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Thierry Mariani sur la liste du Rassemblement national (RN, ex-FN) aux européennes ? C'est ce qu'affirme mardi 11 septembre Chez Pol, la nouvelle newsletter politique de Libération. L'ancien député Les Républicain et ministre de Nicolas Sarkozy serait sur le point de rejoindre les troupes de Marine Le Pen pour le élections européennes de 2019. "Ça va se faire. Ce n'est plus qu'une question de calendrier. On n'est pas obligé de l'annoncer tout de suite, à huit mois des européennes", aurait ainsi assuré un membre influent du RN. Contacté par Franceinfo, M. Mariani n'a pas confirmé l'information. "Les élections sont en juin, je ne sais même pas qui sera numéro 1 sur la liste", a répondu l'ancien ministre des Transports. Il reconnaît toutefois, toujours cité par Franceinfo, que son nom sur la liste du RN "fait partie des possibilités". "Fréjus est une ville sympathique mais je n'ai pas prévu de m'y rendre ce week_end", a-t-il par ailleurs commenté sur Twitter alors que Marine Le Pen réunit les cadres de son parti ce week-end dans la cité varoise. Une proximité connue avec le FNLa proximité de Thierry Mariani avec le parti frontiste n'est pas nouvelle. "Sans alliés, nous allons rester dans l'opposition pour longtemps. Il est temps de renverser la table. Le Front national a évolué. Regardons si un accord ou un rapprochement sont possibles", avait-il déclaré dans une interview donnée au Journal du Dimanche en mars dernier. Puis, en avril, avait bruissé la rumeur d'un rencontre entre l'ex-député et Marine Le Pen, qui lui aurait proposé de figurer en position éligible sur la liste de son parti aux européennes. "Pas de conclusion hâtive", avait-il à l'époque écrit sur Twitter. Le même mois, Thierry Mariani avait cosigné une tribune publiée dans Valeurs actuelles aux côté d'élus frontistes appelant à une union des droites.
L'information n'a pas été confirmée par l'intéressé qui déclare toutefois étudier la question.
C'est désormais officiel : Alain Juppé n'est plus membre des Républicains. L'ex-Premier ministre de Jacques Chirac, cofondateur de l'UMP en 2002, ne paie plus sa cotisation auprès du parti de droite. Mercredi 9 janvier, le maire de Bordeaux a dénoncé un glissement qui s'opère, selon lui, de la droite vers l'extême droite. "Je me reconnais de moins en moins dans cette famille politique, à laquelle je suis pourtant très attaché (...). C'est avec tristesse que je l'ai quittée, mais il y a une dérive vers des thèses qui sont celles très proches de l'extrême droite, et une ambiguïté sur l'Europe", a-t-il déclaré face aux journalistes, réunis pour assister à ses voeux. "On assiste à cette espèce de transfusion régulière, et sur les thèmes de fond, il y a des moments où je me demande qui j'entends à la radio ? Un membre de LR ou du RN ?", a insisté le maire de Bordeaux. Le même jour, l'ex-député Thierry Mariani annonçait son départ de LR pour rallier une liste du Rassemblement national aux européennes de mai prochain. "Cela fait deux ans que j'ai dit que je prenais mes distances avec Les Républicains. Les choses sont acquises depuis bien longtemps", a tranché Alain Juppé. L'ancien candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017 n'a jamais fait mystère de son désaccord avec les positions du président des Républicains, Laurent Wauquiez.
Le maire de Bordeaux ne fait plus partie des Républicains et il tient à le montrer. Lors de ses voeux à la presse, l'édile a pris ses distances avec sa famille politique historique, qu'il trouve trop proche de Marine Le Pen.
La mesure est décriée par les avocats et les magistrats. Juridictions de proximité par excellence, traitant les litiges du quotidien, les tribunaux d'instance s'apprêtent à fusionner avec les tribunaux de grande instance. Cette réorganisation est l'une des principales mesures de la réforme de la justice, promulguée le 23 mars. Les professionnels s'inquiètent d'une dévitalisation de ces petites juridictions et d'un accès plus restreint au juge. Réforme de la justice : pourquoi les avocats, magistrats et greffe sont-ils en colère ?par Le Dauphiné LibéréDepuis 1958, les tribunaux d'instance (TI) et les tribunaux de grande instance (TGI) se partageaient les contentieux civils, selon une répartition essentiellement fondée sur le montant du litige. Héritiers des juges de paix, les juges d'instance - surnommés "les juges des pauvres" - tranchaient toutes les affaires pour lesquelles la demande portait sur des sommes inférieures à 10.000 euros, des expulsions locatives aux dettes impayées, en passant par les travaux mal exécutés et les conflits liés aux accidents de la circulation. Ils étaient également compétents pour les tutelles. Au 1er janvier, les 285 tribunaux d'instance disparaissent, ainsi que les 164 TGI de France.Recours accru aux procédures dématérialisées Quand un tribunal d'instance est situé dans la même commune qu'un TGI (57 % des TI sont concernés par cette situation), ils fusionnent pour former le "tribunal judiciaire". Quand le TI est situé dans une commune différente, comme à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Condom (Gers) ou Molsheim (Bas-Rhin), il devient une chambre détachée du tribunal judiciaire et est appelé "tribunal de proximité". Alors que les particuliers pouvaient se présenter directement au greffe du tribunal d'instance pour déposer leur requête, la réforme renforce le recours accru aux procédures dématérialisées et étend la représentation obligatoire par un avocat. Exit aussi le juge d'instance, qui s'appellera désormais "juge des contentieux de la protection". Il restera un magistrat spécialisé dans les affaires liées aux vulnérabilités économiques et sociales, la garde des Sceaux ayant dû renoncer à supprimer cette fonction statutaire devant la bronca des opposants à la réforme.Des compétences ajoutés par décret Quid de leurs compétences ? Les deux principaux syndicats de magistrats dénoncent "le flou" autour de la question. La loi facilite la création de pôles spécialisés dans les départements ayant plusieurs tribunaux de grande instance et permet d'attribuer des compétences supplémentaires aux tribunaux de proximité pour mieux "s'adapter aux besoins particuliers des territoires", souligne le ministère de la Justice. Ces ajouts de compétences et ces spécialisations seront décidés par décrets après propositions des chefs de cours d'appel, mais "sans calendrier précis" relèvent l'Union syndicale des magistrats (USM) et le Syndicat de la magistrature (SM). "C'est le plus gros bouleversement. Est-ce que beaucoup de cabinets de juges d'instruction vont être supprimés ? De juges d'application des peines ? On ne sait pas, on n'a aucune visibilité", tacle la présidente de l'USM, Céline Parisot. Des calculs électoraux"Nos collègues ne savent pas ce que les chefs de cour ont proposé à la ministre", abonde Katia Dubreuil, présidente du SM, déplorant une "absence de concertation". Elle ne serait "pas étonnée" que le gouvernement ait souhaité "différer des annonces" selon les résultats électoraux de La République en marche dans les communes concernées, comme l'écrivait Le Canard enchaîné dans une série d'articles fin octobre. Empêtrée dans cette polémique, la ministre s'est bornée à se défendre de toute partialité.Déplorant une fusion conduite "à l'aveugle" et "dans la précipitation", les syndicats de magistrats voient une volonté de faire des "économies d'échelle", en mutualisant les effectifs de greffes des tribunaux, mais aussi des tribunaux et des conseils de prud'hommes. Et malgré l'insistance de la garde des Sceaux à répéter que tous les sites seront maintenus, les syndicats redoutent que cette réforme soit le prélude à une refonte de la carte judiciaire, où des tribunaux de proximité, vidés de leur substance, finiraient par fermer. Depuis l'annonce de cette fusion il y a près de deux ans, la garde des Sceaux Nicole Belloubet invoque la nécessité de "simplification" et de "lisibilité", avec "une porte d'entrée unique à la justice".
En 2020, les tribunaux d'instance fusionnent avec ceux de grande instance pour former un unique "tribunal judiciaire". C'est la principale mesure de la réforme de la Justice, portée par la garde des sceaux Nicole Belloubet.
Dans une interview accordée au Figaro mercredi 17 octobre, Geoffroy Roux de Bézieux énumère les propositions du Medef pour endiguer la hausse des dépenses d'arrêt maladie, plus 19% entre 2010 et 2017. En cause notamment selon lui, "le vieillissement de la population au travail, en lien avec le recul de l'âge de départ à la retraite dû aux précédentes réformes. Les seniors ont des arrêts maladie plus fréquents et plus longs, c'est logique", estime le patron du Medef. Pour lui, ce sont les arrêts longs qui plombent les dépenses de la Sécu. Ainsi, "le gros de la dépense provient des arrêts longs de plus de six mois, qui pèsent 44 % de la dépense", assure-t-il. Un contrôle systématique après le 4e arrêt prescrit"L'assurance-maladie doit d'abord faire respecter la loi et vérifier que les assurés sociaux respectent bien les heures de sortie autorisées, envoient leurs arrêts de travail dans le délai de 48 heures...", note le Geoffroy Roux de Bézieux. Pour le Medef, il faut également renforcer les contrôles, sur les salariés, mais aussi sur les médecins. Le Medef plaide pour "une action ciblée sur les médecins gros prescripteurs et les salariés concernés par les arrêts courts et itératifs. Il pourrait, par exemple, y avoir un contrôle systématique après le 4e arrêt prescrit". Et afin que les patients ne contournent pas la règle en consultant plusieurs médecins, le Medef préconise "un parcours de prescription unique, dans lequel le médecin traitant serait le seul à pouvoir prescrire un arrêt, hors hospitalisation". Autre piste : un échange d'informations renforcé entre la médecine de ville et la médecine du travail "pour un meilleur suivi des patients et une meilleure prévention". Pointant la disparité des durées d'arrêts maladie en fonction des praticiens et des régions, Geoffroy Roux de Bézieux juge "utile d'établir des référentiels de durées d'arrêts, communs à tous, définis par la Haute Autorité de santé".Sur Twitter, le président de la fédération des médecins de France Jean-Paul Hamon a dit son mécontentement face à cette volonté du Medef de contrôler les médecins et regrette que les conditions de travail dans les entreprises ne soient pas pris en compte par le patron du Medef. En septembre, le Premier ministre Édouard Philippe a demandé une évaluation sur les causes de la hausse de 4% des arrêts de travail. Les indemnités journalières ont coûté plus de 10 milliards d'euros en 2017. Alors que le budget 2019 de la Sécurité sociale sera dans les prochains jours examiné à l'Assemblée nationale, le gouvernement veut faire des économies sur ce poste de dépense.
Les médecins jugés "gros prescripteurs d'arrêts maladie", sont notamment pointés du doigt par le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux dans une interview au Figaro.
Le préjudice est estimé à 2 millions d'euros. Un réseau d'escrocs qui revendaient des voitures de luxes acquises frauduleusement à crédit, avec de fausses identités a été démantelé mardi, lors d'une vaste opération de police a-t-on appris samedi 20 juin dans un communiqué des forces de l'ordre.L'opération d'envergure, qui a mobilisé 90 gendarmes a permis d'interpeller en Gironde, dans le Var et dans les Pyrénées-Orientales huit hommes et deux femmes soupçonnés à des degrés d'avoir participé à cette escroquerie.Les enquêteurs travaillent sur ce réseau depuis 2018, lorsque les premiers soupçons étaient apparus après une plainte pour "usurpation d'identité et "escroquerie" déposée par un organisme de crédit qui faisait face à un crédit impayé. Un groupe d'enquête exclusivement dédié au traitement de l'affaire Le mode opératoire des malfaiteurs : "de très nombreux véhicules de luxe" ont été acheté chez des concessionnaires dans toute la France au moyen de financements obtenus à partir de faux papiers "avant d'être revendus illégalement". Une Maserati, des Porsches, BMW et même des campings-cars haut de gamme ont été ainsi revendu frauduleusement. Les "investigations minutieuses" ont révélé "une soixantaine de faits dont le préjudice total est estimé à deux millions d'euros. Les perquisitions ont débouché sur la saisie de près d'1 million d'euros dont 22 véhicules de sport, une quinzaine d'armes et près de 300.000 euros d'avoirs. Face à "l'ampleur et la complexité de cette escroquerie", le dossier avait été confié à "un groupe d'enquête exclusivement dédié au traitement de cette affaire", sous la direction d'un juge d'instruction, précise le communiqué de la section de recherches de Bordeaux, co-saisie avec la brigade de recherches de Mérignac et le groupe interministériel de recherches de Bordeaux.A l'issue des auditions, les dix suspects ont été mis en examen dont trois ont été écroués et 7 placés sous contrôle judiciaire strict. Arrêté dans le Var, le cerveau présumé du groupe, qui vivait sous une fausse identité, était déjà visé par un mandat d'arrêt pour des faits similaires.
Il aura fallu mobiliser 90 gendarmes pour cette opération d'envergure menée en Gironde, dans le Var et dans les Pyrénées-Orientales mardi. Dix personnes ont été arrêtées, soupçonnées d'avoir participé à une escroquerie "d'ampleur" sur des voitures de luxe.
Des échanges de tirs ont eu lieu, tôt dans la matinée du dimanche 26 août, à Loon-Plage (Nord) entre les gendarmes et les occupants d'une voiture, rapporte France Bleu. Un passager de la voiture a été blessé par balles lors de la fusillade. Il a été transporté à l'hôpital. Vers 5h du matin, après avoir remarqué plusieurs infractions d'un véhicule, ils décident de contrôler les passagers mais à ce moment, des échanges de tirs débutent entre les deux parties. "Les tirs venaient probablement des deux côtés" relève le parquet de Dunkerque. Lors des tirs, un passager du véhicule a été touché et, au moins, un autre occupant a pris la fuite.L'homme est activement recherché par les gendarmes.
Les échanges de tirs ont eu lieu alors que les gendarmes tentaient de contrôler un véhicule.
"On se réjouissait d'avoir une grande fête, mais voilà c'est contrarié avec la venue de Marine Le Pen." Le maire Didier Fouquet a regretté le déplacement de la présidente du Rassemblement national sur l'Île-de-Sein jeudi, pour célébrer l'appel du 18 juin. Selon l'édile, sa venue perturbe la commémoration officielle, initialement prévue "toute la journée avec un bagad, une goélette de la marine et un certain nombre d'officiels", évoquant des actions de protestation. "On nous vole un peu une cérémonie qui se voulait sympa", a-t-il déploré. "Il y aura une petite cérémonie ici sur l'île en comité restreint avant l'arrivée de Marine Le Pen", a indiqué à l'AFP Didier Fouquet.D'après lui, la cérémonie en présence du préfet du département et du préfet maritime se tiendra à la pointe de Pen-Hir, haut-lieu de la Résistance sur la presqu'île de Crozon. Interrogée, la préfecture du Finistère a simplement assuré lundi que "la cérémonie à Sein est maintenue", sans plus de précision.Didier Fouquet se dit "choqué" par ce déplacementLe RN a annoncé jeudi que Marine Le Pen se rendrait le 18 juin sur l'île pour commémorer les 80 ans de l'appel du général de Gaulle à combattre l'Allemagne nazie. Elle affirme que le RN est la "continuité" des idées du général de Gaulle, bien que son parti l'ait historiquement combattu. Ce lundi 15 juin, Marine Le Pen a confirmé son déplacement sur l'antenne de RTL. "Qui a le droit de m'interdire, moi, Française, cheffe du parti d'opposition, d'aller sur l'Île-de-Sein pour rendre hommage à ces Français qui, face aux élites qui s'étaient soumises, ont choisi la liberté de la France ?", s'est-elle interrogée.Didier Fouquet s'est dit "choqué" par ce déplacement qui vise à "récupérer des images, des symboles". "On n'est pas demandeur que Marine Le Pen vienne, mais on ne peut pas l'en empêcher", a-t-il souligné. "Il n'y aura personne de la mairie pour l'accueillir", a-t-il assuré, ajoutant qu'un collectif de Sénans était en train de se créer pour protester contre sa venue."La plupart des gens ici cherchent, sous une forme ou une autre, à montrer leur opposition et leur mécontentement", a-t-il indiqué. "Si Marine Le Pen arrive et trouve toutes les portes fermées et pas un chat dans les rues c'est quelque chose qui pourrait marquer", a-t-il avancé. La fédération du PCF du Finistère appelle de son côté à un rassemblement jeudi matin à Audierne, d'où doit partir Marine Le Pen pour Sein, pour lui montrer "qu'elle n'est pas la bienvenue".Plus d'une centaine de Sénans ont rejoint la Grande-Bretagne utilisant notamment des bateaux de pêche après avoir entendu l'appel du général de Gaulle. Ils rejoindront dans les ports anglais d'autres pêcheurs bretons pour former les premières unités des Forces navales libres.
Marine Le Pen a prévu de se rendre sur l'Île-de-Sein ce jeudi pour célébrer l'appel du 18 juin. Le maire a déploré que la venue de la présidente du Rassemblement national perturbe la commémoration officielle.
À trois jours du jour J, tour d'horizon de la situation.Dans une large coalition, syndicats, partis d'opposition et "gilets jaunes" appellent à faire grève et à manifester le 5 décembre contre la réforme des retraites qu'Emmanuel Macron est déterminé à "conduire à bien". Une mobilisation qui s'annonce suivie. "Tout est réuni pour avoir un 5 (décembre) puissant", prédit Fabrice Angei, haut dirigeant de la CGT. "Il y aura des occupations d'entreprises, d'usines, plus de 150 manifestations partout en France. Ce sera plus fort que la loi travail 2016 et que 95", prédit-il, en référence à la crise sociale d'il y a 24 ans face à un projet de réforme du système de Sécurité sociale et de retraite. Le point sur la situation :• Dans les transports► SNCFÀ la SNCF, trois syndicats représentatifs - la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire et SUD-Rail - ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité. En déposant un préavis, la CFDT-Cheminots menace de faire grève et espère des engagements du gouvernement.► RATPLes syndicats de la RATP promettent une mobilisation "aussi forte" que le 13 septembre, qui avait mis Paris quasiment à l'arrêt. Mais cette fois, ils appellent à une grève illimitée.► Air FranceDans le transport aérien, trois syndicats d'Air France particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis. À la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'USAC-CGT, deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens, appelle à faire grève jusqu'au 7 décembre, ce qui pourrait engendrer retards et annulations de vols.► Dans les transport routiers et urbainsLa CGT et FO appellent aussi à une grève illimitée dès le 5 décembre dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises, de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs ou les taxis.• EDFTrois des quatre syndicats représentatifs - CGT, FO et l'alliance CFE-CGC-Unsa - appellent à la grève alors que les 140.000 électriciens et gaziers ont leur propre régime. Les foyers n'ont pas à craindre de coupure de courant, mais la CGT appelle à des baisses de production d'électricité, des coupures de bâtiments publics d'État (hors lieux de santé) d'opérateurs privés et "d'entreprises qui licencient".• Carburants"Il y a des appels à la grève dans les sept raffineries françaises", précise la CGT Chimie, qui n'exclut pas des arrêts de production. Toutefois, les stocks rendent improbable une pénurie à la pompe à court terme. • PoliceLes syndicats Alliance et Unsa ont lancé un appel pour des actions le 5 décembre de 10H à 15H dans tous les services de police.Fermeture symbolique des commissariats, refus de rédiger des PV, contrôles renforcés aux aéroports et aux péages: diverses actions sont prévues. Pas question pour autant de rejoindre les cortèges de manifestants, a affirmé mercredi à l'AFP le secrétaire général d'Alliance Fabien Vanhemelryck, expliquant qu'il s'agissait pour les policiers de "manifester autrement".• PompiersDans un communiqué du 26 novembre, les pompiers ont également annoncé leur participation à la manifestation. Ils s'inquiètent du flou autour des des bonifications octroyées aux sapeurs-pompiers et craignent de voir leur niveau de pension diminuer.• ÉducationLa plupart des syndicats enseignants (Snes-FSU, Snuipp-FSU, le SE-Unsa, le Snalc, Solidaires...) ont appelé les quelque 900.000 enseignants des premier et second degrés à la grève. Selon Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU (le premier syndicat du primaire), 10 à 20% d'écoles annoncent déjà qu'elles seront fermées le 5 décembre, et 60% d'enseignants seront grévistes. Les enseignants ont jusqu'à 48 heures avant le jour de grève pour se prononcer, mais elle prévoit d'ores et déjà "un mouvement très suivi".Le service d'accueil dans les écoles sera "très compliqué car il y aura des grévistes également du côté des personnels non enseignants (Atsem), personnels de cantine et aussi des transports".Des syndicats lycéens (Fidl, UNL, MNL) se sont joints au mouvement, ainsi que des syndicats étudiants comme l'Unef, dans la foulée des mobilisations pour alerter sur la précarité étudiante. • Les avocats Le Conseil national des barreaux a voté une journée "justice morte" pour le 5 décembre. Les avocats veulent défendre leur "régime autonome" qui, selon eux, fonctionne "parfaitement" et ne coûte "pas un euro" à l'État. Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France, tous deux classés à gauche, ont également appelé à la grève, à la fois sur les retraites et contre "des projets de réforme mal conçus qui ne font que dégrader le service public de la justice". • HôpitauxDans un contexte de grève des urgences qui dure depuis huit mois, CGT, FO, SUD et le collectif Inter-Urgences ont relayé l'appel à la grève du 5, mais la date ne fait pas l'unanimité dans le secteur où une journée d'action spécifique est programmée le 17 décembre. Les internes sont appelés à la grève à partir du 10.Quid des "gilets jaunes" ? Réunis en "Assemblée des assemblées" à Montpellier le 3 novembre dernier, quelque 600 Gilets jaunes ont voté, à une écrasante majorité, leur participation à la manifestation du 5 décembre.Dans un communiqué, ces derniers ont appelé "les Gilets jaunes à être au cœur de ce mouvement, avec leurs propres revendications et aspirations, sur leurs lieux de travail ou sur leurs ronds-points, avec leurs gilets bien visibles !".Et les politiques dans tout ça ?Si les oppositions rejettent toutes le projet de réforme des retraites, les partis sont divisés sur l'opportunité de manifester ou pas le 5 décembre.• À gauche le soutien est unanime.► Olivier Faure, numéro un du parti socialiste, sera présent et le Conseil national du PS a appelé samedi à l'unanimité ses sympathisants à participer à la manifestation du 5 décembre. ► Les Verts appellent également leurs militants à se joindre à la mobilisation. Ils dénoncent la logique du gouvernement qui serait, selon David Cormand, leur secrétaire national, d'"opposer les plus fragiles entre eux". L'eurodéputé EELV a annoncé cette semaine qu'il manifestera le 5 décembre.► Pour les Insoumis, "la manifestation du 5 décembre sera le démarrage du grand mouvement contre la réforme des retraites" dont "l'objectif inavoué" est de "transférer les retraites vers le privé". Jean-Luc Mélenchon a twitté début novembre : "nous y serons". LFI prépare par ailleurs avec l'aide d'économistes un "contre-projet", qu'elle présentera d'ici "quelques semaines".► Enfin, Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste a confirmé sa présence "dans la rue" aux côtés des syndicats. "Le gouvernement sous-estime la colère profonde qui monte dans le pays", a-t-il déclaré jeudi sur RMC. Après la mobilisation contre le projet de réforme du gouvernement, le PCF a par ailleurs appelé jeudi les partis de gauche et écologistes à participer à un meeting commun à Saint-Denis le 11 décembre pour avancer "des contre-propositions" sur le financement du système de retraites.• "La droite ne soutient pas les manifestants, qui veulent que rien ne change" ni "le gouvernement, qui ne dit pas la vérité" mais elle se place "du côté de la majorité silencieuse" a résumé Damien Abad, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée aux Échos.• Le Rassemblement national, s'il dénonce sans ambiguïté la réforme des retraites portée par le gouvernement, est divisé sur l'opportunité de manifester le 5 décembre. "Il y aura sûrement des responsables du RN qui iront" défiler contre la réforme du gouvernement, qui "sera le hold-up du siècle", a assuré la semaine dernière Marine Le Pen. La présidente du parti d'extrême droite n'ira pas, mais laisse le "choix" à ses militants de descendre ou pas dans la rue.
De la SNCF à la RATP, en passant par Air France, EDF et les avocats, les appels à la grève le 5 décembre contre la réforme des retraites s'accumulent. À tel point que dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on l'appelle le "mur du 5 décembre".
Lundi 20 juillet, un accident sur l'autoroute A7 dans la Drôme causait la mort de cinq enfants. Trois jours après, les quatre autres passagers de la Renault Scénic qui a pris feu étaient toujours hospitalisés. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'accident a été causé par la casse du turbo du véhicule, provoquant un emballement du moteur puis son embrasement. "Le conducteur se trouvait alors, selon le parquet, dans la quasi-impossibilité d'arrêter le moteur, car la panne neutralise tous les systèmes d'assistance du freinage, d'où une sensation d'un freinage qui ne fonctionne pas" évoquée par le conducteur avant qu'il ne perde connaissance a indiqué à l'AFP le procureur de Valence Alex Perrin.Renault mis en causeLe véhicule datait de 2005, un contrôle technique aurait dû être effectué en mai mais en raison du confinement, l'Etat a accordé une modification des délais ne rendant ce contrôle obligatoire qu'à l'automne.L'avocat de la famille, Me Nicolas Cellupica, interrogé par Le Parisien met en cause le constructeur Renault. Selon le quotidien, il envisage une constitution de partie civile dès l'ouverture d'une information judiciaire. "C'est le turbo qui a lâché, il s'agit d'un problème technique du constructeur. Renault va devoir répondre de ses responsabilités dans cet accident dramatique", a déclaré Me Nicolas Cellupica.L'avocat affirme avoir recueilli d'autres témoignages confirmant le problème de moteur du véhicule. Témoignages qu'il va s'atteler à vérifier. Il souligne en outre que l'association de consommateurs UFC Que Choisir avait publié en 2006 une enquête sur les problèmes techniques des turbos de Renault.
L'accident de voiture qui a coûté la vie à cinq enfants lundi soir sur l'A7 dans la Drôme a été causé par la casse du turbo du véhicule. L'avocat de la famille, Me Nicolas Cellupica, met en cause le constructeur Renault.
Elle avait dîné avec un copain, un mercredi soir, avant de disparaître et de laisser l'inquiétude envahir ses proches. Léa Petitgas, 20 ans, n'a plus donné de nouvelles depuis le 13 décembre 2017 et personne ne semble l'avoir vu à Nantes, sa ville de résidence. Le lendemain, elle ne s'est pas présentée à la maison de quartier où elle effectuait son service civique, et son téléphone a cessé d'émettre depuis le 14 décembre. Homicide, suicide, départ volontaire, toutes les pistes sont étudiées par les enquêteurs, qui ont passé son appartement au crible. Léa n'a pas emporté ses effets personnels ni sa tablette graphique, peut-on lire dans Les dernières nouvelles d'Alsace. Les autorités ont alors lancé un appel à témoin le 20 décembre, puis un autre le 27 février. En vain. La jeune femme est d'un gabarit menu, mesurant 1m47, de type "européen", brune avec les yeux verts. Elle a le contact facile, se lie volontiers avec les gens et est "capable de faire confiance à des inconnus", indique l'avis de recherche de la police nationale. "Elle pourrait porter un pantalon, une veste kaki et une écharpe foncée".
Les enquêteurs de la police nationale multiplient les appels à témoins afin de tenter de retrouver trace de Léa Petitgas, disparue depuis le 13 décembre 2017.
Après une septième édition impressionnante, Danse avec les stars a confirmé son statut de programme incontournable dans le paysage audiovisuel français actuel. Avec des chorégraphies millimétrées, une production classieuse, des candidats survoltés et un jury de professionnels passionné, TF1 offre chaque semaine aux fidèles de l'émission une représentation exceptionnelle. Mais si la prochaine année du concours était celle du changement ? En effet, il se pourrait bien qu'un pilier du show ne rempile pas pour la saison 8...Un membre incontournableEt ce n'est autre que l'une des juges qui vient d'émettre des réserves pour noter les futures célébrités qui fouleront le dance-floor de DALS ! Marie-Claude Pietragalla a en effet révélé que son retour était probablement compromis, ce qui ne manque pas de décevoir ses fans. Bien qu'elle ne soit pas un élément historique de cette immense locomotive, elle répond néanmoins présente à l'appel depuis 2012, gratifiant les participants de ses conseils pointus et ses avis sensibles. Mais hélas, cette fois-ci, la danseuse contemporaine pourrait ne pas être en mesure de se libérer...Un planning trop chargéInterviewée par le journal Var Matin, dans le cadre de la promotion de son spectacle "Je t'ai rencontré par hasard" et pour évoquer ses ambitions, Pietra pour les intimes a expliqué avec sincérité : "Ecoutez, là je ne sais pas si je vais continuer parce que j'ai beaucoup de projets pour l'année prochaine." Ainsi, du fait d'un calendrier déjà très chargé, elle ne pourrait donc pas effectuer son come-back au côté de ses pétillants acolytes Fauve Hautot, Chris Marques et Jean-Marc Généreux... s'ils resignent. Seriez-vous triste de ce départ ou pensez-vous, au contraire, qu'un changement du jury (à l'instar de The Voice) permettrait à Danse avec les stars de se renouveler ?
Alors que la saison 7 de Danse avec les stars vient à peine de s'achever par la victoire de Laurent Maistret, la prochaine édition du concours est déjà dans les tuyaux chez TF1. Cependant, un membre du jury exprime déjà ses doutes quant à son retour dans l'émission.
L'exécutif au chevet des routiers ? Ces derniers, particulièrement éprouvés par les blocages liés aux manifestations des "gilets jaunes", seront reçus début janvier par le gouvernement, a-t-on appris mercredi 26 décembre. La réunion se tiendra en présence d'Élisabeth Borne, ministre des Transports, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État à l'Économie."L'idée est de travailler avec eux sur l'identification des difficultés économiques et opérationnelles rencontrées et les mesures qui peuvent être prises en soutien, à l'instar de ce qui est fait avec d'autres secteurs économiques" comme les commerçants, a fait savoir un porte-parole du ministère des Transports. "Cette réunion permettra également d'aborder la participation de ce secteur professionnel au grand débat national" organisé en janvier et février à la suite du mouvement des "gilets jaunes", a-t-il ajouté.La Fédération nationale des Transports routiers estime en effet à quelque deux milliards d'euros la perte d'exploitation pour l'ensemble du secteur. "Certaines entreprises, dont des entreprises de transport, sont sur le point de déposer le bilan. (...) Même si cela ne fait plus la une des médias, on aspire à retrouver l'ordre public et une vraie liberté de circuler", a lancé Florence Berthelot, déléguée générale de l'organisation, dans ses vœux de Noël.L'Organisation des transporteurs routiers européens (Otre) avait de son côté, plus tôt, interpellé Élisabeth Borne en demandant notamment le "versement d'un acompte sur le remboursement (de la) TICPE aux entreprises au titre de l'année 2019" et la "négociation d'un accord de transition énergétique dans le transport routier".
Début janvier, le gouvernement recevra les transporteur routiers pour une réunion consacrée aux difficultés rencontrées par les entreprises du secteur.
Il revendique sa proximité avec le peuple, ses origines. Homme de terrain et surtout homme de confiance d'Emmanuel Macron, Gérald Darmanin est "en première ligne" depuis quelques semaines comme le souligne Paris Match dans un portrait que le magazine lui consacre. Avec la réforme des retraites et la démission du haut-commissaire chargé du dossier, Jean-Paul Delevoye, il l'est d'autant plus. L'occasion pour le conseiller régional des Hauts-de-France de réaffirmer son ancrage social, avance BFM TV. Au passage, il égratigne une partie de l'entourage du président de la République. "Il manque sans doute autour de lui des personnes qui parlent à la France populaire, des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts. Il manque sans doute un Borloo à Emmanuel Macron", lance-t-il selon des propos rapportés par Paris Match. Très vite, cette déclaration a été interprétée de différentes façons sur les réseaux sociaux, entre indignation dans son propre camp et amusement. Mais Gérald Darmanin assume et relance l'idée d'un gouvernement considéré comme trop éloigné des Français et "trop parisien, trop bourgeois, trop techno ou trop strauss-kahnien", peut-on lire dans l'hebdomadaire. Sarkozy, un père Lui veut se démarquer et peut compter sur le soutien de ses fidèles, comme à Tourcoing (Nord) où il a été maire pendant trois ans (2014-2017). Dans la ville, les gens réclament son retour, mais lui se "sent chez lui", comme le précise Paris Match. Fils d'un tenancier de bar et d'une femme de ménage, il y a acheté une maison en centre-ville. Dans sa critique, Gérald Darmanin cite Jean-Louis Borloo. Pas un hasard selon BFM TV puisque l'ancien ministre délégué à la Ville sous Jacques Chirac devait réaliser un "plan" pour les banlieues. Mais Emmanuel Macron l'avait enterré en mai 2018 avant même qu'il ne soit présenté. Or Borloo, pour Darmanin, représente un certain ancrage social. Ancien maire de Valenciennes dans le nord comme lui, il représentait la "droite sociale" dont il se revendique. Gérald Darmanin fait valoir d'ailleurs sa proximité avec Nicolas Sarkozy, "un père" admet-il. À qui il a demandé conseil lorsqu'Emmanuel Macron lui a proposé le poste du Budget.
Le ministre de l'Action et des Comptes publics souhaiterait que son président soit entouré de personnes plus proches du peuple qu'elles ne le sont actuellement, rapporte BFM TV.
Quasiment cinq mois jour pour jour, Maurane disparaissait brutalement à l'âge de 57 ans à Bruxelles. À l'époque, elle enregistrait un album d'hommage à Jacques Brel qu'elle avait d'ailleurs bien entamé. Le choc quelque peu passé, sa fille, Lou Villafranca, s'exprime pour la première fois dans le magazine Télé Loisirs. Elle explique notamment pourquoi il était si important pour elle d'aller au bout de ce que sa mère avait entrepris. "Finir cet album est devenu une obsession, cela revenait à rendre hommage à l'immense artiste qu'elle était", dit-elle.Dans cette interview, la jeune femme de 25 ans avoue qu'elle a dû faire des choix, et notamment supprimer deux chansons prévues initialement. "J'ai enlevé L'air de la bêtise et Les bonbons, chansons 'gags' qui me semblaient moins appropriées après son décès", précise Lou Villafranca. Dans l'album, il n'y aura donc plus que douze reprises de Maurane."Ça avait un côté sadomaso"Mais pour la jeune fille, se replonger dans l'univers de sa mère a été parfois compliqué à vivre. "Entendre la voix de ma mère dix heures par jour, sept jours sur sept, avait un côté sadomaso, dit-elle dans Télé Loisirs. Ça fait un mal de chien, mais c'est une souffrance qui fait du bien", avant d'ajouter qu'elle était "super fière de l'avoir fait".Si ce projet qui lui tenait à cœur lui a permis de tenir, le deuil n'est pas encore tout à fait passé. "Je me suis mis dans une bulle. Je ne leur ai pas répondu (tous les messages reçus, ndlr), mais j'ai envie de les remercier tous", termine-t-elle dans Télé Loisirs. Lou Villafranca a par ailleurs dessiné la pochette de ce futur album posthume.
Cinq mois après la mort de la chanteuse Maurane, sa fille se confie dans le magazine Télé Loisirs. Lou Villafranca a décidé de terminer l'album que sa mère avait commencé, et explique combien il a été délicat pour elle de faire son deuil.
Un nid de ces insectes prédateurs des abeilles a été découvert en plein centre de la capitale, au Jardin des plantes (5e arrondissement) courant juillet, a annoncé lundi 25 juillet le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN). Il a été détruit.La présence du frelon asiatique - ou Vespa Velutina Nigrithorax - en Île-de-France était attestée depuis 2012, mais c'est la première fois qu'un nid est découvert. Arrivé en France il y a une dizaine d'années en provenance de la Chine, le frelon asiatique ne cesse de progresser sur le territoire, au détriment d'autres espèces autochtones, notamment les abeilles. Nigrithorax est en effet devenu un ennemi public, classé en 2012 "espèce exotique, envahissante et nuisible à l'apiculture", justifiant une dérogation fin 2013 pour l'usage du controversé dioxyde de soufre. Mais le frelon va bien. Il a colonisé plus de 60% du territoire, a été signalé en Espagne, au Portugal, en Italie, ponctuellement en Belgique. Soit via "bourgeonnement" classique - un front progressant de 60 à 70 km par an -, soit par "sauts de puce", aidé fortuitement par l'homme.Pour la communauté scientifique, le frelon asiatique est en "phase d'explosion", au détriment d'espèces autochtones ; une phase par laquelle passe toute "espèce invasive quand elle trouve un environnement adéquat". "Il est bien implanté, il est en train d'entraîner des problèmes", résume Éric Darrouzet, biologiste à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI) de Tours (Indre-et-Loire). Et pas seulement pour l'abeille domestique, dont il est friand (jusqu'à 50-60% de son menu).Prédateur, le frelon est adaptable, se nourrit de toutes sortes d'insectes, guêpes, diptères, coléoptères, des pollinisateurs sauvages. "Donc il peut survivre quasiment partout". "On a énormément parlé de l'impact du frelon sur l'abeille et oublié un peu de s'intéresser à son impact sur la biodiversité", relève Franck Muller, chargé de recherches "frelon" au Muséum d'histoire naturelle.
- Arrivé en France en 2004 dans des poteries importées de Chine, le frelon asiatique, qui inquiète les apiculteurs, envahit peu à peu toute la France. -Ce n'est pas une surprise, mais c'est désormais officiel : le frelon asiatique est bel et bien installé à Paris.
La présidente de la Commission européenne a estimé dimanche que les personnes âgées en Europe allaient devoir rester isolées encore plusieurs mois pour échapper au coronavirus. "Sans vaccin il faut limiter autant que possible les contacts des seniors", notamment ceux qui vivent dans les maisons de retraite, a déclaré Ursula von der Leyen dans le quotidien allemand Bild. "Je sais que c'est difficile et que l'isolement pèse mais c'est une question de vie ou de mort, nous devons rester disciplinés et patients", a-t-elle dit."Les enfants et les jeunes jouiront plus tôt de davantage de liberté de mouvement que les personnes âgées et celles avec des antécédents médicaux", a dit la dirigeante allemande de l'exécutif européen, disant "espérer" le développement d'un vaccin par un laboratoire européen "vers la fin de l'année"."Pour qu'on puisse ensuite rapidement vacciner nous sommes déjà en discussion avec des fabricants sur des capacités de production mondiales", a-t-elle dit.
"Les enfants et les jeunes jouiront plus tôt de davantage de liberté de mouvement que les personnes âgées", a prévenu Ursula von der Leyen.
Daniel Cohn-Bendit s'est confié cette semaine à Guillaume Durand dans les colonnes de L'Opinion. L'écologiste y parle notamment d'Emmanuel Macron, qu'il soutient depuis le premier tour de l'élection présidentielle. "Macron, c'est un Spontex. Parfois personne n'y comprend plus rien mais son tempérament est d'être Jupiter et les Tontons flingueurs à la fois", décrit l'ancien député européen qui ne doute pas que le chef de l'État "fera un second mandat".Il balaye par ailleurs les prédictions de ses détracteurs qui estiment que la macronie est en perdition depuis l'affaire Alexandre Benalla, ce collaborateur présidentiel filmé en train de molester deux manifestants le 1er mai à Paris. Selon lui, cette affaire qui a alimenté les médias tout l'été "est d'une simplicité incroyable.""Les Macron ont débarqué dans un univers qui leur était totalement étranger""Pendant toute la campagne, c'est l'homme à tout faire dans le bon sens du terme. Il portait les valises, il organisait tout", explique-t-il avant d'ajouter : "Un lien d'affection s'était installé, d'où les sous-entendus les plus ignobles qui ont été écrits sur le trio avec Brigitte. À lire certains papiers, tu te demandais si Benalla n'avait pas une liaison avec l'un ou l'autre. Non seulement c'est totalement faux mais Macron a découvert que ce mec avait totalement déconné. Comme il était en Australie et qu'il l'aimait bien, il n'a pas voulu l'enfoncer."Selon Le Parisien Brigitte Macron l'aurait elle évincé bien plus tôt afin de mettre un terme à la polémique. Face aux rumeurs sur une liaison supposée avec son époux, la première dame aurait même décidé de se rendre discrètement au Touquet pour rejoindre sa fille et ses petits-enfants. Pourtant, elle appréciait Alexandre Benalla révèle Daniel Cohn-Bendit. "Le soir où j'ai décidé de ne pas être ministre, j'étais à l'Élysée, Brigitte est passée. On a discuté une heure et elle m'a dit : 'Tu comprends, il nous aidait à garder un minimum de vie privée, pour aller au théâtre, au cinéma, déjeuner tranquillement avec une copine'", explique-t-il à Guillaume Durand. Selon l'écologiste, "les Macron ont débarqué dans un univers qui leur était totalement étranger trois ans avant. Normal que ça tangue."
Dans L'Opinion, Daniel Cohn-Bendit confie que l'ex-collaborateur du président de la République était d'une aide précieuse pour la première dame. Il l'aidait notamment à garder un minimum de vie privée.
Alors que le pays tourne à peine la page de la crise sanitaire et affronte de plein fouet la crise économique qui en découle, Emmanuel Macron pourrait bien être tenté d'opérer un remaniement ministériel pour se donner un nouveau souffle. S'il se décide - et l'hypothèse est plausible selon de nombreux observateurs -, le président de la République pourra compter sur les conseils de Gilles Le Gendre. D'après le journal Marianne, le chef des députés à l'Assemblée nationale a fait parvenir une note de travail à l'Elysée. Il y dresse la liste des candidats crédibles à chaque ministère. Qui pour investir le plus important de tous, Matignon ? Pour prendre la succession d'Edouard Philippe au poste de Premier ministre, Gilles Le Gendre a deux favoris : Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire. D'après lui, le premier cité "envoie le bon signal politique ; saura gérer la majorité, dans la complexité actuelle de sa composition ; offre un contraste de générations avec toi (Emmanuel Macron, NDLR) qui n'est pas inintéressant". Seul bémol, pour le chef des députés LREM, Jean-Yves Le Drian "appuiera peu l'élan que nous souhaitons donner". Le Maire et son "faible charisme"Bruno Le Maire, le deuxième candidat idéal, est quant à lui décrit comme un homme aux "pensées et discours limpides" mais ayant un "faible charisme". Malgré ça, Gilles Le Gendre rend son verdict : "Tout à fait possible (pour devenir Premier ministre, NDLR)." Olivier Véran, Marc Fesneau et Didier Guillaume, trois membres du gouvernement actuel d'Edouard Philippe, sont également cités dans la note comme candidats crédibles au poste.D'autres actuels ministres sont évoqués pour changer de portefeuille. Si Emmanuel Macron suivait les propositions de Gilles Le Gendre, Christophe Castaner quitterait ainsi le ministère de l'Intérieur pour prendre celui de la Défense et Gérald Darmanin, actuel ministre du Budget, irait au ministère des Affaires sociales.Manuel Valls, un "cas complexe"Mais des petits "nouveaux" pourraient aussi faire leur entrée au gouvernement. Trois noms issus de la société civile sont évoqués selon Marianne : Eric Lombard, le patron de la Caisse des dépôts, Frédéric Mion, le directeur de Sciences-Po Paris, et Marie-Ange Debon, la directrice générale de Suez. Cependant, c'est celui d'un visage bien connu du monde de la politique qui est sans doute le plus marquant de cette note : Manuel Valls. L'ancien Premier ministre, "un cas complexe" et "clivant pour la majorité", est envisagé par le patron des députés LREM pour les Affaires étrangères. "Nous n'avons pas tant d'atouts dans notre jeu pour négliger ce poids lourd", justifie-t-il.
Le chef des députés LREM à l'Assemblée nationale a adressé une note de travail à Emmanuel Macron, révèle Marianne. Gilles Le Gendre y dresse notamment son "casting" parfait pour un éventuel remaniement.
Un scooter maculé de sang a en effet été retrouvé, rapporte Le Parisien lundi 27 mars.Le deux-roues, un puissant T-Max semblable à celui utilisé par le tireur, a été repéré lors d'un contrôle de routine à Épinay, dans la nuit de dimanche à lundi. Son conducteur trentenaire n'avait pas les papiers du véhicule, dont la carrosserie présentait des taches de sang. L'homme a été placé en garde à vue, et les enquêteurs vont chercher à savoir s'il a un lien avec l'attaque qui a eu lieu la veille.Vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche, des policiers avaient été la cible de tirs, rue des Rosiers à Saint-Ouen. Ils avaient été appelés un peu plus tôt pour une rixe dans le quartier des puces. Arrivés sur place, ils n'avaient trouvé personne... Si ce n'est deux hommes masqués , montés sur un scooter. Le passager du deux-roues avait alors tiré à sept reprises en direction des fonctionnaires, dont l'un avait riposté. Aucun blessé n'avait été à déplorer ce soir-là.
C'est une découverte cruciale dans l'enquête sur les tirs qui ont visé des policiers à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, dans la nuit de samedi à dimanche. Si les auteurs de l'attaque n'ont pas encore été interpellés, les enquêteurs pourraient bien avoir mis la main sur le véhicule qui a servi à commettre le crime.
A partir de mercredi, tous les utilisateurs de Google activant pour la première fois l'historique des positions bénéficieront par défaut d'un effacement automatique de celles-ci au bout de 18 mois, a indiqué M. Pichai.De même, pour tous les nouveaux utilisateurs de Google à partir de mercredi, les données de l'historique de navigation sur le web seront elles aussi supprimées par défaut au bout de 18 mois.Pour les internautes déjà utilisateurs de Google, "nous ne modifierons pas vos paramètres", mais "nous vous rappellerons activement les contrôles de suppression automatique à votre disposition via des notifications intégrées aux produits et des e-mails, afin que vous puissiez choisir le paramètre de suppression automatique qui vous convient", indique Sundar Pichai.Les géants américains de l'internet sont confrontés depuis plusieurs années à une prise de conscience croissante des internautes sur l'étendue des données accumulées sur eux à des fins de ciblage publicitaire.Des moteurs de recherche comme DuckDuckGo ou Qwant en France par exemple ont bâti leur modèle d'affaires sur le fait qu'ils ne conservent pas les requêtes des utilisateurs, sans toutefois inquiéter Google qui reste archi-dominant sur ce marché. Dans son billet, Sundar Pichai mentionne d'autres précisions apportées par Google pour amadouer les internautes méfiants.Sur YouTube, la suppression automatique des données (sur les vidéos visionnées par exemple) sera "définie sur 36 mois par défaut si vous créez un nouveau compte ou activez votre historique YouTube pour la première fois", selon le patron de Google. Les utilisateurs actuels "peuvent toujours choisir l'option de suppression automatique de 3 ou 18 mois", précise-t-il.Google va également "faciliter" l'accès au mode "navigation privée" sur son moteur de recherche et ses produits Maps et YouTube, en permettant son déclenchement par une pression longue sur la photo de profil de l'utilisateur.
Google va proposer par défaut la suppression de données de localisation et de navigation sur le web au bout de 18 mois pour tous ses nouveaux utilisateurs, a annoncé mercredi le patron du géant américain Sundar Pichai dans un billet de blog.
Valérie Trierweiler a tourné la page et elle souhaite le faire savoir. Interrogée sur François Hollande elle a d'abord dit "vouloir avoir le droit d'avoir une opinion" sur lui en tant que journaliste. Avant de s'agacer. "On fait une émission sur François Hollande ? C'est un livre de 330 pages, et il y a trois pages sur François Hollande." Valérie Trierweiler s'agace sur France 5 des questions sur François Hollande: "Non, mais on est là pour faire une émission sur lui ? Ce n'est que 3 pages dans mon livre !"par Jeanmarcmorandini.comSi la journaliste a tempéré, Valérie Trierweiler a reconnu qu'elle allait mieux maintenant. Ajoutant qu'il "n'y a pas de raisons de revenir toujours sur cette période".
Invitée d'Anne-Elisabeth Lemoine sur France 5, Valérie Trierweiler est apparue très agacée quand la journaliste lui a posé des questions sur son ex-compagnon, François Hollande.
Avec 3,97 millions de visiteurs par an, pour un peu moins d'un million d'habitants, ce pays membre de l'Union européenne est fortement tributaire du tourisme (15% de son PIB).Mais en raison de la maladie Covid-19, l'île attend jusqu'à 70% moins de touristes. "Personne ici ne s'attend à gagner des sous cette année", a déclaré jeudi à l'AFP le vice-ministre du Tourisme Savvas Perdios.Les aéroports de Larnaca et Paphos rouvriront mardi leurs pistes aux avions en provenance de 19 pays, dont la Grèce, l'Allemagne, Israël, Malte, la Suède et la Pologne. - "Plans B et C" -Les voyageurs devront cependant montrer patte blanche, avec un test de Covid-19 négatif réalisé dans les 72 heures avant leur départ. A partir du 20 juin, seules les personnes arrivant des pays de la liste jugés un peu plus à risque sur le plan épidémiologique devront s'y soumettre.Ni la Russie, ni le Royaume-Uni, dont les ressortissants constituent plus de la moitié des touristes à Chypre, ne font partie des pays considérés comme "sûrs" par le gouvernement chypriote, qui a promis d'actualiser régulièrement cette liste.Avec moins de 1.000 cas, dont 17 décès, la République de Chypre --dont les autorités ne contrôlent que les deux tiers sud de l'île divisée-- a su limiter la propagation du virus sur son sol.Mais si jamais un touriste devait tomber malade pendant son séjour, les autorités promettent de prendre en charge les coûts liés à son hospitalisation, ses soins ou encore ses repas."Ce que nous offrons et vendons, ce n'est pas juste le soleil et la mer, c'est l'hospitalité et ceci est une prolongation de notre hospitalité", assure M. Perdios.En plus des 100 lits d'hôpital dédiés aux touristes malades du virus, des hôtels quatre étoiles fourniront 500 chambres pour les proches des malades devant observer une quarantaine. Leur hébergement et repas seront aussi pris en charge par l'Etat.De nombreuses autres mesures --protocoles de désinfection, prise de la température des voyageurs à leur arrivée-- visent à rassurer les touristes, mais aussi les locaux."Nous avons parcouru en long et en large les choses qui pouvaient mal tourner et nous tentons d'envisager des plans B et C", assure le vice-ministre.Jusque-là toujours en vigueur, des restrictions telles que la fermeture des piscines et des clubs de gym doivent être d'ici peu levées.- Les Britanniques en juillet ? -Et Chypre envisage d'ajouter sur la liste des pays dont les habitants sont autorisés à venir sur l'île, le Royaume-Uni "vers la mi-juillet", ainsi que la Russie "un peu plus tard, peut-être quelques semaines" après.La crise du nouveau coronavirus permettra peut-être au pays --qui sort tout juste la tête de l'eau après une grave crise économique en 2013-- de diversifier son marché touristique. La compagnie hongroise low-cost Wizz Air a ainsi annoncé ouvrir de nouvelles lignes aériennes avec Chypre.Si l'île rouvre progressivement ses frontières, les check-points de la "ligne verte" divisant le pays restent eux fermés jusqu'à nouvel ordre. Seuls les étudiants et quelques autres cas spécifiques sont autorisés à aller dans le sud de l'île depuis la République turque de Chypre-Nord (RTCN), uniquement reconnue par Ankara.Mais M. Perdios l'assure: lorsque les touristes seront autorisés à traverser cette ligne de démarcation, s'ils tombent malade en RTCN du nouveau coronavirus et reviennent ensuite en République de Chypre, l'engagement du gouvernement chypriote de prendre en charge leurs frais liés au virus sera toujours valide."Non seulement nous allons continuer à protéger nos citoyens, mais nous allons en plus prendre soin de toute personne venant sur l'île en vacances", promet le vice-ministre."Si nous avons eu cette idée, c'est parce que nous pouvons nous le permettre, mais surtout parce que nous pensons qu'il s'agit là d'une chose juste", estime-t-il.
Après une fermeture de ses frontières pendant près de trois mois en raison du coronavirus, Chypre va de nouveau accueillir des touristes à partir de mardi, offrant de couvrir leurs frais de santé en cas de contamination sur l'île méditerranéenne.
L'un d'eux est gravement blessé à la tête. Dimanche 21 juin, deux enfants de neuf ans ont été percutés par un poids lourd alors qu'ils circulaient à vélo dans la commune du Haut Valromey, dans l'Ain, a-t-on appris auprès des pompiers et des gendarmes."Les enfants étaient à vélo, ils ont dévalé une pente mais n'ont pas réussi à freiner à une intersection, et au même moment un camion de type bétaillère est passé", ont indiqué les gendarmes. Un des enfants héliporté à Lyon L'un des enfants, blessé gravement à la tête, a été héliporté à Lyon. Son pronostic vital n'est pas engagé, ont précisé les gendarmes.L'autre, blessé légèrement à la jambe, a été transporté vers la commune d'Oyonnax, dans l'Ain.L'intervention des pompiers a commencé peu après 15h30. Les gendarmes étaient encore sur place fin d'après-midi.
Les deux enfants circulaient à vélo, et ne sont pas parvenus à freiner à une intersection lorsqu'un poids lourd est passé.
Retrouvé par la police entre 07H00 et 08H00, ce corps serait celui d'un homme de 28 ans, a indiqué à l'AFP Philippe Sabatier, le procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer.Un document de transport mentionnant une date de naissance en 1992 et comportant une photo a en effet été retrouvé et le jeune migrant soudanais y a reconnu son compagnon, selon M. Sabatier. L'adolescent secouru, âgé de 16 ans et de nationalité soudanaise, "a indiqué qu'il avait tenté la traversée de la Manche en compagnie d'une autre personne", a détaillé M. Sabatier.Le parquet a ouvert une enquête en "recherche des causes de la mort".Les secours étaient intervenus dès 01H du matin, découvrant le jeune rescapé soudanais "en hypothermie" sur la plage, selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Il avait alors expliqué que son compagnon de voyage ne savait pas nager.Les autorités avaient donc engagé d'importants moyens de recherche, dont un patrouilleur, un canot de la station nationale de sauvetage en mer (SNSM) et un hélicoptère de l'armée de l'air belge, stoppant les recherches aux alentours de 04H00 pour se concentrer sur d'autres opérations, car "plusieurs embarcations" se trouvaient dans la zone.Selon plusieurs sources judiciaires, il s'agirait du premier migrant retrouvé mort sur le littoral du Nord-Pas-de-Calais en 2020. En 2019, quatre migrants avaient, eux, été retrouvés morts en mer et sur une plage française."Ce drame insupportable nous mobilise encore + avec @GDarmanin contre les passeurs qui profitent de la détresse d'êtres humains !", a réagi sur Twitter Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté.La ministre de l'Intérieur britannique Priti Patel a ensuite commenté ce tweet, déplorant la "perte douloureuse et tragique d'une jeune vie", qui "rappelle brutalement l'existence des odieux gangs criminels et passeurs de clandestins qui exploitent les personnes vulnérables. En travaillant ensemble, nous sommes déterminés à les arrêter", a-t-elle écrit.Depuis le 1er janvier, plus de 1.000 migrants (1.014) ont été interceptés par les autorités françaises après avoir tenté de traverser la Manche à l'aide d'embarcations de fortune ou à la nage, selon un décompte de l'AFP. Des enfants figurent régulièrement parmi les naufragés. Samedi, les autorités ont par exemple secouru 31 migrants dont trois enfants et un nourrisson de 18 mois. En 2019, 2.758 migrants tentant ces traversées avaient été secourus par les autorités françaises et britanniques, soit quatre fois plus qu'en 2018, selon la préfecture maritime.
Le corps d'un homme a été retrouvé mercredi matin sur une plage de Sangatte (Pas-de-Calais), après le sauvetage d'un jeune migrant soudanais, naufragé d'une embarcation pneumatique, qui a déclaré son compagnon de voyage disparu, a-t-on appris de source judiciaire.
Le maire de Langouët, en Ille-et-Vilaine, commune de 602 habitants, comparaît jeudi 22 août devant le tribunal administratif de Rennes pour avoir pris en mai un arrêté interdisant l'usage de pesticides près des habitations afin de "protéger la santé" de ses administrés.Attaqué par la préfecture, l'arrêté du 18 mai interdit l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel", selon le texte de cinq pages consulté par l'AFP. Cette distance peut être ramenée à 100 mètres, notamment si une haie permet d'éviter la dispersion des pesticides. Arrêté anti-pesticides : un large soutien au maire de Langouët (Ille-et-Vilaine)par Ouest-France.frDaniel Cueff, qui assurera seul sa défense jeudi, souligne dans son arrêté qu'un maire "a le devoir et la responsabilité de prendre au titre de son pouvoir de police toutes mesures de nature à prévenir et à faire cesser toutes pollutions sur le territoire de sa commune". Interrogé par l'AFP, il rappelle que Langouët "est engagée depuis 20 ans dans la transition écologique", avec une cantine 100% bio et locale depuis 2004, l'arrêt du désherbage chimique dès 1999, deux éco-hameaux et un gros travail sur la réduction de l'empreinte carbone du village. "Tous ces efforts sont atténués par le fait qu'une partie des agriculteurs n'a pas pris la mesure de la nécessité de se passer des pesticides de synthèse", constate M. Cueff, assurant pouvoir compter sur le soutien des habitants, qui ont d'ailleurs créé un collectif "Nous voulons des coquelicots".Du côté des agriculteurs, ceux qui n'ont pas pris le virage du bio ne cachent pas leur colère. "La décision du maire a été prise sans concertation", juge ainsi Dominique Hamon, éleveur bovin depuis 1981. "C'est comme si on vous enlevait votre ordinateur et qu'on vous disait d'aller téléphoner à la cabine à 15 kilomètres", ironise-t-il. "J'ai 35 ha de maïs pour nourrir mes bêtes. On est obligé de traiter pour éviter les mauvaises herbes. Je sais que ça pollue mais en 40 ans, on a drôlement changé nos façons de travailler et on n'est plus des apprentis sorciers", plaide-t-il."Aucun péril imminent" selon le préfetEn France, plus d'une dizaine de maires ont pris depuis deux ans des arrêtés antipesticides. Dans un courrier demandant l'annulation en référé de celui de Langouët, la préfète d'Ille-et-Vilaine indique que le tribunal administratif de Lyon a déjà annulé en 2012 un arrêté semblable, estimant le maire incompétent pour statuer dans un domaine dévolu à l'État. Elle juge également qu'il n'existe "aucun péril imminent" à Langouët, rappelant que les produits chimiques utilisés disposent d'une autorisation de mise sur le marché et que l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) est seule fondée à agir en cas d'éléments scientifiques nouveaux, comme la présence de nanoparticules dans ces produits ou l'existence de perturbateurs endocriniens, arguments invoqués par le maire. De son côté, Daniel Cueff, soutenu par un collectif d'une vingtaine d'associations écologistes, entend démontrer sa compétence et a produit en réponse un mémoire de "plusieurs dizaines de pages" et fait valoir une "carence de l'État"."Il n'existe pas de réglementation en France sur la concentration des pesticides dans l'air ni de zone tampon entre les champs traités et les habitations alors que l'Organisation mondiale de la Santé a classé en 2015 le glyphosate comme cancérigène probable", soutient-il. Et d'ajouter que le Conseil d'État a partiellement annulé le 26 juin un arrêté réglementant l'utilisation des pesticides au motif qu'il ne protégeait pas suffisamment la santé des riverains.
La préfecture estime que seul le ministère de l'agriculture est habilité à réguler l'usage des pesticides.
L'épidémie avance moins vite, mais elle continue d'avancer, a expliqué, lors de son point quotidien du mardi 7 avril, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. 30.000 personnes sont hospitalisées en France, soit 305 de plus au cours des 24 dernières heures. 7.131 cas nécessitent, en raison de leur gravité, un placement en service de réanimation, soit 518 cas supplémentaires en une journée. Il y a malgré tout un motif d'espoir dans ces nombres, a indiqué Jérôme Salomon.Le besoin de nouvelles places augmente moins rapidement. Le solde, sorties de services de réanimation et admissions est toujours positif, +59, mais il est passé sous la barre des 100 pour la première fois depuis plusieurs jours."Cependant il est positif, a rappelé le directeur général de la Santé, et l'épidémie continue sa progression."Le nombre de morts a, quant à lui, fortement augmenté, en raison d'un "retard de saisie" dans certains établissements. Dans les hôpitaux 7.091 décès ont été reportés, soit une augmentation de 597 en 24 heures. Dans les Ehpad, ce sont 820 décès qui ont été enregistrés, portant le total à 3.237.Mortalité en hausse de 30%Des nombres appelés à évoluer, 4.553 établissements médico-sociaux ayant rapporté un épisode de Covid-19. Au total, dans les hôpitaux et les Ehpad, 10.328 décès ont été à déplorer depuis le 1er mars. La mortalité a, quant à elle, augmenté de 30% en France en semaine 13, du 22 au 28 mars. Principales régions touchées, le Grand-Est, l'Île-de-France, la Bourgogne Franche-Comté, les Hauts-de-France, et le Centre-Val-de-Loire. Quelques départements sont confronté à une mortalité exceptionnellement haute : le Haut-Rhin, Paris, la Seine-Sain-Denis, et le Val d'Oise. Motif d'espoir malgré tout, 19.337 patients ont été déclarés guéris à l'hôpital.
Lors de son point quotidien, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a indiqué que l'épidémie avançait moins rapidement en France. Cependant, 10.328 décès on été à déplorer depuis le 1er mars.
Onze personnes ont été interpellées dimanche en marge du déplacement du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à Saint-Étienne-du-Rouvray. "Onze personnes ont été interpellées et auditionnées, quatre sont en garde à vue pour outrage, et toutes sont verbalisées pour manifestation interdite", a précisé la préfecture de Seine-Maritime."Darmanin sale violeur"En plein discours d'hommage au prêtre Jacques Hamel, les mots "Darmanin sale violeur" ont été proférés par un ou plusieurs individus. Selon la préfecture le secteur où avaient lieu les hommages n'était pas fermé. "Même s'il y avait une interdiction de manifester, le secteur était ouvert au public", a rappelé la préfecture. Les personnes qui "ont interpellé le ministre ont été exfiltrées". Elles sont "connues pour leur appartenance à la mouvance gilets jaunes et ultra gauche", et les mots proférés ne sont pas le fait de féministes.La préfecture rappelle néanmoins "qu'il est scandaleux de profiter d'une cérémonie de recueillement" pour commettre ce type de manifestation."Culture du viol en marche"Depuis sa nomination à l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui fait l'objet d'une accusation de viol, est la cible d'associations féministes. Dénonçant "la culture du viol en Marche", il y a deux semaines, plusieurs milliers de manifestants avaient protesté à Paris et dans plusieurs villes contre la présence de M. Darmanin au gouvernement.Dans son discours dimanche, M. Darmanin a rendu hommage au père Hamel "mort sous les coups de la barbarie la plus infâme et la plus aveugle". Son assassinat "n'a pas touché que les chrétiens. Il a touché toute la France en son cœur et en son esprit", a dit le ministre. "Mettre à mort un prêtre (...) c'est tenter d'assassiner une partie de l'âme nationale" a souligné M. Darmanin.Assassiné par deux terroristes"Quatre années après, nous nous souvenons de son action. De ce drame. Et nous n'oublions pas", a dit M. Darmanin, souhaitant que la vie et la mort du prêtre puissent "être la fois un exemple pour ceux qui croient et un vœu d'espérance de fraternité républicaine pour tous".Le 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel, prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), a été égorgé dans son église par deux jihadistes, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, qui ont été tués par la police. L'assassinat avait été revendiqué par l'organisation État islamique.
Le ministre de l'Intérieur rendait ce dimanche hommage au père Hamel, assassiné il y a quatre ans à Saint-Étienne-du-Rouvray.
La victime a été prise en charge par les secouristes de la Croix Rouge, vers 20h30 puis transportée "dans un état grave" à l'hôpital de Carémeau de Nîmes. L'homme, originaire de Mas-Thibert, souffre d'"un grave traumatisme crânien", selon La Provence."Une imprudence à l'origine du drame"Les circonstances précises de l'accident, survenu lors d'un lâcher de taureaux, étaient encore inconnues samedi soir. Selon le question régional, pas moins de "100 taureaux" auraient été lâchés lors de cet encierro. Le quotidien explique qu'"une imprudence est à l'origine du drame". L'homme aurait passé les barrières de sécurité pour prendre une photo. En novembre à Uzès (Gard), une spectatrice d'une vingtaine d'années avait également été blessée lors d'une course de taureaux. La victime se trouvait au milieu du parcours des bovins, à un endroit très dangereux, selon les organisateurs de la manade.
Un homme de 55 ans a été grièvement blessé le vendredi 27 juillet à Beaucaire (Gard) après avoir été percuté par un taureau lors d'un encierro dans les rues de la ville.
Il était une légende de la bande dessinée américaine. Le scénariste américain Stan Lee, co-créateur notamment de Hulk, des X-Men ou encore de Spider-Man, est mort lundi matin dans un hôpital de Los Angeles selon le site TMZ et le Hollywood Reporter. "Mon père aimait tous ses fans", a déclaré sa fille J.C. à TMZ.Une révolution dans le "comic-book"Nonagénaire au regard rieur derrière ses verres fumés, Stan Lee a plongé dans l'univers des comics par le plus grand des hasards, loin de s'imaginer qu'il ferait rêver plusieurs générations de fans de super-héros. Dans les années 60, avec Marvel, le scénariste avait révolutionné le "comic-book", la bande-dessinée américaine, et par répercussion la culture populaire mondiale. Ses personnages, de Iron Man à Black Panther, sont devenus les figures de proues de l'industrie cinématographique américaine et ont fait rêver plusieurs générations de fans. Ce New-Yorkais, fils d'immigrés roumains, a commencé à travailler pour Timely Comics, l'ancêtre de Marvel, en 1939. Il a su donner au genre super-héroïque un nouveau souffle, en créant des personnages dont les pouvoirs étaient contrebalancés par un humanisme poignant, assurant leur popularité auprès d'un public capable de s'identifier. Connu pour ses lunettes de soleil et son pull vert, il s'était assuré une popularité sans faille auprès des fans de bande dessinée et de "pop culture". Le grand public le reconnaissait grâce à ses apparitions dans les films Marvel. Une de ses marques de fabrique: donner les mêmes initiales aux prénoms et aux noms de ses personnages. Peter Parker, Reed Richards, Bruce Banner et Matt Murdock n'échapperont pas à la règle. Dans les années 60, Stan Lee devient l'homme-orchestre de la maison d'édition, rebaptisée "Marvel". Il cumule les fonctions de scénariste, d'éditeur et de directeur de la publication. Génie du marketing, il crée un "univers Marvel". Tous ses super-héros évoluent dans un même monde et se retrouvent dans les pages des différents magazines du groupe: tout est fait pour que les fans aient le sentiment d'appartenir à une communauté. Plusieurs décennies plus tard, Hollywood a toujours recours à la même technique dans ses adaptations sur grand écran des aventures de super-héros. L'ambassadeur des comicsL'éditeur devient l'ambassadeur des comics aux Etats-Unis, multipliant les conférences dans les universités et les apparitions dans les conventions de fans, qui le considèrent parfois comme un demi-Dieu. Grand admirateur de Walt Disney, il supervise des adaptations des héros Marvel pour la télévision et le cinéma, prenant l'habitude de faire de courtes apparitions dans tous les films mettant en scène ses personnages.Après avoir brièvement dirigé l'ensemble de la société, il quitte Marvel à la fin des années 90. Malgré un long procès avec Marvel, racheté en 2009 par Disney pour 4 milliards de dollars, Stan Lee est toujours resté étroitement lié à la société, dont il était toujours président émérite et symbole éternel.
Stan Lee, le scénariste américain qui a notamment créé pour l'éditeur Marvel Comics des personnages iconiques comme Spider-Man ou Hulk, est décédé lundi à l'âge de 95 ans.
Thomas Sotto en avait visiblement gros sur le cœur. Ce mardi 31 mars, au moment d'entamer son traditionnel journal de 18 Heures sur RTL, le journaliste-présentateur a tenu à déroger quelque peu à ses habitudes en poussant un coup de gueule. Dans son collimateur : toutes ces personnes, de plus en plus nombreuses, depuis le début de la crise du coronavirus, qui demandent à leurs voisins soignants de déménager par crainte d'être contaminées. "Je voudrais, pour une fois, adresser un message personnel. Un message adressé à tout ceux qui ont découvert subitement qu'une médecin, un infirmier ou une aide-soignante vivait dans la même cage d'escalier qu'eux, et qui se croient autorisés, via des petits mots d'une lâcheté infinie, scotchés sur un hall d'immeuble ou glissés sous un essuie-glace, à leur demander de s'installer ailleurs, de déguerpir", a-t-il lancé, la mine grave.Demain, "ils sauveront la vie de vos parents ou de vos enfants""C'est de Lacombe Lucien aux petits pieds, comme dirait l'autre, qui ne réalisent pas qu'aujourd'hui, ces soignants sont nos anticorps face à l'épidémie, que ces gens mettent leur vie en péril pour sauver les nôtres. Vous qui n'avez pas compris que, demain, ce sont vos voisins de palier en blouse-blanche, ceux-là même que vous voulez chasser comme des malpropres, qui peut-être sauveront la vie de vos parents, ou de vos enfants, et ils ne vous demanderont même pas un petit mot de remerciement", a conclu le journaliste.Si les soignants reçoivent de nombreux témoignages de soutien depuis début de la crise sanitaire traversée par notre pays, comme ces salves d'applaudissements quotidiennes à 20 heures, la peur pousse également certaines personnes à traiter le personnel hospitalier comme des véritables parias. Depuis plusieurs jours, les témoignages de professionnels de la santé sur les réseaux sociaux affluent. Dimanche 22 mars, une aide-soignante toulousaine partageait par exemple le message qu'elle avait retrouvé scotché sur sa porte. Sur un bout de papier, son voisin lui demandait "de ne plus toucher les portes communes" et "d'essayer de se loger ailleurs".
Thomas Sotto s'en est pris ce mardi soir à toutes les personnes qui exigent un déménagement de leurs voisins soignants. À l'antenne, le journaliste de RTL n'a pas mâché ses mots.
Nick Cordero a passé des mois en soins intensifs où il était traité pour le coronavirus. Il avait été amputé d'une jambe en raison de complications dues à la maladie. Il est décédé dimanche 5 juillet, a annoncé son épouse. "Mon cher mari nous a quittés ce matin. Il était entouré de sa famille aimante, qui a chanté et prié alors qu'il quittait doucement cette terre", a écrit Amanda Kloots sur Instagram. "Je suis incrédule et je souffre partout. Mon cœur est brisé car je ne peux pas imaginer notre vie sans lui." Son combat raconté sur les réseaux sociaux "Il nous manquera dans tout ce que nous faisons chaque jour, à Elvis et moi", a-t-elle poursuivi, faisant référence à leur fils d'un an. Amanda Kloots racontait raconté le combat de son mari contre la maladie sur les réseaux sociaux, fédérant de nombreux fans. Elle a précisé qu'il était souffrant depuis 95 jours. Jambe amputée Après presque trois semaines en soins intensifs, les médecins de Nick Cordero avaient dû lui amputer la jambe droite car un caillot empêchait sa circulation sanguine - une des complications graves du coronavirus.Le comédien était placé dans le coma depuis des mois, mais il avait repris conscience début mai. Il ouvrait les yeux et communiquait à travers eux. Il était en attente d'une greffe des poumons Selon son épouse, il avait perdu 29 kg en raison d'une atrophie musculaire et n'était pas capable de bouger ou parler mi-juin. Il était en attente d'une double transplantation pulmonaire quand il est décédé. Nick Cordero était connu pour ses rôles dans les comédies musicales "Waitress", "A Bronx Tale" et "Bullets Over Broadway," pour laquelle il avait été nommé pour un Tony award. Il a joué dans plusieurs sériex télévisées, notamment "New York, unité spéciale", de 2015 à 2019.
Le comédien canadien, célèbre pour ses rôles à Broadway et à la télévision ("New York, unité spéciale"), avait 41 ans. Il est mort après des mois de souffrance.
C'est ce que l'on appelle une grosse boulette. Comme le révèle RTL, Alexandre Benalla et Vincent Crase, deux des protagonistes d'une affaire qui secoue la République depuis l'été dernier, ont pu être en contact pendant une bonne heure le 19 février dernier, alors qu'ils se trouvaient au palais de justice de Paris. Les deux hommes, qui n'ont logiquement pas le droit d'entrer en contact l'un avec l'autre, étaient convoqués par un juge des libertés pour avoir enfreint une première fois cette interdiction, comme l'avaient révélé des enregistrements rendus publics par le site d'information indépendant Mediapart. Mardi 19 février, en début d'après-midi, les deux protagonistes d'une affaire qui a débuté par des violences sur des manifestants le 1er mai 2018 et qui a ensuite donné lieu à une série de révélations qui semble sans fin, étaient convoqués par la justice en vue de leur éventuel placement en détention provisoire. Alors qu'ils sont supposés ne pas pouvoir se parler, une erreur de transmission des consignes aux policiers qui les accompagnent a abouti à leur installation dans un box commun où ils ont pu, pendant une heure, échanger à leur guise.Vers 15 heures, comme l'explique RTL, les magistrats se sont rendu compte de la grosse erreur qui avait été commise et ont fait séparer les deux hommes, qui ont fini comme attendu leur journée en prison. Ce nouveau cafouillage, dans une affaire qui n'en manque pas, risque encore une fois de faire beaucoup parler. Alexandre Benalla et Vincent Crase, incarcérés depuis la semaine dernière, ont vu leur premier recours rejeté vendredi 22 février. Un nouvel appel de leur placement en détention provisoire sera examiné mardi 26.
Le 19 février dernier, alors qu'ils étaient sur le point d'être entendus par le juge des libertés, Alexandre Benalla et Vincent Crase ont pu partager un box commun sans interdiction de communiquer, comme le raconte RTL.
En décembre 2006, Benjamin Castaldi et Flavie Flament officialisaient leur séparation. Après quatre ans de mariage et la naissance de leur fils Enzo en 2004, les deux animateurs ont rompu, et leur divorce a été prononcé en juillet 2008. Les deux collègues s'étaient rencontrés en 2000 sur le plateau des Petits Princes, une émission de divertissement diffusée sur TF1. "Le jour de notre rencontre, je suis venue à la vie une deuxième fois. Avant, c'était 27 années d'errance" avait déclaré Flavie Flament sur le plateau de Salut les terriens en 2015.Dans Touche pas à mon poste ce mardi 20 mars, Benjamin Castaldi a révélé des informations croustillantes sur les dessous de sa rupture avec l'animatrice. Avouant qu'il n'a jamais été vraiment irréprochable dans leur histoire d'amour, l'animateur du Loft et de Secret Story a confié s'être fait larguer par SMS : "En fait, je faisais la matinale sur RTL2, et je partais assez tôt le matin. Je revenais après l'émission et je faisais une petite sieste parce que j'étais fatigué. Et j'ouvre mon téléphone, et je vois ce texto qui me dit que c'est fini''.4 mariages pour une lune de mielLa vie sentimentale de Benjamin Castaldi n'a de cesse d'être raillée par Cyril Hanouna dans TPMP. Le chroniqueur et animateur de C8 s'est remarié une quatrième fois en août 2016 avec Aurore Aleman, une directrice de casting qui a notamment travaillé pour Secret Story. Outre Flavie Flament, Benjamin Castaldi avait aussi divorcé en 2001 de Valérie Sapienza, mère de ses deux aînés Simon et Julien, et de Vanessa Broussouloux en 2016.
Dans Touche pas à mon poste ce mardi 20 mars, Benjamin Castaldi a donné quelques informations surprenantes sur les dessous de sa rupture avec l'animatrice Flavie Flament il y a onze ans.
L'ancien député de l'Allier Jean Gravier comparaît ce jeudi 14 novembre devant la Cour d'Assises de Moulins (Allier) pour avoir grièvement blessé en 2016 un aubergiste qui avait miraculeusement survécu. Le procès doit se dérouler sur deux jours, jusqu'à vendredi.Le 26 juillet 2016, l'ancien parlementaire, fortement alcoolisé et sous l'emprise de plusieurs médicaments, avait tiré sur Jean-Luc Ait Maamar, patron de l'auberge de Saint-Genest (Allier), près de Montluçon, avec lequel il avait eu une altercation, le blessant à la tête. Alors âgée de 60 ans, la victime, dont le pronostic vital était engagé, avait été transportée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, où elle avait finalement pu être opérée pour extraire la balle. L'aubergiste est depuis en "incapacité totale de travail". Une expertise réalisée fin 2018 évoque "de très importantes séquelles futures", entraînant "un déficit fonctionnel permanent à hauteur de 70%". Mis en examen pour "tentative de meurtre" dans un premier temps, M. Gravier, 66 ans, comparaît finalement pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente avec usage d'une arme". Placé sous contrôle judiciaire, il est aussi poursuivi pour "conduite d'un véhicule en état d'ivresse". "Mon client a toujours dit qu'il ne connaissait pas la victime. Il n'avait pas la moindre envie de lui faire du mal. Pour lui, c'est un accident dramatique et malheureux. Il ne se pardonne pas son comportement", a indiqué son avocat Me Gilles-Jean Portejoie. Au cours de l'enquête, M. Gravier a assuré qu'il n'avait pas "volontairement" blessé M. Ait Maamar.Selon un témoin, juste avant les faits, M. Ait Maamar avait refusé de servir un nouveau verre à M. Gravier, qui était alors parti au volant de sa voiture et s'était embourbé dans une zone de travaux à proximité de l'établissement. L'aubergiste était venu lui prêter main forte, mais une dispute avait éclaté entre les deux hommes, entraînant le geste de M. Gravier. L'ancien élu affirme avoir tiré un coup de feu par la vitre ouverte de sa voiture "pour signaler son départ"."Il dit qu'il n'était pas lui-même ce jour-là sous l'effet de l'alcool et de médicaments à base de benzodiazépine (anxiolytiques). D'ailleurs, l'expert psychiatrique a conclu à une altération du discernement" le jour des faits, fait valoir M. Portejoie selon lequel son client est "dévasté par cette affaire". Sa femme et ses trois filles ont assuré au cours de l'enquête qu'il n'était pas un consommateur régulier d'alcool, mais avait du mal à le tolérer.L'avocat de l'aubergiste Me Frédéric Bibal a indiqué de son côté dans un courrier adressé au juge en mars "que son client restait persuadé de l'intention homicide de Jean Gravier". Jean Gravier a été député de l'Allier sous les couleurs de l'UDF de 1993 à 1997, et maire de Villebret, commune limitrophe de Saint-Genest où se sont déroulés les faits, de 1983 à 2004. Il a déjà été condamné pour violences avec arme en 2004 par le tribunal correctionnel de Montluçon et pour prise illégale d'intérêts en 2003 par la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme).
L'ex-parlementaire Jean Gravier est jugé pour une altercation survenue en 2016, l'ayant opposé au gérant d'une auberge qui souffre aujourd'hui de "très importantes séquelles".
Il avait 20 ans.Le rappeur originaire de Floride a été abattu en pleine journée à Deerfield Beach, une ville au nord de Miami. "La victime adulte masculine est bien Jahseh Onfroy, 20 ans, aussi connu comme le rappeur XXXTentacion", a écrit le service du shérif de Broward sur Twitter, après avoir indiqué sur le réseau social que la victime était morte lors d'une fusillade.Selon le site d'informations TMZ, un appel téléphonique a été passé dans l'après-midi aux services de police pour signaler que deux assaillants en cagoule venaient de voler un sac Louis Vuitton du véhicule du rappeur, avant de repartir dans leur SUV noir."L'homme de 20 ans a été approché par deux hommes suspects armés. Au moins l'un d'entre eux a ouvert le feu sur Onfroy. Les deux suspects se sont enfuis dans une voiture de couleur foncée. Les premiers éléments de l'enquête laissent à penser qu'il pourrait s'agir d'un vol à main armée", a confirmé le bureau des shérifs.Le célèbre rappeur américain, Kanye West, lui a rendu hommage dans un tweet. "Repose en paix. Je ne t'ai jamais dit à quel point tu m'as inspiré quand tu étais ici. Merci d'avoir existé", a écrit le mari de Kim Kardashian. XXXTentacion a accédé à la célébrité en publiant ses morceaux sur la plateforme SoundCloud. Sa musique, très sombre et aux sonorités étouffées évoquait souvent sa dépression et son passé de criminel. Son dernier album avait fini à la première place du classement de référence Billboard, le magazine américain consacré à l'industrie du disque.
VIDÉO. Le rappeur américain XXXTentacion a été assassiné par balles dans sa voiture le lundi 18 juin près de Miami.
La colère gronde à Marseille ce mardi 6 novembre au lendemain de l'effondrement de plusieurs immeubles vétustes du centre-ville qui a fait au moins quatre morts, alors que les recherches se poursuivent pour retrouver d'autres victimes. Après l'effondrement des deux bâtiments vétustes lundi matin, suivi de l'écroulement partiel d'un troisième bâtiment mitoyen en fin de journée, les secours tentent de retrouver cinq habitants du numéro 65 rue d'Aubagne manquant à l'appel, ainsi que trois personnes qui auraient pu être invitées dans l'immeuble. Les deux autres immeubles étaient murés et, théoriquement en tout cas, inhabités."Ça aurait pu être moi", souffle aupprès de l'AFP Sophie, une étudiante de 25 ans, locataire d'un studio au 65 rue d'Aubagne. La jeune femme avait quitté son appartement dimanche soir, pour aller chez ses parents car "depuis plusieurs jours, les portes de plusieurs appartements ne fermaient plus, ou à peine", a-t-elle expliqué. "Je ne me suis pas dit que ça allait s'effondrer, mais que ça sentait mauvais. Et surtout que si je passais la nuit ici, j'allais rester enfermée. J'ai eu la chance d'avoir mes parents sur Marseille, je suis allée dormir chez eux. Et, à 9 heures, l'immeuble s'est effondré, avec mes voisins dedans", a-t-elle redit devant les caméras de France 2. Pas la première alerteQuelques jours auparavant, le 2 novembre, un incident s'était déjà produit dans son immeuble. Alors qu'elle discutait dans la cage d'escalier avec une voisine, "les carreaux de verre qui surplombent la porte se sont explosés, seuls". Elles ont alors contacté le syndicat de l'immeuble, qui n'a rien fait selon elle.Elle les avait déjà "harcelé pendant deux jours" en octobre pour des dégâts, comme le mur incurvé de sa cage d'escalier. Les pompiers sont finalement intervenus durant quatre heures le 18 octobre, avant de dire aux habitants de regagner leur logement, que tout allait bien. Elle a pourtant découvert par la suite un arrêté de péril affiché sur la porte de l'immeuble. Elle s'en est inquiété auprès du syndicat, qui lui a répété que tout allait bien."Ils ont tué mes voisins. C'est juste une évidence. J'espère que justice sera faite", martèle-t-elle ce mardi devant les caméras de la chaîne de télévision. Auprès de l'AFP, elle a précisé avoir porté plainte dès lundi auprès de la police judiciaire, saisie de l'enquête. Castaner promet un "audit de l'habitat indigne"Le syndic de l'immeuble numéro 65, dont 9 appartements étaient occupés, assure auprès de l'agence de presse avoir pris toutes les mesures utiles pour la sécurité du bâtiment, mais pointe l'état de l'immeuble voisin, 63 rue d'Aubagne racheté par le bailleur social municipal, et muré de longue date.Si la mairie a avancé l'hypothèse des fortes pluies des derniers jours pour expliquer la catastrophe, plusieurs représentants de l'opposition ont fait le lien avec l'ampleur du problème du logement indigne à Marseille."Nous avons demandé immédiatement au préfet de réaliser un audit précis de l'habitat indigne sur la ville de Marseille", a annoncé mardi après-midi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, interrogé par des députés à l'Assemblée nationale.
Sophie, 25 ans, locataire d'un studio d'un des immeubles qui s'est effondré lundi matin à Marseille, avait choisi de dormir chez ses parents la veille au soir. Face aux caméras de France 2, elle "espère que justice sera faite" pour ses voisins.
L'accès à certaines plages des côtes au nord de la France, dans le Pas-de-Calais, seront fermées dès 8 heures ce dimanche et ce jusqu'à mardi midi, en vue de l'arrivée de la tempête Ciara attendue dimanche 9 février.Les prévisionnistes annoncent des vents allant de 120 à 140 km/h sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord, et de 100 à 120 km/h dans les terres de Normandie et des Hauts-de-France à la Lorraine. Accès fermés et événements annulés ou reportésLes parkings en front de mer seront fermés, les sports nautiques interdits et l'accès aux deux bases nautiques et à la plage du Touquet seront fermés. Des événements sont également annulés, comme les rencontres organisées par la Ligue de football des Hauts-de-France. Une épreuve de VTT qui devait rassembler 600 participants à Blendecques, dans le Pas-de-Calais, a elle été reportée, et une course pédestre près de Boulogne-sur-mer a été annulée. Des épisodes de vagues-submersion pouvant atteindre 8 mètres de haut sont attendus sur les côtes. La préfecture du Pas-de-Calais recommande donc de ne pas se promener en bord de mer ou des estuaires, de se tenir informé de l'évolution de la situation et de circuler au minimum sur les routes.
Elle n'est pas encore arrivée qu'elle fait déjà beaucoup parler d'elle. Le nord de la France se prépare à l'arrivée de la tempête Ciara qui touche le nord de l'Europe dimanche. Des rafales de vent allant jusqu'à 140 km/h sont attendues sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord, annonce Météo France.
"On peut jouir d'un viol", a-t-elle affirmé sur le plateau de BFM TV. "La question n'est pas de savoir si on peut jouir d'une façon organique pendant un viol ou pas, la question est de se servir de ce genre d'argumentation pour porter le discours du manifeste sur la 'liberté d'importuner' et j'ai trouvé cela d'une indécence absolue face à une femme qui avait été elle-même victime", a expliqué au micro de RTL Flavie Flament en référence à la militante Caroline de Haas, présente sur en plateau face à Brigitte Lahaie. Une "violence incroyable""Quand je lis les propos de Catherine Millet qui déclare 'Je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée parce que je pourrais témoigner que du viol, on s'en sort', je reste sans voix. Je trouve que c'est d'une indécence et d'une violence incroyable. On se demande ce qu'il peut passer par la tête d'une personne lorsqu'elle prononce ce genre de choses", a ajouté Flavie Flament avant de conclure :"Aujourd'hui, on est en train de voir qu'on essaie de nous remettre cette sorte de chape de plomb qu'on avait réussie à soulever dans un mouvement de libération de la parole. Je pense que la population, les gens qui ont été sensibles, les victimes qui ont pris la parole ne vont pas laisser cette chape de plomb se refermer sur leurs témoignages et indignation". Les regrets de Brigitte LahaieDans une entretien diffusé dans L'Invité de TV5Monde ce vendredi 12 janvier, Brigitte Lahaie a regretté ses propos et s'est excusée en larmes : "Je regrette que que mes propos aient été mal compris et surtout sortis de leur contexte... C'est malheureusement une vérité. J'aurais peut-être dû dire ce 'malheureusement' en disant malheureusement on peut jouir lors d'un viol. (...) Évidemment, je ne l'ai pas dit pour blesser."
Flavie Flament est indignée par les propos de Brigitte Lahaie, animatrice et présentatrice radio, et la critique d'art Catherine Millet. L'animatrice de RTL et auteure du livre La consolation - dans lequel elle raconte avoir été violée par le photographe David Hamilton - a notamment réagi à l'intervention télévisée de Brigitte Lahaie.
Depuis plusieurs années déjà il se bat pour la survie de son peuple. Le chef indien Raoni a demandé vendredi 23 août, le départ "le plus vite possible" du président brésilien Jair Bolsonaro. "Il faut qu'on le fasse partir le plus vite possible" a déclaré dans une interview donnée à l'Agence France-Presse le cacique, alors que l'Amazonie est actuellement touché par des incendies géants résultants de la déforestation. "Je pense que le président français (Emmanuel Macron) et d'autres forces internationales peuvent faire pression pour que le peuple brésilien fasse partir (Jair) Bolsonaro et que le Congrès vote sa destitution", a-t-il ajouté.Alors que s'ouvre le G7 à Biarritz, avec comme thème de dernière minute ces feux de forêts en Amazonie, le chef Raoni souhaite mobiliser la communauté internationale sur cette catastrophe. "Je demande une aide extérieure. Je veux qu'il y ait une mobilisation générale pour qu'on éteigne ces feux. On ne peut pas laisser brûler ça comme ça", a poursuivi le chef Raoni, qui n'a "jamais vu ça". Depuis son arrivée au pouvoir, le président brésilien, ouvertement climatosceptique a encouragé le développement de l'agriculture et l'exploitation minière sur les terres indigènes. "C'est une catastrophe, ce qu'il est en train de faire avec nous", se désole le cacique. "Dans le temps, les présidents du Brésil ne menaient pas des actions mauvaises, n'incitaient pas à la destruction comme ça. Et maintenant ce nouveau président fait tout de travers". "Il veut en finir avec la forêt, avec nous (les indigènes), c'est vraiment terrible ce qu'il fait", poursuit le chef du peuple kayapo."Ce sera la planète qui sera en feu""C'est (lui) qui excite ces gens, comme les fermiers. Ils l'écoutent. Il pensent qu'ils ont tous les droits et se mettent à brûler les forêts" (pour les cultures), ajoute le chef de 89 ans qui se bat inlassablement pour le respect des droits des communautés indigènes. "Il en va ainsi pour les coupeurs de bois, les chercheurs d'or. Ils se lâchent tous car sa parole les pousse à détruire la forêt beaucoup plus vite", a-t-il accusé. Mais les fermiers "devraient comprendre que s'ils continuent ainsi, il n'y aura plus d'oxygène pour que nous puissions respirer"."Quand je vois tous ces incendies, je suis très triste", ajoute cette figure internationale de la défense de l'Amazonie. "Si on ne sauve pas le peu qui reste (de l'Amazonie) je vous garantis qu'on va avoir des feux encore plus importants et ce sera la planète qui sera en feu. Ce n'est que le début", avertit Raoni Metuktire, qui avait fait une longue tournée en Europe en mai pour s'attacher des soutiens dans son combat.Quelque 700 nouveaux feux ont été enregistrés dans "le poumon de la planète" en 24 heures jeudi, selon les chiffres communiqués vendredi par l'Institut national de recherche spatiale (INPE), un organisme brésilien qui observe la déforestation en Amazonie.
Le chef du peuple kayapo, vivant en Amazonie, se bat depuis plusieurs années pour défendre la forêt. Il alerte sur la responsabilité, selon lui, du président brésilien dans les graves incendies qui touchent la forêt amazonienne.
Lors d'une conférence de presse, il a surpris en confiant avoir été opéré deux fois pour un cancer. (Voici)On le connaît pour ses reportages spectaculaires dans "Enquête Exclusive". Habitué des trafiquants de drogue et des zones à risque, Bernard de la Villardière a encore une fois voulu se dépasser. Il est parti plusieurs mois aux Philippines, accompagné de l'explorateur Mike Horn. Au-delà de l'émission, c'est une révélation qui a marqué lors de la conférence de presse : celle de sa maladie."On m'a détecté un cancer. Je ne vais pas en faire une histoire. Je n'étais pas dans la meilleure période de ma vie en termes de forme physique, même si j'avais récupéré mon moral après des moments un peu difficiles et angoissants."Une aventure qui est peut-être arrivée au meilleur moment pour lui.Depuis, l'animateur a été opéré deux fois. Aujourd'hui, tout est apparemment rentrée dans l'ordre. "Je suis sorti d'affaire !"
Il a délaissé son costume d'enquêteur pour celui d'aventurier. Pendant plusieurs mois, Bernard de la Villardière a participé au programme "Cap Horn" de sa chaîne M6.
Pendant que la France surveille les signaux d'une résurgence de l'épidémie de coronavirus, la question du traitement face au Covid-19 continue de faire débat, dans l'attente de l'élaboration d'un vaccin. Le professeur Didier Raoult, fer de lance des "pro-chloroquine", a dénoncé une guerre "délirante" contre son traitement, qu'il a une nouvelle fois défendu. "Nous ne validerons un vaccin que s'il n'y a pas de traitement qui marche", estime t-il, avant de demander : "Comment expliquer cette guerre complètement folle, complètement délirante contre l'hydroxychloroquine?". Didier Raoult : « Comment expliquer cette guerre complètement folle contre l'hydroxychloroquine ? »par CNEWS"Comment peut-on même défendre l'idée qu'un médicament qui a été pris par deux milliards de personnes est devenu, en 2020, toxique", affirme t-il encore, dans une interview diffusée sur Cnews, mercredi 19 août. Les effets supposés de l'hydroxychloroquine ont été contestés par plusieurs études, qui ont remis en cause l'efficacité de l'antipaludéen, combiné ou non à l'antibiotique azithromycine."Comme on vit dans un monde qui croit au progrès continu, on ne s'est pas rendu compte que beaucoup de choses pouvaient devenir obsolète mais pas les molécules chimiques", répond Didier Raoult.Raoult s'inquiète d'une "fixation" sur les masquesQuant à la stratégie gouvernement d'endiguement de l'épidémie, le professeur estime par ailleurs que l'obligation du port du masque va engendrer des tensions, dans un contexte sanitaire déjà anxiogène. "Si les masques peuvent rassurer c'est une chose, mais je suis inquiet qu'on fasse une fixation trop importante dessus, parce que maintenant c'est les gens qui vont vouloir faire la loi". "Il y a toujours un dictateur rentré dans beaucoup de gens qui voudraient imposer (...) Il risque d'y avoir des tensions, des bagarres", a-t-il ajouté. "J'aurais préféré qu'on reste à un niveau de recommandation plus que d'obligation parce que j'ai peur que ça devienne encore quelque chose de clivant, de conflictuel".
L'infectiologue a défendu une nouvelle fois sa position à propos de la molécule, dont l'utilisation dans le traitement contre le Covid-19 continue de diviser la communauté scientifique.
Plusieurs médias retracent ce mercredi 3 octobre les dessous de la démission fracassante du ministre de l'Intérieur.Au lendemain d'un premier refus, Emmanuel Macron a fini par accepter mardi soir 2 octobre la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui veut reprendre la mairie de Lyon. Une décision qui a mis un terme à plusieurs mois de défiance entre les deux hommes, rapportent ce mercredi 3 octobre plusieurs médias. "Tout commence au printemps dernier", explique au micro d'Europe 1 le journaliste politique Jean-Michel Apathie. Le Premier ministre Édouard Philippe et le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler réclament la tête du ministre de l'Intérieur sous prétexte qu'il "ne tient pas la boutique, n'est pas à la hauteur du travail demandé et ne protège pas le chef de l'État". Des tensions entre Philippe et CollombSelon Le Monde, le chef du gouvernement "s'agace de ce ministre qui passe par-dessus sa tête". "Parfois, dans les dîners de la majorité, des participants voient le chef du gouvernement lever les yeux au ciel quand le patron de l'intérieur prend la parole", relate le quotidien du soir. Gérard Collomb n'ignore rien de la lutte qu'Édouard Philippe mène contre lui, selon Europe 1. Quelques mois auparavant, lorsque Le Parisien a révélé que le ministre était surnommé "son altesse sénilissime", il a d'ailleurs aussitôt soupçonné Matignon d'être à l'origine de cette "vacherie", rapporte de son côté Le Monde. L'affaire Benalla, point de départ de la ruptureMalgré les appels de son Premier ministre, le chef de l'État résiste "par amitié pour Gérard Collomb". L'ancien maire PS de Lyon est en effet l'un des premiers à l'avoir soutenu. "Depuis qu'il est ministre de l'intérieur, Gérard Collomb se pique d'être le bouclier du président, son conseiller privilégié. Mais aussi une sorte de directeur de conscience, l'homme capable de dire les choses lorsque le président est menacé par ce qui guette tous les pouvoirs : l'enfermement, la flatterie, l'aveuglement et les phénomènes de cour", explique par ailleurs Le Monde. L'affaire Benalla change la donne. Alors que tout le monde est persuadé que les révélations du Monde sur la présence du collaborateur d'Emmanuel Macron le 1er mai aux côté des policiers vient de ces derniers, Édouard Philippe et Alexis Kohler estiment que Gérard Collomb "ne tient pas ses troupes", selon Europe 1. Vient ensuite le témoignage du ministre devant la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Ce dernier assure alors qu'il n'a jamais eu conaissance de cette affaire et qu'il ne connaissait pas Alexandre Benalla. Il apprécie peu "d'être mis en première ligne sur une affaire qu'il juge ne pas le concerner", a expliqué son entourage à l'AFP. Cette attitude déplaît fortement à Emmanuel Macron. "Désormais, le chef de l'État ne cache plus à ses interlocuteurs - et parfois devant une poignée de journalistes triés sur le volet - sa déception, voire sa colère", écrit Le Monde. Édouard Philippe de son côté insiste : il faut écarter Gérard Collomb, explique Europe 1. Sa femme le presse à partirEnsuite tout s'enchaîne. Le 6 septembre, sur BFMTV, le ministre explique que "l'exécutif a manqué d'humilité", fâchant au passage Emmanuel Macron. Puis, le 18 septembre, il annonce dans une interview à L'Express qu'il démissionnera après les élections européennes de mai 2019 pour se présenter à l'élection municipale à Lyon. "Depuis, Gérard Collomb est chaque jour un peu plus déprimé place Beauvau", selon Europe 1. C'est sa femme qui va le pousser à partir. "On a compris qu'il y avait eu quelque chose ce week-end de l'ordre de l'intime", confie au Parisien l'un de ses soutiens. "Sa femme Caroline lui a dit : Tu ne peux pas rester", explique un autre. Une version également avancée par Europe 1. "Gérard est triplement sous pression : extrêmement fatigué, dépressif et poussé par sa femme à partir. Il est en mode : 'J'envoie tout balader'. Il est à bout", confie un macroniste de haut rang au Parisien. Par ailleurs, il s'inquiète de la situation à Lyon - un "puputsch" couvait", selon un conseiller du pouvoir. Il est rentré "traumatisé d'un meeting samedi dans sa ville", explique un cadre de La République en marche. Lundi soir 1er octobre, il présente ainsi sa démission à Emmanuel Macron, qui la refuse. Mais à son retour place Beauvau, son épouse insiste : il doit partir. Mardi, il affirme dans les colonnes du Figaro "maintenir" sa proposition de démission, que le chef de l'État finit par accepter, assurant qu'il lui "conserve son amitié". "Avant, ils faisaient les choses en concertation. Mais là, ils ne sont même pas arrivés à mettre au point une présentation qui permette à tout le monde de sauver la face...", constate néanmoins un proche de Gérard Collomb auprès du Parisien
DÉCRYPTAGE. Affaire Benalla, tensions avec Édouard Philippe, le conseil de sa femme Caroline...
Au petit matin du 3 mai dernier, les policiers sont venus le chercher alors qu'il assurait la garde au service des urgences psychiatriques. À cette date, le pseudo-médecin, un homme de nationalité congolaise âgé de 31 ans, exerçait depuis plus d'un an dans les locaux de l'hôpital d'Évreux. En tant que médecin du pôle psychiatrique, il recevait des patients et posait un diagnostic, comme le ferait n'importe quel praticien. Sauf que lui exerçait la médecine de manière totalement illégale. L'homme n'avait aucun diplôme en poche. Son casier judiciaire, en revanche, était bien fourni puisqu'il avait été reconnu coupable d'exercice illégal de la profession d'infirmier en 2014. Le procès s'était tenu à Lyon.Le directeur de l'établissement hospitalier est tombé des nues en découvrant l'affaire au moment de l'arrestation. "J'ai appris la nouvelle avec d'autant plus de stupéfaction qu'il s'agissait de mon premier jour de travail", a expliqué Richard Gruz au Parisien. Lors de son recrutement, en février 2016, l'escroc était parvenu à passer entre les mailles du filet en présentant un diplôme d'une université roumaine. Du côté de l'hôpital, on tente de rassurer en expliquant que le travail de cet homme n'a eu que peu d'incidences sur la santé des patients. "Cet homme ne s'est jamais fait remarquer", a déclaré la présidente du comité médical d'établissement, Sophie Monier. "Il faut comprendre qu'il assurait des gardes de 24 heures aux urgences. Les patients lui étaient présentés pour qu'il pose un diagnostic. Et à l'issue de cette rencontre, les malades rentraient chez eux, étaient admis à l'hôpital ou orienté vers les centres médico-sociaux du département." "S'il lui est arrivé de prescrire des médicaments, cela n'a eu aucune conséquence car les équipes qui ont pris en charge les patients ont pu corriger ses erreurs", ajoute la direction.En plus d'exercer illégalement la médecine, l'homme percevait le RSA en plus de son salaire. "C'est un véritable escroc qui cumulait son salaire de 3.000 euros à l'hôpital avec le RSA qu'il percevait depuis septembre 2015", a déclaré une source proche de l'affaire au Parisien. Durant sa garde à vue, le faux médecin a nié en bloc. Il a assuré qu'un cousin congolais aurait usurpé son identité.
Le charlatan avait été démasqué en début du mois, au centre hospitalier d'Évreux en Normandie. On vient d'apprendre que cela faisait 14 mois qu'il travaillait dans l'établissement alors qu'il ne possède aucun diplôme de médecine, comme le raconte Le Parisien.
Une information du Dauphiné libéré.A 21h55 précisément jeudi 28 mars, un incendie s'est déclaré au dernier étage et au niveau de la toiture d'un luxueux hôtel de la station de ski de Megève, en Haute-Savoie. Il s'agit du Four Seasons, établissement cinq étoiles. Les pompiers haut-savoyards sont rapidement arrivés sur place. Ils étaient une soixantaine au totale, et ont eu du mal à contenir les flammes qui ont ravagé une partie de l'hôtel. Ils étaient toujours sur le pied de guerre vendredi dans la matinée.183 personnes évacuéesLe feu se serait déclaré à l'extérieur de l'immeuble, ce qui pourrait expliquer que le dispositif d'alerte incendie de l'hôtel ne se soit pas déclenché immédiatement. Cet incendie violent, qui pourrait être lié à un feu de cheminée comme le rapporte Le Dauphiné libéré, n'a pas fait de victime. Mais 120 personnels de l'établissement de luxe qui appartient à la famille Rothschild ont dû être évacués, ainsi que 63 clients. Tous ont été relogés dans des logements voisins.Une enquête est en cours pour établir d'éventuelles responsabilités dans cet accident.
Le luxueux hôtel cinq étoiles Four Seasons de Megève (Haute-Savoie) a pris feu jeudi 28 mars dans la soirée. Si aucune victime n'est à déclarer, des dizaines de clients et de personnels ont dû être secourus.
Le roman de Victor Hugo "Notre-Dame de Paris" était numéro un des ventes mardi 16 avril, sur la plate-forme Amazon. Dans la nuit de lundi à mardi, un terrible incendie a partiellement détruit la célèbre cathédrale parisienne.Rédigé en 1831, le roman de Victor Hugo, maintes fois adapté au cinéma, se situe en 1482 au moment du règne de Louis XI. Un passage du roman attire particulièrement l'attention aujourd'hui : "Tous les yeux s'étaient levés vers le haut de l'église. Ce qu'ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d'étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée", écrit Victor Hugo.Autour des personnages comme la bohémienne Esmeralda, le "monstre" Quasimodo, Frollo ou Phoebus, Hugo fait de la cathédrale la véritable héroïne de son roman. L'objectif du romancier est de réhabiliter un monument tombé en décrépitude. "Sans doute, c'est encore aujourd'hui un majestueux et sublime édifice que l'église de Notre-Dame de Paris", écrit-il dans la chapitre intitulé Notre-Dame.État "inadmissible" du monument avant Hugo "Mais, ajoute-t-il, si belle qu'elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s'indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière". Avec son roman, Hugo a réussi sauver Notre-Dame. La publication du livre, qui connu un grand succès public, attira l'attention générale sur l'état "inadmissible" du monument. Le mouvement d'opinion aboutit à la décision d'établir un concours auquel participèrent de nombreux architectes. C'est le projet de réhabilitation de Jean-Baptiste-Antoine Lassus et Eugène Viollet-le-Duc qui fut retenu en 1844.Après les attentats ayant frappé Paris le 13 novembre 2015, le même phénomène avait été observé. Le livre "Paris est une fête" de l'Américain Ernest Hemingway s'est arraché dans les librairies.
Esmeralda et Quasimodo, les héros de la célèbre oeuvre de Victor Hugo, se sont placés au top des ventes sur Amazon mardi, au lendemain de l'incendie qui a ravagé en partie Notre-Dame de Paris.
Des "gilets jaunes" sont soupçonnés.Yannick Delpech, plus jeune cuisinier étoilé de France en 2000 puis plus jeune double étoilé en 2008, vit désormais un cauchemar. Les cuisines du restaurant L'Amphitryon à Colomiers, près de Toulouse (Haute-Garonne), ont été ravagées par les flammes lundi à l'aube, a révélé France 3.L'incendie, dont l'origine est encore inconnue, a débuté dans le véhicule du chef pâtissier de formation, garé au sous-sol sous les cuisines. Présent sur place, celui-ci a appelé rapidement les secours, qui n'ont pu éviter que ses cuisines soient hors d'usage. Le restaurant est fermé jusqu'à nouvel ordre. 25 personnes sont au chômage technique.Samedi, c'était la façade de son établissement situé en lisière de forêt qui avait été taguée. Dans la même semaine, il a été la cible de deux cambriolages. Une enquête est en cours.Ces incidents ont lieu depuis que Yannick Delpech a condamné sur Facebook les violences lors des manifestations de "gilets jaunes"."Il faut savoir que depuis ma prise de parole sur les réseaux sociaux contre ce mouvement social, j'ai vite compris que ma parole dérangeait", a réagi Yannick Delpech sur France Bleu. "Il fallait savoir que j'arrivais à cette heure-ci au restaurant, il fallait soit me suivre, soit connaitre mes horaires. On a passé un cap, on n'en est plus aux insultes sur les réseaux sociaux, c'est un incendie volontaire". Interrogé sur RMC mardi matin, le chef d'entreprise s'est montré tout aussi véhement et il s'est dit "abasourdi et anéanti". "Reconstruire a un coût et c'est très difficile. Si c'est pour que cela recommence...", se demande-t-il.Yannick Delpech a publié lundi après-midi un message sur Facebook, invitant ses clients "à suivre l'actualité du restaurant sur les réseaux sociaux" :Le restaurant L'Amphitryon avait déjà subi un incendie destructeur dans la nuit du 27 août 2011. Il avait rouvert après neuf mois travaux. Il devrait rouvrir plus rapidement cette fois.
L'Amphitryon, le restaurant étoilé du chef Yannick Delpech, a été incendié tôt lundi 28 janvier, a rapporté France 3 Occitanie. Samedi, il avait été tagué.
L'un des sept hommes interpellés lundi dans le Finistère lors d'un coup de filet antiterroriste est déjà connu des services de police et de la justice, puisqu'il a été condamné en 2018 pour "apologie du terrorisme", a indiqué mardi 21 janvier une source proche de l'enquête, confirmant une information du Télégramme. Qui sont les convertis radicalisés ?par BFMTVCe suspect, âgé d'une trentaine d'années, avait été interpellé au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 pour avoir mimé un tir à l'arme automatique au passage d'une patrouille de police, a précisé cette source. Selon le Télégramme, 15.000 euros en liquide avaient été découverts lors d'une perquisition à son domicile, ainsi que des images de propagande islamiste, stockées sur une clé USB. Cette affaire lui a valu une condamnation en 2018 à trois ans de prison avec sursis devant le tribunal correctionnel de Brest, pour "apologie du terrorisme", selon la source proche de l'enquête.Outre ce trentenaire, six autres suspects ont été interpellés lundi matin à Brest et dans le Finistère dans le cadre d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs à visée terroriste et criminelle". Selon des sources concordantes, ces sept hommes sont soupçonnés d'avoir préparé un projet d'action violente en France et un projet de départ vers la zone irako-syrienne. Parmi eux figurent un mineur, âgé de 16 ans.Les interpellés, dont certains étaient fichés S (pour Sûreté de l'Etat), faisaient l'objet d'un suivi pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale, d'après des sources concordantes.La France vit sous une menace terroriste constante depuis le début en 2015 d'une vague d'attentats jihadistes qui a fait au total 255 morts.
Il avait été interpellé au lendemain des attentats du 13 novembre pour avoir mimé un tir à l'arme automatique au passage d'une patrouille de police.
Depuis son apparition en décembre, le nouveau coronavirus a fait plus de 16.000 morts dans le monde, dont Manu Dibango. Le chanteur camerounais est mort mardi 24 mars des suites du Covid-19, a annoncé son entourage. "Chers parents, chers amis, chers fans. Une voix s'élève au lointain... C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l'âge de 86 ans, des suites du Covid-19", peut-on lire sur son compte Facebook. Le saxophoniste et légende de l'afro-jazz était hospitalisé depuis quelques jours en région parisienne, après avoir été contaminé par le virus. Les obsèques "auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera ultérieurement rendu dès que possible", précisent ses proches. Manu Dibango était l'auteur d'un des plus grands tubes planétaires de la musique world, avec "Soul Makossa" (1972). Étonnant destin pour cette face B d'un 45 tours dont le titre phare était un hymne pour l'équipe de foot du Cameroun à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations. Repéré par des DJs new-yorkais, le titre a connu mille vies. Manu Dibango avait même accusé Michael Jackson de plagiat sur un morceau de l'album "Thriller". Un accord financier avait finalement été trouvé.
Âgé de 86 ans, le saxophoniste camerounais et légende de l'afro-jazz Manu Dibango a rejoint mardi 24 mars la longue liste des victimes du coronavirus.
"Nous sommes isolés, loin du virus. Mais oui, nous avons peur (...) qu'une personne contaminée arrive sur l'île, nous infecte et que nous mourrions tous", explique à l'AFP Adrian Caraballo, un guide touristique de 22 ans.Santa Cruz del Islote, ou el Islote (l'îlot) comme elle est communément appelée, bataille depuis des décennies avec l'absence de médecin, le manque d'eau potable et les coupures récurrentes d'électricité. Plus entassés qu'à Manhattan, où vivent 268 personnes sur 0,01 km², ses habitants déploient des prouesses d'ingéniosité et de solidarité pour faire face aux pénuries.Mais le nouveau coronavirus menace. La Colombie a dépassé les 100.000 cas et les 3.400 décès pour 50 millions d'habitants. Et à deux heures de bateau d'Islote, sur la côte, se trouve Carthagène des Indes, joyaux colonial et touristique, qui pâtit du pire taux de contagion du pays.Avant de voir le Covid-19 débarquer, les leaders communautaires de l'île ont instauré un protocole de confinement pour tout habitant qui en sort et revient.- Un bidonville sans ville -Ainsi Adrian est allé à un rendez-vous médical "sur le continent" et reste depuis isolé pour quatorze jours sur Tintinpan, une île voisine et un peu plus grande. La mer transparente, qui joue toute la palette des verts et des bleus, cerne cet amas d'une centaine de cabanes enchevêtrées, sans plage. Au centre, la place de la croix et autour les masures, deux embarcadères et une école.Pour l'anthropologue Andrea Leiva, "la pandémie révèle des problèmes structuraux anciens"."Mais c'est intéressant de voir comment ces gens trouvent des solutions par eux-mêmes. Car exercer un contrôle de distanciation physique sur une île surpeuplée est impossible et ce serait presque ridicule, sachant qu'il n'y a même pas d'eau potable", ajoute-t-elle.Bien qu'aucun test n'ait été effectué, les habitants se disent épargnés par le nouveau coronavirus. Sur l'île, il n'y a ni masques, ni restrictions. Les enfants courent en tous sens. Les adultes jouent aux dominos. Les amis discutent."D'une certaine manière, nous nous sentons protégés sur l'île", souligne Adrian.- Du tourisme à la pêche -Alexander Atencio a quitté ses élèves début mars, lorsque la Colombie a détecté son premier cas de Covid-19. Il s'est confiné sur la côte, dans le village de Tolu, à une heure de hors-bord, où auparavant il n'allait que les week-ends.Le gouvernement a décrété la poursuite de l'année scolaire à distance. Mais El Islote "n'est pas adapté" à "une éducation 100% virtuelle", explique ce professeur.Depuis, les écoliers reçoivent chez eux des exercices à résoudre et à renvoyer par bateau aux enseignants pour être notés.Pour ces îliens "le confinement n'est pas une nouveauté car ils ont toujours vécu à l'écart", souligne le maître, ajoutant que ne sont pas nouvelles non plus "la négligence ou le manque de politiques publiques".El Islote vit essentiellement du tourisme, l'un des secteurs les plus affectés. Hôtels, restaurants et bars des îles paradisiaques des alentours ont fermé. A cause du chômage, "l'argent ne circule pas" et l'économie est paralysée, précise l'anthropologue.Alors, "pour leur propre consommation, ils se dédient à la pêche, pratique traditionnelle qui a été reprise (...) mais ce n'est pas suffisant", ajoute cette chercheuse, dont l'île est le sujet de sa thèse de doctorat.Adrian a mis son activité de guide en sommeil et n'aura pas son bac cette année, mais il espère renouer avec ses projets lorsque "viendront des temps meilleurs".- Pauvreté et ingéniosité -Gleisy Barbosa, étudiante à Carthagène, est revenue chez ses parents quand l'urgence sanitaire a été décrétée."Comme les choses devenaient difficiles, ma maman n'avait pas de quoi m'envoyer et m'a dit de revenir parce que, comme dans l'île nous sommes tous unis, si le voisin a, le voisin partage", dit cette jeune fille de 20 ans.Selon l'anthropologue, "en dépit des disputes internes normales (...) c'est une société basée sur le collectif" et ce "tissu social" les aide à mieux affronter la pandémie que dans "des villes plus individualistes".Ainsi, ceux qui peuvent se cotisent pour payer l'électricité afin que tous en disposent la nuit."C'est une île que je ne changerais pour rien au monde", souligne Adrian, qui termine sa quarantaine et est impatient de rentrer.
Dans la mer des Caraïbes s'élève l'un des îlots les plus densément peuplés de la planète: 500 personnes vivent sur un hectare, au large de la Colombie. La distanciation physique, vitale en ces temps de pandémie de coronavirus, y est impossible.
Muriel Robin n'est pas une grande fan de Charles Consigny. Samedi 20 octobre, sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", les deux personnalités se sont violemment affrontées au sujet de la GPA, la gestation pour autrui, alors que se trouvait dans le fauteuil de l'invité l'animateur Marc-Olivier Fogiel. Muriel Robin s'est emportée face au jeune chroniqueur de France 2, affirmant notamment qu'elle n'appréciait pas la façon dont celui-ci s'était adressé à Marc-Olivier Fogiel venu parler de son livre "Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?", paru aux éditions Grasset.Prenant la défense de l'animateur de RTL, père de deux petites filles nées par GPA, Muriel Robin a vivement critiqué l'arrogance dont a fait preuve, selon elle, Charles Consigny. "Vous êtes arrogant, monsieur ! Vous parlez très mal à des invités (...) On a envie de vous détester. Je ne le ferai pas, mais franchement...", a notamment lancé l'humoriste.
Muriel Robin était l'invitée de Laurent Ruquier, samedi 20 octobre, pour son émission "On n'est pas couché". En prenant la défense de l'animateur Marc-Olivier Fogiel, l'humoriste s'est frontalement opposée au chroniqueur de l'émission, Charles Consigny.
"La reconnaissance faciale ne devrait pas être utilisée dans le cadre de manifestations pacifiques sans la mise en place de garanties essentielles en matière de transparence, de protection des données et de surveillance", a déclaré Michelle Bachelet, dans un communiqué.Cet appel est au coeur d'un rapport que le Haut-Commissariat a publié jeudi, examinant l'impact des nouvelles technologies sur la promotion et la protection des droits humains dans le contexte des rassemblements, y compris des manifestations pacifiques.Ce rapport avait été demandé il y a deux ans par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, mais sa publication intervient alors que les manifestations se multiplient dans le monde.Il indique qu'en 2019, des manifestations ont eu lieu dans le monde entier pour des raisons variées, notamment en réponse à la discrimination structurelle et raciale et à l'aggravation des conditions socio-économiques, et que ce mécontentement s'est poursuivi en 2020.Il fournit notamment des informations sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale, qui permet l'identification, la surveillance et le suivi automatisés des manifestants. Selon le Haut-Commissariat, de nombreuses personnes n'osent plus manifester dans des lieux publics et exprimer librement leurs opinions, car elles craignent d'être identifiées et d'en pâtir. En outre, relève l'ONU dans le communiqué, "la technologie de reconnaissance faciale risque de perpétuer et d'amplifier la discrimination, notamment à l'encontre des personnes d'ascendance africaine et d'autres minorités"."Alors que les gens se rassemblent dans le monde entier pour protester contre le racisme, y compris de la part des forces de l'ordre, le droit de réunion pacifique n'a jamais été aussi important", a souligné Mme Bachelet.Aussi, elle estime que la technologie de reconnaissance faciale dans le cadre de manifestations pacifiques devrait faire l'objet d'un moratoire, jusqu'à ce que les Etats remplissent certaines conditions en matière notamment de respect des droits humains.
La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a plaidé jeudi pour un "moratoire" sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale lors des manifestations pacifiques, soulignant qu'elle pouvait amplifier les discriminations notamment à l'encontre des personnes d'origine africaine.
Les autorités ont saisi la plaque "comme élément de preuve pour engager une action en justice" contre ceux qui l'ont installée, a indiqué lundi lors d'un point presse Jirapat Phumijit, porte-parole de la police métropolitaine de Bangkok.Elle avait été cimentée la veille sur la place royale de Sanam Luang, point d'orgue d'une manifestation qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes ce week-end à Bangkok."Ce pays appartient au peuple et n'est pas la propriété du monarque", était-il écrit. Le geste a une forte signification politique et symbolique. Une plaque, apposée il y a des décennies dans le centre de la capitale pour commémorer un coup d'Etat antiroyaliste et la fin de la monarchie absolue en 1932, avait mystérieusement disparu en 2017, peu après l'accession au trône de Maha Vajiralongkorn. Celle de dimanche s'inspirait de cette dernière.- "Le début du combat" -Même si la plaque a été retirée, les militants ne comptent pas baisser les bras. Ils vont en distribuer un modèle "afin que chacun puisse en faire un moule et la poser là où bon lui semble", a annoncé Parit Chiwarak, dit Penguin, une des figures du mouvement de contestation. "Cette plaque est le début du combat sur la réforme de la monarchie".En attendant, les autorités ont annoncé le dépôt d'une plainte contre ceux qui l'ont cimentée "sans autorisation dans une zone archéologique".La police va aussi engager des actions en justice et un ex-responsable d'un parti pro-monarchie va porter plainte contre trois des organisateurs, se fondant sur la sévère loi de lèse-majesté qui punit jusqu'à 15 ans de prison toute diffamation envers le roi.Une vingtaine d'opposants sont déjà inculpés de "sédition", un crime passible de 7 ans de prison. "La nation, la religion et la monarchie sont des socles respectés par tous les Thaïlandais", a réagi le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha, dont les manifestants réclament la démission."L'élite et l'armée ne comptent pas perdre leur pouvoir et les soutiens à la royauté sont encore nombreux", relève Christine Cabasset, chercheuse à Bangkok pour l'Institut de recherche sur l'Asie du Sud-Est contemporaine.Mais les langues commencent doucement à se délier. Le hashtag #abolish 112 ("Abolir le 112", l'article de loi concernant le lèse-majesté) était en tête lundi sur Twitter.Se confronter à la royauté était encore tabou il y a un mois, mais le mouvement étudiant, qui manifeste depuis cet été quasi quotidiennement, est devenu de plus en plus audacieux.Une partie demande la non-ingérence du roi dans les affaires politiques, l'abrogation de la loi sur le lèse-majesté et le retour des biens de la Couronne dans le giron de l'Etat, des revendications jugées inacceptables par le gouvernement.Le souverain thaïlandais, bien au-delà de son statut de monarque constitutionnel, dispose d'une influence considérable qu'il exerce le plus souvent dans l'ombre.Maha Vajiralongkorn, monté sur le trône en 2016 à la mort de son père, le vénéré roi Bhumibol, est aussi une personnalité controversée qui a renforcé les pouvoirs d'une monarchie richissime et déjà toute puissante, prenant notamment directement le contrôle de la fortune royale.Ses très fréquents séjours en Europe, même en pleine pandémie de coronavirus, ont soulevé des interrogations alors que l'économie du pays, tributaire du tourisme, est en pleine récession.La contestation, rejointe ce week-end par des militants appartenant au mouvement des "chemises rouges" proche de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, réclame aussi plus de démocratie et une réécriture de la Constitution. Un autre rassemblement est prévu jeudi devant le Parlement, puis une grève générale le 14 octobre.
Les positions se durcissent en Thaïlande après un week-end de protestations pro-démocratie: une "plaque du Peuple", posée près de l'ex-palais royal pour défier la puissante monarchie, a été retirée et les poursuites judiciaires se multiplient contre les opposants.
L'avocat de Laeticia Hallyday, Maître Ardavan Amir-Aslani, qui se faisait, jusque-là, plutôt discret dans les médias a choisi de répondre aux attaques des enfants aînés du rockeur dans l'émission "C l'hebdo" présenté par Ali Baddou.Il s'est longuement arrêté sur l'image "manipulatrice", de "marâtre", et de femme obsédée par l'argent qui colle de plus en plus à la peau de sa cliente. "Ce n'est pas la marâtre qu'on a essayé de présenter. C'est une femme qui a tout fait toute sa vie pour faire en sorte que ces enfants-là restent dans le giron familial", a-t-il expliqué. L'avocat est formel : dans les moments extrêmement difficiles de la vie de David et Laura, Laeticia était présente. "Il était dit que Laeticia ne s'occupait en rien de ces personnes, qu'elle faisait tout pour les séparer de leur père", a-t-il poursuivi en voulant démontrer que c'était tout l'inverse.Alors, si tel est le cas, pourquoi Laura a-t-elle écrit une lettre reprochant à sa belle-mère de ne rien lui avoir laissé, "même pas une guitare" ou la pochette dédicacée de la chanson que son père lui avait écrite ? L'argument a été balayé d'un revers de main par l'avocat : Johnny Hallyday n'a pas manqué de générosité envers ses enfants, en référence aux biens mobiliers de Laura. Il a ajouté : "Je doute que son père ne lui ait rien donné durant tous les moments qu'ils ont passés ensemble."Avant tout cela, "j'ai pris moi-même l'initiative d'organiser un rendez-vous avec les enfants de Johnny Hally­day", a expliqué l'avocat. En vain. "Laeticia est une femme aimante, généreuse et qui partage, et je suis sûr que si elle avait reçu un coup de fil disant que l'on souhaitait récupérer un bien matériel, elle aurait été prête à faire tous les gestes possibles", a-t-il encore argumenté.Laeticia Hallyday prendra la parole, selon son avocat, "mais elle prend son temps", au moins jusqu'au rendu de la décision par les magistrats, attendu le 13 avril prochain. Il affirme qu'elle n'est pas, aujourd'hui, dans la "haine ou la vengeance".
La bataille sur l'héritage de Johnny Hallyday n'est pas que judiciaire : elle est aussi médiatique. Les deux clans se sont engagés dans une guerre de communication pour obtenir les faveurs de l'opinion publique.
Du jamais vu pour du vin. Une bouteille du célèbre cru Romanée-Conti a battu tous les records de prix lors d'une vente organisée par la maison Sotheby's à New York. Le prix final, de 558.000 dollars (qui inclut les taxes et les commissions), correspond à 17 fois la limite haute de l'estimation initialement établie par Sotheby's, soit 32.000 dollars. Cette bouteille à l'étiquette tachée est l'un des 600 exemplaires produits en 1945, juste avant que le domaine de la Romanée-Conti n'arrache les vignes pour les replanter ensuite.Le Romanée-Conti est souvent considéré comme le plus grand vin de Bourgogne, peut-être le cru le plus prestigieux au monde. Le domaine est situé sur une parcelle de moins de deux hectares et ne produit aujourd'hui qu'entre 5.000 et 6.000 bouteilles par an. Il fait partie de la Côte de Nuits, une bande de coteaux située au nord de la Côte d'Or. Le record pour une bouteille de vin de contenance standard était jusqu'ici de 233.000 dollars pour un Château Lafite Rothschild de 1869, adjugé lors d'une vente à Hong Kong en 2010. Trois exemplaires du même millésime avaient été adjugés, ce jour-là, au même prix. Toutes tailles confondues, l'ancien record datait de 2007 pour un jéroboam (3 litres) de Mouton-Rothschild millésime 1945, vendu à New York pour 310.700 dollars.Quelques minutes plus tard, lors de la même vente samedi, une autre bouteille de Romanée-Conti millésime 1945 a été adjugée 496.000 dollars, établissant le deuxième prix le plus élevé jamais vu aux enchères pour du vin. Les lots vendus samedi provenaient de la collection personnelle de Robert Drouhin, qui dirigea de 1957 à 2003 la maison Joseph Drouhin, l'une des plus importantes de Bourgogne.
Une bouteille de Romanée-Conti millésime 1945 a été adjugée samedi 13 octobre pour 558.000 dollars.
Résultat : sa marque déposée "Big Mac" a été révoquée sur le territoire de l'Union européenne.L'entreprise irlandaise avait déposé en mars 2017 une requête devant l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) pour mettre fin à l'usage exclusif des termes "Big Mac" par McDonald's dans l'UE. Supermac accusait McDonald's de se livrer à "de l'intimidation en matière de marques déposées, déposant des noms de marques tout bonnement mis de côté pour être utilisés contre de futurs compétiteurs", a indiqué Supermac dans un communiqué transmis à l'AFP.La marque avait été déposée pour toute une variété de produitsDans son jugement, l'EUIPO avance que McDonald's n'a pas fait un "usage réel" de la marque pour "les biens et services pour lesquels elle a été déposée". La marque "Big Mac" aurait ainsi été déposée pour une variété de produits, alors qu'elle ne désigne que le célèbre sandwich. Interrogé par l'AFP, McDonald's n'avait pas encore réagi. Le groupe peut faire appel du jugement."Nous savions que c'était David contre Goliath quand nous avons entamé cette bataille", a souligné le directeur général de Supermac, Pat McDonagh, cité dans le communiqué. "Mais ce n'est pas parce que McDonald's a les poches profondes et que nous sommes relativement petits que nous ne nous défendrons pas". Supermac reprochait notamment à McDonald's d'avoir empêché son expansion hors d'Irlande en se servant de la similarité entre le nom de la chaîne irlandaise et le célèbre "Big Mac". McDonald's : comment le géant du hamburger se réinvente ?par Europe 1L'entreprise de M. McDonagh, qui compte une centaine de restaurants en Irlande et en Irlande du Nord, espère maintenant étendre ses activités au Royaume-Uni et à l'UE. "C'est la fin du 'McBully' (la "MacBrute", ndlr)", s'est réjoui M. McDonagh. "Cette décision (...) montre aussi l'importance des institutions européennes pour la protection d'entreprises confrontées à des multinationales sans âme".
Goliath a une nouvelle fois perdu contre David. Le géant américain de la restauration rapide a perdu mardi 15 janvier une bataille juridique contre une petite chaîne irlandaise de fast-food.
Vous n'aurez pas sa liberté de penser, et encore moins sa cote de popularité ! Alors que le lancement de la sixième saison de The Voice est imminent, et que les coaches s'apprêtent à retrouver leurs fameux fauteuils rouges, le Huffington Post s'est posé la question de savoir lequel de Zazie, Mika, Florent Pagny ou la nouvelle recrue M. Pokora est le chouchou du public.Et le panel de votants interrogés a tranché. D'après le rapport de Yougov, le coach de The Voice le plus apprécié des Français est... Florent Pagny ! Le chanteur de 55 ans, visage historique de l'émission (il occupe son siège depuis le lancement en 2012) est arrivé en tête des suffrages avec 24% des voix. Il devance ainsi Mika, numéro 2 du classement avec 14% des votes. C'est deux points de plus que M. Pokora, petit nouveau de l'équipe, auparavant juré dans The Voice Kids.Zazie reste zen...En dernière position du top, on retrouve la chanteuse Zazie. Arrivée dans le show en 2015 en remplacement de Garou, la chanteuse ne récolte que 11% des points, mais reste néanmoins très appréciée par toutes les tranches d'âge de téléspectateurs. Mika et M. Pokora sont, en effet, fortement soutenus par les 18-25 ans (d'où leur place de choix dans le classement), tandis que Monsieur Pagny, lui, trouve ses admirateurs auprès des plus de 45 ans.Pagny, qui participe pour la sixième année consécutive au divertissement de TF1, peut se targuer d'avoir coaché deux des vainqueurs du télé-crochet : Stefan Rizon, en 2012 et l'an dernier, le talentueux Slimane. La prochaine plus belle voix de France se trouvera-t-elle, une fois de plus, dans son équipe ? Premiers éléments de réponse le 18 février 2017, date du lancement de la 6e saison de The Voice, sur TF1 !
Selon une enquête de Yougov pour le Huffington Post, l'interprète de "Savoir aimer" serait le juré préféré des téléspectateurs, loin devant ses confrères Zazie et Mika.
Ce sommet virtuel de l'Alliance pour le vaccin (Gavi), qui a réuni plus de 50 pays et plus de 35 chefs d'Etat et de gouvernement, a ainsi largement dépassé les 7,4 milliards de dollars de promesses de dons espérés sur cinq ans. Les fonds doivent servir à poursuivre les campagnes mondiales de vaccination contre la rougeole, la polio ou la typhoïde, largement perturbées par l'épidémie de Covid-19.La réunion visait également à lancer des appels à financement pour l'achat et la production d'un éventuel futur vaccin contre la maladie Covid-19, ainsi qu'un soutien à sa distribution dans les pays en développement. Pour ce vaccin en particulier, l'objectif de l'Alliance, organisme international qui réunit des acteurs publics et privés pour assurer un égal accès aux vaccins, était de récolter deux milliards de dollars.Au total, 567 millions de dollars ont été levés jeudi en capital de départ initial auprès de 12 donateurs, a-t-il été indiqué dans un communiqué de presse."Un vaccin contre le Covid-19 doit être vu comme un bien public mondial, un vaccin pour les peuples", a déclaré le secrétaire général de l'ONU à l'ouverture du sommet, soulignant que nombre de dirigeants mondiaux ont lancé un appel en ce sens.Il a souligné qu'avec la crise du nouveau coronavirus, des campagnes de vaccination ont été interrompues: "Vingt millions d'enfants" ne sont pas complètement vaccinés et "un enfant sur cinq" n'est pas vacciné du tout.Hôte de ce sommet virtuel, le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué le choix de "s'unir" pour "tracer le chemin d'une coopération mondiale" ainsi que la détermination à trouver un vaccin contre le nouveau coronavirus.- "Immunité de groupe" -Avec près de 40.000 morts, le Royaume-Uni est le deuxième pays le plus durement frappé par le virus. Le pays est le contributeur le plus important au Gavi avec 1,65 milliard de livres (1,85 milliard d'euros, 2 milliards de dollars) promis sur les cinq prochaines années. Suivent la fondation de Bill et Melinda Gates (1,6 milliard de dollars), les Etats-Unis (1,16 milliard de dollars) et la Norvège (un milliard de dollars). La France a promis 500 millions d'euros et 100 millions supplémentaires quand un vaccin sera disponible.Les fonds levés jeudi "seront cruciaux pour assurer le maintien de la vaccination de routine et pour rattraper les retards accumulés des programmes de vaccination suite à la pandémie de Covid-19", ont estimé l'Unicef et les ONG One et Action santé mondiale.Ce sommet intervient alors que la pandémie a exacerbé les attaques contre le multilatéralisme, entre la rupture du président américain Donald Trump avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les craintes d'une mainmise américaine sur de futurs vaccins."Comme le coronavirus l'a montré, il n'a pas de frontières", a déclaré M. Trump dans une courte intervention. "Il est dangereux, il est horrible mais on va s'en occuper ensemble."La pandémie de Covid-19 a fait près de 386.000 morts depuis que le virus est apparu fin décembre en Chine, et la course aux vaccins et traitements mobilise de grandes sociétés pharmaceutiques.L'organisation Oxfam a appelé à investir l'argent public "dans des vaccins et traitements libres de droits et disponibles pour toutes les nations à prix coûtant", critiquant le "pouvoir monopolistique de l'industrie pharmaceutique qui se dresse sur le chemin d'un vaccin pour les peuples".Selon le philanthrope américain Bill Gates, dont la fondation, très active dans la recherche sur les vaccins, les compagnies pharmaceutiques collaborent pour rendre disponibles leurs capacités de production une fois qu'un vaccin sera mis au point, paramètre crucial pour que le plus grand nombre puisse y avoir accès."Quand nous aurons un vaccin, nous voudrons développer une immunité de groupe" en faisant en sorte qu'il soit administré à "plus de 80% de la population", a-t-il assuré sur la BBC.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a estimé jeudi qu'un futur vaccin contre le nouveau coronavirus devait être considéré comme un "bien public mondial" accessible à tous, à l'occasion d'un sommet qui a recueilli 8,8 milliards de dollars pour la vaccination en général.
C'est une nouvelle péripétie dont cette famille se serait bien passée vu la période très difficile qu'elle vit déjà. France 3 Pays de la Loire revient sur la dramatique situation dans laquelle se retrouve Elise, 33 ans, vivant à Angers (Maine-et-Loire). Déjà atteinte d'un cancer du sein, elle se retrouve en conflit avec la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui lui réclame la somme de 9 000 euros. En cause : l'arrêt du congé parental de la jeune femme. L'interview «Savoir comprendre» : le cancer, victime collatérale du Covid-19 ? - 18/05par RMCEn juillet 2019, la mère de famille apprend qu'elle souffre d'un cancer du sein triple négatif de grade 3. Face à la gravité de la maladie, son médecin la place en arrêt « pour affection longue durée », raconte son mari Fabien. Alors en congé maternité de son fils Milo, âgé de 10 mois, elle met un terme à ce congé auprès de la CAF. Elle est trop diminuée pour pouvoir s'en occuper. Son compagnon Fabien travaillant, c'est sa belle-mère qui vient aider la famille au quotidien.C'est en février 2020 qu'elle a finalement recours à une opération. La fameuse tumeur lui est retirée mais le chemin vers la guérison reste encore long : 33 séances de radiothérapie sont au programme pour revenir à un meilleur niveau de santé.« C'est un petit peu le ciel qui nous tombe sur la tête »C'est quinze jours après le début du confinement que la mauvaise nouvelle arrive. « On a reçu un appel de la CPAM pour nous informer qu'après ré-étude du dossier, mon épouse n'était pas indemnisable et qu'il fallait qu'on rembourse toutes les indemnités journalières qu'elle a perçues depuis août », raconte Fabien à RTL. « Quand on apprend la nouvelle, c'est un petit peu le ciel qui nous tombe sur la tête. » La famille tente de se défendre, elle assure ne plus toucher aucune indemnité depuis le mois de juillet déjà. « On lui dit qu'elle a arrêté son congé parental par anticipation, donc qu'elle ne rentre pas dans les cases. C'est aberrant », s'agace le mari.Selon les informations de RTL, face à cette situation inédite, la CPAM d'Angers a chargé un médiateur de rentrer en contact avec la famille et espère voir ce problème se régler prochainement. « On attend un peu plus d'humanité de la CPAM. (...) Il y a un sentiment d'injustice. Ma femme n'a pas choisi d'avoir un cancer et là, on lui dit qu'elle n'est pas indemnisable parce qu'on a fait ce qu'on pensait être juste », rappelle Fabien, son compagnon.
Selon les informations de France 3 Pays de la Loire, Elise, atteinte d'un cancer du sein, se retrouve désormais forcée de rembourser près de 9 000 euros d'indemnités réclamés par l'Assurance maladie. Il lui est reproché d'avoir mis un terme à son congé parental.
Deux personnes ont été placées en garde à vue. Une vingtaine de personnes ont fait irruption devant la maison de la mère d'Alexandre Benalla, située dans un village de l'Eure, dimanche 8 septembre après-midi, ont révélé Paris Normandie et France Info. Selon Le Point, les intrus avaient le visage dissimulé par des capuches ou des masques à l'effigie d'Alexandre Benalla. "Des pancartes ont été brandies et des insultes proférées. Des fumigènes et des pétards ont été lancés par les manifestants", indique Paris Normandie, qui précise qu'ils ont pris la fuite à l'arrivée des gendarmes. France Info évoque aussi des jets d'œufs en direction de la maison. Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue, précise le média normand. La mère d'Alexandre Benalla qui, selon Le Point est professeur de mathématiques dans l'Orne, a porté plainte, indique France Info. Qui sont les manifestants ? Selon LCI, qui affirme avoir interviewé l'un des individus interpellés, une femme, le groupe était notamment constitué de "gilets jaunes" et voulait célébrer, à sa manière, l'anniversaire d'Alexandre Benalla, qui fêtait ses 28 ans dimanche. "Nous nous sommes présentés avec des masques de Benalla, sauf moi qui suit toujours restée à visage découvert. Nous sommes restés un quart d'heure en tout. Trois œufs ont été lancés et nous avons allumé des fumigènes jaunes", aurait expliqué cette femme. Quant à leur motif, elle indique avoir voulu "dénoncer une justice à deux vitesses", selon que vous soyez en haut de la cordée ou que vous ne soyez rien. Il n'est pas normal qu'Alexandre Benalla se cache derrière son carnet d'adresses", estime-t-elle.
Le domicile de la mère de l'ancien chargé de mission de l'Élysée, situé dans une petite commune normande, a été la cible d'individus masqués, dimanche, selon plusieurs médias régionaux. Des fumigènes, des pétards et des œufs auraient été lancés.
Elle s'appelle G4 et descend génétiquement de la souche H1N1 à l'origine d'une pandémie en 2009 : des chercheurs ont découvert une souche de virus de grippe porcine en Chine présentant toutes les caractéristiques capables de provoquer une future pandémie, selon une étude parue lundi dans la revue scientifique américaine PNAS. Ces virus "possèdent tous les traits essentiels montrant une haute adaptabilité pour infecter les humains", écrivent ses auteurs, des scientifiques issus d'universités chinoises et du Centre de prévention et de lutte contre les maladies chinois. Pour découvrir ces virus, les scientifiques ont réalisé 30.000 prélèvements nasaux sur des porcs dans les abattoirs de 10 provinces chinoises et dans un hôpital vétérinaire entre 2011 et 2018, permettant d'isoler 179 virus de grippe porcine. La majorité était de la nouvelle variété, qui est devenue dominante chez les porcs depuis 2016. Les chercheurs ont ensuite réalisé diverses expériences en laboratoire et sur des furets, des animaux très utilisés dans la recherche sur la grippe car leurs symptômes sont comparables à ceux des humains : ils ont de la fièvre, toussent et éternuent.Les scientifiques ont observé que les virus G4 étaient plus infectieux, se répliquaient dans des cellules humaines et provoquaient chez les furets des symptômes plus graves que d'autres souches. En outre, selon des tests in vitro, l'immunité obtenue après contact avec les virus humains de la grippe saisonnière ne protégerait pas contre le G4.Autre mauvaise nouvelle : les ouvriers et personnes travaillant avec les porcs étaient relativement nombreux à avoir été infectés, 10,4%, selon des tests sanguins qui ont cherché la présence d'anticorps au virus. 4,4% de la population générale apparaissait également contaminée. Le virus serait donc déjà passé chez les humains, rapportent les scientifiques, mais il n'y a pas de preuve qu'il peut être transmis d'humain à humain. C'est aujourd'hui leur crainte."Les pandémies se produisent quand des virus de grippe A avec un nouvel antigène de surface HA devient capable de se transmettre d'humain à humain", concluent les chercheurs. "L'inquiétude est que les infections d'humains par les virus G4 ne mènent à une adaptation humaine et n'augmentent le risque d'une pandémie humaine". Il faut urgemment mettre en place une surveillance des populations travaillant au contact des porcs."Les travaux sont un rappel salutaire que nous courons constamment le risque de l'émergence de pathogènes zoonotiques, et que des animaux d'élevage, avec qui les humains sont plus en contact qu'avec des animaux sauvages, soient la source de virus pandémiques importants", a commenté James Wood, chef du département de médecine vétérinaire à l'université de Cambridge.
Ce virus serait déjà passé chez les humains, mais il n'y a aujourd'hui pas de preuve qu'il peut être transmis d'humain à humain.
Jour de déconfinement, ce lundi 11 mai : certains Français ont repris le chemin du travail en utilisant parfois les transports en commun, après avoir passé deux mois confinés chez eux. Afin de limiter la propagation du Covid-19, le masque est obligatoire pour les usagers et de nombreuses opérations de contrôle sont prévues. "C'est une première journée qui, pour l'instant, se déroule correctement", a assuré sur CNews ce lundi Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'État chargé des Transports. Pourtant, à 6h ce matin, les premiers métros parisiens étaient bondés - en raison notamment d'un incident d'exploitation sur la ligne 13 très fréquentée - rendant impossible le respect de la distanciation physique. L'incident était dû, selon le compte Twitter de la ligne, à "des infiltrations d'eaux aux stations Carrefour Pleyel et Mairie de Saint-Ouen". La situation s'est cependant améliorée au fil des heures, ont constaté des journalistes de l'AFP. Quasiment tous les voyageurs portaient des masques. Pour ceux qui n'en avaient pas, des bénévoles de la Protection civile en distribuaient par lots de dix à l'entrée d'une cinquantaine de stations du métro. window.pvp_cfea0b25e6b27713c8e23ff2b61d40f7 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x7ttpeo", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x7ttpeo/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_cfea0b25e6b27713c8e23ff2b61d40f7", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
Ce lundi 11 mai, certains Français ont repris le travail, parfois en utilisant les transports en commun. Malgré quelques couacs dans le métro parisien, l'affluence reste limitée.
Mais en jouant la carte de la transparence, le Premier ministre avait désamorcé la polémique à l'avance. En 2015, Édouard Philippe, alors maire Les Républicains du Havre, avait été contrôlé à plus de 150 km/h sur une portion d'autoroute limitée à 110 km/h. Il se rendait à Paris pour un motif familial, à bord d'une voiture de la municipalité, indique BFMTV.Il avait rendu publique sa mésaventure par l'intermédiaire d'un communiqué. "Conformément à la législation en vigueur relative aux excès de vitesse compris entre 40 et 50 km/h au-dessus de la limite autorisée, et aucune autre infraction au code de la route n'ayant été constatée, mon permis de conduire a été suspendu pour une durée de 72 heures, avait-il expliqué. La gendarmerie nationale m'a également informé de ce que cette infraction impliquera une amende forfaitaire, un retrait de 4 points sur mon permis, une mesure de suspension administrative de ce permis et une mesure complémentaire qui fera l'objet d'une décision du tribunal de police."À l'époque, il avait expliqué sa démarche par le fait que "nos concitoyens attendent légitimement de leurs élus l'exemplarité". Il s'était dit "convaincu, par ailleurs, de la nécessité d'être ferme en matière de sécurité routière."
Le Premier ministre Édouard Philippe s'est vu suspendre son permis de conduire en 2015 après un excès de vitesse, rappelle mercredi 10 janvier BFMTV. À l'époque, il avait rendu publique son infraction.C'est le genre de dossier compromettants qui aurait fait le bonheur de l'opposition, alors que le gouvernement a annoncé mardi une batterie de mesures pour endiguer la hausse de la mortalité routière.
Dernier en date : Jean-François Copé, révèle Le Parisien.Une personnalité de plus s'ajoute à la longue liste de candidats potentiels à la mairie de Paris. Selon les informations du Parisien, Jean-François Copé lorgnerait lui aussi sur la mairie de Paris. Depuis son gros revers à la primaire de la droite en novembre 2016 (0,3%), le maire de Meaux a quasiment disparu de la scène médiatique.Une lumière qui semble lui manquer. Selon le quotidien, Jean-François Copé aurait désormais les Municipales 2020 en ligne de mire et aurait déjà commencé à tâter le terrain auprès des parlementaires Les Républicains. Malheureusement pour lui, ces derniers lui auraient vite remis les idées en place. "Il est cramé à vie. Déjà que la droite a très peu de chances aux prochaines municipales à Paris. Alors en plus si c'est lui...", a d'ailleurs lancé au Parisien l'un d'eux. Une course mal engagée donc pour Jean-François Copé, d'autant que les candidats à la succession d'Anne Hidalgo ne manquent pas. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, en premier lieu. 20 Minutes avançait d'ailleurs en juin dernier qu'un groupe de Marcheurs travaillait déjà sur le futur programme.À droite, Rachida Dati s'était elle aussi dite prête "à mener le combat". " Imaginons que ma famille politique dise 'pourquoi pas ?', je mènerais le combat, je suis jusqu'au-boutiste dans les combats, sinon ce n'est pas la peine", avait indiqué la maire du 7e arrondissement de la capitale à BFMTV.À gauche, l'ancien conseiller de François Hollande, Gaspard Gantzer semble aussi ouvrir la voie à une candidature, avec le lancement d'un mouvement baptisé "Parisiennes, Parisiens".Ségolène Royal pourrait elle aussi se laisser tenter. Mais l'ancienne ministre de l'Écologie avait confié au Parisien qu'elle ne se présenterait "que si Anne Hidalgo n'y allait pas". Et les chances de voir l'actuelle maire de Paris renoncer restent très faibles.
La course à la mairie de Paris s'annonce mouvementée. Depuis quelques semaines, plusieurs personnalités politiques ont fait part de leur intérêt pour la succession d'Anne Hidalgo.
"Micheline s'est éteinte, elle qui mettait autant d'humanité à accompagner Maïté qu'à interviewer la Callas", salue le journal aquitain. Elle était connue du grand public pour le duo qu'elle formait avec Marie-Thérèse Ordonez, alias Maïté, dans l'émission "La Cuisine des mousquetaires", diffusée sur France 3 de 1983 à 1997. Mais Sud-Ouest rappelle qu'elle était aussi une grande mélomane, qui a commencé comme journaliste musicale et co-fonda la radio France Musique. Elle était aussi la fondatrice des Fêtes musicales de Biarritz.
Micheline Banzet-Lawton s'est éteinte le week-end dernier à Bordeaux, à l'âge de 97 ans, révèle Sud-Ouest.
Mais que faire si un enfant a de la fièvre ? Quel dispositif existe pour aider les parents contraints de garder leur enfant à la maison ? 1. Comment sont protégés les élèves ? Tous les collégiens et lycéens doivent porter un masque. Tous les élèves dès la maternelle doivent respecter les gestes barrières, tels que le lavage de mains. 2. Et les professeurs ? Côté enseignants, le port du masque est obligatoire pour tous. Les professeurs vulnérables ou en contact avec des personnes à risque doivent théoriquement pouvoir faire une demande de masques FFP2. Face à une récente polémique sur le fait que les masques en tissu fournis par le ministère ne protégeraient pas suffisamment les enseignants, la rue de Grenelle répond que "les masques en tissu distribués ont une efficacité de filtration de 98%, soit un des taux les plus élevés". 3. Que faire si un enfant a de la fièvre ?Si un enfant présente des symptômes (nez qui coule, toux, fièvre, maux de tête, courbatures...), il doit impérativement rester à la maison jusqu'à ce qu'il soit guéri. Il est recommandé de consulter le médecin traitant. 4. Que se passe-t-il si un élève est susceptible d'avoir le Covid-19 ?Si un enfant a eu un contact direct avec un cas confirmé sans mesure de protection efficace, il doit rester à son domicile et consulter un médecin. Il pourra de nouveau rejoindre son établissement 14 jours plus tard. Si l'enfant développe à l'école des symptômes évocateurs du Covid (infection respiratoire aigüe avec fièvre ou sensation de fièvre, fatigue inexpliquée, douleur musculaire ou maux de tête inhabituels, diminution ou perte du goût ou de l'odorat, diarrhée), il doit immédiatement être isolé et porter un masque (à partir de 6 ans), en présence d'un adulte masqué. Le directeur prévient alors immédiatement la famille, pour qu'elle vienne le chercher et l'emmène chez un médecin. L'élève ne pourra retourner à l'école qu'après 14 jours d'isolement à domicile ou après un avis médical.5. Que faire si un enfant est testé positif ? Sa famille doit immédiatement prévenir l'école. L'élève ne pourra pas retourner dans son établissement avant le délai indiqué par son médecin, soit au plus tôt 10 jours après le test.Le directeur de l'école doit ensuite suivre un parcours bien précis : informer l'inspection d'académie, qui prend contact avec l'Agence régionale de santé, et élaborer avec le personnel la liste des personnes ayant pu être en contact avec l'élève contaminé. Celles-ci devront, en conséquence, rester chez elles pendant 14 jours et se faire tester.6. Un établissement peut-il imposer à l'élève de passer un test ?Non, l'école ne peut légalement pas imposer de test à un élève. Si elle en demande un et que la famille le refuse, l'enfant devra toutefois rester chez lui pendant 14 jours.7. L'accès peut-il être refusé à un élève positif ?Oui, le chef d'établissement peut lui refuser l'accès dans la mesure où il a obtenu la preuve que cet élève a été testé positif au coronavirus. L'élève ne pourra revenir dans son établissement que s'il a respecté la quatorzaine qui lui a été imposée.8. L'école peut-elle exiger un certificat médical pour laisser revenir un élève ? Non. "Le ministère de l'Education nationale ne demande pas aux parents de présenter un certificat médical de non contre-indication et une telle demande des établissements ne repose sur aucune obligation législative ou réglementaire", souligne le Conseil national de l'Ordre des médecins, qui déplore des "pressions" de certaines écoles. Le Conseil "demande au ministre de le rappeler aux rectorats, aux établissements et aux enseignants". 9. A partir de combien de cas confirmés une école peut-elle fermer ?- A partir de "trois cas confirmés" sur des élèves "dans des classes différentes d'un même niveau, cela peut entraîner la fermeture du niveau. - A partir de "trois cas confirmés dans des classes et niveaux différents", il y a une possible fermeture de l'école ou de l'établissement, selon le ministère.- Pour les personnels, la fermeture totale ou partielle de l'école peut également intervenir "à partir de trois cas confirmés".10. Vous devez garder votre enfant, qu'est-il prévu pour le travail ? Les parents salariés du privé et dont l'école ou la classe d'un enfant est fermée bénéficient du chômage partiel s'ils ne peuvent pas faire de télétravail. Les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficient d'indemnités journalières. Les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d'absence.
ECLAIRAGE. Si un élève présente des symptômes, il doit impérativement rester à la maison jusqu'à ce qu'il soit guéri.
Il est un champion hors normes, il détient le record de gains pour un jeu de télévision. Christian Quesada, devenu célèbre après avoir amassé quelque 800 000 euros de gains lors de sa participation au jeu "Les 12 coups de midi" sur TF1, aurait été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen mercredi 27 mars, dévoile RTL. Selon cette information, Christian Quesada serait accusé de "détention et diffusion d'images pédopornographiques".RTL précise également que l'homme aux 193 apparitions dans le jeu de la mi-journée de TF1 aurait reconnu les faits en garde à vue, et à la suite des deux jours de perquisitions menées à son domicile dans l'Ain. Les enquêteurs y auraient trouvé des milliers d'images et vidéos sur ses ordinateurs. Des contenus qu'il aurait diffusés sur des réseaux.L'enquête ne ferait que commencerTout aurait commencé il y a un an et demi, lorsqu'une jeune fille dénonce Christian Quesada pour tentative de corruption de mineur, révèle la radio. Si Christian Quesada devrait dormir en prison, l'affaire ne ferait que commencer. En effet, une information judiciaire aurait été ouverte et un juge d'instruction nommé afin de mener les investigations. Le but serait de pousser plus loin l'analyse des données contenues sur les ordinateurs saisis. La justice espèrerait pouvoir remonter la piste dans l'espoir de tomber sur les noms de délinquants sexuels potentiels. Après avoir vécu dans la rue, Christian Quesada avait connu une aventure inédite en occupant la place de "maître de midi" dans l'émission présentée par Jean-Luc Reichmann. Une histoire qui avait même amené des producteurs de cinéma à envisager d'adapter à l'écran la vie du champion.
Christian Quesada, recordman du jeu "Les 12 coups de midi", aurait été placé en détention pour "détention et diffusion d'images pédopornographiques", révèle RTL.
"Une sortie scolaire de collégiens". Voilà à quoi ont comparé certains journalistes le selfie des ministres, posté par Marlène Schiappa, la secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, quelques minutes seulement avant le discours d'Emmanuel Macron, lundi 9 juillet, devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Une photographie où l'on peut voir neuf ministres, tout sourire, poser au château de Versailles. Entre sortie scolaire de fin d'année ou plagiat du selfie, devenu célèbre, des Oscars 2014, l'image en a fait sourire plus d'un. Marlène Schiappa est entourée de huit autres membres du gouvernement : Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, Benjamin Griveaux, le secrétaire d'État auprès du premier ministre et porte-parole du gouvernement, Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État au Numérique, Sophie Cluzel, la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, Delphine Gény-Stephann, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Françoise Nyssen, la ministre de la Culture et Olivier Dussopt, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics.Un selfie façon "Oscars 2014"Pour Ellen Salvi, journaliste à Mediapart, la photo a un petit air de ressemblance avec celle prise par l'animatrice américaine Ellen DeGeneres, entourée de plusieurs acteurs hollywoodiens, lors des Oscars 2014. A l'époque, le cliché avait fait le tour du monde et avait été repris de nombreuses fois. "La 6ème B en visite au château de Versailles"Pour d'autres journalistes, comme Thomas Vampouille, journaliste politique à Marianne ou Olivier Auguste, rédacteur en chef adjoint à L'Opinion, le selfie se rapproche plus de celui de collégiens, en pleine sortie scolaire au château de Versailles. Certains demandent l'interdiction des portables à l'Assemblée nationaleAlors que l'utilisation du portable vient d'être interdite dans les écoles, un des journalistes du Monde propose que le gouvernement fasse de même pour les élus et les parlementaires. Emmanuel Macron s'est exprimé pendant près d'une heure et demie, devant 900 parlementaires - certains ayant décidé de boycotter l'événement -. Il a présenté un bilan de ses deux premières années au pouvoir, avant d'exposer les grandes lignes de sa politique pour l'année à venir.
Le selfie a été posté sur le compte Twitter de Marlène Schiappa, quelques minutes avant le grand oral d'Emmanuel Macron.
Cinq détenus de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) ont été placés en garde à vue lundi 18 mars. Une opération de police a été menée dans le centre pénitentiaire, théâtre d'une attaque terroriste le lundi 5 mars. Les enquêteurs de la police judiciaire assistés par des policiers du RAID recherchaient d'éventuels complices du détenu radicalisé qui a agressé deux surveillants dans l'établissement, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information d'Europe 1. Les enquêteurs ont commencé leurs investigations à 8h00 lundi matin, selon une source proche de l'enquête. Le centre pénitentiaire toujours bloquéMardi 5 mars, un détenu radicalisé de 27 ans a grièvement blessé deux surveillants au couteau. La ministre Nicole Belloubet avait qualifié cet acte d'"attaque terroriste". Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, avait expliqué que l'assaillant Michaël Chiolo, au moment de blesser grièvement les deux surveillants, avait affirmé vouloir "venger" Chérif Chekatt. L'auteur de l'attaque jihadiste du marché de Noël de Strasbourg a été abattu le 13 décembre par les forces de l'ordre après avoir tué cinq personnes. L'assaillant, qui purgeait une peine de trente ans et s'est radicalisé en prison, s'était retranché avec sa compagne pendant près de dix heures dans l'unité de vie familiale (UVF) de la prison. L'agression violente de Condé-sur-Sarthe a donné lieu à un mouvement des gardiens de prison partout en France. Lundi, le centre pénitentiaire d'Alençon Condé-sur-Sarthe était bloqué pour la 13e journée consécutive, selon la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP).
La prison avait été le théâtre mardi 5 mars d'une attaque terroriste. Un détenu radicalisé avait grièvement blessé deux surveillants.
Au moins 158 personnes sont mortes et plusieurs centaines ont été blessées dans une série d'explosions dans quatre hôtels et trois églises du Sri Lanka dimanche 21 avril. Dimanche matin, alors que le pays était frappé par six explosions dans des églises et des hôtels, une nouvelle explosion a eu lieu dans un hôtel de la capitale du Sri Lanka, faisant deux morts, a annoncé la police de Colombo. Ces attaques ont eu lieu alors qu'était célébrée la messe de Pâques. Dans la matinée de dimanche, le bilan ne cessait de s'alourdir, un précédent bilan faisait état de 137 morts. Au moins 35 étrangers se trouveraient parmi les victimes.Deux déflagrations se sont notamment produites dans l'église Saint-Anthony de Colombo et l'église Saint-Sébastien de Negombo, une localité au nord de la capitale. Au moins 160 personnes blessées dans l'explosion de l'église Saint-Anthony ont été admises à l'Hôpital national de Colombo, a déclaré à l'Agence France-Presse un de ses responsables. "Il y a beaucoup de personnes blessées dont certaines dans un état critique", a déclaré cette source qui a requis l'anonymat, ajoutant que 254 personnes avaient été admises à l'hôpital à Colombo et que 60 blessés avaient été recensés dans deux attaques hors de la capitale.Un Portugais figure parmi les victimes de la série d'explosions, a rapporté l'agence de presse Lusa de source diplomatique. Âgé d'une trentaine d'années il se trouvait avec son épouse quand il a été tué dans l'explosion d'un hôtel de Colombo, a indiqué depuis Lisbonne la consule du Portugal sur place, Preenie Pine. Les autres Portugais présents au Sri Lanka "vont tous bien", a ajouté cette source.Réactions internationales Dans un tweet, l'ambassade de France à Colombo a demandé dimanche de « se tenir éloignés des lieux publics » et à éviter « tout déplacement » dans la capitale sri-lankaise."Je condamne fortement les attaques lâches sur notre peuple aujourd'hui. J'appelle tous les Sri-Lankais à rester unis et fort en ces temps tragique", a-t-il écrit sur son compte Twitter officiel, le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe, ajoutant que le gouvernement prenait des "mesures immédiates pour contenir la situation".La Première ministre britannique Theresa May a dénoncé dimanche des "actes de violence (...) réellement effroyables". "Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne doive jamais avoir à pratiquer sa foi dans la peur", a ajouté la dirigeante sur Twitter, adressant ses "plus sincères condoléances" à "toutes les personnes affectées".Au moins 300 blessésCe sont six lieux qui ont été le théâtre d'explosions selon la police. À Colombo, la capitale économique, trois hôtels de luxe et une église ont subi des explosions. Outre l'église de Negombo, au nord de Colombo, une troisième église, située à Batticaloa (à l'Est), a également été prise pour cible. Un responsable de l'hôpital local a affirmé que 300 personnes avaient été blessées. Les autorités ont à ce stade recensé 64 morts, dont neuf étrangers dans la capitale Colombo, 67 à Negombo, et 25 à Batticaloa. Dans l'immédiat aucune revendication n'a été faite. Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait fait savoir il y a quelques jours qu'un mouvement islamiste appelé NTJ (National Thowheeth Jama'ath) projetait « des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne ».Les célébrations de Pâques annuléesLes catholiques sri-lankais, à l'instar de ceux du reste du monde, se rendaient dimanche à l'église pour la messe de Pâques, l'un des temps forts de l'année religieuse chrétienne. Toutes les célébrations de Pâques ont été annulées dans le pays, a annoncé l'archevêché. Le Sri Lanka est un pays à majorité bouddhiste, et les catholiques sont estimés à 1,2 million sur une population totale de 21 millions d'habitants. Le pape François avait réalisé une visite dans l'île en janvier 2015 au cours de laquelle il avait célébré une messe devant un million de participants rassemblés à Colombo.
Quatre hôtels et trois églises ont été la cible d'explosions dimanche 21 avril au Sri Lanka, faisant au moins 158 morts et des centaines de blessés en cette journée de célébration de Pâques. Un nouvelle explosion a frappé un hôtel en fin de mâtinée.
"Ce livre, les ayatollahs de l'écologie s'en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja", écrit l'ex-avocat dans la préface d'"Un chasseur en campagne", de Willy Schraen. Eric Dupond-Moretti a rédigé ce texte, révélé dimanche par le JDD, avant son entrée au gouvernement. Il y qualifie les défenseurs de la cause animale d'"illuminés" et d'"intégristes", selon les extraits cités par le journal. "Ils veulent que nous ayons honte d'être chasseur, (...) nous culpabiliser d'être ce que nous sommes, car nous sommes aussi notre passion. Et depuis trop longtemps nous refusons de nous défendre, convaincus sans doute que l'intolérance et l'absurde ne méritent pas de réponse", écrit-il. L'ex-ténor des barreaux explique qu'il n'a "pas honte" quand il "tue un perdreau" et quand il se "délecte de la chair de l'oiseau". Il salue le livre, un "petit bijou", fait "pour que les chasseurs relèvent la tête". Dans cet ouvrage, Willy Schraen se pose en défenseur de la ruralité et condamne les "terroristes de la cause animale" et autres "nouveaux combattants verts". Le garde des Sceaux a réagi dimanche sur Twitter aux nombreux commentaires suscités par sa préface. "On peut être contre l'interdiction d'une certaine chasse et défenseur du climat et de la nature, comme je le suis et l'ai toujours été", écrit-il."Je n'ai jamais incriminé les écologistes mais des ayatollahs de l'écologie. Les premiers sont pour moi bien différents des seconds", s'est-il expliqué."Dupond-Moretti en défenseur de la chasse et des chasseurs... C'est déjà bien qu'il n'ait pas été nommé ministre de la Transition écologique...", a ironisé sur Twitter la sénatrice EELV Esther Benbassa.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti revendique être un chasseur "passionné" et s'en prend aux "ayatollahs de l'écologie" dans la préface d'un livre du président de la Fédération nationale des chasseurs à paraître mardi.
Au lendemain du deuxième tour des élections municipales, Emmanuel Macron a reçu lundi 29 juin à l'Élysée les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Une rencontre prévue de longue date qui intervient quelques heures après le choc provoqué par les victoires des écologistes dans plusieurs grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Strasbourg et Marseille.Après un entretien avec le Premier ministre Édouard Philippe, réélu maire du Havre, le chef de l'État s'est exprimé un peu avant midi devant ces 150 citoyens, qui ont rendu la semaine dernière 149 propositions au terme de neuf mois de travaux. "Le temps d'une grossesse", a commenté le président. "Vous avez répondu avec profondeur et intelligence", a-t-il estimé, en insistant : "L'urgence est là". "Vous avez démontré que nous devons aller plus loin, plus fort. Le défi climatique nous impose de faire plus", a-t-il martelé. Emmanuel Macron a ensuite annoncé qu'il comptait transmettre au gouvernement ou au Parlement, ou encore soumettre à référendum "la totalité des propositions" de la Convention citoyenne pour le climat, "à l'exception de trois d'entre elles". Certaines seront décidées dès la fin juillet, d'autres intégrées au plan de relance mais la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre, a-t-il précisé. Et "l'État prendra toute sa part : 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seront injectés pour la conversion écologique de notre économie", a déclaré le président de la République, promettant la mise en place d'un "fonds de transformation écologique de notre économie dans le plan de relance" pour notamment "investir dans les transports propres, rénover nos bâtiments" et "inventer les industries de demain".Trois propositions rejetéesParmi les propositions rejetées par le chef de l'État, la taxe de 4% sur les dividendes qui risquerait selon lui de "décourager l'investissement". "Mettre sur tous les investissements une taxe, c'est réduire notre chance d'attirer des investissements supplémentaires. Je crois à la croissance de notre économie", a-t-il étayé. Accroître la fiscalité pour répondre à ce défi n'est pas la bonne manière. Mais réfléchir à une fiscalité plus incitative vers ce qui est plus vert, j'y suis prêt", a-t-il précisé. Emmanuel Macron a également décidé de "reporter le débat" à l'abaissement de la limitation de vitesse de 130 à 110 km/h sur autoroute, qui agitait déjà la population et l'opposition. "La transition écologique ne doit pas se faire au détriment des communes, des régions les plus enclavées", a plaidé le chef de l'État, expliquant aussi vouloir éviter que les travaux de la convention ne "s'abîment dans une polémique".Le troisième refus du président concerne la modification du préambule de la Constitution, qui devait placer l'environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales. "Telle que proposée la rédaction menace de placer la protection de l'environnement au-dessus des libertés publiques, au-dessus même de nos règles démocratiques. Je ne souhaite pas reprendre cette proposition, elle serait contraire à notre texte constitutionnel", a-t-il expliqué. En revanche, il s'est dit favorable à une réécriture de l'article premier la Constitution pour y introduire les notions de biodiversité, d'environnement et de lutte contre le changement climatique, comme l'a proposé la convention citoyenne pour le climat.En ce qui concerne la création d'un crime d'"écocide", Emmanuel Macron s'est également montré prudent. Il renvoie au droit international mais promet de porter le combat au nom de la France au sein des instances multilatérales. L'introduction dans le droit français sera étudié.Des référendums dès 2021 En revanche, Emmanuel Macron a approuvé le principe d'un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie des villes ainsi que celui de mesures d'aides pour la rénovation des bâtiments. "Arrêter la bétonisation, c'est un projet pour rendre notre pays plus humain, au fond plus beau" et pour retrouver des commerces de centre-ville et mettre fin à un étalement des logements, a-t-il insisté, "c'est un modèle dont nos concitoyens veulent sortir".Le président s'est par ailleurs dit "prêt" des référendums dès 2021 certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat, d'une part pour modifier la constitution, d'autre part pour des mesures spécifiques. En attendant, les 150 citoyens seront reçus par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, dès la semaine prochaine, a-t-il fait savoir, et un rendez-vous mensuel sera organisé chaque mois avec le gouvernement. "La démocratie délibérative ne doit pas s'arrêter à la porte des ministères ou des Assemblées", a estimé Emmanuel Macron. Emmanuel Macron a également souhaité la création de nouvelles conventions citoyennes, "sur d'autres sujets" que le climat, et annoncé la prochaine transformation du Conseil économique social et environnemental (Cese) en "chambre des conventions citoyennes". "Vous avez montré qu'il était possible sur un sujet difficile, inflammable même, de créer du consensus" a-t-il dit devant les membres de la Convention pour le climat, ajoutant qu'une réforme du Cese, assemblée composée de représentants sociaux, "sera présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la Chambre des conventions citoyennes".
Parmi les 149 propositions formulées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, le chef de l'État rejette la taxe de 4% sur les dividendes, les 110 km/h sur autoroutes et la réécriture du préambule de la Constitution, qui aurait placé l'environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales de la République.
et Mme Fouillot à se séparer de lui.Jonathann Daval a-t-il tenté de tuer sa femme Alexia en l'empoisonnant ? La famille de la jeune femme assassinée en octobre 2017 en est convaincue. Alexia Daval a-t-elle été empoisonnée? Son beau-frère souhaite que l'on étudie "la possibilité d'une soumission chimique"par BFMTVJeudi 12 décembre, le procureur de la République de Vesoul Emmanuel Dupic a annoncé que des proches d'Alexia Daval avait demandé une nouvelle expertise relative à des substances retrouvées lors de l'autopsie, alors que la justice a clos l'instruction le mois dernier.Stéphanie et Grégory Gay, la soeur de la jeune femme et son mari, s'interrogent sur la présence régulière de molécules médicamenteuses dans le sang d'Alexia, alors qu'elle n'avait jamais fait état de la prise de tels médicaments auprès de ses proches. Parmi ces molécules figurent du zolpidem (un somnifère), du tétrazépam (un relaxant musculaire interdit depuis 2013) et du Tramadol (un antalgique opiacé), contre-indiqué dans le cadre du processus de procréation médicalement assistée (PMA) suivi par Alexia, a expliqué Grégory Gay à La Presse de Gray la semaine dernière."Notre hypothèse, c'est qu'il (Jonathann) a essayé de l'empoisonner à petit feu", depuis que le couple avait "vraiment commencé le parcours de PMA" (procréation médicalement assistée), a-t-il insisté dimanche sur BFMTV. Jonathann Daval s'était d'abord fait passer pendant 3 mois pour un époux éploré, sans nouvelle de sa femme partie faire son jogging, avant de reconnaître l'avoir frappé et étranglé en octobre 2017 à Gray-la-Ville (Haute-Saône) lors d'une violente dispute, puis avoir incendié partiellement le corps."Cette demande est tardive, inutile et infondée"Avocat d'Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d'Alexia, depuis plus de deux ans, Me Jean-Marc Florand leur a déconseillé de demander de nouvelles expertises. "Cette demande est tardive, inutile et infondée, a expliqué l'avocat au micro de France Bleu Besançon. Dans ce dossier, il y a eu plus de cinquante expertises. Tout ça est au dossier. On est à un moment où on en est à chercher la date du procès. Je ne vois pas l'intérêt de faire de nouvelles demandes d'actes", a-t-il souligné dimanche soir sur France Bleu Besançon. C'est ce qui aurait poussé M. et Mme Fouillot à se séparer de lui, au profit de Me Gilles-Jean Portejoie, l'avocat de Stéphanie et Grégory Gay. Ce dernier a expliqué dimanche sur BFMTV que le travail de Me Florand n'était pas jugé satisfaisant et qu'il "s'était permis de s'exprimer pour contredire notre demande d'acte".Me Florand a affirmé de son côté sur France Bleu qu'il voulait de toute façon quitter le dossier : "Je suis soulagé, j'avais pris la décision dès début janvier de renoncer à la défense de M. et Mme Fouillot. Je voulais pas leur dire pendant la période des fêtes. Ma décision était prise, ils ont pris les devants." Selon lui, les relations étaient devenues compliquées. "C'est comme dans une relation médecin/patient, il faut un minimum de confiance. Quand vous avez des clients qui n'écoutent pas vos conseils, ou qui n'en tiennent pas compte, il faut en tirer les conséquences", explique-t-il.
L'ancien avocat des parents d'Alexia Daval, assassiné par son époux en octobre 2017, estime que la demande d'investigations supplémentaires pour prouver l'empoisonnement est "tardive, inutile et infondée". C'est ce qui aurait poussé M.
Le pays investit des milliards d'euros dans son programme spatial: il lance des satellites, prévoit d'envoyer des hommes sur la Lune, et vient courant mai de lancer un nouveau vaisseau."Notre objectif était d'envoyer la sonde vers Mars courant 2020", a indiqué la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC)."Ce grand projet avance comme prévu et nous visons un lancement en juillet", a-t-elle souligné dimanche dans un communiqué.Il faudrait sept mois pour parcourir la distance Terre-Mars et la sonde chinoise n'arrivera pas à destination avant 2021. La distance change constamment mais est au minimum de 55 millions de kilomètres.Baptisée "Tianwen" ("Questions au ciel"), la mission chinoise a trois objectifs: placer en orbite martienne une sonde, la faire atterrir sur la planète rouge, puis téléguider à la surface un robot pour y mener des analyses.La Chine a déjà réalisé une opération similaire sur la Lune, où elle a déposé dès 2013 un petit "rover" téléguidé à roues (baptisé "Lapin de jade"), puis son successeur en janvier 2019 (sur la face cachée de l'astre lunaire, une première mondiale).Le pays asiatique n'est pas le seul sur le créneau des missions martiennes.Les Etats-Unis, qui ont déjà envoyé quatre véhicules exploratoires sur Mars, doivent lancer entre juin et août leur cinquième (nommé "Perseverance"). Il devrait arriver vers février 2021.Les Emirats arabes unis vont lancer le 15 juillet la première sonde arabe en direction de la planète rouge, depuis le Japon.Par contre, la mission russo-européenne ExoMars, victime de difficultés techniques aggravées par l'épidémie de Covid-19 et qui espérait lancer cet été un robot vers Mars, a été reportée à 2022.
La Chine prévoit de lancer en juillet une sonde et un petit robot téléguidé vers Mars, sa première mission en direction de la planète rouge, a annoncé le promoteur du projet.
Richard Ferrand, président La République en Marche (LREM) de l'Assemblée nationale, a été mis en examen dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 septembre à Lille pour "prise illégale d'intérêts" dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. Le quatrième personnage de l'Etat a aussitôt balayé toute velléité de départ, indiquant être "déterminé à poursuivre (sa) mission" à la tête de la Chambre basse. Le parquet de Lille a précisé que le locataire du "perchoir" de l'Assemblée a été mis en examen tard dans la soirée, à l'issue d'un "interrogatoire de première comparution" de près de 15 heures au tribunal de grande instance de Lille, où l'affaire a été dépaysée il y a un an. "Les trois juges d'instruction saisis du dossier ont décidé de mettre en examen Richard Ferrand pour prise illégale d'intérêts", précise la juridiction. Mis en examen, Richard Ferrand peut-il rester président de l'Assemblée nationale?par BFMTVRichard Ferrand a vite répondu à cette annonce, disant avoir pris "acte de cette mesure procédurale qui va lui permettre de pouvoir se défendre dans ce dossier" et a assuré "rester serein sur l'issue de la procédure, au regard du classement sans suite de l'ensemble des griefs de la première plainte" en octobre 2017, "d'autant plus qu'aucun élément nouveau n'a été versé à ce dossier dans lequel il n'y a ni préjudice ni victime". Le président de l'Assemblée a été entendu en audition libre (ce que l'immunité parlementaire n'empêche pas), du milieu de matinée jusqu'à 0h30.♦ L'exécutif fait corps derrière FerrandDu côté de l'Elysée, Emmanuel Macron conserve "toute sa confiance" en Richard Ferrand, selon la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Le président de l'Assemblée est "un homme loyal, droit, qui a un parcours politique exemplaire", et "je crois que (ses jours dans ses fonctions) sont encore très longs", a-t-elle déclaré dans la matinée de jeudi 12 septembre sur Europe 1, soulignant la nécessité de respecter le principe de la "présomption d'innocence". Sa mise en examen va lui permettre d'accéder au dossier et "se défendre, batailler". Son comparse LREM à l'Assemblée Gilles Le Gendre, président du groupe parlementaire, a quant à lui volé à son secours dès l'annonce de la mise en examen, disant sur franceinfo que "la mise en examen ne présume en rien de sa culpabilité". "Je ne doute pas que l'examen des faits démontrera son intégrité", a t-il encore estimé.Dans l'histoire parlementaire française, la mise en examen d'un président de l'Assemblée nationale pendant son passage au perchoir est inédite. Laurent Fabius était déjà mis en examen dans l'affaire du sang contaminé au moment où il est redevenu président de l'Assemblée en 1997.♦ Les "Mutuelles de Bretagne", une affaire en deux temps L'affaire des Mutuelles de Bretagne avait conduit ce fidèle de la première heure d'Emmanuel Macron à quitter le gouvernement en juin 2017. A peine nommé ministre de la Cohésion des territoires, il avait été épinglé par Le Canard enchaîné qui avait révélé qu'en 2011 les Mutuelles de Bretagne, qu'il dirigeait alors, avaient décidé de louer des locaux commerciaux dans le centre-ville de Brest appartenant à sa compagne. Richard Ferrand conteste toute irrégularité.Le procureur de Brest avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2017, classée sans suite en octobre. Il avait invoqué la prescription s'agissant d'un éventuel délit de prise illégale d'intérêts et jugé que les infractions d'abus de confiance et d'escroquerie n'étaient "pas constituées". L'association anti-corruption Anticor avait alors déposé une seconde plainte avec constitution de partie civile.
Le président de l'Assemblée nationale est sous le coup d'une enquête dans le cadre de l'affaire des "Mutuelles de Bretagne", révélée en mai 2017 par Le Canard Enchainé. Il n'entend pas quitter ses fonctions, disant avoir pris acte d'une "mesure procédurale qui va lui permettre de pouvoir se défendre".
Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major.Il était engagé "dans une action de harcèlement zonal et "de ratissage contre les groupes armés terroristes", selon un communiqué de l'état-major des armées."Prise à partie à courte distance, l'unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d'un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi", a-t-il précisé. Touché à la tête, "il a été évacué par hélicoptère vers l'antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté".L'état-major a précisé que l'intervention d'un drone Reaper avait ensuite "permis de constater que le sous-groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés".Kévin Clément, âgé de 21 ans, était au Mali depuis février. Il était célibataire et sans enfant. Vendredi, le brigadier Dmytro Martynyouk, légionnaire du même régiment, avait lui même succombé à des blessures infligées le 23 avril au Mali par l'explosion d'un engin explosif improvisé.- "Lourd tribut" -Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives au Sahel, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre Mali, Niger et Burkina Faso, revendiquant la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année.Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces sur le terrain, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.Le président Emmanuel Macron "s'incline avec un profond respect devant le sacrifice du soldat", a indiqué le communiqué du palais présidentiel de l'Elysée. "Il tient à exprimer à nouveau son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel" ainsi que le "soutien de la France aux pays du G5 Sahel" (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso)."Ce lourd tribut payé par la Légion étrangère n'entame ni sa détermination ni son efficacité. Elle poursuit sa mission, à la manière de ses Anciens", a indiqué pour sa part la ministre des Armées Florence Parly."Aux côtés de leurs frères d'armes français, européens et sahéliens, la lutte contre le terrorisme continue", a-t-elle ajouté dans un communiqué distinct, en adressant ses "condoléances" à la famille et aux proches du légionnaire.En novembre, la France a perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali. Paris s'était par la suite ouvertement agacé d'un soutien jugé trop timide à la force Barkhane de la part notamment des autorités sahéliennes, dont celles de Bamako.Un sommet du G5 Sahel à Pau (sud-ouest), en janvier, avait permis aux protagonistes de réitérer leur détermination à poursuivre le combat. La force Barkhane "maintient une très forte pression sur les groupes armés terroristes qui, s'ils restent dangereux, ont été durement frappés par les opérations militaires de Barkhane et des forces partenaires", a répété à cet égard l'état-major lundi soir.
Un légionnaire français a été "tué au combat" lundi lors d'une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, a indiqué la présidence française, confirmant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel.
Selon eux, il y a urgence. Car l'emprise de la mafia en Corse n'a jamais été aussi forte. Environ 250 personnes ont lancé samedi après-midi à Cargèse (Corse-du-Sud) un nouveau collectif de "résistance" à la mafia, à l'initiative de l'oncle d'un militant indépendantiste assassiné le 12 septembre.Baptisé "Massimu Susini", du nom de ce militant du mouvement Core in Fronte assassiné à l'âge de 36 ans, ce collectif a pour but "de penser, de réfléchir et de trouver ensemble des outils qui vont nous permettre d'éloigner une menace nocive pour nous tous", a déclaré Jean-Toussaint Plasenzotti, l'oncle de la victime. "La situation est difficile pour nous la famille, mais aussi pour notre village et pour la Corse", a-t-il ajouté.Ce collectif se monte alors que les prises de position se multiplient en Corse pour dénoncer l'accroissement des "dérives mafieuses". Fin septembre, une vingtaine de personnalités corses, dont le prix Goncourt Jérôme Ferrari, mais aussi un ex-dirigeant du FLNC, des chanteurs ou des entrepreneurs, avaient lancé un appel pour dénoncer une "emprise mafieuse d'une intensité jamais atteinte". Ce premier collectif, baptisé "A maffia no, A Vita Iè" (Non à la mafia, oui à la vie) a revendiqué 2.500 membres samedi. A Cargèse, une dizaine de personnalités représentant des associations de protection de l'environnement, cause pour laquelle le militant indépendantiste était fortement engagé, et du monde culturel ont entendu dénoncer à la tribune les agissements des groupes mafieux. Le leader du mouvement Core in Fronte, Paul-Félix Benedetti, était également présent."Silence" et "isolement""En Corse, la criminalité a pignon sur rue, pour quelques-uns elle est un modèle, et elle ambitionne d'être la norme", a lancé M. Plasenzotti en fustigeant "un niveau de dangerosité jamais atteint en Corse"."La mafia se nourrit de notre silence et surtout de notre isolement", a-t-il insisté, présentant le "collectif anti-mafia Massimu Susini" comme une "démarche populaire de résistance".Il doit notamment "signifier qu'on ne permettra pas que Cargèse devienne un territoire mafieux", "être attentif au déroulé de l'enquête sur l'assassinat de Maxime Susini" ou encore "faire des propositions pour pouvoir répondre avec des outils juridiques adaptés notamment en demandant la création du délit d'association mafieuse"."On a changé de dimension"L'oncle de Maxime Susini est revenu sur l'assassinat de son neveu : "on a changé de dimension : on n'est plus seulement face à des règlements de comptes entre mafieux. Les mafieux s'attaquent désormais à la société corse"."Maxime empêchait l'extension d'une petite bande mafieuse sur Cargèse, et c'est cette petite bande qui a demandé sa mort en se faisant aider par des gens un peu plus puissants à Ajaccio", a-t-il relaté. "Mais ce phénomène mafieux est une réalité dans toute la Corse. Ce sont des gens qui petit à petit ont pris de la force, et comme rien ne les arrête, ils se sont pris à avoir des ambitions plus importantes"."Il ne faut pas que les gens aient peur à Cargèse et il ne pas faut que les mafieux pensent qu'ils ont gagné. On ne va pas les laisser tranquilles, ils ne vont pas être en paix et pouvoir racketter, on va être présent à notre manière", poursuit-il. "Déjà, on met dans l'inconfort les assassins, car je ne pense pas qu'ils apprécient ce qui se passe".
"A maffia no, A Vita Iè" (Non à la mafia, oui à la vie) : c'est le nom d'un collectif qui veut combattre la mainmise grandissante de la mafia sur l'île.
La circulation devrait rester en dessous des niveaux habituels, mais il y aura tout de même une augmentation du nombre de voitures sur les routes pour le week-end de l'Ascension, a prévenu Bison Futé, indique franceinfo mercredi 20 mai.L'organisme prévoit une densification du trafic sur le réseau routier national et les réseaux secondaires. Sont notamment concernées les grandes métropoles et les trajets vers les plages. Des difficultés de circulation sont attendues le matin dans le sens des départs et le soir dans le sens des retours en région parisienne, à Lyon, à Marseille, à Toulouse, à Bordeaux et à Lille. Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Transition écologique a rappelé que ces déplacements devaient se faire "dans le respect de la limite de 100 km du domicile et des gestes barrières contre le Covid-19". Cette "contrainte de distance conduit à changer la physionomie des déplacements de l'Ascension, au profit d'un éclatement dans le temps des déplacements de courtes distances sur l'ensemble de la période du mercredi au dimanche"
Avec la contrainte des 100 km, l'augmentation de trafic devrait être étalée sur l'ensemble du week-end de l'Ascension.
Au menu toute la semaine, ce projet de loi table sur une récession historique de 11% du PIB en 2020, un déficit qui se creuse encore (11,4%) et une dette publique qui gonfle à 120,9% du PIB.En ouverture des débats, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a évoqué un "cantonnement" de cette "dette Covid", un traitement à part qui pourrait permettre d'étaler dans le temps son amortissement, "par exemple jusqu'en 2042". Il a aussi répété s'attendre à "800.000 suppressions d'emplois au minimum d'ici la fin de l'année 2020".Selon lui, "il nous faudra au moins deux ans pour retrouver le niveau de PIB que nous avions réussi à atteindre fin 2019. Il nous faudra deux ans mais nous le ferons", a-t-il assuré.Les prévisions restent très incertaines. La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a déjà évoqué pour "septembre" la présentation d'un quatrième budget rectifié, qui pourrait intégrer des mesures plus vastes de relance.Car ce projet de loi de finances rectificative N.3 prévoit surtout des "plans de soutien et d'urgence sectoriels": 18 milliards d'euros pour le secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, 15 milliards d'euros de soutien à l'aéronautique ou encore les 8 milliards du plan automobile.Ce "PLFR 3" doit aussi entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'Etat aux collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise. C'est "un effort sans précédent", a insisté le ministre du budget Gérald Darmanin.Les discussions cette semaine s'annoncent nourries sur les contreparties écologiques aux aides publiques, réclamées notamment par la gauche et les ONG environnementales. "Là-dessus, on n'a pas tous la même opinion dans la majorité", reconnaît le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM)."Ce n'est pas le moment de poser des conditions pour des mesures de trésorerie d'urgence", se lamente une figure LREM, confiante cependant pour trouver "un terrain d'entente", avec une conditionnalité pour certaines grandes entreprises. - "Transition écologique" -Lundi, Bruno Le Maire a affirmé que "dans tous les plans sectoriels, des investissements massifs seront engagés pour la transition écologique (...) Nous avons demandé à Air France de réduire son empreinte carbone, de devenir la compagnie la plus respectueuse de l'environnement et de supprimer un certain nombre de lignes intérieures lorsqu'il y a une alternative par le train à moins de 2h30".Une quarantaine de députés, notamment de la majorité, réclamaient aussi d'intégrer dès ce PLFR 3 certaines mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat. Lors d'une rencontre à l'Elysée avec les 150 membres de cette convention, Emmanuel Macron a toutefois annoncé lundi un projet de loi spécifique à la fin de l'été.Face à la crise du secteur du bâtiment, un amendement du gouvernement au budget devrait d'ailleurs faire débat au plan environnemental: il souhaite reporter d'un an la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR).En outre, l'opposition de gauche réclame à nouveau le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune. Avec le mouvement altermondialiste Attac, les groupes socialiste, communiste et LFI ont plaidé pour plus de "justice fiscale" devant le Palais Bourbon.Mais le gouvernement exclut toute hausse d'impôt et considère le rétablissement de l'ISF comme un débat "d'arrière garde", une mesure de nature à "décourager les investissements", selon lui.A gauche, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a défendu sans succès une motion de rejet préalable, en tançant la majorité pour sa politique de "l'offre", pro-entreprise.A droite, Eric Woerth (LR) a reproché au gouvernement une "addition de plans sectoriels" sans "vision claire" et voudrait que l'exécutif accélère son plan global de relance, prévu à la rentrée.Le gouvernement a aussi annoncé lundi de nouvelles aides pour les commerçants et artisans, notamment via un dispositif pour revitaliser les centres-villes grâce à des loyers modiques. Bruno Le Maire a en outre assuré que "des mesures fortes pour l'emploi des jeunes seront bien dans ce PLFR3 pour être opérationnelles à la rentrée, sur l'apprentissage et le contrat de professionnalisation" notamment.
Au secours du tourisme, de l'automobile ou de l'aéronautique: l'Assemblée nationale a démarré lundi l'examen d'un troisième budget rectifié face à la "tempête économique" du coronavirus, la gauche et une partie de la majorité réclamant des contreparties écologiques et sociales en cas d'aides publiques.
Appels à continuer à privilégier le télétravail, port du masque obligatoire dans les transports, distanciation sociale: les gouvernements ont tâché de favoriser une reprise en douceur après deux mois d'activité au point mort ou presque.Mais le métro parisien a connu lundi matin un pic d'affluence quasi similaire aux jours d'avant le confinement. "Ça va être impossible", s'est agacée Brigitte, sur une ligne desservant le centre de la capitale française. La joie de renouer avec un semblant de vie sociale est cependant bien présente dans ces deux pays, parmi les plus endeuillés par la pandémie, qui a fait plus de 285.000 morts dans le monde depuis son apparition fin 2019 en Chine."Après autant de temps enfermés chez nous, on profite de nos retrouvailles au soleil", dit Marcos Maimó, 29 ans, qui trinque avec trois amis dans la ville espagnole de Tarragone, au sud de Barcelone.Lundi soir à Paris, une foule venue fêter, bouteilles en main, la fin du confinement sur les berges d'un canal d'habitude très fréquentées a dû être dispersée par la police.En France, où plus de 26.600 personnes ont péri, les dirigeants ont d'ailleurs prévenu qu'un "reconfinement en urgence" était possible en cas de besoin. "Grâce à vous, le virus a reculé. Mais il est toujours là. Sauvez des vies restez prudents", a tweeté le président Emmanuel Macron.- 80.000 morts aux Etats-Unis -En Espagne, afin de limiter les risques de propagation, seule une partie du pays a été déconfinée lundi. Plusieurs grandes villes, comme Madrid et Barcelone, restent soumises à de sévères restrictions dans ce pays qui déplore lui aussi plus de 26.000 morts.Ces déconfinements sont rendus possibles par un certain reflux de la pandémie, comme en témoigne, en Italie, un nombre de personnes en soins intensifs repassé sous la barre symbolique des 1.000 malades pour la première fois depuis le 10 mars.Mais la maladie Covid-19 continue de tuer.Aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé, la barre des 80.000 décès a été franchie et celle des 100.000 morts pourrait être atteinte d'ici début juin selon plusieurs modèles épidémiologiques.Si la première puissance mondiale a enregistré pour le deuxième jour consécutif moins de 900 morts en 24 heures, il est encore trop tôt pour en dégager une véritable tendance. Signe d'une épidémie difficile à maîtriser, le coronavirus a fait son apparition à la Maison Blanche, où une proche collaboratrice du vice-président Mike Pence et un militaire au service de Donald Trump ont été testés positifs en fin de semaine.Le président des Etats-Unis a évoqué la possibilité de limiter ses contacts avec son vice-président."C'est quelque chose dont nous allons probablement parler, durant cette période de quarantaine", a-t-il dit, semblant confirmer une forme d'isolement pour Mike Pence, toutefois testé négatif.Malgré cette alerte au coeur du pouvoir américain, le milliardaire républicain continue d'appeler les Etats à faire redémarrer leur activité pour relancer l'économie.- "Extrême vigilance" -Or, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle fois appelé à exercer "une extrême vigilance" au moment de lever les restrictions."Si la maladie persiste à un faible niveau dans des pays qui n'ont pas la capacité d'étudier les foyers, de les identifier, le risque existe toujours que la maladie reparte", a prévenu son responsable des questions d'urgence sanitaire, Michael Ryan.En Corée du Sud, où l'épidémie avait été jugulée, la capitale, Séoul, a ordonné des fermetures de bars et discothèques après une résurgence de la maladie Covid-19. Trente-cinq nouveaux cas ont été recensés lundi.A Wuhan, la ville chinoise où le virus avait commencé à frapper, les autorités ont annoncé un nouveau cas dimanche et cinq lundi, après plus d'un mois de répit à la suite d'un confinement draconien.En Allemagne, pays souvent cité en exemple pour l'efficacité de sa gestion de la crise, le seuil critique de 50 nouvelles contaminations pour 100.000 habitants a été franchi dans trois cantons. La chancelière Angela Merkel a souligné lundi à la télévision qu'en cette "nouvelle phase de la pandémie", il était "très important" que les gens respectent les gestes barrières.- Equilibre "difficile à trouver" -Dans ce contexte, le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui même rescapé de la maladie, a prolongé au moins jusqu'au 1er juin le confinement du Royaume-Uni, deuxième pays plus touché au monde, avec plus de 32.000 morts.Il a toutefois présenté lundi un plan de déconfinement progressif accordant plus de possibilités de sorties, à condition de maintenir ses distances et de rester entre personnes du même foyer."Notre défi est de trouver un moyen d'aller de l'avant en préservant les gains durement obtenus, tout en allégeant le poids du confinement. Je serai franc: c'est un équilibre extrêmement difficile à trouver", a-t-il reconnu.Il a aussi fixé comme objectif de renvoyer à l'école les élèves de primaire pour un mois, avant les vacances d'été, et ouvre la voie à un redémarrage de la saison sportive à huis clos le 1er juin, avant une possible réouverture des commerces non essentiels à partir du 4 juillet.Les écoles ont rouvert lundi en Norvège, en Suisse ou encore aux Pays-Bas. "Les enfants avaient énormément envie de revenir à l'école, ils sautaient partout en voyant leurs copains", a témoigné Manon, mère de trois bambins à La Haye.
Des dizaines de millions de Français et d'Espagnols ont commencé lundi à retrouver une partie de leur liberté de mouvement, mais la crainte d'une deuxième vague de la pandémie reste entière en Europe comme aux Etats-Unis, où le coronavirus touche désormais directement la Maison Blanche.
Depuis vendredi, la SNCF doit faire face aux conséquences de l'incendie du poste de haute tension d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) de la RTE. L'incident empêche une alimentation électrique normale des trains et paralyse le centre de maintenance des TGV, désorganisant la circulation des trains en plein chassé-croisé estival dans la deuxième gare de France pour la circulation des TGV.Un train sur deux seulement a pu circuler le dimanche 29 juillet dans la gare desservant l'ouest de la France, et deux trains sur trois la veille. "115 trains grandes lignes ont été supprimés lundi, soit 50% du trafic initialement prévu", a précisé la compagnie ferroviaire ce lundi. Le trafic devrait redevenir "proche de la normale" le vendredi 3 août et "complètement normal" le 6 août.• VOTRE TRAIN A ÉTÉ ANNULÉLa SNCF promet de rembourser l'intégralité du prix payé par les voyageurs dont le train (Intercités, TGV, Ouigo) a été annulé. La demande peut être effectuée en ligne sur le site de la compagnie à l'adresse suivante : https://www.sncf.com/fr/service-client/reclamations/tgv-intercites. Les clients peuvent également adresser leur réclamation par courrier postal à "Service relation client SNCF ; 62973 Arras Cedex 9 France".Dans le cas d'un échange sans frais, la compagnie a indiqué sur Twitter qu'il fallait en revanche se rendre à un guichet ou joindre un conseiller par téléphone.• VOTRE TRAIN A PLUS DE 3 HEURES DE RETARDLa SNCF a également promis de rembourser intégralement les passagers dont le train a eu plus de trois heures de retard. En cas de retards moins importants et comme tout au long de l'année, les voyageurs bénéficieront d'une indemnisation progressive dès 30 minutes de retard. Le remboursement va de 25 à 75% du prix du billet en fonction de la durée du retard. Cette "garantie 30 minutes" s'applique aux TGV nationaux, aux trains Intercités avec ou sans réservation obligatoire, aux TGV internationaux, aux TGV Lyria (qui font la liaison entre la France et la Suisse), aux TGV France-Italie, ainsi qu'aux trains "DB-SNCF en coopération" (qui font la liaison avec l'Allemagne) et "RENFE-SNCF en coopération" (qui font la liaison France-Espagne). La demande peut, une nouvelle fois, être faite en ligne ou par courrier.• LE COVOITURAGE REMBOURSÉLa compagnie a aussi annoncé le remboursement des trajets réalisés en covoiturage dans le cadre de son service Idvroom pour des trajets depuis ou vers les gares Montparnasse ou Paris Austerlitz jusqu'à jeudi prochain. Ces perturbations devraient coûter "quelques millions d'euros" à la SNCF, a indiqué samedi le PDG du groupe Guillaume Pepy. "Nous allons nous tourner vers notre fournisseur RTE pour lui demander de nous indemniser", a-t-il ajouté.
Trains supprimés ou déplacés, retards importants... Les voyageurs impactés par les perturbations liées à l'incendie d'un poste électrique de la RTE peuvent demander à se faire rembourser une partie ou la totalité de leurs billets de train selon les cas.
Pour sa 40e édition, le festival qui devait initialement débuter le 20 juillet "se tiendra du 1er au 21 août", a indiqué à l'AFP René Martin, confirmant une information de la radio France Musique.Pour répondre aux mesures de sécurité sanitaires exigées durant la période de déconfinement, seules 600 places seront proposées au public contre 2.000 habituellement. "Il y aura trois concerts par jour, depuis 10H00 le matin jusqu'à 21H00 le soir dans trois lieux" du parc du château de Florans, au coeur du village de la Roque d'Anthéron, a précisé M. Martin. Les concerts auront comme d'habitude lieu en plein air, a ajouté M. Martin, précisant qu'à "aucun moment" les publics ne se croiseront. La programmation a également dû être modifiée. "J'ai misé sur l'école de piano française" et la proximité géographique des artistes qui "pourront venir en voiture ou en train".Une centaine de musiciens sont attendus, dont 80 pianistes. "90 pour cent d'entre eux sont Français", a précisé le directeur du festival. En revanche aucun orchestre n'a pu être invité. "Les contraintes étaient trop lourdes", selon lui.Comme à l'accoutumée, des masters class seront organisées pour les jeunes musiciens mais elles ne seront pas ouvertes au public.Le festival de la Roque d'Anthéron fête cette année ses 40 ans mais "dans cette période douloureuse" de pandémie du coronavirus, ses organisateurs n'avaient "pas l'esprit à faire la fête, on les fêtera l'année prochaine", confie René Martin. Il a opté, cette année, "pour quelque chose de fraternel, d'émouvant". Avec une programmation autour de Bach, Beethoven et Mozart. "Nous accueillerons 1.200 personnes par jour, cela va redonner du souffle à l'économie locale", espère M. Martin. Les réservations seront ouvertes à partir du 20 juin.
Rare grande manifestation culturelle à être maintenue en France, le festival international de piano de la Roque d'Anthéron (Bouches-du-Rhône) aura lieu à partir du 1er août, a-t-on appris mercredi auprès de son directeur René Martin.
D'énormes nuages de fumée masquent le ciel de Saint-Mandrier dans le Var. Dans la matinée du lundi 29 juillet, un incendie a touché un massif situé dans les alentours. Actuellement, selon BFMTV, un vaste dispositif d'urgence a été mis en place pour tenter de mettre fin à cette catastrophe. Si le feu ne progresse plus, 300 sapeurs-pompiers interviennent toujours pendant que 7 avions survolent les flammes. Un violent incendie dans un massif à proximité d'habitations à Saint-Mandrier (Var)par BFMTVLa zone de Saint-Mandrier est très surveillée. Elle se situe proche du dépôt d'hydrocarbures du Lazaret, qui représente en quelque sorte la station essence de la Marine française. De nombreuses habitations sont également à proximité de l'incident. Les canadairs continuent d'agir malgré la difficulté d'intervenir sur une presqu'île. Pour l'instant, les autorités n'ont pas encore déterminé l'origine de cet incendie. Elles restent attentives car « des zones ont été peu arrosées et, avec le vent annoncé dans la semaine, il y a d'autres zones à risques », affirme à BFMTV le colonel Christophe Pasquini.
C'est dans la zone à risque de Saint-Mandrier (Var) qu'un violent incendie s'est déclenché dans la matinée du lundi 29 juillet. Selon BFMTV, 300 sapeurs-pompiers s'activent actuellement pour éteindre ce feu.
Aujourd'hui, il rêve de conquérir l'Hôtel de ville et n'hésite pas à critiquer son actuelle locataire. Pourtant, en 2014, le candidat à l'investiture LREM Cédric Villani présidait le comité de soutien d'Anne Hidalgo, relève franceinfo mardi 9 juillet."En toute objectivité, si l'on examine tous les éléments mis à disposition par la candidate : le parcours, la détermination mise en jeu depuis tant d'années, le programme coordonné avec succès, l'expérience acquise dans des fonctions municipales de haut niveau, le souci de l'intérêt public démontré par les actions passées, la clarté du discours... Si l'on examine tout cela, tous les indices convergent et le bilan est clair : la meilleure, pour ce job, c'est Anne Hidalgo", déclarait le député LREM de l'Essonne en janvier 2014. Mais aujourd'hui, le ton a changé. "Je ne me satisfait pas du bilan", a-t-il par exemple déclaré le 4 juillet sur BFMTV. Et son entourage va encore plus loin : "Oui, Cédric Villani a voté pour Anne Hidalgo en 2014, comme des centaines de milliers de Parisiens. Mais Hidalgo a déçu, par son bilan insuffisant et par sa méthode clivante."Les candidats à l'investiture LREM seront entendus successivement durant une heure et demie : Hugues Renson ouvrira le bal au siège du parti dans le IIe arrondissement de Paris à 14h00, suivi par Benjamin Griveaux à 15h30 et M. Villani à 17h00, selon un tirage au sort. Le verdict pourrait être connu dès mercredi soir, à l'issue d'un bureau exécutif du parti qui permettra d'entériner une nouvelle vague d'investitures pour les prochaines élections municipales de mars 2020.
Les candidats à l'investiture LREM doivent être entendus mardi après-midi par la commission, et le résultat pourrait être connu mercredi soir.
"Je me suis vite habituée à me laver les mains, j'ai retrouvé mes copines mais c'est difficile de jouer dans la cour. On ne peut pas faire de chat par exemple", nuance la fillette de huit ans, devant son école dans le IIe arrondissement à Paris.Son frère, Nils, neuf ans, en CM1, est un peu perplexe: "Ca fait vraiment bizarre. Tu dois te laver les mains tout le temps, on désinfecte les tables à la récréation. Mais c'est bien de revoir les copains !". Plus loin, Annika, sept ans, raconte, tout sourire, être aussi "très contente de retrouver les copines et les maîtresses": "Ce n'est pas la même chose de travailler à la maison qu'à l'école, c'est mieux à l'école".Éprouvés par des semaines de télétravail et de classe à la maison, ce sont souvent les parents les plus soulagés: "Le bonheur! J'attendais ça depuis longtemps", souffle Maxime Aubin, père de deux enfants à Rennes.Devant l'école primaire des Minimes à Toulouse, Solange a du mal à rassurer sa fille de neuf ans. "Je pense que le confinement, le port du masque et toutes les mesures barrières qu'on leur demande de respecter l'ont beaucoup marquée".Son fils de huit ans est tout content. "Il en avait vraiment marre que je lui fasse cours à la maison, et pour être sincère, moi aussi je n'en pouvais plus. La plus heureuse aujourd'hui, c'est moi, j'ai besoin de respirer, d'être seule. J'ai du mal à réaliser tout ce qu'on a vécu".Malgré le déconfinement mi-mai et la réouverture progressive des établissements scolaires, depuis trois mois de nombreux enfants n'ont jamais repris le chemin de l'école.Selon les derniers chiffres du ministère, seul 1,8 million d'écoliers - sur un total de 6,7 millions - y sont retournés, mais rarement à temps complet. Au collège, ils sont 600.000 sur 3,3 millions.Le 14 juin, le président Emmanuel Macron avait annoncé que la reprise se ferait lundi "de manière obligatoire et selon les règles de présence normale", à l'exception des lycées. - "Deux semaines, ça compte"Ce retour à la normale est possible grâce à l'allègement du protocole sanitaire, qui encadrait jusqu'à présent de façon très stricte les établissements. Désormais, selon un nouveau décret publié lundi, il n'y aura plus de règles de distanciation physique en maternelle. En élémentaire, une distance d'un mètre entre élèves est simplement recommandée. Au collège, quand elle n'est pas possible, les élèves devront porter un masque."L'objectif, c'est que 100% des écoliers et collégiens" reviennent, a déclaré lundi matin le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer sur France Inter.En fonction des écoles, cela représentera huit ou neuf jours de classe avant les congés estivaux."Deux semaines de cours ça compte; chaque jour, chaque heure compte", a assuré M. Blanquer.Malgré un protocole allégé, cela n'empêchera pas des "difficultés d'accueil dans certains endroits", regrettent plusieurs syndicats.Des familles, toujours inquiètes, ne remettront pas leurs enfants à l'école. Le ministère a laissé entendre qu'il n'y aurait pas de sanctions.L'absentéisme pourrait notamment être important parmi les collégiens, anticipe Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. "Les conseils de classe sont terminés, dans certains endroits les manuels ont été rendus", souligne-t-il. "De nombreuses familles ne prendront pas le risque de renvoyer leurs enfants au collège" et la reprise pourrait, selon lui, ne pas être "massive". Dans certains collèges, elle ne sera que partielle. Au collège Georges Mandel d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), la proviseure a prévenu qu'il sera impossible de suivre un emploi du temps normal.A proximité du collège Sainte famille des Minimes, à Toulouse, trois retardataires de 12 ans se retrouvent au coin de la rue et se serrent la main. "On a du gel, c'est pas très grave!", s'exclame Julien, en 5e. Il avait déjà revu quelques copains "car dès qu'ils ont pu, nos parents nous ont renvoyés en cours, ils n'en pouvaient plus de nous!", rit-il.
"Je suis trop contente de reprendre les cours !" Adèle, en CE1, laisse éclater sa joie après une matinée de classe. Comme elle, des millions d'élèves ont repris les cours lundi, après trois mois d'école à la maison pour certains, et pour deux semaines seulement.
Comme le dévoile Le Point, leur premier rendez-vous a été un moment clé pour l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine.La scène se passe en 1975 à l'hôtel de Matignon. Jacques Chirac est le Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing depuis un an, et il s'apprête à recevoir un novice de la politique qui commence à faire parler de lui : Nicolas Sarkozy. Celui-ci, à travers son nouveau livre "Passions", raconte ce moment hors du commun."La soudaineté de l'événement déclencha en moi l'envie irrépressible de saisir ma chance et d'être à la hauteur de ce que je pressentais être une opportunité quasi miraculeuse", écrit celui qui a quitté l'Élysée en 2012. Il poursuit et se souvient de l'effet que lui a fait Jacques Chirac ce jour de 1975. "La porte ne s'ouvrit pas à proprement parler puisque j'eus l'impression qu'elle explosa tant elle fut franchie à une vitesse folle, et avec une brutalité saisissante. C'était Jacques Chirac lui-même. Il me sembla encore plus grand que je ne le croyais. Le bras droit immense tendu dans ma direction. La main largement ouverte, avec les doigts curieusement écartés.""Je savais pertinemment que je n'étais que de passage"Vient alors une phrase-choc, qui a certainement participé à l'éclosion de Nicolas Sarkozy. Celui-ci a à peine le temps d'ouvrir la bouche que son hôte lui lance : "Assieds-toi, tu es fait pour la politique. Je t'ai entendu à Nice ! Je veux que tu viennes travailler avec moi !"À travers son livre "Passions", l'ancien président de l'UMP puis des Républicains parle aussi de ses relations avec Valéry Giscard d'Estaing, Simone Veil ou encore Édouard Balladur. Il écrit également sur l'actuel locataire du palais présidentiel, Emmanuel Macron. En de bons termes, puisqu'il le remercie de l'avoir invité, ainsi que son épouse Carla Bruni, à un "dîner amical", alors que le fondateur de La République en Marche venait d'être élu deux mois plus tôt.Enfin, sur ce que l'on appeler le "blues post-Élysée", Nicolas Sarkozy dit : "En m'y installant, juste après mon élection, je savais pertinemment que je n'étais que de passage, que les lieux ne m'appartenaient pas. Je n'ai donc eu aucun mal à les quitter et pas davantage à les retrouver, ne serait-ce que l'espace d'une soirée."
Dans son nouveau livre, Nicolas Sarkozy évoque les rencontres et les échanges avec tous ses mentors de la politique. Parmi eux, Jacques Chirac bien sûr.
Le masque sera-t-il bientôt obligatoire en entreprise ? Alors que la rentrée approche à grands pas et que la pandémie de Covid19 ne cesse d'inquiéter les autorités sanitaires, mardi 18 août, Elisabeth Borne, ministre du Travail, présentera aux partenaires sociaux ses propositions pour tenter de freiner l'épidémie. Parmi ces mesures, qui devront être appliquées "dans les jours qui viennent, pour que les nouvelles règles puissent s'appliquer d'ici à la fin août", le port du masque obligatoire, en particulier là où il n'y a pas d'aération naturelle. Port du masque en entreprise : quelles règles à la rentrée ?par Europe 1Dominique Carlac'h, vice-présidente et porte-parole du Medef, a rappelé à Franceinfo dimanche 16 août qu'en entreprise, "le port du masque est déjà obligatoire quand la distanciation sociale n'est pas possible. Les entreprises et tous les partenaires sociaux sont à nouveau mobilisés pour réfléchir à la mise en oeuvre de protocoles en fonction de l'évolution de la situation sanitaire", a-t-elle ajouté.Dominique Carlac'h a ainsi demandé "des statistiques claires qui permettent de se dire 'les protocoles que l'on a depuis cinq mois et que l'on respecte dans le monde professionnel, comment doivent-ils être adaptés ?'". La vice-présidente du Medef préconise donc le cas par cas : "Cette adaptation doit se faire, selon nous, en l'absence de statistiques plus précises, entreprise par entreprise, dans le dialogue social", a-t-elle estimé."Si l'on prend une activité dans des bureaux dans les tours de la Défense, ou si l'on prend une activité industrielle en région Rhône-Alpes ou Bretagne, on n'a pas du tout les mêmes conditions de travail. Une loi qui est exactement la même en fonction des conditions de travail différentes, ça ne peut être qu'angoissant ou pénalisant selon le point de vue duquel on se place", a justifié Dominique Carlac'h.
De nouvelles règles en entreprise comme le masque obligatoire seront proposées mardi 18 août aux partenaires sociaux, comme l'a fait savoir Elisabeth Borne, ministre du Travail. Pour Dominique Carlac'h, vice-présidente et porte-parole du Medef, "une loi qui est exactement la même en fonction des conditions de travail différentes, ça ne peut être qu'angoissant ou pénalisant selon le point de vue duquel on se place".
Cette extinction aurait commencé il y a 125 000 ans.Etre imposant est un avantage comparatif qui a le revers de sa médaille. Cette règle vaut pour presque tous les animaux à l'exception notable des hominidés. Une étude publiée dans la revue scientifique Science montre que la mégafaune, soit plus simplement les animaux les plus gros, sont voués à une rapide disparition. Résultat, la vache de nos prairies pourrait d'ici à 200 ans dominer à l'insu de son plein gré, par sa taille, l'ordre des mammifères. Et qui, d'après vous, pourrait bien se trouver à l'origine de ces "pertes taxonomiques" ?La Terre n'en est pas à la première grande extinction animale. Les dinosaures dont la taille est légendaire en ont fait les frais, il y quelque 66 millions d'années. Celle en cours, qui a pour particularité d'être causée par les humains, est souvent désignée comme la sixième grande extinction de masse. Les grands animaux laissent place aux plus petits. "L'humain est présent partout et il est de plus en plus nombreux. Il intervient en surexploitant, on chasse ou on pêche trop. Il intervient en détruisant des écosystèmes, on construite de villes, par exemple. Il intervient en disséminant tout partout, il introduit des espèces invasives", constate Gilles Bœuf, ancien directeur du Muséum d'histoire naturelle. L'étude explique que : "Depuis la fin du Pléistocène, des mammifères de grande taille ont été extirpés de la majeure partie de la Terre. Bien que tous les continents habitables ont abrité autrefois des mammifères géants, les quelques espèces restantes sont en grande partie confinées à l'Afrique". La grande extinction de l'holocène est-elle liée au réchauffement climatique ? Pas directement, pointe l'étude. En revanche cette disparition des grands mammifères aura des répercussions sur des espèces animales de taille plus modeste. Et à terme, elle aura une répercussion sur le réchauffement climatique lui-même.
Une étude publiée dans "Science" par des chercheurs américains lie le rétrécissement de la taille des mammifères à l'expansion humaine sur Terre. D'ici 200 ans, les plus gros mammifères de la planète pourraient être les vaches domestiques avec leurs 900 kg.
Considérées comme un "affront", et une "punition collective", les nouvelles mesures de restrictions liées au Covid-19 concernant la métropole d'Aix-Marseille annoncées mercredi soir par Olivier Véran ne passent toujours pas.Alors que le gouvernement a refusé ce jeudi le report la fermeture totale des bars et restaurants, prévue samedi, Renaud Muselier monte au créneau. Le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé le dépôt vendredi d'un référé liberté en justice contre cette décision. Et si la fermeture des bars et restaurants était jugée applicable, le président de la région a indiqué qu'il demanderait au Premier ministre de réduire cette fermeture à une semaine contre 15 jours annoncés.Manifestation au Tribunal de commerce de Marseille prévue vendredi matin "J'invite le préfet à respecter scrupuleusement la loi car je déposerai dès demain, avec des restaurateurs et des cafetiers, un recours en référé liberté devant le tribunal administratif de Marseille contre tout acte restreignant l'exercice de la liberté d'entreprendre, d'industrie et du commerce de façon disproportionnée", a écrit Renaud Muselier dans un communiqué publié jeudi soir.Le président de région a par ailleurs décidé de ne pas participer à la réunion prévue en préfecture jeudi après-midi, ni aux suivantes, "puisque notre avis ne nous est plus demandé", soulignant que la cible était "mauvaise". Les clusters étant, selon lui, essentiellement les entreprises et les réunions privées. "Concerter ne veut pas dire forcément tomber d'accord. A un moment, le principe de responsabilité doit primer", lui a répondu Olivier Véran lors de son audition par la commission d'enquête du Sénat sur la crise sanitaire.Les élus ont été reçus par le préfet des Bouches-du-Rhône jeudi après l'annonce la veille au soir de la fermeture des bars et restaurants samedi à Aix-Marseille, désormais en "alerte maximale", dernier niveau avant l'état d'urgence sanitaire. "Nous sommes allés chez le préfet mais malheureusement il appliquera quand même son arrêté", a annoncé de son côté la présidente LR de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal.Selon elle, le préfet aurait précisé que l'arrêté de fermeture entrera en vigueur samedi soir. Reste, selon Martine Vassal, à en définir le périmètre. A savoir : va-t-il concerner les 92 communes de la métropole ou seulement les plus grandes d'entre elles comme Marseille, Aix ?
La grogne continue de monter. Alors que la métropole d'Aix-Marseille, placée en zone d'alerte "maximale" par le gouvernement mercredi 23 septembre au soir, doit fermer totalement ses bars et restaurants à compter de samedi, le président de la région PACA Renaud Muselier annonce qu'il va déposer un recours en référé contre cette décision qu'il dénonce comme ayant été prise "sans concertation".
La France gaspille chaque jour l'équivalent de 1.000 piscines olympiques d'eau potable. Alors que le réseau français est en bout de course, le gouvernement a lancé mardi 24 avril un comité de pilotage chargé de travailler sur la rénovation du système, rapporte RTL.Alors que 20% de l'eau potable convoyée en France disparaît en cours de route, la lutte contre les fuites va être au centre de la concertation. Chaque jour, ce sont 19 millions de mètres cubes d'eau qui transitent par près d'un million de kilomètres de tuyaux vieillissants et mis à mal par les mouvements de terrain, indique RTL. Alors que ces tuyaux sont faits pour durer une soixantaine d'années, le rythme actuel de renouvellement est bien plus étendu, avance RTL. Les derniers gros investissements datent de l'après-guerre.Résultat, sur les 20.000 stations d'épuration destinées au traitement des eaux usées, 90% d'entre elles ont plus de 40 ans et sont donc en fin de vie. Et les zones rurales sont plus durement touchées, les communes n'ayant pas les moyens d'engager des travaux de rénovation.Le comité de pilotage va avoir pour mission d'établir un diagnostic du réseau d'eau potable français, de chiffrer le financement nécessaire et de monter des projets d'investissement pour les petites communes. Des assises de l'eau devront ensuite se tenir cet été.
La quasi-totalité des stations d'épuration françaises sont en fin de vie.
Une majorité de Français est favorable au prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche publié dimanche 2 septembre.À la question "souhaitez-vous que le gouvernement mette en place le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu à partir du 1er janvier 2019 ?", 60% des sondés disent oui (32% oui tout à fait, 28% oui plutôt) contre 39% qui y sont opposés (14% non plutôt pas, 25% pas du tout) et 1% ne se prononcent pas.Les plus favorables sont les proches de La République en Marche (75%), suivis des socialistes (62%). Les Républicains sont les plus hostiles (50%). Les personnes les plus favorables sont celles qui sont assujetties à l'impôt sur le revenu (66%). L'enquête a été menée par téléphone du 31 août au 1er septembre auprès d'un échantillon de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas. Par ailleurs, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a estimé dimanche que "rien ne justifierait de repousser" la mise en œuvre du prélèvement de l'impôt à la source en France, à condition que "toutes les garanties techniques" soient réunies. "Si toutes les garanties techniques peuvent être apportées à 100% par le ministre des Comptes publics (Gérald Darmanin NDLR) et son administration, dans ce cas-là, le prélèvement à la source est une bonne mesure", a déclaré M. Le Maire sur BFMTV, alors que des informations de presse ont fait état samedi de nombreuses défaillances recensées durant des phases de test ces derniers mois.Le système est prêt" a de son côté affirmé le même jour le ministère des Comptes publics alors même que des informations de presse font état de défaillances en pagailles lors de tests ces derniers mois. "Le dispositif technique fonctionne, il est prêt!", a assuré Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, dans une déclaration publiée dans la nuit de samedi à dimanche sur le réseau social Twitter. "La phase de tests (...) a permis d'identifier des erreurs et de les corriger (c'est son rôle!)", ajoute-t-il, précisant que "les erreurs identifiées concernent moins de 1% des contribuables, elles ont été depuis résolues".
Alors qu'une note du fisc, dévoilée par Le Parisien, fait état de nombreuses défaillances pendant la phase de test, Gérald Darmanin assure que "le système est prêt".
Le braqueur récidiviste Redoine Faïd s'est évadé dimanche 1er juillet dans la matinée par hélicoptère de la prison de Seine-et-Marne où il était incarcéré, lors d'une opération "de quelques minutes" qui n'a fait ni blessé ni otage, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire.Il était incarcéré à la maison centrale de Réau. Lors de son évasion il a bénéficié de l'aide d'hommes "lourdement armés", a précisé une source proche de l'enquête. Redoine Faïd s'était déjà évadé de la prison de Lille-Séquedin (Nord) en 2013."Un dispositif de recherche a été activé dans toute l'Île-de-France"Une source proche du dossier précise que l'évasion s'est faite "par hélicoptère, avec trois complices". "L'hélicoptère a été retrouvé à Gonesse" (Val d'Oise), situé à une soixantaine de kilomètres de la prison, et "un dispositif de recherche a été activé dans toute l'Île-de-France", a-t-on ajouté. Selon une source policière, l'hélicoptère serait parti du Bourget (Seine-Saint-Denis).La police judiciaire a été saisie et "tous les moyens sont mobilisés pour localiser le fugitif", indique une source au ministère de l'Intérieur. Les unités territoriales de la police et de la gendarmerie "ont été immédiatement alertées des faits" et "des dispositifs coordonnées de contrôle et d'interception sont mis en place, qui tiennent compte de la dangerosité du fugitif et de ses possibles complices".Condamné deux fois aux assises en 2017Redouane Faïd, 46 ans, avait été condamné en appel en avril à 25 ans de réclusion pour un braquage raté dans le Val-de-Marne, qui avait coûté la vie en 2010 à la policière municipale Aurélie Fouquet. Il avait été condamné deux fois aux assises en 2017: à 10 ans de réclusion pour son évasion de la prison de Lille-Séquedin en 2013 et à 18 ans de prison pour l'attaque d'un fourgon blindé dans le Pas-de-Calais en 2011. Il a fait appel de ces deux condamnations.
L'évasion s'est faite "par hélicoptère, avec trois complices"
Une situation problématique qui engendre des tensions.Alors qu'on observe un rebond des cas de coronavirus, les laboratoires parisiens doivent faire face à une hausse importante des demandes de tests. Conséquence : tous ceux qui veulent savoir s'ils sont malades sont forcés d'attendre parfois de nombreuses heures. Une situation forcément difficile à vivre. "Je n'arrive pas à comprendre pour quelles raisons il y a autant d'attente", bougonne un homme venu se faire tester et cité par franceinfo. Comme lui, 150 patients sans rendez-vous se pressent chaque jour dans certains laboratoires. Une jeune femme, qui vient se faire dépister après avoir passé un week-end avec une amie testée positive, ne cache pas son incompréhension face à tant de difficulté, et ce, alors que le gouvernement alerte régulièrement sur une circulation de plus en plus active du virus : "Moi, j'ai quand même fait six labos avant de me retrouver ici. On m'a proposé des rendez-vous pour dans six jours. Mais voilà, je trouve que c'est un petit peu étrange comme fonctionnement. Je suis assez surprise que ce soit si difficile. C'est uniquement à Paris que c'est aussi difficile. J'ai un ami qui vient de faire un test, il a fait 10 minutes de queue et il aura les résultats ce soir. Là, les résultats, a priori, ce n'est pas avant 48 heures."Les laboratoires à bout de souffleDu côté des laboratoires, cette hausse entraîne logiquement un surcroît de travail. "Nous travaillons tous à flux tendu", raconte un biologiste qui officie dans un laboratoire d'analyse au nord de Paris à Public Sénat. Toujours selon ce média qui reprend Santé publique France, 24 755 tests ont été effectués dans la semaine du 20 au 26 juillet, contre 15 549 entre le 29 juin et le 5 juillet. Les laborantins, qui ont pourtant besoin de toute l'énergie possible, sont donc au bout du rouleau."J'aimerais qu'on reconnaisse un peu ce qu'on fait, on est à peu près au même stade que les gens qui travaillaient en réanimation il y a quelque temps", confie une laborantine à franceinfo. En outre, bien des laboratoires manquent de place, de matériel et de personnel. En plus de la surcharge de travail, ils doivent anticiper les tensions qui se créent entre les patients. Ainsi, des agents de sécurité ont été appelés en renfort dans certains endroits.
Face à la hausse du nombre de cas de Covid-19, les demandes de dépistage s'accroissent. Les laboratoires parisiens sont littéralement submergés, comme le révèle franceinfo.
Le jeune homme de 21 ans avait pris la fuite vers 18h30 alors que des policiers descendaient de leur véhicule pour procéder à son contrôle, selon le récit d'une source policière.Poursuivi par les forces de l'ordre, le fuyard avait alors percuté un cycliste au croisement du boulevard Raspail et du boulevard Montparnasse dans le XIVe arrondissement de Paris. Le cycliste, âgé de 59 ans, était décédé.Après deux journées de garde à vue, le suspect a été présenté samedi à un juge d'instruction qui a prononcé sa mise en examen pour "homicide involontaire par conducteur", aggravé par le fait qu'il conduisait sous l'emprise de stupéfiants et qu'il a tenté de prendre la fuite, selon la source judiciaire.Le juge l'a aussi mis en examen pour "transport, détention, acquisition et offre ou cession de stupéfiants", ainsi que pour "refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d'autrui", a précisé cette source.Le suspect a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
L'automobiliste qui a mortellement renversé un cycliste en fuyant la police, mercredi, à Paris a été mis en examen samedi pour "homicide involontaire aggravé" et trafic de stupéfiants, puis écroué, a-t-on appris de source judiciaire.
"Ils ont laissé des détritus partout, des mégots. Il va y avoir de gros travaux de remise en état qui vont coûter fort cher", raconte Nadèje le Lédan, propriétaire du château de Vaugrenier, à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) au micro de France Bleu Azur. "Moi je demande qu'ils assument le coût de la remise en état des prairies, des plates-bandes fleuries et de l'arrosage automatique qui a été détérioré et qui venait d'être installé", poursuit-elle en menaçant de porter plainte. Au total, elle estime les réparations à 5 000 euros, bien loin des 2 000 euros que lui ont rapporté la location de sa propriété. Par ailleurs, la propriétaire du château de Vaugrenier n'était pas au courant que sa propriété avait été réservée pour un spectacle de Dieudonné. Nadèje le Lédan assure avoir loué ses extérieurs pour "une pièce de théâtre classique". Mais samedi soir, près de 600 personnes arrivent au lieu des 300 prévues pour assister au spectacle. "C'est seulement à ce moment-là que l'on s'est rendu compte qu'il s'agissait de Dieudonné", explique la propriétaire des lieux. Nadèje le Lédan affirme qu'elle n'aurait pas accepté de louer son château si elle avait su qu'il s'agissait d'un spectacle de Dieudonné. "Je ne sais pas si l'on a le droit de refuser une vente. Mais je ne veux pas rentrer dans la polémique entre Monsieur Estrosi (le maire de Nice refuse que l'artiste se produise dans sa ville, ndlr) et Dieudonné. Le château n'est pas fait pour de grandes manifestations, plutôt pour des mariages. Et puis ce spectacle dégénère parfois à la sortie".
La propriétaire du château de Vaugrenier, près de Nice, demande à l'humoriste controversé de lui rembourser les dégâts causés sur sa propriété après son spectacle.
Le patron des députés LREM Gilles Le Gendre a annoncé la "mise en retrait" de Stéphane Trompille du groupe majoritaire, le temps de la procédure d'appel, initiée par le député.Il n'est pas exclu à ce stade, mais "évidemment si cette condamnation devenait définitive, nous en tirerions toutes les conséquences", a indiqué le chef de file des "marcheurs" à l'Assemblée lors d'un point presse.Dans un communiqué, le collectif "Chair collaboratrice" ainsi que 39 députés de gauche et du centre jugent qu'"il est donc temps que l'institution (Assemblée) réagisse". "Si la cellule de veille mise en place en janvier dernier est une avancée incontestable, en ne proposant qu'un accompagnement des victimes elle ne suffit pas à prendre en charge de manière transversale la question des violences sexistes et sexuelles à l'Assemblée nationale", estiment le collectif de collaboratrices et ces députés, parmi lesquels Valérie Rabault (PS), Clémentine Autain (LFI) et Cédric Villani (EDS). "Nous attendons de l'institution qu'elle cesse, par son silence, de contribuer à ce climat délétère, qu'elle puisse prendre des sanctions disciplinaires, et qu'elle apporte une protection plus importante aux collaboratrices et collaborateurs qui prennent la parole", ajoutent-ils.Agé de 37 ans, M. Trompille, élu député de la 4e circonscription de l'Ain en 2017, était accusé par une ancienne collègue, chargée de sa communication et de ses relations presse.Dans son jugement rendu le 20 mai, que l'AFP a pu consulter mardi, le Conseil souligne que "sous couvert de plaisanteries de mauvais goût et sexistes", Stéphane Trompille a adopté "un comportement attentatoire à la santé" de cette femme de 31 ans.Par exemple, le député envoyait des messages à sa collaboratrice en lui demandant : "Tu bosses ou tu te touches là ?".La collaboratrice, seule femme de l'équipe, a souffert d'un "mal être au travail, accompagné de stress et d'une perte de poids", note le tribunal.La jeune femme a sollicité un rendez-vous avec le médecin du travail en janvier 2018, en précisant à M. Trompille que ses conditions de travail lui semblaient inappropriées.En réponse, M. Trompille a déclenché une procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle, effective en février 2018.Le Conseil a déclaré nul ce licenciement, soulignant que M. Trompille n'a pas "veillé à la protection de la santé de sa salariée" et constatant des faits de harcèlement sexuel.Pour l'avocate de la plaignante, Me Christine Fauconnet, "ces décisions viennent clore une longue marche pour la reconnaissance des agissements inacceptables et illégaux de Monsieur le député Stéphane Trompille".Au total, le conseil a demandé à M. Trompille de verser plus de 20.000 euros à la requérante. Le député a fait appel de la décision."Il est extrêmement serein quant à la suite qui sera donnée par la justice", a assuré son avocat à l'AFP. Me Éric Dez a aussi souligné qu'une enquête pénale, déposée à l'initiative de son client, était toujours en cours, M. Trompille contestant la véracité d'un témoignage contenu dans le dossier.
Le député LREM de l'Ain Stéphane Trompille a été condamné pour harcèlement sexuel d'une ancienne collaboratrice par le Conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse, qui a également rendu son licenciement nul, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
A l'heure où de nombreux pays européens prévoient de rouvrir les écoles, le cas de la Chine, où le Covid-19 a presque disparu, offre un aperçu de la façon dont peut s'organiser une vie scolaire post-épidémique.Beaucoup d'élèves chinois ont déjà repris les cours, principalement les terminales et les troisièmes. A Shanghai et Pékin, la rentrée s'est déroulée fin avril.Mais dans le campus verdoyant du Lycée de Shanghai, l'un des plus prestigieux établissements du secondaire de cette métropole de 24 millions d'habitants, les mesures barrières bousculent les habitudes.Fini la foule qui s'agglutine chaque matin à l'entrée principale : désormais, les élèves entrent un par un et leur photo apparaît sur un grand écran en même temps que leur température corporelle.Dans cet établissement vieux de 155 ans, des bandes adhésives placées sur le sol matérialisent les distances de sécurité. Les masques de protection sont obligatoires.Pour éviter les rassemblements, les déjeuners sont apportés directement en salle de classe. Et les internes doivent dîner à la cantine.Des parois transparentes ont été installées sur les tables du réfectoire pour séparer les jeunes les uns des autres. Et des panneaux les exhortent à "réduire les interactions et à se concentrer sur leur repas".Malgré ces mesures contraignantes, reprendre les cours était nécessaire pour ces élèves éloignés de leur lycée pendant trois mois et contraints jusqu'alors de se cantonner à l'enseignement à distance, via internet, estime le proviseur Feng Zhigang."C'est une décision responsable, non seulement vis-à-vis des études des enfants, mais aussi de leur santé physique et mentale", déclare M. Feng au cours d'une visite de l'établissement ouverte à la presse."A la maison, ils manquent d'activités sociales et sur le long terme, suivre des cours en ligne, ça engendre forcément des problèmes."Certains étudiants se montrent toutefois encore "anxieux" face au Covid-19, souligne le proviseur, des peurs qui requièrent une communication renforcée avec leurs professeurs."On sait tous que le coronavirus est là et qu'on doit faire attention par rapport à ça", explique Chen Qingzhi, un élève de 17 ans."Le plus important, c'est d'être confiant et de se dire qu'on va se sortir de cette mauvaise passe. Au bout du compte, tout ça va prendre fin."
Masques, prises de température, parois protectrices à la cantine : depuis la rentrée dans ce lycée de Shanghai, les mesures de précaution sont omniprésentes et l'effervescence y régnant habituellement a laissé place à un quasi-silence.
L'inquiétude grandit au sein de la RATP face au coronavirus Covid-19 en Île-de-France. Le syndicat majoritaire, l'Unsa a tiré la sonnette d'alarme après que deux conducteurs des lignes 6 et 11 ont été placés à l'isolement après leur retour de vacances, rapporte le Parisien. Covid-19 : comment les hôpitaux français sont-ils préparés ?par franceinfoDes passages par des zones touchéesUn des deux agents a transité par Singapour alors que le second rentrait de Venise. Le problème vient du fait que leurs agences de voyages respectives les ont prévenus tardivement qu'ils devaient rester isoler chez eux. Ils avaient entre temps repris le travail et croisé durant une journée des collègues et des voyageurs les exposant à une possible contamination."La direction affirme que les deux conducteurs ne sont pas infectés et que la faute revient aux tours-opérateurs. Mais nous sommes inquiets face à ce dysfonctionnement. L'entreprise se retranche derrière le ministère de la Santé, ce n'est pas suffisant", déclare Bastien Berthier, secrétaire de la commission santé sécurité et conditions de travail (C2SCT) au département métro de l'UNSA-RATP auprès du Parisien. Une rencontre avec la direction est prévue dans les prochains jours pour étudier les mesures à prendre afin de mieux protéger agents et usagers.Des stocks prêts à être utilisésLa direction de la RATP a quant à elle fait savoir qu'elle suit les recommandations du gouvernement et qu'elle a mis à jour ses procédures en cas d'urgence sanitaire. Des stocks de masques, gants et gels hydroalcooliques sont prêts à être distribués à ses agents. Pour les voyageurs, la régie précise qu'elle pourra publier des messages de prévention si les autorités en font la demande. En ce qui concerne les barres de soutien dans les métros et bus, "elles sont nettoyées régulièrement, même sans coronavirus", précise la RATP.Du côté de la SNCF, pour des interrogations similaires, les syndicats (Unsa et Sud Rail) ont fait un point mercredi 26 janvier avec la direction sur les mesures à prendre face au risque. Mais pour l'instant aucun détail n'a fuité sur les mesures qui pourraient être prises.
L'entreprise a constitué des stocks d'équipements de protection pour les agents si les conditions l'exigent. Cependant, le syndicat Unsa demande davantage de précautions.
Après sept mois d'investigations, l'enquête judiciaire permet de dresser le portrait de trois principaux suspects, rapportent L'Express et 20 Minutes.L'échec de cet attentat tient presque du miracle. Cette nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre, le quartier de la Porte d'Auteuil échappe à un attentat de grande ampleur, grâce à la vigilance de Yann C., locataire d'un deux-pièces au rez-de-chaussée du 31 de la rue Chanez. Ce Parisien veille jusqu'à 4h du matin devant des séries télévisés. Alors qu'il s'apprête à se coucher, il est fortement incommodé par une odeur d'essence. Des chuchotements et un sifflement l'interpellent ensuite, au point de pousser ce trentenaire à sortir de son lit."Son courage et son sang-froid sont remarquables"Dans le hall, il aperçoit quatre bonbonnes de gaz de 13 litres chacune. Celles-ci sont entourées de quatre seaux et un jerricane "contenant en tout 33 litres d'essence", ainsi que des "sacs à gravats". Une partie de l'essence a été déversée sur le sol et les tapis. Le locataire appelle immédiatement la police puis ferme les bonbonnes, avant de les déplacer à l'extérieur du bâtiment. Il repère alors un dispositif de mise à feu à distance : un téléphone portable relié à un générateur, doté d'"un amplificateur auquel est relié des câbles électriques, susceptibles d'être actionnés sur commande par un appel". "Son courage et son sang-froid sont remarquables", explique à 20 Minutes son avocat, Me Pascal Garbarini. Les enquêteurs concluent également à confection "défectueuse" des composants explosifs. Le téléphone a bien reçu trois appels cette nuit-là mais aucune explosion n'a eu lieu. "Dans leur rapport, les experts ont noté que les deux fils conducteurs ont probablement légèrement bougé, empêchant ainsi la création d'une étincelle", écrit 20 Minutes, avant de préciser que "le contact avec l'essence aurait également pu créer un court-circuit".L'ADN d'une personne est retrouvée sur place. Il s'agit de celle d'Aymen B. (30 ans), "fiché" depuis juillet 2016 pour radicalisation. Il est également confondu par d'autres indices : la puce qui a servi à activer le téléphone "détonateur" est retrouvée dans son téléphone. Il vient également d'acheter en moins de 17 heures près de 130 litres d'essence en utilisant la carte Total de son cousin, Sami B.Les deux hommes sont rapidement interpellés, ainsi que trois autres hommes et une femme de 24 ans. Certains échanges téléphoniques d'Aymen B., passés durant les 72 heures précédant l'attentat, intriguent également les enquêteurs. Comme lorsqu'il demande, le 28 septembre, à son cousin d'acheter un "petit téléphone" qui n'a jamais été "utilisé". "Ne me dis pas qu'on va le retarder jusqu'à demain ?", s'emporte-t-il dans un échange avec son cousin. "On le termine et c'est bon, demain, ça y est, piuff !", poursuit-il, selon les retranscriptions obtenues par L'Express et 20 Minutes.Au total, trois personnes ont été inculpées en octobre 2017 pour "tentative d'assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" : Aymen et Sami B., placés en détention provisoire à Fresnes (Val-de-Marne) et à Fleury-Mérogis (Essonne). Le troisième homme, Amine A. (31 ans) - également "fiché"pour ses liens présumés avec le groupe radical islamiste Forsane Alizza ("Les Cavaliers de la fierté") dissous en 2012 - est considéré comme un des "plus proches amis" d'Aymen B. Des témoins assurent même que les deux hommes se sont retrouvés vers 4h du matin cette nuit là.Selon L'Express, il est soupçonné d'être le donneur d'ordre "ou à tout le moins, d'avoir exercé une influence sur ses complices". Avant son interpellation, l'homme a été placé sur écoute. Il a évoqué un projet de fuite en Arabie Saoudite. Décrit comme "intelligent" et "manipulateur", Amine Abbari est parvenu, durant sa garde à vue, à communiquer, à travers sa cellule, avec Aymen Balbali pour lui proposer d'établir "un récit commun", précise l'hebdomadaire. "Dans cette histoire, Aymen a été une marionnette. Il a servi d'appât à Amine", a assuré un témoin à la police judiciaire. Un attentat antisémite ?Des zones d'ombre demeurent : les enquêteurs n'ont pas encore déterminé pourquoi cet immeuble parisien avait été choisi. Aucune personnalité n'y réside. "C'est la grande inconnue de ce dossier", reconnaît une source proche de l'enquête auprès de 20 Minutes. Plusieurs membres de la famille d'Aymen B et certains de ses amis le décrivent comme "ouvertement antisémite"."Lorsque j'ai vu ce qui s'est passé dans le XVIe arrondissement, je me suis dit que pour lui cela devait sûrement avoir une relation avec les juifs. Je pense qu'il a fait une association entre argent = juifs = XVIe arrondissement », confie l'un d'eux aux enquêteurs, sans que cette hypothèse n'ait pu être vérifiée."Les interrogatoires des trois suspects n'ont pas permis de lever ce mystère, tous minimisent leur implication", écrit 20 Minutes. "À la base, je pensais qu'ils allaient brûler une mosquée homosexuelle à Paris [...]. C'est pour ça que quand il m'a dit ça, j'ai dit 'vas-y'. Il avait prévu de le faire le soir quand il n'y avait plus personne", a expliqué Aymen B. au juge.
Le 30 septembre 2017, quatre bonbonnes de gaz aspergées d'essence et placées à proximité d'un dispositif électrique étaient découvertes dans le porche du numéro 31 de la rue Chanez dans le XVIe arrondissement de Paris. Le dispositif était si puissant qu'il aurait pu détruire l'immeuble d'habitation.
Un homme a été placé en garde à vue jeudi 2 mai, après que les associations L214 et Eyes on animals ont dévoilé une nouvelle vidéo sur le sort de veaux transportés par la mer entre l'Irlande et les Pays-Bas. "Il a été remis en liberté en fin de journée", a indiqué le procureur de la République de Cherbourg Yves Le Clair. L'employé, qui reconnaît sa présence sur les images, "ne conteste pas la matérialité des faits, même s'il les minimise", sera convoqué ultérieurement devant la justice. Des images violentesFilmées en caméra cachée, les images montrent la violence avec laquelle sont manipulés les veaux, recevant de multiples coups de bâtons à la tête et des coups de pied. On y voit l'employé mis en cause sauter à pieds joints à plusieurs reprises sur un animal qu'il a projeté au sol. "En l'état, mon enquête porte sur des actes de cruauté par un individu et pas sur le fonctionnement de l'entreprise" qui l'employait au moment des faits fin mars, a précisé M. Le Clair.Jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amendeL214 et Eyes on animals ont porté plainte jeudi soir contre l'ex-employeur de ce salarié, dénonçant la souffrance de ces "sous-produits de l'industrie laitière", comme l'a révélé Le Parisien vendredi. L'ex-employé, appréhendé pour cruauté, risque jusqu'à 30 000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement. Les mauvais traitements à l'encontre des animaux relèvent du code rural et sont passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Selon les associations, plus de 1,3 million de veaux nourrissons ont été transportés entre pays européens en 2018. L'Irlande en a exporté plus de 100.000 cette année-là, principalement à destination de "centres d'engraissement intensif" d'Espagne et des Pays-Bas, via Cherbourg, selon les ONG.
Les associations L214 et Eyes on animals dénoncent, vidéo à l'appui, le mauvais traitement infligé à des veaux en transit depuis l'Irlande dans un centre près de Cherbourg (Manche). La justice a été saisie et un homme a été mis en garde à vue jeudi.
Âgé de cinq ans, un petit garçon originaire de Glos-la-Ferrière (Orne), a composé le 17, dimanche soir dernier, aux alentours de 23 heures. Il s'inquiétait que son père "était dans son lit, faisait des bulles et ne répondait pas", selon le journal "L'Orne Hebdo".L'appel de l'enfant a été pris en charge par le Centre d'opération et de resneignements (CORG) de la gendarmerie du département. Problème : l'enfant ne connaissait pas son adresse exacte. 40 minutes de patrouilleLes forces de l'ordre ont demandé au petit garçon de se placer sur le seuil de sa maison, et de leur faire signe lorsqu'il verrait les gyrophares des secours. Pendant ce temps, les gendarmes ont contacté l'opérateur téléphonique pour localiser l'appel et trouver les lieux.L'enfant et son père ont été retrouvés après 40 minutes de patrouille. La victime a été transférée, consciente, vers le centre hospitalier de l'Aigle. Le père de l'enfant souffrait d'un coma diabétique.
Un enfant de cinq ans a sauvé son père d'un coma diabétique, dimanche 13 mai, dans l'Orne. Il a guidé les secours jusqu'à leur domicile.