{ "content": " Jordan Bardella : Il est où le vaccin Français Olivier Véran ? Olivier Véran : C'est la candidate qui s'est classé dans la presse, en me reprochant de ne pas avoir autorisé les médecins à prescrire à tire-larigot de la chloroquine, dont aujourd'hui avec le recul plus personne ne parle parce que c'est un traitement qui était inefficace et potentiellement dangereux. Jordan Bardella : Mais Monsieur Véran, dites ça à vos amis, parce que pour l'instant les seules personnes que je connaisse qui ont utilisé la clorochline sont messieurs Muselier et Estrosi, qui étaient au premier rang du meeting d'Emmanuel Macron. Donc je vous appelle à un peu plus d'humilitée. Nous avons défendu la liberté de prescription des médecins. Moi je vous demande des comptes ce soir. Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. Je suis là pour vous rappeler, que quand y a des soignants dans cette crise épidémique lors de la crise qui ont été en première ligne, que pour la pluspart de ces personnes que vous avez mise a pieds, ont attrapé le COVID, parceque, voyez-vous dans cette première partie de crise les soignants que vous avez envoyé en première ligne, ils n'avaient pas de masque, ils n'avaient pas de protection, de matériel, et pour la pluspart, pour se protéger, ont été obligé de se mettre des sacs poubelles pour se protéger. La vérité c'est que pendant des années les français ont cru que le modèle de santé français était l'un des meilleurs modèles, était un joyau mondiale. La vérité est que vous avez tiers mondisé notre système de santé. Olivier Véran : Est ce que vous avez vu que notre système hospitalier. P1 : Attention pas les deux en mêmes temps. Jordan Bardella va finir. Olivier Véran attendez. Il va finir. Jordan, finissez. Jordan Bardella : L'hôpital Français a tenu grâce au dévouement des soignants. Il a tenu grâce au dévouement des médecins. Et c'est pas grâce à votre soutien qu'ils ont tenu, parce que vous les avez laissés en première ligne et que vous les avez abandonnés sans matériel de protection. Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin. Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. Résultat ce sont les britanniques qui ont du investir et le vaccin est parti en grande bretagne donc vous avez été piteux du début à la fin dans cette gestion sanitaire. Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. Donc oui, vous avez une responsabilitée dans cette crise, et moi euh je n'oublie pas. Pardon euh euh que euh monsieur Macron, dès le début de l'année deux mille vingt-et-un, a rendu visite au professeur Raoult pour s'intéresser à son traitement contre la chlorocline. Donc là encore je vous appelle à beaucoup d'humilité. Et moi j'aimerais en revanche si vous me le permettez, vous poser une question. Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire. P1 : Voila, Olivier Véran votre réponse, vous avez vingts secondes d'avance, et c'est à vous de répondre. Olivier Véran : Je vais faire une réponse courte. Bon, d'abord euh pardonnez-moi, avec la démagogie, on sauve pas beaucoup de vies. Personne ne peut nier que c'était des décisions difficile à prendre dans une crise. Personne ne nie l'implication, la vocation des soignants qui ont sauvé beaucoup de vie, et les français savent ce qu'ils leur doivent évidemment. D'où le soutien que nous apportons à notre système de santé aujourd'hui. Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie. Et alors que nous sortons peut-être de cette pandémie, vous verrez y en a pas beaucoup. Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. Il se trouve que cette société de conseil a mis en place les centres de vaccination en angleterre, et a mis en place les, les centres de vaccination en allemagne. Ca vous aura pas échappé au début de la campagne vaccinale qu'on avait un petit peu de retard par rapport à nos voisins allemand et anglais. Vous passez à côté de l'essentiel. Vous passez à côté de l'enseignement qu'on doit tirer collectivement de cette pandémie. C'est la solidarité des français et le courage des français. Parce qu'ils ont ils ont tenu bon, parce que c'était pas simple. Parce qu'ils se sont protégés eux-mêmes, ils ont protégé les autres. Parce qu'y a des gens dans des petites bourgades à côté de bordeaux, qui étaient dans leur jardins, qui ont accepté de se confiner, aussi pour sauver la vie de personnes qui vivaient dans des grands appartements à paris, là où le virus circulait le plus. Ce courage, cette solidarité, vous savez, vous n'arriverez pas l'effacer avec les invectives. SUMMARY : " }