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Covid et guerre numérique : cas pratique d’un jeune médecin "militant"
La COVID-19 a vu fleurir d’étranges comptes sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. Eh oui, nous reparlons du collectif « No Fake Med » et de ses affiliés. Mais quel pourrait bien être le point commun de ces personnes, dont beaucoup sont médecins ?
La COVID-19 a vu fleurir d’étranges comptes sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. Eh oui, nous reparlons du collectif « No Fake Med » et de ses affiliés. Mais quel pourrait bien être le point commun de ces personnes, dont beaucoup sont médecins ? Allons au-delà de leur lutte hélas dogmatique pour une médecine basée sur des preuves dont ils n’ont pas compris le sens , ce qui leur fait souvent oublier ce qu’il y a de plus fondamental, le soin du patient. Nous l’avons déjà longuement évoqué dans un article précédent. Ceux d’entre vous qui n’avez pas l’habitude de « surfer » sur Twitter vont être étonnés Loin de l’image empathique et sage du médecin d’antan, prévenant, à l’écoute, respectueux, vous observerez des photos de profil stéréotypées, souvent violentes et agressives du moins sarcastiques, et souvent vulgaires, imageant des personnages de South Park. Même des professeurs d’université, tels le professeur Karine Lacombe, s’affublent de telles photos « montages » imageant des personnages censés les représenter, dans la plus complète immaturité. S’agit t-il d’un signe de reconnaissance ? Premier piétinement de la dignité. Au-delà, vous remarquerez chez ces gens s’intitulant souvent « geeks », ou souvent « athées » on se demande pourquoi, comme si une revendication d’absence de spiritualité avait lieu d’être , la fuite du débat contradictoire, des textes insultants, moqueurs, scatologiques, des images d’étron ou de clowns parsemant moult tweets péremptoires et grossiers, des « GIF » images animés destinées à se moquer de son interlocuteur . Patientes, patients, réveillez vous ! Tremblez ! Ces gens là, en roue voilée libre, incapables d’une remise en question, vous soignent comme s’ils jouaient dans un jeu vidéo ! Twitter est sans conteste un des plus violents réseau social, dont la brièveté des textes « postés » n’autorise que peu de nuance. Il en résulte parfois des situations extrêmement regrettables. A titre d’exemple, le Docteur Nathan Peiffer Smadja s’est vu menacé de mort, avec divulgation de son numéro de téléphone, de son adresse suite à ses prises de position négatives sur le traitement du Professeur Raoult hydroxychloroquine et azithromycine . Nous condamnons sans réserve ces agissements nauséabonds, pensant que la controverse doit rester écrite ou verbale sur les bases d’un discours rationnel et dans la plus parfaite courtoisie. Au-delà, il demeure important de comprendre pourquoi en est t-on arrivé à ce tel déchaînement d’une violence inadmissible. Nous trouvons ici et là, parmi des messages plus sérieux et scientifiques, des tweets que nous pouvons qualifier de déviants. Où la volonté d’avoir raison à tout prix conduit à dénigrer, insulter, rabaisser son contradicteur. Ces propos irrespectueux continuent à l’égard du très respecté Professeur Perronne, son aîné qu’il devrait considérer comme son maître. Bien entendu, nous ne lui demandons pas d’être d’accord, mais tout simplement dans une contradiction respectueuse. Bien évidemment il y a une disproportion entre les propos, certes scandaleux du Docteur Nathan Peiffer Smadja et les conséquences beaucoup plus graves qu’il a subi. Mais qui sème le vent sur des réseaux tels que Twitter comportant des milliers de « followers » suiveurs de toute éducation, et pour certains ayant des proches malades de la COVID-19, devrait t-il s’étonner de récolter la tempête ? Espérons plus de sagesse pour l’avenir. Nous conclurons en appelant, dans la mesure de notre pouvoir d’influence, à une cessation immédiate de toute menace, ou acte mettant en danger le Docteur Nathan Peiffer Smadja ou n’importe qui d’autre. Contrez les arguments qu’ils soient honnêtes, malhonnêtes, de bonne ou mauvaise foi par le dialogue raisonné, et si cela s’avère impossible par le plus profond des Silences.
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/larroseur-arrose-la-covid-19-vu-fleurir-detranges-comptes
['société']
Patrick Lefevere revient sur l'année 2020: "Une grande saison malgré ce qui s'est passé"
Patrick Lefevere, le manager de Deceuninck-QuickStep, a dressé un bilan positif de la saison 2020 de son équipe malgré l'arrêt forcé à cause du coronavirus ou encore les blessures de Remco Evenepoel et Fabio Jakobsen. "En prenant en compte tout ce qui s'est passé, nous avons eu une grande saison", a déclaré Lefevere dans un communiqué publié mercredi par Deceuninck-Quick Step.
Patrick Lefevere, le manager de Deceuninck-QuickStep, a dressé un bilan positif de la saison 2020 de son équipe malgré l'arrêt forcé à cause du coronavirus ou encore les blessures de Remco Evenepoel et Fabio Jakobsen. "En prenant en compte tout ce qui s'est passé, nous avons eu une grande saison", a déclaré Lefevere dans un communiqué publié mercredi par Deceuninck-Quick Step. La saison 2020 avait démarré sur les chapeaux de roues pour le 'Wolfpack' avec les victoires de Sam Bennett et Dries Devenyns en Australie, celles de Remco Evenepoel au Tour de San Juan et au Tour d'Algarve et celle de Kasper Asgreen à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Une dynamique cassée par l'interruption forcée de la saison à cause du coronavirus. "C'est comme si quelqu'un avait cassé avec un marteau tout ce que nous avions construit pendant l'hiver", a reconnu Patrick Lefevere. "C'était une période difficile pour les coureurs car certains ne pouvaient même pas s'entraîner dehors. Nous avons pris soin d'eux et ils sont revenus encore plus forts lors de la reprise de la saison." Seulement, les premières semaines de la reprise ont été compliqués pour Deceuninck-QuickStep avec les lourdes chutes de Fabio Jakobsen, victime de multiples fractures au visage, balancé dans les barrières à l'arrivée au sprint d'une étape du Tour de Pologne par le Néerlandais Dylan Groenewegen qui a écopé de neuf mois de suspension, et de Remco Evenepoel, victime d'une fracture du bassin, au Tour de Lombardie. "Nous avons eu notre lot de malchance avec Fabio et Remco mais aussi Yves Lampaert et Mattia Cattaneo. Sans oublier Zdenek Stybar qui avait dû déclarer forfait pour le Tour de France à quelques jours du départ. Ces chutes ont eu une grande incidence sur nos résultats et je pense que nous aurions pu accomplir plus sans elles." Des absences qui n'ont cependant pas empêché le 'Wolfpack' de se montrer sur le Tour de France avec Sam Bennett qui a remporté le maillot vert et Julian Alaphilippe porter le maillot jaune pendant trois jours. "Notre Tour de France a été exceptionnel avec notamment Sam qui nous a ramené le maillot vert dont nous rêvions depuis des années. Sa victoire sur les Champs-Elysées a été la cerise sur le gâteau. Sans oublier Julian qui a remporté une étape et pu porter le maillot jaune", a concédé Lefevere. Alaphilippe qui a offert un autre moment mémorable au manager de la formation WorldTour belge en remportant le titre de champion du monde en septembre à Imola. "Il portait le maillot de la sélection française mais c'est notre coureur et nous l'avons aidé à se développer depuis son arrivée chez les professionnels", a souligné Lefevere. "C'était très touchant de le voir en larmes, pas seulement pour moi mais pour tous les amateurs de cyclisme. Ces émotions rendent le sport plus beau et plus humain." La saison 2020 avait démarré sur les chapeaux de roues pour le 'Wolfpack' avec les victoires de Sam Bennett et Dries Devenyns en Australie, celles de Remco Evenepoel au Tour de San Juan et au Tour d'Algarve et celle de Kasper Asgreen à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Une dynamique cassée par l'interruption forcée de la saison à cause du coronavirus. "C'est comme si quelqu'un avait cassé avec un marteau tout ce que nous avions construit pendant l'hiver", a reconnu Patrick Lefevere. "C'était une période difficile pour les coureurs car certains ne pouvaient même pas s'entraîner dehors. Nous avons pris soin d'eux et ils sont revenus encore plus forts lors de la reprise de la saison." Seulement, les premières semaines de la reprise ont été compliqués pour Deceuninck-QuickStep avec les lourdes chutes de Fabio Jakobsen, victime de multiples fractures au visage, balancé dans les barrières à l'arrivée au sprint d'une étape du Tour de Pologne par le Néerlandais Dylan Groenewegen qui a écopé de neuf mois de suspension, et de Remco Evenepoel, victime d'une fracture du bassin, au Tour de Lombardie. "Nous avons eu notre lot de malchance avec Fabio et Remco mais aussi Yves Lampaert et Mattia Cattaneo. Sans oublier Zdenek Stybar qui avait dû déclarer forfait pour le Tour de France à quelques jours du départ. Ces chutes ont eu une grande incidence sur nos résultats et je pense que nous aurions pu accomplir plus sans elles." Des absences qui n'ont cependant pas empêché le 'Wolfpack' de se montrer sur le Tour de France avec Sam Bennett qui a remporté le maillot vert et Julian Alaphilippe porter le maillot jaune pendant trois jours. "Notre Tour de France a été exceptionnel avec notamment Sam qui nous a ramené le maillot vert dont nous rêvions depuis des années. Sa victoire sur les Champs-Elysées a été la cerise sur le gâteau. Sans oublier Julian qui a remporté une étape et pu porter le maillot jaune", a concédé Lefevere. Alaphilippe qui a offert un autre moment mémorable au manager de la formation WorldTour belge en remportant le titre de champion du monde en septembre à Imola. "Il portait le maillot de la sélection française mais c'est notre coureur et nous l'avons aidé à se développer depuis son arrivée chez les professionnels", a souligné Lefevere. "C'était très touchant de le voir en larmes, pas seulement pour moi mais pour tous les amateurs de cyclisme. Ces émotions rendent le sport plus beau et plus humain."
levif.be
http://sportmagazine.levif.be/sport/cyclisme/patrick-lefevere-revient-sur-l-annee-2020-une-grande-saison-malgre-ce-qui-s-est-passe/article-news-1370721.html
['sport']
Covid-19 : pourquoi les chiffres de réanimation sont à prendre avec précaution
Chaque jour, Santé publique France publie le nombre de personnes admises dans des services de réanimation, selon des critères spécifiques qui portent à confusion.
Chaque jour, Santé publique France publie le nombre de personnes admises dans des services de réanimation, selon des critères spécifiques qui portent à confusion. C'est un indicateur qui est scruté de près par le gouvernement pour évaluer l'avancée de l'épidémie de coronavirus dans le pays et ainsi prendre les mesures nécessaires pour casser sa dynamique. Chaque jour, Santé publique France dévoile le nombre de personnes actuellement admises dans les services de réanimation dans l'Hexagone. LIRE AUSSI >> Covid-19 : les services de réanimation déjà en état de guerre Lundi, 31 125 patients atteints de Covid-19 étaient ainsi hospitalisés en France, dont 4690 dans des services de réanimation, soit 163 de plus que la veille pour la réa. Mais ce nombre s'avère à plusieurs égards imparfait. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Un taux d'occupation erroné D'abord, comme l'indique le site du gouvernement, qui recense les différents indicateurs sanitaires en France, le taux d'occupation des lits en réanimation s'élève actuellement à 92,5 . Cependant, ce calcul est réalisé à partir de la capacité initiale des hôpitaux dans les services de réanimation, qui est habituellement de 5000 lits. Sauf qu'après l'arrivée de la seconde vague, le gouvernement a peu à peu augmenté cette capacité. LIRE AUSSI >> Retomber à 5000 cas de Covid-19 par jour en un mois, est-ce possible ? La capacité totale d'accueil en réanimation et soins intensifs a ainsi été portée de 5000 à 6400 lits, avec un objectif à 7500 ces jours-ci, qui pourrait encore être relevé à 10 500 lits. Cela signifie que le taux d'occupation des lits en réanimation tourne plutôt autour de 73 , au lieu des 92,5 affichés par le site du gouvernement. Le cabinet du ministère de la Santé explique au Monde que ce choix a été fait pour évaluer la "pression" de l'épidémie sur l'hôpital. Cet indicateur permet également de faire fluctuer les capacités d'accueil de manière préventive. Une définition pas assez précise Autre écueil : la définition même du patient en réanimation est sujette à débat. Santé publique France recense tous les jours le nombre de personnes en réanimation à partir du système d'information pour le suivi des victimes d'attentats et de situations sanitaires exceptionnelles Sivic , une base de données hospitalière qui permet d'avoir accès à plusieurs informations : l'identité du patient pris en charge, la prise en charge hospitalière ou médico-psychologique du patient et la personne à contacter, comme l'indique le site de l'Agence numérique en santé. Une fiche contact est à chaque fois créée pour les patients infectés par le Covid-19, précise Le Monde. Le diagnostic est effectué après un test PCR ou un scanner du thorax. Une distinction est faite entre la réanimation et la simple hospitalisation. Cependant la dénomination "réanimation" est plus complexe qu'elle n'en a l'air. Elle correspond en réalité aux "soins critiques". Cette unité, qui regroupait 19 326 lits en 2018 , selon la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques Drees , se décompose en trois services distincts : la réanimation 5432 lits en 2018 , les soins intensifs 5832 lits en 2018 et la surveillance continue 8062 lits en 2018 , comme le précise Santé publique France dans ses points épidémiologiques quotidiens. LIRE AUSSI >> "Une évidence": face au Covid, ils ont tout quitté pour s'engager dans les métiers du soin Le nombre de personnes en réanimation mis à jour quotidiennement par Santé publique France est en réalité le nombre de personnes en "soins critiques". Ainsi, la répartition des patients dans les différents services n'est pas précisée. Cela signifie qu'un patient placé en réanimation, selon les données de Santé publique France, ne sera pas forcément dans un service de réanimation au sens strict du terme, mais peut très bien être admis en surveillance continue ou en soins intensifs. Le passage d'un service à un autre facilité Selon CheckNews, le passage d'un service à un autre se fait régulièrement en fonction de l'avancée de l'état du patient. "L'unité de soins continus ou de soins intensifs va prendre un patient Covid qui n'a qu'une monodéfaillance respiratoire et qui a besoin d'être surveillé de manière intensive ou de bénéficier de moyens non invasifs d'assistance respiratoire. S'il a besoin d'assistance respiratoire lourde ou de prise en charge de pluridéfaillances, il devra être placé en réanimation. Mais ce ne sera pas forcément le cas", détaille Benoît Veber, responsable de la réanimation chirurgicale du CHU de Rouen, auprès de CheckNews. Selon Santé publique France, cette distinction n'a pas d'importance, car le but est d'évaluer le nombre de patients qui se trouvent dans un état grave, rapporte Le Monde. Cependant, le taux d'occupation de lits en réanimation est calculé à partir du nombre de patients admis en "soins critiques" et non dans les seuls services dits "de réanimation".
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-pourquoi-les-chiffres-de-reanimation-sont-a-prendre-avec-precaution_2138329.html
['santé', 'société']
La Guadeloupe en passe de se doter d'un ECMO
Quand les poumons sont défaillants, les patients gravement atteint par la Covid 19 sont placés sous Ecmo, l'oxygénation par membrane extracorporelle. C'est un appareil qui
Quand les poumons sont défaillants, les patients gravement atteint par la Covid 19 sont placés sous Ecmo, l'oxygénation par membrane extracorporelle. C'est un appareil qui supplée les organes. La crise sanitiare incite la Guadeloupe à se doter d'un tel matériel dans les prochaines semaines Guadeloupe La 1ère guadeloupe Notons aussi : Un rapport de l'Assistance Publique et des Hôpitaux de Paris mentionne que : " Dans ses formes les plus graves, la COVID-19 peut entrainer un syndrome de détresse respiratoire aiguë SDRA sévère, pouvant évoluer rapidement vers une hypoxémie profonde réfractaire à la ventilation mécanique conventionnelle et le décès. Jusqu’à présent, l’efficacité de l’oxygénation par membrane extracorporelle ECMO pour le traitement de sauvetage de ces patients n’était pas établie. Une étude rétrospective de cohorte a été réalisée au sein de cinq unités de soins intensifs USI des hôpitaux de l’AP-HP Pitié-Salpêtrière, Tenon et Saint-Antoine groupe hospitalier universitaire APHP-Sorbonne Université pour établir les caractéristiques cliniques et le devenir des patients traités par ECMO dans le cadre d’un SDRA sévère lié à la COVID-19. Avec 83 patients inclus et un suivi complet à J60 après l’initiation de l’ECMO, il s’agit à ce jour de la plus importante série publiée sur le sujet. Les patients placés sous ECMO présentaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë d’une sévérité la plus extrême rapportée à ce jour, et ce bien que 94 d’entre eux aient été préalablement placés en décubitus ventral. Malgré l'extrême gravité clinique à la mise en place du dispositif, la mortalité observée à J60 n’a été que de 31 . Les conclusions de cette étude montrent ainsi que dans les cas étudiés, la survie des patients souffrant d’une forme très grave de COVID-19 et traités par ECMO est similaire à celle rapportée dans les études récentes évaluant l’intérêt de l’ECMO dans le traitement des SDRA sévères. Depuis le début de la pandémie, les nécessités médicales pour répondre aux besoins des patients ont amplifié la pressions sur les services de réanimation. Il s'agit souvent de tout mettre en oeuvre pour assurer la survie de certains malades. Et quelques fois, cette survie demande plus que ce que les matériels sur place permettent de mettre en place.Le CHUG a donc pris l'option d'acheminer de tels malades vers la Martinique qui utilise la technique de l'ECMO, Oxygénation par membrane extracorporelle, pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë lié, chez certains malades, à la COVID-19Il faut savoir que les établissements hospitaliers des Antilles et de la Guyane sont organisés en complémentarité. Ainsi, la Martinique s'était depuis longtemps dotée de l'ECMO parce que c'est elle qui a développé la cardiologie. L'ECMO est pour cela un outil essentiel.Avec la COVID 19, tous les établissements sont obligés de posséder un tel appateil. De fait, la Guadeloupe envisage désormais de l'acquérir.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/la-guadeloupe-en-passe-de-se-doter-d-un-ecmo-879774.html
[]
L'immense champ gazier du GTA place le Sénégal et la Mauritanie parmi les grands producteurs africains de gaz
Malgré le retard pris à cause de l'épidémie de coronavirus, le chantier colossal en est à la moitié. Les premières livraisons de gaz naturel liquéfié GNL sont prévues pour 2023.
Malgré le retard pris à cause de l'épidémie de coronavirus, le chantier colossal en est à la moitié. Les premières livraisons de gaz naturel liquéfié GNL sont prévues pour 2023. C'est un des plus grands champs gaziers d'Afrique. Le GTA, pour Grande Tortue Ahmeyim, les noms donnés aux blocs d'exploration, s'étend de part et d'autre de la frontière maritime du Sénégal et de la Mauritanie. Les réserves sont estimées à 1 400 milliards de m de gaz, ce qui fait du projet GTA l'un des plus importants en cours de réalisation en Afrique. Les deux pays sont convenus de se partager les recettes, estimées entre 80 et 90 milliards de dollars sur 20 ans. Un brise-lames géant La première phase du projet, qui en compte trois, est achevée à 58 , selon BP qui pilote l'opération. En raison de l'épidémie du Covid-19, le chantier a pris un an de retard, les travaux d'installation n'ont commencé que cette année, et ce n'est qu'en 2023 que le site livrera ses premiers m . Ce premier chantier colossal situé à 65 km de la côte, au nord-ouest de Dakar, a nécessité un investissement de 3,6 milliards de dollars environ 2,9 milliards d'euros . Cette phase consiste à installer une douzaine de puits d'extraction du gaz, à 2 700 m sous la surface de l'océan. Dans le même temps, il faut fabriquer et installer un brise-lames de 1 200 mètres de long qui protègera le navire chargé de liquéfier le gaz. L'unité flottante pourra produire 2,5 millions de tonnes de Gaz naturel liquéfié par an GNL . 21 caissons en béton, chacun faisant presque la taille de l'Arc de Triomphe de Paris et d'un poids à vide de 16 000 tonnes, ont été construits à terre au port de Dakar, puis acheminés et progressivement immergés sur le site. Incontournable GNL Le GNL est devenu le produit incontournable de l'industrie gazière. Aujourd'hui, aucune exploitation ne peut se concevoir sans cette transformation sur site du gaz récupéré. Car la liquéfaction à moins 160 degrés réduit son volume d'un facteur 600. 600 kilos de gaz deviennent un kilo de GNL, avec le même pouvoir calorifique. Cela réduit bien sûr les coûts de transport, a fortiori lorsqu'il emprunte une voie maritime, où le volume est contraint par la taille des bateaux. "Bien que ce soit une énergie fossile, que l’on peut comparer au pétrole ou au charbon, le GNL est considéré comme une ressource énergétique propre. La faible quantité de CO2 qu’il rejette le rend beaucoup moins polluant que les autres énergies fossiles", assurent les producteurs. Une énergie fossile vertueuse ? En revanche, ces producteurs n'évoquent pas le process qui permet de liquéfier le gaz. Or, "le processus de liquéfaction consomme une importante quantité d’énergie : l’usine de liquéfaction utilise en moyenne près de 10 du gaz qui lui est livré pour son propre fonctionnement." Et ce processus est nettement moins vertueux pour l'environnement. Ainsi, le gaz lors de sa liquéfaction est épuré de son dioxyde de carbone CO2 , principal gaz à effet de serre. En clair, le projet GTA est loin d'être sans impact pour l'environnement, comme le souligne la branche Afrique de Greenpeace. L'ONG relaie l'inquiétude des pêcheurs qui voient leur zone de pêche réduite par les infrastructures installées. Greenpeace s'interroge également sur l'impact de cette production sur l'écosystème, avec des intallations au bord "du plus grand récif d'eau froide connu au monde, constitué d’espèces de requins, de tortues et de baleines". Le gaz n'est pas non plus une ressource inépuisable et Greenpeace plaide pour le développement des énergies renouvelables, moins coûteuses. A l'opposé, les Etats concernés plaident pour le développement économique de leur pays. Le GTA assurera une rente importante au Sénégal et à la Mauritanie. De plus, une partie du gaz sera conservée par chaque pays pour développer sa production d'énergie électrique. A terme, à l'horizon 2026-2027 quand les phases 2 et 3 seront achevées, le site pourra produire annuellement 10 millions de tonnes de GNL.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/l-immense-champ-gazier-du-gta-place-le-senegal-et-la-mauritanie-parmi-les-grands-producteurs-africains-de-gaz_4682089.html
['économie/finance', 'international']
Covid-19 : le très politique succès vaccinal d’Israël
La campagne de vaccination doit faire oublier une gestion contestée de l’épidémie sur la durée, fruit de la désorganisation de l’Etat et de calculs électoraux de court terme de la part du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Analyse. Benyamin Nétanyahou aime à fréquenter le Forum économique de Davos. Depuis 2009 qu’il dirige le gouvernement israélien, il ne manquerait pour rien au monde l’occasion d’exposer les succès de son pays à ces grands patrons, qu’il considère comme ses pairs. Quel dommage, seulement, que le forum se soit tenu par vidéoconférence cette année, Covid oblige ! Le 27 janvier, M. Nétanyahou y expliquait les ressorts de la campagne de vaccination qu’Israël a su mener plus vite qu’aucun autre pays, et de loin. « La raison pour laquelle nous avons réussi, c’est que nous avons acheté beaucoup, vite, sans mégoter sur le prix », affirmait-il. Le premier ministre a mené lui-même « 21 conversations » avec le directeur général du laboratoire américain Pfizer, Albert Bourla, afin d’assurer l’approvisionnement de son pays en doses. Il en fait une « course à l’armement » d’un nouveau genre. Avec 9,3 millions d’habitants, Israël est un petit marché. Pour attirer l’attention de M. Bourla, le premier ministre l’a convaincu qu’il pouvait mettre en place une campagne de vaccination d’une extrême rapidité. Il s’est engagé à en évaluer l’efficacité avec Pfizer, afin de déterminer à quel stade une immunité de masse serait obtenue, lorsqu’un pourcentage critique de la population aurait reçu une première dose, puis une seconde. Engagement secret avec Pfizer Israël a déjà testé des vaccins, en collaboration notamment avec les Centers for Disease Control CDC américains. Son système public d’assurance-maladie, performant, met en concurrence quatre fournisseurs de soins. Depuis une décennie, ceux-ci se sont dotés d’un bon système centralisé de traitement des données médicales personnelles. A la guerre comme à la guerre, M. Nétanyahou s’est affranchi de tout débat public sur la protection de ces données en s’engageant en secret à les partager massivement, quoique de façon anonymisée, avec Pfizer. La révélation de cet accord a suscité des remous. Mais les défenseurs des libertés les plus critiques reconnaissent que l’intérêt du pays peut légitimer in fine le principe d’un tel partage. Depuis lors, les centres de vaccination, répartis selon un quadrillage serré, ont avancé au pas de charge. Un tiers des Israéliens ont reçu une première dose, dont 86 des plus de 60 ans. Atteindre les 14 restants relève désormais de la gageure. La limite d’âge s’est abaissée aux plus de 40 ans, puis aux lycéens, dont la vaccination a été jugée plus urgente que celle des trentenaires. Il vous reste 57.53 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/02/covid-19-le-tres-politique-succes-vaccinal-d-israel_6068446_3232.html
['société']
Covid-19 : la pression s'accroît avec 4.527 patients en réanimation
Le nombre de nouvelles contaminations en France ces 24 dernières heures s'élève à 38.619 et le nombre de décès à l'hôpital à 271, selon les dernières données de Santé Publique France.
Le nombre de nouvelles contaminations en France ces 24 dernières heures s'élève à 38.619 et le nombre de décès à l'hôpital à 271, selon les dernières données de Santé Publique France. 1.787.324 personnes ont été contaminées par le Covid en France, a annoncé ce dimanche Santé Publique France dans son dernier bilan quotidien, soit une hausse de 38. 619 ces 24 dernières heures. La pression sur les services de réanimation est encore montée avec l'admission de 323 nouveaux patients en 24 heures, pour un total de plus de 4.500. La capacité totale d'accueil en réanimation et soins intensifs a été portée de 5.000 à 6.400 lits, avec un objectif à 7.500 ces jours-ci, qui pourrait encore être relevé à 10.500 lits. Quant aux tests, leur taux de positivité s'élève à 20,3 . Le nombre de décès s'affiche quant à lui à 40 439 décès, dont 27 930 hospitaliers. Ces 24 dernières heures, 271 patients Covid sont morts dans les hôpitaux contre 306 samedi . À lire aussi : L'étrange effet du coronavirus sur le sang des patients gravement malades Ces chiffres sont en légère baisse par rapport aux derniers jours. Concernant le nombre de contaminations, celui de samedi n'est pas connu, mais vendredi, un nombre record de 60.486 cas positifs a été détectés en 24 heures. Quant au nombre de morts dans les hôpitaux, il s'élevait 405 le même jour, soit donc le deuxième jour consécutif de baisse. Le ministre de la Santé Olivier Véran a estimé ce dimanche qu'il y avait un «frémissement» et «une forme de ralentissement» dans la progression de l'épidémie de Covid-19 en France, mais qu'il était trop tôt pour tirer des conclusions sur l'efficacité du reconfinement. Dans le monde, au total 50.010.400 cas, dont 1.251.980 décès, ont été officiellement détectés dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir des bilans fournis par les autorités, dimanche à 16H15 GMT. L'Europe, avec 12,6 millions de cas confirmés pour plus de 305.700 décès , est redevenue ces dernières semaines l'épicentre de la pandémie.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/covid-19-271-nouveaux-deces-a-l-hopital-en-france-20201108
[]
Une pénurie de plastiques menace la production des tests Covid-19
Un risque de pénurie plane sur les matières plastiques indispensables à la conservation, au transport et à l'analyse des prélèvements, selon les industriels du secteur.
Publié le 22/02/2021 à 15:30 , mis à jour à 15:32 Un obstacle inattendu s'immisce progressivement dans la stratégie de multiplication des tests pour contenir la pandémie de Covid-19 : les matières plastiques indispensables à la conservation, au transport et à l'analyse des prélèvements sont au bord de la rupture de stock. Le 28 janvier, dans un communiqué de presse, Polyvia, le syndicat de la filière, décrit une multiplication des alertes parmi ses adhérents. "La pénurie de matières premières constatée depuis quelques semaines en France se confirme. Elle est même en train de s'aggraver, conduisant l'organisation européenne des plasturgistes, EuPC European Plastics Converters ". Une pénurie qui serait liée à la multiplication des déclarations de cas de force majeure dans la pétrochimie, aux livraisons de polymères qui sont en panne et à la plasturgie menacée de paralysie. Polyvia, décrit des reports de livraisons, mais aussi purement et simplement des annulations de commandes, imposés par les fournisseurs d'entreprises en charge de la production des composants destinés à la conception de ces matériaux médicaux. Une situation qui a de quoi placer les transformateurs, dont ceux chargés de fabriquer les pièces nécessaires à la fabrication de tests, dans une situation très complexe vis-à-vis de leurs clients. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Stocks bas Une première explication réside dans le rebond de la demande sur le marché asiatique, où la crise sanitaire semble progressivement être maîtrisée. Les producteurs évoquent également des stocks bas, l'évolution du cours du pétrole, ainsi que des problèmes techniques sur les équipements. Ces raisons "sont insuffisantes pour justifier l'ampleur de cette situation ", répond Polyvia. Entre 2010 et 2015, une précédente crise a touché la filière, elle a donné naissance à une instance de dialogue au sein du comité stratégique "chimie et matériaux", pour remédier aux pénuries. L'argument de la "force majeure" est d'ailleurs un sujet de controverse au sein de la filière depuis plusieurs années puisqu'elles autorisent les fournisseurs à outrepasser les conditions des contrats commerciaux. Pour le moment, la filière continue la production sans paralysie, mais elle tient à attirer l'attention de ses acteurs sur d'éventuelles pénuries sévères, notamment de tests PCR.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/une-penurie-de-plastiques-menace-la-production-des-tests-covid-19_2145429.html
['santé', 'société']
Testé positif au coronavirus, le ministre Frédéric Daerden se met en quarantaine
Le ministre du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden PS , a été testé positif au Covid-19 ce week-end et s'est placé en conséquence en quarantaine, a-t-il annoncé lundi sur son compte Twitter. "En quarantaine depuis vendredi...
Le ministre du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden PS , a été testé positif au Covid-19 ce week-end et s'est placé en conséquence en quarantaine, a-t-il annoncé lundi sur son compte Twitter. "En quarantaine depuis vendredi soir, j'ai été testé positif au COVID durant le week-end. Un nouveau test sera effectué d'ici la fin de la semaine, la charge virale étant faible. Je n'ai pas de symptômes et poursuis mon travail depuis mon domicile", écrit le ministre. Celui-ci avait décidé de se soumettre à un frottis après que son ministre-président, Pierre-Yves Jeholet MR , eut annoncé, vendredi dernier, avoir été testé positif au coronavirus, provoquant la mise en quarantaine de l'ensemble du gouvernement. Les ministres du gouvernement de la FWB ont passé la semaine dernière deux jours de conclave pour ajuster le budget 2020 et élaborer 2021. Tous les collaborateurs du ministre Daerden qui ont été associés de près à ces travaux ont été testés ou seront testés dans les jours à venir. Dans l'attente de ces résultats, les collaborateurs concernés ont été invités à rester chez eux, a indiqué lundi le porte-parole du ministre.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_teste-positif-au-coronavirus-le-ministre-frederic-daerden-se-met-en-quarantaine?id=10606866
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Covid-19 dans les Alpes-Maritimes : un confinement le week-end peut-il être efficace ?
Le département s'apprête à subir un nouveau tour de vis pour "endiguer l'épidémie", particulièrement virulente, et un confinement le week-end est envisagé.
Les gens sont assis devant la mer sur la "Promenade des anglais" par une journée ensoleillée de la ville de Nice, sur la côte française, le 21 février 2021 C'est une mesure jusqu'alors inédite à l'échelon local en métropole et qui pourrait bientôt concerner le département des Alpes-Maritimes. Le département s'apprête à subir un nouveau tour de vis pour "endiguer l'épidémie" de Covid-19, particulièrement virulente dans ce territoire. Le taux d'incidence dans la métropole de Nice est très élevé : il dépasse 700 cas positifs pour 100 000 habitants, soit plus de trois fois la moyenne nationale 190 . Le tour de vis pourrait prendre la forme d'un couvre-feu renforcé ou d'un confinement le week-end. Après consultation avec les élus, la préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé dimanche avoir transmis des propositions de mesures, sans préciser lesquelles, au gouvernement. Les annonces doivent être faites sous peu, probablement ce lundi, mais l'hypothèse d'un confinement localisé le week-end tient déjà la corde, ce qui serait une première en métropole. Il pourrait concerner plusieurs villes du littoral. "Je crois pouvoir dire que les deux prochains week-ends seront des week-ends de confinement", affirme ainsi à Europe 1 le maire LR d'Antibes Jean Leonetti, qui s'est entretenu la veille avec le ministre de la Santé Olivier Véran. Mais cette mesure est-elle vraiment efficace ? Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Limiter les interactions sociales L'idée est alléchante à l'heure des week-ends ensoleillés qui font craindre un relâchement des gestes barrière. Le ministère de l'Intérieur a fait état dimanche de près de 4600 verbalisations la veille dans toute la France pour non-respect du couvre-feu. Le week-end est l'occasion de se retrouver, au moins la journée. Dans les Alpes-Maritimes, où la météo attire les foules à l'extérieur, un confinement les samedis et dimanches pourrait permettre de "limiter le temps d'interactions sociales", estimait ainsi en octobre dernier Vincent Rébeillé-Borgella, secrétaire général de l'Union Régionale des Professionnels de Santé URPS d'Auvergne Rhône-Alpes à La Dépêche. À l'automne, avant la décision d'un nouveau confinement national, et d'un couvre-feu à 18 heures, il plaidait déjà pour faire appliquer cette solution afin de limiter la propagation. "Il y a deux moments où les gens peuvent se contaminer : entre la sortie du travail et 21 heures quand on va faire ses courses et voir d'autres personnes, et les week-ends", argumentait-il. Selon lui, moins de contaminations ont lieu au travail car c'est un endroit "encadré" où les employés sont plus vigilants. "On s'aperçoit que les gens le week-end se croisent beaucoup plus, se relâchent et respectent moins les gestes barrière", expliquait-il encore. L'efficacité d'un confinement national "L'efficacité serait comparable à nos confinements nationaux", défendait de son côté il y a quelques jours Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l'Université de Montpellier, dans Le Parisien. Le spécialiste s'appuyait alors sur les exemples à l'étranger, comme à Pékin, ou en Bavière, en Allemagne, où les confinements immédiats et locaux ont permis de faire reculer l'épidémie. Un tel confinement a déjà été testé en Guyane en septembre pour le village de Camopi. À l'époque, Santé Publique France a bien noté une baisse du taux d'incidence d'un niveau "très élevé" à "élevé". Pour l'épidémiologiste Pascal Crepey, interrogé par le quotidien régional, le reconfinement local est "une mesure qui peut fonctionner dans de petits villages, qui, s'ils se coupaient du monde, pourraient éradiquer le virus". Une mesure trop tardive ? Mais pour Dr Benoît Lepage, épidémiologiste au CHU de Toulouse, également interrogé par La Dépêche, un confinement partiel le week-end "n'empêchera pas les contacts". Il estimait en octobre de son côté que cette réponse était insuffisante. "Elle ralentirait probablement la circulation mais je ne pense pas qu'elle la bloquerait", expliquait-il. Cette mesure pourrait, par ailleurs, intervenir trop tard. C'est en tout cas le sentiment de Marie-Aline Bloch, professeur à l'École des hautes études en santé publique, qui explique à 20 Minutes que "le taux d'incidence est déjà très élevé dans les Alpes-Maritimes. Les urgences sont déjà quasi saturées or on sait que le confinement a un effet retard". Elle se demande alors "si ce n'est pas déjà trop tard". D'autant que, comme le souligne Marie-Aline Bloch, la fin des vacances va entraîner des mouvements de population et ce confinement local traiterait "le problème de manière trop partielle". Le maire d'Antibes, Jean Leonetti, fustige pour sa part cette mesure. Pour lui, "ces mesures de confinement partiel ont une efficacité sur le plan sanitaire très limitée et sont extrêmement pénalisantes sur la vie sociale, estime-t-il au micro d'Europe 1. C'est la raison pour laquelle il me semble qu'on devrait agir plus médicalement. On sait très bien que c'est traiter, dépister et vacciner qui sont les bonnes méthodes. Le confinement, c'est une méthode archaïque qu'on utilise par défaut parce qu'on ne peut pas être efficace."
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-dans-les-alpes-maritimes-un-confinement-le-week-end-peut-il-etre-efficace_2145389.html
['santé', 'société']
Pays-Bas: 15 arrestations après la fermeture des bars à cause du Covid
La police a déclaré avoir arrêté quinze personnes samedi soir dans une ville du nord des Pays-Bas après des heurts entre les forces de l'ordre et des centaines de personnes mécontents de la fermeture anticipée des bars à cause du Covid-19.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé vendredi la réintroduction d'un confinement partiel avec une série de restrictions sanitaires, touchant notamment le secteur de la restauration, pour faire face à un nombre record de cas de Covid-19. Les bars et les restaurants doivent fermer à 20h00, au moins jusqu'au 4 décembre. Des centaines de personnes se sont rassemblées après l'heure de fermeture sur une place du centre-ville de Leeuwarden, chef-lieu de la région de la Frise, où elles ont bu et chanté sur les marches du palais de justice, a rapporté la télévision publique néerlandaise NOS. Un grand groupe de personnes tiraient des feux d'artifice et refusaient de quitter le centre ville après la fermeture obligatoire des bars et des restaurants, a déclaré la police sur Twitter. "La police anti-émeute a effectué plusieurs charges dans le centre de Leeuwarden. Quinze arrestations ont également été effectuées", a-t-elle ajouté. Les nouvelles restrictions sont politiquement sensibles, la police ayant utilisé vendredi un canon à eau à La Haye pour disperser des manifestants qui jetaient des pierres et tiraient des feux d'artifice pendant une conférence de presse du gouvernement pour annoncer les nouvelles mesures. Des milliers de personnes avaient déjà manifesté à La Haye dimanche dernier.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/monde/pays-bas-15-arrestations-apres-la-fermeture-des-bars-a-cause-du-covid-6190ed92d8ad587c1b884cb4
['international']
Télétravail : trois jours au minimum par semaine à compter du 3 janvier
Pour une durée de trois semaines, salariés du privé et fonctionnaires qui le peuvent seront amenés à pratiquer un télétravail renforcé, en raison de la vague de Covid-19 liée au variant Omicron.
Le télétravail, qui tendait à être moins pratiqué depuis quelques mois, va opérer son grand retour. A compter de la rentrée, dès le 3 janvier, et pour une durée de trois semaines, « le recours au télétravail sera rendu obligatoire, je dis bien obligatoire, dans toutes les entreprises et pour tous les salariés pour lesquels il est possible », a annoncé le premier ministre, Jean Castex, lors de sa conférence de presse du 27 décembre à Matignon. Cette mesure s’appliquera aussi à la fonction publique, a précisé sur Twitter la ministre Amélie de Montchalin. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : en tentant de freiner le virus « sans contraintes excessives », Emmanuel Macron joue les équilibristes Cette décision est tout sauf une surprise. Jeana Castex avait appelé dès décembre à étendre le télétravail à raison de deux à trois jours par semaine. Et juste avant Noël, sur Europe 1, la ministre du travail, Elisabeth Borne, avait invité les entreprises « à se préparer à renforcer le télétravail dès le 3 janvier ». Les partenaires sociaux eux-mêmes, lors d’une réunion le 20 décembre avec la ministre, avaient cité l’élargissement du télétravail comme l’un des « leviers » possibles pour freiner la poussée du variant Omicron. Ils devaient retrouver Mme Borne, mardi 28 décembre, pour envisager la mise en œuvre de cette mesure, qui semble faire consensus. « Ce que nous ne voulions pas, c’est le passe sanitaire obligatoire », explique, soulagé, François Asselin, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises. « On a fait valoir qu’il y avait d’autres éléments à pousser en priorité, et notamment le télétravail, en modifiant le protocole pour aller à trois jours ferme. Il semble qu’on ait été entendus », complète Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT. Spirale de l’absentéisme Le protocole actuel prévoit que « les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours » au télétravail, ajoutant que « dans le contexte de reprise épidémique, la cible doit être de deux à trois jours », par semaine. Il s’agira donc, dans les prochains jours, de modifier ce protocole pour imposer trois jours au minimum, voire quatre. En effet, si le télétravail relève bien d’un accord d’entreprise, l’exécutif peut imposer une règle minimale au titre des mesures de protection des collaborateurs. A l’automne 2020, le protocole sanitaire en entreprise avait ainsi imposé pendant plusieurs mois le télétravail comme une règle, précisant même qu’il devait être « porté à 100 pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance », avant d’être assoupli par étapes. Il vous reste 51.06 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/28/teletravail-trois-jours-minimum-par-semaine-a-compter-du-3-janvier_6107488_3234.html
['économie/finance']
Coronavirus : on vous explique pourquoi il faut être prudent avec la notion de "pic épidémique"
La France n'a pas encore atteint le pic de l'épidémie, a prévenu le directeur général de la santé Jérôme Salomon, mardi. Le passage de ce cap marquerait le recul de l'épidémie de coronavirus, mais ne signerait pas pour autant la victoire contre le virus.
La France n'a pas encore atteint le pic de l'épidémie, a prévenu le directeur général de la santé Jérôme Salomon, mardi. Le passage de ce cap marquerait le recul de l'épidémie de coronavirus, mais ne signerait pas pour autant la victoire contre le virus. Avec plus de 10 000 morts liées à l'épidémie de Covid-19 en France, la pression sur les hôpitaux et les Ehpad reste très forte. Le pays a enregistré, mercredi 8 avril, 328 nouveaux décès en milieu hospialier, 24 heures après avoir connu son pire bilan quotidien, avec 607 morts à l'hôpital. "Nous ne sommes pas encore au pic" de l'épidémie, prévient le directeur général de la santé, Jérôme Salomon. >> Coronavirus : suivez en direct toutes les informations liées à l'épidémie de Covid-19 L'arrivée de ce pic, qui marque le moment à partir duquel l'épidémie doit décroître, était pourtant espérée pour le début de la semaine. Alors, pourquoi est-elle si compliquée à prévoir ? Où en est la France ? Eléments de réponse. Comment prévoir le pic épidémique ? La définition du pic épidémique est simple : il s'agit du moment où la courbe des nouvelles contaminations s'infléchit. Le prévoir est plus complexe et nécessite de recourir à des équations mathématiques pour modéliser la propagation du virus. Le modèle baptisé SEIR décrit l'évolution de l'état de quatre groupes principaux : la population saine S , exposée E , infectée I et remise R . "C'est le contact entre les personnes saines S et les personnes infectées I qui fait que l'épidémie évolue" et se propage, résume Jean-Stéphane Dhersin, mathématicien spécialiste des épidémies au CNRS, à franceinfo. Les personnes infectées I peuvent ensuite basculer dans le groupe des personnes remises R . A ce modèle, qui s'apparente de manière très simplifiée à un système de vases communicants, peuvent être ajoutés des critères comme des tranches d'âge ou des mouvements de population, explique le CNRS. Dans ce modèle, un paramètre est essentiel : le R0, qui correspond au nombre moyen de personnes infectées par un malade. Il permet de calculer la date et l'ampleur du pic, ainsi que le taux d'immunité collective, c'est-à-dire le seuil à partir duquel suffisamment de personnes sont immunisées pour enrayer la propagation de l'épidémie. Lorsque que le R0 passe en dessous de 1, l'épidémie recule. Pour y parvenir, on peut renforcer l'immunité collective, avec un vaccin, par exemple. Dans le cas du Covid-19, cette solution n'existe pas encore. Pour essayer de faire baisser le R0, on peut donc isoler les malades, prendre des mesures de distanciation sociale et de confinement de la population. Un joggeur est contrôlé à Paris, le 18 mars 2020. AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP Le taux exact du R0 du coronavirus n'est pas encore connu. Jean-Stéphane Dhersin estime qu'il se situe autour de 2,5. Appliqué à de grands nombres, cela signifie que 1 000 malades en contaminent 2 500. "Il n'existe à ce jour aucune communication officielle de la France sur ce R0 et aucune publication scientifique sur ces chiffres", tempère Samuel Alizon, spécialiste de l'évolution des maladies infectieuses au CNRS, interrogé par franceinfo. En se basant sur les données obtenues en Asie, il suggère un taux situé entre 2,5 et 3,5. "Les modèles sont là, mais il faut leur donner les bons paramètres et nous sommes dépendants d'un travail de terrain, d'études cliniques", ajoute-t-il. Où en sommes-nous en France ? Plusieurs dates pour le pic épidémique ont été annoncées, depuis le début de la crise sanitaire. Le 20 mars, Jérôme Salomon annonçait le pic pour le week-end du 28-29 mars, une douzaine de jours après la mise en place des mesures de confinement. Le directeur général de la santé s'appuyait sur l'évolution de l'épidémie en Chine, où le pic semble avoir débuté 12 jours après le début du confinement. "Jérôme Salomon a peut-être été optimiste", observe Samuel Alizon. "Quand vous mettez en place des mesures de confinement, vous ne voyez pas leur efficacité tout de suite", alerte le chercheur. Les premiers effets ne sont pas perceptibles avant les deux ou trois semaines suivantes, qui correspondent "au temps d'apparition des symptômes, d'hospitalisation et de décès". Près d'un mois après le début du confinement, les scientifiques scrutent donc l'évolution quotidienne du nombre d'hospitalisations et de morts. "Ce sont des données plus robustes que celles des nouveaux cas", assure Samuel Alizon. L'évolution du nombre de nouveaux cas est en effet peu significative, car le pays a changé sa stratégie de dépistage au cours de l'épidémie, en augmentant le nombre de tests. "En dépistant davantage, on trouve forcément plus de cas et on ne peut rien en conclure", résume Samuel Alizon. Le 31 mars, Jérôme Salomon prédisait à nouveau : "A partir de cette fin de semaine , on devrait avoir moins de personnes qui arrivent à l'hôpital, notamment en réanimation." Un espoir que les chiffres semblaient confirmer : 588 nouveaux décès ont été enregistrés dans les hôpitaux dans la journée de vendredi, avant de passer à 441 le samedi puis à 357 le dimanche. La courbe des nouvelles hospitalisations suivait une dynamique similaire. Le bilan est toutefois reparti à la hausse lundi, avec 605 morts dans les hôpitaux et 607 mardi. Même constat pour le rythme des hospitalisations, en augmentation depuis le début de la semaine. Le pic sera-t-il atteint en même temps partout en France ? L'Hexagone n'est pas uniformément touché par le coronavirus. La région Grand Est est particulièrement éprouvée, avec plus de 1 500 décès en milieu hospitalier depuis le début de l'épidémie. A l'inverse, l'Occitanie semble pour le moment relativement épargnée, avec moins de 200 décès à l'hôpital. La hauteur du pic épidémique de la France pourrait donc être à géographie variable. "En termes d'ampleur, parler d'un pic épidémique en France peut être trompeur", prévient Samuel Alizon. Les départements qui enregistrent plus d'hospitalisations et de décès vont mathématiquement tirer la moyenne nationale vers eux. Concernant sa date, "si l'impact du confinement est le même partout, il va se produire à peu près au même moment", prédit Jean-Stéphane Dhersin. Un constat partagé par Samuel Alizon, qui précise que "si le confinement a été très peu suivi dans certains endroits, il y aura potentiellement un décalage". Empiriquement, il est peu probable que ce soit le cas, suggère le chercheur. Le pic épidémique devrait donc survenir globalement au même moment sur l'ensemble du territoire. Parle-t-on plutôt de "plateau" ou de "pic" ? Certains experts privilégient la notion de "plateau épidémique". L'épidémiologiste Antoine Flahault, professeur de santé publique à l'université de Genève Suisse , estime que les mesures de confinement entraînent la formation d'un "pic raboté". Pour Samuel Alizon, la formation d'un plateau s'explique plutôt par la façon de représenter les données. Lorsque les chercheurs utilisent l'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouveaux cas, hospitalisations et décès, enregistrés chaque jour, il est peu probable de voir apparaître un plateau. "Il faudrait que le R0 reste très proche de 1 pendant plusieurs jours, ce qui signifie qu'une personne en contamine une seule autre", détaille-t-il. Une hypothèse "peu probable", selon le chercheur. En revanche, en observant les données d'incidence cumulée, c'est-à-dire le nombre total de cas, d'hospitalisations et de décès recensés, depuis le début de l'épidémie, il est possible de discerner un plateau. "Si le nombre de nouvelles hospitalisations tombe à zéro, l'incidence cumulée stagnera", interprète Samuel Alizon. Les hôpitaux n'enregistreront plus de nouveaux entrants, mais beaucoup de patients resteront encore en réanimation pendant plusieurs semaines. Un deuxième pic est-il envisageable ? Le franchissement du pic ne signe pas la victoire contre le virus. Il existe un risque d'effet rebond. En admettant un R0 situé dans la fourchette basse, autour de 2,5, il faudrait que 60 de la population soit immunisée pour que l'immunité de groupe soit totalement acquise et que l'épidémie disparaisse. "Tant que les deux tiers de la population ne sont pas immunisés, on va vers un pic épidémique", explique Samuel Alizon. Si on considère un R0 encore plus élevé, autour de 3,5, alors ce seuil devrait grimper à 70 . Or, selon une estimation de l'Imperial College de Londres publiée le 30 mars PDF, en anglais , au 28 mars, seulement 1 à 7 des Français avaient été infectés. "Sur le long terme, il y a deux options pour se débarrasser d'une épidémie : l'existence d'un vaccin ou l'immunité de groupe", résume Samuel Alizon. En l'absence de vaccin pour le moment, il faudra continuer à trouver d'autres moyens pour diminuer de nouveau le R0, avec des masques et des applications de tracking, estime le chercheur. Les tests sérologiques sont également indispensables, pour Jean-Stéphane Dhersin : "Ils permettront de voir les zones où la population est plus immunisée et de donner plus de latitude pour déconfiner."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-vous-explique-pourquoi-il-faut-etre-prudent-avec-la-notion-de-pic-epidemique_3903993.html
['santé']
L'augmentation des cas de Covid-19 fait exploser les cyberattaques contre les organismes de santé
Les attaques informatiques contre les hôpitaux et autres établissements de santé se sont multipliées ces derniers mois, et ce, dans le monde entier.
Un hôpital qui subit une attaque peut voir sa capacité à fournir des soins atténuée, ce qui peut, par effet ricochet, avoir de graves conséquences sur la santé des patients et le personnel soignant déjà sous pression avec la pandémie de Covid-19. Les centres hospitaliers sont davantage ciblés car plus à même, selon les pirates, de répondre à leurs exigences, au regard du caractère urgent de leur activité. En novembre, le nombre moyen d'attaques hebdomadaires dans le secteur de la santé a atteint 626, contre 430 en octobre. Une preuve de la croissance des cyberattaques.
clubic.com
https://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/virus-hacker-piratage/hackers/actualite-41258-l-augmentation-des-cas-de-covid-19-fait-exploser-les-cyberattaques-contre-les-organismes-de-sante.html#commentaires
['science/technologie']
COVID-19: aucun décès récent pour la quatrième journée consécutive au Québec
Pour une quatrième journée consécutive, le Québec n’enregistre aucun décès récent de la COVID-19 dans la province.
Pour une quatrième journée consécutive, le Québec n’enregistre aucun décès récent de la COVID-19. Dans le même temps, les nouveaux cas sont en baisse dans la province tout comme les hospitalisations et les éclosions. Si aucun décès récent n’a été pour le moment recensé depuis 4 jours le Québec enregistre tout de même deux décès supplémentaires survenus avant le 11 juin. Le bilan humain de la COVID-19 au Québec s’élève à 11 180 décès. Selon une étude, la COVID-19 a entraîné une surmortalité et a causé plus de 5400 décès supplémentaires en 2020. Pour cette nouvelle journée, le Québec recense ainsi 127 nouveaux cas de COVID-19 dans les dernières 24 heures. Les éclosions actives de COVID-19 continuent de descendre avec 177 éclosions à la date du 17 juin, inférieures à la moyenne des 7 derniers jours 256 et à celle des 28 jours 565 . Une transmission du virus en ralentissement qui se voit confirmé par un taux de reproduction effectif Rt en baisse à 0,66. Les hôpitaux québécois enregistrent des baisses des patients COVID-19 depuis plus d’une vingtaine de jours maintenant. On recense ainsi une nouvelle baisse de 3 hospitalisations par rapport à la veille, ce qui amène le cumul des patients COVID-19 à 175 patients. Les soins intensifs se voient eux délestés de 2 patients pour un total de 39 personnes. Deux décès supplémentaires de la COVID-19 au Québec Le total des personnes infectées par la COVID-19 depuis le début de la pandémie est de 373 658. Parmi eux, 360 973 sont depuis considérées comme rétablies. Montréal enregistre toujours la part la plus importante des nouveaux cas de la province, avec 36 infections recensées. Du côté des variants, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec INSPQ au 18 juin, le taux de positivité aux variants «préoccupants» sur les sept derniers jours est en baisse avec un taux à 90,2 . Quant aux prélèvements, les tests réalisés à la date du 16 juin s’élèvent à 22 677. 69,8 de la population québécoise vaccinée Durant un point presse tenue hier, le ministre de la Santé Christian Dubé a reconnu une erreur de communication sur le vaccin AstraZeneca. Les Québécois qui le souhaitent pourront recevoir ce vaccin comme deuxième dose. Dans le même temps, près de 600 000 doses du vaccin Pfizer seront manquantes au cours des deux premières semaines du mois de juillet. Néanmoins tous les rendez-vous pris ou devancés «seront honorés», a assuré le ministère de la Santé. Ce sont 103 391 doses de vaccin supplémentaires qui viennent s’ajouter au total de la province dont 97 768 dans les dernières 24 heures et 5623 avant le 17 juin . Avec ces nouveaux chiffres, c’est près de 7 158 444 de doses de vaccin contre la COVID-19 qui ont été distribuées au Québec. Près de 16 881 doses ont été administrées hors du Québec portant le total cumulé des Québécois vaccinés à 7 175 325. Le ministère de la Santé précise que, jusqu’à présent, 7 802 879 doses ont été reçues. Près de 483 840 doses du vaccin Moderna sont encore attendues cette semaine.
journalmetro.com
https://journalmetro.com/actualites/national/2657530/covid-19-aucun-deces-recent-pour-la-quatrieme-journee-consecutive-au-quebec/
['santé']
L'Inde franchit la barre des 250.000 décès du Covid-19
L'Inde a franchi la barre des 250.000 décès dus au coronavirus, selon des données officielles mercredi. Un chiffre sous-estimé, selon de nombreux experts. . International : video, L'Inde franchit la barre des 250.000 décès du Covid-19.
L'Inde franchit la barre des 250.000 décès du Covid-19 CRISE SANITAIRE - L'Inde a franchi la barre des 250.000 décès dus au coronavirus, selon des données officielles mercredi. Un chiffre sous-estimé, selon de nombreux experts. L'Inde s'enfonce toujours un peu plus dans la crise. Le pays a franchi la barre des 250.000 décès dus au coronavirus, selon des données officielles mercredi. Un chiffre appelé à s'accroitre : la pandémie continue de faire rage dans ce vaste pays de 1,3 milliard d'habitants. Selon le ministère de la Santé, 4205 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de décès à 254.197 depuis le début de la pandémie. Le nombre de nouvelles contaminations, lui, a augmenté de près de 350.000 pour atteindre 23,3 millions. "Les décès beaucoup plus élevés que les données officielles" Alors que la pandémie semble s'atténuer dans les grandes villes, le virus sévit dans le vaste arrière-pays rural de l'Inde, où vivent les deux tiers de la population. Nombre d'experts estiment que les chiffres réels sont sans doute largement sous-évalués. "Les décès sont beaucoup plus élevés que ce que nos données officielles révèlent", a déclaré Anant Bhan, chercheur indépendant en politique de santé et bioéthique, "même de trois à quatre fois plus serait une sous-estimation". Malgré ces chiffres, le pire est encore à venir. Car selon les spécialistes, le pic épidémique est attendu d'ici à plusieurs semaines. Face à cette crise, le dirigeant de l'opposition Rahul Gandhi a appelé le Premier ministre à imposer un confinement national pour éviter une propagation de la pandémie qui serait "dévastatrice" pour l'Inde et d'autres pays. Dans une lettre à Narendra Modi, il a critiqué "l'absence de stratégie claire et cohérente" du gouvernement face à la pandémie. "Permettre la propagation incontrôlable de ce virus dans notre pays sera dévastateur, non seulement pour notre peuple, mais pour le reste du monde", a souligné le chef du parti du Congrès. TG Twitter Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/coronavirus-pandemie-epidemie-l-inde-franchit-la-barre-des-250-000-deces-du-covid-19-2185859.html
['international']
Covid-19 : lancement de la campagne de tests salivaires dans les écoles
Plus faciles à pratiquer que les tests PCR sur les enfants, la campagne de tests salivaires débute dans les écoles. L’objectif est d’atteindre 200 000 tests par semaine.
La campagne de tests salivaires a débuté dans les écoles, lundi 22 février. Déjà expérimentés à Charleville-Mézières Ardennes , ces tests sont plus faciles à pratiquer sur les enfants qu’un test PCR. Il convient de cracher dans un tube, un moyen plus adapté aux plus petits qu’un coton-tige enfoncé dans le nez. Les enfants ont moins peur, mais l’accord des parents est nécessaire. Ces tests salivaires sont fiables à 80 . Trois cas pour fermer une classe Les résultats peuvent également arriver plus rapidement. "L’objectif, c’est d’avoir tous les résultats disponibles le soir pour que le lendemain matin on puisse savoir si l’élève doit aller à l’école ou non. Il faut que ce soit le cas en moins de 24h", estime Lionel Barrand, président du Syndicat national des Jeunes Biologistes médicaux. Si un enfant est positif, il doit s’isoler chez lui pendant dix jours, contre sept jours pour les parents considérés cas contacts. Si dans une classe trois cas sont détectés, elle devra fermer, tandis que pour les variants sud-africain ou brésilien, un seul cas suffit. L’objectif, à terme, est de pratiquer 200 000 tests par semaine dans les écoles. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-lancement-de-la-campagne-de-tests-salivaires-dans-les-ecoles_4307893.html
['santé']
Covid-19 : décryptage des composants du vaccin Pfizer
La FDA, l'autorité de régulation du médicament aux Etats-Unis, a publié la liste exhaustive des composants du vaccin Pfizer-BioNTech.
La FDA, l'autorité de régulation du médicament aux Etats-Unis, a publié l'intégralité des composants du vaccin contre le Covid-19 développé par le laboratoire Pfizer-BioNTech. Ce vaccin utilise une nouvelle technique à ARNm pour venir à bout du SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Sciences et Avenir a passé la liste en revue avec Bruno Pitard, directeur de recherche au CNRS et spécialisé en vaccinologie. L'ARNm ou le principe actif du vaccin L'ARNm est le composant central du vaccin. C'est grâce à cette stratégie que l'organisme va apprendre à se défendre contre le virus. La portion d'ARN du virus permet de créer des protéines spikes les protéines grâce auxquelles le virus nous infecte dans l'organisme du patient vacciné. En l'inoculant au patient, le vaccin fournit à l'organisme une sorte de mode d'emploi pour fabriquer des petits morceaux de virus inoffensifs, des sortes de cibles pour s'entraîner. Ainsi, lorsque l'organisme croisera le véritable virus par la suite, il saura se défendre contre lui. Le procédé est le même que pour les vaccins traditionnels, qui, eux, n'utilisent pas de morceau génétique mais une partie du virus lui-même ou un virus inactivé. L'ARN a tout juste le temps de transmettre le "plan de construction" avant de disparaître. "L'ARN est une molécule fragile et très instable. Elle survit dans l'organisme l'espace de quelques heures, voire de quelques jours maximum après avoir donné ses instructions", explique Bruno Pitard. Et aucun risque que l'ARN n'engendre de changements génétiques dans notre organisme. "Impossible de modifier notre ADN en se faisant injecter un vaccin à ARN. Les molécules d'ARN restent dans le cytoplasme, un compartiment de la cellule qui se trouve entre la membrane et le noyau. C'est là qu'il fabrique ses protéines. L'ARN ne peut pas entrer dans le noyau, où seul l'ADN se trouve. Il n'y a pas d'interaction entre notre ADN et l'ARN de virus injecté". Une enveloppe de lipides ALC-0315 = bis 2-hexyldécanoate de 4-hydroxybutyl azanediyl bis hexane-6,1-diyle ALC-0159 = 2- -N,Nditétradécylacétamide 1,2- distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine Cholestérol Impossible d'injecter directement l'ARN sous forme de vaccin chez un patient, auquel cas il ne survivrait pas dans notre corps et la vaccination ne serait pas efficace. Il faut pour cela lui créer une sorte d'enveloppe à base de lipides. Mais pas n'importe quels lipides. Ils sont choisis en fonction de leur charge électrique, afin que le mélange soit équilibré. "Un lipide cationique sert à s'associer aux molécules d'ARN qui elles sont chargées négativement. Les deux charges vont s'accrocher ensemble afin d'équilibrer la préparation." Les autres lipides permettent de s'assurer que la solution soit stable. "Le polyéthylènegycol permet, lui de créer des sortes de cheveux tout autour de la particule. Ces cheveux servent à éloigner deux particules pour éviter qu'elles ne fusionnent entre elles. Dès que deux particules s'approchent, cela crée un phénomène de répulsion." Ainsi, la solution reste stable et homogène. Les sels, pour un mélange isotonique Phosphate dibasique de sodium dihydraté dihydraté Phosphate monobasique de potassium Chlorure de potassium Chlorure de sodium La liste publiée par la FDA mentionne quatre types de sels différents dans la composition du vaccin de Pfizer et BioNTech. Ces sels rendent le mélange isotonique. "A l'injection, le vaccin a donc la même tonicité qu'un environnement biologique. Sans eux, la solution pourrait faire éclater des cellules une fois injectée." Ajouté à cela, les sels permettent de maintenir le PH du vaccin. "Il reste entre 6 et 7, sinon, cela devient douloureux à l'injection." Le saccharose, un agent de conservation Enfin, le vaccin à ARN comporte aussi du sucre pour ses propriétés de conservation. Publier la liste des composants permet d'éviter des réactions allergiques à certains patients, c'est pourquoi ces listes sont disponibles pour les vaccins déjà sur le marché. Au Royaume-Uni, premier pays à autoriser le vaccin de Pfizer et BioNTech, deux personnes souffrant d'allergies au point de garder toujours de l'adrénaline sur elles ont été sujettes à des réactions allergiques après l'injection. Si la substance responsable n'a pas encore été identifiée, l'Agence britannique de régulation du médicament déconseille désormais le vaccin aux personnes avec des antécédents de crises allergiques aiguës.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-decryptage-de-la-liste-des-composants-du-vaccin-pfizer_150047
['santé']
Covid-19 à l'école : "Continuer à exposer les enfants, c'est la folie", peste la virologue Christine Rouzioux
Invitée de LCI ce lundi 29 mars, Christine Rouzioux, professeure émérite de virologie et membre de l'Académie de médecine, est revenue sur l'inquiétude maximale autour des écoles, où le nombre de cas explose.. Santé : video, Covid-19 à l'école : "Continuer à exposer les enfants, c'est la folie", peste la virologue Christine Rouzioux .
"La question des écoles est très complexe et assez difficile." À l'heure où le protocole sanitaire dans les écoles va être durci avec, dans les départements confinés, la fermeture de classes dès le premier cas positif, la très sensible question de leur maintien refait surface. Faut-il, comme en mars 2020, les fermer pour casser la courbe de l'épidémie ? Le dernier bulletin de l'Éducation nationale, daté du vendredi 26 mars, montre une circulation exponentielle du virus en milieu scolaire. En sept jours, le nombre d'élèves contaminés a de nouveau bondi de 15.000 à plus de 21.000 sur un total de 12.400.000 étudiants, soit un taux de 0,17 contre 0,13 la semaine précédente . En 24 heures, 4025 nouveaux cas ont été enregistrées chez les enfants scolarisés. "On aurait pu au moins avancer les vacances scolaires", a regretté la professeure émérite de virologie Christine Rouzioux, invitée de LCI ce lundi 29 mars. Une proposition formulée notamment par Valérie Pécresse, la présidente de la région le-de-France, mais laissée en jachère. "Il fallait avancer les vacances, même si c'était un peu galère pour certains parents, laisser ces 15 jours passer et voir si les choses pouvaient un peu diminuer. Il faut plus de 15 jours pour voir un impact, mais au moins on aurait eu un impact dans les écoles. Là, on bataille à compter les positifs", a déploré la membre de l'Académie de médecine ANM .
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-fermeture-des-ecoles-continuer-a-exposer-les-enfants-c-est-la-folie-peste-la-virologue-christine-rouzioux-2181972.html
['santé']
Mon avoir pour voyage annulé à cause du covid va expirer, comment me faire rembourser ?
Les avoirs émis suite à l’annulation des forfaits touristiques en raison de la pandémie arrivent à échéance. Voici comment vous faire rembourser.
Les avoirs émis suite à l’annulation des forfaits touristiques en raison de la pandémie arrivent à échéance. Voici comment vous faire rembourser. Les faits Je devais partir en voyage organisé à l’étranger en avril 2020. Mais, en raison de l’épidémie de Covid-19, l’agence l’a annulé et m’a remis un avoir valable 18 mois. Elle m’a ensuite proposé un séjour de remplacement que je n’ai pas accepté : ni la date ni la destination ne me convenaient. La durée de validité de cet avoir va expirer. Quelles sont les démarches pour être remboursé ? Et, quels sont mes recours, si le voyagiste rechigne ou fait faillite La marche à suivre 1 Rappelez-vous au bon souvenir du voyagiste Il doit vous restituer spontanément le montant ou le solde de l’avoir non utilisé, en une fois et sans frais. Il ne peut pas vous facturer de frais de dossier, ou refuser de vous rembourser, au prétexte que la compagnie aérienne qui lui a vendu les billets d’avion ne l’aurait pas encore indemnisé. À lire aussiLes voyages annulés sont remboursables C’est le principe retenu par l’ordonnance de 2020 1 qui a autorisé la délivrance d’un avoir valable 18 mois au lieu d’un remboursement pour les voyages à forfait ceux proposant au moins deux prestations annulés entre le 1er mars et le 15 septembre 2020. Envoyez un e-mail ou un courrier à votre voyagiste, une quinzaine de jours avant l’échéance de votre avoir, pour lui rappeler ses obligations. À lire aussiVacances, vols, concerts annulés quel remboursement obtenir ? 2 Mettez-le en demeure de vous rembourser Si l’agence refuse de vous rembourser ou ne le fait qu’en partie, adressez-lui une mise en demeure par lettre recommandée avec avis de réception, en exigeant d’être remboursé sous 8 jours, par exemple. Précisez que vous n’hésiterez pas à faire valoir vos droits si elle persiste dans son refus. Vous devez alors saisir le médiateur dont le nom figure sur votre contrat ou dans les conditions générales de vente sur le site de l’agence. Il peut s’agir du Médiateur du tourisme et du voyage mtv.travel . En cas d’échec, faites-vous aider par une association de consommateurs ou saisissez le tribunal judiciaire. Mais rien ne vous interdit de négocier avec le voyagiste un nouvel avoir, avec une contrepartie financière afin de compenser une éventuelle hausse de prix entre la date du voyage annulé et celle du nouveau séjour. 1,2 Md C’est l’enveloppe globale des avoirs liés au Covid-19, selon les Entreprises du voyage EDV et le Syndicat des entreprises du tour operating Seto , qui représentent la profession. 3 Les voyagistes ont une garantie financière Vous n’avez aucun risque de perdre votre argent. Les agences de voyages ont été soutenues financièrement par l’État pendant la crise sanitaire. La probabilité que la vôtre ait mis la clé sous la porte est faible. De plus, même en cas de liquidation judiciaire, les voyagistes disposent d’une garantie financière qui permet de protéger leurs clients 2 . L’Association professionnelle de solidarité du tourisme ASPT , la plus connue, couvre 70 du secteur. Néanmoins, en cas de défaillance financière du voyagiste, il convient de faire une demande de prise en charge auprès du garant.
lefigaro.fr
https://leparticulier.lefigaro.fr/article/mon-avoir-pour-voyage-annule-a-cause-du-covid-va-expirer-comment-me-faire-rembourser
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COVID-19: Québec signale 199 nouveaux cas dans les trois derniers jours
MONTRÉAL — La santé publique du Québec rapporte lundi 199 nouveaux cas de COVID-19 pour les trois derniers jours. On a ainsi confirmé 78 nouveaux cas vendredi, 69 samedi et 52 dimanche. Un total de 375 915 personnes ont été infectées depuis le début de la pandémie, dont 364 033 sont considérées comme rétablies. Un
MONTRÉAL — La santé publique du Québec rapporte lundi 199 nouveaux cas de COVID-19 pour les trois derniers jours. On a ainsi confirmé 78 nouveaux cas vendredi, 69 samedi et 52 dimanche. Un total de 375 915 personnes ont été infectées depuis le début de la pandémie, dont 364 033 sont considérées comme rétablies. Un décès s’est ajouté depuis le bilan de vendredi, pour un total de 11 231. On rapporte lundi 88 hospitalisations, une baisse de huit depuis le dernier bilan. Parmi ces patients, 25 se trouvent aux soins intensifs, une hausse de trois. Un total de 11 503 prélèvements ont été réalisés le 10 juillet. Côté vaccination, 65 405 doses ont été administrées dans les 24 dernières heures, pour un total de 9 467 386, auxquelles on peut ajouter 27 691 doses injectées à des Québécois à l’extérieur de la province. Le Québec attend cette semaine 324 090 doses du vaccin de Pfizer. Selon l’Institut national de santé publique du Québec, 72 de la population a reçu au moins une dose de vaccin, un pourcentage qui grimpe à 82,3 si on n’inclut que les 12 ans et plus, les plus jeunes n’étant pas admissibles au vaccin. Le pourcentage de personnes adéquatement vaccinées atteint maintenant 41,6 , ou 47,5 des 12 ans et plus.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/covid-19-quebec-signale-199-nouveaux-cas-dans-les-trois-derniers-jours/
['santé']
"Vivre 'normalement' avec le Covid : si les entrepreneurs avaient les solutions?"
L'entrepreneur Léonidas Kalogeropoulos demande au gouvernement "d'étudier" les contributions déposées sur sa plateforme Entrepreneurs pour la République pour "vivre normalement" avec l'épidémie de Covid-19.
"Vivre 'normalement' avec le Covid : si les entrepreneurs avaient les solutions?" 13h39 , le 21 mars 2021 L'entrepreneur Léonidas Kalogeropoulos demande au gouvernement "d'étudier" les contributions déposées sur sa plateforme Entrepreneurs pour la République pour "vivre normalement" avec l'épidémie de Covid-19. Douze jours après son lancement, la plateforme Entrepreneurs pour la République a recueilli plusieurs dizaines de solutions pour 'vivre normalement' avec le Covid. Dans une tribune, son initiateur, Léonidas Kalogeropoulos, vice-président du mouvement patronal Ethic, demande à l'État d'"étudier" ces contributions pour "jouer le rôle de garant de leur efficacité". La voici : "Il n'existe pas un seul registre de la vie sociale pour lequel les entrepreneurs n'ont pas de solutions concrètes à proposer aux défis d'intérêt général : l'environnement, la sécurité, l'enseignement, l'urbanisme, l'agriculture... et bien sûr la crise du Covid-19 aujourd'hui. Des logiciels de télétravail aux masques que nous portons quotidiennement ; du gel hydroalcoolique aux tests PCR ou antigéniques, des vaccins aux réseaux logistiques qui les fournissent aux pharmaciens pour les répartir sur le territoire, en passant par les solutions de "click and collect" dans tous les domaines du commerce : ce sont autant d'entreprises qui sont tous les jours aux avant-postes pour apporter des solutions concrètes permettant de préserver autant que faire se peut nos vies personnelles et professionnelles des avanies de la pandémie. " Force est de constater que ni les vaccins, ni les régulations diverses ne vont nous permettre de reprendre une vie normale " Mais nous n'en sommes qu'aux balbutiements des réponses au regard de la nécessité de reprendre une vie normale, face à une crise sanitaire qui persiste à jouer les prolongations un an après qu'elle a bouleversé nos vies. Il existe d'ores et déjà des solutions industrielles peu connues et insuffisamment sollicitées, qui pourtant, si elles étaient coordonnées, permettraient de vivre normalement dans des espaces 'zéro Covid'. Ce sont des peintures virucides qui détruisent toute trace de virus en moins d'une minute ; des appareils UV à passer sur les objets et les vêtements pour détruire virus et bactéries ; des détecteurs de Covid-19 pour s'assurer qu'un espace est sécurisé ; des purificateurs d'air de toutes natures pour éviter toute dissémination du virus ; des dispositifs d'ouverture de portes pour éviter sa propagation par contact Mises bout à bout, ces solutions permettent d'offrir des espaces sécurisés accueillant un public qui dispose désormais de tests de plus en plus individuels et performants, pour s'assurer qu'aucune contamination ne viendra altérer la sanctuarisation de ces espaces. Assembler ces différentes solutions rendrait possible - en les combinant pour s'adapter à chaque situation - la réouverture des grands magasins, des salles de spectacle et de concert, des cinémas, des salles de sport ainsi que la reprise de la restauration, de l'hôtellerie, de l'évènementiel, de même que le renforcement de la protection des publics dans les transports en commun. Nous n'en étions qu'à la préhistoire des capacités de réponse à la pandémie, mais après avoir tous espéré sa disparition avec les beaux jours, force est de constater que ni les vaccins, ni les régulations diverses - des différentes formules de confinement aux couvre-feux - ne vont nous permettre de reprendre une vie normale. " Nous devons systématiquement nous demander : que peuvent faire concrètement les entreprises pour apporter des réponses concrètes à tous les besoins de la société? " Les pouvoirs publics doivent d'urgence étudier ces solutions, vérifier les performances de chaque innovation entrepreneuriale et jouer le rôle de garant de leur efficacité. Ces dizaines de solutions viennent d'entrepreneurs présents dans toute la France, qui ont répondu en quelques jours à l'appel de la plateforme "Entrepreneurs pour la République". Il s'agit de rassembler sur une même place de marché - comme on dirait d'une agora - tous ceux qui proposent un produit, un service ou une innovation apportant concrètement une réponse à la crise de la pandémie aujourd'hui, mais plus globalement à toutes les problématiques d'intérêt général. Depuis un an, l'État a fait ce qu'il savait faire : réguler, subventionner, interdire, autoriser. C'est son rôle. Mais en parallèle, nous devons systématiquement nous demander : que peuvent faire concrètement les entreprises pour apporter des réponses concrètes à tous les besoins de la société? La République a deux jambes, l'État et la Nation. La première richesse de la Nation c'est l'esprit d'entreprendre de ses citoyens. Cette richesse n'est pas seulement là pour payer les taxes et créer des emplois, elle a aussi vocation à apporter des milliers de solutions aux problématiques d'intérêt général. Tous les Français peuvent en avoir la démonstration dans les semaines qui viennent, si les dizaines de solutions proposées par des entrepreneurs pour reprendre une vie normale malgré la pandémie sont rapidement testées, agréées et mises en œuvre à grande échelle." Léonidas Kalogeropoulos, fondateur des Entrepreneurs pour la République, président du Cabinet Médiation Arguments, vice-président du mouvement patronal ETHIC
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Economie/tribune-vivre-normalement-avec-le-covid-si-les-entrepreneurs-avaient-les-solutions-4032982
['économie/finance']
Confinement : des personnalités et élus, dont Anne Hidalgo et Eric Piolle, lancent une pétition pour un "Noël sans Amazon"
Le texte plaide pour privilégier les petites commerces de proximité pour acheter ses cadeaux.
Confinement : des personnalités et élus, dont Anne Hidalgo et Eric Piolle, lancent une pétition pour un "Noël sans Amazon" Le texte plaide pour privilégier les petites commerces de proximité pour acheter ses cadeaux. Des élus de gauche et écologistes, des personnalités du monde de la culture et des associations se sont associés à une pétition, lancée mardi 17 novembre, dont les signataires prennent "l'engagement d'un NoëlSansAmazon". Et plaident, en cette période de confinement qui force de nombreuses enseignes à fermer leurs portes, pour privilégier le recours aux commerces de proximité ou à l'économie circulaire pour l'achat des cadeaux. "Ce n'est pas qu'un appel à ne pas commander sur Amazon, c'est aussi une pétition positive au bénéfice des commerçants de proximité et d'un e-commerce plus durable", justifie de député ex-LREM Matthieu Orphelin. Le texte réclame également "au pied de notre sapin" des mesures pour freiner l'essor d'Amazon en France, telles l'interdiction de nouveaux entrepôts et des lois "qui mettent fin à la concurrence déloyale et à l'injustice fiscale entre les mastodontes du numérique et les commerces physiques et de proximité". Des artistes et des ONG soutiennent le texte Parmi les premiers signataires figurent l'ex-ministre de l'Environnement Delphine Batho, l'ex-LREM Matthieu Orphelin, François Ruffin LFI , les maires de Paris, Grenoble et Poitiers, Anne Hidalgo PS , Eric Piolle EELV et Léonore Moncond'huy EELV , le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard EELV ou Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie. France Nature Environnement, Greenpeace ou la confédération des commerçants de France et le syndicat de la librairie française font partie des associations signataires, tout comme le réalisateur Cyril Dion, la romancière Christine Orban, le chansonnier François Morel ou le dessinateur Philippe Geluck. Mardi, peu après 11h, le texte avait été signé en ligne par un peu plus d'un millier de personnes. Ce n'est pas la première initiative qui cible le site de vente en ligne depuis le début du nouveau confinement. Lundi, dans une tribune publiée sur franceinfo, des responsables politiques et syndicaux, mais aussi des libraires et des éditeurs appelaient à imposer une taxe exceptionnelle sur les ventes d'Amazon.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-des-personnalites-et-elus-dont-anne-hidalgo-et-eric-piolle-lancent-une-petition-pour-un-noel-sans-amazon_4184705.html
['santé']
Voir la Story 80 des patients hospitalisés pour la Covid-19 souffrent de manifestations neurologiques
Voir la Story 80 des patients hospitalisés pour la Covid-19 souffrent de manifestations neurologiques, Des médecins américains ont mis en évidence l'incidence...
Les médecins ont considéré à la fois les symptômes modérés rapportés par les patients et qui n'ont pas été confirmés par un diagnostic médical et les symptômes plus sérieux diagnostiqués à l'hôpital.
futura-sciences.com
https://stories.futura-sciences.com/stories/80-des-patients-hospitalises-pour-la-Covid-19-souffrent-de-manifestations-neurologiques-80pN
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Coronavirus Mers-CoV : les dromadaires du Kenya sous haute surveillance
L'Institut de recherche international sur l'élevage basé à Nairobi étudie les dromadaires, réservoir naturel du Mers-CoV, un coronavirus qui a fait près de 900 morts dans le monde depuis 2012.
L'Institut de recherche international sur l'élevage basé à Nairobi étudie les dromadaires, réservoir naturel du Mers-CoV, un coronavirus qui a fait près de 900 morts dans le monde depuis 2012. Dans la réserve naturelle de Kapiti, au sud du Kenya, on réalise régulièrement des tests PCR sur les dromadaires dans le but de détecter un cousin du Covid-19, le Mers-CoV, susceptible d'engendrer un jour, une pandémie mondiale. Réservoir naturel du virus Au Kenya, l'Institut de recherche international sur l'élevage étudie les dromadaires locaux depuis l'apparition en 2012 d'un inquiétant virus en Arabie saoudite, le Mers-CoV, pour coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Les dromadaires Camelus dromedaries constituent le réservoir naturel de ce virus. Chauve-souris, pangolins, ou encore volailles... le monde découvre, avec la pandémie de Covid-19, l'ampleur des virus animaux qui totalisent 60 des maladies infectieuses humaines, selon l'Organisation mondiale de la Santé OMS . Le Mers-CoV s'est propagé depuis 2012 dans plusieurs pays du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d'Europe. La maladie a été signalée dans 27 pays, avec près de 2 500 cas et près de 900 décès, essentiellement en Arabie saoudite. 46 des dromadaires positifs La manipulation des camélidés est aujourd'hui considérée comme une activité à haut risque. En Arabie saoudite, 67 des éleveurs ont été exposés, c’est-à-dire qu’ils ont développé des anticorps contre le virus. Selon l’OMS, c'est par le contact rapproché avec le dromadaire que le virus du Mers-CoV se transmet à l'homme. Les symptômes sont similaires au Covid-19 fièvre, toux, difficultés respiratoires , contre un léger rhume pour le dromadaire, mais il est bien plus létal, tuant un malade sur trois. Une recherche dirigée par la biologiste kényane Alice Kiyonga en 2014 a révélé l'existence d'anticorps au Mers pour 46 des dromadaires étudiés, mais seulement pour 5 des humains testés : sur 111 chameliers et ouvriers d'abattoirs, seuls six étaient positifs. "Le Mers-CoV que nous avons actuellement au Kenya ne se transmet pas facilement à l'homme" Alice Kiyonga, biologiste basée à Nairobi à l'AFP Peur des variants Ici aussi, l'émergence de variants qui pourraient rendre le Mers kényan plus contagieux pour l'homme, obsède les chercheurs. "C'est exactement comme avec le Covid, ... des variants sont apparus, comme par exemple le B.1.1.7 en Angleterre . C'est la même chose avec le Mers : le virus change tout le temps", souligne Eric Fèvre, spécialiste des maladies infectieuses à l'Institut de recherche international sur l'élevage et à l'Université de Liverpool Royaume-Uni . "J'aimerais avoir une boule de cristal et pouvoir vous dire si cela ne deviendra jamais extrêmement dangereux pour les humains ou si, avec quelques mutations génétiques, ce sera le cas. Je pense que l'important est de maintenir un effort de surveillance ... parce qu'ainsi nous serons prêts quand cela arrivera", poursuit Eric Fèvre. En 2020, le groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité a averti que les pandémies seront à l'avenir plus fréquentes et plus meurtrières en raison de contacts accrus entre les animaux sauvages, le bétail et les humains, dus à la destruction de l'environnement.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/monde/afrique/environnement-africain/coronavirus-mers-cov-les-dromadaires-du-kenya-sous-haute-surveillance_4373631.html
['international', 'environnement']
2020: à Tokyo, la flamme et le sport enfin, le Covid-19 toujours
Elle a vacillé et a même failli s'éteindre à cause de la pandémie de Covid-19: la flamme olympique va finalement briller à Tokyo avec un an de retard à partir de vendredi pour deux semaines d'exploits sportifs, toujours sous la menace du coronavirus.
Elle a vacillé et a même failli s'éteindre à cause de la pandémie de Covid-19: la flamme olympique va finalement briller à Tokyo avec un an de retard à partir de vendredi pour deux semaines d'exploits sportifs, toujours sous la menace du coronavirus. C'est peut-être le décompte quotidien le plus important et attendu des Jeux olympiques de Tokyo 23 juillet-8 août , premier rendez-vous planétaire organisé depuis le début de la pandémie. Plus que le tableau de médailles, le monde entier --en particulier le Japon dont la population a jusqu'au bout été hostile à ces "Jeux de la pandémie"--, va scruter les chiffres quotidiens des cas de Covid parmi les sportifs, bénévoles et autres participants des JO. Selon le décompte officiel rendu public par les organisateurs lundi, 58 cas positifs de Covid-19 ont été décelés depuis le 1er juillet, sur près de 20.000 personnes sportifs, encadrants, journalistes arrivés dans le pays, dont des premiers cas au Village olympique un encadrant de l'équipe sud-africaine de football puis deux joueurs ce week-end, un joueur tchèque de beach-volley dimanche . Pour rassurer l'opinion publique qui aurait préféré dans sa grande majorité un nouveau report ou l'annulation pure et simple de ces JO, les autorités nippones ont pris des mesures drastiques: tests quotidiens pour les sportifs, port du masque obligatoire pour tous, rassemblements limités au strict minimum au Village olympique, interdiction aux proches et familles des sportifs étrangers de venir au Japon et pour finir, du jamais-vu dans l'histoire des JO, absence quasi-totale de public. Les Jeux à Tokyo, reportés d'un an le 20 mars 2020 --autre mesure inédite dans l'histoire olympique-- se dérouleront devant des tribunes vides et sont décidément à part ! - 13 milliards d'euros - Le parcours de la flamme olympique AFP - Laurence CHU Après avoir dépensé 13 milliards d'euros, dont un surcoût de 2,3 mds à cause du report et des mesures sanitaires, Tokyo est fin prête "la ville la mieux préparée de tous les temps pour des JO", a assuré le président du Comité international olympique Thomas Bach , mais la mégapole aux 14 millions d'habitants est soumise à un état d'urgence sanitaire, pendant toute la durée des JO, qui oblige bars et restaurants à fermer à 20h00. On est loin de l'enthousiasme débordant qu'avait suscité la désignation de la capitale nippone comme ville-hôte des XXXIIe Jeux de l'histoire moderne le 8 septembre 2013. A la télévision, ce jour-là, des présentateurs de la télévision avaient pleuré, tandis que le pays exultait. Le Japon se remettait alors à peine de la triple catastrophe du 11 mars 2011 séisme, tsunami, accident nucléaire de Fukushima , qui avait fait quelque 18.500 morts. Les JO avaient aussitôt été baptisés "Jeux de la reconstruction". C'était avant le Covid qui a profondément changé la planète et qui a fait environ 15.000 morts au Japon. La pandémie n'a pas été le seul motif de migraines et de remises en question pour les organisateurs qui ont eu à affronter leur lot de scandales, comme celui qui a poussé le président du comité d'organisation Yoshiro Mori à démissionner en février dernier pour des propos sexistes, d'un autre temps. Sur le plan sportif, ces JO sont déjà historiques, puisque pour la première fois, il y aura autant de femmes que d'hommes à participer aux 339 épreuves au programme au nom de l'équilibre entre les sexes cher à Thomas Bach qui a également poussé pour l'inclusion de sports dits "jeunes et urbains", comme le skateaboard, le surf, le basket 3x3 ou encore l'escalade. - Riner dans l'histoire ? - Vue aérienne du Stade national japonais, lieu principal des Jeux olympiques, à Tokyo, le 19 juillet 2021 AFP - Behrouz MEHRI Parmi les 11.090 sportifs inscrits à Tokyo, pas d'icône sportive de dimension planétaire - à l'exception peut-être du patron incontesté du tennis mondial Novak Djokovic - puisque Usain Bolt est désormais un retraité des pistes d'athlétisme, que la superstar de la NBA LeBron James n'a pas souhaité participer ou que les vedettes du ballon rond Neymar, Lionel Messi ou Kylian Mbappé n'ont pas été libérées par leurs clubs. Les nageurs américains Caeleb Dressel et Katie Ledecky, leur compatriote Simone Biles gymnastique , engagés sur tous les fronts dans leur sport, peuvent toutefois s'offrir une impressionnante collection de titres et/ou de médailles. Traditionnel moment fort de tous JO, le 100 mètres messieurs, programmé le 1er août, s'annonce en revanche inhabituellement indécis. Teddy Riner pose pour une photo alors qu’il assiste à une réunion avec d’autres judokas français qualifiés pour les Jeux Olympiques de Tokyo, à Paris, le 22 juin 2021 AFP - THOMAS COEX Mais le sport français tient peut-être le héros de ces JO: au pays du judo, dans le "temple" du Nippon Budokan, Teddy Riner peut devenir le 30 juillet, à 32 ans, le premier triple champion olympique de l'histoire dans la catégorie-reine des lourds. Le judo, grand pourvoyeur de podiums olympiques du sport français, comptera également sur Clarisse Agbegnenou, quintuple championne du monde et vice-championne olympique 2016, qui sera aussi la porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture aux côtés du gymnaste Samir Aït Saïd, autre nouveauté de ces JO-2020. Pour faire mieux qu'à Rio 42 médailles, dont dix en or , à trois ans de son rendez-vous majeur des JO-2024 de Paris, la délégation tricolore s'appuyera également sur Kevin Mayer décathlon , Charline Picon planche à voile , Vincent Luis triathlon , Loana Lecompte VTT , ses équipes de basket et handball dames et messieurs ou encore l'équitation et l'escrime, sans oublier des sports, comme le cyclisme sur piste, le tir et l'aviron qui passent brièvement dans la lumière à chaque JO. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Et ce sont les footballeurs, de retour aux JO pour la première fois depuis 1996, qui seront les premiers Français en lice, contre le Mexique dès jeudi, 2.872 jours depuis que Tokyo s'est vu confier l'organisation de ces Jeux définitivement hors normes.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2558406-jo-2020-la-flamme-olympique-arrive-a-tokyo-pour-un-relais-sans-public/
['sport']
Coupe du monde 2022 : la Confédération asiatique se fixe la mi-juin 2021 pour boucler le deuxième tour de qualifications
Le calendrier des matches qualificatifs pour la Coupe du monde 2022 de la zone Asie a été fortement perturbé par l'épidémie mondiale de covid-19.
Réunie ce mercredi, la commission des compétitions de la Confédération asiatique de football AFC a fixé le 15 juin comme date-butoir pour boucler le deuxième tour de ses matches de qualifications pour la Coupe du monde 2022. L'épidémie mondiale de covid-19 a interrompu la campagne depuis le mois de mars : quatre journées du deuxième tour ainsi que l'intégralité du troisième tour restent à disputer. Le troisième tour, qui déterminera les quatre qualifiés pour la compétition organisée au Qatar, devra quant à lui être bouclé en mars 2022.
lequipe.fr
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coupe-du-monde-2022-la-confederation-asiatique-se-fixe-la-mi-juin-2021-pour-boucler-le-deuxieme-tour-de-ses-eliminatoires/1193388
['sport', 'international']
Des Belges lancent un appel: "Nous sommes très nombreux à être jeunes, sportifs et terrassés par le coronavirus depuis 5 ou 6 mois
L’association des patients belges souffrant encore aujourd’hui des symptômes du Covid-19 va interpeller le nouveau ministre fédéral de la santé, Frank Vandenbroucke, les ministres régionaux de la santé, le commissaire Corona ainsi que l’ensemble du milieu médical.
Si leurs symptômes des patients atteints par un Covid longue durée commencent peu à peu à être connus, l’impact économique l’est beaucoup moins. Alors que l’OMS reconnaît l’existence de la Covid 19 longue durée et demande aux états d’en faire autant, la Belgique n’a toujours pas emboîté le pas. Selon les recherches les plus récentes, 10 des personnes ayant été infectées par la Covid 19 développent ensuite une forme longue de la maladie. En Belgique, le seuil de 110.000 malades étant dépassé, cela signifierait qu’ils sont approximativement 11.000 personnes, à souffrir de séquelles à long terme, sans aucun soutien, aucune reconnaissance de la part de l’état. Pour rappel, les personnes post-Covid 19 longue durée sont les personnes infectées qui souffrent encore aujourd’hui de symptômes assez lourds difficulté à respirer, fatigue extrême, etc , et ce après plusieurs mois, ce qui les empêche de vivre un retour à la normalité.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/des-belges-lancent-un-appel-nous-sommes-tres-nombreux-a-etre-jeunes-et-en-bonne-sante-et-terrasses-par-le-coronavirus-depuis-5-ou-6-mois-5f7c598c9978e2192d34f18c
['santé', 'environnement']
Sète : malgré les interdictions de rassemblement face à la Covid-19, un carnaval de plus de 200 personnes dans les rues
Alors que la veille, les deux carnavals prévus sur Montpellier avaient été interdits par la préfecture de l'Hérault, sur Sète plusieurs centaines de personnes ont défilé ce dimanche 28 mars après-midi. Beaucoup sans masque...
Sète : malgré les interdictions de rassemblement face à la Covid-19, un carnaval de plus de 200 personnes dans les rues Alors que la veille, les deux carnavals prévus sur Montpellier avaient été interdits par la préfecture de l'Hérault, sur Sète plusieurs centaines de personnes ont défilé ce dimanche 28 mars après-midi. Beaucoup sans masque sanitaire et sans distanciation. Les carnavaliers sétois, non verbalisés ni dispersés par les forces de l'ordre, ont terminé leur défilé à travers la ville devant le Théâtre-Scène nationale comme un symbole aux spectacles interdits pour cause de pandémie. Les carnavaliers sétois, non verbalisés ni dispersés par les forces de l'ordre, ont terminé leur défilé à travers la ville devant le Théâtre-Scène nationale comme un symbole aux spectacles interdits pour cause de pandémie. FTV France 3 Occitanie / C. Nowak Le rassemblement a commencé, comme cela avait été le cas dans des éditions des années passées, Place de la république où se déroulent en temps normal le dimanche matin des "Puces". Plus de deux cents personnes se sont vite retrouvées réunies pour assister à des chorégraphies d'artistes, des chansons, des numéros circassiens. Une tradition sous le nom de "Karnaval sauvage" maintenue malgré la pandémie et les restrictions imposées. Puis le cortège s'est élancé pour descendre via la rue de la Révolution en centre-ville, déambuler dans les rues piétonnes puis sur les quais autour du Canal royal. Avec une affluence grossissant au fil de la progression. Si certains portaient des masques de carnaval, d'autres des déguisements et des masques sanitaires de protection contre le virus Covid-19, près de la moitié n'avaient aucune protection et ne respectaient pas les distanciations sociales et sanitaires imposées et nécessaires. Arrivés en début de l'avenue Victor-Hugo dite de la gare , les carnavaliers ont été stoppés par la police, alors que le cortège avait été jusque là sécurisé par les forces de l'ordre, dont la Police municipale. Pour finalement terminer devant le théâtre et Scène nationale dans une ambiance festive sans pour autant être dispersés ou verbalisés. Carnaval à Sète France Télévisions L. Beaumel/FTV Vers 16h20, les forces de l'ordre ont demandé aux carnavaliers de se disperser, les menaçant d'une intervention des CRS. Le cortège semblait vouloir terminer sa journée au bout du Môle Saint-Louis, près du vieux port, puis du côté du Musée Paul-Valéry. Quoiqu'il en soit, selon une source policière, aucune consigne de verbalisation n'a été donnée aux agents sur place, qui se sont contentés de simple rappel à la loi pour ceux nombreux qui ne portaient pas le masque. Seules 6 contraventions et deux interpellations pour ivresse sur la voie publique étaient annoncées en début de soirée par le service communication de la Préfecture de l'Hérault. La veille, deux carnavals interdits sur Montpellier Deux poids, deux mesures avec la veille. Samedi 27 mars en effet, deux carnavals étaient initialement prévus sur Montpellier : le traditionnel Karnaval des Gueux qui avait fixé rendez-vous Place de l'Europe à partir de 13 heures, et un autre place du Peyrou à 14 heures. La veille sur Montpellier, les premiers carnavaliers qui comptaient braver l'interdiction de se rassembler et de défiler avaient été dissuadés par la police présente sur place. FTV France 3 Occitanie / C. Métairon Le vendredi, la Préfecture de l'Hérault avait interdit leur tenue par un arrêté. Si celui du Peyrou avait dans la foulée était annulé par les organisateurs, celui dit des Gueux continuait à donner rendez-vous sur les réseaux sociaux jusqu'à quelques minutes avant l'heure dite. La dizaine de premiers carnavaliers bravant l'interdiction et arrivant sur place ont rapidement été dissuadés par les forces de l'ordre sur place : patrouille place de l'Europe leur demandant de ne pas défiler et de ne pas se regrouper sous peine de verbalisation à 135 euros, et plusieurs cars de CRS stationnés à proximité. Carnaval non-autorisé à Sète : "Je veux dénoncer l'irresponsabilité totale de ceux qui font des carnavals, ils ne font que menacer la santé des autres", déclare le ministre de l'Économie Bruno Le Mairehttps://t.co/iTSWzCDSYy pic.twitter.com/XePIUKjiEB — franceinfo @franceinfo March 29, 2021 Le spectre du carnaval de Marseille aux 6 500 participants Il faut dire que les débordements en nombre de participants et non respect des gestes barrières en cette période de pandémie, de confinement et de couvre-feu sont craints et combattus normalement depuis le carnaval non déclaré du dimanche 21 mars à Marseille : 6500 personnes avaient défilé dans le centre-ville et jusque sur la célèbre Canebière.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/sete/sete-malgre-les-interdictions-de-rassemblement-face-a-la-covid-19-un-carnaval-de-plus-de-200-personnes-dans-les-rues-2020198.html
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''Corruption'', ''incompétence'' : à bout de souffle, le système de santé roumain cristallise tous les maux du pays
Le gouvernement et les oppositions s'adressent des procès réciproques en incompétence alors que la pandémie de Covid-19 peine à être maîtrisée. Usé, le système de santé est pointé du doigt et met en lumière les difficultés que traverse le pays.
Le gouvernement et les oppositions s'adressent des procès réciproques en incompétence alors que la pandémie de Covid-19 peine à être maîtrisée. Usé, le système de santé est pointé du doigt et met en lumière les difficultés que traverse le pays. Des patients placés sous oxygène, assis sur de simples chaises ou allongés sur des lits de fortune : ces images largement relayées sur les réseaux sociaux ont été tournées dans les couloirs encombrés de Matei Bals, le principal hôpital spécialisé en maladies infectieuses de Bucarest, la capitale roumaine. Les autorités excluent une remise sous cloche du pays comme au printemps et privilégient un confinement local, là où les foyers de contagion au coronavirus Covid-19 sont les plus importants. L’opposition social-démocrate issue de l’ère communiste, évincée du pouvoir il y a un an, accuse le gouvernement d’incompétence, mais celui-ci rejette sur son prédécesseur la responsabilité de l’impéritie hospitalière. À Matei Bals, on trouve ainsi plus de 30 personnes en salle d’urgence pour moins de 20 lits d’hospitalisation. 24 heures d'attente pour un lit Aussi, il faut attendre souvent plus de 24 heures pour qu’une place se libère, raconte le Dr Adrian Marinescu. "Nous n'avons pas assez de places alors que les patients ont besoin d’être aidés, soupire-t-il. C est vrai que nous improvisons. Mais ce qui est important, c'est que les patients sont soignés et surveillés comme dans une salle normale. Toutefois, il est clair que ce n'est pas la meilleure façon de les soigner." Et les centres de soins spécialisés ne sont pas les seuls saturés : "Tous les lits sont occupés, explique Béatrice Mahler qui dirige l’hôpital Marius Nasta à Bucarest. Le soir, en début de garde, on ne sait pas comment on va se débrouiller avec les patients qui arrivent la nuit." C'est comme un corset dans lequel on se retrouve coincé. Si ça continue comme ça, le mois de décembre va être terrible et on va beaucoup pleurer. Béatrice Mahler à franceinfo La crise du Covid-19 est le triste révélateur du délabrement avancé du système de santé : exode massif des médecins vers de meilleurs salaires en Europe de l’ouest, infrastructures vétustes faute d’investissements depuis 30 ans, corruption grande et petite. Le bakchich reste monnaie courante à l’hôpital tandis que le népotisme continue de placer aux postes-clés des incompétents, dénonce Oana Gheorghiu, co-fondatrice à Bucarest d’un hôpital oncologique pour enfants entièrement financé sur fonds privés. Incompétence et corruption gangrènent le système "Il y a la corruption et l'incompétence, explique Oana Gheorhiu. À l'heure actuelle, dans le domaine des investissements dans les infrastructures de santé, l'incompétence est encore pire que la corruption. Je pense que désormais, beaucoup de politiciens aimeraient vraiment faire quelque chose, mais ils n'y arrivent pas parce qu'ils sont confrontés à une administration peuplée de gens pistonnés, de parents, de petits enfants, d'amis qui ne sont absolument pas choisis pour leur professionnalisme." Preuve de cette impéritie, le violent incendie qui a provoqué la mort de 10 patients le mois dernier dans un hôpital du nord-est du pays. À l’origine, un court-circuit, et des normes anti-incendie négligées par les huit directeurs qui s’y sont succédé en un an, tous nommés pour leur affiliation politique.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/corruption-incompetence-a-bout-de-souffle-le-systeme-de-sante-roumain-cristallise-tous-les-maux-du-pays_4209259.html
['santé']
Désorganisé, le Brésil est désormais en manque de vaccins anti-Covid
Faute de doses disponibles, plusieurs grandes villes, dont Rio de Janeiro, ont dû suspendre leur campagne de vaccination. La presse fait observer des erreurs en cascade et l’absence de coordination entre les différentes autorités.
Faute de doses disponibles, plusieurs grandes villes, dont Rio de Janeiro, ont dû suspendre leur campagne de vaccination. La presse fait observer des erreurs en cascade et l’absence de coordination entre les différentes autorités. NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires de la BD Tunnels de Rutu Modan. Je participe > COURRIER DES IDÉES Chaque premier dimanche du mois, l’actualité des débats qui agitent la planète. Découvrir cette newsletter > Un mois après le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 au Brésil, cinq capitales régionales, dont Rio de Janeiro et Salvador Bahia , ainsi que plusieurs municipalités, ont dû suspendre le processus par manque de doses disponibles. D’autres villes prévoient une rupture de stock dans les jours à venir, rapportait, jeudi 18 février, la chaîne télévisée Globo. Le vaccin chinois CoronaVac, le plus utilisé Les États fédérés ont jusqu’à présent reçu près de 12 millions de doses , mais beaucoup de villes comptent utiliser celles qui restent pour garantir la seconde injection , précise la chaîne, ajoutant que les campagnes de vaccination devraient reprendre peu à peu à partir de la semaine prochaine . Ce coup d’arrêt temporaire a donné lieu à un échange d’accusations entre le ministère brésilien de la Santé et l’institut public de recherche Butantan, rattaché à l’État de S o Paulo et chargé de produire le vaccin chinois CoronaVac, le plus utilisé actuellement dans le pays, relève le journal Folha de S o Paulo. Le ministère de la Santé a ainsi affirmé mercredi 17 février qu’un total de 9,3 millions de doses de CoronaVac seraient distribuées en février, un chiffre supérieur à ce qui avait été annoncé quelques heures plus tôt par Butantan , celui-ci tablant sur la distribution de 3,7 millions de doses en février, dont 2,6 millions entre le 23 et le 28 février. La réduction du nombre de vaccins prévus empêche le gouvernement de respecter le calendrier , a regretté le ministère de la Santé, rejetant la responsabilité sur l’institut. Morgann Jezequel
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/inefficacite-desorganise-le-bresil-est-desormais-en-manque-de-vaccins-anti-covid
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Les gamers de ZEvent bravent le coronavirus pour Amnesty International
Le streamer Adrien Nougaret, aka Zerator, lance l'édition 2020 du plus grand événement caritatif sur Twitch. En 2019, ils avaient récolté plus de 3,5 millions d'euros en un week-end pour l'Institut Pasteur.
Le streamer Adrien Nougaret, aka Zerator, lance l'édition 2020 du plus grand événement caritatif sur Twitch. En 2019, ils avaient récolté plus de 3,5 millions d'euros en un week-end pour l'Institut Pasteur. Adrien «Zerator» Nougaret à droite et son acolyte Alexandre «Dach» Dachary invitent une quarantaine de streamers les 16, 17 et 18 octobre pour un marathon caritatif de 50 heures au profit d'Amnesty International. Ils ont hésité, pas longtemps. Et ils sont repartis à l'assaut. Une quarantaine de streamers français se retrouvent de vendredi à dimanche pour la nouvelle édition de ZEvent. Après avoir collecté des dons pour la Croix-Rouge, Médecins sans frontières et l'Institut Pasteur, la joyeuse bande, emmenée par Adrien Nougaret et Alexandre Dachary, a décidé de se mettre cette année au service d'Amnesty International. Pendant 50 heures, chacun des participants va animer sa chaîne Twitch en direct de Montpellier, principalement en jouant à des jeux vidéo, pour mobiliser sa communauté et recueillir le plus de dons possible. Le public est jeune et pas forcément très fortuné, mais il est surtout très nombreux et très motivé. À coups de microdons de quelques euros, les streamers de ZEvent étaient parvenus à recueillir 500.000 euros en 2017, 1,1 million d'euros en 2018 et plus de 3,5 millions d'euros en 2019 pour les associations, établissant un record mondial pour ce type de manifestation. En raison de l'épidémie de coronavirus, des dispositions exceptionnelles ont été prises par les organisateurs cette année afin de pouvoir maintenir l'événement qui mobilise environ 80 personnes au total. Adrien «Zerator» Nougaret n'a pu officialiser la tenue de ZEvent que la semaine dernière et des incertitudes pèseront jusqu'au bout sur l'événement. Lundi soir, Lucas «Squeezie» Hauchard, l'un des streamers phare de la scène française, a annoncé à ses «followers» qu'il ne pourrait vraisemblablement pas se rendre à Montpellier en raison de multiples contacts avec des personnes positives au coronavirus. «Je n'ai pas envie d'amener le virus là-bas, je vais prendre zéro risque», a-t-il expliqué en promettant de soutenir l'événement, même à distance. Les viewers se consoleront avec la participation de plusieurs autres grands noms du milieu comme Domingo, Antoine Daniel, Joueur du Grenier, Mickalow, Mister MV ou l'équipe de Solary. «Je pense que tout le monde comprendra qu'un ZEvent peut être cool et réussi, même quand on ne bat pas des records», explique Zerator. ZEvent LE FIGARO. - L'édition 2020 de ZEvent se déroule dans un contexte très particulier avec le passage en zone d'alerte maximale de Montpellier depuis mardi. Qu'est-ce que cela change pour vous ? Adrien «Zerator» Nougaret. - Concrètement, le passage de Montpellier de zone d'alerte à zone d'alerte maximale ne change pas grand-chose. D'un point de vue légal, ZEvent est une manifestation privée avec moins de cent participants et celles-ci sont toujours autorisées sous réserve des précautions sanitaires. Mais on sait que l'on n'influence des gens, que l'on est très visible et qu'il y a des messages à passer à notre public donc nous avons fait le maximum pour que l'événement se déroule dans les meilleures conditions. Comme pour la NBA, on a créé une «bulle» autour de ZEvent pour réduire les risques. Les 86 personnes qui participent passent un test PCR et ceux qui n'ont pas pu le faire et ceux dont le test est positif ne peuvent pas participer. Une fois sur place, tous les participants vont être réunis dans un hôtel et on y vivra pendant les trois jours : pour streamer, pour manger, pour dormir en vase clos. Tout le monde est prévenu : toute sortie est définitive. On n'a pas imposé de masques pendant les streams car chacun est sur sa chaise, à bonne distance les uns des autres mais en revanche il faudra porter le masque pour circuler et on va disposer du gel pour les mains partout. Je pense sincèrement qu'avec ces dispositions, on est vraiment plus prudent que dans la plupart des autres manifestations. Avez-vous envisagé d'annuler ZEvent en raison de l'épidémie ? On s'est posé la question il y a longtemps déjà, surtout en voyant qu'une deuxième vague de contaminations approchait. Une seule chose était claire pour nous : on ne voulait pas faire un événement entièrement en ligne car cela n'a pas la même force. On s'est encore posé la question la semaine dernière. Mais on a décidé de maintenir, d'abord parce qu'on avait l'expérience de la ZLan une compétition de jeux vidéo, ndlr fin août à Lyon et que cela s'était très bien passé. Ensuite parce que tout le monde se montre très sérieux. En plus des précautions que nous avons prises, plusieurs streamers ont décidé de se confiner plusieurs jours avant l'événement. Moi-même, je ne suis pas sorti depuis une semaine à part pour passer mon test lundi. Et encore j'y suis allé en voiture et le test a été fait en drive-in ! Après la Croix Rouge, Médecins sans frontières et l'Institut Pasteur l'année dernière, ZEvent se déroule au profit d'Amnesty International cette année. Comment avez-vous choisi ? Nous avons depuis longtemps une liste d'associations que nous souhaitons mettre en valeur. Avec certains critères précis : il faut que cela soit de grosses structures, avec pignon sur rue, dont l'activité est connue de tous et qui disposent aussi d'une logistique éprouvée dans la levée de dons. Amnesty fait partie depuis le début de cette liste. Pour faire notre choix, on s'est renseigné, on a consulté nos proches, certains streamers et au final, Dach et moi avons tranché. Nous avons choisi Amnesty International et si certains ont des questions ou des doutes sur leur action, on va essayer d'apporter des réponses Choisir Amnesty International, association qui défend les droits de l'homme à travers le monde, c'est aussi un geste plus politique que les années précédentes... On peut le penser a priori mais quand on regarde les grandes ONG internationales, on se rend vite compte que c'est toujours un peu politique à ce niveau et que les polémiques ne sont jamais loin. Après tout, on avait choisi Médecins sans frontières en 2018 en plein débat sur l'Aquarius navire qui portait secours aux migrants en perdition en mer Méditerranée, ndlr . C'est comme ça, tout le monde le sait. Quand une association a des années d'existence, a vu passer des milliers de personnes, a levé des fonds dans le monde entier, il y a des gens pour râler, parfois des affaires et souvent des complotistes pour venir expliquer que ce n’est pas bien. Nous, nous avons choisi Amnesty International et si certains ont des questions ou des doutes sur leur action, on va essayer d'apporter des réponses. La présidente d'Amnesty International France Cécile Coudriou sera présente dans mon stream samedi après-midi et je lui poserai plein de questions, sans aucun tabou. C'est normal de demander des comptes. Et à l'inverse, Amnesty International, qui défend la liberté d'expression ou lutte contre les discriminations, n'aurait-elle pas des reproches à formuler au monde du streaming, aux viewers et plus généralement à l'univers des jeux vidéo ? Personne n'est à l'abri de critiques et on sait très bien qu'il y a pu avoir des dérapages sur des streams en direct. En choisissant Amnesty, on veut aussi faire réfléchir tout le monde à pourquoi on s'engageait pour cette association, dans ces combats, pour ces valeurs. On va le faire le plus ouvertement possible, sans langue de bois et avec beaucoup de liberté. C'est toujours bien de se poser des questions. Sur la place des femmes dans votre milieu, par exemple? Pourquoi pas. C'est vrai que le loisir du jeu vidéo a longtemps été très masculin et que par conséquent le streaming de jeux vidéo a d'abord intéressé un public de garçons, souvent jeunes. Mais comme le jeu vidéo évolue et attire de plus en plus de filles, le monde du streaming évolue. C'est encore nouveau mais c'est incontestable. À ZEvent, nous avons invité plusieurs streameuses. Pas pour faire des quotas ou de la discrimination positive, mais parce qu'elles ont vraiment percé dans le milieu et qu'elles y ont aujourd'hui toute leur place. Le milieu change, on accompagne le mouvement. J'ai constaté qu'en deux-trois ans, sur ma chaîne Youtube, la part des viewers filles est passée de 10 à 20 . Ce n'est pas rien, même si je doute qu'un jour j'aurais un public très féminin car la communauté d'un streamer ressemble beaucoup au streamer en termes de genre, de culture ou d'âge. Du haut de ses quarante ans, Mister MV , ici à ZEvent en 2017, compte parmi les doyens de la scène française. ZEvent Cela veut dire, par exemple, que Mister MV n'est suivi que par des vieux ? rires Oui, c'est un peu ça. Honnêtement, son public est plutôt dans le haut de la fourchette d'âge mais c'est normal car quand vous faites en stream des références aux années 1980 et 1990, un jeune de treize ans ne comprend pas tout et ne se reconnaît pas. La pression est d'abord sur le public parce que ce sont les viewers qui ont envie que ZEvent soit réussi et batte tous les records L'année dernière, vous aviez organisé ZEvent au profit de l'Institut Pasteur. Avez-vous gardé contact avec eux ? Oui et c'était très cool car l'Institut a invité une partie de l'équipe à visiter les locaux et à déjeuner avec les représentants pour parler de leur travail. J'étais assez mal à l'aise car j'avais l'impression de faire perdre leur temps aux gens qui sauvent le monde. Après, on ne se parle pas toutes les semaines. Mais ce n'était pas l'objectif non plus une fois qu'on a fait notre boulot. Après avoir récolté plus de 3,5 millions d'euros pour l'Institut Pasteur, un record pour ce type d'opération caritative, ressentez-vous de la pression cette année ? Sincèrement, je pense que la pression est d'abord sur le public parce que ce sont les viewers qui ont envie que ZEvent soit une réussite et batte tous les records. Alors que moi, même si c'est un peu cliché, je pense que dès le premier euro de don, c'est gagné parce que cet euro, s’il n'y avait pas une telle mobilisation, il serait allé ailleurs. Donc je ne nous fixe pas d'objectif. Et surtout pas celui de battre un nouveau record. Je sais que l'on sera moins nombreux à streamer en raison des conditions particulières, que tout le monde s'est serré la ceinture ces derniers mois et qu'Amnesty est un choix qui peut ne pas plaire à tout le monde. J'espère vraiment qu'on atteindra un million. Parce que c'est symbolique. Et j'y crois parce que beaucoup de gens m'ont raconté qu'ils économisaient depuis longtemps pour faire leur don à ZEvent. Je pense que tout le monde comprendra qu'un ZEvent peut être cool et réussi, même quand on ne bat pas des records. La routine ne vous menace pas ? Non et j'attends ce moment avec impatience. C'est un milieu où on est assez souvent seul, tout au long de l'année, devant notre caméra dans notre chambre ou notre studio. Une de mes particularités est que j'organise beaucoup d'événements. À chaque fois que je peux sortir le streaming de mon studio, je m'éclate. Forcément cette année, j'en ai fait moins alors ça me manque. Et puis, dans nos calendriers assez chargés, il faut bien avouer que ce week-end, assez court au final, c'est un peu des vacances où on se retrouve tous pour des émotions très intenses. En 2018, les streamers avaient récolté plus d'un million d'euros au profit de Médecins sans Frontières. ZEvent Et comment on se prépare à un tel week-end ? En ce qui me concerne, j'essaye d'être au taquet la semaine qui précède parce que je sais que c'est éprouvant. Donc je fais un peu de sport, je mange bien. Et je décale mes horaires pour être au mieux l'après-midi et la nuit qui seront les gros horaires de stream pour moi. Et vous êtes dans le bon fuseau horaire aujourd'hui ? J'y suis presque, puisque je me couche vers 5-6 heures pour me lever à 13 heures avec huit heures de sommeil. Donc, je suis prêt.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/jeux-video/les-gamers-de-zevent-bravent-le-coronavirus-pour-amnesty-international-20201013
['culture/loisir']
Covid-19 : décès de Kenzo Takada, le plus français des créateurs japonais de mode
Le créateur Kenzo Takada, devenu le premier styliste japonais à s'imposer à Paris, est décédé ce dimanche des suites du Covid-19.
Le plus célèbre et le plus français des créateurs japonais de mode n'est plus. Kenzo Takada, est mort dimanche des suites du Covid-19, à l'âge de 81 ans, a annoncé un porte-parole par voie de communiqué. Devenu le premier styliste japonais à s'être imposé à Paris, où il a fait toute sa carrière et a rendu célèbre son prénom, celui qui avait vendu en 1993 sa marque de vêtements au géant LVMH avant de se retirer du milieu s'est éteint à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine . Né le 27 février 1939 à Himeji près d'Osaka, Kenzo Takada, au look d'éternel adolescent, se passionne pour le dessin et pour la couture, enseignée à ses sœurs. Il arrive en France en 1965, par bateau dans le port de Marseille, et monte vers Paris, qui le fascine. Lui qui pensait n'être que de passage s'y installe définitivement. Sa première collection date de 1970, conçue depuis une boutique de la Galerie Vivienne. Il déménage en 1976 vers un lieu plus grand, place des Victoires, et fonde sa marque sous son seul prénom. Sa première ligne pour hommes date de 1983, son premier parfum Kenzo Kenzo de 1988. En 1993, la griffe est rachetée par le groupe de luxe LVMH. Kenzo Takada quitte la mode en 1999, pour des projets plus ponctuels. Avec ses "près de huit mille dessins", le créateur japonais "n'a jamais cessé de célébrer la mode et l'art de vivre", a indiqué son porte-parole. L'annonce de son décès a provoqué des réactions émues comme celle de la maire de Paris Anne Hidalgo qui a fait part, sur Twitter, de son "immense tristesse", alors que la Fashion Week Semaine de la mode lieu en ce moment dans la capitale. "Créateur avec un talent immense, il avait donné à la couleur et à la lumière toute leur place dans la mode. Paris pleure aujourd’hui un de ses fils."
lci.fr
https://www.lci.fr/people/coronavirus-deces-de-kenzo-takada-le-plus-francais-des-createurs-japonais-de-mode-des-suites-du-covid-19-2166356.html
['people']
Noël : prendre ses précautions pour limiter les contaminations
Jeudi 17 décembre, à deux jours des vacances, les laboratoires sont très sollicités. Comment passer Noël sans risquer de contaminer ses proches ?
Se faire tester, ne pas mettre les enfants à l'école ou encore réveillonner en petit comité, les stratégies divergent selon les familles pour limiter les risques de contamination au coronavirus à l'occasion des fêtes de fin d'année. Certains ont choisi d'écouter les recommandations du Premier ministre et du conseil scientifique qui rendait l'école facultative jeudi 17 et vendredi 18 décembre, mais pour la majorité des parents, retirer les enfants de l'école pour éviter les risques est un mauvais calcul. "Si ça avait été anticipé, peut-être la semaine dernière, on aurait pu revoir les choses", explique une mère de famille. Se faire tester en amont Autre stratégie pour se rassurer : passer un test. "Je vais chez mes parents pour Noël, ils sont à risques, je voulais savoir si j'avais des risques de leur transmettre, c'est plus safe de faire le test Covid", explique une riveraine. Pour d'autres, le réveillon sera masqué ou même reporté pour les familles qui n'auront pas l'esprit à la fête. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/noel-prendre-ses-precautions-pour-limiter-les-contaminations_4223787.html
['santé']
Plus belle la vie : un épisode utilise l’effet spécial du "deepfake"
Une actrice, cas contact Covid-19, s’est vue interdite de tournage durant une semaine. Pour pallier cela, l’effet spécial du "deepfake" a été utilisé. Explications.
C’est encore plus bluffant qu’une doublure. Dans Plus belle la vie, série culte de France 3, vous verrez apparaître à l’écran l’actrice Malika Alaoui. Pourtant, elle n’était pas présente pour jouer ses scènes, car cas contact Covid-19. Si on la voit quand même, c’est grâce à un effet très spécial : le deepfake, que l’on pourrait traduire littéralement par "faux-profond". En effet, il s’agit de faux contenus, rendus profondément crédibles. A priori, vous n’y verrez que du feu. Une technologie coûteuse Concrètement, son visage a été incrusté sur le corps d’une autre comédienne pour pallier son absence. Cas contact Covid-19, la comédienne était interdite de tournage pendant sept jours. Un Youtubeur, qui préfère rester anonyme, a fait de cet effet sa spécialité. Il peut ainsi mettre les visages de n’importe qui sur les corps d’acteurs. Il a eu besoin "d’une semaine à dix jours" pour coller le visage de l’actrice sur l’autre comédienne. Pour Plus belle la vie, le recours à cette technologie coûteuse ne sera qu’occasionnelle. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/culture/series/plus-belle-la-vie-un-episode-utilise-leffet-special-du-deepfake_4185041.html
['culture/loisir']
Confrontés au Covid-19, de nombreux soignants sont affectés par des troubles psychologiques
Des professionnels de santé présentent des symptômes d’anxiété, de dépression ou des troubles de stress post-traumatiques.
En première ligne pour prendre en charge les malades du Covid-19, les professionnels de santé le sont aussi pour les troubles psychologiques. « Hors pandémie, les soignants sont plus à risque que la population générale d’avoir des troubles mentaux, d’être sous-diagnostiqués et sous-traités », écrivaient, dès avril, des psychiatres dans la revue L’Encéphale. « Cette vulnérabilité s’explique par le niveau important de stress dans ces professions, confrontées à la souffrance et à la mort », précise la psychiatre Coraline Hingray CHU de Nancy , coautrice de l’article. Les quelques études menées pendant la première vague de l’épidémie confirment le fort impact sur les soignants. Une enquête française par questionnaires en ligne, auprès d’un millier de professionnels travaillant dans 21 unités de soins intensifs, a ainsi retrouvé des symptômes d’anxiété chez plus de la moitié d’entre eux 50,4 et de dépression chez près d’un sur trois 30,4 . Article réservé à nos abonnés Lire aussi A l’hôpital Robert-Debré, l’« explosion » des troubles psychiques chez les enfants Des signes de « dissociation péritraumatique » sensation de se déconnecter de la réalité, d’être sur pilote automatique , qui sont des facteurs de risque de présenter secondairement un trouble de stress post-traumatique, étaient présents chez 32 de ces professionnels. Les infirmiers et aide-soignants étaient les professionnels le plus souvent concernés. Evaluer si les signes persistent dans le temps Elie Azoulay hôpital Saint-Louis, à Paris , premier auteur de l’article publié le 31 août dans American Journal of respiratory and critical care medicine, et ses collègues ont identifié six déterminants de ces symptômes : la peur d’être infecté, l’incapacité à se reposer, l’incapacité à s’occuper de la famille, la lutte contre des émotions difficiles, le regret des restrictions dans les politiques de visite et le fait d’être témoin de décisions hâtives de fin de vie. Une autre enquête française en ligne, à laquelle ont participé un millier de soignants dont 838 femmes , exerçant en majorité à l’hôpital public, a constaté un taux très élevé de symptômes post-traumatiques 57,8 et de burn-out de 26 à 41 . Ce travail coordonné par le psychiatre Wissam El-Hage CHU de Tours est en cours de publication. Pour évaluer si ces signes à court terme persistent dans le temps, l’équipe lance un nouveau projet de recherche, Hard-Covid-19, auprès d’une cohorte de 3 000 professionnels travaillant dans des unités Covid-19. Ils seront suivis pendant un an. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Dépression, troubles du sommeil, anxiété les inquiétants effets psychiques de la pandémie et du confinement L’objectif sera de dépister les signes de détresse psychologique et d’évaluer les effets de l’EMDR Eye Movement Desensitization and Reprocessing , une thérapie de « désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux », validée dans les psychotraumas et certaines dépressions.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/26/confrontes-au-covid-19-de-nombreux-soignants-sont-affectes-par-des-troubles-psychologiques_6061213_3244.html
['environnement']
402 pharmacies inscrites pour vacciner la semaine prochaine
Ce sont 36.100 flacons du vaccin d'AstraZeneca qui vont être répartis la semaine prochaine entre les 18.400 pharmacies volontaires pour vacciner contre le Covid-19. Un décret paru au Journal officiel vendredi autorise désormais les pharmaciens à prescrire et pratiquer la vaccination.
Un peu plus de 18.400 pharmacies se sont portées volontaires pour vacciner contre le Covid-19 la semaine prochaine, commandant 36.100 flacons d'AstraZeneca, annonce jeudi le ministère de la Santé. "Pour la 4e semaine de cette campagne de vaccination en ville, 18.402 officines ont commandé des flacons, réparties entre 17.698 officines qui ont commandé 2 flacons et 704 qui ont commandé 1 flacon, soit un total de 36.100 flacons", a indiqué la direction générale de la santé DGS . Les pharmaciens sont autorisés à prescrire et injecter les vaccins contre le Covid-19 depuis la parution du décret au Journal officiel vendredi dernier. La vaccination reste réservée en priorité aux personnes de plus de 75 ans, de plus de 50 ans souffrant de comorbidités et aux adultes à très haut risque, mais le décret prévoit que les pharmaciens peuvent "prescrire les vaccins .. à toute personne", sauf à celles "présentant un trouble de l'hémostase" et aux femmes enceintes. Les pharmaciens avaient jusqu'à mercredi 23 heures pour se manifester et recevront leurs doses le jeudi 18 ou vendredi 19 mars, selon une note "DGS-Urgent" datée de lundi. 67.000 doses déjà envoyées vers les départements sous surveillance Ces doses s'ajoutent aux quelques 67.000 aiguillées vers les pharmacies des départements à la plus forte circulation épidémique dès ce jeudi ou au plus tard vendredi, permettant à certains de commencer à vacciner cette semaine. Le ministère avait indiqué dimanche que la commande ouverte en début de semaine était "exceptionnellement ouverte aux seules officines en raison du faible nombre de doses livré par le laboratoire AstraZeneca", déclenchant l'ire des médecins libéraux. La première semaine, ces derniers avaient été 28.844 à se porter volontaires, 19.187 la deuxième et environ 33.000 la troisième.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/18402-pharmacies-inscrites-pour-vacciner-la-semaine-prochaine-4030806
['santé']
Coronavirus : connaîtra-t-on un jour l'origine de la pandémie ?
Une équipe de l’OMS est en Chine pour remonter le fil de l'origine du virus. Pour l'organisation, la théorie du Covid échappé du laboratoire est fausse. Mais ça ne calme pas les partisans de cette hypothèse.
Publié le 05/02/2021 à 11:34 Peter Ben Embarek a-t-il mis fin à la plus vieille intox de la pandémie de Covid-19 ? Son nom n’est pas connu, mais il est celui qui dirige l’équipe de l'Organisation mondiale de la santé présente en Chine depuis un peu moins d’un mois pour enquêter sur les origines du virus. Ils se sont rendus à l’hôpital de Wuhan, le premier à avoir reçu des malades, ils se sont rendus ensuite au marché de Wuhan, premier foyer de contamination et mercredi à l’Institut de virologie, premier lieu d’interrogation autour de la naissance du virus puisque, dès janvier 2020, on retrouve des traces sur les réseaux sociaux de personnes affirmant que le Covid-19 s’est échappé de ce laboratoire par accident. Les plus radicaux diront que la chine l’a fait exprès. On sait que ça vient du marché de Wuhan, qu’est-ce qu’on trouve à Wuhan ? Un laboratoire en virologie, facile. Une hypothèse vite balayée, la plupart des scientifiques préfèrent la piste de la transmission de l’homme à l’animal. Le chef de la délégation de l’OMS, après cette visite, parle de cette hypothèse comme "un excellent scénario de film". Fin de la séance d’intox ? Pas vraiment. Tant qu'il n'y a pas de preuve, les fausses informations pullulent Si ce n'est pas clair, c'est qu'il y a un doute. Le fait que l'OMS ne croit officiellement pas à la fuite d'un laboratoire a titillé les internautes, nombreux hier à reprendre et partager de nouveau les propos de Donald Trump. Le 3 avril 2020, le président des États-Unis disait réfléchir à des taxes punitives contre la Chine après avoir vu, dit-il, des éléments permettant de penser que le nouveau coronavirus proviendrait d'un laboratoire chinois à Wuhan. Cet argument, le président américain va le répéter pendant toute la campagne présidentielle sans jamais apporter la preuve. Ses conseillers et ses proches seront sur la même longueur d'onde. Allant même jusqu'à publier l'étude très controversée d'une scientifique chinoise réfugiée aux États-Unis. Cette analyse a depuis été jugée approximative et incohérente par la communauté scientifique. En mars dernier, l'hypothèse d'un virus de synthèse fabriqué en laboratoire était déjà mise au placard. Connaîtra-t-on un jour l'origine de la Covid-19 ? Ce sera a priori difficile. Surtout en raison d'un problème politique : le pouvoir chinois passe son temps à réécrire l'histoire de la Covid-19. La mission de l'OMS sur place est mise sous totale surveillance. Pour Pékin, la version officielle est que le virus vient de l'étranger. Et que la Chine est victime comme les autres. Voilà qui fait les délices des amateurs de complots. Aujourd'hui, on ne sait toujours pas comment la Covid est passée de l'animal à l'homme. C'est la question.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-connaitra-t-on-un-jour-l-origine-de-la-pandemie-7900000291
['style']
Covid-19 : les livraisons du vaccin Pfizer vont s'accélérer
Les pays européens sont confrontés aux mêmes problèmes face aux déboires des vaccins contre le Covid-19 Janssen et AstraZeneca. L'Europe tente de trouver des solutions. Pfizer vient d'ailleurs d'annoncer que les livraisons de son vaccin allaient s'accélérer
Les pays européens sont confrontés aux mêmes problèmes face aux déboires des vaccins contre le Covid-19 Janssen et AstraZeneca. L'Europe tente de trouver des solutions. Pfizer vient d'ailleurs d'annoncer que les livraisons de son vaccin allaient s'accélérer Les pays européens souhaitent ne pas perdre de temps en matière de vaccination contre le Covid-19, malgré les déboires des vaccins Janssen et AstraZeneca. Toutefois, les livraisons du vaccin Pfizer devraient s'accélérer. "Pfizer et BioNTech vont pouvoir livrer à l'Europe 50 millions de doses supplémentaires dans les trois prochains mois, ce qui fera 250 millions de doses au lieu de 200 prévues initialement", explique le journaliste Valéry Lerouge, en direct du ministère de la Santé pour le 19/20 de France 3, mercredi 14 avril. Compenser les retards de Janssen suite aux cas de thromboses avérés La Commission européenne a par ailleurs annoncé mercredi être entrée en négociation avec Pfizer pour acheter 1,8 milliard de doses du vaccin de deuxième génération, qui devrait être plus efficace contre les variants. "Ce coup d'accélérateur tombe à point nommé, notamment pour compenser les retards annoncés de Janssen suite aux cas de thromboses avérés. L'Agence européenne des médicaments se prononcera la semaine prochaine sur les risques de ce vaccin", poursuit le journaliste, qui ajoute que le Danemark vient d'abandonner définitivement le vaccin AstraZeneca.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-les-livraisons-du-vaccin-pfizer-vont-s-accelerer_4372335.html
['santé']
Selon une étude néerlandaise, le Covid-19 peut infecter les neurones
D'après une étude néerlandaise publiée jeudi, le Covid-19 pourrait attaquer nos neurones, en plus de provoquer de la fatigue, une perte de l'odorat ou encore du goût.. Santé : video, Selon une étude néerlandaise, le Covid-19 peut infecter les neurones.
Selon une étude néerlandaise, le Covid-19 peut infecter les neurones VIRUS - D'après une étude néerlandaise publiée jeudi, le Covid-19 pourrait attaquer nos neurones, en plus de provoquer de la fatigue, une perte de l'odorat ou encore du goût. Les neurones peuvent être infectés par le Covid-19. C’est l’une des conclusions d’une étude néerlandaise qui montre que le virus déclenche des réponses immunitaires locales qui pourraient être à l’origine de complications neurologiques et psychiques. La propagation du virus se limiterait à quelques cellules du cerveau, mais entrainerait une réaction des "cytokines", un ensemble d’une centaine de protéines, jouant un rôle dans l’inflammation locale, d’après l’étude publiée dans une revue américaine spécialisée en microbiologie mSphere. "Ce que nous avons vu est cohérent avec le fait que l'infection par le SARS-CoV-2 conduit rarement à une encéphalite sévère parce que le virus se propage de manière incontrôlable dans le cerveau", a expliqué, dans un communiqué, Debby van Riel, chercheuse en virologie à l'hôpital Erasmus MC, à Rotterdam. "Mais le fait que le SARS-CoV-2 puisse éventuellement pénétrer dans le cerveau via le nerf olfactif et infecter localement les cellules, ce qui entraîne à son tour une réponse inflammatoire, peut certainement contribuer à des troubles neurologiques", a-t-elle ajouté. Des troubles neurologiques et psychiatriques décrits par des malades Les conclusions de cette étude viennent corréler les témoignages de malades du monde entier qui ont signalé des troubles neurologiques et psychiatriques : problèmes de mémoires, maux de tête ainsi que des psychoses et encéphalites rares. Dans ce sens-là, en avril, une autre étude publiée dans le journal spécialisé The Lancet Psychiat faisait état d’une personne sur trois atteintes par le Covid-19 qui a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivants l’infection. De plus, des données indiquent que le virus pourrait faire son entrée dans le cerveau via le nerf olfactif dans le nez. Mais, son action dans le cerveau reste encore à être précisée. "En plus de ce qu'indique notre étude, le système immunitaire joue probablement aussi un rôle. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour le savoir", a précisé la chercheuse Femke de Vrij, du département de psychiatrie de l'hôpital Erasmus. J.V Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/selon-une-etude-neerlandaise-le-covid-19-peut-infecter-les-neurones-2189756.html
['santé']
Rossana Tenconi pédiatre : Vaccin anti-Covid aux enfants en Italie
Alors que l’Italie s’apprête à vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid, rencontre et conseils du docteur Rossana Tenconi, pédiatre à Milan après avoir travaillé quelques années à Paris.
Alors que l’Italie s’apprête à vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid, rencontre et conseils du docteur Rossana Tenconi, pédiatre à Milan après avoir travaillé quelques années à Paris. Après le feu vert donné par l’Ema puis l’Aifa, l’Italie va commencer à administrer dans quelques jours, le vaccin anti-Covid aux enfants âgés de 5 à 11 ans. Pourquoi vacciner les enfants alors qu’ils encourent peu de risques de développer des formes graves du Covid ? En vaccinant les enfants, on augmente le taux de vaccination de la population et on évite ainsi des nouvelles vagues de Covid engendrées par des variants. D’autant que les nouveaux variants touchent de plus en plus les jeunes enfants car le virus cherche à aller là où il peut, c’est-à-dire vers les personnes non encore vaccinées, non immunisées. En témoigne la dernière vague en Angleterre qui a été portée essentiellement par les enfants âgés entre 5 et 14 ans. De plus, parmi les enfants qui ont le Covid, seuls 37 développent des anticorps, contre 67 chez l’adulte. Peu sortent donc immunisés après avoir contracté le virus. Le vaccin a des effets positifs directs sur la santé physique des enfants en évitant des formes graves du Covid, qui sont très rares, mais qui existent rappelons que le vaccin réduit le risque d’hospitalisation de 10 fois . Mais il a aussi des effets positifs indirects sur la santé psychique, parce qu'en augmentant le taux de vaccination de la population, on évitera également les restrictions qui découlent de l’urgence sanitaire, qui pèsent lourdement sur les enfants. Quels sont les effets secondaires du vaccin anti-Covid sur les enfants ? Tout d’abord, rappelons que le vaccin Pfizer est le seul approuvé pour cette tranche d’âge. Il est constitué d’un tiers de la dose adulte et est administré avec une aiguille plus fine, en deux doses, à trois semaines d’intervalle. Les effets secondaires sont localisés au niveau de la zone de l’injection, avec comme pour les adultes une possibilité d’œdème, de rougeur, ou éventuellement de la fièvre et des courbatures. Le risque de myocardite une inflammation du muscle cardiaque est extrêmement faible. Aux Etats-Unis, où plus de 2,5 millions d’enfants de 5 à 11 ans ont été vaccinés, seul un cas de myocardite sans gravité sur 100.000 a été enregistré dans cette tranche d’âge. La possibilité de souffrir d’une telle complication reste donc bien plus élevée lors d'une infection au Covid-19. Comment pourra-t-on réserver le vaccin anti-Covid pour les enfants ? Les régions sont en train de s’organiser, mais des centres de vaccination seront très certainement dédiés aux enfants. Il est aussi fort probable que les pédiatres seront en mesure d’administrer le vaccin car les doses peuvent être facilement conservées au frigidaire contrairement au vaccin Pfizer pour les adultes . Quant au vaccin contre la grippe, est-il également recommandé pour les enfants ? D’habitude le vaccin antigrippal est recommandé uniquement aux enfants ayant des maladies chroniques. Mais cette année comme l’année dernière, du fait du Covid, il est préconisé pour les enfants de 6 mois à 13 ans, essentiellement car en évitant d’avoir la grippe, on évite un épisode de fièvre qui pourrait être confondu avec le Covid. Idéalement donc, les enfants devraient se faire vacciner tant contre la grippe que contre le Covid, en espaçant les deux vaccins de deux semaines. Mais si je devais n’en recommander qu’un, il s’agirait sans hésiter du vaccin anti-Covid. L’intervalle de temps entre les deux vaccins est variable en fonction du type de vaccin antigrippal utilisé : la co-administration est possible avec des vaccins antigrippaux injectables, autrement il faut espacer les deux vaccins de deux semaines. Le vaccin antigrippal est par ailleurs pratique pour les plus de 2 ans car il peut être effectué en spray intra-nasale. Il suffit de contacter son pédiatre pour effectuer le vaccin en cabinet ou bien via le site dédié muni de la tessera sanitaria et du codice fiscale pour l’effectuer dans un centre vaccinal. Cette année, la bronchiolite a surpris par sa virulence et son arrivée anticipée. Comment prévenir la maladie ? Il s’agit d’une maladie respiratoire qui touche les enfants de moins de 2 ans. Elle a fait son apparition dès début octobre. Et elle a déjà engendré un nombre de cas plus élevé que les années précédentes, alors que d’habitude le pic est enregistré en décembre. C’est lié au fait que les enfants sont restés plus à la maison l’année dernière, ils ont été confinés, et par conséquent ont eu moins de contacts entre eux. Les virus ont moins circulé et de ce fait les enfants ont moins développé d’anticorps. Les symptômes se manifestent par un rhume, une rhinite qui évolue vers la toux et parfois de la fièvre, voire une altération de l’état général avec difficulté à respirer et à se nourrir. Les cas les plus graves conduisent à l’hospitalisation systématiquement si l’enfant a moins de 6 semaines, s’il mange trop peu, ou s’il a une détresse respiratoire importante . Pour prévenir la bronchiolite, il convient de nettoyer régulièrement le nez des tout-petits avec du sérum physiologique, ne pas les embrasser sur le visage, éviter de les sortir dans des lieux fréquentés et clos et veiller à l’hygiène des mains. A Milan, vous exercez votre métier de pédiatre en cabinet, en assurant des consultations en italien comme en français. Quel parcours vous a conduit entre la France et l’Italie ? Je suis milanaise d’origine et française de cœur : mon mari est français, mes enfants sont franco-italiens et j’ai vécu et travaillé en France. Après avoir exercé à l’hôpital Necker à Paris dans le service de ventilation et sommeil de l'enfant, j’ai fait un clinicat à l’AP-HP pendant deux ans à l’hôpital de Colombes dans les Hauts-de-Seine. Je donnais par ailleurs des cours à l’université Diderot pour les étudiants en médecine. De retour en Italie en 2018, j’exerce comme médecin pédiatre à l’ASL agence sanitaire locale et en complément, j’ouvre désormais mon cabinet privé deux jours par semaine pour commencer plus d’infos , avec la possibilité de faire des visites à domicile. Pour la prise de rendez-vous, on me trouve sur Doctolib, j’ai d’ailleurs été la première pédiatre d’Italie à avoir adhéré au service, après l’avoir beaucoup apprécié lorsque j’étais en France !
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/milan/sante/rossana-tenconi-pediatre-vaccin-covid-enfants-italie-326878
['santé']
2020: les sports commencent, la politique s'invite, la course contre le Covid continue
Deux salles, deux ambiances: alors que le softball et le football - avec la défaite surprise des Américaines - ont ouvert le bal des épreuves sportives des Jeux olympiques de Tokyo mercredi, le patron de l'organisation mondiale de la santé a rappelé que "la course contre le virus" du Covid-19 n'était toujours pas gagnée.
Deux salles, deux ambiances: alors que le softball et le football - avec la défaite surprise des Américaines - ont ouvert le bal des épreuves sportives des Jeux olympiques de Tokyo mercredi, le patron de l'organisation mondiale de la santé a rappelé que "la course contre le virus" du Covid-19 n'était toujours pas gagnée. La politique a elle fait son entrée dans l'olympisme, avec, comme autorisé par le CIO, le genou à terre des footballeuses britanniques et chiliennes avant leur match dans l'après-midi, pour dénoncer le racisme. Ces JO seront décidément hors normes: dans un silence de cathédrale en raison du huis-clos, seulement interrompu par quelques encouragements de ses partenaires, la Japonaise Yukiko Ueno a lancé à 09h00 locales 00h00 GMT les Jeux et la première balle du match de softball contre l'Australie, à Fukushima. Une première bouffée d'oxygène pour ces Jeux, reportés d'un an pour raisons sanitaires, qui se disputeront sous des conditions strictes, deux jours avant la traditionnelle cérémonie d'ouverture officielle, vendredi soir. "L'entrée dans le stade sera un moment de joie et de soulagement", parce qu'il est "inutile de vous dire combien la route vers cette cérémonie d'ouverture n'a pas été des plus faciles", a confié à la presse le président du Comité international olympique CIO , Thomas Bach. - Invité inattendu - Le coup d'envoi de ce match de softball version féminine du baseball , depuis Fukushima - dont la région a été gravement affectée par l'accident nucléaire de mars 2011 consécutif à un puissant séisme et à un tsunami meurtrier - devait être le symbole fort de ces "Jeux de la reconstruction": c'était la formule employée en 2013, au moment de l'attribution de ces Jeux à la capitale japonaise. Mais depuis, le Covid est passé par là. Et au moment même de ce premier lancer, à 300 km au sud à Tokyo, le patron de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus saisissait l'occasion des JO pour tenter une fois encore de mobiliser gouvernements et populations face à la pandémie. Le directeur général de l'organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors de l'assemblée générale de l'organisation onusienne, le 24 mai 2021 à Genève Organisation mondiale de la santé - Christopher Black "Nous ne sommes pas dans une course les uns contre les autres, nous sommes dans une course contre le virus", a déclaré le directeur général de l'agence onusienne, face aux membres du CIO réunis dans la capitale japonaise pour leur 138e session. Alors que le Covid-19 a déjà fait plus de quatre millions de morts, "nous sommes au premier stade d'une nouvelle vague d'infections et de décès", et "100.000 personnes supplémentaires perdront la vie d'ici l'extinction de la flamme olympique le 8 août", a-t-il insisté. "La pandémie prendra fin lorsque le monde choisira d'y mettre fin. Tout ceci est entre nos mains", a-t-il lancé, appelant à accélérer l'administration de vaccins et surtout à partager plus équitablement les doses entre pays. - Genou à terre - Au Japon, le bilan quotidien des tests effectués depuis le 1er juillet sur les personnes travaillant sur les Jeux sportifs, encadrements, médias affichaient mercredi 79 cas positifs, sur plus de 20.000 personnes testées, dont 8 concernent des sportifs. Parmi les malheureux, une taekwondoïste chilienne et une skateboardeuse néerlandaise, les premières sportives présentes au Japon à devoir renoncer aux JO. Dans l'après-midi, les premières rencontres de football ont permis à la politique de faire une timide entrée en jeu dans le monde olympique. Les footballeuses britanniques et chiliennes ont mis un genou à terre mercredi à Sapporo avant leur match, le premier du tournoi olympique, en signe d'opposition au racisme. Ce geste est intervenu après la décision début juillet du CIO d'autoriser les sportifs à exprimer leurs opinions pendant les Jeux jusqu'au début des épreuves. Ils ont désormais le droit de poser un genou à terre, de tenir des propos politiques face aux médias et sur les réseaux sociaux ou de porter des inscriptions sur leurs vêtements lors des conférences de presse. "C'était autorisé", a confirmé mercredi Thomas Bach, même si un tel activisme demeure interdit pendant les épreuves, sur les podiums ou au Village olympique. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Sur le rectangle vert, les matches ont accouché d'une première grosse surprise, avec la lourde défaite des Américaines contre la Suède 3-0 , malgré l'entrée en jeu de Megan Rapinoe et une série de 44 matches sans revers: ces Jeux hors-normes ont bel et bien débuté.
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Coronavirus : les librairies ont limité les dégâts en 2020
Soutenues par des achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d'ouverture qui ont ponctué la crise sanitaire, les librairies ont limité la casse en 2020, leur activité globale affichant un recul de 3,3 des ventes par rapport à 2019.
Les libraires sauvés par la fidélité et la solidarité de leurs clients, tel est le constat dressé par une profession qui a craint pour sa survie. Au titre de 2020, l'année du coronavirus, l'activité globale de la profession affiche une baisse de 3,3 des ventes comparativement à 2019, grâce aux achats massifs des lecteurs lors des quelques mois d'ouverture, a annoncé mardi le Syndicat de la librairie française dans un communiqué sur son site. "La fréquentation exceptionnelle en librairie après les deux périodes de fermeture a permis d'éviter une catastrophe", a expliqué le syndicat, soulignant le "retour très massif" des lecteurs en librairie à la suite des deux périodes de confinement : 32 en juin, 35 en décembre. Ces données ont été collectées par l'Observatoire de la librairie, géré par le Syndicat de la librairie française. Celui-ci regroupe 368 librairies pour un chiffre d'affaires consolidé de 390 millions d'euros, soit plus du tiers du chiffre d'affaires de la profession. Un recul global limité, mais de fortes disparités selon les établissements et les rayons Les évolutions sont contrastées selon la taille des librairies, les plus grosses ayant le plus souffert de la fermeture. Plus le chiffre d'affaires est important, plus l'activité se rétracte. Ainsi, les librairies de plus de 4 millions d'euros de CA ont subi une baisse moyenne de plus de 9 . Une librairie sur cinq a accusé une baisse supérieure à 10 . La majorité des rayons ont été en baisse, à l'exception de la littérature, de la bande dessinée et de la vie pratique, qui ont représenté à eux trois la moitié des ventes en librairie en 2020. Pour le tourisme, le livre d'art fermeture des musées, annulation des expositions et l'universitaire, les contre-performances ont été directement imputables à la crise sanitaire. Une baisse des achats des bibliothèques supérieure à 5 est aussi relevée. Dès le lendemain des fêtes, les clients de retour dans leur librairie à Paris reportage France 2 : Carine Azzopardi, J. Ababsa, O. Darmestadt Les librairies, cataloguées parmi les commerces non essentiels au deuxième confinement, avaient finalement pu rouvrir fin novembre, et ont donc pu profiter pleinement de la vague d'achats de la période de Noël. Beaucoup de voix s'étaient élevées pour demander leur réouverture, la lecture s'avérant une activité psychologiquement précieuse et très demandée en période d'arrêt des autres activités culturelles. Selon les estimations du syndicat, pendant le deuxième confinement, les ventes autorisées aux libraires, par correspondance et sur leur pas de porte "click and collect" , ont assuré jusqu'à 20 du chiffre d'affaires réalisé en temps normal.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/coronavirus-les-librairies-ont-limite-les-degats-en-2020_4245457.html
['culture/loisir']
Les infos de 6h - France-Ukraine : Deschamps n'est pas inquiet du forfait de certains Bleus
Malgré le forfait de Léo Dubois, positif à la Covid-19 et remplacé par Ferland Mendy, Didier Deschamps assure que le choix de son équipe titulaire ne sera pas difficile à faire. "Avoir autant de qualité, je ne vais pas me plaindre de ça" a-t-il...
Crédit Image : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Crédit Média : RTL Date : 07/10/2020 Les infos de 6h - Équipe de France : Deschamps n'est pas inquiet du forfait de certains Bleus publié le 07/10/2020 à 06:39 Perturbé par l'épidémie de la Covid-19 et le forfait de certains de ses joueurs, Didier Deschamps reste serein avant d'aborder les matches face à l'Ukraine, la Croatie et le Portugal. Alors que le Lyonnais Léo Dubois a été, à son tour, testé positif, puis remplacé dans le groupe par le Madrilène Ferland Mendy, le sélectionneur des Bleus assure que choisir son équipe titulaire relève même parfois du dilemme, tant les talents ne manquent pas. "Ce sont des choix difficiles de par ceux qui ont déjà un vécu et les jeunes qui arrivent. Si je les prends, c'est évidemment que j'ai une idée sur le court et le moyen terme", a affirmé Didier Deschamps en précisant qu'il ne pourra pas "les empiler" et n'en prendrait pas "plus qu'il ne faut non plus". "Avoir autant de qualité, je ne vais pas me plaindre de ça", s'est réjoui celui qui est arrivé à la tête des Bleus en 2012. Le coup d'envoi du match amical de l'équipe de France, face à l'Ukraine, sera donné à 21h10, ce mercredi 7 octobre, au Stade de France. À écouter également dans ce journal International - La famille de Sophie Pétronin, dernière otage française dans le monde capturée au Mali en 2016, a annoncé sa libération prochaine ce mardi 6 octobre. Dans le cadre de la négociation, plus d’une centaine de jihadistes condamnés ou présumés ont été libérés au cours du week-end. Coronavirus - 10.489 nouveaux cas de contamination à la Covid-19 ont été enregistrés lors des dernières 24 heures en France tandis que 65 personnes ont succombé au virus. Santé publique France a annoncé que la proportion de tests positifs atteint désormais 9 . Faits divers - Le guitariste Eddie Van Halen, fondateur du groupe du même nom, est mort à l'âge de 65 ans, a annoncé son fils sur Instagram, mardi 6 octobre. Il était notamment connu pour son célèbre titre Jump.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/les-infos-de-6h-france-ukraine-deschamps-n-est-pas-inquiet-du-forfait-de-certains-bleus-7800887276
['international']
A Bruxelles, le secteur de la santé mentale livré à lui-même pendant la crise
Le secteur de la santé mentale s'est senti en grande partie livré à lui même durant la première vague de la pandémie. Cela a eu des conséquences directes sur nombre de personnes dont la situation s'est dégradée, est-il ressorti jeudi des travaux de la commission spéciale Covid...
Les membres de cette commission parlementaire spéciale chargée d'examiner la gestion de la première vague de la pandémie de Covid-19, à Bruxelles, ont repris jeudi leurs travaux, en entendant trois représentants du secteur de la santé mentale et de la coordination des sans-abri. Ils ont entendu et longuement interrogé Sophie Vankrienge, présidente de l'association des institutions bicommunautaires de Bruxelles-Capitale travaillant en faveur des personnes handicapées, Yahyâ Hachem Samii, directeur de la ligue bruxelloise pour la santé mentale, et François Bertrand, directeur de Bruss'Help. Sophie Vankrienge a livré une série d'exemples concrets d'une situation qui s'est révélée "très compliquée" pour les familles. Certaines d'entre elles ont rencontré beaucoup de difficultés lors de la reprise à domicile, durant une période prolongée, pour rompre l'isolement de la personne handicapée. Les personnes n'ont souvent pas été à même de comprendre une situation très déstabilisante et angoissante pour elles en raison de la suppression des activités habituelles, de la distance à observer à table, de la suppression des visites, ... Pour les personnes sourdes et les autistes, le port du masque a constitué une grande difficulté. "On a constaté sur le plan physique et relationnel une régression de la stimulation et une perte de repères dans le temps", a-t-elle résumé. Au niveau des directives, "les textes étaient très difficiles à comprendre au point que nous avons consulté des sites français", a-t-elle ajouté. Le directeur de la Ligue bruxelloise pour la santé mentale - carrefour d'une cinquantaine d'institutions d'aide et des soins pour la santé mentale -, Yahyâ Hachem Samii, a quant à lui indiqué que les effets de la pandémie se sont davantage ressentis à la fin de l'été. Sous l'effet de la diminution du volume des consultations en présentiel, on s'est aperçu à la reprise de septembre, d'une part qu'une série de patients se trouvaient "dans un état de délabrement important" et d'autre part que d'autres e.a. des jeunes, ou des personnes confrontées à des situation de conflits intra-familiaux avaient "disparu des radars". Autre leçon des premiers mois de la crise: la téléconsultation ne compense pas l'absence de l'accueil en présentiel. A ses yeux, on s'aperçoit aussi que penser la santé mentale dans l'urgence est "inopérant". Ainsi, le secteur constate que les effets de la pandémie s'ajoutent à ceux, toujours ressentis actuellement, de la crise économie de la fin de la décennie précédente. Au nom de Bruss'help, l'organisme chargé de coordonner les dispositifs d'aide d'urgence et d'insertion aux personnes sans-abri en Région bruxelloise, François Bertrand a annoncé que le maintien, d'une capacité accrue d'hébergement au cours des prochains mois. Selon lui, ce sera équivalent à la capacité proposée au pic de la crise lors de la première vague ndlr: un peu plus de 3.300 places en mai dernier . A ses yeux, les enjeux de la deuxième vague dans le secteur porteront sur le renforcement de la prévention, également dans les domaines plus large de la santé et de la santé mentale, et des équipes de rue. Il a insisté sur le fait que les communes et les CPAS seront "des acteurs essentiels pour les prochains mois".
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/commission-speciale-covid-bruxelles-le-secteur-de-la-sante-mentale-s-est-senti-en-grande-partie-livre-a-lui-meme-5fad45aa7b50a6525b32fea9
['société']
Le chiffre d'affaires de Sodexo a dégringolé de 27 durant son premier trimestre
La crise de Covid-19 a coûté cher à Sodexo. L'entreprise a communiqué une chute de 27 de son chiffre d'affaires durant son premier trimestre de 2020-2021.
Sodexo, le numéro deux mondial de la restauration collective, a vu son chiffre d'affaires chuter de 27,1 au premier trimestre 2020-2021 où ses activités nord-américaines sont restées "très touchées" par la pandémie de Covid-19, a-t-il annoncé. De septembre à novembre, premier trimestre de son exercice décalé, le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,43 milliards d'euros, précise dans un communiqué le groupe présent dans 64 pays. L'optimisme est toutefois de mise pour les mois à venir puisqu'il relève son objectif de marge d'exploitation du premier semestre à "au moins 2,5 " contre "2 à 2,5 " auparavant, en dépit des incertitudes liées à la pandémie. Des régions et des secteurs plus touchés que d'autres "La tendance à l'amélioration du chiffre d'affaires se poursuit ce trimestre, malgré l'arrivée de la deuxième vague en novembre dans la plupart" des pays où Sodexo est actif, estime Denis Machuel, directeur général d'un groupe dont les services vont de la restauration à l'accueil, l'entretien, le nettoyage et la maintenance technique d'installations, en passant par les crèches et la conciergerie. Si "toutes les régions enregistrent de meilleurs résultats, les activités nord-américaines restent très touchées par la pandémie, notamment dans l'éducation, les services aux entreprises, les sports et loisirs", dit-il. Par secteur d'activité, le chiffre d'affaires s'est contracté sur un an : De 34,6 pour "l'éducation" 918 millions d'euros De 31,6 pour "les entreprises et administrations" 2,18 milliards d'euros De 17,8 pour "les avantages et récompenses aux salariés" 169 millions De 8,9 pour la "santé et seniors" 1,16 milliard Toutefois, comparé au dernier trimestre 2019/2020, "l'amélioration du segment éducation de 4,5 points reflète la réouverture des écoles en Europe". En revanche "l'activité demeure très faible dans les écoles et universités en Amérique du Nord". Au plan géographique, l'activité en Amérique du nord chute de 33,1 , contre "seulement" 19,8 en Europe, et 1,4 en Asie-Pacifique, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique. Sodexo espère retrouver une "croissance soutenue" et une marge d'exploitation "d'avant crise" si la crise sanitaire s'achève d'ici fin 2021.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/le-chiffre-d-affaires-de-sodexo-a-chute-de-27-durant-son-premier-trimestre-5ff809629978e227df529dd8
['économie/finance']
Covid-19 : port du masque à nouveau obligatoire en extérieur à Paris
Le masque redevient obligatoire dans les rues de Paris à partir de vendredi pour faire face au "raz de marée" du variant Omicron qui a entraîné une flambée des contaminations au Covid-19.
À partir de ce vendredi 31 décembre 2021, le port du masque sera à nouveau obligatoire à l'extérieur dans la capitale. Cette obligation s'applique aux personnes âgées de plus de 11 ans, "à l'exception des personnes circulant à l'intérieur de véhicules, des cyclistes et des usagers des deux roues" ou des "personnes pratiquant une activité sportive", a précisé la préfecture dans un communiqué. Le port du masque sera également obligatoire dans les lieux ouverts au public à Paris, "à l'exclusion des bois de Boulogne et de Vincennes, et sur les emprises des aéroports de Paris-Charles de Gaulle, du Bourget et de Paris- Orly", selon le communiqué. L'accès aux terminaux de ces aéroports reste interdit aux personnes accompagnant les passagers, a ajouté la préfecture. "Des contrôles réguliers et renforcés vont être mis en place dès vendredi", a-t-elle également indiqué, "en particulier dans les lieux denses de la capitale". Les contrevenants pourront se voir affliger une amende de 135 euros. Dans le reste de l'Ile-de-France, les préfectures ont réimposé l'obligation du port du masque à l'extérieur à partir de vendredi dans l'ensemble des départements du Val-d'Oise, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, ainsi que dans les agglomérations de l'Essonne et les centre-villes des agglomérations des Yvelines. Saint-Sylvestre Parallèlement, la préfecture a annoncé la fermeture des débits de boissons samedi et dimanche à partir de 2h00 du matin, prohibant également "toutes activités de danse dans tous les établissements recevant du public". Les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, vont devoir garder portes closes trois semaines de plus en janvier. Les rassemblements de personnes donnant lieu à la consommation d'alcool sur la voie publique sont aussi interdits à Paris. Près de 9.000 policiers et militaires seront mobilisés pour faire respecter ces mesures pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. La France enregistre records sur records de contaminations au Covid-19 avec 208.000 nouveaux cas mercredi, après environ 180.000 pendant les vingt-quatre heures précédentes.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-le-port-du-masque-a-nouveau-obligatoire-a-l-exterieur-a-paris-des-vendredi_160310
['santé']
Coronavirus : où faire vacciner les plus de 75 ans en Champagne-Ardenne
Les personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad vont pouvoir recevoir le vaccin contre le coronavirus Covid-19 à compter du lundi 18 janvier. En Champagne-Ardenne,...
Coronavirus : où faire vacciner les plus de 75 ans en Champagne-Ardenne Les personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad vont pouvoir recevoir le vaccin contre le coronavirus Covid-19 à compter du lundi 18 janvier. En Champagne-Ardenne, une vingtaine de structures pourra les recevoir. Le lundi 18 janvier 2021 sonnera le coup d'envoi de l'élargissement des vaccinations contre le coronavirus Covid-19 . Le Gouvernement a décidé d'accélérer sa politique de lutte contre la propagation du virus. En Champagne-Ardenne, une vingtaine de structures ouvrira ses portes pour accueillir et vacciner le public voir sur la carte ci-dessous . Il s'agit principalement d'hôpitaux et de maisons de santé, qui ne seront accessibles que sur rendez-vous. Aucune convocation ne sera envoyée : c'est aux personnes concernées ou leur famille de faire les démarches. Ardennes Hôpital de Vouziers Maison de santé de Signy-le-Petit Hôpital de Sedan Hôpital de Rethel Ehpad de Mouzon Hôpital de Fumay Hôpital de Charleville-Mézières Aube Maison de retraite Europe de Troyes Salle des fêtes de Romilly-sur-Seine Maison de santé de Bar-sur-Seine Maison de santé de Bar-sur-Aube Marne Hôpital de Vitry-le-François Salle du Manège de Vitry-le-François Cellier de Reims Complexe René Tys de Reims Maison médicale de Sermaize-les-Bains Hôpital de Sainte-Menehould Maison médicale de Saint-Rémy en Bouzemont Salle des fêtes de Fismes Clinique Kapa d'Épernay Hôpital d'Épernay Hôpital de Châlons-en-Champagne Maison médicale de Châlons-en-Champagne Salle de la Marelle à Cernay-lès-Reims Haute-Marne voir détails du PDF ci-dessous Hôpital de Saint-Dizier Hôpital de Langres Hôpital de Chaumont Hôpital de Bourbonne-les-Bains Vaccination des plus de 75 ans en Haute-Marne by Vincent Ballester on Scribd Pour prendre rendez-vous, rendez-vous sur Santé.fr, ou bien Doctolib.fr, Keldoc.com, Maiia.com; ainsi qu'en appelant le 0 800 009 110 numéro vert . Dans les Ardennes, vous pouvez aussi privilégier le 09 72 76 02 50.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/carte-coronavirus-faire-vacciner-plus-75-ans-champagne-ardenne-1916160.html
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Vaccin contre Covid 19 : les marchés boursiers s'envolent à l'annonce de Pfizer
L’annonce de l’arrivée prochaine d’un vaccin efficace contre le Covid a déclenché une vague d’euphorie exceptionnelle sur les marchés financiers de la planète. Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.
L’annonce de l’arrivée prochaine d’un vaccin efficace contre le Covid a déclenché une vague d’euphorie exceptionnelle sur les marchés financiers de la planète. C’est un peu le contraire d’un krach. Tout d’un coup, les marchés financiers du monde entier se sont envolés. Le CAC 40 a gagné plus de 7,5 à Paris. À Madrid, l’Espagne étant encore plus touchée par l’épidémie, la hausse atteint même 8,5 . Des hausses également très fortes de 5 à Francfort et Londres. Alors que l’on a franchi ce lundi aux États-Unis les 10 millions de cas de Covid, l’annonce d’un vaccin efficace apparaît aussi comme une libération pour Wall Street qui a fait un bond de 5 à l’ouverture. Wall Street qui était déjà bien orientée, comme les autres Bourses mondiales, depuis la victoire de Joe Biden. En fait, c’est tout le monde de la finance qui est en train de s’ajuster à ce que l’on pourrait qualifier de nouvelle donne. Biden le vaccin, ça change le paysage et il faut s’attendre à quelques séances agitées pour retrouver un point d’équilibre. Tout est chamboulé ! Les taux d’intérêt sont remontés car les investisseurs se disent que les banques centrales n’auront plus à soutenir autant l’économie. Le pétrole a bondi de 8 . On parie sur une reprise plus rapide de l’économie si on sort de l’épidémie de Covid. L’or a baissé de 5 , car dès que ça va mieux, on a moins besoin de valeurs refuges etc. Tous les paramètres de la planète finance sont en train de s’ajuster à toute vitesse. Mais évidemment, c’est du côté de la Bourse que c’est le plus spectaculaire avec de très grands gagnants et de très grands perdants. Les entreprises qui profitent le plus du confinement ont chuté. C’est le cas d’Amazon ou encore de Zoom qui a plongé de plus de 13 . À l’inverse, tout le secteur aéronautique a grimpé en flèche : 19 pour Airbus, 27,5 pour Air France KLM, du jamais vu en une journée. De même pour les banques : BNPParibas a gagné par exemple 18 . Mais est-ce que cette euphorie boursière est réellement justifiée ? Ce qui justifie l’optimisme des investisseurs, c’est le taux d’efficacité annoncé de 90 de ce vaccin. Celui contre la grippe a une efficacité plutôt de l’ordre de 60 suivant les années. Un autre vaccin de Pfizer contre la pneumonie réduit les risques d’hospitalisation de 70 environ. Là, on a donc un vaccin qui, si ce taux de 90 se confirme, est porteur d’une promesse de retour à une vie économique normale plus rapidement que ce que l’on imaginait jusqu’ici. Selon Pfizer, le vaccin protège 28 jours après la première injection, même s’il en faut deux. Un vaccin concurrent conçu par Moderna, une biotech dirigée par le Français Stéphane Bancel, devrait être disponible rapidement également. Il utilise la même technologie, on peut donc espérer qu’il aura un taux d’efficacité voisin. Voilà ce sur quoi se base l’euphorie boursière à laquelle on a assisté ce lundi, ce sont des éléments tangibles. On ne peut pas dire que l’euphorie ne soit pas justifiée même si tout cela reste à confirmer.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/emissions/L-edito-eco2/vaccin-contre-covid-19-les-marches-boursiers-senvolent-a-lannonce-de-pfizer-4004559
['économie/finance']
Variant breton : les huit porteurs de cette mutation de la Covid-19 sont décédés
La direction générale de la Santé DGS a alerté sur un nouveau variant du coronavirus identifié dans un cluster situé au centre hospitalier de Lannion...
Le 15 mars, la direction générale de la Santé DGS a adressé une note aux professionnels de santé concernant un nouveau variant de la Covid-19, appelé "20C" et surnommée "variant breton". Cette souche a été détectée dans le centre hospitalier de Lannion Côtes-d'Armor où 79 cas de coronavirus ont été recensés, dont 8 porteurs du variant. Ces résultats ont été confirmés par séquençage. Les patients présentaient des symptômes de l’infection, mais leurs tests de dépistage naso-pharyngés étaient négatifs. L'Agence régionale de santé ARS de Bretagne et le préfet des Côtes-d'Armor ont annoncé, mardi 16 mars lors d'une conférence de presse, que les huit patients touchés par cette mutation étaient décédés. Pour l'heure il n'y a "pas de lien causalité établi entre ces décès et le nouveau variant". Des investigations pour évaluer la sévérité du variant breton "L’analyse moléculaire réalisée par le CNR de Pasteur met en évidence un nouveau variant porteur de neuf mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d’autres régions virales", peut-on lire dans le document de la DGS. Elle a également précisé qu’une évaluation est en cours afin de déterminer "l’impact possible de ces modifications génétiques sur un défaut de reconnaissance par les tests virologiques conduisant à un sous-diagnostic". Les autorités sanitaires ont également débuté des investigations afin d’évaluer la sévérité et la propagation du variant breton. "Les premières analyses de ce nouveau variant ne permettent de conclure ni à une gravité ni à une transmissibilité accrues par rapport au virus historique", a cependant précisé la DGS. Un avis partagé par le Professeur Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique : "C'est un virus qui aujourd'hui ne présente aucun caractère de dangerosité, il n'est pas plus sévère, il ne donne pas des infections plus longues et il semble se diffuser de façon relativement restreinte ... . On se rend compte qu'on n'a probablement pas une diffusion très importante de ce virus", a-t-il expliqué sur RTL. Variant breton : les autres tests de dépistage sont-ils fiables pour le détecter ? Interrogé par BFMTV, Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Rennes Ille-et-Vilaine a expliqué pourquoi les tests PCR chez les malades touchés par le variant breton étaient négatifs. "Le plus souvent, c’est lié au fait que le patient n’excrète pas par le nez", explique-t-il. "Nos collègues ont effectué des tests sérologiques ou des prélèvements pulmonaires. Ils ont alors retrouvé des traces de coronavirus, mais différent de celui qu’on connaissait", a souligné le spécialiste. Selon Pierre Tattevin, il est possible d’avoir recours aux tests sérologiques pour détecter le coronavirus, mais le diagnostic est plus tardif. Il a lieu 7 à 10 jours après l’infection. Les professionnels de santé peuvent également réaliser des examens plus techniques. "On peut faire cracher les patients en irritant un peu les voies aériennes. On peut obtenir des prélèvements plus profonds sans avoir besoin de faire des tests trop invasifs", a-t-il détaillé. Le chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rennes a cependant reconnu qu’il est plus compliqué d’identifier les cas de coronavirus. "À cause des difficultés de diagnostic, nous n’avons pas de chiffres exacts sur le nombre de patients touchés par le nouveau variant, mais plusieurs dizaines de cas ont été enregistrés au cours des dernières semaines", a précisé Pierre Tattevin. D’après lui, il est trop tôt pour estimer la virulence de cette nouvelle souche, mais certains patients ont développé des formes graves. À lire aussi : Tests PCR, antigénique, salivaire : quand et pour quel test de dépistage du Covid-19 opter chez son enfant ? Diarrhée, vomissements : ces symptômes peuvent-ils indiquer une infection au Covid-19 ? Autotests Covid-19 : comment fonctionnent ces outils disponibles dès cette semaine en France ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/variant-breton-ce-que-lon-sait-sur-cette-mutation-de-la-covid-19-indetectable-avec-les-tests-actuels-2110042
['santé']
Coronavirus: dans les écoles, la situation est la même qu'avant le congé
Selon le dernier relevé de l'ONE et Sciensano, seul 1 test sur 10 prescrits aux élèves et aux enseignants est motivé par un contact étroit à l'école.
Les équipes de promotion de santé à l’école PSE , en collaboration avec Sciensano et l’ONE, ont publié le relevé hebdomadaire des contaminations dans les écoles pour la première semaine de rentrée après le congé de carnaval, entre le 22 et le 28 février. Quelque 974 cas positifs ont été signalés aux équipes, dont 31 dans le maternel, 343 en primaire, 362 dans le secondaire sur 900.000 élèves ainsi que 161 enseignants contaminés. La situation reste à peu près semblable aux semaines précédentes 1017 cas lors du dernier relevé avant les vacances . On est cependant au-dessus de ce qui se passait pendant les trois premières semaines de janvier, mais rappelons que les règles de testing ont changé entretemps. Le nombre d’élèves nouvellement mis en quarantaine au cours de la semaine 2838 correspond à 0,3 des élèves de l’enseignement obligatoire. Cent-onze membres du personnel ont également été écartés. Le nombre moyen de personnes mises en quarantaine est de 3 personnes par cas de Covid détecté. Enfin, durant cette même semaine, 49 écoles ont été concernées par un ou plusieurs clusters actifs. Un cluster est une situation de 2 cas au sein d’une classe ou d’un groupe endéans les 14 jours pour lesquelles on suspecte une transmission au sein de la classe ou de l’école. Globalement, au cours de cette première semaine après le congé, le motif de test le plus fréquent est un contact dans la famille 47 , suivi de symptômes compatibles avec le covid 30 , et les contacts étroits à l’école 10 .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/coronavirus-dans-les-ecoles-la-situation-est-la-meme-qu-avant-le-conge-6040ff9ad8ad5809d0a254c0
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Ces personnes contentes d'avoir le Covid-19
Attention de leur entourage, surmédiatisation, mise en avant sur les réseaux sociaux: aux yeux de quelques malades, cette affection n'a pas que des inconvénients.
Temps de lecture: 5 min Marc a 29 ans et en avril dernier il a contracté le Covid-19. Alors que son entourage s'inquiète et le bombarde de messages de soutien, le jeune homme réagit de manière plus inattendue: «Quand le médecin m'a annoncé que j'avais chopé le virus, j'ai été très surpris... dans le bon sens du terme, avoue-t-il. Je n'étais pas apeuré ou décontenancé, j'étais juste étonné que ça tombe sur moi. J'avais attrapé ce fameux virus dont le monde entier parlait, moi! C'est un peu comme si on m'avait dit que j'avais gagné au loto, que le hasard m'avait désigné parmi des millions d'autres personnes.» Marc, comme les autres témoins de cet article, n'a pas développé de forme grave du virus. Ni hospitalisation, ni fièvre terrassante, ni séquelles à long terme comme ce fut le cas pour nombre de malades. Il s'en est sorti avec quelques jours «patraque, mais sans plus». À LIRE AUSSI Quand les complexes disparaissent sous le masque Un statut d'exception Marc a conscience de s'en être bien tiré. Il sait que le virus peut être extrêmement violent, même chez des personnes jeunes et en bonne santé. «J'ai eu de la chance de ne pas être trop diminué. Je pouvais me lever, lire, je n'avais pas perdu l'appétit. Je me sentais bien, mais je devais rester chez moi et me reposer. J'avais les avantages sans les inconvénients, explique-t-il. J'étais le centre des préoccupations de ma famille, mes amis, mes collègues, une véritable attraction. Tout le monde m'appelait ou m'écrivait comme si j'étais à l'article de la mort alors que j'étais en pleine forme. Au risque de choquer, c'était plutôt cool, j'étais la star du moment.» Comme lui, plusieurs malades confient avoir éprouvé un sentiment de valorisation pendant leur convalescence, à l'image de Valérie, 37 ans qui s'est sentie «choyée et protégée comme quand j'étais petite. D'habitude, c'est moi qui m'occupe des enfants et du quotidien, mais là, j'étais celle que l'on dorlotait, que l'on surveillait». «Au risque de choquer, c'était plutôt cool, j'étais la star du moment.» Marc, qui a été atteint d'une forme du Covid-19 sans complications Sophie Arborio, maîtresse de conférence HDR en anthropologie de la santé et de la maladie au Centre de recherche sur les médiations de l'université de Lorraine, ne s'étonne pas de ces témoignages: «Nous vivons dans une culture d'héritage judéo-chrétien, et dans cette culture-là le malade fait partie de la figure que l'on appelle le pauvre du Christ. Un être affaibli à qui l'on doit la charité. Lorsque notre société est devenue laïque, cette charité s'est transformée en empathie.» Cette empathie et le traitement de faveur qui va avec expliquent le bénéfice inconscient éprouvé par certain es malades. «Ce statut de malade vient avec ses devoirs: se soigner, écouter les médecins, suivre son traitement, essayer d'aller mieux, mais il vient aussi avec des droits: avoir le droit de ne pas aller au travail ou à l'école, se faire chouchouter, être pris en considération, être différent des autres pour un temps», explique Sophie Arborio. À LIRE AUSSI La fronde des élèves anti-masque Une médiatisation sans précédent Des parents qui achètent un jouet à leurs enfants pour leur redonner le sourire pendant une vilaine grippe, aux cartes de bon rétablissement que l'on adresse à un collègue en arrêt maladie, jusqu'au bol de bouillon mitonné avec amour et inquiétude par un compagnon ou une amie, la personne malade se retrouve choyée, couvée. D'autant plus si le mal contracté fait la une des journaux du monde entier et met les pays à l'arrêt, les uns après les autres. «Notre société est conditionnée par la médiatisation qui est devenue un modèle de savoir, d'exposition, d'affirmation de soi. Depuis six mois, les stars sont les malades du Covid, note Sophie Arborio. Du point de vue identitaire, pour les personnes touchées par la maladie, une telle médiatisation apporte forcément cette sensation de valorisation et d'exception.» Laura, 26 ans, le confirme. À force d'entendre parler de «sa» maladie sur toutes les ondes, de sentir la panique gagner peu à peu son entourage, de vivre un confinement inédit et de suivre chaque jour la progression du virus à la télé ou sur internet, «on a l'impression de faire partie intégrante d'un événement historique sans précédent, comme si on m'avait envoyée au front pendant une guerre». «La médiatisation de cette maladie est telle qu'elle apporte forcément cette sensation de valorisation.» Sophie Arborio, maîtresse de conférence HDR en anthropologie de la santé et de la maladie «En 2009, j'avais attrapé la grippe porcine, et déjà à l'époque je m'étais sentie spéciale. Sauf que la grippe A n'avait pas fait autant de bruit. Là, c'est du jamais-vu un truc pareil. Et j'en fais partie! Je me sens comme... élue», ajoute-t-elle. Pour Sophie Arborio, ce sentiment de valorisation s'explique en partie par la nouveauté et la complexité d'un virus que l'on ne maîtrise pas encore: «La maladie vient d'émerger et comme dans toutes sociétés lorsque qu'on ne parvient pas à classer, à définir, à expliquer un phénomène, on lui attribue un statut d'exception. D'autant plus que le Covid est une maladie ambiguë et imprévisible. Si vous êtes malade, vous êtes potentiellement dangereux pour la société et vous-même, mais vous êtes aussi potentiellement porteur d'une immunité», explique l'anthropologue qui, ayant elle-même contracté la maladie, se souvient de l'attitude parfois contradictoire de son entourage: «Lorsque mes proches venaient me déposer des courses sur le pas de ma porte, ils restaient à distance, car à leurs yeux, je représentais un danger; tout en me disant que ma contamination était une bonne chose car cela voulait dire que je ne pourrais plus contaminer personne par la suite et que je serai immunisée.» À LIRE AUSSI Pourquoi certaines personnes refusent de croire au Covid-19 Le Covid, nouvelle star des réseaux? Mais alors que le pari de l'immunité collective peut s'avérer très risqué et que les scientifiques ne parviennent toujours pas à savoir si le Covid peut toucher plusieurs fois une même personne, certain es malades guéri es ou peu affecté es par le virus, n'hésitent pas à afficher fièrement leur contamination, jusque sur leurs réseaux sociaux. C'est le cas notamment de Lucas, 30 ans qui a récemment publié sur Instagram une vidéo enjouée dans laquelle il annonçait faire partie du club très sélect des «rescapés du Covid» et être «grave content de l'avoir enfin attrapé». «Quand j'y repense, je me demande ce qui m'est passé par la tête, confie Lucas qui a supprimé dans l'heure sa story polémique. Sur le coup, c'était une manière de faire l'intéressant et peut-être aussi d'être optimiste, de montrer que ce n'est pas forcément grave.» Sans même attendre le moindre commentaire réprobateur de ses abonné es, le jeune homme a vite regretté son geste. «L'utilisation des réseaux sociaux est ambivalente pour beaucoup de jeunes, car elle naît d'un besoin narcissique de se mettre en scène, mais convoque également le rapport à l'autre à travers la diffusion collective, explique Sophie Arborio. En postant, et donc en rendant public, ils prennent alors conscience, surtout en cette période troublée, qu'ils peuvent jouer avec leur image, mais pas jouer avec la vie car leur public peut être composé de personnes ayant été elles-mêmes malades ou ayant perdu un proche au cours de la pandémie.» «Tous les soirs pendant le confinement, on entendait le nombre de morts au 20 heures et moi je postais ça en mode qu'est-ce qu'on se marre , j'ai honte», affirme Lucas qui dit avoir vu plusieurs de ses contacts Facebook ou Instagram afficher leurs résultats de tests PCR positifs à grands renforts d'émoji Champagne et de smiley rigolards. «J'ai cédé aux mêmes instincts qu'eux donc je ne peux pas les juger, mais avec le recul c'est franchement limite, concède-t-il. Si demain ma grand-mère meurt du Covid, je n'ai aucune envie de tomber sur le post Insta d'un de mes potes ou d'une influenceuse qui se vante de l'avoir attrapé pour se faire mousser auprès de ses followers.» Les prénoms ont été changés.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/195101/covid-19-personnes-contentes-fieres-malades-test-pcr-positis-benefices-secondaires-attention-mediatisation-situation-exception
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Virus: mobilisation maximale aux Etats-Unis, l'Europe serre la vis
Le président américain Joe Biden a promis jeudi une mobilisation digne de "temps de guerre" face au Covid-19, tandis que l'Europe, alarmée face à la propagation de nouveaux variants sur son sol, serre encore la vis.
Le président américain Joe Biden a promis jeudi une mobilisation digne de "temps de guerre" face au Covid-19, tandis que l'Europe, alarmée face à la propagation de nouveaux variants sur son sol, serre encore la vis. M. Biden, dès le lendemain de son investiture, a ostensiblement pris le contrepied de la politique de son prédécesseur Donald Trump et dénoncé le "terrible échec" de la distribution des vaccins. "Notre stratégie se fonde sur la science pas la politique, sur la vérité pas sur le déni", a-t-il lancé, signant une série de dix décrets alors que le pays affiche désormais un bilan de plus de 409.600 morts. Dans un discours d'investiture au ton grave, Joe Biden avait prévenu mercredi que le Covid-19 s'apprêtait à connaître sa "phase la plus dure et la plus mortelle" et appelé les Américains à "laisser de côté la politique" pour affronter ensemble ce "sombre hiver". Signant dès jeudi une série de dix décrets, il a annoncé que toute personne arrivant par avion aux Etats-Unis depuis un autre pays devrait présenter un test négatif à son arrivée et "observer une quarantaine". L'immunologue Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche, le 21 janvier 2021 à Washington AFP - MANDEL NGAN Les Etats-Unis vont faire leur retour dans le giron de l'Organisation mondiale de la santé OMS et "remplir leurs obligations financières envers l'organisation", a de son côté fait savoir l'immunologue Anthony Fauci, conseiller de la présidence. Ils vont aussi rejoindre le dispositif Covax, mis en place par l'OMS pour distribuer des vaccins anti-Covid aux pays défavorisés. M. Fauci a confié jeudi être soulagé de ne plus avoir à contredire Donald Trump, reconnaissant s'être trouvé dans des situations "inconfortables" avec le précédent président. "Certains propos me mettaient mal à l'aise parce qu'ils n'étaient pas fondés sur la science", a-t-il reconnu, évoquant notamment le soutien affiché par l'ancien président à la très controversée hydroxychloroquine, un médicament antipaludéen qui s'est avéré n'avoir aucune efficacité contre le virus. - "Effort énorme" - L'Europe des 27, réunie en soirée pour un sommet virtuel consacré à la pandémie, s'apprête également à serrer la vis. "Nous sommes de plus en plus inquiets au sujet des différents variants" du coronavirus, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, estimant que "tous les voyages non essentiels" devaient "être fortement déconseillés". Des passants assistent à une performance de cirque dans une vitrine de Prague le 21 janvier 2021 AFP - Michal Cizek A la veille du sommet, les Européens étaient parvenus à s'entendre sur une reconnaissance mutuelle des résultats des tests, à la fois PCR et antigéniques rapides, une avancée validée jeudi soir. Pour détecter les mutations du coronavirus, la Commission européenne exhorte les Etats de l'UE à accroître le séquençage, jugeant le niveau actuel insuffisant. Elle les a aussi appelés à accélérer la vaccination. Des objectifs soutenus par les 27, selon Ursula von der Leyen. "C'est un effort énorme mais c'est faisable", a-t-elle martelé. La France a annoncé dans la foulée qu'elle imposerait à partir de dimanche aux voyageurs en provenance d'autres pays européens la présentation d'un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ. Paris n'exclut pas un troisième confinement en cas de détérioration de la situation. L'agence européenne chargée des épidémies, basée à Stockholm, avait auparavant relevé à "élevé/très élevé" son évaluation des risques sanitaires liés aux nouveaux variants. "Le message essentiel est de se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures pour contrer le virus dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi que d'accélérer les campagnes de vaccination", a-t-elle prévenu. Covid-19 : bilan mondial AFP - Source AFP Le parlement néerlandais a approuvé jeudi soir un couvre-feu nocturne, tandis que le Portugal va fermer ses écoles, crèches et universités pendant 15 jours et suspend les vols avec le Royaume-Uni. Le variant anglais continue de se propager dans le monde, touchant au moins 60 pays et territoires. En Afrique, la deuxième vague de l'épidémie se révèle également plus meurtrière. Le taux de mortalité y dépasse désormais la moyenne mondiale 2,5 contre 2,2 , a annoncé jeudi le Centre de contrôle et de prévention des maladies Africa CDC . La Sierra Leone, l'un des pays les plus pauvres au monde, déplore une augmentation "exponentielle" des contaminations et a décidé de boucler la capitale Freetown. - Retour du Covid-19 à Shanghaï- Le programme de Joe Biden AFP - Gal ROMA La Chine a de son côté procédé jeudi à l'évacuation d'un quartier résidentiel du centre de Shanghai, après la découverte d'au moins trois cas de Covid-19, les premiers signalés dans la gigantesque métropole chinoise depuis début novembre. Les autorités chinoises avaient fait état mercredi de premiers cas à Pékin liés au variant anglais, et annoncé le confinement strict de cinq quartiers de la banlieue sud de la capitale chinoise. Au Liban, le confinement strict a été prolongé de deux semaines. "Selon les critères de l'OMS, le Liban est actuellement au niveau 4: une épidémie incontrôlée, avec des capacités supplémentaires limitées pour le système de santé", a tweeté Firass Abiad, directeur du principal hôpital public mobilisé dans la lutte contre le coronavirus. En Colombie, où une deuxième vague de contaminations menace de submerger les hôpitaux, le seuil des 50.000 morts du Covid-19 a été franchi jeudi. Et au Brésil, la ville de Rio de Janeiro renonce à organiser en 2021 son célèbre Carnaval. "Il me paraît insensé d'imaginer à cette heure que nous pourrons organiser le carnaval en juillet", a justifié le maire Eduardo Paes. La pandémie a fait au moins 2.075.698 morts dans le monde, selon un bilan établi jeudi par l'AFP à partir de sources officielles. - Incendie chez le géant indien des vaccins - Des travailleurs devant l'incendie au Serum Institute of India à Pune, en Inde, le 21 janvier 2021 AFP - - Le variant sud-africain du coronavirus se diffuse lui plus lentement et est présent dans 23 pays et territoires, soit 3 de plus qu'au 12 janvier, a précisé l'OMS. L'OMS a aussi indiqué suivre la diffusion de deux autres variants apparus au Brésil, le P1, signalé dans l'Etat de l'Amazonas et détecté aussi au Japon sur quatre personnes venues du Brésil, et un autre variant. Face à une situation de plus en plus hors de contrôle, la vaccination de masse se poursuit. Plus de 54 millions de doses de vaccins antiCovid-19 ont été administrées dans au moins 63 pays ou territoires, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 12H00 GMT. Mais l'accès aux vaccins est très inégal, 12 pays concentrant plus de 90 des doses injectées. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Le site du plus grand fabricant de vaccins au monde, l'Institut Serum Serum Institute of India , a été le théâtre jeudi d'un incendie, qui a fait cinq morts. Mais l'entreprise l'assure, le feu n'a pas affecté sa production. burx-ahe/am
linternaute.com
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Vaccin contre le coronavirus : a-t-on les moyens de répondre à la demande ?
Les départements les plus touchés demandent un plus grand nombre de doses. Mais cela est-il possible ?
Publié le 04/03/2021 à 13:09 Le Pas-de-Calais, où la situation sanitaire est critique, devrait être le seul nouveau département concerné par un confinement le week-end. En contrepartie, les élus locaux attendent une accélération sur le plan de la vaccination. Mais a-t-on aujourd'hui les moyens de répondre à la demande ? C'est encore possible : des doses de vaccins ont par exemple déjà été réorientées vers des départements très touchés par l'épidémie : 4.500 doses par semaine dans les Alpes-Maritimes, 1.200 en Seine-Saint-Denis. Ces doses ont été récupérées dans les départements de l'ouest, moins impactés. Mais le mois de mars s'annonce globalement tendu avec un nombre de doses limité, jusqu'au feu vert d'un quatrième vaccin. Celui de Janssen Johnson Johnson devrait être validé par l'Agence européenne du médicament jeudi prochain. On devrait en recevoir les premières doses mi-avril, c'est là que l'on subira moins de tension au niveau des approvisionnements.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/vaccin-contre-le-coronavirus-a-t-on-les-moyens-de-repondre-a-la-demande-7900004437
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Vaccin AstraZeneca : plus efficace avec une demi-dose ?
Les résultats offerts par le vaccin Oxford-AstraZeneca contre le coronavirus sont encourageants, mais ils viennent avec une ambiguïté. Les données semblent en effet indiquer des taux d’efficacité...
Les résultats offerts par le vaccin Oxford-AstraZeneca contre le coronavirus sont encourageants, mais ils viennent avec une ambiguïté. Les données semblent en effet indiquer des taux d'efficacité contradictoires en fonction des doses injectées. Cela vous intéressera aussi Coronavirus : les essais cliniques reprennent pour le vaccin d'Oxford En septembre dernier, un participant aux essais cliniques du vaccin d'AstraZeneca est tombé malade, induisant l'arrêt de la procédure. Le 23 octobre 2020, l'entreprise pharmaceutique a annoncé que les tests reprenaient partout dans le monde après que la FDA a donné son feu vert aux États-Unis. Les résultats finaux sont attendus avant les fêtes de fin d'année. Parmi les vaccins candidats dans la lutte contre le coronavirus, celui issu de la collaboration entre l'université d'Oxford et le groupe AstraZeneca se démarque avec des résultats encourageants. Récemment, un communiqué de presse annonçait un taux d'efficacité de 70 . Néanmoins, il semblerait que les données soient un peu plus complexes que ce chiffre ne l'avait laissé paraître. Tout serait en effet question de dosage, et ce qu'ont constaté les chercheurs n'a rien d'intuitif... Des résultats contre-intuitifs Les 70 d'efficacité seraient en effet la moyenne de deux données : le taux d'efficacité pour l'injection d'une demi-dose du vaccin, et pour l'injection de la dose entière, pour laquelle est normalement conçu celui-ci afin de garantir une protection optimale. Mais une surprise attendait les spécialistes : le vaccin était plus efficace lorsque l'injection demeurait incomplète ! En effet, avec une demi-dose, l'efficacité constatée serait de 90 , contre seulement 62 de protection après l'injection de la seconde moitié, un mois après. Erreur humaine ou phénomène biologique ? Le jury délibère encore. « Nous allons mener une enquête détaillée pour comprendre exactement pourquoi nous obtenons une meilleure efficacité avec une demi-dose », a déclaré Sarah Gilbert, professeur de vaccinologie et directrice de l'équipe à l'université d'Oxford. Son intuition est qu'une demi-dose « imite » mieux ce qu'il se passe lorsqu'une personne est infectée. « Il se pourrait que donner une petite quantité de vaccin pour commencer et suivre avec une plus grande quantité soit une meilleure façon de mettre le système immunitaire en action, et de nous donner la réponse immunitaire la plus forte et la plus efficace. » Il sera difficile de juger de l'efficacité du vaccin tant que la dose optimale n'aura pas été déterminée. Mongkolchon, Adobe Stock Prochaine étape : la balle aux États-Unis Les résultats n'ont pas manqué d'intriguer les scientifiques qui s'étaient attendus à une bien meilleure protection avec deux injections. Il est malheureusement trop tard dans les phases de tests pour modifier le protocole au Royaume-Uni, mais les essais aux États-Unis pourraient bien être adaptés pour qu'une seule demi-dose soit injectée. Les différentes méthodologie et moyens de mesure employés rendent néanmoins toute comparaison complexe et placent les chercheurs face à un dilemme. Le vaccin Oxford-AstraZeneca s'annonce moins cher et plus facile à stocker que les solutions produites par Moderna ou Pfizer, et le groupe a annoncé son intention de produire près de 3 milliards de doses l'année prochaine. Cependant, faudra-t-il juger de l'efficacité du vaccin face à ses concurrents sur la base d'une demi-dose ou d'une dose entière ? Le débat demeure pour l'instant ouvert. Pour en savoir plus Coronavirus : le vaccin d'AstraZeneca montre des résultats encourageants chez les plus âgés Article de Futura avec l'AFP-Relaxnews, publié le 19 novembre 2020 Moins avancé que ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna, le candidat-vaccin du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca et de l'université d'Oxford donne des résultats encourageants. Les données publiées montrent qu'il provoque une réponse immunitaire chez les personnes âgées, un groupe des plus vulnérables face à la Covid-19, identique à celle des plus jeunes. Le vaccin contre le Covid-19 développé par AstraZeneca et l'université d'Oxford provoque une réponse immunitaire chez les personnes les plus âgées, particulièrement à risques, selon des résultats publiés jeudi qui confirment des annonces déjà faites en octobre. Ces résultats intermédiaires portent toutefois sur un stade de développement moins avancé, dit « de phase 2 », que ceux qui ont fait l'objet d'annonces spectaculaires ces dix derniers jours par les fabricants BioNTech-Pfizer et Moderna. Ces derniers ont tous deux assuré que leur vaccin est efficace à 95 et 94,5 en se basant sur les résultats du dernier stade des essais cliniques la phase 3 . Ces annonces n'ont pas encore fait l'objet d'une publication détaillée dans une revue scientifique. Les résultats de la phase 2 du projet AstraZeneca et de l'université d'Oxford sont publiés jeudi par la revue médicale The Lancet. Principal enseignement : ce vaccin provoque chez les sujets les plus âgés plus de 56 ans une réponse immunitaire identique à celle qu'il déclenche chez les plus jeunes 18 à 55 ans . Cette observation est importante, car comme le rappelle The Lancet, « les adultes les plus âgés ont un risque décuplé de faire une forme grave de Covid-19, et il est donc essentiel qu'un vaccin destiné à lutter contre cette maladie soit efficace dans ce groupe de population ». Les résultats du candidat-vaccin développé par le laboratoire AstraZeneca et l'université d'Oxford sont à confirmer sur un plus large échantillons de volontaires. BillionPhotos.com, Adobe Stock Un système immunitaire qui s'affaiblit avec l'âge « La réponse immunitaire déclenchée par les vaccins est souvent moins forte chez les adultes les plus âgés car le système immunitaire s'affaiblit graduellement avec le temps », a expliqué le Pr Andrew Pollard, l'un des responsables de l'essai pour l'Université d'Oxford. Les chercheurs notent toutefois une limite à leur étude. La moyenne d'âge dans le groupe des participants les plus vieux était de 73 à 74 ans et peu d'entre eux avaient des problèmes de santé. « Il se pourrait donc qu'ils ne soient pas représentatifs de l'ensemble de la population âgée, dont les gens qui vivent dans des établissements spécialisés ou les plus de 80 ans », note The Lancet. Ces résultats devront donc être « confirmés au sein d'un échantillon plus large de volontaires, incluant des personnes âgées souffrant de problèmes de santé» : c'est le but des essais de phase 3 actuellement en cours pour ce vaccin, qui portent sur des milliers de personnes. La phase 2, elle, concernait 560 participants 160 âgés de 18 à 55 ans, 160 de 56 à 59 ans et 240 de plus de 70 ans . Ils avaient été répartis dans plusieurs groupes où on leur a administré soit le vaccin soit un autre produit, pour pouvoir comparer et évaluer l'efficacité de celui-ci. De son côté, l'alliance Pfizer-BioNTech a assuré mercredi que son propre vaccin était efficace chez les plus de 65 ans selon les résultats de phase 3, ce qui doit encore être confirmé par leur publication. Coronavirus : les études cliniques reprennent pour le vaccin d'Oxford Article de Julie Kern, publié le 29 octobre 2020 La FDA a autorisé la reprise des études cliniques du vaccin d'Oxford aux États-Unis, suspendu depuis septembre 2020. Le vaccin d'AstraZeneca en collaboration avec l'université d'Oxford est à nouveau dans la course au traitement contre la Covid-19. L'entreprise pharmaceutique espère présenter les derniers résultats de son candidat d'ici la fin de l'année. Après qu'un participant est tombé malade, les études cliniques du « vaccin d'Oxford », un candidat vaccin destiné à lutter contre le coronavirus, ont dû être suspendues en septembre dernier. Dans un communiqué de presse, la société pharmaceutique a annoncé que la FDA Food and Drug Administration a autorisé la reprise des essais cliniques du vaccin aux États-Unis, les considérant comme sûrs. Ces derniers avaient déjà repris au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et au Japon en accord avec les autorités de santé de chaque pays. Pascal Soriot, le P.-D.G. d'AstraZeneca, a déclaré que « la reprise des essais cliniques dans le monde entier est une excellente nouvelle car elle nous permet de poursuivre nos efforts pour développer ce vaccin afin de contribuer à vaincre cette terrible pandémie. Nous devons être rassurés par le soin apporté par les régulateurs indépendants pour protéger le public et s'assurer que le vaccin est sûr avant d'être approuvé pour son utilisation ». Les résultats finaux du « vaccin d'Oxford » sont attendus d'ici la fin de l'année. herraez, IStock photo Le vaccin d'Oxford approuvé pour les fêtes de fin d'année ? Issu de la collaboration de l'université d'Oxford et d'AstraZeneca, le vaccin AZD1222, appelé autrefois ChadOx1, subit les dernières phases de test phase III avant sa commercialisation. AstraZeneca annonce que les résultats finaux sont attendus avant la fin de l'année 2020 et seront publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture. Il fait partie des dix vaccins à l'étude les plus avancés. Selon les résultats de la phase III, il pourrait être approuvé par les autorités de santé d'ici décembre 2020. La Chine a déjà approuvé quatre candidats vaccins contre la Covid-19 et la Russie, un seul après études cliniques. Coronavirus : le vaccin d’Oxford initie une réponse immunitaire selon les premiers résultats Article publié le 21 juillet 2020 par Julie Kern La course au vaccin contre le coronavirus bat toujours son plein. Parmi les candidats en lice, le vaccin d'Oxford en collaboration avec AstraZenaca vient de publier les résultats de la première phase des essais cliniques pour son vaccin ChAdOx1. Ils sont positifs mais la course sera longue et ligne d'arrivée est encore loin. Malgré l'arrivée des beaux jours, malgré le confinement, le coronavirus se propage toujours d'humain à humain. Alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos en France pour limiter le regain de l'épidémie, des pays comme l'Inde ou le Brésil sont toujours pris dans le tumulte de la première vague de population infectée. Du côté de la recherche scientifique, les laboratoires et les expériences tournent à plein régime. Mais, comme Rome ne s'est pas faite en un jour, concevoir un vaccin ou un traitement efficace et sûr demande du temps. Le 20 juillet 2020, les résultats des essais cliniques de phase 1/2 du vaccin conçu à l'Institut Jenner de l'Université d'Oxford en Angleterre, en partenariat avec AstraZeneca, ont été publiés dans la revue The Lancet. Ces derniers offrent un premier aperçu positif quant à l'immunité induite et sa toxicité. Un adénovirus de singe et la protéine S du coronavirus Le vaccin d'Oxford, le ChAdOx1 pour Chimpanzee Adenovirus Oxford 1 , est composé d'un adénorivus de chimpanzé incapable de se répliquer qui a été modifié génétiquement. Les scientifiques ont introduit dans son génome la partie codante pour la protéine S du SARS-CoV-2 grâce à un plasmide. Son immunogénicité a été confirmée il y a seulement quelques mois, fin mai 2020, sur des macaques rhésus. Au regard des résultats encourageants, les chercheurs ont initié une étude clinique pour ChAdOx1, dont les premiers résultats sont désormais disponibles et qui a été menée dans cinq hôpitaux différents à travers toute l'Angleterre. Il s'agit d'une étude randomisée, c'est-à-dire que les volontaires ont été placés dans les différents groupes au hasard, et en simple-aveugle, les médecins connaissaient le traitement administré mais pas les volontaires. Les résultats du groupe test, qui a reçu une injection de ChAdOx1, sont comparés à un groupe contrôle qui s'est vu administrer un autre vaccin, le MenACWY destiné à lutter contre les méningocoques , selon le même protocole. Les réactions locales induites par l'injection de ChAdOx1 avec et sans paracétamol. L'axe des ordonnées indiquent le pourcentage de participant concerné et l'axe de abscisses le jour comme suit : P 1 heure avant l'injection , et de 0 à 7 jours post-vaccination. Folegatti et al. The Lancet 2020 Des réactions lors de la vaccination, mais pas de toxicité Au total, 1.077 volontaires ont participé à cet essai clinique 543 dans le groupe test et 534 dans le groupe contrôle , âgés de 18 à 65 ans et avec un bon état de santé général. Les individus du groupe test ont reçu une dose de 5.1010 particules virales par voie intramusculaire dans le muscle deltoïde. Le groupe contrôle une injection standard de 0,5 mL de MenACWY, aussi dans le deltoïde. À partir de cette injection initiale, les scientifiques ont réalisé des tests immunologiques selon un calendrier précis. Ils ont également réalisé un suivi des effets secondaires induits par la vaccination. Regardons tout d'abord les effets secondaires de la première injection pour les deux groupes. Premier constat, la plupart des volontaires affirment souffrir de symptômes légers à modérés. Parmi les effets secondaires localisés au site de l'injection, la douleur est la plus commune. Suivie d'une sensibilité ou d'un inconfort lorsqu'on touche la zone. Ces désagréments interviennent entre le premier et deuxième jour suivant la vaccination puis disparaissent progressivement en une semaine. Les volontaires ont également rapporté des effets secondaires systémiques comme de la fatigue, des maux de tête, des douleurs musculaires et des malaises. Ces symptômes sont les plus forts au premier jour suivant la vaccination avant de s'atténuer dans les jours suivants. Bien qu'il n'y ait aucun effet secondaire sévère ou nécessitant une hospitalisation, deux hôpitaux impliqués dans l'essai clinique ont demandé à utiliser du paracétamol pour les atténuer. Comparé au groupe contrôle, les symptômes ont été ressenti par plus de participants et de façon plus intense. La primo-injection provoque donc une réaction locale et systémique de l'organisme, parfois intense et contraignante, mais qu'en est-il de la réponse immunitaire ? La réaction du plasma des volontaires du groupe témoin à gauche et du groupe test à droite à la protéine S lors d'un test Elisa standard à plusieurs jours post-vaccination. Folegatti et al. The Lancet 2020 Des anticorps produits et des lymphocytes activés Les chercheurs ont réalisé des tests immunologiques de type Elisa à la recherche des anticorps de type IgG dirigés contre la protéine S du SARS-CoV-2, le jour de la vaccination, puis à J7, 14, 28, et 56. Le pic d'anticorps spécifiques du SARS-CoV-2 intervient au 28e jour après la première dose et reste à peu près stable jusqu'au 56e jour. L'immunité cellulaire initiée par le vaccin a aussi été étudiée par le dosage de l'interféron gamma technique ELIspot qui témoigne de l'activation spécifique -- et donc de leur prolifération -- des lymphocytes T. Le pic d'activation des lymphocytes T intervient avant celui de la production des IgG, entre le 7e et le 14e jour. Cet essai clinique indique donc qu'une injection unique de ChAdOx1 induit une immunité cellulaire et humorale contre le SARS-CoV-2 ainsi que des réactions locales et systémiques désagréables mais qui ne sont pas dangereuses. Il ne s'agit là que des résultats de la phase 1/2. Ces résultats ne sont donc encore pas généralisables à tout le monde. Les auteurs indiquent que les volontaires considérés étaient majoritairement blancs, jeunes et en bonne santé. On peut donc s'attendre à des résultats différents pour des personnes âgées, présentant des facteurs de comorbidité ou appartenant à d'autres groupes ethniques. Les essais de phase 3 sont d'ores et déjà lancés au Brésil, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-vaccin-astrazeneca-plus-efficace-demi-dose-82043/
['santé']
Budget sous covid-19 : "On enquille les différents plans mais on ne les organise pas", dénonce Eric Woerth
Le président de la Commission des finances à l'Assemblée nationale estime que le gouvernement n'a pas de "projet pour la France". "Le seul projet que nous ayons c'est de sortir du terrorisme et du Covid".
Eric Woerth, député LR de l’Oise et président de la Commission des finances. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP Le quatrième et dernier projet de budget rectifié pour 2020, avec 20 milliards de dépenses supplémentaires principalement pour les entreprises et indépendants pénalisés par l'épidémie de Covid-19, a commencé à être examiné à l'Assemblée nationale, mardi 10 novembre. "On enquille les différents plans mais on ne les organise pas comme un futur pour la France", juge mardi 10 novembre sur franceinfo Eric Woerth, député LR de l’Oise et président de la Commission des finances. Eric Woerth estime que ce nouveau budget était nécessaire en raison de la reprise de l'épidémie et du reconfinement mais il y a selon lui "une nécessité d'augmenter les crédits réservés au chômage partiel, les crédits d'exonération de charges fiscales et sociales. C'est une vingtaine de milliards d'euros." "La France n'a plus de projet" Pour le président de la Comission des finances à l'Assemblée nationale, les plans "s'enchevêtrent". Il rappelle que le gouvernement a présenté il y a quinze jours un plan de relance de l'économie. Et pourtant, affirme Eric Woerth, "la dette progresse. On enquille les différents plans mais on ne les organisent pas comme un futur pour la France." Le gouvernement prévoit une dette de près de 120 du PIB en 2020. "On doit faire face et on doit donner un peu de visibilité là-dessus et le gouvernement n'en donne aucune, dénonce le député LR de l'Oise. 120 points c'est considérable et probablement en 2025 on sera encore à 120 points. Dans les prévisions les plus pessimistes on pourrait monter à 130 dans les dix ans qui viennent". Au sujet de l'impact du reconfinement sur le moral des Français, Eric Woerth observe "une deuxième vague de vague à l'âme. La France n'a plus de projet." Le seul projet que nous ayons c'est de sortir du terrorisme et du Covid. C'est une priorité mais ce n'est pas ça qui donne envie d'avancer et de foncer. Eric Woerth à franceinfo "On crée de l'inquiétude et donc on crée l'incapacité de consommer et d'investir. Il y a une forme de défiance qui s'installe parce qu'on change d'avis tous les jours. Tout est contrainte, fermeture et survie", déplore l'ancien ministre du Budget. Jean Castex, qui doit s'exprimer ce jeudi, "aura du mal" à redonner confiance aux Français, selon Eric Woerth. "Ce n'est pas dans son tempérament. Il faut qu'on explique jusqu'où va ce confinement, quelles mesures il peut porter. S'il s'accélère, en quoi ça va consister".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/19h20-politique/budget-sous-covid-19-on-enquille-les-differents-plans-mais-on-ne-les-organise-pas-denonce-eric-woerth_4157525.html
['politique']
Coronavirus-Premiers cas locaux en plus d'un mois en Thaïlande
BANGKOK, 17 octobre Reuters - La Thaïlande a fait état samedi de ses deux premiers cas de transmission locale du nouveau coronavirus en plus d'un mois. Il s'agit de deux Birmans vivant près de la frontière avec la Birmanie, où les conta...
BANGKOK, 17 octobre Reuters - La Thaïlande a fait état samedi de ses deux premiers cas de transmission locale du nouveau coronavirus en plus d'un mois. Il s'agit de deux Birmans vivant près de la frontière avec la Birmanie, où les contaminations ont augmenté récemment. Ces deux personnes ont subi un test positif le 13 octobre. Le dernier cas connu de transmission locale du coronavirus en Thaïlande datait de début septembre. Panarat Thepgumpanat; version française Camille Raynaud
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/coronavirus-premiers-cas-locaux-en-plus-d-un-mois-en-thailande-ed95f2904417bb2c0f8758dea41386f2
['économie/finance']
Covid-19: dix-neuf centres de vaccination ouvrent lundi dans Paris
Ce lundi 18 janvier, 19 centres de vaccination ouvriront dans Paris pour accueillir les quelque 170.000 parisiens de plus de 75 ans et a...
Ce lundi 18 janvier, 19 centres de vaccination ouvriront dans Paris pour accueillir les quelque 170.000 parisiens de plus de 75 ans et aux personnes présentant des pathologies graves après avis de leur médecin traitant. Ce lundi 18 janvier, 19 centres de vaccination seront prêts à ouvrir dans Paris, annonce la mairie de la capitale dans un communiqué. Les centres de vaccination seront dans un premier temps, destinés aux 170.000 Parisiens de plus de 75 ans et aux personnes présentant des pathologies graves après avis de leur médecin traitant. Les centres sont accessibles uniquement sur rendez-vous, via les plateformes mises en place par l'État et le numéro de téléphone dédié 0800 009 110 . En théorie, les 19 centres de vaccination auront une capacité de 25.000 injections par semaine. L'État s'engage à fournir 10.000 doses de vaccin pour l'ensemble des centres de vaccination parisiens dès la semaine prochaine, rappelle aussi le communiqué. «19 centres de vaccination seront prêts à ouvrir et vacciner les Parisiens concernés à partir de lundi. Les quantités prévues aujourd'hui par l'État sont insuffisantes par rapport à nos besoins. Si elles demeurent au niveau prévu de 10.000 doses par semaine, il nous faudra 7 à 8 mois pour vacciner uniquement les 170.000 Parisiennes et Parisiens de plus de 75 ans. Il faut que l'État mette un grand coup d'accélérateur à la vaccination de l'ensemble des Français », a déclaré la maire de Paris Anne Hidalgo. Lire aussi : Situation "fragile" en France, le variant qui inquiète le Brésil... le point sur le coronavirus La liste des centres ouverts Les centres ouverts dès lundi 18 janvier - uniquement sur RDV : Paris Centre - Mairie de Paris Centre ancienne Mairie du 3e , 2 rue Eugène Spuller 5e arrondissement - Mairie du 5e, 19 bis place du Panthéon 7e arrondissement - Maison des associations du 7e, 4 rue Amélie 8e arrondissement - Mairie du 8e, 3 rue de Lisbonne 9e arrondissement - Mairie du 9e, 6 rue Drouot 10e arrondissement - Centre des vaccinations internationales, 38 quai de Jemmapes 11e arrondissement - Salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin 12e arrondissement - Centre de santé Bauchat Nation, 22 rue du Sergent Bauchat 13e arrondissement - Centre de vaccination Bertheau, 15 rue Charles Bertheau 13e arrondissement - Mairie du 13e, 1 place d'Italie 14e arrondissement - Mairie du 14e, 12b rue Pierre Castagnou 15e arrondissement - Centre Médical de l'Institut Pasteur, 211 rue de Vaugirard 15e arrondissement - Mairie du 15e, 31 Rue Peclet 16e arrondissement - Centre de gérontologie Henry Dunant - Croix Rouge, 95 rue Michel-Ange 17e arrondissement - SOS Médecins Paris 17, 2 rue Francis Garnier 18e arrondissement - Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin 18e et 19e arrondissement - Le 104, 5 rue Curial 19e arrondissement - Centre de santé Fondation Edmond de Rothschild, 3 rue André Dubois 20e arrondissement - Mairie du 20e ouverture à partir du 20/01 , 69 rue du Japon. Lire aussi :Covid-19 et vaccination: le rassurant modèle israélien Toute reproduction interdite
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['santé']
Lille, Lyon, Saint-Étienne.. Ces villes qui pourraient passer en zone d'alerte maximale
Plusieurs villes dépassent ou flirtent avec les seuils d'alerte de propagation du Covid-19 fixés par le gouvernement. De nouvelles annonces sont attendues ce jeudi.
Plusieurs villes dépassent ou flirtent avec les seuils d'alerte de propagation du Covid-19 fixés par le gouvernement. De nouvelles annonces sont attendues ce jeudi. À qui le tour ? Après Paris et sa petite couronne, la métropole d'Aix-Marseille ou encore la Guadeloupe, plusieurs zones pourraient être placées, ce jeudi soir, en état d'alerte maximale. Il s'agit du plus haut niveau d'alerte lié à la propagation du Covid-19 sur le territoire, hors déclaration de l'état d'urgence sanitaire. Mercredi, les chiffres de l'épidémie se sont à nouveau révélés inquiétants. Quelque 18 746 cas supplémentaires de Covid-19 ont été décelés en 24h. Le taux de positivité des tests ne cesse de grimper et s'élève désormais à 9,1 . LIRE AUSSI >> INFOGRAPHIES. La deuxième vague du Covid-19 en cinq graphiques Le ministre de la Santé Olivier Véran effectuera ce jeudi, à 18 heures, un nouveau point sur la situation. D'après BFMTV, plusieurs villes se situent dans le viseur du gouvernement. Pour rappel, le passage en alerte maximale intervient après le dépassement de plusieurs indicateurs : plus de 250 cas pour 100 000 habitants aussi appelé taux d'incidence ; plus de 100 cas pour 100 000 habitants chez les personnes âgées ; 30 de patients Covid dans les services de réanimation. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Ce pourrait être le cas de villes figurant déjà en "zone d'alerte renforcée", comme Lille, Grenoble, Toulouse Lyon ou encore Saint-Etienne, pour lesquelles le ministre avait déjà jugé l'évolution "très préoccupante" la semaine dernière. Selon France Inter, "un quart des grandes métropoles vont basculer à partir de ce samedi en zone alerte maximale". La carte des zones d'alerte renforcée et zones d'alerte maximale Ministère de la Santé Lille et Saint-Étienne particulièrement touchées La métropole du Nord pourrait être la première concernée par de nouvelles restrictions. Toujours selon BFMTV, le taux d'incidence y est de 295, soit 45 points au-dessus du seuil d'alerte maximal fixé par le gouvernement. Il serait par ailleurs de 270 pour les personnes âgées de plus de 65 ans. La semaine dernière, le taux d'incidence dans le département s'élevait déjà à 200, avec un taux d'occupation des lits de réanimation par des patients atteints du Covid-19 de 30 . Même constat pour Saint-Étienne et Grenoble, qui connaissent respectivement des taux d'incidence s'élevant à 300 et 280. Au sein des deux métropoles, les seuils critiques seraient officiellement dépassés depuis mercredi. Lyon sur la corde raide, Toulouse épargnée ? Lyon, pour sa part, ne dépasserait pas encore le seuil d'alerte maximal de 250 cas pour 100 000 habitants. Mais la ville s'en approche, avec un taux d'incidence à 245. Les lignes rouges sont en revanche franchies en ce qui concerne les personnes âgées taux d'incidence de 146 , et le taux d'occupation des lits en réanimation, dépassant 30 , contre 27 il y a une semaine. LIRE AUSSI >> Le reconfinement, une mesure de dernier recours devenue un tabou pour le gouvernement En revanche, Toulouse ne devrait pas encore basculer. Deux indicateurs sur trois n'ont pas encore atteint le seuil critique. Le taux d'incidence y serait de 225 ce mercredi, mais déjà de 123 chez les personnes âgées. Et le taux d'occupation des lits en réanimation par des patients Covid en encore dans le vert, avec 28 dans la région Occitanie. Même chose pour Rennes, pour qui le taux d'incidence reste mesuré, à 137 cas pour 100 000 habitants, relaye Ouest-France. La métropole de Bordeaux avait, quant à elle, montré des signes "d'embellie", son taux d'incidence se situant la semaine dernière autour de 156. De quoi rester en alerte malgré tout. Pas de limitation des déplacements "Dans les endroits où ça circule trop vite, en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, et où on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions, comme celles qu'on a pu connaître par exemple dans les Bouches-du-Rhône ou dans Paris et la petite couronne", a fait valoir mercredi soir Emmanuel Macron lors d'un entretien sur TF1 et France 2. Les mesures devraient donc concerner en priorité les bars et les restaurants. Le chef de l'État a en effet exclu une nouvelle limitation des déplacements : "La stratégie qu'on a retenue n'est pas celle-ci, elle est de responsabiliser nos citoyens : nous ne sommes pas, et nous ne serons pas pour plusieurs mois dans un temps normal".
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/lille-lyon-saint-etienne-ces-villes-qui-pourraient-passer-en-zone-d-alerte-maximale_2135967.html
['société']
Accusée d'être une "profiteuse de pandémie", Pfizer double ses profits mais chute en bourse
Est-il temps de revoir certaines choses? On pouvait s'y attendre. Producteur du Comirnaty, l'un des vaccins les plus utilisés pour lutter contre la pandémie de Covid-19, inventeur également du Paxlovid, un traitement contre la maladie sur lequel les gouvernements misent gros,...
On pouvait s'y attendre. Producteur du Comirnaty, l'un des vaccins les plus utilisés pour lutter contre la pandémie de Covid-19, inventeur également du Paxlovid, un traitement contre la maladie sur lequel les gouvernements misent gros, Pfizer a annoncé des résultats financiers records. La firme a ainsi fait un chiffre d'affaires global de 81,3 milliards de dollars en 2021 71,1 milliards d'euros , son vaccin comptant à lui seul pour 32,3 milliards d'euros, en faisant l'un des produits pharmaceutiques les plus lucratifs de l'histoire. Et l'avenir? En rose, bien sûr: le Paxlovid montant en puissance, le vaccin reste plus indispensable que jamais, la firme prévoit un chiffre d'affaires compris entre 85,7 et 89,3 milliards d'euros en 2022. La bourse et les actionnaires de la firme pourraient donc légitimement sabrer le champagne et, le cas échéant, se friser les moustaches. À lire aussi Comment la France empêche le monde de produire plus de vaccins Raté. Ce ne fut pas le cas loin de là. Ces résultats pourtant platinés n'ont pas été considérés comme à la hauteur des prévisions par les marchés, qui ont fait chuter le titre Pfizer après leur annonce. 37billion in sales of its Covid-19 vaccine last year and yet the markets are not happy. We really live in a sick society. pic.twitter.com/A6bcoJnRT6 — Tahir Amin @realtahiramin February 8, 2022 Outre cette réaction ubuesque des marchés à des performances pourtant exceptionnelles, qui furent rappelons-le en partie permises par de lourds investissements publics, la situation pousse certaines ONG à accuser Pfizer et d'autres d'être des «profiteurs de pandémie», comme il y eut des profiteurs de guerre. Lucre pandémique C'est le cas de l'ONG britannique Global Justice Now, qui note que les 71 milliards de chiffre d'affaires de Pfizer en 2021 est plus élevé que le PIB de nombreuses nations, et qui accuse la firme «d'arnaquer les systèmes de santé publique». «Faire un tel carton alors que ses vaccins sont indisponibles pour tant de monde n'est rien de moins qu'une attitude de profiteur de pandémie», écrit ainsi Tim Bierley, l'un des membres de Global Justice Now. «Pfizer est désormais plus riche que la plupart des nations; elle s'est plus que suffisamment enrichie grâce à cette crise. Il est temps de suspendre la propriété intellectuelle et de briser les monopoles vaccinaux.» Comme l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament en France, codirigé par Pauline Londeix et qui ne ménage pas ses efforts pour militer pour une levée des brevets sur les vaccins, Global Justice Now espère donc de Pfizer qu'elle fasse un geste contre ses profits mais pour le monde. Moderna l'a déjà fait, en s'engageant publiquement à ne pas poursuivre quiconque copierait son sérum à ARN. À lire aussi Un indice économique va être nommé d'après un roman fantasy de Terry Pratchett Ce n'est pas gagné: on ne tarit pas un tel jackpot une fois enclenché. Aux plaintes de Global Justice Now, Pfizer a ainsi répondu par ses arguments habituels: les pays pauvres paient déjà moins chers que les pays riches, les vaccins coûtent une fortune à étudier puis à mettre sur le marché et sont le fruit de coûteuses recherches. Des coûts colossaux et une bonté envers les plus démunis qui n'ont pourtant pas empêché l'entreprise de faire un bénéfice net de 19,2 milliards d'euros l'an passé. C'est plus du double des 7,9 milliards de 2020, et le «meilleur» reste encore à venir.
slate.fr
https://korii.slate.fr/biz/covid-pfizer-double-profits-vaccin-chiffre-affaires-chute-bourse-accusations-profiteurs-pandemie
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Covid-19 : pourquoi ce fléchissement de la vaccination ?
La campagne de vaccination donne des signes d'essoufflement en France. Des centaines de milliers de créneaux restent libres, tandis que des centres de vaccination, pas assez fréquentés, vont fermer. . Société : video, Covid-19 : pourquoi ce fléchissement de la vaccination ?.
Les Français ont-ils renoncé à se vacciner ? À ce jour, sur un total de 52 millions d'adultes, un peu plus de 32 millions de personnes ont reçu au moins une dose. Un chiffre insuffisant pour atteindre l’immunité collective, indispensable face à l'émergence du variant Delta anciennement dit indien qui est "en train de devenir dominant dans le monde", selon le ministère de la Santé. "On a les doses, on a l'organisation, on ne peut pas passer à côté de cette chance", a indiqué mardi une responsable du ministère lors d'un point presse hebdomadaire, en soulignant que "300.000 créneaux sont disponibles dans les trois prochains jours pour des primo-injections". "Impossible d'imaginer qu'ils ne soient pas remplis" alors qu'ils permettront d'obtenir une deuxième dose d'ici à la mi-juillet, a-t-elle ajouté. La seule chose qui permettra d'être un rempart et un bouclier solide face à un rebond épidémique et une éventuelle quatrième vague, c'est la vaccination. La seule chose qui permettra d'être un rempart et un bouclier solide face à un rebond épidémique et une éventuelle quatrième vague, c'est la vaccination. - Dr Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches Pour autant, sur le terrain, certains centres restent désespérément vides. C'est le cas au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, non loin de Paris, où mardi après-midi, seul 200 primo-injections ont été réalisées. C'est cinq fois moins qu'il y a deux semaines. "Dès qu'on ouvrait des créneaux sur Doctolib, on voyait qu'ils étaient pris immédiatement. Ce n'est plus le cas depuis une dizaine de jours. En première injection, on est à 30 de nos créneaux proposés qui sont réservés", explique un responsable. Y a-t-il un ralentissement du rythme de la vaccination ? Non, si l'on regarde le nombre total d'injections réalisées quotidiennement en France, près de 574.000. Mais c'est vrai si on parle des primo-injections. Elles sont en baisse depuis 15 jours. Pourquoi un tel fléchissement ? Le 20H de TF1 sonde quelques Français dans le reportage en tête de cet article. "Parce que je vais partir, donc j'attends que mes vacances se terminent avant de me faire vacciner", avance une jeune femme. Autre raison invoquée : "Vu que je travaille toute la semaine, c'est compliqué de trouver un créneau", dit une autre. Pour Thomas Devlaeminck, membre de l'équipe Covid Tracker et Vite Ma dose, cela pourrait aussi s'expliquer par le fait que la plupart des indicateurs sont au vert. "Il y a de moins en moins de cas en France. Pour les gens, l'épidémie s'éloigne donc il y a moins besoin de se faire vacciner", analyse-t-il.
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/video-covid-19-pourquoi-ce-flechissement-de-la-vaccination-2189529.html
['société']
Covid-19 : la levée des dernières restrictions repoussée d’un mois en Angleterre
La poussée du variant Delta outre-Manche et la nouvelle hausse des contaminations quotidiennes contraignent Boris Johnson à revoir ses plans de déconfinement en Angleterre.
L’été commence mal au Royaume-Uni : le premier ministre s’est résolu lundi 14 juin à repousser de quatre semaines la levée des dernières restrictions anti-Covid en Angleterre. Il espère ainsi contenir l’inquiétante poussée du variant Delta grâce à la vaccination. ANALYSE. Covid-19 : vers une troisième vague au Royaume-Uni ? Le pays d’Europe le plus endeuillé par la pandémie près de 128 000 morts a pu rétablir au fil du printemps nombre de libertés auparavant perdues, grâce à un long confinement et une campagne de vaccination très efficace. L’euphorie et l’impression de victoire face au virus sont cependant assombries par la brusque dégradation observée ces dernières semaines, les contaminations passant de 2 000 à 7 000 par jour et les hospitalisations commençant à augmenter, même si le nombre de décès par jour reste inférieur à 10. Cette tendance est attribuée au variant Delta initialement détecté en Inde, désormais dominant dans le pays et représentant 96 des nouveaux cas. Pour se donner du temps et éviter d’aggraver la tendance, Boris Johnson, longtemps réticent, a annoncé lundi 14 juin avoir pris la « décision difficile » de repousser du 21 juin au 19 juillet la dernière étape de son plan de déconfinement pour l’Angleterre chaque nation du Royaume ayant son propre calendrier . « Quelques semaines cruciales » pour poursuivre la vaccination Cette dernière doit se traduire par la fin de la limitation à six des réunions en intérieur, l’autorisation pour les pubs de servir au bar et pour les salles de spectacles d’opérer à pleine capacité. Seule concession, les réceptions de mariage ne seront plus limitées à 30 invités dès le 21 juin. « Nous ne pouvons pas continuer alors qu’il existe une réelle possibilité que le virus surpasse les vaccins et que des milliers de décès supplémentaires s’ensuivent », a plaidé Boris Johnson. VOS QUESTIONS. « Avec le Covid, peut-on partir en week-end à Londres ? » Il a expliqué vouloir donner au service de santé « quelques semaines cruciales » pour poursuivre la vaccination. « Il faut être clair sur le fait que nous ne pouvons pas tout simplement éliminer le Covid, nous devons apprendre à vivre avec », a-t-il averti, estimant que la campagne d’immunisation devait le permettre. L’objectif est désormais de proposer d’ici au 19 juillet une première dose à tous les adultes et deux doses à deux tiers des adultes, dont tous les plus de 50 ans et les personnes vulnérables. Actuellement, près de 80 des adultes ont reçu une dose mais seulement 57 deux doses. Une décision populaire Selon les études menées par les autorités sanitaires britanniques, les vaccins sont moins efficaces contre les formes symptomatiques du variant Delta que les autres variants avec une seule dose, mais deux doses des vaccins Pfizer ou AstraZeneca sont efficaces à plus de 90 contre les hospitalisations. « Nous sommes engagés dans une course contre le virus et les vaccins doivent en prendre la tête », a insisté le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance. À LIRE. Covid-19 : obligation d’isolement pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni Le report annoncé lundi est très populaire au sein du public, inquiet de voir la situation se dégrader : selon un sondage de l’institut YouGov, 71 des personnes interrogées y sont favorables et 54 chez les 18-24 ans, moins à risque. Il provoque cependant la furie d’une partie du camp conservateur de Boris Johnson, remonté contre les atteintes interminables aux libertés, et la consternation dans les milieux économiques et culturels concernés.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/Covid-19-levee-dernieres-restrictions-repoussee-dun-mois-Angleterre-2021-06-15-1201161222
['international']
Covid-19, emploi, démocratie... Les jeunes coincés dans une spirale de pessimisme
Les entraves pour se projeter vers l'avenir se multipliant, le moral de la jeunesse est en berne. La survenue du Covid place les nouvelles générations dans un embarras au double sens du terme. D'abord, elle pose un obstacle inattendu à leur cheminement vers l'âge adulte...
Temps de lecture: 5 min La survenue du Covid place les nouvelles générations dans un embarras au double sens du terme. D'abord, elle pose un obstacle inattendu à leur cheminement vers l'âge adulte et vers l'autonomie, alors que plusieurs facteurs étaient déjà présents pour freiner cette avancée, comme la difficulté d'insertion pour les jeunes sans formation et, parallèlement, pour les autres, la pression à pousser les études le plus loin possible, ou la difficulté à financer un logement à soi pour les étudiants et pour une partie de ceux qui travaillent déjà. Ensuite, elle les met dans un embarras au sens de perplexité: il est difficile de s'accrocher à un projet quand l'accès aux cartes qui permettent d'inventer son avenir se restreint brutalement. Dans L' ge des possibles, film culte des années 1990, Pascale Ferran décrit les tâtonnements existentiels d'une poignée de jeunes adultes qui hésitent à s'engager face à l'éventail d'opportunités encore ouvertes. Cette image d'un horizon large disparaît quand tout projet personnel est soumis à la versatilité de décisions administratives et que l'économie chancelle. À LIRE AUSSI La jeunesse, génération sacrifiée de la crise du Covid-19 La perte d'autonomie Listons les obstacles inédits qui ont surgi pour les post-adolescents. D'abord, les difficultés à suivre sereinement le cours de leurs études puisque, dès mars, toutes les universités se sont reconverties à l'enseignement à distance et que depuis, elles n'ont été entrouvertes que pendant de courtes périodes en particulier en octobre . Or, la vie universitaire, avec sa sociabilité, les opportunités d'enseignements, de rencontres et d'offres culturelles, est un sas initiatique en soi, et n'a rien à voir avec le fait de suivre des cours par écran interposé à partir de sa chambre. Les entraves pour s'autonomiser se multipliant, le moral de la jeunesse est en berne. Ces mauvaises conditions pédagogiques se sont doublées d'un chemin de croix pour trouver des stages ou mener des enquêtes ou des recherches personnelles, pourtant aujourd'hui chainons indispensables des cursus universitaires, sans parler de l'impossibilité de séjours à l'étranger, requis eux aussi dans nombre de cursus. À ces affres, est apparue la crise de l'emploi qui aujourd'hui touche tous les jeunes, même les frais émoulus bien diplômés. Enfin, à un âge où la construction identitaire et le rapport au monde se nourrissent de liens amicaux et amoureux, et où la vie du corps et les émotions sont primordiales, cette effervescence a été contrainte de se discipliner, abandonnant beaucoup de millennials à une insolite solitude et/ou au retour au bercail familial. Pendant le premier confinement, 47 des étudiants français ont changé de logement, la plupart du temps pour retourner chez leurs parents, et trouver un cadre de vie plus confortable les élèves étudiants des grandes écoles plus de 50 ont été les plus nombreux à aller vivre ailleurs, contre 39 des étudiants de l'université. Aux États-Unis, fermeture des universités et chômage aidant, on a observé un retour massif des moins de 30 ans chez leurs parents, au point qu'en septembre 2020 une majorité de cette classe d'âge vit dans son foyer d'origine, soit plus que pendant la Grande récession. Les entraves pour s'autonomiser se multipliant, le moral de la jeunesse est en berne. À LIRE AUSSI La génération Z pourrait être marquée durablement par le coronavirus Perception des jeunes adultes sur leur sort Les deux mois passés en confinement en famille ou seuls au printemps 2020 resteront gravés dans les esprits de la jeunesse tant il s'agit d'une expérience inédite. Plusieurs enquêtes ont montré comment, pour elle, cette période a été traversée par de l'angoisse, de la diminution de sommeil, et même pour certains d'entre eux la peur d'un ébranlement de leur santé mentale, et/ou une augmentation de pratiques addictives. Un point intéressant: en mars-avril beaucoup de jeunes ne sont presque pas sortis, non pas par goût de l'enfermement mais sans doute parce qu'ils ont l'habitude de la sociabilité à distance, et aussi par peur d'être infectés et par sens de leur responsabilité sociale; de ce fait ce sont les personnes âgées qui ont le plus mis le nez dehors. Le retour au confinement en novembre n'a plus le charme d'un moment exploratoire inédit limité dans le temps. Il déclenche plutôt la fatigue de la répétition, et la détresse psychologique qu'entraîne l'accumulation d'entraves pour se projeter vers l'avenir. En puisant à diverses sources, le Financial Times dresse un tableau du moral des jeunes 18-34 ans face à la pandémie. On note ainsi leur scepticisme face à l'action des pouvoirs publics. Une grande partie d'entre eux ont le sentiment que ces derniers ne contrôlent pas grand chose de la crise sanitaire: près de 80 en Espagne, aux États-Unis et en Grande-Bretagne; 60 en France, 42 en Allemagne, les taux, sans surprise, étant sensiblement meilleurs dans les pays asiatiques Ipsos Mori Survey, octobre 2020 . À LIRE AUSSI La santé mentale des étudiants fragilisée par le premier confinement Ensuite, la confiance envers la démocratie chez les jeunes adultes, déjà en érosion depuis 2016, connaît une chute libre elle passe de près de 50 à 35 . Or, cette spirale de pessimisme est purement générationnelle, alors que pour les baby-boomers, la confiance démocratique navigue de façon assez étale un peu au-delà de 50 pour la même période, et est encore plus élevée chez les plus âgés étude sur soixante-quinze pays, Center for the future of Democracy . Enfin, selon une étude de l'OCDE, la première préoccupation des 15-29 ans est devenue leur santé mentale 55 d'entre eux , avant la question de l'emploi et même de l'éducation. L'article du FT se conclut par une image en demi-teinte, éclairée par quelques entretiens. Certes, on relève le pessimisme de jeunes Américains confinés: «Je suis devenue une nonne alcoolique», «la pandémie a détruit plein d'aspects de ma vie», «je deviens un peu nihiliste», etc. Mais, parallèlement, cette situation imprévue a impulsé des réflexes de résilience: repenser sa vie, se réorienter professionnellement, se recentrer avec plus de sérieux sur ses études. En France, les 18-24 ans pensent que la lutte contre le Covid doit être prioritaire. Le spleen de la jeunesse ne se traduit pas en rejet massif des gestes barrières. En effet, en contradiction avec le discours sur «ces jeunes qui font n'importe quoi», ils se manifestent plutôt conciliants pour adopter des comportements de vigilance: ainsi, en France, les 18-24 ans pensent que la lutte contre le Covid doit être prioritaire, et sont d'accord pour limiter leur liberté dans une proportion plus élevée que les jeunes adultes actifs de 25-34 ans plusieurs sondages vont dans ce sens . Cette attitude favorable à la prudence révèle un autre aspect de leur psychologie et elle n'est pas incompatible avec le fait qu'une partie des étudiants ou jeunes travailleurs fasse fi des recommandations sanitaires et continuent de sortir et de faire la fête comme avant, répondant au besoin intense d'interactions et de sociabilité propre à leur âge. Ce comportement dissonant je sais que je dois me protéger, mais finalement je fais juste le contraire existe à l'égard d'autres risques, comme le binge-drinking ou l'excès de vitesse sur la route. Un arrêt en plein envol Le modèle éducatif français pousse à l'autonomie, et à l'émancipation à l'égard des cadres familiaux. Aider le jeune à se construire soi-même est toujours dans l'horizon des éducateurs ou éducatrices et des parents, mais avec les questions d'emploi et de formation, l'autonomisation des jeunes adultes était déjà devenu un cheminement de longue durée, erratique dans son circuit, et toujours réversible par exemple, l'âge moyen de départ du domicile familial ne cesse de s'élever en France, il est de 24 ans et à 30 ans, 15 des hommes habitent encore chez leurs parents . La crise Covid-19 concourt aujourd'hui à ramener plus que jamais les post-ados dans le giron familial, leur faisant alors subir un arrêt brutal en plein envol: un déraillement, dont on commence tout juste à évaluer le coût psychologique.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/197519/generation-jeunes-pandemie-covid-19-emancipation-moral-sante-mentale-economie-democratie
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Les vaccins resteraient efficaces contre la nouvelle variante du Covid-19
Les experts de l'Union européenne sont arrivés à la conclusion que les vaccins actuels contre le coronavirus restaient efficaces face à la nouvelle variante du Covid-19 repérée notamment en Grande-Bretagne, a annoncé dimanche soir le gouvernement allemand.
"D'après tout ce que nous savons à l'heure qu'il est et à la suite d'entretiens qui ont eu lieu entre les experts des autorités européennes", la nouvelle souche "n'a pas d'impact sur les vaccins" qui restent "tout aussi efficaces", a déclaré le ministre de la Santé Jens Spahn, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE, sur la chaîne de télévision publique ZDF.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/les-vaccins-resteraient-efficaces-contre-la-nouvelle-variante-du-covid-19-5fdfa6d77b50a652f7e8f967
['santé', 'environnement']
Coronavirus : Emmanuel Macron, entre goût du risque et effet de surprise
Après avoir décidé de ne pas reconfiner et donner une interview surprise, le président de la République revient à ses fondamentaux en cultivant à la fois le goût du risque et l'effet de surprise.
Publié le 05/02/2021 à 06:48 "Le risque c'est mon ADN politique". Il y a quelques jours, Emmanuel Macron assumait sa ligne politique devant la presse étrangère. La crise du coronavirus aura été sur le plan politique une épreuve pour le chef de l'État qui s'est métamorphosé en chef de guerre, puis en annonciateur des "jours heureux" et enfin en président esquissant une remise en cause et reconnaissant des erreurs dans la gestion de la crise. Désormais, Emmanuel Macron endosse le costume qu'il sied le plus, celui fonceur solitaire qui détonne. Le président de la République revient ainsi à ses fondamentaux en cultivant à la fois le goût du risque et l'effet de surprise. Après avoir essayé à plusieurs reprises de se détacher de l'actualité liée à la crise sanitaire et économique en faisant émerger de nouvelles thématiques en vue de la présidentielle de 2022, le chef de l'État a décidé de reprendre le dossier en main, n'hésitant à confronter les avis au sein de son gouvernement : crise sanitaire contre crise économique. Des annonces surprises sur la vaccination C'est ainsi à la surprise générale que le président de la République a pris la décision de ne pas reconfiner la semaine dernière. Un pari, selon l'éditorialiste politique de RTL Olivier Bost, mais un pari calculé. "La situation est très sérieuse, grave, mais pas hors de contrôle", résumait un proche d’Emmanuel Macron. Le choix du président de la République aura surtout eu comme conséquence politique de fragiliser les défenseurs de la ligne sanitaire Jean Castex et son ministre de la Santé Olivier Véran, au sein de l'exécutif. Autre jour, autre surprise : le président de la République fait une interview éclair lors du Journal Télévisé de TF1 et tient la promesse que "d'ici à la fin de l’été, nous aurons proposé à tous les Français adultes qui le souhaitent un vaccin". Un entretien dont les ministres, en réunion à ce moment-là, n'ont pas été informés en amont. Selon L'Express qui cite l'Élysée, seul Jean Castex avait eu vent de la nouvelle. Au sein de la macronie, on approuve évidemment la décision surprise du chef de l'État. "Cette interview était un coup de zoom nécessaire, qui met en lumière un agenda des solutions", explique un cadre. On s’est habitué à être parfois un peu loin des décisions Un ministre dans "Le Figaro" Partager la citation Au sein du gouvernement, les ressentis oscillent entre acceptation et résignation. "J’ai découvert cette déclaration sur mon téléphone sur les coups de 21 heures, en allant dîner avec mon collaborateur après la réunion avec le premier ministre. La blague ! Même si après tout, le président parle quand il veut", raconte un membre du gouvernement au Figaro. Une ministre indique à L'Express : "Ça ne me choque pas outre mesure. Ce n'est pas parce que je suis ministre que je dois être au courant de tout". Le côté jupitérien d'Emmanuel Macron n'est jamais bien loin si l'on en croit un autre ministre qui reconnait, dans Le Figaro, que "c’est comme ça". "Je sais que si je veux des infos je peux sonder mes collègues qui en ont, mais on s’est habitué à être parfois un peu loin des décisions", ajoute-t-il. Une popularité qui grimpe chez les 18-24 ans Les décisions d'Emmanuel Macron et la communication qui s'en suit inquiètent certains membres de la majorité. En particulier, la députée Agir Valérie Petit qui juge que "l'État va parfois trop loin dans les restrictions de liberté". Il "semble avoir du mal à rendre des comptes. Il ne sait pas se réguler lui-même. La meilleure réponse à la désobéissance civile c’est de faire refonctionner la démocratie représentative correctement". Dans les sondages, Emmanuel Macron semble renouer avec les beaux jours. Selon le baromètre Elabe pour Les Échos et Radio Classique, la cote de popularité du président de la République frôle désormais 50 , chez les 18-24 ans. Une courbe qui ne cesse de grimper. "Emmanuel Macron a réussi à exprimer une véritable empathie chez les jeunes, c'est une zone de force pour lui", explique Bernard Sananès, président d'Elabe, au journal. Alliant paris risqué et effet de surprise, le style Macron fonctionne pour certains. "C’est son ADN, on ne le changera pas. Il fait ce qu’il veut quand il veut", résume une ministre au Figaro.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-emmanuel-macron-entre-gout-du-risque-et-effet-de-surprise-7900000148
['politique']
Les tests PCR amplifient-ils "artificiellement" le nombre de cas de Covid-19 ?
C’est ce qu’assure Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, dans une tribune parue dans le journal Le Monde. Les virologues et microbiologistes interrogés par Marianne pointent un faux débat. Explications.
Aurait-on abusé des tests PCR pour confiner des personnes alors qu’elles n’étaient pas contagieuses ? C’est en résumé la question que pose une tribune parue dans le journal Le Monde ce samedi 7 novembre. Accusateur, le texte, coécrit par le vétérinaire Patrick Guérin et Didier Sicard , ancien président du Comité consultatif national d’éthique CCNE , pointe la sensibilité des tests PCR. D’après les deux auteurs, "des biais amplifient artificiellement le nombre de cas positifs et faussent la perception de la gravité de l’épidémie". Une analyse unanimement nuancée voire contestée par plusieurs virologues et biologistes interrogés par Marianne. Explications. Comment fonctionnent les tests PCR ? Pour rappel, le test RT-PCR est la principale technique de dépistage du Covid-19 dans tous les pays du monde touchés par la pandémie. Grâce à un prélèvement naso-pharyngé, un biologiste va chercher à amplifier la matière génétique du virus afin de déterminer si le patient est porteur du Covid ou non. Cette amplification se fait en plusieurs "cycles" variant de 20 à 40 . À partir d'un certain seuil appelé Ct , il peut distinguer un échantillon positif d’un négatif. Quels sont les biais évoqués par Didier Sicard et Patrick Guérin dans leur tribune ? Selon leurs mots, "le coefficient d’amplification dit "Ct", c’est-à-dire le chiffre à partir duquel apparaît la fluorescence, est essentiel. Plus le chiffre est bas, plus la charge virale est élevée, donc la contagiosité, et inversement". Ils ajoutent : "la présence de fragments de SARS-CoV-2 dans les fosses nasales n’entraîne pas automatiquement la maladie, ni la contamination". Une théorie déjà reprise fin août par un article du New York Time. Et pour cause : plus il y a de cycles Ct dans l'échantillon analysé, plus la charge virale est faible. De fait, plus la charge virale est faible, moins le patient est contagieux. D'où une question : faut-il distinguer les faibles contaminations des plus fortes ? Et ne pas isoler les premières ? Face au débat naissant, Jérôme Salomon, le directeur général de la santé a même saisi la Société française de microbiologie SFM le 11 septembre dernier. Dans un avis rendu fin septembre, celle-ci notait qu "à ce jour, aucune recommandation n’a été émise quant à l’interprétation ... des résultats faiblement positifs. Cependant, la distinction entre les situations à fort ou faible risque infectieux est importante pour prioriser les efforts et les précautions à mettre en place". Un avis, qui à l'heure actuelle est toujours au stade de recommandation. Autrement dit, les instances sanitaires ne distinguent pas les personnes à fort risque infectieux des personnes présentant moins de risques. Or pour Didier Sicard et Patrick Guérin "des personnes ont été confinées par milliers inutilement, alors qu’elles n’étaient plus contagieuses, et ce pour un coût exorbitant pour les finances publiques et l’activité économique". Reste que cette interprétation des résultats des tests PCR n’a rien d’évident. La société française des microbiologistes le dit elle-même. Pourquoi les instances sanitaires ne distinguent-elles pas les "cas positifs" des "faiblement positifs" ? D’après l’institution, pour juger au mieux du niveau de contagiosité d’une personne, il est nécessaire de prendre en compte à la fois le résultat de son test soit la biologie , mais également le contexte clinique du patient. À savoir la raison de son test : est-il cas contact ? Symptomatique ? Doit-il prendre un avion ? "Certains résultats faiblement positifs peuvent s’expliquer par le fait que le patient est au début de la maladie et donc pas encore contagieux", souligne Jacques Izopet, professeur de virologie au CHU de Toulouse. "Il pourra donc l’être quelques jours après". De son côté, Stéphanie Haïm-Boukobza, responsable du pôle infectiologie d’un laboratoire d’analyse et membre du syndicat des jeunes biologistes médicaux SJBM , prévient que ce taux de charge virale peut aussi dépendre de la technique utilisée pour réaliser le test ainsi que de sa qualité. "Si un test est mal fait et que l’écouvillon n’a pas été assez enfoncé, le test peut ressortir avec un faible taux de positivité simplement parce que l’on a pas assez prélevé de matière et non pas parce que la personne est vraiment moins contagieuse", détaille la biologiste. Des personnes moins contagieuses ont-elles été confinées "inutilement" ? Les professionnels contactés par Marianne ne le nient pas. Néanmoins, l'hypothèse ne reflète pas la situation du plus grand nombre. "Quel est l’objectif premier du test ?", interroge le microbiologiste Etienne Decroly. "On teste les gens parce que, dès lors qu’ils sont positifs, cela leur permet de s’isoler et d’éviter de contaminer d’autres personnes", souligne-t-il, un brin agacé. D'après le chercheur, le débat est ailleurs. Pour le prochain déconfinement, "préoccupons-nous de rendre des résultats de tests en moins de 24 heures pour que les gens s’isolent vite. Aussi, mettons l’accent sur l’isolement, cherchons à voir si les personnes testées positives peuvent bien s’isoler. Il vaut mieux isoler un peu trop de personnes faiblement positives que d’en arriver à un confinement généralisé", estime-t-il. Contacté, Didier Sicard a dit "manquer de disponibilités" pour nous répondre.
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/sante/les-tests-pcr-amplifient-ils-artificiellement-le-nombre-de-cas-de-covid-19
['santé', 'société']
Élections américaines : le rôle majeur des seniors
En Floride, les seniors pourraient jouer un rôle déterminant dans le scrutin. Ils avaient massivement voté pour Donald Trump il y a quatre ans, mais sa gestion de l'épidémie de coronavirus ne les a pas convaincus.
La Floride héberge un véritable paradis des seniors. "The Villages" abrite 125 000 habitants. Interdite aux moins de 55 ans, cette communauté est traditionnellement acquise aux conservateurs. Partisans de Donald Trump, un homme et sa femme arborent les couleurs du candidat à sa réelection jusque sur le court de tennis. "Comme j'ai l'habitude de le dire, Trump n'est peut-être pas un homme parfait, mais il est l'homme parfait pour le poste", sourit le retraité. Ce n'est pas du tout l'avis d'Ed, un autre résident de la communauté. Des "républicains pour Biden" Tous les jours, ce senior se poste sur la route des terrains de golf avec des pancartes anti-Trump. L'une d'entre elles rappelle le nombre de morts du coronavirus dans le pays de l'oncle Sam. "Au début, il disait que ce n'était pas vrai. Des milliers de personnes étaient en train de mourir en Italie et en France, et Trump disait que c'était une histoire montée par les démocrates", se souvient-il. Entre les pro-Trump, majoritaires, et les anti-Trump, la guerre est déclarée. Dans ce microcosme, tous les coups semblent désormais permis. Un républicain, néo-partisan de Joe Biden, en a fait les frais il y a quelques jours en découvrant sa pelouse vandalisée, avec un "Trump" tagué à l'essence. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/elections-americaines-le-role-majeur-des-seniors_4149341.html
['politique', 'international']
Les gestes barrières, utiles aussi pour réduire la consommation d'antibiotiques
Grâce aux gestes barrières, largement utilisés en raison de l’épidémie de coronavirus, de nombreuses maladies ne circulent plus, ou très peu, en France. Une excellente nouvelle, car moins d’antibiotiques sont prescrits, analyse le Dr Jimmy Mohamed, le consultant santé d’Europe 1.
C’est l’un des paradoxes de l’épidémie de coronavirus. Grâce à elle, les Français tombent moins malades car ils utilisent massivement les gestes barrières, qui sont autant de frein à la propagation d’autre maladie que le Covid-19. Et ça, selon le Dr Jimmy Mohamed, consultant santé d’Europe 1, c’est une excellente nouvelle dans la lutte contre l’antibiorésistance, ce phénomène qui entraine une moindre efficience des antibiotiques, trop souvent prescrits par les médecins et consommés par les patients. "Tout d'abord, il faut rappeler que les antibiotiques ont sauvé des millions de vies au travers d’infections qu'on peut désormais traiter, qui était incurables à l'époque, comme une pneumonie, la tuberculose ou une septicémie. Ces antibiotiques ont été découverts en 1928 par Alexander Fleming, mais il a fallu attendre les années 1940 avant d'avoir une industrialisation des antibiotiques. Tout cela pour faire comprendre que c'est assez récent, alors qu'à l'échelle de l'humanité, les bactéries sont là depuis des millions d'années. Moins d'infections virales, moins de prescriptions d'antibiotiques À mesure qu'on traite les infections avec des antibiotiques, les bactéries qu'on cherche à détruire vont devenir de plus en plus résistantes. Car quand vous mettez de la pénicilline, par exemple, vous allez tuer 99,9 des bactéries. Il va donc toujours rester un petit fragment et ce petit fragment va devenir résistant. Il va créer des mécanismes pour s'adapter et résister à ces antibiotiques. Or, ce qui se passe dans la vraie vie, c'est que ces antibiotiques sont prescrits en médecine de ville, quand vous allez voir votre médecin généraliste pour une rhinopharyngite, une bronchite, une gastro ou même la grippe. Or, avec les gestes barrières, toutes ces infections virales, on ne les voit plus. Il n'y a plus de grippe, il n'y a plus de bronchite, il n'y a plus d'infection classique en dehors du Covid. Et donc, avec ces gestes barrières, le fait de se laver les mains, d'être à distance, de mettre un masque, ça va faire qu'on aura moins d'infections virales et donc moins de prescriptions d'antibiotiques. Les antibiotiques ne servent à rien contre le coronavirus Il faut se souvenir que le Covid est une infection virale et que sur un virus, un antibiotique ne marche pas. Alors ce qu'on a observé, c'est que les patients qui arrivaient aux urgences pour des Covid un peu sévères étaient tous mis par leur médecin sous antibiotiques, notamment l’Azithromycine. Cet antibiotique avait été proposé par le professeur Raoult dans son protocole et par conséquent beaucoup ont prescrit de l’Azithromycine à tort. Donc, on va peut-être créer des résistances en faisant ça. Je peux comprendre les patients. Quand vous avez cette infection, de vouloir avoir un traitement, on ne peut pas vous en vouloir. Et on peut aussi comprendre les médecins de vouloir proposer un traitement, car nous n'avons pas de traitement de référence pour le Covid. Mais ça ne sert strictement à rien. Même chose quand vous avez une bronchite. Ce n'est pas parce que ça tombe sur les bronches qu'il faut prescrire des antibiotiques. D'une façon générale, ce que vous devez retenir c'est qu'une infection virale respiratoire évitée, c'est un antibiotique qui est préservé."
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/les-gestes-barrieres-utiles-aussi-pour-les-antibiotiques-4007537
['santé']
Les cas de covid-19 en forte hausse dans les écoles entre le 12 et le 18 octobre
On a compté, pour la septième semaine de cours de cette année scolaire, 3612 cas de covid-19 sur 900.000 élèves, soit une proportion de 0,4 .
L'ONE a communiqué ses relevés hebdomadaires des cas de covid-19 et de mises en quarantaine signalés dans les écoles. L’augmentation du nombre de nouveaux cas est énorme: on est passé en une semaine de 2091 à 3612 élèves infectés dont 2702 élèves de secondaire , et de 598 à 1166 membres du personnel. ONE Les augmentations les plus fortes sont constatées dans les provinces de Liège, du Hainaut et de Namur. ONE L'incidence des cas à l'école est calculée sur une période de 14 jours depuis quelques semaines. Dans le fondamental, elle atteint 587 cas pour 100.000 élèves et elle explose à 1117 cas pour 100.000 élèves dans le secondaire! Par ailleurs, au moins 17429 élèves et étudiants et 836 membres du personnel ont été nouvellement mis en quarantaine pendant cette semaine-là on venait respectivement de 9499 et 575 personnes . A noter, en plus, que pour 21 des cas signalés dans les écoles, le nombre de mises en quarantaine qui en découle n’a pas pu être transmis. ONE Précision importante: au moins 78 des membres du personnel nouvellement mis en quarantaine l’ont été suite à un contact étroit avec un autre membre du personnel infecté. Il faut rappeler que les chiffres correspondent aux cas communiqués. Une partie passe certainement sous les radars. En outre, l'ONE explique que vu la surcharge de travail, les services PSE et PMS n'ont pas pu transmettre l'ensemble de leurs données. On n'a donc qu'une vue très partielle de la situation.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/les-cas-de-covid-19-ont-explose-dans-les-ecoles-entre-le-12-et-le-18-octobre-5f919a779978e231396c42f5
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La majorité des résidents des maisons de repos à Bruxelles ont reçu la deuxième dose
La plupart des résidents des maisons de retraite à Bruxelles sont à présent vaccinés contre le coronavirus, après avoir reçu la deuxième dose du vaccin, indique vendredi Inge Neven, responsable du service de l'inspection de l'hygiène de la Cocom.
La deuxième dose est également administrée depuis cette semaine au personnel. La campagne de vaccination dans les maisons de repos bruxelloises touche donc à sa fin. "87 des résidents ont été vaccinés. Certains ont manqué leur vaccin pour cause de maladie ou autre mais ils seront pris en compte dans une deuxième série de commandes", selon Inge Neven. La Commission communautaire commune offre en effet la possibilité aux maisons de repos de commander de nouveaux vaccins pour les résidents qui n'ont pas pu être vaccinés pour différentes raisons. La vaccination du personnel a débuté le 18 janvier. Depuis cette semaine, les deuxièmes doses sont administrées.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/la-majorite-des-residents-des-maisons-de-repos-a-bruxelles-ont-recu-la-deuxieme-dose-60267f57d8ad5809d07b7855
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Covid-19: tous les vaccins doivent pouvoir être administrés par les pharmaciens, juge la HAS
Tous les vaccins contre le Covid-19 doivent pouvoir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins, afin d'accélérer la campagne de vaccination, a recommandé mardi la Haute autorité de santé HAS .
Tous les vaccins contre le Covid-19 doivent pouvoir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins, afin d'accélérer la campagne de vaccination, a recommandé mardi la Haute autorité de santé HAS . Jusqu'à présent, la HAS estimait que seul le vaccin d'AstraZeneca pouvait être injecté par les pharmaciens et les sages-femmes, et pas les deux autres disponibles en France, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. L'extension des compétences de tous ces professionnels de santé "est un levier d'accélération de la campagne" de vaccination, a souligné la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, lors d'une conférence de presse en ligne. L'objectif est de "diversifier le profil des vaccinateurs, de multiplier les lieux de vaccination et, in fine, de simplifier cette vaccination", a-t-elle poursuivi, en estimant que "la vaccination par les pharmaciens va pouvoir fluidifier et accélérer le processus de vaccination". Une fois formulés, les avis de la HAS doivent ensuite être approuvés par le gouvernement pour entrer en vigueur. Outre l'administration des vaccins, la HAS préconise aussi d'étendre les compétences des différents professionnels de santé pour leur prescription. Elle recommande ainsi que les pharmaciens puissent prescrire tous les vaccins contre le Covid, sauf aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d'un problème sanguin appelé trouble de l'hémostase. De plus, elle conseille que les sages-femmes puissent aussi prescrire les vaccins aux femmes, "en particulier les femmes enceintes". Pour l'instant, les vaccinations contre le Covid ont essentiellement lieu dans les hôpitaux et les centres de vaccination. Une nouvelle étape de la campagne s'est toutefois ouverte jeudi dernier, avec la possibilité pour les médecins de ville et médecins du travail d'injecter le vaccin d'AstraZeneca aux personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités. Par ailleurs, la HAS a justifié dans son avis la décision d'administrer désormais le vaccin d'AstraZeneca aux plus de 65 ans, annoncée la veille par le ministre de la Santé Olivier Véran. Cet élargissement a été motivé par de nouvelles données venant d'une étude menée en Ecosse, qui montrent des "pourcentages d'efficacité extrêmement encourageants" du vaccin d'AstraZeneca pour éviter l'hospitalisation chez les plus âgés, a expliqué Elisabeth Bouvet, présidente de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Cette étude montre notamment que 28 à 34 jours après la première injection, le vaccin d'AstraZeneca était efficace à 94 pour éviter l'hospitalisation, alors qu'il a "été administré majoritairement chez les patients de plus de 65 ans", selon la HAS. Dans son avis, la HAS "souligne toutefois que ces résultats portent sur les hospitalisations et ne quantifient pas l'impact du vaccin AstraZeneca sur la survenue de formes symptomatiques de la maladie, ni sur la réduction des décès". Pour autant, "ces résultats nous permettent sans arrière-pensée d'étendre l'utilisation du vaccin AstraZeneca aux plus de 65 ans, et ce sans limite d'âge supérieure", a commenté la Pr Le Guludec. Dans un premier temps, la HAS avait préconisé le 2 février de ne pas administrer le vaccin d'AstraZeneca aux plus de 65 ans. "Les données cliniques disponibles à ce moment-là n'étaient pas suffisantes" pour cette classe d'âge, s'est justifiée la Pr Le Guludec, en rappelant que la HAS "réactualise ses avis en fonction des données qui sortent". Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. "Pour les personnes qui ont 75 ans et plus, c'est toujours le Pfizer ou le Moderna" qui sera injecté "en centre de vaccination", a précisé M. Véran lundi soir.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2538268-covid-19-tous-les-vaccins-doivent-pouvoir-etre-administres-par-les-pharmaciens-juge-la-has/
['santé']
Covid : un test négatif obligatoire avant d'aller en Corse, "le gage de vacances sereines"
Le préfet de Corse a annoncé que les personnes se rendant sur l'île devraient présenter un test négatif à partir du samedi 19 décembre. Cette décision est saluée par Laurent Carlini, médecin généraliste à Ajaccio, d'autant plus que la période hivernale est propice aux diverses contaminations.
Pour tenter de juguler l'épidémie de coronavirus, qui a arrêté de refluer au niveau national, les territoires les plus épargnés de France tentent de se protéger. C'est le cas en Corse : les personnes qui souhaitent se rendre sur l'île de Beauté à partir du samedi 19 décembre devront avoir fait un test PCR ou antigénique 72 heures avant d'embarquer sur un bateau ou dans un avion, comme l'a annoncé samedi le préfet de la région insulaire. Pour Laurent Carlini, médecin généraliste à Ajaccio interrogé par Europe 1, il s'agit avant tout d'une mesure "préventive, d'anticipation et de bon sens". "Tirer les leçons des erreurs" En Corse, où le taux d'incidence du Covid-19 est actuellement faible, un rebond du nombre de cas décelés avait ainsi été constaté lors de la période estivale, au moment du premier déconfinement. "Il y a eu un 'ensemencement' provoqué par toutes ces contaminations silencieuses pendant l'été, liées à un brassage de populations" extérieures à l'île, rappelle le généraliste. "L'idée, c'était de tirer des leçons des erreurs du premier déconfinement et de se donner les moyens de réussir le second déconfinement", insiste Laurent Carlini. "D'autant plus qu'on arrive sur une période hivernale, donc propice aux pathologies respiratoires et virales, notamment la grippe." Une mesure "rassurante" Pour le généraliste, certain que "le but de cette mesure n'a jamais été d'opposer l'économie et la santé", il en va de la qualité du séjour passé par les touristes pendant les fêtes de fin d'année la mesure est valable jusqu'au 8 janvier : "Si je suis amené à prendre l'avion ou le bateau, c'est toujours plus rassurant de savoir que tous ceux qui qui s'y trouvent ont été testés au préalable et qu'ils sont tous négatifs. C'est quand même un gage de passer des vacances sereines."
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/covid-un-test-negatif-obligatoire-avant-daller-en-corse-le-gage-de-vacances-sereines-4012016
['société']
Grey's Anatomy Saison 17 : après Patrick Dempsey, un autre grand retour dans la série !
Actuellement diffusée aux États-Unis, la saison 17 de la série médicale « Grey’s Anatomy » se déroule dans un contexte de pandémie mondiale de coronavirus. L’occasion pour le show médical de faire vivre à ses personnages ce fait d’actualité.Mais la saison 17 de « Grey’s Anatomy » n’est pas que...
Actuellement diffusée aux États-Unis, la saison 17 de la série médicale « Grey’s Anatomy » se déroule dans un contexte de pandémie mondiale de coronavirus. L’occasion pour le show médical de faire vivre à ses personnages ce fait d’actualité. Mais la saison 17 de « Grey’s Anatomy » n’est pas que celle du coronavirus, elle est aussi celle des surprises sous la forme du retour de deux personnages emblématiques de la série. Deux personnages qui sont morts dans les saisons précédentes Deux retours inattendus ! Attention, la suite de cet article contient des spoilers sur la saison 17 de « Grey’s Anatomy ». Si vous ne souhaitez pas en savoir plus, il est temps d’arrêter votre lecture ici. Dans le cas contraire, c’est parti ! Dans cette saison 17, Meredith souffre du coronavirus. Affaiblie par la maladie, elle rêve alors de son mari Derek, décédé plusieurs saisons auparavant dans un terrible accident de voiture. Un retour qui a beaucoup surpris les fans de la série médicale, qui ne s’attendaient absolument pas à revoir le docteur Mamour de sitôt ! Mais Derek n’est pas le seul à être revenu d’entre les morts grâce aux rêves de Meredith. C’est aussi le cas de George, incarné par T.R. Knight, qui est mort durant la sixième saison de la série. Un retour touchant qui a fait très plaisir aux téléspectateurs.
elle.fr
https://www.elle.fr/Loisirs/Series/Grey-s-Anatomy-Saison-17-apres-Patrick-Dempsey-un-autre-grand-retour-dans-la-serie-3893482
['culture/loisir']
Covid-19 : le Conseil scientifique préconise "l'autoconfinement" et la réalisation de tests avant les soirées de réveillon
C'est ce qu'indique l'instance dans une "note d'éclairage" datée de samedi et modifiée lundi.
Quelles précautions prendre avant les fêtes de fin d'année bousculées par la pandémie de Covid-19 ? Le Conseil scientifique a livré des recommandations dans une "note d'éclairage" PDF publiée samedi 12 décembre et modifiée le 14 décembre. "Il faut limiter au maximum les réunions familiales et amicales en particulier durant cette période de fin d’année, en en discutant les raisons avec son entourage", écrit l'instance. >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 dans notre direct Le Conseil scientifique indique avoir identifié "trois stratégies distinctes et non exclusives". Il mentionne "l’autoconfinement préventif des personnes qui ont prévu de passer les fêtes de fin d’année avec des personnes à risque anciens ou personnes fragiles ", "la réalisation de tests avant les soirées de réveillon du 24 et 31 décembre 2020", et "les recommandations pratiques pour les soirées de réveillon du 24 et 31 décembre 2020 telles qu’elles sont précisées dans le récent avis du Haut Conseil de santé publique". Plusieurs situations détaillées pour les tests virologiques L'instance présidée Jean-François Delfraissy définit "une conduite à tenir y compris pour ceux qui auront de multiples contacts pendant" la période des fêtes "sans application stricte des gestes barrières". Le Conseil scientifique liste "deux cas de figure pour l’utilisation, ou non, des tests virologiques". Lorsque les tests sont préconisés, "il est recommandé de réaliser ces tests le mardi, mercredi ou jeudi précédant le réveillon", explique-t-il. "Le test réalisé le mercredi ou jeudi serait idéal à condition que le résultat du test soit disponible avant le réveillon du 24 ou du 31 décembre", poursuit l'instance. Jauger la "prise de risque" dans la semaine qui précède les réveillons Dans le premier cas détaillé par le Conseil scientifique, si "une personne est symptomatique dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier", "elle doit bénéficier d’un test de diagnostic et doit s’isoler, sans attendre le résultat du test. Un test antigénique peut être réalisé si le début des symptômes est récent inférieur à 3 jours et un test RT-PCR si le début des symptômes est plus ancien supérieur ou égal à 4 jours ". Dans le deuxième cas, si "une personne est asymptomatique et s’interroge sur la question de passer ou non un test", deux autres options sont à prendre en compte. S'"il existe une prise de risque dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier en raison d’une multiplication des contacts ou d’un contact positif avéré, un test RT-PCR peut être réalisé, ou à défaut un test antigénique". Et s'"il n’existe pas de prise de risque ou un auto-confinement a eu lieu dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier, les tests virologiques RT-PCR ou tests antigéniques n’ont pas, ou peu, d’intérêt. Ils ne sont donc pas recommandés".
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-conseil-scientifique-preconise-l-auto-confinement-et-la-realisation-de-tests-avant-les-soirees-de-reveillon_4219835.html
['santé']
Les trop nombreuses failles de l’application anti-Covid en Inde
Téléchargée par 160 millions de personnes, Aarogya Setu commet des erreurs que les utilisateurs découvrent a posteriori. Et elle ne peut être utilisée par les centaines de millions de démunis dépourvus de smartphone.
Téléchargée par 160 millions de personnes, Aarogya Setu commet des erreurs que les utilisateurs découvrent a posteriori. Et elle ne peut être utilisée par les centaines de millions de démunis dépourvus de smartphone. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des albums de la nouvelle BD reportage de Patrick Chappatte. Je participe > C’est l’application de traçage des cas de Covid-19 la plus utilisée au monde. Lancée en avril 2020 sur les téléphones portables de toute l’Inde, Aarogya Setu a été téléchargée à ce jour par 160 millions de personnes , indique le site d’information Scroll. Officiellement, elle a pour objectif de permettre la recherche des gens entrés en contact avec des personnes contaminées au moyen d’un système de localisation GPS et du Bluetooth, lequel détecte les autres téléphones situés à proximité d’un utilisateur et alerte ce dernier, lorsque des cas de Covid-19 se trouvent aux alentours . L’application dispose également d’une fonction d’autoévaluation , afin que les gens considérés comme à risque puissent signaler d’éventuels symptômes. Les données collectées sont centralisées par une plateforme spécifique pilotée par l’Institut indien de technologie de Madras. Mais tout ceci est-il efficace ? s’interroge
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/pandemie-les-trop-nombreuses-failles-de-lapplication-anti-covid-en-inde
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"Aucun blocage" pour diffuser le vaccin russe Spoutnik en France, selon Le Drian
"Les vaccins n'ont pas de nationalité", a martelé le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, invité de la matinale d'Europe 1, mercredi. Rien ne s'oppose selon lui à la diffusion du vaccin russe Spoutnik V contre le Covid-19 en France, "s'il correspond aux normes scientifiques et aux exigences de robustesse et de contrôle qui s'imposent".
"L'important, c'est d'avoir un médicament qui marche", selon Jean-Yves Le Drian. Invité de la matinale d'Europe 1, mercredi matin, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a estimé qu'il n'y avait "aucun blocage" pour que le vaccin russe Spoutnik V contre le Covid-19 soit diffusé en France, à condition qu'il soit validé par l'Agence européenne du médicament et la Haute autorité de Santé. "Les vaccins n'ont pas de nationalité", a-t-il martelé. "Sanofi doit poursuivre ses études" pour produire un vaccin "S'il correspond aux normes scientifiques et aux exigences de robustesse et de contrôle qui s'imposent en Europe", le vaccin pourra donc être injecté à des citoyens français, selon le ministre. Une position influencée par l'échec du laboratoire français Sanofi, qui a abandonné le principal projet de vaccin sur lequel il travaillait ? "Il ne faut pas caricaturer les choses", répond le ministre. "Sanofi doit poursuivre ses études et à un moment donné, ils produiront un vaccin de qualité", ajoute-t-il, jugeant que "la longue épopée pour que l'ensemble de l'humanité soit vaccinée" est loin d'être finie. Pour Jean-Yves Le Drian, la logique de la vaccination doit être pensée à long terme. "Il y avait, au point de départ, la volonté européenne de diversifier ses portefeuilles de laboratoires, faire en sorte qu'il y en ait un nombre suffisant, avec des technologies suffisantes", souligne-t-il. "Sanofi a pris une technologie qui, apparemment n'a pas marché. On peut imaginer qu'ils sont encore en train de travailler, je suis sûr qu'ils aboutiront à quelque chose." Ne pas "réduire le poids de la France" à ce retard, L'ancien président de la région Bretagne refuse donc de "réduire le poids de la France" à ce retard. Le pays est certes le seul des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à ne pas avoir fabriqué de vaccin. Mais les processus de production sont "longs", indique-t-il. "Sanofi produira aussi des vaccins pour Pfizer. Nous sommes dans une accélération de la production qui permettra, je l'espère, de sortir de cette impasse."
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/aucun-blocage-pour-diffuser-le-vaccin-russe-spoutnik-en-france-selon-le-drian-4022725
['politique']
Un bébé infecté avec une charge virale 50.000 fois supérieure à la normale intrigue les scientifiques
Un nouveau variant du SARS-CoV-2 s’attaquant spécifiquement aux enfants est-il apparu ? C’est l’une des hypothèses sur la table après la découverte d’un bébé portant une charge virale 51.418 fois...
Un nouveau variant du SARS-CoV-2 s'attaquant spécifiquement aux enfants est-il apparu ? C'est l'une des hypothèses sur la table après la découverte d'un bébé portant une charge virale 51.418 fois supérieure à la normale des enfants de son âge au Children's National Hospital à Washington. Selon les nombreuses études menées sur le sujet, les enfants en bas âge présentent généralement peu de symptômes de la Covid-19 et sont moins susceptibles de transmettre le virus. Selon une étude britannique, seuls 0,06 des nouveau-nés de moins d'un mois sont touchés par la maladie. Des médecins du Children's National Hospital viennent pourtant de décrire le cas d'un nourrisson présentant de sévères symptômes et une charge virale effarante, 51.418 fois supérieure à la normale des enfants de son âge. En séquençant le génome du virus, les chercheurs ont constaté qu'il était porteur d'une mutation qu'ils n'avaient encore jamais vue auparavant, située sur la protéine de pointe et nommée N679S. La mutation avait en réalité déjà été observée sur huit autres cas aux États-Unis . Une mutation qui augmente la charge virale ? Cette découverte fait penser aux chercheurs que cette mutation pourrait être liée à la charge virale exceptionnelle observée chez le bébé. « Cela pourrait être une coïncidence totale, mais l'association est assez forte. Quand vous voyez un patient qui a exponentiellement plus de virus et qu'il s'agit d'une variante complètement différente, c'est que vous avez probablement un lien », analyse dans le Washington Post Roberta DeBiasi, chef des maladies infectieuses de l'établissement. Une autre possibilité soulevée par le virologue Jeremy Luban est que la charge virale anormalement élevée soit liée au système immunitaire immature du nourrisson, qui permet au virus de se multiplier « de façon incontrôlable ». Mais comme la mutation affecte la protéine de pointe, qui influe sur la capacité du virus à infecter la cellule, « il est probable qu'elle ait quelque chose à voir avec la charge virale », confirme William Hanage, épidémiologiste à la Harvard School of Public Health. Les enfants représentent une part minoritaire des infections. Source : Santé publique France. Guillaume Rozier, Covidtracker.fr Jusqu'à présent, aucun variant n'a pu être prouvé plus contagieux ou plus dangereux pour les enfants. Mais plusieurs indices sont préoccupants. Selon une étude du BMJ, le variant anglais pourrait avoir une faculté plus élevée à pénétrer dans les cellules, ce qui modifie les chances d'être affecté chez les enfants ces derniers présentant des récepteurs ACE2 - auxquels se lie le virus - différents de ceux des adultes . En Israël et en Italie, on a également observé récemment une montée en flèche des infections chez les enfants. Le nombre de bébés infectés, âgés de moins de deux ans, a ainsi quadruplé en Israël au mois de janvier par rapport à décembre. Les enfants, précurseurs de nouvelles mutations ? Dans un article prépublié sur le site MedXriv analysant le cas du bébé du Children's National Hospital, les chercheurs ont constaté que la mutation N679S était associée à une autre mutation, la D614G, augmentant la capacité infectieuse du virus. Et, selon les auteurs, l'association de ces deux mutations pourrait « contribuer à la persistance de la variante N679S ». Ce qui, si sa gravité chez les enfants se confirme, pourrait changer le profil épidémique de la maladie. « L'identification de cette variante chez un très jeune patient, son emplacement critique et les preuves qu'elle a été détectée chez d'autres patients soulignent la nécessité d'un séquençage viral accru pour surveiller la prévalence et l'émergence des variantes chez les enfants », insistent les auteurs de l'étude. D'autant plus que ces derniers ne sont pas admis à la vaccination pour l'instant, ce qui pourrait faciliter l’émergence de mutations chez ce public.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-bebe-infecte-charge-virale-50000-fois-superieure-normale-intrigue-scientifiques-86007/
['santé']
Vaccins : Interpol émet un avertissement mondial face au crime organisé qui a adopté un comportement "opportuniste et prédateur sans précédent"
L'organisation internationale de police criminelle alerte mercredi les États sur la nécessité de "garantir la sécurité de la chaîne d'approvisionnement" et d'"identifier les sites web illicites vendant de faux produits".
L'organisation internationale de police criminelle alerte mercredi les États sur la nécessité de "garantir la sécurité de la chaîne d'approvisionnement" et d'"identifier les sites web illicites vendant de faux produits". Interpol émet un "avertissement mondial", dans un communiqué publié mercredi 2 décembre, contre les "réseaux du crime organisé ciblant les vaccins coronavirus Covid-19, à la fois physiquement et en ligne". La pandémie a déclenché "un comportement criminel opportuniste et prédateur sans précédent" et les Etats membres doivent se préparer à "une attaque de tous les types d'activité criminelle", alerte l'organisation internationale de police criminelle. "Falsification", "vol", "publicité illégale du Covid-19 et des vaccins contre la grippe". Certains criminels n'ont pas hésité à vendre et administrer de "faux vaccins", affirme Interpol. L'organisation internationale de police criminelle alerte les États sur la nécessité de "garantir la sécurité de la chaîne d'approvisionnement" et d'"identifier les sites web illicites vendant de faux produits". Les organisations criminelles veulent "infiltrer" ou "perturber les chaînes d'approvisionnement" en vaccins, a indiqué dans ce communiqué le secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stock. Pour cela, il faut une véritable coordination entre forces de l'ordre et organismes de réglementation sanitaire, gages de sécurité de la population. Attention aux "faux sites web" Interpol met en garde aussi la population sur les "faux sites web" et les "faux remèdes" et appelle à une vigilance accrue lorsque "les voyages internationaux reprendront progressivement". Les réseaux criminels pourraient intensifier la production et la distribution de "kits de test non autorisés et falsifiés". "3 000 sites web associés à des pharmacies en ligne soupçonnés de vendre des médicaments et des dispositifs médicaux illicites", ont été comptabilisé par l'unité cybercriminalité d'Interpol. Parmi ces 3 000 sites, "environ 1 700 contenaient des cybermenaces, en particulier des logiciels malveillants de phishing et de spam", avertit Interpol. Il faut donc se méfier des offres qui "semblent trop belles pour être vraies" et vérifier toujours auprès des "autorités sanitaires nationales ou de l'Organisation mondiale de la santé, les derniers conseils de santé concernant la Covid-19".
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccins-covid-19-interpol-emet-un-avertissement-mondial-face-au-crime-organise-qui-a-adopte-un-comportement-opportuniste-et-predateur-sans-precedent_4203789.html
['santé']
Covid-19 : coupée du monde, l'Angleterre vit une situation cauchemardesque
Coupée du reste du monde à cause de la nouvelle souche de Covid-19 qui s’est développée sur son territoire, la Grande-Bretagne vit un véritable calvaire. En direct de Londres mardi 22 décembre, Marc de Chalvron fait le point pour France 3.
Nouveau coup dur pour la Grande-Bretagne qui se retrouve isolée du continent après que plusieurs pays, dont la France, ont décidé de fermer leurs frontières à cause de la nouvelle souche de Covid-19. Une épreuve de plus alors que le Brexit devrait avoir lieu dans les jours à venir. "Vous le voyez, dans cette rue du quartier de Soho, d’ordinaire très agitée en cette période de Noël, il n’y a presque personne", note le journaliste France Télévisions Marc de Chalvron, présent à Londres. "C’est une capitale morose", ajoute-t-il. La question des pénuries Le pays subit actuellement son troisième confinement et c’est "comme si le Brexit avait déjà commencé". En outre, la question de la pénurie commence à se poser pour certains commerçants qui assurent n’avoir pas "plus de deux ou trois jours de stocks pour les produits frais". "Il y avait mieux pour finir une année 2020 déjà cauchemardesque", conclut le journaliste. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/covid-19-coupee-du-monde-l-angleterre-vit-une-situation-cauchemardesque_4229659.html
['international']
Covid-19 : bientôt une nouvelle génération de vaccins pour lutter contre les variants ?
La course aux vaccins de deuxième génération, capables de contourner la menace des variants s’accélère. Des alliances de pays se constituent pour mutualiser les forces de production ou de validation des futurs vaccins.
Ils sont « anglais », « sud-africain », « brésilien », « new-yorkais » ou « californien ». Ils sont plus ou moins contagieux, résistants aux vaccins ou virulents. Ils sont la nouvelle génération de Covid-19 qui embarrasse le monde. Face à la déferlante de variants, une nouvelle course s’est ouverte pour mettre au point la deuxième génération de vaccins. Sur la ligne de départ se trouve d’abord un consortium réunissant le Royaume-Uni, le Canada, la Suisse, Singapour et l’Australie. L’Union européenne se tient prête elle aussi, tout comme l’alliance née jeudi 4 mars entre Israël, le Danemark et l’Autriche pour mutualiser leurs forces de recherche et de développement. La grippe pour modèle Faut-il considérer les vaccins actuels comme bientôt obsolètes ? Pas de panique, répond l’épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de la faculté de médecine de Genève, Antoine Flahault. La profusion de variants n’a pas pour autant rendu caduques les campagnes de vaccination actuelles. Au Royaume-Uni, le variant anglais, certes plus contagieux, semble bien réagir aux vaccins, dont plus de 20 millions de personnes ont reçu une première dose. La courbe des contaminations a largement baissé dans le pays. Plus inquiétants en revanche sont les variants brésiliens et sud-africains. EXPLICATION. Royaume-Uni : le variant brésilien représente-t-il une menace ? « Si le virus évolue sur le modèle de la grippe et nécessite de produire des vaccins adaptés, ce sera un business profitable pour les industriels », reconnaît Antoine Flahault. Si le Covid-19 devait suivre la même trajectoire que la grippe, une mise à jour des vaccins existants peut être espérée sous six mois. Comme lui, le virus de la grippe saisonnière évolue régulièrement. Chaque année, les experts scientifiques évaluent les nouvelles mutations apparues dans l’hémisphère opposé pour déterminer lesquelles seront sous toute vraisemblance les plus courantes à la saison prochaine. Il suffit alors de les combiner dans un seul et même vaccin. C’est l’option vers laquelle semblent tendre nombre de pays. Une simple mise à jour « C’est un monde vivant sur lequel il vaut mieux être proactif que réactif », souligne Didier Payen de La Garanderie, professeur émérite à l’Université Paris 7, qui rappelle que les vaccins anti-Covid servent avant tout à « éviter que les gens qui contractent la maladie n’aient de formes graves ». Les vaccins traditionnels à adénovirus que sont AstraZeneca, Spoutnik V ou encore Johnson Johnson pourront facilement être mis à jour. Une incertitude demeure en revanche sur les vaccins à ARN messager comme celui de Pfizer/BioNTech et de Moderna, dont la technologie récente ne permet pas d’avoir suffisamment de recul, même si leurs fabricants assurent être efficaces contre les variants. Si besoin, « il suffira de coder 3 ou 4 brins d’ARN pour que le vaccin fonctionne », relativise Antoine Flahault. Fluidifier le parcours d’autorisation des nouveaux vaccins AstraZeneca a annoncé travailler sur la prochaine génération de vaccin qu’elle espère voir le jour dès l’automne prochain. Le Royaume-Uni a également d’ores et déjà commandé 50 millions de doses à l’Allemand Curevac dont le futur vaccin devrait lui être prêt pour 2022. Restera l’étape fastidieuse mais incontournable de son autorisation par les autorités sanitaires. Le Royaume-Uni, le Canada, la Suisse, Singapour et l’Australie se sont mis d’accord sur une procédure de validation accélérée qui ne nécessitera pas « de «longues» études cliniques ». Sous le feu des critiques, l’Europe semble emprunter le même chemin. Selon le Quai d’Orsay, une « procédure d’urgence » sera mise en place en Europe pour faire valider les vaccins nouvelle génération. « L’Union européenne redouble ses efforts pour le développement de vaccins de seconde génération, avec la mise en place d’un réseau européen d’essais de vaccins », a-t-il souligné.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-bientot-nouvelle-generation-vaccins-lutter-contre-variants-2021-03-05-1201143969
['science/technologie']
A Saorge dans la Roya, un restaurant exceptionnellement ouvert pour être la cantine des enfants du village
En pleine Covid-19 et quelques mois après la tempête Alex qui a dévasté les vallées de l'arrière pays niçois, la détermination de certains acteurs locaux permet aux élèves de l'école de Saorge de déjeuner, chaque jour, dans...
A Saorge dans la Roya, un restaurant exceptionnellement ouvert pour être la cantine des enfants du village En pleine Covid-19 et quelques mois après la tempête Alex qui a dévasté les vallées de l'arrière pays niçois, la détermination de certains acteurs locaux permet aux élèves de l'école de Saorge de déjeuner, chaque jour, dans le restaurant de leur village. Une belle histoire de la vallée de la Roya. Quand la cantine est un restaurant au coeur du village de Saorge dans la vallée de la Roya. Quand la cantine est un restaurant au coeur du village de Saorge dans la vallée de la Roya. Frédérique Pierre Il est des petits miracles qui font du bien aux esprits et aussi aux estomacs. A Saorge dans les Alpes-Maritimes, c'est le cas. Depuis le 1er février dernier, la petite vingtaine d'élèves de l'école maternelle et du cours préparatoire peut déjeuner, chaque jour à "La petite épicerie" dans un des deux restaurants de la commune nichée derrière Menton. En soi, c'est déjà une bonne chose. Cela permet aussi aux exploitants de cet établissement de ne pas mettre la clé sous la porte, comme bon nombre de leurs confrères frappés de plein fouet par la crise de la Covid 19. Seconde "bonne chose", et non des moindres, "La petite épicerie" travaille avec une certaine éthique et philosophie. Le menu du jour de "La petite épicerie" de Saorge. Frédérique Pierre "C'est avec une grande fierté que nous accueillons les enfants de l'école pour leur repas de midi. Les enfants vont en effet venir manger chez nous et avoir accès à des repas concoctés avec notre philosophie. C'est à dire bio, local et de saison". Camille Labro dit "éduquer les enfants au bien manger, c'est aussi leur apprendre à prendre soin d'eux mêmes, des autres et de leur environnement, tout en se régalant. C'est une démarche écologique, humaine, vertueuse et délicieuse. C'est juste l'essentiel" souligne Frédérique Pierre de " La petite épicerie ". Les enfants vont venir manger et avoir accès à des repas concoctés avec notre philosophie. C'est à dire bio, local et de saison ! Frédérique Pierre en charge du restaurant à Saorge. Repris il y a deux ans, par Frédérique Pierre et son compagnon, l'établissement se veut être un restaurant singulier. "Ici, pas de chichi. C'est moi qui suis dernière les fourneaux. Je suis une autodidacte, je fais de la cuisine familiale mais qu'avec des produits dont je connais et maîtrise l'origine". Alors pour cela, les patrons ne lésinent pas. Ils sont souvent sur la route, et d'autant plus depuis le passage de la tempête Alex, pour trouver Le bon produit selon eux. "L'hiver c'est plus compliqué pour les fruits et légumes bio. On travaille pas mal avec "Nature 10" à Grasse, mais c'est loin ! Dès que nous le pouvons, nous travaillons avec les maraichers de La Brigue, de Breil-sur-Roya et de la vallée de La Roya. Depuis une petite année, il y a des jeunes qui se sont installés à Saorge, nous les privilégions à la bonne saison. Pour la viande, nous nous servons pas mal chez le boucher de La Brigue ou chez des éleveurs de La Roya, mais ils ne sont pas très nombreux. D'ailleurs, puisque j'y suis... Je suis à la recherche d'un pêcheur ! Pour les fromages de vache, de chèvre ou de brebis nous prenons des produits de La Brigue ou de Piène-Haute à Breil". Tout est fait maison à "la petite épicerie" de Saorge qui a reçu le label éco table depuis 2020. Frédérique Pierre. " Notre volonté, c'est de faire manger de tout aux enfants. J'ai été étonnée la semaine dernière, le gratin de courges butternut a très bien fonctionné, la soupe de lentilles corail aussi. Et, nous nous efforçons à chaque fois de leur expliquer quels sont les légumes que nous utilisons et comment nous les préparons. On leur montre avec quoi on fait les choses, tout simplement. Grace à cette expérience, ça nous permet de garder la tête hors de l'eau. Et pas seulement financièrement. Ça fait aussi du bien au moral d'entendre tous ces bruits d'enfants dans la salle du restaurant bien qu'il y ait le Covid, et après la tempête Alex ! ". Du Covid-19 à la tempête Alex Lors du regroupement pédagogique entre Saorge et Fontan, il y a un peu plus d'une dizaine d'année, les élèves de maternelle et du cours préparatoire de Saorge ont tous été accueillis, pour le déjeuner, à l'Ehpad du village. L'hôpital de Breil-sur-Roya, fournissait les repas, l'Ehpad la salle de restauration. L'aboutissement d'un projet intergénérationnel. Tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Puis, la Covid-19 y est arrivée, avec son lot de malheur. Plus question d'y laisser entrer qui que se soit. C'est donc au tour de la salle des fêtes de Saorge d'accueillir pour le déjeuner les petits élèves. Cela aurait très bien pu continuer de la sorte si en octobre 2020 la tempête Alex n'avait pas semé le cahot dans l'arrière pays niçois. La mairie de Saorge, comme beaucoup d'autres quand elles ont pu le faire, réquisitionne alors sa salle des fêtes. Depuis le 1er février dernier, la petite vingtaine d'élèves de l'école maternelle et du cours préparatoire peut déjeuner. Babeth Timbert De l'Ehpad à "La petite épicerie " Une fois que les Saorgiens ont pu reprendre un semblant de "vie normale'', Brigitte Bresc, la maire du village s'est mobilisée, dès la fin décembre, afin de faire aboutir un vieux projet : redonner aux enfants la possibilité de déjeuner dans leur village. D'une pierre deux coups, elle lance un appel d'offre aux deux petits restaurants moribonds du village et demande à la préfecture la possibilité de faire déjeuner les jeunes élèves dans celui qui répondra le plus favorablement. C'est chose faite depuis le 1er février : la salle du restaurant de "La petite épicerie" raisonne des cris et des coups de fourchette des maternelles et des CP de Saorge. " C'est vraiment une excellente chose. Tout le monde a vraiment bien joué le jeux. Les restaurateurs et la préfecture auusi." Non seulement, les enfants de notre commune n'ont plus besoin d'aller déjeuner ailleurs que chez nous, mais en plus, le restaurant ne va pas mettre la clé sous le porte. C'est du gagnant-gagnant sur tous les plans. Brigitte Bresc, maire de Saorge. C'est un restaurant locavor qui a ouvert ses portes aux élèves de Saorge pendant la Covid-19 sur décision préfectorale Frédérique Laurent Le coup de pouce pécuniaire de la commune En répondant à l'appel d'offre, le restaurant propose à la mairie des repas à 6,50 euros. Soit deux euros supplémentaires que ceux que les parents payaient déjà pour la restauration scolaire fournie par l'hôpital de Breil-sur-Roya. Une somme qu'a décidé de prendre en charge la commune au vu du projet de très grande qualité proposé par le couple de restaurateur. "Ne sont servis aux enfants que des repas du jour. Je suis vraiment très satisfaite que se projet ait pu aboutir. C'est une vraie bonne idée pour tout le monde à Saorge. Du bon, du bio, du frais et qui en plus qui fait travailler l'économie du village. Comment ne pas se réjouir ?" Brigitte Bresc, Maire de Saorge. Des parents d'élèves aux anges Hormis le fait que leurs enfants n'ont plus besoin de se déplacer d'un village à l'autre pour déjeuner, qu'ils mangent un repas préparé comme à la maison, voire mieux parfois, selon les dires de certains parents, les parents sont enchantés de cette nouvelle formule. Là, c'est un restaurant qui prépare la cuisine tous les jours, ça sort du four et va direct aux assiettes. Et en plus, c'est une belle initiative citoyenne. Diane Dotti, présidente de l'association des parents d'élèves de Saorge. Pour nous le prix n'a pas changé et les enfants y sont super biens. Gabrielle, ma fille de 6 ans est rentrée de la cantine en me disant qu'elle avait mangé des choux rouge et que c'était super bon ! Elle est ravie, en plus, la salle du restaurant est charmante. Nous on sort d'une restauration collective... On ne peut, que être ravis ! Charlie Buzenet, parent d'élève de Saorge. Mardi gras ce 16 février à Saorge Frédérique Pierre Certes, ce qui est proposé aux enfants ne va pas forcement dans leur sens. Ici pas de frites industrielles, ni de nuggets qui baignent dans la sauce ! Nous sommes bien loin de 'image de la restauration scolaire. Ici, déjeuner peut ressembler plus à une expérience d'apprentissage du goût. Et c'est ça qui rend la démarche d'autant plus intéressante pour Frédérique Pierre. Petites salades fraiches et croquantes, potages, pâtes aux légumes, gratins de légumes oubliés, fromages qui sentent la biquette... Aujourd'hui à midi, les enfants ont eu une salade de mâche, des lasagnes au poisson et une crème caramel ! Le tout fait du jour. Frédérique Pierre Et d'ajouter comme un trophée : "en 2002, nous avons été labellisé éco table". Comme une envie de remanger à la cantine, non ?
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/a-saorge-dans-la-roya-le-restaurant-du-village-exceptionnellement-ouvert-pour-etre-la-cantine-des-enfants-du-village-1957648.html
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Confinement : la SNCF réduit fortement le trafic des TGV et Ouigo
Les trois-quarts des trains TGV et des Ouigo vont rester à quai à partir du 5 novembre, et même davantage, jusqu'à 80 sur certaines dessertes.
Les trois-quarts des trains TGV et des Ouigo vont rester à quai à partir du 5 novembre, et même davantage, jusqu'à 80 sur certaines dessertes. En plein confinement lié à l'épidémie de Covid-19, la SNCF réduit drastiquement son offre. Les trois-quarts des trains TGV et des Ouigo vont rester à quai à partir du 5 novembre, et même davantage, jusqu'à 80 sur certaines dessertes. Par exemple, il n'y aura que cinq aller-retours par jour entre Paris et Lyon, trois entre Paris et Dijon ou encore deux entre Paris et Grenoble, jusqu'à la fin du confinement. Un curseur "très bas" confie à franceinfo un syndicaliste cheminot un peu dépité. Mais une décision sans surprise puisque les déplacements entre régions sont très limités par le gouvernement, réservés quasiment aux voyages professionnels. Des pertes déjà lourdes La SNCF ne peut pas se permettre de creuser encore ses pertes financières, déjà abyssales, en faisant rouler des trains à vide car l'activité TGV n'est pas subventionnée, contrairement aux TER. Seul motif peut-être de consolation pour l'entreprise : ses concurrents de la route, les opérateurs de cars Macron, ont dû se résoudre à une solution encore plus radicale : les compagnies Flixbus et Blablabus ont décidé d'annuler toutes leurs dessertes nationales pour une durée indéterminée.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-la-sncf-reduit-fortement-le-trafic-des-tgv-et-ouigo_4165975.html
['santé']
Covid-19: les cinémas français frôlent les 100 millions de spectateurs en 2021
Restées fermées jusqu'au 19 mai à cause d'un confinement, les salles françaises limitent la casse et la dynamique de reprise s'est accentuée en fin d'année.
Les cinémas français ont limité la casse en 2021, avec 96 millions de spectateurs malgré la pandémie de Covid-19, une hausse de 47 par rapport à 2020, selon les chiffres publiés ce jeudi 30 décembre par le Centre national de la cinématographie. En dépit des mois de fermeture et des mesures sanitaires, les salles obscures semblent sortir la tête de l’eau avec une fréquentation en repli de seulement un quart 23 sur les seuls mois d’ouverture si on la compare à 2019, dernière année sans pandémie, et la dynamique de reprise s’est accentuée en fin d’année , note le CNC. Les chiffres sont difficilement comparables d’une année sur l’autre, 2021 ayant été à nouveau marquée par la pandémie: les salles de cinéma sont restées fermées jusqu’au 19 mai, puis soumises à des jauges et couvre-feux, et enfin à la présentation du pass sanitaire. Décembre proche de la normale Mais sur le seul mois de décembre, la fréquentation est proche de la normale , avec 20,43 millions d’entrées, contre 22,68 millions en 2019. Dans le détail, l’année a été marquée par une belle performance du cinéma français 4 entrées sur 10 , tiré par Kaamelott premier volet, BAC Nord et Les Tuche 4. Les films américains avec les locomotives Spiderman, James Bond et Dune attirent un tout petit peu plus de public, mais l’écart est l’un des plus faibles observés ces dix dernières années. Selon des chiffres de la société spécialisée dans le box-office Comscore arrêtés au 21 décembre, la France est le pays qui affiche la baisse de fréquentation cinématographique la moins importante parmi les 5 grands pays européens, juste devant la Grande-Bretagne et l’Espagne. Elle est également moins importante que celle observée aux États-Unis , souligne encore le CNC. A voir également sur Le HuffPost: La bande-annonce de Harry Potter: Retour à Poudlard va vous rappeler des souvenirs
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-les-cinemas-francais-frolent-les-100-millions-de-spectateurs-en-2021_fr_61cd9638e4b061afe3a4b258
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Le couvre-feu devrait s’étendre à plusieurs métropoles dans les jours qui viennent
Pour la première fois depuis mai, le nombre total de malades du Covid-19 actuellement en réanimation a dépassé lundi soir la barre des 2.000., La pression de l'épidémie se renforce, partout sur le territoire.
Ce contenu a bien été ajouté à vos favoris dans votre profil ! La pression de l'épidémie se renforce, partout sur le territoire. Jean Castex va annoncer jeudi qu'un "certain nombre de départements basculeront en alerte maximale" face à la progression de l'épidémie du Covid-19, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Signe de l'inquiétude de l'exécutif, c'est le Premier ministre, et non le ministre de la Santé Olivier Véran, qui tiendra ce point presse jeudi à 17h, même si M. Véran ainsi que la ministre de la Culture Roselyne Bachelot et le secrétaire d'État Cédric O seront également présents. La conférence de presse "verra l'annonce d'un certain nombre de départements qui basculeront en alerte maximale", a indiqué, sans plus de précisions, M. Attal à la sortie du Conseil des ministres où a été présenté le projet de loi pour prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021. A lire aussi - Vacances de la Toussaint : 8 villes à petits prix et sans couvre-feu Plusieurs nouvelles métropoles devraient ainsi être concernées par un couvre-feu, six jours après celui instauré entre 21h et 06h dans huit grandes villes ainsi que Paris et l'Ile-de-France. Au plus haut dans certaines métropoles touchées par le couvre-feu, comme à Saint-Etienne 716 , Lille 675 , Lyon 582 , Grenoble 460 , le taux d'incidence, soit le nombre de nouveaux cas sur sept jours pour 100.000 habitants, est aussi en hausse à Clermont-Ferrand 322 , Tours 237 ou Nantes 194 . Dans l'Eurométropole de Strasbourg, où il frôle désormais le seuil d'alerte maximale, le taux d'incidence "double chaque semaine", constate l'Agence régionale de santé du Grand est. Mercredi, le Premier ministre, lors d'une réunion avec les chefs de partis, a été interrogé pour savoir si le couvre-feu allait être avancé à 19h dans certaines villes. "Il n'a pas répondu", a rapporté le secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts Julien Bayou. Mais le ministre de la Santé a fait part, lors de cette réunion, d'"une évolution importante de contamination", a ajouté le patron de LR, Christian Jacob. En attente des effets En tenant jeudi une conférence de presse, Jean Castex remonte ainsi en première ligne alors que, pour la première fois depuis mai, le nombre total de malades du Covid-19 actuellement en réanimation a dépassé lundi soir la barre des 2.000. C'est encore loin du pic de l'épidémie, quand plus de 7.000 patients Covid-19 se trouvaient en réa. Mais plus de 150 cas graves font leur entrée chaque jour dans ces services de pointe et ils étaient 278 de plus mardi. Le gouvernement a averti que les couvre-feux n'auront pas d'effet avant deux à trois semaines. "Ce virus est un paquebot, il faut du temps pour le faire bouger, a indiqué Gabriel Attal. Au moment du confinement généralisé du pays, il avait fallu 18 jours avant d'observer la première très légère diminution." En attendant, les chiffres des contaminations flambent. Ainsi le taux d'incidence dépasse le seuil d'alerte maximale 250 dans 22 départements au 16 octobre, contre 10 une semaine plus tôt - et seulement un deux semaines avant, selon les données disponibles sur Santé publique France. Face à cette recrudescence, l'exécutif veut prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021 inclus, selon un projet de loi présenté mercredi en Conseil des ministres. L'exécutif entend aussi pouvoir appliquer des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d'ouvertures des établissements au moins jusqu'au 1er avril 2021, sur tout ou partie du territoire et en fonction de la situation épidémique, selon le même texte. A lire aussi - Attestation couvre-feu : voici le document à télécharger, les premières verbalisations tombent L'Assemblée nationale siègera exceptionnellement samedi et dimanche pour examiner ce projet de loi qui fera ensuite la navette au Sénat. Rétabli samedi dernier par simple décret, l'état d'urgence sanitaire est pour l'heure en vigueur jusqu'au 16 novembre. L'extension au-delà d'un mois de ce régime d'exception nécessite un vote du Parlement.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/le-couvre-feu-devrait-setendre-a-plusieurs-metropoles-dans-les-jours-qui-viennent-1383812
['économie/finance', 'politique']
Ce que nous avons appris du Covid-19, ce qu’il reste encore à découvrir
L’émergence du SARS-CoV-2 et sa propagation sur la planète constituent pour les virologues une occasion sans précédent d’assister "en direct" à l’évolution d’un nouveau coronavirus. Dotés d’outils plus performants que jamais pour en analyser les causes et les conséquences, qu’ont-ils appris depuis un an? Anne Goffard, spécialiste des coronavirus, résume l’état actuel des connaissances.
Ce que nous avons appris du Covid-19, ce qu’il reste encore à découvrir 11h28 , le 22 mars 2021 L’émergence du SARS-CoV-2 et sa propagation sur la planète constituent pour les virologues une occasion sans précédent d’assister "en direct" à l’évolution d’un nouveau coronavirus. Dotés d’outils plus performants que jamais pour en analyser les causes et les conséquences, qu’ont-ils appris depuis un an? Anne Goffard, spécialiste des coronavirus, résume l’état actuel des connaissances. The Conversation : Le SARS-CoV-2 a conquis la planète début 2020, engendrant la pandémie de Covid-19. Comment ont progressé les connaissances sur ce virus? Anne Goffard : Avant que l’épidémie ne démarre, il n’existait pas de test sérologique pour les coronavirus. On ne disposait d’aucun vaccin, d’aucun traitement, et on savait peu de choses sur la façon de prendre en charge les patients. En un an, des outils de diagnostic RT-PCR spécifiques du SARS-CoV-2 ont été développés, des tests sérologiques ont été mis au point, et on dispose aujourd’hui de plusieurs vaccins. Ces avancées, qui devraient permettre de maîtriser la pandémie, ont été obtenues rapidement, même si cette durée d’un an peut sembler longue. Certes, il n’existe pas encore de traitement spécifique pour le SARS-CoV-2, mais on a énormément appris, et vite, sur les aspects cliniques. La prise en charge des patients a énormément évoluée par rapport à ce qu’elle était il y a un an, quand on connaissait moins bien la maladie. On sait désormais quand utiliser les corticoïdes comme la dexaméthasone, comment traiter les formes graves en recourant à des prises en charge moins agressives que dans les premiers temps, etc. Les décès ont diminué en conséquence. TC : En revanche, on a moins progressé sur la connaissance du virus lui-même et sa façon d’interagir avec le système immunitaire AG : Effectivement. Les réponses arriveront progressivement, dans un an, deux ans Ce sont des recherches qui demandent énormément de temps, car il s’agit de virologie fondamentale. Il faut d’abord être capable de reproduire en laboratoire la multiplication du SARS-CoV-2, sur des cellules en culture. Les outils existaient, mais il a fallu les adapter à ce nouveau coronavirus, ce qui a pris du temps. Une fois ces méthodes mises au point, les différents spécialistes peuvent commencer à mener leurs recherches : les immunologistes vont chercher à identifier les voies de l’immunité que le virus active ou inactive, les virologistes fondamentaux font faire produire des protéines virales modifiées afin d’étudier comment elles interagissent avec différents composés cellulaires tels que le récepteur ACE2, la "serrure" utilisée par le SARS-CoV-2 pour ouvrir un passage lui permettant d’entrer dans les cellules Une fois les premières données obtenues, il faut les valider, les confronter aux données des autres groupes de recherche Certains travaux ont déjà généré des résultats. La glycoprotéine Spike a par exemple été caractérisée très rapidement cette protéine présente en de nombreux exemplaires à la surface du virus interagit avec le récepteur cellulaire ACE2 et permet au SARS-CoV-2 d’entrer dans les cellules . Pourquoi? Parce que l’on savait, d’après notre expérience avec les autres virus, que c’est la protéine qui produit les plus fortes réactions du système immunitaire. Elle est donc importante pour la mise au point de vaccins. Pour pouvoir lancer les recherches sur ce sujet, il était indispensable de connaître un certain nombre des caractéristiques de cette protéine. TC : Quelles sont les prochaines étapes? AG : Les résultats qui vont être les plus intéressants sont les résultats sur la caractérisation des enzymes virales, qui vont être la polymérase et les protéases du virus. La première lui permet de recopier son matériel génétique, une étape indispensable à sa multiplication dans les cellules infectées. Les secondes sont des sortes de "ciseaux" qui lui servent à retailler les protéines qu’il fait produire à ces cellules, comme celles qui constituent sa capside virale la coque qui protège le matériel génétique du virus . Cette étape est indispensable pour les rendre utilisables. Polymérase et protéase sont des cibles très importantes pour les médicaments antiviraux. Les traitements anti-VIH contiennent des anti-protéases et des anti-transcriptase inverse le nom de la polymérase du VIH . Pour mettre au point des antiviraux efficaces, il est important de bien connaître ces enzymes. Il faut d’abord être capable d’en comprendre la structure en trois dimensions, pour que les chimistes qui font du design de médicament puissent créer des molécules qui vont venir se "coller" sur les parties importantes de ces enzymes, les empêchant de fonctionner. Ce n’est pas simple, car il faut, pour pouvoir les étudier, produire de grandes quantités de ces enzymes, avec un degré de pureté très élevé afin de ne pas perturber les analyses très précises qui seront menées ensuite . Un autre résultat attendu sont ceux des recherches sur les "vaccins universels". L’idée serait de réussir à mettre au point des vaccins déclenchant la production d’anticorps neutralisants à large spectre broadly neutralizing antibodies, ou bNAb . Ces anticorps cibleraient des motifs protéiques conservés à la surface de virus apparentés, ce qui les rendraient efficaces contre les différents variants en circulation. Des travaux sont menés depuis plusieurs années sur le VIH notamment. Enfin, les gens qui étudient l’épidémiologie virale s’attendent à voir des variants plus adaptés à l’être humain émerger. En effet, on sait que quand un virus infecte un nouvel hôte, il met un certain temps à s’y adapter, mais finit généralement par le faire. Il perd alors en virulence. On connaît bien ces mécanismes pour le virus de la grippe : au bout d’un an ou deux, les virus responsables de pandémies de grippe s’atténuent et deviennent des virus de grippes épidémiques, revenant tous les hivers. Pour l’instant, aucune atténuation de ce type n’a encore été observée pour le coronavirus. Ce n’est pas forcément surprenant, car contrairement au virus de la grippe, les coronavirus possèdent un mécanisme de correction des erreurs qui peuvent survenir lorsqu’ils recopient leur matériel génétique. Ils évoluent donc moins vite : l’émergence de variants a notamment été plus longue que dans le cas de la grippe. Dans leur cas, c’est la première fois que l’on assiste à ce processus, on ne sait donc pas combien de temps il prend. TC : Les origines du virus restent également à élucider? AG : Oui. Si l’on est certain que le virus trouve son origine chez la chauve-souris, on ne sait toujours pas quel a été l’hôte intermédiaire ou les hôtes intermédiaires qui lui ont permis de passer de cet animal à l’être humain. On a pensé à un moment qu’il s’agissait du pangolin, mais cela s’est finalement avéré peu probable. L’identification des hôtes intermédiaires est importante, car elle permet de comprendre les mécanismes qui ont menés à l’émergence du virus chez l’être humain, et donc à proposer des mesures pour éviter de nouvelles émergences. Il s’agit d’investigations très longues, qui nécessitent de mobiliser des naturalistes capables d’identifier les espèces asiatiques qui pourraient avoir été impliquées, de collecter des échantillons dans la faune sauvage, de les analyser, etc. Cela aussi demande beaucoup de temps. Anne Goffard, Médecin, Professeure des Universités Praticienne Hospitalière, Université de Lille
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/ce-que-nous-avons-appris-du-covid-19-ce-quil-reste-encore-a-decouvrir-4033165
['santé', 'société']
Les soignants exposés au Covid-19 seront vaccinés en priorité
Les professionnels des soins qui sont exposés à un risque accru d'infection au coronavirus seront les premiers à être vaccinés après les résidents et le personnel des maisons de repos, a indiqué mercredi la conférence interministérielle CIM de la Santé publique.
Cela concerne principalement les médecins et soignants en soins intensifs, aux urgences ainsi que dans les services "Covid", stagiaires inclus. Les hubs hospitaliers qui stockent le vaccin Pfizer/BioNtech pour les maisons de repos pourront réutiliser les doses restantes pour leur personnel, a précisé la porte-parole du cabinet du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, à l'issue de la réunion. Dans les autres hôpitaux, le personnel recevra le vaccin Pfizer/BioNtech ou celui de Moderna. Les ministres ont par ailleurs annoncé la mise en place d'un système pour communiquer rapidement aux autorités régionales s'il reste des doses en surplus, afin de les utiliser immédiatement pour d'autres groupes. Un projet pour détecter plus rapidement les variantes du coronavirus démarrera également dans les prochains jours à Bruxelles, en complément de celui d'Anvers. "Si le projet pilote donne de bons résultats, il peut alors être déployé dans d'autres régions du pays", a précisé la CIM Santé publique. Le projet lancé à Anvers en collaboration avec l'université de la ville concerne les personnes dont l'analyse montre une possible infection à la variante britannique du coronavirus, plus contagieuse.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/les-soignants-exposes-au-covid-19-seront-vaccines-en-priorite-5fff2ce6d8ad5844d1731194
['société']
Sans un bruit 2 redonne des couleurs au box-office américain
Aux États-Unis, où les cinémas ont subi de plein fouet la pandémie de Covid-19, Sans un bruit 2 est le premier film à dépasser la barre des 100 millions de dollars de recettes depuis le mois de février 2020.
Aux États-Unis, où les cinémas ont subi de plein fouet la pandémie de Covid-19, Sans un bruit 2 est le premier film à dépasser la barre des 100 millions de dollars de recettes depuis le mois de février 2020. Les monstres à l’ouïe surdéveloppée sont de retour, et ils ne passent pas inaperçus. En 2018, John Krasinski opérait des deux côtés de la caméra pour raconter l’histoire, située dans un contexte postapocalyptique, du père de famille Lee Abbott, de son épouse, Evelyn Emily Blunt , et de leurs trois enfants Regan Millicent Simmonds , Marcus Noah Jupe et Beau Cade Woodward . Sans un bruit était peuplé de créatures menaçantes auxquels les Abbott cherchaient à échapper en silence. Regan étant malentendante, sa famille maîtrisait la langue des signes une compétence utile face à des monstres sensibles au moindre son. Sans un bruit 2 poursuit ce récit de lutte pour la survie en environnement hostile, avec Krasinski toujours à la réalisation et Blunt à l’écran, rejointe par Cillian Murphy Peaky Blinders, Inception Le film des studios Paramount Pictures est le premier de l’ère de la pandémie à dépasser les 100 millions de dollars à l’international , rapporte Variety ce lundi 14 juin. Il n’aura fallu au long-métrage que quinze jours en pour parvenir à ce succès au box-office, avec 108 millions de dollars 89 millions d’euros engrangés au total aux États-Unis. Comme le souligne le magazine spécialisé, ce résultat n’aurait rien eu de bien exceptionnel avant le Covid-19. Mais la pandémie a durement frappé les cinémas et les ventes de billets sont encore en phase de lent rétablissement. Video of -CyFhfIhkpo Lueur d’espoir dans les salles obscures Aux États-Unis, les films ne sont pas tenus de respecter la temporalité des médias qui, dans un pays comme la France, impose un certain délai entre la sortie au cinéma et la diffusion d’un film en streaming. Les studios Warner ne se sont ainsi pas privés de jouer sur les deux tableaux salle et petit écran en même temps, au grand dam des exploitants. Ainsi, Godzilla vs Kong qui est sorti outre-Atlantique à la fois en salle et sur la plateforme de streaming HBO Max talonne le long-métrage de Krasinski avec 99,6 millions de dollars 81,8 millions d’euros de recettes à l’échelle nationale. Variety le précise : Sans un bruit 2 est le premier blockbuster depuis des mois à être diffusé exclusivement en salle. Après quarante-cinq jours sur grand écran, il rejoindra le catalogue de la plateforme de streaming Paramount , tout juste sortie de l’œuf. Les signaux sont encourageants pour une industrie du film en crise. En France, le long-métrage de John Krasinski sortira en salle ce mercredi 16 juin.
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-sans-un-bruit-2-redonne-des-couleurs-au-box-office-americain
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USA: l'Agence des médicaments publie des critères plus stricts pour les vaccins contre le Covid-19
L'Agence américaine des médicaments FDA a fixé mardi des critères plus stricts que ceux désirés par la Maison Blanche pour approuver en urgence tout
L'Agence américaine des médicaments FDA a fixé mardi des critères plus stricts que ceux désirés par la Maison Blanche pour approuver en urgence tout futur vaccin contre le Covid-19, rendant improbable toute autorisation avant l'élection présidentielle du 3 novembre. Les fabricants de vaccins devront attendre au moins deux mois après l'injection de la dernière dose dans les essais cliniques de phase 3 avant de soumettre une demande de commercialisation, demande la FDA dans un document publié en ligne. Or les trois essais en cours aux Etats-Unis ont commencé respectivement fin juillet Moderna, Pfizer et fin septembre Johnson Johnson , et les deux premiers requièrent deux doses espacées de trois ou quatre semaines. Les vaccins devront montrer une efficacité d'au moins 50 de prévenir le Covid-19, et la FDA exige que tout essai ait au minimum cinq cas sévères de Covid-19 dans le groupe placebo, le but du vaccin étant de prévenir les formes graves de la maladie. "La FDA s'engage à ce que le processus de développement et d'évaluation scientifique des vaccins contre le Covid-19 soit aussi ouvert et transparent que possible", a tweeté le chef de la FDA, Stephen Hahn, qui a selon les médias américains remporté un bras de fer de plusieurs semaines avec la Maison Blanche pour imposer ces critères-là. Ces nouvelles règles "rendent plus difficile de créer des vaccins rapidement pour qu'ils soient approuvés avant le jour de l'élection présidentielle. C'est une nouvelle attaque politique!", a dénoncé dans la soirée Donald Trump, en mentionnant directement M. Hahn sur Twitter. "Ce jour marque une déclaration d'indépendance pour la FDA", a tweeté de son côté Eric Topol, l'un des scientifiques qui faisaient pression sur la FDA pour qu'elle ne cède pas à l'administration de Donald Trump. Ce document réglementaire semble couper l'herbe sous le pied de Pfizer, dont le patron a plusieurs fois répété que son essai clinique aurait suffisamment de données d'ici fin octobre, ce qui correspondait à l'espoir de Donald Trump. Moderna, à l'inverse, avait déjà dit tabler sur fin novembre.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/usa-l-agence-des-medicaments-publie-des-criteres-plus-stricts-pour-les-vaccins-contre-le-covid-19_148138
['santé']
Covid-19 : une vingtaine d'autres départements bientôt confinés?
Le nombre de départements qui dépassent le seuil d'alerte maximale, avec une incidence supérieure à 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants, a presque doublé en une semaine. Ils sont désormais 42 en métropole : les 16 départements confinés depuis samedi et 26 autres.
Covid-19 : une vingtaine d'autres départements bientôt confinés? 17h05 , le 23 mars 2021, modifié à 05h55 , le 24 mars 2021 CARTE - Le nombre de départements qui dépassent le seuil d'alerte maximale, avec une incidence supérieure à 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants, a presque doublé en une semaine. Ils sont désormais 42 en métropole : les 16 départements confinés depuis samedi et 26 autres. Les départements reconfinés samedi dernier ne devraient pas rester très longtemps au nombre de 16. Un nouveau conseil de défense prévu mercredi va permettre de réévaluer une situation épidémiologique qui se dégrade très rapidement en France : le nombre de cas confirmés se situe autour des 30.000 en moyenne par jour et le taux d'incidence y est au niveau national de 310 nouveaux cas pour 100.000 habitants. A ce stade, 42 départements se situent en métropole au-dessus du seuil d'alerte maximale, avec un taux d'incidence dépassant les 250 nouveaux cas quotidiens pour 100.000 habitants. Il y a une semaine, ils étaient encore 24. Lire aussi - Covid-19 : l'épidémie est-elle sur le point de redevenir hors de contrôle en France? Outre les 16 départements qui ont finalement été confinés, 26 autres se situent désormais dans la zone rouge. L'Aube avec une incidence de 446 , le Rhône 383 et le Var 347 font même pire que certains territoires déjà confinés. Une grande partie du Grand-Est et de l'Auvergne-Rhône-Alpes désormais dans le rouge écarlate Taux d'incidence par département, au 22 mars. JDD à partir de CovidTracker.fr Taux d'incidence par département, au 22 mars. JDD à partir de CovidTracker.fr Les autres, représentés en rouge foncé sur la carte ci-dessus, se situent dans les Régions Normandie, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Paca et Occitanie. Voici les 26 départements : dans le Grand-Est, l'Aube, les Ardennes, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et la Moselle ; ; en Auvergne-Rhône-Alpes, l'Ain, l'Isère, la Loire, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie ; ; en Bourgogne-Franche-Comté, le Doubs, le Jura, la Nièvre et l'Yonne ; ; en Paca, les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse ; ; en Centre-Val-de-Loire, l'Eure-et-Loir, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher ; ; en Occitanie, le Gard et la Lozère ; ; en Normandie, l'Orne. Les plus fortes augmentations concernent la Nièvre et l'Orne 42 en une semaine ainsi que le Jura 41 . A noter que 14 autres départements ont un taux d'incidence compris entre 200 et 250, à commencer par les Hautes-Alpes - quasiment à la limite -, le Bas-Rhin et l'Hérault, et sont susceptibles de dépasser le seuil fatidique ces prochains jours. Le taux d'incidence ne justifie toutefois pas uniquement que des restrictions soient prises par le gouvernement, qui regarde aussi d'autres indicateurs comme le taux d'occupation des lits en réanimation. Mais il fournit un bon indice des endroits où l'épidémie se propage le plus en France. Pour rappel, les 16 départements confinés sont : les 8 d'Ile-de-France Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val d'Oise ; Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val d'Oise ; les 5 des Hauts-de-France Aisne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme ; Aisne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme ; les Alpes-Maritimes, l'Eure et la Seine-Maritime. Une partie des commerces y sont fermés, les déplacements sont limités à 10 km, sauf motif dérogatoire, et le gouvernement a renforcé ses appels au télétravail et à ne pas inviter d'amis chez soi. Ces 42 départements se situant actuellement au-dessus du seuil d'alerte maximale représentent près de 38 millions d'habitants, soit plus de 56 de la population française.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-une-vingtaine-dautres-departements-bientot-confines-4033449
['société']
Virus: nouvelles restrictions en Europe, 150.000 morts au Brésil
Face à d’inquiétantes hausses des contaminations par le Covid-19, les pays européens ont multiplié samedi les mesures de restrictions, et le Brésil a franchi le seuil des 150.000 morts dans une région Amérique latine et Caraïbes qui compte désormais plus de 10 millions de cas.
Fêtard dans le centre de Liverpool Royaume-Uni , le 10 octobre 2020, avant l'entrée en vigueur probable de nouvelles restrictions Face à d’inquiétantes hausses des contaminations par le Covid-19, les pays européens ont multiplié samedi les mesures de restrictions, et le Brésil a franchi le seuil des 150.000 morts dans une région Amérique latine et Caraïbes qui compte désormais plus de 10 millions de cas. Au moins 10.035.934 cas ont été déclarés en Amérique latine et aux Caraïbes, selon un comptage réalisé par l’AFP. Sur ce total, 367.358 personnes sont décédées. Cette région, qui est depuis le mois d’août la plus touchée du monde tant en nombre de cas que de décès, connaît «les pires conséquences économiques et sanitaires» de la planète, a estimé vendredi la Banque mondiale, prévoyant une baisse du produit intérieur brut régional de 7,9 en 2020. Plus de la moitié des cas se situe au Brésil 5.082.637 et 150.198 décès , devant la Colombie 894.300 cas et 27.495 morts , l’Argentine 871.455, 23.225 et le Pérou 843.355, 33.158 . - Fermetures nocturnes en Allemagne - Le Brésil a dépassé samedi le seuil des 150.000 morts, même si le nombre de décès quotidiens baisse lentement. Ce pays de 212 millions d’habitants est le deuxième plus endeuillé au monde après les Etats-Unis 213.795 décès pour 7.665.150 cas . En Europe, continent qui recense plus de 6,2 millions de cas de Covid-19 et près de 240.000 morts, les nouvelles restrictions se multiplient face à une situation qui ne cesse de s’aggraver. En Allemagne, la plupart des magasins ainsi que tous les restaurants et bars devaient fermer dès samedi de 23 heures à 6 heures, au moins jusqu’au 31 octobre. Avec plus de 4.000 nouveaux cas officiellement recensés chaque jour, la chancelière Angela Merkel a prévenu que si la propagation du Covid-19 ne se stabilisait pas dans les dix jours, le pays prendrait de nouvelles mesures. La vente d’alcool dans les stations-service ou les épiceries sera prohibée à partir de 23h00. «Ce n’est pas le moment de faire la fête», avait argué le 6 octobre le maire social-démocrate de la capitale, Michael Müller, pour justifier une telle mesure. «Après trois verres de vin, on respecte un peu moins les gestes barrières», a expliqué Dirk Behrendt, en charge de la Justice à Berlin. La municipalité de gauche a également décidé de restreindre fortement les contacts sociaux et désormais, entre 23h00 et 06h00 du matin, les rassemblements en extérieur ne devront pas excéder cinq personnes. Cologne a pris samedi une mesure similaire à Francfort, avec la fermeture des bars et restaurants et l’interdiction de vente d’alcool à partir de 22h00. La République tchèque a, elle, enregistré quatre jours consécutifs de hausse quotidienne record des cas de Covid-19, ce qui pourrait conduire les autorités à imposer un nouveau confinement. 8.618 nouveaux cas ont été enregistrés vendredi dans ce pays de 10,7 millions d’habitants. - Abattage de visons - En comparaison, la Pologne voisine, avec 38 millions d’habitants, a déclaré samedi avoir enregistré un nombre record de 5.300 nouveaux cas en 24 heures. Le port du masque dans les endroits publics est désormais obligatoire. Au Danemark, premier exportateur mondial de peaux de visons, une campagne d’abattage de plus d’un million et demi de bêtes à fourrure a commencé. Des cas positifs ont été enregistré dans près d’une soixantaine d’élevages sur les 150 que comptent le pays. Plusieurs cas suspects de transmission du vison à l’homme ont été enregistrés depuis le début de la pandémie, notamment aux Pays-Bas. Au Royaume-Uni, le conseiller stratégique du Premier ministre, Edward Lister, a écrit aux députés du nord-ouest de l’Angleterre, particulièrement touché, leur annonçant qu’il était «très probable» que des règles plus strictes soient appliquées dans «certaines régions». Les pubs et cafés de cinq régions d’Ecosse sont fermés depuis vendredi, pour un peu plus de deux semaines. La situation s’aggrave aussi en France, avec un nouveau record de près de 27.000 cas en 24 heures, selon des chiffres officiels samedi soir. Le conseil scientifique du gouvernement n’a pas exclu la possibilité de reconfinements locaux «si nécessaire». L’Espagne a de son côté décrété vendredi l’état d’urgence sanitaire dans la région de Madrid pour tenter de freiner l’augmentation du nombre des cas 10.000 quotidiennement en moyenne ces derniers jours , rétablissant un bouclage partiel de la capitale annulé la veille par la justice. «Nous avons toujours placé la santé publique au-dessus de toute autre considération», a déclaré le premier ministre Pedro Sanchez. Aux Etats-Unis, Donald Trump a relancé sa campagne présidentielle interrompue par son infection au Covid-19 dès samedi à la Maison Blanche, devant quelques centaines de partisans, dûment masqués. «Je vais bien!», leur a-t-il lancé, tout sourire. Un peu plus tard, son médecin a assuré dans un communiqué que le président n’était «plus considéré comme risquant de transmettre» le virus à d’autres personnes. Des tests ont montré qu'«il n’y a plus d’indice de réplication active du virus» et que la charge virale de M. Trump «diminue». Le Dr Sean Conley, critiqué pour une communication opaque et confuse ces derniers jours, a précisé que son patient n’avait pas de fièvre et les symptômes qu’il éprouvait s’étaient «améliorés». Le candidat républicain doit tenir la semaine prochaine des meetings de campagne, sur un rythme soutenu: Floride lundi, Pennsylvanie mardi, Iowa mercredi. Donald Trump est distancé dans les sondages par son adversaire démocrate Joe Biden, avec lequel le prochain débat a été annulé. burx-lth-mm/plh/ybl
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/10/10/virus-bond-des-contaminations-et-restrictions-en-europe-le-bresil-frole-les-150000-morts_1801989
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États-Unis : le cap des 500.000 morts du Covid-19 bientôt franchi
Les Etats-Unis se préparent, lundi 22 février, à dépasser le seuil des 500.000 morts du Covid-19. Un chiffre "terrible", a réagi le conseiller santé de Joe Biden, Anthony Fauci. Mais le gouvernement veut croire que la vaccination peut renverser la tendance.
États-Unis : le cap des 500.000 morts du Covid-19 bientôt franchi Joe Biden s'est attristé du bilan des 500.000 morts du Covid-19 lors de sa visite d'une usine Pfizer Brendan Smialowski / AFP CORONAVIRUS - Les Etats-Unis se préparent, lundi 22 février, à dépasser le seuil des 500.000 morts du Covid-19. Un chiffre "terrible", a réagi le conseiller santé de Joe Biden, Anthony Fauci. Mais le gouvernement veut croire que la vaccination peut renverser la tendance. "C'est terrible, c'est horrible", a réagi Anthony Fauci, le conseiller santé de Joe Biden et immunologue. Les Etats-Unis s’apprêtent, lundi 22 février, à franchir le cap des 500.000 morts du Covid-19. Un triste bilan que n’avait pas connu le pays depuis 1918. Selon le décompte de référence de l'université Johns Hopkins, les Etats-Unis comptaient lundi près de 499.000 morts. "C'est quelque chose qui restera dans l'histoire. Dans des décennies, les gens parleront encore de ce moment où tant de gens sont morts", a rappelé le Dr. Fauci. Le seuil des 400.000 morts avait été dépassé en janvier, à la veille de l'investiture de Joe Biden. Toute l'info sur Le monde commence à se vacciner contre le Covid-19 La campagne de vaccination suscite l'espoir Le nouveau président des Etats-Unis, qui a fait de la lutte contre la pandémie la priorité de son début de mandat, a regretté un bilan plus lourd que lors de la guerre. "500.000! C'est près de 70.000 de plus que tous les Américains morts pendant la Seconde Guerre mondiale, sur une période de quatre ans", s’est ému Joe Biden. Le président s’est, pour autant, félicité de la vague d’espoir qu’insuffle la campagne de vaccination qui se poursuit dans le pays. Alors qu’il visitait une usine de vaccins Pfizer à Kalamazoo dans le Michigan, il a lancé : "Je crois que nous allons nous rapprocher de la normalité d'ici la fin de cette année. Si Dieu le veut, ce Noël sera différent de celui qui l'a précédé". La moyenne d’injections quotidiennes est actuellement de 1,7 million. Une réussite selon le président, confiant dans la capacité d'atteindre 600 millions de doses d’ici fin juillet, soit de quoi vacciner l'ensemble de la population américaine. Au total, plus de 61 millions de personnes ont pour le moment reçu l'un des deux vaccins autorisés aux Etats-Unis Pfizer/BioNTech et Moderna , dont 18 millions qui ont eu les deux injections requises. La moyenne hebdomadaire des morts et celle des nouveaux cas sont par ailleurs nettement en baisse, selon les données du Covid Tracking Project. La politique américaine vous intéresse ? Alors découvrez notre podcast "Far West" Écoutez ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée : - Sur APPLE PODCAST - Sur SPOTIFY - Sur DEEZER Coups bas, coups tordus, coups d’éclat . Replongez dans le Far West électoral de la campagne américaine. Avec un Donald Trump affaibli par la pandémie, un Joe Biden qui portait tous les espoirs de revanche des démocrates, cette présidentielle 2020 a été plus électrique et passionnante que jamais Avec Magali Barthès, du service étranger de LCI, et ses invités, mettez-vous dans la peau d'un électeur américain. La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/international/etats-unis-le-cap-des-500-000-morts-du-covid-19-bientot-franchi-2178970.html?type=content
['international']
Coronavirus : le secteur de la lingerie touché lui aussi par des pénuries
Laurent Milchior, PDG des magasins Etam explique comment la Covid-19 ralentit l'approvisionnement de certaines pièces.
La pandémie de Covid-19 a déclenché des pénuries insoupçonnées, comme par exemple dans le domaine de la lingerie. Ce lundi matin, Laurent Milchior, PDG des magasins Etam, était l'invité de RTL. "Il nous manque du transport principalement. On a du retard dans nos usines et dans les matières premières. Un soutien-gorge, c'est 40 pièces à assembler, c'est un vrai contenu industriel beaucoup plus complexe que le reste du textile", explique-t-il. Comment expliquer ces pénuries ? "La faute en partie à la Covid-19. Un peu moins de containers, les containers sont plus chers. Tout cela rallonge nos transports", répond Laurent Milchior. "On fait relativement peu d'avion, pour des raisons de responsabilité sociale et environnementale. Malheureusement avec les retards, on est obligé de ré-augmenter temporairement l'avion sur cette année", dit-il. Certains produits sont davantage victime de ces pénuries, que d'autres. "Au moment où on se parle, c'est surtout nos basiques, un soutien-gorge en dentelle, un soutien-gorge en microfibres. On commence à avoir des trous de tailles. Le risque maintenant est sur les fêtes de fin d'année et la Saint-Valentin", explique le PDG d'Etam.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-le-secteur-de-la-lingerie-touche-lui-aussi-par-des-penuries-7900074253
['société']
Covid-19 : le taux d'incidence en Ile-de-France passe sous l'ancien "seuil d'alerte" des 50 cas pour 100.000 habitants
Alors que de nombreux indicateurs indiquent une amélioration de la situation, le taux d'incidence en Ile-de-France est désormais de 45,9, soit en dessous e l'ancien seuil d'alerte qui était fixé à 50.
Covid-19 : le taux d'incidence en Ile-de-France passe sous l'ancien "seuil d'alerte" des 50 cas pour 100.000 habitants Terrasses à Paris lors du déconfinement BERTRAND GUAY / AFP INDICES POSITIFS - Alors que de nombreux indicateurs indiquent une amélioration de la situation, le taux d'incidence en Ile-de-France est désormais de 45,9, soit en dessous e l'ancien seuil d'alerte qui était fixé à 50. Alors que les Parisiens profitent de l'allègement des mesures de restriction sanitaire concernant notamment les restaurants et les bars, que le port du masque obligatoire à l'extérieur a été levé et qu'il n'y aura bientôt plus de couvre-feu, le taux d'incidence dans la région a également continué à baisser. Au point de passer sous la barre des 50 cas pour 100 000 habitants ce jeudi, selon de nouvelles données par Santé Publique France. À titre de comparaison, le taux d'incidence national se situe à 35 cas pour 100.000 habitants. Il serait ainsi de 45,9 dans la région. Six des huit départements franciliens sont aussi situés sous un taux d'incidence de 50 tandis que le seuil d'alerte est encore dépassé en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise. Pour autant, ce bon chiffre en Ile-de-France confirme la décrue massive de l'épidémie de Covid-19 sur le territoire. Au plus fort de la troisième vague début avril, le taux d'incidence dans la région avait atteint 614, selon les chiffres de Santé Publique France. L'Ile-de-France avait été alors l'une des régions les plus touchées par la pandémie. Ce n'est pas le seul indice qui indique une amélioration de la situation dans la région. Le taux de reproduction en Ile-de-France est de 0,7 et le nombre de tests positifs est également en baisse. La décrue s'est aussi confirmée dans les hôpitaux franciliens. Ce mercredi, 2 629 personnes atteintes du virus étaient hospitalisées dans les hôpitaux de la région, dont 536 en réanimation, selon les derniers chiffres de l'ARS Ile-de-France. Ils étaient 2 817 malades hospitalisés la veille, dont 553 en réanimation. La rédaction de LCI Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-coronavirus-pandemie-epidemie-paris-le-taux-d-incidence-en-ile-de-france-passe-sous-l-ancien-seuil-d-alerte-des-50-cas-pour-100-000-habitants-2189121.html
['santé']
Confinement : des commerçants du Doubs posent dénudés pour inciter les clients à "consommer local"
A Baume-Les-Dames Doubs , une professionnelle a commencé à photographier les commerçants de la ville, en difficulté à cause de la crise sanitaire du covid-19. Mais des commerçants dénudés et déterminés à inciter les clients...
Confinement : des commerçants du Doubs posent dénudés pour inciter les clients à "consommer local" A Baume-Les-Dames Doubs , une professionnelle a commencé à photographier les commerçants de la ville, en difficulté à cause de la crise sanitaire du covid-19. Mais des commerçants dénudés et déterminés à inciter les clients à acheter local... pour ne pas "finir à poil". Les coiffeurs ont joué le jeu pour défendre leurs intérêts et redonner le sourire aux clients. Les coiffeurs ont joué le jeu pour défendre leurs intérêts et redonner le sourire aux clients. Sophie Petitjean Une idée originale d'une photographe de la commune du Doubs La photographe a montré l’exemple « Consommez local, c’est vital Consommez local, pour pas qu’on finisse à poil » "Consommez local, pour qu'on ne finisse pas à poil", le slogan fait mouche sur internet. Pour convaincre les autres commerçants de la suivre, Sophie Petitjean la photographe, n'a pas hésité à montrer l'exemple. Sophie Petitjean Encourager et redonner le sourire Pour poser devant l'objectif les commerçants doivent avoir le sourire, en dépit des contraintes sanitaires. Sophie Petitjean « Depuis des mois, tout le monde ne vit qu’avec le masque, on ne voit plus les émotions, les sourires. Au moins sur les photos, je veux qu’on fasse passer un peu de joie de vivre et de bonheur » « Au-delà des aspects commerciaux et économiques, le temps pris pour poser a été pour nous un véritable moment de partage et de bonheur, qui dans le contexte actuel, fait du bien. » Et après ? Les fleuristes aussi ont joué le jeu, sur internet d'abord et peut-être bientôt sur le calendrier 2021. Sophie Petitjean, photographe à Baume-Les-Dames a eu cette idée. Elle a vu sur les réseaux sociaux l’image d’un photographe nu, qui publiait son cliché pour critiquer le gouvernement. Si elle ne partage pas forcément le message véhiculé par son confrère, elle trouve néanmoins l’idée très originale, et décide de la mettre à profit pour aider les commerçants de Baume-Les-Dames, en difficulté à cause du confinement lié à la seconde vague de l'épidémie de coronavirus.Pas question pour Sophie de critiquer quelque-chose, ou quelqu’un, et d’avoir un message négatif. C’est tout le contraire que souhaite la photographe baumoise. Les photos sont donc légendées avec un message humoristique, choc, et gai à la foi. L’idée du slogan a germé très vite, ce sera :L’idée est proposée via les réseaux sociaux à tous les commerçants de la ville. Et pour donner une idée du produit fini, Sophie donne l’exemple. Elle se prend en photo, nue, arborant fièrement le panneau encourageant les consommateurs à fréquenter les établissements de la petite commune située en Besançon et Montbéliard.Les résultats ne se font guère attendre. Des dizaines de réponses positives affluent, les messages d’encouragement et les « like » s’accumulent sur sa page facebook qui compte déjà plus de 25.000 vues.Malgré la période de confinement et les gestes barrières, Sophie et les commerçants photographiés n’apparaissent pas masqués et sont proches les uns des autres. Une démarche assumée tout en respectant un maximum de précautions cliché rapide, accessoires désinfectés .La volonté de Sophie, c’est d’avoir un message positif, elle veut redonner le sourire aux clients et aux commercants, et sur la photo, il faut que ça se voit.Et les commerçant-modèles qui ont posé pour les photos vont dans le même sens. Cette expérience les a rapproché les uns des autres et a permis de développer la solidarité.Près de 25 commerçants ont dores et déjà été photographiés, et ça continue chaque jour. L’initiative est ouverte à tous les commerçants de la ville, et les photos sont relayées sur les réseaux sociaux et par les médias.C’est déjà beaucoup, mais ça ne d’arrêtera peut-être pas là. Un projet de calendriers est lancé. Reste à trouver un imprimeur local qui pourrait faire cadeau de l’impression. Les bénéfices pourraient ensuite être reversés aux commerçants qui ont dû fermer leurs portes à cause du Covid et de ce second confinement.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/confinement-commercants-du-doubs-posent-denudes-inciter-clients-consommer-local-1891876.html
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Comment mettre des lentilles de contact en toute sécurité ?
La pandémie de coronavirus ne fait pas les affaires des personnes portant des lunettes. La meilleure solution est de mettre des lentilles de contact. Le Docteur Charlotte d’Huart revient avec nous sur les précautions à prendre. Il existe plusieurs types...
La pandémie de coronavirus ne fait pas les affaires des personnes portant des lunettes. La meilleure solution est de mettre des lentilles de contact. Le Docteur Charlotte d’Huart revient avec nous sur les précautions à prendre. Il existe plusieurs types de lentilles pour compenser la vue des personnes malvoyantes. Il y a des lentilles rigides pour les personnes qui ont une pathologie assez complexe. Ce type de lentilles de contact est fait sur mesure. En parallèle, il existe des lentilles mensuelles, bimensuelles ou journalières. Pour commencer, le Docteur Charlotte propose de mettre des lentilles journalières car elles demandent moins d’exigence au niveau de l’hygiène. N’hésitez pas à mettre des lentilles pour faire du sport. C’est recommandé par le Docteur Charlotte.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/vivacite/emissions/detail_la-grande-forme/accueil/article_comment-mettre-des-lentilles-de-contact-en-toute-securite?id=10649336&programId=17545
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Les moments forts du débat houleux entre Donald Trump et Joe Biden
Coronavirus, assurance santé, fiscalité, tensions raciales, intégrité du scrutin : les candidats à la Maison Blanche ont débattu cette nuit pour la première fois dans un climat souvent électrique. Voici, thème par thème, leurs principales déclarations.
Par Les Echos Publié le 30 sept. 2020 à 8:12 Mis à jour le 30 sept. 2020 à 9:52 Une foire d'empoigne. Le président républicain Donald Trump et son rival démocrate Joe Biden ont croisé le fer mardi soir à Cleveland, dans l'Ohio, pour le premier des trois débats télévisés programmés avant l'élection présidentielle américaine du 3 novembre. Voici, thème par thème, les déclarations chocs des deux candidats à la Maison blanche. NOMINATION À LA COUR SUPRÊME Interrogé par le modérateur - Chris Wallace, journaliste de Fox News - sur la cohérence à nommer à la Cour suprême la juge Amy Coney Barrett avant le scrutin, Donald Trump a répondu : « Nous avons gagné l'élection de 2016 . Les élections ont des conséquences ». « Nous avons le Sénat et nous avons la Maison blanche, et nous avons une candidate phénoménale respectée par tous », a poursuivi le président sortant. « Nous avons remporté l'élection donc nous avons le droit de la choisir ». Lire aussi : Donald Trump engrange une troisième nomination conservatrice à la Cour suprême Joe Biden a estimé qu'il valait mieux patienter. « Nous devrions attendre de voir l'issue de cette élection », a dit le candidat démocrate. « Le peuple américain a déjà eu son mot à dire Je ne suis pas élu pour seulement trois ans et demi », a réagi Trump, faisant dire à Biden que « l'élection avait déjà commencé ». VIDEO. Le débat entre Trump et Biden tourne au pugilat ASSURANCE-SANTE Après que Donald Trump a déclaré que Joe Biden avait adopté les propositions en matière de santé « socialistes » de son ex-rival à l'investiture démocrate Bernie Sanders, Biden a dit que « tout le monde sait que Trump est un menteur ». « Vous avez choisi la mauvaise personne, le mauvais soir, au mauvais moment », a ajouté l'ancien vice-président de Barack Obama en réaction aux attaques du président sortant. Biden a ensuite reproché à Trump de n'avoir « aucun projet » pour l'assurance-maladie. « Cet homme n'a aucune idée de ce dont il parle », a-t-il ajouté. IMP TS Après la parution d'une enquête explosive du « New York Times », selon laquelle Donald Trump n'a payé que 750 dollars d'impôts à l'Etat fédéral en 2016 et en 2017, le sujet a évidemment été abordé. Quand le modérateur a demandé au président de dire s'il avait payé davantage que cette somme en impôt sur le revenu à cette période, il a au début dit qu'il avait payé « des millions de dollars ». « Montrez-nous vos feuilles d'impôts », a dit Joe Biden, qui a publié ses propres feuilles d'impôts pour 2019 avant le débat de Cleveland, montrant qu'avec sa femme il avait payé 299.346 dollars d'impôts fédéraux l'année dernière. « Vous les verrez », a rétorqué Donald Trump, sans dire quand. EPIDEMIE DE CORONAVIRUS Au moment d'évoquer la crise sanitaire, qui a causé plus de 200.000 décès aux Etats-Unis , Joe Biden s'est adressé à Donald Trump pour lui conseiller de quitter les terrains de golf et « de se rendre dans le Bureau ovale » pour oeuvrer avec les élus démocrates et républicains à un ensemble budgétaire permettant d'avoir suffisamment de fonds pour sauver des vies. « Nous avons fait un travail génial », s'est défendu l'actuel locataire de la Maison blanche. « Mais je vous le dis, Joe, vous n'auriez pas pu effectuer le travail que nous avons effectué. Vous n'avez pas cela dans le sang ». Le candidat démocrate a alors reproché au président républicain d'avoir « paniqué », lui demandant de se montrer rapidement « plus intelligent » pour éviter qu'un grand nombre de personnes supplémentaires meurent du COVID-19. QUESTIONS RACIALES Joe Biden a déclaré que Donald Trump était un président qui utilisait tout ce qu'il avait à disposition pour « tenter de susciter la haine raciale, les divisions racistes », alors que l'Amérique a été marquée par de vives tensions après la mort de l'Afroaméricain George Floyd en mai 2020. Il a ajouté qu'il y avait dans le pays une « injustice systématique » en matière d'éducation, d'emploi et de maintien de l'ordre. Lire aussi : La question raciale au coeur de la campagne présidentielle américaine TROUBLES URBAINS « La population de ce pays veut et demande le maintien de l'ordre, et vous êtes effrayé simplement à l'idée de le dire », a déclaré Donald Trump en s'adressent à Joe Biden, lui reprochant de s'effacer face à la « gauche radicale » à l'origine selon lui de troubles dans plusieurs villes du pays. Le candidat démocrate a accusé le président républicain de n'avoir rien fait pour apaiser les manifestations. « Il verse simplement de l'huile sur le feu », a estimé Joe Biden. SUPREMACISTES BLANCS Quand Chris Wallace lui a demandé s'il était prêt à condamner en direct les agissements de groupes suprémacistes blancs et leur demander de ne pas alimenter les troubles dans certaines villes américaines, comme Portland Oregon et Kenosha Wisconsin , Donald Trump a répondu : « Presque tout ce que je vois vient de l'aile gauche, pas de la droite Je suis disposé à tout faire. Je veux voir la paix ». « Alors faites-le », a repris Wallace. « Faites-le. Dites-le », a surenchéri Joe Biden, évoquant ensuite le groupe d'extrême droite Proud Boys. « Proud Boys, restez en retrait », a alors dit Trump. INTEGRITE DU SCRUTIN Joe Biden a appelé les électeurs à voter par courrier, soulignant que Donald Trump y avait recours lui aussi en envoyant son bulletin en Floride tout en restant assis derrière son bureau à la Maison Blanche. S'adressant directement aux téléspectateurs, le candidat démocrate a déclaré que son rival « ne peut pas vous empêcher d'être capables de déterminer l'issue de cette élection Si je gagne, cela sera accepté. Si je perds, cela sera accepté. » « Si nous obtenons les voix, il s'en ira. Il ne pourra pas rester au pouvoir », a ajouté Joe Biden en référence à Trump. « Ne me parlez pas de transition libre », a réagi le président sortant. « Il va y avoir une fraude comme on n'en a jamais vu. Cela ne va pas bien finir ». A la question de savoir s'il allait appeler ses partisans à rester calmes et s'il promettait de ne pas proclamer victoire avant que les résultats ne soient certifiés, Donald Trump a déclaré : « Je vais inciter mes partisans à se rendre dans les bureaux de vote et à être très attentifs ». « Si je vois des dizaines de milliers de bulletins être manipulés, je ne peux pas accepter cela », a-t-il poursuivi. ATTAQUES PERSONNELLES Le débat entre Donald Trump et Joe Biden a aussi été émaillé de noms d'oiseaux. « Le pire président que l'Amérique ait jamais eu », « un clown », « le caniche de Poutine » : Joe Biden a à plusieurs reprises décoché des flèches en direction de son rival. « Tout le monde sait que c'est un menteur », a aussi lancé l'ancien vice-président au sujet du président républicain, avant de lui demander de « la fermer ». « Il n'y a rien d'intelligent en vous », a rétorqué le président sortant, en accusant son rival d'être une marionnette de la « gauche radicale ». Source Agences
lesechos.fr
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/ce-quil-faut-retenir-du-debat-houleux-entre-donald-trump-et-joe-biden-1250264
['international']
"Femme à barbe" ou mue "en crocodile", les risques du vaccin Pfizer selon Bolsonaro
Le président brésilien Jair Bolsonaro a lancé une attaque en règle à l'encontre des vaccins contre le Covid-19, n'hésitant pas à assurer que celui de Pfizer pouvait transformer les personnes vaccinées en "femmes à barbe" ou "en crocodiles".
Le président brésilien Jair Bolsonaro a lancé une attaque en règle à l'encontre des vaccins contre le Covid-19, n'hésitant pas à assurer que celui de Pfizer pouvait transformer les personnes vaccinées en "femmes à barbe" ou "en crocodiles". "Dans le contrat de Pfizer, c'est très clair: nous ne sommes pas responsables de quelconques effets secondaires . Si tu te transformes en crocodile, c'est ton problème", a lancé le chef de l'Etat jeudi, lors d'un discours à Porto Seguro nord-est . Il faisait allusion au vaccin élaboré par le laboratoire américain Pfizer et l'allemand BioNTech, testé au Brésil depuis des semaines et déjà utilisé pour le lancement de l'immunisation de la population au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. "Si tu deviens superman, si une femme commence à avoir de la barbe qui pousse ou si un homme commence à parler avec une voix efféminée, ils les laboratoires n'ont rien à voir avec ça", a lancé le dirigeant d'extrême droite sur un ton provocateur. Jeudi, malgré les réticences du président, la Cour suprême a rendu la vaccination contre le Covid-19 obligatoire, mais non "forcée" dans le pays le plus endeuillé au monde derrière les Etats-Unis, avec près de 185.000 morts. Le président brésilien Jair Bolsonaro le 17 décembre 2019 à Brasilia AFP - EVARISTO SA Cela signifie que les autorités ne pourront pas faire usage de la force pour obliger une personne à se faire vacciner, mais qu'elles pourront lui infliger une amende ou lui interdire la fréquentation de certains lieux publics. "Le vaccin, une fois qu'il sera certifié par l'agence régulatrice Anvisa, sera accessible à tous ceux qui le veulent. Mais, moi, je ne me ferai pas vacciner", a insisté Jair Bolsonaro à Porto Seguro. "Certains disent que je donne un mauvais exemple. Mais aux imbéciles, aux idiots qui disent ça, je réponds que j'ai déjà attrapé le virus, j'ai les anticorps, alors pourquoi me faire vacciner?", a-t-il poursuivi, ignorant apparemment les cas de recontamination survenus dans le monde, Brésil inclus. Le chef de l'Etat a été contaminé par le nouveau coronavirus en juillet, et s'est rétabli après une vingtaine de jours, sans ressentir de symptômes graves. Ce pays de dimensions continentales et 212 millions d'habitants fait face à une deuxième vague puissante de pandémie. Mercredi le record des nouvelles contaminations en 24 heures a été battu plus de 70.000 et jeudi le pays est repassé au-dessus des 1.000 décès dus au covid par jour, pour la première fois depuis le 30 septembre. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. La vaccination s'annonce chaotique au Brésil, avec un plan national d'immunisation tardif critiqué de toutes parts et l'effet dissuasif des propos présidentiels sur la motivation des Brésiliens à se faire vacciner.
linternaute.com
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['santé']
Il revient sur Netflix: pourquoi "Dawson" serait mieux sans Dawson
Souvenez-vous. En 1998, la Guerre froide était finie, internet n'avait pas encore ruiné nos vies, le Covid-19 n'existait pas Et puis, tous les jours sur TF1, il y avait Dawson. Une série réalisée par Kevin Williamson, sur...
Souvenez-vous. En 1998, la Guerre froide était finie, internet n'avait pas encore ruiné nos vies, le Covid-19 n'existait pas Et puis, tous les jours sur TF1, il y avait Dawson. Une série réalisée par Kevin Williamson, sur un groupe d'adolescents d'une petite ville américaine. Elle nous a, entre autres, offert un triangle amoureux mémorable. Disponible depuis peu sur Netflix, on a eu envie de se rafraîchir la mémoire Cette semaine dans Peak TV, nous avons donc décidé de revoir le pilote et le final de la série et de débriefer tout ça avec vous. Un mercredi sur deux, Anaïs Bordages et Marie Telling décortiquent sur Slate.fr les tendances et l'actualité des séries TV. Critiques, analyses et coups de cœur, elles montrent comment les séries reflètent la société... et inversement. Suivez Slate Podcasts sur Instagram et Facebook. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez le Slate Podcast Club sur Facebook. Musique: «Arpy Saeptem PeakTV Megamix », Dan Henig Photo: Dawson Montage Slate.fr / Capture d'écran via Netflix
slate.fr
http://www.slate.fr/podcast/199641/dawson-serie-netflix-faut-encore-regarder-2021-peak-tv-32
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Covid-19: la vaccination ralentit déjà chez les moins de 50 ans en France
Le Premier ministre Jean Castex a reconnu jeudi que les prises de rendez-vous pour se faire vacciner contre le coronavirus sont "en décélération" alors que l'immunité collective est loin d'être atteinte et que le variant Delta menace.
Le Premier ministre Jean Castex a reconnu jeudi que les prises de rendez-vous pour se faire vacciner contre le coronavirus sont "en décélération" alors que l'immunité collective est loin d'être atteinte et que le variant Delta menace. Des rendez-vous qui ne trouvent pas preneurs, des centres de vaccination de plus en plus désertés. La campagne de vaccination contre le Covid-19 ralentit de semaine en semaine en France. Preuve en est, le nombre de première injections quotidiennes: 235.541 doses administrées ces dernières 24 heures selon Santé Publique France. Un chiffre bien en deçà de ceux observés à la fin mai où plus de 450.000 primo-injections en moyenne étaient quotidiennement effectuées. En visite jeudi matin dans les Landes où sévit le variant Delta, le Premier ministre a alerté sur la baisse des rendez-vous de vaccination. "Les prises de rendez-vous sont en décélération, on vaccine 200.000 personnes par jour, c’est trop peu, on doit faire beaucoup mieux", a lancé Jean Castex, "je veux le redire devant les Français, ayez peur du virus, n’ayez surtout pas peur du vaccin!" Les septuagénaires font office de bons élèves Au premier abord, ce ralentissement de la vaccination peut sembler logique. La très grande majorité des personnes ayant pu bénéficier en priorité du sérum présentent désormais un schéma vaccinal complet ou attendent de recevoir leur deuxième injection. L'outil Vaccin Tracker conçu par Guillaume Rozier, qui permet notamment de suivre la campagne de vaccination par tranches d'âge, relève qu'au 21 juin 2021 ce sont 88 des 70-74 ans et 89,1 des 75-79 qui sont partiellement vaccinés ils étaient respectivement 82,4 et 85,3 un mois plus tôt, le 21 mai 2021 . Les septuagénaires sont en effet la catégorie où la proportion de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin est la plus élevée. Viennent ensuite les plus de 80 ans avec 78,7 de personnes partiellement vaccinés puis les sexagénaires: 74,4 de primo-vaccinés chez les 60-64 ans et 77,8 chez les 65-69 ans. Un plateau se dessine depuis la fin mai/début juin pour ces tranches d'âge, notamment pour les plus de 80 ans. La vaccination ralentit déjà chez les - de 50 ans C'est surtout chez les Français de moins de 50 ans que le bât blesse. La vaccination n'ayant été autorisée que bien plus tard pour les 18-49 ans, il aurait semblé évident d'observer une augmentation soudaine de prises de rendez-vous à compter du 31 mai. Sauf qu'il n'en est rien. A titre d'exemple: 16,2 des quadragénaires 40-49 ans étaient primo-vaccinés le 10 mai, soit trois semaines avant l'ouverture de la vaccination à toute la population adulte. Au 31 mai ils étaient 37 , et au 21 juin ils sont 53,4 . La vaccination était donc plus rapide pour cette tranche d'âge avant même que celle-ci puisse officiellement en bénéficier. S'agissant des trentenaires, ils étaient 10,8 au 10 mai à avoir reçu une dose de vaccin contre le coronavirus, 26,6 au 31 mai et 42,5 au 21 juin. Là encore la progression est moins forte qu'avant l'élargissement de la vaccination. Et le constat et le même pour les 18-29 ans. La faute au calendrier? Faut-il y voir les prémices d'un plateau "bas" pour les 18-49 ans? Difficile actuellement de l'affirmer car plusieurs facteurs entrent en jeu. Déjà le calendrier a quelque peu été bouleversé avec la semi-ouverture à la vaccination le 12 mai dernier: il était dès lors possible pour les Français non-prioritaires de se faire vacciner mais seulement pour des doses n'ayant pas trouvé preneur et disponibles sous 24 heures. Une possibilité favorisée notamment par la fonctionnalité ChronoDose, et qui explique en partie cette forte hausse de la vaccination au mois de mai. D'autres éléments sont à prendre en considération, notamment la situation sanitaire qui s'améliore de jour en jour et qui peut donc freiner certains à se faire vacciner, n'y voyant pas ou plus d'utilité. "Les gens veulent aussi avoir leur deuxième dose avant de partir en vacances ou faire celle-ci sur leur lieu de villégiature", ajoute pour BFMTV.com Jean-Paul Hamon, président d'honneur de la Fédération des médecins de France, "l'idée de dire 'première et deuxième dose dans le même centre' cela en a freiné quelques-uns avant les vacances de cet été". Le médecin généraliste estime qu'il aurait fallu "adapter" la vaccination à l'approche de la saison estivale: "Les grandes agglomérations et les centres de vaccination vont progressivement se vider de leurs populations qui vont se répartir dans les campagnes, à la mer à la montagne etc.". L'immunité collective pas encore atteinte Davantage mobiles que leurs aînés, les Français de moins de 50 ans ont donc pu préférer reporter leur vaccination à la rentrée ainsi que celle de leurs enfants. Si l'ouverture de la vaccination pour les adolescents pouvait espérer redonner un coup de boost à la campagne vaccinale, elle se voit confrontée au calendrier scolaire. "En ce moment les adolescents ont le baccalauréat, le brevet ou ont encore cours", poursuit Jean-Paul Hamon qui confie avoir proposé à son centre de vaccination d'élargir les horaires "pour qu'on vaccine les jeunes le soir, on pourrait aussi vacciner davantage les samedi et dimanche, cela aurait été l'une des solutions mais là on est le 25 juin et les vacances commencent le 8 juillet." Le gouvernement vise la barre des 40 millions de primo-vaccinés à la fin de l'été, dont 85 des adultes atteints de "comorbidités" ou âgés de plus de 50 ans, et 35 millions de "schémas complets" d'ici fin août. Selon les dernières données du ministère de la Santé, 32.913.322 Français ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 soit 48,8 de la population totale et 20.124.046 présentent un schéma vaccinal complet 29,8 de la population totale . Le minimum d'immunité collective - soit 60 de la population vaccinée - n'est pas encore atteint, d'autant que cette proportion pourrait ne pas suffire en raison de la contagiosité accrue des variants. Jean-Paul Hamon estime cependant que les objectifs fixés par l'exécutif sont tout à fait "réalisables", à condition de ne pas se relâcher: "il faut continuer à vacciner tout l'été, vacciner, ne pas s'arrêter... L'épidémie n'est pas terminée."
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-la-vaccination-ralentit-deja-chez-les-moins-de-50-ans-en-france_AN-202106250229.html
['santé']
Covid-19 : ce que l'on sait sur les futurs centres de vaccination
De nouvelles consignes ont été établies pour accélérer la campagne de vaccination. La spécialiste santé de TF1 Caroline Bayle fait le point.. Société : video, Covid-19 : ce que l'on sait sur les futurs centres de vaccination.
Covid-19 : ce que l'on sait sur les futurs centres de vaccination CORONAVIRUS - De nouvelles consignes ont été établies pour accélérer la campagne de vaccination. La spécialiste santé de TF1 Caroline Bayle fait le point. Les agences régionales de santé ARS ont reçu pour consigne de trouver au moins trois centres de vaccination par département. Certaines villes n'ont d'ailleurs pas attendu et sont prêtes à en ouvrir dès la fin de la semaine. Notons toutefois que le chef de l'Etat ne souhaite pas que ces vaccinations se fassent dans des grands gymnases où les personnes viendraient faire la queue. Toute l'info sur Le 13h Les professionnels de santé de plus de 50 ans sont à présent invités à se faire vacciner en plus des personnes âgées. Et ce, alors qu'au départ, c'était prévu fin février-début mars. À cela, on rajoute les pompiers et les aides à domicile, soit au moins 2,5 millions de personnes en plus. On en avait pourtant prévu un million en janvier, puis 14 millions jusqu'en été. En outre, la vaccination pour tous prévue en été se fera sans doute fin mars finalement. Sera-t-on prêt ? Aura-t-on toutes les doses ? L'objectif semble très difficile à tenir sans l'arrivée de nouveaux vaccins. Pfizer a promis 2,5 millions de doses d'ici fin janvier. Cela devrait permettre de vacciner les personnes concernées, mais avec juste une injection alors qu'il en faut deux.
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/video-covid-19-a-quoi-vont-ressembler-les-futurs-centres-de-vaccination-2174757.html
['société']