quelque chose d'absolument anti-social, un ferment d'anarchie. Honte et mort à celui dont la taille est trop haute ! » () « La vérité, c'est qu'il n'est pas d'art plus sain… il n'est pas d'art plus réellement, plus réalistement peintre que l'art de van Gogh… Van Gogh n'a qu'un amour : la nature ; qu'un guide : la nature… Il a même l'instinctive horreur de tous ces vagues intellectualismes où se complaisent les impuissants. » () « Nous voulons qu'on nous mente, qu'on nous mente en tout, qu'on nous mente sans cesse, par le livre, le théâtre, par le discours, par le dessin, par le marbre et par le bronze. Et c'est ce mensonge universel que nous appelons idéal ! » () « Quand je suis triste, rien ne me déride comme de penser à l'art officiel, à ses pompes, à ses œuvres. c'est un des sujets les plus merveilleusement comiques qu'il y ait dans le monde. Et il est inépuisable. » () Bibliographie Octave Mirbeau, Combats esthétiques, édités, préfacés et annotés par Pierre Michel & Jean-François Nivet, Paris, Nouvelles Éditions Séguier, 1993 Laure Himy, « La Description de tableaux dans les Combats esthétiques de Mirbeau », in Octave Mirbeau : passions et anathèmes, Presses de l’Université de Caen, 2007, . Denys Riout, « Mirbeau critique d'art », i, Un moderne : Octave Mirbeau, J. & S. éditeurs - Eurédit, Paris - Cazaubon, 2004, . Liens externes Dictionnaire Octave Mirbeau, notamment les notices sur Claude Monet, Camille Pissarro, Vincent Van Gogh, Édouard Manet, Paul Cézanne, Auguste Renoir, Edgar Degas, Paul Gauguin, Jean-François Raffaëlli, Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, l'Académisme, le Salon, l'Impressionnisme et le Préraphaélisme. Nella Arambasin, « La Critique d’art de Mirbeau, ou l’élaboration d’une anthropologie religieuse », Cahiers Octave Mirbeau, , . Paul-Henri Bourrelier, « Octave Mirbeau, ami et promoteur des jeunes artistes », Cahiers Octave Mirbeau, , 2003, . Samuel Lair, « L'Impressionnisme et ses apôtres : Zola et Mirbeau, divergence des approches critiques », Cahiers Octave Mirbeau, , 1994, . Samuel Lair, « L’Art selon Mirbeau : sous le signe de la nature », Cahiers Octave Mirbeau, , 1995, . Christian Limousin, « La Critique d’art de Mirbeau : de “l’âge de l’huile diluvienne” au règne de l’artiste de génie », Cahiers Octave Mirbeau, , 1994, . Christian Limousin, « À quoi bon des artistes en temps de crise ? », Cahiers Octave Mirbeau, , 1997, . Delphine Neuenschwander Le Dépassement du naturalisme dans les “Combats esthétiques” d’Octave Mirbeau, mémoire de licence, Université de Fribourg, 2007, 250 pages. Laurence Tartreau-Zeller, « Van Gogh, l’idéal de Mirbeau », Cahiers Octave Mirbeau, , 1994, . Laurence Tartreau-Zeller, « Mirbeau et l’esthétique préraphaélite », Cahiers Octave Mirbeau'', , 1997, . Notes et références Analyse artistique Essai français paru en 1993 Recueil d'articles d'Octave Mirbeau
Karaye
Karaye est une zone de gouvernement local et un émirat de l'État de Kano au Nigeria. Références Source Zone de gouvernement local au Nigeria Ancien royaume en Afrique
إيدي مارتيني
إيدي مارتيني هو لاعب كرة قدم ألباني في مركز الوسط، ولد في 2 يناير 1975 في إشقودرة في ألبانيا. شارك مع منتخب ألبانيا لكرة القدم. أما مع النوادي، فقد لعب مع آينتراخت فرانكفورت ونادي فلازنيا شكودر ونادي كارنتين. مراجع وصلات خارجية لاعبو كرة قدم رجالية مغتربون في سلوفينيا لاعبو كرة قدم رجالية مغتربون في النمسا لاعبو كرة قدم رجالية مغتربون في ألمانيا لاعبو كرة قدم رجالية ألبان لاعبو كرة قدم رجالية ألبان مغتربون لاعبو وسط كرة قدم رجالية أشخاص على قيد الحياة رياضيون ألبان مغتربون في ألمانيا رياضيون ألبان مغتربون في النمسا رياضيون ألبان مغتربون في سلوفينيا لاعبو آينتراخت فرانكفورت لاعبو اينتراخت فرانكفورت 2 لاعبو دوري السوبر الألباني لاعبو دوري كرة القدم الألباني الدرجة الأولى لاعبو كرة قدم ألبان لاعبو كرة قدم مغتربون ألبان لاعبو كرة قدم مغتربون في ألمانيا لاعبو كرة قدم مغتربون في النمسا لاعبو كرة قدم مغتربون في سلوفينيا لاعبو كرة قدم من إشقودرة لاعبو منتخب ألبانيا لكرة القدم لاعبو نادي فلازنيا إشقودرة مدربو دوري السوبر الألباني مدربو كرة قدم ألبان مدربو نادي تيوتا دورس مدربو نادي لاتشي مواليد 1975
Son (physique)
Le son est une vibration mécanique d'un fluide, qui se propage sous forme d'ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide. Les êtres humains, comme beaucoup d'animaux, ressentent cette vibration grâce au sens de l'ouïe. L'acoustique est la science qui étudie les sons ; la psychoacoustique étudie la manière dont les organes du corps humain ressentent et l'être humain perçoit et interprète les sons. Émission Tout phénomène capable d'engendrer des vibrations dans un fluide peut éventuellement émettre un son. Le phénomène initial n'est pas nécessairement vibratoire : une surpression temporaire (due par exemple à une explosion) ou une dépression (due par exemple à une implosion) émet des sons ; de même le vent génère des sons via l'excitation d'oscillations propres de feuillages ou de parois, transmises à l'air ambiant. Propagation Dans un milieu fluide compressible, une variation de pression se propage sous la forme d'une onde. Le son ne se propage pas dans le vide : il faut de la matière pour que sa vibration puisse se propager en ondes sonores. L'air, dans lequel vivent les humains, est un milieu propice, et les variations de la pression de l’air constituent le son. L'amplitude de la variation de pression est faible par rapport à la pression statique (pression atmosphérique) ; pour qu'elle soit perceptible, il faut qu'elle soit suffisamment rapide et répétée. On appelle source sonore un objet vibrant, comme un instrument de musique ou un haut-parleur, à l'origine d'une vibration de l'air. La perturbation se propage, mais les particules d'air oscillent seulement de quelques micromètres autour d'une position stable, de la même façon que lorsqu'on jette une pierre dans l'eau, les vagues se déplacent en s'éloignant du point de chute, mais l'eau reste au même endroit, elle ne fait que se déplacer verticalement et non suivre les vagues (un bouchon placé sur l'eau reste à la même position sans se déplacer). Dans les fluides, l'onde sonore est longitudinale, c'est-à-dire que les particules vibrent parallèlement à la direction de déplacement de l'onde. Les solides, en vibrant, peuvent transmettre un son. La vibration s'y propage, comme dans les fluides, avec une faible oscillation des atomes autour de leur position d'équilibre, résultant en une contrainte du matériau, équivalent à la pression dans un fluide, mais plus difficile à mesurer. La rigidité du matériau permet la transmission d'ondes de contraintes transversales. De même, quoique dans une moindre mesure, la viscosité d'un fluide peut modifier, particulièrement dans des conditions extrêmes, les équations de propagation calculées pour un gaz parfait. Vitesse La vitesse du son ou célérité du son dépend de la nature, de la température et de la pression du milieu. Le modèle mathématique du gaz parfait donne un résultat approximatif pour la propagation dans l'air sec. Il aboutit à une formule où la vitesse est proportionnelle à la racine carrée de la température absolue, en kelvins : Pour des températures ordinaires dans les lieux habités la formule où est la température en degrés Celsius permet un calcul rapide. Le résultat de ces deux approximations s'éloigne de moins de de la vitesse du son dans l'air sec à la pression atmosphérique normale entre calculée avec plus de précision. L'assimilation de l'air sec à un gaz parfait aboutit à des divergences avec les valeurs mesurées, particulièrement à haute pression et à basse température. Des calculs plus précis ou valides sur un plus large intervalle doivent considérer les relations plus complexes qui existent dans un gaz réel. L'humidité de l'air augmente légèrement la vitesse du son. L'air chaud peut contenir plus de vapeur d'eau ; la variation, exponentielle est insensible en dessous de . À , la vitesse du son dans un air à une humidité relative de 85% est supérieure de à celle de l'air sec. La variation de la vitesse du son dans l'air a parfois une importance pratique considérable. En acoustique musicale, cette vitesse détermine la fréquence de l'onde sonore qui sort d'un tuyau résonnant comme un tuyau d'orgue. Dans les laboratoires, la mesure de la vitesse du son dans diverses conditions est un moyen d'accéder à des caractéristiques d'un matériau. La vitesse du son augmente : lorsque la densité diminue (effet d'inertie) ; lorsque la compressibilité (l'aptitude à diminuer de volume sous l'effet de la compression) diminue. Dans l'eau, à la fois beaucoup plus dense et beaucoup moins compressible que l'air, la vitesse du son est d'environ . Dans d'autres milieux, les vibrations peuvent se propager encore plus rapidement. Dans l'acier, les vibrations se propagent de 5600 à . Intensité La puissance d'une onde sphérique se répartit sur une sphère, dont la superficie est proportionnelle au carré du rayon. En conséquence, la puissance sonore par unité de surface diminue en proportion du carré de la distance à la source, si aucun obstacle ne vient dévier le son. La plupart du temps, l'atténuation par absorption dans le milieu de propagation varie selon la fréquence. Dans l'air, en , l'amplitude d'une onde à est dix fois plus affaiblie qu'une onde à basse fréquence. On n'en connaît que certaines causes. La viscosité de l'air provoque une atténuation proportionnelle au carré de la fréquence ; des échanges thermiques causent un affaiblissement supplémentaire, proportionnel à la fréquence et variable selon la composition de l'air, notamment selon son humidité. La mesure montre une atténuation supplémentaire qui n'a pas été intégrée aux modèles théoriques. L'étude de la propagation dans un endroit donné s'effectue à partir de la pression acoustique, qui exprime la puissance sonore. On l’exprime souvent en décibels par rapport à la limite de perception, ou à partir de l'intensité acoustique, qui exprime la quantité et la direction de la puissance qui se transfère par la vibration du milieu. On construit ainsi un modèle mathématique du champ acoustique. Dans l'atmosphère Les conditions atmosphériques et météorologiques influent sur la propagation acoustique locale et à grande distance. Pour prévoir la propagation du son, il convient de connaître la température moyenne, mais aussi la structure thermique et l'hygrométrie de la masse d'air traversée ainsi que la direction du vent. Le son se propage moins bien à l'horizontale que sous des angles montants à cause du changement de densité. La conception des théâtres en plein air depuis l'Antiquité tient compte de cette propriété. Une couche d'inversion basse constitue un gradient de température qui dévie par réfraction vers le sol les ondes montantes, agissant comme un guide d'ondes qui porte le son. Par exemple, à la suite du refroidissement nocturne, il est possible d'entendre un train à d'une voie ferrée sous le vent malgré les obstacles. L'humidité augmente la vitesse propre du son. L'atténuation est nettement moindre sous le vent tant que son régime au sol n'est pas trop turbulent. La vitesse du vent augmente avec la hauteur. Ce gradient de vitesse rabat l'onde sonore qui se propage dans le sens du vent vers le sol. À l'inverse, l'onde voyageant contre le vent s'entend beaucoup moins au sol, car le même gradient la dévie vers le ciel. Dans des milieux hétérogènes La présence de gouttelettes d'eau dans l'atmosphère, comme dans les nuages et les brumes, comme celle de cristaux de glace, en cas de neige, change considérablement la propagation du son. Elle se traduit par une diminution et une dispersion de la vitesse et une atténuation d'autant plus marquée que la fréquence est basse. Dans des milieux hétérogènes, le son subit des réflexions et des réfractions sur les interfaces, qui aboutissent à des diffusions et des absorptions qui sont à la base de l'isolation phonique. Tonnerre On peut arrondir la vitesse du son à un kilomètre toutes les trois secondes afin de calculer assez facilement, bien qu'approximativement, la distance qui sépare l'observateur d'un éclair pendant un orage. En effet, les éclairs sont suffisamment proches pour qu'on puisse considérer en percevoir la lumière instantanément. Chaque période de trois secondes qu'il faut ensuite attendre pour entendre le tonnerre représente donc à peu près un kilomètre. Ainsi, pour une attente de 8 secondes, la distance qui sépare l'observateur de l'éclair est de ; ou, plus simplement 2 kilomètres deux tiers. Étant donné la méthode d'estimation, plus de précision est illusoire. Même sans tenir compte du temps de réaction humaine (si on comptait, par exemple, le temps écoulé sur un enregistrement vidéo), il est improbable que dans une atmosphère perturbée par des vents violents et des différences de température et d'humidité considérables l'onde sonore se déplace toujours en ligne droite et à la même vitesse. Dans l'environnement Pour le naturaliste, le paysage sonore se répartit en trois domaines : la biophonie, que génèrent par leur propres moyens les animaux de toute espèce, la géophonie, c'est-à-dire les vibrations de la Terre et de son atmosphère et lanthropophonie, produit des civilisations humaines. Dans le monde animal Les animaux produisent des sons par leurs mouvements (pattes, ailes, mandibules), mais ils possèdent aussi des organes spécialisés dans l'émission de sons. Les insectes sont présents depuis environ (millions d'années), mais l'organe spécialisé le plus ancien connu (des râpes sur les ailes d'une espèce fossile de sauterelles, dont le frottement produisait une stridulation) ne date que d'environ . Le son émis par une autre espèce de sauterelles, un peu plus récente (, ), a pu être reconstitué : (un sol de la ). Les plus anciens fossiles de cigales, qui produisent des sons particulièrement intenses par cymbalisation (les vibrations d'une membrane actionnée par des muscles spécifiques, amplifiées par une caisse de résonance) datent de la même époque. Les amphibiens, les reptiles et les mammifères produisent des sons par leur larynx, une structure spécialisée située au sommet des voies respiratoires. Comme ces groupes sont très éloignés, on pense que cet organe est presque aussi vieux que les premiers vertébrés terrestres (environ ), mais on n'en a pas la preuve (le larynx, constitué de cartilage, se conserve très mal). Les plus grandes baleines, avec un larynx de jusqu'à de long, émettent des infrasons qui portent sur des centaines voire des milliers de kilomètres. Le larynx des oiseaux est réduit mais ils ont un autre organe spécialisé, situé en bas de la voie aérienne principale et plus efficace en termes de rendement énergétique, la syrinx. Les premiers oiseaux connus datent d'environ mais on ne sait pas quand la syrinx est apparue. La plus ancienne qui nous soit parvenue, déjà bien spécialisée, date de (Vegavis iaai). Certains mammifères (dont les chauves-souris et les cétacés) et certains oiseaux utilisent les échos des sons qu'ils émettent pour se repérer ou repérer leurs proies (écholocalisation). Les chauves-souris émettent des ultrasons leur permettant de distinguer des objets distants de . L'une des plus anciennes chauves-souris connues, Icaronycteris index (), possédait déjà les caractéristiques crâniennes de cette écholocalisation ultrasonique. Certains dauphins distinguent par écholocalisation (à ) des objets jusqu'à de distance. Perception et analyse Tout être vivant doté d'une ouïe peut définir un spectre sonore ; de nombreuses espèces utilisent le son pour la communication entre individus. La plage de fréquences audible varie selon les espèces. Tandis que les humains entendent les sons jusque vers , parmi les mammifères : le chat peut percevoir des sons jusqu'à ; le chien perçoit les sons jusqu'à ; la chauve-souris et le dauphin peuvent percevoir les sons de fréquence . Certains animaux utilisent leur aptitude à couvrir une large bande de fréquences à des fins diverses : les éléphants utilisent les basses fréquences inaudibles pour communiquer à plusieurs kilomètres de distance ; les dauphins communiquent grâce aux ultrasons () ; les chauve-souris et les dauphins émettent des ultrasons avec leur système d'écholocalisation leur permettant de se déplacer et de chasser dans le noir total ; le comportement des baleines, qui perçoivent les vibrations plus graves que les basses profondes, pourraient éventuellement prévenir d'un tsunami, puisque les vibrations se propagent beaucoup plus vite dans l'eau que les masses d'eau. Les sons que perçoivent les oiseaux recoupent largement ceux qu'entendent les humains, et ils l'utilisent pour la communication. Les poissons perçoivent les vibrations de l'eau. Pour plusieurs espèces, la perception de la direction d'origine est améliorée par une longue rangée de récepteurs placés sur la ligne médiane. Le son est utile tant aux prédateurs qu'aux proies, pour chasser ou s'échapper. Les fréquences concernées sont souvent imperceptibles aux humains . Audition humaine Comme pour tous les phénomènes perçus, le temps joue un rôle fondamental. Le son étant une variation de la pression, et l'information sonore une variation de cette variation, l'impression sonore dépend à plusieurs égards du temps. Le son étant aussi une onde qui se propage dans l'espace au cours du temps, il existe des relations étroites entre l'espace et le temps, tant dans l'étude du son que dans sa perception. On distingue plusieurs caractères du son : la direction d'origine ; l'intensité, dite aussi volume sonore ou sonie ; la hauteur, qui se décompose en hauteur tonale et hauteur spectrale ; le timbre, qui comprend la variation caractéristique de l'émission sonore dans le temps. Il suffit qu'un de ces caractères varie, les autres restant inchangés, pour qu'on perçoive une différence. La répétition d'une forme dans le temps entraîne la notion de rythme. Par ailleurs, les êtres humains sont capables de distinguer et de suivre une émission sonore dotée d'une certaine continuité de caractères au milieu d'une quantité d'autres (effet cocktail party). Intensité, sonie La psychoacoustique étudie l'intensité sonore ressentie en présence d'un son physique donné. Cette impression de son fort ou doux (les musiciens disent forte ou piano) dépend principalement de la valeur efficace de la pression acoustique, qui est la petite variation de pression atmosphérique qui définit le son. On peut utiliser deux grandeurs, liées entre elles, pour exprimer le niveau sonore : l'intensité acoustique, en watts par mètre carré, ou la pression acoustique, en pascals (newton par mètre carré, ). On mesure la pression acoustique en un point avec un sonomètre ; l'intensité acoustique, qui inclut la direction de propagation de l'onde, est moins directement reliée à la perception. Moins accessible à la mesure, elle sert pour les calculs d'acoustique. Cependant, on utilise rarement ces unités physiques dans la communication courante : il est peu commode de représenter des valeurs de pression acoustique en pascals (Pa) étalées sur une échelle de un à un million, des sons les plus faibles aux plus forts, et moins encore de représenter les intensités, étalées sur une échelle de un à mille milliards ; la sensibilité de l'oreille est relative, c'est-à-dire qu'une augmentation de la pression acoustique de 1 à est perçue comme semblable à une augmentation de 0,1 à . Ce qui compte, c'est le multiplicateur (dans les deux cas : 1,5 +50 %). La pression sonore et l'intensité s'expriment souvent en décibels (dB). C'est une grandeur sans dimension, dix fois le logarithme décimal du rapport de puissance entre une grandeur caractéristique du son étudié et celle d'un son de référence. Ces valeurs de référence sont, pour l'intensité acoustique, I0 =  (un picowatt par mètre carré) et pour la pression acoustique P0 =  (20 micropascals). Un décibel correspond à peu près à la plus petite variation de volume sonore perceptible par un humain. Le niveau correspond à un son pratiquement imperceptible. Tous les niveaux sonores sont donc des nombres positifs. Les décibels se réfèrent au logarithme décimal de la puissance. L'intensité acoustique est une puissance par mètre carré, donc multiplier l'intensité acoustique par 10, c'est augmenter le niveau sonore de , la multiplier par 100, c'est augmenter le niveau de , etc. La puissance acoustique est proportionnelle au carré de la pression : multiplier la pression acoustique par 10, c'est multiplier la puissance par 100, donc augmenter le niveau de , et multiplier la pression acoustique par 100, c'est multiplier la puissance par dix mille, et ajouter au niveau. Le niveau de pression acoustique ne donne qu'une première idée de la sonie ou bruyance (sensation sonore perçue). La sensibilité de l'oreille varie selon la fréquence du son ; l'oreille est plus sensible aux fréquences moyennes. Pour se rapprocher de cette sensibilité, le signal électrique qui représente la pression acoustique peut être filtré. De nombreuses lois et règlements imposent un filtre à pondération « A ». On parle alors de décibel pondéré A (). Le volume d'un son, c'est-à-dire la sensation sonore, dépend de la puissance transmise aux oreilles des auditeurs. Pour l'évaluer, on utilise un microphone qui transforme la pression acoustique en un signal électrique que l'on mesure. La grandeur qui reflète le niveau sonore est la valeur efficace de la pression acoustique ou de la tension électrique qui la représente, qui est la valeur continue qui produit la même puissance que le signal. La valeur efficace est la racine carrée de la moyenne quadratique des valeurs du signal, dite aussi valeur RMS (Root Mean Square). Dans les études de protection contre les bruits, on considère : les valeurs efficaces pondérées en fréquence sur un petit espace de temps ; le cumul des valeurs efficaces pondérées en fréquence sur le temps d'exposition ; les valeurs de crête, qui peuvent, si elles sont extrêmes, occasionner un traumatisme, sans pour autant affecter les valeurs efficaces si elles sont à la fois brèves et rares. Toutes ces mesures se réalisent sur un point avec un sonomètre. Mais le son se propage en ondes dans l'atmosphère dans toutes les directions. L'étude d'un son inclut l'étude de sa propagation dans les trois dimensions, et pour un point donné, la mesure peut inclure celle de la direction de propagation (voir Intensité acoustique). Fréquence et hauteur Les physiologistes s'accordent à dire que l'oreille humaine moyenne ne perçoit les sons que dans une plage de fréquences allant d'environ pour les basses ou graves profondes à 15 à pour les aiguës les plus fines et élevées. La sensibilité diminue progressivement aux fréquences extrêmes et varie selon les individus, la perception des aiguës diminue notamment avec l'âge, et celle des graves se confondant finalement avec celle des vibrations, on ne peut désigner de limite absolue : en dessous de , les vibrations du milieu se nomment infrasons ; au-dessus de , soit , il s'agit dultrasons ; au-dessus de , soit , la dénomination est hypersons. Le spectre sonore est directement lié à la sensation d'''acuité d'un son, qui s'exprime en disant que le son est plus « aigu », quand le spectre est centré sur les hautes fréquences, ou plus « grave » ou « sourd » dans le cas contraire. Cette sensation relativement imprécise s'étend des sons les plus graves, vers , aux plus aigus, vers . Si le son est harmonique, c'est-à-dire qu'il contient principalement des fréquences approximativement multiples d'une fondamentale audible, cette fréquence, telle qu'elle s'exprime en hertz (Hz), détermine sa hauteur tonale. La perception d'une hauteur tonale s'exerce pour des fréquences fondamentales comprises entre environ et . Elle s'exprime par la possibilité de reproduire la note en la chantant ; une personne entraînée au solfège peut en dire le nom. Les humains identifient assez bien la répartition des fréquences, et dans les sons harmoniques, celle-ci est un élément important du timbre musical. La tonie discrimine finement des fréquences proches, bien que, si le spectre est riche en harmoniques, les erreurs d'une octave soient plus fréquentes que les autres. On peut créer des illusions auditives comme celle de la gamme de Shepard, qui semble monter éternellement ses degrés, en jouant sur ces deux aspects de la perception des fréquences sonores. Timbre Le timbre' est . Les éléments physiques du timbre comprennent : la répartition des fréquences dans le spectre sonore ; les relations entre les parties du spectre, harmoniques ou non ; les bruits colorés existant dans le son (qui n'ont pas de fréquence particulière, mais dont l'énergie est limitée à une ou plusieurs bandes de fréquence) ; l'évolution dynamique globale du son ; l'évolution dynamique de chacun des éléments les uns par rapport aux autres. La sélection des éléments pertinents est une question psychoacoustique. Étude des signaux acoustiques Tous les signaux peuvent être définis et analysés soit dans l'espace temporel, soit dans l'espace fréquentiel. Dans le premier cas, on étudie l'histoire de la valeur du signal. On a une idée précise du temps, mais aucune de la fréquence. Définir un signal dans l'espace fréquentiel, c'est dire quel est son spectre, calculé au moyen de la transformation de Fourier. Le spectre d'un signal représente les fréquences des différentes sinusoïdes ou « sons purs » qui, si on les ajoutait, le reconstitueraient. Ces composantes d'un son complexe sont appelés partiels. Lorsque ces fréquences sont des multiples d'une même fréquence, appelée fondamentale, les autres sont des harmoniques. Si les fréquences présentes sont parfaitement connues, on n'a aucune idée de la valeur de la pression acoustique à un moment donné. Le spectre présente chaque valeur sous forme d'une « raie » dont la hauteur ou la couleur varie avec son amplitude. Le spectre d'un son pur présente une seule raie. Dans ces études, on fait comme si le signal était commencé depuis toujours et continuait à l'infini. Mais les signaux sonores réels commencent et finissent, et on s'intéresse en pratique à la fois aux fréquences qu'il contient et au moment où on peut les détecter. Un sonagramme représente les fréquences présentes et leur intensité en fonction du temps. La représentation fait l'objet d'un compromis. On ne peut calculer les fréquences avec précision, et donc discriminer deux fréquences proches, qu'avec une durée suffisamment longue ; mais on ne peut situer les événements sonores dans le temps avec précision que si la durée est courte. Le produit des incertitudes temporelle et fréquentielle est constant. On étudie le son soit comme support d'une transmission d'information comme la parole ou la musique, soit comme nuisance (bruit). Pour ce faire, on génère des signaux acoustiques, dont on connaît bien les caractéristiques à l'émission, et on examine ce qu'ils deviennent en passant par le système qu'on étudie, qui pourrait être par exemple un mur anti-bruit, ou un hall où des messages doivent être diffusés, une salle de concert, un studio d'enregistrement. On étudie la réponse acoustique des systèmes en analysant leur réponse à trois grandes classes de signaux : les signaux périodiques, dont la forme se répète à l'identique à l'infini dans le temps, servent à l'étude de la réponse des systèmes dans l'espace fréquentiel ; les signaux aléatoires, qui n'ont pas de caractère périodique, parmi lesquels on s'intéresse principalement aux signaux aléatoires ergodiques, qui ont des caractéristiques statistiques stables dans le temps ; les signaux impulsionnels : qui sont brefs et ne se répètent pas dans le temps. Ils permettent l'étude de la réponse des systèmes dans l'espace temporel. L'électronique numérique a permis de créer des signaux qui participent de ces trois catégories, les chirps'' ( pépiements), qui permettent l'étude automatisée des caractéristiques d'un local ou d'un matériau. Connus et répétables précisément, l'étude de leur modification par le passage dans le milieu étudié donne rapidement des données sur des propriétés acoustiques qui vont de l'amortissement et la bande passante à la réverbération. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liens externes Techniquesduson.com Physique du Son - Audiomaniac La Semaine du Son UNESCO Acoustique Fréquence
تشارلز بيتشر
تشارلز بيتشر هو ملحن وسياسي أمريكي، ولد في 1 أكتوبر 1815 في ليتشفيلد في الولايات المتحدة، وتوفي في 21 أبريل 1900 في في الولايات المتحدة. مراجع وصلات خارجية أسرة بيتشر أشخاص من ليتشفيلد (كونيتيكت) أمريكيون من أصل ويلزي أمريكيون مناهضون للعبودية خريجو كلية بودوين رجال دين أمريكيون في القرن 19 سياسيون أمريكيون في القرن 19 كتاب أغان من كونيتيكت كتاب أمريكيون في القرن 19 كتاب دينيون أمريكيون كتاب ذكور أمريكيون في القرن 19 مسيحيون مناهضون للعبودية ملحنون أمريكيون ملحنون وملحنات أمريكيون مواليد 1815 موسيقيون أمريكيون في القرن 19 موسيقيون ذكور أمريكيون في القرن 19 موسيقيون ذكور في القرن 19 وفيات 1900
Simsbury
Simsbury est une ville située dans le comté de Hartford, dans l'État du Connecticut (États-Unis). Lors du recensement de 2010, Simsbury avait une population totale de . Géographie Selon le Bureau du Recensement des États-Unis, la superficie de la municipalité est de , dont de terres et de plans d'eau (soit 1,1 %). Histoire Simsbury devient une municipalité en 1670. Elle doit probablement son nom à Simondsbury, en Angleterre, d'où était originaire la famille du premier maire de la ville. Démographie Lors du recensement de 2010, la municipalité de Simsbury comptait , dont dans le census-designated place de Simsbury Center. D'après le recensement de 2000, il y avait 23 234 habitants, 8 527 ménages, et 6 591 familles dans la ville. La densité de population était de . Il y avait 8 739 maisons avec une densité de . La décomposition ethnique de la population était : 95,30 % blancs ; 1,17 % noirs ; 0,09 % amérindiens ; 2,12 % asiatiques ; 0,03 % natifs des îles du Pacifique ; 0,26 % des autres races ; 1,03 % de deux ou plus races. 1,54 % de la population était hispanique ou Latino de n'importe quelle race. Il y avait 8 527 ménages, dont 41,1 % avaient des enfants de moins de 18 ans, 69,1 % étaient des couples mariés, 6,4 % avaient une femme qui était parent isolé, et 22,7 % étaient des ménages non-familiaux. 19,4 % des ménages étaient constitués de personnes seules et 7,8 % de personnes seules de 65 ans ou plus. Le ménage moyen comportait 2,70 personnes et la famille moyenne avait 3,12 personnes. Dans la ville la pyramide des âges était 29,5 % en dessous de 18 ans, 3,6 % de 18 à 24, 27,7 % de 25 à 44, 26,6 % de 45 à 64, et 12,5 % qui avaient 65 ans ou plus. L'âge médian était 40 ans. Pour 100 femmes, il y avait 94,6 hommes. Pour 100 femmes de 18 ans ou plus, il y avait 89,3 hommes. Le revenu médian par ménage de la ville était 82 996 dollars US, et le revenu médian par famille était $97 008. Les hommes avaient un revenu médian de $70 519 contre $42 136 pour les femmes. Le revenu par habitant de la ville était $39 710. 2,2 % des habitants et 1,0 % des familles vivaient sous le seuil de pauvreté. 1,6 % des personnes de moins de 18 ans et 4,3 % des personnes de plus de 65 ans vivaient sous le seuil de pauvreté. Notes et références Localité dans le comté de Hartford Town au Connecticut
Académie chinoise des sciences
L’Académie chinoise des sciences (ACS, chinois : 中国科学院 ; pinyin : Zhōngguó Kēxuéyuàn ; anglais : Chinese Academy of Sciences ou CAS) est l’académie nationale pour les sciences naturelles de Chine. Elle dépend du Conseil des affaires de l'État et a son siège à Pékin, avec de nombreux instituts ailleurs en Chine. L'ACS regroupe cinq sections (mathématiques, physique, chimie, sciences de la Terre et technologie) et onze branches à Shenyang, Changchun, Shanghai, Nankin, Wuhan, Canton, Chengdu, Kunming, Xi'an, Lanzhou et au Xinjiang. Elle a aussi 84 instituts, une université (l'université de science et technologie de Chine à Hefei, Anhui), deux collèges, quatre centres de documentation et d'information, trois centres de support technologique et deux unités d'édition. Ces branches et bureaux de l'ACS se trouvent dans vingt provinces et municipalités de Chine. L'académie a investi dans, ou créé, plus de quatre cent trente entreprises de haute technologie dans onze industries. Huit de ces compagnies sont cotées en bourse. Projets divers de l'Académie HT-7, le premier réacteur à fusion nucléaire chinois. EAST, un réacteur tokamak supraconducteur à fusion par confinement magnétique expérimental situé dans le Hefei. Personnalités liées Li Minhua est l'une des fondatrices de l'Institut de mécanique de l'Académie dont elle est élue académicienne en 1980. Lanying Lin, ingénieure électricienne chinoise. Voir aussi Articles connexes Académie chinoise des sciences sociales Liens externes Site officiel Site officiel
Christopher I. Byrnes
Christopher Ian Byrnes, né le dans le Bronx, New York et mort le à Stockholm, est un mathématicien américain. Biographie Byrnes étudie les mathématiques au Manhattan College et à l'université du Massachusetts. Il y obtient un Ph. D. sous la direction de Marshall Harvey Stone avec une thèse intitulée : . Après un poste d'instructeur à l'Université d'Utah (1975-78), il devient assistant puis professeur associé dans la division des sciences appliquées de l'université Harvard (1978-84), avant de rejoindre l'Université d'État de l'Arizona en tant que professeur de recherche en ingénierie et en mathématiques (1984-89). En 1989, il rejoint le corps professoral de l'l'université Washington de Saint-Louis en tant que président et professeur au département des sciences et des mathématiques des systèmes, où il est ensuite nommé au poste de professeur sur la chaire « Edward H. et Florence G. Skinner ». Publications Byrnes est, d'après sa notice sur Zentralblatt, auteur de plus de 150 publications, et est notamment coauteur du livre : réédité par Springer Science & Business Media, 2012. Distinctions En 1998, Byrnes est fait docteur honoris causa à l'École royale polytechnique (Suède) (KTH) et en 2001 il est élu membre étranger de l'Académie royale des sciences de l'ingénieur de Suède. Il est également membre de l'IEEE et, au moment de sa mort, il était professeur invité au KTH. Byrnes est lauréat du prix Reid en 2005. Notes et références Liens externes « Nécrologie » en anglais sur le site de la KTH. « Chris Byrnes, former dean of engineering, dies at 60 » sur Washington University in St. Louis. « Obituaries: Christopher Byrnes ». sur le site de la SIAM. Mathématicien américain du XXIe siècle Décès en février 2010 Naissance en juin 1949 Membre de l'Académie royale des sciences de l'ingénieur de Suède Professeur à l'Institut royal de technologie Mathématicien américain du XXe siècle Lauréat du prix Reid Décès à 60 ans
Médaille d'honneur des PTT
La médaille d'honneur des PTT (médaille d'honneur des postes et des télécommunications) est une décoration française, qui est destinée à récompenser les services remarquables sous condition d'ancienneté, les services exceptionnels et les actes de courage ou de dévouement. Elle ne doit pas être confondue avec l'ordre du Mérite postal qui est un ordre ministériel qui a cessé d'être attribué depuis le . Historique L'attribution de la médaille d'honneur des PTT est initialement régie par le décret du concernant ses échelons Bronze et Argent. Puis le décret du institue l'échelon Or. Ce décret est ensuite complété par le décret du . L'arrêté du relatif à l'attribution exceptionnelle de la médaille d'honneur des postes et télécommunications ainsi qu'un arrêté du fixant les conditions d'attribution à titre normal de la médaille d'honneur des postes et télécommunications viennent mettre à jour certaines conditions d'attributions. Puis en 2005, le décret du relatif à la médaille d'honneur des postes et des télécommunications abroge tous les textes officiels précédents et crée une nouvelle médaille d'honneur des postes et des télécommunications. Il redéfinit les conditions d'attributions ainsi que la frappe de la médaille. Actuellement, l'arrêté du relatif aux modalités d'attribution de la médaille d'honneur des postes et des télécommunications fixe les contingents annuels autorisés. Le décret du remplace les références à l'ancienne administration des monnaies et médailles par l'établissement public de la monnaie de Paris. Modalités d'attribution La médaille d'honneur des postes et des télécommunications est destinée à récompenser les services remarquables rendus par : les fonctionnaires et agents publics du ministère chargé des postes et des communications électroniques ; les fonctionnaires et agents publics de La Poste ; les fonctionnaires et agents publics de France Télécom. La médaille d'honneur des postes et des télécommunications comporte trois échelons : l'échelon bronze, qui peut être conféré après quinze années de services ; l'échelon argent, qui peut être conféré aux titulaires de l'échelon bronze ayant accompli cinq années de services nouveaux ; l'échelon or, qui peut être conféré aux titulaires de l'échelon argent ayant accompli cinq années de services nouveaux. Les services exceptionnels et actes de courage ou de dévouement peuvent dispenser des conditions de durée prévues. La médaille d'honneur des postes et télécommunications peut être conférée, sans conditions d'ancienneté hors contingent et directement aux échelons argent ou or, aux fonctionnaires ou agents publics tués ou blessés dans l'exercice de leurs fonctions. La médaille d'honneur des postes et des télécommunications peut être conférée à l'échelon or, sans condition d'ancienneté, aux personnes qui, sans appartenir au ministère chargé des postes et des communications électroniques, à La Poste ou à France Télécom, leur ont rendu des services exceptionnels ou ont accompli un acte de courage ou de dévouement. La médaille d'honneur des postes et des télécommunications est conférée dans la limite d'un contingent annuel institué par arrêté du ministre chargé des postes et des communications électroniques. Il est institué auprès du ministre chargé des postes et des communications électroniques un comité de la médaille d'honneur des postes et des télécommunications chargé de donner au ministre son avis sur toutes questions relatives à la médaille, et notamment sur les candidatures ou propositions de retrait qui lui sont soumises. La médaille d'honneur des postes et des télécommunications est conférée par arrêté du ministre chargé des postes et des communications électroniques. Les arrêtés portant attribution de la médaille d'honneur des postes et des télécommunications sont publiés le janvier au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses de la République française. Un brevet est délivré à chaque titulaire de la médaille d'honneur des postes et télécommunications. Discipline Nul ne peut se voir conférer la médaille d'honneur des postes et des télécommunications s'il a été condamné pour crime ou à une peine de prison sans sursis égale ou supérieure à un an ou s'il a fait l'objet d'une sanction disciplinaire. La médaille d'honneur des postes et télécommunications est retirée en cas de condamnation pour crime ou à une peine de prison égale ou supérieure à un an ou de sanction disciplinaire entraînant radiation des cadres. Elle peut être retirée pour toute autre condamnation ou sanction disciplinaire ainsi qu'en cas de manquement à l'honneur. Description Module premier modèle 1882 à 1902. Module deuxième modèle 1902 à 1984. Module troisième modèle 1984 à 2005 Avant le : de forme ronde, le module est d'un diamètre de . Depuis le : de forme ronde, le module est d'un diamètre de . L'avers comprend la mention « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE » avec le profil d'une Marianne. Le revers porte la mention « POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS » avec un hexagone. Elle est suspendue à un ruban tricolore d'une largeur de 30 millimètres dont les bandes sont verticales et égales entre elles. Le nom du titulaire peut être gravé sur la médaille d'or. Module quatrième modèle depuis 2005 Voir aussi Liens internes Ordre du Mérite postal Ordres, décorations et médailles de la France Rubans des décorations militaires et civiles françaises Liste des décorations civiles Décorations militaires (France) Lien externe http://www.france-phaleristique.com PTT Distinction fondée en 1882
لاي تشانغ
زانغ يي شينغ (بالصينية المبسطة: 张艺兴؛ بالصينية التقليدية: 張藝興) (ولد في 7 أكتوبر 1991) ويعرف باسمه الفني لاي وأحيانًا يعرف باسم لاي زانغ؛ هو مغني وممثل وراقص ومنتج وكاتب أغاني وعارض صيني بدأ مسيرته الفنية عام 2012. وهو عضو بالفرقة الكورية الجنوبية والصينية إكسو، والفرقة الفرعية إكسو إم. النشأة ولد ييشينغ في 7 أكتوبر عام 1991 في تشانغشا، هونان، الصين. كان أول دور له في التمثيل عندما كان في السادسة من عمره، حيث أدى شخصية هوان هوان في الدراما التلفزيونية الصينية نحن الشعب (We The People) عام 1998. مسيرتة الفنية بدأ يى شينغ مسيرتة الفنية مع فرقة إكسو عام 2012 تحت اسم لاي بِدءً من أول ألبوم للفرقة (MAMA) الذي صدرعام 2012، واستمر حتى ألبوم الفرقة الشتوي (For Life) في ديسمبر 2016، توقفت نشاطاته مع الفرقة عام 2017 لكنه ما زال عضوا بها. أصدر لاي أول ألبوم منفرد له في 28 أكتوبر 2016 تحت مسمى Lose Control، تبعه بثاني ألبوم له والذي قام بإصداره في 7 أكتوبر 2017 تحت مسمى Sheep. في سبتمبر 2015، أطلق سيرة ذاتية بعنوان " واقف بثبات في سن ال24"، والذي كسر العديد من سجلات الكتب على الإنترنت. في 19 أكتوبر 2018، ترسم لاي كمنفرد في الولايات المتحدة مع ألبومه “NAMANANA” والذي حقق إنجازات لا يمكن تصديقها. فمنذ أن فُتح باب الطلبات المسبقة للألبوم سجل رقمًا قياسيًا لا يستطيع أحدٌ تحقيقه، حيث وصلت الطلبات إلى 567,911 في مخطط QQ الصيني فقط في أقل من 12 ساعة، محطمًا 9 أرقام قياسية ابتداءً من شهادة الرقم القياسي الذهبية وحتى الشهادة الألماسية هول. أعماله روابط خارجية مصادر أعضاء فرقة إكسو راقصون صينيون صينيون مغتربون في كوريا الجنوبية فنانو إس.إم. إنترتينمنت مغنو آر إن بي صينيون مغنو بوب صينيون مغنو بوب كوري صينيون مغنو ماندوبوب صينيون مغنو موسيقى الرقص صينيون مغنون باللغة الإنجليزية من الصين مغنون باللغة الكورية مغنون باللغة الكورية من الصين مغنون صينيون مغنون وكتاب أغان صينيون مغنون وكتاب أغان ذكور صينيون ممثلو أفلام صينيون ممثلو تلفزيون صينيون ممثلون من تشانغشا موسيقيون من تشانغشا
Louis Favrat
Louis Favrat, né le à Lausanne et mort dans la même ville le , est un écrivain, poète, botaniste, bellettrien et patoisant vaudois. Biographie Originaire de Lausanne et Épalinges, Louis Favrat fait ses classes au collège de cette ville, puis entre à l'Académie. Comme la plupart des étudiants de cette époque, il fait partie de la société des Belles-Lettres, de à . Après des études de linguistique et d'histoire à Munich, il enseigne pendant plusieurs années, d'abord à Orbe (1852-1855), puis à La Chaux-de-Fonds (1855-1862), et enfin à l'école industrielle de Lausanne (1862-1867). En 1887, épuisé par les fatigues de l'enseignement, il est nommé conservateur du musée de botanique de Vevey et, pendant les dernières années, il se voue entièrement à cette science. Louis Favrat est connu notamment pour ses savoureux articles humoristiques en français et en patois, publiés dans le Conteur vaudois, revue fondée à Lausanne en 1862 comme organe de l'association vaudoise des amis du patois et consacrée à des histoires et anecdotes locales et populaires, au patois vaudois et aux innovations et développements de l'agriculture et de l'industrie. Ses textes, publiés dans un volume peu après sa mort Mélanges vaudois, français et patois, (1894) sont la base de notre connaissance du patois du Jorat. Il est également auteur du recueil de poésie Ballades romandes et poésies diverses. Sources sites et références mentionnés Livre d'or du : 1806-1956 Belles Lettres de Lausanne, p. 277 (686) Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, 1926, vol. 3, p. 66 E. Wilczek, Louis Favrat, conservateur du Musée de botanique : 1827-1893 : notice biographique In: Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles. - Lausanne. - Vol. 29, no 112 (1893), p. 229-239 Liens externes http://www.patoisvaudois.ch/documents/mainteneurs-du-patois/02%20Louis%20Favrat.pdf Poète vaudois Écrivain vaudois Naissance en juillet 1827 Naissance à Lausanne Décès en janvier 1893 Projet:Valdensia/Articles liés Décès à 65 ans
Le Garde (homonymie)
Le Garde peut désigner : Le Garde, une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1884 ; Le Garde, une œuvre créée par Arno Breker en 1940 ; Le Garde, un film russe réalisé par Youri Bykov, sorti en 2019.
Ach-Chu'ara
Ach-Chu'ara (arabe : سورة الشعراء, français : Les poètes) est le nom traditionnellement donné à la sourate du Coran, le livre sacré de l'islam. Elle comporte 227 versets. Rédigée en arabe comme l'ensemble de l'œuvre religieuse, elle fut proclamée, selon la tradition musulmane, durant la période mecquoise. Origine du nom Bien que le titre ne fasse pas directement partie du texte coranique, la tradition musulmane a donné comme nom à cette sourate Les poètes, mentionnés dans le verset 224. D'après le Coran, les poètes de la tribu de Quraych utilisaient leur art pour s'opposer à la nouvelle religion (). Historique Il n'existe à ce jour pas de sources ou documents historiques permettant de s'assurer de l'ordre chronologique des sourates du Coran. Néanmoins selon une chronologie musulmane attribuée à Ǧaʿfar al-Ṣādiq (VIIIe siècle) et largement diffusée en 1924 sous l’autorité d’al-Azhar, cette sourate occupe la place. Elle aurait été proclamée pendant la période mecquoise, c'est-à-dire schématiquement durant la première partie de l'histoire de Mahomet avant de quitter La Mecque. Contestée dès le XIXe par des recherches universitaires, cette chronologie a été revue par Nöldeke, pour qui cette sourate est la 56e. Les différences stylistiques et thématiques entre les deux parties constituant cette sourate ont permis de supposer l'existence de périodes d'élaboration différentes des éléments du texte. Pour Bell, la deuxième partie est postérieure et a connu, comme la première une réécriture avec des révisions. Neuwirth distingue, quant à elle, trois parties. Interprétations Verset 105–122 : Le déluge S’intéressant au contre discours de ce passage, Azaiez remarque la proximité entre les propos de Noé et ceux de Mahomet dans la sourate 7 (v.188). Pour Ben Taïbi, « on peut établir un parallélisme entre dialogues dans le passé et dialogues dans le présent, qui montre que les seconds se construisent en procédant à l’anaphorisation des données des premiers ». Grodzki remarque que le dialogue entre Noé et les non-croyants évoque un événement connu de tous et non détaillé dans la sourate. Noé est présenté comme « prophète des « al-ardalūna », que Hawting traduit par « faibles ». Cette idée se retrouve dans la Sîra (biographie) de Mahomet. Cela évoque pour Tengour « la condition basse des partisans (muhâjirûn) mekkois de Muḥammad et même de Muḥammad lui-même qui n’avait pas le statut que la tradition lui prêtera plus tard. ». Pour Tengour, ce passage appartient au thème de la dénégation, qui est d’abord associé à la tribu de Quraish refusant le message de Mahomet. Voir aussi Articles connexes Islam, troisième religion abrahamique Coran, livre sacré de l'islam Mahomet, prophète majeur de l'islam Sourate, nom donné pour les chapitres du Coran Ayat, nom donné pour les versets du Coran Bibliographie M. Azaiez, "Sourate 26", Le Coran des Historiens, t.2a, 2019, et suiv. R. Paret, Der Koran. Kommentar und konkordanz, 1980. Liens externes Texte de la sourate 26 en français, d'après la traduction de Claude-Étienne Savary de 1783. Notes et références Notes Références Shuara
Iouriy Bohoutsky
Iouriy Petrovytch Bohoutsky (en 1952-2019), est un ancien ministre de la culture ukrainien. Biographie Il est diplômé l'Ecole culturelle de Kherson, de l'Université nationale de la culture et des arts de Kiev. Carrière Ministre de la culture, de la jeunesse et des sports de l'Ukraine Bohoutsky a été nommé ministre de la Culture de août à décembre 1999, puis de juin 2001 à février 2005, dans le Gouvernement Ianoukovytch II. Références Liens externes Naissance en septembre 1952 Naissance dans l'oblast de Kherson Décès en mai 2019 Ministre ukrainien de la Culture Naissance en RSS d'Ukraine Décès à 66 ans
Sill Entreprises
Sill Entreprises est une entreprise agroalimentaire française spécialisée dans l'industrie laitière. Issue de la SILL (Société industrielle laitière du Léon), créée en 1962 à Plouvien en Bretagne par les familles Falc'hun et Léon, avec 681 producteurs de lait et employés, Sill Entreprises réalise un chiffre d'affaires de 464 millions d'euros et collecte 264 millions de litres de lait par an dans une zone de collecte concentrée et locale. Cette fédération de PME regroupe de nombreuses entreprises spécialisées autour de cinq métiers : Laitier : Sill SAS (Plouvien), Le Gall (Quimper), laiterie Malo (Saint-Malo) , Le Petit Basque (Saint-Médard-d’Eyrans). Le surgelé : Primel Gastronomie (Plougasnou), la Compagnie Artique (Plabennec), Saveurs Cristal (Le Pertre). La nutrition infantile : Sill SAS (Plouvien), Sill Dairy International (Landivisiau) Les potages : Sill SAS (Plouvien) Les jus de fruits : Sill SAS (PLouvien). Ses marques (Matines, Malo, Le Gall, Le Petit Basque, La Potagère, Plein Fruit, Grandeur Nature, La Compagnie Artique, Teddy Chef) permet à la Sill de réaliser plus de 25 % de son CA à l'export dans plus de 80 pays et plus de 15 % de son CA en agriculture biologique. Histoire Les familles d'Yves Falc'hun et de Jean Léon, qui étaient tous deux d'anciens marchands de beurre originaires du Pays des Abers, créent la Société industrielle laitière du Léon en 1962 de façon à regrouper leurs productions. Les années 1970-1980 sont marquées par le développement industriel de l’entreprise, avec l’installation d'une tour de séchage, d'une beurrerie et d'un atelier UHT.  Dans les années 1980-1990, la Sill se diversifie dans d'autres productions alimentaires industrielles :  les jus de fruits et les potages « prêts à consommer » longue conservation (UHT) ainsi que dans les plats cuisinés surgelés. Dans les années 2000, la Sill se perfectionne dans les produits laitiers. De nouvelles structures sont créées comme un atelier de fabrication fromager et un bureau commercial à Singapour. L'entreprise achète également les laiteries Malo à Saint-Malo et Le Gall à Quimper. En 2013, Primel Gastronomie, filiale du Groupe Sill spécialisée dans les plats préparés surgelés, rachète l'usine Saveurs Cristal près de Vitré (Ille-et-Vilaine) spécialisée dans les mignardises surgelées (pièces de cocktail surgelées haut de gamme) et dans la transformation laitière. Les sociétés Sill et Langa se sont associées pour réaliser ensemble la chaufferie biomasse bois énergie. Celle-ci assurera plus de 85 % de la vapeur nécessaire au bon fonctionnement du site de production de la Sill. Grâce à cette installation, tonnes d'émissions de CO2 sont évitées par an. La chaufferie biomasse aura coûté 4,8 millions d'euros. En 2014, la Sill rachète Le Petit Basque (spécialisé dans les produits uniquement à base de lait de brebis) près de Bordeaux afin de compléter le panel des produits laitiers du groupe Sill Entreprises et d'élargir les références de sa filiale Malo située à Saint-Malo. En 2019 l'incendie de la tour de séchage de l'usine de Plouvien nécessite sa reconstruction. Une nouvelle tour de séchage est mise en service en février 2021 pour produire des poudres de lait infantiles à destination du Moyen-Orient et de l’Asie ( tonnes de poudre de lait infantile par an). Activités Lait et produits laitiers La Sill collecte 264 millions de litres de lait par an : grâce à cela, elle fabrique et commercialise des produits laitiers tels que le lait UHT, la crème fraîche, le beurre de baratte, la poudre de lait, le cream cheese, les yaourts, les fromage frais, les emprésurés, les entremets et les desserts gourmands. Le Petit Basque, une des filiales de la Sill, produit des yaourts aux laits de brebis et de chèvre. Les principales PME laitière de Sill Entreprises sont : Sill SAS, Le Gall, laiterie Malo, Le Petit Basque. Jus de fruits 40 millions de litres de jus de fruits sont produits par les chaînes de conditionnement de l'entreprise finistérienne (Plein Fruit et BOPI), majoritairement en brique carton, mais aussi en bouteilles en verre. Ils représentaient en 2008 15 % du chiffre d'affaires du groupe. Les potages Sill Entreprises propose une large gamme produit par La Potagère : soupe de légumes (velouté ou moulinés), soupes cuisinées, soupes bio, recettes de la mer, recettes du monde ou encore soupes à déguster froides (gaspacho). 40 millions de litres de soupe sont produits chaque année dans son atelier UHT. Les plats cuisinés surgelés Gilles Falc'hun, a progressivement diversifié ses métiers. Avec Primel Gastronomie qui possède deux usines dans le Finistère, il s'est engagé dans les plats surgelés à base de produits de la mer. Un créneau qui génère en 2018 100 millions de recettes annuelles. Outre Primel Gastronomie, le groupe Sill est propriétaire de la Compagnie Artique (Plabennec, Finistère), spécialisée dans les plats cuisinés à base de coquilles Saint-Jacques et également l'entreprise Saveur Cristal spécialisé dans la restauration haut de gamme. L'alimentation infantile Après la diversification sur les jus de fruits, potages et plats cuisinés surgelés, Sill Entreprises a développé ses activités vers la nutrition et investi le marché de l’alimentation infantile avec sa marque Teddy Chef, composée de desserts, de plats cuisinés et de soupes destinés principalement au marché de l'export. Trois millions d'euros ont été investis en 2013. Depuis 2018, la Sill via sa filiale Sill Dairy International a débuté la construction, à Landivisiau, d'une tour de séchage pour la fabrication de poudre de lait infantile dont le lancement est prévu pour 2021. Environ 80 millions d'euros ont été investis. L'entreprise a signé début 2018 un contrat avec le groupe chinois Yinquiao Dairy pour sa future usine de poudre de lait qui importera 20  % de la production annuelle soit près de tonnes par an. À l'international Depuis 25 ans, la Sill exporte ses produits dans plus de 80 pays. Ces productions réalisent 30 % du chiffre d'affaires de l'entreprise en 2012. Sill Entreprises fabrique des produits laitiers, des jus de fruits et des potages pour le marché national, l’Asie, le Moyen-Orient et le Maghreb. Le groupe Sill a créé en 1999 un bureau permanent à Singapour, dirigé par Emmanuel Lecat, le beau-fils d'un producteur de lait de Plourin-lès-Morlaix. Grâce à ce bureau, l'entreprise a engagé des échanges avec plusieurs pays asiatiques, notamment en emboîtant le pas de chaînes de distribution comme Carrefour et Casino implantées sur place. Données générales et chiffres clés Références Entreprise de transformation laitière ayant son siège en France Entreprise agroalimentaire ayant son siège en Bretagne Entreprise ayant son siège dans le Finistère Entreprise ou association signataire de l'accord Ya d'ar brezhoneg Article créé à l'occasion du Wikiconcours lycéen 2017-2018
Exposition spécialisée de Rome 1953
L’Exposition internationale de l'agriculture de Rome 1953 (Esposizione internazionale dell'agricoltura di Roma 1953) est une exposition dite « spécialisée » reconnue par le Bureau international des expositions qui s’est déroulée du 26 juillet au , à Rome, en Italie, sur le thème de l'agriculture. Il s’agit de la toute première exposition à avoir lieu au sein du Palais de la civilisation italienne (Palazzo della Civiltà Italiana) ou Palais de la civilisation du travail (Palazzo della Civiltà del Lavoro), au sein du quartier de l'EUR, qui fut achevé à cette occasion. Liens externes Site officiel du BIE 1950 1953 en Italie Événement à Rome Tourisme à Rome Rome Q. XXXII Europa
Labescau
Labescau (L'Abescau en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. Géographie Localisation La commune se trouve à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au sud-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à au nord-nord-ouest de Grignols, ancien chef-lieu de canton. Communes limitrophes Les communes limitrophes en sont Aillas au nord, Sigalens à l'est, Sendets au sud, Gans à l'ouest et Lados à l'extrême nord-ouest sur moins de . Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-Curton », sur la commune de Saint-Martin-Curton, mise en service en 1974 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Labescau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,2 %), terres arables (22,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), prairies (1,5 %), eaux continentales (1,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Voies de communication et transports L'ouest et le sud du territoire communal sont traversés par deux importantes voies de communication routière, la route départementale D9 qui mène vers le nord à Aillas puis La Réole et vers l'ouest à Gajac et Bazas et la route départementale D10 qui mène vers le nord-ouest à Auros et vers le sud-est à Cauvignac puis Grignols. Le bourg est desservi par une petite route communale. L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de qui se situe à vers le nord-nord-est. L'accès à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers l'ouest. La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, qui se situe à vers le nord-nord-est. Risques majeurs Le territoire de la commune de Labescau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009. Labescau est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures. Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les dénombrés sur la commune en 2019, sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999. Toponymie Le nom de la commune vient du latin episcopalis, donnant régulièrement abescau "relatif à l'évêque" en gascon. Histoire En l'an III (1794-1795), la commune d'Aillas est démembrée pour former la commune de Labescau. La commune n'a pas été fondée à partir d'une paroisse et ne possède pas d'église. Il s'agit d'une des deux seules communes en Gironde à en être dépourvue. Politique et administration Communauté de communes Le , la communauté de communes de Captieux-Grignols ayant été supprimée, la commune de Labescau s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Bazadais siégeant à Bazas. Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments La commune est la seule de Gironde avec celle de Madirac à ne pas posséder d'église. Personnalités liées à la commune Héraldique Voir aussi Articles connexes Liste des communes de la Gironde Communauté de communes du Bazadais Liens externes Site officiel de la commune Résultats du recensement de la population de Labescau sur le site de l'INSEE, consulté le . Labescau sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Commune en Gironde Commune dans l'arrondissement de Langon (Gironde) Commune dans la communauté de communes du Bazadais Commune sans église en France
Timberg
Timberg est un nom propre germanique qui peut faire référence à : Patronyme (1859-1926), agronome suédois ; (1891-1952), acteur, compositeur et auteur de sketchs américain, frère de Sammy Timberg et oncle de Robert Timberg ; (1950-), fonctionnaire estonien ; Nathália Timberg (1929-), actrice brésilienne ; (1940-2016), journaliste et écrivain américain ; (1903-1992), musicien et compositeur américain ; (1969-2019), journaliste, écrivain et éditeur américain. Patronyme germanique
Louise Gauthier
Louise Gauthier, née le à Trois-Rivières dans la province de Québec, est une auteure québécoise des littératures de l’imaginaire. Ses romans s’adressent à un public d’adultes et de jeunes adultes. Biographie Études En 1977, Louise Gauthier obtient un diplôme d’études collégiales en lettres françaises du Cégep de Trois-Rivières. Elle entreprend ensuite un baccalauréat en linguistique à l’Université du Québec de Trois-Rivières. Au bout d'une année, elle doit abandonner ses études pour entrer sur le marché du travail. Vie professionnelle En 1987, après avoir œuvré pendant plusieurs années dans le domaine bancaire, la vie professionnelle de Louise Gauthier prend un nouveau tournant. Elle retourne aux études et complète une formation de Programmeur analyste au Collège de Maisonneuve de Montréal. Elle  poursuivra sa carrière dans le domaine de l'informatique jusqu'au mois de décembre 2013. Depuis ce temps, elle se consacre à temps plein à l’écriture. Écriture Alors qu’elle travaille encore comme gestionnaire en informatique, Louise Gauthier se remet à l’écriture. En 2001, elle ressort de ses tiroirs le plan d'un récit initialement conçu pour devenir un conte pour enfants. Prenant soudain conscience que l’histoire est trop complexe pour tenir dans ce format, elle décide de la transformer en roman de fantasy pour adultes. Ce qui a commencé comme un passe-temps est devenu la trilogie Le Pacte des elfes-sphinx. Entre 2009 et 2013, elle publie les quatre tomes d'une nouvelle série de fantasy intitulée Le Schisme des mages. Entre  2014 et 2020, Louise Gauthier a conçu et rédigé une trilogie de science-fiction qui s'intitule Tricheurs d'élite. Affiliation Louise Gauthier est membre de l'Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) depuis 2006. Romans Série Le Pacte des elfes-sphinx Mélénor de Gohtes • Roman FY • Boucherville, Les Éditions de Mortagne, 448 pages, 2005 ; réédition Saint-Bruno-de-Montarville, Les Éditions Goélette et Coup d’œil, 304 pages, 2021. L'Héritière des silences • Roman FY • Boucherville, Les Éditions de Mortagne, 639 pages, 2006 ; réédition Saint-Bruno-de-Montarville, Les Éditions Goélette et Coup d’œil, 480 pages, 2021. La Déesse de cristal• Roman FY • Boucherville, Les Éditions de Mortagne, 703 pages, 2007 ; réédition Saint-Bruno-de-Montarville, Les Éditions Goélette et Coup d’œil, 504 pages, 2021. Série Le Schisme des mages Frères de sang • Roman FY • Boucherville, De Mortagne, 492 pages, 2009. Les Âmes sœurs • Roman FY • Boucherville, De Mortagne, 505 pages, 2010. Le Fils déchu • Roman FY • Boucherville, De Mortagne, 523 pages, 2011. La Révolte des elfes • Roman FY • Boucherville, De Mortagne, 548 pages, 2013. Série Tricheurs d'élite Génomes • Roman SF • Saint-Bruno-de-Montarville, Les Éditions Goélette et Coup d’œil, 400 pages, 2020. Génies • Roman SF • Saint-Bruno-de-Montarville, Les Éditions Goélette et Coup d’œil, 400 pages, 2021. Notes et références Annexes Bibliographie Articles connexes Liste d'écrivains canadiens de fantastique Liste d'écrivains canadiens de science-fiction Liens externes Naissance en janvier 1957 Naissance à Trois-Rivières Écrivain canadien de fantasy Romancière québécoise Écrivaine de fantastique et fantasy Écrivaine canadienne de science-fiction
Phrynosoma brevirostris
Phrynosoma brevirostris est une espèce de sauriens de la famille des Phrynosomatidae. Répartition Cette espèce se rencontre : aux États-Unis dans l'Ouest du Colorado,en Utah, dans l'Est de l'Idaho, au Wyoming, dans l'Ouest du Nebraska, dans l'Ouest du Dakota du Sud, dans l'Ouest du Dakota du Nord et au Montana ; au Canada dans le Sud de l'Alberta et dans le Sud de la Saskatchewan. Description Les mâles mesurent jusqu'à de longueur standard et les femelles jusqu'à . Publication originale Girard, 1858 : United States Exploring Expedition during the Years 1838, 1839, 1840, 1841, 1842, Under the command of Charles Wilkes, U.S.N. C. Sherman & Son, Philadelphia, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Phrynosomatinae
Tour d'Italie 2016
Le Tour d’Italie 2016 est la du Tour d'Italie. Le départ est donné à Apeldoorn le et l’arrivée a lieu le à Turin. C'est l'Italien Vincenzo Nibali qui remporte ce Giro d'Italia après avoir repris le maillot rose à 24 heures de l'arrivée à Turin. Présentation Parcours Les détails sur le départ du Tour d'Italie (Giro) sont dévoilés le . Il est confirmé que les Pays-Bas sont pour la troisième fois les hôtes du Grande Partenza (Grand Départ) du Giro, après avoir accueilli les étapes d'ouverture des éditions 2002 et 2010. Les étapes aux Pays-Bas comprennent un contre-la-montre individuel le jour d'ouverture, suivie de deux étapes en ligne favorables aux sprinteurs. Pour permettre un long transfert, un jour de repos est placé après la troisième étape. La neuvième étape, un contre-la-montre individuel de 40,4 km, est dévoilée lors d'une conférence de presse à Londres le , tandis que la treizième étape, sur un parcours montagneux, est confirmé lors d'une conférence de presse le . Le reste du parcours est dévoilé par le directeur de course, Mauro Vegni, le . Le parcours final contient trois contre-la-montre individuel, les deux chronos annoncées précédemment et un (contre-la-montre en côte) supplémentaire sur l'Alpe de Siusi lors de la quinzième étape. Globalement, il y a quatre arrivées au sommet, ainsi que sept étapes favorables aux sprinteurs et sept autres étapes vallonnées et montagneuses. Après le départ aux Pays-Bas, trois autres étapes quittent l'Italie : deux d'entre elles visitent la France (la qui se termine par une arrivée au sommet à Risoul et la qui commence à Guillestre) et la commence en Suisse. Par rapport à la course de l'année précédente, le parcours est 98,8 km plus court, il contient un jour de repos en plus et deux contre-la-montre individuels supplémentaires. Pour la première fois depuis 2005, il n'y a pas de contre-la-montre par équipes. Équipes L'organisateur RCS Sport a communiqué la liste des quatre équipes invitées le : Bardiani-CSF, Wilier Triestina-Southeast (vainqueur de la Coupe d'Italie), Nippo-Vini Fantini et Gazprom-Rusvelo. L'équipe italienne Androni Giocattoli-Sidermec ne figure pas dans cette sélection. Vingt-deux équipes participent à ce Tour d'Italie — dix-huit WorldTeams et quatre équipes continentales professionnelles : Favoris Hommage Le dossard 108 est retiré pour la cinquième année consécutive en hommage au Belge Wouter Weylandt décédé sur les routes du Tour d'Italie 2011 avec ce même dossard. Pour le classement général Le grand favori de la course est Vincenzo Nibali. Mikel Landa, Alejandro Valverde, Rigoberto Uran, Rafal Majka et Esteban Chaves font partie des principaux outsiders. Ilnur Zakarin, Tom Dumoulin, Domenico Pozzovivo et Jakob Fuglsang (en cas de défaillance de son leader Nibali) sont cités également. Pour le classement par points Pour le maillot rouge récompensant le vainqueur du classement par points, les favoris sont les sprinteurs. Le principal sprinteur engagé dans la course est l'Allemand Marcel Kittel (Etixx-Quick Step). Ses principaux concurrents sont les sprinteurs italiens Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo), Elia Viviani (Sky), Sacha Modolo (Lampre-Merida), l'Australien Caleb Ewan (Orica GreenEDGE) et l'Allemand Andre Greipel (Lotto-Soudal). D'autres sprinteurs sont également cités, mais font figure d'outsiders, comme le Français Arnaud Démare (FDJ), les Italiens Nicola Ruffoni (Bardiani CSF), Kristian Sbaragli (Dimension Data), Manuel Belletti (Southeast) et Matteo Pelucchi (IAM), l'Allemand Nikias Arndt (Giant-Alpecin) et le Russe Alexey Tsatevitch (Katusha). Pour le classement de la montagne Le maillot de meilleur grimpeur est souvent gagné par un bon grimpeur qui ne vise pas le classement général. De cette façon, le coureur obtient plus de liberté et peut lancer des attaques de loin, pour collecter les points sur les montées parsemées tout le long du parcours. L'Italien Giovanni Visconti a remporté le classement de la montagne lors du Tour d'Italie précédent. Il est au départ de l'épreuve pour défendre son titre, même si son rôle principal est d'aider son leader Alejandro Valverde, l'un des favoris du classement général. Parmi les principaux prétendants, on retrouve un ancien vainqueur l'Italien Stefano Pirazzi lauréat en 2013, ainsi que son coéquipier Francesco Manuel Bongiorno ou d'autres coureurs réputés bons grimpeurs comme Alessandro De Marchi, Damiano Cunego, Omar Fraile, Amets Txurruka et Tim Wellens. Les trois principaux favoris pour le classement général Alejandro Valverde (Movistar), Vincenzo Nibali (Astana) et Mikel Landa (Sky) sont des candidats naturels au maillot bleu grâce au nombre important d'arrivées au sommet. D'autres coureurs, qui jouent un bon classement général sont également cités, comme Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale), Esteban Chaves (Orica-GreenEDGE), Rafal Majka (Tinkoff), Ryder Hesjedal (Trek-Segafredo) et Steven Kruijswijk (LottoNL-Jumbo). 38 ascensions sont répertoriées pour le classement de la montagne. La Cima Coppi est le col Agnel qui est au programme de la . En plus, les coureurs franchissent dix cols de première catégorie, douze de deuxième catégorie, dix de troisième catégorie et cinq de quatrième catégorie. Pour le classement du meilleur jeune Contrairement aux deux éditions précédentes, il n'y a pas un grand favori pour l'obtention du maillot blanc du classement du meilleur jeune (meilleur coureur de moins de 25 ans au classement général). Les coureurs les plus cités sont l'Italien Davide Formolo, le Luxembourgeois Bob Jungels, le Colombien Sebastián Henao, ainsi que l'Espagnol Carlos Verona. Les autres prétendants sont l'Américain Joe Dombrowski, l'Érythréen Merhawi Kudus, les Italiens Giulio Ciccone et Simone Petilli, le Biélorusse Ilia Koshevoy et le Belge Tim Wellens. Récit de la course La course commence avec un contre-la-montre individuel à Apeldoorn, aux Pays-Bas. Le Suisse Fabian Cancellara est annoncé comme le favori, dans le but de devenir le leader du Giro pour la première fois de sa carrière, mais un problème à l'estomac l'oblige à se contenter de la septième place. Au lieu de cela, c'est l'autre favori, le coureur local Tom Dumoulin qui s'impose, dans la même seconde que le deuxième Primož Roglič. Dumoulin devient donc le premier maillot rose de la course. L'Allemand Marcel Kittel s'adjuge au sprint les deux autres étapes disputées aux Pays-Bas et s'empare du maillot rose grâce aux bonifications. La quatrième étape, la première sur le sol italien, est remportée en solitaire par l'Italien Diego Ulissi, au lendemain du premier jour de repos. Deuxième de l'étape, Tom Dumoulin récupère la première place du classement général. La cinquième étape, disputée sur un parcours plat, est remportée par l'Allemand André Greipel. La sixième étape est considérée comme importante, c'est la première arrivée au sommet du Giro, à Roccaraso. Membre de l'échappée, le Belge Tim Wellens place son attaque décisive à quinze kilomètres de l'arrivée et distance ses compagnons d'échappée au début de l'ascension. Parmi les prétendants au général, Dumoulin gagne environ dix secondes sur ses rivaux, et conserve la tunique rose. Vincenzo Nibali perd quelques secondes, en raison de mauvaises tactiques de l'équipe Astana. Greipel s'adjuge la septième étape, la troisième victoire consécutive pour l'équipe Lotto-Soudal. La huitième étape met en vedette les chemins en terre et la montée de l'Alpe di Poti. Gianluca Brambilla obtient la victoire à Arezzo. Derrière lui, une bataille entre les favoris du classement général a lieu. Dumoulin est lâché et perd une minute sur les autres favoris. L'avantage obtenu par Brambilla est suffisant pour lui donner le maillot rose, le premier Italien à le porter pendant ce Tour d'Italie. Le contre-la-montre de 40 kilomètres, le Chianti Classico Stage, est remportée par Roglič ; sa première victoire dans une étape de grand tour. L'étape a lieu sous la pluie, et cela a influencé les temps des favoris. Bob Jungels prend la deuxième place derrière Brambilla, mais échoue à prendre le maillot rose pour une seconde. Mikel Landa a aussi progressé dans le classement général, alors que les observateurs estimaient qu'il allait perdre du temps. La est la deuxième arrivée au sommet, à Sestola. Remportée par le jeune Italien Giulio Ciccone, l'étape est marquée par l'abandon de Landa après avoir souffert de la fièvre, pendant que Brambilla sacrifie son maillot rose en travaillant pour son coéquipier Jungels. Ce dernier récupère le maillot rose à la fin de la journée. La est courue sur un terrain assez plat, avec une côte de quatrième catégorie à la fin du parcours. Dumoulin, souffrant de plaies de selle, quitte le Giro à la zone de ravitaillement, tandis qu'Andrey Amador attaque les favoris à 13 kilomètres de l'arrivée. Il est accompagné par le leader du général, Jungels, tandis que Diego Ulissi les rejoint dans la descente. Le trio travaille ensemble pour maintenir l'écart et Ulissi remporte l'étape au sprint tandis que Jungels accentue son avance. L'étape suivante est remportée une nouvelle fois par Greipel, qui signe sa troisième victoire sur la course. Le coureur allemand - avec quelques sprinteurs - se retire de la course après cette étape. Les étapes suivantes avant la troisième journée de repos sont censées être cruciales pour le classement général. La est remportée par Mikel Nieve alors que Jungels est distancé lors de l'ascension finale. Amador qui a également chuté brièvement lors de la montée avant de revenir dans la descente prend le maillot rose à Jungels qui a perdu 50 secondes, une première pour un coureur costaricien. La est l'une des étapes reines de la course, avec six ascensions catégorisées avant la descente vers Corvara. Esteban Chaves s'adjuge l'étape devant le Néerlandais Steven Kruijswijk au sprint, qui s'empare du maillot rose. Nibali lance l'attaque lors de la montée finale vers Valparola, attaquant à 27 kilomètres de l'arrivée. Son attaque distance Amador et Alejandro Valverde, qui ont tous les deux perdu trois minutes. Kruijswijk attaque près du sommet, avec Chaves, tandis que Nibali est lâché et perd 37 secondes. La est le troisième contre-la-montre individuel de la course, avec la montée de l'Alpe de Siusi. Alexander Foliforov surprend les favoris du classement général pour remporter le contre-la-montre en côte, battant de justesse Kruijswijk d'environ un centième de seconde. Kruijswijk augmente son avance à plus de deux minutes sur le deuxième Chaves, tandis que Nibali subit un problème mécanique lors de la montée, perdant plus de deux minutes en onze kilomètres. La est courte. Elle est gagnée par Valverde, qui devance Kruijswijk sur la ligne. Kruijswijk augmente son avance au classement général à trois minutes car Chaves perd 42 secondes, tandis que Nibali craque dans la dernière montée. Il perd près de deux minutes pour tomber à la quatrième place, à près de cinq minutes du leader. L'étape suivante est plate. L'Allemand Roger Kluge s'impose après avoir surpris les sprinteurs restants avec une attaque dans le dernier kilomètre. La victoire intervient deux jours après que son équipe a annoncé son arrêt à la fin de la saison. La est disputée sur un parcours de moyenne montagne, avec l’ascension d'une côte de deuxième catégorie à Pramartino et l'ascension du col hors catégorie de San Maurizio. Matteo Trentin remporte la course au sein d'une échappée alors que les prétendants au général terminent à environ 14 minutes. La est la première à franchir les hautes montagnes, avec la Cima Coppi, le col Agnel, et l'arrivée au sommet à Risoul en France. Michele Scarponi passe en tête la Cima Coppi tandis que Valverde, Ilnur Zakarin et Rafal Majka sont lâchés. Dans la descente, le maillot rose Kruijswijk et Zakarin chutent lourdement. Zakarin subit une fracture de la clavicule et se casse l'omoplate gauche, ce qui le force à se retirer de la course. La journée est marquée par le retour au premier plan de Nibali, qui remporte l'étape après avoir distancé Chaves sur la montée vers Risoul. Pendant ce temps, Kruijswijk franchit la ligne près de cinq minutes après Nibali et plus de quatre minutes derrière Chaves. Chaves s'empare du maillot rose avec 44 secondes d'avance sur Nibali. Kruijswijk, pour qui est diagnostiqué une côte fracturée, passe à la troisième place à une minute et cinq secondes de Chaves. La est la dernière étape décisive pour le classement général, avec trois cols de première catégorie à grimper, ainsi que la côte de troisième catégorie vers l'arrivée au Sanctuaire Sainte Anne de Vinadio. La course est remportée par l'Estonien Rein Taaramäe, alors que Nibali parvient à lâcher Chaves pour récupérer le maillot rose. La dernière étape est remportée au sprint par l'Allemand Nikias Arndt, après le déclassement de Giacomo Nizzolo. Nibali remporte son deuxième Tour d'Italie, après l'édition 2013. Pour la première fois de l'histoire, un seul coureur italien est présent dans le Top 10. Étapes Classements finals Classement général Classements annexes Classement par points Classement du meilleur grimpeur Classement du meilleur jeune Classement par équipes aux temps Classement par équipes aux points Autres classements Classement des sprints intermédiaires : Daniel Oss Classement de la combativité : Matteo Trentin Classement Azzurri d'Italia : ? Classement Fuga Pinarello : Daniel Oss Classement énergie : ? Prix du Fair-Play : Lotto NL-Jumbo Cima Coppi : Michele Scarponi UCI World Tour Ce Tour d'Italie attribue des points pour l'UCI World Tour 2016, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam. Classement individuel Ci-dessous, le classement individuel de l'UCI World Tour à l'issue de la course. Classement par pays Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course. Classement par équipes Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course. Évolution des classements Le classement général, dont le leader porte le maillot rose, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est le vainqueur du Giro. Le leader du classement par points porte le maillot rouge. Pour la deuxième année consécutive, la répartition des points est différente selon le type d'étape. Ainsi, le classement par points est établi en fonction du barème suivant : Pour les arrivées des étapes dites « sans difficultés » ou de « basse difficulté » : 50 points, 35, 25, 18, 14, 12, 10, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 point pour les 15 premiers coureurs classés Pour les arrivées des étapes dites de « moyenne montagne » : 25 points, 18, 12, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1 point pour les 10 premiers coureurs classés Pour les arrivées des étapes dites de « haute montagne », les « contre-la-montre individuels » : 15 points, 12, 9, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point pour les 10 premiers coureurs classés Pour les sprints intermédiaires des étapes de « sans difficultés » ou de « basse difficulté » : 20 points, 12, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 point pour les 8 premiers coureurs classés Pour les sprints intermédiaires des étapes de « moyenne difficulté » : 10 points, 6, 3, 2 et 1 point pour les 5 premiers coureurs classés Pour les sprints intermédiaires des étapes de « haute montagne » : 8 points, 4 et 1 point pour les 3 premiers coureurs classés. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, nombre de sprints intermédiaires, classement général. Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot bleu, change dans la répartition des points. Le nombre de catégories reste le même. Ainsi, le classement par points est établi en fonction du barème suivant : Pour l'ascension dite Cima Coppi : 45, 30, 20, 14, 10, 6, 4, 2 et 1 point pour les 9 premiers coureurs classés Pour les ascensions de : 35, 18, 12, 9, 6, 4, 2 et 1 point pour les 8 premiers coureurs classés Pour les ascensions de : 15, 8, 6, 4, 2 et 1 point pour les 6 premiers coureurs classés Pour les ascensions de : 7, 4, 2 et 1 point pour les 4 premiers coureurs classés Pour les ascensions de : 3, 2 et 1 point pour les 3 premiers coureurs classés. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans la Cima Coppi, les ascensions de , de , de , puis de , classement général. Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc, est le classement général des coureurs nés depuis le . Il existe également deux classements pour les équipes. Le premier est le Trofeo Fast Team (classement par équipe au temps). Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe, sauf lors du contre-la-montre par équipes, où l'on prend le temps de l'équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées. Le second est le classement Trofeo Super Team (classement par équipe par points). Après chaque étape, L'équipe du premier marque 50 points, l'équipe du deuxième 35 points, 25, 18, 14, 12, 10, 8 et ainsi de suite jusqu'à l'équipe du quinzième qui marque 1 point, les points des différents coureurs d'une même équipe se cumulant. En plus des points distribués à l'arrivée, des points sont distribués aux sprints intermédiaires, (8, 5, 3, 2 et 1 point pour les étapes « sans difficultés » ou de « basse difficulté »), (8, 5 et 3 points pour les étapes de « moyenne difficulté »). Liste des participants Liste de départ complète Notes et références Liens externes Site officiel Guide officiel 2016 Cyclisme en Italie en 2016 Cyclisme en mai 2016
Communauté de communes du Pays de Falaise
La communauté de communes du Pays de Falaise est une communauté de communes française, située dans le département du Calvados, en région Normandie. Historique Elle est créée le (avec effet au ). Le , les communes de Courcy, Jort, Louvagny et Vicques la rejoignent, quittant la communauté de communes des Trois Rivières. Le , la commune de Vendeuvre la rejoint également. Territoire communautaire Géographie Située dans le sud du département du Calvados, la communauté de communes du Pays de Falaise regroupe 58 communes et s'étend sur . Composition La communauté de communes est composée des suivantes : Démographie Administration Siège Le siège de la communauté de communes est situé à Falaise. Les élus Le conseil communautaire de la communauté de communes est composé de 83 conseillers représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit : Présidence Compétences Aménagement de l'espace Création et réalisation de zone d'aménagement concerté (ZAC) (à titre obligatoire) Plans locaux d'urbanisme (à titre facultatif) Schéma de cohérence territoriale (SCOT) (à titre obligatoire) Schéma de secteur (à titre obligatoire) Autres - Gestion d'un centre de secours (à titre facultatif) Développement et aménagement économique Création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique (à titre obligatoire) Tourisme (à titre obligatoire) Développement et aménagement social et culturel Activités culturelles ou socioculturelles (à titre facultatif) Activités sportives (à titre facultatif) Environnement Assainissement non collectif (à titre facultatif) Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés (à titre optionnel) Protection et mise en valeur de l'environnement (à titre optionnel) Logement et habitat - Programme local de l'habitat (à titre facultatif) Sanitaires et social - Action sociale (à titre facultatif) Régime fiscal et budget Le régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité professionnelle unique (FPU). Projets et réalisations Voir aussi Articles connexes Liste des intercommunalités du Calvados Liens externes Compétences de la communauté de communes (arrêté préfectoral du 29 décembre 2017), p. 96 Notes et références Notes Références Pays de Falaise Falaise (Calvados)
Maciejowice (Kozienice)
Maciejowice (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Głowaczów dans le powiat de Kozienice de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Radom. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Kozienice
Vieuzac
Toponyme Vieuzac, ancienne commune française des Hautes-Pyrénées, aujourd'hui intégrée à Argelès-Gazost Patronyme Bertrand Barère de Vieuzac, personnalité de la Révolution française
Untershausen
Untershausen est une municipalité de la Verbandsgemeinde de Montabaur, dans l'arrondissement de Westerwald, en Rhénanie-Palatinat, dans l'ouest de l'Allemagne. Références Site web officiel de la commune d'Untershausen Commune en Rhénanie-Palatinat
All the Year Round
All the Year Round (Tout au long de l'année), dont le titre complet, assez polémique, est All the Year Round. A Weekly Journal. Conducted by Charles Dickens. With Which is Incorporated Household Words, est un hebdomadaire victorien fondé en 1859 par Charles Dickens (1812-1870) qui en a assuré la direction jusqu'en 1865. Publié par Chapman & Hall et racheté, après la mort de Dickens, par son fils aîné Charley, il continue de paraître jusqu'en 1895. Le journal a succédé à Household Words (1850-1859), lui aussi fondé par Dickens et auquel il a mis un terme après s'être brouillé avec l'éditeur. D'après Philip V. Allingham, si Household Words a surtout été destiné à accueillir des journalistes, All the Year Round se consacre plutôt aux écrits des romanciers. En effet, de nombreux romans y ont été publiés, y compris Le Conte de deux cités. Peu avant sa mort en 1870, Dickens lègue le journal à son fils aîné, Charles Dickens, Jr, dit Charley, qui en a poursuivi la publication jusqu'en 1888. L'hebdomadaire a cessé définitivement de paraître en 1893. Historique 1859 -1870 En 1858, Charles Dickens est rédacteur en chef de la revue Household Words, publiée par Bradbury and Evans que dirigent William Bradbury et Frederick Mullet Evans ; une brouille les sépare lorsque Frederick Mullet Evans, pourtant son ami, refuse, non sans raisons éthiques, de publier ses mises au point sur son mariage (voir Catherine Dickens). Dickens se décide alors à créer son propre hebdomadaire dont, dit-il, . Aussi fonde-t-il en 1859 All the Year Round, dénomination, comme celle de la précédente revue, qu'il trouve le dans Shakespeare, ici Othello à l'acte I, scène 3, vers 128-129, et qu'il paraphrase en une citation (), qu'il place en exergue du titre. Le journal conserve la même adresse, Wellington Street North, à dix numéros près, passant du 16 au 26, le même nombre de pages, 24, présentées comme précédemment sur deux colonnes, le même prix, 2 pence, et la même absence d'illustrations : Le premier numéro paraît le samedi , avec le chapitre I de Le Conte de deux cités. Le succès est immédiat et Dickens peut écrire à son ami John Forster : (). Une semaine après le lancement, Dickens gagne le procès intenté devant la Court of Chancery (Cour de la Chancellerie) contre son précédent éditeur Bradbury and Evans, recouvrant la propriété commerciale du nom de son ancienne revue. C'est pourquoi, cinq semaines plus tard, le , Dickens met un terme à Household Words dont le dernier numéro comporte un prospectus faisant la promotion de son nouveau journal en ces termes : . Ainsi, le titre s'enrichit d'un quatrième volet, devenant . 1870-1895 Après l'avoir engagé comme rédacteur en chef adjoint de la revue, Dickens lègue All the Year Round à son fils aîné, Charles Dickens Jr, une semaine avant sa mort en . En effet, le , il rédige un codicile ainsi formulé : . Ainsi, Charley devient propriétaire et rédacteur en chef de la revue du à 1888. Les numéros publiés de 1870 à 1871 changent d'entête : est remplacé par ; en 1882, la mention réapparaît. En 1889, la revue entame une troisième série ), à laquelle la participation de Dickens Jr reste peu claire ; en revanche, celle de Mary Dickens est avérée, car nombre de ses histoires sont pubiées. 1895 marque la fin de la revue : le dernier numéro paraît le après trois « séries ». Séries Chaque volume comporte 26 numéros s'étendant sur un semestre, les numéros annuels et saisonniers comptant à part. Première série : Vol. 1 () à Vol. 20 () Nouvelle série : Vol. 1 () à Vol. 43 () "Troisième Série : Vol. 1 () à Vol. 13 () Ouvrages en collaboration Dickens collabore aussi avec d'autres membres de la direction pour ses histoires de Noël et des pièces destinées au numéros saisonniers. Ainsi : The Haunted House () avec Wilkie Collins, Elizabeth Gaskell (qui a refusé d'écrire pour la revue)Adelaide Anne Procter, George Augustus Henry Sala et Hesba Stretton. A Message from the Sea () avec Wilkie Collins, Robert Williams Buchanan (sous le nom de « Henry F. Chorley »), Charles Allston Collins, Amelia Edwards et Harriet Parr. (à suivre) Auteurs publiés Romanciers de renom , Edward Bulwer-Lytton, A Strange Story. Wilkie Collins, No Name, The Moonstone, The Woman in White. Charles Dickens, A Tale of Two Cities , Great Expectations, The Uncommercial Traveller, A Message from the Sea (en collaboration avec Wilkie Collins), Tom Tiddler's Ground, Somebody's Luggage, Mrs. Lirriper's Lodgings, Mrs. Lirriper's Legacy, Doctor Marigold's Prescriptions, Mugby Junction (incluant The Haunted Signalman), No Thoroughfare (en collaboration avec Wilkie Collins). Elizabeth Cleghorn Gaskell, The Grey Woman. Charles Lever, A Day's Ride: A Life's Romance. , Very Hard Cash, Sala's Quite Alone. Anthony Trollope, Is He Popenjoy?, The Duke's Children. Frances Trollope Écrivains mineurs À ces noms prestigieux, s'ajoutent ceux, moins connus, de Henry Spicer, Rosa Mulholland (Lady Gilbert) (1841–1921), Amelia Edwards (1831-1892), Edmund Yates (1831-1894), George Augustus Sala (1828-1895) (chroniques de voyage : Constantinople, Rome et Saint-Pétersbourg), E. A. Worthington (esquisses humoristiques et illustrées), Sarah Doudney (poésie et fiction), Walter Goodman (esquisses humoritiques), Hesba Stretton (littérature enfantine), Adelaide Anne Procter (Legends and Lyrics), Sheridan Le Fanu (Madam Crowl's Ghost) et Percy Hetherington Fitzgerald (1834-1925), qui tous ont reçu à des titres divers les encouragements de Dickens et, après lui, de sa revue. Adaptations de textes publiés dans la revue Au théâtre Brigitte Jaques en 1979 a mis en scène une première adaptation française de The Mugby junction (L'embranchement de Mugby) dont le texte original est signé par Charles Dickens lui-même et publié dans All the Year Round. . Bande dessinée Les éditions DELCOURT ont publiée une BD du scénariste Rodolphe qui est une adaptation illustrée par Estelle Meyrand de L'embranchement de Mugby (The Mugby junction). Annexes Bibliographie Nicholas Bentley, Michael Slater et Nina Burgis, The Dickens Index, Oxford et New York, Oxford U. P., 1990. Philip Collins, « The AYR Letter Book' », Victorian Periodicals Review, N°10, 1970. Ella Ann Oppenlander, Dickens' “All the Year Round”: Descriptive Index and Contributor List, Troy, New York, Whitston, 1984. Paul Davis, Charles Dickens A to Z: The Essential Reference to His Life and Work, New York, Checkmark and Facts On File, 1999. John Drew. « "All the Year Round" », Oxford Reader's Companion to Dickens, éd. Paul Schlicke, Oxford et New York, Oxford U. P., 1999, . Martin Fido, The World of Charles Dickens, Vancouver, Raincoast, 1997. Edgar Rosenberg, « Launching Great Expectations », Charles Dickens's Great Expectations, New York, W. W. Norton, 1999. . Paul Schlicke, Oxford Reader's Companion to Dickens, Oxford et New York, Oxford U. P., 1999. Deborah Wynne, The Sensation Novel and the Victorian Family Magazine, New York, Palgrave, 2001 Articles connexes Bentley's Miscellany Master Humphrey's Clock Liens externes Exemplaires des parutions de l"hebdomadaire : Digital Collection, Google Books. Digital Collection, Google Books. Internet Archive. Internet Archive. Internet Archive. Internet Archive. Digital Dickens Collection, Texas Tech University Libraries. The Dickens Journals Online (beta site), édition en ligne des journaux de Dickens. Opening page of the first issue, lancement de A Tale of Two Cities. Contents page for the 1859 annual. Opening page of the Christmas 1859 extra issue, avec la nouvelle de Dickens The Haunted House''. Notes Références Titre de presse créé en 1859 Titre de presse disparu en 1895 Charles Dickens
Année des professions financières
L'Année des professions financières est un ouvrage annuel, d'économie et de finance, réalisé par le Centre des Professions Financières. Il a été lancé en 2006, et présente l'analyse approfondie d'une problématique actuelle du secteur de l'économie et de la finance. Cette revue a notamment pour objectif de présenter de manière transversale l'actualité des professions financières et la diversité de ces dernières. Objectifs Elle répond à un triple objectif : comprendre et faire comprendre les métiers et les hommes permettre une veille professionnelle interdisciplinaire des individus et de leurs entreprises finance rendre compte des évolutions de la régulation qui garantit le bon fonctionnement de cette industrie La réalisation de l'Année des Professions Financières est assurée par un comité de rédaction animé par Denise Flouzat et Pierre-Henri Cassou, accompagnés du secrétaire de rédaction Matthieu Carteret. La revue suit la même mission que le Centre des Professions Financières qui est de "comprendre et faire comprendre les professions financières" à travers une littérature économique spécialisée. Elle enchérit le savoir et l'image de l'industrie financière, en appui des nombreuses autres activités du CPF comme les déjeuners-débats, conférences et autres manifestations, mais aussi le Concours International des Mémoires de l'Économie et de la Finance. Auteurs et contributeurs Depuis le lancement de l'Année des Professions Financières en 2006, de nombreuses personnalités du monde de l'économie et de la finance ont apporté leurs contributions par différents articles présentant leur domaine. Liens externes Site du Centre des Professions Financières Cérémonie de présentation de l'APF 2012, article du Journal des Grandes Ecoles du 12 avril 2012 Présentation de l'APF 2009, article de France Culture de mars 2009 Présentation de l'APF 2009, article de la Fédération Française des Sociétés d'Assurance de juin 2009 Association française fondée en 1957 Organisation professionnelle en France Association ou organisme du secteur financier
Carnaval de Cayenne
Le Carnaval de Cayenne est le plus ancien des carnavals guyanais, se déroulant à Cayenne, sa capitale. Ce carnaval est réputé dans le monde entier pour la diversité et l'originalité de ses costumes. Il constitue avec le carnaval de Kourou et le carnaval de Saint-Laurent, les carnavals les plus importants de la région. Ce carnaval annuel, a lieu entre l'Épiphanie au début de janvier, et le Mercredi des Cendres marquant le début du Carême, du vendredi soir au lundi matin. Il est aussi connu pour sa parade, la Grande Parade de Cayenne (appelée aussi Grande Parade de la Capitale), où concourent des groupes invités venus de France métropolitaine, du Suriname, du Brésil et des Antilles. Histoire Les traditions carnavalesques de Cayenne sont les plus anciennes de Guyane. Cette fête appartient à la culture créole guyanaise. Il a pour origine le carnaval tel qu'il est pratiqué en Europe. Au début de la colonisation, les colons pratiquaient le carnaval, mais il était interdit aux esclaves. Bravant l'interdiction, les esclaves pratiquaient le carnaval, dans des fêtes clandestines. Ils y voyaient un moyen de retrouver un peu de liberté, de commémorer comme les Africains la fertilité et les moissons et de tourner en dérision les colons. Les jours gras clôturent le carnaval : le dimanche gras : c'est le jour de la grande parade, la plus grande parade du carnaval. les groupes concourent pour obtenir des prix en fonction de leur performance ; le Lundi gras : ce sont les mariages burlesques, les hommes se déguisent en mariées et les femmes en mariés ; le Mardi gras : les carnavaliers défilent en Diab rouj (diables rouges), tout le monde s'habille de rouge et noir ; le Mercredi des Cendres : les diablesses toutes de noir et blanc vêtues enterrent Vaval, le roi du carnaval. Le carnaval des rues Grande Parade de Cayenne Des groupes déguisés selon la thématique de l'année, y défilent autour de chars décorés, au rythme des percussions et des cuivres. La préparation des groupes dure des mois avant le carnaval. Les groupes défilent devant des milliers de spectateurs qui se massent sur les trottoirs et les gradins aménagés pour l'occasion. Les groupes les plus connus sont : Kassialata ; Reno Band ; OsBand ; les Belles de la Madeleine. Des groupes brésiliens identiques à ceux que l'on rencontre au carnaval de Rio, sont également appréciés pour leurs rythmes et leurs costumes affriolants. La communauté asiatique de Cayenne participe également aux défilés en apportant sa touche caractéristique, avec des dragons. Les bals masqués Les boites de nuit, appelées « Universités », organisent des bals masqués durant lesquels les hommes viennent danser avec les touloulous. Les soirées ont lieu les vendredis et samedis soirs. Cette tradition est propre à la Guyane, elle n'existe nulle part ailleurs. Depuis les années 1990, ont lieu les soirées tololo, où les hommes se déguisent et prennent le rôle des Touloulous (ce sont eux qui invitent les femmes non déguisées à danser). Ces soirées sont de plus en plus populaires et ont lieu plusieurs fois pendant le carnaval. Les danses du carnaval sont la mazurka, la polka, la biguine et le piké djouk. C'est le Touloulou qui invite les hommes à danser, ils ne peuvent pas refuser. Seules les touloulous ont le droit de danser, si une femme non déguisée danse, l'orchestre s'arrête. La salle de bal de Cayenne s'appelle Nana, dans laquelle joue le groupe des Blues Star. Le carnaval des familles Les familles se réunissent chaque semaine pour manger la galette des rois et sa version créole guyanaise, la galette créole. C'est la tradition de la galette des rois connue en Europe durant l'Épiphanie, prolongée sur toute la période carnavalesque. Usuellement, le roi paye la galette la semaine suivante. La galette créole peut être soit à la frangipane, à la goyave, au coco ou à la crème. Après l'abolition de l'esclavage en 1848, l'économie de la Guyane est sinistrée, un nombre important de la population vit du travail de la terre dans des « habitations ». Les gens cultivent la terre, on connaît la valeur du travail en commun : le Mayouri. En Guyane, c'est à cette époque que naît la tradition de la galette des rois, ou plus précisément du « rend le bouquet ». Un couple organise le repas et la fête. Il désigne à la fin le couple qui organisera la réunion suivante en lui remettant le bouquet. Notes et références Voir aussi Articles connexes Carnaval de Guyane Touloulou Guyane Bibliographie Liens externes Site de la Fédération des Festivals et Carnavals de Guyane Un historique du carnaval guyanais Ouverture de session : présentation du carnaval guyanais La musique carnavalesque en Guyane Carnaval et littérature : une traversée du temps Le carnaval cayennais ou l'entretien symbolique de frontières "ethniques" Cayenne Cayenne
Michèle Thibodeau-DeGuire
Michèle Thibodeau-DeGuire est une ingénieure québécoise née en 1941 à Montréal. Elle est la principale et présidente du conseil d'administration de la Corporation de l'École polytechnique de Montréal . Elle a été la première femme ingénieure-conseil au Québec. Biographie Michèle Thibodeau-DeGuire est l'aînée d'une famille de 4 enfants. Elle reçoit son diplôme du Couvent Sacré-Coeur en 1957. Alors qu'elle a 17 ans, son père, architecte, l'encourage à s'inscrire à l'École polytechnique. Elle devient la première femme diplômée en génie civil de l'École polytechnique de Montréal en 1963. Elle a été présidente de l'Association des diplômés de Polytechnique (ADP) en 1977. En 1963, elle est ingénieure en structures chez Lalonde Girouard Letendre. En 1975, elle devient ingénieure-conseil chez Francis Boulva et associés. Elle travaille notamment sur la construction des murs et ponts sur l'autoroute Décarie. De 1982 à 1984, elle est déléguée générale du Québec à Boston. Elle est la première femme à occuper un poste de déléguée générale du Québec à l'étranger. Puis en 1985, elle rejoint l'École polytechnique de Montréal, d'abord en qualité d'adjointe du président, puis un an plus tard (1986) en tant que directrice des relations publiques. En , elle est responsable de la communication de l'établissement lorsqu'éclate la tuerie de l'École polytechnique de Montréal. D' au , elle est présidente et directrice générale de Centraide du Grand-Montréal. Elle est à l'origine, entre autres, du projet 1, 2, 3, GO destiné à venir en aide aux enfants des quartiers défavorisés. Sous sa direction, les sommes recueillies sont passées de 23 à 58,7 millions, principalement en faisant passer le nombre de grands donateurs (donations de plus de $1000) de 300 à 8000. En 2013, Centraide du Grand Montréal crée le prix Michèle-Thibodeau-DeGuire, en son honneur. En , elle succède à Bernard Lamarre au poste de présidente du conseil d'administration de la Corporation de l'École polytechnique de Montréal. Elle devient la première femme à occuper cette fonction. Vie privée Michèle Thibodeau-DeGuire a épousé Pierre-André DeGuire (1940-2018) en 1963. Ils ont eu deux enfants : Caroline (1970) et Bernard (1972). Distinctions Conseils d'administration 1965 - 1978 : Association des diplômés de l'École polytechnique de Montréal 1993 - 1999 : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) 1998 - 2004 : Réseaux canadiens de recherches en politiques publiques (RCRPP) 2007 : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) 2013 : Corporation de l'École polytechnique de Montréal Notes et références Membre de l'Ordre du Canada Chevalier de l'Ordre national du Québec Naissance en 1941 Ingénieur québécois Diplomate québécois Naissance à Montréal Docteur honoris causa de l'Université Concordia Étudiant de l'École polytechnique de Montréal
Jens Christian Svabo
Jens Christian Svabo, né en 1746 à Miðvágur, dans l'île féroïenne de Vágar, et mort le à Tórshavn, la capitale des îles Féroé, fut le premier érudit à s'être intéressé au féroïen. Il est considéré comme le fondateur de la lexicographie de cette langue et l'un des ethnologues pionniers de l'étude de la société féroïenne. Biographie Fils du pasteur Hans Christophersen Svabonius (1702-1764) et de sa femme Armgard Maria Samuelsdatter, née Weyhe, Jens Christian Svabo commença par suivre l'enseignement paternel, puis fréquenta l'"école latine" de Tórshavn. Le , il en réussit l'épreuve terminale, obtenant la mention "bien" (bene). Comme son condisciple, le futur naturaliste Nikolaj Mohr, de quelques années son aîné, il fut interrogé sur le catéchisme, les Positiones de Wöldike, la logique, l'ontologie, la cosmologie, la théologie naturelle, l'éthique, la politique, l'histoire universelle, le premier livre des Éléments d'Euclide, des auteurs latins (Cornelius Nepos, Quinte-Curce et Salluste) et le Nouveau Testament en grec. Les deux condisciples s'inscrivirent ensemble à l'université de Copenhague. Pensionnaires du Collège royal (Regensen), ils étudièrent avec ardeur, non pas la théologie comme l'avaient fait tous leurs prédécesseurs féroïens, mais les sciences naturelles et l'économie, dans l'esprit des Lumières. Par manque de moyens, ils ne purent toutefois pas aller au-delà de l'examen de philosophie, qu'ils passèrent en 1769. À Copenhague, Svabo poursuivit aussi son apprentissage musical, entamé dans l'archipel. Violoniste, il composa également des chansons: en 1928, on en découvrit dans le grenier (attic&&&) de sa maison, à Tórshavn, un recueil manuscrit, qui est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale féroïenne (Føroya Landsbókasavn). Durant ses études, Svabo travailla également à son projet de dictionnaire de la langue purement orale qu'était resté jusqu'alors le féroïen. Par la suite, il devait étoffer abondamment cette ébauche et en réaliser plusieurs copies manuscrites - cinq des sept exemplaires qui doivent en avoir existé nous sont parvenus. Il fallut attendre près de deux siècles, en 1966, pour que le philologue féroïen Christian Matras donne une édition imprimée de ce Dictionarium Færoense trilingue (féroïen, danois et latin). Une centaine d'années après les travaux lexicographiques de Svabo, Svend Grundtvig avait déjà utilisé ses manuscrits comme base de son Lexicon Færoense (1887-1888), lequel servit à son tour de point de départ à d'autres dictionnaires du féroïen, tels ceux de Jakob Jakobsen (1891), Christian Matras (1961) ou Jóhan Hendrik Winther Poulsen (1998). Absorbé par cette entreprise linguistique fort peu rémunératrice, le jeune étudiant zélé et doué qu'était Svabo en vint à négliger les études qui eussent été bien utiles pour assurer sa subsistance, vu la précarité de sa situation. Il posa sa candidature à plusieurs charges, notamment en Norvège mais ne put réunir les fonds requis en garantie. En 1771 et 1772, il occupa un emploi de précepteur auprès du comte Gustav Holck-Winterfeldt. Il publia en 1773 un opuscule intitulé Brève instruction économique sur le salage de la morue, le porc, les pommes de terre et les jardins, tirée d'autres auteurs, à l'usage des agriculteurs féroïens (Kort ekonomisk Underretning om Kiødsaltning, Sviin, Kartofler og Haver. Uddragne af andre til den færøske Landmands Nytte). En 1775, il put dégager des ressources pour un voyage à Londres. En 1779, il fit paraître deux dissertations sur la chasse aux marsouins et les bancs de poissons. C'est mandaté par le roi du Danemark Christian VII qu'il revint dans son archipel natal durant les années 1781 et 1782, afin de rassembler les informations nécessaires pour en faire la description géographique, inventorier ses ressources naturelles et évaluer l'état de son économie. Il s'acquitta de cette tâche avec autant de diligence que de circonspection. Illustré de multiples croquis, son rapport de mission Rapport d'un voyage aux Féroé en 1781 et 1782 (Indberetninger, indhentede paa en allernaadigst befalet, Reise i Færøe i Aarene 1781 og 1782 ved Jens Kristian Svabo) est actuellement conservé aux Archives du Royaume et n'occupe pas moins de sept volumes in-quarto. Des dissensions au sein du gouvernement firent avorter le projet de réaliser une version imprimée de ce travail et Svabo ne réussit à en faire publier qu'un seul chapitre, la "Brève description des ports et mouillages des îles Féroé" (En kort Beskrivelse over de færøeske Havne og Ankerpladse), en 1785. Son manuscrit fut cependant l'une des sources auxquelles puisa Jørgen Landt pour rédiger la monographie qu'il consacra en 1800 à l'archipel et, en 1959, il fut imprimé en fac-similé. L'innovation majeure du voyage d'étude de Svabo dans sa patrie fut qu'il consigna par écrit des exemples de ces ballades féroïennes, dont certaines, comme celles consacrées au héros germanique Siegfried, sont d'une haute antiquité: il recueillit ainsi pas moins de cinquante deux de ces chants populaires, adoptant, pour les noter, une orthographe assez phonétique, fort différente de celle de type étymologique que fit prévaloir Venceslaus Ulricus Hammershaimb. Le prince héritier du Danemark, le futur Frédéric VI, acquit un exemplaire de sa collection, formant trois pittoresques volumes in-quarto, et en fit don à la grande bibliothèque royale, Svabo étant gratifié, pour avoir préservé ce trésor poétique, de la somme de 50 Reichstaler danois (soit 2 par feuillet!). En 1814, une pièce de sa collection, consacrée à Charlemagne, parut dans un anthologie suédoise de chants populaires scandinaves et fut tout à la fois la première ballade féroïenne et le premier texte en féroïen qui aient jamais été publiés. Compilé sur ce corpus par ses soins, nous possédons un Glossaire de mots et expressions tirés des anciennes chansons féroïennes, restitués en latin et danois et comparés avec l'islandais essentiellement et d'autres langues sporadiquement par J. Chr. Svabo (Collectio vocum et phrasium ex carminibus færoensibus antiquis, quas latine et danice redditas, cum Islandico præsertim et hic illic aliis cum linguis contulit J. Chr. Svabo). Si Svabo s'employa avec tant d'empressement à collecter le vocabulaire du féroïen et à transcrire les témoignages de sa littérature orale, c'est parce qu'il était persuadé qu'il était voué à une disparition rapide face au danois, à l'instar du norne des Shetland et des Orcades ou du cornique, qui venaient de s'éteindre. Il est vrai qu'à l'époque, l'archipel ne comptait guère plus de , qu'il avait perdu toute autonomie et que son économie était anémiée par le monopole commercial danois. Paradoxalement, son œuvre, qu'il pensait relever du sauvetage d'urgence et qu'il ne parvint jamais à faire publier, s'avéra être le point de départ du mouvement par lequel le féroïen, de simple idiome vernaculaire, devint une langue écrite et évinça progressivement le danois dans tous les domaines (enseignement, administration, religion, culture, etc.). Revenu très endetté de son expédition aux îles Féroé, Svabo tomba malade et, après plusieurs années passées à lutter vainement contre la pauvreté, dut renoncer à tous ses projets d'avenir, dès lors qu'il vit se fermer les perspectives de carrière qu'on lui avait fait miroiter. C'est déçu et amer qu'en 1800, il quitta la capitale danoise et se retira pour le reste de son existence aux îles Féroé, où il vécut dans un pénible dénuement à Tórshavn, ne percevant que de temps à autre un modeste secours de la Caisse des pauvres du département des finances et dépendant pour le reste de la générosité de sa parentèle. Jens Christian Svabo mourut célibataire, le , à Tórshavn. Œuvres Christian Matras (éd.): Svabos færøske visehaandskrifter, Copenhague, Gyldendal, 1939, 535 pp. (Samfund til Udgivelse af Gammel Nordisk Litteratur; 59) – "Les manuscrits de Svabo sur les ballades féroïennes" (Association pour l'édition de la littérature scandinave ancienne, vol. 59). id.: Svabos glossar til færøske visehaandskrifter, Copenhague, 1943, 85 pp. - (Samfund til Udgivelse af Gammel Nordisk Litteratur; 60) – "Le glossaire de Svabo sur les manuscrits des chansons féroïennes". id.: Dictionarium Færoense - færøsk-dansk-latinsk ordbog, Copenhague, Munksgaard, 1966-1970, 2 vol. (Færoensia, Textus & investigationes, 7-8) – "Dictionnaire féroïen – Dictionnaire féroïen-danois-latin". Jens Christian Svabo, Indberetninger fra en Reise i Færøe 1781 og 1782, Selskabet til udgivelse af færøske kildeskrifter og studier, Copenhague, C.A. Reitzels Boghandel, 1976, 497 pp. – "Rapport d'un voyage aux Féroé en 1781 et 1782", édition en fac-similé par N. Djurhuus. Études Reidar Djupedal: Jens Christian Svabo. Tórshavn, 1957-69. - 144 pp. Liens externes Dansk Biografisk Leksikon 1887-1905. La notice rédigée sur Svabo par J. Bloch dans ce "Dictionnaire biographique danois" (1887-1905) est l'une des sources du présent article. . Article sur Svabo par Elli Anker Petersen, dessinatrice de la série des quatre timbres que les Postes féroïennes ont émis en son honneur le . Écrivain féroïen du XVIIIe siècle Écrivain féroïen du XIXe siècle Écrivain danois du XVIIIe siècle Écrivain danois du XIXe siècle Naissance en 1746 Décès en février 1824
Collonges-sous-Salève
Collonges-sous-Salève est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève. Géographie La commune de Collonges-sous-Salève est située entre Saint-Julien-en-Genevois et Annemasse, au pied du Salève, à la frontière suisse avec La Croix-de-Rozon. Communes limitrophes Urbanisme Typologie Collonges-sous-Salève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe et en , dont elle est une commune de la banlieue. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), zones urbanisées (35,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), terres arables (4,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), prairies (2,6 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom officiel de la commune est Collonges-sous-Salève selon le Code officiel géographique français. On trouve cependant la forme Collonge sans -s dans la littérature régionale, ainsi que Collonge sous Saleve sur la Carte de Cassini (). En 1801, fusionnée avec Archamps, la commune porte le nom de Collonge-Archamp. La première mention est celle de son l'église (), dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires (1145). On trouve plus tard Cura de Colonge, selon le Pouillé du Diocèse de Genève (vers 1344). Elle a pour étymologie le bas latin colonica, désignant une terre concédée par le propriétaire à un colon, fermier attaché au sol, cependant de condition libre dans le droit féodal. En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Kolonzhe (graphie de Conflans) ou Colonges (ORB). Histoire La commune trouve ses racines dans une communauté d'Ancien Régime, elle-même héritée d'une paroisse attestée dès le . Son église () est ainsi mentionnée aux côtés de celle d'Archamps dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires (1145). La Cura de Colonges est ensuite mentionnée dans le Pouillé du Diocèse de Genève (vers 1344). Entre 1597 et 1671, puis de 1803 à 1829, la paroisse de Collonges est une annexe d'Archamps. Au cours de cette période, elles sont séparées. En 1816, lors du traité de Turin, Collonges perd le hameau d'Evordes au profit de Compesières, plus tard Bardonnex. La frontière s'éloigne de la rivière la Drize (Drixe) pour que le domaine Lullin soit maintenu dans le canton de Genève. Un membre de cette famille patricienne fait partie du gouvernement de la Restauration. Le 29 août 1859, le compositeur Giuseppe Verdi s'y marie avec l'ancienne prima donna Giuseppina Strepponi. Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de , dont 118 pour la commune. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ». Le , Archamps est détachée de Collonges. Politique et administration Tendances politiques et résultats Liste des maires Population et société Les habitants de Collonges sont appelés les Collongeois. Démographie Enseignement Le village accueille depuis 1921 le campus adventiste du Salève, un établissement privé d'enseignement supérieur de l'Église adventiste du septième jour. Ainsi qu'un ensemble scolaire public Charles Perrault (primaire et maternelle) et un ensemble scolaire privé Saint-Vincent (maternelles, primaires et lycée professionnel) Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Saint-Martin. Reconstruite entre 1850-51. Personnalités liées à la commune Jean-François Vuarin (1769-1843), prêtre exilé à Genève en 1793, fondateur d'une institution catholique à Genève. Le , le compositeur italien Giuseppe Verdi et la cantatrice Giuseppina Strepponi se sont mariés en secret à l'église de Collonges-sous-Salève — alors possession du royaume de Sardaigne. Le mariage a été célébré par l'abbé Mermillod, curé de l'église Notre-Dame de Genève. Le grand-père paternel du compositeur Maurice Ravel y nait en 1800. Le sculpteur Charles Anthonioz (1877-1937) y vit au début du . Il y conçoit et fait édifier le monument aux morts, face à la mairie. Il est l'auteur d'un ouvrage richement documenté, illustré par lui-même : Maisons savoyardes, Librairie Dardel, Chambéry, 1932. Paul Tapponnier (1884-1970), juriste, clerc de notaire, agent immobilier, membre de diverses sociétés savantes, député de Haute-Savoie, en est le maire de 1934 à 1941. Marius Jolivet (1906-1964), résistant, passeur, reconnu Juste parmi les nations, curé de la paroisse. Manuel Azaña, Président de la République espagnole, y séjourna en exil du 6 février 1939 au 4 décembre 1939 avec son épouse Dolores Rivas Cherif et leur neveu Enrique de Rivas. Une plaque lui rend hommage dans la commune. Héraldique Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes de la Haute-Savoie Liens externes Site de la mairie Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Commune en Haute-Savoie Unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) Aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française)
Kenta Maeda
Kenta Maeda (né le à Tadaoka, dans la Préfecture d'Osaka, au Japon) est un lanceur droitier des Twins du Minnesota de la Ligue majeure de baseball. De 2008 à 2015, il s'aligne avec les Toyo Carp d'Hiroshima dans la Ligue centrale du Japon. Il gagne en 2010 et en 2015 le prix Eiji Sawamura du meilleur lanceur des ligues japonaises. Carrière Kenta Maeda commence sa carrière en 2008 avec les Hiroshima Toyo Carp en Ligue centrale du Japon. Il remporte 9 victoires contre seulement deux défaites en 19 parties jouées, dont 18 comme lanceur partant, à sa première année. Sa moyenne de points mérités s'élève à 3,20 en 109 manches et deux tiers lancées. Malgré une moyenne respectable de 3,36 en 29 départs en 2009, Maeda remet une fiche victoires-défaites perdante de 8-14. Il s'impose en 2010, année où il remporte le prix Eiji Sawamura du meilleur lanceur. En 215 manches et deux tiers lancées lors de 28 départs pour les Carp, il affiche une brillante moyenne de points mérités de 2,21 et enregistre 174 retraits sur des prises. Il gagne un record personnel de 15 victoires cette saison-là, contre 8 défaites. Lançant un record personnel de 216 manches lors de ses 31 départs durant la saison 2011, Maeda brille encore avec une moyenne de points mérités de seulement 2,46. Il enregistre 192 retraits sur des prises, son total le plus élevé en une année. Cependant, il n'obtient pas le support offensif de ses coéquipiers et termine avec 10 victoires et 12 défaites. En 2012, il remet une spectaculaire moyenne de points mérités de 1,53 alors qu'en 29 départs il n'accorde que 35 points mérités à l'adversaire en 206 manches et un tiers au monticule. Maeda gagne 14 parties contre 7 revers et totalise 171 retraits au bâton. Le prix Sawamura lui échappe toutefois au profit de Tadashi Settsu des Fukuoka SoftBank Hawks. Maeda s'aligne avec l'équipe du Japon à la Classique mondiale de baseball 2013. Sa séquence de 10 manches sans accorder de point se termine en demi-finale alors qu'il est le lanceur perdant dans la défaite du Japon, 3-1 devant Porto Rico. À sa pour Hiroshima en 2013, la fiche de Maeda est de 15-7, ce qui égale son plus grand nombre de victoires en une saison. Encore une fois, il est intraitable au monticule avec une moyenne de points mérités de 2,10 en 26 départs et 175 manches et deux tiers lancées. Il mène la Ligue centrale pour la moyenne de points mérités en 2013 et se classe avec 158 retraits sur des prises. Sa moyenne de points mérités de 2,09 en 206 manches et un tiers lancées en 2015 est sa meilleure depuis 2012. Il remporte son second trophée Sawamura du meilleur lanceur. Dodgers de Los Angeles Le , Maeda rejoint officiellement les Dodgers de Los Angeles de la Ligue majeure de baseball sur un contrat de 8 saisons. Inquiété par des « irrégularités » remarquées lors des évaluations physiques auxquelles Maeda s'est soumis, les Dodgers offrent au lanceur un contrat dont la valeur totale est officiellement de 25 millions, mais qui comporte une variété de primes pouvant lui rapporter au total jusqu'à 106,2 millions de dollars US au bout de 8 ans. Maeda fait ses débuts dans le baseball majeur le alors qu'il blanchit en 6 manches les Padres à San Diego pour une victoire, et frappe même un coup de circuit. Twins du Minnesota Après 4 saisons chez les Dodgers, Kenta Maeda rejoint en 2020 les Twins du Minnesota. Statistiques Statistiques de lanceur en saison régulière en MLB Notes et références Liens externes Statistiques de Kenta Maeda sur Baseball-Reference. Naissance en avril 1988 Joueur japonais de baseball Joueur des Hiroshima Toyo Carp Lanceur des ligues majeures de baseball Joueur des Dodgers de Los Angeles Joueur des Twins du Minnesota Naissance à Tadaoka
Effet halostérique
L'Effet halostique est la variation de masse volumique de l'eau des océans due à la salinité. L'eau salée a une masse volumique supérieure à celle de l'eau douce, à température égale. Si l'eau pure a une masse volumique à de 1 kilogramme par litre (par définition historique du kg), l'eau de mer, du fait de la présence de sel et d'autres solutés, a une densité légèrement supérieure, variant de 1020 à 1030 grammes par litre. La salinité, et donc la densité, varie d'un endroit à l'autre (et selon les saisons), en raison de l'apport d'eau douce (par les fleuves, la pluie, la fonte de glaces). Cette variation de densité, conformément aux principes de la statique des fluides, influence le niveau de la mer : en effet, pour maintenir un équilibre, les zones plus salées (donc denses) sont en creux, avec un niveau plus bas que les zones moins salées. C'est un effet similaire à celui provoqué par les différences de température. Contrairement à une idée très répandue, le niveau de la mer n'est donc pas l'image parfaite d'une équipotentielle du champ de gravité. Ces variations s'ajoutent ou se retranchent, selon les cas, à l'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique. Elles doivent être prises en compte pour interpréter correctement les mesures, et d'autre part, interviennent dans la prévision des risques par région. Voir aussi Effet baromètre inverse Effet thermostérique Marée à longue période Références Océanographie physique
Cooperation-88
Cooperation-88, ou C-88, est un cultivar de pomme de terre créé en 1995 par le centre international de la pomme de terre (CIP) en collaboration avec des chercheurs chinois et largement cultivé en Chine. C'est une variété qui se caractérise par une excellente croissance végétative, un rendement élevé et une bonne résistance au mildiou. Elle est devenue très populaire dans les provinces du sud-ouest de la Chine où elle est cultivée sur une surface estimée de (en 2010), ce qui en fait l'une des variétés de pomme de terre les plus cultivées au monde, au point que son nom est devenu dans ces régions un quasi-synonyme de « pomme de terre ». Origine génétique La variété 'Cooperation-88' est née d'un croisement baptisé 'S-88' entre un clone indien, 'I-1085', sélectionné au Mexique pour sa résistance au mildiou (Phytophthora infestans) et distribué par le CIP, et du pollen en vrac issu d'une population de la sous-espèce Solanum tuberosum subs. andigena hautement résistante au mildiou et conservée par le CIP. Son introduction en Chine s'est faite en 1987 sous forme de graines fournies par le CIP. Le nom de « Cooperation » lui a été donné en reconnaissance par le professeur Wang Jun de l'université normale du Yunnan qui était membre de l'équipe conjointe qui mit au point cette variété en coopération avec le CIP. Histoire 'Cooperation-88' est le résultat d'une collaboration dans les années 1990 entre le CIP et l'institut de recherche sur les plantes à tubercules et racines de l'université normale du Yunnan à Kunming dont l'objectif était de remplacer la variété 'Mira', variété rustique introduite d'Allemagne de l'Est dans les années 1950 et très largement cultivéek dans les régions montagneuses du sud-ouest de la Chine. Cette variété était en effet devenue trop sensible au mildiou qui constituait dès lors une menace sérieuse pour la production de pommes de terre de ces régions. Lors d'attaques de mildiou, les rendements chutaient à 6 à 7,5 tonnes par hectare contre 18 à 22 en année normale. La variété 'Mira' était aussi fortement chargée en virus. Le CIP a fourni des graines du cultivar 'S-88' et des essais de sélection ont été menés au Yunnan entre 1990 et 1995, démontrant la supériorité de ce cultivar sur les autres variétés proposées. 'Cooperation-88' a été officiellement lancée en 1995 et a rapidement supplanté 'Mira' dans une grande partie du Yunnan et dès 2001 dans les régions voisines de Sichuan et Chongqing. La superficie cultivée en Chine est passée de en 1997 à en 2007, plaçant cette année-là la variété 'Cooperation-88' au neuvième rang des variétés cultivées en Chine, et au en Asie. Elle est cultivée également dans les provinces de Guizhou et Guangxi. 'Cooperation-88' est la plus importante de la vingtaine de variétés introduites en Chine par le CIP. Cette action s'inscrit dans une politique générale du CIP qui consiste à élargir la base génétique des variétés de pommes de terre cultivées dans le Tiers Monde. Notes et références Voir aussi Articles connexes Variété de pomme de terre Secteur de la pomme de terre en Chine Variété de pomme de terre Agriculture en Chine
(12137) Williefowler
(12137) Williefowler est un astéroïde de la ceinture principale. Description (12137) Williefowler est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut découvert le à l'observatoire Palomar par Cornelis Johannes van Houten, Ingrid van Houten-Groeneveld et Tom Gehrels. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,65 UA, une excentricité de 0,03 et une inclinaison de 5,3° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (12001-13000) Ceinture d'astéroïdes Références Planète mineure découverte en 1960 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Cornelis Johannes van Houten Objet céleste découvert par Ingrid van Houten-Groeneveld Objet céleste découvert par Tom Gehrels Planète mineure découverte lors du relevé Palomar-Leyde Williefowler
Dancing on the Ceiling (chanson)
est une chanson de Lionel Richie, paru sur l'album éponyme, en 1986. Écrite par Richie, avec Carlos Rios et Michael Frenchik, Dancing on the Ceiling est le second extrait de l'album, après Say You, Say Me, à paraître en single. Réception L'accueil critique de la chanson est négatif, le magazine Blender l'ayant même classée à la vingtième place des 50 pires chansons de tous les temps. Toutefois, en dépit de ce mauvais accueil, Dancing on the Ceiling reste un complément régulier dans les boîtes de nuits et les bars dans les années 1980. Le titre rencontre un énorme succès commercial, se classant à la deuxième place du Billboard Hot 100, mais aussi dans les pays européens, tels la Norvège, où il parvient à se hisser en tête des charts, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni. Le succès est plus modéré en France, mais est parvenu à entrer au Top 50. Clip vidéo Le clip de a été réalisé par Stanley Donen, qui l'a co-produit avec Glenn Goodwin, à travers Glenn Goodwin & Associates. La chorégraphie est assuré par Michael Peters. Classement Notes et références Single numéro un en Norvège Chanson de 1986 Chanson interprétée par Lionel Richie
Colonel Rémy
Le colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, né le à Vannes (Morbihan) et mort le à Guingamp (Côtes-du-Nord, devenu en 1990 Côtes d'Armor) , est l'un des résistants français les plus connus durant la Seconde Guerre mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements, créé par Louis de La Bardonnie, qui devient la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous d'autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ». Biographie Formation et années de jeunesse Gilbert Renault est l'aîné d'une famille de neuf enfants, dont les résistantes Maisie Renault et Madeleine Cestari et la religieuse Mère Marie Dominique, cofondatrice des Dominicaines du Saint Esprit ; son père est professeur de philosophie et d'anglais, puis inspecteur général d'une compagnie d'assurances ; sa mère est la fille du compositeur Théodore Decker. Élève des jésuites au collège Saint-François-Xavier de Vannes, il effectue ensuite des études de droit à l'université de Rennes .Ce sympathisant de l'Action française (même s'il n'y a « jamais milité ») issu de la droite catholique et nationaliste, commence une carrière à la Banque de France en 1924. Il participe aux émeutes du 6 février 1934 et en revient avec « les vêtements maculés de boue et un œil au beurre noir ». En 1936, il se lance dans la production cinématographique et finance notamment le tournage de J'accuse, nouvelle version du film d'Abel Gance. C'est un échec financier retentissant ; nombre de contacts qu'il noue au cours de cette période lui seront très utiles lors de son engagement dans la Résistance. Un « Français libre » Gilbert Renault refuse l'armistice demandé le 17 juin par Pétain et cherche d'abord à s'embarquer pour l'Afrique du nord. Il réussit le 18 juin à s'embarquer à Lorient sur un chalutier pour Le Verdon, puis sur un cargo norvégien. Il parvient en Angleterre le 22 juin. Résistant de la première heure, il attribuera plus tard les sentiments qui le firent passer en Angleterre en juin 1940 au nationalisme et à la germanophobie issus de ses lectures du quotidien monarchiste d'extrême droite L'Action française : « Imbu d’Action française, il ne m’était pas possible de considérer la défaite de la France comme définitive ». Il est parmi les premiers à se rallier à la cause du général de Gaulle et se voit confier par le capitaine Dewavrin, futur colonel Passy, alors capitaine et chef du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), la création d'un réseau de renseignements sur le sol français. Le colonel Passy l'évoque dans ses mémoires : Il s'est prévalu après la guerre d'avoir fondé un puissant réseau, considéré comme l'un des plus efficaces de la France libre, à partir du néant, et d'avoir su échapper aux polices allemandes alors qu'il a mené trois missions en France occupée et que ces polices connaissaient son identité. Lors de sa première mission, il crée en 1940 la Confrérie Notre-Dame, qui deviendra en 1944 CND-Castille, en s'appuyant sur l'action de Louis de La Bardonnie. Il aurait envoyé son premier message en décembre 1940, contenant des informations sur le littoral Atlantique et des cartes. Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, ce réseau finit par couvrir la France occupée à partir de 1941 puis la Belgique et devient l'un des plus importants de la zone occupée. Ses informations ont permis de nombreux succès militaires, comme les attaques de Bruneval et Saint-Nazaire. Il crée aussi en septembre 1940 le réseau Centurie. Il n'hésite pas à désobéir à sa hiérarchie. Ainsi, lors de sa première mission, il s'attarde à Madrid au lieu de gagner la zone libre, s'attirant les reproches du colonel Passy. Chargé d'élaborer un état-major de la résistance en zone occupée, il promet beaucoup et de façon inconsidérée à l'Organisation civile et militaire (OCM), ce qui complique la tâche de Pierre Brossolette, qui ne l'appréciait pas et de Jean Moulin en 1943. De même, convaincu qu'il faut mobiliser toutes les forces disponibles contre l'occupant, il décide de lui-même de favoriser le ralliement des communistes à la France libre, malgré son propre anticommunisme et convoie à Londres son représentant, Fernand Grenier, en janvier 1943. Le ralliement des communistes avait en fait été décidé auparavant, en décembre 1942. Enfin, au mépris des consignes, il a fréquenté des restaurants de luxe et dépensé sans compter les subventions du BCRA. S'il a été parfois naïf en politique, il l'a aussi été en ce qui concerne l'espionnage. Il a été ainsi manipulé durant une année par un agent du bureau du régime de Vichy et lui a livré ses informations. Gilbert Renault reconnaît volontiers ne rien entendre au jeu politique, c'est le socialiste Pierre Brossolette qui le met en relation avec des groupes syndicaux et politiques. Le colonel Passy décide en 1943 d'interdire à son agent d'aller en France. Il est fait Compagnon de la Libération par décret du . Il publie dès 1945 Mémoires d'un agent secret de la France libre (éditions Aux trois couleurs), un récit qui consigne des épisodes de sa vie entre juin 1940 et juin 1942 et pour lequel il reçoit en 1946 le prix Victoire, présidé par Fernand Gregh. L'après-guerre Du gaullisme au gaullo-pétainisme Rémy fait partie de la petite équipe fondatrice du parti du général de Gaulle créé en 1947, le Rassemblement du peuple français (RPF). Il co-signe ses statuts, est membre à sa fondation de son comité exécutif, rebaptisé comité de direction en juin 1949. Il est chargé des voyages et des manifestations et s'occupe de la fondation du service d'ordre du parti et de son organisation de jeunesse (Rassemblement de la Jeunesse française/RJF), d'abord officieusement puis officiellement en tant que délégué général à la jeunesse en juillet 1948. Il est aussi l'un des orateurs du RPF et il a mobilisé ses anciens compagnons pour les convaincre d'entrer dans le combat politique. Contrairement au général de Gaulle, il rêve d'en découdre pour l'amener au pouvoir. Progressivement, il se rapproche de personnalités hostiles au « résistantialisme » comme le chanoine Jean-Marie Desgranges et figure au comité de patronage du Comité français pour la défense des droits de l'homme, la réparation et l'amnistie, qui vient en aide aux épurés, aux côtés d'autres résistants mais aussi de l'avocat de Pétain Jacques Isorni. Il prend parti en faveur de Charles Maurras emprisonné, notamment en décembre 1949 lors d'une réunion organisée par Aspects de la France avec Henri Massis, Pierre Boutang, Gabriel Marcel, Daniel Halévy, malgré les avertissements de ses amis gaullistes et du général de Gaulle. Influencé par des hommes comme l'amiral Gabriel Auphan ou le banquier royaliste Marcel Wiriath, il en vient à comprendre et légitimer l'action des pétainistes et du maréchal Philippe Pétain. Lors du meeting de décembre 1949, il affirme sa D’une réunion en mars 1950 organisée par le chanoine Desgranges dans le cadre de la Fraternité de Notre-Dame-de-la-Merci à des articles donnés à Paris-Match, à Aspects de la France en avril, en passant surtout par son retentissant article dans Carrefour de son ami Émilien Amaury, Rémy épouse les thèses des pétainistes. Il fait en effet paraître dans l'hebdomadaire Carrefour, le , un article intitulé , prônant la réhabilitation du maréchal Pétain. Dans cet article, il fait état d’une confidence du général de Gaulle : Ce que Rémy commente ainsi : Cet article dédouane aussi et critique C'est la théorie des « deux cordes », ou du « bouclier » (Pétain) et de « l'épée » (de Gaulle) ; une thèse qui fait scandale et que dénoncent les anciens résistants du Comité d'action de la Résistance. Elle fait d'autant plus scandale qu'il en attribue la paternité au général de Gaulle lui-même. Dans une lettre adressée au quotidien Le Figaro, il fait acte de contrition : pour les mots blessants qu'il a pu employer à leur égard auparavant. Désavoué par de Gaulle, critiqué par André Malraux et Jacques Soustelle, il démissionne du RPF et est exclu de l'Association des Français libres, qu'il a un temps poursuivie en diffamation avant de retirer sa plainte. Après la mort de Pétain en 1951, il adhère à l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), est membre de son comité d'honneur, et s'associe à ses prises de position en faveur de Pétain jusqu'à sa mort. En octobre 1951, il assiste à une messe anniversaire en l'honneur de Pétain présidée par le cardinal Maurice Feltin, l'archevêque de Paris ; Rémy lui a exprimé son appui public dans Le Figaro. En 1952, il signe un appel demandant au gouvernement d'élargir le projet d'amnistie et participe à une réunion de la Fraternité Notre-Dame-de-la-Merci en la basilique Notre-Dame des Victoires, aux côtés de Xavier Vallat et du nonce apostolique, le futur pape Jean XXIII. Rémy va répéter souvent ses affirmations, lors de réunions de l'ADMP, dans ses ouvrages comme Dans l’ombre du maréchal, consacré à sa des mérites de Pétain et à son action en faveur de sa mémoire, avec une nouvelle fois un chapitre portant sur les confidences du général de Gaulle, . Ou encore dans des périodiques, comme en 1959 dans le quotidien Paris-presse-L'Intransigeant ou, dans les années 1960, Rivarol ou bien le mensuel « national-catholique» Le Monde et la vie, qui mène campagne depuis fin 1963 pour rouvrir le procès de Pétain devant l'opinion. Dans un numéro spécial tout à la gloire du maréchal (intitulé ), Rémy rappelle une fois encore les confidences du général de Gaulle et appelle à nouveau à la translation des cendres du maréchal à Verdun dans ce même magazine, le . C’est que ses confidences sont devenues , selon l’expression de Jean-François Revel. Ce dernier, qui l’a fréquenté de la fin des années 1970 à sa mort en 1984, a donné un portrait à la fois amusé et tendre du colonel Rémy. L’homme, , . Soulignant son « piètre sens politique », Revel raconte que le colonel : En 1972, Rémy s'associe à ceux qui demandent une grâce présidentielle pour Paul Touvier et s'en explique dans Carrefour ; il est convaincu que ce dernier ne s'est , même s'il aurait souhaité . Rémy donne dès 1950 des articles à Aspects de la France, contre la Communauté européenne de défense notamment, puis suit Pierre Boutang à La Nation française, autre hebdomadaire royaliste fondé en 1955. On le trouve à plusieurs banquets de la Nation française et il préside le Comité pour l’aide mensuelle de la Nation française. En 1972, il ouvre le troisième colloque Maurras, rend hommage à ce dernier et légitime l'attitude du durant l'Occupation : Et il en profite pour une nouvelle fois exprimer ses excuses à l'égard de Pétain et rappeler sa thèse des « deux cordes ». Rémy s'installe au Portugal de Salazar en 1954. Il revient en France en 1956, tente de se mettre à la disposition de de Gaulle, qui ne répond pas à ses attentes. Il fait savoir qu'il se porte volontaire pour servir militairement en Algérie alors qu'il est capitaine de réserve rayé des cadres, car il juge la France et affirme agir en 1940. Passage au Centre d'études politiques et civiques Rémy milite dans plusieurs associations ; il devient à la fin de l'année 1956 le délégué général du Centre d'études politiques et civiques (CEPEC), fondé deux ans plus tôt. C’est Louis Salleron, cofondateur et vice-président de cette association, qui l’a convaincu de rejoindre le CEPEC, lorsqu’il l’a rencontré à Lisbonne, en octobre, où il était en voyages d’études. Il est présenté pour la première fois au dîner-débat du 14 novembre 1956. Rémy a mis une condition à son entrée au CEPEC, « l’agrément total » du général Weygand (président d’honneur du CEPEC), qu’il connaît depuis 1950. C’est pourquoi Alfred Pose, président du CEPEC, et Georges Laederich, son principal fondateur, demandèrent audience au général, qui accepta sans hésitation l’entrée de Rémy, qu’il admire. Une réunion du comité directeur eut lieu ensuite, avec Weygand et Rémy, qui fut l'occasion d'« un dialogue que chacun écouta avec intérêt et émotion » entre le général et le colonel. Rémy connaît aussi Yvon Chotard, entré au comité directeur du CEPEC en 1955, son « éditeur et ami ». Son arrivée au CEPEC s’explique par la volonté de ses dirigeants d’étendre : Rémy se met alors à arpenter la province pour tenter d'y fonder des groupements locaux du CEPEC à la fin de l'année 1956 et durant l'année 1957. Toutefois, ses convictions tranchées ont provoqué des tensions, du fait de ses idées royalistes et au sujet de la question européenne notamment, car il reste méfiant à l'égard des Allemands et ne veut rien céder sur la souveraineté nationale. Il s'est ainsi heurté à Jacques Jalalbert, professeur de philosophie à la faculté des lettres de Grenoble , président du CEPEC du Sud-Est lors d'une conférence à Grenoble. Les dirigeants du CEPEC préconisent alors . Devant l'intransigeance de Rémy, sa tentation activiste et le coût financier de ses tournées de conférences, les principaux dirigeants du CEPEC se divisent ; Laederich et Salleron veulent le voir rester au CEPEC tandis que Pose, Chotard et Marcel Demonque désirent son éviction. Laederich discute avec Weygand en juillet et août 1957 pour tenter de trouver une solution discrète. Cédant aux pressions, Rémy quitte sa fonction de délégué général en novembre 1957 mais reste membre du comité directeur, avec le titre de vice-président. Il est aussi membre du comité de l'Alliance Jeanne d'Arc du général Maxime Weygand. Il retourne un temps au Portugal, où il demeure à Cascais. La guerre d'Algérie et ses conséquences Rémy prend parti pour l'Algérie française, signant ainsi en octobre 1960 le manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon qui condamne le Manifeste des 121 et déclarant dans le quotidien Combat vouer les signataires de celui-ci à son « mépris ». Dans le même temps, il publie un appel dans La Nation française pour déclarer sa confiance dans le général de Gaulle et l'exhorter à refuser l'indépendance de l'Algérie : Il dira ensuite sa « déception profonde » à l'égard de l'ancien chef de la France libre et dit au référendum sur les accords d'Évian. Après les accords d'Évian de 1962, il cosigne avec Laederich et Salleron un courrier du CEPEC adressé aux parlementaires qui Il accepte de parrainer le Centre d'études nationales en 1962, qui entend Après la guerre d'Algérie, il mène une campagne en faveur de l'amnistie, organisant notamment un pèlerinage à Chartres le 29 septembre 1963 Rémy exerce la fonction de secrétaire du comité d’action présidé par le général Jean Touzet du Vigier et dont Charles Péguy est présidente d'honneur. Jean Rodhain en célèbre la grand-messe. Ce pèlerinage rassemble environ , qui défilent dans la ville, en trois colonnes, chacune conduite par une épouse d'un maréchal (Juin, Leclerc, de Lattre de Tassigny). Y participent également le maréchal Alphonse Juin, le Bachaga Boualem, le colonel Thomazo, Jacques Isorni, le maire de Chartres, le sénateur d'Eure-et-Loir Guy de La Vasselais. Rémy déclare : Il est aussi membre de l’UFA (Union française pour l’amnistie) qui œuvre en faveur des condamnés de l’Organisation de l'armée secrète. Rémy écrit une brochure, La Grande Prière de Chartres, publiée par les éditions France-Empire de son ami Yvon Chotard et vendue au bénéfice exclusif du SPES (Secours populaire aux familles des personnes épurées ou sanctionnées, devenu le Secours populaire par l’entraide et la solidarité en juillet 1961) : les droits d’auteur doivent permettre de Il tient aussi des conférences pour le bénéfice du SPES en 1963-64 et publie des articles dans les colonnes de Carrefour ; il dénonce dans le numéro du 27 mai 1964 une décision du ministre de la Justice prise contre les prisonniers de Tulle (restriction du temps de visite et interdiction de pouvoir embrasser leurs familles au parloir) Il appelle aussi à l'amnistie dans Rivarol la même année. Anticommunisme et catholicisme militant Rémy prend parti aussi contre le communisme soviétique. Il figure ainsi en 1966 au comité de patronage du Comité franco-hongrois pour la célébration des dix ans de l'insurrection de Budapest, aux côtés notamment de Georges Laederich, président du CEPEC, du général Lionel-Max Chassin, de la militante anticommuniste Suzanne Labin, d'André François-Poncet, de Louis Rougier, etc.. Ce catholique convaincu publie plusieurs ouvrages sur ses convictions politiques et religieuses. Son livre Pourpre des martyrs (1953) est une dénonciation de la persécution subie par l'Église catholique en Chine maoïste depuis 1949. Catéchisme de la patrie (1961) est une affirmation de son patriotisme viscéral et de sa foi dans la France chrétienne. Il accompagne certaines des initiatives prises par des catholiques conservateurs et traditionalistes, dans le contexte de la crise de l'Église et du catholicisme des années 1960 et 1970. Lors des polémiques qui opposent la Cité Catholique de Jean Ousset à ses détracteurs au début des années 1960, Rémy, ainsi que Henri Massis, Gustave Thibon, Michel de Saint Pierre, le maréchal Alphonse Juin, Gilbert Tournier et d'autres signent une déclaration collective en sa faveur en 1962. Il signe en 1971 un manifeste contre la proposition de loi de Claude Peyret qui entend assouplir la législation sur l'avortement. Il entre au conseil d'administration de l'association Una Voce d'Henri Sauguet, qui défend le latin et le chant grégorien dans la célébration de la messe. Lors de l'élection présidentielle française de 1974, il prend parti dans Carrefour pour la candidature de Jean Royer, Il fait partie à sa fondation en 1975 du comité de patronage de l'association Credo de Michel de Saint Pierre. Il signe en août 1976, comme Louis Salleron, Michel de Saint Pierre, Jean Dutourd, Michel Droit, Henri Sauguet ou Gustave Thibon, une lettre adressée au pape Paul VI au sujet des sanctions prises contre Marcel Lefebvre, dans laquelle il est dit que Toutefois, il signe un appel dénonçant l'interdiction du film de Jacques Rivette La Religieuse en 1966 ; il en serait même le premier signataire, selon son initiateur, le producteur du film, Georges de Beauregard, qui par ailleurs entend produire un film écrit par Rémy, Le Mur de l'Atlantique. L'écrivain Gilbert Renault rédige maints ouvrages sur ses activités dans la Résistance. Sous le nom de Rémy (un de ses pseudonymes dans la clandestinité), il publie notamment ses Mémoires d'un agent secret de la France libre, publiées par différentes maisons d'édition à partir de 1945, et la série de récits intitulés La Ligne de démarcation, qui met en valeur les passeurs, à partir de 1964. Ces ouvrages sont des témoignages sur la Résistance française. La Ligne de démarcation est adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1966 et à la télévision par Jacques Ertaud en 1973. Ses récits se combinent parfois avec la volonté de montrer la résistance de Vichy (On m'appelait Rémy, 1951). Il écrit également des témoignages sur les personnalités rencontrées au cours de sa vie : Dix ans avec de Gaulle (1971), Dans l'ombre du maréchal (1971), Mes grands hommes et quelques autres (1982). Il se lance aussi dans le roman avec la trilogie du Monocle : Le Monocle noir (1960), roman policier qui remporte le prix du Quai des Orfèvres, L'œil du monocle (1962) et Le monocle passe et gagne (1962), romans d'espionnage, centrés sur le personnage du commandant Dromart, alias le Monocle, agent secret, ancien combattant d'Indochine. Le premier est adapté au cinéma par Georges Lautner en 1961 (Le Monocle noir). Rémy est coscénariste des adaptations cinématographiques des deux autres, également tournées par Lautner, sous les titres L'Œil du Monocle (1962) et Le Monocle rit jaune (1964). Le personnage inventé par Rémy est incarné par Paul Meurisse. Publications Au cinéma et à la télévision Cinéma (scénariste) 1961 : Le Monocle noir de Georges Lautner 1962 : L'Œil du Monocle de Georges Lautner 1964 : Le Monocle rit jaune de Georges Lautner 1966 : La Ligne de démarcation de Claude Chabrol 1970 : Le Mur de l'Atlantique de Marcel Camus Télévision (scénariste) 1973 : La Ligne de démarcation de Jacques Ertaud Télévision (personnage) 1973 : La Ligne de démarcation de Jacques Ertaud. Rémy y joue son propre rôle dans le dernier épisode précisément intitulé Rémy. 2006 : Le Grand Charles de Bernard Stora, joué par Sam Spiegel sur France 2 2008 : La Résistance, joué par Stéphan Wojtowicz Décorations par décret du 13 mars 1942 par décret du 24 avril 1946 (Officier) (Royaume-Uni) (Royaume-Uni) (États-Unis) (Belgique) (Belgique) Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Denise Bourdet, Le colonel Rémy, dans: Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957. Henri de Grandmaison, Le colonel Rémy, un héros de l'ombre, CMD, 2000. André Dewavrin, Souvenirs du Bureau, Londres (1940-1941); 10 Duke Street : le BCRA (1942); Missions secrètes en France (novembre 1942-juin 1943), éd. Plon, 1951; Mémoires du Chef des Services Secrets de la France Libre, rééd. Odile Jacob, 2000. Guy Perrier, Rémy - L'agent secret 1 de la France libre, Perrin, 2001. , , . Henri de Grandmaison, Rémy, Le plus grand agent secret de la France Libre, Les Chemins de la Mémoire. Philippe Kerrand, L'étrange colonel Rémy, Champ-Vallon, 2020. Articles connexes Résistance intérieure française André Dewavrin, alias colonel Passy La Horaine, vedette des Phares et balises de Lézardrieux Théorie du glaive et du bouclier Liens externes Ordre de la libération - Fiche de Gilbert Renault Archive : Le colonel Rémy s'insurge en 1973 contre le vol du cercueil de Philippe Pétain et relate les propos du général de Gaulle de 1947 au sujet de Pétain : voir la vidéo sur le site de l'INA Personnalité bretonne du XXe siècle Lauréat du prix du Quai des Orfèvres Auteur français de roman policier Nationaliste français Écrivain catholique français Écrivain français du XXe siècle Romancier français du XXe siècle Personnalité du Rassemblement du peuple français Collaborateur de Carrefour (hebdomadaire) Personnalité de la France libre Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée) Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette Officier de la Legion of Merit Compagnon de la Libération Collaborateur de La Place Royale Personnalité du renseignement Espion français Espion de la Seconde Guerre mondiale Nom de guerre Bureau central de renseignements et d'action 02 Collaborateur de Rivarol Personnalité de l'Action française Étudiant de l'université de Rennes Élève du lycée Saint-François-Xavier Famille Renault Naissance en août 1904 Naissance à Vannes Décès en juillet 1984 Décès à Guingamp Décès à 79 ans Décès dans les Côtes-du-Nord
Landvoigt
Landvoigt est un patronyme porté par : Arnold Landvoigt (1879-1970), joueur allemand de rugby ; Johann August Landvoigt (1715-1766) : notaire et librettiste allemand ; Bernd Landvoigt (né en 1951) : rameur d'aviron est-allemand, frère jumeau de Jörg Landvoigt ; Ike Landvoigt (né en 1973) : rameur d'aviron est-allemand, fils de Jörg Landvoigt ; Jörg Landvoigt (né en 1951) : rameur d'aviron est-allemand, frère jumeau de Bernd Landvoigt et père de Ike Landvoigt. Homonymie de patronyme
Time Squad, la patrouille du temps
Time Squad, la patrouille du temps (version originale : ) est une série d'animation américaine créée par , initialement diffusée entre le et le sur Cartoon Network aux États-Unis. En France, la série a été diffusée à partir le et le 15 aout 2004 sur Cartoon Network et France 3 dans l'émission La Bande à Dexter. La série met en scène trois patrouilleurs du temps — Max Matamor, Otto Osbourne et Larry 3000 — dans leurs mésaventures à travers les différents siècles et époques. Cette série est la première série originale de la chaîne télévisée Cartoon Network du , suivant les aventures d'un trio de malchanceux, qui ont pour mission de traverser le temps pour rectifier le court de l'histoire. Elle a été nommée pour un Annie Award. Scénario L'émission est lancée en l'an sur un satellite parallèle à la terre. Cette terre future n'est jamais visitée directement, bien qu'apparemment ce monde serait une utopie dans laquelle tout problème a été résolu. Toutes les nations de la terre n'en forment plus qu'une, et, d'après Matamor, il n'y a . Malgré cette vision optimiste du futur, la station spatiale dans laquelle les personnages vivent - et via laquelle ils traversent le temps - est remarquablement dystopique. Y sont représentés, un stand de tir, un terrarium, et une prison (vieille à cause du temps et peu salubre). La plupart de ces endroits conviennent à l'officier Max Matamor, un célibataire très musclé et très immature, qui est néanmoins le seul senior à bord de la station. Accompagnant l'officier Matamor, un autre membre officiel, le Larry 3000, un robot traducteur et ancien diplomate plus ou moins obsolète qui a émergé des deux mondes. Les critiques de Max caractérisent souvent la sensibilité du Larry. De ce fait, aucun des deux n'a réellement de connaissances en histoire, faisant d'eux la pire des équipes du temps. Cependant, lorsqu'ils rencontrent Otto Osbourne, un orphelin âgé de qui paraît être un excellent petit génie du , il est rapidement recruté et engagé dans l'équipe. Otto paraît être le seul enthousiaste et compétent de l'équipe pour le travail de patrouilleur du temps. Le problème est qu'aucun des deux autres n'entend les conseils, souvent bons, qu'il leur donne. Distribution Voix originales Pamela Segall : Otto Osworth Mark Hamill : Larry 3000 Rob Paulsen : Buck Tudrussel (Max Matamore en VF) Voix françaises Pascal Renwick : Max Matamore Nathalie Bienaimé : Otto Osworth Nominations et récompenses Notes et références Liens externes Détails de la série sur Héros fictifs Time Squad sur Big Cartoon Database Série télévisée créée en 2001 Série télévisée disparue en 2003 Série télévisée américaine des années 2000 Série télévisée de Cartoon Network Série d'animation américaine Voyage dans le temps à la télévision Série télévisée humoristique de science-fiction Série télévisée américaine de science-fiction Série télévisée en anglais Série télévisée pour la jeunesse
FKB
FKB est un code qui peut désigner : . FKB est un sigle qui peut désigner : Freiburger Kantonalbank (en français : Banque cantonale de Fribourg, BCF). Code
Championnats du monde de cyclo-cross 1956
Les championnats du monde de cyclo-cross 1956 ont lieu le à Luxembourg au Luxembourg. Une épreuve masculine est au programme. Podiums Classement des élites Tableau des médailles Liens externes Site de l'UCI Résultats sur les-sports.info 1956 Cyclo-cross Cyclo-cross 1956 Cyclo-cross Monde 1956 Monde Cyclo-cross
Dermaptera
Les Dermaptères (Dermaptera) sont un ordre d'insectes qui comprend notamment les forficules ou perce-oreilles. On en connaît environ 200 genres et espèces à travers le monde, dont un peu plus d'une trentaine en Europe. Ce sont des insectes allongés munis de pinces abdominales (les cerques). Les pinces des mâles sont plus courbes que celles des femelles. Celles-ci sont d'ailleurs des armes défensives mais guère efficaces. Les perce-oreilles passent la plupart de leur temps dans les crevasses, le creux des fleurs. Les forficules sont parmi les rares insectes dont la mère porte attention à sa progéniture. Elle ne se contente pas seulement de pondre les œufs, mais elle reste à proximité de ceux-ci jusqu'à leur éclosion. Les dermaptères (de derma : peau et ptera : aile) ont des ailes très fines ressemblant aux lambeaux d'épiderme qui pèlent après un coup de soleil. Elles sont repliées de façon très complexe sous de minuscules élytres. Une étude datant de 2017 a incidemment montré que les forficules jouent aussi un rôle de pollinisateur nocturne. Classification phylogénétique Hexapodes Insectes Archéognathes Dicondyles Zygentomes Ptérygotes Odonates Cnn (clade non nommé) Éphéméroptères Néoptères Cnn Cnn Dictyoptères Blattoptères Isoptères Mantoptères Plécoptèroïdes Cnn Orthoptères Dermaptères Grylloblattoptères Embioptères Phasmides Cnn Zoraptères Cnn Cnn Psocoptères Phthiraptères Cnn Hémiptères Thysanoptères Cnn Cnn Cnn Strepsiptères Coléoptères Cnn Névroptères Cnn Rhaphidioptères Mégaloptères Cnn Hyménoptères Cnn Cnn Mécoptères Cnn Siphonaptères Diptères Amphiesmenoptera Trichoptères Lépidoptères Classification Sous-ordre Archidermaptera (éteint) Protodiplatyidae Sous-ordre Arixenina Arixeniidae Sous-ordre Hemimerina Hemimeridae Sous-ordre Catadermaptera Infra-ordre Paradermaptera Apachyidae Infra-ordre Protodermaptera Pygidicranoidea Pygidicranidae inc Diplatyidae Carciniphoroidea Carciniphoridae inc Anisolabididae Labiduridae Sous-ordre Eudermaptera Forficulidae Chelisochidae Labiidae inc Spongiphoridae Notes et références Liens externes Dermaptera Ordre de Ptérygotes (nom scientifique) Taxon décrit en 1773
Rogozarski IK-3
Le Rogozarski IK-3 est un avion de chasse yougoslave, monoplan a ailes basses et train rétractable aux performances très valables comparables aux meilleurs chasseurs contemporains. En 1941, un peu plus d'une vingtaine étaient en service au sein des Forces aériennes royales yougoslaves. Ils furent engagés contre la Luftwaffe et la Regia Aeronautica lors de la campagne de Yougoslavie. Ils remportèrent quelques victoires aériennes mais ils finirent tous détruits en vol ou au sol ou encore entre les mains des Allemands L'IK-3 était plus lent mais plus maniable que son homologue allemand le Messerschmitt Bf 109. Notes et références Bibliographie . Voir aussi Liens externes Rogozarski IK-3 propulsé par un moteur Hispano-Suiza 12Ycrs Avion militaire de la Seconde Guerre mondiale Avion militaire yougoslave Avion de chasse Avion à hélices Avion monomoteur Premier vol en 1938
Útica
Útica est une municipalité située dans le département de Cundinamarca, en Colombie. Références Ville en Colombie Municipalité dans le département de Cundinamarca
Thomas Carleton
Thomas Carleton (vers 1735-1817) était un militaire et un administrateur colonial britannique qui fut lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Biographie Thomas Carleton naît vers 1735 en Irlande dans une famille de tradition militaire et est le frère de Guy Carleton, lui-même militaire et administrateur colonial. Il entre très tôt dans l'armée britannique, est nommé aspirant et participe à la guerre de Sept Ans, puis à la guerre russo-turque de 1768-1774. Il est muté en 1776 à Québec comme lieutenant-colonel et y retrouve son frère Guy, devenu Gouverneur général du Canada et qui faisait face à l'Armée continentale qui avait envahi le Canada. Il retourne ensuite en Angleterre en 1782 ou 1783, mais revient au Canada pour prendre le poste nouvellement créé de Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick le . Il œuvre alors à redynamiser la colonisation de la province et à faciliter l'établissement des réfugiés loyalistes après la Guerre d'indépendance des États-Unis. Toujours en fonction bien que résidant en Angleterre depuis 1805, il décède le . Divers Le Mont Carleton, plus haute montagne du Nouveau-Brunswick, est nommé ainsi en son honneur. Liens externes Dictionnaire biographique en ligne du Canada Site officiel du lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick Naissance en 1735 Décès en février 1817 Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick Guy Carleton
سوندياتا جاينز
سوندياتا جاينز مواليد 18 أبريل 1986 في كوينز، هو لاعب كرة سلة محترف أمريكي بدأ مسيرته الاحترافية في سنة 2008 ويحمل الرقم 14. يبلغ طوله . لعب مع فرق عديدة في الرابطة الوطنية لكرة السلة. فرق لعب لها بالاكانسترو كانتو يوتاه جاز مينيسيوتا تيمبر وولفز تورونتو رابتورز بروكلين نتس فوجيان سترجيونز إحصائيات المسيرة الموسم الاعتيادي |- | style="text-align:right;"| | style="text-align:right;"| يوتاه جاز | 32 || 0 || 6.8 || .463 || .269 || .500 || .9 || 1.2 || .4 || .0 || 3.3 |- | style="text-align:right;"| | style="text-align:right;"| مينيسيوتا تيمبر وولفز | 8 || 0 || 8.1 || .318 || .333 || .500 || .8 || .8 || .4 || .0 || 2.6 |- | style="text-align:right;"| | style="text-align:right;"| تورونتو رابتورز | 6 || 0 || 15.0 || .429 || .200 || .333 || 1.3 || 1.8 || .7 || .2 || 5.8 |- | style="text-align:right;"| | style="text-align:right;"| بروكلين نتس | 10 || 0 || 14.6 || .417 || .235 || .550 || 2.4 || 2.5 || .9 || .0 || 5.5 |- | style="text-align:right;"| | style="text-align:right;"| بروكلين نتس | 57 || 12 || 13.9 || .376 || .341 || .615 || 1.9 || 2.2 || 1.0 || .0 || 5.1 |- | style="text-align:right;"| المسيرة | style="text-align:right;"| | 113 || 12 || 11.6 || .397 || .301 || .562 || 1.5 || 1.8 || .7 || .0 || 4.5 روابط خارجية مراجع أشخاص على قيد الحياة أعلام كرة سلة أمريكيون مغتربون في إسرائيل أفارقة أمريكيون في القرن 20 أفارقة أمريكيون في القرن 21 رياضيون أمريكيون أفارقة في القرن 21 رياضيون من كوينز (نيويورك) لاعبو أحرار الدوري الأمريكي لكرة السلة لاعبو أيداهو ستامبيد لاعبو إس إس فليتشي سكاندون لاعبو بالاكانسترو كانتو لاعبو بشكتاش لكرة السلة لاعبو تورنتو رابتورز لكرة السلة لاعبو رينو بيغهورنز لاعبو فوجيان سترجيونز لاعبو كرة سلة أمريكيون لاعبو كرة سلة أمريكيون أفارقة لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في الأوروغواي لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في الصين لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في إيطاليا لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في تركيا لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في جورجيا لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في فنزويلا لاعبو كرة سلة مغتربون أمريكيون في كندا لاعبو كرة سلة من مدينة نيويورك لاعبو كرة سلة من ولاية نيويورك لاعبو ليغا باسكيت الدرجة الأولى موسم لاعبو مينيسيوتا تيمبر وولفز لاعبو نيو جيرسي نتس لاعبو هجوم خلفي (كرة السلة) لاعبو يوتا جاز مواليد 1986 مواليد في نيويورك لاعبو كرة سلة من كوينز، نيويورك
Elías Lafertte
Elías Lafertte (1886-1961) fut un syndicaliste communiste qui a mené la lutte pour les droits de travailleurs dans les mines de nitrate chiliennes avant la Seconde Guerre mondiale. Ouvrages dans lesquels il est cité Sur la route avec Che Guevara, Alberto Granado Liens externes Reseña biográfica en Biblioteca del Congreso Nacional Syndicaliste chilien Naissance en décembre 1886 Décès en février 1961 Décès à 74 ans
Koker
Koker est un village du nord de l'Iran, province de Gilan. Il fut dévasté par le tremblement de terre du . Ce village fut connu hors des limites de son pays après la sortie des films de la Trilogie de Koker, réalisée par Abbas Kiarostami. Village en Iran
Samuel LaBudde
Samuel LaBudde, est un biologiste et environnementaliste américain. Il est connu pour son engagement pour la protection des dauphins. Biographie Samuel LaBudde est diplômé de l'Université de l'Indiana. À partir de 1980, il effectue des reportages sur les massacres de dauphins par l'industrie thonière et milite au sein d'associations de protection de l'environnement. Samuel LaBudde est l'un des six lauréats 1991 du Prix Goldman de l'Environnement. Références Lauréat du prix Goldman pour l'environnement Biologiste américain Biologiste américain du XXIe siècle Université de l'Indiana
راوتيسبيتز
راوتيسبيتز هو أحد جبال سلسلة جبال الألب غلاروس ويقع في كانتون غلاروس في سويسرا. يحتل المرتبة رقم 350 في قائمة جبال سويسرا من حيث الارتفاع، إذ يبلغ ارتفاعه حوالي 2283 متر، بينما يبلغ ارتفاع نتوء الجبل 465 متر. انظر أيضًا قائمة جبال سويسرا مراجع جبال الألب جبال سويسرا جبال في سويسرا يتجاوز ارتفاعها 2000 متر جبال كانتون غلاروس
Falstaff (Edward Elgar)
Falstaff, étude symphonique en do mineur op. 68 est une œuvre orchestrale écrite par Edward Elgar en 1913. Elle est inspirée par le personnage Falstaff de William Shakespeare. Elle est dédiée au chef d'orchestre et pianiste Landon Ronald et a été créée le par l'orchestre du festival de Leeds sous la direction du compositeur. Il s'agit d'une commande de ce même festival. Cette pièce est une œuvre de la maturité du musicien (il avait près de 56 ans lors de son écriture), l'essentiel de sa musique orchestrale qui a fait son renom ayant été déjà écrite. Les premières esquisses datent de 1901 mais l'essentiel de son écriture se fait durant l'été 1913. L'œuvre comporte 4 parties avec deux interludes et sa durée d'exécution est d'environ une demi-heure. Falstaff and Prince Hal (Falstaff et le prince Hal) Eastcheap. The Robbery at Gadshill. The Boar's Head Again. Revelry and Sleep (Eastcheap, cambriolage à Gadshill, la taverne de la tête du sanglier, sommeil) Dream Interlude (Interlude : Rêverie) Falstaff's March. The Return through Gloucestershire. The New King and the Hurried Ride to London. (La marche de Falstaff, le retour à travers le comté de Gloucester, le nouveau roi et chevauchée vers Londres) Interlude - In Shallow's Orchard (Interlude : Le verger) King Henry V's Progress. The Repudiation of Falstaff and His Death (L'avancée du roi Henry V. La répudiation de Falstaff et sa mort) La première partie décrit une conversation entre Falstaff, symbolisé par les violoncelles et les contrebasses avec le fils d'Henry IV, compagnon de maraude et symbolisé par les violons. La seconde partie se situe dans une taverne d'une rue londonienne (Eastcheap) où les deux amis décident de s'en prendre à quelques voyageurs à Gadshill. Falstaff se fait cependant lui-même agresser et il retourne panser ses plaies à la taverne. Là, il sombre dans un sommeil aviné. La troisième partie voit Falstaff lever une cavalerie pour défendre le prince Hal. La dernière partie annonce la mort du roi Henry IV et l'accession au trône de son fils, le prince Hal qui rejette alors son compagnon. Notes et références Notice de l'œuvre sur le site de l'orchestre symphonique de Baltimore Notice de l'œuvre sur le site de la Société Elgar Suite orchestrale Œuvre d'Edward Elgar
Auditorium de Harbin
L'Auditorium de Harbin est un ensemble de deux salles de concert dotées d’un orgue situé dans le District de Daoli à Harbin. Sa formation musicale résidente est l'Orchestre symphonique de Harbin. Histoire L'ancien auditorium de Harbin se trouve dans la rue Maimai. Après la livraison du nouvel auditorium, l'ancien auditorium a été fermé. Le nouvel auditorium a été inauguré en 2014. L'architecte du nouvel auditorium de Harbin est le lauréat du prix Pritzker, Arata Isozaki. Architecture L'architecte est inspiré par les glaçons flottants dans la rivière de Songhua qui traverse la ville de Harbin. L'auditorium est intégré une grande salle de concert symphonique de 1 200 places , et une petite salle de musique de chambre de 400 places. L’orgue de l’Auditorium La grande salle est équipé un orgue réalisé par le facteur italien Ruffatti, qui est le premier de ce type dans la région. Articles connexes Orchestre symphonique de Harbin Grand théâtre de Harbin Lien externe Site officiel du facteur de l'orgue Ruffatti Références Salle de concert classique Salle de spectacle en Chine Musique en Chine Harbin
Résolution 1441 du Conseil de sécurité des Nations unies
La résolution 1441 est une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies portant sur le désarmement de l'Irak de Saddam Hussein. Elle a été adoptée à l’unanimité pendant la 4644 séance du conseil, le , à l’issue de près de deux mois de discussions. Le débat a longuement porté sur la qualification des sanctions encourues par l’Irak en cas de non-coopération partielle ou totale. Pour obtenir cette approbation, les États-Unis ont été contraints de renoncer à l’expression « par tous les moyens possibles », qui désigne le recours automatique à la force. La France et la Russie lui ont substitué l’expression « graves conséquences », qui laisse au Conseil la liberté d’apprécier les suites à apporter à un éventuel rapport négatif des inspecteurs en désarmement. Contestée dans ses résultats par les États-Unis cette résolution fait l'objet d'une vibrante défense dans le Discours de Dominique de Villepin aux Nations unies, qui convaincra le Conseil des Nations-Unies de ne pas voter d'intervention militaire en Irak, laissant cette responsabilité aux Américains, isolés et sans légitimité internationale. Contexte historique Texte Résolution 1441 Sur fr.wikisource.org Résolution 1441 Sur en.wikisource.org Notes et références Liens externes Résolution 1441 sur le site des Nations unies (PDF image). Charte des Nations unies sur le site des Nations unies. Articles connexes Organisation des Nations unies Conseil de sécurité des Nations unies Résolution du Conseil de sécurité des Nations unies Résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies par pays Histoire de l'Irak Résolution du Conseil de sécurité des Nations unies de 2002
Roger Léger
Roger Léger est un acteur québécois né le . Biographie Filmographie Téléromans, feuilletons et séries télévisées 1984 : Le Parc des braves : Günter Schundel 1984 : À plein temps : Gérald Poisson 1988 : Miléna Nova Tremblay : douanier 1988 : Avec un grand A : Véronique et Louis : douanier 1988-1993 : L'Or du temps : Jim Prévost 1989 : Robin et Stella : le Sphinx 1989 : Tandem : Yvan Dion 1991 : Watatatow : Pierre Archambault 1991 : Des fleurs sur la neige : Arthur Sirois 1992 : Montréal ville ouverte : Marcel Bonneau 1992 : Scoop : Marcel Brisset 1993 : Ent'Cadieux : Marcel Fortin 1993 : Blanche : 1993 : La Petite Vie : père de Réjean 1994 : Les Grands Procès - L'Affaire Beaudry : Henri Bertrand 1995 : Alys Roby : Paulo Robitaille 1995 : Sous un ciel variable : Yves Tanguay 1997 : Un gars, une fille : Roger 1997 : Sous le signe du lion : Laurent Martin 1998 : Jamais sans amour (L'Obsession) : Manuello Gariépy 1998 : Caserne 24 : 1998 : Ces enfants d'ailleurs - La Suite : Pawel 1999 : Le Polock : leader syndical 1999 : Omertà, le dernier des hommes d'honneur : Corto 2000 : Chartrand et Simonne : Philippe Girard 2002 : Lance et compte : Nouvelle Génération : Albert Trottier 2002 : 24 poses (portraits) (téléfilm) : Richard 2003 : L'Auberge du chien noir : Philippe Trudeau 2003 : 3X Rien : Gaston 2004 : Les Bougon, c'est aussi ça la vie! : proprio de 2004 : Smash : Raymond, le mari de Julie 2004 : Samuel et la Mer : Ferdinand Chiasson 2004 : Temps dur : agent de probation 2006 : Casino : Gilbert Dumas 2006 : La Chambre no 13 : Big Daddy 2006 : René : Jean Marchand 2009 : Bienvenue aux dames : Jean-Marc 2010 : Toute la vérité : 2014 : En thérapie : André Woolf 2014 : Les Jeunes Loups : Gilbert Tremblay 2015 : Le Clan : Donald Moreau 2016 : Les Pays d'en haut : 2016 : Séquelles : lieutenant Gendron (poste de Brome-Perkins) 2017 : District 31 : Alexis Sauriol 2018 : Demain des hommes : Serge Rousseau 2018 : Faits divers : Maurice Lauzon 2020 : La Maison-Bleue : général Charette 2021 : Plan B Saison 3 : Robert Clermont 2022 : Les Honorables : Élie Chapados 2022 : Une affaire criminelle : Thomas Inglis Notes et références Liens externes Naissance en mai 1959 Acteur québécois de cinéma Acteur québécois de télévision
Bjelosavljevići
Bjelosavljevići (en serbe cyrillique : ) est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé sur le territoire de la Ville d'Istočno Sarajevo, dans la municipalité de Sokolac et dans la République serbe de Bosnie. Selon les résultats du recensement bosnien de 2013, il compte 71 habitants. Géographie Le village est situé à l'est du mont Romanija. Histoire Sur le territoire du village se trouve la nécropole de Crkvina, qui abrite 360 stećci, un type particulier de tombes médiévales ; avec les vestiges d'une église située sur le site, cet ensemble est inscrit sur la liste des monuments nationaux de Bosnie-Herzégovine. Démographie Évolution historique de la population dans la localité Répartition de la population par nationalités (1991) En 1991, les 113 habitants du village étaiient tous serbes. Communauté locale En 1991, la communauté locale de Bjelosavljevići comptait 113 habitants, répartis de la manière suivante : Notes et références Voir aussi Articles connexes Villes de Bosnie-Herzégovine Municipalités de Bosnie-Herzégovine Monuments nationaux de Sokolac Monument national (Bosnie-Herzégovine) Liens externes Localité de Sokolac
Forest City (Johor)
Forest City est une ville nouvelle principalement résidentielle située en Malaisie dans l'État de Johor juste en face de Singapour. Annoncé en 2006 et devant s'étaler sur vingt ans, le projet est lancé dans le cadre des nouvelles routes de la soie chinoise. Ouverte par le Premier ministre de l'époque, Najib Razak, et approuvée par le , , Forest City est le fruit d'un partenariat entre Esplanade Danga 88, une filiale du groupe d'infrastructure populaire de Johor (KPRJ), et Country Garden (CGPV) qui détient 60 % de la KPRJ, tandis que la KPRJ détient 40 % des actions de la CGPV. Forest City est sous la direction du et de l'. Controverses Impact environnemental Bien que présentée comme « une ville offshore économe en énergie, écologiquement sensible, préservant les terres et peu polluante », le développement a un impact environnemental négatif important, avec des dommages irréversibles dus aux terres gagnées sur la mer dans des zones humides côtières écologiquement sensibles. La zone où se trouve Forest City est protégée en tant que zone écologiquement sensible de rang 1, où aucun développement n'est autorisé, sauf pour le tourisme, la recherche et l'éducation s'il y a un faible impact sur la nature. La raison de cette protection est la présence de deux zones d'importance écologique internationale, la prairie d'herbes marines de Tanjung Kupang, la plus grande de son genre en Malaisie, et la réserve forestière de mangrove de la rivière Pulai, classée comme une zone humide d'importance internationale en vertu de la Convention de Ramsar. Les travaux de créations de terre-pleins sur la mer commencent en janvier 2014 sans au préalable une évaluation détaillée de l'impact sur l'environnement (DEIA) requise par la loi. Les habitants de , un village de pêcheurs traditionnel, se sont plaints en vain des prises réduites et d'autres problèmes aux autorités locales et à l'État de Johor. La Malaisie n'a pas non plus informé Singapour comme l'exigeait son accord de 2005 du Tribunal international du droit de la mer sur les travaux de créations de terre-pleins sur la mer et d'autres traités. Singapour a par la suite envoyé une note diplomatique en mai 2014 au gouvernement de Malaisie pour demander des éclaircissements sur des questions telles que les changements potentiels de la vitesse des courants de la mer et leur impact ultérieur sur la sécurité de la navigation, l'érosion possible qui pourrait affecter le rivage et l'infrastructure du Malaysia-Singapore Second Link, ainsi que les changements dans la qualité et la morphologie de l'eau qui pourraient affecter l'environnement côtier et marin et les fermes piscicoles locales. À la suite de cela et d'un tollé de la part des organismes de surveillance internationaux de l'environnement, le ministère de l'Environnement a envoyé une demande d'évaluation détaillée de l'impact sur l'environnement le et a émis un ordre d'arrêt des travaux le , bien qu'il ait été signalé que les travaux se poursuivaient malgré la demande d'arrêt. L'évaluation est publiée en janvier 2015, confirmant que la réglementation avait été contournée, et contient 81 directives, dont une réduction de la taille de 1 600 hectares à moins de 405 hectares. Il reconnait que l'écosystème des fonds marins a été divisé par deux et « sera fortement impacté par le développement prévu » malgré ces mesures. Country Garden annonce par la suite qu'il réduit le projet d'un tiers et le divise en quatre îles, bien qu'il y ait des preuves ultérieures que certaines de ces mesures n'aient pas été mises en œuvre comme des photographies où les barrières de limon sont absentes et les zones tampons inférieures à 100 m (par opposition aux 300 m convenus). Des inquiétudes subsistent également concernant l'impact permanent sur les herbes marines, l'hydrologie de l'eau et la perte des zones de pêche traditionnelles, que ces mesures ne soulageront pas totalement. D'autres préoccupations environnementales comprennent les affirmations selon lesquelles le sable des collines locales serait utilisé sur le site du projet et les craintes sur les sources d'eau locales et les rejets d'eaux usées. Considérations de sécurité Des fissures ont commencé à apparaître sur la galerie d'exposition, les bâtiments de l'hôtel et les routes peu après la construction. Il y a des affirmations selon lesquelles la rapidité de la création des terre-pleins sur la mer n'a pas laissé le temps au sol de se tasser et de se stabiliser, un consultant en construction estimant que le terrain coule et continuera probablement de le faire. Politique malaisienne Il y a de multiples soupçons de corruption à différents niveaux et à plusieurs étapes du projet. Alors que Country Garden emploie quelques travailleurs locaux, la plupart de la main-d'œuvre de Forest City est composée d'ouvriers à bas salaire d'Asie du Sud ou de cols blancs venus de Chine. En 2018, Mahathir Mohamad, en lice pour le poste de Premier ministre, fait campagne en critiquant les investissements chinois et la corruption, remporte le scrutin devant Najib Razak qui avait initialement approuvé le projet, et émet une « interdiction » pour les étrangers d'acheter une propriété. Cela est par la suite restructuré lors de changements au programme de visa de longue durée afin d'atténuer les objections et les contestations juridiques potentielles soulevées par le promoteur. Politique internationale Le projet s'adresse aux citoyens chinois de la classe moyenne supérieure cherchant à s'installer à l'étranger, offrant des propriétés en bord de mer relativement abordables par rapport à une ville côtière chère comme Shanghai. Cependant, les fortes ventes initiales en Chine se sont effondrées après que le dirigeant chinois Xi Jinping ait mis en œuvre des contrôles de devises qui incluent un plafond annuel de 50 000 $ sur ce que les Chinois peuvent dépenser à l'extérieur du pays. Avancées Le projet est décrit par Foreign Policy comme un « immense gâchis ». À la fin de 2019, seulement 15 000 unités avaient été vendues, sur un objectif de 700 000, et seulement 500 personnes vivaient réellement dans la zone. À la suite du changement de gouvernement malais en 2018 et de l' qui a suivi, de la détérioration de l'environnement géopolitique entre la Malaisie et la Chine et de la suspension du programme de visa de long terme, certains ressortissants chinois (qui formaient la majorité des acheteurs) ont décidé de quitter la ville nouvelle et ont vendu leurs biens à fortes pertes, ajoutant encore au surplus de l'offre. En 2020, la pandémie de Covid-19 entraîne une augmentation de l'incertitude économique et des restrictions de voyage, affectant gravement les ventes qui chutent de plus de 90% après mars 2020. À la suite de la mise en œuvre de l' en Malaisie, certains résidents sont retournés dans leur pays d'origine. Les restrictions sur les voyages entre la Malaisie et Singapour ont amené des difficultés aux résidents restants, en particulier ceux qui travaillaient à Singapour ou y avaient des enfants scolarisés. Certains locataires ont également suspendu leurs activités ou ont quitté les lieux, invoquant les restrictions dues à l'ordonnance de contrôle des mouvements ou à la non-viabilité commerciale. Emplacement Forest City est située dans le village de à côté du port de Tanjung Pelepas dans la zone économique spéciale d' au sud du Johor. La ville comprend quatre îles artificielles. Forest City est à l'origine un marécage de mangroves peuplé de locaux qui travaillaient comme agriculteurs et pêcheurs à Tanjung Kupang. Accès Malaysia-Singapore Second Link Route Skudai-Brick Autoroute Tanjung Pelepas Voir aussi Terre-plein Destruction des habitats Johor Bahru Nouvelle route de la soie Notes et références Liens externes Forest City (Johor) - Site officiel Johor Ville en Malaisie Ville nouvelle
Charles de Bourlon
Charles de Bourlon (né à Paris vers 1611 et mort le à Château-Landon) est un ecclésiastique qui fut d'abord coadjuteur en 1651 puis évêque de Soissons de 1656 à 1685. Biographie Charles de Bourlon nait à Paris ; il est le fils de Mathieu de Bourlon, maître des requêtes et de Christine Bailly. Docteur de la Sorbonne, il est pourvu en commende de l'abbaye de Chartreuve à Chéry-Chartreuve dans le diocèse de Soissons et du prieuré de Voulton (1653). Il est le frère ainé de Claude de Bourlon qui refuse Le l'évêché de Digne qu'on lui propose à la mort de l'évêque Henri Félix de Tassy. Nommé le , coadjuteur de Simon Legras l'évêque de Soissons, il est confirmé le et consacré en 1653 comme évêque titulaire de Césarée de Bithynie par Nicolas Sanguin évêque émérite de Senlis. Le il assiste l'évêque Simon Legras à Reims lorsqu'il sacre le roi Louis XIV avant de lui succéder le . Une fois établi dans son diocèse il rétablit la discipline de son chapitre de chanoines, fait démolir cinq temples de réformés et confie la gestion du séminaire aux oratoriens. Il meurt à Château-Landon le mais son corps est rapporté à Soissons pour y être inhumé. Notes et références Liens externes Évêque de Soissons Évêque catholique français du XVIIe siècle Abbé du XVIIe siècle Naissance à Paris Décès en octobre 1685
Lac Redberry
Le lac Redberry (), anciennement connu en français sous le nom lac Graines Rouges, est un lac salé de la Saskatchewan (Canada). Le lac est un refuge d'oiseaux migrateurs depuis 1925. Il a été aussi désigné réserve de biosphère en 2000 par l'Unesco. Toponymie Le lac tiendrait son nom de l'abondance de shépherdie du Canada (Shepherdia canadensis) sur ses rives. Le père Émile Petitot a désigné au cours de ses voyages ce lac du nom « lac Graines Rouges ». Vital-Justin Grandin le désignait sous le nom de lac la Graine Rouge et on retrouve aussi la mention lac de la Graine Rouge. Son nom cri serait selon Petitot . Géographie Le lac Redberry est un grand lac salé et endoréique du centre-nord de la Saskatchewan. Hydrologie Le premier arpentage du lac a été fait entre 1906 et 1909. L'altitude du lac a baissé continuellement depuis cette époque passant de à . Cette baisse de niveau a eu pour effet de réduire des côtes de , ainsi que de lui faire perdre en superficie et d'agrandir ses îles de . La profondeur maximale du lac est de . Protection Le lac Redberry est reconnu réserve de biosphère par l'Unesco depuis 2000 pour une surface totale de . C'est également un refuge d'oiseaux créé en 1925, géré par le Service canadien de la faune et classé type II par l'IUCN. Notes et références Annexes Liens externes Site de la réserve de biosphère Présentation de la réserve de biosphère sur Unesco.org Lac en Saskatchewan Refuge d'oiseaux migrateurs du Canada Aire protégée fédérale en Saskatchewan Aire protégée créée en 1925 Lac endoréique en Amérique Lac salé Réserve de biosphère au Canada Zone importante pour la conservation des oiseaux au Canada
Benny Morton
Henry Sterling Morton, dit Benny Morton, né le à New York et mort le dans la même ville, est un tromboniste de jazz et de swing. Il joue à ses débuts, en 1923, dans l'orchestre de , le père de Billie Holiday, à Harlem. Il accompagne Fletcher Henderson de 1927 à 1929, Don Redman de 1932 bis 1937, et Count Basie jusqu'en 1939, avec l'orchestre duquel il participe à plusieurs enregistrements de Billie Holiday, et également dans les orchestres de Chick Webb et Raymond Scott. Dans les années 1940, il rejoint de plus petites formations comme celles de Teddy Wilson (qu'il quitte en 1944), Joe Sullivan et Edmond Hall qui jouent toutes au club Café Society. Il dirige son propre orchestre à partir de 1946, se produit dans les théâtres de Broadway et, à partir de 1959, au Radio City Music Hall. Il enregistre également avec Buck Clayton et Ruby Braff. Dans les années 1960, il apparaît aux côtés de et de , puis dans les années 1970 dans les tournées du , puis dans les tournées de The Top Brass (avec Bob Brookmeyer, Maynard Ferguson, Clark Terry, ) et des Saints and Sinners avec Bud Freeman, Bob Wilber und . Discographie * The Benny Morton and Jimmy Hamilton Blue Note Swingtets (1945). Mosaic, 1986, avec Barney Bigard, Ben Webster, , Israel Crosby, . Notes et références Liens externes Naissance en janvier 1907 Naissance à New York Décès en décembre 1985 Décès à New York Tromboniste américain de jazz Décès à 78 ans
Circonscription de Gimbo
La circonscription de Gimbo est une des 121 circonscriptions législatives de l'État fédéré des nations, nationalités et peuples du Sud, elle se situe dans la Zone Keffa. Son représentant actuel est Asheber Weldegiyorgis Gayu. Voir aussi Liste des circonscriptions législatives éthiopiennes Conseil des représentants des peuples (Éthiopie) Gimbo
Rio di Sant'Andrea (Santa Croce)
Le rio di Sant'Andrea (en vénitien rio de Sant'Andrea; canal de Saint-André) est un restant de canal de Venise dans le sestiere de Santa Croce. Description Le rio de Sant'Andrea est composé de deux restes d'un ancien canal. Sa partie est a une longueur d'environ et débouche sur le flanc ouest du carrefour en étoile des rio Novo, rio del Gaffaro, rio dei Tre Ponti et rio de le Burchiele. Sa partie ouest a une longueur d'environ et débouche sur le rio di Santa Marta. Jadis, le Rio de Sant'Andrea partait du Rio dei Tre Ponti et se divisait en deux branches dans l'actuel garage communal San Marco, après un tracé rectiligne allant du sud-est au nord-ouest. La branche de gauche s'appelait Rielo de Sant’Andrea et allait vers le rio di Santa Marta, tandis que la branche de droite, aujourd'hui fondamenta Sant'Andrea fut déjà enterrée vers 1500. La branche à gauche, Rielo de Sant’Andrea a été enterrée en 1949 lors de l’élargissement des piazzale Roma. La rivière était traversée par un pont en pierre avant le garage San Marco appelé Ponte di Sant’Andrea et par deux ponts privés. Le Rio de Sant'Andrea avait également un petit canal mort, appelé Rielo dei Scievoli, qui se glissait dans les Piazzale Roma. Le canal avait un quai sur son flanc sud, la Fondamenta de Sant’Andrea, préservée à ce jour. Toponymie Ce canal fut partiellement asséché pour faire place au Piazzale Roma, les fondamente de Sant'Andrea et le rio Terà Sant'Andrea en témoignent. Le nom provient de l'ancienne Église Sant'Andrea della Zirada. Ponts Ce rio est traversé par le : Ponte Cossetti. Martin Cuccetti acheta ici une maison vers 1873 reliant le fondamenta Cossetti au fondamenta del Pagan. Notes La Pianta di Venezia, Vincenzo Maria Coronelli, 1697 La Pianta della città di Venezia, Ludovico Ughi, 1729 Voir aussi Articles connexes Liste des canaux de Venise Liens externes Andrea
Dactylochelifer scaurus
Dactylochelifer scaurus est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Cheliferidae. Distribution Cette espèce est endémique d'Andalousie en Espagne. Elle se rencontre vers Montizón. Description Le mâle holotype mesure . Publication originale Mahnert, 1978 : Zwei neue Dactylochelifer-Arten aus Spanien und von Mallorca (Pseudoscorpiones). Eos, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Cheliferidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique d'Espagne
Pluty (Poméranie-Occidentale)
Pluty est une localité polonaise située dans la gmina mixte et le powiat de Myślibórz en voïvodie de Poméranie-Occidentale. Elle se situe à environ au sud de la capitale régionale Szczecin. Géographie Notes et références Village dans la voïvodie de Poméranie-Occidentale Powiat de Myślibórz
Dawn (journal)
Dawn est un journal pakistanais de langue anglaise. Il est le plus ancien du pays et le quotidien anglophone le plus lu. Il est fondé en 1941 par Muhammad Ali Jinnah. Diffusion En 2004, il était diffusé à par jour avec un nombre de lecteurs estimé à . Il rivalise avec un autre journal de langue anglaise, The News International. Le journal possède un site internet d'information et dispose depuis 2007 de sa propre chaîne de télévision d'information en continu. Notes et références Voir aussi Médias au Pakistan Presse écrite au Pakistan Titre de presse créé en 1941
Pornographie hard
La pornographie hard ou pornographie hardcore, parfois traduit en français comme pornographie dure (en anglais : hardcore pornography ou hardcore porn), est une forme de pornographie représentant de manière explicite des actes sexuels, souvent non simulés. Ce terme est né au pour distinguer de la pornographie soft. Ce style apparaît souvent sous forme de photographies, de films, dans les magazines et parfois même sous forme de dessins animés. Depuis les années 2000, le porno hard est massivement diffusé sur Internet. Légalité . Les ventes et expositions sont classifiées dans tous les points de vente, bien qu'actuellement ce type de pornographie est facilement téléchargeable sur certains sites Web. Les avertissements (aux moins de 18 ans) et les publicités sont très fréquents dans ce type de vidéo. La législation sur le porno hard varie d'un État à un autre. Dans la majorité des pays occidentaux, la pornographie a été progressivement légalisée à partir des années 1970, certains États étant plus restrictifs que d'autres. Au Royaume-Uni, la production et la diffusion de vidéos de nature pornographique hard ont été définitivement légalisées en 2000. Effets sociaux L'étude sur la pornographie et les crimes sexuels au Danemark (1970) du criminologue danois Berl Kutchinsky, rapport scientifique pour la « Commission Présidentielle sur l'Obscénité et la Pornographie », démontre que la légalisation de la pornographie au Danemark n'aurait aucun effet influençable dans les crimes sexuels. Au Danemark, une étude montre que la pornographie hardcore aurait une influence négative sur la vie des Danois. Il est prouvé que la pornographie est mauvaise pour la santé mental et cause de sérieux dommage sur leurs rapports sexuels et leur attitude envers le sexe opposé et également leur vie active. Références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Pornographie amateur Pornographie gonzo Pornographie réalité Pornographie Industrie du sexe Sexologie