{ "id": 61, "Transcript": "Patrick Poivre d'Arvor : Sur la fiscalité ? Ségolène Royal : Quel dommage que vous n'ayez pas fait tous cela pendant 5 ans. Sur l'évaluation des politiques publiques, c'est normalement le Parlement qui a les moyens de le faire et vous savez la difficulté qu'il a à accéder aux différents comptes. Nicolas Sarkozy : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. Je trouve que c'est une ouverture pour une République irréprochable. Ségolène Royal : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. Que ne l'avez-vous fait pendant 5 ans quand vous aviez tous les pouvoirs ! Nicolas Sarkozy : On se rejoint, Alléluia ! Ségolène Royal : Il y a un problème de crédibilité, car quand pendant 5 ans, donner une certaine place. Nicolas Sarkozy : C'est à moi que vous dites cela, madame Royal ? Ségolène Royal : .Donner une certaine place à l'opposition à l'assemblée nationale quand vous aviez la majorité à l'assemblée nationale, pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? Vous êtes même passé en force avec le 49-3. On en reviendra peut-être tout à l'heure avec la réforme des institutions, car moi je souhaite. Patrick Poivre d'Arvor : On parle des impôts, sur la fiscalité. Ségolène Royal : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. Voilà quelle sera ma priorité dans le domaine de la réforme fiscale. Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. Enfin, je veux un impôt juste. Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. La fiscalité, c'est d'abord un outil au service du développement économique et c'est quelque chose qui doit être juste et bien compris par les Français, qui doit être transparent et dont les règles doivent être claires. Enfin, sur la question du logement, puisqu'elle a été évoquée tout à l'heure, aujourd'hui, en France, il y a plus de 3 millions et demi de Français qui sont mal logés, car le plan de construction des logements sociaux est insuffisant, notamment, dans certaines communes qui ne respectent pas la loi. Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. Nous créerons un service public de la caution, c'est-à-dire une garantie donnée aux assurances qui pourront faire l'avance au propriétaire de ces trois mois pour qu'il y ait sur le marché de la location, beaucoup plus de fluidité. Le dispositif pour le logement est en effet. Arlette Chabot : Il est 1 heure 24, vous avez encore 3 minutes de retard et il reste encore beaucoup de sujets à traiter. Nicolas Sarkozy : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. Au fond, on travaillerait du 1er janvier au 30 juin pour l'Etat, et à partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre pour sa famille. Cela me semble raisonnable. Le but de la France, ce n'est pas de faire partir tous ceux qui veulent créer et innover. On a besoin de gens qui créent des richesses et pas simplement de les faire partir pour enrichir les autres pays. Ségolène Royal : Ne croyez-vous pas qu'il faut tenir compte du patrimoine possédé ? Trouvez- vous normal que cette dame ait reçu un chèque. Nicolas Sarkozy : Je ne connais pas cette dame. Ségolène Royal : Cela a été publié aujourd'hui. C'est une riche héritière, le bouclier fiscal à 60 % est applicable à partir du 1er janvier. Nicolas Sarkozy : Ne faisons pas de remarque. Je vais regarder ce cas. Ségolène Royal : Ce n'est pas un cas, c'est la conséquence de ce que vous avez fait voter ! Nicolas Sarkozy : Non, ce que je propose, c'est pire. Je considère qu'un pays libre est un pays où chacun peut disposer librement de la moitié de ce qu'il a gagné. C'est une conception. Ségolène Royal : C'est très injuste en fonction du patrimoine. Si ce sont des petits revenus. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas du tout injuste. Ségolène Royal : Cette dame qui a 400 millions de patrimoine et qui reçoit un chèque grâce à vous, grâce au bouclier fiscal va toucher un chèque de 7 millions d'euros. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas grâce à mes relations, si cela se trouve, elle vous connaît mieux que moi ! Je sais que François Hollande a dit qu'il n'aimait pas les riches, c'était d'ailleurs une expression curieuse, il fixait un riche a 4000 euros, c'est qu'il ne doit pas s'aimer lui-même, car en plus, ce n'est pas beaucoup ! Ségolène Royal : Ne retirez pas les phrases de leur contexte. Nicolas Sarkozy : Sur l'écologie. Patrick Poivre d'Arvor : Sur le pacte de Nicolas Hulot que vous avez signé. Nicolas Sarkozy : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. Il n'est pas normal que lorsque l'on veut acheter une voiture qui ne pollue pas, elle coûte plus chère qu'une voiture qui pollue. En mettant la TVA à 5,5 % sur les produits propres, on diminue le prix des produits propres et on incite les Français à en acheter. Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. La Suisse vient de décider de ne pas accepter les poids lourds sur son territoire, l'Allemagne vient de faire pareil, il n'y a pas de raison que l'on récupère la totalité du trafic autoroutier poids lourds d'Europe. S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. Savez-vous, madame, que la France produit 21 % de gaz à effet de serre de moins par tête d'habitant que la moyenne des pays d'Europe ? Il y a une raison à cela : nous avons le nucléaire qui est une énergie propre. Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. Je veux que les paysans français puissent vivre de leur travail avec des prix qui leur sont garantis dans une Europe qui fait la préférence communautaire. S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. Le but d'un jeune qui commence dans la vie, ce n'est pas d'avoir une HLM, mais d'être propriétaire de son logement. Il faut avoir de l'ambition, madame Royal, c'est de faire de la France, une France de propriétaires. Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. Mon engagement est en faveur de la propriété. Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. Je ne vois pas au nom de quoi, quand on a travaillé toute sa vie et payé ses impôts, on doit en plus payer. J'ajoute, et c'est un véritable scandale, quand un mari indélicat, fait une fraude fiscale, la femme est responsable solidairement de la dette fiscale du mari. Quand dans le même couple, le mari décède, la femme doit payer des droits de succession sur les biens commun du couple. Deux poids, deux mesures, je rétablirai cette injustice. Arlette Chabot : Ségolène Royal, peut-on terminer sur l'environnement, l'engagement nucléaire, l'engagement à l'égard du pacte de Nicolas Hulot ? Ségolène Royal : Le défi planétaire est un des plus importants à relever aujourd'hui. Le réchauffement planétaire conduira même au conflit de demain à l'échelle de la planète, c'est-à-dire à la recherche de l'eau potable. On voit aujourd'hui des déplacements de population dans les pays les plus pauvres et dans les pays les plus chauds, des populations qui sont à la recherche de la survie. Il va y avoir une montée des tensions si l'on ne résout pas sérieusement cette question du réchauffement planétaire. Dans ce domaine, il y a eu beaucoup de discours et très peu d'actes. Aujourd'hui, la France est très mal dotée sur l'ensemble des pays européens par rapport au peu d'efforts qui ont été faits. J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. Nos projets ont été notés par le collectif d'associations indépendantes. Le projet que je présente a reçu une note de 16 sur 20, le vôtre de 8 sur 20. Je pense, en effet, qu'il faut que la France se remette à niveau. Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. Je regrette qu'il y ait. Nicolas Sarkozy : Sur le nucléaire, vous êtes du côté de Chevènement ou du côté des Verts ? Confirmez-vous le choix nucléaire ? Ségolène Royal : Savez-vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d'électricité en France ? Nicolas Sarkozy : Oui, mais confirmez-vous ce choix ? Nous avons, grâce au nucléaire, une indépendance sur l'électricité de la France à hauteur de la moitié. Ségolène Royal : Vous défendez le nucléaire, mais vous ignorez la part du nucléaire. Nicolas Sarkozy : Non. La moitié de notre électricité est d'origine nucléaire. Ségolène Royal : Non, 17 % seulement de l'électricité. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas exact, Madame. Ségolène Royal : Tout cela se verra. Mais si c'est cela. Nicolas Sarkozy : Madame, c'est un choix majeur. Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? Ségolène Royal : On augmente la part des énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy : Continuons-nous le choix du nucléaire ? Ségolène Royal : Du jour au lendemain, on ne va pas fermer les centrales nucléaires. Nicolas Sarkozy : Vous confirmez l'EPR ? Ségolène Royal : Non. Je suspends l'EPR dès que je suis élue. Nicolas Sarkozy : Vous suspendez les nouvelles centrales et vous prolongez les vieilles. Ségolène Royal : L'EPR n'est pas une centrale. Vous mélangez tout. C'est le prototype. De quelle génération ? Nicolas Sarkozy : C'est la quatrième génération. Ségolène Royal : C'est la troisième génération. Nicolas Sarkozy : Nous venons de le vendre à la Finlande, Madame. Les centrales nucléaires classiques ont une durée de vie. Les experts discutent, est-ce trente ans, cinquante ans pour le chapeau de couverture. Nous avons été obligés de déclencher les centrales de la quatrième génération, c'est le processus EPR qui a été acheté. Ségolène Royal : C'est la troisième génération. Non, la Finlande a son prototype. Nicolas Sarkozy : Entre le moment où j'ai signé l'EPR et le moment où la première centrale s'ouvrira, il faut sept ans. Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. Ce n'est pas très raisonnable. Ségolène Royal : Vous avez une approche quand même très approximative sur un sujet extrêmement technique, mais, en même temps, extrêmement grave parce qu'il s'agit de l'énergie nucléaire. Vous venez de dire une série d'erreurs. Cela peut arriver, mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet, car il ne s'agit pas de la quatrième, mais de la troisième génération. La Finlande a déjà un prototype. La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. Premier point. C'est pour cela que je rouvrirai le débat public sur l'énergie au Parlement, mais aussi avec les citoyens. Nicolas Sarkozy : Nous l'avons eu ce débat au Parlement. J'ai eu ce débat au Parlement au moment où j'ai signé l'EPR. La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. Je suis cohérent. Ségolène Royal : C'est tout à fait incohérent. Pourquoi construire deux prototypes ? Il y a celui en Finlande. Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. Pourquoi ? Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. Il y aura une pénurie d'uranium, donc une pénurie du combustible d'uranium. Nicolas Sarkozy : Les spécialistes pour l'uranium disent que les ressources c'est entre 60 et 70 ans, et les ressources prévisibles jusqu'à deux siècles et demi compte tenu des progrès de la recherche. Ségolène Royal : Tout dépend du nombre de centrales construites dans le monde. Nicolas Sarkozy : Vous êtes écartelés dans votre majorité. Entre les Verts qui ne veulent pas de nucléaire et les Communistes qui veulent le nucléaire, que choisirez-vous ? Ségolène Royal : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Je regarde avec beaucoup plus d'attention que cela n'a été fait où nous devons investir les fonds publics pour préparer l'énergie de demain. Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. Voilà ce que je propose. Je pense que les technologies doivent avancer, mais qu'on ne peut pas aller vers le tout nucléaire. Au contraire, il faut diversifier le bouquet énergétique. C'est ce que je propose. C'est sans doute la raison pour laquelle mon projet relatif à l'écologie et à l'environnement a été si largement plébiscité par des associations indépendantes, parce qu'il est équilibré. Nicolas Sarkozy : Excusez-moi, comme c'est Mme Royal, elle est indépendante. Quand c'est moi, elle est dépendante. Je ne suis pas pour le tout nucléaire, mais je dis qu'il n'est pas raisonnable de dire : on va poursuivre le nucléaire, mais on arrête le progrès dans le nucléaire. Ce n'est pas possible. Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. C'est une opportunité pour les départements et territoires d'outre-mer. A la Réunion, par exemple, on peut leur donner l'indépendance énergétique en investissant massivement dans la biomasse. Refuser le développement des nouvelles filières nucléaires, c'est. ", "Abstractive_1": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Ségolène Royal explique que sa priorité est la baisse de la fiscalité sur l'écologie, en négociant une TVA tendant vers zéro au niveau européen pour développer les énergies renouvelables et travailler sur les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements. Ségolène Royal explique vouloir diviser par deux l'impôt sur les société pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans l'entreprise. Ségolène Royal souhaite la justice fiscale, critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy. Ségolène Royal souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payé leur loyer pendant 15 ans. Ségolène Royal souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement. Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un Français dans l'année. Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale. Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers. Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les Français à devenir propriétaires. Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation. Ségolène Royal explique vouloir faire de la France le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les gestes individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel. Ségolène Royal souhaite continuer le nucléaire mais suspend l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais. Ségolène Royal explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique.\n", "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Nicolas Sarkozy débute en proposant le poste de président de la commission des finances à un membre de l'opposition. Ségolène Royal répond que c'est une proposition qu'elle a déjà faite. Elle continue en expliquant vouloir baisser la fiscalité sur l'écologie, en mettant en place avec l'Union européenne une TVA 0 sur les énergies renouvelables. Elle propose aussi une division par deux des impôts des sociétés pour les PME qui réinvestissent leur bénéfice dans l'entreprise. Elle parle de retravailler le bouclier fiscal, ainsi que d'augmenter le nombre de logements sociaux. Elle explique qu'elle veut proposer aux locataires des logements sociaux qui ont payer leur loyer et charges pendant 15 ans de devenir propriétaires. Elle propose aussi un service public de caution. Nicolas Sarkozy souhaite baisser le bouclier fiscal de soixante à cinquante pour cent. Il souhaite baisser la fiscalité sur les produits propre à cinq point cinq pourcent, et a cinq pour cent sur les bâtiments HQE. Il souhaite mettre en place une taxe carbone sur les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, ainsi que sur les poids lourds étrangers. Il continue en expliquant qu'il souhaite confirmer le choix du nucléaire en plus du renouvelable, et qu'il souhaite défiscaliser les biocarburants. Il finit en expliquant qu'il n'est pas pour les logements sociaux, car il souhaite encourager le peuple à devenir propriétaire. Il souhaite aussi supprimer les droits de successions et de donation. Ségolène Royal marque qu'elle souhaite faire fermer les EPR, et reculer le nucléaire au profit du renouvelable. Nicolas Sarkozy explique que c'est impossible de supprimer les EPR, qui sont une technologie qui a été vendue à la Finlande. Ségolène Royal conclue en expliquant qu'elle veut maintenir le nucléaire en augmentant le renouvelable, ainsi qu'investir dans le recyclage des déchets nucléaires comme nouveau combustible.\n", "Abstractive_3": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal discutent de la fiscalité et de l’énergie. Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition. Ségolène Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc). Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes. Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %. Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence. Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines. Ségolène Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR. Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales. Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteurs nucléaires, tout en augmentant la part des énergies renouvelables. Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé. Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération. En plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substitutions, notamment dans les départements d’outre-mer.\n", "Extractive_1": "P1 : On parle des impôts, sur la fiscalité. SR : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. SR : Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. NS : Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. SR : Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. NS : Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? SR : On augmente la part des énergies renouvelables. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. NS : Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. SR : La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. NS : La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. SR : Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire.", "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. ", "Community_1": [ { "abstractive": { "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur point de vue sur la fiscalité française." }, "extractive": [ { "speaker": "P1", "text": "On parle des impôts, sur la fiscalité." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal explique que sa priorité est la baisse de la fiscalité sur l'écologie, en négociant une TVA tendant vers zéro au niveau européen pour développer les énergies renouvelables et travailler sur les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal explique vouloir diviser par deux l'impôt sur les société pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans l'entreprise." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal souhaite la justice fiscale, critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payé leur loyer pendant 15 ans." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un Français dans l'année." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale)." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les Français à devenir propriétaires." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal explique vouloir faire de la France le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les gestes individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal souhaite continuer le nucléaire mais suspend l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on?" }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "On augmente la part des énergies renouvelables." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium." } ] } ], "Community_2": [ { "abstractive": { "text": "Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc)." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois." } ] }, { "abstractive": { "text": "Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche." } ] }, { "abstractive": { "text": "Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %." } ] }, { "abstractive": { "text": "Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit." } ] }, { "abstractive": { "text": "Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française." }, { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail." } ] }, { "abstractive": { "text": "Ségolène Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue." } ] }, { "abstractive": { "text": "Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps." } ] }, { "abstractive": { "text": "Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteurs nucléaires, tout en augmentant la part des énergies renouvelables." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération." }, { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique." } ] }, { "abstractive": { "text": "Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé." }, "extractive": [ { "speaker": "Ségolène Royal", "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium." } ] }, { "abstractive": { "text": "Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération." }, "extractive": [ { "speaker": "Nicolas Sarkozy", "text": "Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire." } ] } ] }